31août 11
2 septembre 2011 : Communiqué
Régle d’or en Espagne : non au coup d’Etat financier !
Par 316 voix contre 5, le Parlement espagnol vient d’adopter la constitutionnalisation de la "règle d'or". Une coalition de députés sociaux démocrates et libéraux en déroute vient d’abandonner sa souveraineté budgétaire et de graver dans le marbre constitutionnel un dogme imbécile.
L es lecteurs attentifs ce blog constatent que cette introduction a changé. En voici en effet une version actualisée. C’est une bonne nouvelle qui me conduit à revoir ma copie. L’émission sur C/Politique avec Géraldine Muhlmann, d'abord reportée aura bien lieu, finalement, ce dimanche 4 septembre. Vous devinez combien j’en suis heureux. Je vous y donne rendez vous car c’est un moment extrêmement dense de politique que cette émission. Elle fonctionne comme une aide à la compréhension d’une pensée et de ses contradictions éventuelles plutôt que comme un coupe gorge du type des émissions avec Aphatie. Cela veut dire que le sujet de l’émission y est bien l’invité et non le journaliste comme le croit Aphatie.
Je vous retrouve aussi, si vous y êtes intéressés, bien sur samedi soir chez Ardisson sur « Salut les terriens ». Cette émission a été enregistrée ce jeudi. Le montage est en cours et je crois que c’est une rude épreuve pour les professionnels qui l’ont en charge car sur le plateau la polémique fit rage avec Henri Guaino. Il y a surtout une séquence terrible avec une ouvrière d’une entreprise délocalisée dont les ouvriers n’ont plus de paye depuis quatre mois. Samedi après midi, je suis à la foire de Lille. J’achève ma tournée des stands syndicaux dans l’espace de la fédération du Parti Communiste où je suis invité à dire quelques mots avant le repas.
Dans cette note je parle de la dernière rentrée scolaire du gouvernement Fillon, et des prises de positions de certains responsables socialistes à ce sujet. Puis je reviens sur mon discours de clôture du Remue Méninges de Grenoble à propos du thème de « l’offre publique de débat » et son contenu. Enfin je traite de l’ambiance autour du Remue Méninges.
La rentrée des classes sera piteuse. 16 000 postes supplémentaires sont en effet retirés du système éducatif en cette rentrée. Cela porte la perte d’effectifs à 80 000 postes depuis l'élection de Sarkozy en 2007. Et ce n'est pas fini puisque 14 000 nouvelles suppressions sont programmées pour 2012. La liste des méfaits que cela entraîne est interminable. Et leurs conséquences à long terme pour la société et l'économie sont inestimables. Chaque euro économisé aujourd’hui coute des centaines et des milliers d’euros perdus sur le long terme. La politique scolaire de Nicolas Sarkozy frappe tout le parcours d’accueil scolaire des jeunes. A l'école, la scolarisation des plus petits recule. A deux ans elle était de 35 % en 2002, quand a pris fin le gouvernement Jospin. Elle est aujourd'hui de 15 %. Le prix de ce recul sera lourd à payer, pendant longtemps. Car la scolarisation au très jeune âge est un facteur d’éveil fondamental. Pour les enfants de toutes les catégories sociales. Je le précise car j’entends si souvent de sottises sur la vie délicieuse que serait celle des jeunes des milieux favorisés enfermés dans les névroses familiales que cela me semble nécessaire de souligner que le savoir et la scolarisation collective sont des bienfaits universels. Quand bien même pourrions-nous disposer d’un professeur par élève que nous n’organiserions pas l’éducation nationale de cette façon. L’école de tous et pour tous est un bienfait pour tous.
En primaire les coupes claires frappent fort. Les intervenants de langue étrangère et d'enseignement artistique sont en voie d'extinction. Les Réseaux d'aide aux élèves en difficulté aussi avec la suppression totale des postes d'enseignants qui leur étaient affectés. Au collège et au lycée, les classes se surchargent et les dédoublements de cours se font rares. Et on ne compte plus les options qui disparaissent. Je m’inquiète particulièrement de ce qu’on appelle les orientations par défaut. C'est-à-dire l’affectation d’élèves dans des cursus qu’ils ne choisissent pas, tout simplement parce que le choix ne leur est pas offert. Ces affectations par défaut se multiplient, notamment vers l’apprentissage, à mesure que la droite ferme des lycées professionnels. 53 d’entre eux ont disparu depuis que Sarkozy a été élu. Le système éducatif public est en train de se décomposer. Il faut savoir que ses personnels vivent leur tache avec le sentiment d’être au bout du rouleau. D'ailleurs même le Figaro écrit pudiquement que « la rentrée tourne au casse-tête pour les proviseurs ». Je crois que le but de la droite libérale n’est pas seulement de faire des économies et de comprimer les dépenses de l’Etat. Il s’agit, bien sûr, d’élargir le marché privé de l’éducation en poussant les gens à y avoir recours. Pour parvenir à ce transfert, rien de tel que la désorganisation du service public. En faisant baisser ses performances, en paralysant son fonctionnement, les libéraux pratiquent cette stratégie du dénigrement que nous connaissons bien dorénavant.
L'appel à la grève lancé pour le 27 septembre par l'ensemble des syndicats du secteur est donc un acte de salubrité publique. Il nous concerne tous. Au nom du Front de Gauche, à la tribune du meeting de clôture de notre « Remue Méninge », j’ai appelé chacun à soutenir ce mouvement, à y participer chacun a sa façon et à exprimer comme il le peut sa solidarité. Il nous faut d'autant plus le faire qu'à gauche tous ne le font pas. Je dois avouer que face à un tel désastre, je suis sidéré par les positions sur l'Ecole que j'entends dans les interventions des candidats à la primaire socialiste.
Nous étions en droit d’attendre autre chose. Dans les conditions actuelles cela s’apparente à un mauvais coup dans le dos. Voyez plutôt. Dans le Parisien du 24 août 2011, Martine explique "aux syndicats d’enseignants" qu'"on ne pourra pas tout faire". Qu’est ce que ce « tout faire » ? Quel syndicat le demande ? Je n’aime pas cette façon de laisser entendre que la défense frontale de l’Ecole serait le fait d’un maximalisme irresponsable. Mon impression défavorable est confirmée par cette autre assertion qui fait mine d’être du bon sens et qui n’en est pourtant guère. "Il faudra mettre plus de profs là où on en a vraiment besoin, accepter qu’il y ait plus d’élèves par classe là où les enfants vont bien, et moins d’élèves là où ils ne vont pas bien." Et elle ajoute cette remarque navrante : "A mon époque, on était quarante et on n’avait pas trop de difficultés." Faut-il d'abord rappeler à Martine Aubry que les difficultés scolaires ou sociales ne sont pas une maladie ni une tare personnelle comme le suggère pourtant sa distinction entre "élèves qui vont bien" et "élèves qui ne vont pas bien ". Peut-être faut-il seulement trouver dans cette expression mal choisie un écho du vocabulaire anglo-saxon des théories du "care" auquel Martine Aubry a dit plusieurs fois qu’elle se référerait. Si j’étais plus sévère j’y trouverai l’idée sous jacente que les maux sociaux sont des "phénomènes biographiques" comme le dit le blairiste Anthony Giddens. Et qu'ils doivent être traités par des "solutions individualisées". Ce qui est exactement la façon de dire les choses que propose régulièrement Martine Aubry. De mon côté je partage le diagnostic des organisations syndicales de l’éducation nationale.
C’est d’ailleurs le point de vue traditionnel de la gauche, me semble-t-il. Nous considérons au contraire que ces difficultés, en général, sont principalement le produit d'un ordre social qui compromet le progrès humain. Dès lors, leur solution ne réside donc que dans des garanties collectives conquises contre ce système. Quant à la remarque finale d'Aubry sur son expérience personnelle des 40 élèves par classe, elle m'oblige à rappeler quelques évidences sur l'évolution du système éducatif depuis 50 ans. Quand Martine Aubry est entrée au collège en 1961, c’était à Notre-Dame des oiseaux, dans le 16ème arrondissement de Paris ! On comprend que pour ceux qui s’y trouvaient « ça allait » ! Je ne lui en fais pas le reproche. Mais non, ça n’allait pas bien pour tout le monde. Dans ce système éducatif, il y avait 45 % des enfants qui arrêtaient après le certificat d’études et n’allaient même pas au collège en 6ème. Autour de moi, au collège d’Yvetot, dès la cinquième, bien des copains partaient en apprentissage. Et quand Martine Aubry est arrivée en classe de terminale, en 1967, et moi à la rentrée 1968, il n’y avait que 15 % d’une classe d’âge qui arrivait au bac ! Il y en a 71 % aujourd’hui. A l’époque, seuls 60 % des candidats obtenaient le bac ! A présent ils sont 86% à y parvenir, toutes filières confondues. Le vieil adage des nostalgiques, « moi de mon temps », n’a jamais mené nulle part, on le vérifie une fois de plus. Donc, toute comparaison avec cette époque est plus qu’hasardeuse.
Suggérer qu'on pourrait se satisfaire de 40 élèves par classe du moment qu’il s’agit de jeunes « qui vont bien » est une immense sottise! Si cela vise les « gosses de riches » ce n’est pas davantage acceptable. Réfléchissons. Leurs parents auront vite fait de les emmener là où ils seraient mieux accueillis, ce qui est bien normal pour des parents. L’école publique n’a pas vocation à être « l’école des pauvres entre eux ». Ensuite je le répète, le caractère public laïque et métissé de l’école est un bienfait pour tous, quelle que soit la condition sociale des parents. Le contraire est réactionnaire. Je note d'ailleurs que quelqu'un avait déjà fait le même raisonnement qu'Aubry il y a quelques mois. Il s'agit du ministre Luc Chatel qui expliquait le 1er juin sur RTL qu'«il faut concentrer davantage de moyens là où il y a davantage de besoins. A Henri IV à Paris, on peut être 32 par classe sans problème; par contre, dans un collège d'une zone difficile, il ne faut pas être plus de 22 ».
On retrouve la même banalisation de l’idée d’une école à plusieurs vitesses dans les propositions avancées par un autre émetteur socialiste. Il s’agit de la Fondation Terra Nova. Elle propose dans un récent rapport d'augmenter massivement les droits d'inscription à l'université. Pour la bonne conscience on continuerait d’en exonérer les boursiers. Et elle donne des chiffres : « un triplement des droits d'inscription en licence ». C'est-à-dire passer de 177 euros à plus de 500 euros en licence. Quant aux droits en master, Terra Nova suggère même de les faire grimper à 1.000 euros contre 275 aujourd'hui. Ce système existe déjà. Aux Etats-Unis où les droits d'inscription ont doublé depuis 2001. Ils s'y situent désormais entre 3 000 et 12 000 dollars annuels pour les universités publiques et entre 10 000 et 30 000 dollars pour les universités privées. Cela est le résultat direct de l'autonomie donnée aux établissements et du désengagement financier public. Qui est justement la pente donnée à notre enseignement supérieur par Sarkozy depuis 4 ans avec la loi LRU. Au Front de Gauche nous récusons complètement cette logique. Et nous défendons l'abrogation de la loi LRU sur les universités qui en est l'instrument.
François Hollande a aussi parlé d'éducation à la Rochelle. Il a expliqué que « ça a été une faute lourde de Nicolas Sarkozy de priver le système éducatif de moyens humains et financiers pendant toute la durée de son mandat.» C’est bien dit et c’est tant mieux. Du pur cynisme. Car c’est le même homme qui a déjà exprimé exactement le contraire il y a quelques mois dans l'Express (5 avril 2011) en déclarant qu'il ne reviendrait pas sur ces suppressions de postes ! En effet quand Hollande indique dans cette interview qu'il faut "sanctuariser le nombre de fonctionnaires dans l'éducation", le journaliste lui demande si "on sanctuarise au niveau de 2007 ou à celui de 2012 ?" Et Hollande répond sans ambigüité : « Non, au niveau 2012 même s'il faudra mettre des moyens supplémentaires sur l'école primaire. » Vous avez bien compris. Cela signifie que si Hollande était élu, les postes supprimés par Sarkozy, y compris ceux de cette rentrée, ne seront pas rétablis, notamment au collège et au lycée. Ceux qui vont se mobiliser en cette rentrée pour sauver des classes et des postes ne doivent donc rien attendre d’une telle gauche qui ne lui propose rien d’autre que d’accepter son sort.
Comme on m’a reproché de ne pas dire assez ce que nous ferions à la place de ceux qui dirigent aujourd’hui, je donne les propositions du programme du Front de gauche. En fait je crois que cela permettra de stimuler la lutte à la rentrée. Le Front de Gauche s'engage à mettre en œuvre un plan de recrutement pour rétablir, notamment, les postes supprimés. Nous proposons aussi de renforcer le service public en étendant la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans (à la place des bornes de 6 à 16 ans aujourd'hui). Nous voulons ouvrir un droit à la scolarité dès 2 ans. Nous rétablirons également la gratuité complète de l’éducation malmenée par sa marchandisation. Nous n'abandonnerons plus le soutien scolaire aux griffes du privé. Pour nous il doit être pleinement assuré par le service public d’éducation. Et nous augmenterons de 50 % les moyens de l’enseignement professionnel pour accompagner l'élévation du niveau de qualification du grand nombre. Je sais qu'on peut le faire. Car je l'ai déjà fait. Je ne peux manquer de le souligner pour me faire bien comprendre. Avant que la droite ne commence son saccage, j'avais comme ministre de l'enseignement professionnel augmenté de 45 % les recrutements de professeurs de lycée professionnel de 2000 à 2002.
Les trois jours de Remue méninges à Grenoble ont été magnifiques. Ils ont atteint les objectifs qui leur avaient été fixés. D’abord pour les participants. Ce fut un formidable brassage intellectuel autant qu’humain, tant de gens se découvrant, constatant leur diversité d’approche mais surtout leur proximité de point de vue. Deux mille personnes ont ainsi partagé à un moment ou à un autre nos travaux. Le mélange des générations a aussi été un stimulant dont il ne faut pas sous estimer l’impact sur le moral collectif. Cette forme d’écoute mutuelle et ce rejet du sectarisme qui a fait tant de ravage dans les rangs de notre gauche dans le passé me parait être une conquête essentielle pour notre gauche. Selon moi elle vient de loin. De la campagne de 2005 en fait. C’est là que, chacun étant sorti de chez soi, le mélange se fit à partir des argumentaires communs et des powerpoints partagés. Je retrouve cet état d’esprit. Je vois que le mécanisme fonctionne d’une façon assez automatique. Dans la mesure où il n’y a que peu de codes de langage et de culture communs, chacun est obligé d’expliquer ce qu’il dit assez clairement pour être compris au premier degré par ses interlocuteurs. Ce simple état de fait évite des milliers de malentendus et de surcharges venus des polémiques du passé. Un fond de l’air donnant l’envie du succès aide en tout, j’en conviens.
Le rassemblement final dans la patinoire de Grenoble a été très réussi je crois. L’habituelle publication des chiffres de participants m’estomaque toujours autant. Mille chaises occupées, des gens debout et deux travées de gradins remplies donnent entre 800 et mille participants pour les comptes rendus. On ne s’en fiche pas. L’évaluation du remplissage d’une salle un dimanche matin 28 aout n’est pas une question de courtoisie. C’est de la politique. Notre nombre à cet instant de la campagne est un bon thermomètre et une incitation agir pour ceux qui l’observent. Je pense que la table ronde qui a précédé mon discours a été une bonne démonstration de la cohérence des points de vue entre les organisations du Front de Gauche. La forme, moins fastidieuses qu’un défilé d’orateurs, a bien valorisé les propos et la pensée de chacun. Pour ma part j’ai entendu ce qui s’est dit comme un argumentaire commun à plusieurs entrées. En cela il restait dans le registre de l’éducation populaire auquel nous sommes attachés.
Mon discours voulait fonctionner dans ce registre. Mais il avait d’autres tâches à accomplir aussi, bien sur. En tous cas je me suis efforcé de bien préparer toute la partie compliquée qui explique la crise et la question de la dette. Une nouvelle fois cela m’imposait une diction longue avec les effets de style que vous avez pu constater et qui me valent des comparaisons que je trouve finalement flatteuse avec d’autres orateurs du passé. Je m’amuse de penser qu’à ma façon, je crée un style qui sera ensuite collé comme une étiquette à d’autres. Je les plains d’avance. J’ai lu qu’on attribuait ma manière de parler comme un qualificatif pour décrire le message des autres. C’est Platini qui, parait-il, parle comme moi quant au fond. La comparaison me valorise. Pas sur que ce soit la même chose pour lui.
Mon message politique tenait en six points. D’abord que cette élection de 2012 est un atout et non un empêchement ou une corvée. Ensuite qu’il ne faut à aucun moment oublier le défi de la crise de l’écosystème dont aucun pouvoir ne s’occupe sérieusement. Après cela j’ai voulu décrire en quoi consistait le « coup d’état financier » qui se déroule en ce moment en Europe contre la souveraineté démocratique des peuples. Puis j’ai montré que nous avons deux moyens de répliquer : la lutte sociale sans attendre 2012 et le rassemblement politique d’une majorité du peuple. Delà j’ai déduit une « offre public de dialogue » notamment en direction de la gauche, depuis le NPA jusqu’au PS. J’ai enfin décrit des éléments de notre style de campagne. Je veux, à partir d’extraits que je choisis dans le texte retranscrit de mon discours, donner à voir ce que j’ai dit réellement. Je regrette que mon appel à la lutte sociale derrière les syndicats n’ait pas eu d’écho. J’y reviendrai dans une prochaine note. Mais je veux surtout que le texte en main vous puissiez analyser précisément ce que j’ai dit à propos de « l’offre publique de débat ». J’ai remarqué en effet des erreurs de compte rendu à ce sujet qui nécessitent des éclaircissements. Dans la mesure où cette idée est présente a deux moments différents du discours, je les ai rapprochés dans le collage que vous allez pouvoir découvrir à présent.
« L’élection qui se présente en 2012 est une chance et non une corvée ! Elle n’est pas un obstacle, elle est un moyen extraordinaire : confrontés à des défis immenses, nous allons pouvoir y répondre avec des bulletins de vote, c’est-à-dire d’une manière organisée, consciente, délibérée. Oui, c’est la forme que nous préférons ! Mais nous mettons en garde les puissants, les dominants : si vous refusez au peuple le moyen de ce débat et de sa décision, si vous moquez sa souveraineté et le droit qu’il a de savoir ce qui se passe, si vous nous enfermez les uns ou les autres dans des caricatures pour transformer cette élection en une pitrerie, alors vous verrez se lever des vents violents dont vous n’avez pas idée aujourd’hui, vous qui vous croyez à l’abri du peuple, et qui ne le serez jamais ! C’est pourquoi, parce qu’il y a de tels problèmes et parce qu’il y a ce moyen, le vote, je dis à la droite : respectez la souveraineté populaire ! Le débat que nous devons avoir est nécessairement long ; nécessairement, il est compliqué. Maintes et maints se demandent de quel côté se tourner, qui ne réfléchissent pas seulement d’après des étiquettes politiques, mais qui cherchent à comprendre d’après les solutions qui sont proposées. Je dis à la droite : il faut faire cesser cette mascarade, ces faux suspens de vos candidatures qui auraient lieu ou n’auraient pas lieu. Il est temps que le président de la République, qui sera le candidat de l’UMP, dise qu’il est le candidat de l’UMP ; il est temps que les centristes cessent cette danse qui ne nous permet pas de savoir qui est là pour proposer des idées, ou qui est là pour rabattre des voix vers Nicolas Sarkozy. Respectez le peuple ! Avancez-vous franchement en proposant votre image du futur, et permettez qu’enfin les bulletins de vote tranchent.
Et la même chose vaut pour tous nos camarades et partenaires à gauche. J’en profite pour dire ceci : le Front de Gauche ne mène aucune guerre de personnes ; le Front de gauche ne refuse le débat avec personne ; le Front de gauche ne méprise personne, à la condition qu’on le respecte et qu’on accepte de débattre avec lui des sujets qu’il propose, des perspectives qu’il ouvre. Je suis lassé d’être harcelé, d’avoir à me prononcer sur qui je préfère dans cette primaire qui n’est pas notre affaire, qui regarde le Parti socialiste que nous respectons dans sa démarche. Nous ne nous déterminons pas sur des personnes, mais sur des projets politiques. Nous n’avons pas d’adversaires à gauche mais, oui, nous avons des divergences. Et les exposer, demander qu’elles soient tranchées par le peuple, ce n’est pas entretenir des polémiques inutiles ou tirer à boulets rouges, comme je l’ai vu ; c’est tout simplement respecter le droit du grand nombre à se mêler de ses affaires. Cette règle, c’est celle qui nous permet de mettre cette élection à sa place : elle doit être un grand temps d’éducation populaire collective ; nous allons apprendre les uns des autres en nous écoutant, en argumentant, non seulement à l’intérieur de la gauche mais, je le dis, en ayant les débats lucides, argumentés avec la droite. Il faut faire vivre pleinement notre démocratie. Je suis disponible pour débattre et défendre les propositions du Front de Gauche avec tous ceux qui sont d’accord pour discuter des propositions qui éclairent l’avenir. J’y suis disposé aussi bien face à la droite que j’y suis tout naturellement avec nos partenaires, même lorsqu’ils sont nos concurrents à gauche. (…) Nous devons nous rassembler et, bien sûr, rassembler la gauche. Il n’y a pas de victoire possible pour la gauche sans rassemblement. »
« Mais qu’est-ce que ce rassemblement ? Je prie qu’on cesse de se référer uniquement aux opérations politiciennes qui nous sont proposées – des arrangements en catimini dont on entend parfois dire qu’ils ont commencé (je le démens totalement.)… Des arrangements, des répartitions de postes (il paraît même qu’ils se sont réparti des ministères, des circonscriptions, quoi d’autre encore ?) Non ! Ce qu’il s’agit de rassembler, ce ne sont pas les appareils, ce ne sont pas les états-majors – et il faut des états-majors, il faut des organisations -, c’est le peuple qu’il s’agit de rassembler ! La priorité, c’est le rassemblement populaire ! C’est le peuple qu’il faut rassembler. On ne le rassemble pas en lui mentant – mais pour qui prenez-vous les Français ? Vous croyez qu’ils ne sont pas capables de se rendre compte que certains sont déjà partis dans la course à savoir lequel est le plus austère par rapport à l’autre ? Et lorsque je le dis – mais je ne m’en réjouis pas -, on me dit : « Ah, ben ça élargit vos parts de marché ! » On se trompe ! Nous ne sommes pas une boutique, une épicerie qui aurait – comme c’est normal – à vendre des produits. Notre objectif, c’est le futur, notre objectif, c’est le rassemblement humain autour d’objectifs communs de progrès. Nous ne nous réjouissons pas de voir ce comportement de ces responsables socialistes qui, en se mettant à genoux dès le mois d’avril, et en aggravant l’ardoise à mesure que les semaines passaient dans une surenchère absolument folle entre eux, ont dit qu'ils atteindraient l'objectif des 3% pour cent de déficit public d'abord en 2017, puis en Avril c'était en 2014. Cet été, pris de furie, les voici revenus à 2013, et même, à un moment donné, on a entendu 2012 ! Alors, pourquoi pas ? Voyons. »
« Comment ferait-on ? Mais… qu'est-ce qu'on comprime ? Les dépenses ? Ou bien est-ce qu'on augmente les recettes ? Et si on augmente les recettes, alors nous disons : doivent exclusivement payer ceux qui le peuvent. C'est-à-dire : les banques – qui ont réalisé vingt et un milliards de profit l'an passé -, les compagnies du CAC40, et notamment celles qui n'ont pas payé un euro d'impôt à la patrie qui les a fondées, comme Total, les hyper-riches, les riches ! Le peuple ne paiera pas un euro ! Est-ce que c'est clair ? Vous avez le droit de ne pas être d'accord, mais, si vous êtes d'accord, c'est ici que ça se passe. C'est ici que ça se fabrique. Je dis qu'il faut un cynisme inacceptable pour, après avoir dit, comme l'a fait François Hollande – qui est le responsable d'avoir ramené le curseur de 2017 à 2014 puis à 2013 – aller dire à La Rochelle que, « si tout le débat est entre l'austérité de droite et l'austérité de gauche, alors c'est la démocratie elle-même et l'Europe qui sont en cause ». Cynique ! C'est lui qui a engagé cette compétition ! (…) Eh bien, je vous le dis, on ne rassemblera rien ni personne avec une telle méthode. Les peuples ne sont pas, et notre peuple n'est pas, un peuple qu'on distrait avec des blagues, des bonnes paroles, des retournements de situation inouïs. Notre peuple est sérieux, et il sait qu'il est question de choses qui engagent de façon déterminée son avenir. Rassembler le peuple, c'est parler clair. Alors, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, et parce que je ne veux pas que nous passions notre campagne dans une espèce d'isolement mutuel : personne ne parle à personne et tout le monde s'enferme dans ses certitudes. »
« Je fais une offre publique de débat à tous nos partenaires de gauche, qu'il s'agisse de nos camarades du NPA ou qu'il s'agisse de nos camarades socialistes. Je vous en prie, acceptez le débat ! Discutons de nos idées, demandons à notre peuple ce qu'il en pense. Je ne vais pas être long, je ne prends qu'un exemple. Je vous pose la question : si nous avons convenu qu'il nous faudra développer les services publics, revenir sur les suppressions de postes, notamment dans l’Éducation nationale – mais pas seulement dans l’Éducation nationale -, si nous voulons une justice assez sereine pour délibérer au nom du Peuple français dans la grandeur du souci de l'égalité et de la liberté, il nous faut des moyens. Eh bien, si nous voulons tout cela, alors il faut cesser la politique d'appauvrissement de l’État délibérée qui a été organisée. Il faut donc des recettes nouvelles. Je vous ai dit tout à l'heure : nous, on peut ! Je pose la question : êtes-vous d'accord pour dire que nous proposons comme objectif à tous les Français que les revenus du capital soient taxés à égalité avec ceux du travail ? C'est-à-dire, en moyenne, tous les prélèvements sont pour les revenus du travail de quarante pour cent, pour les revenus du capital, ils sont de dix-huit pour cent. Il s'agit donc d'aller chercher vingt-deux points d'impôts dans la poche des riches. C'est un sujet qui est assez grave, qui nécessite un renversement du niveau des prélèvements tel qu'il ne faut pas biaiser avec lui : il ne faut pas le mettre au détour d'une page ou d'une conversation, comme un de ces vœux pieux que l'on formulerait d'autant plus facilement qu'on s’apprêterait à y renoncer l'instant d'après. »
« Taxer les revenus du capital comme ceux du travail, c’est une mesure de justice et de dignité personnelle. L’argent qui se gagne à la sueur de son front, à la force de son intelligence et de son dévouement au travail doit être traité avec la même dignité et le même respect et les mêmes précautions que l’argent gagné, en dormant, sur le dos des autres ! C’est une affaire de dignité, de morale de la vie, de respect de soi, que cette taxation ! Alors, vous le voyez, les socialistes ne peuvent pas, s’ils en sont d’accord avec nous, passer à côté de la leçon qui va avec ce mot d’ordre. Il faut que le peuple s’en mêle. Tirons la leçon de notre histoire : tous les gouvernements de gauche, quelle qu’ait été leur bonne volonté, se sont brisés sur le même écueil : l’implication populaire n’a pas eu lieu. Il faut donc cesser de gouverner comme nous avons gouverné dans le passé. Il faut gouverner autrement, c'est-à-dire de bas en haut plutôt que de haut en bas. Il faut appeler le peuple à l’action, et c’est ce que nous nommons la révolution citoyenne. »
Mon discours de clôture du Remue méninge a été retransmis par LCP Public Sénat et par LCI. J’en remercie ces deux chaines. D’une façon générale les médias de presse écrite et audio visuelle ont été bien présents pendant nos trois jours de travail. Dans ces conditions nous pouvons dire que nous avons supporté la comparaison avec l’Université socialiste de La Rochelle sans être effacés du tableau, ce qui n’est pas un mince exploit. La disproportion de temps de parole accordé aux uns et aux autres n’est pas un problème aussi longtemps qu’elle n’aboutit pas à notre effacement. Car le problème posé ne vient pas seulement de l’a priori politique qui peut se trouver à la tête d’une rédaction. J’ose même dire que c’est rarement le cas. Les militants politiques comme Jean Michel Aphatie, cantonnés dans une niche de la grille horaire, pèsent moins sur la forme de l’information que le directeur des « ressources humaines ». En effet il faut connaitre les conditions matérielles de fonctionnement des médias pour comprendre la difficulté d’une telle juxtaposition de réunions politiques. Leurs équipes sont très réduites, surtout pendant l’été, les moyens matériels peu nombreux. Dès lors, la part affectée à « la gauche » est inscrite dans cet ensemble. La diminution des moyens, la contraction des couts est une donnée qui pèse directement sur la production médiatique et explique un grand nombre des biais et simplifications auxquels elle a recours pour s’y adapter. La multiplication des médias ne soulage pas ce problème. Au contraire elle aggrave le tableau. Une concurrence impitoyable fonctionne qui pousse aux extrêmes le modèle économique du fonctionnement de chacun. Journalistes en CDD, cameramen en contrat d’intermittent du spectacle, durée de travail inouïe sont souvent la règle générale et le traitement correct l’exception. Le recours aux « boite de prod. » pour fournir la matière première des grandes chaines finit souvent, comme bien des sous traitances dans la production en général, par une surexploitation vertigineuse des personnels. Je renvoie au livre d’Ignacio Ramonet sur le sujet car il décrit à mon avis assez bien le bouleversement en cours et les tendances du futur sur le sujet.
Actuellement, en pratique, la plus grande difficulté pour l’expression politique vient de la confusion des rôles qui se présentent face à moi. Journalistes professionnels, « indépendants », occasionnels, associatifs, rédacteurs de blog personnels ou collectifs se présentent ensemble, dans une cohue souvent humiliante pour eux, et se perturbent les uns les autres. A ceux-là s’ajoutent « les humoristes », qui se présentent comme des journalistes, mais dont ce n’est pas le métier réellement. Leur métier c’est faire de rire de tout, à n’importe quel prix et par n’importe quel moyen. C’est bien leur droit. Mais la confusion des genres avec les métiers de l’information conduit à des situations professionnelles ingérables. Car ils n’hésitent pas à s’incruster dans les rendez-vous de leurs collègues, à les piétiner pour filmer devant eux la scène de travail, au mépris de tous les usages et codes, au point de provoquer une exaspération générale dont ils disent eux-mêmes, en privé, avoir honte. De Paris, des autorités invisibles les aiguillonnent et leur capacité sociale de dire non est égale à zéro compte tenu de leur statut de précaires. Imaginez la tête des militants quand ils entendent une équipe comme celle du « Petit Journal » déclarer qu’elle « n’en a rien à foutre du discours ! On est venu filmer les moches ». Oui, « les moches », vous avez bien lu ! Le mépris de la dignité humaine de cette façon de faire de l’info soit disant drôle est parfois consternant. J’espère que cela ne passera pas à l’antenne.
148 @jorie
Coup de gueule !
De toutes façons la communication au Front de Gauche est complètement nulle et anarchique, il existe au moins 10 sites de notre gauche qui sont complètement déconnectes, ou les information fusent de tous les côtés, moi qui suis plus qu’un sympathisant, un adhérant, je n’arrive même pas à me retrouver.
Les gens qui vont voir le site du « Front de Gauche » parce que il ne connaissent que ça, ils ne connaissent pas les partis qui le composent, sur la page d’accueil, qui devrait être l’image de notre regroupement, le point de ralliement, on ne sait même qu’il existe un site « Place au peuple », « La Télé de Gauche », qui sont les partis regroupés au sein du FdG.
Quand je demande aux amis d’aller sur ce site, parce que c’est le site commun, ils me répondent « mais ou est ton programme partagé ?». Il n’y a même pas de lien avec les programmes partagés ou populaires faut leur expliquer qu’aujourd’hui, chacun à le sien dans des sites différents.
Sans parler du bandeau, que je ne vais pas tout détailler mais :
- Agenda : Vide
- FdG TV : le plus récent décembre 2010 suivant juin 2009
- Matériel : tract d’avril 2009
Je ne continue pas... Sans compter le nombre de fois que je vois des messages sur ce blog de sympathisants demandant l’adresse ses sites régionaux, il n’y a même pas de coordination c’est chacun pour sa g…
Alors S’il vous plait, supprimez-moi ce site ! Faite un lien automatique vers un autre site, mais un site à jour.
C’était le coup de gueule du vendredi, bon week-end à tous.
Merci d’avance
Répartition du capital et du travail, je propose de faire un peu d'histoire et la lecture de " solutions sociales" de Jean André Baptiste Godin (les poêles en fonte), un texte de 1871 ! Godin en a mis en oeuvre des mesures de répartition du capital et du travail qui étaient impensables en 1871. Aujourd'hui les banques, les économistes, les industriels ont les mêmes arguments que les opposants à Godin pour dire que c'est impossible de faire autrement. L'entreprise Godin a été en autogestion jusqu'en 1968 ! A lire le texte de Godin, ça nous rappelle l'actualité, charger le pdf il est gratuit, bonne lecture.
Ce matin, sur Inter, j’ai entendu la question qui tue : « Un jour, il va falloir se demander à quoi servent les riches ? » (B. Maris)
Aussitôt m’est venue à l’esprit cette autre question : À quoi sert le président des riches ?
@ ollagaffe (134)
Vous vous targuez d’être un sympathisant du FdG. Ceux qui mettent en doute votre inclination sont atteints, dites-vous, de « comploïte » (néologisme mal construit : c’est le nom complet plus la désinence –ite : complotite, à moins que vous n’envisagiez des rimes scabreuses avec d’autres mots en oït).
Je me mets à la place de nouveaux venus qui lisent les insinuations de votre intervention 128 : « sauver quelques places … manque de respect aux militants… je pense aux ouvriers… ».
Ils ne verrons là qu’une attaque en règle contre J-LM.
Retour à 134 : Mélenchon « sous-entend ». J’ai relu le paragraphe en question : « Je fais une offre publique de débat à tous nos partenaires de gauche…NPA ou socialistes ».
J-LM s’adresse là aux vrais gens de gauche, et non aux dirigeants du PS. Relisez le paragraphe consacré à François Hollande, qu’il n’hésite pas à qualifier de cynique, dont il rappelle l’intransigeance quant au maintien des suppressions de postes d’enseignement.
Mélenchon, selon vous, « sous-entend » : un degré de plus et vous pourrez utiliser la poétique expression des Indiens de Fenimore Cooper : « Il a la langue fourchue ».
Ce n’est pas avec de telles insinuations qu’on améliore le style ou l’esprit d’un discours.
@ olivier (112) nous dit: "S'il vous plait laissez parler un peu les autres copains du Front de Gauche dans les médias (même si Jean Luc est parfait dans sa prose) Pierre Laurent, Clementine Autain... n'oubliez pas que le Front de Gauche est une alliance politique composée de plusieurs partis et tendances, laissez parler le rassemblement."
ll y a là un réel problème pour que l'arbre géant qu'est Jean-Luc ne cache pas le reste de la forêt du rassemblement. Il s'agit d'éviter des frustrations de ceux qui pourraient se sentir éclipsés. C'est une question, je n'ai rien à proposer.
Laissons parler le rassemblement, sa diversité est une richesse!
Est-ce que quelqu'un s'inquiète de l'orientation prise dans les différents journaux télévisés ces derniers jours?
Les messages les plus contradictoires fusent: rien qu'hier entre le reportage quotidien sur la pauvreté,les propositions de Lemaire, les interviews de Parisot ou le reportage, sur la 3 il me semble, sur la hausse exponantielle des ventes de voitures de luxe, Porsche envisage une série limitée à 350 k€, et sur le carnet de commande bien rempli des constructeurs de yacht, le "transport" de Roms en tramway...Ou veulent-il en venir? Nous nageons ces derniers jours d'outrances en provocations. Un dernier exemple: à peine l'affaire Bettencourt relancée, Chatel relance la morale à l'école ! Ne chercheraient-ils pas une bonne chienlit, comme aurait dit le Général, afin de reprendre la main de manière très autoritaire?
Même si Je n'accorde que peu de crédit à l'intelligence de notre grand timonier, il serait très avisé de ne pas sous-estimer nos ennemis. Et n'oublions pas que Mai 68 n'a pas permis à la gauche de prendre le pouvoir, bien au contraire.
Même si les candidats PS, que pour l'instant seuls des pseudo-sondages désignent (si vous examinez les panels en détail, bonjour les surprises), ne soulèvent pas l'enthousiasme, il ne faudrait pas se fourvoyer quant à l'échelle des priorités: les plus dangereux ne se situent pas encore au PS!
à Louis StO (151)
Ton coup de gueule est très important et doit être rapidement entendu car tout le travail que l'on peut faire sur le terrain n'est pas très efficace si il n'est pas relayé par une communication claire et unitaire.
L’appellation "place au peuple" n'est pas connue. La seule appelation qui mobilise, c'est le Front de Gauche !
Et si l'on envoie les camarades à la lecture du blog, c'est très bien mais ça renforce chez certains, le sentiment d'une trop forte personnalisation de la candidature du Front de Gauche...
Le programme partagé doit être diffusé le plus largement possible (peut être cela sera fait après la fête de l'Huma)
Tous ensemble, présidons!
Salut à tous.
Ma première réunion politique hier soir bar des ramblas à Nîmes m'a permis de mesurer mieux la tâche qui nous attend.
Bon accueil, des gens sympas, ouverts, simples et attentifs m'ont accepté alors que la soirée était destinée à l'organisation des actions à mener. Ainsi, ils m'ont mis dans le "bain" tout de suite. Vendredi, je tracte, et vais tenter de rallier à nos idées le plus grand nombre de personnes.
Pour cela je ne compte pas lutter mais plutôt travailler, pas combattre mais oeuvrer, en utilisant des outils et non des armes, car je dois convaincre et non vaincre. Mon discours va s'adresser à mes semblables, et, quels que soient leurs appartenances, race, religion ou politique, je me dois de les respecter pour me respecter moi-même.
Quels outils pour mobiliser un public qui ne croit plus aux instances politiques ? Aux anciens qui sont sur le terrain depuis des décennies, doit revenir la tâche de nous instruire des méthodes et des scoops qui par le passé, ont permis de capter l'attention du public.
Les arguments pour faire adhérer se trouvent tous dans les disciours, les écrits et l'authenticité de Jean-Luc Mélenchon.
En tirer l'essence, les synthétiser, les rendre accesibles au plus grand nombre est un ouvrage à adapter au gré de l'actualité, et la compilation des actions qui ont porté leurs fruits (à étudier si elle existe ou à créer si non) sera la base qui servira l'élaboration d'une trame pertinente.
La théorie du complot est un argument de l'oligarchie pour décridibilser les enquêtes. Opposons lui les documents déclassifiés soulignant que les complots ne sont pas toujours théoriques et les secrets de notre histoire dévoilés 30 ans plus tard prouvent qu'ils se répètent.
Comparons par exemple Sarko à Memen l'argentin.
A +.
@A tous ceux qui savent que les journalistes ça existe dans les rédactions et pour qui le présent est aussi important que le débat d'idées
"Mardi, Fabrice Arfi de Médiapart a déposé plainte pour harcèlement. Depuis le 2 juillet dernier et le début de la publication de son enquète sur sur Ziad Takieddine, il reçoit des menaces de mort".
Billet de Juan dans Sarkofrance le 2-9-2011
Louis Saint O (151) a raison, manque de coordination ! De mon coté, j'ai contacté par mail (figurant dans la liste), une personne représentant le Front de gauche dans ma ville il y a 4 mois et je n'ai jamais eu de réponse. Du coup j'en suis restée là. Le temps file, on a chacun sa vie de tous les jours à gérer, on remet çà plus tard et voilà comment on risque de perdre des possibilités de ralliement au au front de gauche. Pour moi c"est pas grave, si je peux dire, je fais partie des convaincus. Il y a un moment où du net je vais devoir cependant passer à l'action réelle, selon mes possibilités de temps, mais faut-il encore que les choses soient simplifiées !
Débattre avec Le Programme sur la table !
A la fête de Septembre, nous aurons enfin de quoi lire et surtout d'apprécier le travail accompli en réflexions réunions, d'union de forces existantes et si éclatées pour offrir à notre peuple, et aussi pour la France une alternative sérieuse et possible, un immense travail a été fait, personne peut le nier d'ailleurs l'oligarchie elle mesure le réel danger que nous avons créé avec le Front de Gauche en nous censurant et pour les directions des soc-libéraux de Solférino en déformant voire prendre des idées dans nos orientations en les édulcorant.
C'est donc que la voie engagée est bonne, et il ne peut exister un point de retour vers des compromissions électoralistes suicidaires en premier chef pour le prolétariat et pour les responsables du FdG dans chaque composante, là c'est du sérieux, du lourd, de jeter une quelconque suspicion quant aux engagements est ridicule et insultant.
Nous avons la chance, enfin plus que ça, d'avoir un candidat excellent depuis longtemps engagé dans le mouvement émancipateur avec un sacré caractère et il en faut devant presque l'impossible tant c'est verrouillé dans le débat d'idées, qu'un deuxième tour est possible, surtout que les références littéraires, historiques, stratégiques, et de famille politique sont claires.Cette élection est extrêmement difficile, elle personnalise à outrance l'image relayée par tous les nombreux moyens statrosphérisés actuels presque tous dans les mains des pouvoirs actuels, pour contrer et faire connaitre :l'Humanité. ça doit ètre ça leur démocratie.
Que l'on souhaite améliorer la qualité et trouver, imaginer d'autres formes voire de proposer un engagement clair de ce quotidien est légitime, à mon avis ça doit cogiter.
Critiquer pour améliorer, c'est nécessaire ; un bon exemple est donné par ACRIMED, sous le titre :
"Le projet offensif, mais incomplet, du Front de gauche pour les médias"
http://www.acrimed.org/article3661.html
Cet article date du 30 août et demande des précisions quant au programme du FdG concernant les médias.
J'engage les participants à ce blog de rédiger leurs suggestions de manière aussi sympathique et claire qu'Acrimed.
Oui Louis ton coup de gueule est très important. J'en ai poussé un moi-même sur le site Initiatives Citoyennes qui devrait être censé permettre de s'organiser par thèmes ou par localité dans les assemblées citoyennes. Or ce site, géré par le PCF, a été laissé en jachère celui-ci préférant développer son propre réseau "La commune".
Comme par ailleurs il y a ce blog, la télé de gauche, le site place au peuple gérés par le PG on risque d'assister à une surenchère et à une guéguerre à qui sera le plus performant. Or nous avons besoin d'une coordination au niveau Front de gauche. J'ai proposé que la fête de l'Huma soit le moment pour que toute la net-escouade quelque soit son appartenance ou non à une des organisations du front de gauche se retrouve pour organiser les choses, les faire, s'élargir auprès de militant(e)s locaux pour que l'unité du front de gauche apparaisse aussi dans les assemblées citoyennes et dans les législatives. Et pour que la communication et le débat sur le net ne soit pas la 5e roue du carrosse qu'un(e) ou deux représentant(e)s de cette net-escouade soient présents dans le comité de campagne. Il serait très dommageable, et alors que les compétences sont nombreuses et ne demandent qu'à s'engager, que pour se marquer à la culotte les deux forces principales du front de gauche neutralisent des forces indispensables au succès. Déjà des militant(e)s se désinscrivent du site Initiatives Citoyennes. Mais aucun écho à l'alerte que j'ai lancé. Je suis très inquiet. Si l'on ajoute à cela la tonalité de l'Huma, la façon dont se prépare la fête où il n'y aura pas de stand commun Front de gauche, où on risque au cours de l'action des enseignants et celle du 11 octobre de ne pas avoir de tract commun Front de Gauche mais des tracts des divers...
[Edit webmestre : Petite précision, ce blog n'est pas géré par le PG. Il est à l’initiative personnelle de Jean-Luc Mélenchon et ne participe pas au dispositif web de la campagne, malgré ce que l'on a pu lire ici ou là. D'ailleurs, les accessoires liés à la campagne comme la liste d'appui ou l'appel à souscription seront bientôt redisposés sur le site placeaupeuple2012 et ce blog retrouvera son apparence antérieure, dédié à l'expression personnelle de Jean-Luc Mélenchon.]
Quand on est candidat à des élections (présidentielles ou autres), il faut faire des débats avec les adversaires pour montrer les forces de notre projet et pour affaiblir le leur. On ne se recroqueville surtout pas sur soi. En plus, prendre l'initiative montre la confiance totale en soi et en sa capacité à défendre son projet. Et finalement, un débat élargit considérablement le public qui sera à l'écoute. La proposition de JL Mélenchon est simplement excellente, ceux qui osent débattre avec lui vont être mis en difficulté, ceux qui ignorent son invitation doivent être pointés du doigt comme des incapables à défendre leur programme et des lâches. Et ceci est valable pour un débat avec tous les autres adversaires, c'est aussi simple que ça.
Ca ne vous à pas échappé j’espère, au Canada le NPD (nouveau parti démocratique) est passé aux dernières élections devant le parti social démocrate, à la surprise générale sauf a celle du NPD qui est l'équivalent du Front de Gauche. Même si c'est les conservateurs qui cette fois l'ont emporté,cela est encourageant les lignes commencent à bouger. La France peu connaitre un bouleversement politique en faveur du Front de Gauche. Nous sommes nombreux à le penser et à agir dans ce sens. Alors au travail !
@ ceux qui émettent des critiques acerbes sur la façon dont la campagne a été lancée
Les méthodes et argumentations sont encore à peaufiner, certes.
Mais rappelons aussi :
Que la plupart des composantes du Front de Gauche n'ont ni argent ni permanents, et que tout ne se fait donc pas en 3 minutes et en claquant des doigts, ni même en tapant du poing sur la table...
Que lors de la clôture des Remue-Méninges de Grenoble, il a été dit à chacun-e de ne pas attendre les consignes d'en haut pour agir, ni que tout soit parfaitement organisé, mais de faire appel dès maintenant à son imagination et à ses réseaux sur le terrain.
Et que notre succès dépendra avant tout de cette mobilisation citoyenne, à la base, dans tous les quartiers et tous les villages, comme en 2005 contre le traité constitutionnel.
Si donc ceux-là ont de meilleures idées et pensent être plus efficaces, qu'ils n'hésitent pas à montrer de quoi ils sont capables, ils ont carte blanche...
Depuis le début Sarko pousse à la révolte.
N'est ce pas avec un grand sourire qu'il affirmait que lorsque les français manifestaient nous ne les remarquions pas ?
Pour moi, dès ce jour, la messe était dite. Comment d'ailleurs moi pacifiste, en arrive à me rabaisser au point d'avoir envie de leur tordre le coup ?
Un plainte pour incitation à la violence ne devrait-elle pas être déposée au regard des positions et actions de Sarko ?
Certes oui car ce calcul relève d'une malhonnêteté maladive: il accule le peuple à la violence pour jouer les rédempteur et étouffer l'opposition sans souci des dommages occasionnés à la société et des souffrances que nous endurons.
Une révolte qui lui autoriserait d'employer la force serait contre productive comme le souligne Auccia dans son post 157 quand il fait référence à 68, qui en fait ne fut qu'une manipulation pour décridibiliser la gauche et reprendre la main à l'aide des matraques.
Quant au coup de geule de Louis St O concernant l'organisation, je ne peux juger de sa pertinence en tant qu'arrivant et de plus novice en informatique, mais simplement, j'aimerais bien que lorsque nous communiquons sur ce blog, les réponses à chaque post s'intercalent plutôt que de se succéder. Les conversations seraient plus claires que lorsque nous devons les faire coïncider.
Pour le reste, le travail est colossal presque insurmontable en tous les cas héroïque et ne peut que grandir notre foi en l'humain.
@ pulchérie D, c'est assez facile, on commence par traiter les gens de manoeuvrier anti FdG, quand on voit que cela ne prend pas, on critique la syntaxe et l'orthographe. Merci pour ce cours de français, et pour les rimes "scabreuses en oït " je ne vois pas de quoi vous parlez soyez plus précis ou précise votre prude personne. Tout ce cinéma alors qu'il serait si simple que Jean-Luc Mélenchon prenne la parole et dise "nous ne ferons jamais alliance avec le PS", ainsi mon faible esprit comprendra, cela évitera les confusions. Vous savez, il peut y avoir ambiguïté parce que Hollande, Valls, Dsk, Aubry etc pensent sincèrement être de gauche et être des socialistes...
J'imagine très bien comment Hollande (ou Aubry) pourrait être mis en difficulté si il débattait face à notre candidat, d'autant plus que ce denier sera déjà handicapé pour défendre le programme du PS (qui est de droite) et Jean-Luc saura appuyer là où Hollande devra se justifier (hum) ! des tas de citoyens se disant de gauche, quoi qu'on en dise ont l'intention de voter PS et il n'y a qu'au travers des débats aux heures de grande écoute qu'ils pourront trancher ! les membres du PS oseront-ils relever le défi ? en tout cas il faut les pousser dans leurs derniers retranchements ! ll faut le marteler dans les médias, à chaque passage télé, que des débats avec toute la gauche (et les autres chapelles) sont nécessaires afin qu'ils ne puissent pas refuser sous peine de passer pour des peureux ! et si ils se défilent malgré tout ? ils auront l'air bien ridicules face au peuple !
Osons!
Le fun du fun pour moi, ce serait un débat Valls/Mélenchon.
@citoyenne21, je ne suis pas certain que ce soit très productif, vous savez à l'ENA, ils ont appris l'art d'enfumer les gens, les promesses, en plus si débat il y avait, je pense que le PS enverrait Hamon nous jouer de l'orgue...
@ 56 le Prolo du Biolo
Tombent systématiquement dans le piège ces dirigeants "socialistes", ne savent que se raccrocher aux branches. On se demande même s'ils le font exprès ou s'ils sont carrément incultes.
Cher camarade, ils ne le font pas exprès et ne sont pas incultes. Seulement fidèles à leur idéologie social libérale.
Ils ont glissé petit à petit, oubliant leurs fondamentaux socialistes. Tous les ténors socialistes Européens ont fait de même. Le plus ciynique est peut-être Papandréou, président de l'Internationale !
La question qu'on pourrait leur poser : Est ce que le socialisme est une manière particulière de gérer le capitalisme ?
@ Louis st O
Merci pour ce coup de gueule que je retenais pour ma part depuis un moment, quand dans mon post 39 je finissais par "j'y reviendrais plus tard", c'est là que je voulais revenir, enfin tu as eu le courage de le faire pour nous tous. Oui c'est la désorganisation totale au niveau du national (Parti de Gauche) chèque d'adhésion encaissé en janvier toujours pas de carte, j'imagine que pour le Front cela doit être encore pire, certes on ne peut fonctionner qu'avec des bénévoles, qui doivent être crevés d'ailleurs les pauvres, ceci dit en passant, merci Mrs et Mmes, mais bonsoir de bonsoir, il faut mettre un organisateur et administrateur à la tête de ces troupes, ça devient urgent.
L'ostracisme qui est fait au FdeG et à JL Mélenchon de la part des radios et télés d'état donc publiques et notamment de France inter confirme bien que le Président de la République est à la manœuvre et que les laquais que sont Pfimlin, Hess et Val exécutent les ordres de l'Élysée et le font avec un zèle avéré, ceci est la preuve que nous sommes bien dans une dictature "soft" qui ne porte pas son nom, par contre nos concurrents mais néanmoins "partenaires de gauche" que sont les leaders du PS sont bien sûr mis en évidence, j'en veux pour preuve l'écoute lassante de la matinale de France inter et le JT de la 2 à 20 heure.
Le boulot est immense, osons.
Mais que c'est duraille : ce matin j'ai fait quatre point de ventes en plein centre de Paris pour acheter l'Humanité, et il en restait qu'un seul, c'est à dire plus aucun journal honnête.
La réalité démocratique s'expose dans le débat avec audace, rendons compte du parcours pour bien lire et s'informer en citoyen :
1- tout vendu pour le premier, tiens, tiens ça bouge
2- pas de commande de ce journal, alors là c'est du simple et surtout équivoque devant le centre culturel G. Pompidou qui avec une très large banderole rappelle ce que doit être une démocratie de débats, cherchez l'erreur
3- le troisième kiosque plus vicelard : je ne sais pas pourquoi "ils ne me l'ont pas envoyé" quel courage !
4- donc je fais un ptit tour pour aller rue St Honoré ou je trouve le seul journal de Jaurès, après cette vente : le désert en information
Voilà le quotidien vécu pour être informé : du temps passé, une denrée rare pour connaitre cette une : les bénéfices du CAC 40 explosent, en hausse de 7% au cours des dix derniers mois, soit 47 milliards d'euros avec une diagonale séparatrice des enfants de chômeurs privés de cantine, ça c'est de l'info très très proche Front de Gauche surtout qu'en dernière page de l'Histoire François Jourde (1843-1893) est en pleine page, financier des sans-le-sou, comptable de l'espérance, employé devenu délégué aux finances de la Commune, des débats en perspective, mais rien de nouveau sous le soleil.... ah si ça c'est aggravé. Il ne reste qu'un seul journal et encore lorsqu'il est visible, du luxe, nous devons recommencer les ventes de masse avec le Programme bien en vue et aussi harceler les points de vente pour la présence démocratique de ce journal.
@ - 168 - Ollagaffe
Tout ce cinéma alors qu'il serait si simple que Jean-Luc Mélenchon prenne la parole et dise "nous ne ferons jamais alliance avec le PS"
D'un autre côté il l'a déjà dit et répété une bonne cinquantaine de fois...
Mais bon...
C politique est revenu dans l'agenda !si Jean Luc a réussi ça,c'est très fort...
@Auccia
Vos observations sont dignes d'un grand journalisme d'investigation...
@Louis et les autres
Ouh ces intellos qui passent à coté du réel parce que le présent n'est pas encore analysé dans les livres !?
167 @le Prolo du Biolo
« ceux qui émettent des critiques acerbes sur la façon dont la Campagne a été lancée »
Je n’ai jamais écris ni pensé ce que vous dites. La seule chose que j’essaye de dire, c’est qu’aujourd’hui,
- Nous sommes plus que transparent dans les Média TV et Journaux.
- que le seul moyen, que nous avons pour nous faire entendre, c’est la com par le Net.
- que ce qui devrait être le phare ou plutôt le site phare, de notre com ce trouve être le site « Front de Gauche ».
- que ce site est complètement délaissé, ce que j’ai déjà dis, voir « 17 août 2011 à 19h22 »
Alors, plutôt que de créer de nouveaux sites, puisque nous n’en avons pas les moyens, incluant dans le site FdG, dans un onglet par exemple en tout cas par un lien, ceux qui créent de nouveaux sites, il suffit de définir une charte à suivre pour les nouveaux développeurs. Couleurs, Caractères…
Je sais que c’est très difficile de coordonner un projet de cette envergure surtout quand les développeurs sont aux quatre coins de France.
Je me permet de dire à ces développeurs, d’inclure, selon leurs choix, une fenêtre ou un onglet contenant le lien avec le site FdG et d’autres pourquoi pas.
J’ai juste un exemple et j’en finirai là.
Il a été fait une synthèse des programmes partagés et populaire des 3 formations (initiales) du front de gauche l’ « Humain d’abord ». Ne trouvez vous pas que ce document a toute sa place sur le site.
J’espère que vous prendrez ma critique que comme un élément positif. Et je suis sûr qu’après la Fête de l’huma, tout va rentrer dans l’ordre.
Mes salutations partisanes
Louis
De quoi les dirigeants "socialistes" sont-ils le nom ?
Comme Sarko et Straus-Khan ce sont les idiots utiles du capitalisme.
Grassement rémunérés, sûrs d'eux et prédateurs.
Le régime a remplacé les barons par les parrains.
Quelle régression morale !
Faute de place j’ai du enlever quelques lignes, ces lignes remerciaient tous les bénévoles et les autres qui s’investissent dans ce projet de communication Internet et que je voulais féliciter (et je suis sûr au nom de tous les commentateurs de ce blog).
177 @vaillant
« @Louis et les autres ouh ces intellos qui passent à coté du réel parce que le présent n'est pas encore analysé dans les livres »
Je ne sais pas si ce Louis c’est moi, si oui, tu essayeras de m’expliquer ta phrase, parce que je ne suis pas assez intello pour comprendre.
@ pour tous
"C Politique dimanche 04 septembre 2011 17:50 "
C'est remis sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. Donc je pense que cette émission aura lieu... pas comme la guerre de Troie ?
@ 134 ollagaffe
que pensez vous de la réaction d'un ouvrier quand il entend JL Mélenchon sous entendre que le PS serait son partenaire
Comme tout sympathisant du Front de Gauche vous n'allez pas croire ce qui est dit par ses adversaires.
Pour ma part je m'en tiens aux faits et aux déclarations de celui que j'ai choisi. Intronisé pour porter les couleurs du Front de Gauche à la présidentielle, J L Mélenchon, a déclaré lors de l'interview du 20 juin 2011 à Direct-Matin :
Question : Vous ne négocierez pas d'accord avec le PS avant le premier tour ?
Réponse : " Nous ne pouvons pas être dans une démarche d'arrangements politiciens. C'est notre crédibilité qui serait mise en cause. En l'état actuel de nos forces, nous serions broyés par l'hégémonisme des socialistes. Il y a une manière de leur faire entendre raison : être fort. Si malgré tout nous arrivons derrière eux, ils devront convaincre des millions de voix vigilantes. Ils ne pourront plus manipuler les gens."
Cher ami, c'est clair et précis. Venez nous rejoindre pour être fort.
@ - 178 - Louis St O
"Je n’ai jamais écris ni pensé ce que vous dites"
Tu n'étais pas spécialement visé en fait. Et tu as raison sur le fond, notre visibilité n'est pas encore idéale.
Ce qui me gêne seulement dans certaines des critiques qui sont faites par les uns et par les autres, c'est le ton employé pour les dires, genre "caporal-chef" qui demande des comptes à son petit personnel.
Ton propre à décourager tous les camarades bénévoles qui chaque jour prennent plus que de leur temps pour essayer que l'affaire tourne rond et améliorer peu à peu notre visibilité.
On peut comprendre l'impatience, que nous avons tous, d'en découdre et de très vite construire les meilleurs outils pour le faire.
Mais peut-être pas la peine d'enfoncer encore un peu plus la tête de celles et ceux qui marnent déjà à leur maximum. Leur dire les choses gentiment est tout aussi efficace et tout aussi constructif, et les aider l'est encore plus.
Super apparemment Jean Luc Mélenchon sera à C Politique dimanche soir.
Par contre pour la campagne qui commence il serait bien que sur les ondes (tv-radio) il y ai toutes les composante du FdG car le PS ou UMP vont être plusieurs a nous labourer le crane de leur sottises tandis qu'au FdG il n y a que Jean-Luc même si il est excellent cela va être dur d’être partout à la fois (a moins d'avoir de très bonne chaussures hihihi) car en plus au FdG on est plus nombreux qu'eux vu qu'on est 6 organisations donc il faut prendre l'antenne (enfin essayer bien sur).
@Louis
je pense que la phrase de Vaillant : "ces intellos qui passent à coté du réel" vise ceux qui comme toi et moi veulent faire de l'outil Internet un vrai outil de communication mais pas pour remplacer les façons classiques de militer mais pour en être un complément. Souvent cela prend l'allure : vous êtes tout le temps sur Internet, quand est-ce que vous militez sur le terrain ? Comme si le terrain ce n'était que les marchés, les portes des usines ou le porte à porte. L'un n'exclut pas l'autre. Ainsi les discours à un endroit peuvent être enregistrés, diffusés sur Internet en direct, transcrits en texte pour être diffusés à ceux qui n'ont pas Internet, les sons des discours peuvent aussi enregistrer et on peut les faire écouter aux ami(e)s. Les tracts élaborés quelque part peuvent par Internet mis à disposition de tous sous forme modifiable, juste changer les intervenants. Internet permet de ne pas réinventer l'eau chaude à chaque fois et ne pas attendre que les tracts ou affiches arrivent dans les fédés du PCF. Voilà la campagne moderne que nous devons mener ! Rappelons-nous l'importance du DVD de RM Jennar dans la campagne du NON et sa diffusion dans les petites réunions ou au domicile des gens. C'est cette bataille à la puissance 10 que nous devons mener. Voir aussi l'importance de Facebook dans les révolutions arabes qui n'a pas empêché les manifs sur les places... et les morts. Ce n'est donc du virtuel mais un outil du réel.
@ Chronos 120
Je veux simplement que les politiques aient de nouveau un projet volontariste en matière économique, de production industrielle et agricole ! Les 30 glorieuses, que vous semblez détester et que vous caricaturez à loisirs, fut celle à la fois de la reconstruction, de la construction, du développement et de la redistribution dans la plupart des pays occidentaux. Il y avait une volonté politique pour l'industrie lourde, l'agriculture productive, nourricière, exportatrice, développant la dynamique industrielle de l'agroalimentaire permettaient à notre pays d'avoir une croissance économique à deux chiffres, d'avoir de la richesse à redistribuer et aussi servant au financement des investissements de demain dans le cadre du plan. Certes, ce n'était que du capitalisme productif et redistributif mais au moins cela permettait un développement économique, une stabilité des nations, un développement social et humain par le progrès et la solidarité comme jamais vue dans l'Histoire ! (Reconstruction suite à la Guerre, services publics, sécurité sociale, aménagement du territoire, industrie lourde florissante, la pauvreté au plus bas, le droit du travail comme progrès social, etc...). les 30 glorieuses ne vous semblent-elles si mauvaises et si destructrices ?
Mon commentaire d'hier visait simplement à formuler l'exigence d'un retour à un volontarisme en politique industrielle et agricole et comme je suis républicaine et socialiste et bien je veux que cette politique économique se fasse dans le cadre d'une économie socialiste avec le marché autant que possible et avec le plan autant que nécessaire et ceci dans le cadre d'une sortie de l'UE et de l'euro et de retour aux coopérations et aux développements diversifiés et mutipolaires !
Mr Mélenchon,
L'intendance suivra...
D'accord avec ceux qui parlent, sur ce blog, d'un certain manque coordination entre les sites et de la difficulté à contacter soit le FdG, soit le PG.
Pour la troisième fois sur ce blog, je demande un contact adresse physique, email, nom d'un responsable sur Strasbourg Sud.
Vieille tête dure...
A bientôt... Merci...
@Prolo du Biolo
Quand tu dis : "Mais peut-être pas la peine d'enfoncer encore un peu plus la tête de celles et ceux qui marnent déjà à leur maximum. Leur dire les choses gentiment est tout aussi efficace et tout aussi constructif, et les aider l'est encore plus."
C'est ce que j'ai fait au moins 10 fois en direction de Frank Mouly qui "gère" pour le PCF le site Initiatives Citoyennes, y compris sur sa boite email perso et en lui disant si tu n'arrives pas à gérer les deux sites "la commune" et "initiatives citoyennes" je suis disponible pour t'aider. Aucune réponse !
Par contre Alban qui gère le site PlaceauPeuple m'a très gentiment répondu en me disant qu'il y aurait un atelier aux remue-méninges (mais comme le PCF n'est venu qu'au format réduit !).
C'est donc maintenant à la fête de l'Huma qu'il faut que cette coordination se passe. Les franc-tireurs qui tous seuls donnent des coups de fusils ça va un moment. Il faut ensuite que l'armée s'organise sur le net, comme ailleurs.
alexis denis (#8) dit:
"En permanence, sur Médiapart, revient le sujet de convergences à trouver avec Montebourg et Eva Joly. Qu'en est il ?"
Des convergences avec Joly qui, au Parlement Européen, vote favorablement pratiquement toutes les directives iniques de l'Europe qui protège", et que nous rappelle Jean-Luc Mélenchon sur ce blog.
Quant à Montebourg, l'ambiguîté du personnage et de ses idées sont de mise.
Je trouve assez étrange qu'un type qui fait partie des "Young Leaders français" de la "Fondation franco-américaine", comme François Hollande, Alain Juppé, Valérie Pecresse ou Alain Minc, et dont la fonction officielle est le renforcement des relations franco-américaine, mais qui est surtout une officine servant aux seuls intêrets US et leur grand marché transatlantique, puisse se targuer de présenter un programme basée sur une lutte anti-mondialisation.
Sous pretexte de mettre en avant un certains nombre de propositions proches de celle que défend JL Mélenchon, en réalité, Arnaud Montebourg est loin d'être un allié dans cette campagne.
Il est facile de comprendre la difficulté qu'il y a à fédérer sans faire fuir. Vu le nombre de voix nécessaires pour gagner l'élection, c'est dans les autres partis politiques que nous allons trouver de nouveaux partisans.
Il me semble respectueux d'accepter le point de vue de tous et de ne pas mêler le fiel à l'expertise.
Veillons à convaincre avec intelligence sans entâcher de clichés blasphématoires ou de mépris ceux qui s'aventurent à défendre leur position.
Je pense sincèrement que nos idées sont nobles et qu'elles peuvent faire consensus sur les sujets cruciaux qui préoccupent le peuple.
Un petit homme ne peut prétendre plus longtemps provoquer 60 millions de personnes sans se faire mettre à la porte.
Ne le laissons pas nous attirer dans la violence autre que verbale. ILS nous y attendent de pieds fermes.
Grâce à cela, j'ai convaincu 4 personnes de participer à la prochaine réunion à Nîmes le 3 ième jeudi du mois et espère les voir adhérer et militer d'une façon ou d'une autre selon leur sensibilité.
Pour ce faire, étant donné ma méconnaissance de la politique, j'ai mis en avant le fait que Jean-Luc Mélenchon était le seul soucieux de nous faire comprendre les évènements cruciaux qui déterminent aujourd'hui notre lendemain, à l'inverse des autres qui font tout pour les dissimuler.
Toute la régulation des monnaies et donc des économies globales durant le dernier siècle ont été amménagées sur le dollars dont les fabricants se sont servis pour piller la planète sans personne pour les contrôler.
Ils ne rendront pas gorge et ne nous serviront que de leçon. Retenons la !
Avons-nous besoin d'une autre preuve que celle-là pour refuser en bloc les prétentions des auteurs de ce saccage, encore à l'oeuvre sur notre continent ? Qui pour dénoncer ça à part Jean-Luc Mélenchon ?
@ Pier7 : as tu été sur ce site http://reseau.dynamique-frontdegauche.fr/
Je suis complétement d'accord avec beaucoup de personnes ici, il faut une organisation sur le net car il y a beaucoup de sites, de blog, de forums. "Trop de culture tue la culture" (j'ai inventé pour exemple) cela va faire pareil avec le FdG ? Nous sommes nombreux a vouloir être sur le terrain, sur le net (nous sommes beaucoup sur le net) mais il faut organiser. Alors peut être qu'il faudra attendre les deux jeunes spécialistes d'internet pour nous organiser un "super outil de campagne" ? Je l'espère.
Nous sommes impatients, nous piaffons car nous sommes prêts mais attention au faux départ comme ce pauvre Usain Bolt.
@EVE37
Que vous le combattiez au niveau des idées ne me dérangent pas mais...malveillantes ?
Que je vous dérange ou pas n'est pas le problème. Je suis un partisan acharné de notre hôte même du temps ou désespérément il essayait de faire bouger les lignes au PS. Pour DSK j'avais oublié cette mise en examen je m'en flagelle de suite, néanmoins que le ministre de l'économie de Jospin se nomme Fabius, DSK ou un autre social-démocrate la ligne ne change pas, non ? J'ai déjà rappelé dans un commentaire précédent le refus de Jean-Luc Mélenchon de participer à tout autre gouvernement qu'il ne présiderait pas donc pas de procès en sorcellerie qui plus est quand on est plutôt d'accord sur le fond. Une chose sur la forme, entre camarades le ton et le côté petit Mélenchon illustré a quelque chose de peu bienveillant et le travail des élus communistes qui font brillamment leur boulot depuis des années méritent un peu plus de considération de notre part, je pense.
Petit rappel : Partenaire veut aussi dire d'après le Robert (ed 1982) personne avec qui on tient une conversation !
@150 Ollagaffe
Assez d'accord avec vous, même si je n'ai pas parlé de pression mais peut-être d'une légère inflexion sachant qu'elle est vraiment légère : les récentes déclarations sur Hollande et Aubry sont éloquentes de ce point de vue !
Pour Gerard Blanchet et toute l'escouade.
Une pelleteuse a arraché ma ligne téléphonique - c'est peut être un complot d'où mon silence.
Mais oui il faut se retrouver a la fête de l'Huma, et avoir un peu de place pour que l'on puisse se signaler, se retrouver et s'organiser.
Je pousse moi aussi des cris en interne au PG face à ceux qui ne veulent pas aller sur le site initiatives citoyenne parce que c'est un site du PCF. Il y en a aussi qui préfèrent utiliser Google. Moi je me sens mieux sur un site du PC que sur Google !
Et dès que je retrouve Internet, je reviens ici.
amitiés militantes
Sonia Bastille -186-
Les 30 glorieuses ont été pleines de réussites avec des mouvements revendicatifs à chaque instant mobilisés et en luttes gagnantes, cette nostalgie existe lorsque nous voyons les luttes perdues et en défensive ou le capital financier fait des ravages et mène la danse pour la casse des industries les plus stratégiques ---cf. grève contre chantage :les salariés du Poitou refusent une baisse de 23% des salaires - vous lisez bien proposition du patronat baisse des salaires de près du quart - nous sommes loin mais très très loin des glorieuses car la classe ouvrière à l'époque des" trente" aurait revendiqué une hausse de mème taux. Certes il faut rappeler qu'un grand parti prolétarien faisait du poids dans il faut bien le dire le rapport de forces, ils ne connaissent que ça.
Vos propositions de plans,de réindustrialisations, de sortir de cette europe très ultra dangereuse sont justes mais pourquoi sortir de cette monnaie et l'avoir en programme, laissons voir venir car les finances c'est du sensible,stratégique, et nous n'avons que nos revenus déposés dans les banques privées, certes il existe la poste, d'ici l'élection 2012 des phénomènes très graves ou nous n'avons aucun pouvoir vont se produire-la maitrise des finances et de battre monnaie- la seule solution sérieuse et efficace c'est que toutes les banques,dépots,prèts,affaires soient publics avec gestion des salariées-és, de la citoyenneté,et des responsables politiques pour les projets et mise en oeuvre des plans stratégigues.
Mème si nous gagnons, le monde du travail sera mobilisé et critique des orientations, c'est d'une dynamique constructive qu'il faudrait vivre, critique et pourquoi pas si ça s'impose sortir de cet euro pas beau, ne pas ètre fétichiste!
163 Gérard Blanchet
Entièrement d'accord avec toi, Gérard ; mais je voudrais commenter la réponse du webmestre :
[Edit webmestre : Petite précision, ce blog n'est pas géré par le PG. Il est à l’initiative personnelle de Jean-Luc Mélenchon et ne participe pas au dispositif web de la campagne, malgré ce que l'on a pu lire ici ou là. D'ailleurs, les accessoires liés à la campagne comme la liste d'appui ou l'appel à souscription seront bientôt redisposés sur le site placeaupeuple2012 et ce blog retrouvera son apparence antérieure, dédié à l'expression personnelle de Jean-Luc Mélenchon.]
Place au peuple devrait vraiment porter un autre nom. Et être plus maniable... « propulsé [sic] par Front de Gauche », peut-on – enfin ! – lire si on descend tout en bas de la « une » (je viens de le faire, uniquement pour vérifier ce que je critiquais). Mais sinon, qui prend la peine de descendre en bas d'une « une » ?
Pourquoi ne pas faire figurer « Front de Gauche » sur le bandeau ? Et qui, en dehors des déjà convaincus, aura l'idée de taper « Place au peuple » pour accéder à ce site. Or, si on tape Front de Gauche, on débarque sur un site illisible et moribond ! Ça ne tient pas debout !
C'est vrai que la communication mériterait d'être sérieusement travaillée par ceux qui ont les compétences. Et moi aussi je m'inquiète du « chacun pour soi » qui ressort des initiatives torpillées... Il faudrait un chef d'orchestre (je lui souhaite bien du plaisir...) ayant le sens de l'organisation, une grande technicité, beaucoup de charisme, et une autorité naturelle sans faille...
Le blog de Jean-Luc « ne participe pas au dispositif web ». OK. Le problème, c'est que c'est le seul endroit « lisible », et où, donc, il se passe...
Bonne nouvelle ! C/Politique dimanche 04 septembre 2011 17:50 aura bien lieu !
Voilà une belle occasion pour Jean-Luc Mélenchon de redire haut et fort qu’il avait raison à propos de la Grèce et que nous ne voulons pas de ça chez nous !
Oust ! Du balai ! Dehors ! Dehors les Sarkozy, les Hollande… et cette ganache de Trichet !
Je pense comme Alexandria (196) !
Les non encore convaincus qui seront par miracle tombés sur un débat ou une émission à la télé et auront envie d'en savoir plus, taperont d'abord "Mélenchon" sur Google pour savoir de quoi il retourne et tomberont en premier lieu sur le blog de notre candidat, qui donc ne sera jamais un support de campagne ? Cela ne pourra pas aller dans ces conditions !
Au PS et à l'UMP, déjà qu'ils sont plus forts que nous sur le net avec leur quinzaine (et plus) de modérateurs sur leurs blogs, si on ne trouve pas une parade pour faciliter l'accès à l'information et aux débats, aux futurs partisans du Front de Gauche, la tâche va être titanesque pour parvenir à rassembler un maximum de gens qui au départ auraient voté PS par principe !
Moi-même, je ne parviens pas à aller sur tous les blogs "place au peuple", l'escouade", "initiatives citoyennes"... Je me suis inscrite et faute de pouvoir me couper en 4, je dois faire des choix et c'est donc sur ce blog ci que je viens le plus souvent... et ce sera le réflexe d'un maximum de gens souhaitant s'informer et comprendre !
Il y a faire campagne pour gagner ou la faire pour se positionner en partenaires d'un groupe plus puissant.
Vu les autres candidats, le choix s'impose: nous devons gagner si nous voulons être un réel contre-poids à l'oligarchie apatride car, elle s'est payée tous les favoris. Apportons-en la preuve avec pertinence.
Et, une fois au pouvoir, pour faire fonctionner le pays, je pense qu'il serait bien d'abord, de sortir de nos cartons toutes les alternatives judicieuses étouffées et rangées aux oubliettes parce qu'elles n'enrichissaient pas les dirigeants du moment. Ensuite, pour en tirer l'essence ou les améliorer, ne serait-il pas bon de réunir les spécialistes de tous partis, (pas copains coquins mais, les vrais qu'ils nous diabolisent car ils leurs désobéissent) dans divers domaines, santé, agriculture, logement, éducation, énergies responsables etc, pour qu'ils planchent sur ces questions, sans autre intérêt que le bien de tous, en se fondant sur l'équité et la raison au lieu de cultiver comme nous le faisons aujourd'hui la défiance à l'égard de toutes choses, qui nous réduit à la misère morale et à l’inaction afin qu'ils volent impunément. Aussi, quand je vois les divers traitements infligés aux ennemis des plans de l'oligarchie, pour durer, je crains qu'il ne faille gouverner à l'abri d'un bunker.
Avec Jean-Luc Mélenchon, le peuple a une voix, un personnage, un espoir, qui incarne la franchise, la bienveillance sans soucis de déplaire aux voyous de la finance et, soucieux de nous instruire du dessous des cartes.
Des défauts ? Oui mais il ne semble pas être de ceux qui se contentent de les subir, mais plutôt de ceux qui incitent à la critique pour évoluer. Prenons exemple. Et quand j'aurai donné le meilleur de moi-même, je m'y risquerai si besoin est...
Il me semble que la seule façon de remettre en cause la vague de régressions qui s’apprête à déferler, c'est de s'en prendre à l'origine du développement incontrôlable de la dette des Etats à savoir l'obligation pour les Etats de se financer exclusivement sur les marchés.
Dans les billets précédents, j'ai lu les interventions de quelques uns (voire d'un seul) qui se sont contentés d'écarter de façon négligente cette question, au motif qu'elle ne serait pas sérieuse.
Cependant plus je m'informe, plus j’acquiers la conviction qu'il ne sera pas possible d'échapper aux politiques néo-libérales sans se poser cette question du mode de financement des Etats. Le PS, qui accepte la dette privée des Etats, ne se différencie des politiques de droite que par une question de degré plutôt que de nature. Et encore.
Je me permet donc de penser que le FdG gagnerait à développer sa stratégie de communication dans cette direction, en démontrant rigoureusement qu'une alternative à la dette privée est non seulement possible, mais incontournable pour échapper à l'engrenage qui se met en route.
A propos d'un entretien avec Jean-Luc Mélenchon, voici ce que je viens de lire:
Que retenez-vous de positif dans les propositions d'Éva Joly ?
Nous commençons à avoir un vocabulaire commun contre l'oligarchie et pour affronter la finance. Un front de résistance se dessine qui va du Front de gauche à certaines positions d'Éva Joly et de socialistes comme Arnaud Montebourg mais aussi Ségolène Royal qui se montre parfois plus proche de mon discours que de celui de François Hollande.
Je voudrais comprendre ce que cela veut dire.