31août 11
2 septembre 2011 : Communiqué
Régle d’or en Espagne : non au coup d’Etat financier !
Par 316 voix contre 5, le Parlement espagnol vient d’adopter la constitutionnalisation de la "règle d'or". Une coalition de députés sociaux démocrates et libéraux en déroute vient d’abandonner sa souveraineté budgétaire et de graver dans le marbre constitutionnel un dogme imbécile.
L es lecteurs attentifs ce blog constatent que cette introduction a changé. En voici en effet une version actualisée. C’est une bonne nouvelle qui me conduit à revoir ma copie. L’émission sur C/Politique avec Géraldine Muhlmann, d'abord reportée aura bien lieu, finalement, ce dimanche 4 septembre. Vous devinez combien j’en suis heureux. Je vous y donne rendez vous car c’est un moment extrêmement dense de politique que cette émission. Elle fonctionne comme une aide à la compréhension d’une pensée et de ses contradictions éventuelles plutôt que comme un coupe gorge du type des émissions avec Aphatie. Cela veut dire que le sujet de l’émission y est bien l’invité et non le journaliste comme le croit Aphatie.
Je vous retrouve aussi, si vous y êtes intéressés, bien sur samedi soir chez Ardisson sur « Salut les terriens ». Cette émission a été enregistrée ce jeudi. Le montage est en cours et je crois que c’est une rude épreuve pour les professionnels qui l’ont en charge car sur le plateau la polémique fit rage avec Henri Guaino. Il y a surtout une séquence terrible avec une ouvrière d’une entreprise délocalisée dont les ouvriers n’ont plus de paye depuis quatre mois. Samedi après midi, je suis à la foire de Lille. J’achève ma tournée des stands syndicaux dans l’espace de la fédération du Parti Communiste où je suis invité à dire quelques mots avant le repas.
Dans cette note je parle de la dernière rentrée scolaire du gouvernement Fillon, et des prises de positions de certains responsables socialistes à ce sujet. Puis je reviens sur mon discours de clôture du Remue Méninges de Grenoble à propos du thème de « l’offre publique de débat » et son contenu. Enfin je traite de l’ambiance autour du Remue Méninges.
La rentrée des classes sera piteuse. 16 000 postes supplémentaires sont en effet retirés du système éducatif en cette rentrée. Cela porte la perte d’effectifs à 80 000 postes depuis l'élection de Sarkozy en 2007. Et ce n'est pas fini puisque 14 000 nouvelles suppressions sont programmées pour 2012. La liste des méfaits que cela entraîne est interminable. Et leurs conséquences à long terme pour la société et l'économie sont inestimables. Chaque euro économisé aujourd’hui coute des centaines et des milliers d’euros perdus sur le long terme. La politique scolaire de Nicolas Sarkozy frappe tout le parcours d’accueil scolaire des jeunes. A l'école, la scolarisation des plus petits recule. A deux ans elle était de 35 % en 2002, quand a pris fin le gouvernement Jospin. Elle est aujourd'hui de 15 %. Le prix de ce recul sera lourd à payer, pendant longtemps. Car la scolarisation au très jeune âge est un facteur d’éveil fondamental. Pour les enfants de toutes les catégories sociales. Je le précise car j’entends si souvent de sottises sur la vie délicieuse que serait celle des jeunes des milieux favorisés enfermés dans les névroses familiales que cela me semble nécessaire de souligner que le savoir et la scolarisation collective sont des bienfaits universels. Quand bien même pourrions-nous disposer d’un professeur par élève que nous n’organiserions pas l’éducation nationale de cette façon. L’école de tous et pour tous est un bienfait pour tous.
En primaire les coupes claires frappent fort. Les intervenants de langue étrangère et d'enseignement artistique sont en voie d'extinction. Les Réseaux d'aide aux élèves en difficulté aussi avec la suppression totale des postes d'enseignants qui leur étaient affectés. Au collège et au lycée, les classes se surchargent et les dédoublements de cours se font rares. Et on ne compte plus les options qui disparaissent. Je m’inquiète particulièrement de ce qu’on appelle les orientations par défaut. C'est-à-dire l’affectation d’élèves dans des cursus qu’ils ne choisissent pas, tout simplement parce que le choix ne leur est pas offert. Ces affectations par défaut se multiplient, notamment vers l’apprentissage, à mesure que la droite ferme des lycées professionnels. 53 d’entre eux ont disparu depuis que Sarkozy a été élu. Le système éducatif public est en train de se décomposer. Il faut savoir que ses personnels vivent leur tache avec le sentiment d’être au bout du rouleau. D'ailleurs même le Figaro écrit pudiquement que « la rentrée tourne au casse-tête pour les proviseurs ». Je crois que le but de la droite libérale n’est pas seulement de faire des économies et de comprimer les dépenses de l’Etat. Il s’agit, bien sûr, d’élargir le marché privé de l’éducation en poussant les gens à y avoir recours. Pour parvenir à ce transfert, rien de tel que la désorganisation du service public. En faisant baisser ses performances, en paralysant son fonctionnement, les libéraux pratiquent cette stratégie du dénigrement que nous connaissons bien dorénavant.
L'appel à la grève lancé pour le 27 septembre par l'ensemble des syndicats du secteur est donc un acte de salubrité publique. Il nous concerne tous. Au nom du Front de Gauche, à la tribune du meeting de clôture de notre « Remue Méninge », j’ai appelé chacun à soutenir ce mouvement, à y participer chacun a sa façon et à exprimer comme il le peut sa solidarité. Il nous faut d'autant plus le faire qu'à gauche tous ne le font pas. Je dois avouer que face à un tel désastre, je suis sidéré par les positions sur l'Ecole que j'entends dans les interventions des candidats à la primaire socialiste.
Nous étions en droit d’attendre autre chose. Dans les conditions actuelles cela s’apparente à un mauvais coup dans le dos. Voyez plutôt. Dans le Parisien du 24 août 2011, Martine explique "aux syndicats d’enseignants" qu'"on ne pourra pas tout faire". Qu’est ce que ce « tout faire » ? Quel syndicat le demande ? Je n’aime pas cette façon de laisser entendre que la défense frontale de l’Ecole serait le fait d’un maximalisme irresponsable. Mon impression défavorable est confirmée par cette autre assertion qui fait mine d’être du bon sens et qui n’en est pourtant guère. "Il faudra mettre plus de profs là où on en a vraiment besoin, accepter qu’il y ait plus d’élèves par classe là où les enfants vont bien, et moins d’élèves là où ils ne vont pas bien." Et elle ajoute cette remarque navrante : "A mon époque, on était quarante et on n’avait pas trop de difficultés." Faut-il d'abord rappeler à Martine Aubry que les difficultés scolaires ou sociales ne sont pas une maladie ni une tare personnelle comme le suggère pourtant sa distinction entre "élèves qui vont bien" et "élèves qui ne vont pas bien ". Peut-être faut-il seulement trouver dans cette expression mal choisie un écho du vocabulaire anglo-saxon des théories du "care" auquel Martine Aubry a dit plusieurs fois qu’elle se référerait. Si j’étais plus sévère j’y trouverai l’idée sous jacente que les maux sociaux sont des "phénomènes biographiques" comme le dit le blairiste Anthony Giddens. Et qu'ils doivent être traités par des "solutions individualisées". Ce qui est exactement la façon de dire les choses que propose régulièrement Martine Aubry. De mon côté je partage le diagnostic des organisations syndicales de l’éducation nationale.
C’est d’ailleurs le point de vue traditionnel de la gauche, me semble-t-il. Nous considérons au contraire que ces difficultés, en général, sont principalement le produit d'un ordre social qui compromet le progrès humain. Dès lors, leur solution ne réside donc que dans des garanties collectives conquises contre ce système. Quant à la remarque finale d'Aubry sur son expérience personnelle des 40 élèves par classe, elle m'oblige à rappeler quelques évidences sur l'évolution du système éducatif depuis 50 ans. Quand Martine Aubry est entrée au collège en 1961, c’était à Notre-Dame des oiseaux, dans le 16ème arrondissement de Paris ! On comprend que pour ceux qui s’y trouvaient « ça allait » ! Je ne lui en fais pas le reproche. Mais non, ça n’allait pas bien pour tout le monde. Dans ce système éducatif, il y avait 45 % des enfants qui arrêtaient après le certificat d’études et n’allaient même pas au collège en 6ème. Autour de moi, au collège d’Yvetot, dès la cinquième, bien des copains partaient en apprentissage. Et quand Martine Aubry est arrivée en classe de terminale, en 1967, et moi à la rentrée 1968, il n’y avait que 15 % d’une classe d’âge qui arrivait au bac ! Il y en a 71 % aujourd’hui. A l’époque, seuls 60 % des candidats obtenaient le bac ! A présent ils sont 86% à y parvenir, toutes filières confondues. Le vieil adage des nostalgiques, « moi de mon temps », n’a jamais mené nulle part, on le vérifie une fois de plus. Donc, toute comparaison avec cette époque est plus qu’hasardeuse.
Suggérer qu'on pourrait se satisfaire de 40 élèves par classe du moment qu’il s’agit de jeunes « qui vont bien » est une immense sottise! Si cela vise les « gosses de riches » ce n’est pas davantage acceptable. Réfléchissons. Leurs parents auront vite fait de les emmener là où ils seraient mieux accueillis, ce qui est bien normal pour des parents. L’école publique n’a pas vocation à être « l’école des pauvres entre eux ». Ensuite je le répète, le caractère public laïque et métissé de l’école est un bienfait pour tous, quelle que soit la condition sociale des parents. Le contraire est réactionnaire. Je note d'ailleurs que quelqu'un avait déjà fait le même raisonnement qu'Aubry il y a quelques mois. Il s'agit du ministre Luc Chatel qui expliquait le 1er juin sur RTL qu'«il faut concentrer davantage de moyens là où il y a davantage de besoins. A Henri IV à Paris, on peut être 32 par classe sans problème; par contre, dans un collège d'une zone difficile, il ne faut pas être plus de 22 ».
On retrouve la même banalisation de l’idée d’une école à plusieurs vitesses dans les propositions avancées par un autre émetteur socialiste. Il s’agit de la Fondation Terra Nova. Elle propose dans un récent rapport d'augmenter massivement les droits d'inscription à l'université. Pour la bonne conscience on continuerait d’en exonérer les boursiers. Et elle donne des chiffres : « un triplement des droits d'inscription en licence ». C'est-à-dire passer de 177 euros à plus de 500 euros en licence. Quant aux droits en master, Terra Nova suggère même de les faire grimper à 1.000 euros contre 275 aujourd'hui. Ce système existe déjà. Aux Etats-Unis où les droits d'inscription ont doublé depuis 2001. Ils s'y situent désormais entre 3 000 et 12 000 dollars annuels pour les universités publiques et entre 10 000 et 30 000 dollars pour les universités privées. Cela est le résultat direct de l'autonomie donnée aux établissements et du désengagement financier public. Qui est justement la pente donnée à notre enseignement supérieur par Sarkozy depuis 4 ans avec la loi LRU. Au Front de Gauche nous récusons complètement cette logique. Et nous défendons l'abrogation de la loi LRU sur les universités qui en est l'instrument.
François Hollande a aussi parlé d'éducation à la Rochelle. Il a expliqué que « ça a été une faute lourde de Nicolas Sarkozy de priver le système éducatif de moyens humains et financiers pendant toute la durée de son mandat.» C’est bien dit et c’est tant mieux. Du pur cynisme. Car c’est le même homme qui a déjà exprimé exactement le contraire il y a quelques mois dans l'Express (5 avril 2011) en déclarant qu'il ne reviendrait pas sur ces suppressions de postes ! En effet quand Hollande indique dans cette interview qu'il faut "sanctuariser le nombre de fonctionnaires dans l'éducation", le journaliste lui demande si "on sanctuarise au niveau de 2007 ou à celui de 2012 ?" Et Hollande répond sans ambigüité : « Non, au niveau 2012 même s'il faudra mettre des moyens supplémentaires sur l'école primaire. » Vous avez bien compris. Cela signifie que si Hollande était élu, les postes supprimés par Sarkozy, y compris ceux de cette rentrée, ne seront pas rétablis, notamment au collège et au lycée. Ceux qui vont se mobiliser en cette rentrée pour sauver des classes et des postes ne doivent donc rien attendre d’une telle gauche qui ne lui propose rien d’autre que d’accepter son sort.
Comme on m’a reproché de ne pas dire assez ce que nous ferions à la place de ceux qui dirigent aujourd’hui, je donne les propositions du programme du Front de gauche. En fait je crois que cela permettra de stimuler la lutte à la rentrée. Le Front de Gauche s'engage à mettre en œuvre un plan de recrutement pour rétablir, notamment, les postes supprimés. Nous proposons aussi de renforcer le service public en étendant la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans (à la place des bornes de 6 à 16 ans aujourd'hui). Nous voulons ouvrir un droit à la scolarité dès 2 ans. Nous rétablirons également la gratuité complète de l’éducation malmenée par sa marchandisation. Nous n'abandonnerons plus le soutien scolaire aux griffes du privé. Pour nous il doit être pleinement assuré par le service public d’éducation. Et nous augmenterons de 50 % les moyens de l’enseignement professionnel pour accompagner l'élévation du niveau de qualification du grand nombre. Je sais qu'on peut le faire. Car je l'ai déjà fait. Je ne peux manquer de le souligner pour me faire bien comprendre. Avant que la droite ne commence son saccage, j'avais comme ministre de l'enseignement professionnel augmenté de 45 % les recrutements de professeurs de lycée professionnel de 2000 à 2002.
Les trois jours de Remue méninges à Grenoble ont été magnifiques. Ils ont atteint les objectifs qui leur avaient été fixés. D’abord pour les participants. Ce fut un formidable brassage intellectuel autant qu’humain, tant de gens se découvrant, constatant leur diversité d’approche mais surtout leur proximité de point de vue. Deux mille personnes ont ainsi partagé à un moment ou à un autre nos travaux. Le mélange des générations a aussi été un stimulant dont il ne faut pas sous estimer l’impact sur le moral collectif. Cette forme d’écoute mutuelle et ce rejet du sectarisme qui a fait tant de ravage dans les rangs de notre gauche dans le passé me parait être une conquête essentielle pour notre gauche. Selon moi elle vient de loin. De la campagne de 2005 en fait. C’est là que, chacun étant sorti de chez soi, le mélange se fit à partir des argumentaires communs et des powerpoints partagés. Je retrouve cet état d’esprit. Je vois que le mécanisme fonctionne d’une façon assez automatique. Dans la mesure où il n’y a que peu de codes de langage et de culture communs, chacun est obligé d’expliquer ce qu’il dit assez clairement pour être compris au premier degré par ses interlocuteurs. Ce simple état de fait évite des milliers de malentendus et de surcharges venus des polémiques du passé. Un fond de l’air donnant l’envie du succès aide en tout, j’en conviens.
Le rassemblement final dans la patinoire de Grenoble a été très réussi je crois. L’habituelle publication des chiffres de participants m’estomaque toujours autant. Mille chaises occupées, des gens debout et deux travées de gradins remplies donnent entre 800 et mille participants pour les comptes rendus. On ne s’en fiche pas. L’évaluation du remplissage d’une salle un dimanche matin 28 aout n’est pas une question de courtoisie. C’est de la politique. Notre nombre à cet instant de la campagne est un bon thermomètre et une incitation agir pour ceux qui l’observent. Je pense que la table ronde qui a précédé mon discours a été une bonne démonstration de la cohérence des points de vue entre les organisations du Front de Gauche. La forme, moins fastidieuses qu’un défilé d’orateurs, a bien valorisé les propos et la pensée de chacun. Pour ma part j’ai entendu ce qui s’est dit comme un argumentaire commun à plusieurs entrées. En cela il restait dans le registre de l’éducation populaire auquel nous sommes attachés.
Mon discours voulait fonctionner dans ce registre. Mais il avait d’autres tâches à accomplir aussi, bien sur. En tous cas je me suis efforcé de bien préparer toute la partie compliquée qui explique la crise et la question de la dette. Une nouvelle fois cela m’imposait une diction longue avec les effets de style que vous avez pu constater et qui me valent des comparaisons que je trouve finalement flatteuse avec d’autres orateurs du passé. Je m’amuse de penser qu’à ma façon, je crée un style qui sera ensuite collé comme une étiquette à d’autres. Je les plains d’avance. J’ai lu qu’on attribuait ma manière de parler comme un qualificatif pour décrire le message des autres. C’est Platini qui, parait-il, parle comme moi quant au fond. La comparaison me valorise. Pas sur que ce soit la même chose pour lui.
Mon message politique tenait en six points. D’abord que cette élection de 2012 est un atout et non un empêchement ou une corvée. Ensuite qu’il ne faut à aucun moment oublier le défi de la crise de l’écosystème dont aucun pouvoir ne s’occupe sérieusement. Après cela j’ai voulu décrire en quoi consistait le « coup d’état financier » qui se déroule en ce moment en Europe contre la souveraineté démocratique des peuples. Puis j’ai montré que nous avons deux moyens de répliquer : la lutte sociale sans attendre 2012 et le rassemblement politique d’une majorité du peuple. Delà j’ai déduit une « offre public de dialogue » notamment en direction de la gauche, depuis le NPA jusqu’au PS. J’ai enfin décrit des éléments de notre style de campagne. Je veux, à partir d’extraits que je choisis dans le texte retranscrit de mon discours, donner à voir ce que j’ai dit réellement. Je regrette que mon appel à la lutte sociale derrière les syndicats n’ait pas eu d’écho. J’y reviendrai dans une prochaine note. Mais je veux surtout que le texte en main vous puissiez analyser précisément ce que j’ai dit à propos de « l’offre publique de débat ». J’ai remarqué en effet des erreurs de compte rendu à ce sujet qui nécessitent des éclaircissements. Dans la mesure où cette idée est présente a deux moments différents du discours, je les ai rapprochés dans le collage que vous allez pouvoir découvrir à présent.
« L’élection qui se présente en 2012 est une chance et non une corvée ! Elle n’est pas un obstacle, elle est un moyen extraordinaire : confrontés à des défis immenses, nous allons pouvoir y répondre avec des bulletins de vote, c’est-à-dire d’une manière organisée, consciente, délibérée. Oui, c’est la forme que nous préférons ! Mais nous mettons en garde les puissants, les dominants : si vous refusez au peuple le moyen de ce débat et de sa décision, si vous moquez sa souveraineté et le droit qu’il a de savoir ce qui se passe, si vous nous enfermez les uns ou les autres dans des caricatures pour transformer cette élection en une pitrerie, alors vous verrez se lever des vents violents dont vous n’avez pas idée aujourd’hui, vous qui vous croyez à l’abri du peuple, et qui ne le serez jamais ! C’est pourquoi, parce qu’il y a de tels problèmes et parce qu’il y a ce moyen, le vote, je dis à la droite : respectez la souveraineté populaire ! Le débat que nous devons avoir est nécessairement long ; nécessairement, il est compliqué. Maintes et maints se demandent de quel côté se tourner, qui ne réfléchissent pas seulement d’après des étiquettes politiques, mais qui cherchent à comprendre d’après les solutions qui sont proposées. Je dis à la droite : il faut faire cesser cette mascarade, ces faux suspens de vos candidatures qui auraient lieu ou n’auraient pas lieu. Il est temps que le président de la République, qui sera le candidat de l’UMP, dise qu’il est le candidat de l’UMP ; il est temps que les centristes cessent cette danse qui ne nous permet pas de savoir qui est là pour proposer des idées, ou qui est là pour rabattre des voix vers Nicolas Sarkozy. Respectez le peuple ! Avancez-vous franchement en proposant votre image du futur, et permettez qu’enfin les bulletins de vote tranchent.
Et la même chose vaut pour tous nos camarades et partenaires à gauche. J’en profite pour dire ceci : le Front de Gauche ne mène aucune guerre de personnes ; le Front de gauche ne refuse le débat avec personne ; le Front de gauche ne méprise personne, à la condition qu’on le respecte et qu’on accepte de débattre avec lui des sujets qu’il propose, des perspectives qu’il ouvre. Je suis lassé d’être harcelé, d’avoir à me prononcer sur qui je préfère dans cette primaire qui n’est pas notre affaire, qui regarde le Parti socialiste que nous respectons dans sa démarche. Nous ne nous déterminons pas sur des personnes, mais sur des projets politiques. Nous n’avons pas d’adversaires à gauche mais, oui, nous avons des divergences. Et les exposer, demander qu’elles soient tranchées par le peuple, ce n’est pas entretenir des polémiques inutiles ou tirer à boulets rouges, comme je l’ai vu ; c’est tout simplement respecter le droit du grand nombre à se mêler de ses affaires. Cette règle, c’est celle qui nous permet de mettre cette élection à sa place : elle doit être un grand temps d’éducation populaire collective ; nous allons apprendre les uns des autres en nous écoutant, en argumentant, non seulement à l’intérieur de la gauche mais, je le dis, en ayant les débats lucides, argumentés avec la droite. Il faut faire vivre pleinement notre démocratie. Je suis disponible pour débattre et défendre les propositions du Front de Gauche avec tous ceux qui sont d’accord pour discuter des propositions qui éclairent l’avenir. J’y suis disposé aussi bien face à la droite que j’y suis tout naturellement avec nos partenaires, même lorsqu’ils sont nos concurrents à gauche. (…) Nous devons nous rassembler et, bien sûr, rassembler la gauche. Il n’y a pas de victoire possible pour la gauche sans rassemblement. »
« Mais qu’est-ce que ce rassemblement ? Je prie qu’on cesse de se référer uniquement aux opérations politiciennes qui nous sont proposées – des arrangements en catimini dont on entend parfois dire qu’ils ont commencé (je le démens totalement.)… Des arrangements, des répartitions de postes (il paraît même qu’ils se sont réparti des ministères, des circonscriptions, quoi d’autre encore ?) Non ! Ce qu’il s’agit de rassembler, ce ne sont pas les appareils, ce ne sont pas les états-majors – et il faut des états-majors, il faut des organisations -, c’est le peuple qu’il s’agit de rassembler ! La priorité, c’est le rassemblement populaire ! C’est le peuple qu’il faut rassembler. On ne le rassemble pas en lui mentant – mais pour qui prenez-vous les Français ? Vous croyez qu’ils ne sont pas capables de se rendre compte que certains sont déjà partis dans la course à savoir lequel est le plus austère par rapport à l’autre ? Et lorsque je le dis – mais je ne m’en réjouis pas -, on me dit : « Ah, ben ça élargit vos parts de marché ! » On se trompe ! Nous ne sommes pas une boutique, une épicerie qui aurait – comme c’est normal – à vendre des produits. Notre objectif, c’est le futur, notre objectif, c’est le rassemblement humain autour d’objectifs communs de progrès. Nous ne nous réjouissons pas de voir ce comportement de ces responsables socialistes qui, en se mettant à genoux dès le mois d’avril, et en aggravant l’ardoise à mesure que les semaines passaient dans une surenchère absolument folle entre eux, ont dit qu'ils atteindraient l'objectif des 3% pour cent de déficit public d'abord en 2017, puis en Avril c'était en 2014. Cet été, pris de furie, les voici revenus à 2013, et même, à un moment donné, on a entendu 2012 ! Alors, pourquoi pas ? Voyons. »
« Comment ferait-on ? Mais… qu'est-ce qu'on comprime ? Les dépenses ? Ou bien est-ce qu'on augmente les recettes ? Et si on augmente les recettes, alors nous disons : doivent exclusivement payer ceux qui le peuvent. C'est-à-dire : les banques – qui ont réalisé vingt et un milliards de profit l'an passé -, les compagnies du CAC40, et notamment celles qui n'ont pas payé un euro d'impôt à la patrie qui les a fondées, comme Total, les hyper-riches, les riches ! Le peuple ne paiera pas un euro ! Est-ce que c'est clair ? Vous avez le droit de ne pas être d'accord, mais, si vous êtes d'accord, c'est ici que ça se passe. C'est ici que ça se fabrique. Je dis qu'il faut un cynisme inacceptable pour, après avoir dit, comme l'a fait François Hollande – qui est le responsable d'avoir ramené le curseur de 2017 à 2014 puis à 2013 – aller dire à La Rochelle que, « si tout le débat est entre l'austérité de droite et l'austérité de gauche, alors c'est la démocratie elle-même et l'Europe qui sont en cause ». Cynique ! C'est lui qui a engagé cette compétition ! (…) Eh bien, je vous le dis, on ne rassemblera rien ni personne avec une telle méthode. Les peuples ne sont pas, et notre peuple n'est pas, un peuple qu'on distrait avec des blagues, des bonnes paroles, des retournements de situation inouïs. Notre peuple est sérieux, et il sait qu'il est question de choses qui engagent de façon déterminée son avenir. Rassembler le peuple, c'est parler clair. Alors, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, et parce que je ne veux pas que nous passions notre campagne dans une espèce d'isolement mutuel : personne ne parle à personne et tout le monde s'enferme dans ses certitudes. »
« Je fais une offre publique de débat à tous nos partenaires de gauche, qu'il s'agisse de nos camarades du NPA ou qu'il s'agisse de nos camarades socialistes. Je vous en prie, acceptez le débat ! Discutons de nos idées, demandons à notre peuple ce qu'il en pense. Je ne vais pas être long, je ne prends qu'un exemple. Je vous pose la question : si nous avons convenu qu'il nous faudra développer les services publics, revenir sur les suppressions de postes, notamment dans l’Éducation nationale – mais pas seulement dans l’Éducation nationale -, si nous voulons une justice assez sereine pour délibérer au nom du Peuple français dans la grandeur du souci de l'égalité et de la liberté, il nous faut des moyens. Eh bien, si nous voulons tout cela, alors il faut cesser la politique d'appauvrissement de l’État délibérée qui a été organisée. Il faut donc des recettes nouvelles. Je vous ai dit tout à l'heure : nous, on peut ! Je pose la question : êtes-vous d'accord pour dire que nous proposons comme objectif à tous les Français que les revenus du capital soient taxés à égalité avec ceux du travail ? C'est-à-dire, en moyenne, tous les prélèvements sont pour les revenus du travail de quarante pour cent, pour les revenus du capital, ils sont de dix-huit pour cent. Il s'agit donc d'aller chercher vingt-deux points d'impôts dans la poche des riches. C'est un sujet qui est assez grave, qui nécessite un renversement du niveau des prélèvements tel qu'il ne faut pas biaiser avec lui : il ne faut pas le mettre au détour d'une page ou d'une conversation, comme un de ces vœux pieux que l'on formulerait d'autant plus facilement qu'on s’apprêterait à y renoncer l'instant d'après. »
« Taxer les revenus du capital comme ceux du travail, c’est une mesure de justice et de dignité personnelle. L’argent qui se gagne à la sueur de son front, à la force de son intelligence et de son dévouement au travail doit être traité avec la même dignité et le même respect et les mêmes précautions que l’argent gagné, en dormant, sur le dos des autres ! C’est une affaire de dignité, de morale de la vie, de respect de soi, que cette taxation ! Alors, vous le voyez, les socialistes ne peuvent pas, s’ils en sont d’accord avec nous, passer à côté de la leçon qui va avec ce mot d’ordre. Il faut que le peuple s’en mêle. Tirons la leçon de notre histoire : tous les gouvernements de gauche, quelle qu’ait été leur bonne volonté, se sont brisés sur le même écueil : l’implication populaire n’a pas eu lieu. Il faut donc cesser de gouverner comme nous avons gouverné dans le passé. Il faut gouverner autrement, c'est-à-dire de bas en haut plutôt que de haut en bas. Il faut appeler le peuple à l’action, et c’est ce que nous nommons la révolution citoyenne. »
Mon discours de clôture du Remue méninge a été retransmis par LCP Public Sénat et par LCI. J’en remercie ces deux chaines. D’une façon générale les médias de presse écrite et audio visuelle ont été bien présents pendant nos trois jours de travail. Dans ces conditions nous pouvons dire que nous avons supporté la comparaison avec l’Université socialiste de La Rochelle sans être effacés du tableau, ce qui n’est pas un mince exploit. La disproportion de temps de parole accordé aux uns et aux autres n’est pas un problème aussi longtemps qu’elle n’aboutit pas à notre effacement. Car le problème posé ne vient pas seulement de l’a priori politique qui peut se trouver à la tête d’une rédaction. J’ose même dire que c’est rarement le cas. Les militants politiques comme Jean Michel Aphatie, cantonnés dans une niche de la grille horaire, pèsent moins sur la forme de l’information que le directeur des « ressources humaines ». En effet il faut connaitre les conditions matérielles de fonctionnement des médias pour comprendre la difficulté d’une telle juxtaposition de réunions politiques. Leurs équipes sont très réduites, surtout pendant l’été, les moyens matériels peu nombreux. Dès lors, la part affectée à « la gauche » est inscrite dans cet ensemble. La diminution des moyens, la contraction des couts est une donnée qui pèse directement sur la production médiatique et explique un grand nombre des biais et simplifications auxquels elle a recours pour s’y adapter. La multiplication des médias ne soulage pas ce problème. Au contraire elle aggrave le tableau. Une concurrence impitoyable fonctionne qui pousse aux extrêmes le modèle économique du fonctionnement de chacun. Journalistes en CDD, cameramen en contrat d’intermittent du spectacle, durée de travail inouïe sont souvent la règle générale et le traitement correct l’exception. Le recours aux « boite de prod. » pour fournir la matière première des grandes chaines finit souvent, comme bien des sous traitances dans la production en général, par une surexploitation vertigineuse des personnels. Je renvoie au livre d’Ignacio Ramonet sur le sujet car il décrit à mon avis assez bien le bouleversement en cours et les tendances du futur sur le sujet.
Actuellement, en pratique, la plus grande difficulté pour l’expression politique vient de la confusion des rôles qui se présentent face à moi. Journalistes professionnels, « indépendants », occasionnels, associatifs, rédacteurs de blog personnels ou collectifs se présentent ensemble, dans une cohue souvent humiliante pour eux, et se perturbent les uns les autres. A ceux-là s’ajoutent « les humoristes », qui se présentent comme des journalistes, mais dont ce n’est pas le métier réellement. Leur métier c’est faire de rire de tout, à n’importe quel prix et par n’importe quel moyen. C’est bien leur droit. Mais la confusion des genres avec les métiers de l’information conduit à des situations professionnelles ingérables. Car ils n’hésitent pas à s’incruster dans les rendez-vous de leurs collègues, à les piétiner pour filmer devant eux la scène de travail, au mépris de tous les usages et codes, au point de provoquer une exaspération générale dont ils disent eux-mêmes, en privé, avoir honte. De Paris, des autorités invisibles les aiguillonnent et leur capacité sociale de dire non est égale à zéro compte tenu de leur statut de précaires. Imaginez la tête des militants quand ils entendent une équipe comme celle du « Petit Journal » déclarer qu’elle « n’en a rien à foutre du discours ! On est venu filmer les moches ». Oui, « les moches », vous avez bien lu ! Le mépris de la dignité humaine de cette façon de faire de l’info soit disant drôle est parfois consternant. J’espère que cela ne passera pas à l’antenne.
Je viens d'avoir par email Alain Faradji responsable national de GU. Excellent nouvelle : il y aura bien un stand FdeG à la fête de l'Huma. J'ai proposé à Alain que soit organisé sur ce stand la rencontre de la net-escouade et qu'on puisse tous ensemble encartés et non encartés désireux de s'y investir, organiser les choses et les articuler avec la campagne classique télévisuelle et papier. Je vous tiens au courant.
Je suis d'accord avec le webmestre. Il est bien que le blog de Jean-Luc retrouve son rôle de relations personnelles entre lui et les citoyens. Mais cela nous impose ipso facto de faire des 2 autres sites existants placeaupeuple (géré par le PG) et InitiativesCitoyennes (géré par le PCF) deux sites fréquentés, actifs, référencés Front de gauche, le premier étant un site d'information, de matériel militant de toute nature (vidéos, photos, textes (tracts, affiches, bandes dessinées), sons...), le second un site de débat sur le programme partagé et d'organisation de celui-ci dans les assemblées citoyennes ou par thème. On peut à la rigueur garder le site du frontdegauche à condition de le rafraichir, pour les expressions officielles du front de gauche.
Tout cela mérite d'être coordonné et en liaison de même que peuvent y être référencés les sites personnels de nombreux internautes dont l'expression personnelle concourent à notre projet commun.
Et enfin pour le coordonner à la campagne classique il faut que des représentants de cette net-escouade soient présents dans le comité de campagne.
@ 202 la pavana
Merci SVP d'indiquer avec qui JL Mélenchon s'entretient, et dans quel journal ou radio, merci de mettre un lien pour avoir une vue d'ensemble de l'entretien en question.
@ Tous,
J'aimerais, ou plutôt je souhaiterais que l'on finisse par nommer plus précisément cet épouvantail qu'est l'oligarchie, par exemple que se sont les membres du "Groupe de Bilderberg" qui la dirige cette oligarchie, que se sont les membres du "club huppé Le Siécle" (dont quasiment tout le sérail du PS fait parti, Aubry entre autre) qui en font partie de cette oligarchie, que c'est l'ancien "think thank" fondation Saint Simon dissoute en 1999 qui à conduit le PS vers la sociale-libérale et que Pierre Rosanvallon qui en était un des fondateurs est une personnes fort respectée par bon nombre de contributeur de ce blog et pas des moindres, etc... etc...
Renseignez-vous, émancipez-vous, indignez-vous, révoltez-vous, c'est à gauche gauche qu'il faut regarder, non au centre gauche ou à droite gauche, nous n'avons pas besoin de ces gens là, nous avons besoin des vrais socialistes, du vrai prolétariat et pas des "bo-bo" de la gauche-caviar, il ne faut pas qu'une fois de plus ce soit les bourgeois qui nous volent cette révolution.
Voila il y a 8 jours j'avais posté:
Chantage aux peuples,en Espagne...
Maintenant la coup d'état est accompli, ces gros puissants (je ne sais plus comment les appeler) ont commencé par nous les soi-disant les PIGS (terrible tout de même l'appellation), ils nous considèrent sans danger alors ils attaquent. Mais faites attention après nous,ce sera la France, puis le reste. C'est une guerre sans trêve contre tout ce qui peut représenter de la solidarité sans bénéfice, c'est une question de positionnement sur les relations humaines et sur les hiérarchie entre les hommes. Comme vous voyez, le socialisme international a perdu la bataille des idées, la dignité et la défense du peuple. Ne croyez pas que ça va s’arrêter là. L'érotisme du pouvoir et une drogue plus addictive que l'héroïne, vous en avez un exemple avec DSK et d'autre. La droite ne trompe, ses intérêts sont clairs, mais que se passe-t-il avec les partis socialiste. Si vous me permettez, il faut voter F de G.
Vous êtes les seuls à pouvoir sortir l'Europe de ce cauchemar, ici avec le 15M (los Indignados) on fait ce qu'on peut, mais il n'y a pas de visibilité à l'extérieur. Izquierda Unida aussi travaille dans le même sens, mais le rouleau compresseur des néolibéraux (PP et PSOE) est terrible et fait peur. La France a un pouvoir symbolique dans le monde qui n'a aucun pays, il le récupérer.
Salud y República.
201 @vaillant
J’avais très bien compris, je voulais répondre à @Gérard Blanchet mais bon.
Alors tu penses toujours que les journalistes ne sont pas fautifs si ils n’invitent pas Jean-Luc Mélenchon dans leurs émissions et que c’est seulement la "sar-ko-ni-sa-tion" des médias qui nous handicape.
Donc pour toi, c’est à cause de Sarkozy qu’ils n’invitent pas JL.
Peux m’expliquer pourquoi, certains l’invitent quand même et pourquoi ils se sentent obligés de l’interrompre toutes les 3 secondes, de lui poser toujours les mêmes questions Le PS, Le 2ieme tour, DSK, Cuba et j’en passe, et donc sur une interview de 30 mn seulement 2 à 3 mn sont consacrées au programme et encore parce que JL arrive à faire passer 1 ou 2 messages. Rien ne les oblige à faire ça, ils suffiraient qu’ils ne l’invitent pas.
Maintenant pour en revenir à ta réponse, cela veut dire que ce sont des trouillards qui n’ont pas ce qu’il faut, là ou il faut, pour inviter qui ils veulent quand ils veulent.
Bon d’accord ce sont des trouillards, et donc si ils n’ont pas le courage d’inviter qui ils veulent, c’est bien de leurs responsabilités.
Il y a des journalistes qui vont au Front (sur les champs de bataille) tous les jours, et ils risquent leur peau et je suis sûr qu'ils ont peur, mais ils le font parce qu'ils sont journaliste avec un grand J.
Alors si ces journalistes assis derrière un fauteuil ont peur de perdre leur place, ils n'ont qu’à faire un autre métier.
PS: Pour répondre à quelqu'un qui me reprochait de dire du bien de Bourdin, je n'ai jamais dis qu'il avait nos opinions ou qu'il était complaisant avec JL, je disais simplement que lui avait le courage de l'inviter, je crois que c'est celui qui l'a invité le plus souvent...
Moi ce que je vois et si un journaliste ici, par hasard présent sur ce blog, pouvait réagir. Oui, depuis 2 jours on nous bassine sans arrêt sur la 13, sur la 15 BFM et sur i-télé du "formidable rassemblement de la jeunesse UMP pour son séminaire d'été". Et quid du Front de gauche et du remue méninges de Grenoble, totalement occulté par les médias ? Comment se fait-il qu'en plus, sur BFM, on nous re-tartine encore avec l'argumentation de Marine Le Pen (je cite les paroles du journaliste inféodé qui qualifie ces propos de "justes par bien des points"), de la gauche, de l'UMP et qu'encore une fois, pas un mot sur les débats du FdG ? Quant à France Inter, après avoir invité Me Le Pen, lui consacre toute une heure de promo à 10 h dans une émission "être jeune au FN". Et Mélenchon, il passe quand à 8h20 ? Son dernier passage remonte à janvier 2011. Entre temps, et je le rappelle ici, 42 invitations du 23 juin à fin août à 8h20, dont 31 à droite et pas une fois Mélenchon. Mme Le Pen déjà invitée sur France Inter est bien mieux traitée, elle qui se plaint d'être ostracisée. On en demanderait autant !
Je rejoins un internaute, Bourdin n'est pas de notre bord, je déteste sa manière d'interviewer, mais il faut reconnaître qu'avec Ardison, ce sont les seuls à inviter Mélenchon. Mermet l'a invité une fois. J'espère qu'il comblera ce fossé, remarquez qu'il a été ostracisé lui aussi, puisque son émission là bas si j'y suis a déjà été déplacée de 17h à 15 h pour réduire son auditoire. Il faut vraiment tout foutre en l'air. Voilà, je pars en Bretagne, mes vacances de septembre et je compte aller à la fête de l'Huma à la Courneuve. J'essaierai d'envoyer des photos. Les manifs, je les ferai là bas.
@ 207 Maria dit:
2 septembre 2011 à 18h31
Il y a des incorrections dans mon post. Veuillez m'excusez.
Cela n'a pas d'importance Maria, si nous pouvions écrire aussi bien l'espagnol que vous le français.
"Mais faites attention après nous,ce sera la France, puis le reste. C'est une guerre sans trêve contre tout ce qui peut représenter de la solidarité sans bénéfice, c'est une question de positionnement sur les relations humaines et sur les hiérarchie entre les hommes."
Nous le savons et c'est bien pour cela que JL Mélenchon a suscité la création du "Front de Gauche" et que nous nous battons au quotidien pour faire comprendre à nos concitoyens que le socialisme n'est plus là où il pense qu'il est, et ce n'est pas une mince affaire que de lutter contre 50 ans de laminage et de bourrage des esprits.
"Comme vous voyez, le socialisme international a perdu la bataille des idées, la dignité et la défense du peuple."
Eh oui ! cela fait exactement 27 ans que le socialisme a abdiqué ses idées, cela fait 17 ans que je me bat contre lui, non pas le socialisme mais ces représentants, le chef de l'internationale socialiste Monsieur Papandréou, Président des grecs est le pire de tous, regardons bien où il a mené la Grèce et son peuple, c'est ce qui nous menace tous, nous les peuples européens.
"La France a un pouvoir symbolique dans le monde que n'a aucun pays, il le récupérer."
Puissiez vous dire vrai, espérons que le peuple français et les vrais socialistes digne de ce nom se réveilleront lors des prochaines élections en 2012. bien sûr qu'ils veulent récupérer la France dans leur giron, alors effectivement le symbole de la résistance serait mort, c'est ce qu'ils veulent.
Se vayan todos.
Maria -205-
Bien sur nous allons voter FdG, cette force de Gauche alternative,claire il en aura fallu du temps après 2005, la victoire du NON, pour que notre peuple puisse pouvoir choisir des politiques réunies et déterminées à gagner. En 2007 quelle claque, divisions, victoires des réactionnaires. Et les conséquences sont terribles pour le prolétariat, le peuple, notre pays, car ils font table rase de toutes les conquêtes, avancées pour le monde du travail arrachées par les luttes, des "puissants " mondiaux capitalistes ont même affirmé qu'ils étaient en passe de gagner la guerre de classe à entendre.
C'est dire que nous sommes en résistance et que nous allons engager des luttes en automne et la suite en ayant bien sur un objectif électoral en 2012, mais pour nous, même en cas de victoire nous serons en danger et seules les mobilisations des prolétariats, peuples européens pourront en synergie nous libérer de cette gangue monstrueuse européenne, oui une autre Europe est certaine pour une grande avancée de construction et non de sacrifices.
Vive la révolution citoyenne des peuples européens, solidarité internationale.
Par 316 voix contre 5, le Parlement espagnol vient d’adopter la constitutionnalisation de la "règle d'or". Une coalition de députés sociaux démocrates et libéraux en déroute vient d’abandonner sa souveraineté budgétaire et de graver dans le marbre constitutionnel un dogme imbécile.
Imbécile ! Après Papandréou, Zapatero ! « Pas très intelligent !», avait déclaré NS. Sur quoi, Ségolène Royal lui avait envoyé ses excuses ! « Je suis de ceux qui conçoivent que le président dit suffisamment de sottises sans lui prêter celles qu'il ne dit pas... NS ne peut jamais s'empêcher d'être un peu provocateur... Mais vous savez, NS s'exprime mal en français ; il ne sera jamais Goncourt ou Prix Nobel de littérature … » (Jean-Pierre Brard … au Parisien)
@Cronos
qui s'interroge, à 17h57, sur la source de la citation de la pavana (17h30) la voici
@ graine d'ananar - 211
Merci pour le lien de l'excellent interview, toutefois un peu trop court, sur le jounal Nice Matin et lorsqu'on lit les commentaires, on peut espérer que Jean-Luc Mélenchon a fait mouche.
Sur la phrase ayant provoqué une réaction de Le Pavana - 202, je la trouve tactement excellente.
N'oublions pas que l'objectif, c'est que Jean-Luc Mélenchon se qualifie au second tour.
Toute la manoeuvre consiste à draguer efficacement une partie substantielle de l'électorat socialiste et écologiste tout en restant ferme idéologiquement. Sur ce point, Jean-Luc Mélenchon ne fait aucune concession.
En effet, si Royal ne gagne pas les primaires, on peut douter fort que ses partisans, plus nombreux qu'on ne le pense, se reportent fort sur le candidat vainqueur des primaire, à plus forte raison s'il s'agit de Hollande.
S'agissant des électeurs écologistes ont la réputation d'être difficilement manipulables à des fins électoralistes - Voir épisodes précédents Hulot, Voynet, Lalonde....
Arrêtons de parler élections, comme si c'était demain. Vous savez bien que tout se joue le dernier mois, car les gens ne sont plus politiques comme avant. On va gaver les gens à faire du Mélenchon à tout va. Sans le citer, dire qu'il y en a marre de toutes ces politiques passées qui n'ont abouties à rien et qu'il faut du neuf, paye à tous les coups. C'est là où le titre "qu'ils s'en aillent tous " est racoleur. Surtout si on ajoute que des pays comme le Canada ont innové pour la circonstance en plaçant un parti inconnu il y a peu en tête de la gauche et que ce sont les idées du FdG. C'est pas la Chine le Canada, ni un pays totalitaire. Même s'il a perdu au second tour, face à la droite, quelle gifle pour les politicards. Eh bien, voyez vous m'ssieurs dames, ça, ça plait et les gens de rire de la bonne blague.
Mélenchon, tu nous fais tourner la tête...
Bonjour,
Pas un mot sur la Libye, il y a pourtant beaucoup de choses à dire! Je trouve cela étonnant de votre part et vu ce qu'il s'y passe: il y a trop de morts dont nos impôts sont à l'origine. Vous avez là un excellent motif pour votre verve. De même les critiques systématiques des socialistes (critiques fondées pour lesquelles je suis d'accord) sont trop souvent exprimés pour être éfficaces. Dans le commerce, parler de son concurrent fait plus de tort que de bien! pensez-y! Mon soutien, exprimé sous la forme de l'appui à votre candidature, peut devenir caduque du jour au lendemain. Ce n'est pas une menace mais une constation que je souhaite exprimer, ayant mis beaucoup d'espoir dans votre personnalité, sensée nous représenter.
cordialement
Pascal
Excellente nouvelle que la re-programmation de votre passage sur C Politique. La dernière fois, j'arrivais à peine à en croire mes yeux et mes oreilles : 1h ou presque de véritable politique, avec du temps, un peu, pour expliquer des idées.À la télévision. Et pas sur le câble. Wow ! Miracle !
Il est vrai que désormais l'on s'en fiche comme d'une guigne mais tout de même il s'agit d'être informé. Voici donc ce qu'a dit Madame Ségolène Royal : «La règle d’or, je la ferai voter si j’arrive aux responsabilités». Tentons maintenant une traduction plus claire et moins cryptée de la même phrase lancée en l'air comme on tire dans le dos. Cela donne « Le coup d'état financier, je le ferai voter si j'arrive aux responsabilités ». Diantre ! Vive le Front de Gauche ! Que Se Vayan Todas !
Par 316 voix contre 5, le Parlement espagnol vient d’adopter la constitutionnalisation de la "règle d'or".
'Taa, les gros cons, sans complexe, comme un seul homme. Z'ont carrément rien capté. Eh, non les gars, désolé, c'est pas la "règle d'or" budgétaire qu'on vous a fait approuver là, en fait, non : c'est l'arrêt de "mort subite" de la démocratie que vous venez de signer, sale tas d'pignoufs de mes deux !
Quand tu sais comment et pourquoi la règle des 3% du PIB a été décidée sur un coin de table en 1982 par deux chargés de mission de la rue de Rivoli (ancien emplacement du ministère des finances français) et quand tu vois l'argent commun qui part sans faire de vague dans des poches privées tout ce qu'il y a de plus malhonnêtes, y'a de quoi gerber, j'te jure.
J'ai 30 ans et j'ai souvent acheté MArianne, jusqu'à ces derniers temps. Esprit de révolte, envies de tout autres choses. Je ne vais pas m'étendre. En tout cas, chers amis pour moi, c'est terminé les titres vaseux pour des contenus approximatifs. La ligne éditoriale à bien changé.
J-L, compte sur moi ! (voilà mon slogan) et celà depuis 2ans déjà.
Chers amis,
Votre voix est de plus en plus audible. Vos thèses vérifiées. Nos médias... nos médias.
Le Front de gauche est une des plus belles réussites politiques en France, de ces 30 derrières années. Soyez en fiers.
Le PCF a refusé la fusion et est le cœur du réacteur. Il est normal que ses élus soient les plus nombreux. Beaucoup de nos concitoyens, sont appètent a voter pour votre candidat commun, bien qu'ils viennent de traditions politiques différentes. Ce qui séduit des gens comme nous, c'est votre propension à être compris par tous nos concitoyens, de quelques bords qu'ils soient. Si toutefois vous vous mettiez à vous "taper les uns les autres", nous comprendrions rapidement, qu'il n'y a rien à attendre de ce coté de l'échiquier.
Amicalement,
Bonjour Monsieur Mélenchon,
vous êtes le meilleur candidat pour 2012, et je vous soutiens sans hésiter. Pourtant, je suis surpris du peu de cas que vous faites de la situation en Libye.
Vous devez avoir pris connaissance des informations qui jettent un doute sur les allégations de massacre de masse faites à l'encontre de Khadafi dès la mi-février. Aussi, à peine aviez-vous soutenu la résolution de l'ONU qu'un projet d'intervention militaire était mis en route sous l'égide de l'OTAN, un projet qui a largement outrepassé les mesures prévues dans la résolution. Or vous n'ignorez pas que les interventions de ce type ne se montent pas si vite. J'aimerais tellement que des personnes dans votre entourage puissent vous convaincre de l'intérêt de vous replonger dans les événements et circonstances qui ont précédé l'intervention militaire...
Quoi qu'il en soit, bon courage pour la suite de votre campagne.
A propos de la Libye, ce qu'on peut en déduire des enjeux du renversement du gouvernement Libyen. Différentes raisons possibles :
- main basse sur le pétrole libyen (la chute du régime de Kadhafi libère la course à l’or noir)
- éliminer la "menace" de la création du Dinars Or (Muammar Kadhafi supportait ouvertement la création d’une nouvelle monnaie d’échange qui rivaliserait avec le dollar US et l’Euro)
- main basse sur les milliards de dollars des comptes bancaires libyens dans le monde et sur l'or de la banque centrale libyenne (de nombreux comptes bancaires libyens existent dans de nombreux pays et 144 tonnes d'or seraient présent dans la banque centrale de Libye)
- élimination d'un obstacle au projet d'union pour la Méditerranée (Le numéro un libyen a vivement dénoncé ce projet de coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée initié par Nicolas Sarkozy) !
Bonjour Monsieur Mélenchon, Je vois en lisant votre texte, que votre emploie du temps, est très chargé, alors, je vous souhaite bon courage.
En effet les émissions auxquelles vous intervenez, sont importantes, car elles sont dans l'ensemble bien suivies, et elles expliquent bien la politique en générale.
Hier, pré-rentrée dans un collège de ZEP (le nom a changé, mais celui-là signifie encore quelque chose pour tout le monde), près de La Rochelle. Eh oui, il n'y a pas que les flonflons du PS et les jolis quartiers historiques à La Rochelle. D'habitude à ce moment de l'année les collègues sont tendus, mais parviennent à discuter positivement de ce qu'ils vont faire face à une situation en constante dégradation. Il se trouve dans cet établissement un formidable noyau de personnes exceptionnelles, et je pèse mes mots. A regretter de n'y avoir pas mis ses enfants plutôt que dans le collège plutôt "bourge" de mon quartier pavillonnaire.
Eh bien hier, même ceux-là avaient moralement les épaules voûtées. On aurait cru la fin de quelque chose plutôt que le début. Le principal lui-même était ouvertement revendicatif, et parlait un langage de combat. On est en train de les casser, tous et jusqu'aux meilleurs.
Alors, bien sur, cela fait un vivier de personnes à convaincre, et je vais m'y employer, mais est-ce que La Rochelle ne mériterait pas un événement du type remue-méninges ou autre? Nous ne vivons pas seulement dans une station balnéaire pour people-bobos...
« Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent » Victor Hugo
Un bel exemple : les Fralib http://www.plusbelleslesluttes.org/
[Edit webmestre : Merci de documenter les liens que vous postez. Un court commentaire personnel indiquera au lecteur le contenu du lien et le rapport avec les discussions en cours. Dans le cas contraire, il ne s'agit que de captation d'auditoire et la charte ne le permet pas. D'autre part, le lien que vous indiquez conduit à la page d'accueil d'un site et sera périmé dès que ce site sera mis à jour. Evitez.]
212 @thierryjay93
« En effet, si Royal ne gagne pas les primaires, on peut douter fort que ses partisans, plus nombreux qu'on ne le pense, se reportent fort sur le candidat vainqueur des primaire, à plus forte raison s'il s'agit de Hollande. »
Voilà tout est dit dans cette phrase, et cela va pour Eva Joly ou Montebourg.
Je disais voila quelques jours que participer à la primaire PS (une vaste farce libérale) revenait à être pris en otage. Par manipulation, elle devient primaire de gauche sauf que le sixième candidat (Baylet) est écarté du débat. Cela montre bien la tromperie en marche. Ne nous mêlons pas de cette caricature de démocratie, moins il y aura de votants plus sera décrédibilisé le PS. Travaillons à notre avenir, celui du FdG me semble plus utile...
@ Sue Mease (218)
Si vous désirez changer de magazine, je me permets de vous conseiller celui du Front de Gauche. Il s'intitule l'Humanité Dimanche. En vente dans les kiosques chaque jeudi, ilest indispensable à celles et à ceux qui ne font pas l'ouverture des journaux de 20 heures à la télévision. Loin du sensationel, c'est le magazine qui donne les moyens de réfléchir, de débattre pour faire société ensemble.
Hors fil de conversation
Si l'on veut rayonner de plus en plus à l'écart de nos réseaux habituels, il faut à tout prix que nous coordonnions nos blogs, nos sites, nos réseaux sociaux. Ces NTIC sont notre arme pour contre-battre l'omnipotence des Médiacrates et de leur maudite propagande.
Ce matin, sur Inter, c'était pathétique. Dans "On n'arrête pas l'Eco", Maris s'est couvert de ridicule en faisant un portrait surprise amphigourique et incompréhensible idéologiquement... de Laurence Parisot... tandis que deux experts jouait Laurel et Hardi dans un débat soi disant contradictoire ! Et ça va empirer au fil de la campagne.
Unissons donc nos efforts et coordonnons-les. http://www.placeaupeuple39.org/ est le site Jura du PG/FdG et plus. Pouvons-nous imaginer de nous relier par proximité en Franche-Comté, dans l'Est et un peu partout ?
La révolution citoyenne, dès maintenant
Ce sont des infos comme l'écrit de François Dubreuil -223- qui mesurent dans quel état de massacres, de casse, nous résistons tous les jours, nous ne vivons plus dans une République ou le peuple souverain a le pouvoir. L'école républicaine, laique, gratuite, obligatoire, pour toutes et tous a été leur objectif à casser en priorité, car par trop dangereuse pour la formation critique, les pensées, et la qualité, avec la possibilité que des enfants issus de la classe ouvrière puissent poursuivre dans l'enseignement supérieur - rappel en 1968 Vincennes et son université ouverte puis fermée fissa (chacun a sa place dans les classes sociologiques). La grosse trouille qu'ils ont c'est effectivement qu'une multitude de pilotes de jets perfectionnés soient formés et arrêtent le crash qu'ils sont en train de nous faire subir en conscience et par choix idéologique très dogmatique.
Ils leur faut des cadres sup très formatés pour assurer leur pérennité, même si un Lemaire trouve ces chômeurs de luxe trop indemnisés et là ils ont une peur carabinée qu'ils aient du temps pour réfléchir, penser de la pertinence de leur fonction, même qu'ils auraient le temps de lire le programme du FdG et ce blog et choisir avec joie cet engagement. Car, deux à peine trentenaires avec un premier boulot comme ingénieurs de grandes écoles en CDI sont complètement écœurés par l'ambiance nulle et sectaire, fermée de "leurs" entreprises: l'un dans les pneus à Clermont il vient de démissionner au bout de 6 mois, l'autre dans l'énergie électrique qui vu le non emploi dans ses compétences étudie la philo grand bien lui fasse, le premier faire du miel. Quel gâchis, des chômeurs qui veulent bosser et d'autres formés en sup. mis au placard.
Dégageons-les et vite.
@214 pascal
Nous soutenons JLMelenchon c'est un fait, mais nous ne pouvons pas attendre qu'il dise plus de ceci ou moins de cela, et en plus fléchir au moindre zéphir.
1- JL Mélenchon est le porte drapeau de la révolution citoyenne, mais il n'est pas la révolution citoyenne, car cette révolution viendra avec lui au pouvoir si nous laissons émerger d'autres formes d'organisation de nos rapports sociaux, formes existantes (communautés diverses culturelles et économiques, sels, habitat écologique, sortie du pétrole, associations, Université populaires, Lycées usines autogérées, scop,ou à inventer). Tout cela est la richesse de ce qui se fait à la base et en théorie n'a même pas besoin du pouvoir pour exister sauf que s'il y a un pouvoir qui aide et favorise cette myriade d'initiatives qui existent en France, la révolution peut naître par là.Mais elle ne viendra jamais de la seule parole fusse -t -elle la plus exacte et percutante de notre lider máximo.
Enfin si JL Mélenchon parle du PS c'est parce que cette position est neuve (depuis le NON au traité) à gauche, il faut la faire connaître. Il existe maintenant une gauche de gouvernement, qui n'est plus sociale libérale et qui met le PS où il est, à droite. Il faut bien expliquer cette nouvelle position, d'où l'effet de répétition.
2- Ici on n'est pas dans le marketing. Notre candidat n'est pas un pot de yaourt. Donc qu'il dise trop de cela ou pas assez du reste, n'empêchera pas que nous restions clairs dans nos engagements et nos objectifs à ses côtés car seul lui peut ouvrir les vannes du changement radical à gauche.
ET après son élection, nous ferons la révolution dans la révolution. La première sera dans les urnes, la seconde sera dans nos têtes nos coeurs et dans nos pratiques.
Dans ce billet, "Après le Remue Méninges", ni le mot Paix, ni la Libye... dommage.
Espagne et règle d'Or !
L'Espagne, coincée entre l'Europe et le FMI vote pour cette règle démoniaque qui n'ajoute que peu au Traité de Lisbonne.
En France placera notre décision de budget sous la coupe du conseil constitutionnel (désigné), et non plus sous les règles du parlement élu !
Quels sont les avantages de la règle d'Or ?
Les élus du Sénat comme ceux de l’assemblée Nationale n'auront donc que peu de choses à dire sur le Budget.
En fait, avec la règle d'Or, notre parlement deviendrait comme le parlement de Strasbourg : une assemblée sans aucun pouvoir législatif ni budgétaire.
Il y a 350 parlementaires en Espagne. En 2008: 169 députés socialistes ont été élus avec 11 millions de voix, 2 députés communistes avec un million de voix.
Quelle disproportion! quelle démocratie?
Il y avait peut-être ici matière à révision constitutionnelle... plutôt que sur les déficits.
Par ailleurs les cinq députés refusniks demanderaient a être connus.
Donc aucune alliance n'est a envisager avec le PS. Ca serait bien mieux pour la com du Front de Gauche pour la plupart des citoyens(surtout les abstentionnistes) que ce parti social libéral dégoute. Au sujet des "ultra riches" qui veulent "payer" plus d’impôt, il s'agit de ne pas être naïf. Non,ce n'est pas une bonne chose qu'ils y pensent car ils auraient du le faire la 1ere année de la "crise". Il s'agit donc d'autre chose, a savoir une tentative de pub pour sauver le système capitaliste qui n'a historiquement plus beaucoup de soutient populaire. Ce sont des radins et ordures finies qui sont prêt a toute compromission pour sauver leur fortune comme leur maigre contribution envisagée par Fillon le prouve. Un authentique anti capitaliste doit relever la supercherie comme le système ne s'effondre pas, il se reforme vers le totalitarisme comme cette "crise" douteuse de 2008 le laisse penser.
Enfin,il apparait que ces "révolutions arabes" sont également douteuse et suivent un calendrier établi par l'OTAN. Ainsi, il est a regretter que la presse de gauche n’évoque pas les mercenaires et services secrets occidentaux qui travaillent en Libye et en Syrie, toujours pour le pire on l'aura compris. Ni de ne pas évoquer l'initiative de Kadhafi de vouloir créer un dinar or pour libérer l'Afrique de la dictature "marchés", expression chère a notre Front de Gauche.
Ah ça dès qu'on commence à seulement penser à une autre monnaie de référence l'on devient le super mal absolu, le dictateur en bouc, le débile, le fou, kadalfouette ça pue le pétrole en dollar juteux et dire qu'il a couché à la belle étoile de nos champs élyséens en se tortorant avec nos impôts, mais qui sont ses complices?
Quant à ces nouveaux "révoltés", ça pue tellement le pétrole religieux qu'il doit y avoir des taches indélébiles sur tous ceux qui les ont aidés pour en profiter en géopolitique of course, car y a-t-il des laïques style Front de Gauche bien visibles et organisés ou une démocratie républicaine avec des avancées telles que la place des femmes non voilées laïques aient toute leur place, sacré curseur du réel, l'exemple de l'Afghanistan ou les pires religieux sectaires dangereux, les tenants de la théorie du grand Satan à abattre après que le petit s'est retiré du cirque en constatant que le grand "aveugle" allait être la prochaine cible,devrait être plein d'enseignement.
Ben dis donc Citoyenne 21-221- une doc d'info de première main. Ca m'étonnerait fort que l'on fasse une manif de masse pour la Libye.
Et si aux futures élections un Front de Gauche gagne, mais là je rêve.
@ Bardague (235) !
Pour une doc plus approfondie, allez sur le site Agoravox. C'est de là que j'ai tiré ces infos et je les ai condensées ici au maximum. Il y a des liens plus explicites encore à celui qui veut savoir jusqu'où la maffia sévit !
On vit dans un sacré monde de pourris. Il faut que le front de gauche gagne, on n'a plus le choix. C'est ça et une possibilité d'avenir meilleur pour tous à plus ou moins long terme ou le chaos généralisé. Que les ultra riches, les oligarques ne se réjouissent pas trop de pouvoir encore faire fructifier leur pognon malgré la crise. Si chaos il y a, pas sûr qu'ils n'y perdent pas des plumes, voir leurs têtes !
Espagne: "le coup d'état" de Zapatero et de la droite!
Face au "coup d'état" du gouvernement social démocrate de M. Zapatero qui pour la circonstance s'est associé avec la droite Espagnole pour voter au Parlement, la constitutionnalisation de la "règle d'or", ne pourrions-nous pas lancer une pétition du "Front de Gauche" contre cette règle pour montrer notre soutient au peuple Espagnol face à ce déni de démocratie et ainsi lancer une solidarité internationale face à des gouvernants et des oligarchies de moins en moins respectueuses des mandats qu'ils ont reçus.
Ce serait faire preuve de solidarité et prévenir certains, dans notre pays, qui pourrait-être tenter de s'engager lors de cette campagne sur des chemins similaires.
Jean-louis Boutevin (Landes. 40) Ancien membre du PG40, syndiqué CGT Spectacle.
237
Boutevin dit:
"Ce serait faire preuve de solidarité et prévenir certains, dans notre pays, qui pourrait-être tenter de s'engager lors de cette campagne sur des chemins similaires"
Ce serait vraiment le début d'une grande prise de conscience internationale.Les médias ont établi un accord, non écrit, de fabrication du consensus(Chomsky)qui rend invisible les actions de la résistance dans les différentes démocraties (il y a des actions dans plusieurs états américains contre les coups de ciseaux néolibéraux, les italiens aussi ripostent, les britanniques toujours dans leur propre style, en Allemagne aussi, il y a eu une grande victoire au Canada),cependant l'impression est qu'il ne se passe rien.C'est la grande différence avec les évènements d'Afrique,on nous pose un grand et terrible tableau en face pour nous empêcher de voir par la fenêtre tous les dégâts qui sont faits dans notre jardin.Les grands médias internationaux,au service de leur maître nous montrent une information fragmentée que nous empêche d'avoir une perspective commune et alors une volonté d'agir commune.En Espagne j'ai réussi à avoir plus d'information à travers Twiter et Facebook ou http://www.democracynow.org/ (médias de gauche au USA, ça existe!) ou même à travers votre blog que les médias auto-nominé "grands".Un coup d'état en règle du côté de ces personnes sans scrupules, sans aucune morale et en réalité sans aucun sentiment de compassion que l'on appelle de façon abstraite"les marchés",mais qui ont des noms,des prénoms et des besoins physiologiques comme tout le monde.Des hommes et des femmes qui veulent tout pour eux, c'est très simple.
Vivement une prise de conscience internationale et solidaire.J'en rêve tous les soirs.Monsieur Mélenchon vous faites un très grand...
J'ai vu hier dimanche l'émission C/Politique de France 5. Malheureusement pas in extenso car parfois dérangé. Une fois de plus cette interview a dévoilé au moins autant les opinions de la questionneuse que celles du questionné. La journaliste, très à son avantage physiquement et très alerte intellectuellement, a prononcé à travers le maillage de ses questions, sa façon de revenir encore et encore sur certaines réponses pourtant déjà fournies, un vrai plaidoyer pour la société libérale façon "mais vous savez bien qu'il faut en passer par là".
Je dois dire à Jean-Luc Mélenchon toute mon admiration en même temps que mon adhésion aux thèses qu'il a une fois de plus affirmées, soutenues, sans jamais la moindre contradiction interne. Et de plus au plan de l'attitude, pas d'affolement, pas de colère, mais l'affirmation d'une conviction charismatique. Pas d'entraînement vers les sujets "actuels" (DSK etc) plus que ce qu'ils ne méritent.
Je ne sais qui regarde cette émission du dimanche face à l’hebdomadaire de Lepers, mais je suis certain que si certains l'ont regardée par curiosité l'idée du FdG et du vote qui en découlera a gagné dans l'opinion.
Merci à Jean-Luc Mélenchon de continuer ainsi.
D'après un récent rapport du Fonds Monétaire International (FMI), l'Islande est sur la voie d'un désendettement rapide. Et voili voilà du bon travail ! Plus encore : elle demande des comptes. Le président islandais Grimsson a demandé dimanche à l'Union européenne de mener une enquête pour déterminer comment elle a pu permettre à la Grande-Bretagne et aux Pays-Bas d'exercer une telle pression sur l'Islande pour tenter de transférer sur le contribuable islandais les sommes dues par la banque Icesave en faillite. Nous applaudirons sans modération le gouvernement islandais pour sa fermeté et son patriotisme, et nous ferons observer que le remboursement de dettes privées par le contribuable, cela s'appelle du détournement de fonds publics et, là où la justice fonctionne normalement, cela mérite la paille humide des cachots.
lien: http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-islande-sur-la-voie-d-un-100081
Au sujet de la Libye et plus généralement des guerres, elles se terminent toutes par la voie diplomatique, alors pourquoi ne pas commencer par là ? Entre temps, des milliers, des dizaines, voir des centaines de milliers de victimes innocentes, seuls les marchands d'armes ont le sourire et avec eux les bénéficiaires de rétrocommissions. Les peuples ont bien compris cela, c'est pourquoi des prétextes sont développés, comme de voler au secours des femmes et des enfants. En Libye 50 000 morts sont libres désormais. Dommage ils ne seront pas la pour remercier Sarko quand il défilera triomphalement dans Tripoli. Que d'économies a faire en supprimant l'armée. C'est par la que Joly aurait du commencer. Supprimer l'armée, c'est de fait supprimer le défilé mortifère du 14 juillet a remplacer par un défilé citoyen honorant ceux qui font la France et créent ses richesses.
Bonsoir,
Suite à une discussion sur le forum d'orange je me suis dirigé vers le Blog de JM Mélenchon...Je ne veux pas entrer ce soir dans la discussion. Simplement pour dire que je suis d'accord avec ce que j'y ai trouvé pour l'essentiel. Cela fait plaisir et ça donne du courage...et de l'espoir.
J'aimerais toutefois simplement demander à JL Mélenchon son point de vue par rapport à un état de fait peu évoqué dans les médias... rien d'étonnant, mais je me demande si cela ne vaudrait pas le coup que l'on enfonce le clou. En effet on n'arrête pas de crier "croissance, croissance, croissance", comme si la croissance à l'heure actuelle avait encore une signification. En fait les ressources terrestres étant fatalement limitées on ne peut espérer une croissance infinie. Ensuite mathématiquement, si l'on fait une croissance ne serait-ce que de 1% tous les ans, en 10 ans la croissance n'est pas de 10% mais nettement plus, l'accumulation même de ce petit pourcent ayant des effets... ignorés. Et quand va-t-on enfin admettre qu'une croissance de 10% en Chine ce n'est pas la même chose qu'en Europe...Le fameux PIB sur lequel on base les 3% de dette publique présente un vice congénital. Supposons que le PIB s'écroule du fait de la récession qui s'annonce... quel sens alors prennnent ces fameux 3% ?
Nous savons bien que la fameuse "règle d'or" n'est qu'un moyen, en faisant peur aux citoyens, de continuer à pomper le travail vers la spéculation...
Redéfinition du PIB, (où on tiendrait compte de la raréfaction des matières premières), le fait d'envisager une décroissance...mais bien sûr cela risque de faire peur dans les chaumières, pourtant cela s'impose dans le cadre d'une simple logique d'économie des ressources, tout comme le recours aux...