08sept 11
Cette note, mille diables, est encore trop longue ! Quand j’ai attelé ensemble les petits bouts que j’avais préparés, j’ai bien vu que ça débordait de tous côtés. Pourtant, on m’a fait promettre d’être plus bref. Donc, je fais court pour cette introduction. Souvenez-vous, si vous voulez aider mon travail de conviction, de proposer l’inscription à ma lettre de liaison « Le Petit Courrier du blog». On y accède sur cette page même, colonne de gauche. Nous ne sommes encore que quarante mille inscrits ! Il en faudrait cent mille pour jouer correctement le terrain. Comme ce blog a reçu plus de deux millions de visites depuis janvier, je crois que nous avons une belle marge de progression possible, n’est-ce pas ? Je compte sur vous.
Dans cette note, il est question des sondages. Je constate le miracle dont a bénéficié François Hollande. J’analyse les invraisemblances des résultats annoncés et leur caractère idéologiquement orienté. Je me demande pourquoi la loi, si timide, qui encadre leur pratique n’est pas respectée. Que fait la commission des sondages ? Résignée ?
Mais je parle, avant cela, de la rentrée scolaire, du procès des Fralibs et de ma ballade dans la braderie de Lille. Ah ! Je dis aussi mon mot sur l’ambiance du débat politique et sur ma participation à deux émissions samedi et dimanche derniers.
Mardi 6 Septembre. C’est midi. Je suis en route vers le tribunal de Nanterre. Je dois y retrouver les syndicalistes de Fralib, le « thé Eléphant ». On est convenu de se retrouver sur place avec Pierre Laurent et Patrick Le Hyarric, le directeur de la rédaction de l’Humanité. Je fais route avec Laurence Sauvage, Secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes et David Emain. David est professeur. Sa rentrée est en cours. Je lance le sujet. Mauvaise pioche. Très mauvaise ! Son proviseur s’est suicidé la veille de la pré-rentrée ! On se regarde les trois en silence. David nous apprend aussi que c’était un camarade, nouvel adhérent au Parti de Gauche. Personne ne veut en rajouter parmi nous. Mais comment ne pas se poser la question. On devine laquelle. Bien sûr on ne suicide pas pour une seule raison et peut-être l’idée même de « raison » pour un suicide n’a-t-elle pas de sens dans la plupart des cas. J’admets ainsi que le suicide stoïcien est l’exception philosophique dans une règle bien plus complexe d’impasses, de lassitudes et de souffrances. Je m’efforçais de me remémorer le visage du camarade parmi la troupe des têtes dures du Parti dans ce coin de l’Essonne. Je n’y parvenais pas. Aucun des sourires auxquels je pense ne coïncide avec la nouvelle que l’on m’apprend. Du coup on fait le point sur les informations à propos de cette rentrée. La honte.
La rentrée, quel tableau ! Des redoublants mis à la rue parce que les classes sont pleines, des sections de lycées professionnels fermées en nombre faute d’encadrement suffisant, des transports scolaires devenus payant sans prévenir, des enfants expulsés des cantines. En quelques instants les témoignages de mes deux compagnons de voyage me dressaient un tableau terrible de dislocation du système éducatif. Autour de nous dans le RER les oreilles se dressent, les visages se tournent de notre côté. Je vois des gens qui ont envie de dire aussi ce qu’ils savent. On arrive. « Nanterre préfecture ». En haut de l’escalator, on nous attend. Les drapeaux sont là, Aigline les a apportés avec elle. Une grosse brassée de tissus rouges qui donne du Tam Tam dans le cœur. Nous vivons, puisque nous luttons. Chemin faisant, voyant nos drapeaux et ma mine peut-être, des gens nous font des saluts et disent des bonjours souriants. En route on croise comme ça un groupe de militants de la CGT de l’agro-alimentaire qui nous mettent dans la bonne direction vers le tribunal. Ah oui, ça y est : du dessus du talus qui surplombe la rue on voit les drapeaux syndicaux et les camarades autour des camionnettes. Le vent porte des notes de musique qui sont jetées à grosses beuglées par ces hauts parleurs si caractéristiques.
En un instant, nous voici tous réunis. On s’embrasse on se congratule, on est heureux de se revoir, on se raconte les aventures de la route. Gérard et Olivier, les porte-parole que je connais pour les avoir découverts lors de ma visite à l’usine me semblent insubmersibles. Les Fralib sont venus en mini bus, neuf par neuf, depuis Marseille. Hélène Le Cacheux, du Bureau national du Parti de Gauche, qui milite dans les Bouches du Rhône a fait la route avec eux. Elle a petite mine. Dix heures de voyage, c’est long. Il est vrai qu’en cours de route un camarade a dû être hospitalisé. Ça use. Mais les salariés de Fralib ne se laissent pas faire. J’étais allé les voir sur place, comme un symbole de résistance ouvrière, pour le lancement de la campagne après mon investiture. Ma précédente note est illustrée avec les photos de cette rencontre. Unilever veut fermer l'usine. Noire arnaque. Le thé serait produit en Pologne pour être ramené en France où se vendent les deux tiers de cette production. On devine pourquoi la firme Unilever, propriétaire de la marque depuis 1972 organise ce déménagement d’une marque née à Marseille en 1892. Un Polonais s’exploite pour moins cher qu’un Marseillais. Après des mois de bras de fer, Unilever licencie tout le monde. La réplique est en place. Les salariés occupent l’usine. Ce matin-là, trois syndicalistes viennent répondre d’une assignation que leur fait la multinationale pour « atteinte à son honneur ». Je me demande quel genre d’honneur Unilever peut réclamer après ce que la firme a fait aux travailleurs de Fralib ? Il s’agit pour elle de faire peur. Et comme sous l’ancien régime, les manants traversent le pays pour aller en justice. Fralib est un haut lieu de résistance ouvrière. Cette lutte ne sortira pas de ma campagne. Je vais la faire avec eux et elles. Ils veulent faire une SCOP. On va voir ce qu’on va voir. Le soir venu, Unilever est débouté pour… vice de forme.
Mercredi 7 septembre, Jérôme Cahuzac, sur France inter. C’est le président socialiste de la commission des finances de l’Assemblée Nationale. Il soutient François Hollande. Ce matin-là, il se prononce pour la taxation des revenus du capital à hauteur de ceux du travail. C’est un événement. A la clef, vingt-deux points d’impôts supplémentaires sur le capital et cent milliards de recettes fiscales, soit le double du service de la dette. C’est aussi la proposition que je répète d’un plateau de télé ou de radio à l’autre, depuis des semaines, au nom du Front de Gauche. On voit toutes les conséquences de cette mesure. Le journaliste en souligne-t-il la plus importante, à savoir que le déficit de l’Etat est effacé dès la première année, à budget constant ? Pense-t-il à faire le rapprochement avec la revendication du Front de Gauche ? Non. Demande-t-il si cette idée est en accord avec François Hollande ? Non. Fait-il seulement une pause pour permettre à l’auditeur de mesurer ce qui vient d’être dit et en comprendre l’implication ? Non, bien sûr. Qu’a-t-il dit ? Rien. Il est passé à la suite. Tel est le « débat » aujourd’hui. Si Cahuzac avait dit quelque chose sur la couleur de la robe de Ségolène ou évoqué la marque de la teinture des cheveux de Manuel Valls, on aurait eu surement des dizaines de dépêches et de brèves de tous côtés. Mais il a seulement parlé de prendre cent milliards au capital. Pffft ! Aucun intérêt!
Cette sorte d’enlisement de l’information politique dans l’anecdotique, en pleine année présidentielle et en pleine crise économique est un drame civique. J’en suis témoin. Dimanche, j’ai passé une heure sur le plateau de « C/politique » avec madame Géraldine Muhlmann. Toutes sortes de sujets sérieux de l’actualité ont été examinés. Précédés de reportages forts et accompagnés de questionnement sans concession intellectuelle. Un rude moment de vigilance et de réactivité pour moi dans la mesure où le journalisme débarrassé de l’agressivité ou des radotages libéraux est bien plus exigeant que certains pugilats confus et sans surprise. Suivez mon regard. Que reste-t-il de cet échange rigoureux dans l’onde médiatique? Rien. Juste les mots qu’il m’a fallu prononcer comme réponse à la question convenue mais inévitable à propos des allées et venues de Strauss-Kahn. Juste cela.
De toute cette masse de choses dites, il ne s’est propagé d’un média à l’autre que quatre pauvres mots sur DSK. C’est à pleurer ! Il est vrai que ce jour-là motos et caméras coursaient DSK et son épouse, depuis l’aéroport, dans les rues de Paris et jusque dans la cour de son immeuble. L’information étant nulle c’est la meute elle-même qui fit le sujet de l’information : « des dizaines de caméras attendaient DSK à son arrivée etc… ». On devine que toutes ces caméras et les pauvres diables qui risquaient leur vie à slalomer entre les voitures ne se sont pas mis en route de leur propre chef. Des « patrons » en avaient décidé ainsi. Pourquoi ? Qu’espéraient-ils ? Mystère. Je crois que leur but était seulement d’avoir des images que les autres auraient nécessairement. Effet boule de neige. Rien de tout cela n’est bien neuf. Cela justifie la nécessité d’une révolution citoyenne dans les médias pour libérer notre droit à l’information et au débat sérieux qui est aujourd’hui cadenassé par les chaines de cette conception de l’information conçue comme divertissement.
Les deux émissions de ma « rentrée », comme on dit dorénavant, ont été des succès d’audience et j’en suis très satisfait, comme on le devine. « Salut les terriens » a fait son record d’audimat pour une rentrée et « C/politique » son record de rentrée des trois saisons. Je ne m’attribue pas ce résultat, on s’en doute. Car une audience est d’abord le résultat d’un intérêt et de toutes sortes de motivations et d’habitudes. Et tout cela aussi ne cristallise qu’en fonction d’un savoir-faire professionnel de ceux qui conçoivent et mènent ces émissions. Toutefois que j’ai été l’invité et que cela se soit passé de cette façon est aussi une indication. Pour moi, elle vaut sondage à sa manière. Je ne dis pas qu’elle vaut approbation de mon propos par ceux qui le reçoivent. Mais le fait souligne un intérêt de retour pour la parole politique dissidente. Je suis un dissident dans le concert unanime des amis de la règle d’or, des compagnons de l’austérité, des griots de la loi du marché et ainsi de suite.
Les belles personnes ne réalisent pas comment se construit l’opinion rebelle. Ils ne mesurent pas combien la monotonie des prêchi-prêcha des sempiternels chroniqueurs à vie finit par mettre en alerte les esprits. Naturellement, cela ne se fait pas en un jour, ni d’une pièce. Le doute nait et contamine à proportion de la longueur du mur de certitudes qui est construit autour des cerveaux par l’effet rabâchage. Il en a toujours été ainsi. Peu importe la soutane ou la nature de l’enfer ou du paradis promis par les catéchistes du moment. La lumière perce l’ombre, de toute façon. Et elle nait dans l’esprit des rebelles. C’est eux le bien précieux du départ. Ceux-là n’ont pas désarmé. Là ou d’autres se désespèrent croyant qu’il s’agit d’un crépuscule, je vois moi, au contraire, une aube. Non il n’est pas minuit dans le siècle. Tout au contraire. Je suis optimiste pour cela.
C’est à cet effet auquel je me réfère lorsque j’évoque la comparaison avec la campagne du référendum de 2005. Je parle du fait qui a poussé spontanément des masses de gens anonymes dans une action d’information mutuelle et d’alerte intellectuelle. Le matraquage actuel sur « la règle d’or », la peur du déficit et de la dette pèse lourd aujourd’hui sur les consciences. C’est bien normal. La machine à bourrer les cranes fonctionne à plein régime. Qui pouvait croire que les intérêts en jeu ne se mobiliseraient pas comme jamais ! Mais la riposte se noue dans le secret des esprits. Elle surgira d’autant plus fortement et soudainement que le système est à bout de souffle. « Règle d’or » ou pas, il n’a pas d’issue à moins de nommer de ce nom le prolongement sans fin des transes de son agonie prolongée. J’invite donc à ne pas ménager ses forces. Les rendez-vous du 27 septembre avec les syndicats de l’Education et celui du 11 octobre avec les centrales ouvrières sont nos rendez-vous d’étape.
La ballade dans la braderie de Lille fut un moment haut en couleur pour la petite délégation qui m’entourait. En fait, au départ, nous étions une bonne vingtaine. Entourés des drapeaux du Front de Gauche, nous étions aussi précédés d’une fanfare. Oui, une fanfare. Une fanfare militante. Son rôle était d’ouvrir la voie, en douceur et en donnant le sourire, dans la foule dense qui vaquait entre les stands et les étals. Toute la question était là : comment passer sans bousculer. Quand l’idée m’est venue de cette manière de faire, j’ai bien vu le scepticisme. Sur le terrain pourtant l’intuition se révéla bonne. Les gens du cru, les familles avec des poussettes, les amis et les adversaires qui baguenaudaient ont échappé aux habituels bouchons, bousculades et piétinements qui sont dorénavant le lot des parcours politiques sitôt qu’il y a foule, caméras et appareils photos. Le plus magique, tout compte fait, ce fut l’endurance et le sang-froid des musiciens que rien n’arrêtait ni ne démontait tandis qu’ils jouaient, juste et beau. Du coup, nous croisions des sourires et des petits bonjours pleins de gentillesse.
Nous fîmes trois haltes sur un parcours qui dura bien plus d’une heure. D’abord à la CGT, puis à SUD Solidaire, et à la FSU. Enfin nous sommes arrivés dans le superbe stand de la fédération communiste du Nord qui m’avait invité. Une foule dense se pressait là et on me fit bel accueil. Jusqu’au point où le groupe des chanteuses, ce sont trois femmes, pleines d’humour et de dérision, me fit une aubade avec une chanson sur mon cas (je devrais dire sur mon compte !). Auparavant, j’avais marché bras dessus bras dessous avec des camarades du PG du Nord et du Pas de Calais, tenant le bras de Michèle Demessine qui fut ma collègue au Sénat. Fabien Roussel le secrétaire fédéral du Parti Communiste et Eric Corbeau de la direction nationale du PC nous entouraient. Nous fumes rejoints en route par Marc Dolez, député du département, mon ami et conseiller comme on le sait. Notre petite troupe allait donc se renforçant à mesure qu’on avançait dans les rues. Elle prit bien vite à son tour l’aspect d’une parade de fierté. Puis ensuite, l’atmosphère de la tablée sous le chapiteau se réchauffa encore. Nous revivions comme des plantes en pot qu’on arrose après un petit coup de soif. C’est que cette ambiance de rue si chaleureuse et cette délégation de confiance que l’on voyait et entendait autour de nous, nous faisait l’effet d’une recharge de batterie. Les mauvais jours finiront. Je pris la route du retour en courant, ou presque, vers la gare. Après notre départ éclata un orage terrible. Le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas ne sont jamais loin.
C’est la goutte de sondage qui a fait déborder le vase. C’est « Harris interactive » qui nous provoque. Ça se passe dans « Le Parisien » du 7 septembre. L’institut a sondé 983 personnes selon la méthode des quotas rectifiés maison au doigt mouillé. Un institut très « controversé » comme on dit chez les branchés. Le même tandem avait « vu » Marine Le Pen au deuxième tour en tête du premier tour. Un mauvais gag sans lendemain, qui a pourri l’actualité de la journée des luttes des femmes, cloué tous les débats d’une fin de semaine, faussé tous les commentaires politiques pendant quinze jours. Bidon. Hasard, cette « information » intervenait le jour où ce quotidien présentait sa nouvelle maquette en compétition avec son challenger « Le Journal du Dimanche ». Comme le hasard faisait commercialement bien les choses !
Cette fois, il s’agit de la participation enthousiaste de cet organe de presse à la campagne de François Hollande. Comme tous les autres, il s’agit bien sur de rabâcher que François Hollande a déjà gagné l’élection présidentielle. Mais s’y ajoute, comme le surligne « Le Monde » que Hollande « limite le risque de dispersion des voix à gauche». Il s’agit donc de pousser les feux de la promotion. Hollande « serait le seul à devancer Sarkozy au premier tour de la présidentielle ». Le seul ! En 2007, Nathalie Ségaunes du même journal sommait ceux qui étaient opposés à la candidature de Ségolène Royal de dire pourquoi ils ne voulaient pas de la « seule candidature qui bat Sarkozy ». Pourquoi lire le seul journal qui se trompe tout le temps ? Vaste question. A présent, tout ce qui n’est pas Hollande doit disparaitre. Me voici donc « à la baisse » face à lui, comme dit le facétieux oracle « interactif ». Bien sûr, il en va tout autrement face aux dames qui sont, elles, clouées dans le rôle d’un décor de circonstance. Je progresse face à elles, suivant la logique qui veut que plus le candidat en tête de la gauche est droitier, moins l’autre gauche à d’audience. Comprenne qui pourra ! Pourtant ce sondage ne correspond à celui d’aucun autre institut. Tous les autres, eux, me notent « à la hausse ». Mieux, le jour même, IPSOS publie une vague de sondage qui me place sans changement face à Hollande et en progrès face aux dames. Tandis que Eva Joly est censée être en recul dans les deux cas entre un point et deux points et demi. C'est à dire le contraire de ce que "voit"Harris interactive. Je m’interroge. Comment des vérités "scientifiques" aussi fondées peuvent-elles être aussi contradictoires? Ce n’est pas la seule discordance, on va le voir.
Pour l’instant, j’en reste à cette édition du « Parisien ». Le plus audacieux est le commentaire. Il fonctionne comme une injonction. En toute neutralité idéologique cela va de soi. Mais assez lourdingue quand même. D’abord il est fait un rapprochement toujours d’aussi mauvais goût avec Marine Le Pen. Ici il s’agit de noter qu’elle « aussi » perd du terrain dans les divinations de leur oracle. Puis vient « l’analyse ». Un copié collé paresseux de la « note de synthèse » du sondeur. Après avoir salué la percée de Bayrou, il est noté que d’autres, comme Hollande et Eva Joly, « avancent des solutions semblant réalistes qui n’entraineraient pas en tous cas un chamboulement du système. » Ah ! Voilà qui est bien pensé et bien dit. Ce que craignent les gens, et surement les lecteurs du « Parisien » tels que cette équipe d’extra lucides se les représentent, c’est de chambouler un système qui marche si bien. Evidemment, dans ce contexte, on devine le sort qui m’est fait. « Ce qui n’est pas le cas de Jean-Luc Mélenchon ni de Marine Le Pen dont les propositions radicales, faire payer les riches pour l’un et sortir de l’euro pour l’autre ne semblent pas avoir convaincu. » Quelle élégance dans le matraquage idéologique ! Tout est dans le « il semble », un dubitatif d’une sublime impartialité.
Et maintenant voici venu l’injonction politique: se mettre au pas. « Le Parisien » me pousse dans le dos vers la cage : « Il apparait même un certain décalage entre les sympathisants du Front de Gauche qui ne nient pas la nécessité de prendre des mesures contre l’ampleur des déficits et le discours volontariste du candidat. ». Car faire payer les riches et réduire les déficits ce n’est pas pareil pour ces aignlesCes plaisantins prétendent mieux connaitre, que nous, nos sympathisants et électeurs qu’ils respectent si peu et rencontrent encore moins. Tout est dit. De la propagande pour « la règle d’or ». Ce n’est plus un journal, c’est une laisse mentale ! Pour autant, le cas particulier, somme toute assez grossier du journal « Le Parisien » et de « Harris interactive » ne fait que caricaturer un problème plus général. Il ne doit pas faire perdre de vue le grand désordre que les instituts de sondages font régner dans le débat public en le déformant par leurs interventions harcelantes. Car ces jours-ci, les salles de rédaction viennent d'être abreuvées d'une avalanche de ces « enquêtes ». L'analyse, même rapide, de ces « documents » révèle une série très ahurissante d'incohérences et d'invraisemblances.
Pourtant, de peur de passer pour « mauvais joueur », où d’être cloué par l’impayable « vous niez la fièvre en cassant le thermomètre », nul ne bronche. Etranges thermomètres, en vérité ! D’habitude deux thermomètres signalent le même degré de fièvre sur l’organisme ausculté. Ici, les thermomètres appliqués au même moment, sur le même organisme, donnent des résultats notoirement différents. Qui a faux ? Le thermomètre ou l’organisme ? « L’organisme » répond l’institut de sondage ! Donc la vérité serait du côté des sondages réalisés le même jour et donnant pourtant des résultats diamétralement opposés. C'est le cas des sondages des instituts LH2 et IPSOS, tous les deux réalisés sur la base d'enquêtes effectuées les 2 et 3 septembre. L'un « voit » Marine Le Pen à 11-12 %, l'autre à 17-18 %. Et Nicolas Sarkozy est dans un cas à 27-29 % et dans l'autre à 22-23 %. Avec de tels écarts (7 points), on est bien sûr au-delà des marges d'erreur communément admises par les sondeurs eux-mêmes autour de 2 ou 3 points. On est donc en pleine divination. Mais le paysage politique ainsi décrit n’a strictement rien à voir selon les deux tableaux.
Si l'on regarde les écarts de scores annoncés pour François Hollande, on constate aussi des écarts colossaux entre instituts : de 28,5 % pour Harris Interactive à 35 % pour LH2. Soit, dans ce cas aussi, près de 7 points d'écarts pour des sondages réalisés à des périodes similaires. En dépit de tels écarts, les journaux soulignent tous avec la même certitude une envolée de François Hollande. Ça va finir par lui porter poisse. « Le Monde » lui reconnait tous les atouts, y compris quand ils sont contradictoires. « Le Monde » prétend en effet à la fois que Hollande est le meilleur pour rassembler l'ensemble de la gauche et pour attirer les centristes ! Croire qu’un tel rassemblement est possible, c’est précisément un thème en débat à gauche depuis quarante ans. Le Monde écrit ainsi dans son édition du 7 septembre 2011 : "Face à Nicolas Sarkozy, François Hollande est le mieux placé dans la perspective de la présidentielle de 2012" [...] M. Hollande bénéficie de quatre atouts. D'abord, il semble le mieux placé pour rassembler le Parti socialiste [...] Ensuite, il paraît mieux à même d'éviter un éparpillement des voix de gauche au premier tour, argument qui pourrait porter si, comme en 2002, le candidat socialiste risquait d'être éliminé dès le premier tour. Si M. Hollande se présente en 2012, les autres candidats de gauche ne totaliseraient que 12,5 % des voix au premier tour. Si c'est Mme Aubry, ces mêmes candidats obtiendraient 14,5 % des voix. Troisième atout de M. Hollande : sa capacité d'attraction sur l'électorat centriste. [...] Enfin, l'ancien premier secrétaire du PS jouit d'une avance sur sa rivale auprès des électeurs les plus « participationnistes » (les plus de 60 ans et les cadres supérieurs). En cas d'abstention importante, ce serait un vrai atout."
Hollande est-il un miracle de la science sondagière ? Il y a des indices qui « semble » le prouver, comme dirait « Le Parisien ». Je voudrai proposer un thème de travail de politologue à ce sujet. Voici le thème. Comment expliquer le miracle qui a permis à François Hollande de prendre instantanément la place de DSK comme candidat favori ? En effet, pendant plusieurs mois, jusqu'à l'arrestation de DSK le 14 mai, les scores annoncés de Hollande dépassaient de justesse les 20 %, en se situant entre 21 et 23 %. Le 8 mai, soit 6 jours avant la chute de DSK, l'institut LH2 donne Hollande à 21 %, distancé par DSK mais aussi et surtout par Martine Aubry. Pourtant, miraculeusement le 19 mai, soit 5 jours à peine après l'arrestation de DSK, Hollande est donné à 29 % par l'Institut IPSOS. Dans la foulée, TNS Sofres le place même à 31 % le 25 mai. Quel discours fondateur a-t-il fait entre les deux ? Quelle proposition novatrice ? Quelle réaction a-t-il eu à un évènement qui justifie cette percée en tête à travers le mur de tous ses rivaux ? Pourquoi le numéro quatre des sondages devient-il le numéro un tandis que le numéro deux fait du sur place ? Voilà ce que nous aimerions savoir. Ses concurrents aussi sans doute. C’est étrange.
Un autre phénomène inexplicable s'est produit au même moment. Les sondeurs ont fait disparaître 10 points d'intentions de votes pour « l'autre gauche ». Dans la quasi-totalité des sondages publiés durant l'année 2010 et le début de l'année 2011, les scores cumulés de Besancenot et de ma candidature dépassaient les 10 %. Avec même des pics à 15 % comme dans un sondage TNS Sofres pour le Nouvel Observateur du 23 février 2011 : face à François Hollande, j'y étais crédité de 7% et Besancenot de 8 %. Ce haut niveau de l'autre gauche était confirmé par les autres instituts, à longueur de sondages. IFOP affichait des intentions de vote cumulées de l'autre gauche à 13% dans un sondage du 26 novembre 2010 avec 7 % pour ma candidature et 6% pour Besancenot, toujours en cas de candidature Hollande. Mais depuis le retrait de Besancenot et le passage en tête de Hollande, les sondeurs ont littéralement divisé par deux le score qu'ils attribuaient à l'autre gauche. Un sondage IFOP du 21 juillet donnait ainsi un score cumulé de ma candidature et du candidat du NPA à 4,5%. Cette fois ci Harris interactive nous cloue au total à cinq pour cent !
Après avoir « vu » que l'autre gauche baissait en début d'été, dans sa dernière livraison du 2 septembre, l'IFOP analyse désormais que ma candidature est en hausse à 6 %. IPSOS dit de même. L’institut m'attribue entre 1 et 1,5 points de hausse. Est-ce trop pour les chiens de garde ? Le sondage d'Harris Interactive avec « Le Parisien » me « voit » donc en baisse. Il est vrai qu’il faut bien que le total fasse cent pour cent à la fin des tripotages. Car il y a un problème. La disparition de 10 points de l'autre gauche est bien utile pour l’équilibre des comptes de ces bidouillages. Car c’est le moment où vient de surgir miraculeusement un nouveau continent électoral disparu depuis des mois.
C’est l’autre miracle des sondages. La résurrection du Centre. Et quel centre ! Il s'agit de ses multiples têtes, Borloo, Bayrou et Villepin. Le total a gonflé artificiellement de près de 10 points en quelques semaines. Alors que leurs intentions de vote cumulées dépassaient à peine les 10 % au début de l'année 2011. Elles dépassent désormais les 17-18 % et atteignent même 22 % chez certains instituts. Pourquoi ? Quelle réalité est censée justifier cette poussée ? Quel discours ? Quel acte ? Et comme par hasard Harris Interactive, qui nous voit en baisse, annonce une forte hausse de ces candidats centristes. Donc si on comprend bien, les électeurs de l’autre gauche se sont transformés en électeurs centristes ! Absurde politiquement mais mathématiquement convenable. Mais on voit bien de quel côté tout cela cela pousse.
Il y a enfin une autre bizarrerie significative dans les sondages qui sont publiés. Il s’agit de l'écart considérable entre le total des scores attribués aux candidats de gauche au premier tour et le score attribué ensuite au candidat socialiste qui serait présent au deuxième tour. Pour s’en rendre compte il faut d’abord remarquer l’extrême faiblesse du total gauche au premier tour dans ces enquêtes. En effet la gauche, toutes tendances confondues, y dépasse rarement 40 %. Quelques fois, elle est donnée encore plus bas. Ce résultat résulte évidemment de la sous-évaluation de l'autre gauche. Pourtant le candidat socialiste réapparaît miraculeusement gagnant au second tour ! Il lui est alors attribué de 15 à 18 points de plus que le score cumulé de la gauche au premier tour. Comment est-ce possible ? On connait la rengaine quand on pose la question. Ce serait « l’effet anti Sarkozy » qui unirait le centre et la gauche modérée. Cette convergence rêvée fonctionnerait au détriment de l’autre gauche au premier tour. Puis au détriment de l’UMP au second tour. Tout cela n’est rien d’autre que la mise en musique « chiffrée » d’une orientation politique bien précise, et bien connue, qui a depuis quarante ans ses porte- parole et ses journaux de référence. Et qui a toujours échoué électoralement. Le record dans cette manœuvre fut celui de Gaston Deferre en 1969 qui fit cinq pour cent sur cette ligne.
Je vais donc saisir la Commission des sondages. Je me situe sur un plan purement scientifique en quelque sorte. J’estime que ces différences d’approches et de résultats posent la question de la méthode utilisée pour y parvenir. Je crois que n’importe quel citoyen est en droit de se poser des questions compte tenu de l’importance reconnue des sondages pour la formation d’une opinion personnelle de nos jours. J’estime que c’est important de connaitre le fin mot de l’affaire puisque ces sondages ont aussi une importance évidente pour tous ceux qui les présentent et les commentent à longueur de journée et de colonnes. Comme il faut éviter les généralisations, toujours mal ressenties, mon intention est de consulter l’autorité de régulation et de contrôle sur le seul cas de Harris Interactive dans la mesure où celui-ci contredit totalement ses collègues. De plus comme ce sondage conduit à une analyse politique qui juge le contenu de ma campagne et pèse sur son orientation. Je vais donc demander à la Commission qu’on me fasse connaitre les coefficients de « pondération » et de « correction » appliqués par Harris interactive sur les chiffres bruts d'intention de vote qu'ils récoltent. C'est d'ailleurs ce que demande une proposition de loi adoptée à l'unanimité par le Sénat.
Ma démarche devrait intéresser la Commission des sondages dans la mesure où il est temps pour elle de revenir sur une scène qu’on pourrait lui reprocher d’avoir déserté alors que de toutes parts montent les critiques. En particulier en ne faisant pas respecter la loi. En effet la plupart des obligations légales ne sont pas appliquées et nul ne semble s’en émouvoir. La loi sur les sondages de 1977 renforcée en 2002 n'impose pas beaucoup de contraintes aux sondeurs et aux médias qui publient leurs sondages. Mais ceux-ci trouvent quand même le moyen de les violer en toute impunité. Pourtant le non respect de ces obligations est puni d'une amende de 75 000 euros par le code électoral. Ces violations ne font curieusement l'objet d'aucune poursuite. Cependant n’importe lequel d’entre vous pourrait bien saisir la Commission et celle-ci devrait alors engager les poursuites.
Voyons ces manquements à la loi. La loi oblige à mentionner "le droit de toute personne à consulter la notice" détaillée du sondage. Or sur les 10 derniers sondages d'intentions de vote publiés pour l'élection présidentielle, 8 ne font pas figurer cette mention. La loi oblige aussi à faire figurer dans la fameuse notice "la proportion des personnes n'ayant pas répondu à chacune des questions". Mais là aussi cette information, décisive pour apprécier la validité d'un sondage et sa portée, est la plupart du temps absente des notices. Notons pour rester justes que l’Institut IFOP est celui qui fait le plus souvent exception dans ce mépris de la loi.
Sans doute la commission aura-telle à cœur de ne pas être jugée complice de pratiques aussi détestables au moins en acceptant d’accomplir sa mission qui est de faire respecter la loi. Evidemment, je tiendrai ici la chronique de cette démarche et des autres exploits de cette agence de sondage et de son journal de support. Il n’y a pas de raison que mes lecteurs, chaque jour plus nombreux, ne soient pas informés des risques de manipulation que leur font courir certaines lectures et des achats de journaux qui les colportent. Je crois aussi que les entreprises qui font appel aux instituts de sondages pour des enquêtes à caractère plus commercial seront intéressées à savoir ce que valent les méthodes d’enquête de cet institut en particulier, même si c’est dans un autre domaine qui est cependant très sensible. Qui truquerait un œuf truquerait sans peine un bœuf, selon l’adage.
Puisque le sujet devient sensible, je suis heureux de savoir que va être publié, pour la Fête de l'Humanité, un livre d’analyse : « Sondages – Souriez, vous êtes manipulés », aux éditions Bruno Leprince. 5 euros, comme d’habitude pour les livres de combat militant de cet éditeur. Il s’agit d’un recueil d'entretiens avec des universitaires spécialistes des sondages. Ils ont accepté de répondre aux questions du Parti de Gauche pour démonter l'imposture en cours. Patrick Lehingue, professeur de sciences politiques à l'université de Picardie, montre concrètement que les sondages sont un produit scientifique de plus en plus frelaté, dont l’élaboration ignore généralement les principes et les enseignements élémentaires de la recherche et de la logique. Rémy Caveng, maître de conférences en sociologie, explique aussi dans ce livre que le sondage est un produit commercial, fruit d’une concurrence féroce et d’un dumping social éhonté. Enfin Alain Garrigou, professeur de sciences politiques à l'université de Nanterre et animateur de l'Observatoire des sondages, explique les dangers du pouvoir actuel des sondages pour la démocratie. S’il fallait un indice de ce danger en toute circonstance, le voici. La jeune révolution citoyenne en Tunisie prépare ses premières élections vraiment libres pour l’assemblée constituante. Les sondages ont été interdits. Devinez pourquoi !
@ 37 vaillant dit:
"Le temps béni où éditer une presse d'opinion coutait 3 fois rien. "Le père Duchesne", révolution 1848 ? Pas le temps de vérifier si je me trompe de révolution."
Contrairement à ce que vous pensez, il est possible d'éditer aujourd'hui à des prix peu cher, pour exemple un journal imprimé en couleur (4 couleurs - quadrichromie) de format tabloïd (30x40 cm) de 16 pages sur un papier journal 52 gr pour moins de 0,10 euros (10 centimes). Imprimé et expédié aux abonnés, 16 pages quadrie.
C'est un journal qui s'autofinance à 60 centimes prix de vente tous frais payés.
Avec une souscription militante de 30 euros pour un abonnement d'un an soit 50 numéros, il faut 1000 souscriptions pour lancer le journal.
Personnellement je peux souscrire 10 abonnements pour ma famille et mes amis, voilà du concret qui sort un peu des bavardages incertains.
@webmestre
Problème : JM post 5 n'est pas pas JM post 24 ! JM post 5 -moi- enseignant dans le 77 syndiqué CGT pour situer un peu.
A ne pas publier : Je proposerai donc que nous associons par exemple un indicatif de département afin d'éviter la confusion et d'assurer une cohérence et d'éviter que des camarades que je connais ne m'attribuent pas des propos que je ne tiens pas. Donc un chgt de pseudo oui mais pour les 2 ! En attente de votre réponse.
@tout le monde
Concernant un journal partenaire de la campagne il serait temps de faire remonter cela à l'Huma qui de ce point de vue en tout cas pour le moment n'est pas très impliquée !
@ langue rouge
Sur la personnalisation je te rejoins assez -est-ce un mal dans la Vème république?- et quant aux militants et sympathisants du NPA, tu en connais surement plus que bcp d'entre nous qui effectivement n'ont pas adhéré au FdG. J'espère cependant qu'ils voteront en masse pour nous mais et là je suis d'accord avec toi il y a du boulot car effectivement Jean-Luc Mélenchon a gardé ce côté républicain acharné que personnellement j'aime beaucoup mais qui peut rebuter certains. En attente de te lire à nouveau sur ce blog : tous ensemble sans exclusive !
[Edit webmestre : Une réponse ? Que voulez vous que j'y fasse ? Vous imaginez que j'ai le temps de m'occuper de vos problèmes de "pseudo"... Je ne comprend déjà pas votre besoin de clandestinité qui n'a pour effet que de rendre vos écrits parfaitement anonymes. Quant à vous attribuer des propos, il faudrait déjà savoir qui vous êtes, ce qui n'est pas le cas. Vous ne vous mouillez pas, pour des révolutionnaires. Si vous voulez mettre votre département, mettez-le.]
le Web. vient de me donner une idée pour poser une question à tout le monde :
La campagne et son financement ? Comment être le plus clair possible quand on sait que l'UMP (c'est drôle) et le PS ont des budgets énormes et, surtout, bien occultes.
Pour ma part j'aimerai savoir pour nous, et que cela soit aussi clair pour les autres dans un proche avenir.
Car l'UMP et Copé se moquent des casseroles du PS (DSK et Guérini) mais eux c'est peut être pire. Oui là je mélange, mais j'essaie de dire qu'il faudrait des partis politiques plus transparents sur tout, donc on commence par nous.
@ 101 Louis st O
Salut camarade nos posts se sont croisés, faut quand même le temps de les écrire, hein.
Tu vois je suis désolé mais je te casse un peu la baraque, je n'ai rien contre le recto/verso "à gauche" proposé par le PG ou "Données et arguments à gauche" que tous les adhérents du Parti reçoivent ; et si tu es de bonne foi, ce dont je ne doute pas un seul instant, tu reconnaîtras que ce n'est pas à proprement parler un journal.
Ma proposition est d'une tout autre dimension, je ne vais pas répéter encore les données techniques, mais plutôt dire que ce journal de campagne tel que je le pense, peut et doit être un levier puissant pour nous faire connaître et pour porter la bonne parole partout ou cela est possible.
D'autre part ce doit être l'association loi 1901 "Le Front de Gauche" qui doit en être l'éditeur et propriétaire afin de financer en partie (et pas des moindres) le matériel de campagne.
Si les décideurs que sont Messieurs Gabriel Amard et Jean-Luc Mélenchon lisent ce billet, je me tiens à leur disposition pour leur apporter tous les éléments nécessaires pour faire aboutir ce projet, d'une part c'est en toute modestie que je propose mes services (je suis, ou plutôt j'étais professionnel dans l'édition), je signale tout de même à chacun que les gens au national sont informés de cette proposition depuis janvier dernier tout de même.
Je réitère mon engagement à souscription de 10 abonnements d'un an pour 30 euros par abonnement soit 300 euros, j'ai précisé antérieurement qu'il fallait 1000 souscriptions pour lancer le journal, il faut aller jusqu'au bout de ses convictions.
Le temps presse dans 1 mois ce journal devrait être dans toutes les mains des gens qui se prétendent à gauche.
Tout le monde sur ce blog semble se féliciter de l'alternative que présente Jean Luc Mélenchon pour notre pays. Moi je me fous complètement de Mélenchon en tant qu'homme mais ce qu'il dit va au-delà d'une conception politique. La Révolution citoyenne c'est ce qui permettra, dans la paix, d'éviter le pire parce que le pire, évidemment, c'est la guerre. Et c'est bel et bien une guerre qui est en train de pointer son nez aux portes de l'Europe. J'ai l'impression que pas mal de gens l'occultent dont Jean Luc Mélenchon lui-même alors qu'il en parle dans son bouquin.Le chef économiste de la Banque centrale européenne, l'Allemand Jürgen Stark, a annoncé aujourd'hui sa démission, faisant éclater au grand jour les dissensions au sein de l'institution sur la gestion de la crise de la dette et on mesure de plus en plus la portée des enjeux d'une réaction citoyenne internationale. On doit absolument éviter l'étalage comptable et technique d'une quelconque idéologie sans renoncer pour autant à la pédagogie. Il faut faire vite mais franchement je me demande comment "secouer" les consciences? Quand j'explique autour de moi ce que propose Mélenchon, on me rétorque systématiquement qu'il va falloir révolutionner le système international et qu'on ne pourra rien faire seuls. Si j'évoque les révolutions d'Amérique du Sud, on me prend pour Che Guevara. Il faut un support à la révolution citoyenne en France et ça dépasse le cadre d'une candidature à la présidentielle. Que faire?
@ - Cronos - 106
Le journal du PG : "un an pour 30 euros"
Je ne voudrais pas te casser le moral, mais tu es arrivé comment à ce chiffre ?
Et pour quelle fréquence de parution, combien de pages, et quels rédacteurs ?
(entre autres problèmes triviaux et subalternes)
@108 le prolo du biolo
Tu n'as pas lu son post? 50 numéros par an à 60 centimes pièce. 16 pages en quadrichromie.
Le problème des rédacteurs là par contre se posera forcément mais j'imagine que pour une révolution citoyenne une large part doit être faite aux citoyens (envoyez un texte au journal par courrier ou par internet) avec accord pour chaque texte d'un comité de rédaction avant correction.
@webmestre
En tant qu'enseignant en activité, je préfère effectivement ne pas mentionner mon nom complet c'est un choix qu'on peut respecter je pense.
Vous ne vous mouillez pas bcp pour des révolutionnaires : je ne me considère en aucun cas comme révolutionnaire désolé de vous décevoir, je suis un simple républicain de gauche !
Quand à vous attribuer des propos..: si, des amis venant sur ce blog connaissent mon pseudo, dorénavant j'y ajouterai le 77 si l'autre JM pouvait en faire autant, merci à lui.
Vive le nouveau journal pour faire concurence libre et complètement faussée aux journaux gratuits, non ce ne peut-ètre un journal pour les FdG mais pour le peuple et pour les peuples en traduction de toutes les langues, eh bin y a du boulot dans l'entreprendre.
Sylvain-107
Le Titanic capitaliste coule ça commence à se tirer, les plus comptables de l'histoire sont au parfum des scandales manifestes de cette BCE de triche. "Que faire"? " Nous,on peut", et on fera, c'est sur ! Car les réponses de révolutionner l'internationale sont très pertinentes, effectivement une synergie des luttes des prolétariats et des peuples sera la seule à assurer la libération, quel boulot d'ou union...
Et les copains du Pg et les autres vous savez qu'il existe l'Huma et l'Huma Dimanche ? Mais bon un canard estampillé Front de Gauche se serait pas mal. Je dis bien estampillé Front de Gauche sinon rien !
Ca fait déjà 2 copains qui me demandent comment adhérer au Front de Gauche sans passer par un parti politique, aille aille aille...
Pas bon ce post. Trop perso, trop sondage qui me déçoit. Il doit y avoir un moyen de faire passer un message que personnellement on me réclame: c'est quoi le programme, qu'est-ce qu'il dit Mélenchon? Positif quand il est dit que le bonhomme est moins important que les idées, négatif quand il se lamente de la sorte. J'avais trouvé un similitude quand il se plaignait de l'assimilation qui était faite à MP. Ce sont des broutilles, tous ça. Que restera-t-il de ces arguties au final,même pas au final, car l'élection n'est pas une fin mais un début. Battons nous pour des idées, c'est ça qui gène le NPA dans son ensemble. Pour LO, j'ai pas trouvé, je l"avoue. L'Union est à faire avec tous ceux qui voudront bien avancer avec celui qui avancera.
@ - 109 - Dominico
"Tu n'as pas lu son post ? 50 numéros par an à 60 centimes pièce. 16 pages en quadrichromie".
Si c'est aussi facile et aussi bon marché de réaliser ce genre de journal, on se demande bien pourquoi le PG se contente d'un A3 plié en deux pour son "A gauche".
C'est bien de rêver, mais ce n'est pas mal aussi de garder les pieds sur terre de temps en temps.
Analyser les faits avant d'élaborer une stratégie, comme disait le grand barbu.
Mais bon...
Les gars, Mélenchon n'y parviendra pas tout seul et je propose d'inonder les sites de discussions pour alimenter le débat. Pour le moment Jean-Luc Mélenchon n'a pas été démoli dans les médias. On le moque et on le prend pour un simplet mais ça ne l'empêche pas de faire passer son message au nez et à la barbe des sbires de Sarkozy planqués un peu partout. J'ai vu l'émission de JJ Bourdin où il était confronté à Marine Le Pen et, il faut bien le dire, à la place d'une joute on a eu une véritable démonstration de ce qu'est la politique au service de convictions. Je n'ai absolument aucune sympathie pour le FN mais je dois dire que la mère Le Pen m'a presque fait pitié tellement elle était nulle. Au passage, ça prouve bien pour elle que quand on n'a rien à dire dans le débat public il vaut mieux se taire...!
Et qu'est-ce que vous pensez qu'il va se passer si le personnel politique français n'a rien à argumenter contre Mélenchon? Soyons clairs, Sarkozy ne peut absolument pas gagner les élections sur son bilan et les bisounours du parti socialiste sont tellement à la botte du système qu'ils ne lui font pas peur. Seul Mélenchon représente une menace pour tous ces gens parce qu'il a un talent avéré, une connaissance approfondie des mécanismes de la résolution du problème de la crise et des convictions immensément fortes. Rien que cette semaine, j'ai entendu plusieurs personnes faire référence à ses propositions et il y en a même qui s'alignent dessus abondamment sans dire d'où ils les tiennent. Observez bien le discours des candidats potentiels et vous verrez qu'ils commencent à singer Mélenchon sur la forme et sur le fond. Il ne faut pas s'illusionner en pensant que ça va durer jusqu'à mai 2012.
Tôt ou tard Mélenchon va se faire rattraper par la patrouille. On doit prendre le relais pour faire de la pédagogie et expliquer pourquoi cette crise est une arnaque et un prétexte. Je l'ai fait sur divers forums de journaux et de radios et pour le moment le message passe. Tant que le temps est favorable je continuerai. Ce sera ma contribution non pas à un programme politique mais à un programme citoyen. Quoi faire de plus et comment le faire? Si un candidat de droite se pointe avec le même discours et les mêmes convictions, je ne le rejetterai pas. Je ne suis pas un partisan de Mélenchon, je suis un partisan d'une démarche et d'un discours justes.
Les petits ruisseaux...
Lorsque les prochains bouquins de Martine Billard et de Jacques Généreux seront disponibles en librairie, j'en achèterai deux de chaque. J'ai la chance de pouvoir me permettre de dépenser un peu plus de 30 euros pour ce faire sans mettre en péril le budget familial...
Je garderai un exemplaire pour ma bibliothèque personnelle (j'aime trop collectionner les livres) et j'offrirai les deux copies restantes à des amis révoltés mais bien plus gênés que moi dans leurs dépenses quotidiennes.
Je leur demanderai simplement de faire suivre ces exemplaires à des connaissances qui eux-mêmes feront suivre, qui eux-mêmes feront suivre, qui...
Partager (même modestement), c'est déjà commencer à militer pour un monde meilleur !
@ 114 le Prolo du Biolo dit: @ - 109 - Dominico
Si c'est aussi facile et aussi bon marché de réaliser ce genre de journal, on se demande bien pourquoi le PG se contente d'un A3 plié en deux pour son "A gauche". C'est bien de rêver, mais ce n'est pas mal aussi de garder les pieds sur terre de temps en temps. Analyser les faits avant d'élaborer une stratégie, comme disait le grand barbu.
Bonsoir, avant de railler et de porter un jugement, il serait bien que vous lisiez l'ensemble de la proposition qui commence au post 51 puis 78, 84, 103, et 106 ; cela fait dix mois que je travail cette proposition, mais comme vous ne lisez pas, apparemment, les posts des commentateurs et trices de ce blog, sinon vous sauriez que cela fait 8 mois que j'ai émis pour la première fois ce projet, et que je l'ai représenté à 2 reprises, cette fois ce sera la dernière, ça fatigue à la longue de prêcher dans le désert à des bédouins qui n'en ont rien cirer, que ce soit à la base comme au sommet.
Si ils se contentent d'un A3 plié en deux c'est qu'ils n'ont certainement rien à dire, et qu'au lieu de faire bosser le cousin de la concierge, ils feraient mieux de chercher les bons fournisseurs. "à Gauche" ça doit exister depuis 20 ans, c'est poussiéreux, c'était déjà la lettre de la gauche du PS à l'époque ou JL Mélenchon était encore au parti social démocrate, mais à gauche tout de même, franchement comme recyclage on peut faire mieux, mais il faut avoir un peu plus d'ambition pour ça.
Utiliser et même exploiter le savoir faire des professionnels, c'est pas mal aussi.
Sinon vous avez quelque chose de positif à proposer vous même ?
Alerte ! Ils deviennent tous populistes. Mme Aubry est pour l'échelle des salaires de 1 à 20 et ment sans rougir quant à sa réaction aux frasques de son ami du FMI qui commet des erreurs de jugements (romantisme du grand séducteur). M. Hollande veut recréer des postes d'enseignants. Bientôt ils vont demander de taxer le capital. Leurs promesses n'engagent que ceux qui y croient. Qui va promettre le retour de la retraite à 60 ans. Leurs surenchères démagogiques prouvent que nous sommes dans le vrai. Les girouettes vont toujours dans le sens du vent.
La République en apprenant à lire et à écrire aux enfants du peuple, nous à donné la dignité de citoyens,capables d'apprendre, de découvrir,de s'informer,de se forger des convictions et de secouer violement le joug que "les belles personnes"comme dit Jean-Luc Mélenchon faisaient peser sur nos épaules puis de redresser la tête que la religion nous apprenait à tenir bien baissée devant le curé et "noute maître" qui pouvait congédier ses métayers chaque année.C'était il y a guère plus de cent ans.
C'est cette dignité là qu'ils sont en train de nous reprendre en mettant la main sur l'information devenue propagande d'une part,et en nous faisant baigner jusqu'à la noyade dans l'ideologie de l'argent,du commerce,de la bêtise crasse d'autre part..
Ces gens là ne veulent plus de citoyens,ils veulent des supporters pour leurs pantins politiques et surtout des travailleurs-consommateurs dociles à"part de cerveau disponible" pour les tondre toujours plus et plus facilement !
Pour nous faire une idée de ce qu'ils sont vraiment,voir sur le net les conferences d'Annie Lacroix-Riz sur"Le choix de la défaite" et bien sûr d'Etienne Chouard sur "l'arnaque de l'impot sur le revenu"...
Défendons la République qu'ils sont en train de dépecer vivante, faute d'avoir réussi à la tuer..
Cher Monsieur Mélenchon,
s'il vous plaît, prenez position sur la "Guerre contre le terrorisme".
Oui, le dollar n'a rien d'autre derrière lui que l'hyperpuissance militaire des États-Unis.
L'évolution du budget de la défense des États-Unis, les rôles élargis de leurs renseignements (officiellement plus besoin de consulter le Congrès), la multiplication des théâtres de guerre, le 11-Septembre a été un événement dont on ne sait pas si vous faites une lecture assez détaillée (et nul besoin de "Théorie du complot").
@webmestre
Mon post hier donnait des outils pour élargir notre audience ce qui est, ici la préoccupation de tous, ça ne remettait pas en cause l'analyse "la tentation totalitaire" mais c'était juste un rajout pour la stratégie. A chaque fois que j'évoque ce thème vous faites éject. Est-ce à la demande d'un autre participant, est-ce vous qui ne comprenez pas? êtes vous chargé de tenir notre leader hors sol? Au 3eme billet de Jean-Luc Mélenchon je vois bien que mon message n'est pas transmis. PS lui est dans le coup. J'ai vu à La Rochelle Dominique Pradalié, SNJ, invitée à l'atelier d'Assouline pour la question des médias. Je ne sais pas encore aller sur les blogs plus compliqués, ainsi je vous demande de montrer mon message à Jean-Luc Mélenchon et de mettre un simple mot ici pour me faire comprendre que vous êtes OK!
[...]
Faut pas perdre de temps avec les sondages. Si on les écoutait, on n'aurait même plus besoin d'aller voter, tellement les jeux sont faits d'avance, à ce qu'ils disent.
Des sondages il y en a tous les jours. Comme si les gens changeaient d'avis tous les jours !
Je n'ai jamais voulu de DSK et pourtant, on nous le prédisait grand vainqueur de la prochaine présidentielle...
Et, je n'ai jamais été "sondée" et vous ? Je suis comme Paul le poulpe, je désigne tjrs le gagnant du match. Si, si, je vous assure... Bon j'ai pas eu bon en 2002 et en 2007, c'est vrai, mais c'est juste une petite erreur.
Taillez votre route, donnez nous un nouveau souffle, rendez-nous notre place de citoyen ; c'est de ça dont on a envie et dont on a besoin.
@ tous
Je reviens à la charge. Chaque fois que chacun d'entre nous a découvert un nouveau mot, un nouveau personnage, un nouveau concept, ou qu'il cherche à faire sa petite enquête, il est dressé à se jeter sur google, yahoo ou je ne sais... Or chaque fois que nous arrachons une quidamette ou un quidam à son insensibilité pour la politique, il opine, se dit pourquoi pas, et googlelise... ce qui le met face à face avec les buzz les plus pourris du web.
Alors je répète (jl 78 parlait de se retrouver sur twitt), on doit bien pouvoir faire sauter ce verrou, non ?
Compétences et stratégies exigées, plus si affinités. Si à 1000 ou 10000 ou plus, on arrive à péter le groin de google et de sa propagande sournoise...
@ 46 " 123456789 "
Je vous ai lu. Qui ne connaît pas votre histoire que vous semblez vouloir encore nous raconter en nous prenant de haut ? Ceci dit, il est malhonnête de votre part, intellectuellement parlant, de faire parler J-L Mélenchon à sa place. Tout ce que vous dites, c'est vous qui le dites et rien que vous. N'imaginez pas avec autant de précipitation, car croyez-le, tout est su et personne n'a parlé de tout ce que vous dites, à part vous. Quand à l'aspect soi disant
" autoritariste " du discours du candidat du Front de Gauche à la présidentielle de 2012, il est étrange que vous renversiez la proposition à l'heure du Grand Coup d'Etat Financier Européen. Demandez au citoyen grec qui a vu son salaire baissé de moitié, son droit à la retraite mourrir et déchoir tout avenir. Qui à votre avis, en ce moment, a un discours " autoritariste " ? Franchement ? M.David Cameron a décidé de fermer sur tous le territoire britannique une bibliothèque municipale sur dix " afin de faire des économies " - Non mais sans blague !? Lisez ce qu'écrivait hier M.Peyrelevade qui vient de se rallier à M.Hollande : " « Une autre voie serait de mettre en place des politiques inflationnistes, comme au vingtième siècle, lesquelles conduisent à « l’euthanasie des rentiers » [dont lui, Peyrelevade fait partie], pour reprendre l’expression de Keynes. Nous pourrions y avoir recours si nous étions seuls. Mais nous appartenons à la zone euro, et il est difficile d’imaginer la banque centrale européenne promouvoir une politique contraire à la mission qui lui a été officiellement assignée par le traité de Maastricht ". Officiellement assignée ? Par qui ? Par les "autoritaristes " des marchés financiers ! Et oui. Défendez-vous avant qu'ils ne vous défendent de vous...
Concernant l'intervention de Cahuzac sur France Inter, ça ne me surprend pas. Fidèle auditrice de cette radio, je suis en train de l'éteindre progressivement, sauf pour écouter Mermet, et encore, vive son site "Là-bas si s'y suis". France Inter, ça devient "Radio Paris ment... Radio Paris ment... Radio pro-gouvernement" (air connu).
J'en ai assez quand leurs journalistes parlent de la gauche pour ne vouloir dire que le PS. A les entendre, il n'y a rien d'autre de ce côté-ci de la géographie politique. Ca frise la nullité, l'ignorance et l'incompétence journalistique. Mais bon, avec un Philippe Val (chansonnier de Carla à ses heures perdues...), ça ne m'étonne pas. Après tout, ils ont bien fait virer Guillon et Porte, on ne va pas être autrement surpris par les oeillères qui ornent leurs figures.
[...]
@ webmaster
je me trouve bloqué à 1800 signes sur mon compteur avant d'avoir saisi quoique ce soit, pouvez remédier à ce problème, dans le cas positif je vous en remercie par avance ; par ailleurs si vous pouviez faire remonter l'info auprès de JL Mlenchon pour le journal, je pense que ce serait lui rendre service.
Cordialement
Postcriptum/ si vous pouviez laisser mes gras quand je l'utilise, je vous promet de ne pas en abuser.
@cronos
Pour les 1800 signes, c'est normal. Les ressources du serveur ne sont pas illimitées. Lorsque j'ai pris en main la gestion de ce blog, le volume des commentaires était libre, et bien qu'il n'y ait qu'entre 1000 et 2000 visiteurs quotidiens, le blog était planté un jour sur 3. Lorsque la fréquentation est passée à 5000 visiteurs/jour, j'ai limité les commentaires à 3000 signes, puis à 8000 visiteurs la limite est passée à 2000 signes. Aujourd'hui, nous dépassons régulièrement les 10000 visites quotidiennes. C'est pourquoi la limite à encore baissé.
Mon boulot consiste à maintenir toutes les ressources de ce blog au service de son auteur.
A ce propos, lorsque vous utilisez des caractère gras ou italiques, vous introduisez dans votre commentaire des tags HTML qui limitent d'autant le nombre de signes disponibles. Un gras "coute" 7 signes. Ce n'est pas moi qui écris le code de WordPress. C'est donc à vous de voir ce qui est le plus judicieux.
Concernant votre "idée" d'un journal, je ne juge pas sur le fond, bien que j'aie également un avis sur la question. Je sais simplement que vous n'êtes pas ici sur le site de campagne, mais sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. Il y a un site de campagne : http://www.placeaupeuple2012.fr et une équipe chargée de son animation. C'est à eux qu'il convient de transmettre ce genre de suggestions, plutôt que d'interpeler sans aucune efficacité Jean-Luc Mélenchon ou Gabriel Amard sur ce blog. Et pour ce qui est des détails de votre projet, vous pouvez utiliser votre forum (celui où vous me couvrez impunément des insultes les plus diverses). J'ai modéré la conversation surréaliste de cette nuit où quelques uns de vos futurs co-éditeurs souscrivaient des abonnements à votre journal putatif.
Même si vous y bénéficiez d'une (relative) liberté d'expression, ce blog n'est pas le site de campagne du candidat commun du Front de gauche, et ne le deviendra pas. Créez vos propres moyens d'expression, utilisez ceux qui existent (forums, Facebook...) mais ne me rendez pas la tâche plus difficile qu'elle ne l'est déjà.
@ guillot.
Je conviens du fait que les luttes populaires sont nécessaires et même indispensables, mais elles le sont dans quel but si ce n'est autre que de faire bouger les institutions. Or il s'avère que ces institutions ne répondent plus aux besoins de la population, non seulement volontairement par esprit d'oligarchie mais aussi par obsolescence. Il devient donc urgent de changer ces institutions totalitaires, la position du NPA, en refusant de participer au Front de Gauche, ne démontre pas sa volonté d'en changer, on pourrait presque croire qu'il s'en accommode, c'est du moins l'impression qu'il en ressort.
Il faut absolument garder à l'esprit que le FdG ne s'est pas formé pour noyer les différents partis mais pour former une union où chaque parti conserve sa totale indépendance idéologique et apporte des idées neuves à l'ensemble. Qui ne connait pas l'adage "l'union fait la force" ? Et c'est bien un rapport de force qu'il faut mettre en place face l'oligarchie toute puissante. Ce n'est certainement pas en faisant sa popote chacun de son côté que nous arriverons à déstabiliser le pouvoir que se partagent l'UMP et le PS ancrés dans les consciences comme les seuls capables de gouverner. Bien au contraire, l'idée d'union fait obligatoirement germer dans les consciences la possibilité et l'espoir d'un changement qui entraine les foules de désespérés et d'indignés.
On peut juger cette manière d'agir de conformisme mais alors de conformisme positif contrairement au conformisme totalitaire actuel puisque nous allons pousser les Français à participer aux décisions du pays et pourquoi pas de l'Europe.
PG (j'évite au maximum d'écrire PS): Le NPA n'a pas le monopole du soutient aux luttes des salariés en détresse (cf. Fralib, CHU, Éducation Nationale etc...)
@vaillant
Même réponse qu'à cronos, ou presque.
Il existe désormais un site de campagne http://www.placeaupeuple2012.fr et une équipe, justement chargée de définir la "stratégie médias". Que vous soyez désireux ou compétent pour y participer, ou les deux, n'a rien d'extravagant et le meilleur moyen d'y parvenir est de contacter cette équipe sur le site qu'elle anime, pas ici. Ici, il ne m'est pas possible de ne pas vous modérer pour hors-sujet répétés.
Vous faites tous l'apologie du "nous" par opposition au "je" mais montrez une belle obsession à vouloir informer Jean-Luc Mélenchon de toutes vos idées ou suggestions. Eh bien ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Il y a une équipe de campagne, en dehors du candidat commun du Front de Gauche, et c'est cette équipe qu'il convient de solliciter.
C'est à vous de voir...
Bonjour, Cronos-117, à toutes et tous.
Oui le journal de qualité doit voir le jour, contrairement à la modernité utile l'écrit papier reste très subversif, ce journal ne peut qu'être le journal de l'union du Front de Gauche, oui un journal laissé en évidence dans des lieux stratégiques, métro, salles d'attente, trains, lieux encore publics, boites aux lettres, les entreprises, les commerces, la rue est la base de la libération, ouvert aux débats il serait la base de l'union des p... et de tous ceux qui veulent militer et se reconnaissent dans ce Front sans adhérer à un des partis, des camarades de route.
D'avoir 1800 caractères est d'un luxe dans le paysage de l'info actuel et puis c'est une excellente formation journalistique d'éditoriaux percutants.
Oui, faisons et présidons.
A un moment de mon militantisme je travaillais au "Monde", avec le livre une ambiance redoutable très très militante, ah la presse...
Pour les camarades de LO, il y a qqs années union LCR/LO pour les élections et dans les luttes. Là je ne vois pas pourquoi LO ferait bande à part. C'est vrai que cette union électorale n'avait pas convaincu le prolétariat, là c'est toute autre chose les perspectives sont autres, c'est la gagne qui se joue et non pas les rapports de forces d'entre nous pas si éloignés que ça, électoralement et au sein des entreprises à revendiquer la gestion.
@ 123456789
Tout d'abord, merci pour votre franchise, ça fait du bien de voir des gens qui n'ont pas peur de dire leur opinion haut et fort ! Et pour vous rendre la pareille, je vous indique tout de suite que je me sens en phase avec le Front de Gauche et son candidat commun, quand bien même je sais rester critique.
Je voudrais cependant revenir sur vos réflexions :
"Une petite fraction de ce peuple souverain s'organise en parti politique. Donc cette fraction commence à s'éloigner du peuple en s'enfermant dans cette organisation"
Donc pour vous, si je comprend bien, toute organisation - ou du moins tout parti - éloigne du peuple. C'est votre point de vue, mais je pense au contraire que le parti est un moyen de rassembler les citoyens qui, hier lassés, résignés, fatalistes, trouvent aujourd'hui une alternative concrète et le moyen de prendre le pouvoir. Le parti peut donc être un moyen de nous rapprocher du peuple en présentant un projet qui soit porteur d'espoir, et qui pourra être amélioré par la suite par les citoyens.
Sinon, proposez un mode différent d'action, mais votre contribution ne donne pas d'alternative en ce sens : je l'attends avec impatience !
D'une manière générale, vous semblez considérer que prendre la parole pour les autres vous éloigne des autres. Admettons que le risque est bien présent. Mais alors, si je comprends bien, vous prônez la démocratie absolument directe, vous refusez toute forme de représentation, et il faut alors passez directement au communisme au sens profond : l'organisation en petites communautés autonomes.
Si tel est le cas, je respecte votre point de vue. Les partis actuels sont sûrement trop "hiérarchiques", mais je défends tout de même l'idée qu'il faut s'organiser un tant soit peu pour...
Bonjour,
Concernant les sondages j'ai lu, hier, un court article disant que le CSA s'en préoccupait et que la CNIL regardait à nouveau de plus près les sondages sur la primaire du PS.
Pour les journalistes je reste interloqué par l'écho qu'ils renvoient sur les niches fiscales sans jamais parler de leurs propres avantages en la matière.
Plutôt qu'entreprise de sondage, je propose "fabricant de sondage". Merci a notre belle langue française si riche de précision. Fabriquer = action de transformer.
Jean Jolly @128
Dans le FdG le NPA pourrait sans doute garder son indépendance idéologique mais pas sa stratégie ni mettre en œuvre ses solutions. Or une stratégie sert de boussole pour intervenir au quotidien. En effet, au lendemain de la dernière rencontre unitaire FdG-NPA le 5 mai dernier, Pierre Laurent (et Francis Parny) se sont exprimés à ce sujet dans les média : "pas de cacophonie sur la stratégie".
Celle du NPA étant en effet de former ce que j'appelle un bloc anticapitaliste indépendant du PS à faire naître dans les luttes sociales et institutionnelles. Celle de la direction du PCF, au travers du FdG, de "faire bouger les lignes" en faveur de son pôle antilibéral à l'intérieur de la gauche rassemblée, en prenant le risque d'être une nouvelle fois satellisé.
De toute façon, avec la crise qui est (encore) devant nous, nous retrouvons tous aujourd'hui dans une situation imprévisible où nous sommes "dans le même bateau". Cela peut favoriser des phénomènes de recomposition politique à gauche de la gauche. Je partage cependant la prévision de Langue Rouge sur la dynamique électorale du FdG, qui ne reflètera sans doute pas entièrement sa dynamique de campagne. En 2007, malgré une mobilisation réelle de militants et dans les meetings autour du candidat José Bové, son résultat dans les urnes ne fut pas au rendez vous.
Et heureusement pour les salariés en détresse, le NPA n'a pas le monopoles du soutien. Comme le montre ici JL Mélenchon, Olivier Besancenot n'était effectivement pas le seul à accueillir ceux de FRALIB à Nanterre.
La honte et la colère m'épuisent.
Des hordes de journalistes pour " flasher " un individu multimillionnaire dont tout l'intéret réside dans une aventure sexuelle peu glorieuse au minimum...
Et des hommes, des femmes, partout en France, qui se battent dans le désespoir pour garder un emploi sous payé dans l'indifférence totale des médias racleurs de la moindre m**** !
Amis, camarades, je me demande si nos premiers adversaires ce ne sont pas eux...
Bonjour à tous, ce qui suit est sans lien direct avec le billet d'aujourd'hui, veuillez m'en excuser, mais comme cela concerne la société de la contrainte qu'on est en train de mettre en place "pour notre bien", je pense qu'on reste malgré tout dans le sujet global qui nous occupe et qu'il est utile de "faire tourner" au maximum cette info inquiétante, certainement déjà connue par pas mal de ceux qui fréquentent ce blog régulièrement, mais peut-être pas encore par une majorité.
A Grenoble, la prochaine inauguration officielle de Clinatec ("joint venture" entre le CEA et le CHU) surnommé le "laboratoire de la contrainte" par le site "pièces et main d'oeuvre" se prépare pour une date inconnue en septembre et dans le plus grand secret. Quand on sait que leur but officiel est de nous "mettre des nanos (technologies) dans la tête" on comprend pourquoi il est plutôt inquiétant de ne pas arriver à en savoir plus sur ce projet, d'autant plus que son principal promoteur semble être trés lié à l'ex-chercheur de Yale José Delgado, pionnier controversé dans les années 50 et 60 de la technologie des implants cérébraux, également nommés "puces cérébrales" et en anglais "BrainChips" ou "Brain implant" et qui a lui-même fini par dénoncer une possible dérive "orwellienne", à des fins militaires notamment, des résultats de ses recherches en matière de manipulations de l'homme ou "psychotechnologies".
[Edit webmestre : Attention, la complotite n'est pas vraiment le genre de ce blog. J'ai retiré les liens. Il reste assez d'informations pour permettre à ceux qui aiment ça de se renseigner sur votre "scoop"...]
La campagne se déplacerait elle enfin vers la gauche ? Montebourg veut définanciariser l'économie, taxer les revenus du capital au même niveau que ceux du travail, briser les financiers. Cahuzac approuve et ce matin, Hollande parle de recréer les postes de fonctionnaires détruits sous la présidence Sarkozy. Apparemment, notre Jean-Luc Mélenchon commence à avoir de l'influence. Ne soyons cependant pas duppes et dés le 1er tour, votons Mélenchons pour être certain que ce qui est promis sera appliqué !
Terrifiant, comme le sont les fabriques, le moulage des consciences que sont toutes les sondes les plus modernes et évidentes, mais Jean-Luc Mélenchon a encore une fois raison et sans idolatrerie de ma part d'avoir dans son billet décrypter ce que sont les sondages beaucoup plus insidieux subtils vicelards, pervers que toutes les puces physiques que nous véhiculons to-day et dans un futur proche,tout ça au nom d'un discours dit scientifique celui dit de vérité de la science et ou la question de : au profit de qui ? n'est jamais posée.
La célèbre lettre d'E. Albert est très moderne, il refusait de travailler avec la science allemande noyautée par les nazis, voilà un exemple de résistance, en sommes nous là?
Par bien des cotés c'est pire dans l'enfumage.
Résistons.
@ Morvandiau
JE suis content de voir que parmi les partisans du PG, dont je suis, le CADTM est connu (Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde). Leur travail, sous la direction d'Eic Toussaint, est formidable.
Depuis des années ils désignent le problème de la dette publique (souvent illégitime) comme la menace majeure sur les démocraties.
Je vous incite à aller voir leur site internet..
Ce blog est un vrai bain de fraîcheur dans les discours actuels j'apprécie aussi la prose un peu moliérenne Quand aux sondages ils sont depuis fort longtemps orientés en fontion du demandeur, rien de nouveau sauf que les gens s'y fient de plus en plus,et cela pose question Pourquoi ?petite idée les centre d'intérêts des trentenaire et plus jeunes:la télé fausse réalité et toutes les émissions sans intérêts qui nous subnergent On n'apprends plus à se faire sa propre opinion depuis longtemps Quand à l'émission c/politique j'ai admirée le calme de M.Mélanchon face à cette pseudo journaliste qui semble ne pas savoir de quoi elle parle la plupart du temps sauf pour les questions sans intérêts dsk ou autres personnages en vogue le moyen de ne pas aborder les sujets qui nous concernent P.A par ex. Bravo pour votre façon de la ramenée gentiment sur nos sujets de préoccupations Vous avez eu du mérite,pour pouvoir faire passer les idées que nous défendons.
106 @Cronos
Bonjour Cronos,
Je le répète, un journal est une très très bonne idée et je suis prêt à m’y abonné comme je l’ai fait pour « A Gauche ».
@Webmestre
« Mais ça fera de l'argent pour "Données et Arguments à Gauche", qui ne pourra en aucun cas être utilisé pour la campagne ».
En effet, je ne suis pas familier des problèmes que posent les comptes de campagne.
Je pense que « Données et Arguments à Gauche » fait partie intégrante du Parti de Gauche et donc pas du FdG ou de PlaceauPeuple, dont acte.
Mais il n’était pas question pour moi de « faire gagner de l’argent » à qui que se soit, ni cet argent utilisé pour la compagne, c’était simplement une façon d'autofinancer le journal et la campagne aurait simplement bénéficié de ce que peu apporter un « journal de campagne » c'est-à-dire se faire connaître et diffuser plus largement les idées et le programme.
Je sais que ça ne vous concerne en rien, mais puisque Jean-Luc Mélenchon lit les commentaires.
On ne peut pas appeler « http://www.placeaupeuple2012.fr » un site, au plus, une page de Pub, qui montre quelques vidéos, photos, une affiche et un tract de campagne qui date du 29 juin.
J’espère que tout ce mettra en place après la fête de l’Huma et le lancement du programme.
Au fait, la fête de l’Huma, j’y serai, et j’ai hâte d’y être.
Pourquoi j'écris dans ce recueil de délires qu'est ce blog ?
Je m'excuse d'avance pour cette formule expéditive auprès ceux qui y écrivent animés par la raison mais quand on parcourt rapidement ce blog, le flot d'hystérie est tel qu'ils passent inaperçus.
Il y a au maximum 1 million d'adhérents à des partis politiques. Nous sommes environ 50 millions de citoyens majeurs. Il y a donc 2 pour cent de citoyens dans les partis et 98 pour cent en dehors des partis.
Parmi ces 98 pour cent, une immense majorité supporte, résignée, ce système capitaliste impitoyable. Et même si jusqu'à présent, dans le concert mondial, ce système inique nous était globalement profitable, toute personne dotée de Raison (c'est à dire n'importe qui) savait bien que ça ne durerait pas et qu'un jour ce système ignoble profiterait à d'autres peuples.
L'angoisse devient de plus en plus grande et évidemment pour l'apaiser des gens viennent de plus en plus nombreux (en quête de solution) faire un tour sur ce blog.
Je pense qu'un rapide survol des commentaires les fait retourner, complètement découragés, à leurs occupations.
J'écris dans l'espoir de les retenir en leur disant "non, la gauche ce n'est pas ce que vous lisez là. La gauche, c'est vous. Exprimez vous et ne vous laissez pas intimider. Les autoritaristes ne sont pas de gauche. Ils sont à gauche parce qu'à droite, ils manquaient de place tant ils sont déjà nombreux. Ils prennent la gauche d’assaut. Défendons la !"
@138 (Thomas)
La campagne se déplacerait elle enfin vers la gauche ?
Peut-être est-ce simplement une stratégie du PS pour essayer de ramener les brebis égarées qui pourraient avoir quelques velléités à se rapprocher du Front de Gauche...
Donc, pour ce faire, ils reprennent des idées du FG, façon de dire "vous voyez, nous sommes bien toujours de gauche", ça ne mange pas de pain, et, une fois au pouvoir (si ils y parviennent...), ils continuent la même politique ultra-libérale initiée par ce parti et reprise par l'UMP il y a quelques années.
Ce qui est néfaste pour nous, c'est que nos idées vont être diluées afin de brouiller les pistes; ainsi, beaucoup de gens ne se souviendront même plus qui a été l'initiateur de ces mêmes idées !
@Webmestre
Merci d'avoir maintenu mon message. Permettez toutefois que je réfute le qualificatif de "complotite", s'agissant du contenu du document que je souhaitais porter à la connaissance des lecteurs de ce blog. Je regrette d'avoir déclenché, par la manière sans doute un peu trop "parano alarmiste" que j'ai eue d'introduire le sujet, la suppression par vos soins du lien que je donnais vers un texte apportant en quelques pages un concentré d'information à la fois sur les faits les plus actuels (où en est l'état de la science en matière d'interface homme-machine et où semble-t-elle se diriger, y compris dans notre pays, avec nos fonds publics, et avec quels risques pour notre liberté ?), mais aussi des éléments de réflexion sur les causes et les bénéfices attendus du contrôle accru sur l'humain que ces recherches rendent possible (la société capitaliste basée sur le progrès technologique est une machine qui a besoin, pour continuer à accroître son profit, de réifier à tour de bras le vivant, donc l'homme). Mais comme vous le dites, j'en ai suffisamment écrit pour permettre à ceux que ce sujet intéresse de pousser plus avant leur recherche.
@ guillot.
Soit, parlons donc de stratégie puisque nous sommes d'accord sur la finalité, enfin j'ai peut être la naïveté de le croire. Personne n'affirme que les autres partis ou mouvements formant le FdG sont parfaits, chacun est confronté localement à des prises de becs pour faire sa place dans le nid, mais plutôt que de vouloir éjecter l'autre du nid il serait plus judicieux de l'agrandir pour que tout le monde y ait sa place, là s'arrête la métaphore car ce nid devra être à dimension nationale.
Seulement, la Vième République et ses institutions nous ont enfermé dans un système de bipartisme à l'américaine dans lequel la souveraineté populaire ne veut plus rien dire et où la Démocratie se limite au droit de vote entre deux dictateurs officialisés qui sont à la botte de la finance anthropophage. Nous voyons bien que nous n'avons pas d'autre choix que d'en finir le plus rapidement possible avec ce système mortifère qui conduit indubitablement à la fin de l'humanité à plus ou moins long terme.
Sans faire de catastrophisme irraisonné nous sommes donc bien dans une position de survie qui nous amène à laisser de côté les querelles de clochers pour stopper la machine à broyer l'humain. En copiant la stratégie des tribus Gauloises il ne faudra pas s'étonner de voir l'empire financier se tordre de rire, la droite serre les rangs, elle, pour défendre ses intérêts usuraires quand elle se sent en difficulté. Si la stratégie du NPA consiste à faire cavalier seul, autant que ses militants et sympathisants se battent contre les moulins à vent, ils auront au moins l'impression de se rendre utile et puis ça servira d'entrainement quand la révolution sanglante deviendra inévitable.
Mr Berdagué,
La "révolution" de 1789, celle ou la bourgeoisie a pris le pouvoir de la noblesse ?
La Commune, massacrée par les Versaillais, eux-même armés par "le peuple" de province de par leur simple haine des Parisiens ?
Que de beaux exemples...
Il n'y a pas "d'avant garde qui est éclairée", simplement certains qui, à un moment, en ont assez pour risquer leur vie pour que cela change, et tous les autres qui sont effrayé par "la chienlit" et l'anarchisme, et qui ont simplement peur que l'on vienne leur prendre le peu qu'ils ont. Voyez l'Egypte: 1 million de personnes dans la rue, c'est magnifique. Oui, mais sur 80 millions d'habitants.... Est-ce à dire qu'il y en a 79 millions qui n'ont pas de c...lles ? Où bien trop ignares, pas concernés, voire pas d'accord ? Attendons les élections, si elles ont lieu...
@ 123456789 (142)
Parce que là, vous ne délirez pas vous ? Vous vous prenez pour qui, chevalier de vos fantasmes ?
En écrivant je vous cite "J'écris dans l'espoir de les retenir en leur disant "non, la gauche ce n'est pas ce que vous lisez là." C'est légèrement hystérique comme réaction, bref.
Pourquoi ne proposez vous donc pas un blog bien à vous avec des propositions bien à vous, un espace où tous les raisonnés pourront vous lire ? Juste pour (rire) voir !
Et donc dans un souci de transparence, où voyez vous la gauche mieux représenter que par le front de gauche ?
Face aux sondeurs sponsorisés par leurs clients, nous n'avons que nos petits malheureux euros !
C'est pour ça qu'un sou étant un sou, pas question de refiler 1 euro à leur machin ridicule, par contre donnez 1 euro au PG, 1 euro à GU, et à la fête de l'Huma 20 euros, et pour le programme 2 euros, ça doit faire 24, pas mal en numérologie, bof si c'est pas très bon dans les signes je donnerai le reste au PC.
Tout ça pour dire que l'argent, le financement de la campagne largement commencée est très stratégique et sensible.
Au fait le Villepin de la moule au rocher se met à faire pop dans la langue après avoir insulté toute l'Instruction républicaine, bon vent beaucoup dans la division dans les droite ça fait plaisir, à quand le "centre" alors là ça va être le fou-rire.Y a pléthore
On ne peut pas, à la fois, exprimer sa conviction inébranlable en l'intelligence du peuple, et protester contre le pouvoir de manipulation médiatique et sondagier de la droite.
Que les forces économiques et leurs serviteurs veuillent nous manipuler me paraît incontestable. Mais quoi d'anormal ? C'est de bonne guerre. Ce qui serait anormal, c'est que ces manipulations puissent réussir. Pour réussir, il n'y a qu'une solution : il faut que nous manquions d'intelligence.
Ceux qui pensent que nous sommes manipulés pensent forcément que nous n'avons pas l'intelligence suffisante. Elle n'est donc pas la solution à tous nos problèmes. Ou bien, elle est la solution et nous déjouons les tentatives de manipulation dans la joie et l'allégresse, sans taper du pied et du poing, sans nous rouler parterre comme des hystériques. Moquons nous des manipulateurs, c'est la seule réaction qu'ils méritent. Nous ferons, en plus, d'une pierre deux coups : en nous moquant de ceux à droite, nous découragerons ceux à gauche qui aimeraient en faire autant. Et ils sont nombreux...
Lire sur le site du Monde Diplomatique dans Valise diplomatique l'article d'Alain Garrigou du 8-9 "Un effet vertueux de l'Opiniongate".
Merci à J-Luc Mélenchon de ses explications aux citoyens enfumés et de ses efforts pour tirer la Gauche... à gauche.
En ce qui concerne la presse et un éventuel journal je pense que "l'Huma" est un bon vecteur d'informations mais, il semble que ça ne plaise pas à tout le monde dans ce cas il y a d'autres journaux qui pourraient aussi servir de vecteur je pense plus particulièrement à "Politis" qui sont assez proche de nos idées et peut être au Monde Diplomatique.
à vincent (vost) message 148
Vous me dîtes "vous vous prenez pour qui ?" Je me prends pour quelqu'un qui vit en liberté donc je suis franc. Et pour être franc, j'espère que la liberté continuera malgré la dureté du système économique. Et pour rien au monde je n'échangerais ce système économique impitoyable pour un système dans lequel on me répondrait "vous vous prenez pour qui ?" lorsque je m'exprimerais.
"pourquoi ne proposez-vous pas un blog bien à vous ?"
Parce que ici nous sommes sur le blog de quelqu'un qui est candidat à la gouvernance de la chose publique : la Res Publica, vous connaissez ? Nous ne sommes pas dans une propriété privée. Il me semble que ça me concerne autant que vous, non ?