12sept 11
Je note que le compteur de lectures des notes précédentes continue de progresser après la publication d'une nouvelle note. De même que toutes les autres entrées de ce blog. Donc je me sens autorisé à ne pas trop me soucier des longueurs que j'inflige aux lecteurs assidus. Je prends une nouvelle fois la liberté de rappeler que la diffusion des idées que j'exprime, si vous le souhaitez, peut être facilitée par votre aide en proposant cette adresse à qui vous voulez grâce a l'inscription sur la liste du "petit courrier du blog".
Dans cette note il est question de l'impasse en Europe. Puis des 11 septembre de ma mémoire. Et après ça je parle de la "Fonderie du Poitou" où je vais me rendre. Puis du sondage bidon de" Harris interactive" publié par le journal "le Parisien". Comme promis, nous avons démarré l'action, non pas en général, mais sur un cas particulier dont on va voir qu'il est très significatif d'une situation. En tous cas les premiers pas de l'enquête vont vous en apprendre de bien bonnes ! Puissent-elles vous rendre moins crédules. Le tandem sondeur en ligne qui raconte n'importe quoi et rédacteurs de journaux qui avalent tout sans vérifier leur source donne un cocktail très dangereux pour la liberté de conscience.
Cette semaine je vais siéger à Strasbourg. La cour des miracles européenne est convoquée et l’ordre du jour prévoit le vote d’un document repoussé en juin dernier. Il s’agit du régime des sanctions qui seraient appliquées aux Etats récalcitrants qui ne suivraient pas les consignes de l’infâme « pacte euro plus ». Le caractère irréel de ce vote m’abasourdit. Tout cela n’a plus rien à voir avec le rythme et les enseignements des évènements. Qui peut être assez stupide pour croire qu’un Etat en difficulté accepterait de voir son budget encore grevé par des amendes ? Surtout celles si insupportables et odieuses prévues par les eurocrates hallucinés qui mènent aujourd’hui la barque de l’Union ? Comment paieraient-ils ? En empruntant auprès de ceux qui les punissent ? Rien ne montre mieux les limites intellectuelles des illuminés du libéralisme que cette idée d’une punition qui dissuaderait les Etats de se comporter d’une façon « irresponsable ». C’est si bête que je suis certain qu’il s’agit de tout autre chose.
Ce système de sanction fait partie du « coup d’Etat des financiers ». Qu’il ait ou non de l’efficacité ou même qu’il soit ou non applicable ne compte pas. Ce qui compte c’est d’avoir fait institutionnaliser l’idée que la souveraineté populaire est limitée par la domination des « lois du marché ». Tout est bon pour y parvenir et notamment tout ce qui humilie ostentatoirement la démocratie. Car cela marque sa subordination. Ainsi quand le banquier central enjoint au gouvernement italien de ses soumettre plus vite et qu’il le fait en plein été sans discuter. Ainsi quand les socialistes espagnols s’accordent avec la droite post franquiste pour introduire dans leur Constitution, quasi sans débat, et en plein été, la prétendue « règle d’or ». Comme tous ceux qui se rendent compte de ce qui se passe je suis atterré et indigné. Mais ce n’est pas le pire que ce ressenti. Le plus terrible est de savoir que même du point de vue du système lui-même tout ceci ne débouche sur rien de sérieux. La chaine va craquer. A quel moment ? Comment ? Cela nous ne le savons pas. Mais nous pouvons être certains que cela va se produire. La cause essentielle est bien sur la cupidité et les règles même de fonctionnement du système. Mais ce n’est pas tout.
Est en cause aussi l’aveuglement des élites dominantes, de leur personnel politique sans imagination. La crise ouverte à la BCE par la démission de son chef économiste exprime bien le désarroi et la panique qui gagne ceux qui savent que tout cela va dans le mur. Sans oublier les coups géopolitiques sans scrupule qui se jouent en sous-main. Je pense aux accusations portées par la présidente du MEDEF à propos du rôle des Etats Unis d’Amérique contre la stabilité du système bancaire français. Prononcée par moi, on imagine quel tollé aurait été déclenché cette accusation. Mais elle, madame Parisot ? Pourtant personne n’a relevé ou presque et il n’y a eu aucun débat sur le sujet. La bonne santé des obligations du trésor américain et le bas niveau historique des taux d’intérêt que paie ce pays ruiné devrait faire réfléchir aux avantages que les USA tirent de la crise en Europe. Mais à quoi bon parler de cela ! Tout ce qui vient du pays du 11 septembre est bon et juste, cela va de soi. Quand évoquera-t-on ces responsables politiques et économistes allemands qui pensent depuis le début que l’Euro est une utopie. Ceux-là aimeraient tant revenir à la zone mark qui se dessinait avant la création de la monnaie unique ! Pour avoir suggéré qu’il pouvait y avoir anguille sous roche dans notre relation avec l’Allemagne d’aujourd’hui, je fus accusé de tout ce que l’on sait par Daniel Cohn Bendit, on s’en souvient. Je crois que Cohn Bendit, comme d’autres, se cachent la tête dans le sable au lieu de traiter la difficulté en la regardant en face.
En attendant, je vois bien comment le système financier s’arcboute pour protéger ses moyens d’actions. On connait l’idée de créer des euros-bons qui pourraient éventuellement être joués comme une parade à la capacité des financiers de dévorer les pays un par un. Pour ma part je ne le crois pas. Je pense que le bon remède c’est le prêt direct de la banque centrale aux états membres à taux hyper bas. Mais j’admets que « l’euro bon », jusqu’à un certain point, peut aussi être un prélude une résistance collective qui éteindrait en partie la spéculation. Les arnaqueurs concernés ont réagi. Standard and Poor’s a déjà rendu son verdict. La fatwa est tombée. Ces « euro-bons », s’ils étaient créés, assène l’agence de notation, obtiendraient la note du pays le moins bien noté si l’émission était garantie par tous les états membres ! Et hop ! Voilà un moyen de tuer dans l’œuf toute tentative de mise en commun des moyens des Etats. Car cela veut dire que l’Allemagne, la France, et tous les autres emprunteraient désormais au taux usurier consenti à la Grèce ! Où ai-je lu ça ? Dans le « Figaro » du 5 septembre. Et nulle part ailleurs. Pourtant la nouvelle est considérable. Elle signifie que les financiers qui tirent les ficelles des agences de notation ne tempèrent plus leur « évaluation du risque » par aucune garantie collective des états.
Et le 11 septembre ? Je n’arrive pas à m’y faire. Je ne peux m’empêcher de penser d’abord au 11 septembre 1973. Celui où les USA ont déclenché un putsch contre le gouvernement de l’Unité populaire de Salvador Allende. Un terrorisme d’Etat fut institué et des milliers de gens furent torturés et assassinés de sang-froid, jour après jour, sous le contrôle et avec l’approbation des agents US. Des journaux, comme le Mercurio, premier journal du pays, avaient été payés des semaines durant pour conditionner l’opinion. Il aura fallu deux décennies pour se débarrasser du chef des terroristes qui ne se cachait absolument pas et que les Etats unis encourageaient de toutes les façons possibles. Ce fut le point de départ d’une vague de coup d’Etat et de meurtres sadiques dans tout le continent.
En ce qui concerne les twin Tower et les milliers de malheureux qui ont péri dans cet attentat, jamais si grande démonstration de l’absurdité politique absolue du terrorisme ne fut faite aussi implacablement. Cet attentat et ces morts ont été le prétexte à une incroyable manipulation des opinions et à un gigantesque recul de l’Etat de droit dans le monde. Le prétexte islamiste mis en avant est grotesque compte tenu du mal fait à la religion musulmane par cet attentat dans lequel elle n’est strictement pour rien. Tout évoque un scénario de mauvais film de série B, jusqu’au gogol qui présidait les USA, ce néant de Bush. Tout a tourné à la tragédie mondiale. Les Etats unis d’Amérique ont odieusement profité de la situation pour régler un conflit pétrolier en Afghanistan, laissé la bride sur le cou aux pires délires sécuritaires, mis en fiches une partie de la population mondiale, violé la souveraineté d’un grand nombre d’Etat et attenté aux libertés individuelles d’innombrables personnes sans recours ni défense, légalisé la torture, créé un système abominable d’enlèvement et de sous-traitance de l’emprisonnement et de la torture. Ainsi, Ben Laden, à supposer qu’il y soit pour quelque chose, était un crétin politique de première splendeur.
Lundi, je vais soutenir les travailleurs de la « Fonderie du Poitou ». J’y vais avec Marie Georges Buffet, Eric Corbeau du PCF et Laurence sauvage du PG. Et pas mal de médias sont intéressés semble-t-il. Sur place nous serons accueillis par les délégations syndicales du lieu et des environs. Ségolène Royal, présidente de la région concernée, a proposé de nous accueillir et nous lui donnons acte de sa courtoisie. Cela ne se fera pas, je crois bien, pour ne contrarier ni les emplois du temps régionaux ni la lisibilité du sens de notre action. Mais il va de soi que si Ségolène Royal veut marquer son affinité ou son intérêt pour ce que nous faisons nous l’accueillerons très volontiers, et avec égard, sur le stand du Front de Gauche à la Fête de l’Humanité. Ne suis-je pas allé à la Fête de la fraternité où elle m’avait invité quand nous soutenions tous les deux l’idée d’un référendum sur le projet de réforme des retraites ? J’en profite pour indiquer que d’autres candidats de gauche passeront nous voir de cette façon et dans ces conditions à la Fête de l’Humanité. C’est de leur part une marque d’intérêt que nous ne négligeons pas du tout. Evidement nous comprenons aussi ceux qui ne viendront pas s’ils ne se sentent pas à leur place dans cette Fête.
J’en viens au fond de l’affaire qui motive mon déplacement. Comme on le sait la campagne que je mène n’est pas une campagne personnelle. Les objectifs visés sont politiques. La forme de la campagne autant que son programme doivent prendre place comme autant de degré franchi en vue de la révolution citoyenne que nous espérons pour notre pays. Dans cette visée, nous savons que la résistance ouvrière est centrale. Elle sera décisive dans le déclenchement du retournement de situation que nous voulons construire. C’est pourquoi la valorisation des luttes de terrain est essentielle. Spécialement dans les cas qui permettent de faire comprendre la cupidité des hommes du système et l’ampleur des reculs sociaux qu’ils veulent obtenir. On se souvient de la prise de conscience que permis la lutte des « Conti ». On vit dans ce cas aussi que céder ne mène nulle part. Les mêmes qui avaient accepté beaucoup de sacrifices et fait confiance à la parole de leurs patrons furent ensuite en première ligne de la lutte ouvrière dans notre pays. C’est ce qui commence dans cette fonderie. Cette fois ci la crédulité est nulle. La résistance est immédiate. La direction de la Fonderie du Poitou Aluminium, menace d’un plan social l’ensemble des salariés qui refuserait le « plan de compétitivité » présenté le 15 juillet dernier. Que dit ce plan ? Pour conserver leur emploi, les ouvriers doivent accepter une baisse de 23% de leur salaire. Les cadres et techniciens eux doivent renoncer à 14 jours de RTT et accepter que cinquante d’entre eux soient transférés vers d’autres sites en France et à l’étranger. On se souvient que pareil chantage fut servi aux « Conti » et que l’accord trouvé en 2007 fut violé deux ans plus tard par l’annonce de la fermeture de leur usine. La leçon a été entendue. Depuis le 2 septembre, à l’appel des quatre syndicats de l’entreprise, 95% des salariés sont en grève sur les près de 500 personnes qui travaillent à la Fonderie. « On est très en colère. Faut pas qu’ils touchent à nos salaires. On a une vie de famille » dit un ouvrier à la caméra de France 3 qui, à la fin de son reportage, glisse que Marie-George Buffet et moi-même nous nous serions fait annoncés pour le lundi. C’est bon. Nous comptons sur les caméras lundi ! France 2 a déjà fait un bon reportage sur le sujet. Nos arguments sont en béton.
Trois milliards et demi de bénéfices pour Renault l’an dernier, ce n’est pas compétitif ? Car l’usine d’Ingrande-sur-Vienne est historiquement liée à Renault. Aujourd’hui elle fabrique des culasses pour moteurs automobiles et 80% de sa production est destinée à Renault. Mais surtout, c’est Renault qui a créé le site en 1979. L’évolution de ce fabricant de pièces détachées au sein de la filière automobile est bien caractéristique des ravages de la compétitivité à tout crin. En 1998, l’Etat devient minoritaire dans Renault qui, deux ans plus tard, vend sa filiale d’Ingrande à Fiat, qui revend à un fond de pension allemand. Jusqu’en 2009 où l’usine est rachetée par Montupet, gros équipementier automobile qui emploie 1700 personnes dans le monde. Son PDG a touché discrètement 1,2 millions de dividendes quelques semaines avant l’annonce du « plan de compétitivité ». Ce grand « compétitif » s’y connaît, les trois principaux actionnaires du groupe aussi, qui ont leur domicile fiscal en Belgique. Entre 2009 et aujourd’hui, 195 postes ont disparu, moitié des CDI, moitiés des contrats intérimaires. Comment va la compétitivité ? Le chiffre d’affaires de Montupet a augmenté de 30% au premier semestre 2011 par rapport à l’an dernier. Mais Renault, selon Montupet, conditionnerait de nouvelles commandes à une baisse des coûts. Oui, Renault, l’entreprise dont l’Etat ne possède plus que 15% du capital mais qui a reçu 4 milliards d’euros d’avance remboursable de l’Etat en 2009. Qui a profité de centaines de millions d’euros de primes à la casse. Et économisé encore grâce à la suppression de la taxe professionnelle. La chaine de l’abus de pouvoir semble sans fin. En tous cas elle est sans vergogne.
Beaucoup de responsables politiques observent ces désastres industriels comme s’ils n’y pouvaient rien. Jean-Pierre Raffarin sénateur local, il a préféré passer la semaine dernière à critiquer le relèvement de la TVA dans les parcs d’attraction. Pourquoi les travailleurs ne sont-ils pas tous des Stroumpfs ! Les syndicats eux, où la CGT est majoritaire, sont en première ligne. Une rencontre a eu lieu à la préfecture dès le 25 août. Une pétition du Front de Gauche sera lancée ce lundi. Les propositions que nous avançons visent à créer des droits nouveaux pour les salariés pour qu’ils puissent se protéger des chantages et des licenciements kleenex. Pour moi, la définanciarisation de l’économie comme la réorientation écologique de nos productions industrielles, passent par l’engagement conscient des ouvriers et techniciens producteurs de richesse dans ce pays. La radicalité de notre programme partagé est une radicalité qui protège.
Si je manquais de raison de me méfier de l’impact des sondages sur les meilleures têtes, il me suffirait de lire les commentaires de mon propre blog. Celui-ci, celle-là, pourtant ouvertement positionnés dans l’extrême gauche critique, se sentent obligés de détecter ce qui est « sans doute vrai » dans le sondage que je combattais. Je n’entre pas dans l’incohérence des argumentations bâties sur l’idée d’une vérité « relative ». Ni sur le fait que ces commentaires font comme si trois lignes plus loin je n’avais pas mentionné des sondages disant le contraire de celui-ci. Ni sur l’argument central de mon argumentation bâtie sur le fait qu’une méthode d’investigation réputée scientifique ne pouvait avoir deux conclusions contradictoires. Une telle crédulité me désole, bien sûr. Mais cela marque cependant tellement bien la force d’injonction de ces soit disant « résultats ».
Je suis davantage peiné par l’extrême docilité des rédacteurs du « Parisien » qui acceptent, sans aucune vérification, ce qui leur est dit du moment que c’est un sondeur qui le leur dit et qu’ils ont payé pour l’entendre. Nous avons donc fait le travail de vérification de leur source que ces deux rédacteurs du « Parisien » n’ont pas fait. En commençant par le plus simple. Aller voir la notice que le sondeur, a l’obligation légale de déposer à la Commission des Sondages. S’il l’avait fait « Le Parisien » aurait été en droit d’exiger de son fournisseur les explications que celui-ci doit aux citoyens et dont il se dispense comme on va le voir en détail. Car il ne l’a pas fait. Ce n’est pas le pire. Un journal écrit et publie bien sur ce qu’il veut, même si Albert camus, journaliste engagé, a bien dit que la force de l’engagement n’empêche pas le gout de la vérité.
On est en droit d’attendre autre chose et plus de rigueur de la « Commission des sondages ». Car c’est son rôle officiel de protéger les citoyens contre la désinformation qui résulterait d’usages inacceptables de la liberté de sonder. La loi n’est pas très contraignante, on le sait. Et toute tentative pour la rendre plus regardante est combattue par un lobbying d’une admirable d’efficacité. Car c’est ce travail d’influence, purement intellectuelle bien entendu, qui a permis à la loi pourtant adoptée à l’unanimité au Sénat d’être enterrée à l’assemblée nationale. Mais si une telle alerte en suspicion existe, la Commission des Sondages ne devrait-elle pas être spécialement sourcilleuse dans l’application de la loi telle qu’elle est aujourd’hui ? La loi ne marque-t-elle pas quelle importance elle attache à cette protection en punissant de 75 000 euros ceux qui ne la respecteraient pas ? Pourtant ce minimum n’est pas respecté dans le cas du sondage réalisé par « Harris interactive » pourtant publié, sans aucune précaution ni vérification, par le journal « Le Parisien ». Donc nous avons commencé le travail que j’avais annoncé dans ma précédente note. En commençant par le plus simple. Aller regarder la notice que la loi impose de déposer pour chaque sondage. La notice transmise par Harris Interactive à la Commission des Sondages la veille de la publication du sondage du 7 septembre dans le journal « Le Parisien » peut être consultée. C’est la loi. Encore faut-il la demander. Mon avocate, Raquel Garrido, s’est donc rapprochée de la Commission pour l’obtenir. Cette notice lui a été remise, bien entendu.
C’est une lecture accablante pour le sondeur, mais édifiante pour le citoyen confiant et le lecteur du « Parisien » crédule. En effet, on n’y trouve presque aucune des mentions obligatoires prévues par la Loi. Commençons par le commencement de ces obligations légales. L’objet du sondage. Il doit figurer dans la notice. Il n’y a rien sur le sujet. Bon, soyons indulgent ! On va considérer que c’est évident : il s’agit des intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Avec cette nuance, qui mérite d’être soulignée, mais qu’on aimerait pouvoir lire dans cette notice: si cette élection avait lieu dimanche prochain. Soyons généreux, oublions ce détail qui biaise pourtant lourdement la sincérité des questions s’il n’a pas été précisé. Laissons tomber pour cette fois-ci. Voyons le reste ! On devrait pouvoir trouver dans la notice « la méthode selon laquelle les personnes interrogées ont été choisies ». C’est intéressant, en effet. Va-t-on lire que ce bon « Harris interactive » a fait du racolage sur internet ? Nenni. Une formule creuse à souhait et voilà la « Commission des Sondages » semble avoir été aussitôt rassurée. Voici la réponse fournie par « Harris Interactive » dans sa notice : « à partir de l’Access panel Harris Interactive ». Passez muscade ! « L’accès panel », bon sang mais c’est bien sûr ! Vous n’en saurez pas davantage. Autre exigence de la loi : indiquer le « Choix et composition de l’échantillon » Oui, ça aussi c’est très utile à savoir. Voici la réponse : « ventilation par sexe, âge, CSP et région d’habitation ». Rien de plus. Ni sur la « ventilation » elle-même ni sur le dosage des échantillons. La « Commission des Sondages » semble s’en contenter, apparemment.
Autre obligation qui permet ici une révélation. Le sondeur doit préciser « les conditions dans lesquelles il a été procédé aux interrogations ». Là, il y a une réponse claire : « en ligne ». Ah bon ? On croyait que c’était du bon vieux téléphone ! Non. C’est du « en ligne » ! Certes c’était indiqué dans « Le Parisien ». Je précise donc ce que cela veut dire. Le panel est constitué de gens qui s’inscrivent par internet pour faire partie de « l’Access panel Harris interactive» et qui reçoivent des cadeaux pour répondre ! Aucune garantie de sérieux. Nous le savons d’autant mieux que nos amis s’inscrivent en ligne, à tout bout de champ, et sous diverses identités professionnelles, ici et là, à ce qu’on m’a dit, juste histoire de s’amuser. Revenons aux déclarations obligatoires de la notice que devait donner « Harris interactive », cette entreprise sondagière aux méthodes si spéciales et le journal « Le parisien » qui vous sert ces salades. La loi prévoit que soit publié « le texte intégral des questions posées ». Alors, ici ? Rien. Rien ne figure dans la notice à ce sujet. Le lecteur du journal « Le Parisien » n’a donc plus qu’à croire sur parole que c’est bien ce qui est écrit dans le journal qui est vrai. Dommage qu’il y ait déjà un mensonge publié à propos de la méthode d’enquête « en ligne » et non "par téléphone" ! De plus, la loi prévoit que soit précisée "la proportion des personnes n’ayant pas répondu à chacune des questions". Ne cherchez pas : il n’y a rien dans la notice. Rien de chez rien, à ce sujet non plus. Osera-t-on faire encore remarquer qu’il est obligatoire de faire connaitre « les limites d’interprétation des résultats publiés » ? Pas la peine. Il n’y a rien de ce genre dans la notice de « Harris interactive ». Les divagations du commentateur et le copié-collé des »rédacteurs de l’article sont donc à croire sur parole quoique fondée sur des données inconnues. C’est beau l’éthique ! Pour finir notons que l’obligation est aussi faite, « S’il y a lieu» d’indiquer la méthode utilisée pour en déduire les résultats de caractère indirect qui seraient publiés ». Eh ! Eh ! Bonne pioche. Harris interactive et « Le Parisien » auraient du dire sur quelle base ils ont fait leur déduction à propos de la distance que marqueraient les électeurs par rapport à mon volontarisme « faire payer les riches ». Et bien ? Pouic ! Rien du tout. On ne saura jamais d’où sort cette affirmation ni comment elle est déduite des bidonnages que cachent les divers silences et commission de la notice officielle de « Harris interactive » déposée à la Commission des Sondages ! C'était donc bien un simple slogan politique. Juste l'expression d'un choix idéologique repeint en vérité "scientifique" par le recours aux fétiches et grigris d'Harris interactive.
@ JLM
Pour information, La FDPA (Fonderie De Poitou Aluminium) a, depuis fin 2009, pour principal actionnaire Montupet dont le client principal à plus de 80 % est Renault. Avant fin 2009, FDPA était détenue par un fonds d'investissement allemand (en fait les fonds de pension, pour les retraites).
FDPA comme son nom ne l'indique pas forcément construit les moteurs avec cylindres, donc en aluminium.
Ces moteurs sont destinés à Renault et Peugeot.
Heureusement que vous, enfin, vous avez parlé d'Allende!
Depuis huit jours et les reportages sur tout et n'importe quoi à New York, chaque demi heure aujourd'hui sous prétexte de commémorer l'écroulement des tours et les attentats.
Certes le terrorisme c'est insupportable, mais la solidarité acquise aux new-yorkais ne m'a personnellement pas rendue solidaire et aveugle à l'endroit du gouvernement des Etats-Unis d'Amérique, un "certain onze septembre" et leur implication, l'invasion de la Grenade par l'opération Urgent Fury, la destitution de son président et son exécution trainaient dans mon esprit en regardant l'écroulement des tours. Pas de journalistes aujourd'hui pour le rappeler.
Souvenons nous des Chiliens, des camarades de la Moneda!
Ne peut-on rien faire contre ces sociétés de sondages qui abrutissent une partie de la population?
Le véritable sondage a été la dernière échéance électorale donc cela fait 10% pour le front de gauche.
Et comme je n'ai pas pu voter à la dernière élection, cela fera 10% + moi et beaucoup d'autres.
:-)
Jean Luc,
Je suis outré de voir que les footeux sélectionnés en équipe de France, ne payent pas pour la plupart leurs impôts en France et pour cause. Certes cela ne comblera pas le passif budgétaire mais je pense que la morale y gagnerait.
Que l'effort soit réparti entre tous, les divas comme tout le monde (sportifs dit de haut niveau, stars de tout poil etc...)
cordialement
Il y a aujourd'hui dans la masse de citoyens que nous formons, et qui subissons ce système inique, deux groupes: les confiants qui prennent pour argent comptant tout ce qui s'écrit dans les journaux et s'entend dans les journaux télévisés (la bonne parole transmise par la citadelle médiatique), et les désenchantés qui ont appris, avec le temps, à sortir des sentiers battus et chercher à s'informer d'une autre manière, généralement par le biais alternatif, afin de se forger leur propre point de vue et garder leur libre arbitre. Dans cette masse de désenchantés se trouvent tous les indignés, résignés ou pas, qu'il vous faut (qu'il nous faut) ramener à la raison d'une conscience et d'une responsabilité citoyenne.
Alors, j'appuie de toutes mes convictions personnelles, la stratégie du Front de Gauche, qui avec son poids politique (enfin!) réuni a décidé:
Combattre le pouvoir médiatique pour faire entendre une autre voix (même et surtout si c'est celle de la fureur)
Vulgariser et rendre accessible la vision de la situation économique pour le plus grand nombre
Faire respecter la loi en ce qui concerne tous ces sondages qui ne cherchent qu'à brouiller les cartes.
Vouloir imposer un débat d'idées contradictoires dont notre pays ne peut faire l'économie pour cette prochaine élection dont l'enjeu dépasse les petites ambitions personnelles
Alors, enfin une passerelle verra le jour entre les confiants aux yeux ouverts et les désenchantés porteur d'un avenir, et le bon sens d'un bien commun aura une chance de voir le jour.
Un simple citoyen qui ne peut se satisfaire d'un avenir ou le salaire minimum ne permet pas d'assurer une simple dignité (se loger, se nourrir, se vêtir)
Bac plus six, aux frais du contribuable. On peut penser que ce gars a des neurones plein la tronche. Ben pourtant il croit dur comme fer que la déloc n'est qu'une fatalité arithmétique, il ne voit pas qu'il s'agit d'un problème humain, il n'imagine même pas que le préalable à toute solution d'un problème humain c'est d'afficher un peu de solidarité, à commencer par la communauté qui vous a payé vos études. On peut être intelligent et con à la fois, c'est pas contradictoire. Faut dire que l'ultra-libéralisme agit sur les cerveaux comme Alzheimer, ça mite les synapses, ça rend d'abord anosognosique, puis complètement con. Ça sert à quoi que les pauvres bougres y se saignent aux quatre veines pour éduquer leurs mômes si l'école n'en fait que des gros cons pleins d'outils pour justifier leurs décisions de m****? Y a des mecs il faut les réveiller, les sortir des logiquettes à quat sous dans lesquelles y se sont enfermés, leur rappeler le principe de responsabilité, qui ne se limite pas à plaire à son boss, mais à rendre des comptes à son propre peuple. Et ces boss, parlons en, qui se croient de droit divin autorisés à s'empiffrer comme des vaches et à tout décider sans demander l'avis du bas peuple, tout juste bon à crever de faim et à fermer sa gueule. Les voilà qui pleurnichent qu'ils sont victimes de la crise. Mais la crise ils n'en sont pas victimes, ils en sont coupables, quand on sucre les salaires des consommateurs, quand on les remplace par des crédits, quand on sauve et dérégule les banksters aux frais du contribuable etc etc, on fabrique les subprimes, la dette souveraine, les déloc, le tarissement des recettes etc etc. Y vont pas chialer en plus. Bon, mais ce petit con de cadre, bac plus six, fils de prolo, faut vite lui tirer un coup de pied...
Tout mon soutien aux personnel des FDPA (mon père était retraité de feu Pechiney).
Dans l'émission "c/politique" j'ai entendu Ségolène dire "mes équipes font du porte à porte". Jean-Luc, lui, va avec son équipe dans les usines en difficultés.
Pour ce qui est des sondages nous "les indignés" savons que les sondés répondent n'importe quoi...
Tous à la fête de l'Huma ! c'est cela notre réponse aux sondages.
Bonjour à tous,
Continuez, M. Mélénchon, à démonter point par point, arguments à l'appui, les mensonges par " omission" des instituts de sondage, et comme vous le faites si bien, ceux de l'ensemble de l’oligarchie en place. Je ne sais pas si vous réussirez à être le président de la France en 2012 (ce serait souhaitable pour la France et l’Europe si la France lui montre l'exemple de cette révolution citoyenne), mais je lis avec avidité tous les commentaires de vos notes et en diffuse les idées force, autant que possible.
Je me suis donc inscrit au petit courrier du blog, j'espère que cela va m'aider à diffuser vos analyses et vos réponses à ceux de mon environnement qui s'intéressent à la politique et autant que possible aux autres, ceux qui ne votent plus.
A +
"Ainsi, Ben Laden, à supposer qu’il y soit pour quelque chose, était un crétin politique de première splendeur."
Voila qui jette le doute sur vos positions monsieur Jean-Luc Mélenchon. Moi même, j'ai les miens de doutes mais voir un politique de votre trempe exprimer clairement une opinion qui jusque là était asphyxiée est rafraichissante. Mes meilleurs vœux camarade !
Bonjour à tous,
Je reviens sur la question des montants comparés du PIB de la France de 1981 et celui d'aujourd'hui, compte-tenu de l'inflation. Si j'ai bien compris les deux personnes qui se sont donné la peine de me répondre, 2000 milliards d'euros d'aujourd'hui, c'est moins que 1000 milliards d'euros de 1981. Donc Jean-Luc Mélenchon se trompe, lorsque dans ses discours, il " rappelle " que la France est riche et qu'elle produit le double de ce qu'elle produisait en 1981. Si je pose la question, c'est qu'on me l'a posée à moi, et que je me suis trouvé bête, à ne savoir que répondre, sinon que j'allais vérifier ce point. Alors, vrai, ou faux ?
En juillet 1973 j'ai partagé le voyage d'une délégation de chiliens qui se rendaient au festival international des jeunesses communistes à Berlin: guitares, percussions, chants révolutionnaires, joie, énergie, vitalité, fraternité, beauté, furent une révélation, un enchantement des heures durant. La séparation à l'arrivée avait créé un vide et un manque brutal comme une séparation de ce qui anime, éclaire, fait vivre, rend heureux.
Septembre 1973 fut un traumatisme, si insupportable que je ne pouvais plus regarder la télé. Je suis tombée psychiquement malade. La beauté du Monde était anéantie par la barbarie non pas dans les histoires mais dans le réel.
Le traumatisme reste inscrit et lorsque je vous ai entendu la 1ère fois j'ai pensé tout de suite à Salvador Allende.
Encore merci M. Mélenchon, ainsi qu'à votre équipe, pour votre dévouement.
Les augures sondagiers vont enfin être placés sous éclairage public. La vacuité technique, les complicités onéreuses, la maîtrise d'oeuvre en bande organisée et la foi du charbonnier primo-accédant à la CSP supérieure.
Le 11 Septembre, celui du 911, est une démonstration de force de la part de ceux qui estiment que le consentement démocratique occidental va dorénavant se fabriquer avec moins de dopamine et plus d'adrénaline. Dans l'Histoire, Bush Junior n'est qu'une marionnette, promue depuis tête de turc dont la fonction reste la distraction foraine des foules. Sa dynastie politique, connue depuis au moins 3 générations pour son amour du débat contradictoire, est la manifestation publique d'institutions contraires aux principes des Lumières. Qu'en est - il de son successeur ? Certes il est élégant et noir, ce qui constitue en soi un programme politique innovant et crédible, mais a - t - il déconstruit ce qui avait été mis en place avant lui ? Non, car cela pourrait fort bien lui rapporter une balle (magique) dans la tête, tout comme à l'un de ses prédécesseurs.
Enfin, toute en cohérence, l'écologie au pouvoir nous enjoint de "sauver la planète", pas l'humanité.
Nous savons à quoi nous avons affaire. L'insurrection attendue se fera, avec l'impératif que la France du début du 21ème siècle ne devienne jamais l'Argentine de la fin du 20ème. Faute d'un sauveur / martyre qui incarnerait / catalyserait nos peurs, faute de vaines prières pour nous distraire, nous avons pour cause personnelle nos êtres chers et l'universalité de la raison pour objet. De consommateurs indignés, devenons des insurgés citoyens !
Votons puis présidons.
Mais qui est propriétaire d'"Harris interactive", de l'IFOP etc. ?
Il serait utile de créer une carte des liaisons entre ces "trucs" et le Capital (faut bien donner un nom ?)
Penser que des actionnaires se désintéressent des activités de "leurs" sociétés et de leurs politiques "commerciales" est un doux rêve.
A propos de la crise à la BCE, Paul Jorion a fait un " Flash spécial : La signification de la démission de Jürgen Stark "
@ Jean-Luc Mélenchon : quand il sent qu'un texte va être trop long, Paul Jorion opte pour une vidéo, et tous les vendredi, il fait un bilan de la semaine. Ce pourrait être une bonne idée ici...
La notice transmise par Harris Interactive à la Commission des Sondages la veille de la publication du sondage du 7 septembre dans le journal « Le Parisien » peut être consultée. C’est la loi. Encore faut-il la demander. Mon avocate, Raquel Garrido, s’est donc rapprochée de la Commission pour l’obtenir. Cette notice lui a été remise, bien entendu.
Content d'apprendre qu'il existe des possibilités de pression juridique contre les entreprises sondagières et les feuilles de choux qui les relaient (c'est que je n'y croyais plus).
Le Parisien aura-t-il pour obligation de rectifier ou de faire un mea culpa ?
Résistons ! Je suis magasinier dans un laboratoire fabricant des médicaments génériques. Chaque jour, dans mon entreprise, j'explique les positions de Jean-luc Mélenchon. Je me heurte très souvent au fameux et désolant "tous pourris, c'est magouilles et compagnie". Je constate aussi, dans mon entreprise, une forte présence d'électeurs du front national. Je reste calme, j'argumente, j'explique le projet du front de gauche. Je me dis que même si je n'en convaincs qu'un seul je n'aurais pas fait tout ça pour rien. Bien sûr, j'espère en rallier plus d'un à nôtre "cause". Etant donné le budget consacré à la communication du front de gauche comparé à celui de l'ump ou du PS, j'invite le plus de monde possible à faire comme moi. Provoquez des discussions entre collègues, entre amis, en famille, contrez sans relâche les adeptes du "tous pourris" mais toujours en respectant les positions de vos détracteurs et en restant calme (c'est parfois difficile lol). Ne voyez aucune prétention de ma part à vous donner des conseils simplement il faut faire comprendre à tous les abstentionnistes, les déçus de la politique, les gens ne sachant plus faire la différence entre la gauche et la droite, l'importance des élections présidentielles de 2012. Vive la Révolution Citoyenne !
PS : Honte au maire de Thonon les bains ! Lui qui exclut de la cantine des enfants de chômeurs.
@ Mélenchon
"Je prends une nouvelle fois la liberté de rappeler [...] grâce a l'inscription sur la liste du "petit courrier du blog""
Il y a aussi le papier, j'imprime. Plus c'est long plus le papier a ma préférence ;) et je diffuse, à un voisin, un Papis qui est réfractaire à l'informatique, un indécis, un curieux... aucune de mes impressions papier n'a été jetée depuis que je suis ce blog.
Vous avez aussi des lecteurs "papierphile" non comptabilisés !
Sur Harris Interactive on trouve quelques éléments ici. Sur le groupe américain possesseur de la filiale française
J'imprime également les étiquettes autocollantes disponibles sur le blog et je les colle un peu partout, un tract prêt à être imprimé serait appréciable, peut être existe-t-il déjà et l'ai-je raté. J'aimerais en distribuer à la sortie de mon entreprise. Si quelqu'un à un lien...Merci.
Enfin ! On peut entendre un mot sur le 11 septembre 73 dans ce raz de marée où on doit tous se sentir "américain".
Désolé, pas moi, je n'ai rien à voir avec Kissinger et l'implication des USA sur ce qui s'est passé au Chili et plus largement en Amérique latine. Le Chili vit aujourd'hui encore avec l'effacement du programme de l’unité populaire : privatisations en tout genre (= détournement ou vol des ressources) et bien sur de l’enseignement, comme on peut l’entendre dans l’actualité de mouvement étudiant.
Quelle honte pour l’humanité ce coup d’état contre Allende, il ne faut pas l’oublier, merci Jean Luc Mélenchon d’en parler et d’y penser avec nous.
Écoutez-moi, les gens ! Ce matin sur Inter, B. Hamon pour « Tourner la page » !
Patrick Cohen : « Bonjour Benoit Hamon !… Moi j’ai cru parfois en vous lisant que vous alliez nous annoncer votre ralliement à JLM »
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/01/04/militants-socialistes-demandez-lasile-politique-au-front-de-gauche-assez-cotoye-de-tireurs-dans-le-dos/
l’Allemagne, au sortir de la guerre, a été condamnée à payer des « frais de reconstruction etc… », ce que les gouvernants successifs de ce pays non jamais fait, au cours d’aujourd’hui cela représenterait 100 milliard d’€ pour la seule Grèce !
Cette information est-elle exacte ? Cela devrait, pour le moins, inciter les gouvernants actuels à un peu plus d’humilité et de solidarité ?
A Morvandieu (13)
"Mais qui est propriétaire d'"Harris interactive", de l'IFOP etc... il serait utile de créer une carte des liaisons entre ces "trucs" et le Capital (faut bien donner un nom ?)"
Très bonne idée ! Je commence la liste :
1 - l'institut CSA est détenu à 100% par copain Bolloré. 100 % !
@JM
Camarade, pourrais-tu ajouter à ton pseudo un numéro ou autre chose comme je l'ai fait afin d'éviter toute confusion comme je l'ai exprimé dans les commentaires du billet précédent.
Merci.
Sondage RMC : Jean-Luc Mélenchon 80%
Question aux auditeurs d'RMC du 12 septembre 2011 : Faut-il nationaliser les banques ? A 8h15 : 80% des auditeurs disent oui !
Les gens n'en sont même plus à fredonner le refrain de J.L Mélenchon. Ils sont au fil du temps en train de reprendre même ses paroles ! Ses discours et ses solutions commencent à porter leur fruits. Grand espoir pour 2012.
Pour me faire plaisir :
Il disait aussi depuis la crise Grecque, que celle-ci ferait faillite si la BCE ne lui prêtait pas directement. Alors quand c'est un Allemand qui le dit, on le prend au sérieux ; mais J-Luc Mélenchon, on le marginalise.
Pourtant la grandeur de la France avait commencée après la dernière guerre avec les directives du CNR qui à fait la grandeur de la France des années 50 à 83. Mais le système capitaliste à complètement balayé tous ces progrès sous prétexte de réformes "modernes".
Elle est belle la modernité ! Moins de professeur, moins d'infirmières, moins de Sécu, moins d'urgences, moins d'hôpitaux, moins de policiers, moins de juges, moins de services publics, moins, moins, moins, etc.
Plus de chômeurs, plus de pauvres, plus de délinquants, plus de SDF, plus de caméras vidéos, plus de productivité, plus de réformes, plus de bénéfices des multinationales, plus, plus, plus, toujours pour les mêmes oligarques.
Continuons à klaxonner devant l'Iceberg, pour qu'il se détourne de la route folle de ce bateau ivre de fric, qui entraîne le monde à sa perte.
Vive J.Luc Mélenchon et vite présidons la France Républicaine et Humaniste.
Je pense aux accusations portées par la présidente du MEDEF à propos du rôle des Etats Unis d’Amérique contre la stabilité du système bancaire français. Prononcée par moi, on imagine quel tollé aurait déclenché cette accusation. Mais elle, madame Parisot ? Pourtant personne n’a relevé ou presque et il n’y a eu aucun débat sur le sujet.
Monsieur Mélenchon (je n'arrive pas à vous tutoyer, ne serait que du fait de mon jeune âge) tel que l'on vous connait j'imagine que vous ferez du bruit et de la fureur avec ça, si le système lui-même vous tends le bâton.
Y a plus qu'à...
Tout mon soutien, mes respect, et merci pour ce billet.
@ stephan A.
Salutation camarade.
C'est grâce à des gens de ta trempe qu'on peut gagner, a n'en point douter.
Un petit lien pour tes collègues : http://www.homme-moderne.org/raisonsdagir-editions/catalog/hazan/lqr.html
ça ne coûte que 6 euros. et ça assaini tous les cerveaux endormis. effet garanti en 1h30 de lecture. (Et après il est plus facile de proposer à lire "qu'ils s'en aillent tous" pour les gens qui au départ n'aiment pas la politique)
On lâche rien !
@Barachois
Ta question m'a intéressé, il faut toujours s'interroger et tenter d'être rigoureux. Pour trouver le montant du PIB en 1981 j'ai trouvé sur ce site http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dette_publique_France_1978-2010.png
Le montant de la dette 110 milliards et son taux par rapport au PIB soit 25%, ce qui faisait un PIB à 440 milliards.
Sur le site suivant, (très intéressant) les 440 de 1981 feraient en 2010, compte tenu de l'inflation, 1137 milliards : http://www.france-inflation.com/calculateur_inflation.php
Conclusion : Jean-Luc Mélenchon a raison, la France est plus riche aujourd'hui. Jean-Luc ne s'avance pas à la légère. Continuons à convaincre et tous à la fête de l'Huma.
" Donc je me sens autorisé à ne pas trop me soucier des longueurs que j'inflige aux lecteurs assidus. "
Ne vous en souciez plus du tout. Ce blog est un régal et un honneur à l'intelligence. Pour une fois qu'un homme politique ne prend pas ses lecteurs (fussent-ils dans l'autre camp) pour des ânes, merci de te pas vous censurer. Jamais.
À propos de la BCE, je suggère que Jean-Luc Mélenchon reprenne dans ses écrits ses bons mots du discours du remue-méninges, par exemple :
« Cette ganache de Trichet, l’adjudant de chambrée des rentiers… »
@Barachoix-10
Dans google, calculateur d'inflation très pratique,1000 milliards euros en 81 donne 2588 milliard euros en 2011.
Merci Mr Mélenchon pour vos billets même longs !
D'accord avec vous sur le 11septembre.
Projet de sanction contre « les Etats récalcitrants qui ne suivraient pas les consignes de l’infâme « pacte euro-plus »…
La même technique de « soumission absurde» a été institutionnalisée, pour les habitants de notre pays dans le domaine de la circulation routière avec l'instauration des radars. Au prétexte d'une sécurité routière accrue, le conducteur se trouve dépossédé de sa prise de conscience de l'évaluation du risque encouru, par une mécanique qui le sanctionne, quelles que soient les conditions réelles dans lesquelles il agit au volant de sa voiture. Les conducteurs contraints financièrement de se soumettre à cette absurdité ont perdu leur libre arbitre. Cela n'a pas amélioré les statistiques des accidents de la circulation, lesquels ont de multiples causes dont la mal-vie accrue des gens. La même philosophie sous-tend ces politiques de sanctions. Etats et individus sont considérés comme des êtres mineurs, incapables de discernement, donc de décisions adaptées en réponse au réel. C'est une politique d'asservissement des consciences individuelles et collectives, de négation de la liberté fondamentale de penser et d'agir, et d'apprentissage de la docilité. Il n'y a pas de limites à la volonté des puissants de réduire les autres à la condition d'esclaves. La seule efficace est la prise de conscience de chacun-e pour construire ou reconstruire et défendre son libre-arbitre.
JM 17 « papierphile » En voilà une idée qu'elle est bonne !
Ca y est tout ce casse la gueule un vent de panique souffle sur l'Europe, la Grèce ne peut plus payer, on voit se développer à vitesse grand V la misère en Espagne, Italie, Irlande, France etc.
Oui JL Mélenchon l'avait prédit, c'est pour cela que je voterai pour lui.
C'est malheureusement le seul homme de la classe politique qui a eu la vision juste des catastrophes que nous allions subir dans cette Europe de l'argent roi.
@ 28 Alain
@Barachois
Le montant du PIB en 1981 était de 500,5 Md€ (courant) ce qui déflaté est équivalent à 1140,4 Md€ 2010
(voir le lien sur mon nom)
[440 de décembre1981 feraient en 2010, compte tenu de l'inflation, 1003 milliards... ; il faut prendre janvier 1982 début de mois et décembre 2010, fin de mois]
Au sujet du 11 septembre 1973, il est utile de rappeler que les Etats-Unis depuis leur création, ont considéré l'Amérique du Sud comme leur propriété exclusive. La doctrine Monroe de 1823 faisait interdiction à l'Europe d'intervenir sur ce continent, pour avoir le champ libre. Il est très difficile de faire le compte tout au long du XIXè siècle des interventions militaires américaines,dans de nombreux pays,toujours très brutales, sans aucune justification.
Le président US William TAFT déclara en 1912: " L'hémisphère tout entier nous appartiendra, comme en fait, par la vertu de la supériorité de notre race (sic), il nous appartient déjà moralement". Au XXè siécle, au-delà de déclarations hypocrites, la même politique continue et la liste des dictateurs mis en place par les USA est impressionnante (entre autres : République Dominicaine, Vénézuela, Guatémala, Honduras, Cuba, Nicaragua etc...).
Au Chili, en 73, je considère que Nixon et Kyssinger ont commis un cime contre l'Humanité : anéantir une démocratie légale et légitime à coups de canons relève de ce chef d'accusation. C'est pourquoi je suis partisan dans un tel cas de l'extension de la notion de crime contre l'Humanité.
Jean-Luc a raison de rappeler que le Chili a été le point de départ de crimes atroces perpétrés dans cette zone.C'est l'opération Condor de la CIA qui concernait la Bolivie, la Paraguay, l'Uruguay, l'Argentine, le Chili. Bilan de cette opération : 50 000 assassinats, 35 000 disparus, 400 000 prisonniers (source : le Monde Diplomatique à partir des archives de la CIA déclassées en 2000). C'est le président Carter, effaré, qui a arrêté l’opération Condor. Etonnant qu'il n'ai pas été "kennedysé" !
pour Barachois 10
Quand Jean Luc " rappelle " que la France est riche et qu'elle produit le double de ce qu'elle produisait en 1981, je pense qu'il entend parler des revenus du capital, les entreprises n'étant plus que des générateurs financiers.
D'une part, si 2000 milliards d'aujourd'hui valent moins que 1000 milliards de 81, alors il en va de même pour la dette, d'autre part, du fait que l'on produit de l'argent pour financer les emprunts, et que la monnaie n'est plus indexée sur les matières premières, elle a que la valeur que tu lui accorde.
Les seules véritables richesses sont matière première, énergie et savoir faire, sans lesquelles il ne peut y avoir de quoi manger dans ton assiette.
Merci pour cette nouvelle approche du problème crucial des sondages et de leur usage dégagé par les journalistes.
S'il s'agit d'aller plus loin que la critique intellectuelle et scientifique (nécessaires, bien évidemment, mais ce rôle est déjà endossé par d'autres, sociologues ou politistes, par ex. Alain Garrigou), il faut inventer une nouvelle façon d'agir :
la proposition de loi Sueur-Portelli ayant été efficacement bloquée (on s'y attendait..), que proposez-vous ?
Votre billet reste vague : allez-vous attaquer en justice la scientificité pathétique d'Harris Interactive ? Allez-vous lever de l'argent pour cela ? Comment faire pression autrement que par des tribunes et autres textes sur la Commission des sondages ?
Merci Monsieur Mélenchon pour votre blog,un régal !
Ce matin vous nous dites que sa longueur ne rebute pas les lecteurs qui sont de plus en plus nombreux. Est-ce à dire qu'il sera de plus en plus long ? Super !
Mais alors pour les déficients visuels, serait-il coûteux de mettre "un truc" qui permet de changer de caractères à la lecture (vu sur Rue 89).
@ 38 sylver
Il suffit de faire ctrl et + pour augmenter la taille du texte
Je voulais déjà dans le précédent billet intervenir à propos de la phrase de Jean-Luc : "De plus comme ce sondage conduit à une analyse politique qui juge le contenu de ma campagne et pèse sur son orientation" qui me semble traduire sur le fond son inquiétude et donc la mienne. S'il s'agit simplement de contester les manipulations des sondeurs dans la fourchette 4 à 7%, cela signifie que la campagne que mène Jean-Luc Mélenchon et tout le Front de Gauche est en régression par rapport aux cantonales et que ce serait le copain de notre suissesse ou Claude Debons qui ont raison. Les thèmes "révolution citoyenne" ou "la France la belle la rebelle" ne prendraient pas dans l'opinion. Nous, les militants, nous avons besoin de savoir.
Comme nous sommes en train de nous doter de nos propres médias, et l'Huma doit rejouer le rôle qu'elle a eu en 2004-2005 il faut nous organiser pour commander, ou faire nous-mêmes un sondage impartial et en posant les bonnes questions.
En effet et je le dis tout net, si c'est pour passer de 6 à 7%, je ne m'épuiserai pas à mon âge (73 ans) à mener cette bataille perdue d'avance. Par contre si nous sommes au-dessus de 10% (point de départ des cantonales) alors nous pouvons viser à déjouer le "vote utile", prenant pour l'essentiel nos voix pour progresser dans les milieux populaires (donc les abstentionnistes) que le PS délaisse (voir Terra Nova) alors là ça vaut le coup de mener cette bataille.
Le thermomètre va être l'action des enseignants mais je crains bien qu'ils aient oublié Allègre ministre de Jospin et que les promesses de Hollande suffisent à les faire voter en masse PS.
@sylver
Bonjour,
" pour les déficients visuels"
Dans Firefox: Affichage, Zoom, autant de fois que vous voudrez pour agrandir le texte.
Cordialement.
Géard Blanchet (41), vous dites : "les promesses de Hollande suffisent à les faire voter en masse PS".
Ben pour éviter cela, il va falloir soit par le biais de notre candidat ou autre, déjouer les belles promesses (les 70 000 postes d'enseignants sur 5 ans notamment) de Hollande ! Il faut le mettre en face de ses contradictions d'une manière ou d'une autre car hors de question de laisser Hollande s'emparer de notre victoire !
@ 30 Sans terre, et à tous
Les mots sont extrêmement important, et une camarade l'a déjà dit ici, n'utilisons plus le terme d'Institut qui fait croire à un contenu scientifique. Ce ne sont que des officines et appelons un sondage une tentative de manipulation d'opinion.
Et rendez-vous à la fête de l'Huma pour ceux qui pourront venir, et commençons à préparer dès maintenant une fête de l'Huma 2012 super géante, avec lieux d'hébergements et tarifs spéciaux (genre transport gratuits) pour que ceux qui n'ont pas les moyens de venir cette année soient les invités d'honneur de la fête de l'Huma 2012.
Et on va la construire, notre victoire.
Bonjour,
J'ai reçu dans ma boite aujourd'hui un appel PdG au sujet des écoles et collèges en perdition, pour refonder, je l'espère l'éducation nationale... Je l'ai signé naturellement.
Mais je voudrais dire qu'il s'agit d'un immense chantier fondamental qui demande beaucoup d'attention, d'investissement, multifactoriel qu'il ne faut pas rater.
Par exemple, les conditions de travail des professeurs dans certaines écoles, les collèges et plus qui sont absolument indignes. Ils sont souvent jetés, désarmés, en pâture à des adolescents qui ont des comportements ignobles et n'ont plus ou pas les moyens de rétablir un cadre de vie dans la classe, une discipline basique. Ils le paient de leur santé. Qu'ils faille des moyens évidemment. Mais il faut travailler au delà. Le plus important serait de les écouter directement sans passer forcément par les porte paroles habituels, institutionnels et experts de toute obédience. Car ils ont certainement des propositions à formuler.
(Il y a un N° spécial de Charlie Hebdo en ce moment sur ce sujet qu'il faut lire. Des témoignages sur le vif. J'étais enseignant et ce qui se passe aujourd'hui ne m'étonne pas même si tout cela est totalement révoltant.)
Om
J'ai hâte de voir comment les médias vont traiter l'information sur cette "attaque" envers ces sociétés sondagières...
Bon déplacement aux Fonderies du Poitou.
Luttons.
@ Sans terre 22
Je viens d'écouter l'émission sur France-Inter avec Hamon.
Ce cher Hamon fait pitié, il rame comme un malade pour tenir un grand écart impossible: son soutien à Aubry et les questions très justes du journaliste qui constate que ses idées sont plus près de Montebourg, voire de Mélenchon que d'Aubry.
Il justifie son choix en disant qu'Aubry est la plus capable de gagner des 6 candidats et tant pis si celles-ci ne dit pas la même chose que lui.
C'est ubuesque... Allez Arnaud, viens nous rejoindre !
Les sondages tels qu'ils sont employés de nos jours ne sont que la face réfléchissante d'un miroir sans tain.
Les médias qui les utilisent sont le cadre verni du miroir. De l'autre coté du miroir, un complexe industriel oligarchique à qui appartiennent médias et instituts de sondage.
Ainsi l'accusation de Madame Parisot me rappelle l'aveu commis par Patrick Le Lay sur le temps de cerveau disponible.
La société de consommation (Baudrillard), La société du spectale (Debord), La fabrique du consentement et Les états manqués (Chomsky) ; ces livres déjà anciens donnent une bonne image de la situation oligarchique.
Ainsi le fond d'investissement Carlyle (armement,spéculation immobilière, etc.), digne d'un scénario de John Le Carré, après Le Figaro se retrouve-t-il actionnaire de Marianne, ainsi doit on parler anglais avec madame Lagarde. Ainsi chez les Young Leaders trouve -t-on nombres de personnages de premier dans tout les champs des pouvoirs (politique,économique et médiatique), et nombre de gourmets des dîners du siècle. Bref si j'avais la télé, je me virerai de la tête ces images complotistes, en regardant FBI, NCIS et autre cerveau porté disparu par exemple.
@ sylver 38
Pour changer la taille des caractères il suffit dans les nouveaux navigateurs de de jouer avec CTRL +, CTRL - et CTRL 0
10 @Barachois
Si on en crois la « Banque mondiale, indicateurs de développement dans le monde », ce serait beaucoup plus du double.
@ J-LM
«… l’absurdité politique absolue du terrorisme… »
Voire ! S’il s’agit de terrorisme d’état, cela amène « une incroyable manipulation des opinions et à un gigantesque recul de l’Etat de droit dans le monde… ». Quelle aubaine pour les « néocons » et le programme de guerre qu’ils avaient dans leurs dossiers.
Le 11-9-2001 a permis la proclamation des Patriot Acts.
S’en sont suivis les prétextes immondes et imbéciles pour justifier l’ attaque de mars 2003 sur l’Irak, mais aussi l’invasion de l’Afghanistan, où les combats durent toujours après dix ans, et connaissent aujourd’hui un regain de violence : depuis le début de 2011, près de 400 soldats de la coalition sont morts ; voilà une preuve que la résistance afghane est loin de finir car c’est un missile qui, fin août 2011, a descendu un hélico US, tuant une trentaine de GIs.
La semaine dernière, le 75ème soldat français, le capitaine T., a été tué en opération dans la province de Kapisa. « Ce héros est mort pour la France », affirme Ouest-France, dans son numéro du 9 septembre. Quels intérêts nationaux la France défend-elle là-bas ?
(Sans doute hors-sujet, désolé… Mais c'est important.)
Accident nucléaire dans le Gard, à le centre de recherche nucléaire de Marcoule. Un four a explosé : un mort. Il y a des risques de fuites internes. On n'en sait pas vraiment plus, pour l'instant.
J'attends avec impatience les réactions de tous ces bons esprit qui nous ont répété sur tous les tons que, non, il n'y aura jamais de Fukushima en France. J'espère vraiment que ça ne va pas être trop grave.
Ce serait bien que Jean-Luc Mélenchon fasse un communiqué, car cet incident est la preuve qu'il y a un risque réel.
Vite la sortie du nucléaire !