12sept 11

Europe, fonderie du Poitou, Onze septembre, suite de l'enquête sur un sondage édifiant de "Harris interactive" publié par " Le Parisien",

Le 11 septembre n’était pas seul ?

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Je note que le compteur de lectures des notes précédentes continue de progresser après la publication d'une nouvelle note. De même que toutes les autres entrées de ce blog. Donc je me sens autorisé à ne pas trop me soucier des longueurs que j'inflige aux lecteurs assidus. Je prends une nouvelle fois la liberté de rappeler que la diffusion des idées que j'exprime, si vous le souhaitez, peut être facilitée par votre aide en proposant cette adresse à qui vous voulez grâce a l'inscription sur la liste du "petit courrier du blog".

Dans cette note il est question de l'impasse en Europe. Puis des 11 septembre de ma mémoire. Et après ça je parle de la "Fonderie du Poitou" où je vais me rendre. Puis du sondage bidon de" Harris interactive" publié par le journal "le Parisien". Comme promis, nous avons démarré l'action, non pas en général, mais sur un cas particulier dont on va voir qu'il est très significatif d'une situation. En tous cas les premiers pas de l'enquête vont vous en apprendre de bien bonnes ! Puissent-elles vous rendre moins crédules. Le tandem sondeur en ligne qui raconte n'importe quoi et rédacteurs de journaux qui avalent tout sans vérifier leur source donne un cocktail très dangereux pour la liberté de conscience.

Cette semaine je vais siéger à Strasbourg. La cour des miracles européenne est convoquée et l’ordre du jour prévoit le vote d’un document repoussé en juin dernier. Il s’agit du régime des sanctions qui seraient appliquées aux Etats récalcitrants qui ne suivraient pas les consignes de l’infâme « pacte euro plus ». Le caractère irréel de ce vote m’abasourdit. Tout cela n’a plus rien à voir avec le rythme et les enseignements des évènements. Qui peut être assez stupide pour croire qu’un Etat en difficulté accepterait de voir son budget encore grevé par des amendes ? Surtout celles si insupportables et odieuses  prévues par les eurocrates hallucinés qui mènent aujourd’hui  la barque de l’Union ? Comment paieraient-ils ? En empruntant auprès de ceux qui les punissent ? Rien ne montre mieux les limites intellectuelles des illuminés du libéralisme que cette idée d’une punition qui dissuaderait les Etats de se comporter d’une façon « irresponsable ». C’est si bête que je suis certain qu’il s’agit de tout autre chose.

Ce système de sanction fait partie du « coup d’Etat des financiers ». Qu’il ait ou non de l’efficacité ou même qu’il soit ou non applicable ne compte pas. Ce qui compte c’est d’avoir fait institutionnaliser l’idée que la souveraineté populaire est limitée par la domination des « lois du marché ». Tout est bon pour y parvenir et notamment tout ce qui humilie ostentatoirement la démocratie. Car cela marque sa subordination. Ainsi quand le banquier central enjoint au gouvernement italien de ses soumettre plus vite et qu’il le fait en plein été sans discuter. Ainsi quand les socialistes espagnols s’accordent avec la droite post franquiste pour introduire dans leur Constitution, quasi sans débat, et en plein été, la prétendue « règle d’or ». Comme tous ceux qui se rendent compte de ce qui se passe je suis atterré et indigné. Mais ce n’est pas le pire que ce ressenti. Le plus terrible est de savoir que même du point de vue du système lui-même tout ceci ne débouche sur rien de sérieux. La chaine va craquer. A quel moment ? Comment ? Cela nous ne le savons pas. Mais nous pouvons être certains que cela va se produire. La cause essentielle est bien sur la cupidité et les règles même de fonctionnement du système. Mais ce n’est pas tout.

Est en cause aussi l’aveuglement des élites dominantes, de  leur personnel politique sans imagination. La crise ouverte à la BCE par la démission de son chef économiste exprime bien le désarroi et la panique qui gagne ceux qui savent que tout cela va dans le mur. Sans oublier les coups géopolitiques sans scrupule qui se jouent en sous-main. Je pense aux accusations portées par la présidente du MEDEF à propos du rôle des Etats Unis d’Amérique contre la stabilité du système bancaire français. Prononcée par moi, on imagine quel tollé aurait été déclenché cette accusation. Mais elle, madame Parisot ? Pourtant personne n’a relevé ou presque et il n’y a eu aucun débat sur le sujet. La bonne santé des obligations du trésor américain et le bas niveau historique des taux d’intérêt que paie ce pays ruiné devrait faire réfléchir aux avantages que les USA tirent de la crise en Europe. Mais à quoi bon parler de cela ! Tout ce qui vient du pays du 11 septembre est bon et juste, cela va de soi. Quand évoquera-t-on ces responsables politiques et économistes allemands qui pensent depuis le début que l’Euro est une utopie. Ceux-là aimeraient tant revenir à la zone mark qui se dessinait avant la création de la monnaie unique ! Pour avoir suggéré qu’il pouvait y avoir anguille sous roche dans notre relation avec l’Allemagne d’aujourd’hui, je fus accusé de tout ce que l’on sait par Daniel Cohn Bendit, on s’en souvient.  Je crois que Cohn Bendit, comme d’autres, se cachent la tête dans le sable au lieu de traiter la difficulté en la regardant en face.

En attendant, je vois bien comment le système financier s’arcboute pour protéger ses moyens d’actions. On connait l’idée de créer des euros-bons qui pourraient éventuellement être joués comme une parade à la capacité des financiers de dévorer les pays un par un. Pour ma part je ne le crois pas. Je pense que le bon remède c’est le prêt direct de la banque centrale aux états membres à taux hyper bas. Mais j’admets que « l’euro bon », jusqu’à un certain point, peut aussi être un prélude  une résistance collective qui éteindrait en partie la spéculation. Les arnaqueurs concernés ont réagi. Standard and Poor’s a déjà rendu son verdict. La fatwa est tombée. Ces « euro-bons », s’ils étaient créés, assène l’agence de notation, obtiendraient la note du pays le moins bien noté si l’émission était garantie par tous les états  membres ! Et hop ! Voilà un moyen de tuer dans l’œuf toute tentative de mise en commun des moyens  des Etats. Car cela veut dire que l’Allemagne, la France, et tous les autres emprunteraient désormais au taux usurier consenti à la Grèce ! Où ai-je lu ça ? Dans le « Figaro » du 5 septembre. Et nulle part ailleurs. Pourtant la nouvelle est considérable. Elle signifie que les financiers qui tirent les ficelles des agences de notation ne tempèrent plus leur « évaluation du risque » par aucune garantie collective des états.

Et le 11 septembre ? Je n’arrive pas à m’y faire. Je ne peux m’empêcher de penser d’abord au 11 septembre 1973. Celui où les USA ont déclenché un putsch contre le gouvernement de l’Unité populaire de Salvador Allende. Un terrorisme d’Etat fut institué et des milliers de gens furent torturés et assassinés de sang-froid, jour après jour, sous le contrôle et avec l’approbation des agents US. Des journaux, comme le Mercurio, premier journal du pays, avaient été payés des semaines durant pour conditionner l’opinion. Il aura fallu deux décennies pour se débarrasser du chef des terroristes qui ne se cachait absolument pas et que les Etats unis encourageaient de toutes les façons possibles. Ce fut le point de départ d’une vague de coup d’Etat et de meurtres sadiques dans tout le continent.

En ce qui concerne les twin Tower et les milliers de malheureux qui ont péri dans cet attentat, jamais si grande démonstration de l’absurdité politique absolue du terrorisme ne fut faite aussi implacablement. Cet attentat et ces morts ont été le prétexte à une incroyable manipulation des opinions et à un gigantesque recul de l’Etat de droit dans le monde. Le prétexte islamiste mis en avant est grotesque compte tenu du mal fait à la religion musulmane par cet attentat dans lequel elle n’est strictement pour rien. Tout évoque un scénario de mauvais film de série B, jusqu’au gogol qui présidait les USA, ce néant de Bush. Tout a tourné à la tragédie mondiale. Les Etats unis d’Amérique ont odieusement profité de la situation pour régler un conflit pétrolier en Afghanistan, laissé la bride sur le cou aux pires délires sécuritaires, mis en fiches une partie de la population mondiale, violé la souveraineté d’un grand nombre d’Etat et attenté aux libertés individuelles d’innombrables personnes sans recours ni défense, légalisé la torture, créé un système abominable d’enlèvement et de sous-traitance de l’emprisonnement et de la torture. Ainsi, Ben Laden, à supposer qu’il y soit pour quelque chose, était un crétin politique de première splendeur.    

Lundi, je vais soutenir les travailleurs de la  « Fonderie du Poitou ». J’y vais avec Marie Georges Buffet, Eric Corbeau du PCF et Laurence sauvage du PG. Et pas mal de médias sont intéressés semble-t-il. Sur place nous serons accueillis par les délégations syndicales du lieu et des environs. Ségolène Royal, présidente de la région concernée, a proposé de nous accueillir et nous lui donnons acte de sa courtoisie. Cela ne se fera pas, je crois bien, pour ne contrarier ni les emplois du temps régionaux ni la lisibilité du sens de notre action. Mais il va de soi que si Ségolène Royal veut marquer son affinité ou son intérêt pour ce que nous faisons nous l’accueillerons très volontiers, et avec égard, sur le stand du Front de Gauche à la Fête de l’Humanité. Ne suis-je pas allé à la Fête de la fraternité où elle m’avait invité quand nous soutenions tous les deux l’idée d’un référendum sur le projet de réforme des retraites ? J’en profite pour indiquer que d’autres candidats de gauche passeront nous voir de cette façon et dans ces conditions à la Fête de l’Humanité. C’est de leur part une marque d’intérêt que nous ne négligeons pas du tout. Evidement nous comprenons aussi ceux qui ne viendront pas s’ils ne se sentent pas à leur place dans cette Fête.  

J’en viens au fond de l’affaire qui motive mon déplacement. Comme on le sait la campagne que je mène n’est pas une campagne personnelle. Les objectifs visés sont politiques. La forme de la campagne autant que son programme doivent prendre place comme autant de degré franchi en vue de la révolution citoyenne que nous espérons pour notre pays. Dans cette visée, nous savons que la résistance ouvrière est centrale. Elle sera décisive dans le déclenchement du retournement de situation que nous voulons construire.  C’est pourquoi la valorisation des luttes de terrain est essentielle. Spécialement dans les cas qui permettent de faire comprendre la cupidité des hommes du système et l’ampleur des reculs sociaux qu’ils veulent obtenir. On se souvient de la prise de conscience que permis la lutte des « Conti ». On vit dans ce cas aussi que céder ne mène nulle part. Les mêmes qui avaient accepté beaucoup de sacrifices et fait confiance à la parole de leurs patrons furent ensuite en première ligne de la lutte ouvrière dans notre pays. C’est ce qui commence dans cette fonderie. Cette fois ci la crédulité est nulle. La résistance est immédiate.  La direction de la Fonderie du Poitou Aluminium, menace d’un plan social l’ensemble des salariés qui refuserait le « plan de compétitivité » présenté le 15 juillet dernier. Que dit ce plan ? Pour conserver leur emploi, les ouvriers doivent accepter une baisse de 23% de leur salaire. Les cadres et techniciens eux doivent renoncer à 14 jours de RTT et accepter que cinquante d’entre eux soient transférés vers d’autres sites en France et à l’étranger. On se souvient que pareil chantage fut servi aux « Conti » et que l’accord trouvé en 2007 fut violé deux ans plus tard par l’annonce de la fermeture de leur usine. La leçon a été entendue. Depuis le 2 septembre, à l’appel des quatre syndicats de l’entreprise, 95% des salariés sont en grève sur les près de 500 personnes qui travaillent à la Fonderie. « On est très en colère. Faut pas qu’ils touchent à nos salaires. On a une vie de famille » dit un ouvrier à la caméra de France 3 qui, à la fin de son reportage, glisse que Marie-George Buffet et moi-même nous nous serions fait annoncés pour le lundi. C’est bon. Nous comptons sur les caméras lundi ! France 2 a déjà fait un bon reportage sur le sujet. Nos arguments sont en béton.

Trois milliards et demi de bénéfices pour Renault l’an dernier, ce n’est pas compétitif ? Car l’usine d’Ingrande-sur-Vienne est historiquement liée à Renault. Aujourd’hui elle fabrique des culasses pour moteurs automobiles et 80% de sa production est destinée à Renault. Mais surtout, c’est Renault qui a créé le site en 1979. L’évolution de ce fabricant de pièces détachées au sein de la filière automobile est bien caractéristique des ravages de la compétitivité à tout crin. En 1998, l’Etat devient minoritaire dans Renault qui, deux ans plus tard, vend sa filiale d’Ingrande à Fiat, qui revend à un fond de pension allemand. Jusqu’en 2009 où  l’usine est rachetée par Montupet, gros équipementier automobile qui emploie 1700 personnes dans le monde. Son PDG a touché discrètement 1,2 millions de dividendes quelques semaines avant l’annonce du « plan de compétitivité ». Ce grand « compétitif » s’y connaît, les trois principaux actionnaires du groupe aussi, qui ont leur domicile fiscal en Belgique. Entre 2009 et aujourd’hui, 195 postes ont disparu, moitié des CDI, moitiés des contrats intérimaires. Comment va la compétitivité ? Le chiffre d’affaires de Montupet a augmenté de 30% au premier semestre 2011 par rapport à l’an dernier. Mais Renault, selon Montupet, conditionnerait de nouvelles commandes à une baisse des coûts. Oui, Renault, l’entreprise dont l’Etat ne possède plus que 15% du capital mais qui a reçu 4 milliards d’euros d’avance remboursable de l’Etat en 2009. Qui a profité de centaines de millions d’euros de primes à la casse. Et économisé encore grâce à la suppression de la taxe professionnelle. La chaine de l’abus de pouvoir semble sans fin. En tous cas elle est sans vergogne.

Beaucoup de responsables politiques observent ces désastres industriels comme s’ils n’y pouvaient rien. Jean-Pierre Raffarin sénateur local, il a préféré passer la semaine dernière à critiquer le relèvement de la TVA dans les parcs d’attraction. Pourquoi les travailleurs ne sont-ils pas tous des Stroumpfs ! Les syndicats eux, où la CGT est majoritaire, sont en première ligne. Une rencontre a eu lieu à la préfecture dès le 25 août. Une pétition du Front de Gauche sera lancée ce lundi. Les propositions que nous avançons visent à créer des droits nouveaux pour les salariés pour qu’ils puissent se protéger  des chantages et des licenciements kleenex. Pour moi, la définanciarisation de l’économie comme la réorientation écologique de nos productions industrielles, passent par l’engagement conscient des ouvriers et techniciens producteurs de richesse dans ce pays. La radicalité de notre programme partagé est une radicalité qui protège.

Si je manquais de raison de me méfier de l’impact des sondages sur les meilleures têtes, il me suffirait de lire les commentaires de mon propre blog. Celui-ci, celle-là, pourtant ouvertement positionnés dans l’extrême gauche critique, se sentent obligés de détecter ce qui est « sans doute vrai » dans le sondage que je combattais. Je n’entre pas dans l’incohérence des argumentations bâties sur l’idée d’une vérité « relative ». Ni sur le fait que ces commentaires font comme si trois lignes plus loin je n’avais pas mentionné des sondages disant le contraire de celui-ci. Ni sur l’argument central de mon argumentation bâtie sur le fait qu’une méthode d’investigation réputée scientifique ne pouvait avoir deux conclusions contradictoires. Une telle crédulité me désole, bien sûr. Mais cela marque cependant tellement bien la force d’injonction de ces soit disant « résultats ».

Je suis davantage peiné par l’extrême docilité des rédacteurs du « Parisien » qui acceptent, sans aucune vérification, ce qui leur est dit du moment que c’est un sondeur qui le leur dit et qu’ils ont payé pour l’entendre. Nous avons donc fait le travail de vérification de leur source que ces deux rédacteurs du « Parisien »  n’ont pas fait. En commençant par le plus simple. Aller voir la notice que le sondeur, a l’obligation légale de déposer à la Commission des Sondages. S’il l’avait fait « Le Parisien » aurait été en droit d’exiger de son fournisseur les explications que celui-ci doit aux citoyens et dont il se dispense comme on va le voir en détail. Car il ne l’a pas fait. Ce n’est pas le pire. Un journal écrit et publie bien sur  ce qu’il veut, même si Albert camus, journaliste engagé, a bien  dit que la force de l’engagement n’empêche pas le gout de la vérité.

On est en droit d’attendre autre chose et plus de rigueur de la « Commission des sondages ». Car c’est son rôle officiel de protéger les citoyens contre la désinformation qui résulterait d’usages inacceptables de la liberté de sonder. La loi n’est pas très contraignante, on le sait. Et toute tentative pour la rendre plus regardante est combattue par un lobbying d’une admirable d’efficacité. Car c’est ce travail d’influence, purement intellectuelle bien entendu, qui a permis à la loi pourtant adoptée à l’unanimité au Sénat d’être enterrée  à l’assemblée nationale. Mais si une telle alerte en suspicion existe, la Commission des Sondages ne devrait-elle pas être spécialement sourcilleuse dans l’application de la loi telle qu’elle est aujourd’hui ? La loi ne marque-t-elle pas quelle importance elle attache à cette protection en punissant de 75 000 euros ceux qui ne la respecteraient pas ? Pourtant ce minimum n’est pas respecté dans le cas du sondage réalisé par « Harris interactive » pourtant publié, sans aucune précaution ni vérification, par le journal « Le Parisien ». Donc nous avons commencé le travail que j’avais annoncé dans ma précédente note. En commençant par le plus simple. Aller regarder la notice que la loi impose de déposer pour chaque sondage. La notice transmise par Harris Interactive à la Commission des Sondages la veille de la publication du sondage du 7 septembre dans le journal « Le Parisien » peut être consultée. C’est la loi. Encore faut-il la demander.  Mon avocate, Raquel Garrido, s’est donc rapprochée de la Commission pour l’obtenir. Cette notice lui a été remise, bien entendu.

C’est une lecture accablante pour le sondeur, mais édifiante pour le citoyen confiant et le lecteur du « Parisien » crédule. En effet, on n’y trouve presque aucune des mentions obligatoires prévues par la Loi. Commençons par le commencement de ces obligations légales. L’objet du sondage. Il doit figurer dans la notice. Il n’y a rien sur le sujet. Bon, soyons indulgent !  On va considérer que c’est évident : il s’agit des intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Avec cette nuance, qui mérite d’être soulignée, mais qu’on aimerait pouvoir lire dans cette notice: si cette élection avait lieu dimanche prochain. Soyons généreux, oublions ce détail qui biaise pourtant lourdement la sincérité des questions s’il n’a pas été précisé. Laissons tomber pour cette fois-ci. Voyons le reste ! On devrait pouvoir trouver dans la notice « la méthode selon laquelle les personnes interrogées ont été choisies ». C’est intéressant, en effet.  Va-t-on lire que ce bon « Harris interactive » a fait du racolage sur internet ? Nenni. Une formule creuse à souhait et voilà la « Commission des Sondages » semble avoir été aussitôt  rassurée. Voici la réponse fournie par « Harris Interactive » dans sa notice : « à partir de l’Access panel Harris Interactive ». Passez muscade ! « L’accès panel », bon sang mais c’est bien sûr ! Vous n’en saurez pas davantage. Autre exigence de la loi : indiquer le « Choix et composition de l’échantillon » Oui, ça aussi c’est très utile à savoir. Voici la réponse : « ventilation par sexe, âge, CSP et région d’habitation ». Rien de plus. Ni sur la « ventilation » elle-même ni sur le dosage des échantillons. La « Commission des Sondages » semble s’en contenter, apparemment.

Autre obligation qui permet ici une révélation. Le sondeur doit préciser « les conditions dans lesquelles il a été procédé aux interrogations ». Là, il y a une réponse claire : « en ligne ». Ah bon ? On croyait que c’était du bon vieux téléphone ! Non. C’est du « en ligne » ! Certes c’était indiqué dans « Le Parisien ». Je précise donc ce que cela veut dire. Le panel est constitué de gens qui s’inscrivent par internet pour faire partie de « l’Access panel Harris interactive» et qui reçoivent des cadeaux pour répondre ! Aucune garantie de sérieux. Nous le savons d’autant mieux que nos amis s’inscrivent en ligne, à tout bout de champ, et sous diverses identités professionnelles, ici et là, à ce qu’on m’a dit, juste histoire de s’amuser. Revenons aux déclarations obligatoires de la notice que devait donner « Harris interactive », cette entreprise sondagière aux méthodes si spéciales et le journal « Le parisien » qui vous sert ces salades. La loi prévoit que soit publié « le texte intégral des questions posées ». Alors, ici ? Rien. Rien ne figure dans la notice à ce sujet. Le lecteur du journal « Le Parisien » n’a donc plus qu’à croire sur parole que c’est bien ce qui est écrit dans le journal qui est vrai. Dommage qu’il y ait déjà un mensonge publié  à propos de la méthode d’enquête « en ligne » et non "par téléphone" !  De plus, la loi prévoit que soit précisée "la proportion des personnes n’ayant pas répondu à chacune des questions". Ne cherchez pas : il n’y a rien dans la notice. Rien de chez rien, à ce sujet non plus. Osera-t-on faire encore remarquer qu’il est obligatoire de faire connaitre « les limites  d’interprétation des résultats publiés » ? Pas la peine. Il n’y a rien de ce genre dans la notice de « Harris interactive ». Les divagations du commentateur et le copié-collé des »rédacteurs de l’article sont donc à croire sur parole quoique fondée sur des données inconnues. C’est beau l’éthique !  Pour finir notons que l’obligation est aussi faite, « S’il y a lieu» d’indiquer la méthode utilisée pour en déduire les résultats de caractère indirect qui seraient publiés ». Eh ! Eh !  Bonne pioche. Harris interactive et « Le Parisien » auraient du dire sur quelle base ils ont fait leur déduction à propos de la distance que marqueraient les électeurs par rapport à mon volontarisme « faire payer les riches ». Et bien ? Pouic ! Rien du tout. On ne saura jamais d’où sort cette affirmation ni comment elle est déduite des bidonnages que cachent les divers silences et commission de la notice officielle de « Harris interactive » déposée à la Commission des Sondages ! C'était donc bien un simple slogan politique. Juste l'expression d'un choix idéologique repeint en vérité "scientifique" par le recours aux fétiches et grigris d'Harris interactive.


237 commentaires à “Le 11 septembre n’était pas seul ?”
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  1. llectron dit :

    @Louis st O 63
    Pour vendredi à la fête de l'Huma :
    RER B Le Bourget puis bus 133 direction Gonesse (10 minutes quand il n'y a pas la fête de l'Huma... compter une bonne demie-heure, autant dire que ça va presque aussi vite à pieds)

  2. Cmenvielle dit :

    Bonjour Jean-Luc, lu que tu comptes augmenter le smic jusqu'à 1700 €, très bien mais moi je gagne ça au bout de 10 ans d'enseignement, je vais donc me retrouver smicard ? ça faisait longtemps...

  3. Genialle dit :

    @ Tous : en avant première "notre petit livre rouge"
    http://www.liberation.fr/politiques/01012359413-melenchon-propose-le-smic-a-1700-euros-et-un-salaire-maximum

    C'est normal nous sommes les premiers servis!

  4. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 98 - François

    "Je ne comprends pas et je suis opposé à ceux qui vont voter au machin du parti socialiste".

    D'accord avec toi, chaque vote en plus pour départager les "radis" leur donnera de la crédibilité et fera le buzz tous azymuts parmi les journalistes "politiques". Il n'y aura plus moyen de se faire entendre du tout.

    Et si Montebourg fait un bon score, cela ne fera que relancer les illusions envers le P.S., et donc que retarder encore un peu plus les changements politiques nécessaires.

    Or le temps presse, un autre monde vite, on n'a pas le choix. Il est question de légitime défense et de rupture claire et nette, pas d'organiser des combines foireuses et opaques.

  5. j.lou dit :

    Tout d'un coup la lutte syndicale devient un enjeu de pouvoir dans la campagne présidentielle.
    Les camarades syndiqués du Poitou n'auront jamais vu autant de politiques s'intéressés à leur sort. Quel bonheur de voir autant de prétendants au poste suprême s'inquiéter de leur devenir. Dommage qu'une fois élus on en vient jusqu'à ignorer leur existence. Cette propension à descendre en bas voir ce qui s'y passe pour prendre des voix me gène un peu. Le combat syndical est une chose, la lutte pour le pouvoir en est une autre.

  6. Christian B dit :

    Eh oui l’amie langue-rouge, la Reine de la révolution clé-en-mains radotait comme les lecteurs accros au Parisien que les sondages avaient quelque part un fond de vérité. Un miracle quantique sans doute ! Allez passons, tout a été dit.

    Autre miracle, ai-je eu une hallucination ?
    J’ai entendu sur France désinfo ce soir, l’économiste servile Baverez accompagné d’un acolyte dénommé Frémont dire que la Grèce ne pouvait rembourser sa dette (étant donné les conditions que lui-même a moultement soutenues) et qu’il fallait oublier 50% de sa dette, que les banques Françaises s'assiéraient sur 23 milliards d’euros sans sourciller a-t-il confirmé. Sachant que l’accord qu’elles ont obtenu est de laisser 20%, les états garantissant les 80% restant. Mais plus fort, il a dit qu’elles pourraient être nationalisées !
    En donnant l'exemple de la Suède qui a nationalisé et reprivatisé ses banques quand toutes les dettes furent épongées par l’état. Formidable non, cette vision de la nationalisation ! Et son compère de renchérir que les banquiers n’ont rien changé à leurs habitudes (salaires, bonus etc.), ils se sont goinfrés a-t-il dit ! Et j’entends encore siffler cette rengaine sur FR3 info, la manip serait-elle à l’œuvre ?
    Amusant non ? ils sont forts, rien ne les gênent, ils ne craignent aucune (contradiction à l’antenne, sans contradicteur bien sur), ils utilisent les idées en les travestissant et les mots pour la jouer révolté, effarouché et le plus comique averti.
    Qu’ils dégagent tous !
    Et que vienne la Révolution citoyenne !

  7. Ghanem dit :

    Cher camarade Jean Luc
    Le 13 septembre 2011
    Grèce : taux des obligations à un an : 117,211 %. Record historique battu.
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 69,551 %. Record historique battu.
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 23,544 %. Record historique battu.
    Il faudra expliquer et préparer le citoyen français a une catastrophe imminente. La seule sortie est de remettre un glass-steagall act..

  8. donimico dit :

    Bien sur j'irai aux primaires du PS et j'aurai même quelques livres programmes du FdG à distribuer gratuitement. J'irai convaincre, j'irai discuter, j'irai réveiller, j'irai combattre le vote inutile... bref j'irai militer. Il ne faut pas ignorer tous ces gens qui s'interessent suffisement à la politique pour voter aux primaires. Et qui sait peut être aurais je la possibilité de m'adresser à mon député maire PS pour lui faire part de mes observations sur le programme PS et ses orientations libérales.

  9. kontarkhosz dit :

    Bonjour à tous (tes),

    Quel est le taux d'exposition des banques françaises, BNP Parisbas, Crédit Agricole et Société Générale sur la dette grecque ? Il y a t-il concordance de temps dans le prêt de 15 milliards d'euros que la France accorde à ce pays et la dégringolade de leurs cours en bourse ? S'agit encore une fois de sauver celles ci de placements hasardeux ou spéculatifs sur l'endettement grec ?

    D'avance merci pour vos réponses.

  10. Alexandria dit :

    En allant consulter le site Wikio de classement des blogs, et en regardant de plus près la notice de celui de Jean-Luc, je suis tombée sur son interview dans le Sarkophage : je découvre qu'elle est reproduite ici, à cette adresse : http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/09/12/interview-de-jean-luc-melenchon-dans-le-sarkophage-juillet-aout-2011/
    Revenue à l'accueil du site de Jean-Luc, je la cherche : dur-dur ! En fait, il faut déployer l'article de tête pour voir apparaître, au-dessus, un système de flèches qui donnent TOUS les articles (notes, billets, articles reproduits) par ordre chronologique (=> : le plus récent, <= : les précédents), y compris ceux, peu visibles, dont les commentaires sont fermés...
    Webmestre, n'y aurait-il pas une autre présentation plus accessible (un pavé à gauche ou à droite de la colonne principale) ?

    [Edit Webmestre : Je ne comprends pas le problème que vous soulevez. En page d'accueil, il y a un widget "Thèmes et archives" dans la colonne de droite, où l'on trouve une rubrique "Interviews et communiqués". Il est impossible de faire plus explicite.
    Par ailleurs, les nouveautés importantes, comme certains communiqués de Jean-Luc Mélenchon, sont signalés par un encart dans l'article de tête. Une interview n'est pas une nouveauté importante, il vous appartient donc de scruter régulièrement cette rubrique. Sinon, le fil RSS contient, contrairement à la une, tous les articles publiés quelle que soit leur rubrique.]

  11. Ghanem dit :

    @kontarkhosz 109

    Contrairement à ce qu'on entend partout concernant l'exposition de ces banques sur la dette grecque. Ce n'est pas cette dernière qui les fait perdre pied mais les milliard de surprime dans leurs bilan.
    Ils sont attaqués par les mêmes établissements financiers qui leur ont vendu ces produits toxiques.
    55000 M$ sont encore dans des comptes d'institutions financières, les hedges funds et tutti quanti.

  12. Perceval dit :

    Quand on voit l'article de Jean-Francis Pécresse dans "les Echos", on peut constater qu'en effet le coup d'état est en marche... Le beau-frêre de Valérie Pécresse y reconnait que les privatisations et la rigueur, c'est inutile sur le plan économique, mais c'est indispensable pour "faire passer le message" à nos bons maitres, et accessoirement envers les benêts qui n'auraient pas encore compris qui sont nos nouveaux maitres. Je cite :

    Parmi les objections, vient en premier celle sur l'inutilité de céder des actifs dont la valeur représente un verre d'eau dans un océan de dettes [...] Mais là n'est pas l'essentiel : il faut adresser aux marchés financiers - accessoirement à l'opinion -un signe fort de la volonté de désendetter le pays, au besoin en cédant des éléments constitutifs du patrimoine national.

    http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0201622449943-privatiser-pour-desendetter-217647.php

  13. citoyenne21 dit :

    Le prolo du biolo (89) : "Honte au maire de Thonon les bains ! Lui qui exclut de la cantine des enfants de chômeurs."
    A ce sujet, j'ai entendu à la radio qu'un restaurateur s'était proposé de servir gratuit ces enfants (une vingtaine) exclus de la cantine. Comme quoi tout n'est pas pourri dans cette société, il existe encore des personnes nobles de coeur. saluons au passage l'action de ce restaurateur, il le mérite !

  14. Louis St O dit :

    82 @thomas

    « …voter pour Montebourg aux primaires. Et si les militants du FG se dépaçaient en masse aux primaires pour en faire de même ?. Moi, ça me démange... »

    Surtout pas, cela lui donnerait une justification de rester au sein du PS pour attendre un éventuel Marocain (ou un sous-sous secrétaire d’état) ainsi qu’à ceux qui voteraient pour lui, alors que si c’est un échec, lui, mais surtout ceux qui ont votés pour lui sauront qu’ils leurs restent qu’à nous rejoindre si il veulent une vraie politique de Gauche.

  15. Chevreux dit :

    Jean-Luc, tu as menacé de saisir la commission des sondages : l'as-tu fait ?
    Un nouvel incident nucléaire grave à Marcoule, des malfaçons rapportées par le Canard enchaîné dans la construction de l'EPR de Flamanville mettant gravement en cause la sécurité de cette usine avant même sa mise en service. Qu'attend le Front de Gauche pour déclarer son intention de sortir du nucléaire le plus rapidement possible ? A la vitesse du rayonnement ionisant nous n'aurons que peu de temps pour pleurer la perte de notre beau pays une fois totalement contaminé !
    En complément de la réaction concernant la domiciliation fiscale des "footeux" aux salaires indécents à l'étranger, il est bon d'ajouter les coureurs automobiles, les tennismen et women etc...
    Gaël Monfils a une maison enregistrée à Nyon. Richard Gasquet et Gilles Simon sont à Neuchâtel. Arnaud Clément, Paul-Henri Mathieu et Julien Benneteau sont à Genève. Jo-Wilfried Tsonga. Yannick Noah, de son côté, a souhaité préciser qu'il payait bien ses impôts en France (sportune.fr) ainsi que LLodra et Chardy.
    En suisse aussi Guy Forget (capitaine de l'équipe de France !), Amélie Moresmo, Henri Leconte, Alain Prost, Virrenque (à l'insu de son plein gré...)....
    On trouve également parmi les vedettes du showbiz en Suisse : Charles Aznavour, Alain Delon, David Halliday, Patricia Kaas, Adjani, En Belgique : José Garcia, Daniel Auteuil,E. Béart.
    Florent Pagny (Argentine)(source : planet.fr).
    Tous sont trop contents de toucher les Royaties de ces pauvres crétins de citoyens français seulement bons pour payer l'impôt en France et leur assurer un train de vie hors de toute proportion commune. Que ce soit pour taper dans une balle quelque soit sa taille, ou pour pousser la chansonnette : quel intérêt majeur pour le bien-être...

  16. Berdagué dit :

    -109-Kontarkost
    Bonjour,
    Retirez votre argent et vite de ces banques exposées, laissez 1 euro pour ne pas fermer les comptes, mettez votre argent à la Poste avant qu'elle soit privatisée ouvrez des comptes à la Banque de France avant de mettre votre argent aux pôles financiers publics avec la victoire du Front de Gauche.
    Lisez l'Humanité.

  17. Simon Bolivar dit :

    @Louis St O
    Vous suggérez une éventuelle collusion entre Montebourg et un sujet de SM Mohammed VI comme le faisait hier Boris à propos de Hamon. Est-ce en rapport avec les accusations de Luc Ferry ?
    Ou alors serait-ce plutôt un maroquin ?

    @Berdagué
    Depuis la loi du 4 août 1993, la Banque de France n'ouvre plus de comptes courants au particuliers.
    Est-ce que vous croyez que je peux également retirer mon découvert pour ne pas m'exposer davantage ?

  18. clarazed dit :

    A propos des primaires socialistes, une émission à écouter sur France Culture : "Les primaires aux PS : modèle de démocratie ou aveu d'impuissance?" avec Marc Abélès (anthropologue), Rémi Lefebvre (politologue, dont on apprend en cours d'émission qu'il est au PS, vous comprendrez le pourquoi de cette précision) et Ludovic Piedtenu (journaliste politique de France Culture). Une bonne source pour argumenter.

  19. Berdagué dit :

    Merci Simon Bolivar -117-
    Exact mais tu peux contacter le camarade CGT Denis Durand de ma part, il y travaille et avec tout le personnel de la BdF ils ont quelques idées sur la question.
    Ah j'ai oublié la Caisse des Dépôts et Consignations qui n’arrête pas d'acheter des valeurs des 3 cités très en faillite et pas question de leur donner 1 centime, déjà en 2008 nous leur avons filé un max et elles nous le font payer cash. Pour la Caisse comme pour la BdF, y a des restrictions mises en place par tous ces mafieux.

  20. Pulchérie D dit :

    @ Alexandria (72)

    Jean-Luc a ouvert le débat sur l’Afghanistan. Nous restons donc dans le sujet actuel.
    Dans les sites que vous me proposez, le plus instructif est probablement celui reproduisant le discours de P.Bernard.
    La France a effectivement joué un rôle civilisateur en Asie, sous la IIIe République, grâce à ses savants et ses érudits ; sous la IVe, après 1945, elle a continué cette oeuvre louable.
    Voilà une raison supplémentaire pour s’indigner de voir la France participer depuis 2002 à une guerre de destruction menée par une armée iconoclaste qui a déjà permis le pillage des musées archéologiques d’Irak en 2003 et dont les services secrets ont bouté le feu entre l’Irak et l’Iran pendant près de dix ans (4 milliards de $ dépensés); ces mêmes services ont favorisé le développement de bandes armées en Afghanistan, pour lutter contre les Soviétiques.

    Le discours du Pr Bernard montre bien qu’avant les années 1970, la sécurité régnait permettant aux archéologues de travailler sans danger en Afghanistan. Vingt ans plus tard, les Talibans, moines soldats, ont été formés dans des écoles coraniques d’un nouveau genre qui se situaient au Pakistan, en étant financées par la CIA au début de la décennie 1990.
    Aider un pays à se développer est une belle entreprise. Puis, envoyer des troupes pour y faire la guerre constitue la pire des incohérences.

    Merci encore pour les liens.

  21. thomas dit :

    VALLS et NKM répondaient hier soir aux question de CALVI sur France 2. C'était soporifique ! Question : Pourquoi n'invite-t-on pas Jean-Luc Mélenchon sur ce genre de plateau ?

  22. citoyenne21 dit :

    @ Chevreux (115) :
    Quand je le dis qu'il faut boycotter ces peoples. Leur train de vie ainsi se réduirait mais hélas en allant les voir taper dans une balle ou au spectacle, le peuple les enrichit de plus belle. Emmanuelle Béart peut bien se la jouer solidaire des sans logis. Que de la belle comédie humaine que tout ça ! C'est comme pour le show des restos du coeur, qui achète les disques et DVD au final ? Le peuple (pas moi) et ces peoples ont été logés après le show dans des hôtels de grand luxe. Déjà si ces célébrités payaient leurs juste part d'impôt comme il se devait, ils n'auraient plus à jouer les compatissants devant les pauvres. Si la pauvreté était éradiquée par la juste répartition des richesses, plus besoin de fanfarons pour faire semblant d'avoir du coeur. Allez hop du balai ! je préfère l'action d'un restaurateur qui vient servir des repas gratuitement comme celui cité plus haut à ces singeries de peoples en goguette !

  23. nam dit :

    @Barachois

    La France comme l'humanité en général sont de plus en plus riches c'est évident, et ça malgré l'inflation.
    Par exemple prenons un ordinateur des années 80 et un ordinateur d'aujourd'hui, on peu clairement avoir pour le même prix, un ordinateur 100 voir 1000 fois plus puissant aujourd'hui, malgré l'inflation qui s'est produite (et donc la monnaie d'aujourd'hui qui vaut moins qu'avant). On s'est donc bien enrichis.

  24. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 120 - Pulchérie D

    "Le discours du Pr Bernard montre bien qu’avant les années 1970, la sécurité régnait permettant aux archéologues de travailler sans danger en Afghanistan"

    Exact. Sécurité d'ailleurs aussi pour les "touristes" dans mon genre.
    Nous avons ma femme et moi traversé le pays en "tente et 2CV" l'été 1971. Nous avons été accueillis comme des cousins tout le long du trajet et jusque dans les villages les plus reculés. Sans aucun incident, généreusement et avec beaucoup de curiosité positive de la part des afgans.

    Mais c'était avant les projets de pipe-line...

  25. Daniel du 93 dit :

    Pour 2012, il ne suffira pas d’avoir de bonnes propositions, il va falloir mener une bataille politique cohérente. Ainsi, si l’on se borne à affirmer que la BCE, en finançant les dettes publiques, libère les États de la dictature des marchés, ce n’est pas tout à fait juste. La BCE dispose de plus de 100 milliards de titres publics dans son bilan. La Réserve fédérale américaine en a encore plus et ça ne la conduit pas pour autant à sortir de la crise. La création monétaire par l’instauration d’un autre crédit bancaire, encouragée ou réalisée directement par les banques centrales n’a de sens, dans la perspective d’une solution à la crise, que si elle s’accompagne d’un changement dans les critères d’affectation de cet argent, et donc d’un changement du pouvoir dans les entreprises.
    Nos propositions sur la BCE et sur le Fonds de développement social européen sont donc inséparables de notre action pour la constitution de Fonds régionaux pour l’emploi et la formation ainsi qu’un Fonds national. Il me semble que cette cohérence n’apparaît pas assez dans le programme populaire partagé. Or 2012 se jouera cohérence contre cohérence :
    Cohérence libérale dont on connaît les dégâts,
    Cohérence social-démocrate, qui promet des protections contre les méfaits des marchés. C’est cette réponse qui a caractérisé la sortie de la crise dans les années trente mais qui n’apporte pas la bonne solution aujourd’hui,
    Cohérence du FdG qui consiste à proposer et concevoir pour remettre en cause les lois les plus fondamentales du système capitaliste, à partir des questions que se posent les citoyens en général, mais aussi à lutter pour y parvenir. Si nous voulons être audibles, nous avons besoin de faire percevoir cette cohérence dans la campagne des législatives et de la présidentielle.

  26. Poncet dit :

    A propos des sondages : bien entendu leurs résultats sont "faux", ou plutôt inexacts. Je laisse de côté de de Harris Interactive, aux méthodes complètement fantaisistes. Je parle des sondages "sérieux".
    Il y a plusieurs raisons à l'inexactitude de leurs résultats :
    - les questions posées (il y a plusieurs façon d'avantager la "bonne" réponse, la plus simple est de proposer un choix difficile parmi cinq possibilités : c'est la troisième qui recueillera les réponses des indécis !);
    - l'absence de précision de l'incertitude. D'un échantillon de 1000 personnes choisies au hasard qui sont soit-disant 25% à avoir une opinion favorable sur Jean-Luc Mélenchon, ont peut déduire qu'il représentent entre 21% et 29% de l'électorat dans son ensemble. La fourchette est large de 8 points... classer des candidats qui sont crédités par exemple de 18% à 21% d'intentions de vote, c'est du charlatanisme pur et simple ;
    - et surtout, surtout, la méthode de choix de l'échantillon. La méthode des quotas rend impossible le calcul de l'écart-type ! (voir http://www.analyse-donnees.fr). Les instituts de sondage postulent implicitement (sans jamais oser l'écrire...) que leur méthode permet d'améliorer la précision de leur estimation ! Mathématiquement, c'est absurde : même si l'hypothèse de corrélation entre les catégories et les intentions de vote est vérifiée, alors on peut, au mieux, obtenir avec un échantillon de 1000 personnes la même précision qu'avec un très gros échantillon; mais en fait, on ne gagne que très peu de précision à dépasser la taille de 1000... bref : la méthode des quotas, c'est du flan.

  27. redline69 dit :

    bonjour,
    j'entends encore les indignés ! je vois encore leurx panneaux comme "nous n'avons plus de travail ! " "nous n'avons plus de maison ! ", mais aussi "nous n'avons plus peur !"
    ce message je le recadre dans le contexte d'un PS complétement aveugle et sourd envers le peuple de gauche. ce parti part en vrille et prépare une déception monumentale envers le peuple. écouter un Emmanuel Valls et le comble de l'ignorance des souffrances des Français ! dans son costume de libéral bon teint, Valls est tout l'inverse du socialisme ! c'est un déconstructeur de lien social. pire que Sarkozy, oui ! Mr Valls.
    j'ai bien réfléchi à ma stratégie de vote pour 2012 !
    1er tour : Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche (le vrai) pas celui de l'eau tiède de la baignoire de Sarkozy
    2ème tour : Jean-Luc Mélenchon et le front de gauche et rien d'autres ! (quelques soit les candidats)
    j'ai peu apprécié le dédain de certains à "gauche " qui l'a joue perso et posture ridicule comme Besancenot ou la LCR. j'ai énormément apprécié mme Clémentine Autain qui à su prendre de la hauteur, apprécié le Cri des plus faible et rejoindre la meilleur plateforme possible à gauche.ceux qui pnt joués désuni seront rejeté par l'électorat de gauche ! le Parti communiste m'a surpris et j'ai le plus grand respect pour ses militants (des gens très courageux comme pendant la résistance et qui font le pari de résister et d'assoir une nouvelle plateforme large avec le PG et la GU.j'invite tout nos amis, lucide et voulant du changement (du vrai) à voter massivement pour le Front de Gauche, comme à l'époque du NON au traité des banques et des assurances.
    la 6ème république, ouverte et respectueuse des petits partis nous donne une chance de renverser par un seul bulletin de vote le partage égoiste du PS...

  28. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 116 - Berdagué

    "mettez votre argent à la Poste avant qu'elle soit privatisée"

    Du côté de l'action concrète, rappelons aussi qu'il existe une banque alternative, coopérative, et non cotée en Bourse :

    http://www.lanef.com/quisommesnous/introduction.php

    Avec un projet de banque éthique européenne en partenariat avec des homologues italiens, espagnols, belges et allemands.

  29. Louis St O dit :

    117 @Simon Bolivar

    ouah ! Oui bien sûr un Maroquin de maroquinerie Mille excuses !

  30. Cronos dit :

    84 QuienSabe_PG66 dit en réponse @ Mimopi06 #80

    "Il ne s'agit pas d'être positif, il s'agit de gagner les élections, nous, le FdG. Pour cela, il faut du courage et de la loyauté. Benoit Hamon est dépourvu de l'un comme de l'autre. Son numéro de schizophrène sur France Inter est proprement pitoyable."

    Bravo camarade, mille fois bravo, c'est exactement ce que je voulais répondre à cette intervenant, en ajoutant que le vote utile n'est pas notre tasse de thé, et que les vrais socialistes de gauche n'ont qu'à nous rejoindre, comme tu dis, mais pour cela il faut du courage politique et de vraies convictions.

  31. JR84 dit :

    Pour quelles raisons devrions nous aller voter au machin du PS? le PS n'est pas un parti de gauche et le seul moyen de le faire comprendre aux citoyens c'est bel et bien que les citoyens de gauche ignorent ce machin. Ainsi le peu de participation fera prendre conscience aux dirigeants sociaux-démocrates qu'ils sont dans l'erreur. Cette prise de conscience arrivera, toutefois, bien trop tard au regard de la catastrophe économique qui nous attend tous. Ils le savent tous (les politiques) que seul Jean-Luc Mélenchon est dans le vrai (la preuve : on lui pique de + en + son argumentaire, et à droite comme à "gauche"). Laissons le PS s'embourber dans ses primaires...il est incapable de faire face à la droite libérale et capitaliste. Le slogan : qu'ils partagent ou qu'ils dégagent est aujourd'hui dépassé...
    L'avenir de notre pays passe par une révolution citoyenne et une sixième république...qu'ils s'en aillent...nous on sait faire!

  32. @112 Perceval : à propos de ce qu'a écrit JF Pécresse dans Les Echos (de l'oligarchie) : " Mais là n'est pas l'essentiel : il faut adresser aux marchés financiers - accessoirement à l'opinion -un signe fort de la volonté de désendetter le pays".
    Vendre le patrimoine d'un pays ne sert pas à grand chose, reconnait cet expert auto proclamé, mais il faut rassurer les marchés. Ce qui est révélateur et révoltant, c'est que pour ce monsieur, le peuple n'existe pas, alors qu'en démocratie, et au terme de la Constitution, il est souverain, seule et unique source de tout pouvoir.
    Pour Pécresse n'existe plus qu'un peuple résiduel, un vestige, qu'il appelle " l'opinion " ! Et encore ne donne t-il à cette "opinion" qu'un rôle accessoire et facultatif.
    Trahir la démocratie, la République, au profit d'une clique non élue, est devenue chez ces gens là une seconde nature, à tel point qu'il ne s'en rendent même plus compte. Ils croient faire de l'économie, alors qu'ils ne font que
    de l'économisme : ils tournent en rond dans leur bulle, déconnectés complètement des réalités et des souffrances des peuples, ignorant les autres approches du monde : l'Histoire,le droit constitutionel, la philosophie, la morale, le social, l'humain etc... incapables de déposer leurs petites oeillières.
    La seule approche valable à mon sens de l'économie est celle de l'économie- politique, non isolée des autres disciplines. Et dans l'expression "éconmie-politique" ce qui est important, ça n'est pas le mot "économie" ni le mot "politique", mais le trait d'union !

  33. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 131 - JR84

    "Pour quelles raisons devrions nous aller voter au machin du PS ?"

    Peut-être pour les aider à se faire une idée...
    Apparemment ils n'ont pas une vision bien claire de ce qu'ils veulent, et demandent donc aux passants dans la rue de venir les prendre par la main et les guider. Ce n'est plus un parti, c'est un comice agricole.

  34. jean ai marre dit :

    J-L Mélenchon :
    En attendant, je vois bien comment le système financier s’arcboute pour protéger ses moyens d’actions.

    Ils ne manquent pas de culot, de toupet. Les Ultra libéraux qui veulent nationaliser ! En d'autres termes, ils n'ont pas de visage, la honte n'étouffe pas !

    C'est bien ce qui se trame pour les banques qui sont dans une mauvaise posture financière. Ces banques ont joué, elles ont perdu: qu'elles payent.
    Elles ont acheté de la dette Grèque, Italienne, Espagnole, voulant se faire du gras sur le dos des peuples, elles ont spéculé, et comme la Grèce menace de faire faillite, elles vont tout perdre, et crient au secours.

    Car il va falloir rembourser les clients. Au lieu de prendre sur leurs bénéfices, et bien non, elles demandent l'aide de l'état (c'est nous) qui en les nationalisant, remboursera les actionnaires, avec notre argent.

    Laisser ces banques faire faillite, quelles assument leurs spéculations.

    Nationaliser les banques bien sûr, mais pas dans ces conditions.

    Jean-Luc va monter au créneau, il ne faut pas manquer l'opportunité de montrer le système tel qu'il est et de dire aux épargnants et aux apprentis boursiers: ils se servent de vous, ils vous pillent sans vergogne.

  35. JM.D dit :

    Et cette proposition ridicule et honteuse de faire mettre les drapeaux en berne devant les bâtiments de l'union européenne ?
    http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/684781/des-pays-humilies.html

  36. Jake B dit :

    Restons lucides!
    Ce n'est pas en 2012 que le Front de Gauche rentrera à l'Elysée. Et dire cela n'est pas faire preuve de défaitisme. Un score, au premier tour, entre 10% et 15% serait plus qu'honorable, et pour tout dire, à mes yeux, fantastique.
    Entre ceux qui ne veulent pas voir, ceux qui regardent ailleurs, ceux qui sont aveuglés, et ceux qui ne voient que ce qu'on veut bien leur faire voir, ce n'est pas facile d'être vu et entendu.
    Pour 40 gugusses de l'UMP et le PS que l'on voit du matin au soir sur tous les media, Jean-Luc Mélenchon va avoir du mal à faire son trou. Pire, ils vont lui piquer un peu de son fonds de commerce pour faire peuple dans les mois à venir; fonds de commerce qui'ls nous rendront immédiatement après les éléctions pour revenir à leurs travers habituels.
    La gravité et la durée de cette crise nous servent. Cela va durer longtemps et nous atteindre sévèrement.
    Il faut persévérer, ne pas se ramollir à la première parole ou au première chiffre sévères.

  37. AbdAlMalik06 dit :

    Bonjour,

    Pour alimenter le débat, je vous envoie sur ce lien qui récapitule certains sondages sortis avant la présidentielle 2007. Il y aurait beaucoup à dire, mais 2 choses :

    Quand Mélenchon parle de LePen comme "chien de garde su système", ce n'est pas galvaudé! Il grimpe à 17%, pour n'en réaliser que 10% à l’élection ! Curieux! Quelle popote est donc appliquée aux résultats? Quels "coefficients" sont appliqués aux résultats bruts?

    Seconde chose, rapidement : Bayrou est crédité de 8% au début des sondages. Il réalisera quasiment 20, 6 mois plus tard... l'espoir est permis... vous m'avez compris... (même si Bayrou.. niveau programme..bon...)

    Les sondages tuent le débat !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_2007#Les_sondages

  38. Normandie-Niemen dit :

    Bonjour Monsieur Mélenchon,

    Je vous lis très volontiers. Ce que vous écrivez me motive, me "regonfle", me donne de l'espoir. En cela, vos billets contribuent à en donner à d'autres. Ne faites donc surtout pas plus court. En outre, les informations que vous donnez, les mises en perspective auxquelles vous procédez sont précieuses intellectuellement et argumentativement parlant. Précieuses pour moi en tant que militant.

    Concernant l'argumentation, un petit bémol toutefois relativement au nucléaire. Dans la documentation du PG concernant ce domaine, l'horizon envisagé pour en sortir est de 30 ans. Or, c'est une échéance bien trop longue. D'abord parce qu'il est techniquement possible d'en sortir avant sans saccager la nature en produisant de l'énergie sous une autre forme. Ensuite, tactiquement, "électoralement" : dans des discussion avec les écolos de ELV, 30 ans est l'argument qui m'est régulièrement servi pour me faire comprendre que nous ne sommes pas sérieux sur ce terrain. C'est aussi l'expérience amère que je fais sur le forum qu'est Mediapart, où il m'est régulièrement rappelé - parfois avec force sarcasmes - qu'un nombre important de militants et responsables PG passent chez les Verts, entre autres pour cette raison. Beaucoup d'antinucléaires du NPA envisagent même de nous "lâcher" à cause de cet horizon de sortie. Je pense qu'il est impératif que de réduire cet horizon. Dans la perspective des élections d'une part. Dans la perspective du référendum citoyen sur le nucléaire d'autre part, si nous arrivions au pouvoir. La question de l'énergie est centrale. C'est aussi là que nous pouvons faire la différence avec les bobos verts.

    Merci à vous pour le courage que vous me donnez.

  39. Cronos dit :

    @ 136 Jake B dit:

    "Restons lucides !"

    OUI, restons lucide comme vous dites, mais ce n'est pas pour autant l'heure des bilans, nous verrons cela en son temps, car si vous voulez effectivement faire un score honorable, c'est l'heure de remonter le moral des troupes et de parler positivement, c'est l'heure de pourfendre les nimbes qui brouillent les esprits.

    Par ailleurs, il faut effectivement être au rendez-vous des primaires socialistes les 9 et 16 octobre prochain, non pas pour y voter, certainement pas, mais pour être devant les bureaux de votes avec notre matériel de campagne, banderoles, tracts, drapeaux, éventuellement journal etc… le plus nombreux possible, les trottoirs appartiennent à tous, ceci doit devenir un mot d'ordre pour les membres du Front de Gauche, Parti de Gauche, Communistes, Gauche unifiée et toutes les formations adhérentes du Front.

    Nous devons ces 2 jours là être plus visible que le Parti Socialiste.

  40. Jake B dit :

    Pour rester lucide, allez voir les commentaires sur Yahoo à propos de "Mélenchon propose le smic à 1700 euros et un salaire maximum"
    Vous verrez que le chemin est long et pentu.

  41. Pulchérie D dit :

    @ jake B (136)

    Restons lucides : nous sommes dans une situation exceptionnelle qui ne va pas tarder à secouer profondément les indifférents qui se réfèrent au comportement de "tout le monde" pour exprimer son opinion.
    Bien sûr, aux dernières élections présidentielles, alors que le premier krach sévère n'avait pas encore éclaté, une candidature de J-LM eût été un fiasco.
    Les conditions ont terriblement changé depuis, en très peu de temps, et ne peuvent que s'aggraver dans les prochaines semaines.
    Cela mettra un peu de plomb dans la cervelle des indécis.
    Les partisans de Jean-Luc sont de plus en plus actifs pour répandre la bonne parole.
    Agissons avec la certitude de la victoire du FdG.
    Si ce n'est pas en 2012, elle DEVRA avoir lieu 5 ans plus tard, si de nouvelles élections ne sont pas exigées
    bien avant la fin du quinquennat.

  42. alexos dit :

    Combien faudra-t-il répéter de fois que la seule solution pour échapper à la spéculation sur les dettes souveraines est que la BCE prête directement aux états.
    On gèle les dettes actuelles que l'on audite et on repart pour les prochains prêts sur ces nouvelles bases.
    Pas un de ces messieurs qui se sont octroyés le pouvoir ne parle de cette solution. On préfère parler de mutualisation des prêts au niveau européen, et continuer à emprunter sur les marchés financiers privés.
    Fatigant !

  43. Cronos dit :

    @ 141 Jake B dit:

    "Pour rester lucide, allez voir les commentaires sur Yahoo à propos de "Mélenchon propose le smic à 1700 euros et un salaire maximum"
    Vous verrez que le chemin est long et pentu....."

    Je n'en disconviens absolument pas, et alors, le courage vous manque-t-il à ce point ? ceci n'est nullement agressif, mais c'est dans l'adversité que nous devons puisez les énergies nécessaires à notre combat, certes la route sera longue, mais ne voyez vous poindre au bout de celle-ci une lueur d'espoir, moi oui, et bons nombres de nos camarades aussi, alors ne nous sapez pas le moral, s'il vous plaît.

  44. vaillant dit :

    @-121-pourquoi Thomas?
    J'ai travaillé à C.dans l'air à sa création (2001,meme presentateur)à cette epoque l'émission etait "ouverte".
    regardez à partir de 2002,2ème mandat Chirac,la composition du gouvernement.Vous allez comprendre

  45. marechal dit :

    @ Jake B
    Restons lucides !
    Les "gens" aussi sont capable de lucidité ! Et c'est pourquoi nous pouvons nous permettre d'y croire. Je n'ai pas de boule de cristal mais il reste huit mois, et combien d'affaires concernant la clique le de l'ump vont-elles encore sortir et faire une petite musique les disqualifiant !
    Amitié militante et on ne recul pas

  46. TonioLIT dit :

    @A-J Holbecq
    @ 28 Alain
    @Barachois
    Pour tous les amateurs que sont la plupart d'entre nous en matière de PIB, etc. ; après lecture des réponses des lecteurs cités et quelques recherches du côté de l'INSEE et autres...

    En effet, la richesse du pays a bien augmenté depuis fin 1980 (que je préfère, si l'on veut bien, à fin 1981...) :
    plus précisément :
    PIB / indice prix conso. = 2010 : 1.946 M€ / 2.403€ (base 1 en 1900, je crois)
    PIB / indice prix conso. = 1980 : 445 M€ / 930€ (")
    Le PIB a donc progressé d'un facteur 1.946 / 445 = 4,4 en monnaie courante
    et d'un facteur 4,4 x 930 / 2.403 = 1,7 en tenant compte de l'indice des prix à la consommation.
    Ceci dit, on pourrait aussi tenir compte du prix de l'immobilier, etc. ce que ne fait pas l'indice des prix à la consommation...
    De plus, si l'on ramène au nombre d'habitants (Ah ! ces émigrés et leur descendance...), on est toujours en croissance :
    Population 1980 : 54 M
    Population 2010 : 63 M
    Facteur d'augmentation du PIB par habitant : 1,7 x 54 / 63 = 1,45

  47. Poncet dit :

    Pour rester lucide, il faut regarder les vidéos les plus populaires sur Youtube. Que des conneries. Du divertissement d'adolescents de 30 ans.
    Est-ce révélateur de ce qui intéresse les français, de ce qui détermine leurs votes ? Je ne crois pas. Que nous soyons tous "lobotomisés" par la télé, c'est certain mais cela ne suffit pas à faire remonter la "cote de popularité" de Nicolas Sarkozy (et que le sondage soit imprécis de 8 ou 10% n'y change rien : sa cote est de toute façon très basse!)
    La télé peut manipuler, mais jusqu'à un certain point seulement.

    P.S. je voterai peut-être aux primaires, car plus le PS sera "tiré à gauche" mieux cela vaudra pour nous. Nous ne sommes pas en concurrence sur les idées de gauche, à cause du "vote utile" qui occulte le fond (l'électorat d'accord avec nous sur le fond pourrait voter PS même s'il était représenté par Valls, à cause de ce "vote utile"); mais si le PS se déporte sur notre terrain (comme Benoît Hamon commence à le faire) alors cela nous crédibilise et nous donne une chance de devenir ce fameux "vote utile".

  48. Jake B dit :

    @ Cronos

    Mon intention n'est pas de saper le moral, mais d'éviter que tout ce travail sensationnel ne s'éffondre en cas d'arrêt de la machine à l'issue du premier tour. Cela ne sert à rien de tirer des plans sur la comète en faisant croire à certains que le grand soir est pour demain matin. Je reste réaliste mais déterminé. L'étincelle va sûrement créer une petite flamme, mais pour que cette flamme embrase la France, il faudra de la patience et du souffle.
    Cela fait 30 ans que j'attendais le FdG. Il est là et je souhaite pour très longtemps.
    Amitiés

  49. ActuAlex dit :

    Dans son billet, Jean-Luc Mélenchon nous invite à recevoir Royal avec égard si elle se présente à la fête de l'huma.
    Pour ma part, je ne pensais pas venir avec un seau d'épluchures...
    Ceci dit, qui a le plus a gagner de cette "rencontre cordiale" ? J'ai bien peur que ce soit elle. Certes, que Montebourg ou Royal soit au pouvoir ne serait pas le pire des scénarios, mais qu'y ferait-il exactement (on sait déjà que Royal est pour la règle d'or par exemple) ? Avec le FdG, on sait exactement les actions qui seront mises en place.
    Pourquoi je dis ça (Royal a tout à gagner d'être reçue cordialement) ? Parce qu'une fois de plus, les indécis(= influençables dans ce post) pourraient pencher pour voter Royal si le sentiment se dégageant serait "Royal est proche de Mélenchon, les médias ne parlent que du PS ou UMP pour une victoire, les médias présentent le FdG comme un parti d'extrême (et on sait comment ce terme peut être interprété par des "indécis"), donc je vais voter Royal".
    C'est sur que si Montebourg, Royal (et Hamon?) venaient au FdG, les choses seraient bien plus simples. Mais ne rêvons pas, Royal (surtout) sait qu'elle peut tirer la couverture vers elle.
    Quant à voter Montebourg aux primaires, à y réfléchir : émettons l'hypothèse que Royal soit au 2ème tour des primaires, n'y aurait-il pas alors intérêt qu'il ait aussi un bon score ? Pour espérer ainsi qu'Hollande et Aubry reviennent à gauche dans le cas de "vives discussions" entre les 2 tours.
    Naif ? Certes.
    Attention, je ne dis pas qu'il faut être "cassant" ou je ne sais quoi avec Royal, mais elle aura tout à gagner d'une certaine proximité avec le FdG. Le fond est de savoir les véritables intentions de chacun(e).

  50. Christian B dit :

    @Jake B

    Pardon camarade, mais si on pense "lucide" de cette manière, on va dans le mur.
    La pensée est créatrice, il ne s'agit pas de faire des "spéculations lucides" mais de se battre de toutes nos forces, pour gagner, oui absolument pour gagner, contre la mafia financière, pour la VI république, pour le bien commun. Il n'y a pas d'autre choix, l'UMP et le PS serait le coup de grâce pour la France. On a une réelle possibilité, il faut s'y tenir coûte que coûte.
    Fraternellement.


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