12sept 11
Je note que le compteur de lectures des notes précédentes continue de progresser après la publication d'une nouvelle note. De même que toutes les autres entrées de ce blog. Donc je me sens autorisé à ne pas trop me soucier des longueurs que j'inflige aux lecteurs assidus. Je prends une nouvelle fois la liberté de rappeler que la diffusion des idées que j'exprime, si vous le souhaitez, peut être facilitée par votre aide en proposant cette adresse à qui vous voulez grâce a l'inscription sur la liste du "petit courrier du blog".
Dans cette note il est question de l'impasse en Europe. Puis des 11 septembre de ma mémoire. Et après ça je parle de la "Fonderie du Poitou" où je vais me rendre. Puis du sondage bidon de" Harris interactive" publié par le journal "le Parisien". Comme promis, nous avons démarré l'action, non pas en général, mais sur un cas particulier dont on va voir qu'il est très significatif d'une situation. En tous cas les premiers pas de l'enquête vont vous en apprendre de bien bonnes ! Puissent-elles vous rendre moins crédules. Le tandem sondeur en ligne qui raconte n'importe quoi et rédacteurs de journaux qui avalent tout sans vérifier leur source donne un cocktail très dangereux pour la liberté de conscience.
Cette semaine je vais siéger à Strasbourg. La cour des miracles européenne est convoquée et l’ordre du jour prévoit le vote d’un document repoussé en juin dernier. Il s’agit du régime des sanctions qui seraient appliquées aux Etats récalcitrants qui ne suivraient pas les consignes de l’infâme « pacte euro plus ». Le caractère irréel de ce vote m’abasourdit. Tout cela n’a plus rien à voir avec le rythme et les enseignements des évènements. Qui peut être assez stupide pour croire qu’un Etat en difficulté accepterait de voir son budget encore grevé par des amendes ? Surtout celles si insupportables et odieuses prévues par les eurocrates hallucinés qui mènent aujourd’hui la barque de l’Union ? Comment paieraient-ils ? En empruntant auprès de ceux qui les punissent ? Rien ne montre mieux les limites intellectuelles des illuminés du libéralisme que cette idée d’une punition qui dissuaderait les Etats de se comporter d’une façon « irresponsable ». C’est si bête que je suis certain qu’il s’agit de tout autre chose.
Ce système de sanction fait partie du « coup d’Etat des financiers ». Qu’il ait ou non de l’efficacité ou même qu’il soit ou non applicable ne compte pas. Ce qui compte c’est d’avoir fait institutionnaliser l’idée que la souveraineté populaire est limitée par la domination des « lois du marché ». Tout est bon pour y parvenir et notamment tout ce qui humilie ostentatoirement la démocratie. Car cela marque sa subordination. Ainsi quand le banquier central enjoint au gouvernement italien de ses soumettre plus vite et qu’il le fait en plein été sans discuter. Ainsi quand les socialistes espagnols s’accordent avec la droite post franquiste pour introduire dans leur Constitution, quasi sans débat, et en plein été, la prétendue « règle d’or ». Comme tous ceux qui se rendent compte de ce qui se passe je suis atterré et indigné. Mais ce n’est pas le pire que ce ressenti. Le plus terrible est de savoir que même du point de vue du système lui-même tout ceci ne débouche sur rien de sérieux. La chaine va craquer. A quel moment ? Comment ? Cela nous ne le savons pas. Mais nous pouvons être certains que cela va se produire. La cause essentielle est bien sur la cupidité et les règles même de fonctionnement du système. Mais ce n’est pas tout.
Est en cause aussi l’aveuglement des élites dominantes, de leur personnel politique sans imagination. La crise ouverte à la BCE par la démission de son chef économiste exprime bien le désarroi et la panique qui gagne ceux qui savent que tout cela va dans le mur. Sans oublier les coups géopolitiques sans scrupule qui se jouent en sous-main. Je pense aux accusations portées par la présidente du MEDEF à propos du rôle des Etats Unis d’Amérique contre la stabilité du système bancaire français. Prononcée par moi, on imagine quel tollé aurait été déclenché cette accusation. Mais elle, madame Parisot ? Pourtant personne n’a relevé ou presque et il n’y a eu aucun débat sur le sujet. La bonne santé des obligations du trésor américain et le bas niveau historique des taux d’intérêt que paie ce pays ruiné devrait faire réfléchir aux avantages que les USA tirent de la crise en Europe. Mais à quoi bon parler de cela ! Tout ce qui vient du pays du 11 septembre est bon et juste, cela va de soi. Quand évoquera-t-on ces responsables politiques et économistes allemands qui pensent depuis le début que l’Euro est une utopie. Ceux-là aimeraient tant revenir à la zone mark qui se dessinait avant la création de la monnaie unique ! Pour avoir suggéré qu’il pouvait y avoir anguille sous roche dans notre relation avec l’Allemagne d’aujourd’hui, je fus accusé de tout ce que l’on sait par Daniel Cohn Bendit, on s’en souvient. Je crois que Cohn Bendit, comme d’autres, se cachent la tête dans le sable au lieu de traiter la difficulté en la regardant en face.
En attendant, je vois bien comment le système financier s’arcboute pour protéger ses moyens d’actions. On connait l’idée de créer des euros-bons qui pourraient éventuellement être joués comme une parade à la capacité des financiers de dévorer les pays un par un. Pour ma part je ne le crois pas. Je pense que le bon remède c’est le prêt direct de la banque centrale aux états membres à taux hyper bas. Mais j’admets que « l’euro bon », jusqu’à un certain point, peut aussi être un prélude une résistance collective qui éteindrait en partie la spéculation. Les arnaqueurs concernés ont réagi. Standard and Poor’s a déjà rendu son verdict. La fatwa est tombée. Ces « euro-bons », s’ils étaient créés, assène l’agence de notation, obtiendraient la note du pays le moins bien noté si l’émission était garantie par tous les états membres ! Et hop ! Voilà un moyen de tuer dans l’œuf toute tentative de mise en commun des moyens des Etats. Car cela veut dire que l’Allemagne, la France, et tous les autres emprunteraient désormais au taux usurier consenti à la Grèce ! Où ai-je lu ça ? Dans le « Figaro » du 5 septembre. Et nulle part ailleurs. Pourtant la nouvelle est considérable. Elle signifie que les financiers qui tirent les ficelles des agences de notation ne tempèrent plus leur « évaluation du risque » par aucune garantie collective des états.
Et le 11 septembre ? Je n’arrive pas à m’y faire. Je ne peux m’empêcher de penser d’abord au 11 septembre 1973. Celui où les USA ont déclenché un putsch contre le gouvernement de l’Unité populaire de Salvador Allende. Un terrorisme d’Etat fut institué et des milliers de gens furent torturés et assassinés de sang-froid, jour après jour, sous le contrôle et avec l’approbation des agents US. Des journaux, comme le Mercurio, premier journal du pays, avaient été payés des semaines durant pour conditionner l’opinion. Il aura fallu deux décennies pour se débarrasser du chef des terroristes qui ne se cachait absolument pas et que les Etats unis encourageaient de toutes les façons possibles. Ce fut le point de départ d’une vague de coup d’Etat et de meurtres sadiques dans tout le continent.
En ce qui concerne les twin Tower et les milliers de malheureux qui ont péri dans cet attentat, jamais si grande démonstration de l’absurdité politique absolue du terrorisme ne fut faite aussi implacablement. Cet attentat et ces morts ont été le prétexte à une incroyable manipulation des opinions et à un gigantesque recul de l’Etat de droit dans le monde. Le prétexte islamiste mis en avant est grotesque compte tenu du mal fait à la religion musulmane par cet attentat dans lequel elle n’est strictement pour rien. Tout évoque un scénario de mauvais film de série B, jusqu’au gogol qui présidait les USA, ce néant de Bush. Tout a tourné à la tragédie mondiale. Les Etats unis d’Amérique ont odieusement profité de la situation pour régler un conflit pétrolier en Afghanistan, laissé la bride sur le cou aux pires délires sécuritaires, mis en fiches une partie de la population mondiale, violé la souveraineté d’un grand nombre d’Etat et attenté aux libertés individuelles d’innombrables personnes sans recours ni défense, légalisé la torture, créé un système abominable d’enlèvement et de sous-traitance de l’emprisonnement et de la torture. Ainsi, Ben Laden, à supposer qu’il y soit pour quelque chose, était un crétin politique de première splendeur.
Lundi, je vais soutenir les travailleurs de la « Fonderie du Poitou ». J’y vais avec Marie Georges Buffet, Eric Corbeau du PCF et Laurence sauvage du PG. Et pas mal de médias sont intéressés semble-t-il. Sur place nous serons accueillis par les délégations syndicales du lieu et des environs. Ségolène Royal, présidente de la région concernée, a proposé de nous accueillir et nous lui donnons acte de sa courtoisie. Cela ne se fera pas, je crois bien, pour ne contrarier ni les emplois du temps régionaux ni la lisibilité du sens de notre action. Mais il va de soi que si Ségolène Royal veut marquer son affinité ou son intérêt pour ce que nous faisons nous l’accueillerons très volontiers, et avec égard, sur le stand du Front de Gauche à la Fête de l’Humanité. Ne suis-je pas allé à la Fête de la fraternité où elle m’avait invité quand nous soutenions tous les deux l’idée d’un référendum sur le projet de réforme des retraites ? J’en profite pour indiquer que d’autres candidats de gauche passeront nous voir de cette façon et dans ces conditions à la Fête de l’Humanité. C’est de leur part une marque d’intérêt que nous ne négligeons pas du tout. Evidement nous comprenons aussi ceux qui ne viendront pas s’ils ne se sentent pas à leur place dans cette Fête.
J’en viens au fond de l’affaire qui motive mon déplacement. Comme on le sait la campagne que je mène n’est pas une campagne personnelle. Les objectifs visés sont politiques. La forme de la campagne autant que son programme doivent prendre place comme autant de degré franchi en vue de la révolution citoyenne que nous espérons pour notre pays. Dans cette visée, nous savons que la résistance ouvrière est centrale. Elle sera décisive dans le déclenchement du retournement de situation que nous voulons construire. C’est pourquoi la valorisation des luttes de terrain est essentielle. Spécialement dans les cas qui permettent de faire comprendre la cupidité des hommes du système et l’ampleur des reculs sociaux qu’ils veulent obtenir. On se souvient de la prise de conscience que permis la lutte des « Conti ». On vit dans ce cas aussi que céder ne mène nulle part. Les mêmes qui avaient accepté beaucoup de sacrifices et fait confiance à la parole de leurs patrons furent ensuite en première ligne de la lutte ouvrière dans notre pays. C’est ce qui commence dans cette fonderie. Cette fois ci la crédulité est nulle. La résistance est immédiate. La direction de la Fonderie du Poitou Aluminium, menace d’un plan social l’ensemble des salariés qui refuserait le « plan de compétitivité » présenté le 15 juillet dernier. Que dit ce plan ? Pour conserver leur emploi, les ouvriers doivent accepter une baisse de 23% de leur salaire. Les cadres et techniciens eux doivent renoncer à 14 jours de RTT et accepter que cinquante d’entre eux soient transférés vers d’autres sites en France et à l’étranger. On se souvient que pareil chantage fut servi aux « Conti » et que l’accord trouvé en 2007 fut violé deux ans plus tard par l’annonce de la fermeture de leur usine. La leçon a été entendue. Depuis le 2 septembre, à l’appel des quatre syndicats de l’entreprise, 95% des salariés sont en grève sur les près de 500 personnes qui travaillent à la Fonderie. « On est très en colère. Faut pas qu’ils touchent à nos salaires. On a une vie de famille » dit un ouvrier à la caméra de France 3 qui, à la fin de son reportage, glisse que Marie-George Buffet et moi-même nous nous serions fait annoncés pour le lundi. C’est bon. Nous comptons sur les caméras lundi ! France 2 a déjà fait un bon reportage sur le sujet. Nos arguments sont en béton.
Trois milliards et demi de bénéfices pour Renault l’an dernier, ce n’est pas compétitif ? Car l’usine d’Ingrande-sur-Vienne est historiquement liée à Renault. Aujourd’hui elle fabrique des culasses pour moteurs automobiles et 80% de sa production est destinée à Renault. Mais surtout, c’est Renault qui a créé le site en 1979. L’évolution de ce fabricant de pièces détachées au sein de la filière automobile est bien caractéristique des ravages de la compétitivité à tout crin. En 1998, l’Etat devient minoritaire dans Renault qui, deux ans plus tard, vend sa filiale d’Ingrande à Fiat, qui revend à un fond de pension allemand. Jusqu’en 2009 où l’usine est rachetée par Montupet, gros équipementier automobile qui emploie 1700 personnes dans le monde. Son PDG a touché discrètement 1,2 millions de dividendes quelques semaines avant l’annonce du « plan de compétitivité ». Ce grand « compétitif » s’y connaît, les trois principaux actionnaires du groupe aussi, qui ont leur domicile fiscal en Belgique. Entre 2009 et aujourd’hui, 195 postes ont disparu, moitié des CDI, moitiés des contrats intérimaires. Comment va la compétitivité ? Le chiffre d’affaires de Montupet a augmenté de 30% au premier semestre 2011 par rapport à l’an dernier. Mais Renault, selon Montupet, conditionnerait de nouvelles commandes à une baisse des coûts. Oui, Renault, l’entreprise dont l’Etat ne possède plus que 15% du capital mais qui a reçu 4 milliards d’euros d’avance remboursable de l’Etat en 2009. Qui a profité de centaines de millions d’euros de primes à la casse. Et économisé encore grâce à la suppression de la taxe professionnelle. La chaine de l’abus de pouvoir semble sans fin. En tous cas elle est sans vergogne.
Beaucoup de responsables politiques observent ces désastres industriels comme s’ils n’y pouvaient rien. Jean-Pierre Raffarin sénateur local, il a préféré passer la semaine dernière à critiquer le relèvement de la TVA dans les parcs d’attraction. Pourquoi les travailleurs ne sont-ils pas tous des Stroumpfs ! Les syndicats eux, où la CGT est majoritaire, sont en première ligne. Une rencontre a eu lieu à la préfecture dès le 25 août. Une pétition du Front de Gauche sera lancée ce lundi. Les propositions que nous avançons visent à créer des droits nouveaux pour les salariés pour qu’ils puissent se protéger des chantages et des licenciements kleenex. Pour moi, la définanciarisation de l’économie comme la réorientation écologique de nos productions industrielles, passent par l’engagement conscient des ouvriers et techniciens producteurs de richesse dans ce pays. La radicalité de notre programme partagé est une radicalité qui protège.
Si je manquais de raison de me méfier de l’impact des sondages sur les meilleures têtes, il me suffirait de lire les commentaires de mon propre blog. Celui-ci, celle-là, pourtant ouvertement positionnés dans l’extrême gauche critique, se sentent obligés de détecter ce qui est « sans doute vrai » dans le sondage que je combattais. Je n’entre pas dans l’incohérence des argumentations bâties sur l’idée d’une vérité « relative ». Ni sur le fait que ces commentaires font comme si trois lignes plus loin je n’avais pas mentionné des sondages disant le contraire de celui-ci. Ni sur l’argument central de mon argumentation bâtie sur le fait qu’une méthode d’investigation réputée scientifique ne pouvait avoir deux conclusions contradictoires. Une telle crédulité me désole, bien sûr. Mais cela marque cependant tellement bien la force d’injonction de ces soit disant « résultats ».
Je suis davantage peiné par l’extrême docilité des rédacteurs du « Parisien » qui acceptent, sans aucune vérification, ce qui leur est dit du moment que c’est un sondeur qui le leur dit et qu’ils ont payé pour l’entendre. Nous avons donc fait le travail de vérification de leur source que ces deux rédacteurs du « Parisien » n’ont pas fait. En commençant par le plus simple. Aller voir la notice que le sondeur, a l’obligation légale de déposer à la Commission des Sondages. S’il l’avait fait « Le Parisien » aurait été en droit d’exiger de son fournisseur les explications que celui-ci doit aux citoyens et dont il se dispense comme on va le voir en détail. Car il ne l’a pas fait. Ce n’est pas le pire. Un journal écrit et publie bien sur ce qu’il veut, même si Albert camus, journaliste engagé, a bien dit que la force de l’engagement n’empêche pas le gout de la vérité.
On est en droit d’attendre autre chose et plus de rigueur de la « Commission des sondages ». Car c’est son rôle officiel de protéger les citoyens contre la désinformation qui résulterait d’usages inacceptables de la liberté de sonder. La loi n’est pas très contraignante, on le sait. Et toute tentative pour la rendre plus regardante est combattue par un lobbying d’une admirable d’efficacité. Car c’est ce travail d’influence, purement intellectuelle bien entendu, qui a permis à la loi pourtant adoptée à l’unanimité au Sénat d’être enterrée à l’assemblée nationale. Mais si une telle alerte en suspicion existe, la Commission des Sondages ne devrait-elle pas être spécialement sourcilleuse dans l’application de la loi telle qu’elle est aujourd’hui ? La loi ne marque-t-elle pas quelle importance elle attache à cette protection en punissant de 75 000 euros ceux qui ne la respecteraient pas ? Pourtant ce minimum n’est pas respecté dans le cas du sondage réalisé par « Harris interactive » pourtant publié, sans aucune précaution ni vérification, par le journal « Le Parisien ». Donc nous avons commencé le travail que j’avais annoncé dans ma précédente note. En commençant par le plus simple. Aller regarder la notice que la loi impose de déposer pour chaque sondage. La notice transmise par Harris Interactive à la Commission des Sondages la veille de la publication du sondage du 7 septembre dans le journal « Le Parisien » peut être consultée. C’est la loi. Encore faut-il la demander. Mon avocate, Raquel Garrido, s’est donc rapprochée de la Commission pour l’obtenir. Cette notice lui a été remise, bien entendu.
C’est une lecture accablante pour le sondeur, mais édifiante pour le citoyen confiant et le lecteur du « Parisien » crédule. En effet, on n’y trouve presque aucune des mentions obligatoires prévues par la Loi. Commençons par le commencement de ces obligations légales. L’objet du sondage. Il doit figurer dans la notice. Il n’y a rien sur le sujet. Bon, soyons indulgent ! On va considérer que c’est évident : il s’agit des intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Avec cette nuance, qui mérite d’être soulignée, mais qu’on aimerait pouvoir lire dans cette notice: si cette élection avait lieu dimanche prochain. Soyons généreux, oublions ce détail qui biaise pourtant lourdement la sincérité des questions s’il n’a pas été précisé. Laissons tomber pour cette fois-ci. Voyons le reste ! On devrait pouvoir trouver dans la notice « la méthode selon laquelle les personnes interrogées ont été choisies ». C’est intéressant, en effet. Va-t-on lire que ce bon « Harris interactive » a fait du racolage sur internet ? Nenni. Une formule creuse à souhait et voilà la « Commission des Sondages » semble avoir été aussitôt rassurée. Voici la réponse fournie par « Harris Interactive » dans sa notice : « à partir de l’Access panel Harris Interactive ». Passez muscade ! « L’accès panel », bon sang mais c’est bien sûr ! Vous n’en saurez pas davantage. Autre exigence de la loi : indiquer le « Choix et composition de l’échantillon » Oui, ça aussi c’est très utile à savoir. Voici la réponse : « ventilation par sexe, âge, CSP et région d’habitation ». Rien de plus. Ni sur la « ventilation » elle-même ni sur le dosage des échantillons. La « Commission des Sondages » semble s’en contenter, apparemment.
Autre obligation qui permet ici une révélation. Le sondeur doit préciser « les conditions dans lesquelles il a été procédé aux interrogations ». Là, il y a une réponse claire : « en ligne ». Ah bon ? On croyait que c’était du bon vieux téléphone ! Non. C’est du « en ligne » ! Certes c’était indiqué dans « Le Parisien ». Je précise donc ce que cela veut dire. Le panel est constitué de gens qui s’inscrivent par internet pour faire partie de « l’Access panel Harris interactive» et qui reçoivent des cadeaux pour répondre ! Aucune garantie de sérieux. Nous le savons d’autant mieux que nos amis s’inscrivent en ligne, à tout bout de champ, et sous diverses identités professionnelles, ici et là, à ce qu’on m’a dit, juste histoire de s’amuser. Revenons aux déclarations obligatoires de la notice que devait donner « Harris interactive », cette entreprise sondagière aux méthodes si spéciales et le journal « Le parisien » qui vous sert ces salades. La loi prévoit que soit publié « le texte intégral des questions posées ». Alors, ici ? Rien. Rien ne figure dans la notice à ce sujet. Le lecteur du journal « Le Parisien » n’a donc plus qu’à croire sur parole que c’est bien ce qui est écrit dans le journal qui est vrai. Dommage qu’il y ait déjà un mensonge publié à propos de la méthode d’enquête « en ligne » et non "par téléphone" ! De plus, la loi prévoit que soit précisée "la proportion des personnes n’ayant pas répondu à chacune des questions". Ne cherchez pas : il n’y a rien dans la notice. Rien de chez rien, à ce sujet non plus. Osera-t-on faire encore remarquer qu’il est obligatoire de faire connaitre « les limites d’interprétation des résultats publiés » ? Pas la peine. Il n’y a rien de ce genre dans la notice de « Harris interactive ». Les divagations du commentateur et le copié-collé des »rédacteurs de l’article sont donc à croire sur parole quoique fondée sur des données inconnues. C’est beau l’éthique ! Pour finir notons que l’obligation est aussi faite, « S’il y a lieu» d’indiquer la méthode utilisée pour en déduire les résultats de caractère indirect qui seraient publiés ». Eh ! Eh ! Bonne pioche. Harris interactive et « Le Parisien » auraient du dire sur quelle base ils ont fait leur déduction à propos de la distance que marqueraient les électeurs par rapport à mon volontarisme « faire payer les riches ». Et bien ? Pouic ! Rien du tout. On ne saura jamais d’où sort cette affirmation ni comment elle est déduite des bidonnages que cachent les divers silences et commission de la notice officielle de « Harris interactive » déposée à la Commission des Sondages ! C'était donc bien un simple slogan politique. Juste l'expression d'un choix idéologique repeint en vérité "scientifique" par le recours aux fétiches et grigris d'Harris interactive.
181 @vm
Sur le doc de la fête de l’huma il est marqué « parc départemental Georges Valbon La Courneuve ». Vous, vous indiquez « Avenue Rol-Tanguy ».
Vous me direz comment trouver ces deux adresses parce qu’elles n’existent aucune des deux sur les cartes Internet (Miche … et Map..).
Pas de Parc Georges Valbon, pas d’avenue Rol-Tanguy. Mais peut être n’ai-je pas pris les bonnes cartes ?
Le discours de JL se fait toujours vendredi à 12h au parc de la Courneuve, alors que les navette démarrent à 14h.
L’inauguration du stand Front de Gauche, rue Gabriel Péri à 16h.
Je ne suis pas du coin, mais je trouve le parc bien grand et bien loin de la rue Gabriel Péri. J’espère que tout est fléché ?
A bientôt, à la fête de l’Huma quand même.
@ simon bolivar
Vous avez fait semble-t-il l'unanimité chez les camarades, je ne vais donc pas vous accabler davantage concernant les cantines scolaires, non événement par excellence car il existe l'obligation d'aide alimentaire aux enfants, et si je ne m'abuse c'est bien le cas, non !…
Je voulais simplement vous dire que vous n'êtes pas digne de porter le pseudo que vous vous êtes attribué.
Je pense que vous allez certainement applaudir des deux mains la décision de faire travailler (à des travaux d'utilité publique) les bénéficiaire du RSA au moins 6 heures par semaine, c'est une idée rémanente de l'UMP, vous êtes certainement d'accord pour que l'on ne laisse pas les gens mourir de faim, mais tout de même ils peuvent au moins travailler un peu non !
@ Jean 171
Oui il y a beaucoup à dire sur la citoyenneté économique des sportifs de haut niveau formés par la France.
Oui il est exact que nos sportifs de hauts niveau amateurs comme professionnels on bénéficié pour leur formation d'équipements publics financés sur fonds publics et de l'activité de nombreux bénévoles.
Mais il y a bien plus lourd encore...
Ce que la plupart des amateurs de sport de sait pas c'est qu'existe en France un "véritable service public du sport", fondé par la loi, placé sous l'autorité du Ministère des sports et financé sur fonds publics. Ainsi quelques 3000 fonctionnaires, cadres techniques et pédagogiques du sport, accompagnent les fédérations sportives dans la mise en œuvre de la politique sportive dont l'Etat leur délègue la conduite. Des agents publics qui remplissent des missions : de développement des pratiques sportives éducative, de formation d'animateurs et d'entraineurs, de détection des jeunes talents et d'entraînement à haut niveau... Des cadres qui constituent quelques 80% du staff technique que le sport français consacre à l'accompagnement de l'Equipe de France olympique...
"On" sait nous dire que nos fonctionnaires nous coûtent cher (ce qui est généralement faux comparé au privé et à qualification comparable), mais les pouvoirs publics ne valorisent jamais ce qu'ils produisent ! Ainsi dans le champ du sport, personne ne dit jamais que le réseau associatif éducatif qu'ils ont développé est le plus dense au monde, ni que nos médailles et l'excellence française brillent sur fonds publics.
à Aubert Dulac, message 190
Oui le peuple uni ne sera jamais vaincu. Mais comment faire pour qu'il soit uni ?
Vous la voyez à l'oeuvre la logique de l'ennemi ? tant qu'elle durera le peuple ne sera pas uni.
@Cronos (202)
Il ne faudrait pas non plus ne voir en tous citoyens que de potentiels bon parents ou que de potentiels bons citoyens en général ! Il y a oui certes et je pense qu'ils représentent la majorité, des parents exemplaires et responsables, qui font tout pour que leurs enfants aient un avenir professionnel et se privent de bien des choses pour leur permettre d'étudier et puis il y a ceux qui pondent des gosses par nombre toujours plus croissant dans le but avéré de toucher les allocations familiales et qui ne se soucient plus ensuite de l'avenir de leur progéniture ! ca existe aussi de mauvais parents ou inconscients. Et c'est pour cela que je trouverais bien que de verser la prime de rentrée scolaire et pourquoi pas les allocations familiales sous forme de bons qui pourraient être échangés contre de la nourriture, des vêtements, des affaires scolaires bien entendu, des ordinateurs (indispensables de nos jours), mais surtout pas pour acheter de l'alcool, des télévisions, des jeux vidéos etc. J'en ai vu de mes yeux vu des mères de famille de 5 enfants et plus qui vont faire le plein d'alcool pour se souler la tronche une fois la prime de rentrée scolaire sur leur compte en banque (et 5 gosses, ça fait une bonne petite somme pour faire la fiesta) et les gosses laissés à l'abandon à trainer dehors à des heures indues sans le minimum matériel, y compris vestimentaire, le jour de la rentrée scolaire et ça c'est inacceptable ! Non on n'est pas tous à égalité en ce qui concerne la dose de responsabilité à avoir vis à vis de ses enfants !
Salut à tous.
Nos dirigeants sonnent l'hallali et terminent le carnage avec le seul soucis de nous contraindre à l'épreuve de force. Ils vont nous provoquer tant que nous ne l'entamerons pas et ils ne manqueront pas de la faire déraper en mêlant des infiltrés violents aux manifs comme ils l'ont fait tout au long de l'histoire.
Chacune de leur décision politique à mission de provoquer. Irrespectueuse envers le peuple; improductive, injuste, dont les responsables sont amnistiés par avance et nous donnent ainsi le sentiment qu'ils restent impunis et nous impuissants. Leurs infos deviennent répulsives tant elles puent la manipulation. Leur action globale malsaine est à rejeter en bloc.
Les médias traitent les magouilles financières de la droite en se bornant à clouer le bec de la gauche, l'accusant d'avoir dans ses rangs les mêmes brebis galeuses... laissant ainsi sous-entendre que nous ne pouvons choisir nos dirigeants qu'au sien d'une bande d'escrocs !
Pour le traitement de l'analyse de fond sur les malversations, leurs médias se les réserves pour dans 30 ans, en vue de "captivantes" émissions historiques comme celles qui racontent les pillages des peuples d'Amérique du sud qu'ils diffusent pour nous rappeler notre insignifiance et leur toute puissance.
Ainsi, le ridicule de leurs attitudes, déclarations ou découvertes de leurs malversations ne les dessert pas, ce sont les armes utilisées pour nous donner la haine.
En parallèle, ils ouvrent des prisons pour parquer les groupes d'ignares qu'ils ont fabriqué durant un cursus scolaire établi à fin de faire d'eux des ouvriers qui travailleront payés aux conditions du 19ième siècle pour des bénèfs du 21ième qu'encaisseront les copains coquins proches du gouvernement.
@ Citoyenne 21
Voilà que ça recommence !
Tout ce que vous dite madame, accable de pauvres gens, et fait du reste parti du domaine privé : ce qu'ils font de leurs maigres allocs ne nous regarde absolument pas. Par contre je ne nie pas que le problème de l'alcoolisme que vous citez : mais cela peut être " travailler aux moyen d'assoc de quartier"...(qui plus est c'est hors sujet ici...) et certainement pas en leur aménageant leurs vivres : c'est la porte ouverte à n'importe quoi !
Mais par grâce laissez dont les petites gens tranquilles et cessez d’aborder s'il vous plaît des problèmes politiques en regardant du coin de votre fenêtre.
Laissons cela au FN qui s'en fait une spécialité.
Et vous en faites quoi de l'avenir de ces enfants délaissés par leurs parents Maréchal ? Tout ce que je raconte n'existe pas alors selon vous ? Il n'y a que des familles clean, soucieuses de l'avenir de leurs enfants, c'est ça ? Ok c'est merveilleux alors, chacun d'entre nous mérite une médaille. Chacun sa réalité ! Alors pour vous "pauvres gens" = forcément exemplarité et comportement irréprochable. Je ne pense pas qu'il s'agisse de laisser ces problèmes au FN comme vous dites car le front de gauche doit apporter des réponses. Et justement à ne pas se soucier de cet aspect des choses, certains iront voter FN au lieu de Front de Gauche. Désolée mais ce n'est pas parce que je soutiens le Front de gauche que je me dois de fermer les yeux sur certains dysfonctionnements qui perdurent...
@ citoyenne 21
Je ne vous ai pas demandé de fermer les yeux au contraire, autant que je sache l'alcool est la drogue du pauvre... et vous, vous restez figée à lorgner de leur côté (des pauvres); ça vous regarde madame (et j'ai d'ailleurs suggérer que c'était le rôle des associations de quartier de veiller à ces problèmes, pas à vous ni à nous... ni au père noël non plus.) Tandis que plus loin pour y voir plus large : comme de par hasard tout le monde se fiche de savoir avec quel poudre de perlimpinpin notre bienveillante oligarchie s’envoie en l'air et je m'en contrefiche aussi.
En clair, ne m'envoyez des posts que pour me parler politique s'il vous plaît.
Quand au gens qui votent FN, ils sont tellement loin de nous qu'on a pas besoin d'eux.
@Maréchal
C'est au contraire purement citoyen que de se préoccuper du sort d'enfants que le destin n'a justement pas favorisés. Quant bien même ils ne représenteraient que 5 % de la population, c'est 5 % de trop. Et non je ne lorgne pas que du côté des moins biens pourvus. Si je suis au Front de gauche, c'est bien parce que je souhaite que soit dégommée l'oligarchie et au plus vite et que tous ces rapaces crèvent. Mais ce n'est pas parce qu'au plus haut niveau ça dérape que c'est une raison pour trouver des excuses au laxisme de certains parents. Cela à un coût la prime de rentrée scolaire et je trouve cela particulièrement injuste que certains enfants soient les grands oubliés sous prétexte que liberté est donnée aux familles de faire ce qu'ils veulent de cette prime, y compris de la liquider en boissons alcoolisées ou achats d'écrans plats ou de CD de Miossec ! Voyez vous ! Je veux juste qu'aucun enfant ne soit pénalisé et leur avenir condamné à cause de parents irresponsables. Après les causes de la démission de certains parents n'est pas de mon ressort. Je constate c'est tout et je souhaite que plus aucun enfant n'ai à subir la honte d'être à la traine par rapport aux autres. Espérons comme vous dites que les associations de quartier fassent leur boulot...
@citoyenne21
Que préconisez vous, vous voulez qu’on enlève les enfants de leurs parents, qu’on leurs supprime leurs Alloc ou leur prime scolaire, cela ne vous fait pas plaisir de voir des enfants souffrir, croyez vous vraiment que cela fait plaisir à des parents de voir souffrir leurs enfants, peut être êtes vous mère, vous-même, peut être que ces parents aimerez bien guérir de l’alcoolisme, alors la seule chose à faire c’est de les aider, pas de les punir de leurs maladie, afin de les sortir de leurs misères.
Et bien voilà, ce que j’aurais aimé entendre, « il faudra que le FdG engage plus d’assistantes sociales pour aider les familles en détresse » alors que vous critiquez ces parents « indignes » mais vous ne proposez rien.
à citoyenne21, message 210
Je suis d'accord avec vous. Quand le peuple sera uni, le premier souci qu'il aura ne sera pas d'instaurer la justice pour lui-même mais la justice pour ses enfants.
Louis Saint O
Pourquoi vous réduisez tout à l'alcoolisme ? Et l'alcoolisme auquel je fais référence, n'est pas l'alcoolisme liée à la misère mais celui lié à la l'insouciance. Dans certains cas, ce n'est pas une question de misère, juste d'irresponsabilité. Quand on préfère se jeter sur le dernier écran plat que de rhabiller son gosse pour la rentrée, désolée on n'est plus dans une dimension de pauvreté mais de choix de vie. Ou quand on en est à son quatrième avortement aux frais de la princesse, alors que la pilule existe, ça doit encore être excusable. Vous considérez donc qu'à un tel niveau de j'men foutisme, c'est normal ? Pas moi et je souhaite que ces gosses s'en sortent mieux que leurs parents, d'où cette nécessité de veiller que les aides qui leur reviennent soit bien utilisées à leur encontre... je ne vois pas ce que je dis de si impitoyable !
@citoyenne21
« n'est pas l'alcoolisme liée à la misère mais celui lié à la l'insouciance »
Non madame, l’alcoolisme n’est lié ni à la misère ni à l’insouciance.
Pour conclure, je n'ai jamais parlé de supprimer les aides sociales. Par contre supprimer les allocations familiales (ne me tirez pas dessus tout de suite, lisez la suite) à des gens à partir d'un certain niveau de vie là oui. Je ne trouve pas normal qu'on continue à filer des allocations familiales à des gens qui gagnent plus de 6 000 euros par mois. Elles ne devraient être réservées qu'aux familles dans le besoin et effectivement comme vous le préconisez, il serait hautement souhaitable que les assistantes sociales soient plus nombreuses pour s'assurer du bon emploi de ces aides en direction des enfants principalement !
Ou nous allons être d'accord, c'est de la priorité à offrir aux enfants de la sixième république tous les moyens matériels, instruction publique, crèches, maternelles, primaires, secondaires et supérieure, et y compris culinaires, la restauration collective de qualité, et cela à partir de la naissance pour que dès 18 ans ils puissent s'engager à améliorer leur vie, celle de la collectivité, de la cité citoyenne, le bien commun !
Eh bin y a du boulot.
à citoyenne21, Louis St O et maréchal
Les deux opinions développées ici me paraissent complémentaires et non pas opposées.
Je comprends et je ressens moi-même un sentiment de révolte face à la critique des parents dont il est question. Ces parents sont des victimes du système. S'attaquer aux plus faibles est répugnant. Mais le problème de cette posture est de s'arrêt avant le bout de la logique. Les enfants sont encore plus victimes. Ce sont des victimes de victimes. Plus faibles que leurs parents, ils sont victimes des problèmes des parents. On peut trouver une part de responsabilité aux parents, on ne peut pas en trouver aux enfants. Il n'est pas possible, à mon avis, de mettre ces deux catégories de victimes sur le même niveau.
Mais...loin de moi l'idée de sanctions, quelles qu'elles soient. Par contre, si les idées révolutionaires sont nécessaires, c'est bien dans ce domaine. Comment empêcher que les problèmes des parents aient des répercussions sur les enfants ? un peuple uni et solidaire trouverait la réponse.
Si cette réponse était trouvée, je suis convaincu que les problèmes des parents diminueraient considérablement.
On ne va pas non plus tout ramener à la victimisation. Oui certains parents n'ont pas le potentiel pour pouvoir apporter l'envie de s'en sortir à leurs enfants car eux-mêmes n'ont pas eu cette aide de la part de leurs propres parents pour des raisons ne leur incombant pas directement il est vrai et je rejoins 123456789 : il faut rompre ce cercle vicieux et pour cela il faut que les enfants les plus affaiblis puissent bénéficier d'attentions et de traitement leur permettant de prendre conscience de leur potentiel intellectuel ou capacités propres. Que ne se développe pas à perpet ce sentiment d'infériorité et de défaitisme qui conduit à l'échec de générations en générations. Il y a quand même, à un moment donné, un retour sur soi qui doit pouvoir s'opérer et qui doit amener l'être humain à prendre conscience de son rôle quant au devenir de sa progéniture. A partir du moment où l'on décide d'être parents, il faut en mesurer les futures conséquences financières et prendre en compte l'impact que cela aura sur son budget. Il ne suffit pas de mettre des enfants au monde, il faut leur assurer un avenir le moins pénible possible en tant que parents. Après l'on n'y peut rien si c'est le système qui prend l'eau....
"La radicalité de notre programme partagé est une radicalité qui protège"
Voilà qui est clair, cette phrase indique toute la sécurité à laquelle chaque être humain a droit.
J'étais avec les salariés d'Ingrandes sur Vienne lorsque Jean-Luc et Marie George, formidable prestation des deux orateurs, par contre, j'ai discuté avec les salariés, les fins de mois à venir risquent d'être difficile pour certains d'entre eux qui sont en grève depuis le début.
Une caisse de solidarité a été créée par les syndicats pour plus d'infos ce.fdpa@nordnet.fr
Si le coeur vous en dit.
@123soleil!
Les deux opinions développées ici me paraissent complémentaires et non pas opposées.
Vous faite preuve d'un optimisme à tout crin vous !? Vous n'avez que l'union dans la tête ou quoi ? un un un...?
Ces deux opinions sont parfaitement contradictoires et je vais de ce pas vous le démontrer.
@ Citoyenne 21
Selon vous, si je vous comprends bien les allocs sont trop élevées pour certaine familles, et des enfants sont en danger du fait de l'incompétence des parents.
En ce qui concerne les allocs, ce que vous pensez là est scandaleux, c'est bien la peine d'être partageuse.
En ce qui concerne l'incompétence de certain parents vous ne m’apprenez rien. Mais de là à vouloir leur retirer leurs progéniture comme vous dites, je vous rappelle que ce sont des enfants et non pas un paquet de viande dont l'état peu disposer selon qu'il juge tel ou tel personne apte à éduquer ses enfants ou non.
Permettez moi de vous dire que vous vous avancer dans quelque chose de bien délicat et que si vous en preniez conscience se serait déjà un grand pas pour votre humanité.
Quand obligera-t-on les "instituts" de sondage à publier les intervalles de confiance des chiffres avancés et à utiliser des tests statistiques de significativité ? Malheureusement, cela mettrait certainement trop en évidence l'absence de significativité de ces chiffres basés sur de trop petits échantillons, non représentatifs et basés sur des protocoles foireux qui relèvent plus de la cuisine de grand-mère que de la science statistique...
Il faut donner l'exemple ! Organisons des contre-sondages.
Je souscris également à 200% à l'idée d'un petit bulletin vidéo hebdomadaire. Beaucoup de gens ne lisent pas du tout !
Concernant les allocations familiales, s’il y a lieu d’être outré, ce serait plutôt à cause d’une absence de versement aux familles n’ayant qu’un seul enfant à charge et leur attribution à des familles très aisées qui n’en ont nullement besoin !
La meilleure solution finalement consisterait donc à attribuer les allocations à toutes les familles, dès le premier enfant, mais selon un barème dégressif en fonction des revenus de la famille tels que déclarés à l’administration fiscale. Cette dernière solution aurait l’avantage de concilier le maintien des allocations à toutes les familles, leur montant, pour la tranche de revenus la plus élevée, pouvant être bloqué à son niveau actuel jusqu’à l’existence d’un barème cohérent et complet.
Personne n'ose donc toucher au sacro-saint socle des allocations familiales ! Qui parlait de radicalité récemment ? en voilà une injustice sociale criante : que vous soyez ouvrier au smic ou cadre sup (+ 6000 € par mois), vous touchez la même somme !
@citoyenne
Vous n'avez pas l'air très au fait du fonctionnement de la CNAF.
D'abord, pour percevoir les allocations familiales, il faut les demander. C'est à dire qu'il faut s'inscrire, et obtenir un numéro d'allocataire, puis remplir une déclaration annuelle pour avoir éventuellement droit aux prestations conditionnées à un plafond de ressources.
Cela vous surprendra d'apprendre (je n'ai pas les statistiques en main, mais je le tiens de source bien informée) que les familles très aisées ne font pas cette demande, qui prend du temps pour finalement ne leur rapporter que très peu, de même que nombre d'entre eux (les ultra riches) ne se font pas rembourser les petits soins de santé (pharmacie, soins de confort).
En revanche, la CNAF est alimentée par une cotisation de 5,4% sur la totalité du salaire (donc déplafonnée) et payée en totalité par l'employeur (pas de part salariale, c'est la seule cotisation sociale dans ce cas, mais la CNAM s'en rapproche puisque la part salariale n'est que de 0.75% alors que la part patronale est de 12.80%)
Donc au final, les allocations familiales sont financées en totalité par les entreprises, et les gros revenus ne la réclament pas souvent. Elle est pas belle la vie ? Je ne sais pas où vous voyez là une injustice "criante".
D'ailleurs, vous ne parlez que de la prestation de base des allocs, mais toutes les autres prestations (et elles sont nombreuses) sont soumises à un plafond de ressources. Et pas besoin de l'administration fiscale, on fait déjà une déclaration à la CNAF (ou pas, si on ne réclame pas ces prestations !).
@ Simon Bolivar
Je vérifierai (si j'en ai le temps) mais le peu que j'ai lu sur le net, les citoyens étaient plutôt favorables à la proposition de Jospin de l'époque, de plafonner le versement des allocations familiales. Bref reste dans tout cela que les familles modestes avec un seul enfant à charge ne touchent que dal alors qu'ils en auraient grandement besoin, surtout les femmes seules. Encore un sujet tabou je vois que celui des allocations familiales. Faut surtout pas appuyer là où ca pourrait faire mal !
@citoyenne
C'est ça, vérifiez ! Ça nous évitera de lire des contre-vérités. Vous voyez comme d'habitude les choses par le tout petit bout de la lorgnette qui est posée sur le rebord de votre fenétre.
Vous avez encore tout faux sur votre exemple. Les revenus modestes et moyens on droit, entre la naissance et les 3 ans de leur premier enfant à la PAJE depuis 2004 (prestation d'accueil du jeune enfant), cumulable pour une femme seule avec l'allocation de soutien de famille (ancienne allocation parent isolé) et si ses revenus sont réellement insuffisants, elle touche également le complément familial, auxquels s'ajoutent en cours d'année des primes occasionnelles comme l'allocation de rentrée scolaire. C'est ça que vous appelez " que dal ". C'est peut-être insuffisant, mais ça existe contrairement à ce que vous prétendez !
Au delà d'environ 2000 € mensuels (moins, pour certaines prestations), on n'a droit a rien ! Ce n'est pas particulièrement injuste.
Il n'y a donc, comme vous le voyez, aucun "tabou". Il y a juste votre ignorance des choses que vous dénoncez.
A vous écouter Simon Bolivar, tout est merveilleux alors en ce bas monde, personne n'a donc à se plaindre et pourquoi changer de président alors puisque tout roule selon vous. Tiens Montebourg à l'instant ne propose pas le contraire de moi sur France 2, bonus pour les femmes seules et mise sous condition de ressources des allocations familiales et versement des allocations au premier enfant. De telles mesures risquent de plaire aux citoyens les moins aisés ! Attention attention...
Merci pour ce billet très clair et l'information du Figaro du 5 septembre. Comme quoi le seul journal de l'oligarchie qui nous donne encore de l'information c'est encore celui du pouvoir.
Au "panel" des 11 septembre mémorables, n'oubliez pas cher Jean Luc le 11 septembre 2008 et le massacre de Porvenir ou massacre de Pando. En Bolivie amazonienne, pendant la tentative de coup d'Etat séparatiste de la droite locale, une trentaine de paysans amazoniens marchèrent pour récupérer l'institut de réforme agraire dont le contrôle avait été pris (par la force) par l'opposition et l'extrême droite locale, les comités civiques. Dans la localité de Porvenir, 30 de ces paysans pacifique furent assassinés par ces comités civiques, armés jusqu'au via des réseaux mafieux financés par... la NED et donc en sous main la CIA.
Comme quoi, quarante ans après, les faucons sont toujours là, ne les oublions pas, il s'en faudra de peu pour qu'une fois au pouvoir il ne s'intéresse à notre cas.
@ Simon Bolivar
Lui restait plus que 4 lignes, là tu tenais le bon bout mon simon !
50-Thaumasios, 55-Genialle et 115-Chevreux
Je signalais juste que cet accident sur un site nucléaire avait donné lieu à plusieurs communiqués, notamment ceux de la CRIIRAD et de l'ASN, à consulter sur leur site respectif, communiqués qui s'accordent à dire notamment qu'il n'y a eu aucun rejet dans l'atmosphère.
marechal et citoyenne21
Je vous conseille le blog de Clémentine Autain.
Alacoure (231)
Je n'ai pas un point de vue purement féministe sur la question. Je sais juste faire la différence entre les gens responsables et les irresponsables : pour moi une femme responsable, c'est une femme qui soucieuse de l'avenir de sa progéniture, se contentera de n'avoir qu'un (voir deux maxi) enfants, dans le but de ne pas se retrouver dans une situation trop difficile et de ne pas les condamner à l'échec, faute de moyens suffisants pour leur permettre de faire des études. Et je déplore que les allocations familiales ne soient pas versées à ces femmes là qui sous le coup d'un divorce ou par choix de vie, se retrouvent seules à élever leur enfant et souvent dans des situations terribles. A l'inverse, il y a les irresponsables qui ont déjà 4 ou 5 gosses à la suite (et ne me dites pas dans ce cas que le but ne fut pas de toucher les allocs) et qui en plus sont suffisamment insouciantes pour ne pas prendre de contraceptif régulièrement et donc d'être l'objet de plusieurs avortements. Et ces femmes là qui ne soucient que très peu de leur progéniture, touchent le jackpot au niveau alloc ! C'est ça que je pointe c'est tout. Peut-être aussi qu'il faudrait limiter les allocations à 5 enfants (c'est déjà énorme en ces temps difficile), ainsi les gens ne seraient pas tentés d'en faire au delà, dans un but purement intéressé. Désolée pour ma franchise qui n'est pas du goût de tout le monde. Faut aussi qu'individuellement chacun se prenne en main et prennent sa part de responsabilité et Jean-Luc Mélenchon ne dit pas le contraire. Il est à ce poste aujourd'hui parce qu'il a bataillé ferme pour y parvenir ! Rien ne tombe du ciel !
à marechal, message 221
Vous tirez des conclusions trop hâtives.
à citoyenne21
Je suis d'accord pour appeler victimisation le procédé négatif suivant : la victimisation est le procédé consistant à excuser les abus d'une personne au motif qu'elle est elle-même victime. Par ce procédé, la victime des abus de cette personne n'a pas droit à la justice. Ce procédé est faussement tolérant et issu d'une fausse grandeur d'âme. Il est, en fait, réellement et profondément méprisant. Une communauté respectueuse de l'individu ne peut pas le dessaisir de sa responsabilité personnelle.Il n'y a rien de plus noble que la responsabilité individuelle. Elle doit être encouragée et, bien entendu, elle ne doit pas servir que d'un prétexte à la répression. La victimisation rend complice celui qui excuse l'auteur d'un abus.
Mais attention, ce procédé de victimisation a très très rarement pour but d'être complice actif. Dans l'immense majorité des cas, ce procédé est utilisé par pure lâcheté. En effet, plutôt que d'avoir à se creuser la tête et avoir le courage de régler un problème, il est bien plus facile de se dire que celui qui a commis un abus est une victime donc excusable et tant pis pour sa victime.
Mais...on pourrait, si et seulement si la victime des abus de la "victime victimisée" est reconnue, aborder ce cercle vicieux en un autre point. Et c'est là qu'il faudrait des idées révolutionnaires. Marechal, au travail !
Une idée comme "un individu n'appartient à personne" serait bien utile.
Or je trouve que vous êtes tous les deux bien d'accord sur un point crucial et qui est malheureusement le coeur du problème : l'enfant serait une chose privée et la société n'aurait pas le droit de s'immiscer dans ces affaires là (pour marechal) n'en n'aurait pas le devoir (selon citoyenne21). L'enfant a-t-il choisi d'être la progéniture de telle ou telle famille ?".
@alacoure (233)
En d'autres termes, vous avez expliqué à où je voulais en venir. Si on encourage les comportements irresponsables en les excusant systématiquement, sous prétexte que ce n'est pas de la faute de ces gens d'être irresponsables, n'ayant eu eux-mêmes sous leurs yeux que des modèles laxistes, alors va se perpétuer ce comportement sans aucune issue de prise de conscience et de revirement pour redresser la barre !
Cette histoire de distribution d'allocations familiales a un rôle très important : à donner l'impression aux gens que même sans situation financière suffisante, ils peuvent mettre des enfants au monde à volonté sous prétexte que les aides seront là pour y pallier, c'est justement encourager l'irresponsabilité de ces naissances multiples parfois voulus pour de mauvaises raisons, s'ensuivra des comportements de délinquance pour ces enfants devenus adolescents dont l'avenir aura été bouché, faute de moyens et de volonté des parents à permettre à leur progéniture de se faire leur place au soleil. Finalement dans le système actuel des conditions de versement des allocations familiales, ce sont les mères les plus responsables, celles qui n'ont souhaité n'avoir qu'un enfant par soucis de lui assurer un avenir pas trop terne, qui se retrouvent pénalisées et même si d'autres aides à côté existent !
@ Alacour
Marechal il travaille peut être un peu plus du cibouleau que vous ne semblez le croire l'ami. Ou alors c'est que vous ne me lisez pas depuis assez longtemps. Les "gens" sont des inconscients et nous devons tous nous inclure dans cette catégorie ; ce serait là mon credo et mon pèse-nerfs révolutionnaire ; mais à chaque citoyen le sien pour que vive la démocratie n'est-ce pas ? Cela dit votre théorie tautologique sur la victime victimisée est très intéressante. Pour quelqu'un qui ne se sentait pas de venir sur ce blog, permettez moi de vous dire que votre humilité vous permet de belles envolées de cogitation et de vous inviter sur l'escouade du net : http://escouadedunetdejlm.clicforum.fr/login.php
Bref, si je suis expéditif et vorace, c'est contre l'inconscience, c'est tout. Pas de quoi s'en offusquer ni de me prendre de haut... mais je ne suis pas là pour faire des câlins ni en recevoir.
Et je ne dis pas cela par vanité mais ce sera à vous d'en juger.
citoyenne21 (234)
Je ne veux pas rentrer dans le débat sur les allocs. J'ai constaté que vous étiez capable de prendre le recul nécessaire qui donne le courage d'affronter cette question majeure de la "victime victimisée" qui peut nuire à plus faible qu'elle en toute impunité.
En revanche, avec la question des allocs, il me semble que vous avancez dans un aspect marginal et bien dérisoire face au problème vu dans son ensemble. Pour moi, la question dans son ensemble est "l'individu n'appartient à personne" donc pas même à ses géniteurs.
marechal, me voilà ! Je ne manquerait pas de clic sur le lien que vous m'indiquez. Mais continuez votre confrontation d'idée avec citoyenne21. Il va éclore des idées révolutionnaires. Ce n'est pas d'individus révolutionnaires dont nous avons besoin mais d'idées révolutionnaires.
Il faut résoudre ce paradoxe apparent : "la société a le devoir de s'immiscer dans les affaires de la famille mais il faut aussi qu'elle n'en ait pas le droit".
@ Alacoure
marechal, me voilà !
J'ai déjà vu votre jeu de mots à propos de mon patronyme (maréchal au travail)
Attention à ne pas trop me chercher la-dessus s'il vous plaît : je peux vous garantir ici devant le petit monde que même si j'ai pardonné à ma camarade Géniale et en ai fait crédit à un certain Léonidas il peut aussi vous en cuire si vous allez trop loin à mon sens.
(c'est que là j'ai une victoire par KO avec un certain 123... qui compte encore les étoiles tellement elles sont figées comme lui...)