14sept 11
Cette note traite de la notation des banques françaises, de la panique bancaire et de la crise de la zone Euro. J’y évoque aussi le débat sur la sortie de l’Euro pour la Grèce en particulier et pour d’autres en général. C’est peut-être un peu aride mais j’ai pensé que ça éclairait ma façon de voir le moment. Puis je fais une critique de la drôle de présentation, fourmillante d’erreurs, du Programme du Front de Gauche telle que lu par Médiapart. Curieux de la part d’un média dont la réputation de rigueur a été hautement démontrée. Enfin, sourire narquois : j’ai l’explication du miracle dont a bénéficié François Hollande pour devenir de façon si rapide et surprenante le chouchou des sondages. Edifiant et hilarant !
La décision de l’agence de notation nord-américaine qui manie ses appréciations comme des révolvers dans un saloon bondé est profondément irresponsable. Comme d’habitude, sous prétexte d’appréciation objective, un risque est aggravé sous prétexte de s’en protéger. Les banques visées comptent parmi les dix premières mondiales. La décision de cette agence de notation touche donc le cœur du système. Du simple point de vue des gérants de ce système monde, cette note est absurde à moins d’être étendue à toutes les banques du monde qui sont toutes gorgées de papiers incertains et de traites qui ne tiennent que par l’idée qu’on s’en fait. Sur les bases sur lesquelles ont été appréciées les banques françaises par cette équipe de mauvais plaisants, pas une banque nord-américaine ne pourrait ouvrir un guichet ce matin. La nouvelle « note » peut donc faire davantage de dégâts que des milliers d’attentats. Je commence donc par mettre en garde. La guerre des banques est une réalité et à travers elle le pouvoir de peser sur l’économie monde. Cibler les banques françaises ne peut se faire sans arrière-pensée. Ni sans conséquence géopolitique. Je ne le mentionne que pour alerte, pour les naïfs qui oublient de se demander pourquoi les banques allemandes engagées en Grèce et les banques américaines dévorées par les termites ne semblent pas avoir les mêmes problèmes de réputation auprès de ces « agences ». Ceci est une nouvelle démonstration du fait qu’il fallait frapper tout ce petit monde de rapaces irresponsables dès le premier jour dans le premier pays, en Grèce. Au lieu de quoi les pouvoirs des trafiquants ont été augmentés et même institutionnalisés. Une procession de décideurs serviles a passé son temps à vouloir « rassurer les marchés ». Ils les ont placés au sommet de la hiérarchie des souverainetés, avant la démocratie et le peuple. Et pour quel résultat ? On ne peut pas « rassurer les marchés ». Ou on les dompte ou c’est eux qui le font. Les pleutres sont servis ! En juin dernier le pouvoir des agences de notation a été solennisé et augmenté en Europe ! Devant tout ce gâchis, le seul sourire me vient de l’idée que, pour finir, le pire coup que le système capitaliste reçoit vient de lui-même, de sa propre dynamique interne et des horribles conflits d’intérêts qui le caractérise et plonge l’humanité dans le désastre, à intervalle régulier.
Le nouveau plongeon du système financier était la chose la plus prévisible qui soit. Ceux qui lisent ici mes chroniques peuvent en attester. Comme d’autres, quoi que bien méprisés et réputés ne pas arriver à la cheville des esprits modernes et brillants qui gouvernent les choses et les opinions, j’ai déjà posé le diagnostic maintes fois et par le détail. Pourtant je ne suis ni voyant, ni prophète, ni même grand économiste patenté. Je suis seulement armé de moyens d’analyses qui fonctionnent comme une vraie boite à outils, parfois modestement équipée mais toujours efficace pour comprendre et réparer. L’économie n’est que secondairement une science mathématique. C’est d’abord une science humaine qui combine des facteurs sociaux, culturels et politiques. Enfin quelque soient les bavardages pédants auxquels nous sommes soumis continuellement, aucune économie ne saurait s’émanciper de la loi de la réalité. La réalité c’est que tout repose en dernière analyse sur ce qui est réellement produit et sur la façon dont cela est réparti et mis en circulation. Le système économique de notre chère économie monde actuelle repose sur le mouvement auto entretenu de millions de signes monétaires sans contrepartie équivalente dans la réalité matérielle. D’une façon originale, le système capitaliste s’est découvert une aire d’expansion qu’il croit sans limite ni contrainte, celle du crédit et de la dette, vaste préemption du futur. Mais le futur n’existe pas encore. Les titres de sa propriété circulent déjà pour la valeur de deux ou trois planètes. Illusion. Le système est donc condamné à rencontrer à tout moment l’équivalent moderne du prétendu saint Thomas qui vient et dit « je veux voir si c’est vrai ! ». Le matérialisme historique n’a pas trouvé son maitre dans l’art de rendre compte de la vie des sociétés. Cette considération générale ne m’écarte pas de l’analyse du moment qui mérite davantage de précision, c’est bien évident. Mais je ne veux pas manquer de marquer le point quand il va à l’avantage d’une méthode intellectuelle contre une autre qui est en train de démontrer son aveuglement total.
Je suis interrogé bien des fois à propos de la sortie de l’Euro de tel ou tel pays. Les questions semblent postuler que ce serait une hypothèse comme une autre. Il n’en est rien. Cette façon de dire me semble négliger un détail. Il n’existe aucun dispositif de sortie de l’Euro prévu par les traités qui régissent l’Europe. On peut théoriquement sortir de l’Union. En pratique cette sortie est d’une complexité et d’une lourdeur institutionnelle considérable. Mais en ce qui concerne le système de l’Euro, rien n’est prévu. Cela ne signifie pas que, du coup, cela ne se fera pas. La vie est plus forte que les traités. Mais je veux juste souligner que l’opération ne saurait être « ordonnée » comme disent, parait-il, les dirigeants conservateurs allemands. Ce sera une noire pagaille aux effets incommensurables sur l’économie de l’union et, par contre coup, sur celle du monde. Notons à ce sujet que les dirigeants allemands feraient bien d’y penser et de ne pas croire leur pays d’avance épargné par ce qui pourrait arriver du fait de leur mesquine et psychorigide façon de gérer la crise.
Je sais qu’il existe à gauche un certain nombre d’amis qui sont partisans de la sortie de l’Euro. Je ne leur fait pas l’injure de les confondre avec les lepénistes qui soutiennent aussi cette thèse mais dans un tout autre cadre d’analyse et de propositions. Ces camarades ont un raisonnement construit avec une forte cohérence intellectuelle. Les circonstances peuvent d’ailleurs réaliser leur attente. Cela seul devrait faire réfléchir plus avant. Peut-on avoir pour projet une situation que la décomposition du système produit mécaniquement ? Je ne néglige pas la force de l’argument réaliste selon lequel la monnaie unique fut installée sur des bases qui travaillaient exclusivement à l’entretien et au développement d’un nouvel ordre néo-libéral spécialement destructeur en Europe. Cela ne suffit pas à me convaincre qu’il serait impossible de changer la règle du jeu tout en conservant la monnaie unique.
Selon moi la monnaie unique est aussi la propriété de la France. Nous avons notre mot à dire sur la façon de la gérer. Pourquoi renoncer à cette position de force ? Il y a de nombreux avantages géopolitiques et sociaux à disposer de cette monnaie unique pour peu que son cadre d’existence soit modifié. Ce n’est pas vrai que c’est soit l’euro et le libéralisme ou la fin de l’euro et enfin la possibilité d’une vraie politique de gauche. Je crois que seule une vraie politique de gauche peut à la fois sauver l’euro et nous faire sortir de la crise. A l’inverse, si l’euro venait à disparaitre je pense que notre projet de gauche et nos objectifs révolutionnaires dans l’histoire seraient plus difficiles à accomplir. Je sais bien que, pourtant, la monnaie unique pourrait s’effondrer. On ferait face, cela va de soi. On saurait quoi faire. Mais si l’euro des libéraux disparait au moment où ce sont les libéraux qui sont chargé de gérer les conséquences de cette chute, le grand nombre paiera deux fois. La disparition d’un instrument de mesure commun éloignerait la possibilité et la faisabilité des principaux objectifs de gauche comme l’instauration d’un salaire minimum européen et l’harmonisation des normes sociales et fiscales par le haut. Enfin le coup porté à l’idée d’une unification politique et sociale du vieux continent serait particulièrement sévère. Faut-il rappeler que cette unification est le but permanent de la doctrine de gauche depuis ses origines ? Parce qu’il s’agit de la paix et du bien-être. Tout cela ne peut être oublié. Ni surtout être oublié de quel prix a été payé dans le passé l’isolement national des révolutions victorieuses enfermées dans un seul pays !
La crise grecque résulte entièrement de l’agression des spéculateurs. Je ne dis pas que les problèmes de la zone euro n’existaient pas avant cela. C’est d’ailleurs de là que viennent les opportunités qui ont été données aux spéculateurs. Oui les problèmes viennent du cadre lui-même ! Et nous étions nombreux à combattre déjà le statut absurde de la banque centrale européenne depuis le premier jour. Pour ma part j’ai voté contre lorsque je siégeais au Sénat. Nous avons été nombreux aussi pour dénoncer la mise en place d’un marché intérieur socialement si dérégulé qu'il menace d’emporter toute l’organisation de nos sociétés. Pourtant quand une crise éclate dont les conséquences s’annoncent si profondes, on est en droit d’examiner soigneusement les méthodes mises en œuvre pour y faire face. On mesure alors bien la stupidité des techniques utilisées dans cette circonstance. C’est le dogmatisme libéral qui a conduit à l’application de recettes aussi éculées que ces politiques d’austérité et de privatisation généralisée imposées de force par le FMI et la Commission européenne. Le résultat était totalement prévisible puisque cette situation avait déjà été observée dans toute l’Amérique du sud. Il faut le souligner mille fois pour que la leçon porte : ce système ne marche pas. C’est cela la tare qui le disqualifie en profondeur dans l’esprit du grand nombre comme du point de vue du simple bon sens. C’est cette expérience qui permet de clamer « ça ne sert à rien de céder aux « marché » et à leurs injonctions ».
Dès lors, ce n’est pas seulement une crise bancaire ou financière ou ce que l’on voudra qu’il s’agit de régler. Ce qui est en cause c’est la légitimité d’un système et d’une orientation politique à gouverner nos sociétés. Cela saute aux yeux quand on prend la mesure de ce qui déclenche ce tsunami. La dette totale de la Grèce ne représente que quelques points du total de la richesse produite par l’union européenne en un an. Deux pour cent et demi ! Le rachat intégral de toute la dette de la Grèce, plus celles de l’Irlande et du Portugal est de … 1000 euros par habitant vivant dans la zone euro. C’est dire que cette somme est largement à la portée d’un prêt à zéro pour cent à la Grèce venant de la banque centrale européenne comme nous ne cessons de le dire depuis l’origine. A contrario, puisque cela ne s’est pas fait, on doit en déduire que le but de ce qui a été mis en place n’est pas de nature économique ou financière mais purement politique. Quoique les inventeurs de ces mesures cruelles, cupides et brutales prétendent le contraire. Ces gens ont eu les yeux plus gros que leur cerveau. Ils se sont dit qu’une orgie de pilleries était à portée de main. Leur voracité va détruire leur propre écosystème !
Il est vain de spéculer sur une catastrophe finale du capitalisme. Ce système n’aura jamais de fin tant qu’une alternative ne se sera pas mise en place. Les pires destructions sont aussi un aliment pour lui. Faut-il rappeler que c’est d’ailleurs la fonction essentielle de la guerre dans la logique capitaliste ? Pas de naïveté donc. Il n’existe pas de bonnes catastrophes qui seraient un raccourci pour les adversaires du système que nous sommes. A chaque pas il s’agit de proposer des choses raisonnables, c’est-à-dire des remèdes qui épargnent la souffrance et résolvent les problèmes. C’est cela la radicalité concrète dont je me réclame. Là, il faut refuser d’abandonner la Grèce à son sort. D’abord parce que c’est la négation de l’idée de solidarité internationale dont nous sommes les partisans. Ensuite parce que cela ne sert absolument à rien du point de vue qui semble occuper ceux qui s’angoissent. Si la Grèce se trouve expulsée de l’Euro, que se passe-t-il pour elle ? Sa dette reste libellée en Euro. La nouvelle monnaie nationale est profondément dévaluée. La dette pèse plus lourd pour la Grèce. A moins d’être reformulée dans la nouvelle monnaie nationale. C’est-à-dire perdre trente à quarante pour cent de sa valeur, peut-être bien davantage. Tant pis pour les capitalistes qui ont été pris les mains dans ce trafic dira-t-on. Ce n’est pas faux. Mais le résultat reste le même : les banques qui possèdent ces titres s’écroulent. Retour à la case départ du raisonnement. Qui peut souhaiter cela ? Encore une fois je le précise, cela peut bien finir par se passer comme ça et tout y conduit. Ce sera alors un autre débat : comment faire face. Dans l’immédiat la ligne de combat ne doit pas être abandonnée. Il ne faut pas laisser tomber la Grèce. Si ce n’est par solidarité européenne que ce soit par réalisme. Si la Grèce tombe, elle nous tombe dessus ! Que ce soit par compréhension du fait que les raisons qui conduiraient à éjecter la Grèce s’appliqueront ensuite à n’importe quel autre membre de l’Union jusqu’à ce qu’il ne reste plus sur le vieux continent qu’une sorte de grosse zone mark sous cache sexe Euro entourée de nations clochardes sans domicile bancaire fixe. Cette ligne de résistance et de proposition concrète c’est celle qui demande à la banque centrale européenne de racheter directement la dette de la Grèce à taux zéro. Cela fournit la liquidité et tue la spéculation. C’est la solution qui ne nuit qu’au dogme libéral. Son seul risque est de faire baisser la valeur de la monnaie unique face au dollar. Mais ce sera un bienfait en réalité que cette baisse qui soulage le handicap d’un euro fort pour les producteurs de la zone euro sur le marché mondial.
On m’a demandé à plusieurs reprises si pour faire face à la crise bancaire il fallait nationaliser ou recapitaliser. Ma réponse est que la société doit reprendre le pouvoir sur la finance. Recapitaliser ? Qui le ferait ? « Le marché » ? C’est son affaire. L’Etat ? C’est une autre affaire. Ce ne pourrait-être, dans ma logique qu’en échange de prise de participation, à l’euro près dans le capital de la dite banque. Notez que si cette méthode avait été appliquée lors du dernier plan de sauvegarde, l’état aurait récupéré cinq milliard à la revente au lieu des pauvres sept cent millions dont s’est rengorgé Nicolas Sarkozy. Mais cette recapitalisation équivaut à une nationalisation. C’est là la question. Nationaliser des déficits et des dettes est-ce la bonne idée ? Ce n’est pas le principe que j’interroge, bien sûr, puisque le programme partagé prévoit ces nationalisations. C’est le moment, l’opportunité. A quoi sert la banque ? A fluidifier l’économie en injectant l’argent nécessaire. A organiser l’épargne. Et ainsi de suite. C’est pourquoi le programme prévoit la constitution d’un pôle financier public. Les nationalisations ne peuvent avoir de sens qu’en relation avec la constitution de ce pôle et à son service. En précisant de surcroit que l’idée du programme partagé est d’y associer les réseaux mutualistes et coopératifs avec en vue notamment une inscription territoriale décentralisée de la prise de décision de financement. Donc ce qui est premier c’est la mise en place de ce pôle et de ses objectifs. Pas dans l’absolu.
Je le surligne pour bien indiquer qu’il ne suffit pas de nationaliser pour régler le problème qui nous est posé. La gauche a nationalisé quasiment tout le secteur bancaire après 1981. Cela n’a pas changé les objectifs ou les méthodes de ces banques. Les nationalisations de Gordon Brown en Angleterre n’ont rien changé à la politique prédatrice de ces dernières. La leçon est que si la propriété publique est une condition nécessaire elle n’est pas une condition suffisante. Il y faut le plan et les objectifs. C’est la raison pour laquelle la question de la nationalisation posée pour être appliquée alors que c’est Nicolas Sarkozy et la droite qui gouverne ne peut avoir qu’un sens : serions alors d’accord pour socialiser leurs dettes ! Croire qu’une nationalisation opérée par Sarkozy commencerait le socialisme en France est un délire. Croire qu’il suffit prononcer le mot nationalisation pour avoir notre accord sans autre condition est mal comprendre notre projet.
Un qui n’a pas compris grand-chose au programme partagé, c’est, hélas, Médiapart. C’est surprenant de la part de ce média qui compte quand même quelques fines plumes de l’analyse matérialiste de l’économie comme Laurent Mauduit. Curieusement la lecture de notre texte est alignée sur les canons d’analyse du PS auquel tout est souvent ramené. Je comprends que celui qui a écrit le résumé ne soit pas marxiste. Mais au moins pourrait-il être assez keynésien pour comprendre la logique d’un projet qui repose sur une redistribution massive elle-même assise sur le retour des dix points de richesses pris par le capital sur le travail. Je ne parle de tout cela que parce que je suis nommément cité et, bien sûr, pour me mettre en contradiction avec moi-même dans la mesure où ce programme serait censé démentir mon souci de crédibilité. Comme on m’y reproche à de nombreuses reprises les « imprécisions » et autres « manques de financement » quoiqu’il n’y ait rien de plus évident que cela dans ce document, je me permets de faire amicalement remarquer aux rédacteurs leurs propres erreurs et approximations qui elles sont incontestables, à l'opposé de la rigueur d'analyse qui fait la réputation de ce média.
Par exemple, la présentation de notre proposition de SMIC à 1 700 euros est particulièrement biaisée. En effet Médiapart indique que notre programme "prône un SMIC à 1 700 euros net par mois. Il est aujourd'hui de 1 365 euros … brut". Ça ressemble à de la gonflette bien agencée pour nous montrer comme des "exagérés" qui avancent des propositions folles. Or Médiapart passe sous silence que nous proposons d'abord le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012. C’est exactement la revendication de la CGT. Et nous fixons ensuite l'objectif d'un SMIC à 1 700 euros nets dans la législature qui durera jusqu'à 2017. Cela n'a donc aucun sens de mettre en face les 1 700 euros nets que le SMIC atteindra dans quelques années si nous gouvernons, et ses 1 365 euros bruts actuels.
De même je suis consterné par la confusion faite dans le résumé de Médiapart entre notre proposition de salaire maximum et celle sur le revenu maximum. Le rédacteur n'a pas saisi la distinction entre le salaire et le revenu (qui concerne toutes les formes de revenus, salariaux ou non) alors qu'elles sont clairement distinguées et expliquées dans notre programme. Cela conduit Médiapart non seulement à déformer gravement ces propositions mais même à attribuer au Front de Gauche une proposition qu'il n'a jamais faite. Lisez plutôt : "serait instauré un salaire maximum de 30 000 euros par mois, dans le public et dans le privé." Or il s'agit là du chiffre du revenu maximum, que nous avons fixé à 30 000 euros par mois, en référence à 20 fois le revenu médian. Et non pas du salaire ! Le salaire maximum n’est pas un montant mais un rapport entre le plus élevé et le plus bas salaire. Rien à voir ! Et cela précisément pour que cette mesure soit un outil pour augmenter tous les salaires, à commencer par les plus bas. Notre salaire maximum consiste à imposer un écart maximum de 1 à 20 entre les salaires d'une même entreprise. Une proposition qui a aussi été avancée par la Confédération européenne des syndicats. L'intérêt de fixer un écart et pas un niveau plafond est d'enclencher un cercle vertueux dans lequel l'entreprise est obligée d'augmenter d'abord les plus bas salaires si elle veut augmenter les plus hauts. Cette dynamique salariale dans l’entreprise est totalement rendue invisible par la manière erronée qu'a choisie le rédacteur de Médiapart pour présenter cette proposition. Ces quelques exemples ne sont malheureusement pas isolés. Mais peut-être ce rédacteur ignorait-il que le smic à 1700 euros est une revendication de la CGT et que le salaire maximum vient des syndicats européens. Je ne crois pas savoir que Médiapart ait une « position » à leur sujet.
Le plus décevant et sans doute le moins pardonnable est la confusion faite entre notre position sur les retraites et celle du PS. Le débat a été assez vif à l’époque, et encore à présent, pour que personne ne puisse jouer le rôle de l’ingénu mal informé des détails ! Médiapart fait comme si nos propositions étaient "du moins sur le papier" similaires à celles du PS. Alors que "sur le papier" aussi, elles sont justement très différentes ! Le rédacteur affirme que, comme le PS, à qui le beau rôle est donné sans cesse, nous revendiquerions le retour de l'âge légal de la retraite à 60 ans. S'il s'agit bien de l'intégralité de la proposition du PS, ce n'est pas du tout l'intégralité de la nôtre. C’est la suite qui compte, ce que sait même un débutant en politique. Notre programme partagé propose en effet "la retraite à 60 ans à taux plein" avec "75 % du salaire de référence". Cela fait une différence majeure par rapport au Parti Socialiste qui est favorable à l'allongement de la durée de cotisation à 41 annuités et au-delà. Pour nous, la proposition du PS réduit la retraite à 60 ans à un droit au rabais pour les retraités qui partiront avec une pension misérable. Cet exemple montre que le risque est grand de voir le débat des présidentielles patauger dans les à peu près de résumés écrits à la va vite et mal documenté. Ce qui est embêtant c’est que ce soit aussi le cas-là, dans Médiapart, un média sur lequel on compte pour faire vivre un débat sérieux.
Voici un sujet plus drôle: le feuilleton des sondages. Il s’agit de François Hollande. J’avais posé une question. Comment se faisait-il que dès la disparition de DSK, en cinq jours, alors que Martine Aubry était le numéro deux des sondages, François Hollande soit passé en tête ? Quel acte avait-il posé pendant ces cinq jours qui l’avait signalé au grand public en le propulsant si haut, si vite, si fort ? Aucun acte, aucun discours en particulier. Rien. Donc c’était un pur miracle. Le doigt de Dieu surgissant des nuages pour se poser sur son front aussitôt rayonnant. Un observateur attentif a cependant tôt fait de repérer les ficelles qui agitent les marionnettes. Là aussi. Voyons cela. Le champignon sondagier a éclos dans un journal dirigé par un de ses partisans les plus fidèle, Laurent Joffrin, au « Nouvel Observateur ». C’est un sondage TNS-SOFRES. Pile poil efficace pour créer la prophétie auto réalisatrice et le panurgisme médiatique habituel après un moment de sidération et en profitant du vide. Ce qui s’est produit. Cela s’appelle du conditionnement. Mais peut-être que la photo était bonne ce jour-là, pour parler avec le vocabulaire parapluie des amis des sondages. Une « honnête-enquête-un-thermomètre-a-un-moment-donné » bla bla. Peut-être une autre fois. Mais pas celle-là. Et ce n’est pas moi qui le dit. Voici en effet la mise au point publiée par la Commission des sondages que l’on aimerait trouver plus souvent aussi vigilante. Lisez et méditez par quels moyens nait une réputation. Voici le texte de la mise en garde de la Commission des sondages : « Dans son édition du 25 mai 2011, Le Nouvel Observateur a publié un sondage relatif aux premier et deuxième tours de l'élection présidentielle de 2012 réalisé par l'institut TNS-Sofres ». « Les choix retenus par l'institut pour établir, à partir des redressements effectués, les intentions de vote relatives aux hypothèses de premier comme de second tour sont caractérisés par un défaut de cohérence interne au regard de l'objet d'un sondage qui, dépourvu de toute valeur prédictive, doit se borner à refléter l'état de l'opinion au moment de sa réalisation. » Défaut de cohérence ! Mazette ! Voici la suite qui n’arrange rien. « En conséquence, et en l’absence de toute manœuvre imputable à l’institut, la commission exprime des réserves sur le caractère significatif des intentions de vote publiées qui ne reflètent pas les résultats de l’enquête après application aux réponses des personnes interrogées des méthodes de redressement habituellement admises. »
Ah ! Ah ! « Les intentions de vote ne correspondent pas aux réponses des personnes interrogées ». Bigre c’est grave ! Surtout que la Commission ne parle pas des résultats bruts. Elle parle des résultats une fois « redressés », ce qui est déjà bien aimable. Mais, dans ce cas, la Commission met en cause un usage du « redressement » qui ne correspond pas aux « règles habituellement admises » ! A cette occasion donc ont été appliquées des règles spéciales. Lesquelles ? En quoi ont-elles permis le miracle dont a bénéficié François Hollande ? Voilà ce que chacun doit pouvoir imaginer. Bien sûr, cette fois là encore, les rédacteurs qui ont commenté cette puissante « enquête » ont avalé tout rond le résultat. Ils ont glosé dessus sans autre forme de scrupule. Sans doute devait-il leur convenir assez pour qu’ils se sentent dispensés du devoir professionnel de vérification des sources. S’ils l’avaient fait peut-être se seraient-ils rendu compte, comme la Commission l’a fait, que des « règles » qui ne sont pas « habituellement admises » avaient été appliquées ? Mais peut-être qu’un autre résultat ne les intéressaient pas. Oublions les amis bien placés de François Hollande. Ils font leur travail. Ce qui est drôle c’est de voir comment ses concurrents sont naïfs et peu aguerris au combat. Ils méritent de perdre ! Car face à Sarkozy et à l’extrême droite il faut des coriaces qui ne se laissent pas intimider par un « institut de sondage »! Mais ça ne veut pas dire que si Hollande sait comment avoir de bons sondages il soit capable de les transformer en vote. La suite au prochain numéro.
@ 4 Août.
Merci, bon je prépare mon char à bœufs pour aller investir Lutèce et pourquoi pas la Bastille... ah ça ira ça ira ça ira !
Phénoménal ! « L'homme-qui-est-absent-mais-tellement-présent » (*) annoncé chez Chazal dimanche soir !
« A présent je parle de l’apparition de DSK en majesté cette fin de semaine. Premier constat on parle davantage de lui que du G20. » (*)
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/02/23/le-boulot-du-travail/
DSK sera-t-il aussi « majestueux » qu’au soir du 20 février dernier ? En tout cas, ses apparitions aux JT du dimanche soir, ça tourne à l’égotisme ! En attendant le retour des plans-culs !
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/06/03/savez-vous-quil-se-passe-des-choses-importantes-pendant-les-plans-culs-mediatiques/
(*) Jean-Luc Mélenchon dixit.
bonjour à tous,
J'ai besoin d'une précision.
Si nous revendiquons le salaire minimum à 1700 euros, à quoi sert l'écart maximum de 1 à 20 quand nous plafonnons le revenu maximum (tout compris donc les salaires) à 30 000 euros soit 17,6.
Même en admettant que l'on parle de 1700 brut et 30 000 net, la différence est faible. Je doute qu'il y ait beaucoup de contribuables ayant un salaire de 30000 euros nets, dans une seule boite, et aucun autre revenu.
Si la fiscalité est confiscatoire à partir de 30 000 euros, les patrons et cadres concernés limiteront d'abord leurs salaires pour ne pas avoir à augmenter les salaires faibles.
Quelqu'un peut il me dire où je me suis trompé ? Merci
Autour de moi, nombre de gens iront voter pour Hollande aux primaires en tenant le raisonnement suivant : Ségolène, 3e dans les intentions de vote, est la clé de la victoire. Martine Aubry a besoin du report de ses voix pour l'emporter, et il y aura renvoi d'ascenseur. Or, ils ne veulent pas de Ségolène à un poste clé en cas de victoire PS en 2012.
Donc, Hollande au premier tour, pour qu'il soit largement en tête, et passe au 2e tour.
Nous pourrions avoir notre Jean-Luc Mélenchon en Belgique. Encore faudrait-il qu'il accepte de faire de la politique.
Quelle est la situation en ce mois de septembre 2011 de la crise de la dette en Europe ? Éric Toussaint, président du CADTM-Belgique nous livre ici une analyse critique de la situation et propose une série d’alternatives à mettre en place rapidement.
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26557
@94 breteau jean claude
: "... les affaires reprennent et s'amplifient,elles concernent la droite,toute la droite mais aussi des socialistes.le but est d'ecoeurer les électeurs en espérant une abstention massive ;alors que les bourgeois iront voter pour défendre leurs privilèges"
Cette remarque me paraît très juste et importante. De façon inéluctable, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, les démocraties s'adonnant aux poisons mortifères du capitalisme le plus sauvage possible, dont le berceau est aux Etats-Unis, connaissent inéluctablement les mêmes tares que ce pays de démocratie formelle.
Aux USA il y a une éternité que le premier parti du pays, loin devant tout les autres, est celui des abstentionnistes. Par contre, il y a eu assez de gens, alors que la pauvreté a battu des records, pour élire des présidents ultra réacs (Bush père et fils). Je suis certain qu'ils ne leur a pas manqué une seule vois des privilégiés du système.
A titre d'exemple,une dépêche AFP de ce jour me dit que les choses ne vont pas s'arranger en France. On apprend que la maison louée par DSK pendant son esquisse de procès est en vente pour 13,99 millions de dollars, que le montant du loyer était de 50.000 dollars (37.000 euros) par mois, et que cette maison de ville, compte quatre chambres, une douche à jets multiples, un jacuzzi, une salle de cinéma et des équipements de choix.
Nul doute que cette personne, conseiller économique du PS "d'une grande compétence" (dixit Aubry), est particulièrement apte à comprendre les chômeurs et les travailleurs pauvres de ce pays, pour qui se loger est tout simplement un tour de force, voire une mission impossible.
@ 98 ActuAlex
Vous m’écrivez : « Lorsque vous voyez un passage télé avec Jean-Luc Mélenchon, essayez de vous mettre à la place de ce lambda, qui regarde les infos comme ils regardent la météo. »
À la place de qui voudriez-vous que je me misse ? Chacun voit midi à sa porte. Et minuit à sa fenêtre ! Quant à voir en Jean-Luc Mélenchon une Fabienne Amiach… Atol !
@ - 86 - Nadine Stalker
"Mais pour "l'Europe fédéraliste" /... / ce n'est pas avec les ultras-libéraux au pouvoir que l'on va pouvoir former une Europe sociale /.... /comment fédérer des peuples en plein repli-sur-soi... "
En se disant que les rapports de forces ne sont pas figés en l'état pour l'éternité.
Tout comme nous nous le disons en France lorsque, bien qu'étant pour l'instant minoritaires, nous nous battons pour changer la société et son gouvernement.
Comme disait le big boss, et quelques autres, il n'y a que les combats qu'on entreprend pas qui sont perdus d'avance. L'idée n'est pas de savoir si on peut, mais de savoir si ça vaut le coup d'essayer.
Enfin je crois...
@ 100 4 Août
Canard !… on demande une position géographique repérable sur une carte ! Evident non ?
Encore un texte que j'ai relu plusieurs fois tant il foisonne d'infos.
Merci @Jean Jolly d'avoir reposé la question du lieu du discours.
Je part vous rejoindre avec une double mission, bien sûr écouter JL et les débats des intervenants, mais surtout, comme je loge dans la famille, convaincre 3 personnes de voter pour JL, et dans ma clé USB, j'y ai mis une grand nombre d'adresses Internet avec des articles favorables qui expliquent le pourquoi des choses. J’espère arriver à les convaincre.
@ Jean JOLLY (98)
A la fête de l'Humanité, le stand du Front de Gauche se situera avenue Gabriel Péri. Le stand sera inauguré vendredi 16 à 16h en présence de JL Mélenchon et de Pierre Laurent (Président du conseil national de campagne du FdG). Samedi 17 à 18h20, à l'Agora de l'Humanité (à l'angle de l'avenue Guy Mocquet et de l'avenue Lucie Aubrac) JL Mélenchon sera interrogé par les journalistes de l'Humanité et dimanche 18 septembre, il sera sur la grande scène pour le meeting à 15h40. A noter que dès ce soir jeudi, à 19h, un premier débat est programmé à l'Agora de l'Humanité sur le thème "féminisme et politique" avec Martine Billard (PG), Clémentine Autain (FASE), Anne HILDAGO (PS) et MG Buffet (PCF). A toutes et tous : bonne fête de l'Humanité ! On lâche rien ! Place au peuple !
Il faudrait proposer à ces instituts de sondage la règle suivante : chaque fois que le sondé indique au sondeur "j'ai l'intention de voter pour un tel", répondre à une question à choix multiple "pourquoi j'ai l'intention de voter pour un tel", le sondeur ayant la possibilité de répondre : "parce que c'est le candidat favori dans les sondages".
Dans des notes personnelles que je viens de relire, j'écrivais le 15 novembre 2010 :
"la prochaine campagne ne se déroulera pas sur le thème de la sécurité, mais sur celui de la crise. Sur ce thème, Mélenchon sera le candidat qui apparaîtra le plus crédible."
Je passe sur la suite, qui est un pronostic audacieux (je le révèlerai s'il est avéré...). Quoiqu'il en soit, cette intuition vieille de près d'un an, commence à se vérifier.
@Marechal
Laisse le volatile faire son travail, il le fait bien, et avec humour. Pour ma part cela m'a fait rire, ce qu'ils ont écrit sur JL et en plus cela prouve qu'ils ont lu le billet de Jean-Luc Mélenchon, non ? Ils ont écrit 4 petites lignes et tu as lu toutes les égratignures sur les autres ? Bouduuuuu nous allons avoir du boulot.
Comme disait Desproges "on peut rire de tout mais pas avec tout le monde" Alors rions ensemble... et bon courage
A tous ceux qui se déplacent pour aller à la fête! Vous nous donnerez vos impressions, vos avis et vos colères. Car il faut savoir être critique et lucide.
Buen viaje compagneros!
@ Daniel du 93.
Merci pour toutes ces précisions.
J'ai aimé cela : http://www.placeaupeuple2012.fr/fete-de-lhuma-2/recit-imaginaire-a-la-fete-de-lhuma/
Bonjour, à toutes et à tous, bonjour Jean-Luc,
Je pense que le combat va être rude, certains de ces commentaires le montrent. L'énumération des mesures recèle des pièges :
Titulariser les précaires de la fonction publique, cela semblait laisser de coté les précaires du privé,
Augmenter le smig, cela fait réagir ceux qui sont un peu au dessus du smig,
Mais surtout, cela risque de ne pas parler aux exclus, jeunes, etc. exclus autrefois du RMI, sans perspectives aujourd'hui, le monde du travail leur semble irrémédiablement fermé, alors pourquoi voteraient-ils ?
Radicalisons aussi notre discours, nous voulons modifier la répartition des richesses produites, nous sommes une révolution citoyenne en marche.
La jeunesse a besoin d'idéal, de grand élan, elle a besoin de défit à sa mesure !
Affirmons le : nous voulons l'abolition du précariat et de la pauvreté qui sont les formes modernes de l'esclavage, et pour cela, la mesure réellement révolutionnaire est le revenu social pour tous. Elle répond à la fois à l'abolition du précariat et à la nécessité d'augmenter le niveau de vie, surtout celui des plus démunis, mais quelque soit leur situation petite retraite, petit salaire, sans aucun moyens, etc.
Si cette mesure n'est pas dans le programme, il faut lancer le débat dès maintenant, en même temps que la préparation de la constituante.
Jean Jolly
Welcome to La Courneuve via La Bastoche !
Tu as le programme des rencontres c'est un puzzle, mais avec l'Humanité quotidienne et l'Humanité Dimanche, les rendez-vous militants, de débats, de rencontres sont indiqués, dès ce soir, ouverture à 18 h de Patrick, directeur, puis rencontres avec les féministes, Marie -George.
Et demain partout, programmé et spontané au gré du vent et du beau temps, quoiqu'il en soit y aura pas de gadoue: la chance pour 2012.
@ 72 Madiran
Sur la séparation banque de dépôt- banque d'investissement : "Le seul, à ma connaissance à soulever tant le problème, que la solution est J.L. Mélenchon".
Le seul... à part Chevènement, Dupont-Aignan, Le Pen.
Pour ceux qui voudraient retrouver l'article de Mediapart critiqué, voilà le lien :
http://www.mediapart.fr/journal/france/130911/le-programme-encore-flou-du-front-de-gauche-pour-2012
Mais faut payer... et comme c'est un article de m... pour moi ce sera pas aujourd'hui ! D'après Netmamou sur http://blogs.mediapart.fr/blog/fatarella/140911/un-qui-n-pas-compris-grand-chose-au-programme-partage-c-est-helas-mediapa
cet article "apparaît dans le tracker comme le résultat du travail de Stéphane Alliès", 29 ans, DEA de Sciences Po, passé par Libé, le Figaro.fr (!) et 20 Minutes.fr
Extrait de son interview sur le site Mediapart : "je saisis l'importance de prendre un peu de recul et de distance sur les évènements [...] j'ai le plaisir de pouvoir avoir l'occasion de creuser des sujets [...]"
Reste à le mettre en application :))
Quelqu'un a-t-il ouvert le parisien aujourd'hui ? (je dis bien ouvert je ne dis pas acheter on c'est compris)
Il s'y trouve de la pure propagande anti FdG qui ridiculise la fête de l'huma et le PC
Arrêt sur image et démonstration:
Il y est question d'une boîte d'allumette estampillé FdG avec le slogan Front de Gauche : allumer le débat.
Je fais l'impasse sur les commentaires qui insinuent que nous sommes des terroristes (ou des allumés pour ceux qui aiment les mots d'esprits c'est selon)
Bref j'y viens : L'image montre en gros plan ladite petite boite toute petite et qui tient bien dans la main. histoire de bien montrer en grand que le front de gauche aussi tient dans la main tellement il est tout petit...
Conclusion : Quand je dis que c'est une feuille de choux je suis poli..
Des manipulateurs de l'inconscient publique au premier chef !
A ne pas prendre pour des imbéciles.
@ genialle
Merci pour ta réponse soeur de combat, je sais que tu répugnes à tirer sur le coin-coin et tes raisons visent juste comme très souvent mais j'attends aussi l'avis d'autres chasseurs.
@ 97 Sans terre dit:
"La règle Delors ! (…) Règle d'or : piège à cons !"
Tout d'abord merci pour le lien, je viens d'écouter avec beaucoup d'attention et dans son intégralité le monologue de monsieur Jacques Delors, toujours égal à lui même, car le moins que l'on puisse dire est que l'émission était faite à son honneur et à sa gloire, et il ne fallait pas moins de 4 journalistes pour cela.
Hormis la saillie que vous avez relevé, le discours de ce monsieur consiste essentiellement à se dédouaner de toutes responsabilités concernant l'Europe et l'Euro, qu'à l'entendre ce sont les gouvernements des pays membres qui n'ont rien compris et qui foute le bordel dans ce petit bijou qu'est l'Europe sortie de la pensée de sa "supériorité Delorienne", en bref du CYNISME, encore du cynisme, toujours plus de cynisme.
J'espère qu'un jour on fera le procès à charge de ce monsieur qui loin des Jean Monnet ou Conrad Adenauer qui eux voulaient créer l'Europe des peuples, n'a eu comme ambition et volonté que de créer l'Europe des marchés et du libéralisme.
Je ne répéterais jamais assez que ce monsieur a eu la possibilité d'abroger l'inique loi Rotschild (Pompidou/Giscard 1973) en arrivant au pouvoir en 1981, il a eu 2 ans ou cela était possible, et l'abolition de cette loi aurait sauvé la France et l'Europe du marasme dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui ; non seulement il ne l'a pas abolie mais il en a fait l'une des pierres angulaires de la construction Européenne avec le "traité de Mastrich" dans lequel il a imposé les fameux 3% qu'il traite aujourd'hui de piège à cons, QUEL CULOT !…
Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas de subir la loi du mensonge triomphant qui passe...
Je suis conservateur, mais je me dois de dire que l'analyse que vous faites de la situation économique est irréfragable, l'interprétation que je peux en faire peut vous apporter un argument supplémentaire.
Aprés avoir tondu les salariés des économies occidentales, avec la passivité coupable de ces derniers, constatant qu'il n'y plus rien à gagner dans ce domaine, les loups se dévorent entre eux, ce qui est la finalité des théories libérales. A qui profite le crime ? Mais la préparation de cette attaque est perceptible depuis quelque semaines. Les prédateurs ont choisi la France car nous sommes le maillon faible avec des patrons qui ne savent que mépriser les salariés français mais ne sont de taille pour la compétition internationale, voilà pourquoi ils doivent partir. Nous ne pouvons qu'espérer que les prochains auront un peu de respect pour leurs concitoyens. Bon courage. Je terminerai par une idée que je défends avec ardeur, les idées de gauche ne sont valables que lorsque les conservateurs de bonne volonté les mettent en œuvre.
Une vidéo succinte dans laquelle Jean-Luc Mélenchon, avant le Congrès de Reims de 2008, expliquait sa décision de quitter le PS. Comme ça, si quelqu'un vous répète inlassablement que J-L Mélenchon a passé à 30 ans au PS et que donc qu'il n'est pas crédible, n'hésitez pas à la diffuser - mail, FB, Twitter, etc. Plus le petit bouquin à 2€ qui vient de sortir sur le Programme Populaire et Partagé du Front de Gauche pour démonter méthodiquement ces attaques basses contre J-L Mélenchon.
Par ailleurs, le PPP du Front de Gauche est disponible sur le site de la Fnac ici, si ça vous intéresse.
Le Front de Gauche au moins est ancré À Gauche! Place au peuple!
@ 122 cronos
"loin des Jean Monnet ou Conrad Adenauer qui eux voulaient créer l'Europe des peuples"
La propagande des eurobéats fonctionne même sur les membres du FG. il faut se rappeler que De Gaulle traitait Monnet de « petit financier à la solde des Américains ».
@122 Cronos -
Voilà qui est bien dit ! Rien que de penser que je devrais, peut être, voter au deuxième tour de la présidentielle de 2012 pour l'un des héritiers de ce gauchiste d'opérette, je parle évidemment de Martine Aubry et de François Hollande, cela me fiche des boutons !
Dis, tu te rappelle du programme commun de gouvernement actualisé, et de cette première partie - chapitre premier ou l'on pouvait lire : 1. Le pouvoir d'achat - Chapitre II L'Emploi - chapitre III La Santé et la Sécurité Sociale -
Et de l'élection législatives qui suivit, en mars 1978 : PC 20% - PS 22%, puis la victoire de 1981 ! Pas de cause à effet ? Et si l'on remettait en priorité ces demandes des salariés qui sont aujourd'hui, encore plus qu'hier, à l'ordre du jour ?
C'est marrant !
Depuis que JL Mélenchon c'est interessé au sondage miraculeux qui voyait, tout d'un coup, François Hollande bénéficier d'une cote DSKnienne, juste après les déboires Manhattanien de ce dernier, débouchant sur la fin d'une lueur de début d'espoir d'être en lice pour 2012, la presse friante de ce genre de bidonnage sondagié, et soucieuse de favoriser l'un ou l'autre de ses poulains les "plus acceptables" pour le "système", dénonce, aujourd'hui et ce qu'elle encourageait hier.
►Marianne
►Rue89
Vraiment une belle bande d'hypocrites !
@ 123 RISPAL T. dit:
"Je suis conservateur, mais je me dois de dire que l'analyse que vous faites de la situation économique est irréfragable"
Merci monsieur, grand merci, effectivement l'analyse défendue par JL Mélenchon et le Front de Gauche est impossible à contredire, c'est là notre gloire, mais aussi incroyable que cela puisse paraître notre croix, car de ce fait nul n'ose attaquer JL Mélenchon sur ses analyses économiques et financières (analyses produites par tout un staff dont J. Généreux bien sûr) et, personne ne lui propose le débat de peur d'en sortir ridiculisé, les quelques critiques qui se lèvent sont de suite rabattues par leur propre camp bien souvent.
"Aprés avoir tondu les salariés des économies occidentales, avec la passivité coupable de ces derniers…"
Non pas des salariés, mais de leurs représentants les syndicats notament Monsieur Chéréque qui excelle à prévenir les désirs des gouvernants et du MEDEF, à croire qu'il préparent sa reconversion comme le fit sa précédante secrétaire générale (Mme Notat).
"… les loups se dévorent entre eux, ce qui est la finalité des théories libérales. A qui profite le crime ?"
Aux chefs de meutes que sont les ploutocrates du Bilderberg (Rockfeller, Rotschild, Goldman, etc…).
"Je terminerai par une idée que je défends avec ardeur, les idées de gauche ne sont valables que lorsque les conservateurs de bonne volonté les mettent en œuvre."
D'accord avec vous, car effectivement le peuple français est profondément conservateur, et nous nous battons pour lui, donc c'est pour ma part avec plaisir que j'accepte vos services pour mettre en œuvre les idées que nous développons, mais ceci sous notre direction et contrôle.
Quand tu te fais, J.Luc cette réflexion : "C’est le dogmatisme libéral qui a conduit à l’application de recettes aussi éculées que ces politiques d’austérité et de privatisation généralisée imposées de force par le FMI et la Commission européenne. Le résultat était totalement prévisible puisque cette situation avait déjà été observée dans toute l’Amérique du sud. Il faut le souligner mille fois pour que la leçon porte : ce système ne marche pas."
Moi je crois qu'ils savent très bien que cela ne fonctionne pas et alors pourquoi persistent-ils dans cette direction ?
Et bien il y a plusieurs raisons, dont la première est le respect pur et dure de leur doctrine ultra-libérale qui consiste à toujours faire payer le peuple, ces gueux à leurs yeux ne sont bons qu'à ça.
seconde raison est, que plus la situation se dégradera et plus ils imposeront d'austérité. Et si on les laisse faire, ils finiront par carrément supprimer tous les services publics, la sécu, la retraite,etc, etc !
Non, il faut à chaque intervention publique que les responsables du front de gauche commencent par le rappeler, à savoir que c'est le combat politique de deux vues du vivre ensemble, du partage, du social, etc, etc.
Saviez -vous que le patrimoine de Mme Bettencourt est égal à la somme des patrimoines de 13 200 000 (oui + de 13 millions) de français les plus pauvres ? Soit 20% de l'ensemble des français!
Tout y est expliqué au lien ci-après !
Mr Mélenchon une remarque et une question.
Mr Mélenchon, relisez votre très bon chapitre chapitre "sortir du traité de Lisbonne" (Qu'ils s'en aillent tous !).
Qu'est-espérez vous de l'Union Européenne ? Vous tentez de défendre l'Europe (si j'ai bien compris) mais vous ne faites que des affirmations sans explications. Exemple :
Nous avons notre mot à dire sur la façon de la gérer. Faut-il donc s'occuper des politiques monétaires des autres pays ? Impensable et antidémocratique !
Pourquoi renoncer à cette position de force ? En quoi est-ce une position de force ?
Il y a de nombreux avantages géopolitiques et sociaux à disposer de cette monnaie unique pour peu que son cadre d’existence soit modifié. Par exemple ? Du concret s'il vous plait Mr Mélenchon.
A l’inverse, si l’euro venait à disparaitre je pense que notre projet de gauche et nos objectifs révolutionnaires dans l’histoire seraient plus difficiles à accomplir. Pourquoi ? Et quels sont les objectifs "révolutionnaires" ?
Deuxièmement une question.
J'ai du mal à comprendre le projet du front de gauche sur la fiscalité. Vous proposez un SMIC de 1700euro et un écart de 1 à 20. Donc le salaire maximum minimum serait de 34 000euro, mais le revenu maximum est à 30 000euro. Or il me semble que le revenu prend en compte le salaire. Qu'est-ce que je n'ai pas compris ?
Sinon Bravo !
@ 125 Mort à l'euro répond @ 122 cronos
"loin des Jean Monnet ou Konrad Adenauer qui eux voulaient créer l'Europe des peuples"
La propagande des eurobéats fonctionne même sur les membres du FG. il faut se rappeler que De Gaulle traitait Monnet de « petit financier à la solde des Américains ».
Oh là là !… que je suis loin de l'eurobéatitude,
Mais vous par contre vous semblez très près de la fascination Le Peniste.
Il est de notoriété publique que De Gaulle n'aimait guère Monnet depuis leur séjour en Angleterre et qu'il lui reprochait à juste raison d'avoir fait cavalier seul avec les anglo-saxons, et reconnaissons que le grand Charles avait deux ou trois longueurs de retard par rapport à Jean Monnet concernant le rapprochement avec les américains notamment Roosevelt plus précisément.
On se posait la question du rôle de David Douillet en tant que secrétaire d'État aux Français de l'étranger.
Il apparait, d'après un reportage de Canal Plus, rapporté par Arrêt sur images, que lorsque Douillet organise des rencontres avec les Français de l'étranger, c'est pour leur recommander de "voter pour nous", autrement dit pour l'UMP. Ce qui est proprement stupéfiant de la part d'un représentant officiel de l'État.
N'y a-t-il pas matière, pour les représentants du PG et du FG, à dénoncer ce scandale ?
Je partage votre avis sur l'article de Mediapart.
Toutefois, Mediapart est un site indépendant ; je préfère que Mediapart soit critique à notre égard plutôt qu'il ne devienne l'organe du Front de Gauche ce qui n'est pas son rôle.
En tant que sympathisant du Front de Gauche, je soutiens le programme partagé. Cependant, par exemple sur la question des retraites, je regrette que le retour à 37,5 annuités pour tous ne soit pas posée. je ne pense pas que la critique dessert notre cause tant qu'elle n'est pas calomnieuse.
@ 133 cronos
"reconnaissons que le grand Charles avait deux ou trois longueurs de retard par rapport à Jean Monnet concernant le rapprochement avec les américains notamment Roosevelt plus précisément".
Je dirais même dix longueurs et encore heureux. Monnet était la créature des américains.
"Mais vous par contre vous semblez très près de la fascination Le Peniste."
Pas "maréchaliste" ?
Un article intéressant :
737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales
Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde.
http://www.bastamag.net/article1719.html
@ - 122 - Cronos
D'accord avec toi. J'ai moi aussi écouté le long monologue de Jacques Delors.
Je crois que le bonhomme est fatigué.
Comment peut-il à la fois prôner la coopération entre les peuples et ne rien renier des traités qu'il a défendu et qui justement interdisent cette coopération ? (Entre autres contradictions flagrantes qu'il a doctement égrenées sur le ton du grand sage qui sait...)
Celles concernant la place des banques et le 3% n'étaient pas piquées des vers elles non plus.
Son seul instant de lucidité sur la "règle d'or" n'a même pas été relevé par les 4 groupies qui visiblement ne connaissaient pas leur sujet.
"On applique un remède de cheval à la Grèce" Ségolène Royal sur France 2 15/09
J'ai déjà entendu cette expression quelque part...
Débat sur les primaires PS.
Le programme du Front de Gauche très présent ce soir dans les débats, surtout de la part de Montebourg et Royal.
Heureusement qu'il y avait ses deux voix pour rappeler que c'était le PS !
Ensuite les 2 Droitistes Vals et Baylet, qui n'apportèrent rien de Gauche dans ce débat, les deux autres Hollande et Aubry sont restés très neutre sur les vraies solutions type "ventre mou" pour ne pas froisser les alliances larges du centre.
Question : Et si tous les citoyens qui soutienent le Front de Gauche allaient voter pour Montebourg ?
Hé hé non, Humaniste, ils viendront chez nous après car pour voter Hollande ou Aubry, pour ceux qui soutiennent Montebourg, cela va être un vrai casse-tête! Laissons les venir à nous.
@ 122 Cronos
Vous êtes bien aimable ! Je fais état d’une déclaration de 59 secondes. Vous « m’opposez » une émission, selon votre expression, à la gloire de Delors. Il s’agissait pour moi de mettre en exergue le fait que Delors disait comme Jean-Luc Mélenchon quant au déficit lié aux dépenses d’avenir, avec en prime cette idée du « piège à cons… pour l’opposition », selon l’expression dudit. Nonobstant le fait que c’était sous-entendu, j’aurais pu - dû - ajouter que Jean-Luc Mélenchon faisait école ! Au demeurant je ne vois pas d’inconvénient à ce que vous tiriez à « boulet rouge » sur le papa de Martine… Cependant ! Lui reprocher, comme vous le faites, les 3% de Maastricht. Je crois me souvenir que Jean-Luc Mélenchon avait fait campagne pour ce traité. Je crois aussi me souvenir que « l’Europe est une grande et belle chose » ! Quant à faire l’amalgame, comme vous le faites, entre ses 3% et la « règle d’or » voulue par l’autre avec son air de scrogneugneu N°1 (*), disons que c’est un peu fort de café. En effet, dans un cas, il s’agit d’un « traité » qui a été allègrement piétiné par tous les contractants. Dans l’autre cas, il s’agit d’une disposition inique qui serait gravée dans le « marbre de notre Constitution » juste pour dédouaner l’autre avec son air de scrogneugneu N°1(*) et hypothéquer l’avenir.
(*)L’expression est de Jean-Luc Mélenchon et vous pouvez la retrouver là …
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/05/01/invite-de-dimanche-soir-politique-sur-itelefrance-inter/
Salut !
Les réactions vont certainement être nombreuses, mais en ce qui concerne
ce premier débat des primaires socialistes, je souhaite fournir quelques observations :
Je tiens à saluer le talent et l'intelligence de M. Aubry pour ce qui est de l'organisation, de la rhétorique, et de l'attaque impromptue. Je pense qu'elle porte une sincérité dans l'idée de rassemblement.
Je retiens vivement les deux personnalités désobéissantes (et c'était aussi bien le moins que l'on pouvait attendre dans cet excercice infantilisant) : M. Montebourg et Mme Royal. Les idées de M. Montebourg, mêlées à un talent narratif presque extravagant ont presque plus d'ampleur que le matérialisme émotif de Mme Royal.
Quant à M. Valls, il a fait office d'un propulseur de flux droitier (annihilant en outre ce fumier de Pujadas, flanqué de son roquet néo-libéral approximatif) dont les plus habiles (Mme Aubry) ont pu tirer fort parti.
M. Hollande, en dépit du talent mitterrandien qu'il cherche à se fabriquer jour après jour, (y compris jusqu'aux clignements des yeux) m'a incessamment paru résolument surfait et profondément soumis au théâtre politique contemporain. Véritablement rien d'original, ni de sincère ou de personnel. Il est comme un authentique homme de paille.
Enfin, j'ai pu observer la franche influence des idées du Front de Gauche sur le débat. Pas simplement sur les idées, mais encore sur la notion de débat ; et plus promptement encore, sur une certaine tenacité langagière à l'égard du journaliste (ici, ce fumier de Pujadas, flanqué d'un improbable roquet neo-libéral, assorti d'une figurante inaudible)
Le grand perdant de ce débat est évidemment M. Nicolas Sarkozy et toute sa majorité.
Bonne journée.
@ Antoine D.
Je ne saisis pas bien le sens de votre commentaire dans ce mélange d'éloges, de sarcasmes et d'insultes.
Où voulez-vous en venir ? A nous convaincre qu'Aubry est une rassembleuse sincère? Rassembleuse de quoi, de qui, pour faire quoi ?
Quand à votre conclusion :"Le grand perdant de ce débat est évidemment M. Nicolas Sarkozy et toute sa majorité". je n'en saisi pas "l'évidence".
La phrase que j'ai retenue, moi, est celle de Montebourg disant qu'après cette primaire tout le monde se rassemblera autour du vainqueur "quel qu'il soit". Manière éloquente de nous sigifier que tout ce cirque se diluera in fine dans une joyeuse unanimité où démondialisateurs anti-libéraux et strauss-kahniens acharnés se retrouveront côte à côte - et sans états d'âme - pour le partage de la galette.
Ma conclusion après ce débat : une vaste fumisterie.
Bonjour,
Formidable discours d'ouverture politique et humain de Patrick Le Hyaric hier soir à la fète de l'Humanité. Après le pot offert, débat des féministes ou Maryse Dumas a, au plus près des vécus, exprimé avec force et intelligence les situations des femmes dans les casses au quotidien, dans la réalité que le capitalisme barbare fait subir aux femmes et aux hommes. Discours magistral et vrai, elle a été ovationnée et a beaucoup d'avenir au sein de la CGT. ça commence fort.
Rispal T-123
" Nous ne pouvons qu'espérer que les prochains auront un peu de respect pour leurs concitoyens"
Vous soulevez un point majeur pour la victoire du Front de Gauche, ce ne peut être une confiance aveugle, ni un peu de respect, ni dans l'adoration d'un "chef" et surtout pas, mais d'un engagement sans précédent dans notre histoire de la citoyenneté et à tous les niveaux. C'est très révolutionnaire car anti-bureaucratique. Cela ne s'est jamais produit, les révolutions ont été toutes vidées de leur esprit de leur sens, donc il y a bien un problème à résoudre pour que l'histoire n'ait pas des hoquets répétitifs et catastrophiques pour les peuples et le monde du travail, femmes et hommes. Ce n'est pas seulement dans l'espérance mais dans l'action réfléchie, de débats et de doutes et de décisions ou de reconnaitre mieux ces erreurs font que le "nous" puisse avancer.
Je doute de votre conservatisme et votez FdG, quant à savoir si notre peuple est conservateur, nous n'aurions pas à notre actif toutes ces révolutions 1789/93, la Commune, etc. révoltes et avancées qui sont remises en cause grave par ces ultra conservateurs, réactionnaires et ultra riches à ne plus savoir quoi faire, seulement à penser "pourvu que ça dure". Riposte, dur ça va ètre !
J'avais choisi Remue-Méninges en priorité et j'ai réuni les fonds pour un jour à la fête de l'Huma dimanche 18 car il m'était insupportable de ne pas participer à l'Evénement creuset de la campagne électorale décisive, avec la fête de naissance du Programme Partagé et ce sera une journée de Bonheur Partagé grâce à l'espoir inouï qui nous anime.
Je suis allée sur le site Front de Gauche et me suis autorisée à écrire dans la rubrique "contact": Je ne trouve pas le meeting de Grenoble. Les articles datent. Devraient prendre place les initiatives telles que les Fronts de gauche thématiques ou "Appel des enseignants pour le FdeG" par ex, les liens avec "Place au peuple"par ex. Ce site doit être "vivant" de l'actualité du fourmillement sur le terrain.
A notre temps de Bonheur partagé!
Je vous informe que les débats sur le stand national des communistes à la fête de l'Humanité seront retransmis sur internet, sur le site du PCF.(www.pcf.fr)
Le meeting de dimanche (15h40) sera également retransmis sur internet ainsi que sur les chaînes parlementaires.
Je voudrais participer aux débats. Mais sont-ils libres ? qu'a-t-on le droit de dire sur ce blog ? Quelqu'un connaît-il les règles du jeu ?
[Edit webmestre : La règle est simple et contenue toute entière dans le mot "Commentaires". Sinon, nous aurions écrit "Débats"...]
@Gilbert Duruox-134
A proposde P Douillet
Pour la 1ème fois les Francais de l'étranger vont pouvoir voter pour leur députés.11 circonscriptions leur sont accordés et pour cela ont supprime des députés sur le territoire français. Dans mon département une circonscription votant à gauche est supprimée.
Bon Jean-Luc Mélenchon avec les primaires du PS aura encore une fois de plus raison! C'est le plus à droite qui va l'emporter. En plus avec la crise systémique que nous connaissons les Daladier sont souvent portés provisoirement au pinacle (malheureusement pour eux) par la France de la trouille, des petits et grands bourgeois, celle qui fait l'opinion.
@Gilbert Duroux-134
A propos de P Douillet
Pour la 1ème fois, les Français de l'étranger vont voter pour leur députés:11 circonscriptions leur sont accordées.
pour ce faire on supprime des circonscriptions sur le territoire français.Mon departement a voté pour 4deputés del'opposition Restera 3deputés pour l'opposition