14sept 11
Cette note traite de la notation des banques françaises, de la panique bancaire et de la crise de la zone Euro. J’y évoque aussi le débat sur la sortie de l’Euro pour la Grèce en particulier et pour d’autres en général. C’est peut-être un peu aride mais j’ai pensé que ça éclairait ma façon de voir le moment. Puis je fais une critique de la drôle de présentation, fourmillante d’erreurs, du Programme du Front de Gauche telle que lu par Médiapart. Curieux de la part d’un média dont la réputation de rigueur a été hautement démontrée. Enfin, sourire narquois : j’ai l’explication du miracle dont a bénéficié François Hollande pour devenir de façon si rapide et surprenante le chouchou des sondages. Edifiant et hilarant !
La décision de l’agence de notation nord-américaine qui manie ses appréciations comme des révolvers dans un saloon bondé est profondément irresponsable. Comme d’habitude, sous prétexte d’appréciation objective, un risque est aggravé sous prétexte de s’en protéger. Les banques visées comptent parmi les dix premières mondiales. La décision de cette agence de notation touche donc le cœur du système. Du simple point de vue des gérants de ce système monde, cette note est absurde à moins d’être étendue à toutes les banques du monde qui sont toutes gorgées de papiers incertains et de traites qui ne tiennent que par l’idée qu’on s’en fait. Sur les bases sur lesquelles ont été appréciées les banques françaises par cette équipe de mauvais plaisants, pas une banque nord-américaine ne pourrait ouvrir un guichet ce matin. La nouvelle « note » peut donc faire davantage de dégâts que des milliers d’attentats. Je commence donc par mettre en garde. La guerre des banques est une réalité et à travers elle le pouvoir de peser sur l’économie monde. Cibler les banques françaises ne peut se faire sans arrière-pensée. Ni sans conséquence géopolitique. Je ne le mentionne que pour alerte, pour les naïfs qui oublient de se demander pourquoi les banques allemandes engagées en Grèce et les banques américaines dévorées par les termites ne semblent pas avoir les mêmes problèmes de réputation auprès de ces « agences ». Ceci est une nouvelle démonstration du fait qu’il fallait frapper tout ce petit monde de rapaces irresponsables dès le premier jour dans le premier pays, en Grèce. Au lieu de quoi les pouvoirs des trafiquants ont été augmentés et même institutionnalisés. Une procession de décideurs serviles a passé son temps à vouloir « rassurer les marchés ». Ils les ont placés au sommet de la hiérarchie des souverainetés, avant la démocratie et le peuple. Et pour quel résultat ? On ne peut pas « rassurer les marchés ». Ou on les dompte ou c’est eux qui le font. Les pleutres sont servis ! En juin dernier le pouvoir des agences de notation a été solennisé et augmenté en Europe ! Devant tout ce gâchis, le seul sourire me vient de l’idée que, pour finir, le pire coup que le système capitaliste reçoit vient de lui-même, de sa propre dynamique interne et des horribles conflits d’intérêts qui le caractérise et plonge l’humanité dans le désastre, à intervalle régulier.
Le nouveau plongeon du système financier était la chose la plus prévisible qui soit. Ceux qui lisent ici mes chroniques peuvent en attester. Comme d’autres, quoi que bien méprisés et réputés ne pas arriver à la cheville des esprits modernes et brillants qui gouvernent les choses et les opinions, j’ai déjà posé le diagnostic maintes fois et par le détail. Pourtant je ne suis ni voyant, ni prophète, ni même grand économiste patenté. Je suis seulement armé de moyens d’analyses qui fonctionnent comme une vraie boite à outils, parfois modestement équipée mais toujours efficace pour comprendre et réparer. L’économie n’est que secondairement une science mathématique. C’est d’abord une science humaine qui combine des facteurs sociaux, culturels et politiques. Enfin quelque soient les bavardages pédants auxquels nous sommes soumis continuellement, aucune économie ne saurait s’émanciper de la loi de la réalité. La réalité c’est que tout repose en dernière analyse sur ce qui est réellement produit et sur la façon dont cela est réparti et mis en circulation. Le système économique de notre chère économie monde actuelle repose sur le mouvement auto entretenu de millions de signes monétaires sans contrepartie équivalente dans la réalité matérielle. D’une façon originale, le système capitaliste s’est découvert une aire d’expansion qu’il croit sans limite ni contrainte, celle du crédit et de la dette, vaste préemption du futur. Mais le futur n’existe pas encore. Les titres de sa propriété circulent déjà pour la valeur de deux ou trois planètes. Illusion. Le système est donc condamné à rencontrer à tout moment l’équivalent moderne du prétendu saint Thomas qui vient et dit « je veux voir si c’est vrai ! ». Le matérialisme historique n’a pas trouvé son maitre dans l’art de rendre compte de la vie des sociétés. Cette considération générale ne m’écarte pas de l’analyse du moment qui mérite davantage de précision, c’est bien évident. Mais je ne veux pas manquer de marquer le point quand il va à l’avantage d’une méthode intellectuelle contre une autre qui est en train de démontrer son aveuglement total.
Je suis interrogé bien des fois à propos de la sortie de l’Euro de tel ou tel pays. Les questions semblent postuler que ce serait une hypothèse comme une autre. Il n’en est rien. Cette façon de dire me semble négliger un détail. Il n’existe aucun dispositif de sortie de l’Euro prévu par les traités qui régissent l’Europe. On peut théoriquement sortir de l’Union. En pratique cette sortie est d’une complexité et d’une lourdeur institutionnelle considérable. Mais en ce qui concerne le système de l’Euro, rien n’est prévu. Cela ne signifie pas que, du coup, cela ne se fera pas. La vie est plus forte que les traités. Mais je veux juste souligner que l’opération ne saurait être « ordonnée » comme disent, parait-il, les dirigeants conservateurs allemands. Ce sera une noire pagaille aux effets incommensurables sur l’économie de l’union et, par contre coup, sur celle du monde. Notons à ce sujet que les dirigeants allemands feraient bien d’y penser et de ne pas croire leur pays d’avance épargné par ce qui pourrait arriver du fait de leur mesquine et psychorigide façon de gérer la crise.
Je sais qu’il existe à gauche un certain nombre d’amis qui sont partisans de la sortie de l’Euro. Je ne leur fait pas l’injure de les confondre avec les lepénistes qui soutiennent aussi cette thèse mais dans un tout autre cadre d’analyse et de propositions. Ces camarades ont un raisonnement construit avec une forte cohérence intellectuelle. Les circonstances peuvent d’ailleurs réaliser leur attente. Cela seul devrait faire réfléchir plus avant. Peut-on avoir pour projet une situation que la décomposition du système produit mécaniquement ? Je ne néglige pas la force de l’argument réaliste selon lequel la monnaie unique fut installée sur des bases qui travaillaient exclusivement à l’entretien et au développement d’un nouvel ordre néo-libéral spécialement destructeur en Europe. Cela ne suffit pas à me convaincre qu’il serait impossible de changer la règle du jeu tout en conservant la monnaie unique.
Selon moi la monnaie unique est aussi la propriété de la France. Nous avons notre mot à dire sur la façon de la gérer. Pourquoi renoncer à cette position de force ? Il y a de nombreux avantages géopolitiques et sociaux à disposer de cette monnaie unique pour peu que son cadre d’existence soit modifié. Ce n’est pas vrai que c’est soit l’euro et le libéralisme ou la fin de l’euro et enfin la possibilité d’une vraie politique de gauche. Je crois que seule une vraie politique de gauche peut à la fois sauver l’euro et nous faire sortir de la crise. A l’inverse, si l’euro venait à disparaitre je pense que notre projet de gauche et nos objectifs révolutionnaires dans l’histoire seraient plus difficiles à accomplir. Je sais bien que, pourtant, la monnaie unique pourrait s’effondrer. On ferait face, cela va de soi. On saurait quoi faire. Mais si l’euro des libéraux disparait au moment où ce sont les libéraux qui sont chargé de gérer les conséquences de cette chute, le grand nombre paiera deux fois. La disparition d’un instrument de mesure commun éloignerait la possibilité et la faisabilité des principaux objectifs de gauche comme l’instauration d’un salaire minimum européen et l’harmonisation des normes sociales et fiscales par le haut. Enfin le coup porté à l’idée d’une unification politique et sociale du vieux continent serait particulièrement sévère. Faut-il rappeler que cette unification est le but permanent de la doctrine de gauche depuis ses origines ? Parce qu’il s’agit de la paix et du bien-être. Tout cela ne peut être oublié. Ni surtout être oublié de quel prix a été payé dans le passé l’isolement national des révolutions victorieuses enfermées dans un seul pays !
La crise grecque résulte entièrement de l’agression des spéculateurs. Je ne dis pas que les problèmes de la zone euro n’existaient pas avant cela. C’est d’ailleurs de là que viennent les opportunités qui ont été données aux spéculateurs. Oui les problèmes viennent du cadre lui-même ! Et nous étions nombreux à combattre déjà le statut absurde de la banque centrale européenne depuis le premier jour. Pour ma part j’ai voté contre lorsque je siégeais au Sénat. Nous avons été nombreux aussi pour dénoncer la mise en place d’un marché intérieur socialement si dérégulé qu'il menace d’emporter toute l’organisation de nos sociétés. Pourtant quand une crise éclate dont les conséquences s’annoncent si profondes, on est en droit d’examiner soigneusement les méthodes mises en œuvre pour y faire face. On mesure alors bien la stupidité des techniques utilisées dans cette circonstance. C’est le dogmatisme libéral qui a conduit à l’application de recettes aussi éculées que ces politiques d’austérité et de privatisation généralisée imposées de force par le FMI et la Commission européenne. Le résultat était totalement prévisible puisque cette situation avait déjà été observée dans toute l’Amérique du sud. Il faut le souligner mille fois pour que la leçon porte : ce système ne marche pas. C’est cela la tare qui le disqualifie en profondeur dans l’esprit du grand nombre comme du point de vue du simple bon sens. C’est cette expérience qui permet de clamer « ça ne sert à rien de céder aux « marché » et à leurs injonctions ».
Dès lors, ce n’est pas seulement une crise bancaire ou financière ou ce que l’on voudra qu’il s’agit de régler. Ce qui est en cause c’est la légitimité d’un système et d’une orientation politique à gouverner nos sociétés. Cela saute aux yeux quand on prend la mesure de ce qui déclenche ce tsunami. La dette totale de la Grèce ne représente que quelques points du total de la richesse produite par l’union européenne en un an. Deux pour cent et demi ! Le rachat intégral de toute la dette de la Grèce, plus celles de l’Irlande et du Portugal est de … 1000 euros par habitant vivant dans la zone euro. C’est dire que cette somme est largement à la portée d’un prêt à zéro pour cent à la Grèce venant de la banque centrale européenne comme nous ne cessons de le dire depuis l’origine. A contrario, puisque cela ne s’est pas fait, on doit en déduire que le but de ce qui a été mis en place n’est pas de nature économique ou financière mais purement politique. Quoique les inventeurs de ces mesures cruelles, cupides et brutales prétendent le contraire. Ces gens ont eu les yeux plus gros que leur cerveau. Ils se sont dit qu’une orgie de pilleries était à portée de main. Leur voracité va détruire leur propre écosystème !
Il est vain de spéculer sur une catastrophe finale du capitalisme. Ce système n’aura jamais de fin tant qu’une alternative ne se sera pas mise en place. Les pires destructions sont aussi un aliment pour lui. Faut-il rappeler que c’est d’ailleurs la fonction essentielle de la guerre dans la logique capitaliste ? Pas de naïveté donc. Il n’existe pas de bonnes catastrophes qui seraient un raccourci pour les adversaires du système que nous sommes. A chaque pas il s’agit de proposer des choses raisonnables, c’est-à-dire des remèdes qui épargnent la souffrance et résolvent les problèmes. C’est cela la radicalité concrète dont je me réclame. Là, il faut refuser d’abandonner la Grèce à son sort. D’abord parce que c’est la négation de l’idée de solidarité internationale dont nous sommes les partisans. Ensuite parce que cela ne sert absolument à rien du point de vue qui semble occuper ceux qui s’angoissent. Si la Grèce se trouve expulsée de l’Euro, que se passe-t-il pour elle ? Sa dette reste libellée en Euro. La nouvelle monnaie nationale est profondément dévaluée. La dette pèse plus lourd pour la Grèce. A moins d’être reformulée dans la nouvelle monnaie nationale. C’est-à-dire perdre trente à quarante pour cent de sa valeur, peut-être bien davantage. Tant pis pour les capitalistes qui ont été pris les mains dans ce trafic dira-t-on. Ce n’est pas faux. Mais le résultat reste le même : les banques qui possèdent ces titres s’écroulent. Retour à la case départ du raisonnement. Qui peut souhaiter cela ? Encore une fois je le précise, cela peut bien finir par se passer comme ça et tout y conduit. Ce sera alors un autre débat : comment faire face. Dans l’immédiat la ligne de combat ne doit pas être abandonnée. Il ne faut pas laisser tomber la Grèce. Si ce n’est par solidarité européenne que ce soit par réalisme. Si la Grèce tombe, elle nous tombe dessus ! Que ce soit par compréhension du fait que les raisons qui conduiraient à éjecter la Grèce s’appliqueront ensuite à n’importe quel autre membre de l’Union jusqu’à ce qu’il ne reste plus sur le vieux continent qu’une sorte de grosse zone mark sous cache sexe Euro entourée de nations clochardes sans domicile bancaire fixe. Cette ligne de résistance et de proposition concrète c’est celle qui demande à la banque centrale européenne de racheter directement la dette de la Grèce à taux zéro. Cela fournit la liquidité et tue la spéculation. C’est la solution qui ne nuit qu’au dogme libéral. Son seul risque est de faire baisser la valeur de la monnaie unique face au dollar. Mais ce sera un bienfait en réalité que cette baisse qui soulage le handicap d’un euro fort pour les producteurs de la zone euro sur le marché mondial.
On m’a demandé à plusieurs reprises si pour faire face à la crise bancaire il fallait nationaliser ou recapitaliser. Ma réponse est que la société doit reprendre le pouvoir sur la finance. Recapitaliser ? Qui le ferait ? « Le marché » ? C’est son affaire. L’Etat ? C’est une autre affaire. Ce ne pourrait-être, dans ma logique qu’en échange de prise de participation, à l’euro près dans le capital de la dite banque. Notez que si cette méthode avait été appliquée lors du dernier plan de sauvegarde, l’état aurait récupéré cinq milliard à la revente au lieu des pauvres sept cent millions dont s’est rengorgé Nicolas Sarkozy. Mais cette recapitalisation équivaut à une nationalisation. C’est là la question. Nationaliser des déficits et des dettes est-ce la bonne idée ? Ce n’est pas le principe que j’interroge, bien sûr, puisque le programme partagé prévoit ces nationalisations. C’est le moment, l’opportunité. A quoi sert la banque ? A fluidifier l’économie en injectant l’argent nécessaire. A organiser l’épargne. Et ainsi de suite. C’est pourquoi le programme prévoit la constitution d’un pôle financier public. Les nationalisations ne peuvent avoir de sens qu’en relation avec la constitution de ce pôle et à son service. En précisant de surcroit que l’idée du programme partagé est d’y associer les réseaux mutualistes et coopératifs avec en vue notamment une inscription territoriale décentralisée de la prise de décision de financement. Donc ce qui est premier c’est la mise en place de ce pôle et de ses objectifs. Pas dans l’absolu.
Je le surligne pour bien indiquer qu’il ne suffit pas de nationaliser pour régler le problème qui nous est posé. La gauche a nationalisé quasiment tout le secteur bancaire après 1981. Cela n’a pas changé les objectifs ou les méthodes de ces banques. Les nationalisations de Gordon Brown en Angleterre n’ont rien changé à la politique prédatrice de ces dernières. La leçon est que si la propriété publique est une condition nécessaire elle n’est pas une condition suffisante. Il y faut le plan et les objectifs. C’est la raison pour laquelle la question de la nationalisation posée pour être appliquée alors que c’est Nicolas Sarkozy et la droite qui gouverne ne peut avoir qu’un sens : serions alors d’accord pour socialiser leurs dettes ! Croire qu’une nationalisation opérée par Sarkozy commencerait le socialisme en France est un délire. Croire qu’il suffit prononcer le mot nationalisation pour avoir notre accord sans autre condition est mal comprendre notre projet.
Un qui n’a pas compris grand-chose au programme partagé, c’est, hélas, Médiapart. C’est surprenant de la part de ce média qui compte quand même quelques fines plumes de l’analyse matérialiste de l’économie comme Laurent Mauduit. Curieusement la lecture de notre texte est alignée sur les canons d’analyse du PS auquel tout est souvent ramené. Je comprends que celui qui a écrit le résumé ne soit pas marxiste. Mais au moins pourrait-il être assez keynésien pour comprendre la logique d’un projet qui repose sur une redistribution massive elle-même assise sur le retour des dix points de richesses pris par le capital sur le travail. Je ne parle de tout cela que parce que je suis nommément cité et, bien sûr, pour me mettre en contradiction avec moi-même dans la mesure où ce programme serait censé démentir mon souci de crédibilité. Comme on m’y reproche à de nombreuses reprises les « imprécisions » et autres « manques de financement » quoiqu’il n’y ait rien de plus évident que cela dans ce document, je me permets de faire amicalement remarquer aux rédacteurs leurs propres erreurs et approximations qui elles sont incontestables, à l'opposé de la rigueur d'analyse qui fait la réputation de ce média.
Par exemple, la présentation de notre proposition de SMIC à 1 700 euros est particulièrement biaisée. En effet Médiapart indique que notre programme "prône un SMIC à 1 700 euros net par mois. Il est aujourd'hui de 1 365 euros … brut". Ça ressemble à de la gonflette bien agencée pour nous montrer comme des "exagérés" qui avancent des propositions folles. Or Médiapart passe sous silence que nous proposons d'abord le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012. C’est exactement la revendication de la CGT. Et nous fixons ensuite l'objectif d'un SMIC à 1 700 euros nets dans la législature qui durera jusqu'à 2017. Cela n'a donc aucun sens de mettre en face les 1 700 euros nets que le SMIC atteindra dans quelques années si nous gouvernons, et ses 1 365 euros bruts actuels.
De même je suis consterné par la confusion faite dans le résumé de Médiapart entre notre proposition de salaire maximum et celle sur le revenu maximum. Le rédacteur n'a pas saisi la distinction entre le salaire et le revenu (qui concerne toutes les formes de revenus, salariaux ou non) alors qu'elles sont clairement distinguées et expliquées dans notre programme. Cela conduit Médiapart non seulement à déformer gravement ces propositions mais même à attribuer au Front de Gauche une proposition qu'il n'a jamais faite. Lisez plutôt : "serait instauré un salaire maximum de 30 000 euros par mois, dans le public et dans le privé." Or il s'agit là du chiffre du revenu maximum, que nous avons fixé à 30 000 euros par mois, en référence à 20 fois le revenu médian. Et non pas du salaire ! Le salaire maximum n’est pas un montant mais un rapport entre le plus élevé et le plus bas salaire. Rien à voir ! Et cela précisément pour que cette mesure soit un outil pour augmenter tous les salaires, à commencer par les plus bas. Notre salaire maximum consiste à imposer un écart maximum de 1 à 20 entre les salaires d'une même entreprise. Une proposition qui a aussi été avancée par la Confédération européenne des syndicats. L'intérêt de fixer un écart et pas un niveau plafond est d'enclencher un cercle vertueux dans lequel l'entreprise est obligée d'augmenter d'abord les plus bas salaires si elle veut augmenter les plus hauts. Cette dynamique salariale dans l’entreprise est totalement rendue invisible par la manière erronée qu'a choisie le rédacteur de Médiapart pour présenter cette proposition. Ces quelques exemples ne sont malheureusement pas isolés. Mais peut-être ce rédacteur ignorait-il que le smic à 1700 euros est une revendication de la CGT et que le salaire maximum vient des syndicats européens. Je ne crois pas savoir que Médiapart ait une « position » à leur sujet.
Le plus décevant et sans doute le moins pardonnable est la confusion faite entre notre position sur les retraites et celle du PS. Le débat a été assez vif à l’époque, et encore à présent, pour que personne ne puisse jouer le rôle de l’ingénu mal informé des détails ! Médiapart fait comme si nos propositions étaient "du moins sur le papier" similaires à celles du PS. Alors que "sur le papier" aussi, elles sont justement très différentes ! Le rédacteur affirme que, comme le PS, à qui le beau rôle est donné sans cesse, nous revendiquerions le retour de l'âge légal de la retraite à 60 ans. S'il s'agit bien de l'intégralité de la proposition du PS, ce n'est pas du tout l'intégralité de la nôtre. C’est la suite qui compte, ce que sait même un débutant en politique. Notre programme partagé propose en effet "la retraite à 60 ans à taux plein" avec "75 % du salaire de référence". Cela fait une différence majeure par rapport au Parti Socialiste qui est favorable à l'allongement de la durée de cotisation à 41 annuités et au-delà. Pour nous, la proposition du PS réduit la retraite à 60 ans à un droit au rabais pour les retraités qui partiront avec une pension misérable. Cet exemple montre que le risque est grand de voir le débat des présidentielles patauger dans les à peu près de résumés écrits à la va vite et mal documenté. Ce qui est embêtant c’est que ce soit aussi le cas-là, dans Médiapart, un média sur lequel on compte pour faire vivre un débat sérieux.
Voici un sujet plus drôle: le feuilleton des sondages. Il s’agit de François Hollande. J’avais posé une question. Comment se faisait-il que dès la disparition de DSK, en cinq jours, alors que Martine Aubry était le numéro deux des sondages, François Hollande soit passé en tête ? Quel acte avait-il posé pendant ces cinq jours qui l’avait signalé au grand public en le propulsant si haut, si vite, si fort ? Aucun acte, aucun discours en particulier. Rien. Donc c’était un pur miracle. Le doigt de Dieu surgissant des nuages pour se poser sur son front aussitôt rayonnant. Un observateur attentif a cependant tôt fait de repérer les ficelles qui agitent les marionnettes. Là aussi. Voyons cela. Le champignon sondagier a éclos dans un journal dirigé par un de ses partisans les plus fidèle, Laurent Joffrin, au « Nouvel Observateur ». C’est un sondage TNS-SOFRES. Pile poil efficace pour créer la prophétie auto réalisatrice et le panurgisme médiatique habituel après un moment de sidération et en profitant du vide. Ce qui s’est produit. Cela s’appelle du conditionnement. Mais peut-être que la photo était bonne ce jour-là, pour parler avec le vocabulaire parapluie des amis des sondages. Une « honnête-enquête-un-thermomètre-a-un-moment-donné » bla bla. Peut-être une autre fois. Mais pas celle-là. Et ce n’est pas moi qui le dit. Voici en effet la mise au point publiée par la Commission des sondages que l’on aimerait trouver plus souvent aussi vigilante. Lisez et méditez par quels moyens nait une réputation. Voici le texte de la mise en garde de la Commission des sondages : « Dans son édition du 25 mai 2011, Le Nouvel Observateur a publié un sondage relatif aux premier et deuxième tours de l'élection présidentielle de 2012 réalisé par l'institut TNS-Sofres ». « Les choix retenus par l'institut pour établir, à partir des redressements effectués, les intentions de vote relatives aux hypothèses de premier comme de second tour sont caractérisés par un défaut de cohérence interne au regard de l'objet d'un sondage qui, dépourvu de toute valeur prédictive, doit se borner à refléter l'état de l'opinion au moment de sa réalisation. » Défaut de cohérence ! Mazette ! Voici la suite qui n’arrange rien. « En conséquence, et en l’absence de toute manœuvre imputable à l’institut, la commission exprime des réserves sur le caractère significatif des intentions de vote publiées qui ne reflètent pas les résultats de l’enquête après application aux réponses des personnes interrogées des méthodes de redressement habituellement admises. »
Ah ! Ah ! « Les intentions de vote ne correspondent pas aux réponses des personnes interrogées ». Bigre c’est grave ! Surtout que la Commission ne parle pas des résultats bruts. Elle parle des résultats une fois « redressés », ce qui est déjà bien aimable. Mais, dans ce cas, la Commission met en cause un usage du « redressement » qui ne correspond pas aux « règles habituellement admises » ! A cette occasion donc ont été appliquées des règles spéciales. Lesquelles ? En quoi ont-elles permis le miracle dont a bénéficié François Hollande ? Voilà ce que chacun doit pouvoir imaginer. Bien sûr, cette fois là encore, les rédacteurs qui ont commenté cette puissante « enquête » ont avalé tout rond le résultat. Ils ont glosé dessus sans autre forme de scrupule. Sans doute devait-il leur convenir assez pour qu’ils se sentent dispensés du devoir professionnel de vérification des sources. S’ils l’avaient fait peut-être se seraient-ils rendu compte, comme la Commission l’a fait, que des « règles » qui ne sont pas « habituellement admises » avaient été appliquées ? Mais peut-être qu’un autre résultat ne les intéressaient pas. Oublions les amis bien placés de François Hollande. Ils font leur travail. Ce qui est drôle c’est de voir comment ses concurrents sont naïfs et peu aguerris au combat. Ils méritent de perdre ! Car face à Sarkozy et à l’extrême droite il faut des coriaces qui ne se laissent pas intimider par un « institut de sondage »! Mais ça ne veut pas dire que si Hollande sait comment avoir de bons sondages il soit capable de les transformer en vote. La suite au prochain numéro.
Un petit retour sur l'émission de Ruquier, celle de mes parents, socialistes bon teint, qui, à 85 ans, ont été scotchés par votre prestation et du coup s'en vont voter Montebourg à leur primaire ;)
Bonjour,
Une émission difficile hier.
Comme le dit Jacques Généreux dans "un nouveau monde est possible" le néo libéralisme est encré dans les esprits (pas tous). Faire changer les gens de paradigme est une chose très difficile. L'histoire de l'humanité montre par exemple qu il a était difficile d'intégrer que la terre n’était pas au centre de l'univers.
On en est là, il faut casser les barrières mentales invisibles qui s'expriment par les mots "utopie, impossible, ça fait rêver mais..."
En train de Lapixer sur Dimanche Plus.
Waou, on dirait qu'elle n'y va pas avec le dos de la cuillère, ils passent même un sujet sur l'Eléphant...
On suera le burnous pour profiter électoralement de nos guerres sémantique et idéologique, mais on est en train de la guerre des analyses et des objectifs... anti Banque, anti finance, anti dérégulation, Etat reprenant la main contre le privé... Il n'y a plus qu'à foncer chacun dans nos fiefs, huit mois de guerre au quotidien, nous on peut, nous on peut.
T'inquiète, Ruquier, on va y être à 18%... Pas dans les sondages, peut-être, mais le soir de l'élection, on y sera.
@Jacques G (301)
"Kessel n'était pas tout à fait un homme de gauche." dites-vous. Je n'ai aucune compétence historique pour en juger. Je crois cependant que l'auteur avec Druon des paroles du "chant des partisans" ne peut être un homme foncièrement mauvais. Ce que je peux lire de ci de là me confirme dans cette opinion! Disons que le personnage avait de multiples facettes.
Appel d'air d'un soir pas couché.
Ainsi, de belles personnes parlent d'un -appel d'air- qui ferait en sorte que des individus choisissent l'immigration dans notre pays pour survivre. Il nous faudrait donc uniquement penser, qu'elles quittent pays, familles, femmes, enfants, amis et maigres biens, pour venir nous prendre le pain de la bouche, le tout en aggravant nos dettes d'argent papier, ou pire encore, celles sous forme d'entités immatérielles stockées dans des mémoires informatiques éminemment modifiables et volatiles. Jamais ces belles personnes ne vilipendent ou combattent en direct les oligarques et dirigeants des pays d'où vient l'immigration. Pays qui ont bien souvent des richesses immenses mais dont la population ne reçoit même pas quelques miettes, ou juste celles qui leur serviront souvent à périr en mer ou pourrir sur une plage. Pour les plus"chanceux", ils trouveront un travail sous-payé en se cachant et sans protection sanitaire. Un -appel d'air- déshumanisant a toujours au moins une cause alors, on ne peut toujours rien y faire? Vous pensez que Monsieur J-L Mélenchon ne pourra rien changer ? Vous ignorez que nous sommes bien campés derrière lui, mais ce qui est important à savoir, nous ne sommes pas un parti délégataire.
Michel collon, journaliste d'investigation belge a une bonne réplique quand on essaie de l'interrompre.
"Madame, je ne vous ai pas interrompu quand vous parliez, ayez maintenant l'obligeance, la politesse de me laisser aller au bout de ma réponse sinon on n'y arrivera jamais"
J'aime cette manière polie de remettre les personnes qui essaie de ne pas le laisser parler à leur place.
Voici une critique de l'émission d'hier soir:
"On n'est pas couché s'est placé en tête des audiences hier soir avec 1,8 million de téléspectateurs qui ont suivi le show! Ce chiffre représente 23,7% de parts d'audience. Mais qu'est ce qui a changé la donne? Et pourtant l'équipe de Laurent Ruquier était la même: les remplaçantes de Zemmour et Naulleau (Audrey Pulvar et Natacha Polony), Jeremy Ferrari et Arnaud Tsamère! En fait, la hausse d'audience revient peut-être à la présence de Jean-Luc Mélenchon, l'invité politique de la semaine!"
Lire la suite.
Je viens de voir l'émission, je vous la laisse : http://www.pluzz.fr/on-n-est-pas-couche.html
Nous nous plaignons que Jean-Luc Mélenchon ne passe pas assez à la TV ou radio, alors je suis contente qu'il ait accepté celle-ci. C'est vrai il y a beaucoup de bruit et cette dame Polony a été "limite" avec JL... mais bon dans l'ensemble
les personnes étaient d'accord, tout en ayant des peurs stupides, mais c'est ainsi. Je pense quand même que c'était bénéfique pour Jean-Luc Mélenchon.
Courage car, nous, nous n'avons pas peur!
Commentaire et compte-rendu sur les activités nocturnes de Jean-Luc Mélenchon et les miennes, émission tardive sur A2 du samedi 17, l'exemple même d'émission triturée au montage à l'avantage exclusif de ses animateurs, la vedette c'est eux.
"On n'est pas couché" émission débile que je ne regarde jamais, exception faite pour JL Mélenchon, j'aurais mieux fait d'aller au lit et Jean-Luc Mélenchon de s'abstenir, nous avons perdu l'un est l'autre notre temps.
Le rictus permanent du bateleur Ruquier à beaucoup de mal a caché l'abîme de bêtise et de méchanceté qui l'habite, pour l'épauler dans son délire il ne pouvait à l'évidence ne s'entourer que de gens à son image, la mégère non apprivoisée du Figaro la parfaite aryenne à la limite de la lepénisationlatrie, hystérique monologuant son délire et ne se taisant que pour reprendre respiration, et puis la sainte nitouche derrière ses lunettes faisant bien attention de ne pas contredire son amant de fortune, elle s'avère être la plus vicieuse de l'équipe, Polony n'étant absolument pas crédible même pour les pensionnaires de Sainte-Anne, Pulvar se permet même de dire à JL Mélenchon qu'il la fait rêver (ce qui ne doit pas être le cas avec son mec) mais que c'est un utopiste dangereux, tout ça avec un sourire charmeur, quelle vilainie madame !
Rien à dire sur les invités qui n'était là que pour faire leur promotion, Clémentine : mignonne et douce (acquise), Guy : déguisé en iguane, "mais qu'est ce que je fais là ?", Beigbeder : surprise !… je le pensais plus superficiel, et l'inénarrable géo trouve tout des sciences, de la finance, de l'économie et plus particulièrement de la connerie libérale, il n'aime pas JL Mélenchon le bonhomme, exemple typique du larbin de service de l'oligarchie.
Pas le discours annoncé de la fête d'huma sur LCP ! A la place un portrait de Hollande, chouette.
287 juju
Pitoyable présentation de la fête de l'huma sur BFM.
C'est pas pire que le journal "d'info" de Soir 3 hier qui a sorti sans rire que Mr Mélenchon semblait isolé lors de la féte de l'Huma, il fallait oser.
Ben les dames de chez Ruquier, j'en reviens pas, poser toujours les mêmes questions sans laisser répondre, elles n'ont pas eu peur d'être ridicules?
Bonjour M Mélenchon,
A propos de l'émission de Ruquier, j'ai trouvé aussi qu'on ne vous laissait pas le temps de finir vos argumentations, après tout vous êtes l'invité à qui on est sensé poser des questions et attendre vos réponses, or là, série d'argumentaires (plutot que de questions) qu'enchainaient 3 personnes en ne vous laissant jamais la possibilité de terminé. La prochaine fois que vous êtes mis au pilori comme cela, mettez la condition suivante pendant l'émission, en coupant court à la foire : "eh oh les gars, je suis invité pour vous répondre, je suis donc sensé parler au moins autant que la somme de mes contradicteurs journalistes sur le plateau, si on ne me laisse pas finir mes arguments, je m'en vais."
Ensuite sur le cas de la dette et du calcul du pourcentage de la dettes par rapport au PIB: vous avez raison de clamer "attention cela ne représente pas un taux d'endettement que l'on pourrait comparer à celui d'un ménage", mais derrière, ne faite pas l'erreur vous même de reprendre le PIB comme revenu d'un état, le revenu d'un état est la sommes des recettes (fiscales et autres) annuelles: soit pour la France en 2010 308 Milliard d'Euros. Le PIB lui étant la somme de la richesse produite par les français et leurs entreprise par et pour eux, pas pour l'état et sa dette. Cette mesure (dette sur PIB) n'est qu'une mesure permettant de comparer l'endettement entre pays selon leur richesses.
c'est pourquoi attention à cet argumentaire, car si l'on fait le calcul par rapport au recettes (vrai revenu de l'état) le résultat est pire : 1650 milliard de dette sur 7 ans + 50 milliard d'intéret par ans, pour des recette de 308 Milliard par ans ça fait un taux d'endettement de 92 %.
"DSK va s'expliquer sur TF1"
Qu'est-ce qu'on parie qu'on va le laisser s'épancher en long et en large sans l'interrompre, lui ?
"Va s'expliquer", comme si on lui demandait quelque-chose à celui-là d'ailleurs.
Il se casse et se fait tout petit, point barre.
Journal de 13h, france intox, présentateur : Philippe Habit-Boul (orthographe ?). Dix premières minutes (d'un journal qui en durera 20) : DSK. Ensuite Bayrou. Puis 10 secondes, une phrase, concernant la fin de la fête de l'huma, cette phrase servant à introduire le fait suivant : leur émission politique de ce soir aura pour invité... François Hollande.
Journal de france cul., 12h30, présentateur : Antoine Marette (orthographe ?). Tout sur Bayrou, son université d'été, Gien, son discours, envoyé spécial sur place etc. C'est la Une du journal, et ça occupera le 1/3 environ du total (15') Fête de l'Huma : pas un mot.
Journaux de france infaux : rien sur la fête, sauf pour parler des "socialistes" s'y rendant...
Vive le sévice "public" !
[«La presse a créé le national-socialisme» (dixit J. Bouveresse ds son livre sur K. Kraus). Aujourd'hui, avec radios et télés en plus, c'est pire encore, et on frémit sur ce que va engendrer cette engeance répugnante.]
Bonjour à tous,
je viens de visionner l'émission "on est pas couché" et je souhaite vous apporter par ces mots mon soutien et mes encouragements. En effet, je pense que l'agressivité était chez vos interlocutrices (Mmes Polony et Pulvar) et qu'ils sont de bonnes augures.
Concernant les réactions de Mme Pulvar (qui me semble être pro-socialiste), elles sont représentatives des pro-socialistes libéro-lobotomisés: on les appelle aussi des TINA (traduction: on ne peut pas faire autrement), malgré les évidences d'un changement de paradigme pour notre système (= sortir d'un monde où seul l'argent compte et serait à l'origine du bonheur), il n'ont pas mis en équation la sortie du système, équation que vos conseillers et beaucoup de vos supporteurs (dont je fait partie) ont compris.
Continuez votre pédagogie, en évitant le piège de l'émotion non contrôlée, et ils vous comprendront.
Vous avez bien fait de ne pas répondre au piège de la question des sondages aussi bas.
Bon courage à tous
Ralalalala ! Votre passage chez Ruquier m'a laissé un goût amer. Autant vos positions semblent entendus, autant votre discours, votre façon d'agresser vos contradicteurs (qui vous agressent aussi, certes) vous rend quelque peu anxiogène et parasite votre discours. Avoir en face de soi Polony, Pulvar et De Closets n'est sans doute pas simple. Mais était-ce nécessaire de traiter M. Trichet de psychopate rigide ? Encore un débordement, encore un coup de gueule contre productif. Si vous voulez vraiment être entendus par le plus grand nombre, vous devriez arrondir les angles et bannir ses tacles rageurs de votre langage.
Le plateau ne vous était pas hostile : Beigbeder, Carlier, Celarié, et même Pulvar étaient plutôt d'accord avec vous. Mais le programme de FdG n'apparait pas réalisable. A retenir quand même, la punch line de Beigbeder : L'utopie ou la guerre.
@ génialle
Courage car, nous, nous n'avons pas peur !
Oh mais ce n'est pas une question de peur ma belle amie !
C'est plus une question de méthode et de pression à l'intérieur même de notre mouvement.
Je fais l'impasse sur la manière dont Jean-Luc Mélenchon se sert de nos commentaires à l'aide de son blog pour fabriquer ses discours...
Tu as demandé un compte-rendu de chacun sur la fête de l'Huma, je vais de ce pas servir le petit monde ici pour dire les impressions de l'ex abstentioniste/anar que je suis, reconverti avec ferveur aux causes de notre révolution citoyenne.
Voici :
Je n'ai pas trouvé d'outils de propagande en quantité pour le FdG (tracts, autocollant etc) il aurait fallut que je m'enfonce davantage dans ce cirque et manque de temps. Pour l'anecdote on a bien essayé de me vendre un badge pour le porter tant que j'y étais : je trouve cela ridicule. J'ai des amis qui y retournent aujourd'hui et j'attends des nouvelles à ce sujet : leur mission étant de récolter un maximum d'outil de propagande.
Dire que j'y suis allé avec ma petite étoile rouge et noire d'anar raccrochée au poitrail... tu parles.
Peut être que je me trompe, mais c'est à croire qu'ils veulent perdre (et donc ne pas chercher à tuer le PS, ni à bouger les fesses du PC).
En psychanalyse je crois qu'on appelle ça un double-bind, mais faut surtout pas le chuchoter sur ce blog comme je l'ai fait hier.
Le FdG est malade et comme on le crois, inutile de vouloir dénoncer la maladie pour le faire avancer, c'est trop compter sur son bon sens supposé. Même si je pense qu'il faut faire crédit aux hommes jusqu'à l'absurde, voire même jusqu'à la lie... J'ai été bien naïf sur ce coup là tout de même.
Alors je tire ma révérence pour aujourd'hui du moins.
Je viens de regarder l'émission " On est pas couché " avec les deux voix enregistreuses et pérorantes du néolibéralisme, Audrey Pulvar et Natacha Polony accompagnées du fantôme ridicule de la réaction mielleuse et injuriante, M.François de Closets. Franchement sans flagornerie, j'ai trouvé très convainquant notre candidat de Gauche à la présidentielle de 2012. Il n'a pas démérité. Bien au contraire. Beaucoup d'idées sont passées et surtout une force de détermination. L'appel à résister a été entendu et ça va marquer les esprits. Face à cette ligue de défense médiatique des privilèges de l'oligarchie globale qui mette tant de cœur à l'ouvrage pour préserver leurs propres près carrés truqués, monocordes et grassement payés, M.Mélenchon a su garder son calme et atteindre à une vue haute et a pu grâce à sa personnalité développer un grand nombre d'arguments. Il a su effectivement ménager ses effets et parler clairement. Sauf qu'avec une horde pareille et un dispositif d'émission vicieux où un homme est la cible de quinze questions à la minute bombardées par trois personnes en service commandé et plein de sous-entendus faciles et d'obscénité satisfaite, il n'est pas facile de réussir en trente minutes. Je réécoute l'émission et la question sur les PME n'a pas pu être éclairé. Dommage. Mais franchement, je le dis avec objectivité, il s'est passé quelque chose, la puissance politique est passée et grâce à sa force personnelle et la clarté de langue, M.Mélenchon a réussi ce passage médiatique hélas obligé. Remerciements à Clémentine Célarié qui a particulièrement relevé le niveau en complicité respectueuse avec Jean-Luc Mélenchon.
Je suis fier de participer à mon niveau à la candidature du Front de Gauche ! Nous sommes debout.
Bravo pour la prestation de Jean-Luc Mélenchon chez Ruquier mais honte à Mme Polony qui ne voulait jamais entendre les explications de Jean-Luc Mélenchon (Audrey Pulvar un peu moins agressive vis à vis de Jean-Luc Mélenchon mais sans agressivité du tout vis à vis des riches, c'est comme ça on peut pas faire autrement !... je la croyais moins mouton de Panurge)
Je trouve que Laurent Ruquier n'a pas fait son boulot de modérateur surtout vis à vis de Mme Polony : d'accord avec fitz31 sur la régulation à exiger dans les discussions.
A ce propos qu'est ce que ce "Monsieur Artus" qui a été à l'origine de cette polémique sur les 100 milliards : il vient de Natixis donc "banquier" et économiste... y est il encore ? (dans mon esprit ses patrons auraient dû le dégommer. Y a quelque chose la dedans qui me taquine ?)
A-t-il publié son étude après le papier de Marianne, qui explique précisément ce que les 2 filles et M. de Closets ne veulent pas comprendre ?
J'ai trouvé cette référence du journal Marianne dans un blog-torchon issu d'un dénommé "Peyrelevade" (le banquier ?) citée par un contradicteur à ce Peyrelevade irrespectueux vis à vis de Jean-Luc Mélenchon : il y a quand même des commentateurs qui font du bon boulot (peut être un du Fdg ?)
Il faut vraiment confirmer et décortiquer l'histoire de ces 100 milliards à la face des Français pour qu'ils voient où est leur intérêt.
@ maréchal
Pas bien compris votre petit coup de déprim. De quoi est-il "malade", selon vous, notre Front de Gauche ?
Pouvez-vous développer un peu ?
Ca ne peut pas juste être une histoire de badge, tout de même ?!
A part ça, j'ai trouvé le discours de Pierre Laurent très combattif.
@ 302 eric
Vous écrivez "en effet, elles [les banques] empruntent quasi gratuitement à la banque centrale pour reprêter ensuite aux agents économiques."
Non, désolé, vous vous trompez en ce qui concerne le financement des agents économiques (ménages et entreprises). Les banques créent la monnaie en "monétisant des actifs non monétaires" (des obligations ou des reconnaissances de dette, par exemple). Les emprunts à la banques centrale ne correspondent qu'à leurs besoins de monnaie dite centrale (soit 2% des dépôts pour les réserves obligatoires et environ 13% pour les demandes de billets de banque)
Pour les États, c'est un peu plus compliqué. Lorsque les banques achètent de la dette publique (elles en détiennent environ 35%) elles empruntent à taux très faible de fait à la Banque Centrale, mais à échéance courte, pour acheter de la dette souveraine à échéance beaucoup plus longue, en prenant (évidemment) au passage des intérêts.
Non présent à la fête de l'Huma j'ai enregistré depuis Clermont-Ferrand les discours de JL Mélenchon et de Pierre Laurent, dommage j'ai manqué celui de Patrick Le Hyaric qui me semblait pas mal non plus.
Je mets cet enregistrement vidéo sur http://gerard.abeille.com/pub/videos/ ce sera disponible d'ici 1h50.
Cliquer bouton droit de souris sur LCP_20110918_1645.mpg et enregistrer la cible du lien sous...
@ ermler
Ce n'est ni ou coup de déprime ni une histoire de badge (vous me lisez mal je ne suis pas sectaire, merci) mais peut-être que je parle mal le français. Alors je répète, notre objectif doit être de tuer le PS (être présent à la sortie des primaires avec des outils de propagandes efficaces) et de bouger les fesses du PCF (qui s'occupe du site du Front de gauche, va y jeter un œil et pose toi la question de savoir ce que nous foutons là à débattre alors que nous ne devrions poser ici que des commentaires comme le répète inlassablement un certain webmestre) !
C'est pas un coup de déprime, mais un coup de gueule contre une organisation catastrophique alors que nous tenons la raison pour nous !
@ marechal 326
"…C'est pas un coup de déprime, mais un coup de gueule contre une organisation catastrophique alors que nous tenons la raison pour nous !"
Oui ! Cher camarade, mais sachons que la raison n'est pas l'action !…
Nous avons dans ce parti, et ce front de partis de gauche beaucoup de raisonneurs, mais peu de gens d'action, je nous vois mal aller occuper la rue, même pacifiquement, alors tu parles si c'est pour tuer le PS, tous à la niche, je viendrais mardi vous dire de quoi il en retourne exactement, lundi ayant une réunion départementale du Parti de Gauche à 19 h, je vais y relancer l'idée des 9 et 16 octobre, et celle de la souscription financière pour un journal de campagne, je vous fais la promesse de vous tenir au courant de l'exaltation que je présume être à ces propositions.
JL Mélenchon peut mouiller sa chemise tant qu'il voudra, s'il n'est pas suivi dans la rue, dans les ateliers, dans les endroits d'échange, ça ne servira à rien, mais pour cela il nous faut du matrériel actualisé pas des tracts qui datent des élections cantonnales au mieux et pour beaucoup des élections européennes, faut pas se foutre de la gueule des gens, cela fait des mois que je m'époumone à dire cela, nous avons perdu plus de 6 mois de propagande pour faire la différence d'avec le PS, rien, il fallait promouvoir le Front de Gauche pas une personne, que dis-je 6 mois c'est presque 1 an que nous avions devant nous pour canarder et abattre le PS, mais qui en avait la volonté ?
Celui qui voit un problème, mais ne fait rien, fait aussi partie du problème. (Gandhi)
@ hold - up
Pas tout à fait d'accord avec ta façon de présenter le trio d'excités auquel JL M a dû faire face hier chez Ruquier.
Pulvar c'est la "gauche" bobo dans toute sa carricature. (Plus Hollande/Aubry que Montebourg, d'ailleurs). Sa hargne envers Mélenchon contrastait avec sa pitoyable complaisance face à Aubry. Pour situer le niveau de la dame, relevons sa première intervention hier soir : A Mélenchon parlant de tout prendre au desus de 30 000 euros par mois, elle répond d'un air effondré : "Ah ben, ça donne pas envie de travailler plus pour gagner plus, ça !" Pathétique !
Polony, c'est l'aile "ouvriériste" du Figaro. Celle qui - confortablement nichée dans l'élite médiatique - prend en compte (et même en charge) les "terribles souffrances des ouvriers" (français, bien sûr) ! Et qui constate - en faisant mine de s'en désoler - que seule Marine Le Pen se préoccupe de cette souffrance...! Bref, Polony, c'est la réplique de Zemmour (en un peu moins pathologique mais aussi moins intelligente).
Quant à de Closets, bouche écumante de haine face à Jean-Luc, il est égal à ce qu'il est depuis quarante ans. Un crétin et un charlatan.
Bon, tout cela c'est un peu au sabre. Mais c'est juste pour mesurer le mérite de Mélenchon à devoir affronter une telle brochette de cervelles de paille. Et ce n'est pas fini !
@ webmestre
Merci pour votre vigilance. Les colporteurs de propos homophobes...ouste !
(J'espère que l'emploi mesuré et approprié du mot "crétin" n'est pas contraire à la charte).
@ 321 Hold-up
Je suis fier de participer à mon niveau à la candidature du Front de Gauche ! Nous sommes debout.
Et j'ajouterais le bras levé, le point fermé.
J'ai trouvé Jean-Luc parfait dans cette émission tardive. Il fallait de la clairvoyance, du sang-froid et de la répartie face aux 4 contradicteurs.
Natacha Polony, qui ne parle que pour s'écouter, Audrey Pulvar, qui ne veut pas que ça change, M.François de Closets, qui a l'avantage d'avoir raison avant tout le monde, Beigbeder, qui m'a surpris en levant le point et en touchant la main de notre leader pour marquer un accord tacite.
Bravo, et le clou c'est le programme partagé à 2 € et le livre de De Closets à 20 €
Je viens de regarder les trois orateurs concluant la Fête de l'Huma. Si avec de tels arguments nous ne sommes pas à 20 %, je m'isole dans ma colline.
Quel bon mot de Laurent : " il y a vingt ans vous nous demandiez d'être démocratique, il ya dix ans vous nous demandiez d'être écologique, aujourd'hui nous vous demandons d'être de Gauche."
Moi aussi j'ai vu l'émission de Ruquier (lien donné ce matin). Je ne suis pas d'accord avec beaucoup des commentateurs dont ermler. Il ne faut pas oublier ceux et celles qui regardent cette émission et les personnes qui harcelaient Jean-Luc ils ne les voient pas comme vous et nous n'avons rien à gagner à la traiter de "bouche écumante de haine" ce qui en plus n'était pas le cas.
Je trouve formidable que plus personne ne nie que les idées du Front de gauche développées par Jean-Luc soient justes. Ils contestent juste que ce soit possible. Notre travail à nous, les militants, c'est maintenant auprès de nous-mêmes souvent et ensuite de nos amis et de tout notre peuple que mais si c'est possible si nous le voulons et qu'alors les 6% 18% s'inverseront.
Et je vous parie qu'alors ils diront qu'ils l'avaient prédit. Nous avons connu ça en 2004-2005 non? Alors ça ne doit pas nous surprendre. Cela nous montre juste le boulot à faire pour convaincre que ce n'est pas utopique mais possible.
Discours de clôture de la fête de l'humanité 2011.
329 - "Jean ai marre"
Je viens de regarder les trois orateurs concluant la Fête de l'Huma. Si avec de tels arguments nous ne sommes pas à 20 %, je m'isole dans ma colline
Tu m'inviteras avec d'autres sur ta colline et on boira à la santé de 2017. Hauts les coeurs, on pense à 2012, on ne lâche rien et on se prépare à "Agir et Résister".
328 - " ermler "
Qu'ai-je dis d'autre ? Nous sommes d'accord. Nous avons là un beau prisme de l'eurolibéralisme bêlant qui se diffracte en trois visages. Audrey Pulvar fait semblant de croire encore que c'est en "travaillant" qu'on s'enrichit tandis que les grandes fortunes se font par la spéculation sur les marchés financiers et occasionnellement par l'exploitation soft ou crue des salariés. Natacha Polony du Figaro qui verse des larmes de crocodiles sur ces "pauvres-ouvriers-qui-votent- FN", ce qui est une pensée faussaire puisque 70 % s'abstiennent d'aller voter. (La dame répète dans la foulée que le SMIC à 1700 euros c'est " Tut,Tut,Topiste" et n'a pas un mot pour les banksters et l'évasion fiscale). Puis un objet ancien du mobilier ultralibéral, M. François De Closets qui appele au renforcement des syndicats (!) lui qui a tant fait pour les casser en morceau depuis 40 ans. On se pince de le voir encore sur les antennes du service public. Il est incroyable qu'il ait encore son rond de serviette à France 2 après avoir délégitimé tout ce qui venait de l'état social et démocratique tout en légitimant ce dogme libéral ridicule de l'efficience des marchés financiers. Nous voyons où cet aveuglement idéologique nous aura mené. Vie chère, chômage de masse, paupérisation générale, et esclavagisme promis sous l'empire des banques. Ces trois voix du système, M.Mélenchon a su les affronter avec...
Merci M. Mélenchon d'être toujours juste, toujours passionnant. Médiapart, ne vous comprend pas ou feint de ne pas vous comprendre, c'est pas grave. Nous sommes capable de vous lire et de lire Médiapart. Un que je lis chaque mercredi ne vous aime pas du tout "Le palmipède déchaîné..." pas grave non plus. Vous avez été très bien face aux deux pépés (Polony, Pulvar) du nouveau Ruquier. Continuez à être clair et incisif. Nous sommes nombreux à attendre l'étincelle qu'Audrey Pulvar trouve provocatrice et que je trouve bien longue à enflammer nos destins.
bonsoir,
loin des yeux ! loin du coeur !
alors que Martine Aubry venait à la fête de l'huma...une bonne chose en soit sur le principe...tout le monde à failli oublier que pendant de long mois, elle à tout fait pour se tenir loin de nous (Front de gauche). il n'en est pas de même de mr Montebourg et de Mme Ségolène.
je suis assez choqué de la voir arrivé pour nous faire un petit numéro de danse sur 1 pied, alors qu'elle à des méthodes politiques très en dehors des notres.
par exemple son soutien à système Guerini ! alos que mr Montebourg à fait un vrai travail de gauche, Martine à tout fait pour le minimisé ! je suis choqué de sa présence dans des discussions, alors que je préfèrerai que mr harlem désir assure ce lien !
j'ai une question pour Jean-Luc Mélenchon !
Martine Aubry est elle assez "clean" pour travailler avec le front de gauche ?
cordialement
Ecoeurant ! A 10 heures, sur les principaux journaux en ligne (Libé, Monde, Figaro...) C'est le "chimpanzé en rut" DSK et... Bayrou qui font la une. Pas un mot sur les discours de clôture de l'Huma. Au lieu de gémir et de ratiociner comme pas mal d'entre vous, les fesses devant votre clavier, allez empoisonner la vie de vos médias, envoyez des communiqués, protestez, harcelez les journalistes, rendez leur la vie impossible. Lorsque nous parlions de fasco-libéralisme, nous n'exagérions pas, et même pire... sournoisement. Heureusement, il y a la guerre des Blogs, sors d'ici, camarade, clique sur canal blog et autre et lance le défi par cercles concentriques !
@ gérard blanchet (330)
...et nous n'avons rien à gagner à la traiter de "bouche écumante de haine" ce qui en plus n'était pas le cas.
Tu es sûr que tu as vu l'émission ?!
Ne sois pas dupe, camarade. De tous temps la droite et les libéraux ont affirmé que le socialisme était une belle idée, que la gauche avait des projets généreux etc... mais que c'était irréaliste, donc infaisable ! Le goulag ayant fait son temps, et personne ne pouvant plus défendre le système financier, reste plus qu'à discréditer Mélenchon en le faisant passer pour doux rêveur irresponsable...
Nous n'avons rien à gagner non plus à nier la totale hostilité des trois médiacrates d'hier soir, organisés en commando pour flinguer Le Front de Gauche.
Par contre, notons la réaction et les propos de Beigbeder, Célarié et même Carlier. Encourageants. Sans parler de Mélenchon qui a su faire face avec le maximum de dignité à ces assauts médiocres...
D'accord néanmoins avec toi sur ta conclusion. "c'est possible, si nous le voulons".
@ - 327 - Cronos
"Celui qui voit un problème, mais ne fait rien, fait aussi partie du problème. (Gandhi)"
"Celui qui se dépêche à faire n'importe quoi sous prétexte de faire quelque-chose risque de se péter le nez sur la muraille"
Un cousin de Confucius (sur le tard)
En résumé, je comprends ton impatience, mais je te trouve un peu sévère à dire et répéter que nous ne faisons rien du tout "depuis 6 mois que tu t'époumones à le dire".
Je voulais dire les journaux de 19h pas 10 heures... Confucius et Gandhi, vous n'avez pas honte ?
@ hold-up (332)
Oui, oui. Nous sommes d'accord. Mais il est toujours bon de distinguer les différentes visages de l'adversaire... ce que tu as fort bien fait.
Hold up : tu sens le parfum de liberté ?
@ 337 le Prolo du Biolo
En résumé, je comprends ton impatience, mais je te trouve un peu sévère à dire et répéter que nous ne faisons rien du tout "depuis 6 mois que tu t'époumones à le dire".
Aller sur Médiapart, demander l'explication, aller sur RTL piquer le basque, et maintenant, je vais acheter 10 programmes partagé (pour le prix d'un de De Closets) et je vais les distribuer.
En tous cas j'aimerais bien avoir la confirmation que l'émission de Ruquier a cartonné grâce à la présence de notre candidat. Je ne sais pas si le taux d'audience a été calculé à plusieurs moments de la soirée (avant/pendant/après). En tout cas je fais partie de ceux qui ont coupé leur télé après le passage de Jean-Luc Mélenchon. J'avais ma dose. Les voix se crécelle ça va 5 minutes ! Zemour et son compère n'étaient pas ma tasse de thé mais j'ai le souvenir du précédent passage de notre candidat dans cette émission et ce fut beaucoup plus respectueux !
@fitz31
Je suis en accord complet avec vous et je me demande comment:
1 - Jean luc Mélenchon et ses conseillers peuvent tomber dans ce piège ?
2 - Comment ses interlocuteurs médiatiques ou politiques ne lui opposent pas votre argument ?
3 - Peut-être réservent-ils cet argument pour plus tard ?
4 - Ils n'utilisent pas leur cerveau ?
@ 341 citoyenne21
En tous cas j'aimerais bien avoir la confirmation que l'émission de Ruquier a cartonné grâce à la présence de notre candidat
Je ne pourrais pas vous renseigner sur l'audimat, et pour parler franc, je m'en tape.
Ce que je sais, c'est que les 3 compères ont reçu leurs doses, et maintenant, ils vont faire attention à leurs questions, connaissant les réponses de Jean-Luc.
La grande victoire, c'est que notre leader ne s'est pas mis en colère. Il a fait une réponse passionné et pleine de bon sens sur deux sujets : la régularisation des sans papiers et l'éthique de la France.
A cet instant il a fait mouche et récolté les acquiescements de De Closets.
Fait rare, lorsque Jean-Luc à quitté le plateau, le public debout l'a applaudi. Alors l'audimat...
Emission de Ruquier
Vous étiez invité. Comme d'habitude l'émission a été très confuse c'est le moins que l'on puisse dire. Des questions de tous les cotés, pas possible de répondre complétement. Les 100 milliards de recettes supplémentaires annoncés par Jean-Luc Mélenchon ont posé problème. J'ai retrouvé un article de Marianne 2 d'ou viennent les 100 milliards d'Artus de Natixis.
année 2009
Bases en milliards d'euros produits en milliards d'euros taux en %
consommation 1056 219 20,7
revenus du travail 1059 445 42,0
richesse 840 89 10,6
revenu du capital 476 87 18,3
totaux 1930 838 43,4
Hypothése Artus 476 200 42
Si le revenu du capital était taxé comme le revenu du travail à 42% la recette serait de 200 milliards soit 200-87=113 milliards supplémentaires
En réalité l'économiste Artus a voulu attirer l'attention sur le taux de prélèvement de 18,3% sur les revenus du capital (intérêts, dividendes, plus values mobilières ou autres) alors qu'il est de 42% sur les revenus du travail.
J'ai la conviction que les animateurs de ces émissions cherche le buzz, en essayant de déstabiliser les candidats qui n’appartiennent pas à l'umps
Il faut revenir aux meetings d'antan, pour retrouver le contact avec le peuple, les sympathisants. C'est la seule façon d'expliquer...
@ Le prolo du Biolo
Là mon camarade je te donne tord de contester, notre ami Cronos a raison, et moi avec lui qui ne m'en rend compte que maintenant.
Exemple : en entrant dans la fête de l'Huma tous les outils de propagandes possible et imaginable devraient nous être distribués, afin que nous puissions chacun faire notre devoir et résister en propageant à notre tour l'idéal de révolution citoyenne, vulgarisé et présenté dans du papier dans un ordre fulminant.
Échappant ainsi au passage à la remise en question personnelle qu'invoque pour chacun de nous les paroles de Ghandi, parole d'une justesse à ce propos qui font bien de cet homme le plus grand philosophe par nous jamais rencontré dans la vie.
Sinon à part ça, autant parler d'une révolution citoyenne, comme demain on parlera d'une recette de cuisine, chacun la tentant seul devant son fourneau...
@Cronos
Merci !
Le problème est à traiter, ou à soigner. C'est une question de point de vue. Il n'empêche qu'il faut forcer le trait davantage, le temps nous est compté : les primaire autant dire que c'est pour demain.
@ - 345 - Maréchal
"Là mon camarade je te donne tord de contester, notre ami Cronos a raison"
Bon, ok, et j'apprécie moi aussi son punch à l'ami Cronos.
J'étais juste un brin taquin, pour lui dire que quand on marne depuis des mois pour construire un outil à partir de rien et sans moyens, on reçoit avec un rien d'incrédulité les critiques qui ont l'air de dire (même si elles sont pleine de bonne volonté) qu'on est des bons à rien.
Même recueillir les idées et les propositions d'action bénévole demande des moyens que nous n'avons pas toujours, et on aimerait que tout soit déjà parfait. On a fait au mieux du mieux avec ce qu'on avait, c'est tout.
Comme l'a dit Pierre Laurent à la Fête de l'Huma, on a désormais l'unité de plusieurs composantes de la vraie Gauche, un programme partagé, un candidat commun à la hauteur, et donc gagné notre pari de l'an passé : être en ordre de marche le 18 Septembre 2011.
Un peu long, mais il fallait en passer par là avant, pour ne pas nous battre ensuite sur un plancher pourri. On termine le local de campagne national, tout se met en place, ça baigne. La Fête a été le signal de départ, maintenant y-a plus qu'à !...
Et se rappeler aussi, comme en 2005, "ne pas attendre les consignes pour agir", "participer à la création d'assemblées citoyennes" partout où c'est possible, etc... Ne pas tout attendre d'en haut.
Sur le SMIC à 1700 € brut en début de mandat.
Je suis désolé de découvrir cette proposition qui me semble d'une maladresse grossière. Elle va être embarrassante dans notre démarche militante. Ne doit-on pas convaincre nos concitoyens que le volontarisme politique du FdG est réaliste, c'est-à-dire en phase avec la réalité économique, le contexte productif? La démagogie de cette fulgurante hausse du SMIC (même si c'est le rêve de la CGT) est criante et nous n'en retirerons que des sourires malheureusement distants.
Cà m'énerve ces promesses qui éloignent au lieu d'attirer car c'est celà que celle-ci va produire, car elle laisse supposer que ses auteurs méprisent l'intelligence des électeurs en agitant des "carottes"!
Nous vivons dans une économie ouverte, dans ce système libéral que nous combattons. De ce fait, les entreprises de toute taille et dans beaucoup de secteurs sont sous pression de la concurrence internationale et du dumping social. C'est cette concurrence déloyale et absurde qui entraine la dégradation sociale rapide que nous déplorons. Mais il faut commencer par abattre le cadre si nous voulons dessiner un horizon durable. Il faut créer le rapport de force au bout du quel nous établirons un nouveau protectionnisme avant de promettre la lune.
Notre discours, ton discours Jean-Luc (j'espère que tu lis), doit se concentrer sur les moyens que nous emploierons pour re-réguler l'économie, pour contrer la sphère financière, les lobbies, les puissants et in fine pour entrainer le reste de l'Union Européenne. Je suis convaincu que c'est sur ce plan de bataille que nous pouvons convaincre et gagner.
Le fatalisme ambiant sur la mondialisation incontournable, voilà ce qu'il faut briser. C'est là-dessus qu'il faut...
@jnsp, merci, en fait je souhaiterais vraiment que cette remarque soit portée aux dirrigeant du PdG et du FdG plus globalement, afin d'éviter d'être piégé dans une émission.
Je ne sais pas si le webmaster peut relayer cette remarque sur le calcul du taux d'endettement de l'état, commentaire : 315.
Belle prestation dans on est pas couché, mais diantre qu'est-ce que j'ai souffert en regardant. Jean Luc Mélenchon a bien du mérite de développer une argumentation sous cette mitraille de questions d'autant que dès qu'il répond avant qu'il ait fini sa réponse paf 15 autres questions.
Journal du soir de France cul. (18h) :
(alerte enlèvement du ministère de l'intérieur, et on embraye, sans transition :)
Dans la politique française c'était donc le discours de clôture...(on se dit que, tiens, quand même, on va écouter Jean-Luc Mélenchon) de François Bayrou à l'université d'été du Modem à la presqu'île de Gein (sic), François Bayrou qui..." etc etc
(et ce sera tout pour "la politique française"...)
Un binôme qui va faire long feu: JL Mélenchon et P.Laurent. Deux très bons discours pour une complicité politique !
Je viens de regarder l’émission de Ruquier d’hier soir, du moins la partie avec Jean-Luc Mélenchon. Je ne rajouterai rien aux commentaires déjà faits sur ce type d’émission, sauf qu’il s’agit pour notre candidat d’un passage obligé dont il s’est plutôt bien sorti.
Si sur la crise et l’économie les arguments sont bien maitrisés, il faudra qu’il en soit de même pour les autres questions politiques (emploi, éducation, santé, sécurité, défense, justice), lesquelles certes n’ont pas été abordées hormis l’immigration. Sur ce dernier point où vulgairement on t’a opposé l’immigré clandestin venant prendre la place du travailleur français, une seule réponse, simple : l’employeur qui embauche un clandestin doit être sanctionné sévèrement par la loi. A cet effet il conviendra de revigorer l’inspection du travail qui a été assez malmenée depuis 10 ans afin de faire appliquer la loi. Que fait-on du clandestin ? Soit on le reconduit dans son pays d’origine, solution très onéreuse et dans les détails de laquelle je ne vais pas entrer, soit on lui notifie de quitter le territoire, tout simplement, ce qu’il ne manquera de faire s’il ne trouve pas d’emploi parce que la loi est bien appliquée !
Quand Guéant annonce 30000 reconduites à la frontière/an, bien comprendre qu’il s’agit de 30000 arrêtés préfectoraux de reconduites à la frontière et qu’ils ne sont pas tous exécutés même s’ils sont effectivement notifiés aux intéressés.