20sept 11

DSK, inapproprié, non tarifé, François Hollande, Patrick Cohen et d'autres

Entre deux épisodes de DSK y a-t-il une vie possible ?

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Cette courte note est rédigée après une fin de semaine riche en émotions mais totalement éreintante. Il y est surtout question de la Fête de l’Humanité. Non comme une narration ou comme un rapport politique mais à petite touche, tantôt d’une subjectivité politique assumée tantôt sur le ton d’une confidence. Avant ça je vous parle de l’autre « pire qu’inapproprié », en « faute morale permanente ».

Dernière minute. Une déclaration hargneuse de Patrick Cohen sur France Inter m'oblige à donner des précisions sur ses assertions. j'en profite pour tenter de stopper les divagations de certains à propos de mes agendas et l'utilisation des annonces de ma présence. C'est en fin de note.

Si je n’en dis rien vous croirez que je ne vis pas sur la même planète que vous. Alors j’en parle. Jusqu’à ce jour j’ai pesé mes mots et dit mes appréciations avec circonspection. Maintenant je vais résumer mon avis sur l’interminable feuilleton DSK : ras le bol ! J’ai été révulsé par ce que j’ai su de l’entretien de DSK sur TF1. Cet homme est le boulet de la vie publique. Son numéro pervers et exhibitionniste sur le plateau de TF1 a absorbé toute l’énergie et la lumière médiatique du dimanche comme dans un  trou noir. Tout le reste est passé à la trappe ! J’ai le droit d’être en colère. Où est passée la Fête de l’Humanité ? Nos discours ? Je ne dois pas être le seul dont l’action du week-end a été pulvérisée par le dernier épisode du mauvais roman social-lubrique. Les gens du métier eux-mêmes s’en excusaient. Du coup on parla de nous la veille, parfois généreusement. Comme pour faire oublier la honte de ce qui allait suivre. Comment en sommes-nous tous arrivés là ? Car on a beau jeu de protester si treize millions de personnes se scotchent devant leur télé pour observer ce confessionnal grotesque ! Ce type n’avait aucune raison d’être là. Quelqu’un lui a-t-il jamais dit que la prudence et la décence cela aurait été le silence ? Du moins tant que courent ses affaires judiciaires dont l’accusation comme la défense est une suite d’obscénités glauques. Elles nous sont infligées sans que nous puissions nous y soustraire. Mais qui conseille cet homme depuis qu’il va d’un coup de communication lamentable à un autre plus pitoyable ? Et il faudrait, en plus, en commenter le contenu ! J’ai lu dans la presse écrite, notamment « Le Monde », qu’il aurait profité de la situation pour mentir effrontément sur le contenu de la décision du juge américain. Et j’ai vu l’ébahissante  reconstitution qu’a faite « le Petit Journal » en comparant la confession publique de Bill Clinton et celle de DSK. On dirait un copié collé, en effet ! Donc, cela voudrait dire qu’il aurait répété comme une comédie le numéro qu’il a joué sur le plateau! Allez, on oublie ! Quant à ses sorties sur la crise grecque, c’est un pur outrage à notre intelligence. Comme si nous avions oublié ce qu’il a dit auparavant quand il se présentait comme le « bon docteur » du FMI et accablait les Grecs de ses sarcasmes impudents. Tout son système est dans cette double insolence : compter sur la crédulité de ceux qui l’écoutent.

La rétrogradation de la note de l’Italie est un palier supplémentaire essentiel franchi dans l’agression contre la zone Euro. On voit maintenant clairement se dessiner cette manœuvre qui part de frappes contre la périphérie fragile vers le centre de la zone euro que constituent la France et l’Allemagne. C’est la dernière tranchée d’où résister pour riposter contre la spéculation. Si la réplique n’a pas lieu, si la servilité continue, le tout va s’effondrer. J’y ai consacré tant de lignes ici que j’ai mauvaise grâce à importuner davantage mes lecteurs en y revenant. Je me contente de souligner que tout cet enchainement de faits fut annoncé sans détours ici et sur maints autres blogs de notre mouvance intellectuelle. Cela n’est pas dit pour s’attribuer des dons de voyance mais pour souligner à quel point il n’est pas vrai que tout se passe par surprise et sans crier gare. La suite n’est pas moins certaine que les épisodes précédents. La concomitance des politiques d’austérité va contracter l’activité économique. Par conséquence le chômage va augmenter et avec lui les déficits des comptes sociaux. De même les Etats seront privés de recettes fiscales. Bien que dit et répété cent fois à la face des rebouteux de l’économie qui se donnaient de grands airs, cela ne fut entendu d’aucun d’entre eux. A présent, comme ce fut le cas au Portugal déjà, ce sont les agences de notation elles-mêmes qui dans un raffinement de sadisme en disent autant. Elles en tirent même prétexte pour frapper l’Italie. Quelle comédie ! L’Italie a voté des plans d’austérité pour « rassurer les marchés ». Et l’austérité a fait peur aux marchés parce qu’elle réduit les capacités budgétaires de l’Italie pour payer ses dettes ! Tournez manège !

La fête de l’Humanité a tenu ses nouveaux objectifs politiques. Mais un certain retour de la tradition s’est observé : il a plu une très grosse rasade samedi soir ! J’ai donc pataugé misérablement dans une allée boueuse pour rendre visite à Bernard Thibault quand ce fut l’heure, après une longue discussion avec Cécile Duflot dans le vacarme des trombes qui martelaient le toit du stand du Front de Gauche. Tout cela presque au moment où j’affirmais dans l’émission de Laurent Ruquier qu’il ne pleuvait pas sur la fête. Il est vrai que nous avons enregistré l’émission deux jours avant… Notre premier but était de lancer et de mettre en scène l’édition du programme partagé « L’Humain d’abord ». Coup au but ! Cinquante mille programmes vendus en trois jours selon la police, soixante dix mille selon certains organisateurs ! La séquence de l’Agora sur le thème, bien organisée en séance de trois minutes par interventions roulantes fut un bon moment de pédagogie collective. Et l’occasion d’une indication très sérieuse sur les états d’esprit. Personne ne demande autre chose que des idées claires et des réponses à la fois radicales et très concrètes. Inutile de souligner que cette façon de voir me convient parfaitement. De mon côté, à mon passage sur la scène où trois journalistes de « l’Humanité » m’interrogeaient, je fus très impressionné par la force de l’écoute et de la réactivité de l’espace bondé devant lequel je parlais. Cette impression est de l’ordre d’une sensation physique. Si vaste que soit l’espace dont il est question, en peu de temps il se fabriqua une sorte de proximité quasi intime. J’espère me faire comprendre avec ces mots. Je n’en trouve pas d’autres pour souligner le genre des fusions qui se sont opérées au cours de cette fête. Elle a pris mille formes mais toutes se ramènent à quelques épures constantes : une mise en commun sans hiérarchie discriminante. Exemple, les assemblées-débats avec des syndicalistes en lutte. Personne ne ramena le débat sur la place des uns vis avis des autres. Action politique et action syndicale se sont données à voir naturellement comme tenant les deux points d’un même front. Que de débats d’hier ont semblé dépassés alors sur ce sujet !

C’était le moment dont on m’avait dit qu’il serait le plus éprouvant pour moi. Celui du discours sur la grande scène de la fête de l’Humanité. Marie-George Buffet m’avait décrit la situation et donné quelques conseils techniques. Peu avant, André Chassaigne fit de même. Et Jacques, le chef du service d’ordre me donna un bon coup de main  dans le dernier quart d’heure. En effet, je suis resté avec tous les autres un grand moment au pied de la tribune de la grande scène, perché sur une marche de l’escalier qui y conduisait. « Monte d’un cran, me dit-il, tu vas t’habituer ». Bonne pioche. Le déroulé avait pris quarante minutes de retard. Nos patientâmes un bon quart d’heure et je ne le regrette pas. J’ai pu longuement m’imprégner de l’ambiance de cette foule immense qui remplissait la place centrale de la fête. Si bien que le moment venu, une fois en place, c’est comme si j’avais fait ça déjà plusieurs fois.

Dans ces conditions, le stress ainsi évacué lâcha prise et j’eus le cœur tranquille pour ressentir plus clairement ce qui se passait. J’avais déjà noté combien cette foule si réactive n’était pas celle d’un groupe de consommateurs de concert, même si le concert était bien dans son programme pour cette fin d’après-midi. C’était un public politisé. Ses interventions, leurs nuances subtiles en attestaient. Inutile donc de surligner les effets oratoires. Le nombre et l’espace poussent déjà assez à forcer le ton bien inutilement. Je continuais donc de corriger le texte de mon discours dans ma tête. Je prononçais donc ensuite, sans hâte, en pleine empathie avec ceux qui m’écoutaient, ce que j’avais décidé de dire cette fois-ci. Pourtant, l’émotion, violente comme une irruption, m’explosa le cœur au moment où vinrent les notes de l’Internationale, quand le chant monta de la foule et s’installa parmi nous. Puis quand la Marseillaise suivit, l’unisson m’emporta complètement. Oh, ma gauche ! Mon pays !  Ce moment d’osmose politique, sur cette grande scène, avec eux tous et les drapeaux rouges, dans le rôle qui m’a été confié, c’est comme un accomplissement dans ma vie d’engagement.  

Comme on le sait c’est une décision politique très significative qu’ont pris les dirigeants communistes, et ceux de la Fête, en choisissant de bouleverser les habitudes de ce moment traditionnel. Je ne crois pas qu’un dirigeant politique français non membre du parti communiste ait jamais parlé depuis ce lieu avant que cela me soit proposé. Ce n’est pas tout. En plaçant mon tour de parole après celui de Patrick Le Hyaric et avant celui de Pierre Laurent, il m’a été fait une nouvelle faveur. Celle de m’éviter le démarrage de la séquence, exercice toujours délicat. Mais aussi celle de me soustraire à la pression sur le dernier qui parle, après que tout ait été dit, et tandis qu’on vous pousse dans le dos pour rattraper le retard de l’horaire. J’étais donc totalement à mon aise et j’ai pu respecter sans difficulté la durée de  douze minutes de temps de parole qui m’était accordée. Cela me rend d’autant plus sensible à la performance de ceux qui avant et après moi, ont pris le micro. Le Hyaric et Laurent assurèrent, avec la maitrise des gens aguerris à ce lieu et à ce moment politique. Je les ai écoutés tous deux, j’ai senti leurs efforts, j’ai gouté le travail d’écriture que représentent ces brèves minutes d’expression calibrée. Le diable m’emporte de ne pas écrire mes discours avant de les prononcer ! Ces deux hommes je les écoute depuis quelques temps déjà. J’ai noté cette fois-ci une évolution de leur style oratoire. Nous voilà dorénavant aussi proche dans la forme que sur le fond. Le discours de Le Hyaric avait une grande puissance lyrique, très maitrisée, selon son habitude. Celui de Laurent fonctionnait dans le registre rhétorique de l’esprit de son livre, le « nouveau pari communiste ». Je veux dire qu’il innovait tant pour les angles choisis que pour le style. La flèche est acérée. Il en résulte des moments surprenants de liberté de ton. Ainsi quand il dit « soyez de gauche » à l’adresse des socialistes et des écologistes. L’humour qui entoure cette formule terrible n’atténue pas sa portée, bien au contraire. Elle en élargit le sens. C’est du jamais entendu. Car peu nombreux ont noté que Pierre Laurent en a profité pour décrire la nouvelle identité politique assumée de son parti. En particulier quand il a évoqué le samedi, à la réception du conseil national du PCF, la « révolution écologiste ». Mais, bien sûr, c’est l’interpellation des socialistes et des écologistes qui a marqué à juste titre les esprits. Tous les dirigeants du Parti de Gauche ne parlaient que de ça depuis qu’ils avaient entendu la formule la veille, dans l’allocution dans le stand du conseil national du PCF. C’était déjà énorme, dit en présence de ceux à qui c’était destiné, Martine Aubry et Cécile Duflot. Personne ne prévoyait que ce serait répété face aux quarante mille personnes de cette place. Oui, c’est un signal très fort qui devrait faire réfléchir ceux à qui il est adressé. La titraille du journal l’Humanité le lendemain semble elle-même hésiter devant l’audace. Elle dit « Soyez de gauche, soyons de gauche ! » a lancé Pierre Laurent à tous les invités de la Fête. ». Hum ! Hum ! D’où sort ce : « soyons de gauche » ? Pourquoi diluer et relativiser de cette façon ce qui était volontairement dit sans artifice de langage ? S’émanciper des euphémismes n’est pas une habitude facile à prendre, c’est certain. Je ne crois pourtant pas que le secrétaire national du PCF  renoncera au style qu’il est en train de créer. S’il en est ainsi c’est parce que nous avons tous fait le constat de l’exaspération de la gauche d’en bas, celle du terrain et des luttes. Olivier Dartigolles, autre dirigeant du PCF me confiait : « le plus grand risque pour nous aujourd’hui serait d’être une main en dessous du parler clair qui est attendu de nous ». C’est exactement ma façon de voir depuis que j’ai décidé de faire le livre « qu’ils s’en aillent tous ».

On n’explique pas autrement l’accueil très controversé qui fut fait à Martine Aubry et qui nous prit tous de court. Je ne crois pas que ce soit sa personne qui était visée. Les réactions étaient très politiquement exprimées. Les prises de position du PS sur les retraites ont déclenché un ressentiment que je n’avais pas imaginé. C’est là-dessus que j’ai entendu crier des syndicalistes massés devant le stand du Front de Gauche pendant sa visite. Comme je ne savais rien de ce qui s’était passé avant cela j’étais totalement pris au dépourvu par les mines défaites et l’agressivité des personnalités qui accompagnaient Martine Aubry. Leur violence notamment contre la presse me laissa pantois. Et bien narquois, je l’avoue. Car je mesure à cette occasion le caractère sélectif des indignations des médiacrâtes. Ceux qui ont fait une boucle de mes propos contre le « petit journaliste », ne soufflent mot des gestes et des comportements autrement plus concrètement violents que j’ai pu observer pendant cette séquence et dont on m’a dit qu’ils sont devenus habituels. Mais il est vrai que pour eux cela n’existe pas, sans doute. Mépris de classe : est seule concernée ici la piétaille de ceux qui se foulent les uns les autres pour arracher leurs images et leurs sons dans une cohue imposée qui fait pitié à voir. Après quoi je dois dire que personne n’était content autour de moi de la tension contre elle. Nous ne l’avions pas invitée pour qu’elle ait à le regretter. Je le dis d’autant plus tranquillement que, la veille, mes amis du Parti de Gauche avaient été une nouvelle fois humiliés avec perfidie par les partisans de Martine Aubry à propos de la liste aux sénatoriales dans le département des Hauts de Seine. Pourtant ils firent avec une magnifique discipline le travail de sauvetage que la tension du moment exigeait. Je restai amer que le déplacement ait tourné de cette façon. Mais cette situation rend compte d’un ressenti réel, davantage me semble-t-il à propos du Parti Socialiste que de la personne de sa première secrétaire. 

Je ne partage pas le regard porté sur la visite de Ségolène Royal par certains commentateurs. Non, Ségolène Royal n’a pas été chahutée. A moins que le sang-froid dont elle a fait preuve face à la bousculade inouïe des photographes et caméramens ne m’ait trop impressionné pour que je le voie. Il n’en reste pas moins qu’elle avait parfaitement organisé son déplacement. Arrivée tôt dans la matinée avant les dérangements de la grande affluence, elle avait quelque chose à nous dire, clair et net, sur les sujets qui nous intéressent contre les licenciements boursiers et pour le contrôle des banques. Mais tout cela, si apprécié que cela ait été, se situait dans le stand hors de portée de l’écoute des passants de la Fête. Cela n’explique donc pas pourquoi Martine Aubry, de son côté, a été interpelée comme elle l’a été sur son parcours. Pour ma part j’en suis navré car je ne l’avais pas du tout prévu. Mon intention et celle du Front de Gauche n’était pas de donner à voir quelque préférence que ce soit. Ce n’était pas notre sujet. Le but était de faire franchir un pas à « l’offre publique de débat ». La publication du programme du Front de Gauche rendait possible ce franchissement en lui donnant un point d’appui concret. Voilà tout. J’estime que cela a été réussi. En même temps la centralité du Front de gauche a été soulignée. Car c’est là un enjeu. Nous ne sommes pas la force d’appoint du PS. Nous sommes autonomes et indépendants. Et sans nous rien ne peut se faire. Et quand je dis « nous » je ne pense pas à nos états-majors de parti. Je parle de tous ceux qui ne se sentent représentés par nous qu’en raison du fait que nous affirmons notre rupture avec le système. Inclus le système traditionnel des alliances qui ramènent toute les énergies à la niche du conformisme. Le comprendre, c’est-à-dire admettre ce qui se passe sur le terrain est la condition de base de toute analyse pour le futur de la gauche. Il ne faut plus croire que les votes automatiques, les consignes de désistement et autres réflexes de la période issue de l’union de la gauche fonctionnent comme avant. La confiance se mérite et la méfiance domine les esprits. A juste titre. Quand Hollande déclare dès le premier débat de la primaire que le « futur président est autour de cette table », quand il évoque l’alliance au centre et réduit le deuxième tour à une capitulation sans condition, on voit à quel aveuglement conduit le nombrilisme socialiste qu’il incarne si bien. Les autres candidats se montrent plus respectueux des autres, moins arrogants. Ils ont fait le déplacement, ils ont commencé un dialogue sur nos bases exigeantes. Je leur en suis reconnaissant. Cela ne me fait surtout pas oublier ceux qui ne sont pas venus. Car leur choix est bel et bien assumé comme une décision politique. Le contenu de ces refus souligne la gravité de la divergence que veulent creuser leurs auteurs.

Besancenot et Poutou ni aucun responsable ou porte-parole du NPA ne sont venus jusqu’à nous. Un vote de la direction collective du parti l’a décidé. C’est absolument nouveau. Dans le passé chaque année, Olivier Besancenot passait, par exemple, en toute simplicité sur le stand du Parti de Gauche. Cela ne l’engageait à rien. Sinon à montrer qu’on se parlait sans problème, même pour se dire des désaccords. Pourquoi en va-t-il autrement maintenant qu’en s’adressant au Front de Gauche tout entier les camarades du NPA peuvent s’épargner une tournée des divergences ? Pourquoi le dialogue serait-il plus difficile quand nous mettons sur la table un programme rédigé qui rend concret le contact ? Au lieu de ça quoi ? Un vote pour refuser une invitation ! Voter sur une visite à faire, en réponse à une invitation dans un stand central des organisateurs de la Fête à laquelle on participe est une décision si étrange ! Même Lutte ouvrière n’a pas fait cela. Nathalie Arthaud est passée. Et je sais bien que cela n’a pas changé son avis sur nous ni réduit sa distance avec notre programme. Je n’attendais pas cela d’ailleurs. C’est tout simplement incompréhensible.

Autre splendide dédain, François Hollande ! Comme Poutou, il nous a tourné le dos. Plutôt que d’en commenter le sens vu de mon balcon, je préfère vous communiquer le verbatim de sa propre explication. Celle qu’il a donné dans l'émission Radio France politique, le dimanche même. En résumé : ce n’était pas ma place dit-il. C’est noté ! Question : « Vous avez contourné l'obstacle ? François Hollande : (…) Cette année j’ai considéré, au-delà de l’engagement que j’avais en Corse, que ce n’était pas ma place. Il y a un candidat du Front de Gauche qui a été choisi, Jean-Luc Mélenchon. Moi je suis candidat à la candidature du PS, à partir de là je ne suis pas pour rechercher un adoubement (…) Question : La Fête de l’Humanité est un symbole de l’union de la gauche, du rassemblement de la gauche. Votre absence n'est-elle pas un contre symbole ? François Hollande : Ce n’est pas du tout un symbole de l’Union de la gauche, pas davantage du rassemblement de la gauche. Question : Le programme commun ! François Hollande : On ne va pas remonter à Mathusalem. C’est le symbole du Parti Communiste. La première fois que j’y suis allé, j’avais 15 ans, c’était Jacques Duclos en 1969 qui sortait d’une élection présidentielle (vous voyez je remonte à l’histoire, pour ne pas dire à la préhistoire). C’est une belle fête qui permet au peuple communiste de se retrouver, même d’inviter davantage, mais là en l’occurrence c’était la fête de Jean-Luc Mélenchon, et c’est tout à fait normal ; et je l’ai bien compris. Question : C’est Jean-Luc Mélenchon qui vous gêne ? François hollande : Jean-Luc Mélenchon va être candidat du Front de Gauche. Moi je souhaite être candidat du PS, nous allons nous retrouver l’un en face de l’autre (…) Question : Vous avez redouté une confrontation avec les électeurs de la gauche de la gauche ? François Hollande : Mais ça n'a rien à voir. Si on m’avait invité à un débat j’y serais allé ; je n’ai pas été invité à un débat ; on ne m’a pas proposé de faire un colloque avec le Parti communiste, je serais peut-être venu. (…) Mais je ne suis pas là pour que Jean-Luc Mélenchon me fasse compliment ou me fasse reproche. Au lendemain d’une désignation par la primaire, j’aurais à cœur de rencontrer Jean-Luc Mélenchon – je l’ai d’ailleurs appelé pour lui dire que je ne pourrais pas être là – comme de rencontrer le parti communiste, mais pour nous rencontrer au second tour. »

« J’ai le respect du Front de Gauche qui a désigné son candidat, respect de la Fête de l’Humanité, qui est la fête où je ne suis pas là pour aller chercher des voix qui viendraient du parti communiste, même si certains communistes veulent venir voter pour la primaire ils seront les bienvenus puisque c’est ouvert à tous. Mais j’essaie de ne pas confondre les moments ; le moment du rassemblement viendra. Question : Le fait que Jean-Luc Mélenchon ait mal pris votre absence n’handicape pas ce rassemblement ? François Hollande : Jean-Luc Mélenchon essaie de faire le plus de voix possible au 1er tour, il va essayer de se distinguer. C’est normal, il est dans son rôle. Il n’est pas là pour dire quel est le meilleur candidat du PS ».

François Hollande m’a appelé au téléphone, en effet. Je l’ai dit aux journalistes qui m’ont interrogé. J’ai bien fait de ne pas croire ce qu’il m’a dit. Car il me présentait son absence comme un concours de circonstances lié à sa présence en Corse. On voit au contraire qu’il s’agit d’un choix politique ! Et avec quels arguments ! C’est donc tout autre chose. Si je l’avais cru je me serai bien ridiculisé en l’excusant auprès de ceux qui m’ont interrogé. En pensant au coup tordu j’ai mis dans le vrai. Ce garçon est vraiment un roublard madré. Il faut se tenir sur ses gardes en permanence et ne jamais prendre ce qu’il dit pour argent comptant. Mon travail c’est aussi de ne pas nous laisser rouler !

Ai-je dis que nous avons mis les petits plats dans les grands pour la visite d’Arnaud Montebourg ? Nous l’avons fait, en effet. Il est ce qui reste de la gauche du PS après que tout le reste se soit perdu dans les sables des combines et plans à tiroirs sans fond. La foule de la Fête, subtile mais narquoise criait depuis les stands qu’il longeait « avec nous ! qu’est-ce que tu fais au encore au PS » et ainsi de suite. C’est vrai ça, qu’est-ce qu’il fait encore là dedans ? Patience.

Un grotesque numéro d’enfumage par Patrick Cohen sur France inter me conduit à faire une mise au point sur mes agendas. Ce matin-là, sans que je puisse répondre bien sur d’aucune façon, monsieur Cohen sur France Inter jette à la figure de ceux qui s’étonnent de ne me voir jamais sur ce plateau que s’il en est ainsi c’est de ma faute car je me serai dédit. Avant de conclure, grand seigneur, qu’il voudra bien m’inviter quand j’aurai mis de l’ordre dans mes agendas. Ce genre de déclaration est absolument sans précédent sur les ondes. Au cas particulier il s’agit d’un pur mensonge venant d’une personne qui ne maitrise visiblement pas ses propres agendas et prend ses désirs pour des réalités. Je précise : nous avons eu un échange par sms assez animé avec Cohen et Thomas Legrand la veille sur ce thème. Ils savaient dès lors exactement à quoi s’en tenir. Je pensais l’incident clos dans la mesure où Cohen conclut son dernier sms par un très familier « faites la bise à Arlette ». L’agression de ce matin sur les ondes est donc parfaitement délibérée. Elle a donc un but impérieux. Je le devine. Il s’agit surtout de se dédouaner vis-à-vis du CSA qui tient les comptes de temps d’antenne. L’ostracisation du front de gauche a des limites légales. En inventant un  prétendu dédit de ma part, Patrick Cohen se justifie du grossier déficit de temps de parole du Front de Gauche à l’antenne. Au passage, il nargue les auditeurs de notre bord qui ont eu l’audace de protester contre ma mise à l’écart quasi systématique. Je suis donc clair : je n’ai jamais accepté l’invitation de France inter ce jour-là car j’avais déjà accepté celle d’Europe 1. L’occasion faisant le larron c’est donc par cet incident et le temps de parole du Front de Gauche sur France inter que nous allons commencer nos saisines du CSA à propos de notre temps de parole.

L’amusant de l’affaire est bien sûr de voir Patrick Cohen couiner que je lui préfère une « radio commerciale ». Rigolade. Car il s’agit précisément d’Europe 1 dont il a été  l’employé assez longtemps pour que ça lui inspire au moins un peu de retenue. Le concept de public et de privé s’agissant des émissions tenues par les bénéficiaires de ce mercato me laisse pantois ! Après quoi il me reste à faire savoir que je ne fais aucune différence entre radio privée et « publique » quand j’entends France Inter et ses gourous libéraux débiter leurs invariables argumentaires orthodoxes. Dès lors, quand je réponds à une invitation, je ne m’occupe ni d’audience ni de quoique ce soit d’autre. Je ne tiens compte que des journalistes, de la qualité de leurs émissions, du respect de leurs interlocuteurs qu’ils manifestent, et des conditions qui me sont proposées. Bonne occasion pour répéter que pour moi, par exemple, des émissions comme celle de Ruquier ou d’Ardisson sont de bonnes émissions pour s’exprimer politiquement. J’y ai été davantage respecté et moins manipulé que chez certaines vaches sacrées de l’information qui ont transformé leurs émissions en exercice d’auto célébration.

Je ne me suis jamais dédit d’aucune émission quoiqu’il m’en ait coûté parfois. Je respecte à la lettre mes engagements et les contraintes qu’ils impliquent en échange de quoi je demande un respect absolu des engagements pris à mon égard. Tout le monde le sait dans la profession. Mais la profession change. Chaque média a dorénavant plusieurs émissions politiques. Tout le monde se tire la bourre et cherche à se prendre les invités. Parfois c’est nous qui sommes contraints de signaler que nous sommes déjà invité ailleurs sur le même média parfois le même jour ! Dans cette ambiance il faut garder ses nerfs et maitriser son organisation. La mienne est impeccable et sans faille. Patrick Cohen se trompe d’époque. Le journalisme à la papa des petits coups personnels est fini.

Encore un mot. C’est devenu une mode de m’annoncer ici ou là également pour de meetings ou des interventions publiques. Je n’en suis pas informé le plus souvent, même après l’évènement. Ceux qui utilisent cette méthode sont spécialement déloyaux à mon égard comme à l’égard de ceux qu’ils dupent consciemment. Je tiens donc à répéter que seules les activités mentionnées sur l’agenda de mon blog ont valeur informative réelle et garantie. J’invite mes lecteurs à le faire savoir aussi largement que possible.

Embrouille. Fabrice Nicolino intitule son dernier billet de blog « Mélenchon et mme Morel Darleux (triste) ». Il somme Corinne Morel Darleux de choisir entre « mélenchonisme » et écologie politique. Bigre ! C’est dommage car Nicolino avait la cote chez pas mal des nôtres. Corinne n’a pas apprécié l’injonction ni sur la forme ni sur le fond. Elle a rédigé une défense argumentée. Je la propose à ceux qui veulent se faire les dents en découvrant le style d’une dirigeante du Parti de Gauche. Quant a moi j’affirme très clairement que le « mélenchonisme » n’existe pas et que s’il existait je n’en serais pas.


459 commentaires à “Entre deux épisodes de DSK y a-t-il une vie possible ?”
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  1. vaillant dit :

    @Webmestre
    pourquoi supprimez- vous mon commentaire 45 à15h34 qui correspond à ce que vient de rajouter Jean Luc dans son billet sur la saisine du CSA pour les temps de paroles?

    [Edit webmestre : je n'ai pas supprimé votre "commentaire 45 à15h34 qui correspond à ce que vient de rajouter Jean Luc dans son billet sur la saisine du CSA pour les temps de paroles?"
    D'ailleurs, je n'ai rien supprimé du tout... Besoin de lunettes ?]

  2. Pulchérie D dit :

    Le normalien Claude Ribbe, lui aussi, exprime le dégoût que lui inspire « le sparadrap de la politique », (citation de Génialle)
    http://www.legrandsoir.info/en-reponse-a-la-scandaleuse-exhibition-cathodique-de-strauss-kahn.html

    Extrait : Oui, même s’il prétend n’être candidat à rien, même s’il feint le repentir par rapport à une « faute » dont il ne nous dit rien, c’est bien à une tentative de viol des Français que nous avons assisté, en direct, médusés.
    Il le sait qu’une bonne majorité d’entre eux ne veut plus de lui dans la vie politique et encore moins en trouble-fête dans les primaires socialistes.
    Mais peu lui chaut. Alors que la France lui dit non, non et encore non, il s’impose, il insiste, il revient, il s’acharne, tout en répétant qu’il ne veut rien. Comme si ce refus qui lui est froidement opposé l’excitait davantage.
    Cette relation non consentie entre DSK et les Français, entre DSK et le parti socialiste, entre DSK et toutes les femmes, est une pièce de plus dans le dossier des accusatrices. La participation d’une journaliste-vedette - et une femme qui plus est ! - à ce nouvel épisode de la campagne de communication de cet exhibitionniste est un bien mauvais coup pour l’image des journalistes de France.

  3. Denis dit :

    Cette courte note comme tu le dis n'était pas si courte mais juste écourtée de quelques lignes que j'aurai aimé lire concernant l'aide alimentaire européenne aux plus démunis d'entre nous et de ton combat pour ceux là car en temps que bénévole d'une des associations concernées par la distribution, bien que sa charte ne me permette pas de faire de politique en son sein, ta réponse m'intéresse Camarade. Camarade c'est un joli nom tu sais. Bien sur que tu le sais. Comme tu as du en baver au PS pendant toutes ses années à cause de la valeur de ce nom.

  4. Berdagué dit :

    Merci mon Colonel -36, Quelle vérité ! Du grand art, très comique, à voir et à montrer dans toutes les écoles, il est doué cet Olivier Delamarche, peut-être un sous marin FdG, j'étais plié de rires multiples,car extraits:
    C'est plié, renationaliser, (banques) bourrées d'obligations pourries, il n'est pas pessimiste, quand y a un trou y a un trou (alors là c'est limite d'intelligence),..et manger des petits fours (nous avons encore raison les politiques se goinfrent, se gavent, et pour l'instant le prolétariat et les peuples sont bouffés)
    C'est la panique à bord, alors pourquoi et pour qui essayer de sauver ce système pourri, que cet Olivier nous révèle tous les comptes pourris, mafieux et le reste dans sa Platinum gestion, parasite.

  5. Hold-up dit :

    M.Mélenchon, si je puis me permettre. N'oubliez pas de rappeler aux auditeurs ce soir, sur Europe 1, que monsieur Minc - éminence grise de la Sarkozye - avançait en octobre 2008 sur " Parlons net " : «La crise est grotesquement psychologique». Cela plantera le décor. En 2011 en se rappelant ses propos, on sourit (jaune).
    Alain Minc : «La crise est grotesquement psychologique»

  6. marechal dit :

    @Sonia Bastille
    imposer l'église orthodoxe et son puissant patrimoine, rapatrier l'argent de la fraude fiscale que les Grecs ont placé à l'étranger notamment en Suisse)
    Décidément vous m'intriguez de plus en plus au fur et à mesure que je vous lis.
    Des mesures d'imposition sur une église seraient une chose intrigante dans un état laïque tel que le notre.
    D'autre part, à propos de vos charges répétées contre la suisse - qui est un pays que je n'aime guère pour ces connotations de relais bancaire et son passé plus que discutable durant la 2ème GM - ce pays a au moins à son crédit (façon de parler) le droit donné à ses citoyens au referendum quasi-permanent : ce qui est un trait commun à la révolution citoyenne... il y aurait mieux à faire que de vouloir ressembler à la suisse, mais là n'est pas ma question
    Bref, pourquoi cette charge contre la suisse de votre part et contre du capital certes peu orthodoxe, mais contre lesquelles les charges judiciaires de détournement d'argent ne pèseraient guère lourd ?
    Et enfin, afin d’éclairer ma lanterne jamais allumée en économie, les solutions que vous prônez pour que la Grèce se sorte de son guêpier ne semblent jamais être celle de la révolution citoyenne : je m'explique : en ce qui concerne le partage des richesses ; qui accusez vous de fraude fiscale au juste ? quelles personnes physiques? Les moyens étatiques d'accusation de fraude ne risquent-ils pas un arbitraires qui serait comme un point Godwin ou une ligne jaune aux contours mal définis ?

  7. Mort à l'euro dit :

    @ 36 Colonel Kurz
    "Enfin, Un analyste financier, Olivier Delamarche, qui craque, et qui ne pratique plus la langue de bois."

    ça fait au moins 2 ans que suis ses chroniques il n'a jamais pratiqué la langue de bois. Il ne craque pas, ça fait 2ans qu'il dit que c'est le système qui craque.

  8. Delbrayelle Gilbert dit :

    Il est heureux que Jean-Luc Mélenchon fasse enfin appel au CSA pour faire respecter l'égalité de temps de parole du Front de Gauche.
    Mais ce n'est pas suffisant, il faut absolument aussi faire appel au CSA concernant l'émission C dans l'air où Calvi manque à la déontologie du journaliste par le choix partisan de ses invités qui sont quasiment tous des adeptes du néo-libéralisme. Sans compter les responsables des instituts de sondage qui sont quasi membres résidents chez Calvi et qui prêchent la bonne parole en se basant sur du vent. En quoi ces gens-là ont-ils vocation à participer au débat démocratique.
    Débat citoyen qu'on nous refuse par ailleurs.
    Quand le Front de Gauche va t-il exiger ce débat citoyen neutre ?
    Les semaines vont passer et on va encore se faire voler le débat pour la Présidentielles !

  9. Bonjour - Je n'ai pu écouter la vidéo mon ordi étant trop ancien - donc je viens lire (en fait je préfère). Le discours de DSK était " millimétré " ! aussi sincère qu'une vieille femme outrageusement maquillée ! Passons, inintéressant, mais en effet TF1 fait tout ce qu'elle peut pour détourner des vraies questions sur les vrais problèmes. N'est-ce donc pas systématique ? Ben si ! Une fois qu'on le sait on zappe vite fait. Pour venir à l'important : très déçue (mais pourquoi puisqu'il n'a jamais pris ses responsabilité) par l'attitude du petit facteur. A part ça il est de Gauche, on voit ! La façon dont fut présentée votre soi-disant préférence pour une radio plutôt qu'une autre m'a, sur le moment, fait grincer des dents et je suis ravie de vôtre mise au point et vous en remercie - comme quoi toutes les perfidies sont tirées du sac à malices et je vous souhaite bien du courage Monsieur Mélenchon :-) L'attitude du PC envers vous me redonne confiance - je suis sympathisante mais jamais encartée (électron libre). Puis-je faire une petite demande : vos textes sont très très longs et bien que très intéressants, difficile de tout bien lire par manque de temps et aussi de fatigue et pour finir, je ne vous suis que parce que vous êtes en dehors du PS, lequel je ne peux plus encadrer.

  10. le Prolo du Biolo dit :

    C.S.A. et temps de parole des candidats aux élections :
    Dans le domaine sportif, pour éviter les combats joués d'avance et les victoires illégitimes, il est fréquent de rétablir l'équilibre des forces et l'égalité des chances entre les adversaires en imposant un handicap à celui qui semble le plus avantagé sur la ligne de départ.
    L'exact contraire de la fameuse concurrence "libre et non-faussée" de la jungle des "marchés".
    On aimerait que le C.S.A. s'inspire un peu de cette disposition dans sa distribution des temps de parole. Afin que les partis dominants n'écrasent pas automatiquement la parole des autres, juste du fait de leur position acquise et plus que par la pertinence de leurs arguments.
    Sans aller jusqu'à imposer des handicaps aux plus forts, il serait bon que le C.S.A. accepte au moins de garantir une chance d'être entendu égale pour tous les courants de pensée, en remettant à chaque nouvelle élection les compteur des temps de parole à zéro, à égalité pour tous les partis et leurs candidats concurrents quels qu'ils soient.
    Pour l'instant, sauf erreur, c'est tout le contraire qui se passe. Plus le parti est installé, plus il dispose de temps de parole. Meilleur moyen d'éterniser artificiellement les rentes de situation et les réflexes de "vote utile" qui vont de paire.
    Mais bon, c'est peut-être beaucoup demander à ces gens du C.S.A....

  11. pascalgauche dit :

    J'ai regardé en partie le débat des socialistes, leur présentation individuelle est à mourir de rire, on dirait un sketch des Inconnus!hihi.
    Avec des socialistes de cet acabit le Front de Gauche à un bel avenir devant lui.
    Mélenchon Présidons!

  12. Jean Jolly dit :

    Je ne connaissais pas la mauvaise foi de ce Patrick Cohen tout bonnement parce que je ne connaissais pas le bonhomme avant ce matin. En ouvrant la page d'accueil de Yahoo, donc ce matin, je tombe sur ce Clash entre Stéphane Guillon et Patrick Cohen, je lis l'article et regarde également la vidéo en me disant que ce type devait être malsain à l'image de Philippe Val mais sans y réfléchir plus longtemps. J'ouvre ensuite le blog de Jean-Luc pour y lire le dernier billet et quelle ne fut pas ma stupeur en découvrant la récidive de mauvaise foi avérée de ce monsieur Cohen envers le candidat du Front de Gauche, cette fois-ci.

    Maintenant que je connais mieux ce journaleux, je peux garantir à monsieur Val que sa succession à France Inter est assurée, il peut dormir sur ses deux oreilles, rien ne changera pour cette Radio dite faussement "publique" sous l'empire du bipartisme. Philippe Val est habitué à faire l'aller et retour entre le café de Flore et le Fouquet's en s'arrêtant parfois pour dîner à l'Hôtel Crillon, je comprends qu'il craigne l'avènement du Front de Gauche, aussi faut-il le rassurer tout de suite. Il pourra continuer d'alimenter son idéologie "bessoniste" mais certainement pas en qualité de dirigeant d'un média public... faut pas pousser tout de même.

  13. Louis St O dit :

    57 @marechal
    C’est vrai que Madame Sonia Bastille est pour la sortie de l’Euro et même de l’Europe, après tout c’est son droit, mais pour « imposer l'église orthodoxe » l'idée n'est pas d'elle, je crois que cette dame reprend ce que disait l’homme qui pour chaque problème d’état, lui fait une saignée, François de Closets.

    Donc apparemment, elle est d’accord avec ses idées, elle en a aussi le droit, Je pense qu’elle a été vite acheter le livre à 20 € pour le lire, j’espère qu’elle va quand même acheter le PPP à 2€, c’est moins cher et c’est plus réalisable et le titre l’Humain d’Abord, ça a de la gueule.

  14. hugo dit :

    Joli post. Ce matin à l'écoute de France Inter j'ai été très choqué par les propos de Patrick Cohen, quoique à force d'entendre ce personnage placé par Philippe Val, pas très étonnant cette charge contre le Front de Gauche...
    Hier c'est Guillon qui a eu un clash avec Cohen sur France 5.
    Ce Cohen est à la botte de Val, lui même à la botte de Sarko qui l'a placé.
    France Inter n'est plus ce qu'elle était. Depuis que Val est là, finis Stéphane Guillon, Didier Porte, C'est Lenoir, Le fou du roi, 2000 ans d'histoire, Et pourtant elle tourne... Tut ce qui rendait cette radio libre, créative,intelligente et impertinente a disparu au profit des copains de Val, de Carla et de Sarko.
    c'est décidé, je ne l'écouterai plus jusqu'à ce que Val se casse, je ne peux plus cautionner ça.

  15. laforcedupeuple dit :

    " Pour venir à l'important : très déçue (mais pourquoi puisqu'il n'a jamais pris ses responsabilité !) par l'attitude du petit facteur ! "
    Chère Madame, il s'appelle M. Olivier Besancenot. Pour la victoire du Peuple en 2012 (enfin si on nous en laisse le temps) vous devriez cesser les divisions et appeler au rassemblement massif.

  16. QuienSabe_PG66 dit :

    @ Delbrayelle Gilbert # 59
    "Il est heureux que Jean-Luc Mélenchon fasse enfin appel au CSA pour faire respecter l'égalité de temps de parole du Front de Gauche. Mais ce n'est pas suffisant,[...]"

    Vous avez entièrement raison ! Il nous faut être plus offensif dans tous les domaines (médias, sondages, presse, etc.), et dénoncer systématiquement les traitements injustes dont nous sommes l'objet.
    Pour paraphraser le Canard Enchaîné, "La liberté d'opinion ne s'use que quand on ne s'en sert pas."

    @ JLM
    Vous déplorez la familiarité d'un Cohen à votre endroit (et de bien d'autres aussi), mais vous êtes vous-même, parfois, de cette veine-là quand vous insultez / méprisez vos détracteurs. Reprenez-vous, vous êtes candidat à la présidentielle que diable ! Recul, sérénité et empathie. Vous savez aussi le faire, vous l'avez montré. Reposez-vous, gardez des forces. Jacques Généreux dans ses vidéos garde toujours une certaine distance sans être moins convainquant pour autant, au contraire.
    Quant à l'inquiétude des petits patrons faces au nouveau Smic à 1700 €, il est aisé de répondre que: "ce ne sont pas les employeurs qui payent les salaires, ce sont les clients." dixit un certain Ford des usines éponymes.

    Courage et...
    Place au peuple !

  17. Nap dit :

    Regardez ce que les eurocrates, donneurs de leçon, avaient manigancé dans le dos des peuples! Voilà ce que c'est que le respect de la souveraineté populaire, des nations, et des peuples, pour ces individus. Quand on pense à la souffrance du peuple grec qui subit en ce moment les foudres de ces illuminés à cause de cet euro. Regardez, c'est à peine croyable !

  18. Méduse dit :

    Bravo pour votre coup de gueule contre cette médiatisation scabreuse de "l'affaire DSK".
    Tout mon soutient!

  19. morvandiau dit :

    Qui tue les PME aujourd'hui : les salaires ou les donneurs d'ordre ? Une fiscalité pour les Grandes Entreprises comme Total ? Une désinstrualisation qui supprime des marchés ? Une gestion à flux tendu ? L'inexistance de véritable "contrat de sous-traitance" ? Les "banquiers" qui ne font plus leur travail et appliquent des taux usuraires aux PME/I (quand elles prêtent...)? L'imprégnation d'un "management" formaté par les libéraux ? Des marchés publics signés n'incorporant pas le respect de la sous-traitance ? La baisse du pouvoir d'achat des salariés ?
    Ce n'est qu'une petite série de questions qu'il faut poser et nous devons y répondre.

  20. Hold-up dit :

    Bon débat sur Europe 1 - M.Minc a non seulement crédité les chiffres de J.L Mélenchon à propos des 100 milliards d'euros qui sont passés de la poche des salariés dans la poche du capital mais il a même dit que ces chiffres étaient sous-estimés : les salaires sont taxés à 47 % et le capital lui est taxé à 32 % ! Je rajoute aussi pour l'avoir entendu en rapport avec la future loi UMP sur l'héritage que demain 1 euro "hérité" sera taxé trois fois moins qu'1 euro "travaillé". A bon entendeur...

  21. Berdagué dit :

    Quelle leçon !
    Superbe, nous gagnons dès le premier tour!

  22. Pierrot dit :

    M. Mélenchon vous avez été brillant face à Alain Minc!

  23. Hervé (PG29) dit :

    Un excellent débat sur iTV, largement supérieur à celui de chez Ruquier. Les arguments étaient clairs, précis et on fait mouche à chaque fois. Même les carambars !

  24. Paul Volfoni dit :

    Un excellent débat. Vivifiant. Les arguments vont faire, je l'espère, monter la cote de de popularité de Jean Luc Mélenchon.

    ça m'a mis de bonne humeur.

    Au moins 3 points de plus d'intention de vote ce soir.

  25. RV dit :

    Bonjour
    Qui peut me dire sur quelle page il faut aller pour débattre du programme du Front de gauche ?
    Maintenant qu'il est disponible, il serait temps d'ouvrir, si ce n'est pas déjà fait, un espace aussi visible et vivant que ce blog !

  26. guillzume45 dit :

    Merci Jean-Luc. Voir M. Minc dont chacun doit prendre la mesure tellement cette brillante personne a un pouvoir prépondérant dans l'oligarchie hexagonale, bouche bée face aux arguments employés par notre représentant est tout à fait réjouissant ! Moi, qui pensais que Jean-luc devrait sortir le grand jeu ce soir. Je suis interloqué par la béatitude de l'ami des Sarkozy, Aubri et autres... Maintenant c'est sûr je m'engage dans la campagne du Front de Gauche et du PG Loiret en particulier !

  27. QuienSabe_PG66 dit :

    @ Hervé (PG29) #74
    Un excellent débat sur iTV, largement supérieur à celui de chez Ruquier.

    Ça fait envie. Si quelqu'un a un lien sur cette émission, je pense que ça en intéressera plus d'un.
    Merci d'avance.
    Place au peuple !

  28. Rachel dit :

    @ Hervé (PG29) #74
    Un excellent débat sur iTV, largement supérieur à celui de chez Ruquier.

    C'est simple, à un contre un, Mélenchon est systématiquement brillant (c'est mon avis). Quand on lui coupe la parole, qu'il est seul contre 4 vautours, qu'on change de sujet toutes les deux minutes, et qu'on entrecoupe ses phrases de blagues et de lieux communs, il est moins bon. Rien de plus logique.

  29. citoyenne21 dit :

    Je rejoins tout le monde pour dire que ce fut extra ce soir sur I-télé, un régal ! Je trinque au prochain débat de cette qualité là et je souhaite qu'il ait lieu très vite (la pêche).

  30. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 56 - Marechal
    à Sonia Bastille :

    "Des mesures d'imposition sur une église seraient une chose intrigante dans un état laïque tel que le notre."

    L'église grecque est le plus gros propriétaire terrien du pays et est pourtant dispensée du paiement de l'impôt.
    Sonia Bastille dit qu'elle devrait être imposée comme toute autre propriétaire terrien. Je partage son avis sur ce point et je ne vois pas ce que cela a à voir avec la laïcité.

    "pourquoi cette charge contre la suisse ?"

    Je ne fais pas une fixation sur la Suisse moi non plus, mais difficile de nier que ce "pays du référendum d'initiative populaire" est aussi un paradis fiscal, et que pour des raisons historiques l'oligarchie grecque y stocke tout particulièrement les richesses et plus-values qu'elle a détournées.

    Et je ne vois pas ce qu'on peut opposer à Sonia Bastille lorsqu'elle dit que l'on ferait bien d'aller y rechercher ces capitaux illégitimement entassés dans les coffres et qui seraient plus utiles en Grèce.

    Mais bon...

  31. NANOU 50a dit :

    Bravo pour votre débat excellent face à Alain Minc ! Par contre, ce soir à "c dans l'air ", émission sur le sénat avec le médiacrate Calvi :question du larbin :"je suis citoyen d'une commune de droite (jusque là on n'est pas surpris).Puis-je savoir pour qui mon maire va voter aux sénatoriales ? J'aimerais quand même savoir s'il a voté PS ou FdG ! " (t'inquiète Calvi, ton maire va voter UMP)
    Guy Carcassonne lui a répondu que le vote était secret.

  32. Victor dit :

    Ce que je constate suite à l'émission de Ruquier, c'est une union "sacrée" de bonnes personnes qui s'entendent pour vous couper la parole, vous dévier vers d'autres propos et vous attaquer "collatéralement". Depuis que je vous écoute, votre attitude et votre dévouement envers tous et plus particulièrement les plus défavorisés m'ont convaincus de vous rejoindre dans votre combat pour une vie plus humaine. Néanmoins, ces vautours nous rendent service car ils se livrent à des démonstrations "d'après coup" qu'ils ne peuvent que comparer car vous seul avez eu l'honnêteté de divulguer vos sources. Tout se focalise sur l'argent, les dettes des états et la crise, cette sacré crise qui va permettre à ceux-là qui se sont goinfrés en période d'abondance, de continuer à nous prendre aujourd'hui le peu qu'il nous reste. "Lenine réveille toi, ils sont devenus fous".
    Cela suffit! Il reste un long chemin pour parvenir à la vraie démocatie, et ceci n'est pas de la propagante, car vous réveillez en nous les forces de raisonnements et de résistances intellectuelles que beaucoup avaient cru disparues. Ils n'arriveront pas à faire disparaître nos espérances par leur stratégie et leur profession de foi.
    Le plus honteux est ce qui s'est dit sur l'immigration et cet "appel d'air"! Leur objectif, déshumaniser le débat et susciter la haine contre un certain groupe, en altérant la représentation que s'en fait l'opinion manipulée.

  33. boris dit :

    A tous
    Enfin une émission politique digne de ce nom. Augmenter le smic à 1700 euros brut puis net poserait des problèmes aux PME. Jean Luc a déclaré ce soir que cela n'était pas un réel souci mais il n'a pas eu le temps de développer ses arguments. Pour convaincre mes proches et être crédible j'ai besoin de ce genre d'information : qui pourrait m'en dire plus (en attendant de recevoir le livre de Jacques Génereux). merci d'avance...

  34. Abdel dit :

    @boris (84)
    Je pensais la même chose après avoir regarde l'emission de Ruquier samedi. Un camarade m'a dit ceci:
    Mélenchon dit que comme les gens en général auront plus d'argent (du moins il sera mieux réparti, pas juste accumulé chez quelques uns qui ne le dépensent pas) alors ils pourront plus dépenser. Du coup les "artisans" pourront :
    1- Vendre plus cher ce qu'ils font
    2- En vendre en plus grande quantité
    Donc ils auront suffisamment d'argent pour payer des employés supplémentaires. Le gros avantage que ça a c'est que ça permet de mieux répartir l'argent.

  35. YOYOH dit :

    Je me suis fais la réflexion sur l'absence de traitement de la fête de l'Huma aux info. J'en ai été passablement agacé. Je souhaiterai revenir sur les primaires socialistes. Je n'ai pas lu tous les messages sur la question. J'avais pris la décision de ne pas me déplacer et puis j'ai lu un tract indiquant que cela ne m'engageait à rien. Alors je me suis dit : les socialistes virent à droite (pour autant qu'ils aient jamais été à gauche). Quel moyen avons nous de peser sur leur programme et sur leur orientation, sinon en manifestant massivement notre sympathie pour le candidat le plus à gauche ? Par ailleurs, cela permettra de discuter à l'issue du premier tour de la présidentielle avec un candidat "de gauche". (ils seront 3ème bien sûr, loin derrière le PG). Evidemment, si tous les participants au vote de la primaire votent Hollande... Pour moi, il faut saisir l'occasion et voter massivement à leur primaire. En plus, cela permettra de faire quelques comptes et de faire un pied de nez à la droite. Pour ma part, j'irai.
    S'agissant de la polémique sur Audrey Pulvar, je ne vois pas pourquoi elle partagerait les mêmes idées que Montebourg et pourquoi elle devrait ménager JL Mélenchon. Je trouve au contraire très sain qu'elle se démarque. (C'est une forme de réponse au débat sur les relations journaliste/politique.) Il ne faut pas s'en offusquer. On n'attend pas d'un journaliste qu'il fasse des ronds de jambe à un candidat.
    Ou alors, je ne comprends plus rien.

  36. redline69 dit :

    bonsoir,
    je reviens sur l'émission de Ruquier et je suis assez en désaccord avec ceux qui ont pensé que Jean-Luc Mélenchon avait eu du mal à contenir les deux journalistes et mr De Closets. J'ai trouvé Jean-Luc Mélenchon très sincères, et le fait qu'il aborde des questions qui nous touchent sans entrer de force dans le modèle libéral qui lui était tendu tel un piège. La sincérité à fini par toucher les trois personnes qui écoutaient à sa droite et qui eux comprenait le déroulé des idées du Front de gauche. Franchement si madame Pulvar comprend pas ce que c'est d'être de gauche, il faudra qu'elle écoute plus souvent Jean-Luc Mélenchon. Elles ont cru que Jean-Luc Mélenchon allait faire sa politique dans le cadre du système actuel ! Non ! C'est un autre programme qui est proposé et pas la soupe tiède du socialisme ou la cure d'amaigrissement de l'UMP.
    De Closets parle de réduire les coûts. En attendant son livre coûte beaucoup trop cher... plutôt drôle.
    Vers la fin, beaucoup touché par l'humanisme de Jean-Luc Mélenchon on exprimé la larme à l'oeil leur dégôut des valises de billets, des moeurs de sieur Chirac et autres malversation des "amis" de Sarkozy qui dorment chez le juge ce soir.
    Mais que disait Mme Pulvar lorsqu'elle venait au JT ? Elle servait la soupe des politiciens actuels. Elle n'a pas mis à son JT le dessin de son humoriste du jour. Peut être pas assez courageuse la demoiselle.
    Merci à Jean-Luc Mélenchon pour ce débat chez Ruquier et bravo pour vos propos sur les manipulations scandaleuses autour de l'immigration et notamment que le PS près à reprendre des thèses du FN pour justifier une politique qui repose sur aucune assise populaire et encore moins de gauche.
    Bravo pour vos propos lucide sur la Grèce.

  37. Séb, c'est bien! dit :

    Monsieur Mélenchon face à Alain Minc. Europe1 i<Télé, 21 septembre 2011

  38. "J’ai commis une grave faute morale» avoue t-il d’abord vis à vis de son épouse, bafouée à nouveau, ensuite vis à vis des hautes instances politiques auxquelles il a appartenu au sein du FMI avant de donner sa démission sur laquelle il ne s’est pas étendu, enfin vis à vis des Français qu’il semble prendre à témoin de sa « mésaventure ». Le plus drôle de l’émission, c’est qu’avec la complicité de Claire Chazal, dans le rôle de l’abbé au confessionnal, il parle à la France comme s’il parlait à Anne Sinclair “Je ne suis pas fier de moi “ dit-il, un acte de contrition publique qui s’adresse certes à l’épouse mais aussi au pays. Mélange de vie privée et de vie publique, un tabou à nouveau transgressé dans un voyeurisme généralisé dont les médias sont friands calés sur leur cote d’audience. On peut imaginer l’emprise qu’il peut exercer sur son entourage au point de convaincre son épouse d’une machination contre lui, dès les premiers jours du déclenchement de l’affaire. On peut aussi percevoir, dans cet exercice télévisé de haut vol et de communication délirante où l’on feint de demander le pardon, la volonté de se remettre en selle politiquement après avoir été pardonné. Mais la France n’est pas Anne. Si DSK rimait ce dimanche avec “Mea culpa”, rien ne dit que demain DSK ne rime pas avec « persona non grata » comme ces belles personnes(sic) qui croient qu’elles peuvent tout se permettre, pas seulement parce qu’elles sont puissantes mais aussi parce que les autres sont lâches. Chacun pourra repenser à cette confession dominicale, à laquelle Dominique Strauss Kahn s’est cru obligé de sacrifier et au cours de laquelle cependant il n’a formulé aucun repentir sincère, sous la forme élémentaire d’un engagement solennel d’homme libre, de ne pas recommencer.

  39. Victor dit :

    Bonjour, comme le dit Clémentine Célarié, le mot immigré est devenue péjoratif et j'en ai marre. On a l'impression que les immigrés sont tous sauf Français. Sauf que c'est faux puisque des immigrés français travaillent aussi à l'étranger, mais comme par hasard le plus souvent les journalistes utilisent rarement ce mot et utilisent pour caractériser l'immigration française, des expatriés... C'est plus joli sans doute encore un écran de fumée.

  40. Madiran dit :

    Emission "C a Vous" sur la chaine "France 5".
    Invité : Stéphane Guillon... (Emission du 21 sept) : Edifiant !
    Stéphane Guillon a été très clair, pour lui d'une part France Inter devient de plus en plus à droite (ce que je ne conteste en aucune façon).
    D'autre part pour lui Hollande apparaît comme un canditat "sérieux et posé"...
    Et Montebourg un "père la rigueur pas très sympathique".
    Avec ceci le décor est posé !
    Guillon, se glisse ainsi dans Libération dont on connait tous l'actionnnaire principal, et dont l'acteur principal est Nicolas Demorand dont les accointances ne sont plus à démontrer.
    Je comprend mieux maintenant les propos de Polony, dont je ne partage pas l'avis (mais comprend son opinion que je ne partage pas non plus) et surtout ceux de Audrey Pulvar qui elle, est franchement libérale et "bobo" PS... Prête à en découdre pour mieux étrangler la gauche du PS, et bien sur, la gauche tout court.
    On voit que les ordres concernant l'organisation des médias pour régir la campagne présidentielle ont été donnés, et respectés.

  41. bernard dit :

    A la suite d'autres commentaires je veux moi aussi exprimer ma peur de voir lors des prochaines élections un déferlement de votes en faveur du FN. Déferlement comme conséquence du matraquage audio visuel, de la "starisation" des leaders politiques comme des "journalistes-vedettes, sans oublier l'avis de tous les "experts". Tout ce beau monde nous raconte la même histoire. C'est celle de la loi des marchés, du fait qu'on a eu trop de social et que maintenant on doit rembourser et que jamais plus...
    Jamais, jusqu'à présent, on aura vu un tel acharnement venant d'une coalition qui détient tous les moyens d'expression, tous les pouvoirs institutionnels de pouvoirs etc. Le front de gauche avec ses propositions fortes dérange, chante une autre musique et cela ne plait pas du tout !
    Alors courage camarade Mélenchon ! Vous n'avez pas fini de vous prendre la tête avec eux (Hollande, Cohen, Besancenot etc.)

  42. vaillant dit :

    @Hugo-64
    France-inter, "je ne l'écouterai plus jusqu'à ce que Val se casse"
    Il faudra attendre que Sarko dégage. Didier Porte a trouvé asile sur une radio privée, RTL. Quelque part, Didier Porte a dit qu'il n'avait jamais pensé qu'un jour il travaillerait dans le privé.Voila ou nous en sommes avec Sarko. Les chaines et radios privées sont devenues plus libres que les chaines et les radios publiques. France-Telévision et radios financés par la redevance n'appartiennent plus au peuple mais au chef de l'état.

  43. Genialle dit :

    Sans cirage de pompes, l'émission sur Itélé était bonne! Mais j'aurais bien aimé vous entendre répondre à A. Minc : le PS n'est pas la gauche. N'est-il pas ? Bon c'était juste à la fin, alors ne chipotons pas.

  44. Guillaume Bricout dit :

    Pouvons-nous répondre à Pierrot (36) svp?
    Il écrit
    "J'ai trouvé l’émission de Ruquier un peu difficile à regarder, entre les éternelles questions nauséabondes et les coupures du montage. M. Mélenchon, sauf votre respect, vous avez eu l'air en difficulté sur la question des PME et du smic à 1700€. [...] Je n'ai [...] pas de réponse à donner contre le soit disant naufrage des PME mis en avant par les 2 "journalistes". Pourriez vous m'éclairer?"

    Il est primordial d'y répondre et de ne pas laisser cette question en suspens..

  45. Colonel Walter Kurtz dit :

    J'avais hâte de voir et d'entendre JL Mélenchon mettre, Alain Minc, devant ses contradictions et ses mensonges. Et je n'ai pas été déçu.
    Les passage sur la "fameuse" compétitivité allemande, et sur le modèle des pays d'Europe du nord entre autres, et l'épisode sur leur syndicalisme notamment, ont montré l'étendu de la malhonnêteté intellectuelle et de l'ignorance du personnage.
    J'imagine qu'il doit être immense, voire monstrueux, l'effort fourni pour garder son calme, sa sérénité et sa concentration dans un débat face à des personnage bouffi d'arrogance et de suffisance, tel Alain Minc ce caniche opportuniste de la sarkozie, ce capitaliste du fouquet's dont le discours souvent irrationnel, insensé, dénué d'arguments, ne sert sans la moindre finesse et habilité, qu'à justifier l'injustifiable.
    Surtout lorsqu'on sait que ce type, qui est un plagiaire notoire pense, par exemple, que les dépenses publiques de santé concernant les personnes agées sont un luxe. ou lorsqu'il affirme que les citoyens sont co-responsables de la crise actuelle.
    Finalement, je dirai qu'Alain Minc est à l"économie ce que Bernard Henri Levy est à la philosophie : un imposteur, un désinformateur doublé d'un intellectuel faussaire.
    Merci d'être en 1ère ligne, et de défendre le peuple et le pays et ses valeurs universelles, comme vous le faite.
    On vous soutien plus que jamais, et on s'occupe, à notre niveau, de transmettre les messages, et de défendre bec et ongles les idées et les propositions du Front de Gauche par tous les moyens.
    Encore bravo pour hier.

  46. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 99 - Guillaume Bricout
    "vous avez eu l'air en difficulté sur la question des PME et du smic à 1700€ /... / il est primordial d'y répondre et de ne pas laisser cette question en suspens"

    La réponse est déjà dans les commentaires de ce billet je crois.
    Notamment et à la louche : ce ne sont pas les artisans qui paieront l'augmentation de salaire, ce sont leurs clients (devenus plus solvables dans une économie de partage des richesses et de la plus-value du travail).
    Mais il est vrai que J.L.Mélenchon devrait plus développer.
    Je travaille en ce moment dans un milieu de petits commerçants étranglés par les grandes surfaces et par la récession économique actuelle, dont certains commençaient à virer leur cuti en sa faveur et que la proposition, mal comprise, a douchés.

    Il y a aussi des écolos mal dégrossis, qui n'ont pas assimilé le binôme décroissance + justice sociale, qui reprochent à cette mesure de relancer la consommation et donc le gaspillage des ressources. Et qu'il faudrait effectivement recadrer plus clairement.

  47. Berdagué dit :

    Vers 4 plombes du mat pas très frais je me risque Guillaume Bricout -99, ça a été déjà débattu ici mème depuis de longs mois.
    Tout de go il faudrait distinguer l'importance en nombre de prolétaires/producteurs, de la situation financière de ces entreprises privées, de leurs statuts SA, SARL etc, des produits élaborés par tous les travailleuses et travailleurs, si y a de la qualité utile, pertinente en écologie et environnement et que ces produits n'inondent pas les poubelles en mauvaise fabrication pour le plus de profits, qu'elles respectent le code du travail si malmené par la droite/extrème cassant tout, que le carnet de commandes soient confortables et relatent une vision en court terme certes mais aussi en perspective de croissance à moyen et long terme, qu'ill y ait un syndicalisme de luttes dans l'entreprise pour avoir accès aux vrais comptes, avant de poser l'énorme problème de sa propriété, car ce qui est de la gestion de ces PME l'encadrement est pyramidal et inefficace, des cooptations familales et autres polluent la gestion gagnante, pas toutes bien sur, de l'investissement consacré à la recherche et développement, de la qualité des cadres non pas avec des critères de "ressources humaines" mais en relations normales suivant le principe "L'Humain d'abord", là vous considèreriez que les 1700 c'est peu en regard de tout ce qu'il y a à payer, en brut de décoffrage, je pense aux entreprises de batiments/travaux publics et aussi à la restauration/hôtel ou que ce soit au ménage ou aux panios (cuisine) ça craint sutout avec la baisse conséquente de TVA, bref une fois ces conditions légitimes réunies les poles publics financiers seront tout ouverts pour prêter même à 0% aux entrprises très éthiques sur tous les plans.
    Y a du boulot !

  48. Simon Bolivar dit :

    @Berdagué

    Il y a des fois, à 4 heures du matin, où il faudrait s'abstenir.
    En dehors du fait que je ne parviens pas à trouver le moindre sens à votre laborieuse énumération de lieux communs dont aucun ne s'applique réellement à ma modeste activité et donc certaines sont redevables du plus haïssable des totalitarismes, comme "l'utilité et la pertinence" des produits fabriqués dont vous serez bien entendu le juge suprême, elle se conclut par une seule et unique affirmation, curieusement déclinée au futur au lieu d'un conditionnel qui lui conviendrait mieux : le pôle public financier vous prêtera à taux 0.

    Et la marmotte elle met le papier d'alu ?

    Pour moi, l'aventure s'arrête là.
    Et ne vous cachez pas la tête dans le sable, pour un nombre considérable de petits artisans et gérants de TPE, elle s'arrête là aussi.
    Cette mesure est la mesure de trop, celle qui n'avait jamais été débattue et qui surgit le jour de la publication du programme.
    Un smic à 2006 €, c'est à dire 13,30€ de l'heure (parce que le décliner en net à toute occasion a certainement du sens pour ceux qui le toucheront, mais aucun pour ceux qui le paieront), dans ces temps de crise économique (parce que même si pour l'essentiel la crise est financière, la crise économique est bien présente), c'est la mort de beaucoup de petites entreprises, de l'emploi à domicile (dont l'insoutenable "niche fiscale" disparaitra).

    Même les associations auront du mal à payer leurs salariés (profs de sports, éducateurs, etc...). Parce qu'on parle volontiers des entreprises (une saloperie à exterminer, selon beaucoup ici), mais vous n'ignorez quand même pas que les associations emploient aussi du personnel, et que leurs ressources sont souvent menacées...

  49. citoyenne21 dit :

    Entendu ce matin à la radio, recrudescence de la tuberculose, du fait de l'augmentation de la pauvreté et de l'entassement de personnes dans des immeubles insalubres. La tuberculose se soigne en 6 mois mais exige une permanence dans les soins, qui bien souvent sont interrompus avant la fin, d'où le risque, à terme de propager cette maladie de manière dangereuse !
    On est en train de régresser sérieusement en tout domaine. Il faudrait qu'un maximum de gens prennent conscience que la seule issue vraiment salvatrice est de voter "Front de gauche", qu'ils soient à demi ou à 100 % convaincus, pas le choix, les autres de toute façon vont nous enfoncer. Après bien sur il y aura toujours des mécontents à rassurer pour chaque mesure qui sera prise, genre les petits patrons, artisans qui devront augmenter leurs employés. Et il est vrai si on regarde les choses avec la situation actuelle, bien sur que ca parait utopique à ceux qui ne veulent pas voir en grand ou plus loin mais effectivement si le pouvoir d'achat des citoyens grâce à l'augmentation du smic est plus fort, ils consommeront plus et pourront payer davantage pour l'acquisition d'un objet et le patron ou l'artisan ne sera pas perdant dans l'histoire.
    Avec la crise, quels foyers renouvellent leurs meubles en ce moment pour ne citer que cet exemple ? Que les plus aisés. Que ces artisans imaginent tous ces nouveaux potentiels consommateurs susceptibles de leur passer commande, grâce à leur pouvoir d'achat augmenté et là l'utopie disparait !


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