20sept 11
Cette courte note est rédigée après une fin de semaine riche en émotions mais totalement éreintante. Il y est surtout question de la Fête de l’Humanité. Non comme une narration ou comme un rapport politique mais à petite touche, tantôt d’une subjectivité politique assumée tantôt sur le ton d’une confidence. Avant ça je vous parle de l’autre « pire qu’inapproprié », en « faute morale permanente ».
Dernière minute. Une déclaration hargneuse de Patrick Cohen sur France Inter m'oblige à donner des précisions sur ses assertions. j'en profite pour tenter de stopper les divagations de certains à propos de mes agendas et l'utilisation des annonces de ma présence. C'est en fin de note.
Si je n’en dis rien vous croirez que je ne vis pas sur la même planète que vous. Alors j’en parle. Jusqu’à ce jour j’ai pesé mes mots et dit mes appréciations avec circonspection. Maintenant je vais résumer mon avis sur l’interminable feuilleton DSK : ras le bol ! J’ai été révulsé par ce que j’ai su de l’entretien de DSK sur TF1. Cet homme est le boulet de la vie publique. Son numéro pervers et exhibitionniste sur le plateau de TF1 a absorbé toute l’énergie et la lumière médiatique du dimanche comme dans un trou noir. Tout le reste est passé à la trappe ! J’ai le droit d’être en colère. Où est passée la Fête de l’Humanité ? Nos discours ? Je ne dois pas être le seul dont l’action du week-end a été pulvérisée par le dernier épisode du mauvais roman social-lubrique. Les gens du métier eux-mêmes s’en excusaient. Du coup on parla de nous la veille, parfois généreusement. Comme pour faire oublier la honte de ce qui allait suivre. Comment en sommes-nous tous arrivés là ? Car on a beau jeu de protester si treize millions de personnes se scotchent devant leur télé pour observer ce confessionnal grotesque ! Ce type n’avait aucune raison d’être là. Quelqu’un lui a-t-il jamais dit que la prudence et la décence cela aurait été le silence ? Du moins tant que courent ses affaires judiciaires dont l’accusation comme la défense est une suite d’obscénités glauques. Elles nous sont infligées sans que nous puissions nous y soustraire. Mais qui conseille cet homme depuis qu’il va d’un coup de communication lamentable à un autre plus pitoyable ? Et il faudrait, en plus, en commenter le contenu ! J’ai lu dans la presse écrite, notamment « Le Monde », qu’il aurait profité de la situation pour mentir effrontément sur le contenu de la décision du juge américain. Et j’ai vu l’ébahissante reconstitution qu’a faite « le Petit Journal » en comparant la confession publique de Bill Clinton et celle de DSK. On dirait un copié collé, en effet ! Donc, cela voudrait dire qu’il aurait répété comme une comédie le numéro qu’il a joué sur le plateau! Allez, on oublie ! Quant à ses sorties sur la crise grecque, c’est un pur outrage à notre intelligence. Comme si nous avions oublié ce qu’il a dit auparavant quand il se présentait comme le « bon docteur » du FMI et accablait les Grecs de ses sarcasmes impudents. Tout son système est dans cette double insolence : compter sur la crédulité de ceux qui l’écoutent.
La rétrogradation de la note de l’Italie est un palier supplémentaire essentiel franchi dans l’agression contre la zone Euro. On voit maintenant clairement se dessiner cette manœuvre qui part de frappes contre la périphérie fragile vers le centre de la zone euro que constituent la France et l’Allemagne. C’est la dernière tranchée d’où résister pour riposter contre la spéculation. Si la réplique n’a pas lieu, si la servilité continue, le tout va s’effondrer. J’y ai consacré tant de lignes ici que j’ai mauvaise grâce à importuner davantage mes lecteurs en y revenant. Je me contente de souligner que tout cet enchainement de faits fut annoncé sans détours ici et sur maints autres blogs de notre mouvance intellectuelle. Cela n’est pas dit pour s’attribuer des dons de voyance mais pour souligner à quel point il n’est pas vrai que tout se passe par surprise et sans crier gare. La suite n’est pas moins certaine que les épisodes précédents. La concomitance des politiques d’austérité va contracter l’activité économique. Par conséquence le chômage va augmenter et avec lui les déficits des comptes sociaux. De même les Etats seront privés de recettes fiscales. Bien que dit et répété cent fois à la face des rebouteux de l’économie qui se donnaient de grands airs, cela ne fut entendu d’aucun d’entre eux. A présent, comme ce fut le cas au Portugal déjà, ce sont les agences de notation elles-mêmes qui dans un raffinement de sadisme en disent autant. Elles en tirent même prétexte pour frapper l’Italie. Quelle comédie ! L’Italie a voté des plans d’austérité pour « rassurer les marchés ». Et l’austérité a fait peur aux marchés parce qu’elle réduit les capacités budgétaires de l’Italie pour payer ses dettes ! Tournez manège !
La fête de l’Humanité a tenu ses nouveaux objectifs politiques. Mais un certain retour de la tradition s’est observé : il a plu une très grosse rasade samedi soir ! J’ai donc pataugé misérablement dans une allée boueuse pour rendre visite à Bernard Thibault quand ce fut l’heure, après une longue discussion avec Cécile Duflot dans le vacarme des trombes qui martelaient le toit du stand du Front de Gauche. Tout cela presque au moment où j’affirmais dans l’émission de Laurent Ruquier qu’il ne pleuvait pas sur la fête. Il est vrai que nous avons enregistré l’émission deux jours avant… Notre premier but était de lancer et de mettre en scène l’édition du programme partagé « L’Humain d’abord ». Coup au but ! Cinquante mille programmes vendus en trois jours selon la police, soixante dix mille selon certains organisateurs ! La séquence de l’Agora sur le thème, bien organisée en séance de trois minutes par interventions roulantes fut un bon moment de pédagogie collective. Et l’occasion d’une indication très sérieuse sur les états d’esprit. Personne ne demande autre chose que des idées claires et des réponses à la fois radicales et très concrètes. Inutile de souligner que cette façon de voir me convient parfaitement. De mon côté, à mon passage sur la scène où trois journalistes de « l’Humanité » m’interrogeaient, je fus très impressionné par la force de l’écoute et de la réactivité de l’espace bondé devant lequel je parlais. Cette impression est de l’ordre d’une sensation physique. Si vaste que soit l’espace dont il est question, en peu de temps il se fabriqua une sorte de proximité quasi intime. J’espère me faire comprendre avec ces mots. Je n’en trouve pas d’autres pour souligner le genre des fusions qui se sont opérées au cours de cette fête. Elle a pris mille formes mais toutes se ramènent à quelques épures constantes : une mise en commun sans hiérarchie discriminante. Exemple, les assemblées-débats avec des syndicalistes en lutte. Personne ne ramena le débat sur la place des uns vis avis des autres. Action politique et action syndicale se sont données à voir naturellement comme tenant les deux points d’un même front. Que de débats d’hier ont semblé dépassés alors sur ce sujet !
C’était le moment dont on m’avait dit qu’il serait le plus éprouvant pour moi. Celui du discours sur la grande scène de la fête de l’Humanité. Marie-George Buffet m’avait décrit la situation et donné quelques conseils techniques. Peu avant, André Chassaigne fit de même. Et Jacques, le chef du service d’ordre me donna un bon coup de main dans le dernier quart d’heure. En effet, je suis resté avec tous les autres un grand moment au pied de la tribune de la grande scène, perché sur une marche de l’escalier qui y conduisait. « Monte d’un cran, me dit-il, tu vas t’habituer ». Bonne pioche. Le déroulé avait pris quarante minutes de retard. Nos patientâmes un bon quart d’heure et je ne le regrette pas. J’ai pu longuement m’imprégner de l’ambiance de cette foule immense qui remplissait la place centrale de la fête. Si bien que le moment venu, une fois en place, c’est comme si j’avais fait ça déjà plusieurs fois.
Dans ces conditions, le stress ainsi évacué lâcha prise et j’eus le cœur tranquille pour ressentir plus clairement ce qui se passait. J’avais déjà noté combien cette foule si réactive n’était pas celle d’un groupe de consommateurs de concert, même si le concert était bien dans son programme pour cette fin d’après-midi. C’était un public politisé. Ses interventions, leurs nuances subtiles en attestaient. Inutile donc de surligner les effets oratoires. Le nombre et l’espace poussent déjà assez à forcer le ton bien inutilement. Je continuais donc de corriger le texte de mon discours dans ma tête. Je prononçais donc ensuite, sans hâte, en pleine empathie avec ceux qui m’écoutaient, ce que j’avais décidé de dire cette fois-ci. Pourtant, l’émotion, violente comme une irruption, m’explosa le cœur au moment où vinrent les notes de l’Internationale, quand le chant monta de la foule et s’installa parmi nous. Puis quand la Marseillaise suivit, l’unisson m’emporta complètement. Oh, ma gauche ! Mon pays ! Ce moment d’osmose politique, sur cette grande scène, avec eux tous et les drapeaux rouges, dans le rôle qui m’a été confié, c’est comme un accomplissement dans ma vie d’engagement.
Comme on le sait c’est une décision politique très significative qu’ont pris les dirigeants communistes, et ceux de la Fête, en choisissant de bouleverser les habitudes de ce moment traditionnel. Je ne crois pas qu’un dirigeant politique français non membre du parti communiste ait jamais parlé depuis ce lieu avant que cela me soit proposé. Ce n’est pas tout. En plaçant mon tour de parole après celui de Patrick Le Hyaric et avant celui de Pierre Laurent, il m’a été fait une nouvelle faveur. Celle de m’éviter le démarrage de la séquence, exercice toujours délicat. Mais aussi celle de me soustraire à la pression sur le dernier qui parle, après que tout ait été dit, et tandis qu’on vous pousse dans le dos pour rattraper le retard de l’horaire. J’étais donc totalement à mon aise et j’ai pu respecter sans difficulté la durée de douze minutes de temps de parole qui m’était accordée. Cela me rend d’autant plus sensible à la performance de ceux qui avant et après moi, ont pris le micro. Le Hyaric et Laurent assurèrent, avec la maitrise des gens aguerris à ce lieu et à ce moment politique. Je les ai écoutés tous deux, j’ai senti leurs efforts, j’ai gouté le travail d’écriture que représentent ces brèves minutes d’expression calibrée. Le diable m’emporte de ne pas écrire mes discours avant de les prononcer ! Ces deux hommes je les écoute depuis quelques temps déjà. J’ai noté cette fois-ci une évolution de leur style oratoire. Nous voilà dorénavant aussi proche dans la forme que sur le fond. Le discours de Le Hyaric avait une grande puissance lyrique, très maitrisée, selon son habitude. Celui de Laurent fonctionnait dans le registre rhétorique de l’esprit de son livre, le « nouveau pari communiste ». Je veux dire qu’il innovait tant pour les angles choisis que pour le style. La flèche est acérée. Il en résulte des moments surprenants de liberté de ton. Ainsi quand il dit « soyez de gauche » à l’adresse des socialistes et des écologistes. L’humour qui entoure cette formule terrible n’atténue pas sa portée, bien au contraire. Elle en élargit le sens. C’est du jamais entendu. Car peu nombreux ont noté que Pierre Laurent en a profité pour décrire la nouvelle identité politique assumée de son parti. En particulier quand il a évoqué le samedi, à la réception du conseil national du PCF, la « révolution écologiste ». Mais, bien sûr, c’est l’interpellation des socialistes et des écologistes qui a marqué à juste titre les esprits. Tous les dirigeants du Parti de Gauche ne parlaient que de ça depuis qu’ils avaient entendu la formule la veille, dans l’allocution dans le stand du conseil national du PCF. C’était déjà énorme, dit en présence de ceux à qui c’était destiné, Martine Aubry et Cécile Duflot. Personne ne prévoyait que ce serait répété face aux quarante mille personnes de cette place. Oui, c’est un signal très fort qui devrait faire réfléchir ceux à qui il est adressé. La titraille du journal l’Humanité le lendemain semble elle-même hésiter devant l’audace. Elle dit « Soyez de gauche, soyons de gauche ! » a lancé Pierre Laurent à tous les invités de la Fête. ». Hum ! Hum ! D’où sort ce : « soyons de gauche » ? Pourquoi diluer et relativiser de cette façon ce qui était volontairement dit sans artifice de langage ? S’émanciper des euphémismes n’est pas une habitude facile à prendre, c’est certain. Je ne crois pourtant pas que le secrétaire national du PCF renoncera au style qu’il est en train de créer. S’il en est ainsi c’est parce que nous avons tous fait le constat de l’exaspération de la gauche d’en bas, celle du terrain et des luttes. Olivier Dartigolles, autre dirigeant du PCF me confiait : « le plus grand risque pour nous aujourd’hui serait d’être une main en dessous du parler clair qui est attendu de nous ». C’est exactement ma façon de voir depuis que j’ai décidé de faire le livre « qu’ils s’en aillent tous ».
On n’explique pas autrement l’accueil très controversé qui fut fait à Martine Aubry et qui nous prit tous de court. Je ne crois pas que ce soit sa personne qui était visée. Les réactions étaient très politiquement exprimées. Les prises de position du PS sur les retraites ont déclenché un ressentiment que je n’avais pas imaginé. C’est là-dessus que j’ai entendu crier des syndicalistes massés devant le stand du Front de Gauche pendant sa visite. Comme je ne savais rien de ce qui s’était passé avant cela j’étais totalement pris au dépourvu par les mines défaites et l’agressivité des personnalités qui accompagnaient Martine Aubry. Leur violence notamment contre la presse me laissa pantois. Et bien narquois, je l’avoue. Car je mesure à cette occasion le caractère sélectif des indignations des médiacrâtes. Ceux qui ont fait une boucle de mes propos contre le « petit journaliste », ne soufflent mot des gestes et des comportements autrement plus concrètement violents que j’ai pu observer pendant cette séquence et dont on m’a dit qu’ils sont devenus habituels. Mais il est vrai que pour eux cela n’existe pas, sans doute. Mépris de classe : est seule concernée ici la piétaille de ceux qui se foulent les uns les autres pour arracher leurs images et leurs sons dans une cohue imposée qui fait pitié à voir. Après quoi je dois dire que personne n’était content autour de moi de la tension contre elle. Nous ne l’avions pas invitée pour qu’elle ait à le regretter. Je le dis d’autant plus tranquillement que, la veille, mes amis du Parti de Gauche avaient été une nouvelle fois humiliés avec perfidie par les partisans de Martine Aubry à propos de la liste aux sénatoriales dans le département des Hauts de Seine. Pourtant ils firent avec une magnifique discipline le travail de sauvetage que la tension du moment exigeait. Je restai amer que le déplacement ait tourné de cette façon. Mais cette situation rend compte d’un ressenti réel, davantage me semble-t-il à propos du Parti Socialiste que de la personne de sa première secrétaire.
Je ne partage pas le regard porté sur la visite de Ségolène Royal par certains commentateurs. Non, Ségolène Royal n’a pas été chahutée. A moins que le sang-froid dont elle a fait preuve face à la bousculade inouïe des photographes et caméramens ne m’ait trop impressionné pour que je le voie. Il n’en reste pas moins qu’elle avait parfaitement organisé son déplacement. Arrivée tôt dans la matinée avant les dérangements de la grande affluence, elle avait quelque chose à nous dire, clair et net, sur les sujets qui nous intéressent contre les licenciements boursiers et pour le contrôle des banques. Mais tout cela, si apprécié que cela ait été, se situait dans le stand hors de portée de l’écoute des passants de la Fête. Cela n’explique donc pas pourquoi Martine Aubry, de son côté, a été interpelée comme elle l’a été sur son parcours. Pour ma part j’en suis navré car je ne l’avais pas du tout prévu. Mon intention et celle du Front de Gauche n’était pas de donner à voir quelque préférence que ce soit. Ce n’était pas notre sujet. Le but était de faire franchir un pas à « l’offre publique de débat ». La publication du programme du Front de Gauche rendait possible ce franchissement en lui donnant un point d’appui concret. Voilà tout. J’estime que cela a été réussi. En même temps la centralité du Front de gauche a été soulignée. Car c’est là un enjeu. Nous ne sommes pas la force d’appoint du PS. Nous sommes autonomes et indépendants. Et sans nous rien ne peut se faire. Et quand je dis « nous » je ne pense pas à nos états-majors de parti. Je parle de tous ceux qui ne se sentent représentés par nous qu’en raison du fait que nous affirmons notre rupture avec le système. Inclus le système traditionnel des alliances qui ramènent toute les énergies à la niche du conformisme. Le comprendre, c’est-à-dire admettre ce qui se passe sur le terrain est la condition de base de toute analyse pour le futur de la gauche. Il ne faut plus croire que les votes automatiques, les consignes de désistement et autres réflexes de la période issue de l’union de la gauche fonctionnent comme avant. La confiance se mérite et la méfiance domine les esprits. A juste titre. Quand Hollande déclare dès le premier débat de la primaire que le « futur président est autour de cette table », quand il évoque l’alliance au centre et réduit le deuxième tour à une capitulation sans condition, on voit à quel aveuglement conduit le nombrilisme socialiste qu’il incarne si bien. Les autres candidats se montrent plus respectueux des autres, moins arrogants. Ils ont fait le déplacement, ils ont commencé un dialogue sur nos bases exigeantes. Je leur en suis reconnaissant. Cela ne me fait surtout pas oublier ceux qui ne sont pas venus. Car leur choix est bel et bien assumé comme une décision politique. Le contenu de ces refus souligne la gravité de la divergence que veulent creuser leurs auteurs.
Besancenot et Poutou ni aucun responsable ou porte-parole du NPA ne sont venus jusqu’à nous. Un vote de la direction collective du parti l’a décidé. C’est absolument nouveau. Dans le passé chaque année, Olivier Besancenot passait, par exemple, en toute simplicité sur le stand du Parti de Gauche. Cela ne l’engageait à rien. Sinon à montrer qu’on se parlait sans problème, même pour se dire des désaccords. Pourquoi en va-t-il autrement maintenant qu’en s’adressant au Front de Gauche tout entier les camarades du NPA peuvent s’épargner une tournée des divergences ? Pourquoi le dialogue serait-il plus difficile quand nous mettons sur la table un programme rédigé qui rend concret le contact ? Au lieu de ça quoi ? Un vote pour refuser une invitation ! Voter sur une visite à faire, en réponse à une invitation dans un stand central des organisateurs de la Fête à laquelle on participe est une décision si étrange ! Même Lutte ouvrière n’a pas fait cela. Nathalie Arthaud est passée. Et je sais bien que cela n’a pas changé son avis sur nous ni réduit sa distance avec notre programme. Je n’attendais pas cela d’ailleurs. C’est tout simplement incompréhensible.
Autre splendide dédain, François Hollande ! Comme Poutou, il nous a tourné le dos. Plutôt que d’en commenter le sens vu de mon balcon, je préfère vous communiquer le verbatim de sa propre explication. Celle qu’il a donné dans l'émission Radio France politique, le dimanche même. En résumé : ce n’était pas ma place dit-il. C’est noté ! Question : « Vous avez contourné l'obstacle ? François Hollande : (…) Cette année j’ai considéré, au-delà de l’engagement que j’avais en Corse, que ce n’était pas ma place. Il y a un candidat du Front de Gauche qui a été choisi, Jean-Luc Mélenchon. Moi je suis candidat à la candidature du PS, à partir de là je ne suis pas pour rechercher un adoubement (…) Question : La Fête de l’Humanité est un symbole de l’union de la gauche, du rassemblement de la gauche. Votre absence n'est-elle pas un contre symbole ? François Hollande : Ce n’est pas du tout un symbole de l’Union de la gauche, pas davantage du rassemblement de la gauche. Question : Le programme commun ! François Hollande : On ne va pas remonter à Mathusalem. C’est le symbole du Parti Communiste. La première fois que j’y suis allé, j’avais 15 ans, c’était Jacques Duclos en 1969 qui sortait d’une élection présidentielle (vous voyez je remonte à l’histoire, pour ne pas dire à la préhistoire). C’est une belle fête qui permet au peuple communiste de se retrouver, même d’inviter davantage, mais là en l’occurrence c’était la fête de Jean-Luc Mélenchon, et c’est tout à fait normal ; et je l’ai bien compris. Question : C’est Jean-Luc Mélenchon qui vous gêne ? François hollande : Jean-Luc Mélenchon va être candidat du Front de Gauche. Moi je souhaite être candidat du PS, nous allons nous retrouver l’un en face de l’autre (…) Question : Vous avez redouté une confrontation avec les électeurs de la gauche de la gauche ? François Hollande : Mais ça n'a rien à voir. Si on m’avait invité à un débat j’y serais allé ; je n’ai pas été invité à un débat ; on ne m’a pas proposé de faire un colloque avec le Parti communiste, je serais peut-être venu. (…) Mais je ne suis pas là pour que Jean-Luc Mélenchon me fasse compliment ou me fasse reproche. Au lendemain d’une désignation par la primaire, j’aurais à cœur de rencontrer Jean-Luc Mélenchon – je l’ai d’ailleurs appelé pour lui dire que je ne pourrais pas être là – comme de rencontrer le parti communiste, mais pour nous rencontrer au second tour. »
« J’ai le respect du Front de Gauche qui a désigné son candidat, respect de la Fête de l’Humanité, qui est la fête où je ne suis pas là pour aller chercher des voix qui viendraient du parti communiste, même si certains communistes veulent venir voter pour la primaire ils seront les bienvenus puisque c’est ouvert à tous. Mais j’essaie de ne pas confondre les moments ; le moment du rassemblement viendra. Question : Le fait que Jean-Luc Mélenchon ait mal pris votre absence n’handicape pas ce rassemblement ? François Hollande : Jean-Luc Mélenchon essaie de faire le plus de voix possible au 1er tour, il va essayer de se distinguer. C’est normal, il est dans son rôle. Il n’est pas là pour dire quel est le meilleur candidat du PS ».
François Hollande m’a appelé au téléphone, en effet. Je l’ai dit aux journalistes qui m’ont interrogé. J’ai bien fait de ne pas croire ce qu’il m’a dit. Car il me présentait son absence comme un concours de circonstances lié à sa présence en Corse. On voit au contraire qu’il s’agit d’un choix politique ! Et avec quels arguments ! C’est donc tout autre chose. Si je l’avais cru je me serai bien ridiculisé en l’excusant auprès de ceux qui m’ont interrogé. En pensant au coup tordu j’ai mis dans le vrai. Ce garçon est vraiment un roublard madré. Il faut se tenir sur ses gardes en permanence et ne jamais prendre ce qu’il dit pour argent comptant. Mon travail c’est aussi de ne pas nous laisser rouler !
Ai-je dis que nous avons mis les petits plats dans les grands pour la visite d’Arnaud Montebourg ? Nous l’avons fait, en effet. Il est ce qui reste de la gauche du PS après que tout le reste se soit perdu dans les sables des combines et plans à tiroirs sans fond. La foule de la Fête, subtile mais narquoise criait depuis les stands qu’il longeait « avec nous ! qu’est-ce que tu fais au encore au PS » et ainsi de suite. C’est vrai ça, qu’est-ce qu’il fait encore là dedans ? Patience.
Un grotesque numéro d’enfumage par Patrick Cohen sur France inter me conduit à faire une mise au point sur mes agendas. Ce matin-là, sans que je puisse répondre bien sur d’aucune façon, monsieur Cohen sur France Inter jette à la figure de ceux qui s’étonnent de ne me voir jamais sur ce plateau que s’il en est ainsi c’est de ma faute car je me serai dédit. Avant de conclure, grand seigneur, qu’il voudra bien m’inviter quand j’aurai mis de l’ordre dans mes agendas. Ce genre de déclaration est absolument sans précédent sur les ondes. Au cas particulier il s’agit d’un pur mensonge venant d’une personne qui ne maitrise visiblement pas ses propres agendas et prend ses désirs pour des réalités. Je précise : nous avons eu un échange par sms assez animé avec Cohen et Thomas Legrand la veille sur ce thème. Ils savaient dès lors exactement à quoi s’en tenir. Je pensais l’incident clos dans la mesure où Cohen conclut son dernier sms par un très familier « faites la bise à Arlette ». L’agression de ce matin sur les ondes est donc parfaitement délibérée. Elle a donc un but impérieux. Je le devine. Il s’agit surtout de se dédouaner vis-à-vis du CSA qui tient les comptes de temps d’antenne. L’ostracisation du front de gauche a des limites légales. En inventant un prétendu dédit de ma part, Patrick Cohen se justifie du grossier déficit de temps de parole du Front de Gauche à l’antenne. Au passage, il nargue les auditeurs de notre bord qui ont eu l’audace de protester contre ma mise à l’écart quasi systématique. Je suis donc clair : je n’ai jamais accepté l’invitation de France inter ce jour-là car j’avais déjà accepté celle d’Europe 1. L’occasion faisant le larron c’est donc par cet incident et le temps de parole du Front de Gauche sur France inter que nous allons commencer nos saisines du CSA à propos de notre temps de parole.
L’amusant de l’affaire est bien sûr de voir Patrick Cohen couiner que je lui préfère une « radio commerciale ». Rigolade. Car il s’agit précisément d’Europe 1 dont il a été l’employé assez longtemps pour que ça lui inspire au moins un peu de retenue. Le concept de public et de privé s’agissant des émissions tenues par les bénéficiaires de ce mercato me laisse pantois ! Après quoi il me reste à faire savoir que je ne fais aucune différence entre radio privée et « publique » quand j’entends France Inter et ses gourous libéraux débiter leurs invariables argumentaires orthodoxes. Dès lors, quand je réponds à une invitation, je ne m’occupe ni d’audience ni de quoique ce soit d’autre. Je ne tiens compte que des journalistes, de la qualité de leurs émissions, du respect de leurs interlocuteurs qu’ils manifestent, et des conditions qui me sont proposées. Bonne occasion pour répéter que pour moi, par exemple, des émissions comme celle de Ruquier ou d’Ardisson sont de bonnes émissions pour s’exprimer politiquement. J’y ai été davantage respecté et moins manipulé que chez certaines vaches sacrées de l’information qui ont transformé leurs émissions en exercice d’auto célébration.
Je ne me suis jamais dédit d’aucune émission quoiqu’il m’en ait coûté parfois. Je respecte à la lettre mes engagements et les contraintes qu’ils impliquent en échange de quoi je demande un respect absolu des engagements pris à mon égard. Tout le monde le sait dans la profession. Mais la profession change. Chaque média a dorénavant plusieurs émissions politiques. Tout le monde se tire la bourre et cherche à se prendre les invités. Parfois c’est nous qui sommes contraints de signaler que nous sommes déjà invité ailleurs sur le même média parfois le même jour ! Dans cette ambiance il faut garder ses nerfs et maitriser son organisation. La mienne est impeccable et sans faille. Patrick Cohen se trompe d’époque. Le journalisme à la papa des petits coups personnels est fini.
Encore un mot. C’est devenu une mode de m’annoncer ici ou là également pour de meetings ou des interventions publiques. Je n’en suis pas informé le plus souvent, même après l’évènement. Ceux qui utilisent cette méthode sont spécialement déloyaux à mon égard comme à l’égard de ceux qu’ils dupent consciemment. Je tiens donc à répéter que seules les activités mentionnées sur l’agenda de mon blog ont valeur informative réelle et garantie. J’invite mes lecteurs à le faire savoir aussi largement que possible.
Embrouille. Fabrice Nicolino intitule son dernier billet de blog « Mélenchon et mme Morel Darleux (triste) ». Il somme Corinne Morel Darleux de choisir entre « mélenchonisme » et écologie politique. Bigre ! C’est dommage car Nicolino avait la cote chez pas mal des nôtres. Corinne n’a pas apprécié l’injonction ni sur la forme ni sur le fond. Elle a rédigé une défense argumentée. Je la propose à ceux qui veulent se faire les dents en découvrant le style d’une dirigeante du Parti de Gauche. Quant a moi j’affirme très clairement que le « mélenchonisme » n’existe pas et que s’il existait je n’en serais pas.
Le blog s'enflamme sur le Smic à 1700 euros brut, puis 1700 euros net en fin de législature FdG. Il me semble que l'on ne peut analyser un élément sans le remettre en lien avec un ensemble plus vaste, un contexte général de transformation institutionnelle, fiscale, démocratique, économique, écologique et sociale. Le Smic à 1700 euros ne peut être détaché de l'ensemble des mesures préconisées pour l'économie française par le FdG. C'est un tout. Lors d'une interview, M.Mélenchon faisant écho à Jacques Généreux et à bien d'autres a bien mentionné que pour les PME il y aurait une solution. Le journaliste au lieu d'insister sur cet aspect l'a bombardé d'une autre question et nous n'entendîmes pas la réponse. Lire " Nous on peut " de Jacques Généreux devrait éclairer notre lanterne. Jean-Luc Mélenchon devrait ici en reparler pour que l'on comprenne bien la mesure envisagée.
Oui, il est tout à fait juste que présenter l'argumentation du smic sans parler du comment on l'applique, notamment pour les TPE et PME sous pression de la grande distribution, du secteur automobile et autres, c'est pas la bonne méthode pour que l'on paraisse crédible. On ne va pas non plus jouer du pipeau dans les assemblées c/citoyennes quand les questions fuseront sur le "comment" ?
Quand depuis un an je parle de documents de référence, c'est bien de cela qu'il s'agit.
Le pourquoi on le connait, et le comment, on l'a aussi dans les grandes lignes, il nous faut aussi le comment de l'application. Je suis certain que des mécanismes de compensation (tel que l'a décrit Cronos par exemple) pourront être trouvés pour les TPE, le tout est de les décrire.
Classe moyenne...
Pour imposer une Révolution Citoyenne par les urnes, il faut aussi rallier une "classe moyenne dite inférieure". Concrètement, il s'agit de convaincre les membres des ménages disposant de 2500 à 3500 euros nets par mois pour vivre de voter pour le Front de Gauche. Dans ces foyers, papa et maman travaillent bien souvent tous les deux et gagnent généralement plus que le SMIC, souvent autour du salaire médian qui se situent entre 1500 et 1600 euros nets par mois. Rappelons que le salaire médian divise les salariés en deux groupes de même effectif: 50% qui gagnent moins et 50% qui gagnent plus.
Le patronat et d'autres candidats ne se priveront pas de présenter la proposition du Font de Gauche pour un SMIC à 1700 euros nets en 2017 (fin de la mandature) comme un véritable "trappe au salaire mimimum". Ils affirmeront que cette proposition - si elle est imposée par la loi en ces temps de crise - absorbera la quasi-totalité des marges de manoeuvre des entreprises, de telle sorte qu'un nombre toujours plus grand de salariés se retrouvera de facto "rattrapé" par le SMIC. Une fois de plus, on cherchera à diviser pour régner.
Si augmenter le SMIC est indispensable, si imposer une échelle des salaires de 1 à 20 est vertueux, que faut-il prévoir pour ces salariés payés entre 1 et 2 fois le SMIC pour qu'ils ne se sentent pas dévalorisés voire oubliés par le programme de Front de Gauche ?
Une belle machine pour faire fuir le citoyen, ces "commentaires" !
Exemple : le Smic à 1700 Euros brut. Qu'est-ce qu'on cherche en augmentant le Smic ? A augmenter le pouvoir d'achat des plus pauvres ! Où a augmenter les prix des produits ?
Augmenter le Smic, c'est augmenter tous les prix des produits où la part de main d'oeuvre est importante. Un produit de bâtiment a pour structure de prix
P = a x P1 + b x P2 + c x P3 +... + S1 + S2 + S3 +.... + fr + salaire du chef d'entreprise + marge.
P = coût du m2 de carrelage posé, P1 = prix du carrelage (a étant la part de P1 dans P), P2 = prix du ciment (b étant la part de P2 dans P), P3 = prix du sable,.... S1 = coût du compagnon pour réaliser 1 m2 de carrelage, S2 = frais de transport ramenés au m2, S3 = coût des devis ramené au m2,... fr = frais ramenés au m2 nécessaires à l'entreprise pour fonctionner (achat d'outillage, entretien du matériel, assurances,...), salaire = le salaire du chef d'entreprise (appelé souvent "bénéfice") et marge = la part réinvestie dans l'entreprise (environ 5% en artisanat de bâtiment).
Cette formule "au déboursé" montre l'incidence en cascade du coût du travail dans l'objet fini : en artisanat de bâtiment, la part des salaires représente entre 40 et 60% du coût P du produit fini vendu.
Pour augmenter le pouvoir d'achat, il faut donc faire baisser les prix des matières premières (les "fournisseurs" se goinfrent : ils n'ont plus de concurrence !), faire payer une partie du salaire (les pseudos "charges" salariales) par une redistribution d'impôts, différencier les TVA (à 5,5% pour les produits de premières nécessités, à 25 ou 30 % pour les produits de luxe,...). Et il faut aussi relever les retraites qui ne sont qu'un salaire différé.
Jean Cohenny
@404 bien modestement.
Je suis exactement dans le cas de figure que vous venez de citer au niveaux des salaires de mon épouse et moi même.
Certes l'augmentation si nous nous retrouvons en 2016 au SMIC sera nulle pour nous et la hausse des prix aura pu nous faire perdre notre déjà faible pouvoir d'achat mais si je sais qu'il y a des millions de personnes grace à cela qui peuvent vivre comme nous alors j'en serais heureux.
Le gros avantage pour nous? Un changement de branche professionnelle sera facilité car les différents boulots de substitution que l'on pourrait envisager actuellement sont moins bien rémunérés donc nous paraissent impossible aujourd'hui vu nos charges. Si le salaire est quasi egal...
voilà au moins deux points positifs au rattrapage par le SMIC
Pour alimenter la réflexion je voudrais rappeler (en me basant sur les analyses de G.Filoche et le blog « el diablo" ) que le gouvernement de Nicolas Sarkozy a bloqué le Smic pendant cinq ans ! Que ce même gouvernement a fixé le taux du Smic au 1er janvier au lieu du 1er juillet, pour mieux peser par le bas sur la négociation de branche ou d’entreprise qui a lieu en début d’année. Que la fixation se fait désormais au plus bas niveau sur les propositions d’une « commission d’experts » prétendue indépendante selon le souhait de Laurence Parisot. Que la COE (commission d’orientation de l’emploi) va mettre en œuvre une désindexation du Smic. Que le gouvernement a supprimé jusqu’en 2013 les sanctions éventuelles applicables aux entreprises bénéficiant d’exonérations de cotisations (à hauteur de 20 milliards entre 1 et 1,3 fois le Smic) qui ne respecteront pas le Smic. Les branches dont le salaire minima conventionnel est inférieur au Smic ont obtenu l’autorisation d’y rester pendant 2 ans. Que le salaire médian est de 1580 euros, c’est-à-dire que 50 % des salariés gagnent moins. Que les salaires des 5 millions de fonctionnaires sont gelés, c’est-à-dire qu’ils baissent puisque l’inflation progresse de 2 à 4 points. Sans compter le salaire des autres salariés en dessous ou au Smic. Qu'en juin 1968, la hausse de 33 % du Smig (et 55 % du Smag) n’a fait fermer aucune entreprise, que cela a relancé l’économie. Cela a permis aux salariés de mieux vivre. Appliquer une hausse de 33 % aujourd’hui porterait le Smic à… 1750 euros.
Le passage du SMIC à 1700 € provoque un sacré débat !
C'est presque 4 salariés sur 10 qui sont concernés soit directement, les smicards, ou indirectement, les salariés qui touchent jusqu'à 1,5 (voire un 1,6 ou 1,7) fois le SMIC par le truchement des répercussions salariales qu'entraînent une forte hausse du SMIC sur la grille des bas salaires.
Le pouvoir d'achat disponible croît tout aussi rapidement, entraînant une hausse significative de la consommation et donc des commandes auxquelles les TPE et PME ont avant tout besoin.
Certes, la masse salariale est un élément important de gestion d'une TPE et d'une PME, mais ce qui est primordiale, c'est le chiffres d'affaires réalisé. Or, une augmentation substantielle de ce dernier amorti d'autant plus le choc d'une hausse substantielle du SMIC qu'elle facilite les gains de productivité.
Si on raisonne de façon macro-économique,à l'échelle d'un pays, toute hausse de pouvoir d'achat avantage l'activité économique, les rentrées fiscales mais à l'inverse elle favorise les importations de matières premières, énergétiques en premier lieu (avec risque d'aggravation des déficits de la balance commerciale) et une économie consumériste à rebours de la planification écologique.
Si on raisonne micro-économique, à l'échelle des TPE / PME, cela créée une forte tension financière avec un dilemne pour le chef d'entreprise en matière de répercussion, partielle ou totale, sur les prix de vente, mais la perspective de croissance significative des commandes permet d'envisager, au final, une consolidation de ses activités.
Enfin, les aides de l'Etat en matières d'allègements des charges n'ont aucun sens ni économique, ni social. Personne n'est parvenu à en démontrer son utilité, sauf à des fins propagandistes.
Je reprends le clavier car ce que je lis au sujet des" patrons" m'interpelle.
Pour être clair, je voterais le front de gauche, au premier comme au deuxième tour de la présidentielle 2012.
J'ai 58 ans et suis fils, petit fils et arrière petit fils d'agriculteur. Dans ma famille, quand j'étais petit, une majorité d'agriculteurs et de commerçants : aujourd'hui : plus rien ! Tous ces"patrons" ont été laminés par le système ultra capitaliste mis en place depuis quelques décennies, et ceci après bien des pleurs et des larmes, voir des suicides....
Le fait est que ces petits" patrons" doivent se "défoncer " pour survivre.
Comme mon père a vite vu que les petites entreprises étaient broyées (il avait compris cela fin des années 60 / début des années 70) , il nous a poussé, mon frère et moi a se tourner vers le salariat.
Je travaille depuis dans une entreprise qui a été absorbée par une multinationale de niveau mondial et j'ai eu une vie plus facile que celle de mes parents. Mais pour autant , je sais bien que le PME ne peut pas rivaliser avec une multinationale niveau des salaires et des avantages octroyés à ses salariés.
Mais de grâce, ne faisons pas fuir les" petits patrons". Ne faisons pas le même amalgame avec les patrons que celui que font certains esprits tordus avec "l'étranger " qui serait responsable de tout nos maux !
Pour moi l'enemi est clairement identifié : c'est la haute finace internationnale qui n'a qu'une obsession : toujours plus, tel un trou noir, et qui absobe tout et excècre la démocratie. Plus rien à voir avec le travail et la libre entreprise ou je trouve normal que la prise de risque et le travail fourni soit récompensés. Idem pour les salariés, quand les...
Ai échangé quelques moments avec G. Konopnicki hier aux Mots Doubs, le grand salon du livre de Besançon... Ce qu'il m'a dit de la Fête de l'Huma et des vieux Stal m'a réjoui, l'homme est malicieux... A part ça, la douzaine de gentes et de gens de gauche que j'ai entrepris sur le FdG m'ont semblé très réceptifs. PS, écologistes indépendants, non alignés, ils ne demandent pas mieux que nous croire et voter pour nous, il y a juste cette trouille de laisser l'UMP et le FN seuls au deuxième tour qui les taraude...
Entendu dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon : "On prend tout". C'est, me semble-t-il, un regrettable langage de prédateur. Pour une juste et utile explication fiscale adressée au citoyen, je propose: " Au delà de 350 000€ de revenu annuel, l'Etat prélève 100/100 de l'excédent pour le redistribuer au profit de l'ensemble des citoyens." C'est un peu moins court.
Encore un truc que je ne comprends pas, des gens motivés voulant changer le monde s'obstinent à utiliser les valeurs de l'inflation fournies par des instituts certes compétent, honnêtes, mais dont les normes de calcul sont totalement discutables.
- les éléments exclus:
exemple: les prix de l'immobilier et de presque tous les "actifs" (ou se misent les bénéfices des spéculations financières). Le tabac, parce que c'est un vice ? Les taxes et impôts directs, les cotisations sociales, une part des loyers.
- l'effet qualité:
exemple: un ordinateur acheté 500 € il y a deux ans, en supposant que j'achète un ordinateur aujourd'hui à 500€ l'insu considérera qu'il y a une baisse de prix parce que ses caractéristiques technologiques se sont améliorées. Même chose avec les appareil photo puisqu'il suffit que l'appareil gagne quelques millions de pixels pour un même prix pour qu'il y ait un effet négatif sur l'inflation
- les comparaison entre les pays
exemple aux USA, on ne prend pas en compte les carburants et les matières premières alimentaires en plus de tas d'autres choses donc on compare des données qui n'ont rien à voir.
Je pourrais continuer longtemps, mais il me semble qu'il ne faut pas mâcher le travail. Donc, tenir compte de ces chiffres devrait saper la confiance en la personne qui les énonce. Heureusement ce n'est pas toujours délibéré. Peut-être pense-t-on que c'est compliqué.
Pourtant si l'on explique que augmenter le nombre de pixel d'un appareil photo sans augmenter son prix permet de masquer une autre hausse de prix, sur le pain les patates... Ce n'est pas compliqué.
PS: Il faudrait aussi aborder les poids respectifs des éléments pris en compte.
Si ce thème a déjà été abordé, désolé.
Comme syndicalistes, nous disions qu'il faut 10% de démagogie en plus dans les revendications pour faire bouillir la marmite, ça marche toujours. Je suis d'accord avec Hold-up 407, il faut voir çà dans l'ensemble de la situation économique, la rémunération n'est qu'un élément de la réorganisation du travail et de la place de chacun comme lien social pour exister dans une société ou l'homme n'est plus guère nécessaire pour produire et ne représente plus qu'une variable d'ajustement.
382 @Anne-Marie VAILLAUT
« Je voudrais bien recevoir le programme du F de G. »
Bonjour Madame, le programme du F de G se trouve dans toutes les bonnes librairies pour 2€ seulement
Petit livret rouge-orange avec comme sous titre " l'Humain d'abord "
Bonne lecture.
Louis
@ - 408 - thierryjay
"Le pouvoir d'achat disponible croît tout aussi rapidement, entraînant une hausse significative de la consommation et donc des commandes auxquelles les TPE et PME ont avant tout besoin".
A un bémol près, c'est que si parallèlement on ne corrige pas les distorsions de concurrence (concurrence sans foi ni loi, dite libre et non-faussée) cette relance de l'activité risque d'être absorbée non par les TPE mais par les très grosses boîtes mieux armée pour "capter le client".
phiphi the biker -409-
Voilà un excellent témoignage de la réalité et du réel, c'est un savoir vrai car lié au vécu.
Mon abstention est du à un voyage d'études à Bruxelles ou se trouve le machin dangereux l'OTAN et le truc peut-ètre encore plus dangereux l'UE actuelle de majorités de droites très extrèmistes, heureusement des contacts avec les Belges m'ont empèché mes pulsions violentes contre ces machins/trucs, de les faire pèter par la souveraineté populaire, en pensant fortement à notre NON gagnant en 2005 et au non-vote de cette réintégration qui (hypothèse) vise la politique intèrieure française dans ses choix dèmocratiques, les "lois scélérates "et le baton, un binome des maitres que seul le Front de Gauche pourra mettre au pas.
Pour ce qui concerne ce salaire minimum qui panique certains, cela mesure effectivement l'intox des ultralibéraux et experts savants calculateurs et très charitables dans les consciences de TOUS les prolètaires y compris les "petits patrons", artisans et commerçants et agriculteurs pour ceux qui restent seuls,le bonheur est dans le pré.
Quant aux petits et moyens entrepreneurs, je vais ètre mèchant : s'ils sont pour le SMIC actuel ou que rien ne bouge et que dans l'idée du salaire mini est un cout et non un du, ils peuvent aller entreprendre en Grèce, ça doit ètre assez juteux question salaires vu qu'ils baissent tous les jours, mais je ne le conseille pas car ils risquent de laisser quelques plumes voire de tout perdre et pire que d'accorder(en cas de victoire du FdG) ce minimum vital pour l'humain.
Un entrepreneur a cité que dans son entreprise le diffèrentiel salarial était de 1 à 2,4, c'est plus fort que de 1 à 5, sans parler du 1 à 20 qui fait tès peur.
Vive la Révolution Citoyenne.
@ - 396 - SERAUD
Très petites entreprises pas concernées par les délocalisations.
"A moins que quelqu'un connaisse un boulanger qui fasse venir son pain de chine tous les matins"
Ben peut-être pas si étonnant que ça...
Dans le village de mes parents, il y avait 2 épiceries et chacun y faisait ses achats, s'y rendant à pied en n'usant qu'un peu de semelle.
20 ans plus tard une grande enseigne internationale est installée au bas de la vallée, chacun s'y rend avec sa petite auto (40 km aller-retour pour les plus éloignés) et plus une épicerie dans tous les villages à la ronde.
Les épiceries achetaient local, la grande surface achète (moins cher et plus polluant) ses pommes en Argentine, ses fraises en Espagne et ses tomates en Hollande, et le pain précisément est livré par camion (peut-être pas de Chine, mais pas de la vallée non plus...).
Comme quoi les multinationales se faufilent jusqu'au fond de la Cambrousse, et il y a de moins en moins de situations "protégées" pour les TPE.
396 @SERAUD @tous
« j'aimerais que ici, ensemble nous parvenions à construire un argumentaire technique crédible que nous soumettrions à notre candidat »
Loin de moi l’idée de vous être désagréable mon cher @Seraud, mais croyez vous que le FdG, Jean-Luc Mélenchon et les économistes qui ont rédigés le Prg du FdG, ont balancés le smig à 1700€, comme ça pour faire plaisir, sans en avoir fait l’inventaire des moyens de le financer, des avantages et surtout des inconvénients que pourrait en avoir les PME et les TPE, pour appliquer cette proposition.
Je suis sûr que cette idée de désinvolture, ne vous est jamais venu à l’esprit, alors attendez, attendons, je suis sûr que lorsque les médias voudront bien inviter JL, la question lui sera posé et la/les réponse(s) seront là.
Lui faites vous confiance oui ou non, je ne crois pas qu’ils balancent des propositions en attendant que NOUS, les commentateurs apportions la solution.
Ce qui n’empêche pas de faire des proposition comme @Cronos, elles pourront toujours apporter un plus.
Tous ensemble.
@Génialle
Pour l'humour : il existe aussi l'imparfait du subjonctif
Poursuivons le Combat !
@ phiphi the biker.
Tout juste, tu touches là le point crucial du capitalisme vorace qui aura détruit les peuples un par un en éradiquant l'agriculture diversifiée afin d'en faire un énorme marché mondialisé dans lequel les rapaces jouent à spéculer sur les matières premières pour finalement arriver à prendre le contrôle de l'alimentation mondiale en créant et en imposant les semences modifiées génétiquement, monopole de Monsanto...tiens, "monopole", "monopoly", jeu, capitaliste par excellence, imprimé sur la boîte et sur les billets de la silhouette de JP Morgan, inventé pour former les traders en herbe, ces êtres à cœur et sang froid qui misent sur un pays comme on mise sur un cheval, de véritables machines programmées à faire du profit mais dénuées de logiciel traitant du facteur humain.
Pourtant, cette immense arnaque a commencé au début du siècle dernier aux états-unis, berceau du capitalisme ultralibéral, ce qui aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. Qui n'a pas lu un livre, vu un film retraçant les milliers d'expropriations des pauvres fermiers américains obligés de vendre leurs terres pour une bouchée de pain à des exploiteurs pourris jusqu'à l'os, un peu comme le vautour Bernard Tapie, tapi dans l'ombre et prêt à sauter sur sa proie dès qu'elle montrait des signes de faiblesse.
Nous le peuple devons reprendre le contrôle de notre alimentation (premier facteur de bonne santé) avant que la bio-diversité ait disparu sur cette planète, bien qu'en principe nous n'ayons rien à craindre puisque Bill Gates et la fondation Rockfeller ont préservé la presque totalité des semences existantes dans un bunker sur une île près de la Norvège (...).
Encore une contribution sur le "SMIC à 1700 €" !
Eh oui, parce que ce n'est pas clair et ce message affiché comme cela tout de go peut apparaître "démagogique", parce qu'il :
- se concentre sur les travailleurs (ouvriers, employés) du secteur privé
- ne dit rien sur l'augmentation des bas salaires des fonctionnaires (oui, ça existe et cela concerne nombre de travailleurs -par exemple en catégorie B (bac ou bac + 2) : 1200€ de revenus nets par mois)
- des artisans
- des agriculteurs
- des responsables de petites entreprises
Pourquoi s'intéressait uniquement aux travailleurs du privé ? N'est ce pas réducteur ? Contre-productif pour une adhésion à nos vues du plus grand nombre ?
Je suis ravie de lire le post de MLB. Il y a toujours quelque part une espèce de gêne à évoquer la situation des fonctionnaires tant la mise en place par les gouvernants (et les prétendants au trône) d'un clivage privé/public a réussi. Quand on voit la retraite approcher et un revenu mensuel de moins de 1000 € poindre malgré un niveau d'études supérieur à bac +2, le nombre d'annuités atteint, la réussite à un examen professionnel et la non-nomination sur ce nouveau grade en raison de quotas, l'écœurement est grand...Par chance, la bascule dans la pauvreté officielle de ces nantis (agents de l'état, de la territoriale ou de l'hospitalière dont je fais partie), permettra à certains de bénéficier dès lors de toutes les aides sociales réservées aux plus défavorisés...
Merci de nous tenir au courant des ventes du livre sur le programme du front de gauche.
Ce sera un bon indicateur de la popularité du mouvement du front de gauche.
Frustrée, navrée de n'avoir pu assister à la fête de l'Huma, des circonstances familiales très tristes m'ayant retenue en Bretagne.
Je réagis ici à quelques commentaires sur DSK, son intervention etc... (la série continue, en version française, avec des épisodes dans l'ordre) :
- Chris (23) parle d'un discours sobre, attendu... Ce n'est pas parce qu'il était en effet attendu par bon nombre qu'il avait à le faire. Il me semble qu'il n'occupe plus les fonctions qui l'auraient légitimé pour cela ;
- Arte (28) mentionne ses soi-disant "faiblesses". On croirait entendre le discours patriarcal dominant et mysogyne dont on nous a rebattu les oreilles. Il ne s'agit pas de faiblesses mais d'un comportement inacceptable à l'égard de nous les femmes, il serait temps d'utiliser les mots qui conviennent !
- Je suis d'accord avec citoyenne 21 quand elle dit que, même si le sinistre individu dont on parle (encore) n'avait pas demandé à être filmé, il a profité de cette occasion à sa façon roublarde. Surtout ne pas oublier que cet homme est un prédateur.
Justement, à propos du programme, où peut-on se le procurer si on n'était pas à la fête de l'huma ?
@423
Hier, des amis ont fait 3 librairies et une grande surface, et, ils n'ont pas trouvé le livre. Est-ce un bon signe ?
Car il se peut qu'il soit mal acheminé ou autre...
Pour ceux qui ont des difficultés à trouver le programme, demandez à votre libraire de vous le commander (et profitez en pour lui glisser qu'il peut en commander plusieurs car bien placés dans le magasin ils se vendront aisément...)
A tous ceux qui sont à la recherche des bouquins de Jacques Généreux ou du programme du Front de Gauche sachez qu'ils sont disponibles à la FNAC ou vous pouvez les commander. En plus la livraison est gratuite!
Proposition urgente : vente du PPP, Programme Populaire Partagé, au No (numéro) aux nombreux points fixes et mobiles militants et meetings, réunions etc., par commande en masse aux libraires, ce qui fera augmenter leur CA, et ils en ont besoin au regard de toutes les poubellications d'invendus ou de vendus par matraquages obligés, vente militantes, là ça doit être facile de trouver quelques GU, PCF, PG, et les nouveaux venus et si le désert, là je doute (j'ai encore une commande de 10), joignez les engagées-és sur ce blog, sinon joignez en direct les composantes du Front, et dans la suite dans les Assemblées Citoyennes le PPP ainsi que de nombreux livres complémentaires seront disponibles, mais il vaut mieux l'avoir avant pour apporter toutes les interrogations, remarques, réflexions, contradictions,problèmes, insuffisances,voire doutes, et surtout propositions constructives pour réussir la victoire démocratique en 2012. C'est dynamique, révolutionnaire, dialectique, ouvert, non dogmatique et figé dans une impossible impasse, c'est tout le contraire !
Une révolution avec un programme à 2 balles, c'est pas cher, mais d'ores et déjà ça rue dans les chaumières tellement que c'est faisable en y réfléchissant, oui tous et toutes ensemble, tremblez les multi-milliardaires parasites.
Je viens de découvrir le petit reportage sur canal+ à la fête de l'Huma.
Pas bon.
Sans sang froid, pas de victoire du Front de Gauche.
Pour ceux que ça intéresse, voici un article sur New Left Project, "The Community of Things" (en anglais bien sûr) à propos du consumérisme, de l'accumulation, du rapport entre argent et réalités matérielles.
De ce long article, il y a un extrait qui résume bien l'ensemble:
"The abstraction of our economic system is reflected in the obsession of our political system on ideas, numbers and statistics, rather than real relationships and tangible things. This abstraction is one of the things that makes it so hard for so many people to think that politicians are on their side."
"L'abstraction de notre système économique se reflète au travers de l'obsession de notre système politique à propos des idées, des nombres et des statistiques, plutôt que les relations sociales réelles ainsi que les choses tangibles et perceptibles. Cette abstraction est l'un des aspects qui rend si difficile de penser que les politiciens sont du côté des gens."
423 @franck Lasseigne
« Merci de nous tenir au courant des ventes du livre sur le programme du front de gauche. »
Non le Webmaster ne veut pas que tu le saches. d'ailleurs je me demande pourquoi il n'a pas effacé la question puisqu'il à effacé la réponse.
[Edit webmestre : Ce n'est pas du tout la question, mais je pense qu'il n'est pas opportun de donner des liens vers Amazon ou la Fnac, alors qu'il est tout à fait préférable, comme plusieurs commentateurs l'ont signalé, d'acheter ce livre chez un libraire, commerce de proximité s'il en est. Et pour les chiffres de ventes, Jean-Luc Mélenchon nous les a indiqués pour d'autres ouvrages, en provenance directe de l'éditeur. Il me semble correct de lui laisser l'initiative de la réponse. Il me semble d'ailleurs que la question ne s'adressait pas à vous... D'autant qu'un classement des ventes sur une boutique qui n'est intéressée que par son chiffre d'affaire ne me parait pas d'une grande fiabilité. Si vous tenez cependant à donner ce genre d'indication, faites-le, mais sans les liens.]
@ tous
Une excellente note de Jean-Luc, très courte, sur le Grand Sidérateur, à consommer sans modération ;-)
Je la propose en lien car je ne la trouve pas sur la page d'accueil, sauf erreur de ma part...
Place au peuple !
@Louis Sto
Pardonne-moi, mais tu n'as pas du écouter les émissions auxquelles notre candidat Jean-Luc Mélenchon a été précisément invité et interrogé sur cette question, à laquelle il n'a pas répondu. Ne t'en déplaise mais je ne me sens pas "inférieur" intellectuellement et politiquement à tous ces "professionnels" qui, effectivement, ne réfléchissent pas toujours à ce qu'ils disent, raisonnant parfois, malgré la meilleure volonté du monde sur des schémas très éloignés de la réalité.
Mais il y a plus grave à mes yeux. A lire nombre de vos réactions (et à ne pas lire celle de notre candidat, dont nous attendons toujours qu'il s'exprime ici à notre invitation sur ce sujet) je m'aperçois que l'on appelle de nos vœux la révolution citoyenne et que l'on fustige celui qui demande des explications et qui ne se contente pas des réponses du genre "puisqu'on vous le dit". Eh bien non, je ne me contente plus de recracher ce qui m'a été présenté comme "La vérité" face "Au mensonge". J'estime exercer ici mes droits et mes devoirs de citoyen. J'ai envie de dire par pure provocation que j'ai adhéré au Parti de Gauche après des années d'abstinence et que quelque part j'en veux pour le prix de ma cotisation. Et si cela ne vous intéresse pas plus de convaincre vos propres militants de la faisabilité de vos propositions c'est pas la peine d'aller perdre votre temps sur les marchés et les plateaux de télévision. Vous en connaissez beaucoup des vrais prolos qui:
1) croient encore aux promesses des politiques?
2) qui pour se convaincre eux-mêmes, faute de réponse satisfaisante de leur dealer de rêves vont se précipiter à la FNAC sur le dernier livre de Jacques Généreux ?
Si ça n'intéresse personne de me donner les arguments techniques, vous n'aurez ni mon temps ni ma...
@Gerard Rossel-430
Je ne reçois pas les videos. Est ce la même chose que ce qu'on peut lire sur Parisien.fr
@Webmestre 432
« Il me semble correct de lui laisser l'initiative de la réponse »
Une simple réponse de ce style m’aurait largement suffit, il n’était pas dans mon intention de faire la promo de ces enseignes, c’est l’agréable surprise qui m’a fait mettre les liens pour éviter le doute que pourrait avoir certains.
Quand à l’achat, Je les ai (plusieurs) moi-même achetés au stand du PG (fête de l’huma) et je préconise (post 41’) de l’acheter chez un libraire. Bien sûr ce serait encore mieux de l’acheter à la bibliothèque virtuel du site.
« Il me semble d'ailleurs que la question ne s'adressait pas à vous... »
C’est sûrement vrai, mais alors il faudrait supprimer un tiers des réponses.
434 @SERAUD
« j'ai adhéré au Parti de Gauche après des années d'abstinence et que quelque part j'en veux pour le prix de ma cotisation »
C’est sûr qu’on n’a pas les mêmes préoccupations, moi c’était par convictions.
Mais bon…
La seule chose que je préconisais c’était d’attendre quelques jours, je suis sûr qu’il apporterait des réponses à tes doutes, et si ces réponses ne te conviennent pas alors oui je comprendrais que l’on puisse ne pas être satisfait. C’est le premier billet ou on parle vraiment du smic à 1700€, laissons lui le temps de répondre.
Amicatement
@ 421 MLB
Tout à fait d'accord. C'est la raison pour laquelle je pense qu'un Revenu de Dignité (pas pareil qu'un "revenu inconditionnel") qui viendrait se substituer aux différentes aides sociales, avec un démarrage à (par exemple) 850 €, cumulable aux autres revenus du travail (toujours par exemple jusqu'à 2000 € de revenu net mensuel) permettrait d'éviter les problèmes de prix de revient de la production en particulier pour les entreprises.
Bref, une amélioration de la proposition de de Villepin
Une autre anecdote sur la fête de l'huma mais pas du tout marrante celle-ci. Elle concerne Christian Lambert, préfet de la Seine-Saint-Denis depuis l'année dernière, ancien Directeur de cabinet du préfet de police et homme de confiance de Nicolas Sarkozy.
Il a pondu un arrêté préfectoral spécialement pour la fête de l'huma qui interdit à tout véhicule de stationner autour du parc de la Courneuve alors que par endroit il n'existe aucun panneau d'interdiction et pouvant accueillir plusieurs dizaines (centaines ?) de voitures. Cet arrêté est imprimé en tous petits caractères sur une feuille de format A4 collée elle-même sur une planche en contre-plaqué de taille légèrement supérieure, le tout cloué sur des arbres et espacé tous les cent mètres environ. Des renforts de policiers venaient du centre de Paris et d'ailleurs (entendu de leurs bouches), non pas pour veiller à la sécurité puisque je n'ai pas vu le moindre incident ou altercation en trois jours en sachant que des dizaines de milliers de personnes se côtoyaient dans une ambiance sereine... non, ces policiers avaient pour mission de distribuer les contraventions et passé un certain délai appelaient les camions de la fourrière qui ne cessaient de faire la navette pour "Karchériser" (verbe sarkozien voulant dire nettoyer en profondeur de force) les rues.
A mon avis, la préfecture a dû toucher le jackpot et les gardiens de la "paix" ont dû remplir le quota mensuel en l'espace des trois jours. J'imaginais tous ces gens qui étaient partis pour passer une bonne journée sans se douter du malheur qui les attendait en soirée et venant gâcher ainsi cette belle fête, les frais occasionnés par une mise à la fourrière peuvent représenter plusieurs jours de salaire pour certains.
C'est quand mème bizarre, cherchez l'erreur : ce soir Jean-Luc Mélenchon sur M6 "Capital" à 20h45 "Révélation sur la flambée des prix".
Y a quand mème une sacrée contradiction, avec le serrage, la stagnation du SMIC, les précarités juteuses pour le patronat, les CDD, les stagiaires, le chomage institutionalisé, voulu pour faire pression sur la masse salariale globale, d'après le titre dans "Capital", y a un scoop sur la flambée que nous subissons toutes et tous au quotidien.
J'attends avec impatience la révélation de "Plus chère la vie".
A remarquer que les 1700 bruts de décoffrage n'y sont pour rien dans cette inflation galopante. "Ils" sont assez grands pour nous faire tout payer et cash SVP.
Je rejoins Louis St O sur l'adhésion au PG (et pas que !). Je l'ai faite, moi aussi, par conviction, en pesant les risques, parce que les risques de ne pas le faire étaient encore plus grands.
Alors pour tous ceux que le smic brut du FdG affolent, je leur suggère d'attendre et de voir, calmement, que les passions retombent et que le débat s'engage réellement, comme il ne va sûrement pas manquer de le faire dans un proche avenir...
Place au peuple !
Allez, histoire de déplomber l'atmosphère, de prendre une bonne petite bouffée de Révolution Citoyenne à travers les neurones, écoutez et voyez ce cher Jacques Généreux qui porte si bien son nom, à la fête de l'Humanité.
Et en plus, parfois, il se marre tellement c'est gros d'être à ce point lobotomisé !
Place au peuple !
Merci QuienSabe-PG66
C'est de l'or en barre, quelle démonstration de Jacques Généreux!
En attendant M6 je visionne Jean-Luc Mélenchon à l'Agora de l'Humanité.
Quien et Cie
Vous ne savez même pas lire c'est grave. J'ai écrit "je provoque". J'ai autant de convictions que vous. J'ai même donné 10 ans de ma vie corps et âmes au PCF depuis l'âge de 15 ans. Alors la politique je connais autant que vous. J'ai malheureusement la sensation que les lobotomisés sont effectivement bien présents sur ce site et au sein du PG car ils prônent la révolution citoyenne sans se l'appliquer à eux mêmes. Faut quand pas se foutre la gueule du monde non plus. Et puis m****, quand on s'appelle Jean-Luc Mélenchon, qu'on est invité à présenter le programme du FdG chez Ruquier, que l'une des mesures phares du programme est l'augmentation du SMIC à 1700 € et qu'on est pas préparé à répondre, si ça ne vous pose pas de problème moi ça m'en pose un. Et je le redis pour ceux qui ne savent manifestement pas lire, je n'ai jamais prétendu que le SMIC à 1700 € m'affolait ou me paraissait impossible. Je suis à fond pour mais la question que tout le monde pose, à juste titre, c'est comment fait-on pour y parvenir?
Qu'allez vous répondre dans les réunions publiques? Que celui qui a posé la question est intoxiqué au libéralisme ou qu'il n'a qu'à lire Jacques Généreux s'il veut une réponse ? Vous n'avez pas un peu l'impression que vous passerez et que vous ferez passer une fois de plus la gauche pour une bande de rêveur idéalistes et incapables d'accéder au commandes ?
Quand à attendre que le Pape daigne apparaître au balcon alors que cela fait 10 jours la question enflamme tous les débats, j'ai un peu passé l'âge, surtout si le Pape considère que tout les citoyens sont égaux en droit. La moindre des choses c'est d'avoir le respect de ses militants.
Gilles
@SERAUD.
Dans le cas d'une relance par la consommation, il apparaît évident qu'il faille augmenter les salaires (surtout les plus petits). Donc le SMIC net à 1365 € semble cohérent pour atteindre cet objectif (à compléter avec de grand travaux comme les 200 000 logements sociaux par an).
Les précédentes hausses importantes semblent indiquer que l'inflation augmente, en conséquence mais le gain restera appréciable sur les loyers (ou le crédit), l'énergie qui ne vont pas bouger. Par ailleurs, les importations extra-européennes fabriqués par des entreprises délocalisés n'est pas exclu.
De toute évidence, l'augmentation du SMIC ne peut-être défendue isolément des autres instruments.
Je n'ai lu le livre "Nous on peut" qu'une seule fois mais je suis sûr que des camarades plus doués feront un résumé synthétique afin qu'il ne reste qu'à faire circuler la bonne nouvelle!
La question de l'augmentation des salaires fait clairement face a un gros épouvantail a abattre...mais qui aura des arguments raisonnés a nous opposer tel que le fait que ca a deja ete tenté sans succes en 1981 par notre "cher" Mitterrand...entre autres! Le probleme du pouvoir d'achat(attention a ne pas reduire le citoyen a un consommateur qui est une creation alienante du capitalisme) a deux axes d'attaque: l'augmentation salariale mais aussi la baisse des prix...Hors,si l'on casse le monopole de la grande distribution,que l'on etend suffisamment des cooperatives paysannes et les nationanlisations prevues peuvent substantiellemnt faire baisser les prix...Un argument a opposer a tous ces faux liberaux en realité qui créent plus de monopole que de concurrence,plus d'inegalités que de libertés.
Enfin,le salariat pouvant etre aussi une forme d'alienation l'idée d'auto entrepreneur n'est pas a denigrer dans une economie reellement democratique que peut creer le Front de Gauche...ce statut semble convenir a des gens de mon entourage comme l'idée d'entreprendre par soi meme peut se defendre dans un autre systeme et surtout ca reduit le marché noir... Nous sommes pret pour la Victoire!
Je viens de finir le livre de J généreux : Nous, on peut !
Très très bien.
Je vais faire circuler de main en main ce livre, histoire de faire véhiculer ces différentes propositions et solutions.
Oui, c'est possible.
Il ne reste plus qu'à convaincre de plus en plus de Français pour imaginer le front de gauche au 2ème tour.
Requiescat in pace : la règle d’or est morte en bas-âge, avec le basculement à gauche du Sénat.
Discrète cérémonie funèbre à l’Elysée. Les fidèles du p’tit Nico lui ont apporté quelques joujoux pour le distraire de son chagrin, parmi ceux-ci : le programme PPP.
Pour ceux qui pensent ici que Arnaud Montebourg éventuellement nous rejoindrait et pour les militant(e)s socialiste qui s’apprête à voter Montebourg aux primaires socialistes et à confirmer hollande en final pour une même politique que NS.
En effet à la question posé à AM, hier sur BFM :
« Vous êtes en complet désaccord avec se que préconise F. Hollande dans ses propositions»
AM : « En effet nous sommes en désaccords, mais il n’y aura pas de division. »
Ami(e)s et partisan(e)s de AM apprêtez vous a voter Hollande avec Arnaud Montebourg, parce que lui n’aura pas le courage de ces convictions en quittant le PS, (peut-être un poste de sous-secrétaire d’état à la clé ou une circonscription de député ?).
Mais vous nos ami(e)s du PS vous n’avez rien à gagner si ce n’est que de regretter pendant 5 ans d’avoir voté pour eux et de ne pas avoir écouté votre conscience.
Vous qui avez les mêmes idées que nous, laissez les sociaux-libéraux entre eux et rejoignez nous,
Tous ensemble nous allons repenser la France … l’Europe
Bienvenue à JL Mélenchon ainsi qu'aux militants du PG dans le cercle de la cible principale des malveillances dominantes !
L'alliance avec un "parti communiste", voila le pire aujourd'hui, alors que les dominants avaient presque réussi a casser le PS en "tendances dextrogyres" et centrifuges !
Enfin le peuple de gauche a entendu l'adresse au PS : "soyez de gauche !"
On ne pouvait pas être dans la résistance et dans l'anticommunisme, on ne peut toujours pas : le communisme comme étiquette est une "croix à porter", mais comme idéal, c'est un pari à partager bien au-delà des replis identitaires, depuis le cœur de toute "entreprise" jusqu'au fond des pires prisons où "l'espèce humaine paranoïaque" tente de contenir "le genre humain" audacieux. Bises ! Cultivons cette fraternité comme l’électrolyte indispensable à nos "batteries" !
Pourquoi ne pas voter au primaires ? Je ne comprends pas bien puisque vous pouvez être sûrs que la droite, elle, votera à ces primaires et que son vote, vous vous en doutez bien ne sera pas pour Monsieur Montebourg du moins dans sa grande majorité... alors..! Comment essayer d'avoir, face à une droite qui a de grande chance d'être présente au deuxième tour et qui ne se gênera pas pour mettre face à elle un Valls ou un Baylet, pourquoi donc ne pas mettre face à elle une personne qui représente un immense pas en avant, un pas révolutionnaire ? Au cas ou bien sûr Monsieur MELENCHON ne serait pas représenté au deuxième tour. Juste au cas ou ! Non?
Expliquez moi s'il vous plait
Bonjour a tous
La gauche vient de remporter une victoire électorale (sénat) ce dimanche 25 septembre 2011. Bien sur nous n'avons pas vu le freluquet président de France faire un seul commentaire. Cher Jean-Luc Mélenchon, serait il possible d'apporter des explications sur le rôle du sénat dans des futurs discours télévises ou autre car d'ici la presidentielle 2012 d'autres formations politiques ne vont pas oublier d'en parler, concernant la règle d'or que la droite et le parti socialiste veut appliquer sous la pression du Medef. Je ne peux pas croire a un meilleur avenir dans le futur donc le Front de Gauche doit travailler d'arrache pied pour dejouer les mascarades dont nous sommes victimes. Les électeurs ne doivent pas se laisser trahir. J'aime entendre dire la phrase suivante : Puisque vous ne savez pas faire nous on sait le faire
Qu'ils s'en aillent tous !