28sept 11
Cette note est faite au sortir de l’hémicycle du parlement européen, juste après le discours sur « l’état de l’union » prononcé par monsieur Barroso. Mazette ! C’est le jour où a été proposée la taxe Tobbin en Europe par la figure de proue de ceux qui l’ont toujours combattue. J’évoque quelques souvenirs personnels sur le sujet. Auparavant un petit mot rapide sur le deuxième débat de la primaire socialiste. Ensuite je dis un mot de la crise boule de neige dans laquelle entre la droite à partir de sa défaite aux élections sénatoriales et au moment où le rebondissement incroyable des affaires peut finir par fonctionner comme un empêchement de candidature pour le président sortant. Et après cela j’évoque le harcèlement dont je fais l’objet avec certains pseudos « reportages ».
Le hasard de ma journée de travail ne m’a pas permis d’être devant l’écran de télé avant l’alentour de 21 heures. Je n’ai donc vu que la fin du deuxième débat des primaires. Du coup j’ai commencé mon audition du sujet par la fin puisque j’ai bénéficié des commentaires d’après coup de messieurs Barbier et Jean-Marc Sylvestre. Leurs analyses rustiques m’ont aidé à y voir plus clair. L’un et l’autre ont distingué des « candidats de la raison » et ceux de « la déraison ». Les intelligents et les fous. C’est la resucée du « cercle de la raison » de monsieur Minc. Un clivage vu de droite dont je sais d’habitude de quel côté il place la gauche. Ma sympathie spontanée s’est donc immédiatement tournée vers ceux que Barbier et Sylvestre ont décrits comme coincés dans « l’incantation », « l’archaïsme » et ainsi de suite. Royal et Montebourg.
Le fait est que ces deux candidats ont parlé dru comme j’ai pu le vérifier en surfant ensuite sur internet pour en savoir davantage. D’une façon générale j’ai bien senti que le centre de gravité du débat était bien davantage sur la gauche que lors du premier passage. Pour nous, le Front de Gauche c’est excellent car cela désenclave notre univers de mots et de propositions. Il est important que ce genre d’émission et la parole des dirigeants socialistes fasse entendre une musique qui donne le goût de nos propres concerts. Du coup les poussées de Manuel Valls sur la TVA sociale, les reculades de Hollande sur les licenciements boursiers, la timidité sur le SMIC ressortent plus brutalement que s’ils avaient été dissous dans l’eau tiède d’un débat plus centriste. Chaque fois que l’ambiance donne du goût de gauche c’est bon pour nous.
En écoutant je guettais les réactions autour de moi, dans le restaurant de l’IBIS où je loge à Strasbourg. J’ai vu que les gens qui écoutaient n’avaient pas d’idée préconçue sur les personnages qu’ils découvraient. J’en déduis que les sondages vont se planter, une fois de plus. Cela recoupe ce que j’ai pu voir en bavardant ici ou là. Et notamment dans la manifestation des enseignants à Paris où je tenais le point fixe avec les autres animateurs du Front de Gauche. La vérité c’est que j’y ai passé l’essentiel de mon temps le nez dans les bouquins qu’on me demandait de dédicacer et notamment le programme « L’Humain d’abord ». Mais cela me donnait l’occasion de petits bavardages qui en disent plus long que certaines conversations. Je dois dire que nombre de nos électeurs déclarés m’ont dit qu’ils avaient pourtant l’intention d’aller voter aux primaires socialistes. A tous j’ai expliqué pourquoi moi je n’irai pas puisque je n’ai pas l’intention de voter pour le programme du PS ni pour son candidat. Personne ne me l’a reproché. On devine que j’ai cependant été pressé d’exprimer une préférence. Mais je ne l’ai pas fait, bien sûr. Nous ferons face avec le personnage que ce vote désignera. Dans cette manifestation c’est Montebourg sur lequel on m’interrogeait le plus. Les gens ne sont pas bêtes. Ils voient bien la proximité de son discours avec celui du Front de Gauche. Et comme la gauche du PS n’existe plus, il cristallise donc ce courant dans l’électorat des primaires. De même que Royal, j’en suis certain, a dû marquer des points avec ses propos contre les banques et les licenciements boursiers. Pourquoi devrais-je le taire ? Encore une fois, cela fait les affaires de nos idées. Et quand on m’a trop sollicité pour savoir ce que je comptais faire avec Montebourg, comme si c’était une question personnelle, j’ai répondu que j’en ferai volontiers mon premier ministre. Hollande ne peut pas en dire autant. J’espère que vous aimerez cet humour.
Ce matin 28 septembre, grand jour au parlement européen. Discours de monsieur de Barroso sur « l’état de l’union ». Sa proposition centrale est de créer une taxe sur les transactions financières. Certes, avant d’y venir, le discours enfile les tautologies bien pensantes. Non sans lucidité parfois, comme un aveu. « La situation est le plus grand défi de toute l’histoire de l’union. C’est aussi une crise de confiance à l’égard des dirigeants et de leur capacité à trouver des solutions ». A ce niveau de généralités, enrobé de compliments pour le parlement, le discours séduit la droite masochiste. L’analyse des causes de cette situation est assez générale aussi pour plaire largement. « Certains pays ont vécus au-dessus de leurs moyens », « l’Europe n’a pas su relever les défis compétitivité », « certains comportements financiers ont été irresponsables ». Et de « proposer un renouveau européen ». Pourquoi pas. Mais voilà la limite : « Avec nos institutions et non contre elles ». Le plus surprenant est alors le compliment que lui adresse Martin Schultz au nom du groupe socialiste. Il le qualifie de « réaliste et de combatif ». Il l’en « félicite ». Et ainsi de suite. Schultz sera bientôt élu à la présidence du parlement avec la droite. Il cotise donc au flot des poncifs et congratulations. Oublions. Voyons le reste du discours Barroso.
La parole du président de la Commission s’est faite un peu aigre douce. Et même un peu vindicative. Il rappelle qu’il existe un gouvernement économique et qu’il en est le chef. Double coup de gueule ! « L’Europe a besoin d’une autorité indépendante comme la Commission pour avancer et prendre les décisions courageuses ». « Les gouvernements ne peuvent pas le faire ». « La commission est le gouvernement économique de l’union, nous n’avons pas besoin d’autres choses. » A bon entendeur salut ! Le reste est connu. C’est un plaidoyer pour les mesures bricolées dans l’été et la fin de l’année écoulée avec le succès que l’on a pu constater. Sinon qu’on apprend de sa bouche que le Fonds Européen de Stabilité devra en effet « soutenir la recapitalisation des banques ». Il propose aussi de faire cet instrument un moyen d’achat de dette souveraines sur le marché secondaire pour « empêcher la contagion ». Mais de changer le rôle de la Banque centrale, pas un mot. Sinon pour l’enjoindre d’agir dans le cadre des traités. Donc de ne se pas se mêler du financement des Etats pour leurs dettes souveraines
Pour autant le discours, nonobstant les poncifs, développe une vision cohérente de l’avenir que les orateurs de la droite ont repris, chacun à leur manière, à sa suite. Il s’agit d’approfondir la « coordination de la zone euro » par l’imposition de règles communes s’imposant aux Etats « incapables de prendre les mesures chacun devant leur opinion ». Joseph Daulh, UMP, président du groupe de la droite va plus loin. Il souligne que les élections dans chaque pays vont être un obstacle supplémentaire aux bons choix ! Bref, la démocratie quel encombrement ! Pour Barroso le progrès c’est d’avoir imposé le semestre européen. « Donc nous pourrons discuter des décisions budgétaires avant application dans les différents pays. » La souveraineté populaire voilà le problème. Telle est la vision de l’achèvement de l’union comme il le décrit : « Achever les objectifs monétaires par des objectifs budgétaires communs. » Selon lui ce serait « une illusion de croire possible une union monétaire sans union économique et une coordination budgétaire ». Dit comme ça, pourquoi pas. Mais le fond de l’affaire est que le fil conducteur de cette coordination c’est la dérégulation, le recul de l’Etat et la concurrence libre et non faussée pour tous. Donc ce qui nous a plongé dans la crise et rendu impuissants à y répliquer. Parfois on se pince en entendant la psalmodie des recettes éculées que Barroso rabâche. « Développer la croissance grâce à l’application de la directive service. » « La réforme des systèmes des retraites est urgente ». Et enfin le plus grotesque : « Un quart de jeunes n’ont pas d’emplois en Europe. ! Je lance un appel aux entreprises pour proposer des stages aux jeunes ! Les fonds sociaux peuvent les aider. Mieux vaut un stage que rien ». Consternant !
Puis il évoque les « euros obligations » dont il se déclare partisan comme « instruments de stabilité ». Là-dessus il annonce des propositions à venir. Sans dire lesquelles. Mais, au détour, il note que certaines de ces propositions « seront conformes aux traité et d’autres non. » Alors ? « Il faudra donc faire des modifications des traités.» Ah bon ! Donc c’est possible ! N’est-ce pas ce que nous disons depuis des mois et des mois ? Et Barroso d’ajouter « qu’aujourd’hui règne la règle de l’Etat le plus lent. » « Souveraineté nationale disent-ils ! Mais les autres pays ont aussi une souveraineté nationale et ils ont le droit aussi d’aller plus vite. » Voilà ce qu’il faut noter pour mes répliques quand je dis que nous pouvons avancer avec ceux qui veulent vers l’harmonisation sociale et fiscale par le haut. En effet on me réplique chaque fois que j’ai une vision « brutale » ou que je veux faire « l’Europe française » ou que « les autres ne veulent pas ».
Vient la proposition phare de la matinée. « Ces trois dernières années, les Etats, je devrais dire les contribuables, ont donné 4,6 trillions d’euros de garanties financière. Il est temps pour le secteur financier d’assumer ses responsabilités ! ». 50 milliards de revenus sont attendus par lui de la taxe sur les transactions financières. Crise de bolchévisme ? Non ! « Questions d’équité ! » « Le secteur bancaire doit aussi apporter sa contribution. Allons-nous encore taxer le travail et la consommation ? » Voilà qui est très nouveau. Il y a trois mois de tels propos ne s’entendaient pas autrement que comme un amusant folklore gauchiste. A présent, c’est parole officielle. Pour autant, la confusion reste de mise entre décideurs européens du même camp. Voyons le détail du moment.
Le Fond Européen de Stabilité est décrété d’ores et déjà insuffisant par une partie de ceux qui l’ont créé. Ils auraient gagné du temps pour le savoir en lisant les textes de notre mouvance. A peine ce diagnostic est-il posé par les uns que les autres, dont le ministre des finances allemand, le qualifient de « stupide ». Tout en nuance. A cet aveu et cette prise de cheveu s’ajoute une série de projets spécialement calamiteux. Le premier serait de recapitaliser les banques avec ce fond, comme l’a proposé Barroso. Quelle trouvaille ! Les états vont emprunter aux banques pour prêter aux banques ! C’est fort ça ! Deuxième absurdité. Le Fond va acheter sur le marché secondaire des titres de dettes publiques. A qui ? Aux banques qui s’en sont gorgées ! De l’argent frais contre du papier pourri ! Génial. Mais prêter directement aux Etats ? Jamais ! Rien n’arrêtera donc le désastre en cours. Avant la catastrophe des petits malins vont gagner beaucoup d’argent. Ça leur donnera l’illusion que la fête n’aura pas de fin ! Vieille illusion. Puisque Barroso vient de proposer la création d’une taxe sur les transactions financières, je veux faire une part spéciale à mes souvenirs personnels à propos de cette taxe. Surtout à l’heure où le Sénat français change de majorité.
Car il se trouve que j’ai présenté le premier texte au Sénat en faveur d'une taxation sur les transactions financières, le 1er décembre 1999. Quelques jours auparavant j’avais participé avec dix-sept sénateurs à la création d’un groupe Attac du Sénat. Notre texte se présentait sous la forme d’un amendement au projet de loi de finances pour 2000. Je siégeais alors au groupe socialiste. J’y fus peu suivi. Mais le recrutement des signataires s’étendit à tout le groupe communiste. Nous étions pour finir quarante-six sénateurs à cosigner. Notre texte proposait de taxer toutes les transactions à hauteur de 0,05%. Des amendements similaires avaient été déposés à l'Assemblée Nationale en 1998 et 1999 par les députés communistes et les députés de la Gauche socialiste Yann Galut et Julien Dray.
Au Sénat, le gouvernement Jospin, représenté par le secrétaire d'Etat Christian Pierret, avait demandé le retrait de l'amendement. J’avais refusé d’obtempérer. L'amendement avait donc été maintenu mais rejeté. 53 sénateurs ont voté pour sur 260 exprimés. 207 ont voté contre. Dont un maximum de socialistes en plus de toute la droite. A l'annonce du résultat, la sénatrice communiste Hélène Luc s'est exclamé : "Dommage ! Ça viendra un jour ! ". Je tiens à signaler que Jean-Pierre Bel, sans doute très bientôt président du Sénat, figurait dans les premiers signataires. Le texte des débats est disponible sur les sites internet du Sénat et d’Attac.
En relisant le texte de mon intervention en séance publique je mesure quel gâchis a été le temps perdu sur ce sujet. Tout ce qui est dit alors pourrait être répété mot pour mot. C’est bien notre diagnostic à l’époque qui était le bon ! Douze ans de perdus ! Je rappelle ce moment pour le seul bonheur de montrer qu’aucun combat juste n’est mené en vain quand bien même il commence sans grands renforts. Non seulement l’écrasante majorité de membres du groupe socialiste me tourna le dos mais je fus comme aujourd’hui accablé de sarcasmes. L’idée serait « ridicule », « inapplicable », bien sûr, dans un monde ouvert et Bla Bla Bla ! Pire : le rapporteur de la majorité de droite déclara que ma proposition faisait honte à l’intérêt des travaux d’une assemblée aussi sérieuse que le Sénat. Rien de moins. Je rappelle cet épisode pour le bonheur de moucher toutes ces belles personnes douze ans après de nouveau en les confrontant au bilan des faits !
L’idée avança dans les assemblées en dépit des blocages. En particulier contre celui qu’opérait Dominique Strauss-Kahn. Bernard Cassen, alors président d'ATTAC et directeur du « Monde Diplomatique », raconte que "dans un document accompagnant le projet de loi de finances 1999, le ministre avait fait tenir aux députés une longue charge, complètement hors sujet, contre la taxe Tobbin. Avec ce résultat paradoxal que trois amendements à ce projet de loi, réclamant précisément l’instauration de ladite taxe, avaient ensuite été déposés par des membres de sa majorité parlementaire ! Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1998, M. Strauss-Kahn, arraché à son sommeil par l’un de ses conseillers, avait dû revenir en catastrophe dans l’hémicycle pour empêcher qu’ils soient adoptés…"
Obstruction dont il ne démordit jamais. A la suite du G20 de Pittsburgh, un échec total déjà, en octobre 2009, il qualifie l'idée de taxation des transactions financières de : "tout à fait simpliste" et "très difficile à mettre en œuvre". Puis en novembre 2009, il revient à la charge pour disqualifier la taxe : « l’industrie financière a fait de telles innovations qu’il est probablement impossible de trouver une taxation sur les transactions qui ne serait pas contournée par les potentiels contributeurs ». Il en rajoute : « Nous ne voulons pas d’une solution extrêmement simpliste qui ne serait pas effective ». Mais, nous non plus, nous n’avons rien lâché. Et pour finir en 2001 et la loi de finances pour 2002 nous obtenions un vote favorable de l’Assemblée Nationale. Il donna lieu à l'article 235 ter ZD du code général des impôts qui prévoit une telle taxe et fixe un taux maximum de 0,1%. Jamais appliqué cependant puisqu’il est précisé que cela ne se mettra en œuvre que si tous les autres pays européens en font de même. Notre victoire était peut-être symbolique mais elle a préparé le terrain. Le 14 juin 2011, l'Assemblée a adopté à la quasi unanimité dont le Front de Gauche, une résolution proposée par le PS demandant à la Commission la mise en place d’une taxe de 0,05% sur les transactions financières dans l’UE, « ou à défaut d’abord au niveau de la zone euro ou d’un groupe de plusieurs États membres de l’UE ». C’est la solution que le sieur Barroso vient de découvrir. Pris dans les méandres de l'Union européenne, le projet de taxation présenté aujourd'hui ne pourra être appliqué au mieux qu’en 2014. Quinze ans de perdus depuis notre proposition devant le Sénat en 1999. Et maintenant que les voilà contraints de faire amende honorable, quelle timidité ! Je déplore en effet que la proposition Barroso envisage une taxation réduite pour les produits dérivés. Ce sont pourtant les transactions les plus massives et les plus nocives pour l'économie. Pour autant on peut se frotter les mains.
Car la proposition Barroso apporte un cinglant démenti à tous les beaux esprits qui ont expliqué pendant 15 ans combien cette taxe serait « dangereuse », « irréaliste », « inapplicable » et ainsi de suite. Ce n’est pas tout. Elle démontre aussi qu'il est possible, comme nous l’affirmons, de désobéir au Traité de Lisbonne qui interdit les limitations à la libre circulation des mouvements de capitaux ! Enfin cette proposition prouve aussi qu'il est possible d'appliquer cette taxe à un groupe de pays sans attendre que tous les autres l’aient décidé. En effet Barroso envisage la mise ne œuvre de sa proposition dans le cadre d’un projet de coopération renforcée. Nous lui laissons la joie de découvrir ce que le traité prévoit en la matière si l’interdiction tout à fait explicite qu’il contient concernant les mesures d’harmonisation fiscale parvient à être contournée.
Dans ces conditions, et sans attendre une éventuelle décision européenne en 2014, je crois possible l'application immédiate en France d'une taxation des transactions financières, comme nous y autorise déjà l'article du code des impôts, voté par la gauche en 2001. Et je peux dire que si en 2012, le Front de Gauche arrive au pouvoir, il pourra décider immédiatement d'appliquer une telle taxe de manière uniforme sur tous les types de transactions sans butter sur l’interdit européen. Et du coup d’autres propositions d’harmonisation fiscale seront aussi possibles. Il faut donc ouvrir la brèche dès à présent.
Pour la droite, la défaite aux élections sénatoriales ne peut être autre chose que celle de Nicolas Sarkozy. Elle s’ajoute à tout ce qui est déjà mis à son passif. De la sorte un seuil est franchi et qui croirait à une péripétie se tromperait, me semble-t-il. La spirale dépressive semble enclenchée. Je pense qu’il faut voir le nouveau tableau dans son ensemble. Et donc rapprocher ce tremblement de terre institutionnel avec le démarrage de l’affaire des inculpations dans l’affaire de Karachi. Sans oublier le retour de la comptable de l’affaire Bettencourt et de ses déclarations concernant l’usage de ses enveloppes. Il y a toujours un crochet de boucherie disponible à droite pour l’un ou pour l’autre. Car dans ce contexte à droite, ceux qui souhaitent empêcher Nicolas Sarkozy de se représenter ont de solides matériaux pour faire leur travail. Tout poussera dans ce sens. Ce que Nicolas Sarkozy avait tricoté avec sa victoire de 2007 part en lambeaux. L’unité contrainte ou forcée de son camp politique est minée par le retour de la bataille des coups tordus et les espérances que Karachi et Bettencourt donne aux vieilles haines. La suprématie idéologique dans la société qu’il voulait incarner est torpillée par la crise et l’échec de toutes ses méthodes et promesses. Depuis, ce qui se fait et décide indispose tout le monde à la fois. Un paradoxe qui fait se joindre midi et minuit dans un rejet unanime. En atteste la conjonction baroque du public et du privé dans la journée d’action enseignante. Le temps dont dispose le président pour reprendre la main est moins long que ce que l’on peut deviner de sa pensée sur le sujet en lisant les indiscrétions de presse. La fin du quinquennat pourrait aussi bien tourner à la crise de régime si se combinait l’impuissance institutionnelle, le scandale, et enfin la paralysie à faire face à une nouvelle crise bancaire. Sans oublier les risques liés à l’Etat de délabrement de l’Union européenne. La fin de ce quinquennat ressemble à une fin d’un monde.
Un mot, contraint et forcé par la campagne de harcèlement dont je fais l’objet à propos d’un micro incident à la Fête de l’Humanité. Comme d’habitude en de telle circonstance, un habile montage bien rabâché me contraint à des heures perdues à expliquer et démentir auprès de l’habituel lot de crédules ou d’inquiets qui viennent se faire rassurer en aggravant la propagation des fausses nouvelles. Sans oublier ceux qui protestent parce que je perds mon temps à répondre à ce qu’ils considèrent comme des vétilles. Gâchis de temps et d’énergie car encore une fois il s’agit juste d’une mise en scène, rien de plus. Je fais descendre de la tribune où elle n’avait rien à faire une personne qui y était montée en dépit des consignes et dans l’incroyable tension qui régnait sur place à l’occasion de la visite de Martine Aubry sur le stand du Front de Gauche. J’observe avec effarement le mécanisme de cette nouvelle production de « l’information-spectacle ». D’abord un court extrait de quelques secondes, hors contexte, tiré de mes trois jours de présence à la Fête de l’Huma. Il est présenté huit jours après les faits, sans possibilité de répondre, par des gens qui n’en ont pas parlé autrement que pour s’en moquer. Puis, la question étant sans doute d’importance décisive, l’AFP en fait une dépêche. Ce n’est déjà pas banal. Le journaliste qui se trouve là, n’a sans doute rien à faire et il prend donc le temps de décrypter tous les échanges de la scène. A moins qu'on lui ait procuré le texte avant, ce que je lui souhaite car le son n’était pas très bon. Ce qui est encore moins banal c’est que cinq « mises à jour » seront diffusées dans l’après-midi ! Cela veut dire que cette information a été rediffusée à cinq reprises à tous les abonnés de l’agence. Cela s’appelle « faire monter la mayonnaise ». Aussitôt des sites internet embrayent. Pas tant que ça, quand même ! Et le lundi certains organes de presse papier reprennent. Pas tous, loin de là, car il existe des journaux, dans le pays, qui n’avalent pas tout rond les potages qu’on leur sert à la chaîne. Une mention spéciale pour le journal « Le Progrès » dont j’ai été l’humble pigiste il y a bien des années. Il affirme que j’ai expulsé « manu militari » l’impétrant. D’une main militaire ! Rien que ça ! Puis arrive l’inépuisable Jean-Michel Aphatie dans le wagon de tête des lyncheurs. A croire que cette histoire est taillée sur mesure pour lui. En effet pour une raison très ancienne, cet homme n’en finit plus de régler un compte avec moi. Déjà deux papiers sur son blog consacré à un but de pur dénigrement personnel. Voici sa thèse : certains pourraient croire que ma violence verbale était réservée aux journalistes, mais non elle l’est à l’égard de tout le monde. Je suis donc un violent. Dans une campagne électorale, et je suis en campagne depuis trois ans, c’est un parti pris militant contre moi. Est-ce une relation normale entre un journaliste et un homme politique que cet acharnement personnel ? Je ne le crois pas. Mais il se donne l’apparence d’un point de vue personnel sans implication politique. Je préfère répondre par l’humour. Je lui propose d’autres sujets de « reportages » qui feront la démonstration de mon incroyable violence verbale: quand je plante un clou et que je me tape sur le doigt, quand mon ordinateur me plante un texte mijoté pendant des heures. Ah oui, il y a aussi le moment où ma stupide machine à café me sert un breuvage tellement brûlant que la tasse me tombe des mains. Et quand la lumière de la cave s’éteint alors que je suis en train de ranger d’ineptes cartons mous et mal scotchés. Et ainsi de suite. Avec moi, Aphatie n’a pas fini de faire des « mises à jour » de sa brillante démonstration. En effet, je suis un être humain.
Au cas de ce jour-là, voici la situation. Martine Aubry est en train de sortir du stand du Front de Gauche. Dehors des gens crient contre elle. Nous sommes tous très mal à l’aise car notre intention politique en l’invitant n’était pas qu’elle soit mal traitée. Certains d’entre nous sont sous le choc. Car auparavant la bousculade des photographes et des caméramen avait atteint des sommets. Pour ma part aussi je n’avais jamais vécu ça. Des gens se piétinent et avancent en masse confuse de coups de coude et de caméras. Le service d’ordre, militant et bénévole, qui assure ma sûreté est enfoncé, la tribune est envahie par les professionnels, des gens se frappent et se bousculent, quantités de perches nous sont placées sous le nez. Impossible de parler tellement dans les cris et les vociférations. Tout cela, les médiacrâtes bronzés et parfumés, qui ne gagnent pas leur pain dans cette bousculade et qui n’ont pas été sur le moindre terrain depuis des années ne s’y intéressent pas. Comment a-t-on pu en arriver là ? Ces malheureux gagnent leur vie de cette façon ! Là, leur façon de suivre l’événement rend l’événement impossible ! Ce paradoxe me semble spectaculaire.
Voyons aussi du côté des personnages que vise cette activité. Nous. Martine Aubry est très affectée, François Lamy saute après les perches à micros comme après des mouches. Martine, elle-même, arrache un bonnet de micro. La ligne de camarades qui se trouve derrière moi recule vers le mur et tâche de faire bonne figure. Tout ce que nous avions prévu de faire tombe à l’eau. Impossible de contenir la situation. On décide d’en rester là. Martine repart. Nous avons la rage de voir ce gâchis humain et politique. Nous sommes restés de sang-froid pendant toute la scène. Survient dans mon dos quelqu’un qui veut prendre la parole. Qui est-ce ? Pas de badge, pas d’insigne que je discerne. Ami ou ennemi ? Je ne comprends pas ce qu’il dit. Va-t-il prendre la parole ? Pour dire quoi ? Compte-t-il s’en prendre à moi ? Dire du mal de la visite de Martine Aubry ? Je ne sais pas. Le service d’ordre hésite. J’assume ma responsabilité. Je donne une consigne.
J’ai bien dit une consigne. Un militant politique peut le comprendre dans ce contexte si tendu, c’est pourquoi j’ai évoqué cette qualité à ce moment à la personne qui se trouvait là. Je ne veux pas d’une prise de parole sauvage qui sera ensuite le plat qu’est venu chercher, à la commande, la caméra qui va filmer cette scène. Voilà. Ceux qui préféreraient que j’aie parlé autrement ne tiennent pas compte de l’ambiance qui régnait ni de la nécessité qu’une volonté impérieuse s’affirme pour que la situation soit de nouveau maîtrisée. Je suis naturellement désolé du style pour la personne concernée. Ceux qui ont dominé une telle situation sans hausser le ton ont toute mon admiration. Que quelques bonnes âmes n’aiment pas ce style montre à quel point ils n’ont plus aucun contact avec la réalité. L’appel à la discipline militante fait jaser. Le mot fait peur ? Pourquoi ? Ma propre vie est faite d’une discipline constante. Permanente. Du matin au soir. Notamment pendant cette Fête de l’Humanité. Mon emploi du temps, mes discours, mes textes, mes allées et venues, tout est décidé collectivement, planifié et soumis à cette discipline, heure par heure. J’y obéis de mon plein gré parce que je suis un militant et un responsable politique qui ne veut pas gâcher la peine que se donnent les dizaines de personnes que l’action engage. Deux provocateurs armés d’une caméra et un chroniqueur mal dans sa peau n’y changeront rien.
La suite m’est connue. D’un passage en boucle à l’autre la scène est raccourcie, de plus en plus hors contexte. Et puis un jour, comme avec le sketch du « petit journaliste », longtemps après, on découvre que quelqu’un avait filmé davantage, sous un autre angle et plus longuement. Et alors la manipulation éclate au grand jour. Mais c’est trop tard. Le mal est fait. Dans mon cas il s’agit d’un véritable harcèlement. Certains s’y livrent faute de sujet du jour, d’aucun par ce que cela les amuse, d’autres enfin parce qu’ils ont des comptes à régler, personnels ou politiques. Dans tous les cas ceux qui me demandent des marques de respect pour les autres ne m’en accordent guère ni comme personne ni comme homme politique.
Ici l’hypocrisie du beau monde est extrême. Tous les trois semaines, entre deux billets insultants sur son blog, Jean-Michel Aphatie, tout miel tout sucre et dans un tutoiement de connivence appelle mon secrétariat pour me proposer de venir à son émission du matin. Il me fait aussi passer des messages par des connaissances communes. Il suggère dans son blog que je le boycotte. Mon emploi du temps n’a pas rendu possible pour moi de répondre à ce qui s’apparente davantage à une convocation qu’à une invitation. Ses harcèlements actuels participent d’une vindicte obsessionnelle qui ne me flatte d’aucune façon et même paraît très inquiétante. Jean-Michel Aphatie, changez de disque, allez détester ailleurs !
« On devine que j’ai cependant été pressé d’exprimer une préférence. Mais je ne l’ai pas fait, bien sûr. », écrit Jean-Luc Mélenchon.
C’est sûr, Jean-Luc Mélenchon ne l’a pas dit. Mais il l’écrit. Il ne préfère personne sauf Montebourg … et Ségolène Royal. Et c’est très bien comme cela !
Merci Mr Mélenchon pour ce billet qui contient pour vos explications. Car je vous ai défendu pour ces attaques "aphatisiennes" de Canal + et je vois que j'avais raison. Un mauvais cheval restera toujours un mauvais canasson, même si il se déguise.
Il était bon d'entendre un autre son de cloche ce matin 28/09 sur BFMbusiness avec Jacques Généreux comme invité pour son livre "Nous on peut". Les économistes en face de lui ne lui ont pas facilité la tâche mais notre économiste a répondu point par point à ces opposants. Nous sommes européens et ce matin Jacques généreux à mis les points sur les i car en face les idées préconçus étaient bien trempées. http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/emission/les-experts.
Oh que ça fait du bien de vous lire, Monsieur Mélenchon...
Après une soirée "primaire", et le manque de lucidité de certains candidats socialistes, revenir à vos écrits est un plaisir.
Sénat à gauche : Mélenchon «jubile» et «savoure»
http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/s-nat-gauche-m-lenchon-jubile-savoure-154902
J’espère que la loi sur les transactions financières va être votée au Sénat. S'il y a obstruction d'un des groupe de gauche, il ne sera plus considéré comme un parti de gauche.
Il va falloir refuser certains rendez-vous médiatiques (Le grand journal, On n'est pas couché). Cela ne peut être que contre-productif car ces personnes ne cherchent qu'à vous démolir.
Je pense que chaque proposition doit être décrite en vidéo sur Facebook par les spécialistes Front de Gauche de chaque domaine.
Vous devez mettre en lumière certaines personnes du parti de gauche lors de vos interventions télévisées (Jacques Généreux, Gabriel Amard...)
Les personnes curieuses découvriront sur Internet comment ces personnes pleines de talens sont un gage de sérieux, de crédibilité et d'ambition pour le peuple de gauche.
Mon très cher monsieur Mélenchon pendant la manif vous avez quand même pu me faire un petit coucou, j'étais surexcitée de vous voir réuni avec les autres membres du Front de Gauche, comme à la fête de l'Huma d'ailleurs ;).
Vous portez à mes yeux l'espoir de la gauche auprès de Pierre Laurent. Je ne me fais pas d'illusion mais un vrai virage à gauche, avec une vraie politique de gauche, un idéal à atteindre pas une utopie. J'aimerais tellement que la politique spectacle cesse et que nous ayons des intellectuels non médiatiques mais intelligents, mais peut être qu'il faut aussi de bons journalistes indépendants et jeter tout ces charognards, langues de vipères. La télé vue par des millions de personnes véhicule tellement de conneries pathétiques, nous assistons à de véritables manipulations mentales.
Moi non plus je ne voterais pas aux primaires socialistes ni ne voterais pas aux présidentielles pour eux. Je veux un changement, comme des millions de gens. Il faut parfois savoir résister et les tentations ne sont pas toujours de bons goûts, alors pour nous à St-Denis objectif lutte active pour le Front de Gauche.
Courage Continue.
Montebourg et Joly comme binôme au Ministère de la Justice, après avoir rejoint le FdG, ça serait pas si mal que ça !
De même pour Royal une mission spéciale pour interdire tout licenciement boursier et autres dans un ministère avec contrôle du monde du travail, la bravitude en concordance, idées plus actions.
Bonjour à tous,
Lors de la fête de l'Huma, et ou j'étais présent sur le stand du Front de Gauche, au simple titre de l'amitié de membre du Parti de Gauche, je suis resté sidéré de constater l'attitude et le comportement de ceux qui se prétendent journalistes, cameramen ou ramasseur de sons ! Tous avaient visiblement aucune autre raison de faire se comporter comme des porcs, j'en suis resté ecoeuré et je tiens toujours à distance ces prétendus journalistes. A mon avis ils semblaient plus télécommandés pour avoir un tel comportement outrageant sans aucun respect pour tous! Une meute de chiens ont envahi le local du Front de Gauche lors du passage de Ségolène Royal. Une véritable honte, ces gens que nous croyons instruits et réfléchis !
Rosay à +
Rosay, il faut les filmer ! Pensez-y tous ! Dès que des journaleux approchent de Mélenchon - surtout ceux de CANAL+ -, filmez-les, pour pouvoir ensuite dévoiler leurs manipulations abjectes.
"Dans cette manifestation c’est Montebourg sur lequel on m’interrogeait le plus. Les gens ne sont pas bêtes. Ils voient bien la proximité de son discours avec celui du Front de Gauche."
Alors pourquoi on irait pas voter Montebourg le 9 octobre ? Il fait avancer (partiellement) nos idées. C'est déjà ça. En plus si on y va tous, il va gagner... On pourra bien sûr voter Front de Gauche au premier tour, et pour celui de nous deux (Mélenchon ou Montebourg) qui sera en tête au second. On sera quand même plus content qu'avec un Hollande, non ?
@Jean-Luc Mélenchon
Finalement le second débat des primaires socialistes a été un peu plus éclairant que le premier. Les différences, les divergeances sont un peu plus marquées. Une bonne chose !
J'étais une de celles ou de ceux qui souhaitait des convergeances républicaines. Cela n'a pas été possible au Front de Gauche, au PS, chez les amis de Chevènement autour du plein retour à la souveraineté nationale et populaire. Le débat que permet ces primaires doit pouvoir donner la possibilité au Front de Gauche d'engager des discussions, des échanges, des convergeances avec les socialistes. Ne peut plus taper à bras raccourcis sur le PS ou tel ou tel candidat (Hollande, Valls) mais plutôt travailler utilement pour le pays, les citoyens et aussi un peu pour la Gauche. Je sais que je vais me faire encore étriller mais je pense que la situation de crise, la colère d'une part importante de nos concitoyens contre les politiques quelqu'ils soient nous obligent à ne pas cantonner les deux camps de la gauche dans la critique violente, le regard en "chien de faïence", le mépris.
L'idée de la transaction des mouvements des capitaux est cette première porte de discussion, d'échange, de volonté commune et partagée qui peut s'ouvrir. Le Sénat passé à Gauche est d'une très grande utilité aujourd'hui pour le vote de cette loi. Le Front de Gauche doit-être à l'initiative au Sénat puis à l'Assemblée nationale à ce sujet. La Gauche dans son ensemble peut dépasser ses divisions, ses confrontations et ses ostracismes stériles.
Autre chose, je pense que la situation de notre pays en 2012 sera pire qu'aujourd'hui. Un audit sera des plus nécessaires. Et ce n'est pas trahir de dire que tout ne sera pas possible faute soit de recettes publiques suffisantes, soit faute de liquidités pour les entreprises, soit parce que l'Europe.
Monsieur le Député Européen, vous devriez faire sauter les cadenas des nouvelles prisons des peuples que sont l'UE et l'euro !
Six candidats derrière un pupitre... un jeu télévisé !
"Qui veut dépenser des millions ?"
Bonjour
Le samedi matin, j'ai été témoin d'une bousculade au stand national du PC quand Martine Aubry s'y est présentée.
Pour ceux qui y était, souvenez-vous de la groupie blondinette qui hurlait des Martiiiiiine!
Le SO a eu un mal de chien à faire reculer la foule pour que Pierre Laurent puisse prononcer son discours.
Alain
Il est bon aussi de vous voir prendre des actions personnelles, bien d'autres se seraient cachés derrière leur gorille. Le nombre de politiciens qui ne sont pas capables d'assumer leurs responsabilités (j'en connais d'autre qui avec un kärcher ont mis le feu à des banlieues... bon elle était facile mais quand même).
Sonia Bastille -12-
Alors là tu pousses un peu loin le bouchon : Valls ? Celui qui était pour le NON cote à cote avec Fabuis un soir à la Mutualité, oh ça n'a pas duré longtemps une semaine après il était, tu vois la fiabilité du sire, toi qui est si attentive et avec raison à la souveraineté populaire, tu sais que celui qui a une fois trahi ça répètera dur, pour être en accord avec lui-même lui qui veut changer le PS de socialisme de nom, là il a raison y a pu de soc de Jaurès, il pourrait rejoindre Bayrou il serait plus à l'aise, quant à Hollande, je préfère Royal très "poufendrice" du capitalisme boursier et mafieux à la croire du haut de la muraille de Chine. Non tout le monde n'est pas beau et gentil, connaissant Jean Yanne dans ses meilleurs écrits, la politique est non seulement féroce mais les retournements de veste (toujours du bon coté) sont légions.
Un audit ? Très simple : catastrophique.
Encore l'euro, c'est vrai qui sont pas beaux ces biftons et surtout les 500, mais nous sommes en manque, dire qu'il en faudrait seulement 3 pour avoir le SMIC, net s'entend.
@3 Gilbert LAURET
Merci pour le lien. Sidérant et effrayant de voir en face de Jacques Généreux de soi disant experts qui ne valent pas plus chers que ceux qui sévissent dans les émissions de caniveau où les hommes politiques sont trainés dans la boue. Ces gens là il faut le dire, tout simplement parce que c'est vrai, ne sont pas des journalistes, ni des experts, mais des désinformateurs fanatiques.
On retrouve toujours les mêmes techniques.Pendant que ces perroquets de Tina parlaient, J. Généreux les écoutaient, dès qu'il prenait la parole, un d'eux disait quelque chose tous les deux mots, pour faire une espèce de brouillage, comme si Généreux parlait de Londres et qu'il fallait rendre l'écoute des messages à la Résistance inaudibles.Si ces gens là étaient si sûrs d'eux ils laisseraient les anti libéraux développer leur point de vue.
Heureusement Généreux ne s'est pas démonté et a fini par dire ce qu'il voulait dire, mais au prix de la même ténacité que met Jean-luc pour se faire entendre dans les émissions grand public. Il faut savoir que ces "journalistes" qui travaillent pour les journaux économiques (évidemment ultra réacs) signent à l'embauche un engagement de ne pas remettre encause l'économie de marché (comprendre : le capitalisme sauvage mondialisé).
Ce ne sont donc pas des hommes libres de leur opinion mais des chiens de garde du système.
Le mensonge ne leur fait pas peur : un d'eux voulait absolument faire dire à JG que le système éducatif américain était bien supéreiur au système français ! Alors qu'on trouverait sans difficulté des millions de citoyens américains dénonçant avec virulence le niveau catastrophique de l'enseignement primaire et secondaire aux USA et le sous développement intellectuel d'une grande partie de la population.
Ces pseudo experts ont sous le nez un système en faillite, mais ne supportent pas qu'on essaie de le changer, car ils sont payés pour dire ça et rien d'autre. .
Merci Jean-luc d'avoir mis les choses au clair au sujet du "reportage".
bonjour,
Sur le blog, je m'étais inquiété de voir Martine saisir le micro. Ce que je ne voyais pas, c'est peut-être cette cohue que décrit Jean-Luc Mélenchon ici. La précision permet de prendre le recul nécessaire et d'envisager des ateliers plus serein pour les rencontres entre PS et FdG.
il me semble important que ses rencontres soit encadrés, structurés et évitent à l'avenir se goût amer de l'inachevée. Pour le gugus, les Aphatie et autres personnage du buzz système, qu'ils aillent au Diable !
L'important est le récit des rencontres entre Ségo, Montebourg et peut être bientôt Martine...
Ceci dit, le FdG n'est pas une annexe du PS et la réaction d'hostilité envers certains cadres PS, moi je la comprends. Martine comme lui a demandé le responsable du PCF doit clairement savoir si son positionnement à gauche est réel.
De l'extérieur, les sympathisants du FdG dont je fais partie, pensent que le PS ignore lamentablement notre regroupement politique. Tant que la clarté ne sera pas faite au PS, je combattrai ce parti.
Sa venue a été mal préparé et je pense qu'elle aurait du rencontrer le FdG avant pour éviter ce désordre.
Mon cher Jean-Luc, il faut l'oublier Aphatie, c'est un journaleux au service des gouvernants actuels. Peu sérieux le bonhomme, ce n'est pas le moment de perdre votre temps et votre belle jeunesse sur votre blog.
Si les images sont une arme, alors toute salve doit donner lieu à une riposte immédiate. Quand des séquences tronquées sont diffusées partout, il faut inonder les médias et le Net avec des séquences plus longues et plus complètes prises d'un autre angle. Filmez les filmeurs ! Interviewez-les ensuite (toujours en filmant) ! Inversez les rôles, ça changera un peu !
Il est à noté qu'hier soir Valls et Montebourg furent alarmistes, dans deux styles différents évidement. Valls signifiant que l'effort demandé à nous tous une fois le Président élu, lui par exemple, l'effort demandé donc serait à l'échelle de celui demandé aux français en 1945. La France, le monde serait tellement laminé, détruit par une guerre économique d'ici avril/mai ? Montebourg revenant toujours et avec lucidité sur le fait que sans mise en cage de la finance, le gentil programme socialiste et les désirs d'un demain de chacun des candidats aux primaires seraient inapplicables.
Je partage totalement l'analyse du paragraphe "Pour la droite, la défaite aux élections sénatoriales...". Un basculement politique va avoir lieu et nous sommes les mieux placés pour en sortir gagnants.
Attention toutefois à la Libye. L'aventurisme de Sarkozy dans cette affaire va lui exploser à la figure, peut être avant la présidentielle.
Il serait dommage que nous n'ayons pas les coudées franches, quand cela arrivera, faute d'avoir fait notre propre autocritique. La "révolution" libyenne n'en était pas une, et je ne défendrais plus aujourd'hui le principe du "soutien" aérien soit disant destiné à protéger la population. Je me suis fait berner, je l'admets, je n'assumerai pas jusqu'au bout une position prise à l'aveuglette et dans l'enthousiasme des révolutions tunisienne et égyptienne.
Bonjour,
Adhérent philosophiquement aux idées et propositions du front de gauche et ne m'en cachant guère, un ami m'a fait suivre le lien de cette fameuse scène pour me dire : "tu vois, c'est un *** comme les autres !".
Et que vois je ? Que le site relayant l'info est celui d'Alain Soral et que la dite vidéo est hébergé par un autre site nationaliste et raciste : défrancisation. com
Il est clair que cette manipulation de l'image ne sert que les intérêts des extrémismes qui tentent de casser un positionnement idéologique égalitaire, humaniste et républicain en faisant passer ceux qui porte le message pour des êtres malhonnêtes et hypocrites.
Vieille technique, malheureusement efficace même auprès de mes amis pourtant souvent critiques, éduqués et raisonnés....
Soyons donc vigileants ! Toujours chercher la source et comprendre d'où elle parle et dans quel but !
Dans quel état sera la France, le monde en avril/mai ? Hier soir Valls afiirme que l'effort qu'il demandera aux français une fois élu sera du même niveau que celui demandé à la fin de la deuxième guerre mondiale, super ! La guerre économique bien ficelée de la finance contre les peuples souverains ne sera pas achevée ni d'ici là, ni au Printemps ! Montebourg, contrastant Valls et faisant figure de résistant revenant dés que possible sur le fait que d'ici là, pendant et toujours aucun espoir ne peut être agité sans mise en cage des comportements financiers déviants. Ambiance de guerre pendant qu'Hollande s'entraine à jouer au Président, sur le mode force tranquille, nbien mignon à la vue de la gravité de la situation.
Le pays que tous ont à l'esprit en parlant de primaires n'est pas précisément un modèle de démocratie, ni en général, ni à l'intérieur des partis mastodontes qui se partagent l'exclusivité du pouvoir. Tant pis pour le peuple. Les médias en raffolent.
En Italie le même procédé a servi à "l'opposition" camoufler l'absence de progrès social dans son non-programme, avec l'illusion de faire un "coup" électoral contre Berlusconi. Résultat désastreux.
L'importation de ce cirque en France a pour principal (ou seul ?) effet d'officialiser le bipartisme médiatique, les organisateurs dudit cirque devenant les tenanciers de "l'opposition", tout le reste n'étant que broutilles (dont le FdG !), et sommé de se mettre en rang derrière. Au passage ils ont deux grandes soirées télé. C'est toujours ça de pris. Jamais on ne donnera deux soirées télé à six membres du FdG.
Je trouve désolant que A. Montebourg puisse s'enorgueillir d'être à l'origine de la chose. Cela me conduit à m'interroger sur sa notion de "6ème" république. Derrière un nouveau numéro on peut mettre beaucoup de choses différentes.
La participation à ce truc n'est pas neutre. Plus elle sera élevée, plus ils pourront dire qu'ils ont gagné leur pari. Or leur pari est antagoniste au nôtre.
Y participer, c'est les aider, ce n'est pas du tout faire avancer nos idées.
Sur le fond, il y a un programme inconsistant de leur parti et leurs déclarations, par petites phrases. C'est assez proche du degré zéro de la politique.
Je viens de lire le petit livre du candidat que certains, ici, affectionnent (et qui servira fidèlement jusqu'à Hollande).
Avec son constat sur les dégâts du libéralisme, on ne peut qu'être d'accord. Quand on arrive aux propositions, on remarque que sur les 17, une seule (permettre à la justice de...) ne suppose pas l'accord des partenaires européens. Ça ne mange pas de pain.
On est encore loin du "Nous, on peut" de J. Généreux !
Tous les médias sont à l'affût du moindre dérapage verbal de JL Mélenchon. Moi-même j'ai été, je l'avoue, légèrement déstabilisée par ce "dégage" qui me rappelait un certain "casse-toi....". Les explications de JL Mélenchon replaçant la phrase dans son contexte m'ont tout à fait rassurée. N'empêche que se pose le problème de l'image de JL Mélenchon en tant que candidat à la présidentielle : doit-il rester provocateur, impertinent, frondeur, passionné en un mot authentique, ou doit-il policer son langage pour se fondre dans le moule d'un présidentiable à la française, consensuel, hypocrite, frileux, à la recherche de voix supplémentaires?
« L’Europe a besoin d’une autorité indépendante comme la Commission pour avancer et prendre les décisions courageuses » (Barroso, cité par J-LM).
La Commission, bien sûr, est indépendante…vis-à-vis des peuples de l’UE, puisque ses membres n’ont pas été élus démocratiquement, mais bien par cooptation. Mais elle prend ses ordres auprès de Bilderberg, c’est à dire de l’oligarchie transatlantique.
Bilderberg ? Mais Bilderberg n’existe pas… c’est un mythe créé par des Comploteurs.
Ce ne semble guère être l’opinion de Hervé Kempf, dont il faut lire les textes concernant cette entité que la Droite mondiale qualifie de mythologique. Dans son excellent bouquin L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, il présente ce « club » page 36 et suivantes, et fait aussi un résumé d’une séance de C dans l’air, avec Calvi et le sempiternel J-F Kahn. Ces clowns archaïques font semblant d’ignorer l’existence de ce centre mondial de pouvoir inauguré en 1954, et de sa bouture datant de 1973 : la Trilatérale.
Allons ! pour l'instant, l’oligarchie transatlantique est maîtresse des destinées de l’UE ; le Traité de Lisbonne a renforcé son pouvoir, et Barroso, Van Rompuy et Ashton sont aux commandes.
Il est urgent qu’une telle Union européenne soit démantelée au profit d’une nouvelle, dépendant de ses peuples.
Jacques Généreux a réitéré, en expliquant pourquoi, qu'il ne fallait pas sortir de l'Union européenne et de l'euro. Que ça n'était pas nécessaire et même en quoi ça serait nuisible au pays.
A ce sujet, me paraissent fort peu crédibles, celles et ceux qui voudraient qu'on fasse des ronds de jambes au PS, tout en prônant la sortie de l'Union et de l'euro (qui soit dit en passant est le credo économique du FN).
La gauche molle, en faveur d'une Europe ouverte à tous les vents de la spéculation internationale, est aux antipodes de ce qui serait pour elle l'horreur totale.
Il ne faut baisser les bras ni devant une Europe à réformer vigoureusement, ni devant les errements du PS. C'est la ligne du FdG, et les sus nommés devraient comprendre qu'ils perdent leur temps et accessoirement nous font perdre le nôtre, en croyant qu'ils pourront l'infléchir d'un iota.
NB : l'Europe veut bien taxer (un peu) la spéculation, mais très peu les marchés dérivés. Décidément, ces gens là, dignes de la ligne Maginot, retardent toujours d'une guerre. Ce sont sur ces marchés que c'est accumulée une montagne inimaginable de capitaux, qui n'ont d'autres rôle que faire des petits, en vase clos, au profit de ceux qui exercent la belle et si utile profession d'accumulateurs de fric. Alors qu'il suffirait d'une faible partie de celui-ci pour régler les problèmes sanitaires et d'alimentation en eau et en nourriture de la majorité de la population de la planète. Mais les illuminés de BFM (cf mon message 17) trouvent ce monde si merveilleux qu'ils se roulent par terre à l'idée qu'on pourrait le changer !
@Jean-Luc Mélenchon
On va regarder de près ce que fond les socialistes au Sénat et ils ont intérêt à revoir un peu cette lourde institution. Car si le but est d'être élu au Sénat sans rien en changer, alors autant allez à la pêche.
1/ un Sénat plus économique et plus transparent (contrôle cour des comptes)
2/ un Sénat pointant les absents chroniques (un scandale qu'on verse le salaires de gens qui se baladent)
3/ un Sénat qui se réforme ou qui disparaisse (le vote des sénateurs doit être celui des électeurs., la parité mieux pris en compte avec par exemple l'obligation d'alterner la présidence homme, femme)
4/ un Sénat avec une limite d'age pour éviter "l'enracinement"
si le PS ne change rien ! nous en parleront en 2012 ! ce serait une preuve du beau discours socialiste à la sauce UMP...on veille !
« Puis arrive l’inépuisable Jean Michel Aphatie dans le wagon de tête des lyncheurs. A croire que cette histoire est taillée sur mesure pour lui. En effet pour une raison très ancienne, cet homme n’en finit plus de régler un compte avec moi. », écrit Jean-Luc Mélenchon.
Je croyais que le compte d’Aphatie avait été réglé une fois pour toute !
Je maintiens une chose, c'est que vous l'avez bien dans l'os !
Allez dans une émission d'Aphatie et préparez votre coup à l'avance, "cassez-le" en dévoilant au grand jour les raisons de son mépris, de sorte à lui clouer le bec et qu'il se sente con en direct à l'antenne. Ce type est obsessionnel avec ses histoires de Cuba, de Chine, de journalistes...
Cher(e)s camarades,
Dans le combat de la syntaxe, remplaçons "démagogique" par "pédagogique".
Ex: "discours démagogique" devient :"discours pédagogique".
Nous pouvons l'appliquer au terme "populiste", qui deviendra :"populaire".
C'est sur le terrain, pied à pied, citoyen(ne) à citoyen(ne), que nous gagnerons l'adhésion populiste, euh...populaire.
Quoi qu'on fasse Aphatie fera son petit numéro genre "canal+" ou on le voit a genou devant Mme Sinclair venue faire l'autopromotion de son mari DSK et ou sur d'autres personnes il devient ricanant, blessant, à chaque fois incompétent.
Le journaliste qui veut faire semblant d'être un pro, alors qu'il travaille à "Radio buzz".
Je suis content de voir chaque fois Aphatie couché devant les invités de l'UMP, et prendre la béquée libérale.
Mais trêve de plaisanterie, on attend de Jean-Luc Mélenchon qui expose les idées calmement ou qu'il quitte le plateau si le journaliste ne lui laisse pas expliquer ses projets de candidats Front de gauche.
Nous allons de surprises en surprises, je n'imaginais pas une seconde que la fin de règne de Nicolas Sarkozy draine tant d'effluves nocives. Je l'ai toujours combattu dès avant son élection et j'ai pu souligner, après ladite élection, la brutalité avec laquelle il s'est illico attaqué aux plus pauvres, sans état d'âme, par des mesures scandaleuses et anti-sociales - les scandales financiers qui éclaboussent mettent en danger nôtre Démocratie... et que penser d'un Procureur lui-même mis en examen probablement ? Ahurissante fin de règne ! Car il ne saurait en être autrement, le pays entier en a plus qu'assez et le basculement du Sénat à Gauche (dont je me réjouis grandement, car enfin les citoyens seront représentés) est le meilleur indice d'une chute inéluctable d'un régime pourri ! Monsieur Montebourg a parlé "carré" si je puis m'exprimer ainsi et j'ai été très satisfaite de l'écouter. En effet, si les banques et les grands financiers ne sont pas "mis au pas", rien ne pourra se faire concrètement, aucun programme ne verra le jour, fut-il plébiscité par tous ! Bon courage pour la suite !
A propos de la primaire du PS.
Mon cher jean-Luc j'hésite! Des divers débats,seul Montebourg m'apparait le moins tocard. J'irais certainement voter une fois. Pas deux. A moins qu'il ne soit dans les deux premier (rêvons!)
Pourquoi nous irons au bureau vote? (avec mon épouse). Pour emm****r cet arriviste de Valls ! Je ne lui pardonnerais jamais d'avoir tout fait pour que Corbeil ne tombe pas dans le camp de la gauche.
Par retombées il nous fait a fait perdre un poste de sénateur. Aux prochaines municipales il conviendra de lui faire payer l'addition. J'ai une overdose de cet individu !
Bien, la bousculade des journalistes : ça montre comme le public veut voir ces individus dans la lutte !
@ - 12 - Sonia Bastille
"Monsieur le Député Européen, vous devriez faire sauter les cadenas des nouvelles prisons des peuples que sont l'UE et l'euro !"
Et vive l'indépendance de la Creuse !
Ben tant qu'on y est...
Ces attaques grossières et répétées démontrent que le Front de Gauche inquiète, et que tous les coups sont permis. Rien sur le fond (les idées, le programme), tout sur la forme et encore, parcellaire, tronquée, tricotée à base de psychologie de comptoir. Quant au débat socialiste, il confirme que le plus mou et consensuel l'emportera, la bulle Hollande gonfle comme la bulle DSK. Je ne voterai pas socialiste au second tour s'ils sont devant, je dis simplement à Arnaud Montebourg : quittez ce radeau de la méduse et venez au Front de Gauche !
@ Sonia Bastille
Oh là là ! Pourquoi vous étriller ? comme disait un de mes camarades vous ne dites pas que des sottises, vos observations sont concrètes, mais vos analyses laissent à désirer, voilà tout.
Jean-Luc Mélenchon l'a dit et répété sur tous les tons, il est nullement question de discuter ou d'échanger sur des convergences possibles avec les sociaux démocrates, mais de débattre des propositions faites par le Front de gauche dont Jean-Luc Mélenchon est le représentant et le meilleur défenseur entre autre qualité.
Nous ne refuserons jamais de travailler pour la gauche au contraire des gens que vous voulez représenter semble-t-il, qui eux ne se préjugent de la gauche que sur le plan de l'étiquette, et ne propose dans leurs arguments que des succédanés de la politique de droite, et pour l'heure, à notre connaissance, nous sommes seuls (mais nombreux quand même) à pouvoir se prétendre de gauche, l'ex parti socialiste à perdu progressivement et depuis 1983 toute prétention à s'en prévaloir, cela c'est fait tellement lentement et insidieusement que personne ne semble s'en être aperçu, sauf les vrais gens de gauche, même les militants du parti socialiste sont sincèrement étonnés quand on le leur dit, l'OCI a fait du bon boulot.
La "taxe Tobin" dont on défendait l'application il y a 12 ans à Attac, et le "round de Doha" que nous combattions, et dont on peu constater aujourd'hui les dégâts en Afrique, cela me fait l'effet d'un vieux ragoût que l'on ressert longtemps après, je suis désolé mais depuis les choses ont quelque peu changées, et je pense que cette taxe n'est plus adaptée, ce sont les échanges purement spéculatifs qu'il faut taxer.
Votre marotte de l'Europe et de l'euro, vous positionne à l'extrême droite sur l'échiquier politique, êtes vous pro-atlantiste ? Car c'est ce que souhaite ardemment les USA, que l'Europe s'écroule ainsi que sa monnaie, la seule chose intelligente à faire immédiatement et de mettre l'euro à 1 dollar...
L'inquiétude du moment est surtout le fait que d'ici les élections la guerre économique qui fait rage ronge les peuples, dans quel état/Etat serons-nous d'ici là ? N'est-il pas plus que temps que les peuples montrent qu'ils sont légions, une solidarité entre nous, quand je pense que les grecs manifestent d'un côté et de l'autre, le même jour, manifeste l'Education nationale pourquoi ne pas lancer des appels communs, sur des jours communs ? Notre force est le nombre !
C'est pour faire passer une info : le dit-philosophe Enthoven a envie de vomir quand il entend JL Mélenchon. Il ne dit pas ça de Marine Le Pen ou tout autre chef de l'état actuel, il l'a dit ce matin sur France-Inter. Qu'on se le dise et que plus personne n'achète de livre de ce monsieur, il n'a donné aucune information de fond, juste une pulsion brute. Il se donne le titre de philosophe mais n'en n'a pas les qualités.
Je voudrais ici saluer Jean-Luc et le remercier pour tout ce qu'il a entrepris pour apporter un peu de lumière à nos analyses politiques dans un monde où les informations sont multiples. Vous avez compris que le combat pour l'humain se réalise au coeur des décisions européennes et vous n'avez pas hésité à laisser votre mandat de sénateur en France, quand d'autres cumulent les mandats, même à gauche. Je pense que vous êtes le catalyseur des bonnes choses pour l'humain. Parfois très sensible, vous vous emportez parce que vous devinez un peu plus vite que les autres les chausse-trappes par lesquelles on voudrait vous voir tomber. Continuez à vous emporter contre ceux qui avancent masqués mais qui en définitive servent l'argent au détriment de l'humain. Vous êtes le sel de la république. Ne changez rien.
@36 Papa
Merci Papa pour tes infos sur le "sieur Valls". En effet cette personne sert au PS de marche pied aux idées de l'UMP. Il est anachronique d'entendre Valls parler au nom de la gauche, tant ses idées frôlent celles de Sarkozy.
Sur RMC ce matin par un jeu de superposition on a pu voir à quel point l'écart est monstrueux entre ces différents candidats. A tel point, je l'ai écris hier, que Montebourg perdra son efficacité politique à soutenir les autres.
Mais la place au PS doit être chaude, pour y rester ancré. Après tout c'est son choix. Mais Montebourg n'est pas notre candidat, ni notre programme (surtout celui du PS de droite). Notre force est de rester derrière nos amis de GU, PCF, PG, Fase et autres car là nous avançons concrètement pour les valeurs de gauche ! Le PS est une entité politique soutenue par certains médias pour donner le change à l'UMP. Derrière le discours anesthésiant de Hollande, il y a les réalités !
Et les réalités c'est que pendant que moi, d'autres et Jean-Luc Mélenchon étions dans les manifs de retraite, Hollande était en vacances...
Montebourg à dit aujourd'hui : "Jean-Luc Mélenchon pourrait être dans mon gouvernement"
Mais pourquoi il on temps de mal à dire : "Jean-Luc Mélenchon pourrait être dans mon gouvernement et moi dans le sien"
Au PS, ils ont la mauvaise habitude de se voir a vie devant. Qu'ils demandent à sieur Jospin !
cordialement
12/ Sonia Bastille
Il n'y a pas deux camps à gauche, mais un camp. Jusqu'à preuve du contraire le FdG peut être classifié à gauche. Le PS a donné suffisamment de gages aux européistes, à la finance internationale, à la mondialisation, à tous les traités européens, pour affirmer que ce parti n'est plus de gauche. La désindustrialisation de la France, le chômage, la pauvreté doivent être imputés au PS et à l'UMP. Ce sont eux les responsables de la situation dans laquelle la France est embourbée. Il n'y aura pas d'amélioration de cette situation tant que la France restera dans ces traités. Ce n'est bien entendu pas le sénat qui sauvera la France avec une majorité umps.
Montebourg est un combinard opportuniste comme les autres (cf."le train bleu" ou petit meurtre entre amis), il est là pour ratisser sur le terrain de Royal, d'ailleurs je m'étonne qu'aucun ici n'ait l'honnêteté de rendre à Royal ce qui appartient à Royal, elle est à l'origine de la plupart des propositions aujourd'hui reprises par Montebourg mais peu importe, le problème comme l'analysait à mon avis plutôt bien l'article de "marianne" c'est que les deux risquent fort de se neutraliser avec pour résultat, un deuxième tour des primaires uniquement représenté par les deux consensuels mous: Aubry et pire Hollande. Avec ça on finira sur un balle au centre comme d'hab. Je ne voterai pas socialiste en 2012 mais j'irai très probablement soutenir Royal le 9, la seule qui se démarque à mon avis très nettement, qui plus est la médiacratie se donne tant de mal pour la dégommer (quitte à faire monter dans les sondages Montebourg devant) qu'il doit bien y avoir une raison!
@ Annie
Au passage je te signale que "le dit-philosophe Enthoven" est le papa de l'enfant de Carlita. Ce parisianisme m'insupporte !
Allez si il vous reste un euro, achetez le "canard". J'ai appris une info surprenante : "Monsieur Claude" dit l'Intriguéant sort de l'école de Pasqua (faut lire l'article, après vous comprenez tout) car même son camp a oublié ce patronage.
Et aussi je comprend l'enthousiasme de JL Mélenchon pour le changement de direction du Sénat. Car pour ma part cela n'était pas aussi flagrant.
Bon en attendant il y a du rififi chez les "c...ds" de Sarko. C'est notre prez'qui les appellent comme cela. Pas moi. Toujours aussi élégant et précieux.
Qué sé vayan todos et je dirais même plus "tous en prison". Nous allons leur trouver de la place.
Et pourquoi ne pas aller voter aux primaires du PS n'est pas une bonne chose ? Je comprends pas.
Vu que Montebourg est plus près de mes idées que celles de Valls, je préférerai voir le premier être le représentant du PS que le deuxième, pas vous ?
Et puis ce qui ne peut être dit officiellement se sent intimement.
Nous devons, dés maintenant mettre au pas, en cage la finance... Ne pas attendre les élections, nous nous perdons à commenter, la situation est très très préoccupante.
@Berdagué -16-
Vous savez le volte-face en politique est un sport pratiqué surtout en temps d'élections. Vous parlez de Valls, mais Montebourg lui aussi a un parcours qui donne aussi le tourni ! Passant de l'aile gauche (NPS) à Ségolène Royal puis co-rédacteur et co-signataire d'une contribution avec Moscovici (ex bras droit de DSK et aujourd'hui Directeur de Campagne de Hollande) en vue du Congrès socialiste de Reims ! Comme quoi... !
@Prolo du Biolo -41-
Vous plaisantez alors que la situation est grave. Vous ne voyez pas que les derniers plans et décisions européens imposés par l'Allemagne poussent encore plus au fédéralisme, à la prison des peuples, à la destruction de la souveraineté des Etats-Nations et du peuple citoyen ! L'Allemagne comme la France ne veulent que sauver la Zone euro, donc l'euro et rien d'autre ! En 2015, le 1er janvier entrera en fonction le GMT et là il sera trop tard pour penser souveraineté pour notre pays, notre peuple, notre monnaie. Nous serons des vassaux des USA et la France comme l'Europe seront de simples territoires marchéisés. Les Régions et les communautés seront les balises soumises de ce bel ensemble monstrueux issu du processus transatlantique !
@Cronos -43-
Puisque vous avez décidé de mon positionnement et bien notre échange s'arrête là ! Au fait, le Mpep, partisan du retrait de la France de l'UE et de l'euro, vous le positionnerez à l'extrème droite ?
@Bergil -45-
Je suis d'accord avec vous, il y a qu'un seul camp à Gauche. La Gauche elle-même dans son ensemble, ses composantes, ses contradictions. J'ai fait cette césure parce qu'ici pour certains, il n'y a que le Front de Gauche qu'est la vrai gauche. N'ai-je pas lu,ici, que les socialistes n'étaient plus de Gauche ?
Le Sénat à Gauche, ne révolutionnera pas le pays. Mais cette évolution permet d'envisager des convergences utiles pour le pays et les citoyens. Pour une constituante ! Pour de nouvelles lois constitutionnelles.