28sept 11
Cette note est faite au sortir de l’hémicycle du parlement européen, juste après le discours sur « l’état de l’union » prononcé par monsieur Barroso. Mazette ! C’est le jour où a été proposée la taxe Tobbin en Europe par la figure de proue de ceux qui l’ont toujours combattue. J’évoque quelques souvenirs personnels sur le sujet. Auparavant un petit mot rapide sur le deuxième débat de la primaire socialiste. Ensuite je dis un mot de la crise boule de neige dans laquelle entre la droite à partir de sa défaite aux élections sénatoriales et au moment où le rebondissement incroyable des affaires peut finir par fonctionner comme un empêchement de candidature pour le président sortant. Et après cela j’évoque le harcèlement dont je fais l’objet avec certains pseudos « reportages ».
Le hasard de ma journée de travail ne m’a pas permis d’être devant l’écran de télé avant l’alentour de 21 heures. Je n’ai donc vu que la fin du deuxième débat des primaires. Du coup j’ai commencé mon audition du sujet par la fin puisque j’ai bénéficié des commentaires d’après coup de messieurs Barbier et Jean-Marc Sylvestre. Leurs analyses rustiques m’ont aidé à y voir plus clair. L’un et l’autre ont distingué des « candidats de la raison » et ceux de « la déraison ». Les intelligents et les fous. C’est la resucée du « cercle de la raison » de monsieur Minc. Un clivage vu de droite dont je sais d’habitude de quel côté il place la gauche. Ma sympathie spontanée s’est donc immédiatement tournée vers ceux que Barbier et Sylvestre ont décrits comme coincés dans « l’incantation », « l’archaïsme » et ainsi de suite. Royal et Montebourg.
Le fait est que ces deux candidats ont parlé dru comme j’ai pu le vérifier en surfant ensuite sur internet pour en savoir davantage. D’une façon générale j’ai bien senti que le centre de gravité du débat était bien davantage sur la gauche que lors du premier passage. Pour nous, le Front de Gauche c’est excellent car cela désenclave notre univers de mots et de propositions. Il est important que ce genre d’émission et la parole des dirigeants socialistes fasse entendre une musique qui donne le goût de nos propres concerts. Du coup les poussées de Manuel Valls sur la TVA sociale, les reculades de Hollande sur les licenciements boursiers, la timidité sur le SMIC ressortent plus brutalement que s’ils avaient été dissous dans l’eau tiède d’un débat plus centriste. Chaque fois que l’ambiance donne du goût de gauche c’est bon pour nous.
En écoutant je guettais les réactions autour de moi, dans le restaurant de l’IBIS où je loge à Strasbourg. J’ai vu que les gens qui écoutaient n’avaient pas d’idée préconçue sur les personnages qu’ils découvraient. J’en déduis que les sondages vont se planter, une fois de plus. Cela recoupe ce que j’ai pu voir en bavardant ici ou là. Et notamment dans la manifestation des enseignants à Paris où je tenais le point fixe avec les autres animateurs du Front de Gauche. La vérité c’est que j’y ai passé l’essentiel de mon temps le nez dans les bouquins qu’on me demandait de dédicacer et notamment le programme « L’Humain d’abord ». Mais cela me donnait l’occasion de petits bavardages qui en disent plus long que certaines conversations. Je dois dire que nombre de nos électeurs déclarés m’ont dit qu’ils avaient pourtant l’intention d’aller voter aux primaires socialistes. A tous j’ai expliqué pourquoi moi je n’irai pas puisque je n’ai pas l’intention de voter pour le programme du PS ni pour son candidat. Personne ne me l’a reproché. On devine que j’ai cependant été pressé d’exprimer une préférence. Mais je ne l’ai pas fait, bien sûr. Nous ferons face avec le personnage que ce vote désignera. Dans cette manifestation c’est Montebourg sur lequel on m’interrogeait le plus. Les gens ne sont pas bêtes. Ils voient bien la proximité de son discours avec celui du Front de Gauche. Et comme la gauche du PS n’existe plus, il cristallise donc ce courant dans l’électorat des primaires. De même que Royal, j’en suis certain, a dû marquer des points avec ses propos contre les banques et les licenciements boursiers. Pourquoi devrais-je le taire ? Encore une fois, cela fait les affaires de nos idées. Et quand on m’a trop sollicité pour savoir ce que je comptais faire avec Montebourg, comme si c’était une question personnelle, j’ai répondu que j’en ferai volontiers mon premier ministre. Hollande ne peut pas en dire autant. J’espère que vous aimerez cet humour.
Ce matin 28 septembre, grand jour au parlement européen. Discours de monsieur de Barroso sur « l’état de l’union ». Sa proposition centrale est de créer une taxe sur les transactions financières. Certes, avant d’y venir, le discours enfile les tautologies bien pensantes. Non sans lucidité parfois, comme un aveu. « La situation est le plus grand défi de toute l’histoire de l’union. C’est aussi une crise de confiance à l’égard des dirigeants et de leur capacité à trouver des solutions ». A ce niveau de généralités, enrobé de compliments pour le parlement, le discours séduit la droite masochiste. L’analyse des causes de cette situation est assez générale aussi pour plaire largement. « Certains pays ont vécus au-dessus de leurs moyens », « l’Europe n’a pas su relever les défis compétitivité », « certains comportements financiers ont été irresponsables ». Et de « proposer un renouveau européen ». Pourquoi pas. Mais voilà la limite : « Avec nos institutions et non contre elles ». Le plus surprenant est alors le compliment que lui adresse Martin Schultz au nom du groupe socialiste. Il le qualifie de « réaliste et de combatif ». Il l’en « félicite ». Et ainsi de suite. Schultz sera bientôt élu à la présidence du parlement avec la droite. Il cotise donc au flot des poncifs et congratulations. Oublions. Voyons le reste du discours Barroso.
La parole du président de la Commission s’est faite un peu aigre douce. Et même un peu vindicative. Il rappelle qu’il existe un gouvernement économique et qu’il en est le chef. Double coup de gueule ! « L’Europe a besoin d’une autorité indépendante comme la Commission pour avancer et prendre les décisions courageuses ». « Les gouvernements ne peuvent pas le faire ». « La commission est le gouvernement économique de l’union, nous n’avons pas besoin d’autres choses. » A bon entendeur salut ! Le reste est connu. C’est un plaidoyer pour les mesures bricolées dans l’été et la fin de l’année écoulée avec le succès que l’on a pu constater. Sinon qu’on apprend de sa bouche que le Fonds Européen de Stabilité devra en effet « soutenir la recapitalisation des banques ». Il propose aussi de faire cet instrument un moyen d’achat de dette souveraines sur le marché secondaire pour « empêcher la contagion ». Mais de changer le rôle de la Banque centrale, pas un mot. Sinon pour l’enjoindre d’agir dans le cadre des traités. Donc de ne se pas se mêler du financement des Etats pour leurs dettes souveraines
Pour autant le discours, nonobstant les poncifs, développe une vision cohérente de l’avenir que les orateurs de la droite ont repris, chacun à leur manière, à sa suite. Il s’agit d’approfondir la « coordination de la zone euro » par l’imposition de règles communes s’imposant aux Etats « incapables de prendre les mesures chacun devant leur opinion ». Joseph Daulh, UMP, président du groupe de la droite va plus loin. Il souligne que les élections dans chaque pays vont être un obstacle supplémentaire aux bons choix ! Bref, la démocratie quel encombrement ! Pour Barroso le progrès c’est d’avoir imposé le semestre européen. « Donc nous pourrons discuter des décisions budgétaires avant application dans les différents pays. » La souveraineté populaire voilà le problème. Telle est la vision de l’achèvement de l’union comme il le décrit : « Achever les objectifs monétaires par des objectifs budgétaires communs. » Selon lui ce serait « une illusion de croire possible une union monétaire sans union économique et une coordination budgétaire ». Dit comme ça, pourquoi pas. Mais le fond de l’affaire est que le fil conducteur de cette coordination c’est la dérégulation, le recul de l’Etat et la concurrence libre et non faussée pour tous. Donc ce qui nous a plongé dans la crise et rendu impuissants à y répliquer. Parfois on se pince en entendant la psalmodie des recettes éculées que Barroso rabâche. « Développer la croissance grâce à l’application de la directive service. » « La réforme des systèmes des retraites est urgente ». Et enfin le plus grotesque : « Un quart de jeunes n’ont pas d’emplois en Europe. ! Je lance un appel aux entreprises pour proposer des stages aux jeunes ! Les fonds sociaux peuvent les aider. Mieux vaut un stage que rien ». Consternant !
Puis il évoque les « euros obligations » dont il se déclare partisan comme « instruments de stabilité ». Là-dessus il annonce des propositions à venir. Sans dire lesquelles. Mais, au détour, il note que certaines de ces propositions « seront conformes aux traité et d’autres non. » Alors ? « Il faudra donc faire des modifications des traités.» Ah bon ! Donc c’est possible ! N’est-ce pas ce que nous disons depuis des mois et des mois ? Et Barroso d’ajouter « qu’aujourd’hui règne la règle de l’Etat le plus lent. » « Souveraineté nationale disent-ils ! Mais les autres pays ont aussi une souveraineté nationale et ils ont le droit aussi d’aller plus vite. » Voilà ce qu’il faut noter pour mes répliques quand je dis que nous pouvons avancer avec ceux qui veulent vers l’harmonisation sociale et fiscale par le haut. En effet on me réplique chaque fois que j’ai une vision « brutale » ou que je veux faire « l’Europe française » ou que « les autres ne veulent pas ».
Vient la proposition phare de la matinée. « Ces trois dernières années, les Etats, je devrais dire les contribuables, ont donné 4,6 trillions d’euros de garanties financière. Il est temps pour le secteur financier d’assumer ses responsabilités ! ». 50 milliards de revenus sont attendus par lui de la taxe sur les transactions financières. Crise de bolchévisme ? Non ! « Questions d’équité ! » « Le secteur bancaire doit aussi apporter sa contribution. Allons-nous encore taxer le travail et la consommation ? » Voilà qui est très nouveau. Il y a trois mois de tels propos ne s’entendaient pas autrement que comme un amusant folklore gauchiste. A présent, c’est parole officielle. Pour autant, la confusion reste de mise entre décideurs européens du même camp. Voyons le détail du moment.
Le Fond Européen de Stabilité est décrété d’ores et déjà insuffisant par une partie de ceux qui l’ont créé. Ils auraient gagné du temps pour le savoir en lisant les textes de notre mouvance. A peine ce diagnostic est-il posé par les uns que les autres, dont le ministre des finances allemand, le qualifient de « stupide ». Tout en nuance. A cet aveu et cette prise de cheveu s’ajoute une série de projets spécialement calamiteux. Le premier serait de recapitaliser les banques avec ce fond, comme l’a proposé Barroso. Quelle trouvaille ! Les états vont emprunter aux banques pour prêter aux banques ! C’est fort ça ! Deuxième absurdité. Le Fond va acheter sur le marché secondaire des titres de dettes publiques. A qui ? Aux banques qui s’en sont gorgées ! De l’argent frais contre du papier pourri ! Génial. Mais prêter directement aux Etats ? Jamais ! Rien n’arrêtera donc le désastre en cours. Avant la catastrophe des petits malins vont gagner beaucoup d’argent. Ça leur donnera l’illusion que la fête n’aura pas de fin ! Vieille illusion. Puisque Barroso vient de proposer la création d’une taxe sur les transactions financières, je veux faire une part spéciale à mes souvenirs personnels à propos de cette taxe. Surtout à l’heure où le Sénat français change de majorité.
Car il se trouve que j’ai présenté le premier texte au Sénat en faveur d'une taxation sur les transactions financières, le 1er décembre 1999. Quelques jours auparavant j’avais participé avec dix-sept sénateurs à la création d’un groupe Attac du Sénat. Notre texte se présentait sous la forme d’un amendement au projet de loi de finances pour 2000. Je siégeais alors au groupe socialiste. J’y fus peu suivi. Mais le recrutement des signataires s’étendit à tout le groupe communiste. Nous étions pour finir quarante-six sénateurs à cosigner. Notre texte proposait de taxer toutes les transactions à hauteur de 0,05%. Des amendements similaires avaient été déposés à l'Assemblée Nationale en 1998 et 1999 par les députés communistes et les députés de la Gauche socialiste Yann Galut et Julien Dray.
Au Sénat, le gouvernement Jospin, représenté par le secrétaire d'Etat Christian Pierret, avait demandé le retrait de l'amendement. J’avais refusé d’obtempérer. L'amendement avait donc été maintenu mais rejeté. 53 sénateurs ont voté pour sur 260 exprimés. 207 ont voté contre. Dont un maximum de socialistes en plus de toute la droite. A l'annonce du résultat, la sénatrice communiste Hélène Luc s'est exclamé : "Dommage ! Ça viendra un jour ! ". Je tiens à signaler que Jean-Pierre Bel, sans doute très bientôt président du Sénat, figurait dans les premiers signataires. Le texte des débats est disponible sur les sites internet du Sénat et d’Attac.
En relisant le texte de mon intervention en séance publique je mesure quel gâchis a été le temps perdu sur ce sujet. Tout ce qui est dit alors pourrait être répété mot pour mot. C’est bien notre diagnostic à l’époque qui était le bon ! Douze ans de perdus ! Je rappelle ce moment pour le seul bonheur de montrer qu’aucun combat juste n’est mené en vain quand bien même il commence sans grands renforts. Non seulement l’écrasante majorité de membres du groupe socialiste me tourna le dos mais je fus comme aujourd’hui accablé de sarcasmes. L’idée serait « ridicule », « inapplicable », bien sûr, dans un monde ouvert et Bla Bla Bla ! Pire : le rapporteur de la majorité de droite déclara que ma proposition faisait honte à l’intérêt des travaux d’une assemblée aussi sérieuse que le Sénat. Rien de moins. Je rappelle cet épisode pour le bonheur de moucher toutes ces belles personnes douze ans après de nouveau en les confrontant au bilan des faits !
L’idée avança dans les assemblées en dépit des blocages. En particulier contre celui qu’opérait Dominique Strauss-Kahn. Bernard Cassen, alors président d'ATTAC et directeur du « Monde Diplomatique », raconte que "dans un document accompagnant le projet de loi de finances 1999, le ministre avait fait tenir aux députés une longue charge, complètement hors sujet, contre la taxe Tobbin. Avec ce résultat paradoxal que trois amendements à ce projet de loi, réclamant précisément l’instauration de ladite taxe, avaient ensuite été déposés par des membres de sa majorité parlementaire ! Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1998, M. Strauss-Kahn, arraché à son sommeil par l’un de ses conseillers, avait dû revenir en catastrophe dans l’hémicycle pour empêcher qu’ils soient adoptés…"
Obstruction dont il ne démordit jamais. A la suite du G20 de Pittsburgh, un échec total déjà, en octobre 2009, il qualifie l'idée de taxation des transactions financières de : "tout à fait simpliste" et "très difficile à mettre en œuvre". Puis en novembre 2009, il revient à la charge pour disqualifier la taxe : « l’industrie financière a fait de telles innovations qu’il est probablement impossible de trouver une taxation sur les transactions qui ne serait pas contournée par les potentiels contributeurs ». Il en rajoute : « Nous ne voulons pas d’une solution extrêmement simpliste qui ne serait pas effective ». Mais, nous non plus, nous n’avons rien lâché. Et pour finir en 2001 et la loi de finances pour 2002 nous obtenions un vote favorable de l’Assemblée Nationale. Il donna lieu à l'article 235 ter ZD du code général des impôts qui prévoit une telle taxe et fixe un taux maximum de 0,1%. Jamais appliqué cependant puisqu’il est précisé que cela ne se mettra en œuvre que si tous les autres pays européens en font de même. Notre victoire était peut-être symbolique mais elle a préparé le terrain. Le 14 juin 2011, l'Assemblée a adopté à la quasi unanimité dont le Front de Gauche, une résolution proposée par le PS demandant à la Commission la mise en place d’une taxe de 0,05% sur les transactions financières dans l’UE, « ou à défaut d’abord au niveau de la zone euro ou d’un groupe de plusieurs États membres de l’UE ». C’est la solution que le sieur Barroso vient de découvrir. Pris dans les méandres de l'Union européenne, le projet de taxation présenté aujourd'hui ne pourra être appliqué au mieux qu’en 2014. Quinze ans de perdus depuis notre proposition devant le Sénat en 1999. Et maintenant que les voilà contraints de faire amende honorable, quelle timidité ! Je déplore en effet que la proposition Barroso envisage une taxation réduite pour les produits dérivés. Ce sont pourtant les transactions les plus massives et les plus nocives pour l'économie. Pour autant on peut se frotter les mains.
Car la proposition Barroso apporte un cinglant démenti à tous les beaux esprits qui ont expliqué pendant 15 ans combien cette taxe serait « dangereuse », « irréaliste », « inapplicable » et ainsi de suite. Ce n’est pas tout. Elle démontre aussi qu'il est possible, comme nous l’affirmons, de désobéir au Traité de Lisbonne qui interdit les limitations à la libre circulation des mouvements de capitaux ! Enfin cette proposition prouve aussi qu'il est possible d'appliquer cette taxe à un groupe de pays sans attendre que tous les autres l’aient décidé. En effet Barroso envisage la mise ne œuvre de sa proposition dans le cadre d’un projet de coopération renforcée. Nous lui laissons la joie de découvrir ce que le traité prévoit en la matière si l’interdiction tout à fait explicite qu’il contient concernant les mesures d’harmonisation fiscale parvient à être contournée.
Dans ces conditions, et sans attendre une éventuelle décision européenne en 2014, je crois possible l'application immédiate en France d'une taxation des transactions financières, comme nous y autorise déjà l'article du code des impôts, voté par la gauche en 2001. Et je peux dire que si en 2012, le Front de Gauche arrive au pouvoir, il pourra décider immédiatement d'appliquer une telle taxe de manière uniforme sur tous les types de transactions sans butter sur l’interdit européen. Et du coup d’autres propositions d’harmonisation fiscale seront aussi possibles. Il faut donc ouvrir la brèche dès à présent.
Pour la droite, la défaite aux élections sénatoriales ne peut être autre chose que celle de Nicolas Sarkozy. Elle s’ajoute à tout ce qui est déjà mis à son passif. De la sorte un seuil est franchi et qui croirait à une péripétie se tromperait, me semble-t-il. La spirale dépressive semble enclenchée. Je pense qu’il faut voir le nouveau tableau dans son ensemble. Et donc rapprocher ce tremblement de terre institutionnel avec le démarrage de l’affaire des inculpations dans l’affaire de Karachi. Sans oublier le retour de la comptable de l’affaire Bettencourt et de ses déclarations concernant l’usage de ses enveloppes. Il y a toujours un crochet de boucherie disponible à droite pour l’un ou pour l’autre. Car dans ce contexte à droite, ceux qui souhaitent empêcher Nicolas Sarkozy de se représenter ont de solides matériaux pour faire leur travail. Tout poussera dans ce sens. Ce que Nicolas Sarkozy avait tricoté avec sa victoire de 2007 part en lambeaux. L’unité contrainte ou forcée de son camp politique est minée par le retour de la bataille des coups tordus et les espérances que Karachi et Bettencourt donne aux vieilles haines. La suprématie idéologique dans la société qu’il voulait incarner est torpillée par la crise et l’échec de toutes ses méthodes et promesses. Depuis, ce qui se fait et décide indispose tout le monde à la fois. Un paradoxe qui fait se joindre midi et minuit dans un rejet unanime. En atteste la conjonction baroque du public et du privé dans la journée d’action enseignante. Le temps dont dispose le président pour reprendre la main est moins long que ce que l’on peut deviner de sa pensée sur le sujet en lisant les indiscrétions de presse. La fin du quinquennat pourrait aussi bien tourner à la crise de régime si se combinait l’impuissance institutionnelle, le scandale, et enfin la paralysie à faire face à une nouvelle crise bancaire. Sans oublier les risques liés à l’Etat de délabrement de l’Union européenne. La fin de ce quinquennat ressemble à une fin d’un monde.
Un mot, contraint et forcé par la campagne de harcèlement dont je fais l’objet à propos d’un micro incident à la Fête de l’Humanité. Comme d’habitude en de telle circonstance, un habile montage bien rabâché me contraint à des heures perdues à expliquer et démentir auprès de l’habituel lot de crédules ou d’inquiets qui viennent se faire rassurer en aggravant la propagation des fausses nouvelles. Sans oublier ceux qui protestent parce que je perds mon temps à répondre à ce qu’ils considèrent comme des vétilles. Gâchis de temps et d’énergie car encore une fois il s’agit juste d’une mise en scène, rien de plus. Je fais descendre de la tribune où elle n’avait rien à faire une personne qui y était montée en dépit des consignes et dans l’incroyable tension qui régnait sur place à l’occasion de la visite de Martine Aubry sur le stand du Front de Gauche. J’observe avec effarement le mécanisme de cette nouvelle production de « l’information-spectacle ». D’abord un court extrait de quelques secondes, hors contexte, tiré de mes trois jours de présence à la Fête de l’Huma. Il est présenté huit jours après les faits, sans possibilité de répondre, par des gens qui n’en ont pas parlé autrement que pour s’en moquer. Puis, la question étant sans doute d’importance décisive, l’AFP en fait une dépêche. Ce n’est déjà pas banal. Le journaliste qui se trouve là, n’a sans doute rien à faire et il prend donc le temps de décrypter tous les échanges de la scène. A moins qu'on lui ait procuré le texte avant, ce que je lui souhaite car le son n’était pas très bon. Ce qui est encore moins banal c’est que cinq « mises à jour » seront diffusées dans l’après-midi ! Cela veut dire que cette information a été rediffusée à cinq reprises à tous les abonnés de l’agence. Cela s’appelle « faire monter la mayonnaise ». Aussitôt des sites internet embrayent. Pas tant que ça, quand même ! Et le lundi certains organes de presse papier reprennent. Pas tous, loin de là, car il existe des journaux, dans le pays, qui n’avalent pas tout rond les potages qu’on leur sert à la chaîne. Une mention spéciale pour le journal « Le Progrès » dont j’ai été l’humble pigiste il y a bien des années. Il affirme que j’ai expulsé « manu militari » l’impétrant. D’une main militaire ! Rien que ça ! Puis arrive l’inépuisable Jean-Michel Aphatie dans le wagon de tête des lyncheurs. A croire que cette histoire est taillée sur mesure pour lui. En effet pour une raison très ancienne, cet homme n’en finit plus de régler un compte avec moi. Déjà deux papiers sur son blog consacré à un but de pur dénigrement personnel. Voici sa thèse : certains pourraient croire que ma violence verbale était réservée aux journalistes, mais non elle l’est à l’égard de tout le monde. Je suis donc un violent. Dans une campagne électorale, et je suis en campagne depuis trois ans, c’est un parti pris militant contre moi. Est-ce une relation normale entre un journaliste et un homme politique que cet acharnement personnel ? Je ne le crois pas. Mais il se donne l’apparence d’un point de vue personnel sans implication politique. Je préfère répondre par l’humour. Je lui propose d’autres sujets de « reportages » qui feront la démonstration de mon incroyable violence verbale: quand je plante un clou et que je me tape sur le doigt, quand mon ordinateur me plante un texte mijoté pendant des heures. Ah oui, il y a aussi le moment où ma stupide machine à café me sert un breuvage tellement brûlant que la tasse me tombe des mains. Et quand la lumière de la cave s’éteint alors que je suis en train de ranger d’ineptes cartons mous et mal scotchés. Et ainsi de suite. Avec moi, Aphatie n’a pas fini de faire des « mises à jour » de sa brillante démonstration. En effet, je suis un être humain.
Au cas de ce jour-là, voici la situation. Martine Aubry est en train de sortir du stand du Front de Gauche. Dehors des gens crient contre elle. Nous sommes tous très mal à l’aise car notre intention politique en l’invitant n’était pas qu’elle soit mal traitée. Certains d’entre nous sont sous le choc. Car auparavant la bousculade des photographes et des caméramen avait atteint des sommets. Pour ma part aussi je n’avais jamais vécu ça. Des gens se piétinent et avancent en masse confuse de coups de coude et de caméras. Le service d’ordre, militant et bénévole, qui assure ma sûreté est enfoncé, la tribune est envahie par les professionnels, des gens se frappent et se bousculent, quantités de perches nous sont placées sous le nez. Impossible de parler tellement dans les cris et les vociférations. Tout cela, les médiacrâtes bronzés et parfumés, qui ne gagnent pas leur pain dans cette bousculade et qui n’ont pas été sur le moindre terrain depuis des années ne s’y intéressent pas. Comment a-t-on pu en arriver là ? Ces malheureux gagnent leur vie de cette façon ! Là, leur façon de suivre l’événement rend l’événement impossible ! Ce paradoxe me semble spectaculaire.
Voyons aussi du côté des personnages que vise cette activité. Nous. Martine Aubry est très affectée, François Lamy saute après les perches à micros comme après des mouches. Martine, elle-même, arrache un bonnet de micro. La ligne de camarades qui se trouve derrière moi recule vers le mur et tâche de faire bonne figure. Tout ce que nous avions prévu de faire tombe à l’eau. Impossible de contenir la situation. On décide d’en rester là. Martine repart. Nous avons la rage de voir ce gâchis humain et politique. Nous sommes restés de sang-froid pendant toute la scène. Survient dans mon dos quelqu’un qui veut prendre la parole. Qui est-ce ? Pas de badge, pas d’insigne que je discerne. Ami ou ennemi ? Je ne comprends pas ce qu’il dit. Va-t-il prendre la parole ? Pour dire quoi ? Compte-t-il s’en prendre à moi ? Dire du mal de la visite de Martine Aubry ? Je ne sais pas. Le service d’ordre hésite. J’assume ma responsabilité. Je donne une consigne.
J’ai bien dit une consigne. Un militant politique peut le comprendre dans ce contexte si tendu, c’est pourquoi j’ai évoqué cette qualité à ce moment à la personne qui se trouvait là. Je ne veux pas d’une prise de parole sauvage qui sera ensuite le plat qu’est venu chercher, à la commande, la caméra qui va filmer cette scène. Voilà. Ceux qui préféreraient que j’aie parlé autrement ne tiennent pas compte de l’ambiance qui régnait ni de la nécessité qu’une volonté impérieuse s’affirme pour que la situation soit de nouveau maîtrisée. Je suis naturellement désolé du style pour la personne concernée. Ceux qui ont dominé une telle situation sans hausser le ton ont toute mon admiration. Que quelques bonnes âmes n’aiment pas ce style montre à quel point ils n’ont plus aucun contact avec la réalité. L’appel à la discipline militante fait jaser. Le mot fait peur ? Pourquoi ? Ma propre vie est faite d’une discipline constante. Permanente. Du matin au soir. Notamment pendant cette Fête de l’Humanité. Mon emploi du temps, mes discours, mes textes, mes allées et venues, tout est décidé collectivement, planifié et soumis à cette discipline, heure par heure. J’y obéis de mon plein gré parce que je suis un militant et un responsable politique qui ne veut pas gâcher la peine que se donnent les dizaines de personnes que l’action engage. Deux provocateurs armés d’une caméra et un chroniqueur mal dans sa peau n’y changeront rien.
La suite m’est connue. D’un passage en boucle à l’autre la scène est raccourcie, de plus en plus hors contexte. Et puis un jour, comme avec le sketch du « petit journaliste », longtemps après, on découvre que quelqu’un avait filmé davantage, sous un autre angle et plus longuement. Et alors la manipulation éclate au grand jour. Mais c’est trop tard. Le mal est fait. Dans mon cas il s’agit d’un véritable harcèlement. Certains s’y livrent faute de sujet du jour, d’aucun par ce que cela les amuse, d’autres enfin parce qu’ils ont des comptes à régler, personnels ou politiques. Dans tous les cas ceux qui me demandent des marques de respect pour les autres ne m’en accordent guère ni comme personne ni comme homme politique.
Ici l’hypocrisie du beau monde est extrême. Tous les trois semaines, entre deux billets insultants sur son blog, Jean-Michel Aphatie, tout miel tout sucre et dans un tutoiement de connivence appelle mon secrétariat pour me proposer de venir à son émission du matin. Il me fait aussi passer des messages par des connaissances communes. Il suggère dans son blog que je le boycotte. Mon emploi du temps n’a pas rendu possible pour moi de répondre à ce qui s’apparente davantage à une convocation qu’à une invitation. Ses harcèlements actuels participent d’une vindicte obsessionnelle qui ne me flatte d’aucune façon et même paraît très inquiétante. Jean-Michel Aphatie, changez de disque, allez détester ailleurs !
Mais que sont devenus au PS des personnages comme Henri Emmanuelli, Marie-Noelle Linneman ou encore Benoit Hamon. Ce dernier n'était-il pas le tenant de la motion la plus à gauche lors du congrés de Reims? A-t-il passé le flambeau à Arnaud Montebourg? si oui, alors pourquoi ne soutient-il pas sa candidature à la mascarade? Ce parti est un ramassi d'élus tous occupés à se trouver une place au chaud (AN, Sénat,CG, CR...) Et FH qui piaffe de bonheur parce que l'intelligencia médiatico-politique parisienne le place en digne successeur de Sarkozy! quelle tristesse pour notre nation qui mérite bien mieux... un homme de conviction, d'intégrité, qui sait s'entourer et qui travaille collectif pour le mieux être du plus grand nombre. Cet homme, c'est mon candidat au 1er et au 2ème tour de la Présidentielle : Mélenchon présidons!
Certes, l'organisation est confidentielle, mais le symbole est fort: dans le paysage éclaté de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon parvient peu à peu à faire l'unanimité sur son nom. Dimanche, les Alternatifs ont décidé de le soutenir à la présidentielle de 2012, à près de 55%. 20% ont milité pour donner le libre choix entre Mélenchon et le candidat du NPA, Philippe Poutou, et 25% préféraient ne pas présenter de consigne de vote.
Mais les Alternatifs refusent toujours d'intégrer le Front de gauche, car ils souhaitent un grand parti de gauche radicale, qui comprendrait le NPA. "Cependant",expliquent-ils, "les Alternatifs considèrent que la candidature de Jean-Luc Mélenchon peut être le porte-voix de thèmes essentiels, proches des leurs, dans une phase de convulsions économiques et de débat politique aigu sur l'issue de la crise."
@ - 300 - Jean Coehnny
"Les socialistes proposent une "primaire", c'est-à-dire une consultation populaire. Et vous contestez cette consultation populaire ! Au nom du "peuple" !"
Non, au nom des militants qu'on écarte pour aller prendre l'avis des gens qui passent dans la rue. Pas la peine de faire un parti pour çà, un sondage aurait suffit. Le degré zéro de l'engagement politique.
"Les socialistes sont des ultra-libéraux" ! Comme Stéphane Hessel qui les soutient !
Hessel n'est pas non plus le mètre-étalon en tout et sur tout. Et la "règle d'or" n'est sans doute pas non plus ce qui se fait de mieux comme projet "socialiste"...
Papadréous, DSK et son plan de "sauvetage", Hollande et Aubry dans la même lignée, désolé ça rend prudent.
p.s. Au sujet des "pseudos" bouh pas bien :
Jean Cohenny, c'est votre vrai nom, quelle preuve en avez-vous donnée, et ça apporte quoi au raisonnement, de la gloriole ?
Avez-vous entendu parler de ces salariés virés après avoir été repérés par leur patron sur des sites de Gauche ?
@ 238 Jean Louis CHARPAL
Merci de ton commentaire, camarade. Nous sommes sur la durée, le moyen et le long terme. Arrêtons de nous perdre dans des ratiocinations sur la meilleure "tactique" pour le concours de beauté au P"S". Nous n'avons pas à y participer. Point barre. Nous avons à rassembler, convaincre, faire bouger les découragés et les abstentionnistes, redonner foi dans la politique, engager chacun à se préoccuper de son propre avenir, sans toujours s'en remettre à des liders, maximo ou minimo. La terre ne s'arrêtera pas de tourner au lendemain de l'élection présidentielle – enfin, on l'espère ! –, et il nous faudra continuer à convaincre, rassembler, faire bouger. Qu'est-ce que c'est que cette dialectique du tout ou rien que les médias nous vendent avec leur focale sur le PS ? Ils roulent pour la droite... ou la droite, si la droite est dégommée ! Croire que le combat continuera après l'élection, c'est justement se donner les moyens d'être au second tour. Préparer cette élection en courant comme des canards sans tête d'un préau d'école où on vote P"S", ou P"S", ou P"S", à un autre, où on fait la même enthousiasmante tambouille, c'est montrer aux yeux de tous qu'on ne croit pas en ce qu'on prétend soutenir, le FdG. Et si on n'y croit pas, on perdra. Tout. Pas seulement l'élection. Mais aussi l'élan constructeur de ces deux dernières années. On ne refait pas le monde d'un coup de baguette magique. Il faut du temps pour construire un parti, a fortiori pour nourrir et fortifier un Front du peuple, le Front de gauche.
N'allez pas voter le 9, et parlons d'autre chose. Du PPP, par exemple...
Prenons-en notre parti. Ce blog, jusqu'au 16 octobre, se focalisera donc sur les primaires du PS. Vivement le 17 !
En attendant, chacun fera ce qu'il voudra. Certains parmi nous y iront, d'autres n'y iront pas. La belle affaire !
Ceci dit - et à mon humble avis - ceux qui, en votant Montebourg ou pire encore Royal, pensent que ça va "gauchir" le Parti Socialiste se fourrent le doigt dans l'oeil. Le seul élément qui obligera le PS à se gauchir c'est la force électorale que représentera le Front de Gauche. Alors, nos subtils (ou moins subtils) stratèges feraient mieux d'utiliser leur force de persuasion à convaincre nos concitoyens de l'utilité du vote FdG plutôt que de deviser sans fin sur l'opportunité de voter pour Arnaud, Ségoléne ou...Manuel.
Hier, j'ai acheté dix exemplaires du Programme du Front de gauche pour les diffuser auprès de mes amis politiquement indécis. Si j'arrive à en en faire basculer trois ou quatre ce sera bien plus utile à notre cause que le score aux primaires d'untel ou une telle. Vous ne croyez pas ?
Un article du figaro : un extrait "Les deux hommes n'étaient d'accord sur presque rien, mais intéressants sur à peu près tout. Ils parlaient bien la langue française et l'on sait que c'est un point qui touche les électeurs. "
- d'Ormesson/Melenchon chez Delahousse le 2 octobre 2011
+ lien vidéo
PPP, Catégorisation, témoignage: J'ai participé à la journée Europe Ecologie au parc Mitterrand en proposant aux enfants un parcours d'orientation sur le tri sélectif, invitée par des amis qui connaissent mon engagement politique au FdeG. Lors du débat sur le gaz de schiste j'ai parlé du PPP en ouvrant la page où il en est question en réponse à une personne qui affirmait haut et fort qu'aucun programme politique ne s'en préoccupe. Autrement dit, des écologistes, des socialistes, des alternatifs, des NPA sont parmi mes amis aussi et nombre d'entre eux voteront FdeG et c'est en allant vers les autres, en reconnaissant leurs valeurs Humaines, en ne les enfermant pas dans une catégorie "les socialistes", "les écolo", qu'ils peuvent à leur tour nous reconnaitre, ouvrir leur porte à nos propositions, me semble-t-il. Faire de même avec les personnes qui ne votent pas, pas d'identité abstentionniste, aller vers elles dans les quartiers, dans les cités, dès maintenant en prenant la douche froide que vous, Jean-Luc Mélenchon, avez prise hier soir sur LCP. La douche froide de la résignation si nous la supportons nous sommes à même de nous frictionner de l'espoir nouveau en la Politique que vous incarnez.
Je suis impatient de revoir le Bondy blog café !
Gérard Schivardi ne sera pas candidat à la présidentielle, a décidé dimanche le congrès du Parti ouvrier indépendant (POI) qui a jugé ce choix "préférable" pour "exprimer le rejet" des "institutions antidémocratiques" de la Ve République et de l’Union européenne.
Face à cela, il faut "une action commune des travailleurs de toute l’Europe contre tous les plans de rigueur" et "contre tout gouvernement de toute couleur politique qui applique ces plans", a souhaité Daniel Gluckstein, qui appelle à "se préparer au plus grand choc et au plus grand combat".
Le prolo du biolo -297-
Oui 6% pour ces journalistes aux ordres du capital font que c'est la majorité des ouvriers qui votent à l'extrême droite, et enfoncez -vous ça dans la tête non seulement cette classe ouvrière n'est pas visible mais ce qui apparait c'est qu'elle est fasciste, ce n'est plus de la propagande c'est immonde d'insultes et de mépris.
De même que ce d'Ormesson en perroquet répétant, propageant, hoquetant, insultant que ce sont les communistes qui votent à l'extrême droite -sic- comprenne qui pourra, nous sommes très loin de la pointure de François Mauriac qui qualifiait, reconnaissait et affirmait que seule la classe ouvrière n'avait pas collaboré avec les pires. Nous voyons dans quel état intellectuel est cette Académie Française qui reflète assez bien ce qui se passe en France, il fut un temps que cette institution n'était pas prisée par les grandes et grands lettrés, maintenant ça doit être le rêve, leur avenir.
L -295
Vous analysez finement les propos tenus dans cette émission, car le manque de travail organisé, la précarité institutionnalisé, la concentration dans les banlieues dites rouges, le religieux des "grands "frères et des moins grands, les trafics juteux à la petite semaine mais qui concurrencent les savoirs des écoles gratuites, avec pour seul profit de rouler en BM et se pavanant à la sortie des écoles montrant que c'est facile, il suffit de profiter du territoire pour exercer sa propre loi du plus fort, mais qui pollue toute vie collective de solidarité, tout ça font que c'est très difficile et ces petits malfrats n'ont qu'à s'installer dans les quartiers riches et rejoindre les mafieux protégés, ça doit être leur rêve, rien glander et vivre au crochet du monde du travail.
C'est vrai que les images véhiculées par les footeux d'argent lourd à leur semelle les empêchant de courir à l'aise et libre ne sont pas là pour les mettre au boulot et /ou dans les luttes revendicatives.
@273Sonia Bastille
L'erreur tragique c'est votre raisonnement. Il suffirait d'une seule participation ou alliance avec le PS et la raison d'être du FdG disparaitrait immédiatement.
Nous ne sommes pas comme Le PC à l'époque de Mitterrand, ni aujourd'hui EELV, ni Daniel Cohn Bendit. Si vous ne comprenez pas la différence et le fait que nous gauche antlibérale avons vocation à nous adresser aux abstentionistes dégoûtés par le libéralisme du PS.
Nous sommes nombreux ici, qui n'aurions pas voté même s'il n'y avait que le PS, nous avons aussi une défiance naturelle envers le PC qui justement nous avait déjà trahi en participant aux Gouvernements PS, dans les conditions que leur imposait Mitterrand, et nous ne voulons pas spécialement non plus, voter pour les trotkystes par un manque de confiance dans leurs organisations. Voilà pourquoi le FdG ce n'est pas, feu l'union de la gauche, et que vous devriez juste nous lâcher la grappe.
@Jean Cohenny
Je suis 100% d'accord avec toi. Je n'ose plus inviter des indécis dans mon entourage à venir voir ce blog de peur qu'ils lisent certains des commentaires. Je l'ai déjà dit, mais on m'a sauté dessus quand je l'ai dit, on ne peut pas arriver au pouvoir en s'isolant, en disant tout le temps que les autres sont mauvais etc. C'est politiquement suicidaire comme façon de faire. D'autre part, une partie importante des camarades qui écrivent ici sont hyper politisés, mais ils faut qu'ils comprennent que la vaste majorité des français l'est un peu moins et qu'il faut convaincre calmement et non pas en jetant l'anathème à gauche et à droite comme des religieux extrémistes.
« Un bon croquis vaut mieux qu'un long discours. », aurait dit Napo Ier (à moins que ce ne soit Bonaparte) !
J’ai bien aimé cette « dédicace » de Jean-Luc Mélenchon pour conclure l’émission du Bondy blog café sur LCP. Me voilà rassuré, parce que manque de bol - voir la vidéo !
Errare humanum est !
@300 - Jean Cohenny -
Associer Jean Jaurès au parti socialiste de 1983, vous êtes tout de même gonflé. Hier soir Martine Aubry était l'invité de France 5 dans l'émission C Politique, et elle a été de cette nullité qu'elle se permettait de reprocher aux autres lorsqu'elle était ministre de Lionel Jospin l'homme qui déclarait, que "l'état ne peut pas tout".
Comment avec un tel discours pense-t- elle mobiliser les classes les plus défavorisées ? Mystère, à moins que ce ne soit pour tranquilliser les autres, celle qu'elle prétend combattre.
" La vraie Gauche " de Jean Jaurès dans un parti dominé par des idées de droite comme en témoigne la présence de Manuel Valls, qui, paraît-il, ferait un très bon score parmi les Français. Il est la le problème du parti socialiste et tant qu'il n'aura pas réussit à se débarrasser de ce fardeau social- libéral, il lui sera impossible de parler, de penser à gauche, comme une personne de gauche.
Une petite lueur quand même, la percée d'Arnaud Montebourg pourrait inciter Benoit Hamon, Henri Emmanuelli, et d'autres encore, à retrouver leurs convictions de gauche au lieu de simplement gérer leurs plans de carrières.
Il y en un a peu marre de cette soi-disante aile gauche du parti socialiste, qui, à chaque élection depuis plus de vingt-cinq ans, nous joue la scène du garant de gauche d'un parti qui ne l'est plus depuis longtemps.
Et puis hier au soir, cette référence faite à Jacques Delors, celui qui nous à trahit en 1983 en décrétant "la parenthèse libérale", jamais réformée, mais au contraire aggravée par Maastricht, par le vote du traité européen, pour se terminer par l'adhésion forcée au traité de Lisbonne, ne laisse rien de bon à augurer de l'avenir du socialisme à la sauce Aubry.
Hollande, Aubry, même combat ! si l'un des deux est élu, il faudra, comme pour Léon Blum, veiller à ce qu'il n'oublie pas leurs engagements. Remarquez, pour le moment, ceux-ci sont bien vagues, et n'engagent que ceux qui y...
-312
Comme si ètre politisé c'était le mal absolu, nous sommes assez au fait du matérialisme dialectique et celui si interrogatif l'historique en sachant que cela ne suffit pas pour briser tous les obscurantismes que votre affirmation de nous qualifier d'anathèmes et religieux relèvent plus de l'inquisition.
Oui il y a des propos rudes mais ce que nous vivons est intolérable que ce soit au niveau du quotidien, des mensonges, des falsifications, des détournements, de l'expression et réflexions pour avancer vers une alternative, et de toutes les destructions qui s'opèrent dans cette Europe qui protège et en plus il faudrait être gentil et dire amen et pourquoi pas à plat ventre lessivé après la mise à genoux doublés de la mise à 4 pattes.
Debout les........
@Jean Cohenny300 et Daneel312
Tout à fait d'accord. Les billets agressifs anti-socialistes font florès et me gênent aussi beaucoup. Trop de positions à l'emporte-pièce, trop de jugements manichéens, cela sent le NPA qui proteste, revendique mais sans jamais prendre le risque de devoir gouverner. Certes Hollande, Valls sont exaspérants mais je crois comprendre que le chemin tracé par JL Mélenchon et par le Front de gauche est de ramener le PS vers ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être c'est-à-dire un parti de gauche. Pourquoi la phrase de Pierre Laurent a-t-elle fait mouche (prouvez-nous que vous êtes de gauche) ? Parcequ'elle était une main tendue. A Hamon, à Emmanuelli, à Montebourg de redresser la barre, à nous de servir de cap-à-suivre mais sans animosité sinon nous finirons seuls... en ayant raison... mais seuls.
Bonjour,
Votre sincérité et votre émotion m'ont ému lors de ce Bondy blog. C'était une belle émission qui à montré toute votre humanité.
Comme beaucoup, par contre, je ne suis déçu par vos réponses sur les solutions rapides aux problèmes du quotidien. Vous avez raisons sur les solutions à long termes, parce qu'il faut du temps pour reconstruire ce que la guerre néolibérale à détruit et détruit encore. Il avait une sensation d'inachevée dans vos réponses sur l'insécurité et sur le dialogue avec les plus jeunes.
Merci de vous battre avec nous.
Jean d'Ormesson veut voir disparaître les pauvres mais non les riches, pour ma part je ne vois pas bien comment arriver à ce miracle sans partager les richesses d'une planète finie. d'Ormesson est dès lors un affabulateur qui parle bien mais pour ne rien dire, il est tellement facile d'avoir de la compassion pour les démunis sans devoir remettre en cause les privilèges que s'octroient une infime minorité de bandits sur le dos de la plus grande majorité de l'humanité.
D'accord avec Nam. La question que met souvent en avant JLMélenchon : comment fait-on pour vivre actuellement avec le Smic ? me semble une preuve de la préoccupation du Front de gauche à mettre en oeuvre une politique de justice sociale.
Au Bondy Blog Café avec trois jeunes blogueurs formidables :
http://www.dailymotion.com/video/xlfsox_jean-luc-melenchon-au-bondy-blog-cafe_news
A propos des primaires. Je suis membre du PS et je participerai aux primaires. Au premier tour,je voterai pour Montebourg, au deuxième tour, je refuserai ma voix aux deux candidats sociaux-démocrates, Hollande et Aubry, et je voterai blanc. Au premier tour des présidentielles, je voterai Mélanchon, et au deuxième tour je voterai contre Sarkozy (sauf miracle,si AM est présent au deuxième tour des primaires !).
Mais quel que soit le résultat des Présidentielles, il faudra que les socialistes, aujourd'hui minoritaires au PS, les adhérents du Parti de Gauche et du PC se rapprochent pour porter une offre différente de celle d'une sociale-démocratie historiquement dépassée
@312 Daneel
" C'est politiquement suicidaire comme façon de faire."
Ce qui serait politiquement suicidaire, et le résultat serait immédiat, serait que le Front de Gauche se dissolve dans la gauche molle et mélange sa nécessaire et vitale révolution citoyenne avec la bouillie insipide du PS.Ca donnerait un brouet incolore et sans saveur, d'une parfaite inefficacité et incapable remobiliser les nombreux travailleurs et défavorisés qui sont non pas au FN, mais abstentionnistes.
Il n'est pas compliqué de comprendre que le FdG, tant qu'il ne sera pas le plus fort à gauche, et ça prendra le temps qu'il faudra, se sabordera à coup sûr s'il fait la moindre concession. Il doit rester en ce moment d'une intransigeance absolue. Plus le FdG est faible, plus il doit être inflexible. C'est ce paradoxe que certains ici, minoritaires d'ailleurs, n'arrivent pas à comprendre.
C'est au fur et à mesure de sa montée en puissance, que le FdG pourra, graduellement, tout en restant d'une extrême vigilance, dialoguer avec le PS.
Le faire à contre temps serait interprété par les médias et par l'opinion sous influence, comme le signe que le FdG n'a d'autre ambition, après s'être fait remarquer pour se défouler un bon coup, que d'être la roue de secours d'une sociale-démocratie dont les pneus sont à plat !
Ceux qui ici prônent, encore une fois minoritairement, le renoncement et la reculade face à la fausse gauche, veulent qu'on se rende sans combattre et qu'on dépose les étendards de la révolte citoyenne aux pieds des éléphants. Ils ne nous convaincrons jamais que le FdG doit mettre son drapeau dans sa poche !
NB: personnellement, je n'arrête pas de dire et je continuerai, autour de moi et à qui veut l'entendre, qu'il faut absolument aller sur le blog de Jean-Luc Mélenchon.
François Hollande ce matin sur France Info a dit "Il y a une candidature écologiste, je la respecte, il y a une candidature du Front de gauche, elle est connue, et puis il y a une candidature socialiste, sans oublier les candidats trotskistes, mais enfin quand même il faut que nous prenions en compte que le premier tour est décisif dans une élection présidentielle"
Jolie manière de suggérer que notre candidature quoi que connue n'est pas digne de respect. S'il croit que c'est avec ce genre de déclaration qu'on va manger notre chapeau et le rallier dès le premier tour il se met le doigt dans l'oeil.
En tout cas ce genre de déclaration me conforte dans ma décision de voter et faire voter pour le Front de Gauche.
Billets agressifs anti-socialistes... animosité... anathèmes... Et ben mon vieux !
" Pour vivre heureux, vivons cachés " Jean Pierre Claris de Florian - 1755/1794 - et oui, déjà !
Cette morale a été remise au goût du jour par Coluche lui-même : " Pour vivre heureux, vivons couchés ", vous admettrez avec moi qu'elle correspond plus à notre XXIème siècle.
Je ne sais d’où vous arrivez, mais ici depuis mai 1981 à mai 2002, nous avons eu au pouvoir un président de la République socialiste, des premiers ministres socialistes, des assemblées nationales socialistes, et vous allez voir comment Marine Le Pen va vous passer ces périodes à la moulinette.
M'opposer que le parti socialiste n'était pas seul au pouvoir, que le parti communiste, les verts, les syndicats ne sont pas exempts de tout reproche, je vous l'accorderais sans aucune difficulté.
Mais faire passer un citoyen qui à encore un peu la mémoire des faits qu'il à vécu pour un abruti, la vous y aller un peu fort. Je suis de gauche et depuis 1971 je respecte le vote Républicain, jusqu'à voter en 2007 pour Ségolène Royal en qui je ne croyais pas du tout, c'est vous dire. Un seule entorse, en 2002, au premier tour je votais toujours pour le candidat du parti sauf cette année là, ou j'ai voté Jean-Pierre Chevènement pour signifier mon mécontentement envers cette gauche qui ne l'était plus. Vous aurez peut être constaté que je n'étais pas le seul. Que des anti-socialistes, à votre avis ?
@Guy Danon - 322:
Quel plaisir de voir des socialistes encore de gauche!
Au fait, ne perds pas ton temps, prends ta carte au PG! Des gens comme toi, qui s'opposent à la social-démocratie et pensent aux peuples, on les attends les bras ouverts !
Bonjour,
Je lis beaucoup d'arguments et contre-arguments sur la manière de promouvoir la fixation du SMIC à 1700 € bruts dès que possible, et je crois également que c'est le type de proposition qui fait perdre du crédit au Front de gauche (pour lequel je milite) car elle est vue comme une mesure étatique imposée par l'Etat, en dehors des "lois du marché", et donc "ça ne marchera pas".
Pourquoi ne pas promouvoir plutôt, bien davantage qu'actuellement, la réduction du temps de travail (passage à la semaine de 4 jours notamment) ? C'est un processus que la gauche a abandonné alors qu'il est la solution de beaucoup de problèmes (chômage, conditions de travail, citoyenneté...).
Je vous invite à lire les arguments (références, courbes et chiffres à l'appui) de Pierre Larrouturou (cf http://www.nouvellegauche.fr et surtout ses livres) : la réduction du temps de travail négociée (et non imposée), comme elle a été pratiquée en 1996 avec la loi De Robien, et surtout pas comme la loi des 35h, implique des salaires maintenus, la FIN du chômage de masse, et DONC ensuite l'augmentation des salaires grâce à une négociation libre et non faussée qui sera enfin à l'avantage des salariés.
Sincèrement, c'est le meilleur moyen de promouvoir une politique crédible pour rendre le pouvoir aux salariés, avec un Etat dont l'intervention sera acceptée car elle fixera les règles du jeu mais n'imposera rien du résultat final.
Les gains de productivité ont été découplés du temps de travail depuis trop de temps, ce qui engendre une durée moyenne de travail faible, mais inéquitablement répartie entre des chômeurs qui ne travaillent pas, des précaires qui travaillent trop peu et des salariés et indépendants stressés qui travaillent beaucoup trop : il est temps qu'un parti propose de réguler ça, et si le Front de gauche ne le fait pas, il se fera doubler par EELV sur ce thème (Pierre Larrouturou conseille Eva Joly).
Pour les primaires de nos amis socialistes si l'electorat de droite se mobilise pour voter Manuel Valls, ne va-t-on pas se mordre les doigts de ne s'être pas déplacés ?
Bravo pour cette émission sur LCP et le Bondy Blog Café. Les jeunes étaient formidables et les reportages très justes et émouvants (rien à voir avec les reportages d'Antenne 2 sur l'Elysée, Solférino et Matignon qui présentaient peut-être des réalités mais des gens plutôt répugnants -c'était surement voulu-). Jean-Luc Mélenchon y a montré ses qualités humaines et intellectuelles.
J'espère que les jeunes (et les autres) pourront en faire leur miel.
@guy danon 322
merci mon ami de nous prouver qu'il y a des socialistes de gauche (j'en doutais peu mais les ténors du partis me font peur). Autant je me refuse à aller voter aux primaires car en tant que soutien inconditionnel du programme partagé et de nous on peut je trouve idiot d'aller participer à cette mascarade de démocratie, autant je trouve fort honorable et fort généreux de s'encarter dans un parti afin d'attirer celui ci sur la bonne voie, celle qu'il n'aurait jamais du quitter. Vous êtes certainement plus fort que moi en cela. J'espère retrouver des gens comme vous lorsque j'irai devant les bureaux des primaires pour distribuer les 10 programmes du front de gauche que j'ai commandé à mon libraire afin de les distribuer le 9/10. Je ne pense pas que tu perdes ton temps au ps et je pense que si tous les membres du pg s'étaient encartés au ps, peut être celui ci ne se serait il pas perdu en route. Mais je ne te rejoindrai pas pour autant....
commentaire 314 : "Associer Jean Jaurès au parti socialiste de 1983, vous êtes tout de même gonflé".
Où ai-je écrit celà. Ce n'est sûrement pas en mentant que vous convaincrez !
J'ai simplement répondu à une question posée il y a quelques jours, au lieu de vous regarder écrire essayez donc de comprendre ce que disent ceux qui vont dans le sens de Mélenchon qui, lui, a lu Jaurès.
Mon nom est Cohenny Jean, et j'ai refusé d'aller en Algérie, sous mon nom : cela m'a coûté ma carrière. Il faut savoir ce que l'on veut dans la vie pseudo-camarade donneur de leçons ! Et si tu en doutes, interroge le webmestre.
A ceux qui prennent les commentaires de ce blog pour "politisés", je ne peux que répondre que la politique, c'est prévoir l'avenir et tout faire pour mettre en place les moyens pour cela, c'est-à-dire associer le plus de partis et de gens possible. C'est le contraire de ce qui se dit dans ce blog. Relisez Jaurés et Mendès que diable ! Et mieux Bakounine, Dumont ou Germaine Thillon.
J'ai dans un blog précédent expliqué comment était défini un prix unitaire par un artisan, et je montrais la part importante des salaires dans ce prix. Augmenter le Smic - et le Smig - est une nécessité. A condition de bloquer les augmentations des produits de première nécessité. Sans cela, l'augmentation des salaires se traduira par d'encore plus gros bénéfices pour les intermédiaires et les distributeurs. Comprenez bien que chaque intermédiaire revend un produit au double de son prix d'achat (il fait "la bascule" !). Entre le producteur et le consommateur, il y en a des intermédiaires (parfois une dizaine!).
Le problème est d'abord l'augmentation du pouvoir d'achat et la redistribution de la richesse nationale. Relisez donc le programme du CNR : il n'est pas dépassé (pas plus que le plan Langevin-Wallon!). Et parlons de son application aujourd'hui.
Enfin, que proposons-nous pour l'enseignement technique long supprimé par la droite et la gauche (les ENP) ?
c'est assez drôle d'imaginer que certains se disent qu'en ne votant pas pour une primaire, dans un parti qui n'est pas le notre, sur un programme qui nous convient pas et sur l'hypothèse que Valls serait le vainqueur, ils pourraient s'en mordre les doigts.
Et pourquoi pas de Valls en pôle position ! Au moins les socialistes seront au pied du mur ! Allez à l'UMP ou au Front de gauche !
Franchement on fait tout pour les aider, les réveiller. Faut qu'ils prennent conscience de la nouvelle position de leur parti sur l'échiquier politique.
Mais les amis du Blog, a moins de mal lire les posts devraient voir qu'on ne souhaite plus être associé à ce parti pour justement se démarquer à l'avenir.
Vous vous rendez compte qu'on devrait entrer dans le jeu machiavélique de choisir un candidat PS pour venir faire opposition à un autre de droite au sein du PS ! Si ce parti garde ses électeurs, moi je part habiter sur Mars.
çà devient du grand n'importe quoi et si des UMP viennent brouiller la primaire, et bien que les militants et sympathisants en tirent les leçons en ralliant le FdG.
Dans la foulée du sujet général ouvert par Jean-Luc Mélenchon autour des choix politiques du blog, que Jean-Luc Mélenchon explique dans une appel aux gens de gauche (dans le sens le plus large possible) que nous sommes pas contre eux, mais que dorénavant nous avons une vision de gauche différente et avec plus d'ambition.
Après çà les gens choisiront, le PS, les verts ne sont pas sûr d'être au second tour de 2012, nous ici nous en sommes conscient et par contre notre score de premier tour sera l'acte naissance du renouveau de la gauche.
Mais de grâce essayons pas de faire porter le chapeau du vote utile sur les épaules du FdG.
Melenchon au café de Bondy, voilà qui m'a beaucoup touché et intéressé. L'évidence de la notion de partage. Surtout l'interview de cette jeune femme qui vit seule au jour le jour avec sa petite fille, voilà la réponse à toutes vos questions, bien davantage que le poing fermé dessiné sur un coin de table. Merci.
@ Jean-Louis Charpal (324)
Vous dites : "C'est au fur et à mesure de sa montée en puissance, que le FdG pourra, graduellement, tout en restant d'une extrême vigilance, dialoguer avec le PS."
Encore une fois, je suis tout à fait d'accord avec vous (rire), tout viendra en temps et en heure. Il sera temps de discuter avec les éléphants une fois en position de force exactement. Encore pas mal de gens hésitent à rejoindre le front de gauche parce qu'ils soupçonnent encore notre candidat de n'être qu'un rabatteur de voix pour le PS et ils doivent l'avoir à l'oeil et là c'est clair que si on donne l'impression qu'on va aller dans ce sens, c'est l'abstentionnisme en masse assurée et notre défaite en point de mire !
Ne donnons pas l'occasion aux sceptiques de se dire qu'ils avaient raison de douter et de leur donner l'occasion de considérer le combat du Front de gauche comme étant vain ou truqué !
Laissons-les à leurs primaires ! Qu'importe le candidat choisi, la politique qu'ils mèneront sera de droite et notre boulot est de les obliger à ne plus se fourvoyer alors aidons-les en gagnant la présidentielle ! L'intégrité doit être de mise, le Front de gauche doit afficher fièrement sa différence !
Je viens de regarder l'émission de LCP d'hier. Je vais la mettre sur http://gerard.abeille.com/pub/videos.
Il me semble qu'il faut largement la faire connaitre, ces jeunes qui interviewaient (14, 21 et 24 ans) et ont réalisé les reportages, l'humanité de Jean-Luc et en même temps sa modestie. Et cette jeune mère célibataire, digne! Nous touchons là la réalité profonde et ça ne peut que remuer ceux qui vont voir cette émission et les amener à réfléchir.
Je l'ai envoyé à mes 4 petits-enfants (20, 18, 14 et 12 ans) en leur demandant ce qu'ils en pensent. Avec le ton intimiste autour d'un verre on a là le ton qu'il faut donner à notre campagne, comme nous l'avons fait déjà en 2005.
Vous direz que je rabâche mais j'ai aussi conseillé à mes petits-enfants de lire "le chemin de l'espérance" qui atteint me semble-t-il la hauteur de vue qui peut enthousiasmer la jeunesse. Les révolutions même citoyennes se font avec la jeunesse. Elle n'aura pas lieu si ce ne sont pas les jeunes qui l'investissent.
@ jean cohenny, daneel, mimopy06 et d'autres.
Ne vous comportez pas avec nous comme vous nous reprochez - à nous - de nous comporter avec le PS ! En utilisant l'anathème et la carricature.
Si nous critiquons - vigoureusement - le PS ce n'est pas par sectarisme ou par pulsion suicidaire. Moi, ce qui m'importe ce n'est pas de "tuer" le PS, c'est que nous vivions dans une autre monde que celui que nous fabrique ce libéralisme insensé qui, depuis 20 ans, creuse les inégalités et précipite chaque jour plus de gens dans le désespoir et l'insécurité. Pas vous ?
Trêve de faux procès. Niez-vous la dérive libérale dans laquelle le PS s'est englué depuis 20 ans ? Voulez-vous des faits ? Le TCE, Lisbonne, le soutien au "plan" pour la Grèce, le soutien aux politiques du FMI, les privatisations, la participation aux ravages de la dérèglementation en Europe... DSK quasi plébiscité avant sa chute ! En écoutant Hollande ou Aubry avez-vous, de bonne foi, le sentiment qu'ils proposent autre chose qu'un maintien frileux de l'ordre du monde actuel ? Ce qui est suicidaire ce n'est pas de faire ces constats, ce qui serait suicidaire c'est de les cacher au nom de je ne sais quel unité de principe quasi-inconditionnelle. Le temps n'est plus à faire taire nos divergences au nom d'une unité de façade. Que les regards s'ouvrent, que les bouches s'ouvrent. La révolution citoyenne n'est pas une mystique d'illuminés. C'est une nécessité de notre époque pour inverser la pente désastreuse où l'aveuglement libéral nous précipite depuis 25 ans. Je sais, aussi bien que vous, qu'un gouvernement de progrès social ne se fera pas sans le PS. Mais il ne pourra se faire, hélas, sans une rupture radicale avec les compromissions libérales. Tout l'objet du Front de Gauche est là.
Alors, s'il vous plaït, messieurs les sermoneurs, parlez-nous de ça ! Débattez, argumentez au lieu de nous envoyer vos propres anathèmes à la figure.
J'ai trouvé personnellement cette émission sur LCP assez déprimante car représentative du problème.
Les jeunes sont "largués". ils l'ont toujours été (de tout temps), mais là ils en ont conscience. Ils se sentent dépassés, résignés, impuissants, seuls alors que les jeunes devraient être la force vive du désir de changement. Ils ne devraient pas attendre des "adultes", mais leur rentrer dans le lard pour gagner leur place. Dans une société ou les parents dépités sont devenu les potes de leurs gosses dépités, tout le monde attends de tout le monde.
J'ai trouvé le sujet du journal de 13h dimanche déprimant, car on se rends compte que les gens sont largués, ils votent sur un "slogan" ou selon la couleur de chemise ou le sens de la raie ("je voterais pour Manuel Valls, il fait gendre idéal").
ça a toujours été comme ça, le problème c'est que nous sommes dans une période critique, ou un système qui saute de crise en crise semble toucher ses limites, ou si l'on ne renverse pas l'ordre établi, nous seront tous renversés.
A une époque d'alternance à la papa, où tout roulait plus ou moins, ça n'était pas grave, mais aujourd'hui, il faut informer les gens qu'ils doivent s'informer, pour juger en connaissance de cause.
Et qu'il reprennent conscience que tout ce qui a été fait par l'homme, peut être défait par l'homme, pour être refait autrement, dans l'intérêt général.
@Fitz
Je comprend que tu sois déprimé, mais je ne le suis pas. Regarde le titre du blog : "la fin d'un monde" et c'est vrai. Certaines personnes disent "la fin du monde". Non, il se trompent. Comme nous allons dans une période'inconnue et incertaine, les gens dépriment, ou ont peur (le pire je ne sais).
C'est pour cela que le slogan "Résistez" est bon. Il faut du courage et de la patience. Nous en avons.
@ 306 ermler
Prenons-en notre parti La belle affaire !
Cher camarade, je teindrais le même discours si c'était l'objet d'un parti de droite. Mais dans le cas présent, il s'agit d'un parti appelé socialiste ça ne s'invente pas.
Les primaires du P S c'est le début de la fin des débats des différents courants. C'est l'acceptation des sondages, c'est l'acceptation du leadership. En fait ce parti est miné de l'intérieur par les mandarins ou les éléphants.
La question que se pose ce parti est : comment présenter et faire accepter par les électeurs de gauche la social-démocratie, Les convaincre que c'est la modernité.
Le fait d'ouvrir les primaires au grand public, c'est faire fi de l'idéologie, c'est occulter le socle des fondamentaux du socialisme. Car enfin, peut on accepter qu'un passant vienne voter pour la bouille d'un homme et que sa voix compte autant que celle d'un socialiste défendant les valeurs de la gauche ?
Ce parti est constitué par moitié par des élus qui ne veulent pas que ça change. Je me souviens de G. Colomb l'actuel maire de Lyon, qui en 1980, avait un raisonnement pur et dur, mais qui ensuite a "convergé " pour être élu.
Avec cette réforme structurelle, le PS peut se passer de militants. On devine aisément la fin de la prise de conscience idéologique et à terme, fini le programme construit par les militants pour le peuple.
Je remercie le PG et les partis de la Gauche radicale de ne pas être entrer dans cette démocratie d'opinion où les sondages mettent un cheval en tête et les autres courent après. Ce n'est pas de cette façon que l'on va ramener les classes populaires à la politique et surtout aux urnes.
Quand on va faire un tour sur des blogs de droite, on constate que certains intervenants vont aller voter aux primaires socialistes. Alors, même si je vote Jean-Luc Mélenchon au premier et (je l'espère) 2e tour des présidentielles, j'irai moi aussi voter aux primaires PS.
Bonjour,
Dans le cadre de l'argumentaire que je développe autours de moi, pourriez-vous me dire si on divisait tout les salaire, dividendes et toutes les autres richesse de la France par :
le nombre de travailleurs étranger sur le sol français
+ le nombre de chômeurs (au sens large) étrangers sur le sol français
+ le nombre de travailleurs français sur le sol français
+ le nombre de chômeurs (au sens large) sur le sol français
+ le nombre de travailleurs / chômeurs français à l'étranger
+ le nombre de salariés étrangers travaillant pour des entreprises française à l'étranger.
En gros, je voudrais savoir le salaire si on divisait par parts égales entre travailleurs avec ou sans emploi.
D'avance, merci beaucoup.
Merci à Bogracs gulyas -326
Formidable ce lien du Gard : non seulement les ouvriers fondeurs en lutte avec les prises de parole de Marie-George et de Jean-Luc Mélenchon qui sont d'une incroyable justesse, mais nous pouvons entendre et voir Paul Vergès, le doyen au Sénat prononçant un discours digne des plus grands que l'on aimerait entendre au sein de l'Académie Française. ça les réveillerait (ils en sont ou de leur dico?).
En prime vous avez droit au bon discours du nouveau Président du Sénat, oui mais avec cette Europe qui protège si peu, il devrait se rappeler sa jeunesse à la LCR et surtout de ses parents et famille communistes et tous résistants, bravo pour les références littéraires et des politiques et particulièrement de la citation du poète Machado.
Avec de telles références le Sénat passe à Gauche, ce n'est pas rien, et un signe pour le vote la lettre W a été tirée en premier c'est une Front de Gauche nouvelle élue, bon présage pour la suite, même Larcher n'en revenait pas, quant à la tète de certains droite voire extrême ça sent la fin des haricots.
Le témoignage de cette jeune femme mère célibataire dans l'émission "le café de Bondy" était effectivement poignant. Ce qui m'a un peu gênée, c'est que JL Mélenchon était tellement ému qu'on pouvait avoir l'impression qu'il découvrait ce genre de situation. Je sais que ce n'est pas le cas : JL Mélenchon sait écouter les gens au point d'être en totale empathie avec eux et d'en oublier qu'il se trouve sur un plateau de télévision et qu'on attend de lui des réponses. Des millions de gens comme cette maman vivent aujourd'hui dans notre pays au jour le jour sans espoir sauf celui que leur situation ne se dégrade encore. JL Mélenchon fait son travail de parlementaire, s'exprime dans les médias, soutient les luttes dans les entreprises et le service public. Est-ce que ça ne serait pas aux militants de base de rencontrer ces gens "largués" par la société pour discuter de leurs problèmes, mais aussi de leurs besoins, de leurs désirs, de leurs rêves ?
Je me suis demandé longtemps pourquoi Jean-Luc Mélenchon n'avait pas répliqué à mr Sapin lors de la question de réciprocité du vote. En réalité Jean-Luc Mélenchon à une stratégie beaucoup plus fine et s'intéresse aux militants PS, plus qu'a ses éléphants !
Je pense qu'il a totalement raison. Là en ce moment nous intervenons graduellement sur la primaire, alors que finalement Jean-Luc Mélenchon s'en détache de plus en plus ! Mais c'est une approche de joueur d'échecs (avoir des coups d'avance). Je pense que Jean-Luc Mélenchon aura les mots dès la primaire achevée pour nous regrouper et allez voter pour finalement la "véritable primaire", celle du 1er tour ! Et là, Mr Sapin fera peut être moins le malin !
Selon un sondage LH2 sorti le 2 octobre, Jean-Luc prend 4 points, avec 8%. Il est un des rares candidats à la présidentielle à progresser. Comme quoi les lamentables manipulations de Canal+ ne peuvent convaincre que ceux qui veulent bien l'être. La campagne ne sera pas facile, nous le savons, militons, soyons sur le terrain, sur la toile, faisons entendre notre voix et notre différence.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-agresseur-de-sarkozy-suspendu-trois-mois-de-ses-fonctions-03-10-2011-1637607.php
Crime de lèse-majesté : s'en prendre à la veste du président.
Qu'il ne s'inquiète pas, nous allons lui en offrir une belle en 2012, accompagnée d'une suspension illimitée.
@ jean ai marre (342).
Ton analyse sur la primaire socialiste est pertinente. Il y a effectvement, sous couverture de "démocratie élargie", une véritable dénaturation de la démocratie. Merci de le souligner.
Personnellement, je n'ai jamais eu l'intention de participer à cette supercherie. Mon "la belle affaire !" n'exprimait pas une indifférence. Plutôt une lassitude et l'impatience de passer à l'essentiel : convaincre que la seule alternative raisonnable, c'est le Front de Gauche.
Mais impatience et lassitude ne sont pas bonnes conseillères en politique, j'en conviens. Tu as donc raison de mettre les point sur les "i". Je suis sûr que nos amis les "sermoneurs" vont te traiter de "sectaire". Mais tant pis...!
Ce qui m'a frappé dans les 2 émissions de dimanche c'est que les gens ne connaissent pas le Front de Gauche.
Grosso modo ce que savent les jeunes de Bondy c'est que Mr Mélenchon agresse les journalistes, la jeune femme qui vit au jour le jour avec sa petite fille va bien aller voter mais blanc ? Dans les reportages du 13H15 personne ne parle de Mélenchon. Les 2 très jeunes au café Bondy qui font l'interview de notre candidat se sont un peu documentées mais prennent un ton à la Pulvar et co limite irrévérencieux.Tout ceci pour attirer l'attention sur l'impact de ce qui passe à la télé.
Dans le débat Mélenchon-D'Ormesson j'ai apprécié le traitement correct et impartial de Delahousse. Va -t-on vers une normalisation des relations de l'audiovisuel service public avec Front de Gauche Mélenchon ? Si oui, nous sommes élus dès le premier tour !
C'est avec attendrissement que j'ai visionné la conversation de "bon aloi" entre Mélenchon et monsieur d'Ormesson.
Il parait même que JL M était "intimidé". (Figaro dixit).
C'était très touchant ! Surtout le compliment "anarchiste de droite" qui a fait frémir le vieil aristocrate rougissant telle une collégienne à tant d'amabilités plébéiennes (manquait plus que de les voir danser un menuet).
" Ah, monsieur D'Ormesson" ! C'est toute ma jeunesse ! Je n'ai rien oublié ! En 1975, lorsque qu'il était le directeur du fort peu anarchiste et déjà très "de droite" Figaro et qu'il vomissait à longueur de journal sa bile réactionnaire, notre ami Jean Ferrat lui avait dédié une chanson. La chanson se terminait ainsi :
Mais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro, songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maitres ont encore une âme de valet
La chanson s'appelait Un air de liberté et l'anarchiste d'Ormesson la fit interdire d'antenne à la télévision.
Sur France 2 dimanche, le journaliste essaye à plusieurs reprises de faire parler (en bien) de Mitterrand à J-Luc Mélenchon. Histoire de créer le malaise chez les communistes. Notre candidat ne tombe pas dans le piège.
Cette insistance du journaliste ne prouve-t-elle pas que le Front de Gauche dérange à droite et dans les media à sa botte ?
Il est clair que c'était un bel échange intellectuel avec Jean d'Ormesson. Au moins certains se seront dit, même quand ils n'approuvent pas les idées du Front de Gauche que nous sommes représentés là par un homme sachant manier la langue française avec talent et sensibilité et faire preuve de savoir historique. Si on compare avec beaucoup d'autres leaders politiques, tous bords confondus, on peut dire qu'on est sacrément gâtés. Et c'est déjà une belle fierté à porter je trouve en ces temps de disette intellectuelle !
Il n'est pas étonnant que notre candidat Jean Luc Mélenchon progresse auprès des électeurs. En effet, tout ce qu'il prévoyait depuis le crac économique de 2008 se réalise aujourd'hui et les solutions qu'il envisageait pour y faire face sont aujourd'hui reprisent par de nombreux politiques Français et Européens (même de droite!) La chute du pouvoir d'achat des ménages ne permet pas la relance, les banksters qui se gavent, sur les pays en difficulté, par des taux d'intérêt prohibitifs alors que la BCE leur prête pour 2 fois rien. Les entreprises de notation qui jouent à la roulette russe...les socialistes qui ne savent même plus où ils habitent...les politicards de droite bousculés par les affaires, pas très nettes...tout cela favorise le renforcement du seul projet alternatif à la politique sarkorsiste, le Programme Populaire Partagé du Front de Gauche. Qu'ils partagent ou qu'ils dégagent! Place au Peuple.