07oct 11
9 octobre 2011 / 21h50
Communiqué sur la primaire socialiste
Je félicite le Parti Socialiste pour ce beau résultat de la mobilisation de ses militants et ses élus depuis plusieurs mois. Sur les dix-sept millions d’électeurs de gauche du deuxième tour de 2007, il est parvenu à en rassembler plus d’un million et demi pour choisir son candidat. Je note que les votes ont placé en tête les deux candidats du programme officiel du Parti socialiste. Leurs nuances ont été trop faibles pour qu’ils soient clairement départagés. Mais je note surtout la percée spectaculaire d’Arnaud Montebourg et des idées de rupture qu’il porte dans des termes souvent identiques à ceux du Front de Gauche. Je forme le vœu qu’il n’en diminue pas la signification et la portée. J’espère donc qu’il n’accepte aucun marchandage ni arrangement de circonstances pour le deuxième tour. Quoi qu’il en soit, le Front de gauche aura son candidat au premier tour de l’élection présidentielle et je porterai avec le programme « l’humain d’abord » le projet de la sixième république, de la planification écologique, de la bataille pour juguler la finance et en finir avec le système de l’Europe du laisser faire.
Je devais m'exprimer ce lundi matin 10 octobre sur Europe 1 à l'invitation de Jean-Pierre Elkabach. Celui-ci m'a fait prévenir par SMS ce dimanche à seize heures (la classe!) qu'il annule notre rendez vous. C'est donc à ce lapin qu'il me pose que vous devrez mon absence et non à un refus ou un oubli de ma part. Je le précise car je ne veux pas connaitre la même mésaventure où d'autres s'excusèrent de mon absence en m'en rendant responsable. Au cas précis, dans la mesure où j'avais décliné les autres invitations pour respecter l'exclusivité de celle-ci, et dans le cas où vous seriez impatients de connaitre mon analyse, il vous faudra venir à Brive en Corrèze mardi 11 octobre pour le meeting que j'y anime ou bien regarder France 3 Limousin lundi soir.
Maintenant, retenez votre souffle jusqu’au vote des primaires ! Quel suspens ! Mais, ensuite, n’oubliez pas de respirer ! De toute façon, il le faudra bien. Car, aucun des problèmes soulevés ne redescendra avec la poussière ! J’en parle. Puis je vous tiens informés de la suite des pressions des USA sur l’Europe. Si vous voulez suivre ce feuilleton crucial pour comprendre les semaines qui viennent, il vous faudra revenir à ma précédente note qui fait le point sur le sujet. Puis il est question de la guerre d’Afghanistan. Enfin je parle de laïcité. Et de ses héroïnes. Oui.
Un grand merci à Nils Ruinet, auteur des photos qui illustrent ce billet. Pour le clin d'oeil, elles ont toutes été réalisées et retouchées avec son téléphone !
Avant le premier tour des primaires socialistes, je me risque à un petit bilan. Pro domo ! Je le fais au risque du résultat qui pourrait l’infirmer pour partie. Elles ont été un incontestable moment de politisation à gauche. Les débats ont été suivis. Ils ont fait réfléchir ceux qui y ont assisté. Sur le terrain, pour la première fois depuis longtemps les socialistes ont dû aller au contact non pour vendre des salades locales mais pour convaincre de politique nationale et des différences de ligne politique plutôt que d’étiquette. Je ne m’exagère pas cet épisode militant mais je le prends en compte. J’en suis gourmand car je ne perds pas de vue qu’il y aura des lendemains d’expectative pour ceux qui se seront laissés convaincre, mais dont le champion(ne) sera battu(e). Au deuxième tour ils devront choisir que faire. Puis les électeurs des cinq battus devront ensuite savoir s’ils choisissent de soutenir le vainqueur au premier tour de la présidentielle où s’ils font un autre choix à gauche. Ce sera le troisième tour en quelque sorte. On peut l’organiser si le(a) survivant(e) accepte de débattre avec moi.
Ce premier épisode ne nous aura pas desservis. Il aura même profité au Front de Gauche de bien des manières. Les interventions de Montebourg surtout, mais aussi celles de Ségolène Royal sur maints points, ont désenclavé le vocabulaire et les thèmes portés si longtemps par nous seuls. Il est frappant de voir combien le centre de gravité du débat s’est déplacé sur la gauche depuis cet été où l’on assista au concours du champion socialiste de l’austérité. L’autre apport pour le Front de Gauche est venu des éclaircissements reçus sur le positionnement des candidats socialistes à propos de plusieurs questions essentielles. En particulier celles du partage des richesses et du système d’alliance. Sur le SMIC et sur le choix entre l’alliance au centre ou celle avec le Front de Gauche, nous sommes fixés. Mais que de révélations également en cours de route ! Par exemple sur le statut des enseignants que les deux premiers dans les sondages veulent changer pour faire « travailler plus et gagner plus ». Comment sera perçu le chassé-croisé entre Hollande et Aubry sur la dépense éducation ? On ne sait pas. Mais il restera selon moi un froid sévère entre ces deux-là et le monde éducatif. En effet sur le terrain on a bien compris que tous les deux veulent faire travailler tout le monde davantage. Tous les deux disent bien d’autres choses inacceptables. L’un en proposant 60 000 créations de postes avalise 16 000 suppressions. L’autre réitère son idée saugrenue d’un nombre d’élèves par classe en fonction de la situation sociale du quartier.
Ces clarifications en tout genre nous aident pour le lendemain de ces primaires. Elles seront présentes dans le débat quand les électeurs de gauche devront choisir entre le Front de gauche et le vote socialiste. Dans les milieux et les réseaux les plus politisés ou les plus au fait des dossiers tout cela compte beaucoup. Et c’est de ces milieux-là que va partir la mobilisation citoyenne à gauche pour l’élection présidentielle. Voici venu le moment de collationner les réponses faites à mon invite aux socialistes de choisir entre l’alliance au centre et l’alliance à gauche. Je compte sur mes commentateurs pour rafraichir les déclarations s’ils en trouvent d’autres plus explicites. Car on a compris que le flou est toujours l’indice d’une prédilection inavouée. Et pour être plus net je dis que ceux qui ne savent pas répondre clairement sont en fait des amis de l’alliance au centre qui n’osent pas le dire aujourd’hui et qui tromperont tout le monde à la fin. Je fais le tour donc d’un verbatim à l’autre. Voyons François Hollande : "C'est au second tour que les uns et les autres auront à prendre leur responsabilité. Il faudra faire accueil à tous ceux qui le voudront à condition qu’ils acceptent le projet". Martine Aubry : "au-delà de la gauche, des républicains, des démocrates voudront, je l'espère, s'associer à nous." Ségolène Royal : "Je prends l'engagement de veiller à dépasser les clivages politiques. Cela n'empêche pas de rassembler d'abord son camp. Ce que je veux pour la France, une majorité constructive avec les centristes humanistes, des gaullistes sociaux"
Arnaud Montebourg : «Je pense qu'il n'est pas nécessaire de construire d'alliance avec des partis pour bâtir une majorité présidentielle. C'est la majorité parlementaire qui le nécessite, et, en ce qui me concerne, je crois possible une alliance avec les Verts, les radicaux de gauche, les républicains de Jean-Pierre Chevènement, le Parti communiste et le Front de gauche. Je ne crois pas que le centre existe. » Enfin Manuel Valls : « Nous devons rassembler la gauche et les écologistes, à condition d'avoir clarifié de nombreux débats. Mais je reste convaincu que des hommes et des femmes comme Dominique de Villepin, Français Bayrou ou Corinne Lepage, pour ne citer qu'eux, peuvent faire partie, s'ils le souhaitent, d'une majorité de large rassemblement.». Au cours des dernières heures Manuel Valls et Arnaud Montebourg ont fait l’un et l’autre des déclarations sur ce thème et pour me répondre dont je les félicite. Valls a dit sur BFM-TV qu'"évidemment" il voulait s'allier avec Bayrou. Et Montebourg a dit hier soir sur Beur FM qu'il était "dans une stratégie de Front populaire, c'est à dire de rassemblement des gauches pour bâtir une alternative". Ils ont dit des choses exactement inverses mais ils les ont dites clairement et sans détour. Je les en remercie l’un et l’autre.
Je n’ai pas compris quelle logique politique organisera le second tour de ce vote. D’habitude, au deuxième tour d’une élection, on vote pour le candidat de gauche le mieux placé. Ce cas de figure ne s’applique pas ici, cela va de soi. Ils sont tous membres du même parti. Mais chacun nous a dit qu’il était assez différent de l’autre pour se sentir vocation à se présenter. S’agirait-il alors de dire quelles sont les différences les plus ressemblantes ? Paradoxe. Il n’y aura donc que deux attitudes possibles me semble-t-il pour les recalés du premier tour. Ou bien laisser passer le mieux placé ou bien le déclarer tellement insupportable qu’on accepte n’importe quelle coalition pour le battre. Mais alors quel désaveu a assumer pour les perdants au moment il leur faudra faire campagne. C’est pourquoi je parie que si l’écart entre le premier et le second est supérieur à dix points, le suivant se retirera purement et simplement.
A présent il faut admettre que les socialistes en dissolvant leur parti dans le mécanisme des primaires ont ouvert une nouvelle période de leur histoire. Par contrecoup nous y sommes tous impliqués. Et ce n’est que le début. Viendront inévitablement les primaires pour la tête de liste aux élections municipales ou cantonales et régionales. Nous devrons alors bien réfléchir à ce qu’il faudra faire. Car ce qui vient d’apparaître à cette occasion c’est que nous sommes, de fait, que cela nous plaise ou non, protagonistes de ces votes. Beaucoup de personnes qui vont voter Front de gauche au premier tour de l’élection présidentielle vont pourtant aller voter aux primaires socialistes. Je le sais bien. Pas mal sont venues me le dire, à la manifestation des enseignants et à celle des retraités par exemple. Que je n’y aille pas et que j’explique pourquoi ne les a pas dissuadés. Comme je l’ai dit, chacun n’en fait qu’à sa tête. Je n’y peux rien. Je sais que c’est comme ça que tout se fait à présent. Et j’ai bien des raisons de ne pas m’en plaindre. J’imagine qu’il en ira de même pour les élections locales. Je ne parle pas seulement des nôtres qui voudront y voter mais de ceux qui voudront y concourir. Ceux qui ont ouvert leur boite de Pandore ne sont pas prêts de pouvoir la refermer !
Le rôle des Etats-Unis dans la crise bancaire qui secoue l’Europe a occupé beaucoup de ma précédente note. Il ne sera pas dans l’actualité, comme d’habitude avant que les carottes soient bien cuites. Pourtant je ferai la vigie avec mon équipe. Et chaque jour me confirme dans mon analyse. J’irai volontiers plus loin en disant que cet épisode est peut-être le choc voulu pour accélérer la constitution du grand marché transatlantique prévu pour 2015. En attendant Obama vient de remettre de l'huile sur le feu de la crise en cours. Il a expliqué hier que les Européens « doivent agir vite ». Et il a poursuivi sa leçon : « J'espère vraiment que d'ici au sommet du G20, ils auront un plan d'action très clair et concret qui sera à la hauteur ». Une manière de se préparer à charger l'Europe de la responsabilité d'une récession mondiale et de l'aggravation des difficultés des Etats-Unis : « les problèmes que l'Europe traverse aujourd'hui pourraient avoir un effet très réel sur notre économie, au moment où elle est déjà fragilisée ». Rendre l'Europe responsable du déclin économique des USA, il fallait oser! Il ne dit mot bien sur des raisons de l'attaque contre les banques européennes partie de Wall Street cet été, via les fonds américains qui ont coupé les financements en dollars des banques françaises. Ne perdons jamais de vue que les difficultés de l'économie états-unienne n'ont rien de conjoncturel. Ce pays est hautement cancérisé par la finance. Et son salut ne tient encore qu'à sa capacité à accaparer l'épargne mondiale grâce à la domination artificielle du dollar. Dans l’immédiat, pour Obama, cette charge nationaliste contre l'Europe est avant tout un instrument de politique interne contre les Républicains qui s'apprêtent à rejeter au Sénat son plan de relance. Que ces charges contre l'Europe aient des effets dévastateurs sur les marchés européens convient à toutes les factions de l’Empire. Les Etats-uniens sont donc lancés dans une fuite en avant qui finira mal. Pour eux aussi.
Les dix années de guerre en Afghanistan sonnent aussi lamentablement que le reste du bilan pitoyable de la décennie commencée avec l’attentat contre les tours new-yorkaises. Bobards, paranoïa, pétrole, corruption, opium et billard à trois bandes avec la Chine, surtout et, du coup avec le Pakistan et l’Inde. « Nous défendons en Afghanistan la liberté du monde » avaient psalmodié les va-t-en-guerre de l’UMP et du PS. Dix ans plus tard la phrase paraît plus incongrue que jamais. Depuis qu’Obama a évoqué le départ, la panique, sur place, est montée d’un cran. Pas la liberté du monde qui n’est décidément guère concernée. Mais la servilité des dirigeants français s’est étalée. Car Nicolas Sarkozy a immédiatement embrayé sur Obama, lui qui, avant cela, ne voulait pas seulement entendre évoquer l’idée du retrait. Les socialistes ont fait aussi nul. Laurent Fabius avait lancé l’idée « d’évaluer » après 2012 la situation. Les autres, plus ridicules, avaient claironné qu’on verrait si les objectifs fixés au début de l’intervention avaient été respectés. Tout le monde a changé de pied au premier coup de sifflet nord-américain. Les voici tous dorénavant partisans du retrait, sans qu’aucun bilan ne soit plus demandé ni aucune évaluation ne soit nécessaire. Une guerre commencée pour aider la compagnie pétrolière UNOCAL à réaliser ses projets, puis continuée faute de moyens de l’arrêter. Une guerre dont on ne sait pas nommer l’ennemi. Il y est tantôt questions de « rebelles », d’autrefois de « talibans » et parfois même « d’insurgés ». Des prétextes de l’intervention initiale il ne reste rien. La constitution inclut la loi religieuse, les talibans sont installés à la table des négociations, les gouvernants sont une caricature de tyrans ineptes et corrompus, la culture du pavot représente 90 % du potentiel mondial. Pourtant cette aventure est un des moteurs de l’économie américaine. Depuis 10 ans, leurs dépenses militaires sont passées de 16 % à 20 % des dépenses fédérales. Le budget du Pentagone a ainsi doublé en 10 ans. Il est devenu le cœur politique et financier de l'Etat. Selon les calculs de l'université américaine Brown, 10 ans de guerre en Afghanistan ajoutés aux 8 ans de guerre en Irak ont entrainé 4 000 milliards de dollars de dépenses militaires. Un « effort de guerre » qui fonctionne comme une gigantesque subvention aux industries et au commerce nord-américain. Le budget de la guerre représente plus de la moitié de l'augmentation de la dette publique états-unienne passée de 6 800 milliards de dollars en 2001 à plus de 14 000 milliards aujourd'hui. Une tendance confortée par Obama, dans la continuité avec Bush. Pour 2012, en dépit du contexte d'austérité, le budget du Pentagone est encore augmenté de 5 milliards.
A l'occasion du 10ème anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, on a beaucoup entendu parler des victimes new-yorkaises. Et jamais du bilan effroyable de 10 ans de guerres de l’Empire menées en leurs noms. Depuis le 11 septembre 2001, selon l’université américaine Brown, les conflits dans lesquels les USA sont engagés ont en effet entraîné 225.000 morts dont 172.000 civils tués. C’est 75 fois plus que le nombre de tués lors des attentats du 11 septembre ! Et c'est sans parler des 365.000 blessés et 8 millions de réfugiés et de déplacés dont sont responsables les guerres de l'Empire. A présent, le niveau des perturbations régionales provoquées par la guerre d’Afghanistan, les nouveaux tracés de pipeline et la géopolitique locale, aux portes de la Chine et de l’Inde, fournissent un riche nœud de vipères. La guerre d’Afghanistan est un ventre à conflits, très fécond. Qu’y font les Français ? Pourquoi demander encore à nos soldats de mourir, pourquoi martyriser encore la population locale ? Il faut partir. Le plus tôt sera le mieux. Par exemple en mai 2012.
Elisabeth Badinter nous avait blessés à propos de laïcité en affirmant que seule Marine le Pen la défendait encore. Je l’ai écrit ici : c’est à cause de l’estime et de l’affection que nous avons pour Elisabeth Badinter que cette phrase, qui est un contre sens complet, nous avait couté. J’ai pu lire dans le commentaire d’un lecteur de ce blog qu’elle a depuis assez rectifié le propos initial pour que nous nous sentions rassurés et soulagés. En vérité elle a précisé sa pensée. Un ami très cher comme Henri Peña-Ruiz m’a appelé pour m’enjoindre la prudence. Il me rappelle qu’Elisabeth Badinter est notre amie, qu’elle est au-dessus de tout soupçon. Je serai bien le dernier à vouloir lui chercher querelle. Avons-nous eu autant de si splendide figure de notre combat ? Tant de gens nous ont-ils appelé à penser juste comme elle l’a fait ? Et je précise ceci : j’ai eu à penser à sa suite avec ses mots et pourtant contre elle dans le débat sur la parité ! Le bon maitre est celui qui apprend à se déprendre de soi, non?
L’occasion m’est ainsi donnée d’aller plus avant sur ce thème. Je veux recommander le livre de Pascale Le Néouannic, le « Petit manuel de laïcité à usage citoyen » qu’elle vient de faire paraître aux éditions Bruno Leprince. Il vient de loin. Pascale anima d’abord l’atelier législatif du Parti de Gauche qui a conduit à la proposition de loi laïque déposée par Marie-Agnès Labarre, la sénatrice de l’Essonne que les Socialistes et les Verts ont rayée de la liste des élections sénatoriales. A chacun ses héros ! Après cela Pascale Le Néouannic a été convaincue d’écrire. La demande d’un manuel était très forte chez les militants. Le travail de sensibilisation permanente qu’a réalisé Henri Peña-Ruiz dans les rangs du parti et par ses conférences, a amplifié la sensibilité des nôtres sur le sujet. Au demeurant les groupes d’élus du Parti de Gauche ont été très vigilants dans toutes les assemblées. C’est un fait. Leur action a parfois permis le recul des petites combines de subventions indues aux organismes confessionnels. Au minimum ils ont rétabli une vigilance d’un côté et des précautions de l’autre. Les deux ont interrompu l’ambiance de connivence qui prévalait jusqu’à leur arrivée. Dans ces conditions on peut parler d’un renouveau de la vigilance laïque dans ces assemblées. Ce n’est que le début. Mais l’élan est donné. A présent de tous côtés les timidités s’ébrouent. Des opportunistes changent de casaque.
La forme du livre en fait un manuel de combat accessible dont chacun peut se nourrir. Le « Petit manuel de laïcité à usage citoyen » de Pascale Le Néouannic nous éclaire sur les dangers d'une vision régressive et instrumentalisée de la laïcité : « La laïcité ne s'oppose pas à la foi religieuse, écrit-elle. Au contraire elle construit l'ordre politique en faisant abstraction des positions spirituelles des uns et des autres, garantie de la liberté de conscience. » Tous les désordres et confusions entretenus ces dernières années à droite mais aussi parfois à gauche y sont passés au crible : la communautarisation de l'argent public, le financement des écoles confessionnelles, l'instrumentalisation de la laïcité par l'extrême droite, les manœuvres autour d'une laïcité prétendument « positive » ou bien « ouverte », les débats nauséabonds sur l'identité nationale, la mise en avant de la « liberté de religion » et non de la « liberté de conscience ». Dans sa préface, mon ami le philosophe Henri Peña-Ruiz montre que l'émancipation sociale du peuple ne peut être dissociée de son émancipation juridique et politique. Contre un « capitalisme clérical » qui a intérêt à opposer entre elles des communautés, notre conception d'une République laïque a comme fin l’intérêt général, en rendant possible l’unité du peuple qui peut le discerner. Je rappelle : Pascale Le Néouannic, « Petit manuel de laïcité à usage citoyen », préface d’Henri Peña-Ruiz (Editions Bruno Leprince, 6 euros).
Toujours sur ce sujet de la laïcité, dans un registre plus personnel. Peut-être avez-vous lu ou entendu parler de mon petit opuscule « Réplique à Nicolas Sarkozy, chanoine de Latran ». Je l’ai rédigé après que Nicolas Sarkozy est allé accepter le titre de curé d’honneur de la paroisse du pape à Rome. Le texte de son discours à cette occasion était tout simplement inouï de provocations. A l’époque il triomphait. On se souvient aujourd’hui de ce texte seulement parce qu’il y était question de la supériorité morale du curé sur l’instituteur. J’en tirai une conférence dont le principe fut discuté entre amis. Puisque Sarkozy était allé à Rome chez le pape dire ce qu’il avait à dire sur la laïcité, je lui répliquerai dans un registre symbolique parallèle : au siège du Grand Orient de France. Quinze loges décidèrent d’inviter à cette conférence début 2008. Après quoi ce fut ma première collaboration avec l’éditeur Bruno Leprince. Le texte de mon intervention relue et corrigée fut imprimé et mis en place en quinze jours. Un exploit. J’en avais fait également une édition pour mon compte rendu de mandat de sénateur. Je m’étais hâté de cette façon car une transcription de ma conférence avait été mise en circulation dans des conditions somme toute très fantaisistes. Et aussi parce que j’avais été impressionné par l’écoute dont j’avais bénéficié comme par l’incroyable affluence qui s’était constatée sur place au point qu’il avait fallu fermer les portes d’accès au bâtiment. Ainsi se signalait une formidable attente qui ne trouvait pas son compte dans l’eau tiède qui coulait alors et les capitulations en rase campagne que les socialistes notamment avaient donné à voir. L’exercice de réécriture fit aussi son effet sur moi. J’approfondis le thème et la cohérence de mon analyse. En particulier je connectais en profondeur l’offensive Sarkozyste à son corps doctrinal, la théorie du choc des civilisations de Samuel Huntington. Je prononçais ensuite quatorze ou quinze fois cette conférence en divers endroits du pays. Je me souviens que je suivais le plan de mon propos, à mesure que je le prononçais, en plaçant le doigt sur le chapitre en cours. Car plus je répétais mon discours, qui ne fut jamais rédigé, plus j’avais le sentiment irréel de ne plus savoir où j’en étais. Je n’ai jamais eu ce deuxième texte en main. Il est en cours de transcription. Car un film en fut fait à Lyon. Il est en ligne.
Le club « Pour la République sociale » en fit un cd. Je ne sais pas s’il en reste encore des exemplaires quelque part dans un placard à archives. Je recommande cependant ce document à ceux que la question laïque intéresse dans sa dimension géopolitique. Je conclus ce récit de souvenir par une ultime anecdote. Après les élections européennes le président Nicolas Sarkozy invita les chefs de parti à le rencontrer. Nouvel élu au parlement européen, alors président du Parti de Gauche, je me rendis à l’Elysée. Pour la première fois depuis bien des années, j’entrais de nouveau dans le bureau où j’avais rencontré autrefois le président Mitterrand et j’avoue combien j’avais été secoué. Après commença la conversation somme toute assez tranquille et courtoise. J’offris mon petit livre « réplique au chanoine de Latran » à Nicolas Sarkozy. Il en sourit. Moi je me dis que j’avais fait mon travail puisque l’intéressé avait reçu en main propre la réponse du fils de l’institutrice ! Si vous aimez les symboles et les fils rouges de l’existence, vous goûterez peut-être cela autant que moi à ce moment-là.
A présent encore un mot à partir d’une expérience personnelle. Voici une petite chronique ordinaire du travail parlementaire au Parlement européen comme j’ai envie de vous en présenter après chaque session tant j’en suis exaspéré. Non je n’ai pas l’intention de vous parler du Thalys, le train pour Bruxelles, qui est tout le temps « retardé », à l’arrivée ou au départ ou en route. J’ai sur l’estomac tout autre chose. Le travail parlementaire lui-même. Lors de la dernière séance parlementaire de Strasbourg, nous devions nous prononcer, entre autre, sur six textes, cinq règlements et une directive mettant en place ce qu'on appelle « la gouvernance économique européenne ». Des textes d’une portée considérable. Rien de moins que de les textes à transposer dans les lois nationales – une transposition à la lettre pour ce qui est des règlements – de tout le système de contrôle des budgets des Etats et des sanctions qui puniront les "écarts" des Etats. Vous vous souvenez de mon compte rendu sur ce point : ces sanctions sont graduées de 0.1 à 0.2% du PIB ! Elles sont prévues pour les Etats de la zone euro qui dévieraient de l'objectif budgétaire désormais institué pour tous les pays: entre l'équilibre budgétaire et 1% du PIB de déficit ! Je rappelle pour mémoire encore que nous avions déjà eu à nous pencher sur ce "paquet" gouvernance économique en juin dernier. A l'époque, la majorité parlementaire avait réservé son vote. Elle comptait influencer encore la rédaction finale du texte par le Conseil. Nombre de ses amendements durcissaient les sanctions proposées par la Commission et demandait à ce que le Parlement européen ait un rôle plus prégnant dans le dispositif de contrôle mis en place. Entre juin et septembre, plusieurs discussions de conciliation se sont tenues entre le Conseil et les députés de la commission parlementaire de l'économie et des finances (ECON) que le Conseil voulait bien convoquer. Parfois seuls les rapporteurs étaient conviés aux discussions laissant ainsi les négociations entre les mains d'une seule tendance politique, la droite. Le Mardi 20 Septembre, les députés membres de la dite commission parlementaire de l'économie et des finances ont eu la joie d'apprendre que le Conseil ECOFIN, c'est-à-dire les ministres européens de l’Economie et des Finances, étaient parvenus à un accord sur ce fameux "paquet législatif". Etonnant ! Très étonnant ! Car la réunion durant laquelle nos ministres se sont mis d'accord sur ce "paquet" était une réunion réputée "informelle" à laquelle avait été convié, à la surprise générale, Monsieur Timothy Geithner, Secrétaire d'Etat au Trésor des Etats-Unis d'Amérique de son état ! C'est donc le mardi dans l'après-midi que mon collègue Jürgen Klute, député européen pour Die Linke (Allemagne) nous fait parvenir en bon anglais une série d'amendements validés par le Conseil. Tous se référant à des textes dont nous ne disposions pas « to technical reasons" selon les termes employés par le Conseil. Une honte ! Le lendemain, mercredi 21 septembre, les services du Parlement européen proposaient aux députés de la commission ECON une version des rapports sur lesquels nous avions votés en juin intégrant les amendements du Conseil. Bien sûr il ne s'agissait pas de versions définitives. Le tout, vous le devinez à présent, nous a été transmis dans la seule langue anglaise. Les versions définitives et en langue française ne venant pas, il a fallu travailler… sur les brouillons. Mes assistants ont dû traduire l'ensemble pour parvenir à y comprendre quelque chose. Voilà comment on prend des décisions importantes dans l'Union Européenne. Dans l'urgence, à partir de brouillon et en étant obligés de traduire soi-même de l'anglais ! Les versions définitives des rapports amendés ne nous été transmises que la veille du vote à 10h. En anglais. La version française était, elle, enfin disponible à 14h. Le lendemain ! La majorité du Parlement votait en faveur de ces six textes. Inclus les députés français de droite qui acceptent d’abdiquer l’indépendance de leur pays dans la langue de l’occupant financier ! Ainsi se règle le sort des Etats dans l’Union européenne.
« Celui qui n'a qu'un pas à faire pour aller à l'UMP, c'est Manuel Valls », déclare Montebourg.
Oui ! Et celui qui n’a qu’un demi pas à faire pour rejoindre Jean-Luc Mélenchon, c’est Montebourg !
Droit d'asile !
Plus prosaïquement, je crois que ça va bouger dans landerneau !
@ Jean-Luc Mélenchon
Deux ou trois à propos de votre présente note.
Les primaires au delà de la "démocratie d'opinion" qu'elles imposent au débat politique et à la place des délibérations des partis ont été un succès. Comme vous, je n'en étais pas partisante et comme vous je reconnais que cela a fait avancer le débat à gauche et aussi des convergences au moins sur les constats, voire sur certains solutions ou réflexions. C'est un peu le paradoxe de ces primaires "à la française".
Vous voyez les choses avancent chez les socialistes et avec les socialistes et même si votre candidature est en concurrence électorale avec celle du candidat socialiste, il n'est pas utile de faire des charges l'un envers l'autre ou l'un contre l'autre. A un moment, la gauche dans son ensemble devra s'unir, se rassembler, travailler ensemble soit au second tour de la présidentielle (quel que soit le cas de figure à gauche après le 1er tour) et surtout aux législatives car sinon point de majorité absolue à l'Assemblée nationale ce qui serait une grosse erreur, un acte manqué vu que maintenant le Sénat est à majorité de Gauche. Je pense, qu'au delà des tumultes de la campagne de chacun et aussi des postures, des convergences utiles pour la transformation sociale sont non seulement possibles mais souhaitables ! La crise nous oblige à un sursaut d'utilité et aussi de lucidité !
Je partage la sagesse de l'ami Henri Pena Ruiz. Madame Elisabeth Badinter a toujours était du côté de l'idéal républicain, du respect de la dignité humaine et de la laïcité émancipatrice ! Bref de Gauche ! Je me réjouïs que vous reparler du contenu de votre texte de conférence tenue au GODF en janvier 2008 et dont le texte fût publié dans un 1er temps dans vos publications politique à Gauche puis sous la forme d'un ouvrage connu "Réplique au discours de Nicolas Sarkozy. Chanoine de Latran" paru aux Editions Bruno Leprince. Documents que je garde à portée de lecture !
Une réflexion où je me trompe peut-être...?
Jean-Luc Mélenchon ne veut pas de souveraineté européenne, je le comprends parce qu'elle serait néolibérale pour le moment.
Mais si le gouvernement européen épousait les idées du FdG, il n'y aurait pas de soucis...
Après c'est le peuple qui vote...
Aujourd’hui, on ne se dispute plus trop entre l'Aquitaine et l'Anjou...
Est-ce trop tôt ?
M. Mélenchon,
Je vous soutiens, mais question : qui étaient les va-t-en guerre au nom de la liberté du monde et de la dite protection des civils en Libye ? Et qui tue qui aujourd'hui ?
Encore un effort, camarade, pour être anti-impérialiste !
GL
La suite de l'explication sur le SMIC prochain "prochain épisode" ?
Sinon c'est toujours infiniment rafraichissant de vous lire sur l'Afghanistan.
@ Jean-Luc Mélenchon :
Beaucoup de personnes qui vont voter Front de gauche au premier tour de l’élection présidentielle vont pourtant aller voter aux primaires socialistes.
La question que nous pouvons poser à ceux qui vont aller voter : Pour quoi faire ?
Est il possible pour quelqu'un de gauche, libre de ses mouvements, d'influer sur le vote des primaires ?
De dégager un rapport de force pour un candidat contre les autres ?
Les candidats ont dit et redit, "qu'une fois le vote passé, ils se rassembleraient ".
Mais alors comment faire pour rassembler les idées d'Hollande, celles de A. Montebourg et celles des autres candidats ? Non, les idées ne se rassembleront pas, ce sont seulement les candidats qui se regrouperont.
Nuance de taille, nuance énorme.
Cette démarche est faussement démocratique, car le programme final sera celui du candidat élu. Nous, sympathisants, militants du Front de Gauche pouvons nous cautionner un programme qui ne veut pas sortir du traité de Lisbonne, qui est en accord avec les recettes libérales du FMI ?
Il ne s'agit pas de clivage, ni de se positionner en détenteur de la vérité, il s'agit de cohérence intellectuelle.
Pouvons nous être à la fois pour l'application du programme partagé " l'humain d'abord " et être d'accord avec un programme social-libéral ?
"la gauche dans son ensemble devra s'unir, se rassembler, travailler ensemble soit au second tour de la présidentielle (quel que soit le cas de figure à gauche après le 1er tour)"
Voulez-vous dire que la gauche devra s'unir avec l'umpscentriste?
"et surtout aux législatives car sinon point de majorité absolue à l'Assemblée nationale ce qui serait une grosse erreur, un acte manqué vu que maintenant le Sénat est à majorité de Gauche."
A bon? Le Sénat est à gauche? Alors j'ai raté un épisode?
Pour moi, l'umpscentriste c'est non.
Commentaire de Nietzsche sur la "rigueur" et l'austérité.
"Tous les prédicateurs de morale, ainsi que les théologiens, ont en commun une indélicatesse : ils cherchent tous à persuader les hommes qu'ils se trouverait dans un état désespéré et qu'une thérapie sévère, ultime et radicale serait nécessaire", Niezsche, 326, "Les médecins de l'âme et la douleur", Le Gai savoir
Je comprends ceux qui disent "à quoi ça sert d'aller voter aux primaires ?". En effet, il est difficile de mesurer ce que son bulletin peut avoir comme conséquences politiques. Je répondrais pour ma part simplement que nous savons à quoi cela sert de ne pas voter : à rien. Car ce qui est certain, c'est qu'en ne participant pas, on est sûr de ne rien peser (en tout cas sur les événements liés aux primaires, car pour la présidentielle, j'ose espérer que tout le monde ici se déplacera).
Donc pour moi c'est clair : je vais voter. Pour qui ? Cela ma semble assez évident non ?
Pour finir, je me suis permise de lever un lièvre du côté de chez Aubry dont l'attachement à la laïcité, déjà sujette à caution depuis quelque temps, semble plus que relative avec l'affaire de la réception en grandes pompes et cérémonie religieuse d'un haut dignitaire Boudhiste par son responsable université également président de Paris 7 Diderot.
A mon avis, ça mérite qu'on les rappelle à l'ordre sur la ligne que la gauche doit tenir sur la laïcité.
@ 2 Sonia Bastille,
Retiens ton souffle, camarade, puis n’oublie pas de respirer !
Je vous suis reconnaissant d'avoir opter pour démocratie d'opinion ", et c'est vrai que ça a été un succès pour le parti socialiste. Les candidats ont démontré qu'ils savaient rester droits derrière leur pupitre et ensuite aller tacler par leurs petites phrases en aparté. Tenez, Ségolène à Hollande " dormez braves gens, les notables veillent sur vous", et d'autres de Valls à A Montebourg !
Où vous faites erreur, c'est de dire (de croire) que le Sénat est à gauche. Le Sénat est une assemblée qui est censée représenter les collectivités locales, ce n'est pas le peuple. D'ailleurs 60 % de Français ont un maire de gauche et pourtant le Sénat est resté longtemps à droite.
Les grands électeurs ont voté à gauche pour marquer leur désaccord avec Sarkozy sur les nouvelles dispositions territoriales.
D'ailleurs, la puissante commissions des finances du Sénat, celle où l'on discute le budget, a été offert à l'UMP à P Marini, un ultra-libéral.
Il s'agit bien d'une gauche d'appareil, qui veut préserver un système qui ne vise qu'à les garder au pouvoir, un coup l'un, un coup l'autre.
J'ai la tristesse de vous dire qu'avec ces ténors du socialisme, les choses n'avancent pas, du moins pour nous Hommes et Femmes de Gauche.
La Gauche devra s'unir pour faire plier le PS mou qui prône la convergence politique.
Vive un second tour des présidentielle avec Jean-Luc Mélenchon, là les choses vont avancer.
Dans mes rêves les plus fous, A.Montebourg ayant compté ses soutiens, rejoint le FdG après la primaire ce qui, outre la cohérence intellectuelle, constituerait une sacrée avancée politique. Ce qui aurait aussi pour avantage de rééquilibrer le dit FdG en limitant, en particulier, le poids de l'appareil du PC.
C'est pour celà que j'irai voter Montebourg aux primaires.
A J L Mélenchon
C'est toujours aussi enrichissant de vous lire. Cependant, je reste un peu sur ma faim. J'aurais souhaité que vous reveniez sur votre intervention au Bondy Blog Café et je pense que je ne suis pas la seule. J'aurais aimé que vous nous fassiez part de vos impressions, voire de vos sentiments face à ces jeunes et j'aurais aimé savoir quels enseignements vous en tiriez pour la suite de votre campagne. Vous savez que vous ne pourrez faire l'impasse de rendez-vous avec la banlieue. Maintenant, si votre ressenti est de l'ordre de l'intime, je comprends votre silence. L'humain d'abord.
Bonjour,
Merci, grand merci, encore une fois, pour ces textes qui alimentent notre réflexion !
Une question me taraude l'esprit depuis deux ou trois jours, depuis que j'ai regardé le troisième débat des primaires socialistes. (Je n'avais regardé aucun des deux autres).
Le discours de Montebourg ressemblait un peu au nôtre. Alors que j'avais écrit, dans nos échanges internes de comité PG, pourquoi les primaires ne nous concernaient pas, expliqué et affirmé qu'il était hors de question de nous en mêler... en ce moment, je suis habitée par le doute : si Montebourg obtenait un maximum de voix et démentait ainsi tous les sondages "bidons ", il ferait bouger les lignes. Le PS serait obligé de tendre vers la gauche.
Je m'interroge : ne pourrait-on pas participer au premier tour de scrutin pour infléchir les certitudes des sociaux-libéraux ? Le second tour resterait l'affaire des socialistes et de leurs sympathisants.
"Politis" de cette semaine pose la même question et donne deux postures opposées qui se tiennent, aussi bien l'une que l'autre parce qu'elles sont argumentées : celle de C. Autain (pour qui c'est non), celle du Yéti (pour qui c'est Montebourg). Cela ne clarifie en rien mes doutes... au contraire !
Même si je ne partage en rien les idées du PS (si tant est qu'il en ait !), Montebourg sort tellement du lot qu'il serait dommage de laisser un boulevard à une Aubry ou un Hollande... ça arrangerait tellement nos financiers et autres boutiquiers.
Je lis bien que Jean Luc appelle ses troupes à la retenue. Mais, a-t-il tout à fait raison ? Une avance de Montebourg au PS ne créerait-elle pas le séisme attendu dans ce parti ? Ne serait-elle pas un premier pas vers ce que nous voulons ? C'est un véritable dilemme. Mes certitudes (et je suis loin d'être seule dans ce cas) sont ébranlées. Qu'est-il judicieux de faire en cet instant précis de notre histoire ?
« C’est pourquoi je parie que si l’écart entre le premier et le second est supérieur à dix points, le suivant se retirera purement et simplement. », écrit Jean-Luc Mélenchon.
Ce n’est pas être grand clerc. Mais quand même, il fallait l'oser ! À parieur, parieur et demi. Il ne restera plus qu’à rebaptiser le PS ! Partito Democratico, par exemple.
Il m’est avis que les velléitaires seraient bien avisés de rester chez eux dimanche !
La fin du post est hallucinant. Vous le savez tous, selon nos tempéraments, il arrive qu'il y ait une montée d'adrénaline furieuse, déclenchant des images ultra-violentes et des idées non moins déchaînées, comme celle par exemple, dans un moyen terme, si l'occupation financière continue, d'en appeler à refuser de payer certaines contribution, acte de résistance sérieusement puni. Comme nous n'en sommes pas là, et que nous trouverons bien le moyen de faire cesser la danse mortelle, un peu de détente et d'ironie
"Le "Médiadico" est clair : "Un lampion est une lanterne vénitienne, un petit récipient contenant de l'huile et une mèche dont on se sert pour les illuminations. Air des lampions, rythme de polka qui marque des battements de pieds ou des cris et exprime l'impatience du public." Une lanterne, six mèches, des illuminations, le public impatient qui tape des pieds et pousse des petits cris, on y est, ce sont les primaires socialistes !"
Suite sur notre blog Placeaupeuple 39
Les primaires font le buzz sur lémédias, c'est bon pour le débat sur les idées et sur les choix et donc c'est bon pour informer les citoyens sur la force des idées du FdG tournées vers le bien des peuples. Informons donc de toutes les manières possibles.
Merci pour cet éclairage cru sur les réalités du monde actuel même si c'est angoissant; les troupes de l'impérialisme néo-libéral sont en grandes manœuvres et il convient d'analyser les métastases guerrières du Big Marché US pour les contrer.
La soumission européenne au diktat néo-capitaliste est aussi insoutenable que la mise à mort d'un animal... mais cela peut se retourner contre leurs auteurs qui devront payer ce qu'ils nous doivent.
Présidons avec détermination et au plus vite!
Elisabeth Badinter est la 1ère actionnaire du groupe Publicis.
Ainsi, elle n'est ni anti-capitaliste, ni anti-productiviste.
Elisabeth Badinter n'est donc pas du tout de gauche.
CQFD
(et je ne parle pas du féminisme !...)
Aujourd'hui le parti de gauche de référence, pour une grande partie de citoyens, est le parti socialiste. Cependant lorsque l'on discute avec les électeurs socialistes beaucoup pensent que le PS ne se différencie pas assez de la droite.
Je pense que les militants sont trop dépendants de la hiérarchie du parti pour infléchir de l'intérieur, la ligne directrice du PS. L'ouverture des primaires aux sympathisants, et le vote secret, permet de libérer les aspirations de chacun, probablement les représentants de l'aile gauche du PS obtiendront, dimanche soir de très bons résultats.
Pour conforter ce pronostic, il suffit de se pencher sur les élections de ce début d'année en Italie.
Dans les deux grandes villes emblématiques du Nord et du Sud, Milan et Naples, la coalition emmenée par le parti démocratique a gagné avec des hommes venant de Rifondazione Communista et Italie des Valeurs du juge di Pietro.
De même, le parti démocratique, n'a pas été à l'origine des demandes des 4 réferendums d'initiative populaire. La campagne des signatures a été initiée par des associations, I des V, les partis de gauche. Le PD s'est raccroché aux wagons lorsqu'il a constaté le succès de l'initiative.
Résultat, les quatre consultations ont été gagnées avec +de 90% de oui et un taux de participation de 60/65%. Ces taux vont bien au-delà de la gauche classique.
Si ces considérations peuvent être transposées en France, il n'est pas interdit de penser que les citoyens choisiront le candidat le plus en rupture avec la politique actuelle du PS.
A dimanche soir.
@Juliette
Je dirais même plus: ne pas voter (pour les camarades qui lisent ce blog) servira les sociaux démocrates du PS, car en fin de compte, un vote en moins pour la gauche du PS est une fraction de pourcentage en plus pour les sociaux démocrates de ce parti. Pensez au jour J de l'élection présidentielle, si nous passons au 2ème tour, vous voulez vraiment demander à un Hollande d'inviter ses troupes à se mettre derrière notre candidat ? Ne serait-il pas plus logique de discuter avec Montebourg par exemple ? J'irai voter ce dimanche, et je voterai même la semaine prochaine pour le moins pire. Ainsi je ne regretterai rien le jour des élections présidentielles.
@laforcedupeuple -7
Je n'opte pas pour ce « genre » d'appellation facile, trop convenue et très « politiquement correct »qui n'est qu'en réalité que facilité ! Et je le dis d'autant plus que je suis au PG et au FdG.
La Gauche quelles que soit ses composantes doit s'unir pour gagner la présidentielle d'une part et les législatives d'autres part ! Vous préférez le maintient de la droite ?
Le Sénat est de Gauche, a une majorité de Gauche ! Nous en conviendrons tous au Front de Gauche le moment venu si nous sommes élus à la Présidence et si nous avons besoin de majorité à l'AN ou et au Sénat pour les réformes constitutionnelles !
@ jean ai marre - 10
Je n'ai opté pour rien du tout ! C'est les dirigeants et militants socialistes qui ont choisi ce genre de désignation. J'ai déjà dit que j'en étais pas partisante !
Le Sénat est majoritairement à Gauche ! C'est la réalité politique ! Le Sénat a une majorité de Gauche (PCF (donc aussi Front de Gauche), PS, EE-LV, MRC) ! A moins que vous considériez que le PCF n'est plus lui aussi de Gauche ?
Vous pensez que les camarades communistes se seraient alliés ou soutiendraient le PS au Sénat si le PS était de droite ? Jean-Pierre Bel, le nouveau Président de la Haute Assemblée est profondément républicain et socialiste !
La Gauche a « offert » à la droite la Commission des Finances et alors ? La Droite a bien « offert » à la Gauche son équivalent à l'Assemblée nationale. Sous le Front Populaire, ce fut également le cas et aussi sous la 4ème République du temps du Tripartisme et même sous les Cabinets Mendès-France et Mollet !
« Avec Jean-Luc Mélenchon , là les choses vont avancer », vous dîtes. Oui mais comment ? Il faudra bien converger à l'AN (à moins d'y avoir la majorité absolue !) et aussi s'entendre au Sénat et avec le Sénat. Au Sénat le Front de Gauche ce n'est que 21 Sénateurs. Ca fait pas une majorité !
À mon humble avis, si la participation à ces primaires est importante, l'écart entre les deux premiers ne remettra pas en question le deuxième tour, pour garder la fenêtre médiatique ouverte. Si Montebourg ou Royal sont qualifiés, cela pourra permettre de mettre encore plus en évidence les clivages avec un FH ou MA ou Valls. En tout cas, m'est avis qu'il faut s’abstenir d'y aller si on se sent proche du Front de Gauche. C'est leur cuisine, pour moi elle n'est pas assez assaisonnée !
Comme d'habitude les nouvelles du parlement européen sont affligeantes, pour les traductions en est il de même pour les autres pays ? Cela montre le peu de respect des pays. Cette ingérence américaine est vraiment effrayante.
Que se vayan todos ! Soyons nombreux à le dire le 11 Octobre prochain !
@ 20 Sonia Bastille :
La Gauche a « offert » à la droite la Commission des Finances et alors ?
Ca ne vous choque pas ?
Je ne comprends pas, où vous êtes avec le Front de Gauche et vous voulez la rupture avec le système actuel, ou vous vous complaisez dans ce système, avec une gauche d'appareil, qui veut préserver un système qui ne vise qu'à les garder au pouvoir, un coup l'un, un coup l'autre.
Je vous signale que le poste offert à l'UMP, n'a pas eu l'accord des communistes et du Parti de Gauche.
C'est la première bavure de la convergence politique.
C'est la raison pour laquelle il faut que Jean-Luc soit au second tour des présidentielles : pour influer sur la rupture des Socialistes avec la social-démocratie.
Vous verrez que le troisième tour, celui des législatives, sera alors différent.
Les électeurs voteront alors pour une Gauche radicale, mais aussi pour le PS façon A Montebourg, mais pas pour Hollande.
Un complice de Woerth désigné aux finances du Sénat.
Et c'est ce parti sans programme impératif que d'aucuns s'apprêtent à renforcer en s'imaginant l'infléchir.
Tout le système qui ligote la Grèce (en attendant les autres), ils l'ont construit. Ils n'ont aucun regret.
Outre-atlantique la méthode est rodée. Après l'énergie militante (ou plutôt "groupisant"') dépensée pour faire passer Obama devant Clinton, ils se sont retrouvés avec les deux en train d'appliquer ce que la composition notablo-politique du "parti" démocrate a imposé.
Les parallèles sont délicats, mais les dangers peuvent être comparés.
Réponse à Anny Paule (13)
Moi aussi, je n'ai regardé que le troisième débat. Avant ce dernier débat, j'étais fermement décidée à aller voter Montebourg pour faire pression à gauche. Mais contrairement à vous, c'est ce dernier débat qui m'a convaincue de ne pas aller voter pour les primaires socialistes. C'est vrai qu'en apparence, ils sont très différents. Mais alors, comment expliquer qu'ils soient tous dans le même parti autour d'un même programme? En fait, j'ai eu le sentiment qu'ils nous jouaient une pièce de théâtre bien rôdée dans laquelle chacun jouait son rôle de façon à ratisser le plus large possible de la droite modérée à la "vraie" gauche. Il ne s'agissait pas d'un débat d'idées mais d'une propagande électorale. Et pendant que le parti socialiste disposait confortablement de 6 heures d'antenne, JL Mélenchon mouillait sa chemise dans ses fonctions et sur le terrain.
Je ne veux pas vous donner de leçon, je veux simplement vous dire que la lecture d'un même événement peut être très différente selon les individus. C'est ça aussi l'humain d'abord.
Puisque chacunE ou presque y va de son petit commentaire pour la primaire socialiste, moi je voterai Royal plus fiable que Montebourg et surtout elle est tellement détestée par l'ensemble de la médiacratie de ce pays (Montebourg lui a plutôt bonne presse en ce moment, étrange?) qu'il doit bien y avoir une raison ! Les sarkosondages lui préfèrent presque Montebourg eux aussi, ceci est pour moi très significatif.
Et puis à propos de Montebourg encore, souvenons-vous sur qui s'est le plus acharné A Pulvar ?
J.L Mélenchon et S Royal.
Bonjour à toutes et à tous, bonjour Jean-Luc, bonjour cher Webmestre.
J'irais au primaires du PS, pas pour voter, je resterai dehors, avec une pancarte que je me suis fabriqué exprès :
Le peuple a dit NON
Le traité de Lisbonne est une FORFAITURE
les élus socialistes sont complices
Pour 2012
Le vote utile c’est Jean-Luc Mélenchon
Et le Front de Gauche aux législatives.
jean-luc-melenchon.fr
Amitiés militantes
Demain je vais tracter avec mes camarades de Limousin Terre de Gauche pour le meeting de mardi à Brive
Bon dimanche
Méfions-nous, Arnaud Montebourg n'est qu'un leurre qui a pour but de détourner les potentiels électeurs du Front de Gauche, en se rapprochant, par les idées qu'il avance, de celles de Jean-Luc Mélenchon. Tout ceci n'est que mascarade. Montebourg est membre des Young leaders de la FAF (french american foundation - fondée en 1976 par Giscard d'Estaing et les conservateurs américains). Cette fondation a pour but de promouvoir les intérêts de l'oligarchie financière franco américaine et recrute parmi les élites intellectuelles de ces 2 pays afin d'avoir un réseau qui permet de placer ses hommes et femmes aux postes clés (médias, grandes entreprises, politiques) au sommet de l'Etat et d'être sûre, quelque que soit la tendance au pouvoir (droite ou gauche), que ces gens là serviront leur idéologie.
Voir la liste des youngs leaders (FAF) sur le net, dont Nathalie Kociusko Morizet et Laurent Wauquiez sont parmi les jeunes poulains (pour ceux-là, moins étonnant). Parmi les vieux Laurent Joffrin Directuer de Libération, sans parler de Francois Hollande que les sondages truqués ont tout à coup fait passer pour l'homme de la situation pr 2012. Mais la grogne populaire se faisant sentir de plus en plus, les sondages truqués dirigés par on sait qui, sortent de leur chapeau le fringant Montebourg qui tout compte fait, ferait peut-être bien un meilleur cheval pour les prochaines présidentielles.
Moi mon dada, C'est Mélenchon !
Merci, à Ardéchoise (24).
Je n'attendais aucune "leçon", mais seulement des réponses à des doutes existentiels réels. Vous en donnez une.
Peut-être avez-vous raison, peut-être était-ce simplement une "pièce de théâtre" aux acteurs bien rôdés dont le but était de râtisser large, aussi large que possible, pour occuper tout l'espace de droite à gauche...
Cependant, je m'interroge toujours : tous ceux qui magouillent et tirent les ficelles ont intérêt à ce que rien ne change, ou si peu...
Mettre la barre à gauche, c'est montrer que le changement est voulu par le plus grand nombre, c'est nous ouvrir la voie. Mes craintes sont que les "centristes" consensuels (Hollande, Aubry) ne soient désignés... C'est tout !
Je ne dis pas que Montebourg m'ait convaincue, loin de là (même s'il faisait partie des représentants de La France rebelle, avec ses propositions de VI° République dans la fin des années 90, même s'il faisait partie du "camp du Non au TCE), mais c'est le plus proche de ce à quoi nous aspirons.
J'avoue que je ne sais que faire. Nous ne pouvons nous permettre de manquer ce rendez-vous avec l'histoire, et il y a de quoi douter.
Un bon lien entre crise des USA, crédits de guerres, appropriation des reserves de gaz et de pétrole et affaiblissement programmé des nations européennes. Merci a Jean-Luc Mélenchon.
Par ailleurs j'irai voter dimanche en faisant le pari que, battu, Montebourg se rapprochera du Front de gauche, enfin on peut toujours rêver ! Même si cela ne se fait pas, nombre de ses électeurs le feront.
Je n'ai pas regardé ces débats pour la primaire du PS.
Aucun intérêt pour moi, parce que, je pense depuis longtemps que le PS n'est plus qu'une auberge espagnole où chacun arrive avec ses idées et les colore en rose. Montebourg et ceux qui le suivent au FdG, Valls à l'UMP où au Modem, ou où il veut. Aubry, Hollande et Royal nulle part parce ils ne savent plus qui ils sont.
Présidons!
Avec Arnaud Montebourg un accord est possible. Le vote massif en sa faveur au premier tour des primaires serait susceptible de renverser la table, et en cas de victoire au second (on peut rêver) réorientera le PS sur nos positions. Et même en cas de défaite, son score résonnera comme un avertissement pour la présidentielle. Donc Dimanche, je vote.
Guerre d’Afghanistan
La chaîne de télévision russe Russia Today se demande avec Michel Chossudovky (professeur d’économie à l’Université de Toronto), si la guerre d’Afghanistan peut être considérée comme un crime contre l’humanité.
La guerre contre l’Afghanistan est un acte d’ agression illégale commis par les USA et l’OTAN, en dépit de sa présentation comme une réponse aux attentats du 11 septembre 2001, car « l’Afghanistan, en tant que nation, n’était pas derrière ces attaques », affirme l'économiste canadien.
« Stop à la guerre contre l’Afghanistan » est devenu un des mots d’ordre des indignés étasuniens, dont le mouvement, commencé il y a 3 semaines à New-York, a atteint Washington et d’autres villes des USA (voir la Tribune de Genève de ce jour).
La Russie et la Chine semblent décidées à opposer leur veto à toute intention d'intervention dans les affaires intérieures d'un pays qui serait proposée à l'ONU. Je suppose que c'est le précédent libyen qui les motive.
Robert Hue sénateur réélu le 25 Septembre 2011, appelle à voter Hollande, il est aussi,à ma connaissance, toujours président au titre des fondateurs du think tank Gabriel Péri financé par le PCF un des laboratoires où s'élaborent les idées politiques du parti, le groupe de sénateurs de la vraie gauche a perdu un représentant à cause des manoeuvres PS /EELV pour les investitures, il n'y a plus de PG au Sénat, sur les six commissions permanentes trois présidences au PS, une à la gauche communiste.
Certes le Sénat "est à gauche", quelle gauche?
Si voter Montebourg ou Hollande ou Royal ou Mélenchon c'est du pareil au même puisque tout ça c'est à gauche, s'il faut aller choisir ses adversaires politiques sous le prétexte qu'ils empruntent votre phraséologie, alors non seulement je n'irai pas voter aux primaires, ni non plus aux second tour des présidentielles comme je l'avais décidé depuis longtemps, mais je vais finir par me demander si j'irai voter Mélenchon au premier tour.
Je n'irai que s'il incarne, ce que je croyais jusqu'alors, la rupture.
S'il incarne une vague coloration dans la course à l'échalote, j'attendrai que ça bouge autrement.
Vive la Révolution citoyenne.
@Pulchérie : la russie demande des choses étranges! je te rappelle une autre : "La première guerre d'Afghanistan de l'histoire contemporaine a opposé, du 27 décembre 1979 au 15 février 1989, l'armée de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), aux moudjahidines 10 ans en Afghanistan, ce n'est pas rien non plus.
Et une guerre est toujours un crime contre l'humanité. Quelque soit la guerre ou le pays.
Pétition de soutien à Occupy Wall Street, l'évènement le plus important du monde selon Naomi Klein
LE MONDE CONTRE WALL STREET
http://www.avaaz.org/fr/the_world_vs_wall_st_fr
Déjà 150000 signatures en quelques heures
je ne pense pas vraiment, qu'un débat sur l'identité de la France soit nauséabond ! c'est une occasion de rapppeler les grands moments de l'histoire de france, de françois 1er à Louis XlV, mais aussi de la Grande Révolution française !
Il n'y a rien à attendre de l'oligarchie du parti Socialiste. Regardez Audrey Pulvar qui a pour mec Montebourg au lieu de poser des questions à Mélenchon pour qu'il exprime nos idées, elle a capturé le micro pour l'emm****r et se mettre en valeur.
J'espère que leur farce ne rassemblera pas un million de personnes.
Les socialistes sincères nous rejoindrons. De plus, faire des ronds de jambe devant le PS est contre productif. Notre cible est d'abord de convaincre ceux ne vote plus, car dégouté par les magouilles.
Si on est pas radial, ils ne viendront pas et ils auront raison.
Montebourg Ministre du Front de Gauche, vous ne voyez pas que Mélenchon est au 4 ème degrés.
@26 jacques87.
votre intention est respectable.
j'irai participer à ce vote car je veux aider un peu de ce qui reste de gauche dans ce vieux parti.
mais pas de gaité de coeur et pas au 2ème tour !
seul J-L.Mélenchon incarne la "porte à gauche".
Hollande : Toquard qui croit en ses chances mais n'est déjà plus dans la course ;
Vals : outsider sans intérêt ;
Aubry : Bonne vieille jument qui peut réserver des surprises ;
Royal : belle jument, beau parcours en 2007, peut réserver de bonnes surprises en 2012, pas si loin de Mélenchon ;
Montebourg : Attention ! cheval de Troie, très prometteur, mais qui, s'il gagne la course ne donnera rien de ce qu'on attends de lui. Ne surtout pas miser sur lui, n'est-ce pas Nadia ?
Mon étalon, c'est Mélenchon ! Je voterai pour lui au premier tour ! mais je dois envisager toutes les éventualités et je partiperai donc aux primaires socialistes car je veux le moins pire des 5 au cas ou Mélenchon ne passerait pas la barre du 1er tour 2012.
Je vote front de gauche au premier tour et j'irai voter Montebourg aux primaires socialistes car ses déclarations ont du sens, parce qu'il dit la vérité sans tourner autour du pot, parce qu'il est un des seuls au ps à vouloir un véritable rassemblement de toutes les gauches mais aussi et surtout parce que le ps a toujours besoin d'être tiré à gauche c'est à dire du bon côté et de ce fait je pense que renforcer l'aile gauche du ps est une bonne chose.
Mélenchon, partageons !
Reste à trouver l'image qui pourrait aller avec le slogan...
n'est il pas lâche de dire je vais voter au premier tour de la primaire et m'abstenir pour le deuxième tour de la primaire.
personnellement j'attendrais mon premier tour de 2012. le PS vivra sans moi. mais je trouve lâche d'aller picorer dans les assiettes des autres pour les utiliser. c'est faire peu de cas de la Politique.
ayez au moins des c*** en votant jusqu'au bout puisque vous allez commencer.
comme beaucoup, j'inscris ma démarche hors du PS du début à la fin.
le souvenir d'un mr Sapin fort arrogant laisse dans mon souvenir un goût amer dans la bouche.
avant que je revote PS ! il y aura de la neige en Eté.
entre Hollande, Valls ou d'autres je préfère encore l'original à la copie.
la puissance de notre groupe se forgera en dehors du PS ou disparaîtra à l'instar du score du PC lors de la dernière élection présidentielle de 2007 car justement trop "macé au PS"
le traité de Lisbonne s'est installé grace au PS
le OUI au TCE était soutenu par hollande / Sarkozy ensemble sur paris match.
la retraitre était déjà pipé par le PS dès les mouvements et martine soutenait le plan Fillon au début car c'est naturel chez elle.
beaucoup au PS ne sont plus hostile à un abandon du Smic comme revendication programmatique. idem sur beaucoup de questions sociales où le PS est près à lâcher large...les 35heures j'en parle même pas tellement même les socialistes les critiques en arrière fond.
alors avec çà voté ! non de dieu ! mais voté jusqu'au bout ! soyez courageux ! les 6 candidats ont besoins de vous !
nous notre 7eme candidat sera là en mai 2012 et nous verront jusqu'au bout notre devoir de gauche. mais sans être tenu en laisse par le PS.
Je ne comprends pas bien ce rêve de renforcer la ”gauche” du PS.
L'objectif des primaires : faire du chiffre, par une participation massive, faire apparaître le PS comme l'unique ”opposition”, aboutir à une bipolarisation politique à l'américaine. Avouez que de Valls à Montebourg il ratisse large !
Hamon sur France Inter s'inquiétait de la tendance néo libérale du PS (?!) et de la "gauche" européenne. Lucide, il ne prévoyait pas de victoire de la gauche à la présidentielle dans ces conditions.
Et que croyez-vous qu'il arriva ? Les "gauchistes" du PS (Hamon, Lienemann, Filoche, Emmanuelli...) appellent à voter... Aubry !
Ceux qui ont essayé de "gauchiser" le PS de l'intérieur se sont cassés les dents, sont rentrés dans les rangs ou ont quitté ce parti. Alors, penser que c'est faisable par un vote aux primaires...
Montebourg a été clair : ”Si je ne gagne pas la primaire, je me rangerai derrière celui qui va gagner.”
Le journaliste : ”Est-ce qu'il n'y aurait pas un peu d'honnêteté politique [...] à vous débarrasser de l'étiquette PS et d'aller avec ceux qui défendent ce pour quoi vous vous battez en ce moment ? Ça serait plus logique et plus honnête vis-à-vis des électeurs."
Le journaliste lui demande s'il va faire campagne pour celui qui "est positionné politiquement le plus au centre et [...] qui défend ce que vous dénoncez le plus fortement" et l'interroge sur ses convictions.
Montebourg : "Mes convictions, elles passent au deuxième plan."
Question : va-t-il faire une non-campagne, comme il l'a fait pour le "non" au TCE ?
Nous n'aurions pas de candidat, ni de formation qui nous correspondent, sans doute la question d'une participation se poserait. Mais nous savons ce que nous voulons. Le seul élément qui obligera le PS à se ”gauchir”, c'est la force...
électorale que représentera le Front de Gauche.
cherchez mes posts sur ce blog... allez voir sur le blog ou j'écris en cliquant sur mon pseudo ici... je ne soutiens pas montebourg je soutiens que ceux qui soutiennent le front de gauche ne doivent pas aller voter aux primaires... ne doivent en aucun cas donner un euro au ps, euro qui permettra au ps de poursuivre sa campagne permettant de trahir les français. Au contraire utiliser ces primaires pour aller discuter avec des gens qui se pensent plutôt à gauche et qui voteront sans doute en 2012 du vote Mélenchon 2012 et distribuer les programmes du fdg que j'ai acheté à cet effet
Qu'est devenu le PS ? Un paratonnerre. L'oligarchie compte bien sur lui au cas où la colère du peuple se déchainerait. La foudre au lieu de tomber sur la maison ultra libérale, fissurée de toutes parts, sera détournée et stérilisée par ce merveilleux et machiavélique engin, dont Montebourg est une des pièces maitresses,au même titre qu'Hollande finalement.
Je ne participerai en aucun cas à la mascarade des primaires qui ne me concernent pas. Je regrette, alors que Jean-Luc Mélenchon a dit qu'il n'y participerait pas, que des militants et sympathisants du FdG confortent un parti qui dérive à droite et a trahi à maintes reprises le peuple.S'il n'en était pas ainsi, le Parti, puis le Front de Gauche n'auraient jamais été créés.
Le dialogue avec le PS ne doit s'ouvrir qu'en position de force, sinon tout ce qui a été fait jusqu'à présent n'aura servi à rien. Je comprends les interrogations de @33 Menjine, et commence à me poser des questions. Partisan sincère et convaincu du FdG, je ne persisterai pas dans cette voie si la mollesse du PS devient contagieuse, gangrène le FdG et se généralise comme un cancer mortifère.
Je reporterai alors mes espoirs de voir reculer le capitalisme sauvage mondialisé sur la lutte directe des peuples, la grève générale illimitée, et les manifestations, et ce dans le plus de pays possibles. La révolution citoyenne est totalement inenvisageable à la remorque du PS. Restera, avec tous les risques que cela comporte, la révolution tout court, Une chose est sûre, lorsqu'on observe ce qui se passe dans le monde au plan social, y compris aux Etats-Unis, la situation ne pourra perdurer car elle est explosive.
Merci à Redline69 pour son coup de gueule, et à Nadia et Esperanza pour les infos!
Et merci à Ardéchoise pour avoir bien résumé la situation!
Faire pencher le PS à gauche?! Arrêtez de rêver les gens ! Relisez le post44 ca vous remettra les idées en place! Le PS pense que le vote utile lui suffira à ramener les voix d’extrême gauche, ça les intéresse pas de "pencher à gauche" !
Et cette histoire avec Montebourg?! Le but du PS est juste de ratisser large!
Allez quoi, enfin, vous pensez vraiment qu'ils sont si bêtes au PS? Vous n'avez pas l'impression qu'on vous offre un bel éventail parfait qui va de l'extrême gauche (Montebourg) jusqu'à l'UMP (Valls) ! C'est gros comme une montagne les amis! Le but est juste de ratisser le plus large possible, y compris chez nous!
@ Sonia:
A chacun de vos posts, je lis la même chose, encore aujourd'hui
"la gauche dans son ensemble devra s'unir, se rassembler, travailler ensemble..."
Rassembler la gauche, qu'est ce que ça veut dire? La seule chose qu'il faut unir, ce sont les électeurs, et on ne peut le faire qu'avec un projet commun. Pour l'instant, ce n'est pas le cas!
Rendez -vous avec l'histoire ce soir sous la coupole au Colonel Fabien avec de nombreux partis de Gauche européens, une représentante des indignées-és Espagnols, des syndicalistes, et Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon qui a été ovationné par la grande salle pleine à craquer.
Discours offensifs et indiquant toutes les stratégies europèennes mises en place pour stopper toutes les dérives monstrueuses des droites extrèmes saignant le peuple Grec et bientot tous les autres un par un.
La situation est d'une gravité telle que la riposte sera exceptionnelle par les luttes de tous les peuples européens en synergie, il en va de notre vie et du vivant.
Alors le machin/truc de Dimanche,je serai comme Jacques87 -26- à Paris ce jour-là en train de diffuser les tracts FdG et de vendre le PPP dont le programme fera l'histoire humaine.
primaires socialistes
décidément, ça doit être moi, je ne comprends rien a ces primaires socialistes.
je caricature un peu : le front de gauche est né dans une alliance entre les communistes et de nombreux partis (exemple le PG) issus de la gauche PS (pour la grande majorité), des "verts" et pas mal d’abstentionnistes qui de leur point de vue n'étaient plus représentés politiquement.
a partir de la : si on affirme vouloir voter FdG au premier tour, c'est bien qu on ne se reconnait plus du tout dans le PS non ? qu'on sent bien que même s'il y a un courant" à la gauche du PS" proche (?) du FdG, ça ne changera rien a la politique menée en cas de victoire PS ?!
de ce fait : aller voter (je présume) pour le candidat le plus "a gauche" du PS aux primaires ne contribue-t-il pas a alimenter une sorte de confusion ? autant laisser les partisans du PS décider du programme de leur parti pour 2012 pour pouvoir proposer des positions claires et différentes, non ?
la confusion dans les multiples courants très différent au sein du PS ne favorise-t-elle pas le "ratissage large", en sachant très bien que la politique finale sera de centre droite quoi qu il arrive ?
n'est ce pas pour cela que ces mêmes personnes affirment déjà savoir qu elles voteront FdG au premier tour ?
vous me voyez plutôt confus...
a part pour décrédibiliser le PS (quel est l'intérêt du futur électeur, non politicien de vocation -sous entendu-) je n'en vois pas l intérêt.
par contre, pour ceux qui gardent toujours espoir en un revirement magistral et inespéré à gauche, la veille de l'élection, du PS...la je comprends mieux le vote aux primaires.
mais les futures promesses auront elles une chance d être tenues ?
comme de toutes façons très peu de gens qui se disent "voulant voter, a gauche et probablement PS" voteront a ces primaires, ces primaires servent autant de sondage pour le PS. autant garder les différences de programmes claires.
le FdG n'aurai pas...
Bien sûr le fumet de la cuisine politique du ps peut attirer quelques militants du pg et amis de jl mélanchon. c'est une question de gout.Approchons nous de la marmite....5 notables mijotent sous les projecteurs médiatiques (entre amis), 4 illusionnistes et un délinquant en col blanc (bayllé). attention au rideau de fumée et à la nausée des lendemains qui déchantent, ne soyons pas naifs, nous sommes en 2011, plus en 1981,le peuple a soif de démocratie, de justice sociale, l'équilibre de la nature et en danger. Qui peut immaginer partciper a cette masquarade ? Quant est-il de leur progamme?Nous le connaissons: austérité, baisse des salaires, asservissement aux puissances du profit capitaliste! il n'est pas utile de se déplacer demain, car après demain ils serons nombreux à NOUS rejoindre.
dès le 11 octobre agissons: RENVERSONS LA TABLE.DU DINER DU SIECLE (passé). QU'ILS S'EN AILLENT TOUS.