07oct 11
9 octobre 2011 / 21h50
Communiqué sur la primaire socialiste
Je félicite le Parti Socialiste pour ce beau résultat de la mobilisation de ses militants et ses élus depuis plusieurs mois. Sur les dix-sept millions d’électeurs de gauche du deuxième tour de 2007, il est parvenu à en rassembler plus d’un million et demi pour choisir son candidat. Je note que les votes ont placé en tête les deux candidats du programme officiel du Parti socialiste. Leurs nuances ont été trop faibles pour qu’ils soient clairement départagés. Mais je note surtout la percée spectaculaire d’Arnaud Montebourg et des idées de rupture qu’il porte dans des termes souvent identiques à ceux du Front de Gauche. Je forme le vœu qu’il n’en diminue pas la signification et la portée. J’espère donc qu’il n’accepte aucun marchandage ni arrangement de circonstances pour le deuxième tour. Quoi qu’il en soit, le Front de gauche aura son candidat au premier tour de l’élection présidentielle et je porterai avec le programme « l’humain d’abord » le projet de la sixième république, de la planification écologique, de la bataille pour juguler la finance et en finir avec le système de l’Europe du laisser faire.
Je devais m'exprimer ce lundi matin 10 octobre sur Europe 1 à l'invitation de Jean-Pierre Elkabach. Celui-ci m'a fait prévenir par SMS ce dimanche à seize heures (la classe!) qu'il annule notre rendez vous. C'est donc à ce lapin qu'il me pose que vous devrez mon absence et non à un refus ou un oubli de ma part. Je le précise car je ne veux pas connaitre la même mésaventure où d'autres s'excusèrent de mon absence en m'en rendant responsable. Au cas précis, dans la mesure où j'avais décliné les autres invitations pour respecter l'exclusivité de celle-ci, et dans le cas où vous seriez impatients de connaitre mon analyse, il vous faudra venir à Brive en Corrèze mardi 11 octobre pour le meeting que j'y anime ou bien regarder France 3 Limousin lundi soir.
Maintenant, retenez votre souffle jusqu’au vote des primaires ! Quel suspens ! Mais, ensuite, n’oubliez pas de respirer ! De toute façon, il le faudra bien. Car, aucun des problèmes soulevés ne redescendra avec la poussière ! J’en parle. Puis je vous tiens informés de la suite des pressions des USA sur l’Europe. Si vous voulez suivre ce feuilleton crucial pour comprendre les semaines qui viennent, il vous faudra revenir à ma précédente note qui fait le point sur le sujet. Puis il est question de la guerre d’Afghanistan. Enfin je parle de laïcité. Et de ses héroïnes. Oui.
Un grand merci à Nils Ruinet, auteur des photos qui illustrent ce billet. Pour le clin d'oeil, elles ont toutes été réalisées et retouchées avec son téléphone !
Avant le premier tour des primaires socialistes, je me risque à un petit bilan. Pro domo ! Je le fais au risque du résultat qui pourrait l’infirmer pour partie. Elles ont été un incontestable moment de politisation à gauche. Les débats ont été suivis. Ils ont fait réfléchir ceux qui y ont assisté. Sur le terrain, pour la première fois depuis longtemps les socialistes ont dû aller au contact non pour vendre des salades locales mais pour convaincre de politique nationale et des différences de ligne politique plutôt que d’étiquette. Je ne m’exagère pas cet épisode militant mais je le prends en compte. J’en suis gourmand car je ne perds pas de vue qu’il y aura des lendemains d’expectative pour ceux qui se seront laissés convaincre, mais dont le champion(ne) sera battu(e). Au deuxième tour ils devront choisir que faire. Puis les électeurs des cinq battus devront ensuite savoir s’ils choisissent de soutenir le vainqueur au premier tour de la présidentielle où s’ils font un autre choix à gauche. Ce sera le troisième tour en quelque sorte. On peut l’organiser si le(a) survivant(e) accepte de débattre avec moi.
Ce premier épisode ne nous aura pas desservis. Il aura même profité au Front de Gauche de bien des manières. Les interventions de Montebourg surtout, mais aussi celles de Ségolène Royal sur maints points, ont désenclavé le vocabulaire et les thèmes portés si longtemps par nous seuls. Il est frappant de voir combien le centre de gravité du débat s’est déplacé sur la gauche depuis cet été où l’on assista au concours du champion socialiste de l’austérité. L’autre apport pour le Front de Gauche est venu des éclaircissements reçus sur le positionnement des candidats socialistes à propos de plusieurs questions essentielles. En particulier celles du partage des richesses et du système d’alliance. Sur le SMIC et sur le choix entre l’alliance au centre ou celle avec le Front de Gauche, nous sommes fixés. Mais que de révélations également en cours de route ! Par exemple sur le statut des enseignants que les deux premiers dans les sondages veulent changer pour faire « travailler plus et gagner plus ». Comment sera perçu le chassé-croisé entre Hollande et Aubry sur la dépense éducation ? On ne sait pas. Mais il restera selon moi un froid sévère entre ces deux-là et le monde éducatif. En effet sur le terrain on a bien compris que tous les deux veulent faire travailler tout le monde davantage. Tous les deux disent bien d’autres choses inacceptables. L’un en proposant 60 000 créations de postes avalise 16 000 suppressions. L’autre réitère son idée saugrenue d’un nombre d’élèves par classe en fonction de la situation sociale du quartier.
Ces clarifications en tout genre nous aident pour le lendemain de ces primaires. Elles seront présentes dans le débat quand les électeurs de gauche devront choisir entre le Front de gauche et le vote socialiste. Dans les milieux et les réseaux les plus politisés ou les plus au fait des dossiers tout cela compte beaucoup. Et c’est de ces milieux-là que va partir la mobilisation citoyenne à gauche pour l’élection présidentielle. Voici venu le moment de collationner les réponses faites à mon invite aux socialistes de choisir entre l’alliance au centre et l’alliance à gauche. Je compte sur mes commentateurs pour rafraichir les déclarations s’ils en trouvent d’autres plus explicites. Car on a compris que le flou est toujours l’indice d’une prédilection inavouée. Et pour être plus net je dis que ceux qui ne savent pas répondre clairement sont en fait des amis de l’alliance au centre qui n’osent pas le dire aujourd’hui et qui tromperont tout le monde à la fin. Je fais le tour donc d’un verbatim à l’autre. Voyons François Hollande : "C'est au second tour que les uns et les autres auront à prendre leur responsabilité. Il faudra faire accueil à tous ceux qui le voudront à condition qu’ils acceptent le projet". Martine Aubry : "au-delà de la gauche, des républicains, des démocrates voudront, je l'espère, s'associer à nous." Ségolène Royal : "Je prends l'engagement de veiller à dépasser les clivages politiques. Cela n'empêche pas de rassembler d'abord son camp. Ce que je veux pour la France, une majorité constructive avec les centristes humanistes, des gaullistes sociaux"
Arnaud Montebourg : «Je pense qu'il n'est pas nécessaire de construire d'alliance avec des partis pour bâtir une majorité présidentielle. C'est la majorité parlementaire qui le nécessite, et, en ce qui me concerne, je crois possible une alliance avec les Verts, les radicaux de gauche, les républicains de Jean-Pierre Chevènement, le Parti communiste et le Front de gauche. Je ne crois pas que le centre existe. » Enfin Manuel Valls : « Nous devons rassembler la gauche et les écologistes, à condition d'avoir clarifié de nombreux débats. Mais je reste convaincu que des hommes et des femmes comme Dominique de Villepin, Français Bayrou ou Corinne Lepage, pour ne citer qu'eux, peuvent faire partie, s'ils le souhaitent, d'une majorité de large rassemblement.». Au cours des dernières heures Manuel Valls et Arnaud Montebourg ont fait l’un et l’autre des déclarations sur ce thème et pour me répondre dont je les félicite. Valls a dit sur BFM-TV qu'"évidemment" il voulait s'allier avec Bayrou. Et Montebourg a dit hier soir sur Beur FM qu'il était "dans une stratégie de Front populaire, c'est à dire de rassemblement des gauches pour bâtir une alternative". Ils ont dit des choses exactement inverses mais ils les ont dites clairement et sans détour. Je les en remercie l’un et l’autre.
Je n’ai pas compris quelle logique politique organisera le second tour de ce vote. D’habitude, au deuxième tour d’une élection, on vote pour le candidat de gauche le mieux placé. Ce cas de figure ne s’applique pas ici, cela va de soi. Ils sont tous membres du même parti. Mais chacun nous a dit qu’il était assez différent de l’autre pour se sentir vocation à se présenter. S’agirait-il alors de dire quelles sont les différences les plus ressemblantes ? Paradoxe. Il n’y aura donc que deux attitudes possibles me semble-t-il pour les recalés du premier tour. Ou bien laisser passer le mieux placé ou bien le déclarer tellement insupportable qu’on accepte n’importe quelle coalition pour le battre. Mais alors quel désaveu a assumer pour les perdants au moment il leur faudra faire campagne. C’est pourquoi je parie que si l’écart entre le premier et le second est supérieur à dix points, le suivant se retirera purement et simplement.
A présent il faut admettre que les socialistes en dissolvant leur parti dans le mécanisme des primaires ont ouvert une nouvelle période de leur histoire. Par contrecoup nous y sommes tous impliqués. Et ce n’est que le début. Viendront inévitablement les primaires pour la tête de liste aux élections municipales ou cantonales et régionales. Nous devrons alors bien réfléchir à ce qu’il faudra faire. Car ce qui vient d’apparaître à cette occasion c’est que nous sommes, de fait, que cela nous plaise ou non, protagonistes de ces votes. Beaucoup de personnes qui vont voter Front de gauche au premier tour de l’élection présidentielle vont pourtant aller voter aux primaires socialistes. Je le sais bien. Pas mal sont venues me le dire, à la manifestation des enseignants et à celle des retraités par exemple. Que je n’y aille pas et que j’explique pourquoi ne les a pas dissuadés. Comme je l’ai dit, chacun n’en fait qu’à sa tête. Je n’y peux rien. Je sais que c’est comme ça que tout se fait à présent. Et j’ai bien des raisons de ne pas m’en plaindre. J’imagine qu’il en ira de même pour les élections locales. Je ne parle pas seulement des nôtres qui voudront y voter mais de ceux qui voudront y concourir. Ceux qui ont ouvert leur boite de Pandore ne sont pas prêts de pouvoir la refermer !
Le rôle des Etats-Unis dans la crise bancaire qui secoue l’Europe a occupé beaucoup de ma précédente note. Il ne sera pas dans l’actualité, comme d’habitude avant que les carottes soient bien cuites. Pourtant je ferai la vigie avec mon équipe. Et chaque jour me confirme dans mon analyse. J’irai volontiers plus loin en disant que cet épisode est peut-être le choc voulu pour accélérer la constitution du grand marché transatlantique prévu pour 2015. En attendant Obama vient de remettre de l'huile sur le feu de la crise en cours. Il a expliqué hier que les Européens « doivent agir vite ». Et il a poursuivi sa leçon : « J'espère vraiment que d'ici au sommet du G20, ils auront un plan d'action très clair et concret qui sera à la hauteur ». Une manière de se préparer à charger l'Europe de la responsabilité d'une récession mondiale et de l'aggravation des difficultés des Etats-Unis : « les problèmes que l'Europe traverse aujourd'hui pourraient avoir un effet très réel sur notre économie, au moment où elle est déjà fragilisée ». Rendre l'Europe responsable du déclin économique des USA, il fallait oser! Il ne dit mot bien sur des raisons de l'attaque contre les banques européennes partie de Wall Street cet été, via les fonds américains qui ont coupé les financements en dollars des banques françaises. Ne perdons jamais de vue que les difficultés de l'économie états-unienne n'ont rien de conjoncturel. Ce pays est hautement cancérisé par la finance. Et son salut ne tient encore qu'à sa capacité à accaparer l'épargne mondiale grâce à la domination artificielle du dollar. Dans l’immédiat, pour Obama, cette charge nationaliste contre l'Europe est avant tout un instrument de politique interne contre les Républicains qui s'apprêtent à rejeter au Sénat son plan de relance. Que ces charges contre l'Europe aient des effets dévastateurs sur les marchés européens convient à toutes les factions de l’Empire. Les Etats-uniens sont donc lancés dans une fuite en avant qui finira mal. Pour eux aussi.
Les dix années de guerre en Afghanistan sonnent aussi lamentablement que le reste du bilan pitoyable de la décennie commencée avec l’attentat contre les tours new-yorkaises. Bobards, paranoïa, pétrole, corruption, opium et billard à trois bandes avec la Chine, surtout et, du coup avec le Pakistan et l’Inde. « Nous défendons en Afghanistan la liberté du monde » avaient psalmodié les va-t-en-guerre de l’UMP et du PS. Dix ans plus tard la phrase paraît plus incongrue que jamais. Depuis qu’Obama a évoqué le départ, la panique, sur place, est montée d’un cran. Pas la liberté du monde qui n’est décidément guère concernée. Mais la servilité des dirigeants français s’est étalée. Car Nicolas Sarkozy a immédiatement embrayé sur Obama, lui qui, avant cela, ne voulait pas seulement entendre évoquer l’idée du retrait. Les socialistes ont fait aussi nul. Laurent Fabius avait lancé l’idée « d’évaluer » après 2012 la situation. Les autres, plus ridicules, avaient claironné qu’on verrait si les objectifs fixés au début de l’intervention avaient été respectés. Tout le monde a changé de pied au premier coup de sifflet nord-américain. Les voici tous dorénavant partisans du retrait, sans qu’aucun bilan ne soit plus demandé ni aucune évaluation ne soit nécessaire. Une guerre commencée pour aider la compagnie pétrolière UNOCAL à réaliser ses projets, puis continuée faute de moyens de l’arrêter. Une guerre dont on ne sait pas nommer l’ennemi. Il y est tantôt questions de « rebelles », d’autrefois de « talibans » et parfois même « d’insurgés ». Des prétextes de l’intervention initiale il ne reste rien. La constitution inclut la loi religieuse, les talibans sont installés à la table des négociations, les gouvernants sont une caricature de tyrans ineptes et corrompus, la culture du pavot représente 90 % du potentiel mondial. Pourtant cette aventure est un des moteurs de l’économie américaine. Depuis 10 ans, leurs dépenses militaires sont passées de 16 % à 20 % des dépenses fédérales. Le budget du Pentagone a ainsi doublé en 10 ans. Il est devenu le cœur politique et financier de l'Etat. Selon les calculs de l'université américaine Brown, 10 ans de guerre en Afghanistan ajoutés aux 8 ans de guerre en Irak ont entrainé 4 000 milliards de dollars de dépenses militaires. Un « effort de guerre » qui fonctionne comme une gigantesque subvention aux industries et au commerce nord-américain. Le budget de la guerre représente plus de la moitié de l'augmentation de la dette publique états-unienne passée de 6 800 milliards de dollars en 2001 à plus de 14 000 milliards aujourd'hui. Une tendance confortée par Obama, dans la continuité avec Bush. Pour 2012, en dépit du contexte d'austérité, le budget du Pentagone est encore augmenté de 5 milliards.
A l'occasion du 10ème anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, on a beaucoup entendu parler des victimes new-yorkaises. Et jamais du bilan effroyable de 10 ans de guerres de l’Empire menées en leurs noms. Depuis le 11 septembre 2001, selon l’université américaine Brown, les conflits dans lesquels les USA sont engagés ont en effet entraîné 225.000 morts dont 172.000 civils tués. C’est 75 fois plus que le nombre de tués lors des attentats du 11 septembre ! Et c'est sans parler des 365.000 blessés et 8 millions de réfugiés et de déplacés dont sont responsables les guerres de l'Empire. A présent, le niveau des perturbations régionales provoquées par la guerre d’Afghanistan, les nouveaux tracés de pipeline et la géopolitique locale, aux portes de la Chine et de l’Inde, fournissent un riche nœud de vipères. La guerre d’Afghanistan est un ventre à conflits, très fécond. Qu’y font les Français ? Pourquoi demander encore à nos soldats de mourir, pourquoi martyriser encore la population locale ? Il faut partir. Le plus tôt sera le mieux. Par exemple en mai 2012.
Elisabeth Badinter nous avait blessés à propos de laïcité en affirmant que seule Marine le Pen la défendait encore. Je l’ai écrit ici : c’est à cause de l’estime et de l’affection que nous avons pour Elisabeth Badinter que cette phrase, qui est un contre sens complet, nous avait couté. J’ai pu lire dans le commentaire d’un lecteur de ce blog qu’elle a depuis assez rectifié le propos initial pour que nous nous sentions rassurés et soulagés. En vérité elle a précisé sa pensée. Un ami très cher comme Henri Peña-Ruiz m’a appelé pour m’enjoindre la prudence. Il me rappelle qu’Elisabeth Badinter est notre amie, qu’elle est au-dessus de tout soupçon. Je serai bien le dernier à vouloir lui chercher querelle. Avons-nous eu autant de si splendide figure de notre combat ? Tant de gens nous ont-ils appelé à penser juste comme elle l’a fait ? Et je précise ceci : j’ai eu à penser à sa suite avec ses mots et pourtant contre elle dans le débat sur la parité ! Le bon maitre est celui qui apprend à se déprendre de soi, non?
L’occasion m’est ainsi donnée d’aller plus avant sur ce thème. Je veux recommander le livre de Pascale Le Néouannic, le « Petit manuel de laïcité à usage citoyen » qu’elle vient de faire paraître aux éditions Bruno Leprince. Il vient de loin. Pascale anima d’abord l’atelier législatif du Parti de Gauche qui a conduit à la proposition de loi laïque déposée par Marie-Agnès Labarre, la sénatrice de l’Essonne que les Socialistes et les Verts ont rayée de la liste des élections sénatoriales. A chacun ses héros ! Après cela Pascale Le Néouannic a été convaincue d’écrire. La demande d’un manuel était très forte chez les militants. Le travail de sensibilisation permanente qu’a réalisé Henri Peña-Ruiz dans les rangs du parti et par ses conférences, a amplifié la sensibilité des nôtres sur le sujet. Au demeurant les groupes d’élus du Parti de Gauche ont été très vigilants dans toutes les assemblées. C’est un fait. Leur action a parfois permis le recul des petites combines de subventions indues aux organismes confessionnels. Au minimum ils ont rétabli une vigilance d’un côté et des précautions de l’autre. Les deux ont interrompu l’ambiance de connivence qui prévalait jusqu’à leur arrivée. Dans ces conditions on peut parler d’un renouveau de la vigilance laïque dans ces assemblées. Ce n’est que le début. Mais l’élan est donné. A présent de tous côtés les timidités s’ébrouent. Des opportunistes changent de casaque.
La forme du livre en fait un manuel de combat accessible dont chacun peut se nourrir. Le « Petit manuel de laïcité à usage citoyen » de Pascale Le Néouannic nous éclaire sur les dangers d'une vision régressive et instrumentalisée de la laïcité : « La laïcité ne s'oppose pas à la foi religieuse, écrit-elle. Au contraire elle construit l'ordre politique en faisant abstraction des positions spirituelles des uns et des autres, garantie de la liberté de conscience. » Tous les désordres et confusions entretenus ces dernières années à droite mais aussi parfois à gauche y sont passés au crible : la communautarisation de l'argent public, le financement des écoles confessionnelles, l'instrumentalisation de la laïcité par l'extrême droite, les manœuvres autour d'une laïcité prétendument « positive » ou bien « ouverte », les débats nauséabonds sur l'identité nationale, la mise en avant de la « liberté de religion » et non de la « liberté de conscience ». Dans sa préface, mon ami le philosophe Henri Peña-Ruiz montre que l'émancipation sociale du peuple ne peut être dissociée de son émancipation juridique et politique. Contre un « capitalisme clérical » qui a intérêt à opposer entre elles des communautés, notre conception d'une République laïque a comme fin l’intérêt général, en rendant possible l’unité du peuple qui peut le discerner. Je rappelle : Pascale Le Néouannic, « Petit manuel de laïcité à usage citoyen », préface d’Henri Peña-Ruiz (Editions Bruno Leprince, 6 euros).
Toujours sur ce sujet de la laïcité, dans un registre plus personnel. Peut-être avez-vous lu ou entendu parler de mon petit opuscule « Réplique à Nicolas Sarkozy, chanoine de Latran ». Je l’ai rédigé après que Nicolas Sarkozy est allé accepter le titre de curé d’honneur de la paroisse du pape à Rome. Le texte de son discours à cette occasion était tout simplement inouï de provocations. A l’époque il triomphait. On se souvient aujourd’hui de ce texte seulement parce qu’il y était question de la supériorité morale du curé sur l’instituteur. J’en tirai une conférence dont le principe fut discuté entre amis. Puisque Sarkozy était allé à Rome chez le pape dire ce qu’il avait à dire sur la laïcité, je lui répliquerai dans un registre symbolique parallèle : au siège du Grand Orient de France. Quinze loges décidèrent d’inviter à cette conférence début 2008. Après quoi ce fut ma première collaboration avec l’éditeur Bruno Leprince. Le texte de mon intervention relue et corrigée fut imprimé et mis en place en quinze jours. Un exploit. J’en avais fait également une édition pour mon compte rendu de mandat de sénateur. Je m’étais hâté de cette façon car une transcription de ma conférence avait été mise en circulation dans des conditions somme toute très fantaisistes. Et aussi parce que j’avais été impressionné par l’écoute dont j’avais bénéficié comme par l’incroyable affluence qui s’était constatée sur place au point qu’il avait fallu fermer les portes d’accès au bâtiment. Ainsi se signalait une formidable attente qui ne trouvait pas son compte dans l’eau tiède qui coulait alors et les capitulations en rase campagne que les socialistes notamment avaient donné à voir. L’exercice de réécriture fit aussi son effet sur moi. J’approfondis le thème et la cohérence de mon analyse. En particulier je connectais en profondeur l’offensive Sarkozyste à son corps doctrinal, la théorie du choc des civilisations de Samuel Huntington. Je prononçais ensuite quatorze ou quinze fois cette conférence en divers endroits du pays. Je me souviens que je suivais le plan de mon propos, à mesure que je le prononçais, en plaçant le doigt sur le chapitre en cours. Car plus je répétais mon discours, qui ne fut jamais rédigé, plus j’avais le sentiment irréel de ne plus savoir où j’en étais. Je n’ai jamais eu ce deuxième texte en main. Il est en cours de transcription. Car un film en fut fait à Lyon. Il est en ligne.
Le club « Pour la République sociale » en fit un cd. Je ne sais pas s’il en reste encore des exemplaires quelque part dans un placard à archives. Je recommande cependant ce document à ceux que la question laïque intéresse dans sa dimension géopolitique. Je conclus ce récit de souvenir par une ultime anecdote. Après les élections européennes le président Nicolas Sarkozy invita les chefs de parti à le rencontrer. Nouvel élu au parlement européen, alors président du Parti de Gauche, je me rendis à l’Elysée. Pour la première fois depuis bien des années, j’entrais de nouveau dans le bureau où j’avais rencontré autrefois le président Mitterrand et j’avoue combien j’avais été secoué. Après commença la conversation somme toute assez tranquille et courtoise. J’offris mon petit livre « réplique au chanoine de Latran » à Nicolas Sarkozy. Il en sourit. Moi je me dis que j’avais fait mon travail puisque l’intéressé avait reçu en main propre la réponse du fils de l’institutrice ! Si vous aimez les symboles et les fils rouges de l’existence, vous goûterez peut-être cela autant que moi à ce moment-là.
A présent encore un mot à partir d’une expérience personnelle. Voici une petite chronique ordinaire du travail parlementaire au Parlement européen comme j’ai envie de vous en présenter après chaque session tant j’en suis exaspéré. Non je n’ai pas l’intention de vous parler du Thalys, le train pour Bruxelles, qui est tout le temps « retardé », à l’arrivée ou au départ ou en route. J’ai sur l’estomac tout autre chose. Le travail parlementaire lui-même. Lors de la dernière séance parlementaire de Strasbourg, nous devions nous prononcer, entre autre, sur six textes, cinq règlements et une directive mettant en place ce qu'on appelle « la gouvernance économique européenne ». Des textes d’une portée considérable. Rien de moins que de les textes à transposer dans les lois nationales – une transposition à la lettre pour ce qui est des règlements – de tout le système de contrôle des budgets des Etats et des sanctions qui puniront les "écarts" des Etats. Vous vous souvenez de mon compte rendu sur ce point : ces sanctions sont graduées de 0.1 à 0.2% du PIB ! Elles sont prévues pour les Etats de la zone euro qui dévieraient de l'objectif budgétaire désormais institué pour tous les pays: entre l'équilibre budgétaire et 1% du PIB de déficit ! Je rappelle pour mémoire encore que nous avions déjà eu à nous pencher sur ce "paquet" gouvernance économique en juin dernier. A l'époque, la majorité parlementaire avait réservé son vote. Elle comptait influencer encore la rédaction finale du texte par le Conseil. Nombre de ses amendements durcissaient les sanctions proposées par la Commission et demandait à ce que le Parlement européen ait un rôle plus prégnant dans le dispositif de contrôle mis en place. Entre juin et septembre, plusieurs discussions de conciliation se sont tenues entre le Conseil et les députés de la commission parlementaire de l'économie et des finances (ECON) que le Conseil voulait bien convoquer. Parfois seuls les rapporteurs étaient conviés aux discussions laissant ainsi les négociations entre les mains d'une seule tendance politique, la droite. Le Mardi 20 Septembre, les députés membres de la dite commission parlementaire de l'économie et des finances ont eu la joie d'apprendre que le Conseil ECOFIN, c'est-à-dire les ministres européens de l’Economie et des Finances, étaient parvenus à un accord sur ce fameux "paquet législatif". Etonnant ! Très étonnant ! Car la réunion durant laquelle nos ministres se sont mis d'accord sur ce "paquet" était une réunion réputée "informelle" à laquelle avait été convié, à la surprise générale, Monsieur Timothy Geithner, Secrétaire d'Etat au Trésor des Etats-Unis d'Amérique de son état ! C'est donc le mardi dans l'après-midi que mon collègue Jürgen Klute, député européen pour Die Linke (Allemagne) nous fait parvenir en bon anglais une série d'amendements validés par le Conseil. Tous se référant à des textes dont nous ne disposions pas « to technical reasons" selon les termes employés par le Conseil. Une honte ! Le lendemain, mercredi 21 septembre, les services du Parlement européen proposaient aux députés de la commission ECON une version des rapports sur lesquels nous avions votés en juin intégrant les amendements du Conseil. Bien sûr il ne s'agissait pas de versions définitives. Le tout, vous le devinez à présent, nous a été transmis dans la seule langue anglaise. Les versions définitives et en langue française ne venant pas, il a fallu travailler… sur les brouillons. Mes assistants ont dû traduire l'ensemble pour parvenir à y comprendre quelque chose. Voilà comment on prend des décisions importantes dans l'Union Européenne. Dans l'urgence, à partir de brouillon et en étant obligés de traduire soi-même de l'anglais ! Les versions définitives des rapports amendés ne nous été transmises que la veille du vote à 10h. En anglais. La version française était, elle, enfin disponible à 14h. Le lendemain ! La majorité du Parlement votait en faveur de ces six textes. Inclus les députés français de droite qui acceptent d’abdiquer l’indépendance de leur pays dans la langue de l’occupant financier ! Ainsi se règle le sort des Etats dans l’Union européenne.
Moi je constate après le résultat des primaires que les instituts de sondage s'étaient plantés. Mme Royal et Mr Montebourg ont vérifié aussi ce qu'ils attestaient déjà. Mme Royal pensait surement faire mieux.
Vive la gauche !
La vraie, celle qui sait faire la différence entre un bonimenteur et un honnête colporteur de vérités.
2 millions et même plus de Français se sont déplacés pour ces primaires... Le sentiment que j'ai éprouvé en écoutant les dirigeants du PS ce soir est qu'ils ne se montraient pas à la hauteur des enjeux, la danse du ventre autour de Montebourg est assez grotesque.
Ces personnes et tout le peuple de France ont besoin de la rencontre avec le Front de Gauche.
Voilà, je l'ai fait, après une longue hésitation je suis allé voter Montebourg aux primaires socialistes. Je n'ai pas pu me résoudre à laisser un boulevard à Aubry et à Hollande.
Le vrai vainqueur de cette primaire c'est Jean-Luc, donc c'est JL Mélenchon que les Montebourges vont soutenir !
@vm post192
J'attire l'attention sur les remarques de Dubito 159, auxquelles on peut ajouter celles de Sonia 184 (bien que la position de celle-ci semble parfois équivoque) concernant le chamboulement suggéré par Mélenchon dans son post.
Ce n'était pas la peine d’attirer l'attention des lecteurs sur les posts en questions l'ami.
Eh oui, c'est une révolution citoyenne que nous voulons... n'importe quel bougnat peut comprendre ce qu'est une révolution citoyenne. Autrement dit, demain des bougnats se rassemblent entre eux, ils sont nombreux et forment ce que nos chers médias étiquettent comme des indignés, un élan populaire devient d'un coup possible. Pourvu qu'un outil politique existe et qu'il puisse réponde à ce que les bougnats en question exigent légitimement : à savoir une vraie démocratie et pas une mafia à deux sous de table.
Cet outil est le FdG. La France a 3 longueurs d'avance (et moi ma grenouille est épuisée)...
Est-ce si dur de comprendre que les indignés futurs de ce beau pays-France ne vont pas tarder à réclamer leur dû ? Ou j'y crois trop ?
Donc au lieu de distribuer des PPP aujourd'hui à la boufonnade, peut être aurai-je dû me contenter de passer devant les lieux de ces prétendues élections citoyennes juste en zyeutant et vérifier si c'était bien organisé. Ne pas agir pour l’intérêt des bougnats dont je suis. Laisser courir les événements comme si rien ne se passait.
M'aveugler au point de ne plus rien voir. Ne plus même être capable de sentir le temps qui vient : celui des têtes de pioche !
Dans mon quartier c’était n'importe quoi ces primaires ! 3 lieux de vote annoncé pour au final un seul au bord d'un trottoir. J'ai laissé ma grenouille au bestiaire, elle ne s'en porte pas plus mal (quel temps de flotte !)
Et de flottement aussi
Amitié à Christian B, JL Charpall, Dominico, Jean jolly etc.. : les avoir lu m'a permis ce post : le temps de respirer.
@ stephan A.
Après une longue hésitation je suis allé voter Montebourg.
La première impression est souvent la bonne paraît-il, éviter cette parodie de démocratie simplifierait notre liberté... merci d'y penser.
A tous ceux qui en doutait je signale que M.Valls donne la consigne de rassemblement autour de Hollande...après cela comment peut on penser qu'en votant PS on vote à gauche. Hollande l'homme des conscensus mous, du cumul des mandats, du partage de la dette et de l'austérité avec les citoyens surtout pas avec les banksters. Ah! quelle bien triste opposition à Sarkorzy et certainement pas une alternative.
j'ai vu un communiste embrasser une socialiste dans un bureau de vote, c'était peut-être "le baiser qui tue", mais il fallait sans doute voter massivement Montebourg, afin que son "soutien sans faille au vaincoeur" fasse son travail dans la conscience des masses populaires indignées...ce communiste c'était moi, et mon baiser ne voulait pas tuer, seul mon vote avait le sens que je crois utile : "vive le front de gauche élargi à venir", et que les traitres soient convoqués devant leur propre conscience : il faut lire "qu'ils partent tous" de JL, mais aussi "le nouveau pari communiste"de P LAURENT !
ce qui n'empêche pas de recommander, aussi, le superbe petit ouvrage de G HESSEL et E MORIN: le chemin de l'espérance...car notre devoir est de prendre à bras le corps la vérité dans toute sa complexité, pour résister en créant le contre-poison nécessaire face au concentré anti-humain du capitalisme financier: c'est une obligation quasi militaire de militance (alter)-mondialiste et (inter)-nationaliste!
Et maintenant qu'allez vous faire? Pour tous ces votants proches du FdG vous repassez à la caisse dimanche prochain et encore 1 euro ?
Vivement les manifs et mobilisations du 11 octobre contre la vie chère et pour tout le Programme du FdG, là c'est très clair pas de transactions et de reniements de basse politique tactique et en définitive très loin des préoccupations du monde du travail.
Demain le 10 avec tous les problèmes de samedi, vivement les actions de mobilisations et les manifs pour résister et agir.
Le communiqué de Jean-Luc Mélenchon de 21h50 nous donne rendez-vous au premier tour en 2012, le vote citoyen est gratuit lui.
Tant pis pour Elkabach, j'ignore combien il est rémunéré pour chacune de ces matinales, mais je suis sûr que la seule question qu'il aurait eu à vous poser aurait été "alors, Hollande ou Aubry ?". Au moins on nous épargnera ça demain.
Question de béotien : est-ce que la promotion télé tous azimuts de cette primaire sera décomptée du quota d'heure d'antenne du candidat PS à la présidentielle ? A cette condition, j'accepterai peut-être de m'associer à l'éloge convenu sur cette "avancée de la démocratie".
Je félicite le PS d'avoir gagné au loto, ce soir. Deux millions d'euros, pas mal ! Peut faire mieux si tous les andouilles continuent à payer pour voter.
J'ai réussi à alpaguer une amie qui partait voter, et hop un euro de moins, mais comme je suis très généreuse je lui ai offert mon livre (mes livres) de J.Généreux et le programme. Hop, une personne de plus pour JL Mélénchon.
Allez nous y serons au premier tour, donc nous serons les premiers au 2ème tour ! cqfd
Je crois que ça leur coute 3.5 millions. C'est pas un jackpot.
@ sami post 204
Je le prend pour moi l'ami, et c'est à contrecœur que je t'ai envoyé mon post, crois le bien.
Entre l'eau sale et l'eau propre, parfois se trouve l'eau tiède. D'où ma comparaison avec l'autre folle de Chaillot.
Mon dilemme est le suivant. Je suis un homme, et en tant qu'homme je veux un féminisme de qualité, que dis je, de très haute qualité. Et comme je ne suis qu'un homme et quelque peu borné (je crois que ça c'est vu ici) j'ai quelque limite à l'entrevoir ce beau féminisme rêvé. Pourtant je crois dur comme fer qu'il ne peut être issu que d'une recherche pointue, pas d’entrefaits de carnaval vendu par les médias.
S'il y a à piocher chez EB on pioche, si y a rien ben y a rien et qu'elle aille au diable.
Il n'empêche que j'ai quelques difficultés à la situer, mais bon ça va pas m'empêcher de dormir, aujourd'hui je fais mon devoir de soldat du Front de Gauche, distribuer des PPP aux primaires et pas voté et puis c'est tout.
@ Sonia Bastille 225
Vous semblez croire que le capitalisme survivra à ce que les médias appellent la « crise », parce que, dites-vous, « cela fait plus d'un siècle que l'on annonce la fin du capitalisme », vous appuyant sur les exemples historiques des deux guerres mondiales, de la crise des années 30, etc.
Sans vouloir vous offenser, je pense sincèrement que votre déduction est erronée, car elle me paraît se fonder sur une approche quelque peu rapide et simplifiée des faits historiques, en les extrayant des contextes macro-économiques et technologiques dans lesquelles ils ont eu lieu.
Je n'en veux pour preuve que votre assertion selon laquelle « la machinisation et la décomposition coloniale, l'avènement d'un monde communiste, etc. n'ont pas anéanti ou fait disparaitre le système capitaliste. Mieux, c'est le bloc communiste qui a disparu. » Ce fut la thèse de la fin de l'Histoire en vogue après l'effondrement de l'empire soviétique, thèse bien abandonnée aujourd'hui qu'il a été démontré que le modèle s'était écroulé de l'intérieur.
Mais il y a plus grave : à l'appui de votre thèse d'un capitalisme capable de survivre en se transformant (comme le croient les socialistes français), vous vous fondez sur des informations erronées. Exemple : « Aux USA, l'activité repart : 103.000 emplois ont été créés le mois dernier », dites-vous. Vous ignorez donc que, pour ce même mois de septembre, les entreprises américaines ont annoncé la destruction de 115.730 postes. Soit quelque 479.000 suppressions de postes, +16,5% par rapport aux neuf premiers mois de 2010 (Source : Challenger, Gray et Christmas, N° 1 de la réinsertion aux USA).
On pourrait aussi parler de la même façon des autres exemples que vous citez, mais on doit se limiter.
Je suis désolé de devoir vous le dire : je ne doute pas de votre sincérité, mais tout me porte à croire que vous êtes simplement induite en erreur par la désinformation constante des médias français dits dominants...
Mais je note surtout la percée spectaculaire d’Arnaud Montebourg et des idées de rupture qu’il porte dans des termes souvent identiques à ceux du Front de Gauche. Je forme le vœu qu’il n’en diminue pas la signification et la portée. J’espère donc qu’il n’accepte aucun marchandage ni arrangement de circonstances pour le deuxième tour.
Vos espérances risquent d'être déçues, monsieur Mélenchon. Montebourg, comme Royal - au nom du plus "large rassemblement" et des récompenses promises - appelleront à voter Hollande. Fini les clivages sur les "idées de rupture", place au bon vieil opportunisme politicien inscrit dans les gènes du parti que vous avez eu l'heureuse idée de quitter !
Et ce pseudo événement démocratique apparaitra clairement pour ce qu'il est : une comédie de dupes. Une manoeuvre pour donner un crédit de démocratie à la gauche de capitulation. Je plains les électeurs de la vraie gauche qui ont prété leur concours à cette mauvaise pièce. J'espère qu'ils se réveilleront.
Les aboyeurs retournent à leur niche. Citoyens, armons-nous ! Notre fusil, c'est le vote Mélenchon !
Un 2è tour avec Aubry et Hollande, voilà qui va être palpitant ! L'alternance bidon est en marche.Les gesticulations médiatiques qui s'annoncent dans les jours qui viennent, sur fond de commentaires fleuves des "politologues", comme dirait Calvi, vont me laisser de marbre.
Je trouve bien plus de motifs de satisfaction et d'espoir à suivre ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis.
Concernant l'attitude d'Elkabach, je ne peux dire ce que j'en pense, car les mots qui permettraient d'exprimer mon opinion sur la question ne peuvent être écrits ici, charte du blog oblige.
@ 210 Pulchérie D
N'avez-vous pas remarqué que l'excellente marquise de La Garde, depuis qu'elle est au FMI, n'a de cesse que de dire le contraire de ce qu'elle disait comme ministre de Sarkozy ? C'est normal : le FMI, dont fait partie M. Shapiro, est à la solde des USA, qui sont les premiers (chronologiquement, et en volume) responsables de la crise financière mondiale. L'exigence de recapitalisation des banques européennes (alors que les USA laissent les leurs monétiser à tout va) ne vise rien d'autre qu'à contraindre l'Europe à voler – hmm ! voler... – à leur secours, et à aggraver les risques de baisse des "notations", d'abord des banques puis des États. « C'est la faute à l'Europe ! » : voilà un refrain qu'on n'a pas fini d'entendre.
Quant à la fin du monde pour demain matin, ça participe du même enfumage : le monde réel continuera à tourner, lui. Mal sans doute, mais il tournera. Et quand bien même nous serions tous C-, ou ZZZ (Z, il est vivant !), ça ne ferait ch... que les financiers. Car à ce moment-là les peuples auront sans doute compris et occupé la rue.
Bon. Je suis peut-être trop optimiste. Mais vraiment, c'est une opération d'enfumage. Une de plus. Contre-exemple : la Belgique, à la note dégradée, alors que, sans gouvernement depuis plus d'un an, donc sans gouvernement apte à casser par la loi les acquis sociaux, est le pays d'Europe dont les fondamentaux sont les meilleurs cette année... Ça fait rêver, non ?
Restons vigilants : là-dessus vous avez raison. Il faut veiller à ce que le nabot aux abois ne s'avise pas de suspendre toute opération électorale et de décréter une sorte de loi martiale économique, à la faveur d'une "crise" financière provoquée : tous ces banksters et kleptocrates, ainsi que leurs larbins politiques, sont vraiment prêts à tout pour casser la vieille Europe, encore beaucoup trop "sociale"...
C'est pour quand un véritable projet démocratique ?
Tenez bon M. Mélenchon, si ce n'est pas 2012 ce sera 2017 mais il ne faut pas brader l'Humain.
Montebourg joue pour nous et leur fou le "bazar" ; il repositionne le curseur du PS un peu plus à gauche contrairement à ce qu'avait déclaré m. Julien Dray lors du référendum de 2005 sur la constitution européenne "pour que le PS gagne les futures présidentielles il faudra qu'il déplace davantage son curseur sur se droite" le résultat vous le connaissez !
Le débat des présidentielles sera palpitant tant il me tarde de voir les débats avec notre "Super Mélenchon"
Autre sujet : Je me suis régalé avec le discours de Jean-Luc Mélenchon sur la laïcité. Grand Homme notre leader.
On se reconnaît tellement dans son verbe, son humour, sa culture, son humanisme et sa capacité à expliquer simplement des événements qui peuvent paraître pour certains très abstraits.
Bigre...
Avec des candidats "glorifiés" de 4% (peut être 5%) de l'électorat, on ne frise pas le succès. Loin de là !
Faut-ils que le PS se console avec les quelques millions d'Euros récoltés pour ce scrutin de polichinelle ?
Et on nous promet un changement avec l'un ou l'autre que ceux actuellement en tête ? Avec ces quelques pourcents et ces promesses qui ne sont que des discours calfeutrés dans des classeurs à propositions
Alors on se dit que le changement proposé n'est que la continuation du gouvernement actuel, simplement en changeant le nom du locataire de l'Elysée.
Et l'humain dans tout cela?
A part le Front de gauche personne ne parle de l'humain.
Je suis très satisfait des résultats de Montebourg pour qui je suis allé voter. Dimanche prochain, j'irai voter pour Aubry et j'invite le front de gauche à en faire autant. Etant front de gauche j'ai décidé de voter pour le plus à gauche possible à chacun des deux tours de la primaire PS parce que j'en ai marre d'avoir un PS trop mou au second tour. A ceux qui disent que le PS est trop à droite ou au centre, la primaire démontre le contraire même s'il n'y a pas que des socialistes qui ont voté. Le résultat de Montebourg comparé au résultat de valls prouve qu'il y a une demande plus à gauche et ce n'est pas pour l'instant hollande qui m'a prouvé qu'il l'était vraiment; en plus il n'est même pas venu à la fête de l'Huma. Montebourg, Royal et Aubry y sont venus. Mobilisons-nous ! J'espère contrairement à Jean Luc Mélenchon que Arnaud Montebourg appellera à voter pour Martine Aubry.
Il nous faut regarder la réalité en face, même si elle n’est pas toujours conforme à nos vœux. Les « primaires » ont été un succès pour le PS. Jean-Pierre Mignard annonce près de 2,5 millions de participants. C’est une expression particulière du rejet de Sarkozy, son parti, sa politique mais, sans être péjoratif, qui n’a pas touché les couches les plus populaires. De plus, elle contient bien des illusions (par ex sur la dette : différence entre Aubry/Hollande et Sarkozy… ?) et des contradictions (positions de Montebourg et celle des autres…).
Au bout, la machine attrape tout qui mènera la même politique en faveur des classes possédantes car il fallait et il faut être aveugle pour penser qu’une once de solution populaire et démocratique peut venir de ce côté-là.
Pour bbrzep : « Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
Bonjour,
Aujourd'hui je rêve que Ségolène Royal claque la porte du PS et rejoigne le Front de Gauche.
Voilà.
(...)
Bravo pour la participation des veaux de De Gaulle, il y a là un cheptel, pardon, un potentiel d'électorat prêt à voter n'importe quoi plutôt que le minuscule berger qu'ils avaient choisi en 2007.
C'est déjà un évènement en soi dans les champs, nous constatons que le troupeau préfère brouter les herbes qui poussent au raz du sol. Il n'y a donc pas de surprise dans l'alimentation du bovidé avide du paysage médiacratique qui le conduit à bouffer à 13 heures et 20 heures, heures choisies spécialement pour faire avaler toutes sortes de choses, de l'indigeste à l'OGM.
Bravo encore au PS pour ce tour de passe-passe et d'hypnose de masse, Houdini et Gérard Majax en rêvaient chacun à leur façon, l'oligarchie aura réussi à accomplir cet incroyable exploit.
La gauche molle, centriste droitière et anachronique est minoritaire, il faut encore éviter Hollande l’immobiliste, avec son programme et sa personne c'est lui qui est le plus éloigné du FdG.
Montebourg a parfaitement réussi à capter les voix qui normalement seraient revenues à Royal. 7 % pour Royal, je n'en reviens pas, à peine plus que Valls. Non pas que ça me bouleverse, mais à la place de Ségolène Royal, j'essaierais de me refaire une santé en quittant le PS. Que tous les citoyens socialistes qui sont déçus du résultat et n'ont pas envie de subir la rigueur, votent Front de Gauche en 2012, ça urge ! Sarko bis ou Hollande en 2012, ce sera la même musique monotone et désespérante. Sinon, chapeau en passant pour l'intervention de notre candidat à "revu et corrigé", trop bon face au banquier.
@ sami post 204
Il n'est pas étonnant, après une telle constance idéologique dénuée de raison, de se retrouver en harmonie avec Madame Le Pen. La dérive est de ce fait, naturelle et normale. Madame Badinter a fini par baisser le masque (elle a trop d'expérience du débat public, trop de compétences intellectuelles, pour que sa sortie douteuse ne soit qu'une simple maladresse irréfléchie)
Je n'arrive pas à définir si tu n'y va pas un peu trop fort, il est clair que quelqu'un qui goûte à la gamelle de la chiennerie fasciste se disqualifie, de là à dire que c'est un penchant naturelle chez elle, faut que j'accuse le coup quand même...
Mais plus généralement, plutôt que de tirer sur une ambulance, il y a un idéal que je poursuis. Je m'explique : je suis un homme, et en tant qu'homme et citoyen je veux un féminisme de qualité, c'est à dire issu des recherches universitaire... et comme je ne suis qu'un homme et en plus quelque peu borné, tout benoîtement j'ai quelque limite à l'entrevoir ce beau féminisme rêvé. Pourtant je crois dur comme fer que la gente masculine a elle aussi tout à gagner dans un vrai féminisme, pas dans l'hystérisation de celui-ci fabriqué par les médias et donc par notre bienveillante oligarchie à l'intention des bovidé(e)s (Jean Jolly explique ce mécanisme mieux que moi).
En clair j'estime que s'il y a à piocher chez elle, on pioche et on le fabrique ce féminisme, pour qu'il tienne debout il faut tout un travail culturel et bien d'autres travaux de recherche et postures que les siens bien évidemment.
(La présence de Clémentine Autain par exemple est salvatrice de notre côté au FdG.)
Ce post est une retouche d'un autre refusé hier, plus brut de décoffrage. Là ça fait une heure que je suis dessus... passera, passera pas...
Je n'ose imaginer combien de millions de voix aurait rassemblées le référendum contre la privatisation de la Poste, si la couverture médiatique avait été à l'égal de celle des primaires socialistes. Mais il est vrai que les défenseurs de la poste n'avaient pas de trombinoscope à proposer au suffrage universel.
Jean-Luc Mélenchon à dit dans son communiqué : "Quoi qu’il en soit, le Front de gauche aura son candidat au premier tour de l’élection présidentielle"
Je n'aime pas ce que cette phrase révèle de "l'optimisme" de notre champion...
(J'aimerais bien que l'on réouvre le débat sur le projet du programme "partagé". Celui qui a été ficelé sent trop la naphtaline...)
Pour ma part, je suis allée voter à ce premier tour des primaires socialistes. Non pas que je m'intéresse particulièrement au PS mais je voulais apporter ma voix à Arnaud Montebourg, seul vrai candidat de gauche dans ce PS dont je me demande ce qu'il y fiche encore ! Espérons seulement qu'il ne se vendra pas au plus offrant.
Mais puisqu'il est pour le rassemblement de la Gauche, la vraie, alors qu'il nous rejoigne il est le bienvenu !
@ Gombald.
(J'aimerais bien que l'on réouvre le débat sur le projet du programme "partagé". Celui qui a été ficelé sent trop la naphtaline...)
Trop tard, ceux qui profitent devront penser à ceux qui souffrent. Tu peux toujours changer une virgule.
La farce se termine. C'est désormais la politique du caramel... mou ou dur ?
Triste dimanche et ça va recommencer dimanche prochain, là pas d'illusions mais confirmation de l'eau tiède, fadasse, aucun gout voire polluée par tant de recyclage, l'eau vive de source Limousine en Terre de Gauche prendra tout son sens mardi 11, le sel de la Terre, les saveurs des terroirs, la sueur et la fatigue, le repos et les plaisirs, le bruit et la fureur,la tempête accompagnée des grandes marées de ce mois d'octobre, tout ça bouge et renforcera nos engagements, après la gueule de bois d'hier.
Oui Jacques87 la présence avec nos petits tracts gratuits qui ont cependant un cout, notre programme finalisé et cependant dynamique, le contact direct, les échanges plus ou moins riches sont peut être ringards, dépassés pour certains adeptes du fast-food chargés de mauvais cholestérol, avec les images matraquées vendues en boucle, les oreilles captant tels les hauts parleurs hurlant les ordres de tout ce qu'il faut faire le dimanche : voter pour rien et surtout pas pour des orientations de rupture car le Cote d'Or et la Poitevine comment seront leurs attitudes, l'un toujours pour la sixième république d'éphèmére, qui rétrograde en cinquième dépassée, l'autre ayant rendu les armes affutées des interdictions des licenciements boursiers en mettant la Loi juste dans sa poche, mais que feront ces 23 % ? Militer dimanche prochain pour le FdG et refuser l'insipide mollasson q'une Aubbry serait presque une révolutionnaire. Dans tout ça la pub pour Valls s'est très mal vendue, un vrai flop, ça a fait pschitt, un certain plaisir de voir que ces sondeurs manipulateurs se dévoilent encore les menteurs graves.
Vivement qu'ils dégagent et Vive la Révolution Citoyenne.
2.5 millions de votants, c'est beaucoup et c'est peu. C'est beaucoup si on attribue cette participation au seul PS, mais c'est peu si on compare avec le potentiel de voix de gauche de ce pays (20 millions en gros) qui était appelé, et surtout si on prend en compte la couverture médiatique de l'évènement. Au fait, à qui peut-on attribuer cette sur-couverture ? Aux journalistes qui pencheraient plutôt à gauche (droite dixit...) ? Ou aux patrons des grands médias qui auraient profité de l'aubaine pour préparer l'après Sarko ?
Le résultat de Montebourg est intéressant, il montre que la "rupture avec le capitalisme" a encore un sens pour, au moins, 17% de l'électorat socialiste français. Reste à savoir comment vont se partager au second tour ces camarades entre la candidate de Strauss Khan et le candidat de Valls.
Et surtout comment ils voteront en 2012, parce qu'il est clair qu'ils n'ont plus beaucoup de chemin à parcourir pour rejoindre le FdG et la candidature de Jean-Luc Mélenchon qui en découle !
C'était Delanoë ce matin sur Europe 1 à la place de notre candidat ! "il faut faire confiance à Martine" dit-il...
Certains voient dans la percée de Montebourg, un bon point. Etonnant non, quand on regarde la vieille garde du PS qui totalise à elle seul 70% des votes.
Finalement le pays ne doit pas être encore trop à plat, pour que çà vote ainsi au PS ! Et encore pire, si on enlève les électeurs sensibilités FdG qui ont voulu donner un coup de pouce à AM.
je suis surpris de voir des gens aller voter pour des anciens de la politique et qui ont participé à Lisbonne, au OUI du TCE. Oui franchement, je suis surpris qu'il y ait un manque de courage dans ce vote PS.
Permettez moi d'y voir une inquiétude pour l'avenir.
Mais derrière çà, je pense que notre rassemblement reste plus que jamais le "phare" à gauche. Le reste n'est que du style "Papandréou".
Bon ! Là je suis en apnée !
« N’oublie pas de respirer ! », me semonce Jean-Luc Mélenchon.
283 @Catherine
« Pour ma part, je suis allée voter à ce premier tour des primaires socialistes. Non pas que je m'intéresse particulièrement au PS mais je voulais apporter ma voix à Arnaud Montebourg, seul vrai candidat de gauche dans ce PS dont je me demande ce qu'il y fiche encore ! Espérons seulement qu'il ne se vendra pas au plus offrant. Mais puisqu'il est pour le rassemblement de la Gauche, la vraie, alors qu'il nous rejoigne il est le bienvenu ! »
J’ai l’impression que vous n’avez rien compris. Vous avez voté AM dites-vous, ce qui lui a permis de faire 17% très bien pour nos idées, mais maintenant que vous l’avez mis en position de force au PS vous voudriez qu’il nous rejoigne, je rêve, maintenant il va pouvoir monnayer sa force avec un des deux finalistes et pas une seule fois il n’aura une pensée pour le FdG. Merci Catherine et les autres, comme je ne sais plus qui, dans un commentaire précédent, qui disait avoir voté Montebourg et que maintenant il allait voter Aubry pour ne pas que Hollande gagne !
Et qui au premier tour des présidentielles, Aubry ? Pour ne pas que Sarko gagne. Je me pose la question est-ce que les sociaux libéraux sont vraiment trop forts, ou sommes nous trop bêtes (je dis nous par politesse !)
JP Elkabach pose un lapin. N'est-ce pas le signe que le Front de Gauche devrait s'inviter dans les grandes largeurs aux débats du second tour de la primaire socialiste ?
Au moins ce sera clair pour les électeurs en 2012, une droite, un centre droit, un vert ou deux (attention ne pas abuser), un social démocrate, et pour la gauche notre candidat du Front de Gauche, et quelques autres petits candidats. Choisis ton camp camarade !
C'est clair que Montebourg à présent va négocier, il ne pense qu'à sa pomme à lui, pas à la vôtre. Un coup d'épée dans l'eau pour ceux qui ont peur de faire de vrais choix en 2012. Ce qu'on fait timidement, il n'en ressort rien. C'est où on vote à fond pour le Front de Gauche ou rien en 2012. C'est nul cette stratégie du tout sauf Sarko. Hollande/Aubry, même politique que Sarko, maculée de rose bonbon pour les naïfs mais au final vous l'aurez tous dans l'os !
Bonjour à tous,
Comment évaluer l'intérêt des électeurs en fonction de la participation aux primaires ?
Comment évaluer ce même intérêt en fonction de la lecture du blog de Jean-Luc Mélenchon ?
Je propose la comparaison suivante :
Les divers textes de Jean-Luc Mélenchon sur ce blog ont été vus en moyenne 22 000 fois. Les électeurs ayant participés aux primaires sont 2 200 000. Soit 100 fois plus.
A J L Mélenchon
J'ai bien apprécié votre communiqué sur les primaires socialistes. Vous félicitez le PS pour le "beau résultat de la mobilisation de ses militants et de ses élus depuis plusieurs mois", "beau résultat" que vous commentez ensuite avec ironie. Tout ça (autant de mobilisation) pour ça (choisir entre Aubry et Hollande). Je suppose que ce communiqué s'adresse aux lecteurs de ce blog, j'espère que ceux qui se préparent à aller voter au second tour auront entendu votre message au second degré.
@ Louis St O
qu'est ce qui vous autorise à insulter ceux qui pensent que donner un coup de pouce à AM sera bénéfique à toute la gauche? En réagissant ainsi vous n'êtes pas dans l'esprit du PG, tout en croyant détenir la Vérité!
Ce n'est que votre avis, et il ne vous autorise pas à être odieux, seulement à vous permettre d'ouvrir un débat... sur lequel la réponse sera connue en mai 2012.
@citoyenne21 / 295
Oui, en effet nous sommes à fond sur notre FdG. le reste n'est que "vote soit disant utile" mais au final qui ne donnera rien aux travailleurs.
Je ris ce matin de voir Mme Guigou aller à la rencontre des Montebourien. C'est pathétique ce marchandage de personne alors que le programme passe en arrière fond. En ont-ils seulement un ?
AM joue les fier, mais avec les voix visiblement d'une autre formation à gauche du PS (suivez mon regard).
Mr Sapin qui soutien lui Hollande est soudainement pour le dialogue alors que sur les idées du FdG on le sentait très loin et à peine arrogant.
La primaire sera un déchirement. Jusqu'à faire pleurer Ségolène ! On aime pas voir pleurer une femme. Que restera-t-il du PS au soir du 1er tour de 2012 (la vrai primaire)? Des marchands de tapis ou des politiques avec un vision et un programme?
Votez à gauche auprès de gens n'ayant aucun programme contre le mondialisme, la pauvreté, le travail précaire, et une aberration.
Rassemblement à gauche sur le Front de Gauche, ou point de salut pour le social ! Sinon, je trouve le NPA bien silencieux !
Hier à 21h50, Jean-Luc Mélenchon s’est livré à un commentaire laudatif : « Je félicite le Parti Socialiste pour ce beau résultat de la mobilisation de ses militants et ses élus depuis plusieurs mois. Sur les dix-sept millions d’électeurs de gauche du deuxième tour de 2007,… »
On était loin de « l’élection, piège à cons », piège à cons, comme dit Delors à propos de la « règle d’or ». Jugeons-en !
« Tout est transformé en une espèce de PMU interne au parti socialiste. Tout ça a déjà été fait ailleurs. En Italie, il y a eu trois millions de personnes qui sont venues voter, naturellement pour le candidat qui posait le moins de problème, c.à.d. celui qui était en tête des sondages, qu’on trouvait sympathique, une sorte de centre gauche… », déclarait il y a peu Jean-Luc Mélenchon.
Et pourtant chez les Transalpins, ils étaient trois millions ! La règle d’or : la parole est d’argent et le silence est d’or.
Et la critique est Thésée…
J'aimerai savoir combien des partisan du FdeG sont allés voter pour Montebourg. Soyons réaliste, Il n'a pas eu 17% des sympathisants du PS.
Donc une petite partie seulement des électeurs habituels du PS qui ont voté Montebourg restera sur la ligne Hollande-Aubry. Mais sa prestation risque de nuire au FdeG en rabattant les indécis sur le leader du PS.
Cher Sans Terre, et plein d'autres, j'imagine
Vous avez entendu parler du deuxième et du troisième degré ? Vous ne pensez pas que des gens préparés comme Jean-Luc Mélenchon et comme nous tous, avons une petite idée derrière la tête et que nous devançons, pour le moment, tout ce beau monde d'un coup au minimum ?
Ca me fait penser à ceux qui se plaignaient d'entendre dire qu'il fallait séparer Carla de son mari et qui s'offusquaient d'entendre Jean-Luc Mélenchon dire que Minc était "brillantissime" ou d'Ormesson plein de talent littéraire. Je m'avance peut-être, mais ça s'appelle billard à plusieurs bandes...
Et le commencement du plan est achevé. 17% des électeurs d'hier adhèrent à 90 % de notre PPP, pas bête, non ?
A un_veau_qui_le_vaut_bien (296)
Selon votre calcul un peu simpliste et contestable, il ne reste plus à J L Mélenchon qu'à écrire 100 textes et le tour est joué. Mais si, il va y arriver. Il y a encore tellement à dire pour faire réfléchir les citoyens.