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11oct 11
Lettre de réponse à Arnaud Montebourg
Cher Arnaud Montebourg,
J’ai lu la lettre que tu as envoyée à tes compétiteurs de la primaire socialiste. Tu as voulu qu’elle soit « ouverte ». Je me sens concerné. En effet, tu t’adresses aux deux socialistes qui pourraient être candidats à l’élection présidentielle. Je le serai pour ma part en toute certitude, au nom du Front de Gauche. Les questions que tu poses concernent toute la gauche et tous nos concitoyens.
J’ai donc souhaité y répondre.
Ceci est une brève note rédigée dans le train de mon voyage en Corrèze où je me rends pour la manifestation et le meeting de Brive. J’y parle de la primaire socialiste cela va de soi. Et du contre-budget d’Eva Joly, parce que la vie continue à gauche. Je vais et j’agis le cœur tranquille. Ceux qui ont aimé Montebourg dans la primaire vont adorer le Front de Gauche dans la présidentielle. Je réagirai à la lettre de Montebourg dès que je l’aurai. Mais je sais déjà que je suis le seul qui peut répondre d’avance : « chiche ! ». Parce que le résultat de ce vote est un formidable encouragement pour nous. Il prouve que loin d’être isolées, nos thèses sont dorénavant centrales à gauche. Qui croit pouvoir agir en nous contournant, en nous méprisant ou en nous insultant est condamné à être balayé. Notre gauche est de retour.
Nils Ruinet est à nouveau mis à contribution pour illustrer ce billet. Encore merci à lui.
A la veille du second tour de la primaire socialiste, mon avis est plus que jamais de s’en tenir au respect du droit pour le PS de désigner comme il l’entend son candidat. Et de ne point s’en mêler sauf à créer de terribles illusions. Car le face à face entre Martine Aubry et François Hollande est bien moins frontal que l’a été la séquence précédente où les thèmes de Montebourg, Valls et Royal proposaient de véritables 
clivages. Voici ce qu’a dit Arnaud Montebourg, avant le vote de dimanche dernier, à propos de Hollande et d'Aubry : « Ce sont deux candidatures parfaitement légitimes mais parfaitement identiques. Elles sont solubles dans la mondialisation. Elles ne remettent pas en cause le système. Ce sont des gestionnaires du moindre mal » (Libération, 24/05/11) Il a ensuite précisé son point de vue. "Aubry et Hollande sont deux candidats officiels de la direction du Parti socialiste. Et on ne voit pas pourquoi il y a deux candidats pour représenter un seul courant politique. Le duel Hollande contre Aubry n’a aucun sens. Ils ont tous les deux cogéré le PS, ils ont tous les deux voté pour le traité constitutionnel européen. Ils sont tous les deux les héritiers politiques de Delors. Il y a des barons et les mêmes propositions des deux côtés. Ce sont tous les deux d’anciens élèves de l’ENA qui, sur le nucléaire comme sur le contrat de génération, ont un débat de techniciens" (Libération 30/09/11). Ce point de vue n’était pas isolé. Ce n’était pas seulement celui d’un de leurs concurrents. Jean-Pierre Chevènement en a dit autant à propos des deux mêmes, en connaisseur : « Ils sont tous les deux des bébés Jospin, ou plutôt des bébés Delors, les héritiers des choix faits au milieu des années 1980. Choix que j’ai combattus, et dont l’échec a été rendu manifeste par la crise du néolibéralisme en 2008-2009 et celle de l’euro en 2010-2011.». (L’Express, 25 juin 2011). Ce que Bertrand Delanoë, soutien de Martine Aubry confirmait de façon plus suave : "Jacques Delors a eu deux enfants spirituels, l'une est de gauche, c'est Martine, et l'autre est de droite, c'est François.". De bien des façons, je n’ai rien à ajouter.
En décidant d’interpeller ses camarades par un courrier précis, Arnaud Montebourg a pris ses distances avec la méthode simpliste et peut-être même simplette qui reporte le concept de désistement ou de report de voix dans une élection où cela n’a pas lieu d’être. Dans le désistement joue la « discipline républicaine », veille règle qui veut que l’on se désiste pour le candidat de gauche le mieux placé pour empêcher celui de la droite de l’emporter. Cette tradition remonte à la période des premières 
élections libres où les candidats républicains faisaient front pour empêcher les monarchistes de l’emporter. Entre Hollande et Aubry il n’y a ici ni droite ni monarchiste en cause. Il n’y a pas de figure imposé ni rien d’automatique par conséquent. Ce sont au contraire les contenus, les propositions, qui seuls comptent pour former sa décision. C’est si vrai que de notre côté nous n’agissons pas autrement que Montebourg vis à vis de ses camarades. Bien sûr nous n’avons pas à exprimer de préférence dans le vote pour désigner le candidat socialiste. Ce n’est pas notre affaire puisque nous ne voterons pas pour lui. Rappelons en effet que le candidat du Front de Gauche est déjà investi. Pour autant nous ne sommes pas indifférents. C’est tout le contraire. Nos amis, nos électeurs veulent chasser la droite du pouvoir. Non par détestation personnelle mais du fait des politiques qui sont appliquées. C’est avec elles que doit se marquer la rupture. Notre devoir est bien alors d’interpeller les candidats socialistes sur le contenu de leur programme et leur stratégie d’alliance politique. Car nous avons lieu d’être inquiets compte tenu de ce que l’un et l’autre ont déclaré sur les questions qui comptent. Je pense à la politique d’austérité et à l’alliance avec le centre ! Sur ces deux questions l’appétit droitier des deux candidats restés en lice ne s’est pas démenti. De même que leur refus de dire comment ils comptent s’y prendre pour gouverner face aux banques. Ou d’en finir avec le régime de la monarchie quinquennale qu’est la cinquième République. Ce n’est pas avec ce flou ou ces refus d’agir qu’on pourra convaincre une majorité populaire de se rassembler autour de la gauche.
La vie à gauche ne se limite pas au grand tumulte des primaires socialistes. La candidate des Verts, Eva Joly candidate d’Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, a présenté un remarquable travail : « Pour un new deal écologique et social ». C’est le titre de son contre-budget pour l’Etat, présenté le 5 octobre dernier. Il s’agissait pour elle de s’opposer au budget du gouvernement pour 2012 et de proposer ses solutions. Je crois qu’il faut s’intéresser à ce qu’elle a proposé. Sans vouloir être exhaustif, je crois utile au débat à gauche de 
faire un point rapide en première lecture rapide, certes en diagonale. L’intitulé de son travail fait écho au « new deal » mis en œuvre par Roosevelt aux Etats-Unis d’Amérique après la grande crise de 1929. En matière de référence, elle a aussi affirmé à quelques jours du premier tour de la primaire socialiste qu’avec elle « la vie va changer ». Bon début.
Un bon point d’abord. Eva Joly a été très claire : « La religion des 3% est absurde. Assurer la cohésion sociale est plus important ». Dans le même temps, Europe-Ecologie attend la désignation du candidat socialiste pour boucler un accord de gouvernement et sur les législatives. Ce qui pose problème. Car Martine Aubry et François Hollande ont annoncé pour leur part leur intention de respecter cette règle « absurde » des 3%. Et même de l’appliquer dès 2013. Eva Joly a donc préféré prendre les devants. Elle a indiqué : « Nous avons devant nous de longues négociations. J'exigerai des marges de manœuvre dans le budget ». Pascal Canfin, eurodéputé EELV et conseiller économique d’Eva Joly, a alterné entre défense du « réalisme » et invocation d’une « relance intelligente ». Selon lui, « Mélenchon dit, la dette, ce n’est pas notre problème. Il manque de réalisme ». Je comprends qu’on pense cela de ma position si on la résume comme il le fait. Je réponds à Pascal Canfin, que j’estime, combien je me sens proche de lui quand il soutient Eva Joly pour déclarer "refuser les dogmes, celui de la règle d’or, inefficace économiquement et absurde politiquement, celui qui voudrait faire d’une date un horizon indépassable. Nous ne sommes pas en capacité de promettre qu’en 2013 ou en 2014, nous pourrons en avoir fini avec le poids de la dette". Et il
affirme lui-même que face à « l’austérité généralisée, il faut lâcher du lest ». Sommes-nous vraiment si éloignés ? Je pense que sur ce point, les questions de forme mises de côté, nous sommes plus proches entre eux et nous qu’eux avec les socialistes.
Pour autant, ce contre-budget révèle des différences de conceptions entre Europe-Ecologie et le Front de Gauche. Pascal Canfin, eurodéputé EELV veut « sortir du déficit » parce que « la dette ce n’est pas écolo ». Mais dans le même temps, Eva Joly indique vouloir réaliser des « investissements d’avenir » et engager la transition du modèle économique actuel vers un modèle écologiquement soutenable. Comment les deux sont-ils conciliables ? Ces investissements, considérables, ne sont pas finançables autrement que par l’emprunt. Donc par le déficit. Donc par la dette. Pour le Front de Gauche, la dette qui finance l’investissement public de long terme est donc une « bonne dette ». Si elle finance la planification écologique, elle peut même être une dette écolo. Europe-Ecologie a établi son contre-budget avec une prévision de croissance de 0,8% pour 2012. C’est presque un point de moins que le projet du gouvernement (1,75%) et du PS (1,7%). Europe-Ecologie reprend les chiffres de l’Office Français des Conjonctures Economiques (OFCE). Soit. C’est faible quand même. Et peu qualitatif. Car la croissance, même faible n’est pas une fin en soi. On aurait aimé que nos amis éclairent en quoi elle serait ici un progrès humain. Enfin, le budget d’Eva Joly prévoit 48 milliards d’euros de hausse d’impôts. Il faut leur ajouter 18,5 milliards de baisse de dépenses et notamment de suppressions de niches en tout genre. Sur les 66,5 milliards dégagés, Eva Joly prévoit d’en affecter 30 milliards à la baisse du déficit et 36 milliards à des dépenses nouvelles. Je contesterai volontiers ce partage. Mais je n’en retiens que l’essentiel : elle montre qu’il existe des marges de manœuvres pour une politique de gauche.
La marge peut être encore plus grande que le prévoit Eva Joly. Par exemple, elle n’envisage que la création de deux nouvelles tranches d’impôt sur le revenu : une à 60% pour les revenus supérieurs à 100 000 euros et une à 70% pour les revenus supérieurs à 500 000 euros. Cette seule mesure, accompagné d’un coup de rabot sur les niches fiscales qui allègent l’impôt sur le revenu, rapporterait 4 milliards d’euros. Ce sera nettement plus avec la proposition du Front de Gauche de passer de cinq à quatorze tranches d’impôt sur le revenu dont la dernière taxera à 100% le revenu au-dessus de 360 000 euros. Mais le budget présenté par Eva Joly comporte plusieurs idées que défend également le Front de Gauche. Elle prévoit de recruter des enseignants, d’augmenter le RSA, de
« garantir la retraite à 60 ans », de construire massivement des logements sociaux de haut niveau écologique, de lutter contre la fraude fiscale etc. Mais il n’y a évidemment pas accord sur tout. On s’y attendait. Tout se discute cela va de soi. Il y a aussi des os durs. Par exemple, Eva Joly propose de créer une « taxe sur les énergies non renouvelables ». C’est la résurrection de la taxe carbone que le gouvernement avait voulu imposer. Le contre-budget d’Eva Joly prévoit qu’elle rapporterait 12 milliards d’euros. Mais cette taxe pénalisera d’abord ceux qui n’ont pas d’autre choix que de se chauffer au gaz ou au fuel, ceux qui n’ont que leur voiture pour aller travailler. Joly le reconnait puisqu’elle propose des « chèques verts » pour amortir ses effets dans les milieux populaires.
Ce rapide tour d’horizon est presque un point d’étape dans le travail de décryptage que fait l’équipe qui m’entoure. Il est destiné à confirmer que notre méthode en campagne reste le débat argumenté. Surtout avec les autres formations de gauche et de l’écologie politique. C’est une occasion pour moi de confirmer notre « offre publique de débat » notamment aux socialistes qui vont bientôt avoir fini avec l’investiture de leur candidat. Il ne faut pas rester en chiens de faïence. Le succès d’intérêt des débats télévisés a montré quel appétit de savoir et de comprendre existe à gauche et dans le pays d’une façon générale. Je pense que la confrontation des points de vue et des propositions entre candidat de gauche intéresserait au moins autant de monde que le seul débat entre socialistes. J’en suis même certain puisque davantage de monde serait concerné.
253 commentaires à “Le cœur tranquille en Corrèze”
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Vote blanc...
Peut-on imaginer que le scrutin du 2ème tour des primaires socialistes puisse être une formidable occasion de donner ses lettres de noblesse et son sens pédagogique au vote blanc ?
Imaginons, le 16 octobre 2011 au soir, des résultats du type: "Bonnet Blanc" 45% des suffrages exprimés, "Blanc Bonnet" 30% des suffrages exprimés, "Vote Blanc" 25%...
De quoi faire encore bouger les lignes à gauche.
@ Arnold 85 :
Donc le FdeG garanti la retraite à 60 ans mais ne dit pas avec combien d'annuités minimum (du coup, ça ne mange pas de pain...).
Mouais... comme je constate avec déception que le débat sur le programme partagé n'a fait l'objet d'aucun débat (sauf peut-être en cellules...)
J'avoue être troublé par ce côté "politique d'appareil" qui affiche, certes, de belles intentions mais peu de discussions ouvertes avec les citoyens et beaucoup trop de zones d'ombres dès que l'on veut entrer dans le concret.
Bonjour et merci A-J Holbeq pour ses explications sur le taux d'intérêts du remboursement de la dette!
Royal soutient Hollande.
Le "débat d'idées" c'est terminé ! Place à la plus grande avance possible pour le vainqueur.
Montebourg devra probablement s'aligner sur cette stratégie hautement politique (au sens "patriotique" du terme) : A savoir : "Je remballe mes belles idées et je soutiens le vainqueur".
Les "sympathisants socialistes" qui voulaient massivement du Strauss-Kahn, veulent désormais du Hollande. Ils auront du Hollande ! Les primaires socialistes auront donc essentiellement servi à une chose : consacrer le triomphe du social-libéralisme. Triomphe en trompe-l'oeil - car cette ligne est historiquement condamnée ! Et à très court terme.
Constat : ce "grand moment de démocratie" c'était deux millions d'aveugles s'avançant, sourire aux lèvres, vers le précipice. "Un vrai succès" comme ils disent.
A nos amis qui sont allés voter Montebourg : de grâce, arrêtez les frais ! N'ajoutez plus vos voix à cette divagation de l'Histoire. L'avenir se construit ailleurs.
@ Fabrice 64
"J'ai comme l'impression que les cocos ont fait la loi."
Je suis coco. J'ai comme l'impression que cette phrase date de nos accords définitifs de début d'année, et des bisbilles qu'il y avait dans les candidatures pro-Chassaigne ou pro-Melenchon. Pour moi, il y a longtemps que cela est un combat d'arrière-garde.
Maintenant c'est "un pour tous et tous pour un". Nous avons désigné, sans aller quémander le vote de gens extérieurs à nos partis, Jean-Luc Mélenchon comme représentant de cette formidable coalition nommée "Front de Gauche".
Et à l'intérieur de cette formation, il n'y a pas que Jean-Luc qui n'ait pas la langue de bois. L'union a pris, et c'est à notre programme "L'Humain d'Abord" qu'il faut se référer.
@ Monsieur Mélenchon.
Je viens encore de lire dans un journal que vous vous vous amusiez en laissant entendre que vous étiez "prêt" à accueillir M. Montebourg au sein du FdG, comme "premier-ministrable." Blague de la presse bourgeoise, sauf que je vous ai l'entendu dire aussi chez Bourdin.
Montebourg, aussi proche soit-il de nous, ce qui me réjouis, est au P.S., et il n'a pas à devenir une pièce rapportée dans le FdG.
Hier, dans la manif où je distribuais des tracts avec notre programme et votre photo, j'ai rencontré des militantes socialistes qui tendaient des tracts pour "Aubry", qui prétend incarner le changement. Certains manifestants leur ont renvoyé à la figure: "le changement, c'est quand vous instaurerez la retraite à 60 ans, sans annuité supplémentaire. Point barre." Plus diplomate, je leur ai confié que j'espérais qu'Aubry allait l'emporter. Réponse: "Votez à nos primaires ! Vous imaginez la galère, s'il faut que nous militions pour Hollande ?"
J'aurais du leur répondre: " Dans ce cas, venez au FdG !"
Que ces primaires finissent, et que la campagne commence ! La notre, sans sectarisme, mais aussi sans concessions.
"Photo", oui la "rue du progrès" est bien une impasse et je viens de lire dans le dico, que " progrès" signifie aussi " changement graduel de quelque chose, d'une situation, etc., par amélioration ou aggravation."
Cela explique bien des choses cette définition !
Analyses de Jacques Ellul sur la croyance dans le progrès, la bourgeoisie éclairantes.
Ce matin dans "les chemins de la connaissance de France culture de 10 à 11h, féconde intervention de Michael Löwy à propos du concept d'histoire dans l'oeuvre de Walter Benjamin où il est même question d'Amérique Latine et bien sûr de révolution..
Quant au documentaire de mardi soir sur Arte, montrant à l'écran les Syriens engagés dans une lutte sans merci pour la justice, la liberté et auxquels le pouvoir en place répond par la torture sanguinaire, nous ne pouvons avoir que le souffle coupé devant l'immense courage dont font preuve ces Citoyens et merci à la Journaliste. (Et quelle honte ce défilé du 14 juillet, ces embrassades, quel discernement! brr)
Avachis dans notre confort, nos sens ne perçoivent plus les dangers, ni les parfums délicats.
Plutôt que "la Muette", pas la grande, mais la feutrée, choisir "les Lilas" eusse été plus gracieux, moins onéreux pour un état en faillite et une reconnaissance pour le personnel engagé de cet établissement (la Dame n'avait-elle pas une prédisposition pour les idées de gauche?).
Pas mal, même plus, la lettre à Montebourg, mais la frilosité de ceux qui devraient voir plus loin que le bout de leur nez est inquiétante.
Etre pessimiste, n'est pas être fataliste, cela pousse à agir..
Cher camarade Jean Luc
Tu dis que les investissements considérables prônés par Eva Joly ne sont possibles qu'en recourant à l'emprunt ?
Est ce la position d'Eva Joly ou la notre ? J'essaie de discuter au sein du PG avec des camardes syndicalistes du Trésor Public de la possibilité de récupérer une bonne partie de notre souveraineté monétaire en remettant en place la création monétaire de l'Etat en ce qui concerne ses investissements et le soutien de l’économie sociale et solidaire.Ce n'est pas de moi, et j'emprunte cette idée à Jean Jacques Hollbecq et Philippe Derudder : créer une monnaie Eurofranc à usage interne tout en restant dans le système Euro pour éviter un isolement qui pourrait nous être fatal. Il reste deux questions à envisager : cela nous est interdit par les statuts de la BCE, mais nous proclamons bien vouloir résister au Traité de Lisbonne et la deuxième : que fera l'Allemagne face à l'émission d'Euros qu'elle considèrera comme impurs ?
Il n'empèche que je trouve que la question mérite d'être approfondie.
lu :
"Moi aussi j'ai apporté mon soutien dimanche au seul candidat qui avait dit NON au traité constitutionnel en 2005. Cela a été une véritable torture pour l'esprit, mais je ne le regrette pas. Dimanche prochain Papandréou et Mamandréou feront sans moi.A u premier tour en 2012 Jean-Luc Mélenchon aura mon bulletin de vote et au deuxième tour même chose. Il y a encore du grain à moudre, mais nous allons y arriver."
Je ne peux mieux dire...
Et "qu'ils s'en aillent tous"
On peut penser que la question vous titille.
Je suis socialiste et j'ai décidé ceci. Si Martine Aubry représente le PS je reste au PS. Si c'est Hollande, je passe chez vous.
Problème: Il faut être rêveur pour croire que Jean Luc sera au second tour pour cette fois (par contre 2017...). Nous avons donc toutes les chances de voir un duel PS/Sarkozy au second tour. Que vaut il mieux ? La pseudo gauche de l'association Hollande Valls ou la gauche tiède mais plus sociale d'Aubry ? Devez vous laissez faire sans agir même si je viens de le dire le front de gauche à plus à gagner avec Hollande qu'avec Aubry.
A vous de voir et sans doute à bientôt.
La démondialisation, cela signifie par exemple 200 000 emplois en moins en Tunisie dans le textile.
Les délocalisations ont tué l'industrie textile en Europe et ont permis de créer 200 000 emplois en Tunisie, soit 40% des emplois industriels du pays.
Aujourd'hui, le textile représente 5% du PIB.
Jean-Luc Mélenchon, est candidat pour la première fois au sein de notre regroupement. nous avons une stratégie d'ensemble politique comme vu avez pus le voir avec les cantonales. Nos amis Communistes (le fer de lance de ce mouvement par leur connaissance de la politique et du combat à gauche) sont notre garantie d'action. il sera pas facile d'être au second tour, même si c'est à notre portée. en effet la puissance médiatique explique au gens qu'il faut nous éviter car notre projet ne tiendrait pas la route. tout sera fait pour nous étouffer à distance (les braves gens des 2 partis frères ne se saliront pas les mains dans des joutes où ils savent qu'ils laisseront quelques plumes. il appliqueront la stratégie de mr Sapin (souvenez vous du "comment ?" le FdG à oui !)
personnellement, je crois que le parcours sera long, mais sain.
depuis que le FG, et maintenant la coalition FdG à jouer une éléction, elle s'est pas mal débrouiller ! le problème ce son les Français qui ont du mal à comparer et à prendre le risque d'essayer ! donc il y a une tactique à mettre en place qui correspond à récupérer les "abandonnés" du PS, et les personnes perdus de gauche qui votaient pour le FN pour contrer et le l'UMP, et le PS (le fameux vote contestataire).
s'en être sûr qu'on rejoindra le PS libéral de 2012, je pense qu'on le marquera gravement à la culotte dès la prochaine élection. ensuite il y aura d'autres élections et en poursuivant notre chemin nous marqueront des points, nous seront entendu, reconnu. on peut pas demander à un électorat de tout savoir tout de suite ! il y a un cheminement à respecter.
par contre, je pense que Jean-Luc Mélenchon doit remettre sur l'établi les rencontres avec le NPA et la LCR. çà serait critique de ne pas pouvoir déjà au moins se parler.
Humaniste
"Autre danger de cette primaire que je trouve anti démocratique sur le long terme, car nous nous dirigeons à grands pas, vers un bipartisme à l'américaine qui va "laminer" les petits partis, donc moins de démocratie. Seul les grands partis pourront à coup de millier d'€ se payer des primaires. CQFD."
Entièrement d'accord.
De plus, ça ne discute plus de projets, mais de la personnalité des candidats, bref, nous avons là un retour insidieux du "vote utile" qui interdira tout débat, et in fine de la remise en cause du système libéral et européen.
Une participation accrue au second tour de ces primaires dites "citoyennes" accentuera encore un peu plus l'illégitimité d'autres candidatures de gauche (ou plutôt devrais je dire des candidatures de gauche, le PS est devenu un parti de droite qui n'a de gauche que son nom).
Participer à ces primaires, c'est jouer contre notre camp, boycottons les
@99 - Louise M. -
Qu'attend Gérard Filoche pour venir au Front de Gauche ? Il suffit de lire la grande majorité des messages sur notre site pour le comprendre. Nous nous sommes fourvoyés dans la campagne médiatique qui nous enferme dans la dette, la crise, les forfaitures des banques, de la finance, des spéculateurs. Nous ne parlons que de réformes des institutions, du système capitaliste, avec raison sans doute, mais aussi avec déraison quand nous ignorons les autres questions essentielles pour nos compatriotes.
Gérard Filoche relève en premier lieu l'absence de questions sur, la hausse des salaires, la retraite à 60 ans, l'emploi, la durée et le droit du travail, la protection sociale, la santé et l'école, qui sont absentes de la lettre d'Arnaud Montebourg, comme sa réponse sur les salaires était inexistante.
Mais Jean-Luc Mélenchon, dans sa réponse s'intérroge-t-il sur ces questions ? NON ! Ou est l'humain, alors ? Si ce sont les structures, et la conduites de ces structures qui prédominent, ou sera la différence avec ce que nous subissons aujourd'hui ? Le culte de la personnalité a été condamné par l'histoire, et quelques soit les qualités de notre candidat, et ils n'en manque pas, l'homme providentiel n'existe pas, pas plus que la femme d'ailleurs, nous venons de nous en apercevoir; Ségolène Royal la femme qui rompt avec l'archaïsme des partis, nous disaient on,qui annonce son soutien à François Hollande, avec dans ses bagages un progressiste comme Manuel Valls, ça c'est profondément révolutionnaire n'est-ce pas ?
Gérard Filoche est un vrai militant de gauche, un militant de la base, dans lequel des milliers de syndicalistes vont se reconnaîtrent, et il est adhérent du parti socialiste, fidèle soutien de Martine Aubry. Peut-être allez vous comprendre maintenant le désarroi de la classe populaire, le front de gauche leur parle, dans un langage qu'il ne comprenne pas.
Nous ne sommes pas la pour encenser les propos de notre candidat, mais...
La politique, et donc l'avenir du peuple, n'est pas un jeu : il n'y a ni grattage ni tirage ni repêchage !
D'un scrutin à l'autre, une minorité se gave toujours plus pendant que la majorité s'enfonce dans la misère. Ce qui est d'autant plus inacceptable dans un pays riche comme la France, qu'il suffirait de répartir bien plus équitablement nos richesses pour que chacun(e) puisse accéder à sa part de bonheur.
Alors : " Tout sauf Sarko" ? ou " Place au Peuple" ?
Pour les prochaines échéances (présidentielles et législatives, des femmes et des hommes vraiment à gauche, se sont rassemblés dans le Front de Gauche, avec un excellent programme et un non moins excellent représentant : Jean-Luc Mélenchon.
NB : Au Front de Gauche, il ne vous est demandé ni engagement de la main gauche, ni euro, seulement dans l'intimité de l'isoloir, de penser très fort à vos propres intérêts et à ceux de vos proches.
@ Jean-Luc Mélenchon,
Très bonne réponse à la lettre d'A. Montebourg.
Ce qui est remarquable au PS c'est qu'il est très difficile de le changer de l'intérieur. La preuve c'est que chaque candidat y est allé de son propre programme. Hollande ou Aubry aurait pu lors du premier tour avoir des solutions plus à gauche.
Il aura fallu qu'un" battu " aux suffrages, attaque les propositions de l'extérieur pour que les lignes bougent.
Ce qui signifie que la Stratégie du Front de Gauche et les éclaircissements de Jean-Luc Mélenchon vont payer.
Quel que soit le candidat PS qui se présentera aux présidentielles, il ou ellesera obligé de tenir compte de la Gauche radicale, sinon c'est le peuple qui de l'extérieur les faire changer.
Royal rejoint Hollande. C'est en effet la route la plus courte vers le centre et Bayrou. Condoléances aux socialistes de gauche c'est aussi la répétition de 2007 et l'échec au bout. La solution c'est le Front de Gauche et son candidat. Gagner pour changer sans mollesse en dehors de toutes les magouilles orchestrées par les média. La crédibilité c'est nous, l’honnêteté c'est nous, la 6ème république c'est nous, les banques au pas c'est nous. Alors Aubry ou Hollande, offrons leur la retraite qu'ils ne veulent pas nous restituer.
Royal se déclare pour son ex, cela n'a rien idéologique, c'est purement pragmatique.
Moi je crois que Francois lui a fait du chantage, il la tient par la barbichette, ja ja ja.
Elle se croit la faiseuse de roi, mais elle se trompe de rôle et même d’époque, pas sur que ses électeurs suivent.
A quoi bon écrire des programmes ?
Le FdG est moins loin de Aubry que de Hollande.
Nous pouvons nous inviter a peser démocratiquement sur le candidat du PS, glisser le centre du gravite du débat, par tous les moyens, un peu a gauche c'est un devoir.
J'apporterai mon grain du sable. Face a Hollande, Mélenchon peut espérer un bon score, face a Aubry nous pouvons passer devant, il vaudra mieux l'original a la copie.
Le discours de Jean-Luc Mélenchon à Brive-la-Gaillarde hier soir est disponible dans la rubrique vidéo du blog :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/theme/videos/
J'aimerais savoir comment le PS a pu financer l'organisation des primaires .
Ils ont tous peur.
Les lumières clignotent, l’intensité de l’éclairage baisse, le bruit des générateurs décline.
L’UMP est liquidée. Son clone PS ne va pas mieux.
Entre le "candidat naturel" d’un parti en fin de course et les guimauves d’un groupe PS qui rêve de faire la même chose une fois arrivé au pouvoir, le choix est vite fait: FdG
Aucun des simulacres politiques (UMP/PS) qui s’agitent et tentent de prendre l’économique à bras-le-corps n’a réussi à intégrer le fait que l’on ne saurait résoudre des problèmes avec les systèmes de pensée qui les ont engendrés. Pas plus qu’on ne saurait résoudre ces mêmes problèmes avec ceux qui ont contribué à les perpétuer.
Une remarque sur la question de l'impôt (mais je crois l'avoir déjà faite...). Réduire les inégalités par l'impôt suppose de se doter de la capacité à obliger les plus hauts revenus à payer l'impôt. Facile ? Pas dans les structures juridiques actuelles. Prenez le cas de ces vedettes qui fuient à l'étranger pour échapper à l'impôt. Ou des autres "talents" de l'industrie ou de la finance. Qu'ils s'en aillent ? Certes ! Mais, sans leur argent... et nous touchons là au régime de la propriété et au droit d'accession. Or, une fois ce problème réglé, celui des tranches d'imposition n'existe plus : les revenus rentrent dans une fourchette raisonnable dès leur formation, et non plus par correction après impôt.
Je suis d'accord sur la "lisibilité" de notre programme : imposer les riches est plus facile à faire comprendre que remettre en cause le droit d'accession. Mais il faut alors la compléter par des mesures drastiques anti-évasion fiscales.
Il y a aussi la question des rentes, qu'il faudra traiter (ex : droit de propriété intellectuelle). Keynes avait raison de les vilipender. Mais interdire d'exploiter une rente n'est pas si facile, concrètement parlant...
Une tâche immense est devant nous.
Il faut bien écouter ce que nous dit Martin de sa décision. Raison de plus de laisser les socialistes encartés régler leur problème sans interférence.
La majorité des membres du PS votent pour le favori des sondages (et donc de la droite) comme ils l'ont fait en 2007 en désignant Ségolène Royal, donc c'est Hollande qui va être désigné et les camarades socialistes vont nous rejoindre, nous le front de gauche, ou au moins dans l'isoloir. Je pense aussi à Filoche qui a eu raison d'insister sur l'aspect social. Et alors le rêve qu'évoque Martin devient accessible.
j'étais au meeting hier soir;
1200 personnes ! Que de monde pour une ville comme Brive !
Le discours de Jean-Luc Mélenchon était parfait, un peu moins grave que d'habitude et c'est comme ça qu'il est le plus audible !
Dans le public, nous étions tous vraiment intéressés et réactifs, ça donne la niaque pour continuer à convaincre...
Bravo et merci.
NB; bravo aussi pour le discours d'ouverture, sur la santé; clair, net et concis. Il gagnerait à être édité, au moins sur le site de place au peuple.
« Sur les 66,5 milliards dégagés, Eva Joly prévoit d’en affecter 30 milliards à la baisse du déficit et 36 milliards à des dépenses nouvelles. »
Voila une répartition qui me parait intéressante. Nous pouvons à la fois investir et réduire l’endettement. Cela répond à un besoin de plus en plus fort de définir des politiques à long terme.
Il est aussi essentiel de montrer aux contribuables que ce sont les impôts qui portent les investissements. Des investissements en qualité de vie qui ne doivent pas trop passer par des endettements dans la mesure ou le « retour sur investissement » attendu n’est pas forcément financier.
@ Jean-Luc Mélenchon
Dans votre lettre réponse à Arnaud Montebourg, bien des choses que je partage mais je trouve quelques insuffisances qui empêcheront l'application de vos propositions ou les limiteront comme celles d'Arnaud Montebourg.
Q 1 : Dans votre lettre, il n'est fait que mention d'un pôle public financier fort vague et insuffisant. Une nationalisation de toutes les banques et assurances est souhaitable voire vitale pour l'économie de notre pays. Lordon, hier soir dans l'émission de "Ce soir ou Jamais" sur France 3 a donné quelques précieuses solutions. Nationalisations après on peut confier des services bancaires à des banques mutualistes ou coopératives après avoir recapitalisé. Un manque aussi dans votre réponse : une banque nationale d'investissement (BNI) qui viendrait en financeur des contrats de programmation et de réalisation dans le cadre de la planification. (Cette banque prévue dans le programme commun de 1972 et le projet socialiste de 1980 !).Autre chose, n'est-il pas temps de socialiser les réserves des entreprises, qui permettrait d'abonder un fonds d'investissement collectif placé auprès de la BNI ?
Q 2 : Il aurait été souhaitable que vous disiez qu'une reconquête de notre marché intérieur doit aller de paire avec la réindustrialisation et la relocalisation de l'agriculture et mettre en perspectives les financements en soutien et en protection dans le cadre de plans sectoriels et sélectifs. Monopôle d'état sur le commerce extérieur.
Vos solutions comme celles d'Arnaud Montebourg pour qu'elles soient réélement concrètes, pleinement réalisables et demain réalisées, demandent la sortie de notre pays de l'UE et de l'euro ! Sinon elles seront à minima !
@ Jean-Luc Mélenchon @ un peu à tous
Jean-Luc Mélenchon a repondu à Arnaud Montebourg. Nicolas Dupont-Aignan en a fait de même (dans des termes assez convergents !), maintenant c'est Gérard Filoche. N'est-ill pas temps de penser convergences républicaines ?
Avis à la population :
Le bon peuple est invité à prendre la becquée ce soir « dans le poste » où deux grands sorciers vont en direct participer à une cérémonie de désenvoûtement
Ces redoutables marabouts ont tous deux prouvé, à maintes reprises, des dons exceptionnels de voyance, restez avec nous, nous revenons après la pause…
Mode de paiement : 99.9 % acompte à la commande, solde à la livraison.
NB : Le produit FdG est de plus en plus demandé mais nous n’avons pas l’autorisation de vous le fournir.
Moi je dis quand même, comme Ermler : "bien joué Jean-Luc !"
Autre chose. Hallucinant (je devrais pourtant m'habituer). Le mouvement des indignés s'étend aux Etats-Unis, et quel journal en parle aujourd'hui ? Marie-Claire...
Parions qu'ils vont se rattraper dans les jours qui viennent.
Lire à ce propos le beau discours de Naomi Klein.
Il y a une véritable obstruction des médias à l'encontre du FdG et de JL Mélenchon. Il est certain que Hollande doit passer pour appliquer la politique d'austérité décidé pour sauver la finance sur le dos des citoyens, Sarkozy ne faisant plus recette. Ce qui m'inquiète en examinant les résultats de la primaire socialiste, c'est le peu d'enthousiasme de la classe populaire envers le PS, même Royal n'a pas rassemblé ce qu'elle espérait. Je sens monter une vague FN qui risque de submerger tout raisonnement. Une drôle d'atmosphère comme dirait l'autre!
Bien joué pour la lettre ouverte de JL Mélenchon, mais on sent bien la volonté des médias d'étouffer toute opposition constructive, il s'agit bien d'un véritable complot. Lorsque l'on voit la complaisance attribuée par les médias à ces primaires, il ne fait aucun doute ou vont les sympathies.
109 Martin
Que vaut il mieux ? La pseudo gauche de l'association Hollande Valls ou la gauche tiède mais plus sociale d'Aubry ? Devez vous laissez faire sans agir même si je viens de le dire le front de gauche à plus à gagner avec Hollande qu'avec Aubry.
Bien vu Martin, il sur que le Front de Gauche tirera mieux son épingle du jeu avec François Hollande candidat et plus encore s'il a le soutien de Montebourg. J'invite surtout mes camarades du Front de Gauche à rester à la maison dimanche prochain et de laisser faire ce qui me semble inévitable, c'est tout bénéfice pour nous et pour nos idées.
@ Martin 109
Effectivement Hollande sera désigné comme candidat et quoi que l'on dise il sera le candidat PS idéal pour Jean-Luc Mélenchon. Beaucoup de socialiste sont d'accord avec toi, c'est pourquoi il sera facile au candidat du Front de Gauche de contrer son argumentaire électoral. Même Martine Aubry dit de lui qu'il est le candidat mou... ça veut tout dire. Pour ma part je dirais qu'il est le candidat mou du libéralisme. Attention car quoi qu'on dise ou quoi qu'on fasse en 2002 le sieur Jospin c'est bel et bien retrouvé en 3ème position donc éliminé. Seule la campagne dynamique de Jean-Luc Mélenchon apportera les réponses adéquates qu'attend le peuple de Gauche.
Stratégie de recapitalisation des banques.
Pourquoi les banques versent elles des dividendes à leurs actionnaires au lieu de garder le capital pour se donner les moyens de résister en cas de problème ?
Certaines banques ont compris, elles proposent à leurs déposants de prendre des parts, jusqu'à 5000 € indexés à 3,5 %. Ces parts ne sont pas des actions.
Dans ce même esprit, demandons aux actionnaires de ne pas prendre les dividendes et d'investir dans leur outil.
L'échec de Jospin n'est du qu'à la seule politique qu'il conduisait à cette époque et à la surdité du PS. Le coup du vote utile ne marchera dans cette nouvelle configuration.
@Alain 44
Oui il y a une véritable obstruction envers le FG des médias.
Oui il y a un véritable danger du FN.
Je me sens moins seule à vous lire.
Je ne sais pas si la question a déjà été posée mais il me parait quand même essentiel de savoir si les 17% de voix du candidat Montebourg ne proviennent pas essentiellement du FdG car à lire les commentaires sur ce blog, j'ai l'impression que beaucoup d'entre vous sont allé voter dimanche dernier.
Alors ma question s'adresse directement au webmestre :
Ne serait -t- il pas possible et surtout légal de mettre en place un sondage sur ce blog qui poserait simplement la question : "Avez vous voté dimanche dernier ?"
Les réponses des nombreux commentateurs de ce blog nous permettrait peu être d'y voir plus clair car un panel de quelques 300 personnes en moyenne n'est pas à négliger. (même si certains commentaires sont plutôt des dialogues et proviennent de la même personne).
Je commence : je n'ai pas voté dimanche dernier.
[Edit webmestre: Vous ne posez pas la bonne question. C'est possible ? Oui. C'est légal ? Oui. Est-ce qu'il est bien malin de ce livrer à ce genre d’enquête sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, alors qu'il s'est prononcé contre la participation à ces primaires et qu'il à déploré que "tout le monde n'en fasse qu'à sa tête" ? Je vous laisse deviner. J'invite donc ceux qui seraient tentés de jouer à ce petit jeu à s'abstenir. Entendu ?]
A propos du chiffrage des programmes.
Il semble que les EELV aient évalué dans un contre-budget à celui de Sarkozy la cohérence de leur programme : je n'ai pas vu le détail de ces calculs sauf ce qu'en dit Jean-Luc Mélenchon.
Par contre je suis ravi d'avoir lu tout ce que nous souhaitons faire dans notre programme "l'humain d'abord": j'adhère à fond !... mais c'est un peu comme si j'avais le catalogue de la Redoute... sans les prix.
Alors ma question : quand allons nous avoir un budget dans les grandes lignes ?
- avec le coût des principales mesures justes que nous voulons prendre et
- en face les recettes que nous prévoyons d'appliquer
Si c'est fait simplement et compréhensible je serai ravi de le lire. A moins que cela existe déjà : qui peut me dire alors où est ce chiffrage ?
ça devrait servir dans les discussions entre militants et avec ceux à convaincre : j'ai déjà vu que des commentaires le demandait mais les réponses qui ont été faites étaient très globales et peu claires.
Merci.
Face à un PS "de droite" (désolé, c'est la réalité, surtout si Hollande l'emporte), n'y aurait-il pas possibilité d'un accord entre vous et Eva Joly pour augmenter la portée d'un front d'une vraie gauche (représentée par vos idées ainsi que celles des verts), afin que l'un / l'une d'entre vous soit présent au 2nd tour face à Sarkozy (ou Mme Le Pen) en lieu et place du candidat de la "gauche molle" ?
L'important n'est-il pas de faire gagner les valeurs d'une gauche... de gauche, plutôt que de battre Sarkozy pour... faire pareil ensuite ?
Mr Mélenchon, chapeau à votre réactivité et au contenu de votre réponse à Mr Montebourg !
Pour ma part j'ai voté Montebourg in extremis dimanche quand j'ai entendu que la mobilisation était importante. Je ne pensais pas contribuer à ce show-bizz et j'avais a priori plus de raisons pour m'abstenir, mais à la dernière minute je me suis dit qu'il serait peut-être intéressant qu'il y ait un débat si Montebourg faisait un bon score.
Dimanche, c'est clair, je les laisse jouer. Cela dit, j'ai lu la réponse de Filoche sur son blog et je pense qu'il apporte de la bonne eau à notre moulin. Il ne faut pas oublier toutes les questions sociales qu'il développe et qui touchent le plus grand nombre…
Je compte sur nous tous.
@MS:
Je partage vos inquiétudes en ce qui concerne les 2 émissions où Monsieur Mélenchon m'a semblé être en-deçà de ses performances habituelles. Cependant, pour ce qui est du Bondy Blog Café, j'ai trouvé ses doutes et son émotion plutôt touchante. Le fait qu'il n'ait pas répondu du tac au tac "SMIC à 1700 euros" après les images de cette jeune travailleuse pauvre était plus pour moi davantage une preuve d'humanité que de manque d'à-propos politique.
En ce qui concerne la Ruquiererie nocturne, je suis plus inquiète. Certes, la difficulté de s'exprimer sur la longueur, difficulté due au dispositif-même de l'émission, explique en partie son échec. Mais je crois aussi qu'il a manqué de sang-froid et de pertinence face aux questions de Mme Pulvar. Habitué qu'il est à devoir batailler pour imposer son point de vue, il a semblé aggressif alors qu'elle lui demandait juste de préciser ses idées.
Du coup, les jours suivants, j'ai entendu quelques "eh ben ton Mélenchon, il a pas été très bon chez Ruquier..." auxquels je n'ai pas pu opposer grand chose, à part: "ce n'est pas mon Mélenchon"...
@Jean-Luc Mélenchon:
Attention donc, cher Monsieur Mélenchon, à ne pas transposer automatiquement dans des débats avec des personnes dont les idées sont plutôt proches de vous (et qui ne demandent qu'à être convaincues) les méthodes de bruit et de fureur qui étaient nécessaires quand personne ne vous écoutait. Vos idées progressent, la situation d'ostracisme médiatique dont vous étiez victime est en train d'évoluer (lentement, certes, mais sûrement) et il me semble dangereux de donner l'impression que vous mettez tous les journalistes dans le même panier. Mme Pulvar vous a dit que vous la faisiez rêver, et si vous la faisiez... voter?
De tout coeur, et de ton mon enthousiasme retrouvé dans l'action politique grâce à vous, je vous souhaite beaucoup de courage pour parvenir à faire progresser largement vos/nos idées dans les débats à venir.
Le FdG + Europe-écologie + l'aile gauche du PS + Dupond Aignan. Cela peut-il faire un jour une majorité au deuxième tour d'une élection présidentielle en France ?
@ 104 ermler
Royal soutient Hollande. Le débat d'idées est terminé
A-t-il eu lieu ? Oui, mais à l'extérieur du PS. A Montebourg a enfoncé un coin c'est à nous, militants, sympathisants du Front de Gauche de ne pas lâcher la cognée. C'est de l'extérieur que ce parti changera.
La convergence politique, comme certains(e) disent, fonctionne à plein rue Solférino.
Dans leurs débats, les candidats disaient qu'ils se rassembleraient. Bien sûr qu'ils vont se rassembler, mais pas leurs idées. Rien d'attendre d'eux tant qu'ils seront dans la social-démocratie.
J'ai une pensée particulière pour les votants d'A. Montebourg. Les voilà orphelins. Je leur propose de venir à la maison, on partagera le pain, le vin, et on lira le programme partagé où il est question de l'humain d'abord.
@aux "montebouriens" des primaires !
Ok on vous a vu et on a même réussi à faire croire que l'aile gauche du PS était derrière Montebourg ! C'était juste C.Taubira mais bon. Je taquine sur les banques et l'europe l'ami Arnaud est proche de nous et non l'inverse.
Vaste blague, Emmanueli, Hamon, Lienemann, Filoche soutiennent Aubry depuis le premier jour lorsqu'ils espéraient qu'elle ne laisserait pas DSK y aller, Hamon avait même envisagé sa candidature en cas de retrait de sa championne pour M.FMI.
Comme d'autres l'ont écrit sur ce blog, dimanche, on s'adresse uniquement aux sociaux démocrates plus ou moins bon teint suivant les élections et le public à séduire. A priori cela ne nous concerne donc pas!
Nous, FdG on tout intéret à ce que peu de nos compatriotes se déplacent (le PS est aussi un concurrent du premier tour je le rappelle qd même et un candidat petitement élu qqu'il soit aurait moins de crédibilté même auprès de ses sympathisants) et en étant un peu tactique, une victoire d'Hollande (donc sans l'axe Hamon/Emmanuelli/ Hammadi) nous offrirait peut-être de grandes perspectives à plus ou moins court terme.
Après, chacun devra prendre ses responsabilités mais soyons réalistes ces barons de l'aile gauche ne bougeront sans doute pas comptons plutôt sur leurs électeurs!
Sentiments contradictoires. D'une part on est joyeux du gain de Montebourg, d'autre part, les autres ne cédant rien, le libre échange a de beaux jours devant lui, jusqu'à l'écroulement général du système qui ne saurait tarder.
Je ne comprends rien à cet aveuglement, c'est pas que des c… pardon des imbéciles, encore à droite on peut, à la rigueur comprendre, mais au PS, bien que parti d'élus, il y a quelques militants. Les élus sont-ils tous dans la même boite parlementaire qu'ils ne voient rien de la crise ? Ou tout au moins les conséquences, éventuellement, mais pas les causes.
C'est déprimant.
Tiraillement entre des sentiments positifs et d'autres extrêmement négatifs. On s'écroule avant les élections ? On s'écroule après les élections ? Lordon et d'autres le projettent pour bientôt, moi de même, voire Dexia… à qui le tour ? la Société Générale ?
Toutes les grandes crises économiques non résolues se sont "résolues" par une guerre : 14-18 (crise années 90) 40… et maintenant une guerre c'est quoi ? pire que 40 c'est comment ? avec des bombes atomiques ? des terroristes ?
A le_veau_qui_le_vaut_bien
Est-ce que vous allez bien?
Je m'inquiète pour votre santé parce que depuis hier vous n'intervenez plus sur ce blog. Ou peut-être pensez-vous que vous n'avez plus rien à dire?
[Edit webmestre : Provocation ou naïveté ? Ce pseudo a rejoint ses amis très proches 123456789, alacoure et combien d'autres. D'ailleurs, il vous explique tout ça sur le forum ou il s'est isolé avec ses autres moi (escouade.machin).]
@ Le webmestre,
"Est-ce qu'il est bien malin de ce livrer à ce genre d’enquête sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, alors qu'il s'est prononcé contre la participation à ces primaires et qu'il à déploré que "tout le monde n'en fasse qu'à sa tête" ? Je vous laisse deviner. J'invite donc ceux qui seraient tentés de jouer à ce petit jeu à s'abstenir. Entendu ?]
200 % d'accord avec vous, il ne manquerait plus que ça.
Si je peux me permettre, ne pouvez vous pas intervenir, comme vous le faites, avec beaucoup de souplesse, pour dire (en aparté) que la répétition déclarée, par des partisans du Front de Gauche, sur le bien fondé de la " convergence politique " à répétition est lassante.
Bon courage.
[Edit webmestre : vous venez de le faire, très souplement, aussi bien que moi !]
En voici une réaction primaire.
Ce soir là en Corrèze, cela fut un grand moment de PG, ‘’Pédagogie/Grandeur‘’ dans l’intérêt général d’un Front de Gauche pour l’humain d’abord, le tout, allant bien au-delà des pointillés de nos cartes géographiques.
La seconde réaction primaire, sera ici un merci sans sophistication à M. Jean-Luc Mélenchon pour ce grand souffle et aussi cette aspiration devant mener à une société apaisée bien que le chantier sera immense.
Finalement le PS aura réussi à donner raison à tous ceux qui, quand on leur dit qu'ils doivent faire valoir leur opinion, nous répondent...Election? Piège à cons! Alors chapeau bas les bougeois monarques de feu le PS.
@ - 125 - Sonia Bastille
"N'est-il pas temps de penser convergences républicaines ?"
Mais bien-sûr, Montebourg et Filoche, et d'autres, sont les bienvenus.
Mais convergence avec le PS de Hollande, non merci. On a déjà donné avec Jospin, ce genre de truc molasson qui aspire à l'estime des "belles personnes" et oublie d'être socialiste, et on a vu le résultat en 2002...
En un mot: union à la base, oui.
Union des appareils quelques soient leurs orientations et en cachant sous le tapis leurs contradictions avec le programme du FdG, non, fini ça...
Royal ! Choix incongru, dit Julliard.
Au webmestre
J'interviens rarement ici tout en lisant presque tous les commentaires. Sonia Bastille au beau pseudo, par sa dialectique, me fait irrésistiblement penser à Descartes (faux nez?)... Suis-je fou?...
[Edit Webmestre : Je ne suis pas qualifié pour établir un diagnostic sur votre santé mentale. En revanche, je suis assez bien équipé pour faire la différence entre deux commentateurs. Votre hypothèse ne repose sur rien. Par ailleurs, vous ne m'entrainerez pas dans ce petit jeu du qui-est-qui. Sonia Bastille défend son point de vue avec opiniâtreté, mais avec correction tout comme le faisait Descartes. En ce qui me concerne, c'est tout ce qui compte.]