14oct 11
Ces lignes se sont faites au fil de mes pérégrinations entre Brive, Paris et Bruxelles, juste avant un nouveau voyage vers la Moselle et la vallée de la Fensch, à la rencontre des sidérurgistes. Je glisse deux mots très rapides sur la mini-session de Bruxelles. Je prends mon temps pour présenter la raison de mon déplacement en Moselle. Et je finis sur le deuxième tour de la primaire socialiste pour vous demander de ne pas vous en mêler. Evidemment, j’argumente mon point de vue.
Merci à Francisco Cantelli pour cette série de photos d'ouvriers au travail à l'"Usine"…
Mortel aller-retour entre Bruxelles et Paris, mercredi et jeudi, pour la mini-session du parlement européen. Autant aller sur la lune ! Ce parlement croupit dans une ambiance irréelle de formalisme tandis que déferle la pire crise que l’Union ait jamais connue ! Les peuples s’enfoncent chaque jour un peu plus dans les conséquences de la dislocation des sociétés sous les coups des dogmes libéraux ? Et alors ? La solution aux problèmes du libéralisme est davantage de libéralisme. Les "débats" tournent donc autour de montages tous plus libéraux et bureaucratiques les uns que les autres. Comment va-t-on augmenter la TVA partout dans l'UE et en finir avec les exonérations de TVA dans les services publics ? Par des directives ou par des règlements ? Faut-il que l'UE augmente sa participation au capital de la BERD, la "banque européenne pour la reconstruction et le développement", dont la mission officielle est de convertir tous les pays qu'elle peut à l'économie de marché ? Clou du spectacle : la résolution conjointe de la droite, des sociaux-démocrates et des Verts sur la préparation du prochain sommet de l'UE. Vous avez bien lu : avec la droite ! Cette résolution est un monument à sa manière, dans le contexte actuel. Elle exige un " plan européen de recapitalisation des banques européennes" ! Quelle audace ! Ça tombe bien, c’est déjà décidé ! Mais ces audacieux demandent aussi que soit utilisée la "méthode communautaire" pour faire fonctionner un gouvernement économique de la zone euro. La méthode communautaire ? Pour faire bref, cette « méthode », donne l'initiative à la Commission, concède le droit à deux ou trois amendements au Parlement européen, et impose le vote à la majorité qualifiée aux Etats souverains. Pas de droit de véto donc. Pas de droit de véto non plus sur le fonctionnement du Fonds de "sauvetage" UE-FMI au prétexte duquel des plans d'austérité absurdes sont imposés aux Etats les plus maltraités par les agences de notations. La résolution propose aussi sa "communautarisation". Mais les Sociaux-Démocrates et les Verts n’en restent pas là avec leurs nouveaux amis de droite. Ils demandent aussi "la mise en place d'un mécanisme plus rapide et plus strict qui permette à la Commission de faire respecter l'acquis relatif au marché unique dans les États membres". L’acquis du marché unique ! Des méthodes plus strictes ! On croit rêver ! Camarades êtes-vous devenus fous ? Appliquer des sanctions à qui ne libéralise pas assez vite ! Et si celles promises par la « gouvernance économique » ne suffisent pas, en inventer d'autres ?
Quelle décadence de la social-démocratie en Europe! Aux capitulations sans condition de Papandréou en Grèce et de Zapatero en Espagne s’ajoute à présent un soubresaut de l’abject Parti Social-Démocrate slovaque, le Smer-SDn. Ce parti avait d’abord été exclu du Parti Socialiste Européen pour avoir décidé de siéger dans un gouvernement d’extrême droite. Puis il a été ensuite réintégré sans autre repentir. Cette fois ci il s’est allié aux libéraux locaux. Mais c’est pour bloquer le renforcement du Fonds européen de Stabilité Financière. Ce « renforcement », on s’en souvient, devait notamment permettre au fonds d'acheter des obligations aux Etats membres de la zone euro et de leur prêter de quoi recapitaliser les banques. Le plan est donc à l’eau ! Il ne reste plus qu’à recommencer le vote selon la bonne vieille méthode de l’Union européenne. A un coup de poignard réplique un coup de dague. Ainsi va l’Union européenne, bateau ivre.
Ce vendredi 14 octobre, je suis à Florange. Avec les sidérurgistes. En effet, depuis lundi 3 octobre, le haut-fourneau P6 de l'aciérie Arcelor-Mittal de Florange en Moselle a été arrêté. Pour la direction de l'usine, cette décision est « conjoncturelle, temporaire et provisoire », liée à une baisse de la demande mondiale. Le renégat Eric Besson, ministre de l'industrie, a dit espérer un redémarrage « au début de l'année prochaine ». Personne ne les croit. Les salariés craignent une fermeture définitive et « la fin de la filière liquide Lorraine ». Le motif de l’arrêt actuel n’augure en effet rien de bon. Car, sans rire, la direction française de Mittal accuse la météo du printemps de cette année. Selon la direction, la sécheresse a réduit les quantités de produits agroalimentaires à emballer et donc la demande d’acier. Les salariés dénoncent plutôt la gestion à court-terme de Mittal et une stratégie financière au détriment de la stratégie industrielle. En effet, l'usine produit des aciers à haute valeur ajoutée et notamment des emballages pour les boîtes de conserves, les canettes et ainsi de suite. Sensible à la conjoncture ? Mais quand bien même ! Pourquoi le travail salarié et qualifié serait-il la variable d’ajustement des variations saisonnières ? Car pour les syndicats, les sites de Florange et de Liège en Belgique fonctionnent comme les soupapes du géant indien: « Dès qu'il y a un soubresaut du marché, nous sommes visés en premier ». Cette méthode n’est même pas un secret. En 2007, après le rachat d’Arcelor par Mittal, Lakshmi Mittal, le patron suprême, reconnaissait dans « L’Express » : « Mittal est plus active sur les marchés de court terme ». Cette stratégie s’est confirmée depuis. Dès que la demande a baissé, Mittal a arrêté temporairement l’autre haut-fourneau de Florange, le P3. Il fait de même avec le P6. Dans le même temps, Mittal veut concentrer son activité dans les usines côtières de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. Plus commode pour l’embarquement des produits. Elles sont réputées plus rentables. Pourtant, selon les syndicats, « si le plan de charge est respecté à 100%, Florange gagne de l'argent ». Mais ce n’est pas suffisant aux yeux de Mittal. Son objectif ce n’est donc pas la rentabilité, puisqu’elle est acquise. C’est le niveau de profitabilité ! Tant pis pour la Lorraine, l’aménagement du territoire et les habitants de la vallée de la Fensch, condamnés à la mort sociale. Certains vont plus loin et accusent Mittal d’avoir volontairement baissé sa production pour faire monter le cours de l'acier. Mais ensuite la baisse actuelle de la demande serait le contrecoup de la hausse des cours. Jeu de gribouille ! En somme, la vision court-termiste des profits finirait par se retourner contre l’entreprise elle-même.
Cette incapacité de grands groupes privés mondiaux à gérer convenablement une entreprise devrait faire réfléchir les amis de la mondialisation heureuse. Et aussi les dévots de la régulation spontanée par l‘adaptation aux aléas du marché mondial ! Et aussi ceux qui décrient sans cesse l’action de l’Etat dans l’industrie. Je pense ici à tous ceux qui sous couvert de dénonciation de la « démondialisation » ont repris la récitation des mantras sur les vertus semi-divines du libre-échange et de l’entreprise privée. L’histoire de la sidérurgie lorraine est un exemple éducatif. Je la rappelle. En 1981, la gauche arrivée au pouvoir nationalise Usinor-Sacilor. Le groupe privé est au bord de la faillite. Techniquement il est dépassé. Entre 1991 et 1995, l’Etat injecte 60 milliards de francs pour moderniser les équipements et, aussi, pour licencier une partie des effectifs. En 1995, la droite décide de privatiser Usinor. Elle brade l’entreprise pour seulement 10 milliards de francs. Terrifiant gâchis ! Mais surtout, la privatisation a rendu l’entreprise vulnérable. Au point qu’en 2001, la France, la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg décident de regrouper leurs fleurons nationaux de l’acier et de créer Arcelor. A l’époque, Arcelor est présenté comme « l’airbus de l’acier ». Il est le numéro un mondial du secteur et le leader technologique des aciers fins et complexes. C’était « l’Europe qui protège » dans toute sa splendeur ! « L’airbus européen de l’acier » n’aura pas vécu cinq ans. En 2006, Mittal Steel réussit en quelques mois une OPA hostile sur Arcelor. Mittal obtient toutes les autorisations des autorités de bourses et de la Commission européenne. Le Luxembourg accepte l’OPA en contrepartie du maintien du siège social dans le pays. Et la France ? Elle ne peut s’y opposer puisqu’elle a vendu ses dernières actions en 1997, à la demande du ministre des finances de l’époque, un certain Dominique Strauss-Kahn. La direction d'Arcelor exprime ses craintes industrielles et sociales. Elle essaie de se défendre. Elle cherche pour cela à s’allier avec une entreprise russe. Cela lui est refusée par les autorités boursières. La cotation est suspendue, Mittal peut prendre tranquillement le contrôle de 95% des titres. La France n’a plus de souveraineté sidérurgique. Le dépeçage peut commencer.
Mittal est un véritable vautour de l’acier. Il le reste. Au premier semestre 2011, Arcelor Mittal a enregistré un résultat net de 2,6 milliards de dollars contre 2,3 milliards au premier semestre 2010. Mittal s'est développé par le rachat d'aciéries en faillite en Europe de l'Ouest puis d'aciéries privatisées en Europe de l'Est : des investissements faibles qui ont bénéficié de la hausse du cours de l'acier. Bien sûr la politique sociale du groupe est en phase avec ces mœurs de prédateur. Elle est loin de toute tendresse ou considération pour ses salariés. La maison a des faits d’armes. Ainsi en 2006, Mittal obtient du gouvernement mexicain l'envoi de 800 policiers pour casser une occupation d'usine par les salariés. Un des leaders syndicaux est tué dans l’intervention. Voilà qui sévit aujourd’hui en Lorraine. On comprend dès lors pourquoi les salariés craignent que l’arrêt « temporaire et provisoire » du haut-fourneau ne devienne définitif. Ils ont leurs raisons. D’abord, la durée prévisionnelle de l’arrêt « temporaire » n’est pas connue. Et ce n’est pas rien. Un haut-fourneau ne s’arrête pas ni ne redémarre pas comme un micro-onde ! Les coûts d'entretien d'un haut-fourneau à l'arrêt sont élevés et le faire redémarrer après un arrêt n’est pas chose facile. On notera aussi que l’autre haut-fourneau de Florange est lui aussi à l’arrêt « temporaire » depuis le début de l'année et au moins jusqu’à fin 2011. On peut ajouter la situation des deux hauts fourneaux de l’usine de Liège. Arrêtés en 2008, un seul a été relancé entre avril 2010 et août 2011 avant d’être de nouveau arrêté. L’inquiétude est telle que les salariés belges ont retenu la direction du site pendant 24 heures en septembre. Enfin, le précédent de Gandrange ne rend pas optimiste.
Les ouvriers lorrains ont des raisons de ne plus croire aucune promesse, même jurées la main sur le cœur. Ils en ont trop entendu. En 2006, au moment du rachat, Mittal promettait : « Mittal Steel mesure l’importance que la Lorraine attache à l’industrie sidérurgique. Aucune suppression d’emplois n’aura lieu en Lorraine. Le groupe continuera à investir dans la recherche et le développement. ». Le 4 février 2008, c’est Nicolas Sarkozy qui déclarait à Gandrange : « On manque d'acier dans le monde. Ce n'est pas le temps de fermer des usines qui produisent de l'acier, alors qu'on en manque dans le monde. L'Etat préfère investir pour moderniser le site, plutôt que de payer (…) pour accompagner des gens soit en préretraite soit au chômage ». Un an plus tard, Mittal avait divisé par deux les effectifs de l'usine en délocalisant une partie de sa production. 600 salariés avaient été licenciés. Quelques-uns ont été reclassés à Florange. Ils ont des raisons de craindre que l’histoire se répète. Les conséquences sociales seraient très sévères. Mittal emploie 3000 salariés sur le site de Florange dont 1000 pour l'activité du haut-fourneau P6. Ceux-là se sentent spécialement menacés de licenciement en cas d'arrêt définitif. Dans l'immédiat, selon les syndicats, « la grande majorité des 1000 salariés sera mise au chômage partiel ». Quelques dizaines seront affectées à d'autres unités et à la maintenance, une soixantaine devrait bénéficier d'une formation. D'autres seraient détachés à Dunkerque ou Fos-sur-Mer « sur la base du volontariat ». On connaît ! Ces mesures viennent s’ajouter à celles déjà en place pour les 600 salariés de l’autre haut-fourneau du site. Le chômage partiel devrait limiter les pertes de salaires dans l’immédiat nous dit-on. Ceux qui le disent n’en vivent pas.
Mais c’est l’Etat et l’UNEDIC qui compenseront à hauteur de 7 euros par heure chômée. Et les sous-traitants n’en bénéficieront pas. Officiellement, ils peuvent prétendre à bénéficier de la convention Mittal-Etat. Mais cela suppose un engagement à ne pas licencier. Aucun sous-traitant ne peut prendre un tel engagement. Car tous dépendent complètement de la décision de Mittal quant à leur activité. On voit ici ce que valent les jérémiades qui nous sont jetées à la figure sur notre faible sensibilité aux difficultés des petites entreprises ! Du point de vue industriel, il y a de quoi être inquiet aussi. Sous la pression des salariés et plus largement de la population locale, l’Etat a imposé à Mittal d’investir 4,2 millions d’euros dans la maintenance des équipements pour permettre une réactivation du haut-fourneau. Mais les salariés craignent que la décision de Mittal d’arrêter, même temporairement ses deux hauts-fourneaux ne remette en cause un ambitieux projet de captage-stockage du CO2. L'Etat a prévu d'y investir 150 millions d'euros. La Commission européenne doit se prononcer début 2012 sur une demande de 600 millions d'euros dans le cadre du projet environnemental ULCOS. La CGT craint que l'arrêt provisoire pèse sur la réponse de la Commission, donc sur l’avenir du projet, et, pour finir, sur l’avenir du site. Ainsi va le monde absurde qui nous domine.
Quelle moisson inouïe résulte pour le Front de Gauche à l’issue de cette primaire socialiste ! Le dernier débat nous a encore livré sans combat deux ou trois donjons de la doxa socialiste traditionnelle. Même en demie-teinte, même à moitié bredouillée, l’Europe du Traité de Lisbonne, les banques, les institutions et le patronat en ont pris pour leur grade et ont été mis à distance comme des adversaires plutôt que comme des partenaires. Certes, c’est au prix de la cohérence de départ du discours des candidats, et du coup ce n’est pas forcément crédible. Mais c’est bon pour nos thèses qui sortent renforcées d’autant. Pour chaque demi-mesure concédée, l’autre moitié est légitimée. Tant que nos mots, même émoussés, tant que nos thèmes, même édulcorés, viennent dans leur bouche, nous avançons car nous sommes les meilleurs garants de ces idées. Bien sûr, l’impression générale est que les deux disent la même chose et que seule la manière d’être les distingue. C’est peut-être un problème pour eux, mais pas pour nous. Car s’ils disent tous les deux des choses qui valident nos thèses, ils nous désenclavent dans l’opinion qui entend aussi leur propos comme une légitimation de nos positions.
Rappelons que ces primaires, les socialistes les ont organisées pour régler la crise du leadership dans leurs rangs. La crise venait d’une compétition de personnes d’autant plus indémêlable que celles-ci étaient d’abord d’accord en tout et sur tout. En résumé : la ligne était clairement positionnée au centre gauche mais la personne pour la porter n’était pas facile à désigner sans conflit susceptible de devenir mortel. En effet, si l’on en croit l’enquête du journal « Le Monde », la décision d’organiser les primaires fut prise alors même que beaucoup de dirigeants n’en voulaient pas, à cause des tricheries du congrès de Reims. On se souvient que ces tricheries avaient permis d’empêcher Ségolène Royal de prendre la tête du parti d’où elle aurait été la candidate naturelle. Mais les méthodes de triche utilisées, d’habitude réservées à minorer les courants de gauche du PS, ainsi appliquées pour la première fois aux importants du Parti avaient, du coup, délégitimé toute procédure de vote interne. La compétition des tricheurs avait créé une ambiance de totale et mutuelle suspicion. Les épisodes des votes internes suivants, comme celui de la désignation de Georges Frèche dans les cinq fédérations socialistes de la région Languedoc-Roussillon, puis les guerres autour de la Fédération des Bouches-du-Rhône avaient fini de décrédibiliser tout le système interne. Montebourg eut donc le dernier mot et les primaires ont eu lieu. Tout était en place pour un match joué d’avance. Patatras ! Le problème du choix de personne va être réglé, bien-sûr. Le vote de dimanche va y pourvoir. Mais celui de la ligne politique est dorénavant totalement embrouillé ! En effet, il y a eu l’irruption des thèmes portés par Arnaud Montebourg qui ne se limitent pas à la question de la « démondialisation ». Ils sont si proches de ceux du Front de Gauche ! Tous les observateurs l’ont relevé. Et il y a eu les avancées de Ségolène Royal sur le terrain de la lutte contre le système financier. Tout cela a totalement déréglé la belle mécanique de la bataille pour occuper l’espace centriste. On a vu les deux candidats restants condamnés à se déporter vers ces thèses pour grappiller des voix dans le grand public.
Pour autant Montebourg ne leur fait pas davantage de cadeaux après qu’avant. Un communiqué a clos les rumeurs qui le disaient prêt à soutenir François Hollande. Il reste donc autonome et indépendant. Fin septembre il avait déclaré dans « Libération » : « Aubry et Hollande sont deux candidats officiels de la direction du Parti socialiste. Et on ne voit pas pourquoi il y a deux candidats pour représenter un seul courant politique. Le duel Hollande contre Aubry n’a aucun sens. Ils ont tous les deux cogéré le PS, ils ont tous les deux voté pour le Traité constitutionnel européen. Ils sont tous les deux les héritiers politiques de Delors. Il y a des barons et les mêmes propositions des deux côtés. Ce sont tous les deux d’anciens élèves de l’ENA qui, sur le nucléaire comme sur le contrat de génération, ont un débat de techniciens". Et le onze octobre, après le vote, à la veille du débat entre les deux candidats, il a déclaré de nouveau dans « Libération » : « Je désapprouve la politique que portent pour l’instant Martine Aubry et François Hollande. ». J’en dis autant. « Ce sont des dirigeants fermés aux idées nouvelles, a-t-il conclu ! Ils risquent de faire perdre la gauche ! » C’est aussi mon point de vue. Mais Arnaud Montebourg est membre du Parti socialiste. Ses raisons d’agir ou ses façons de s’exprimer ne sont pas forcément les nôtres.
Je me sens donc tenu d’en dire davantage, noir sur blanc : ce n’est pas notre affaire du tout que ce deuxième tour. Naturellement chacun de vous, chers lectrices et lecteurs, fait bien ce qu’il veut. On ne me lit pas pour recevoir des consignes. Et je n’ai pas l’intention d’en donner sur de tels sujets. Mais je pense que nous devons avoir à cœur de respecter loyalement la liberté de choix des socialistes. Nous n’aurions pas aimé qu’ils se mêlent des nôtres. Nombre de nos proches ont voulu envoyer un message dans le vote du premier tour, contre mon avis, je le sais bien et je l’ai déjà reconnu. Mais qu’iraient-ils faire à présent en faisant désigner quelqu’un pour qui ils ne voteront pas ensuite ? Ne faussons pas la décision des socialistes puisque, de toute façon, elle ne nous liera pas. En effet, quoiqu’il arrive le Front de Gauche aura son candidat. Et notre seule et unique garantie pour le futur c’est notre propre score. Je mets donc en garde contre les petits jeux du « vote le plus à gauche » dans un domaine où il n’a rien à faire et où il ne signifie rien. La mise à l’écart des porte-paroles de la gauche traditionnelle du PS pendant la dernière semaine avant le vote final est un signe qui ne doit rien au hasard. En effet, quel que soit la candidature socialiste, son discours et sa stratégie de campagne restera ancré dans le programme de ce parti. Dans ce programme comme dans les termes du dernier débat, il n’y a ni sixième République, ni rattrapage du Smic, ni planification écologique, ni salaire maximum, ni revenu maximum, ni sortie du Traité de Lisbonne. Inutile de faire semblant de ne pas l’avoir vu ! Quel que soit le résultat, nous aurons à faire avec dans les mêmes termes et avec les mêmes choses à dire, quelque soit celui des deux qui sera désigné par le vote des socialistes ce dimanche. L’un et l’autre n’entendront que le rapport de force que nous serons capables de faire vivre dans le peuple.
Se mêler de les départager, c’est aussi affaiblir le résultat politique obtenu sans crier gare par nos idées dans cette primaire. En effet la mise à nu de la distance qui sépare ce programme du nôtre a été en quelque sorte concrétisée par le vote pour la candidature d’Arnaud Montebourg. Ce serait minorer cet état des lieux que de créer des illusions. L’illusion ce serait de faire comme si une différence de fond séparait les deux candidats alors qu’ils sont liés au même programme. Il me semble que c’est aussi affaiblir la position construite par le même Arnaud Montebourg. Il a construit un carrefour idéologique. Il veut le faire vivre dorénavant dans les rangs socialistes. Il s’est prononcé pour la même formule que nous en faveur d’un « front du peuple » ou « front populaire ». Ce n’est le cas ni de l’un ni de l’autre des deux candidats restants. Pourquoi faire croire autre chose ? Tant que Montebourg ne marchande pas, tant qu’il ne se rallie pas, il se place en interlocuteur crédible. C’est désormais un fait politique dont il faut tenir compte et qui peut s’avérer très utile pour toute la gauche par la suite.
Montebourg est sorti du rôle de gauche d’appoint à la direction du PS. Il a donc élargit l’espace de la gauche dans l’opinion. Au contraire de ceux qui se sont enfermés dans une impasse, de façon incompréhensible comme Benoît Hamon et Henri Emmanuelli en soutiers de Martine Aubry ou Robert Hue en porteur de sacoche du côté de François Hollande. Montebourg lui, a porté le débat de ligne sur la place publique de façon autonome. Certes cela reste une position personnelle. Mais le Front de Gauche est là. C’est un collectif, une force. Il assure l’existence publique indépendance de cette orientation. Nous ne demandons à personne l’autorisation d’exister. Notre ligne ira dans les vraies élections comme une proposition faite au pays tout entier et pas seulement à nos amis traditionnels.
Je note enfin, à l’heure où j’écris ces lignes, que Montebourg a décidé de se tenir ensuite en retrait du choix de personnes. N’est-ce pas exactement ce que j’avais souhaité dans mon communiqué du soir même des résultats ? Pourquoi se dédire à présent ? Montebourg demande à ses compétiteurs d’hier des réponses à des questions précises sur le programme. Et il laisse chacun juge d’en penser ce qu’il veut. Pourquoi en ferions-nous davantage ? Quel que soit le résultat, nous ne changerons pas nos choix. Autant le dire d’avance. Je souris en recopiant son appréciation sur le sens du vote de ce dimanche 19 octobre: « Tout le monde comprend maintenant que Martine Aubry et François Hollande, c’est la même chose. La seule chose qui les distingue, c’est le tempérament. Or, on ne dérange pas 2 millions d’électeurs pour une querelle de tempérament ! » En effet, laissez se déranger ceux que les différences de tempérament motivent ! Notre champ d’action est ailleurs. Il est dans l’action populaire pour faire vivre les propositions du programme « L'Humain d’abord ». Pas dans l’entretien d’illusions régressives sur d’improbables raccourcis qui nous dispenseraient d’avoir à faire notre propre travail !
@ Menjine (91)
Je crois que vous interprétez mal les propos de JL Mélenchon. Il n'est - évidemment - pas plus dupe que vous et moi des concesssions de langage de Hollande ou Aubry. Il sait aussi bien que nous, qu'ils n'ont nulle intention de remettre en cause le système dans sa globalité. Néanmoins, il a, je crois, mille fois raison de pointer ces concessions qui obligent les "impétrants" à s'exprimer sur nos thèmes, parfois avec nos mots ! Tout ce qui fait bouger le discours dominant c'est autant de point marqués par nous. Avant, nos "thèmes" étaient jugés"ringards", "irréalistes", maintenant, par ces concesseions mêmes, ils deviennent crédibles. L'objet n'est pas de laisser croire que Hollande pourrait réaliser le programme du Font de Gauche, mais, à partir de constats en cours de devenir majoritaires, amener les citoyens à adhérer aux idées du programme du Front de Gauche.
Prendre les socialistes au mot, pour mieux les démasquer ! Non en les brutalisant, mais en les amenant à dévoiler leurs propres contradictions et incohérences...avec au bout cette idée qui va faire son chemin "Au PS, ils ne savent pas faire ? Nous, on sait !"
@ webmestre
Si vous me trouvez trop bavard aujourd'hui, faites-le moi savoir.
[Edit webmestre : Bien que les "victimes" de ma modération m'accusent le plus souvent de modérer arbitrairement, il n'en est rien. J'essaie de m'en tenir à des critères plus ou moins objectifs (oui, je sais, la seule chose à laquelle j'ai accès, c'est ma propre subjectivité, dont il faut pourtant bien se contenter). Ainsi, ceux et celles que j'ai qualifiés de "bavards" se distinguent à la fois par la fréquence, le volume et la répétition de leurs commentaires. Ils ou elles se reconnaitront. Il me semble que même si vous comptabilisez aujourd'hui un certain nombre de commentaires, ils ne répondent pas aux deux autres critères. En même temps, il me semble percevoir beaucoup d'émotion chez les commentateurs depuis quelques jours. Et même si je suis tenu d'assurer une certaine cohérence dans le fil des commentaires, je ne peux ignorer que ce blog est parmi les rares "lieux" ou il est possible de s'exprimer dans une relative liberté, et j'imagine qu'une modération trop stricte, en ce moment, créerait un sentiment de frustration dont je ne tiens pas à être responsable. Donc, souplesse. Mais une fois le cirque des primaires terminé, on reprend les bonnes habitudes !]
"Deuxio, je pense qu'il faut qu'on envisage une question pour de bon. De notre droite (le PS et la partie du PC qui en est la supplétive), peuvent venir quelques centaines de milliers (JL dit 2/3 millions) de citoyens ancrés dans la vraie gauche, celle qui veut transformer. Mais de notre gauche, ou d'ailleurs, peuvent nous venir des centaines de milliers de personnes (NPA, LO, anars, indépendants, alter alter... absentionnistes).
La question que ces derniers vont nous poser est la suivante : et vous allez voter au 2e tour pour les Soces ?"
Oh que ça fait du bien! Là, on avance vraiment. Aller poussons plus fort. Le peuple doit prendre le pouvoir !
Bonjour, plus besoin de réfléchir, les milieux autorisés ont désigné les candidats pour le plus grand bien des français. On se demandait si Montebourg était un sous-marin du PS pour prendre des voix au FdG, et bien voilà la triste réponse.
Votons utile, votons Jean-Luc Mélenchon.
Si la stratégie d'AM était de prouver au PS l'existence d'une vraie gauche socialiste en son sein(?), c'est une réussite : 17% au 1er tour des primaires. Si son vote perso se reporte sur Hollande, là aussi, peut-être stratégie ? Car Hollande, candidat PS pour les Présidentielle. Qui croira, même chez les militants PS, que c'est voter à Gauche! Hollande est le candidat people de la Jet set, des médias et de la droite. Martine l'a bien rappeler quand elle le gratifie de gauche molle. Hollande désigné, c'est notre candidat JL Mélenchon qui reste le seul et unique candidat de la Gauche. Alors positivons et allons chercher la victoire auprès des citoyens, des salariés, des chômeurs, des retraités avec toute la conviction qui nous anime tous, nous qui participons aux commentaires de ce blog.
Place au Peuple, Mélenchon présidons!
A 30 (Daneel)
L'homme fort du PS en 2037 ou 3047 peut-être car en 2017 après la désillusion Hollande, de parti socialiste, il ne restera plus rien. Sauf peut-être Montebourg pour choisir Hollande. Mais ce ne suffit pour faire un électorat n'en déplaise à monsieur Arnaud ! Ah ! Ce grand gag de l'intrigant. Si cela n'engageait pas la France pour les 5 prochaines années, il y aurait un petit côté Laurel et Hardy dans le binôme des grands fouteurs de g.. ! En quoi Arnaud pense pouvoir peser en choisissant Hollande ? Il a peut-être même pas envie de peser. Il pose surtout !
Une hypothèse de travail pour déclencher une réaction d'idées en chaîne.
Le FdG fait savoir et donne consigne en interne de ne pas aller voter et de ne pas choisir entre Hollande et Grognon, les Roux et Combaluzier du social-libéralisme repeint en fuchsia...
On s'y tient, on résiste, on ne se trempe pas les mains dans ce poison là (notre présence sera utilisée localement, via l'extrême gauche qui ne nous aime pas), on reste en rupture.
Il manque 12/15 % de participants de notre gauche en fin de compte
Par le paiement de l'euro de participation (on ne paie pas deux fois) on repère les nouveaux votants, sans doute venu du Modem, de la droite, d'on ne sait où, des parieurs en ligne...
Hollande bat Aubry 52 à 48...
Ils sont dans la mouise.
Et on contre-attaque à mort sur tous les terrains à la fois.
Enfin, nous voilà libéré, Comme je l’avais dis, non seulement ils ne partira pas, mais pire, il choisit celui qui croit être le futur vainqueur simplement parce qu’il « doit » gagner sans regarder ses propositions.
Que devienne les électeurs des Royal, des Montebourg, croyez vous qu’après les primaires, et l’investiture de celui qui a été choisi par l’UMP et les sociaux libéraux, il vont toujours voter pour Hollande ? Je ne crois pas, d’ailleurs, je pense que beaucoup d’entre eux voteront pour nous.
Et que dire des partisans d’Aubry, les Filoche, Hamon et Emmanuelli après la lettre qu’a fait Filoche à Montebourg pour qu’il se désiste pour Aubry, il va avaler son chapeau … sans oublier ses électeurs si elle devait perdre la primaire croyez vous qu’ils vont tous voter Hollande en se pinçant le nez ? Je ne crois pas,
En tous cas c’est à nous maintenant de leurs expliquer que leurs idées se trouvent chez nous aux front de gauche.
Si par un malencontreux hasard, Hollande devait passer, après le désastre « socialiste » qu'il génèrera pendant ces 5 ans, Montebourg pourra toujours se rhabiller pour 2017, la droite gagnera et sera au commande pendant plus de 20 ans comme de 1958 à 1981.
Et Arnaud capitula !
Arnaud Montebourg votera pour Hollande, mais il ne donne aucune consigne. Aubry est soutenue par DSK avec qui elle avait passé un pacte, alors que Moscovici, qui était pro-DSK, soutient Hollande. Fabius soutient Aubry mais ne la ramène pas trop. Jack Lang qui a bossé avec Sarkozy, est pro-Hollande. Segolène, qui voulait séduire les électeurs du FdG à la fête de l'huma, se range derrière son mari qui est plus à droite qu'à gauche, puisque Valls le soutient, au contraire de Montebourg qui, presque dans l'axe FdG, se ralllie "personnellement" à celui que le Modem attend en salivant. A part ça, Hamon, Emmanuelli et Liennemann, compagnons de Mélenchon à la gauche du PS, sont pro-Aubry. Pas comme Dray, qui était à leur gauche avec Jean-Luc Mélenchon mais qui se rapproche de Valls. Ainsi vont les courants, vortex qui fait danser les artistes pitres du PS. Au Front de Gauche, ça ne nous déplaît pas.
@Génialle
"mais comment déplacer des montagnes?"
Beaucoup l'ont compris ici. Si les primaires ont été tant médiatisées c'est que les milliardaires du CAC40 propriétaires des médias privés se réservent un champion socialo-néolibéral en cas d'effondrement de la droite. Après DSK, voici Hollande et la ritournelle des commentaires et sondages ultrafavorables.
Tout le monde sait que Sarko contrôle l'audiovisuel public depuis longtemps(pour mémoire en 2007, Royal et Bayrou ont beaucoup de mal à trouver un hébergeur pour leur débat).
Tout le monde sait que Sarko est Président de la République et à ce titre garant de la Constitution donc de la liberté d'expression (pluralisme de la presse). Plaçons le devant ses contradictions : puisqu'on est en démocratie bla bla bla... Cela aura au moins le mérite de faire comprendre au public qu'il est au bord du gouffre.
Je lance l'idée (très réaliste) de ne plus les appelés le PS. La définition PLC convient mieux.
(Le Parti Libérale Capitaliste)
Bonjour!
Ce matin en écoutant Sud Radio, j'ai entendu Bataille reprendre à son compte les propos de quelqu'un qui s'est amusé, sur internet, à comptabiliser les revenus de Jean Luc Mélenchon chaque mois. Bataille a ainsi ironisé sur les 30 000 euros que percevrait soi disant chaque mois Jean Luc Mélenchon alors que ce dernier a bien expliqué qu'il touche son salaire de parlementaire européen de 6 000 euros et qu'il reverse le reste à l'association qu'il a créé pour faire sa campagne.
Au début, ça m'a remué et puis en réfléchissant il m'est apparu une chose. C'est qu'en fait, Mélenchon commence à déranger salement tout le petit monde politique et sa vulgaire clique de perroquets qui se rendent bien compte que le Parti de Gauche commence sérieusement à faire réfléchir les Français.
Alors moi j'aimerais que cette rumeur fausse se propage le plus vite et le plus largement possible afin que monsieur Mélenchon rétablisse la vérité et qu'en même temps, il en profite pour bien démonter que, lui, il est intègre et il n'a pas de leçon à recevoir en matière d'intégrité. Ce qui n'est pas vraiment le cas de 95% du personnel politique français!
@laforcedupeuple :
Je l'appellerais plutôt le PSD : le Parti Social-Démocrate.
" Ségolène a un défaut : son mari."
" Le PS a un défaut : F. Hollande"
Ces deux phrases sont d'Arnaud Montebourg. Il a bonne mine de voter à titre personnel pour Hollande ! J'avoue ne pas comprendre Montebourg pour qui j'ai du respect.
Que les électeurs de Montebourg se rassurent, Mélenchon défendra la plupart de ses propositions.
Le PS est enkysté dans le carcan social-démocrate, Montebourg a sa place au Front De Gauche !
@Berdagué message 101
Vous trouverez dans les communiqués SNJ, liberté de la presse dans google que L'AFP est aussi depuis peu sous contrôle.
SNJ=syndicat national des journalistes
Tout d'abord merci, à M. Mélenchon, au front de gauche et à toute les personnes connues ou moins qui participent à proposer, réfléchir à la politique autrement qu'à travers la religion du "Libéralisme", "capitalisme" et autre dogme du "libre échange", de la "performance" etc.
Pour cette campagne la décision que je compte prendre et assez simple. Je voterai front de gauche au 1er tour pour gagner. Si de par aventure notre candidat ne se retrouvait pas au 2nd je m'abstiendrai et je saisirai toutes les opportunités de l'agenda politique officiel ou pas pour soutenir les idées du front de gauche et de la gauche (Pour moi tout ce qui est à gauche du PS de M. Hollande et Mme Aubry et à la gauche de Cohn Bendit). Je suis contre la droite mais s'en ai est fini le chantage "vote utile" (Utile à qui, pour faire quoi?). Donner mandat par exemple à M Hollande ou Mme Aubry (Même légèrement regauchisé) est pour moi hors de question.
Pour battre nicolas Sarkozy? Et par la suite avoir une gestion "sociaux démocrate" à la noix? En entendant chez Tadeï Mme Anne Hidalgo expliquer que Martine Aubry en gros c'est le front de gauche... le changement radical des dogmes libre échangiste on croirait rêver, on se sentirai presque insulté... Je passe sur la prestation de M. Madelin qui est juste égal à lui même... Cet iPhone a été fait par tout le monde ><, la liberté le partage si vous n'avez pas encore compris... C'est le Libéralisme Capitaliste blablala Frédéric Lordon c'est Staline, Mélenchon idem etc.
En envisagant la défaite au 2nd tour je pense à une victoire citoyenne. S'abstenir si jamais et par la suite le dire haut et fort, je ne me suis abstenu pas par dépit, ni parce que la politique m'indiffère mais parce que le PS n'est pas la solution, que ce qu'on appel "l'extrême gauche" c'est la gauche et que moi je ne vote pas pour des candidats qui n'assume pas pleinement leurs idées. J'exige des débats entre les candidats de la gauche et du PS...
Il me revient à l'esprit cette petite phrase de Montebourg "Ségolène n'a qu'un seul défaut, c'est son compagnon" en 2007 sur le plateau de notre métronome adoré.
Résultat des courses : tous derrière François! (Ségolène, Arnaud). Le candidat remplaçant préféré des Français.
Ah, la primaire du PS ! Entre ceux qui n'en ont fait qu'à leur tête, comme dit Jean-Luc, et y sont allés et maintenant le regrettent. Ceux qui n'ont pas encore compris (pas que des avantage à être des "têtes dures"), et qui vont encore y aller ! Qu'on en finisse, par pitié de parler des socialistes, de faire de la stratégie à deux balles. Que F. Hollande soit leur candidat....et alors là, mes amis, on va voir ce qu'on va voir !
J'ai voté Montebourg, je suis donc dans les 17% qui feront ce qu'ils veulent, mais moi,je ne vote pas Aubry, la remplaçante de Strauss-Kahn. Je considère ne plus rien avoir à dire pour le second tour, même si ça ne me plait pas d'avoir Hollande, bien sûr s'il arrive à battre notre candidat Jean-Luc Mélenchon au premier tour des présidentielles.
Car le vote de gauche, c'est Mélenchon !
Et vlan. Ils, elles prennent les mêmes et ils, elles recommencent par se faire enfler, se faire entuber, pour parler vulgairement !
Les Français, comme disait le général, sont des veaux.
Et d'ailleurs pourquoi, lors du débat, si ce n'est que les questions étaient prévues entre journalistes et débatteurs, pourquoi n'a-t-on pas demandé à Hollande par ce qu'il entendait par " ne nous leurrons pas il faudra obligatoirement augmenter les prélèvements" ? Car il est certain que ce monsieur a déjà prévu de relever la TVA de combien 1, 1,5 ou 2 points ?
Rien hélas, rien ne changera avec ce PS aligné comme une copie conforme sur la politique de droite, alors que l'instant est historique avec cette crise et certainement que ce sera la dernière chance en 2012 pour briser les reins au système tel qu'il est.
Si le Front de Gauche ne parvient pas à se hisser au second tour de la présidentielle, c'est fini pour toujours et ce que nous vivons actuellement avec toutes les demandes imposées par les marchés financiers (et ils ont bon dos les marchés, moi je dis les goinfres capitalistes, spéculateurs, usuriers esclavagistes du XXI ème siècle), comme recul de l'âge de la retraite, suppression des acquis sociaux, augmentation hebdomadaire de la durée du temps de travail, etc. etc.. et bien ce n'est que du pipi de chat à côté de ce qui attend les peuples européens.
Les écarts de richesse n'ont pas fini de grandir.
Alors ne baissons pas la garde et moi à chaque message sur les forums politiques, sur les forums des sites des journaux, je ne cesse de rappeler les électeurs au bon souvenir du Front de Gauche en les incitant à voter Mélenchon.
Allez courage à tous.
Mais qu'est-ce que c'est que cet étalage d'états d'âme ? Il n'y avait aucun mal à voter Montebourg aux primaires, il n'y a pas de honte à avoir, puisque le résultat est bon pour nous.
Honte de s'être trompé sur ce qu'il allait faire ? C'est un autre problème, politiquement sans intérêt. Nous faisons tous des erreurs tout le temps, il n'y a pas de honte à avoir, voilà bien un réflexe d'enseignants...
Maintenant, savoir si nous devrons voter Hollande ou Aubry au second tour de la présidentielle, peu importe : nous ne savons même pas qui sera présent au second tour, et nous devons d'abord souhaiter (et faire en sorte) que ce soit Jean-Luc Mélenchon.
Navré de constater que de nombreux experts ès électoralisme foisonnent sur le blog du candidat du Front de Gauche ! Désolé de rappeler que la politique, la démocratie et donc nos votes, c'est pas "secret story" ou " koh-lanta".
Pour les échéances de 2012 n'avons nous pas ce que nous voulions : le Front de Gauche, un programme partagé de haute tenue, un candidat redoutable, sans oublier nos candidats(es) aux législatives et nos très nombreux militants(e).
En avant le Front de Gauche !
On ne s'en mêle pas... mais il y a quatre jours : "Ce Montebourg, j'en ferais bien mon premier ministre...".
Mais voilà, le guévariste du PS dont certaines et certains chez "nous" caressaient l'espoir qu'il annoncerait qu'il appellerait à voter Mélenchon car bonnet rose et rose bonnet, choisit la retraite à 65 ans pour celles et ceux qui vont devoir trimer 42 ans.
Et maintenant, comment fait-on avec ce "premier ministrable" tous comptes faits (mais moi je le savais) pas très à gauche ?
On ne s'en mêle plus. C'est tout ?
N'existe-t-il vraiment pas le risque d'un ralliement à l'autre pays du fromage dont les non-actionnaires n'auront que les trous si le gouda en avait ?
Leurs querelles internes ne nous concernent pas.
Les illusionnistes se chopent la grosse tête en survolant les visages incrédules dans leur public. Puis la représentation terminée, ils enlèvent leurs beaux costumes de scène pour prendre une douche, un dernier tour dans leurs toilettes aux milles miroirs et ils se glissent dans leurs draps en satin rose... jusqu'au prochain numéro.
Ils sont sur la scène et puis il la quittent avec peine de peur de ne plus pouvoir remplir à nouveau leur salle de spectacle, de ne plus sentir les regards brillants des enfants fascinés par la virtuosité de leurs numéros, de ne plus sentir le parfum suave des bouquets de fleurs déposés dans leur loge ... ce qui, de toute façon, arrivera bien un jour.
Quittons le spectacle, emmenons voir la rue à nos enfants.
Merci Jean-Luc.
Au lieu d'avoir regardé le débat entre bonnet-blanc et blanc bonnet, dont je me contrefiche lequel des deux l'emportera, je suis allé acheter un camion d'occase ! Demain je le peins en rouge et vert, après demain, au lieu d'aller participer au cirque primaire, je vais y apposer les logos, et y mettre la sono ! C'est pas plus efficace que les parlottes autour du PS, ça ? Et dès la semaine prochaine, c'est campagne en camion, au son de "on ne lâche rien".
Allez allez, on se bouge ! On va gagner, qu'on se le dise !
Bonjour,
Après avoir, malgré moi, lancé la discussion lors du précédent billet, après certaines hésitations relatives aux idées portées par AM, je ne suis pas allée voter à ces primaires... et j'ai, depuis, invité fortement à ceux et celles, parmi les socialistes et leurs sympathisants de mon entourage, à s'abstenir dimanche ou à voter blanc. Même si ces votes blancs ne sont pas pris en compte, ce serait intéressant qu'il y en ait davantage que les suffrages pour les deux "pimpins" en lice dimanche prochain!
Par contre, je viens de surprendre, alors que je m'occupais de mon jardin, un échange entre deux enfants (âgés de 11 ou 12 ans ; c'était l'heure de la sortie du collège local, ils étaient très jeunes) qui ne manquait pas de pertinence : "Pourquoi aller voter ? Pourquoi débourser un euro quand on n'a pas de thune ? Quand on compte à dix euros... " (reprise textuelle de leur propos).
Cela signifie, pour moi, que le discours politique, quel qu'il soit, s'est invité dans les foyers. Sinon, pourquoi ces minots poseraient-ils de telles questions ? C'est un signe !
Continuons à porter les valeurs qui sont les nôtres, il semble que les gens soient plus réceptifs !
En ce qui concerne AM, il se discrédite totalement en disant que lui, votera pour FH, même s'il ne donne aucune consigne à ses électeurs... c'est en contradiction totale avec sa lettres aux deux "impétrants"... il faut croire que "la tartine est bien beurrée" et que le marchandage ("libre et non faussé", bien sûr !) pour un ministère à sa hauteur a fonctionné à plein régime ! Il perd toute crédibilité ! Dommage pour lui, tant mieux pour nous !
J'enfrains la règle de me taire jusqu'à demain car je me suis reconnu dans les propos suivants.
@ webmestre. Tu dis à ermler aujourd'hui à 16h00 :
"J'essaie de m'en tenir à des critères plus ou moins objectifs (oui, je sais, la seule chose à laquelle j'ai accès, c'est ma propre subjectivité, dont il faut pourtant bien se contenter)"
En effet, je ne vois pas de meilleure formulation que celle-ci pour mettre sur pied et surtout entretenir le débat libre et permanent qui serait le signe de maturité du peuple permettant d'envisager une évolution de notre république. Cette phrase que tu prononces devrait être prononcée au moins mentalement par chaque intervenant avant de s'exprimer. Tu n'es pas un simple intervenant mais le modérateur donc le détenteur supposé d'un supplément d'objectivité. C'est donc tout à ton honneur d'admettre que toi aussi tu ne peux rien faire de mieux que de juger en fonction de ta subjectivité. Au contraire de diminuer ton autorité à mes yeux, cet "aveu" battit une autorité réelle. Pas simplement une autorité relative d'un individu sur d'autres individus obtenue par l'exécution d'une fonction particulière. Mais l'autorité absolue de celui qui sait les limites de ses possibilités intellectuelles. Ce n'est pas une simple autorité hiérarchique. Tout le monde doit reconnaître ses propres limites avant d'entrer dans le débat afin d'avoir cette autorité réelle. Autorité que chacun se décerne lui même et attribue à ceux qu'il reconnaît comme ayant conscience de leurs propres limites.
Donc, à partir de ce jour, je ne parlerai plus du "problème" en terme d'arbitraire. J'en parlerai, parce que pour moi il existe, en terme de subjectivité. Et ainsi on devrait se comprendre.
Et je le ferai uniquement sur escouade clic forum pour ne pas perturber le blog à ce propos.
@ Rachel,
"Je l'appellerais plutôt le PSD : le Parti Social-Démocrate."
Merci pour ta réponse. J'y avais bien pensé, mais non, il n'y a plus rien de social dans ce parti de droite et c'est pourquoi je te propose PLC. d'autres avis m'intéresse car ainsi l'on ne pourrait plus nous cataloguez comme extrême qui n"existe d'ailleurs pas à Gauche. Nous sommes (Le FdG, le NPA, LO) la Gauche, Le PEUPLE.
"17h30. Hollande et Montebourg sur le terrain ensemble. Selon des journalistes du Parisien, Arnaud Montebourg est attendu en mairie de Ris-Orangis (Essonne) aux côtés de François Hollande. Thierry Mandon, le maire de Ris-Orangis, est l'un des principaux lieutenants du député de Saône et Loire."
Montebourg a enfoncé lui même un coin au quart supérieur gauche de l'électorat PS, il faut taper taper taper dur et disloquer le tronc socialistes, la bascule va tout emporter vers le FdG.
A mon avis, il ne faut pas finasser, la rancoeur va être maximale chez ceux qui ont cru Arnaud Beaumerle !
@Menjine 91
Ce ne sont pas nos "thèmes" ce ne sont pas nos "mots"
Regardez comme le vocabulaire a changé, avant Jean-Luc Mélenchon et le FdG, entendiez-vous parler d’oligarchie, de salaire maximum, de partage des richesses, de taxation des revenus financier, de banque de dépôts et les autres, la sortie du traité de Lisbonne, de referendum, de constituante et de 6ième république, de Smic à 1700 €, de planification écologique, révolution citoyenne, etc. etc. même le « citoyen » est utilisé constamment.
Et bien ce vocabulaire qui était moqué dans les médias est utilisé aujourd’hui par tout le monde même les pseudos spécialistes ou les autres prétendants à la présidentielle.
Il suffit maintenant de faire comprendre à tout le monde que c’est « nous » qui l’avons inventé les premiers en précisant éventuellement à quelles dates ou à quel discours il à été utilisé en premier du style, quand Jean-Luc Mélenchon écrivait dans sont livre « Qu’ils s’en aillent tous » en oct 2010 qu’il fallait un « salaire et un revenu maximum »...
Il n'y a pas dans l'actualité que les primaires du PS. Il y a aussi les rassemblements d'indignés.
Plus aucune raison de s'en mêler. C'est devenu une évidence puisque A Montebourg s'est immolé dans le feu glacé du PS et Copé se réjouit :"les affaires reprennent, le PS est presque froid, youpi!". Glaçant.
A quoi bon faire acte de fausse démocratie ? Ce n'est vraiment pas là que se fera la révolution indispensable.
Seul mérite de ce show, avoir déplacé les débats sur les questions de fond, là où le FdG est fort.
Quant au capitalisme Paul Jorion redit aujourd'hui qu'il est "à l'agonie" et comme vous le soulignez pendant ce temps le parlement discutaille en ouvrant le parapluie, il faut impérativement chasser les marchands du temple, c'est urgent.
Faisons rugir le Karcher et chassons les vautours et les vampires! L'humain d'abord!
Mr Arnaud Montebourg a été membre de la French American Foundation, une organisation satellite de la CIA. Monsieur François Hollande aussi a été membre de la même fondation. Donc rien d'étonnant sur le choix qu'il a fait.
Je l'avais déjà écrit lors du vote des parlementaires du PS pour la continuation de l'agression impérialiste contre la Lybie. J'avais écrit que ce Arnaud Montebourg n'a pas voté contre la guerre. Il n'y a que Mr Emmanuelli qui avait coté contre.
Personnellement, je n'ai jamais senti de sincérité dans ses discours. On dirait quelqu'un qui avait appris ce qu'il devait dire.
Étant en Amérique du nord, je vous dirai que vous n'avez encore rien vu du vrai capitalisme. J'espère que vous ne verrez jamais le visage hideux de ce système. Il n'y a qu'à voir comment sont organisés ici les systèmes de santé et d'éducation pour profiter aux cupides capitalistes.
Montebourg = Mélenchon: Ben voyons! il vient de se rallier à Hollande, quelle duperie, et mon analyse se confirme, les socialistes ont toujours plusieurs fer au feu pour pouvoir ratisser plus large.
J'espère sincèrement que les" citoyens" dont certains de mes amis politiques ne respecteront pas la consigne, et n'iront pas voter du tout dimanche, en votant Montebourg ils se sont fait avoir en beauté.
Ma réaction est peut-être primaire, il sera difficile de me convaincre de voter socialiste en 2012 si le cas de figure se présente.
Maryse Mercereau
Et si Aubry se désistait pour le champion?
Nous verrons demain!
Bonjour à toutes et tous, c'est ma première intervention sur ce type de site.
A chacun son déclic pour passer réellement à l'action, prendre la parole, le mien aura été le choix de Montebourg !
La fameuse goutte d'eau. Complètement écoeuré, il n'y a décidément plus rien à attendre du PS, même le "socialiste" qui semblait le plus investi pour défendre les intérêts du peuple fait l'opportuniste, baisse son froque ! Quel manque de courage. Quel manque de lucidité aussi de ma part !
Bref, je suivais déjà attentivement le FdG, je vais désormais le rallier activement. Pour moi le seul vote possible ce sera Jean-Luc Mélenchon et rien d'autre et je militerai pour en convaincre d'autres.
Plus de temps à perdre c'est vrai avec les bavardages, ils nous endorment et j'en ai marre ! C'est le temps de l'action, faut que ça bouge. Mes amis du FdG comptez- vous, vous êtes 1 de plus !
Merci Mohand (137) de nous rappeler dans ce milieu, c'est le milieu (les clubs et les loges) qui l'emportent sur tout. Tout ! Même sur le fric. "Pouvoir, Pognon, Prestige" disait le regretté Bourdieu qui comme Marx n'a pas eu son mot à dire dans ces élections primaires anti-constitutionnelles et ne l'aura pas non plus dans le deuxième tour de la présidentielle où les milliardaires auront dans tous les cas de figure un candidat dans chaque camp. Comme où tu vis, Mohand. C'est l'aboutissement de la démocratie comme la veut le capital. Alternance sans alternative. TINA comme l'avait prédit Thatcher !
@ ermler dit:
Une chose que personne ne semble avoir compris.
Rassures toi l'ami, nous sommes nombreux à avoir compris.
Compris qu'il ne fallait pas se mêler des affaires du PS. Donc ne pas aller voter
Compris que ces primaires sont faites pour masquer les problèmes de leadership. S'ils n'avaient pas fait les primaires, ils se seraient empoignés comme des chiffonniers.
Compris que A Montebourg par le temps d'antenne a rendu service au Front de Gauche.
Compris que ce parti ne changera pas de l'intérieur, mais c'est de l'extérieur que nous l'obligerons quitter la social-démocratie, ou alors il disparaitra.
C'est dans les voiles du Front de gauche que le vent, désormais, va souffler.
Mais bien sur, c'est tout bénef, pour nous.
Nous avons compris que les votants A. Montebourg du premier tour, se retrouvent orphelins. Ils ne vont aller voter. Le score de Hollande va se trouver en augmentation
N'oublie pas que que A Montebourg a fait 20 % et même 21 % en zone rurales et ouvrières. Il a préparé le terrain pour Jean-Luc sans s'en rendre compte.
Salut l'ami
@YannFdG138
Soit le bienvenu!
Place au peuple.
Tout rentre dans l'ordre. Montebourg après son coup "marketing" est rentré dans sa niche tout fier de ses 17%.
Je regrette que, sans doute grâce aux votes de certains d'entre nous, il se trouve renforcé au PS. J'aurais préféré qu'il rentre à la niche, la queue basse, comme son copain Valls.
Le PS n'est pas à gauche, cela fait déjà longtemps, désolé. Je pense que beaucoup d'entre nous devraient être plus droit dans leurs bottes.
C'est l'une des conditions si nous voulons rassembler, entre autre, les non votants.
Je tiens à préciser que lorsque j'écris que j'ai honte d'avoir voté Montebourg qui plus est à mon âge, c'est une forme de plaisanterie. C'est une manière de venir sur le sujet.
En réalité j'ai voté pour lui afin de tenter, en joignant ma voix aux nombreux électeurs qui ont voté pour cet homme, de contrer tant que faire ce peut F. Hollande et par conséquent donner aux arguments que lui Montebourg avançait, plus de force encore dans l'arène de la campagne.
Je n'imaginais pas que cet homme aurait le mauvais goût de voter personnellement (!) pour celui qu'il désignait au paravent comme le plus inapte à la fonction.
En cela, il se relève pour ce qu'il est, un triste avatar de ce PS, qui à l'image de nombre de ces paires, à force de reniements, de lâchetés, de trahisons, d'intérêts personnels privilégiés à leur fonction, à lourdement contribué depuis trente ans à plonger notre pays dans l'état dans lequel il se trouve aujourd'hui.
Et si honte il doit y avoir, c'est bien lui qui devrait l'éprouver...
Je viens d'entendre à la télé (je ne suis pas sûr de la chaine) qu'Arnaud de Montebourg se ralliait à Hollande
a confirmer.
Il me semble de plus en plus que les ultra capitalistes ont décidé (aidé par les porteurs de soupe : UMP/PS et "les" centres, en France) d'aller de plus en plus loin, et je pense personnellement qu'ils ont déjà envisagé clairement, et qu'ils l'assument,en plus, d'aller jusqu'au versement de sang du (des) peuples
Faire table rase s'il le faut, afin de continuer d'imposer ensuite leur doxa, quand le peuple sera " sonné "
Pour moi, il est évident que ces"belles personnes" sont les ennemis du peuples et de la démocratie.
S'il y a de la casse (et pense vraiment qu'on y va !), il faudra(it) les juger pour crime contre l'humanité. Ils sont à mes yeux au moins les équivalents de dictateurs sanguinaires, qui on, eux, été fort justement jugés.
Hier il y avait un sujet fort intéressant sur RTBF 2 (belge donc) sur le parlement européen, les différentes échelles de salaire, les lobbyistes , ceux qui sont parlementaires et en même temps employés pour une (des) firmes ,et qui placent des amendements aux textes de lois pour pouvoir alimenter leur trésoreries etc. etc..
Mais vous en savez beaucoup plus que moi sur ces sujets, Mr Mélenchon, et vous éclairez souvent sur les turpitudes de ce "parlement" européen, et il me semble, après avoir vu ce reportage, que les salaires et retraites grassement offert (sans cotisations pour les obtenir !) le sont pour étouffer dans l’œuf toute velléités de contestation.
A +
Un grand grand merci à Maryse Mercereau (137) qui a tout dit en quelques lignes, comme quoi il n'est pas indispensable de faire volontairement dans le "compliqué" pour paumer tout le monde.
Tout.
Je suppose que ça ne va pas être "difficile" de la convaincre, mais tout simplement impossible de lui expliquer...
Mais l'électorat deuxième tour du PS est tellement complexe et à la fois simpliste que ça risque de marcher encore comme ça marche depuis 1981... sauf en 2002 parce qu'ils avaient les manettes et qu'ils n'ont rien fait.
Rien en cinq ans.
Une honte.
Désolé dijonnaise mais entre Sarko et Hollande pas de différence (c'est pire Hollande car il paralysera bon nombre de gens de gauche, qui n'oseront pas lever un sourcil de peur que les autres reviennent).
Ce sera blanc pour moi !
Méthode communautaire ? Pourquoi donc s'en mêler ?
Nous assistons à la fois au début du G20 et à la "capitalisation" de la tête de liste qu'est monsieur Hollande, fort de seulement quelques pourcents de l'électorat national ! Piètre mise en avant d'un candidat à la continuité.
Au G20, rien ne pointe à l'horizon, sinon une recapitalisation des banques, c'est certain.
Et on peut même s'attendre, peut être d'ici quelque temps, à la nomination d'un "monsieur Euro" qui aura pour tâche, sous la houlette de du "Conseil Européen" de sonner aux portes des pays émergeant afin de leur proposer de financer nos déficits.
Nous voyons en ce rôle, peut être un Straus-Kahn relooké, sinon qui d'autre...? ! Attendons, cela ne devrait tarder. Hélas pour l'ensemble des peuples. Les bras nous en tombent !
Ce week-end, plutôt que voter, mieux vaudrait relire "l'humain d'abord" qui au fil des jours prend toute sa valeur.
Aux ébahis
Pourquoi pensez-vous que Montebourg n'a pas rejoint le Front de Gauche avant les primaires ?
Il est stupide comme le dit Montebourg de dire qu'il n'y a aucune différence de fond entre Hollande et Aubry pour ensuite rallier par calcul le favori des sondages. Les tractations pour un poste éventuel et le carriérisme des uns et des autres explique le conformisme étrange autour du plus mou de la bande et monté depuis plusieurs mois par les médias: M. Hollande, quand les débats montrent que la personne la plus compétente et responsable d'entre eux est la challenger. Rien ne changera en 2012, ça sera soit pire, soit le statu quo pour lequel tout le monde oeuvre, c'est-à-dire en tout état de cause la perpétuation du système des nations dont M.Mélenchon est aussi un ardent défendeur..
on dit souvent gouverner c'est prévoir !
alors je pose quelques questions pour Jean-Luc Mélenchon, il verra s'il peut nous répondre par billets interposés.
1/ aviez vous prévu que la force de gauche n'atteindrait que 24% au PS ? (ségo + AM)
2/ pensez vous comme moi que nous allons battre le record du monde d'abstention en cas d'échec de notre 1er tour ? (FdG)
3/ avez vous envisager qu'on pourrait se retrouver dans un premier tour avec AM défendant mr Hollande ou Mme Aubry lors de la bataille du 1er tour et de fait votre positionnement auprès de AM n'était-il pas trop" précoce"?
4/ j'ai l'impression que vous savez que F hollande ira chercher au centre droit (les amis de Sarkozy) pour compenser le manque certains des électeurs du Front de gauche au cas où il passe le 1er tour. dans ce cas n'avez vous pas l'impression que le parti socialiste à totalement abandonné la gauche et qu'il faut le dire clairement plutôt que de faire croire à une association de la carpe et du lapin.?
sinon malgré les jours tristes que l'on voit défiler au PS ! on honorera notre vote de 1er tour pour le Front de gauche ! ici personne ne tournera sa veste ! contrairement à certain qui change de cravate pour garder une place au soleil pendant que d'autres défileront au resto du Coeur cet hiver.
merci mr Jean-Luc Mélenchon de votre engagement pour 2012.
comme le souhaite le Webmaster ! vivement qu'on en finisse de ce feuilleton et qu'on oublie vite AM.
cordialement
la réponse de Pierre Laurent est beaucoup plus claire que cette indifférence affichée par Jean Luc Mélenchon.
Oui le positionnement de Montebourg est une trahison, arrêtons de draguer ce dernier qui parade déjà bière à la main avec Hollande (ça ne vous rappelle pas Besson?)
Bonsoir,Jean-Luc Mélenchon lire le blog je pense que tu ne connais pas la position définitive de AM Mais cela n'a aucune importance.La pièce jouée hier soir par etc à la télé me confirme qu'à moins d'un schisme ou un tsunami politique je voterai front de gauche au premier et au deuxième tour,mais surtout au premier et c'est la dessus que ns devons développer notre internet et nos réseaux car après l'apparition de Marine LP ce soir sur TF1, ns risquons un duel Sarko LP au second tour. La sociale démocratie expire en Grèce,Espagne,Portugal et Italie dans la suite nnatururelle du Blairisme.Jean-Luc Mélenchon au premier tour au max.Celà ne sera pas le grd soir mais ns serons une résistance constructive pour des jours meilleurs
@ - 126 - Barachois
Fini les "primaires".
"Et dès la semaine prochaine, c'est campagne en camion, au son de "on ne lâche rien".
Allez allez, on se bouge ! On va gagner, qu'on se le dise ! "
Bravo ! Allez, enfin on passe aux choses sérieuses.
Je commence à saturer de ce mélodrame sans aucun intérêt.