14oct 11
Ces lignes se sont faites au fil de mes pérégrinations entre Brive, Paris et Bruxelles, juste avant un nouveau voyage vers la Moselle et la vallée de la Fensch, à la rencontre des sidérurgistes. Je glisse deux mots très rapides sur la mini-session de Bruxelles. Je prends mon temps pour présenter la raison de mon déplacement en Moselle. Et je finis sur le deuxième tour de la primaire socialiste pour vous demander de ne pas vous en mêler. Evidemment, j’argumente mon point de vue.
Merci à Francisco Cantelli pour cette série de photos d'ouvriers au travail à l'"Usine"…
Mortel aller-retour entre Bruxelles et Paris, mercredi et jeudi, pour la mini-session du parlement européen. Autant aller sur la lune ! Ce parlement croupit dans une ambiance irréelle de formalisme tandis que déferle la pire crise que l’Union ait jamais connue ! Les peuples s’enfoncent chaque jour un peu plus dans les conséquences de la dislocation des sociétés sous les coups des dogmes libéraux ? Et alors ? La solution aux problèmes du libéralisme est davantage de libéralisme. Les "débats" tournent donc autour de montages tous plus libéraux et bureaucratiques les uns que les autres. Comment va-t-on augmenter la TVA partout dans l'UE et en finir avec les exonérations de TVA dans les services publics ? Par des directives ou par des règlements ? Faut-il que l'UE augmente sa participation au capital de la BERD, la "banque européenne pour la reconstruction et le développement", dont la mission officielle est de convertir tous les pays qu'elle peut à l'économie de marché ? Clou du spectacle : la résolution conjointe de la droite, des sociaux-démocrates et des Verts sur la préparation du prochain sommet de l'UE. Vous avez bien lu : avec la droite ! Cette résolution est un monument à sa manière, dans le contexte actuel. Elle exige un " plan européen de recapitalisation des banques européennes" ! Quelle audace ! Ça tombe bien, c’est déjà décidé ! Mais ces audacieux demandent aussi que soit utilisée la "méthode communautaire" pour faire fonctionner un gouvernement économique de la zone euro. La méthode communautaire ? Pour faire bref, cette « méthode », donne l'initiative à la Commission, concède le droit à deux ou trois amendements au Parlement européen, et impose le vote à la majorité qualifiée aux Etats souverains. Pas de droit de véto donc. Pas de droit de véto non plus sur le fonctionnement du Fonds de "sauvetage" UE-FMI au prétexte duquel des plans d'austérité absurdes sont imposés aux Etats les plus maltraités par les agences de notations. La résolution propose aussi sa "communautarisation". Mais les Sociaux-Démocrates et les Verts n’en restent pas là avec leurs nouveaux amis de droite. Ils demandent aussi "la mise en place d'un mécanisme plus rapide et plus strict qui permette à la Commission de faire respecter l'acquis relatif au marché unique dans les États membres". L’acquis du marché unique ! Des méthodes plus strictes ! On croit rêver ! Camarades êtes-vous devenus fous ? Appliquer des sanctions à qui ne libéralise pas assez vite ! Et si celles promises par la « gouvernance économique » ne suffisent pas, en inventer d'autres ?
Quelle décadence de la social-démocratie en Europe! Aux capitulations sans condition de Papandréou en Grèce et de Zapatero en Espagne s’ajoute à présent un soubresaut de l’abject Parti Social-Démocrate slovaque, le Smer-SDn. Ce parti avait d’abord été exclu du Parti Socialiste Européen pour avoir décidé de siéger dans un gouvernement d’extrême droite. Puis il a été ensuite réintégré sans autre repentir. Cette fois ci il s’est allié aux libéraux locaux. Mais c’est pour bloquer le renforcement du Fonds européen de Stabilité Financière. Ce « renforcement », on s’en souvient, devait notamment permettre au fonds d'acheter des obligations aux Etats membres de la zone euro et de leur prêter de quoi recapitaliser les banques. Le plan est donc à l’eau ! Il ne reste plus qu’à recommencer le vote selon la bonne vieille méthode de l’Union européenne. A un coup de poignard réplique un coup de dague. Ainsi va l’Union européenne, bateau ivre.
Ce vendredi 14 octobre, je suis à Florange. Avec les sidérurgistes. En effet, depuis lundi 3 octobre, le haut-fourneau P6 de l'aciérie Arcelor-Mittal de Florange en Moselle a été arrêté. Pour la direction de l'usine, cette décision est « conjoncturelle, temporaire et provisoire », liée à une baisse de la demande mondiale. Le renégat Eric Besson, ministre de l'industrie, a dit espérer un redémarrage « au début de l'année prochaine ». Personne ne les croit. Les salariés craignent une fermeture définitive et « la fin de la filière liquide Lorraine ». Le motif de l’arrêt actuel n’augure en effet rien de bon. Car, sans rire, la direction française de Mittal accuse la météo du printemps de cette année. Selon la direction, la sécheresse a réduit les quantités de produits agroalimentaires à emballer et donc la demande d’acier. Les salariés dénoncent plutôt la gestion à court-terme de Mittal et une stratégie financière au détriment de la stratégie industrielle. En effet, l'usine produit des aciers à haute valeur ajoutée et notamment des emballages pour les boîtes de conserves, les canettes et ainsi de suite. Sensible à la conjoncture ? Mais quand bien même ! Pourquoi le travail salarié et qualifié serait-il la variable d’ajustement des variations saisonnières ? Car pour les syndicats, les sites de Florange et de Liège en Belgique fonctionnent comme les soupapes du géant indien: « Dès qu'il y a un soubresaut du marché, nous sommes visés en premier ». Cette méthode n’est même pas un secret. En 2007, après le rachat d’Arcelor par Mittal, Lakshmi Mittal, le patron suprême, reconnaissait dans « L’Express » : « Mittal est plus active sur les marchés de court terme ». Cette stratégie s’est confirmée depuis. Dès que la demande a baissé, Mittal a arrêté temporairement l’autre haut-fourneau de Florange, le P3. Il fait de même avec le P6. Dans le même temps, Mittal veut concentrer son activité dans les usines côtières de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. Plus commode pour l’embarquement des produits. Elles sont réputées plus rentables. Pourtant, selon les syndicats, « si le plan de charge est respecté à 100%, Florange gagne de l'argent ». Mais ce n’est pas suffisant aux yeux de Mittal. Son objectif ce n’est donc pas la rentabilité, puisqu’elle est acquise. C’est le niveau de profitabilité ! Tant pis pour la Lorraine, l’aménagement du territoire et les habitants de la vallée de la Fensch, condamnés à la mort sociale. Certains vont plus loin et accusent Mittal d’avoir volontairement baissé sa production pour faire monter le cours de l'acier. Mais ensuite la baisse actuelle de la demande serait le contrecoup de la hausse des cours. Jeu de gribouille ! En somme, la vision court-termiste des profits finirait par se retourner contre l’entreprise elle-même.
Cette incapacité de grands groupes privés mondiaux à gérer convenablement une entreprise devrait faire réfléchir les amis de la mondialisation heureuse. Et aussi les dévots de la régulation spontanée par l‘adaptation aux aléas du marché mondial ! Et aussi ceux qui décrient sans cesse l’action de l’Etat dans l’industrie. Je pense ici à tous ceux qui sous couvert de dénonciation de la « démondialisation » ont repris la récitation des mantras sur les vertus semi-divines du libre-échange et de l’entreprise privée. L’histoire de la sidérurgie lorraine est un exemple éducatif. Je la rappelle. En 1981, la gauche arrivée au pouvoir nationalise Usinor-Sacilor. Le groupe privé est au bord de la faillite. Techniquement il est dépassé. Entre 1991 et 1995, l’Etat injecte 60 milliards de francs pour moderniser les équipements et, aussi, pour licencier une partie des effectifs. En 1995, la droite décide de privatiser Usinor. Elle brade l’entreprise pour seulement 10 milliards de francs. Terrifiant gâchis ! Mais surtout, la privatisation a rendu l’entreprise vulnérable. Au point qu’en 2001, la France, la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg décident de regrouper leurs fleurons nationaux de l’acier et de créer Arcelor. A l’époque, Arcelor est présenté comme « l’airbus de l’acier ». Il est le numéro un mondial du secteur et le leader technologique des aciers fins et complexes. C’était « l’Europe qui protège » dans toute sa splendeur ! « L’airbus européen de l’acier » n’aura pas vécu cinq ans. En 2006, Mittal Steel réussit en quelques mois une OPA hostile sur Arcelor. Mittal obtient toutes les autorisations des autorités de bourses et de la Commission européenne. Le Luxembourg accepte l’OPA en contrepartie du maintien du siège social dans le pays. Et la France ? Elle ne peut s’y opposer puisqu’elle a vendu ses dernières actions en 1997, à la demande du ministre des finances de l’époque, un certain Dominique Strauss-Kahn. La direction d'Arcelor exprime ses craintes industrielles et sociales. Elle essaie de se défendre. Elle cherche pour cela à s’allier avec une entreprise russe. Cela lui est refusée par les autorités boursières. La cotation est suspendue, Mittal peut prendre tranquillement le contrôle de 95% des titres. La France n’a plus de souveraineté sidérurgique. Le dépeçage peut commencer.
Mittal est un véritable vautour de l’acier. Il le reste. Au premier semestre 2011, Arcelor Mittal a enregistré un résultat net de 2,6 milliards de dollars contre 2,3 milliards au premier semestre 2010. Mittal s'est développé par le rachat d'aciéries en faillite en Europe de l'Ouest puis d'aciéries privatisées en Europe de l'Est : des investissements faibles qui ont bénéficié de la hausse du cours de l'acier. Bien sûr la politique sociale du groupe est en phase avec ces mœurs de prédateur. Elle est loin de toute tendresse ou considération pour ses salariés. La maison a des faits d’armes. Ainsi en 2006, Mittal obtient du gouvernement mexicain l'envoi de 800 policiers pour casser une occupation d'usine par les salariés. Un des leaders syndicaux est tué dans l’intervention. Voilà qui sévit aujourd’hui en Lorraine. On comprend dès lors pourquoi les salariés craignent que l’arrêt « temporaire et provisoire » du haut-fourneau ne devienne définitif. Ils ont leurs raisons. D’abord, la durée prévisionnelle de l’arrêt « temporaire » n’est pas connue. Et ce n’est pas rien. Un haut-fourneau ne s’arrête pas ni ne redémarre pas comme un micro-onde ! Les coûts d'entretien d'un haut-fourneau à l'arrêt sont élevés et le faire redémarrer après un arrêt n’est pas chose facile. On notera aussi que l’autre haut-fourneau de Florange est lui aussi à l’arrêt « temporaire » depuis le début de l'année et au moins jusqu’à fin 2011. On peut ajouter la situation des deux hauts fourneaux de l’usine de Liège. Arrêtés en 2008, un seul a été relancé entre avril 2010 et août 2011 avant d’être de nouveau arrêté. L’inquiétude est telle que les salariés belges ont retenu la direction du site pendant 24 heures en septembre. Enfin, le précédent de Gandrange ne rend pas optimiste.
Les ouvriers lorrains ont des raisons de ne plus croire aucune promesse, même jurées la main sur le cœur. Ils en ont trop entendu. En 2006, au moment du rachat, Mittal promettait : « Mittal Steel mesure l’importance que la Lorraine attache à l’industrie sidérurgique. Aucune suppression d’emplois n’aura lieu en Lorraine. Le groupe continuera à investir dans la recherche et le développement. ». Le 4 février 2008, c’est Nicolas Sarkozy qui déclarait à Gandrange : « On manque d'acier dans le monde. Ce n'est pas le temps de fermer des usines qui produisent de l'acier, alors qu'on en manque dans le monde. L'Etat préfère investir pour moderniser le site, plutôt que de payer (…) pour accompagner des gens soit en préretraite soit au chômage ». Un an plus tard, Mittal avait divisé par deux les effectifs de l'usine en délocalisant une partie de sa production. 600 salariés avaient été licenciés. Quelques-uns ont été reclassés à Florange. Ils ont des raisons de craindre que l’histoire se répète. Les conséquences sociales seraient très sévères. Mittal emploie 3000 salariés sur le site de Florange dont 1000 pour l'activité du haut-fourneau P6. Ceux-là se sentent spécialement menacés de licenciement en cas d'arrêt définitif. Dans l'immédiat, selon les syndicats, « la grande majorité des 1000 salariés sera mise au chômage partiel ». Quelques dizaines seront affectées à d'autres unités et à la maintenance, une soixantaine devrait bénéficier d'une formation. D'autres seraient détachés à Dunkerque ou Fos-sur-Mer « sur la base du volontariat ». On connaît ! Ces mesures viennent s’ajouter à celles déjà en place pour les 600 salariés de l’autre haut-fourneau du site. Le chômage partiel devrait limiter les pertes de salaires dans l’immédiat nous dit-on. Ceux qui le disent n’en vivent pas.
Mais c’est l’Etat et l’UNEDIC qui compenseront à hauteur de 7 euros par heure chômée. Et les sous-traitants n’en bénéficieront pas. Officiellement, ils peuvent prétendre à bénéficier de la convention Mittal-Etat. Mais cela suppose un engagement à ne pas licencier. Aucun sous-traitant ne peut prendre un tel engagement. Car tous dépendent complètement de la décision de Mittal quant à leur activité. On voit ici ce que valent les jérémiades qui nous sont jetées à la figure sur notre faible sensibilité aux difficultés des petites entreprises ! Du point de vue industriel, il y a de quoi être inquiet aussi. Sous la pression des salariés et plus largement de la population locale, l’Etat a imposé à Mittal d’investir 4,2 millions d’euros dans la maintenance des équipements pour permettre une réactivation du haut-fourneau. Mais les salariés craignent que la décision de Mittal d’arrêter, même temporairement ses deux hauts-fourneaux ne remette en cause un ambitieux projet de captage-stockage du CO2. L'Etat a prévu d'y investir 150 millions d'euros. La Commission européenne doit se prononcer début 2012 sur une demande de 600 millions d'euros dans le cadre du projet environnemental ULCOS. La CGT craint que l'arrêt provisoire pèse sur la réponse de la Commission, donc sur l’avenir du projet, et, pour finir, sur l’avenir du site. Ainsi va le monde absurde qui nous domine.
Quelle moisson inouïe résulte pour le Front de Gauche à l’issue de cette primaire socialiste ! Le dernier débat nous a encore livré sans combat deux ou trois donjons de la doxa socialiste traditionnelle. Même en demie-teinte, même à moitié bredouillée, l’Europe du Traité de Lisbonne, les banques, les institutions et le patronat en ont pris pour leur grade et ont été mis à distance comme des adversaires plutôt que comme des partenaires. Certes, c’est au prix de la cohérence de départ du discours des candidats, et du coup ce n’est pas forcément crédible. Mais c’est bon pour nos thèses qui sortent renforcées d’autant. Pour chaque demi-mesure concédée, l’autre moitié est légitimée. Tant que nos mots, même émoussés, tant que nos thèmes, même édulcorés, viennent dans leur bouche, nous avançons car nous sommes les meilleurs garants de ces idées. Bien sûr, l’impression générale est que les deux disent la même chose et que seule la manière d’être les distingue. C’est peut-être un problème pour eux, mais pas pour nous. Car s’ils disent tous les deux des choses qui valident nos thèses, ils nous désenclavent dans l’opinion qui entend aussi leur propos comme une légitimation de nos positions.
Rappelons que ces primaires, les socialistes les ont organisées pour régler la crise du leadership dans leurs rangs. La crise venait d’une compétition de personnes d’autant plus indémêlable que celles-ci étaient d’abord d’accord en tout et sur tout. En résumé : la ligne était clairement positionnée au centre gauche mais la personne pour la porter n’était pas facile à désigner sans conflit susceptible de devenir mortel. En effet, si l’on en croit l’enquête du journal « Le Monde », la décision d’organiser les primaires fut prise alors même que beaucoup de dirigeants n’en voulaient pas, à cause des tricheries du congrès de Reims. On se souvient que ces tricheries avaient permis d’empêcher Ségolène Royal de prendre la tête du parti d’où elle aurait été la candidate naturelle. Mais les méthodes de triche utilisées, d’habitude réservées à minorer les courants de gauche du PS, ainsi appliquées pour la première fois aux importants du Parti avaient, du coup, délégitimé toute procédure de vote interne. La compétition des tricheurs avait créé une ambiance de totale et mutuelle suspicion. Les épisodes des votes internes suivants, comme celui de la désignation de Georges Frèche dans les cinq fédérations socialistes de la région Languedoc-Roussillon, puis les guerres autour de la Fédération des Bouches-du-Rhône avaient fini de décrédibiliser tout le système interne. Montebourg eut donc le dernier mot et les primaires ont eu lieu. Tout était en place pour un match joué d’avance. Patatras ! Le problème du choix de personne va être réglé, bien-sûr. Le vote de dimanche va y pourvoir. Mais celui de la ligne politique est dorénavant totalement embrouillé ! En effet, il y a eu l’irruption des thèmes portés par Arnaud Montebourg qui ne se limitent pas à la question de la « démondialisation ». Ils sont si proches de ceux du Front de Gauche ! Tous les observateurs l’ont relevé. Et il y a eu les avancées de Ségolène Royal sur le terrain de la lutte contre le système financier. Tout cela a totalement déréglé la belle mécanique de la bataille pour occuper l’espace centriste. On a vu les deux candidats restants condamnés à se déporter vers ces thèses pour grappiller des voix dans le grand public.
Pour autant Montebourg ne leur fait pas davantage de cadeaux après qu’avant. Un communiqué a clos les rumeurs qui le disaient prêt à soutenir François Hollande. Il reste donc autonome et indépendant. Fin septembre il avait déclaré dans « Libération » : « Aubry et Hollande sont deux candidats officiels de la direction du Parti socialiste. Et on ne voit pas pourquoi il y a deux candidats pour représenter un seul courant politique. Le duel Hollande contre Aubry n’a aucun sens. Ils ont tous les deux cogéré le PS, ils ont tous les deux voté pour le Traité constitutionnel européen. Ils sont tous les deux les héritiers politiques de Delors. Il y a des barons et les mêmes propositions des deux côtés. Ce sont tous les deux d’anciens élèves de l’ENA qui, sur le nucléaire comme sur le contrat de génération, ont un débat de techniciens". Et le onze octobre, après le vote, à la veille du débat entre les deux candidats, il a déclaré de nouveau dans « Libération » : « Je désapprouve la politique que portent pour l’instant Martine Aubry et François Hollande. ». J’en dis autant. « Ce sont des dirigeants fermés aux idées nouvelles, a-t-il conclu ! Ils risquent de faire perdre la gauche ! » C’est aussi mon point de vue. Mais Arnaud Montebourg est membre du Parti socialiste. Ses raisons d’agir ou ses façons de s’exprimer ne sont pas forcément les nôtres.
Je me sens donc tenu d’en dire davantage, noir sur blanc : ce n’est pas notre affaire du tout que ce deuxième tour. Naturellement chacun de vous, chers lectrices et lecteurs, fait bien ce qu’il veut. On ne me lit pas pour recevoir des consignes. Et je n’ai pas l’intention d’en donner sur de tels sujets. Mais je pense que nous devons avoir à cœur de respecter loyalement la liberté de choix des socialistes. Nous n’aurions pas aimé qu’ils se mêlent des nôtres. Nombre de nos proches ont voulu envoyer un message dans le vote du premier tour, contre mon avis, je le sais bien et je l’ai déjà reconnu. Mais qu’iraient-ils faire à présent en faisant désigner quelqu’un pour qui ils ne voteront pas ensuite ? Ne faussons pas la décision des socialistes puisque, de toute façon, elle ne nous liera pas. En effet, quoiqu’il arrive le Front de Gauche aura son candidat. Et notre seule et unique garantie pour le futur c’est notre propre score. Je mets donc en garde contre les petits jeux du « vote le plus à gauche » dans un domaine où il n’a rien à faire et où il ne signifie rien. La mise à l’écart des porte-paroles de la gauche traditionnelle du PS pendant la dernière semaine avant le vote final est un signe qui ne doit rien au hasard. En effet, quel que soit la candidature socialiste, son discours et sa stratégie de campagne restera ancré dans le programme de ce parti. Dans ce programme comme dans les termes du dernier débat, il n’y a ni sixième République, ni rattrapage du Smic, ni planification écologique, ni salaire maximum, ni revenu maximum, ni sortie du Traité de Lisbonne. Inutile de faire semblant de ne pas l’avoir vu ! Quel que soit le résultat, nous aurons à faire avec dans les mêmes termes et avec les mêmes choses à dire, quelque soit celui des deux qui sera désigné par le vote des socialistes ce dimanche. L’un et l’autre n’entendront que le rapport de force que nous serons capables de faire vivre dans le peuple.
Se mêler de les départager, c’est aussi affaiblir le résultat politique obtenu sans crier gare par nos idées dans cette primaire. En effet la mise à nu de la distance qui sépare ce programme du nôtre a été en quelque sorte concrétisée par le vote pour la candidature d’Arnaud Montebourg. Ce serait minorer cet état des lieux que de créer des illusions. L’illusion ce serait de faire comme si une différence de fond séparait les deux candidats alors qu’ils sont liés au même programme. Il me semble que c’est aussi affaiblir la position construite par le même Arnaud Montebourg. Il a construit un carrefour idéologique. Il veut le faire vivre dorénavant dans les rangs socialistes. Il s’est prononcé pour la même formule que nous en faveur d’un « front du peuple » ou « front populaire ». Ce n’est le cas ni de l’un ni de l’autre des deux candidats restants. Pourquoi faire croire autre chose ? Tant que Montebourg ne marchande pas, tant qu’il ne se rallie pas, il se place en interlocuteur crédible. C’est désormais un fait politique dont il faut tenir compte et qui peut s’avérer très utile pour toute la gauche par la suite.
Montebourg est sorti du rôle de gauche d’appoint à la direction du PS. Il a donc élargit l’espace de la gauche dans l’opinion. Au contraire de ceux qui se sont enfermés dans une impasse, de façon incompréhensible comme Benoît Hamon et Henri Emmanuelli en soutiers de Martine Aubry ou Robert Hue en porteur de sacoche du côté de François Hollande. Montebourg lui, a porté le débat de ligne sur la place publique de façon autonome. Certes cela reste une position personnelle. Mais le Front de Gauche est là. C’est un collectif, une force. Il assure l’existence publique indépendance de cette orientation. Nous ne demandons à personne l’autorisation d’exister. Notre ligne ira dans les vraies élections comme une proposition faite au pays tout entier et pas seulement à nos amis traditionnels.
Je note enfin, à l’heure où j’écris ces lignes, que Montebourg a décidé de se tenir ensuite en retrait du choix de personnes. N’est-ce pas exactement ce que j’avais souhaité dans mon communiqué du soir même des résultats ? Pourquoi se dédire à présent ? Montebourg demande à ses compétiteurs d’hier des réponses à des questions précises sur le programme. Et il laisse chacun juge d’en penser ce qu’il veut. Pourquoi en ferions-nous davantage ? Quel que soit le résultat, nous ne changerons pas nos choix. Autant le dire d’avance. Je souris en recopiant son appréciation sur le sens du vote de ce dimanche 19 octobre: « Tout le monde comprend maintenant que Martine Aubry et François Hollande, c’est la même chose. La seule chose qui les distingue, c’est le tempérament. Or, on ne dérange pas 2 millions d’électeurs pour une querelle de tempérament ! » En effet, laissez se déranger ceux que les différences de tempérament motivent ! Notre champ d’action est ailleurs. Il est dans l’action populaire pour faire vivre les propositions du programme « L'Humain d’abord ». Pas dans l’entretien d’illusions régressives sur d’improbables raccourcis qui nous dispenseraient d’avoir à faire notre propre travail !
a titre "personnel" (rire dans les chaumieres) Montebourg trinque avec Hollande en banlieue sous les cameras et micros. A titre personnel, ce type me fait honte voire horreur. Qu'il disparaisse avec son parti.
Je ne suis pas déçu de l'attitude de ce politicien de premier ordre ; ex porte parole de Ségolène, puis il la lache et surf sur la vague de Jean-Luc Mélenchon et au final, se place au côté d'Hollande (le fromage mou et sans saveur) du hollande quoi !; vous ne rêvez pas.
Ma prémonition me laisse penser qu'il subira le même sort que lorsqu'il était avec Ségolène. Pour ce sire-pompe, le score du FdG va lui fair monter de sacrés regrets d'être resté dans ce panier d'opportunistes.
Vive Jean-Luc Mélenchon et le FdG ; au bout de l'avenue il y a l'Arc de Triomphe !
J'ai voté Montebourg au premier tour de la primaire et je voterai Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle. Je voterai blanc au deuxième tour de la primaire socialiste. (deux bulletins dans l'enveloppe,, un Aubry et un Hollande).
Ceci dit, ne serait-il pas judicieux et très utile d'anticiper et de se projeter au delà des présidentielle en vue de créer les conditions d'une restructuration de la gauche ? Exemple : serait-il judicieux et utile de créer dès à présent de "groupes de contact" départementaux entre "courant" Montebourg et Front de Gauche ayant pour premiers objectifs l'analyse commune et le suivi des présidentielles et également la préparation de l'après-présidentielle (législative et action politique).
NB pour en savoir un peu plus sur ce que je pense du "courant Montebourg",
http://blogs.mediapart.fr/blog/mgarand/131011/le-courant-montebourg-est-une-manifestation-du-courant-alternatif
Les primaires socialistes sonnent faux ! c'est du vent ! Mais ce qui me peine je l'avoue c'est le rôle que jouent les médias... Tout est pré-organisé pour qu'on se sente soit du PS, soit UMP. Les deux défendent le même système libéral pourtant.
Pour parler d'autre chose que d'AM, j'ai ramassé dans ma fac un trac du NPA de la semaine dernière. Voilà notamment ce qui y est écrit :
« Les principaux prétendants à la présidentielle sont d'accord pour revenir à un déficit de 3% en 2013 et aucun ne défend ni le refus de payer la dette, ni un plan radical pour prendre sur les profits. »
Ça m'a un peu attristé de lire ça. Que le NPA ne veuille pas intégrer le Front de Gauche, c'est leur affaire et ils ont leurs raisons, mais prétendre qu'ils sont le seul parti à porter les idées suscitées en insinuant sans le dire que le Front de Gauche est sur la même ligne que les autres, cela tourne au nombrilisme pur et simple. Et j'apprends le même jour que Nicolas Poutou a du mal à rassembler les signatures pour seulement se présenter.
D'un côté on a l'impression que, finalement, ils ne sont pas trop pressés de prendre part aux élections, mais de l'autre je trouve que ça ferait un vide si ils y étaient absents…
Complètement d'accord avec vous, il ne faut pas se mêler de leur cuisine mais affirmer celle du Front de Gauche avec le programme.
D'autant que désormais l'un ou l'autre des candidats devra dire vers quelles solutions il s'oriente. Le PS doit porter tout seul ses valises.
Quant à Montebourg, il devra aussi faire des choix ou continuer d'avaler des couleuvres !
Ceux qui avaient vu passer Montebourg, au sein du PS, du courant Mélenchon Emmanuelli aux groupies de Ségolène ne se faisaient guère d'illusions sur la force de son engagement. Il la joue perso, parle très bien mais c'est une girouette pressée...comme Vincent PEILLON...tiens il est passé où, celui là...il était bien plus brillant que VALLS et tout aussi photogénique...donc il aurait pu aller à la primaire...
J'espère que les Français vont comprendre qu'il vaut mieux choisir l'original, Jean-Luc Mélenchon, que ses copies...Entre nous, la VIe république, c'était le thème de la motion Mélenchon au Congrès de Rennes en 1990, Montebourg n'était pas né...
Ce n’est par pour Montebourg que j’ai voté mais pour les idées qu’il défendait. Et je voterai pour Aubry dimanche parce que Hollande ne fera pas le poids devant Sarkozy si tant est qu’il l’emporte dimanche. De toutes façons, ces primaires nous concernent tous qu’on le veuille ou non. Car Aubry et Hollande, ce n’est pas la même chose, d’autant plus que les élus ont l’art et la manière de s’affranchir de tous programmes et promesses, le président de la République en premier.
S’agissant de programme, celui du Front de gauche ne me satisfait pas complètement. Il ne permettra pas à JL Mélenchon, que je soutiens, d’être élu même s’il passe le 1er tour. Le volet social ne suffit pas. Seul un volet franchement démocratique rassemblera une majorité d’électeurs sur sa candidature. Et ce volet démocratique passe par toute une série de référendums sur les sujets que même une assemblée constituante n’aura pas le courage de voter, des sujets que j’ai déjà énoncés sur ce blog.
Rien ne se fera sans le peuple et surtout pas le social, le fiscal et la justice. Les intérêts contraires sont trop forts, la corruption est trop large et trop profonde. Le volet social est le cœur du Front de gauche, le volet démocratique doit être celui de son âme et de la raison. Nous ne gagnerons pas sans les deux.
Il y a quelques années un célèbre humoriste ironisait sur un homme politique.
Il croyait y distinguer un Don Guichotte. Il n'y avait qu'un moulin à vent.
Bien entendu toute comparaison avec l'actualité ne peut qu'être fortuite !
Dès le départ, il était anormal qu'un mec qui se dit pour la VIe République promeuve la primaire, qui finit de présidentialiser le régime. Donc Montebourg n'est pas un type cohérent, c'est juste un arriviste flamboyant.
J'en veux à Jospin d'avoir inversé le calendrier des élections, j'en veux à Montebourg d'avoir en 2007 soutenu Ségolène, la candidate des média choisie par Sarkozy et qui s'est assise sur le programme de son parti...et j'en veux aussi à Marine AUBRY d'avoir accepté de livrer le PS à ce jeu débile...
Cela dit, j'irai peut être voter pour elle au 2e tour de la primaire, parce que HOLLANDE dans son fonctionnement de petit coq fat et sa façon de se moquer de l'électeur, en ne disant pas ce qu'il compte faire, me dégoûte profondément
Le arnaud a pris la grosse tète,son habit d avocat est sa seule vérité,il peut par conséquent changer de plaidoirie pour la ou plutot sa bonne cause ! au lieu dune colombe, il nous sort une souris grise de son chapeau....
Royal et Montebourg semblent avoir choisi Hollande pour des raisons de règlement de compte avec Aubry :
Royal parce-qu'elle considère que le camp d'en face a plus triché qu'elle au dernier congrès et qu'elle n'a pas été élue à la tête du PS
Montebourg parce-qu'il n'a pas été soutenu par Aubry quand il a dénoncé le'système Guérini'
Montebourg et Royal font aussi un pari sur Hollande. Ils pensent qu'il va gagner et ils veulent se positionner favorablement pour un marocain ministériel en cas de victoire de Hollande à la présidentielle.
Bref, les magouilles continuent comme avant au PS, primaire ou pas.
Je ne sais pas vous mais moi, j'irai pas voter à ce second tour pas plus d'ailleurs que je n'y suis allé au premier !
Montebourg ou comme je l'écrivais hier l'art de tromper son monde et notamment le médiatique que ça arrange.
Lors de la manif de mardi à Paris j'ai croisé des militants MJS que la posture gauche du PS de Montebourg énervait à juste titre. Ne soyons pas dupes, la motion du congré de Reims (Hamon/ Emmanuelli/ Mélenchon/Liennemann) est celle représentant l'aile gauche de PS et son programme est dans l'esprit du programme partagé en plus light, or ses signataires que sont-ils devenus? Trois soutiennent Aubry -ils ont choisi un chemin pragmatique diront certains, pépères voir intéressés diront d'autres-et l'un a su prendre un autre chemin plus en adéquation avec ses convictions.
La candidature Montebourg est celle de la 6ème république, du pôle public bancaire et de la démondialisation certes mais de la à en faire la candidature de gauche des primaires c'était peut-être un peu excessif vu le bonhomme en question - soutien pricipal de Royal en 2007, grande Bolchévique devant l'éternel - et ses soutiens Taubira (prédécesseur de Baylet c'est dire !) Todd (intellecuel reconnu, pertinent intéressant à lire plus qu'à entendre d'ailleurs, certes mais ayant comme principal défaut de ne même pas envisager l'hypothèse communiste sinon qu'à travers un gugusse des plus méprisants).Jeconseille cependant le "après la démoncratie" vraiment passionnant.
Montebourg a diverti certains et même relayé à une heure de grande écoute quelques unes de nos propositions, tant mieux ! pour le reste il a fait le choix gagnant gagnant comme diraient certains,ce n'est même pas triste : Dray il ya 20 ans, Emmanuelli 10ans, Hamon 5 ans maintenant Montebourg....
Pour nous franchement ça sent bon ! Comme nous le conseille Jean-Luc Mélenchon, dimanche laissons les sociaux démocrates entre eux.
Boulevard... boulevard... tempêtes...fracas et caractères...
Mélenchon présidons!
Montebourg a fait ce que font tous les politiciens de gauche depuis des années. Quand il font un score au premier tour, ils se rallient au second pour convertir leur voix en parts de butin dans la victoire qui s'annonce. C'est ce qu'a fait Marie-Georges après le 1er tour des régionales quand elle est allé se jeter dans les bras d'Aubry et de Duflot. C'est ce qu'a fait Pierre Laurent il y a 6 mois quand au soir des premiers tours des cantonales il est allé rejoindre la péniche des socialistes. Et c'est aussi ce qui se passera dans 6 mois quand le temps sera venu de se partager le pouvoir.
@Graine d'ananar
Quoi qu'il arrive le FdG aura son candidat...Il s'appelle le peuple et son programme c'est l'humain d'abord !
1914, la France est en guerre, elle a perdu l'Alsace et la Lorraine depuis la dernière défaite, les Allemands ont traversé la Belgique et occupent la région nord riche en fer. Malgré ce handicap, la patrie parvient - aberration historique - à trouver suffisamment de matière première et à s'extirper des griffes de l'envahisseur... demain en 2012, le beau pays France n'aura plus besoin de matière première si l'on en croit les aberrations de ce système capitaliste infesté des larves qui le servent...tous misérable que nous sommes.
Je sais que cela change du sujet des commentaires, mais ça me permet de penser à autre chose qu'à la galéjade du dimanche...!
Le Webmestre dit j'imagine qu'une modération trop stricte, en ce moment, créerait un sentiment de frustration dont je ne tiens pas à être responsable. Donc, souplesse. Mais une fois le cirque des primaires terminé, on reprend les bonnes habitudes !]
Eh bien les amis, à lire le sujet de vos commentaires, si vous le permettez, je n'ai qu'à dire ce qui suit : vivement qu'on les reprenne les bonnes vieilles habitudes, et vivement la fin du cirque aussi...! (J'ai failli dire vivement dimanche, mais on m'aurait peut-être soupçonné de druckerite...)
Sur le blog d'Arnaud commencent à affluer des commentaires intéressants:
(à la suite de l'article)
Les deux candidats socialistes sont deux candidats triple A. Ils ont d'ailleurs été débusqués par Montebourg qui a agi très intelligemment.
Personnellement je vais voter Front de Gauche...qui ne passera pas car ce n'est pas son heure...
L'heure du Front de Gauche sonnera vraiment lorsque le candidat triple A du parti socialiste aura été élu et aura démontré son impuissance à changer quelque chose !
Alors, peut-être que les citoyens seront désintoxiqués de l'idée que seul un candidat triple A peut faire quelquechose. A ce moment ils descendront dans la rue pour soutenir bruyamment les Mélenchon, Montebourg et tous les autres politiques qui auront retrouvé la foi en la politique, la vraie qui peut dire m**** à la racaille de la finance
Arcelor Mittal mérite que l'on s'y penche car le sort de milliers de salariés est menacé. Cela oui devrait retenir notre attention, notre indignation et laissons au ps de régler leur problème !
Ce qui est dit aussi au sujet de l'Europe et de verts qui s'alignent sur la droite ! quelle pagaille!
un salut aux "99" états uniens qui ont le courage de résister aux USA!
Quel titre fameux pour ce billet, c'est clair, bien reçu camarade !
J'espère que beaucoup d'électeur de Montebourg, s'abstiendront ce dimanche, une manière de protester sur ce que le PS nous propose, accompagner la crise, et sauver les meubles comme en Grèce. D'un autre coté si la droite se mobilise pour Hollande, on y verra pas grand chose. J'en suis à me demander si AM n'était pas en mission commandée, contenter l'électorat de gauche, en piquer à Ségolène pour finir de la décrédibiliser, après le lynchage sondagier,..... et au final ramener tout ce petit monde dans la bergerie, avec le berger et la bergère.
C'est un homme d'appareil, un avocat, plaçant le parti au dessus de ses convictions profondes, même si elles sont sincères, il est là pour défendre le PS, pas pour le changer. J'espère me tromper ?
Coté Europe Ecologie et les Verts, faudra demander ce qu'en pense Cécile Duflot de ces alliances d'appareils, est ce une tactique ?, et surtout demander à ces électeurs plus proches de nous, et allergiques au capitalisme vert , cette antinomie. Amis verts soyez en accord avec vous-même, la planification écologique c'est au Front de Gauche. Renseignez vous !
Voter au premier tour était une main tendue. S'abstenir au deuxième est une main tendue.
Le but n'est pas de gagner 2012. Il faut peser et être prêt...dans la durée. 2012 doit préparer 2017... ou avant.
Nota: "L'usine" est un symbole très fort... Bravo.
Cordialement.
D'accord avec l'analyse de Glières, même si je n'ai pas voté, à titre personnel, aux primaires. Il faut arrêter de plus de s'illusionner en voyant M.Mélenchon gagner l'élection devant les mastodontes institutionnels tant de gauche que de droite. Il me semble tout-à-fait improbable qu'un autre candidat que celui de l'UMP ou que celui du PS puisse remporter l'élection de 2012. Aussi, je ne crois pas à l'idée du "pouvoir au peuple", cela est une forme de populisme, et comme le peuple est conditionné, notamment par les médias et par l'ensemble idéologique prédominant, c'est sans issue. Sortir du nationalisme est une priorité, et ce n'est pas le peuple qui souhaite être dirigé et se déresponsabiliser en mettant des politiciens consensuels et idéologiquement marqués au pouvoir qui a conscience de cette priorité. Peut-être 0,5 à 1% de la population du territoire seulement ou moins a conscience que le système des nations est le problème, et toute la politique est asservie à ce système. Si 0.5 à 1% de lapopulation dans chaque pays un peu partout dans le monde souhaite sortir du système des nations, cela pourra peut-être porter ses fruits, mais les politiciens actuels sont tous dans l'ensemble trop conditionnés et incapables d'écouter un tel discours.
Oui moi aussi, n'ayant pas voté au 1er tour j'ai envie de barrer la route à Hollande (qui me parait le meilleur pour faire gagner Sarkozy) en votant cette fois,et pour Aubry, et je suis impressionnée d'avoir reçu des coups de fil de collègues parisiens
militant pour la même escarmouche...
Oui ce n'est qu'une escarmouche mais que faire pour briser l'omerta sur la vraie gauche ? Que dimanche soir les pythonnisses de la télé reconnaîssent que le sacre de Hollande ne s'est pas produit comme prévu ! Et que faute de candidat incontesté l'électeur aille chercher ailleurs, au Front de Gauche", une vraie alternative.
et si le peuple raisonnait, pour une fois et renvoi dos à dos ces belles personnes, UM-PS.
...ça le ferait bien, non ?
pourquoi se croire obligé de subire le déferlement de produits industriels qui n'enrichissent que quelques financiers.?
Heureusement que David ne pensait pas comme toi, à son époque ! (pas le DD Douillet). Ou plus proche le NON de 2005, là aussi ils y sont aller fort les mastodontes avec leurs médias, si bien qu'à la fin ils ont réussi avec un coup tordu à le changer en oui, sans nous redemander notre avis.
Mais 2005 a bien existé, j'y étais comme beaucoup, alors OUI il y de l'espoir et du boulot. Mélenchon, présidons.
Le résultat des courses (pour tous ceux qui ont voulu jouer à ce PMU politique, et hélas pour les autres), c'est que le système des "primaires", si délétère pour la démocratie réelle, a été lancé avec succès par les médias. Et ce succès/régression, nous le devons à ce prétendument brillant outsider qui vient de se rallier au canasson libéral de tête...
Les petits jeux de comptoir entre parieurs sont finis.
N'est-il pas grand temps de se dessiller les yeux ?
Il y a les continuateurs du (social-)libéralisme, qui au parlement européen, comme le rappelle Jean-Luc Mélenchon, nous enfoncent encore aujourd'hui (ils n'ont pas compris, ou bien alors...) dans la concurrence libre et non faussée,
et puis il y a le Front de Gauche, qui propose une rupture, fût-elle douloureuse pour les euro-béats.
@ Bien Modestement 171
Merci pour ce lien. J'espère qu'il lit sont blog... surement pas, ce Montebourg ne doit regarder que son miroir (ou son nombril...)
Ce genre d'attitude milite pour le tous pourris et c'est préjudiciale pour la politique en général. Si il faut un argument pour suivre les positions de Jean-Luc Mélenchon concernant les primaires sociale-démocrates, il suffit de lire les post du site de Montebourg. Merci encore pour ce lien, la réponse de JL M. à la lettre d'AM qui résonnait comme une main tendue prend un autre sens...
Je me suis dit à propos de Montebourg: tiens, voilà un socialiste pas comme les autres. Il parle clair, il parle dru, peut être que ça va bouger dans le bon sens au PS.
Là ou j'ai commencé à me poser des questions, c'est quand je l'ai vu exiber sa copine Audrey Pulvard qui se gondolait le soir du premier tour des primaires. Elle s'y voyait deja au palais la cocotte.
Avec son appel perso à voter pour Hollande, le masque est tombé. Un vrai radis le sieur Montebourg: rouge dehors et blanc dedans. Un vrai SFIO quoi !
Enfin merci à lui. J'avais été tenté de voter socialiste au second tour de la présidentielle au cas ou Jean Luc ne serait pas en tête. J'irai donc à la chasse au dahu.
Le FdG ne sortira pas affaibli de cette primaire socialiste. Il est sain que 2, 6 millions de Français se déplacent pour donner leur avis au premier tour. Et oui il y a un second tour qui ne doit plus nous concerner tellement la duplicité des six est aujourd'hui mise à jour avec le choix personnel du démondialiste. il avait été lucide dimanche dernier en annonçant que les 17 % des voix ne lui appartenaient pas. Qu"il soit rassuré, ces électeurs n'y reviendront plus! Par contre le FdG sait aujourd'hui combien sa voix peut être entendu si le système lui accorde de l'audience. La peur est dans le camp de ce qui prône l'immobilisme, François Hollande en tête. Alors oui sa victoire renforcera la révolution citoyenne. Doit-on s'en réjouir? Personnellement je m'en désole! Balladur était surnommé couilles molles par les Guignols nous avons sa réplique de centre droit qui pointe son nez, cela ne prête pas rire. Des primaires avec moins d'électeurs offriront une critique facile à la droite sans renforcer la vraie gauche. Alors en conclusion ces primaires sont elles un piège pour le PS et la gauche ? Ma réponse est oui. Merci Arnaud!
Salut !
Mes chers amis, je crains que le positionnement récent de M. Montebourg, à la fois lâche et servile, n'ait fait que signer une certaine abdication politique. On pourra en outre constater la même "gestuelle" chez Me. Royal.
En réalité (et le geste de M. Montebourg laissera là indéniablement une tonalité et un goût du renoncement, devant la réalité des militants, des votants, et des multiples aspirations au changement), je dirai qu'ils ont à peine entendu, à peine perçu l'immense force de gauche qui souhaite encore tirer le PS vers un socialisme authentique, conduisant aujourd'hui le second tour des primaires à un impressionnant duel droite-gauche... à gauche ! C'est tout de même inédit...
Tout cela est très intéressant pour le Front de Gauche, et j'avoue ne pas regretter d'avoir fuit le PS en 2008 (Souvenez-vous des dégâts considérables que M. Hollande a pu infliger au PS, alors qu'il était premier secrétaire, de 1998 à 2008 : oui, la politique se fait avec des hommes, et celui-là il faut s'en souvenir !)
Je salue donc encore une fois Jean-Luc Mélenchon pour son courage, sa pugnacité, sa lucidité et son grand esprit.
Je vous conseille à tous d'écouter ou de ré-écouter sa conférence sur la laïcité, à Lyon, le 20 juin 2008.
Bien à vous.
Le choix entre s'abstenir ou voter contre ce Hollande est vraiment difficile. C'est le même genre de candidatures que Ségolène Royal en 2007. S'il passe, soyez en sûr que la gauche perdra. C'est le candidat de gauche dont rêve Sarkozy. Il se positionne au centre mais les centristes sont de droite. Ils voteront soit Sarkozy, soit Bayrou. L'autre gauche ne votera sûrement pas Hollande qui est mou mou mou. Il parle comme un petit technicien alors que les français ont besoin d'un président, quelqu'un qui montre la direction.
J'espère que tous les sympathisants du FdG lui barrent la route ainsi qu'à tous les opportunistes qui sont derrière lui.
Il aura donc fallu une première fois, en gros depuis plus de 10 ans, être amené à ne pas être d’accord avec J.-L.Mélenchon. Les circonstances étant ce qu’elles sont, « ne pas se mêler » de la primaire des socialistes, c’est à peu près comme si on avait dû s’abstenir en 2005 sous prétexte que le traité était mal fichu. Dimanche prochain, un(e) candidat(e) sera désigné(e), qui sera un des protagonistes de la gauche pendant la campagne, et qu’il ne sera pas possible alors de contourner, tant nos concitoyens peuvent espérer de cette confrontation. Raison de plus pour ne pas se dérober aujourd’hui, encore moins s’en vanter. Certes la question qui se pose prend la forme d’un pari : entre Hollande et Aubry, peser pour désigner celui avec lequel un dialogue pourrait être fécond, condition sans laquelle l’idée même de « rapport de force » n’a aucun sens, sauf à se satisfaire de son propre nombrilisme. Les renvoyer dos à dos au prétexte qu’ils ont signé le même « projet », c’est très confortable, mais c’est biaiser avec la réalité et surtout avec les exigences de l’action. Le projet ce n’est pas le programme. Les confondre par postulat, ce n’est pas idiot, mais c’est aussi d’une certaine façon renvoyer sciemment la révolution citoyenne à la saint glinglin. On conçoit bien, évidemment, qu’une prise de position de la part de J.-L.Mélenchon lui-même serait parfaitement absurde. Mais on ne voit vraiment pas comment l’engagement dans la voie qu’il représente pourrait ne pas inclure un vote dimanche prochain, auquel tant de gens vont probablement participer, parce qu’ils en ont assez. Il ne s’agit pas de faire plaisir au PS, mais d’agir, puisque c’est possible. Évidemment, ce n’est pas le choix « personnel » de Montebourg qui compte, car il n’est que trop dépendant des circonstances. Sauf qu’il indique bien où il vaudrait mieux ne pas aller … De ce côté-là, arrogance et connivences garanties …
Chers amis chers camarades.A quoi fallait-il s'attendre? Beaucoup d'entre nous sont allés voter aux primaires(à tord ou à raison,peut-être aurions nous du être plus clairs,au risque d'être pour un temps-très bref- incompris). Mais il est encore temps:donnons une consigne explicite de ne pas aller voter dimanche...et laissons les méditer sur une baisse de la participation.(j'enverrai une bise à Martine sur son blog,pour lui dire qu'il est toujours temps de quitter le PS et de se reconstruire à nos côtés,AM,même pris de remords,on ne l'accepte que dans 150 ans,le temps minimum de la pénitence,on est quand même sympas).
Trève de plaisanterie,tous au boulot,sans réticences pour la campagne du Front de Gauche,qui sera aussi la campagne du PC et donc tous derrière Jean-Luc pour une élection très manipulatrice,mais incontournable dans l'état actuel du développement des forces productives et des rapports de production(je plaisante encore,mais...).En avant Camarades!
Pourquoi faudrait-il donc penser que Montebourg s'est vendu ou est "irrécupérable" ?!
Je pense que tout le monde ici aurait préféré qu'il s'abstienne de prendre position. Malgré tout je persiste à penser qu'il n'est pas incompréhensible qu'il ait appelé à voter Hollande. Et pardon mais lorsqu'il précise "à titre personnel", ça dit bien ce que ça veut dire. Pourquoi lui imputer des petits calculs d'apothicaire ? Ne savez vous donc pas que Le Figaro (ou Le Monde ou Libé peut importe) utilise des mêmes arguments avec notre candidat ?!
Montebourg, à mon avis, préfère rester au PS pour le moment, il pense (peut être s'illusionne t-il) qu'il est encore amendable dans une certaine mesure. Ce n'est pas un choix indigne donc respectons et ne le repeignons pas en petit notable hypocrite.
Pourquoi Aubry ne se désiste-t-elle pas puisque si j'ai bien compris les dés étaient pipés dès avant le vote, le mot d'ordre était "tous derrière et lui devant"?
Est-ce que Valls va devenir secrétaire du PS, après la démission de Martine qui ne pourra plus diriger le parti?
Que de passionnants débats nous attendent la semaine prochaine, sans parler du poids du bébé à Carlita !
Pendant ce temps là les usines ferment, les primes promises sont de 6 euros, les mutuelles vont nous coûter 5% de plus, les profs s'immolent (mais c'est là aussi "personnel").
Dans le billet de Mélenchon, ce qu'il dit d'Arcelor MItal est remarquable, l'historique du désastre est éclairant.
Basta les primaires, parlons de la révolution citoyenne, continuons de diffuser le programme, lisons,discutons, militons et ne perdons plus notre temps, faisons circuler nos connaissances, nos rencontres, comprenons le sens de ces billets de notre candidat.
Soyons le front de gauche, nous ne sommes pas l'appendice de tous ces toquards.
Je suis deçue de Montebourg, mais je ne baisse pas les bras, j'irai voter pour Martine elle est plus attentive à notre cause, et ensuite à fond pour Jean Luc aux prédidentielles.
Bon tout à été dit ou presque. Tout ce cirque des professionnels de la politique n'est pas seulement navrant et minable, mais il est néfaste, car il contribue à renforcer l'image désastreuse du politicard, fournissant l'eau lourde de l'extrême droite.
Allez, on les laisse entre eux, ras le bol de tout ça, on a besoin de respirer, de l'air frais tonique de la gauche authentique, l'Humain d'abord, on doit le dire haut et fort, chers camarades, avançons, avançons.
@glières, vous dites:
Ce n’est par pour Montebourg que j’ai voté mais pour les idées qu’il défendait.
J'ai toujours pensé que les "idées" d'un homme politique se doivent d'être incarnées, ou alors pourquoi avoir voté Montebourg s'il s'agissait de Martin, car l'équidé en l'espèce n'est toujours celui qu'on croit, car on a beau savonner la tête d'un âne, elle reste toujours grise, mais non content de votre désarroi aujourd'hui, vous vous apprêtez à persévérer dimanche, non pas pour Martin, mais pour Martine. Cette constance vous honore, si ce n'est que je vois poindre au loin le sentiment d'une défaite évitée, ou d'une victoire inutile, ainsi quand vous dites que ces primaires nous concernent tous, je crois que très peu des posts de mes camarades ici font foi de votre affirmation et elle n'engage que vous. Décidément Monsieur de la Fontaine avait bien raison quant à la morale de la fable du Corbeau et le Renard. Apprenez que tout flatteur... etc. etc..
Votre analyse sur la primaire a malheureusement évolué. Montebourg a trahi ses convictions pour un poste ministériel et les primaires deviennent en fait une gigantesque campagne publicitaire pour François Hollande.
Moi justement, je pense que nous devons choisir le candidat socialiste pour lequel nous serons certainement (si J.L Mélenchon n'est pas élu) obligés d'aller voter au 2ème tour des présidentielle, tout en n'étant pas crédule non plus, sur le programme qui sera appliqué par les socialistes, si ils sont au pouvoir demain!
Pour ma part, il me sera totalement impossible d'aller voter pour un F. Hollande qui, il y a quelques semaines, tenait tribune auprès de M. de Villepin lors d'un meeting de campagne!
C'est insupportable! J'irai donc voter M. Aubry!
Mais ce qui m'importe plus que tout, c'est le bon score que nous ferons au premier des tour des présidentielles avec J.L. Mélenchon et qui nous projettera au 2ème tour pour arriver en tête de la Présidentielle.
Arriba le Front de Gauche !
No, No, No.
Nous ne devons pas laisser passer l'ocassion que nous est donnee de peser sur le réel.
Hollande ce n'est pas Aubry. C'est bien pire.
Il convient mieux aux ideaux du FdG que le candidat du Ps soit un peu plus a gauche.
Certes, on peut croire que le contraste avec notre candidat etant plus evident avec Hollande, la "vraie" gauche soit plus valorisee, et donc avoir un bon score, mais le centre du gravite du debat ne nous permettrai pas de rester au milieu comme ce serait plutot le cas avec Aubry, et donc d'imposer nous themes et donc de pretendre faire preferer l'original a la copie et donc lui passer devant.
Ne nous trompons pas Montebourg a choisi Hollande pour les memes raisons que Sego.
Ils sont plus proches de Aubry mais ils préfèrent etre avec celui qu'ils croient qui va gagner et leur donner des ministères.
Apparemment il y a beaucoup d'ex-PS au PG, qui malgré leurs protestations d'indépendance n'ont toujours pas coupé le cordon, qui raisonnent encore comme s'ils y étaient, qui espèrent encore le faire évoluer, et dimanche y choisir le meilleur candidat parce-que ci - parce-que ça, etc...
Et qui nous saoulent avec leurs stratégies d'appareils à la petite semaine.
Je n'ai jamais été au PS et ces querelles de la "grande famille hégémonique" : ras le bol !
Allez, on est au Front de Gauche, et pour qu'il gagne on ne se bat pas pour lui à travers le PS mais en s'adressant à tous les Français, à la base, directement, et en affirmant haut et fort nos propositions.
À propos de Bruxelles: Jean-Luc, qu'est-tu allé faire dans cette galère ? Et ne me dis pas "essayer de réformer de l'intérieur"...!
Je trouve intolérable la position de Montebourg, il a trahi ses électeurs, j'espère que le jour venu ils s'en souviendront, car je ne doute pas qu'il fasse parti des "jeunes loups" du Parti qu'on reverra en 2017! Tout ça pour un maroquin de Garde des Sceaux...
Oui j'irai voter Aubry dimanche, pour que le score ne soit pas trop favorable à Hollande, même si je n'ai aucune illusion sur le résultat final. Et oui, en tant que Corrézienne, c'est une histoire personnelle!
Oui, j'irai voter pour le PS au 2ème tour de la Présidentielle si, par malheur, Jean-Luc n'y est pas. Parce qu'il y a quand même quelques différences entre PS et UMP. Et puis je n'en peux plus du Nabot et de ses sbires arrogants et prétentieux! Traitez-moi de vendue ou de veau, m'en fous!
En attendant, au boulot! Discuter, expliquer, convaincre que NOUS sommes le changement, l'avenir!
@le Prolo du Biolo
Ah ça oui ! Ils nous saoûlent, et ils semblent nombreux, ceux qui ne croient pas eux-même au combat qu'ils mènent...enfin, qu'ils croient mener ! Qu'est-ce qu'ils croient ? Que Jean-Luc Mélenchon sera un jour le candidat des médias ? Non mais ils rêvent ! Si on ne peut pas battre les candidats UMP etPS parce qu'ils ont le soutien de la grosse caisse médiatique, alors autant aller se coucher tout de suite. Et si ce n'est pas le FdG en 2012, ça le serait en 2017 ? Non mais ils rêvent encore : ce sera le FN, oui !
Et si tous ces fins stratèges, aussi mous que les deux pour qui ils vont aller voter demain, se décidaient à se bouger un peu les fesses, au lieu de faire des plans ineptes devant leur ordinateur ! Décidément, je viens d'habitude ici pour me ressourcer, mais là, ils vont finir par me saper le moral !
Au boulot ! Tout dépend de nous, pas des médias !
Plus je lis certains commentaires et plus je me dis que les sympatisants FdG partent en couilles.
Voter PLC feu ps...et puis quoi encore? F-Haine?
Et bien suite au lien laissé par Bien modestement (139), il est délicieux de constater combien Montebourg en prend pour son grade, sur son propre blog ! Ce qu'il ressort aussi, c'est qu'Hollande n'est pas du tout apprécié par les militants, sympathisants socialistes ! Cela confirme donc que son succès si il est choisi au final, sera surtout dû en grande partie grâce aux voix de la droite et du centre, forcément (leur tactique est claire : un hollande a toute les chances de perdre face à un Sarko)! J'espère de tout coeur que nous récolterons les voix qui n'iront pas à Hollande tant il rebutera les gens de gauche, dès le premier tour ! et là cela peut être jouable si on arrive à convaincre les citoyens socialistes que "nous on peut... battre Sarko" ! on peut être au deuxième tour si ceux qui ne sont pas satisfaits du choix "Hollande", décident de faire confiance au "Front de Gauche" !
le prolo du Biolo -194-
Leurs votes tellement infustifiables du fait de la non rupture avec le système nous pompent l'air et l'apparence du nombre de votants cache un profond malaise de nos sociétés,désarroi,attentes à la hauteur des politiques claires et élaborées ce qui se confirme sur le terrain en distribuant nos tracts et la vente du PPP (ça y est à nouveau il est disponible dans les Partis) qui a un tel succès : 150 000 vendus soit 300 000 euros, certes ce n'est pas le pactole de Dimanche dernier mais c'est plus honnète,et dire qu'il y ben a qui vont encore sponsoriser à nouveau en jurant,le coeur sur la main qu'ils voteront FdG,comprenne qui pourra !
Ce qui est sur c'est qu'il est question de quelle est la Gauche à devenir majoritaire dans ces courants de pensée alternatif au système ou d'accompagnement en une vague alternance, ce n'est pas rien c'est fondamental;, et l'apparence du "succès "immédiat sera contredit par la mise en minorité de la social-démocratie voire du libéralisme -"social" à court moyen terme nous devrions par nos militantismes convaincre le monde du travail et notre Peuple, l'enjeu et de taille c'est celle du "leader" de la Gauche sans compromission.
Pour ce il ne faudrait pas que des camarades trainent les pieds ou agissent " mollement " pour l'élection présidentielle de cette dernière cinquième,ça devrait s'arranger, et tous les adhérents vont agir pour la victoire de la première élection tout en ayant dans la tète l'importance des deuxiemes èlections les législatives.
Car y a comme une hypnose médiatique d'images en boucle ou tout le centre des préoccupations est le ps et
Vivement Lundi, et bonne distributions sur les marchés des documents clairs du FdG ce Dimanche matin!
Montebourg est sorti du rôle de gauche d’appoint à la direction du PS. Il a donc élargit l’espace de la gauche dans l’opinion. Au contraire de ceux qui se sont enfermés dans une impasse, de façon incompréhensible comme Benoît Hamon et Henri Emmanuelli en soutiers de Martine Aubry ou Robert Hue en porteur de sacoche du côté de François Hollande.
On le sait maintenant, Montebourg vote Hollande... Et si "la démondialisation" n'avait été qu'une manip du clan Hollande pour siphonner la "gauche du PS" que Hamon et Emmanuelli voulait rabattre sur Aubry ?
Regardez (http://www.pierremoscovici.fr/) comment Moscovici accueille le retour de Montebourg au bercail, avec un de ses raisonnements de jésuite dont il a le secret. Regardez avec quelle morgue il siffle le rassemblement, avec des arguments qui sont autant de tentatives d’intimidation. Regardez comme il fait injonction à ceux qui soutiennent Aubry de se taire. Regardez avec quelle suffisance il décrète, pour soutenir Hollande, que « le clivage entre deux gauches est dépassé »… Ses deux derniers billets sur son blog suffisent. On entend aujourd’hui la phrase célèbre : « Je tiens Flaubert et les Goncourt pour responsables de la répression qui suivi la Commune, parce qu’ils n’ont rien dit pour l’empêcher. » Ne pas voter dimanche, ce serait être de connivence, et responsable de ce qui pourrait arriver, ce serait faire croire que les militants ou sympathisants du FdG n’ont d’autre ambition que de se faire plaisir. Alors, tous ces efforts auraient été vains.
A quoi cela sert-il d'être au PG et d'oeuvrer pour la consolidation du FdG si c'est pour disperser son énergie (qui est suffisamment sollicitée par ailleurs) avec des préoccupations qui ne devraient concerner que les intéressés?
Je ne comprend pas que ceux, qui de par leur engagement au FdG, comptent s'affranchir du "grand frère PS", renforcent son hégémonie et accourent aux convocations de ces pantalonnades "démocratiques"...
Il ne s'agit pas d'être sectaire, ni de s'auto-proclamer comme étant "la vraie gauche", mais d'avoir une cohérence dans la pensée et dans l'action...Ces primaires PS étaient "un piège" dans lequel certains sont tombés...
Présentées faussement comme étant citoyennes et d'intérêt général, elles ne visaient qu'à régler des problèmes internes du PS et asseoir encore plus (si besoin était) le bi-partisme que souhaitent les oligarques qui nous étouffent...
Nous avons un énorme boulot de "pédagogie"à faire auprès de nos concitoyens, 2 campagnes (présidentielles et législatives) à mener, de nombreux champs à labourer, de nombreuses luttes à soutenir, ne nous dispersons pas...
Qu'il y ai victoire ou non en 2012, le combat ne s'arrêtera pas...Pensez à tous ceux (les Fralib entre autres) qui luttent au quotidien et depuis longtemps pour leur emploi, pour la dignité et l'intérêt général...Pensez à ces millions de chômeurs, précaires, pauvres et posez-vous la question de savoir si votre vote pour Aubry, Hollande y changerait quelque chose...
Il me semble que c'est bien pour cela qu'existe le FdG, rompre avec la résignation, entrer en résistance et ouvrir la voie de l'espoir d'un changement radical (qui sera long mais qui commence dès à présent)...
Allez, au boulot, camarades !
Place à l'humain, place au(x) peuple(s) !