14oct 11
Ces lignes se sont faites au fil de mes pérégrinations entre Brive, Paris et Bruxelles, juste avant un nouveau voyage vers la Moselle et la vallée de la Fensch, à la rencontre des sidérurgistes. Je glisse deux mots très rapides sur la mini-session de Bruxelles. Je prends mon temps pour présenter la raison de mon déplacement en Moselle. Et je finis sur le deuxième tour de la primaire socialiste pour vous demander de ne pas vous en mêler. Evidemment, j’argumente mon point de vue.
Merci à Francisco Cantelli pour cette série de photos d'ouvriers au travail à l'"Usine"…
Mortel aller-retour entre Bruxelles et Paris, mercredi et jeudi, pour la mini-session du parlement européen. Autant aller sur la lune ! Ce parlement croupit dans une ambiance irréelle de formalisme tandis que déferle la pire crise que l’Union ait jamais connue ! Les peuples s’enfoncent chaque jour un peu plus dans les conséquences de la dislocation des sociétés sous les coups des dogmes libéraux ? Et alors ? La solution aux problèmes du libéralisme est davantage de libéralisme. Les "débats" tournent donc autour de montages tous plus libéraux et bureaucratiques les uns que les autres. Comment va-t-on augmenter la TVA partout dans l'UE et en finir avec les exonérations de TVA dans les services publics ? Par des directives ou par des règlements ? Faut-il que l'UE augmente sa participation au capital de la BERD, la "banque européenne pour la reconstruction et le développement", dont la mission officielle est de convertir tous les pays qu'elle peut à l'économie de marché ? Clou du spectacle : la résolution conjointe de la droite, des sociaux-démocrates et des Verts sur la préparation du prochain sommet de l'UE. Vous avez bien lu : avec la droite ! Cette résolution est un monument à sa manière, dans le contexte actuel. Elle exige un " plan européen de recapitalisation des banques européennes" ! Quelle audace ! Ça tombe bien, c’est déjà décidé ! Mais ces audacieux demandent aussi que soit utilisée la "méthode communautaire" pour faire fonctionner un gouvernement économique de la zone euro. La méthode communautaire ? Pour faire bref, cette « méthode », donne l'initiative à la Commission, concède le droit à deux ou trois amendements au Parlement européen, et impose le vote à la majorité qualifiée aux Etats souverains. Pas de droit de véto donc. Pas de droit de véto non plus sur le fonctionnement du Fonds de "sauvetage" UE-FMI au prétexte duquel des plans d'austérité absurdes sont imposés aux Etats les plus maltraités par les agences de notations. La résolution propose aussi sa "communautarisation". Mais les Sociaux-Démocrates et les Verts n’en restent pas là avec leurs nouveaux amis de droite. Ils demandent aussi "la mise en place d'un mécanisme plus rapide et plus strict qui permette à la Commission de faire respecter l'acquis relatif au marché unique dans les États membres". L’acquis du marché unique ! Des méthodes plus strictes ! On croit rêver ! Camarades êtes-vous devenus fous ? Appliquer des sanctions à qui ne libéralise pas assez vite ! Et si celles promises par la « gouvernance économique » ne suffisent pas, en inventer d'autres ?
Quelle décadence de la social-démocratie en Europe! Aux capitulations sans condition de Papandréou en Grèce et de Zapatero en Espagne s’ajoute à présent un soubresaut de l’abject Parti Social-Démocrate slovaque, le Smer-SDn. Ce parti avait d’abord été exclu du Parti Socialiste Européen pour avoir décidé de siéger dans un gouvernement d’extrême droite. Puis il a été ensuite réintégré sans autre repentir. Cette fois ci il s’est allié aux libéraux locaux. Mais c’est pour bloquer le renforcement du Fonds européen de Stabilité Financière. Ce « renforcement », on s’en souvient, devait notamment permettre au fonds d'acheter des obligations aux Etats membres de la zone euro et de leur prêter de quoi recapitaliser les banques. Le plan est donc à l’eau ! Il ne reste plus qu’à recommencer le vote selon la bonne vieille méthode de l’Union européenne. A un coup de poignard réplique un coup de dague. Ainsi va l’Union européenne, bateau ivre.
Ce vendredi 14 octobre, je suis à Florange. Avec les sidérurgistes. En effet, depuis lundi 3 octobre, le haut-fourneau P6 de l'aciérie Arcelor-Mittal de Florange en Moselle a été arrêté. Pour la direction de l'usine, cette décision est « conjoncturelle, temporaire et provisoire », liée à une baisse de la demande mondiale. Le renégat Eric Besson, ministre de l'industrie, a dit espérer un redémarrage « au début de l'année prochaine ». Personne ne les croit. Les salariés craignent une fermeture définitive et « la fin de la filière liquide Lorraine ». Le motif de l’arrêt actuel n’augure en effet rien de bon. Car, sans rire, la direction française de Mittal accuse la météo du printemps de cette année. Selon la direction, la sécheresse a réduit les quantités de produits agroalimentaires à emballer et donc la demande d’acier. Les salariés dénoncent plutôt la gestion à court-terme de Mittal et une stratégie financière au détriment de la stratégie industrielle. En effet, l'usine produit des aciers à haute valeur ajoutée et notamment des emballages pour les boîtes de conserves, les canettes et ainsi de suite. Sensible à la conjoncture ? Mais quand bien même ! Pourquoi le travail salarié et qualifié serait-il la variable d’ajustement des variations saisonnières ? Car pour les syndicats, les sites de Florange et de Liège en Belgique fonctionnent comme les soupapes du géant indien: « Dès qu'il y a un soubresaut du marché, nous sommes visés en premier ». Cette méthode n’est même pas un secret. En 2007, après le rachat d’Arcelor par Mittal, Lakshmi Mittal, le patron suprême, reconnaissait dans « L’Express » : « Mittal est plus active sur les marchés de court terme ». Cette stratégie s’est confirmée depuis. Dès que la demande a baissé, Mittal a arrêté temporairement l’autre haut-fourneau de Florange, le P3. Il fait de même avec le P6. Dans le même temps, Mittal veut concentrer son activité dans les usines côtières de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. Plus commode pour l’embarquement des produits. Elles sont réputées plus rentables. Pourtant, selon les syndicats, « si le plan de charge est respecté à 100%, Florange gagne de l'argent ». Mais ce n’est pas suffisant aux yeux de Mittal. Son objectif ce n’est donc pas la rentabilité, puisqu’elle est acquise. C’est le niveau de profitabilité ! Tant pis pour la Lorraine, l’aménagement du territoire et les habitants de la vallée de la Fensch, condamnés à la mort sociale. Certains vont plus loin et accusent Mittal d’avoir volontairement baissé sa production pour faire monter le cours de l'acier. Mais ensuite la baisse actuelle de la demande serait le contrecoup de la hausse des cours. Jeu de gribouille ! En somme, la vision court-termiste des profits finirait par se retourner contre l’entreprise elle-même.
Cette incapacité de grands groupes privés mondiaux à gérer convenablement une entreprise devrait faire réfléchir les amis de la mondialisation heureuse. Et aussi les dévots de la régulation spontanée par l‘adaptation aux aléas du marché mondial ! Et aussi ceux qui décrient sans cesse l’action de l’Etat dans l’industrie. Je pense ici à tous ceux qui sous couvert de dénonciation de la « démondialisation » ont repris la récitation des mantras sur les vertus semi-divines du libre-échange et de l’entreprise privée. L’histoire de la sidérurgie lorraine est un exemple éducatif. Je la rappelle. En 1981, la gauche arrivée au pouvoir nationalise Usinor-Sacilor. Le groupe privé est au bord de la faillite. Techniquement il est dépassé. Entre 1991 et 1995, l’Etat injecte 60 milliards de francs pour moderniser les équipements et, aussi, pour licencier une partie des effectifs. En 1995, la droite décide de privatiser Usinor. Elle brade l’entreprise pour seulement 10 milliards de francs. Terrifiant gâchis ! Mais surtout, la privatisation a rendu l’entreprise vulnérable. Au point qu’en 2001, la France, la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg décident de regrouper leurs fleurons nationaux de l’acier et de créer Arcelor. A l’époque, Arcelor est présenté comme « l’airbus de l’acier ». Il est le numéro un mondial du secteur et le leader technologique des aciers fins et complexes. C’était « l’Europe qui protège » dans toute sa splendeur ! « L’airbus européen de l’acier » n’aura pas vécu cinq ans. En 2006, Mittal Steel réussit en quelques mois une OPA hostile sur Arcelor. Mittal obtient toutes les autorisations des autorités de bourses et de la Commission européenne. Le Luxembourg accepte l’OPA en contrepartie du maintien du siège social dans le pays. Et la France ? Elle ne peut s’y opposer puisqu’elle a vendu ses dernières actions en 1997, à la demande du ministre des finances de l’époque, un certain Dominique Strauss-Kahn. La direction d'Arcelor exprime ses craintes industrielles et sociales. Elle essaie de se défendre. Elle cherche pour cela à s’allier avec une entreprise russe. Cela lui est refusée par les autorités boursières. La cotation est suspendue, Mittal peut prendre tranquillement le contrôle de 95% des titres. La France n’a plus de souveraineté sidérurgique. Le dépeçage peut commencer.
Mittal est un véritable vautour de l’acier. Il le reste. Au premier semestre 2011, Arcelor Mittal a enregistré un résultat net de 2,6 milliards de dollars contre 2,3 milliards au premier semestre 2010. Mittal s'est développé par le rachat d'aciéries en faillite en Europe de l'Ouest puis d'aciéries privatisées en Europe de l'Est : des investissements faibles qui ont bénéficié de la hausse du cours de l'acier. Bien sûr la politique sociale du groupe est en phase avec ces mœurs de prédateur. Elle est loin de toute tendresse ou considération pour ses salariés. La maison a des faits d’armes. Ainsi en 2006, Mittal obtient du gouvernement mexicain l'envoi de 800 policiers pour casser une occupation d'usine par les salariés. Un des leaders syndicaux est tué dans l’intervention. Voilà qui sévit aujourd’hui en Lorraine. On comprend dès lors pourquoi les salariés craignent que l’arrêt « temporaire et provisoire » du haut-fourneau ne devienne définitif. Ils ont leurs raisons. D’abord, la durée prévisionnelle de l’arrêt « temporaire » n’est pas connue. Et ce n’est pas rien. Un haut-fourneau ne s’arrête pas ni ne redémarre pas comme un micro-onde ! Les coûts d'entretien d'un haut-fourneau à l'arrêt sont élevés et le faire redémarrer après un arrêt n’est pas chose facile. On notera aussi que l’autre haut-fourneau de Florange est lui aussi à l’arrêt « temporaire » depuis le début de l'année et au moins jusqu’à fin 2011. On peut ajouter la situation des deux hauts fourneaux de l’usine de Liège. Arrêtés en 2008, un seul a été relancé entre avril 2010 et août 2011 avant d’être de nouveau arrêté. L’inquiétude est telle que les salariés belges ont retenu la direction du site pendant 24 heures en septembre. Enfin, le précédent de Gandrange ne rend pas optimiste.
Les ouvriers lorrains ont des raisons de ne plus croire aucune promesse, même jurées la main sur le cœur. Ils en ont trop entendu. En 2006, au moment du rachat, Mittal promettait : « Mittal Steel mesure l’importance que la Lorraine attache à l’industrie sidérurgique. Aucune suppression d’emplois n’aura lieu en Lorraine. Le groupe continuera à investir dans la recherche et le développement. ». Le 4 février 2008, c’est Nicolas Sarkozy qui déclarait à Gandrange : « On manque d'acier dans le monde. Ce n'est pas le temps de fermer des usines qui produisent de l'acier, alors qu'on en manque dans le monde. L'Etat préfère investir pour moderniser le site, plutôt que de payer (…) pour accompagner des gens soit en préretraite soit au chômage ». Un an plus tard, Mittal avait divisé par deux les effectifs de l'usine en délocalisant une partie de sa production. 600 salariés avaient été licenciés. Quelques-uns ont été reclassés à Florange. Ils ont des raisons de craindre que l’histoire se répète. Les conséquences sociales seraient très sévères. Mittal emploie 3000 salariés sur le site de Florange dont 1000 pour l'activité du haut-fourneau P6. Ceux-là se sentent spécialement menacés de licenciement en cas d'arrêt définitif. Dans l'immédiat, selon les syndicats, « la grande majorité des 1000 salariés sera mise au chômage partiel ». Quelques dizaines seront affectées à d'autres unités et à la maintenance, une soixantaine devrait bénéficier d'une formation. D'autres seraient détachés à Dunkerque ou Fos-sur-Mer « sur la base du volontariat ». On connaît ! Ces mesures viennent s’ajouter à celles déjà en place pour les 600 salariés de l’autre haut-fourneau du site. Le chômage partiel devrait limiter les pertes de salaires dans l’immédiat nous dit-on. Ceux qui le disent n’en vivent pas.
Mais c’est l’Etat et l’UNEDIC qui compenseront à hauteur de 7 euros par heure chômée. Et les sous-traitants n’en bénéficieront pas. Officiellement, ils peuvent prétendre à bénéficier de la convention Mittal-Etat. Mais cela suppose un engagement à ne pas licencier. Aucun sous-traitant ne peut prendre un tel engagement. Car tous dépendent complètement de la décision de Mittal quant à leur activité. On voit ici ce que valent les jérémiades qui nous sont jetées à la figure sur notre faible sensibilité aux difficultés des petites entreprises ! Du point de vue industriel, il y a de quoi être inquiet aussi. Sous la pression des salariés et plus largement de la population locale, l’Etat a imposé à Mittal d’investir 4,2 millions d’euros dans la maintenance des équipements pour permettre une réactivation du haut-fourneau. Mais les salariés craignent que la décision de Mittal d’arrêter, même temporairement ses deux hauts-fourneaux ne remette en cause un ambitieux projet de captage-stockage du CO2. L'Etat a prévu d'y investir 150 millions d'euros. La Commission européenne doit se prononcer début 2012 sur une demande de 600 millions d'euros dans le cadre du projet environnemental ULCOS. La CGT craint que l'arrêt provisoire pèse sur la réponse de la Commission, donc sur l’avenir du projet, et, pour finir, sur l’avenir du site. Ainsi va le monde absurde qui nous domine.
Quelle moisson inouïe résulte pour le Front de Gauche à l’issue de cette primaire socialiste ! Le dernier débat nous a encore livré sans combat deux ou trois donjons de la doxa socialiste traditionnelle. Même en demie-teinte, même à moitié bredouillée, l’Europe du Traité de Lisbonne, les banques, les institutions et le patronat en ont pris pour leur grade et ont été mis à distance comme des adversaires plutôt que comme des partenaires. Certes, c’est au prix de la cohérence de départ du discours des candidats, et du coup ce n’est pas forcément crédible. Mais c’est bon pour nos thèses qui sortent renforcées d’autant. Pour chaque demi-mesure concédée, l’autre moitié est légitimée. Tant que nos mots, même émoussés, tant que nos thèmes, même édulcorés, viennent dans leur bouche, nous avançons car nous sommes les meilleurs garants de ces idées. Bien sûr, l’impression générale est que les deux disent la même chose et que seule la manière d’être les distingue. C’est peut-être un problème pour eux, mais pas pour nous. Car s’ils disent tous les deux des choses qui valident nos thèses, ils nous désenclavent dans l’opinion qui entend aussi leur propos comme une légitimation de nos positions.
Rappelons que ces primaires, les socialistes les ont organisées pour régler la crise du leadership dans leurs rangs. La crise venait d’une compétition de personnes d’autant plus indémêlable que celles-ci étaient d’abord d’accord en tout et sur tout. En résumé : la ligne était clairement positionnée au centre gauche mais la personne pour la porter n’était pas facile à désigner sans conflit susceptible de devenir mortel. En effet, si l’on en croit l’enquête du journal « Le Monde », la décision d’organiser les primaires fut prise alors même que beaucoup de dirigeants n’en voulaient pas, à cause des tricheries du congrès de Reims. On se souvient que ces tricheries avaient permis d’empêcher Ségolène Royal de prendre la tête du parti d’où elle aurait été la candidate naturelle. Mais les méthodes de triche utilisées, d’habitude réservées à minorer les courants de gauche du PS, ainsi appliquées pour la première fois aux importants du Parti avaient, du coup, délégitimé toute procédure de vote interne. La compétition des tricheurs avait créé une ambiance de totale et mutuelle suspicion. Les épisodes des votes internes suivants, comme celui de la désignation de Georges Frèche dans les cinq fédérations socialistes de la région Languedoc-Roussillon, puis les guerres autour de la Fédération des Bouches-du-Rhône avaient fini de décrédibiliser tout le système interne. Montebourg eut donc le dernier mot et les primaires ont eu lieu. Tout était en place pour un match joué d’avance. Patatras ! Le problème du choix de personne va être réglé, bien-sûr. Le vote de dimanche va y pourvoir. Mais celui de la ligne politique est dorénavant totalement embrouillé ! En effet, il y a eu l’irruption des thèmes portés par Arnaud Montebourg qui ne se limitent pas à la question de la « démondialisation ». Ils sont si proches de ceux du Front de Gauche ! Tous les observateurs l’ont relevé. Et il y a eu les avancées de Ségolène Royal sur le terrain de la lutte contre le système financier. Tout cela a totalement déréglé la belle mécanique de la bataille pour occuper l’espace centriste. On a vu les deux candidats restants condamnés à se déporter vers ces thèses pour grappiller des voix dans le grand public.
Pour autant Montebourg ne leur fait pas davantage de cadeaux après qu’avant. Un communiqué a clos les rumeurs qui le disaient prêt à soutenir François Hollande. Il reste donc autonome et indépendant. Fin septembre il avait déclaré dans « Libération » : « Aubry et Hollande sont deux candidats officiels de la direction du Parti socialiste. Et on ne voit pas pourquoi il y a deux candidats pour représenter un seul courant politique. Le duel Hollande contre Aubry n’a aucun sens. Ils ont tous les deux cogéré le PS, ils ont tous les deux voté pour le Traité constitutionnel européen. Ils sont tous les deux les héritiers politiques de Delors. Il y a des barons et les mêmes propositions des deux côtés. Ce sont tous les deux d’anciens élèves de l’ENA qui, sur le nucléaire comme sur le contrat de génération, ont un débat de techniciens". Et le onze octobre, après le vote, à la veille du débat entre les deux candidats, il a déclaré de nouveau dans « Libération » : « Je désapprouve la politique que portent pour l’instant Martine Aubry et François Hollande. ». J’en dis autant. « Ce sont des dirigeants fermés aux idées nouvelles, a-t-il conclu ! Ils risquent de faire perdre la gauche ! » C’est aussi mon point de vue. Mais Arnaud Montebourg est membre du Parti socialiste. Ses raisons d’agir ou ses façons de s’exprimer ne sont pas forcément les nôtres.
Je me sens donc tenu d’en dire davantage, noir sur blanc : ce n’est pas notre affaire du tout que ce deuxième tour. Naturellement chacun de vous, chers lectrices et lecteurs, fait bien ce qu’il veut. On ne me lit pas pour recevoir des consignes. Et je n’ai pas l’intention d’en donner sur de tels sujets. Mais je pense que nous devons avoir à cœur de respecter loyalement la liberté de choix des socialistes. Nous n’aurions pas aimé qu’ils se mêlent des nôtres. Nombre de nos proches ont voulu envoyer un message dans le vote du premier tour, contre mon avis, je le sais bien et je l’ai déjà reconnu. Mais qu’iraient-ils faire à présent en faisant désigner quelqu’un pour qui ils ne voteront pas ensuite ? Ne faussons pas la décision des socialistes puisque, de toute façon, elle ne nous liera pas. En effet, quoiqu’il arrive le Front de Gauche aura son candidat. Et notre seule et unique garantie pour le futur c’est notre propre score. Je mets donc en garde contre les petits jeux du « vote le plus à gauche » dans un domaine où il n’a rien à faire et où il ne signifie rien. La mise à l’écart des porte-paroles de la gauche traditionnelle du PS pendant la dernière semaine avant le vote final est un signe qui ne doit rien au hasard. En effet, quel que soit la candidature socialiste, son discours et sa stratégie de campagne restera ancré dans le programme de ce parti. Dans ce programme comme dans les termes du dernier débat, il n’y a ni sixième République, ni rattrapage du Smic, ni planification écologique, ni salaire maximum, ni revenu maximum, ni sortie du Traité de Lisbonne. Inutile de faire semblant de ne pas l’avoir vu ! Quel que soit le résultat, nous aurons à faire avec dans les mêmes termes et avec les mêmes choses à dire, quelque soit celui des deux qui sera désigné par le vote des socialistes ce dimanche. L’un et l’autre n’entendront que le rapport de force que nous serons capables de faire vivre dans le peuple.
Se mêler de les départager, c’est aussi affaiblir le résultat politique obtenu sans crier gare par nos idées dans cette primaire. En effet la mise à nu de la distance qui sépare ce programme du nôtre a été en quelque sorte concrétisée par le vote pour la candidature d’Arnaud Montebourg. Ce serait minorer cet état des lieux que de créer des illusions. L’illusion ce serait de faire comme si une différence de fond séparait les deux candidats alors qu’ils sont liés au même programme. Il me semble que c’est aussi affaiblir la position construite par le même Arnaud Montebourg. Il a construit un carrefour idéologique. Il veut le faire vivre dorénavant dans les rangs socialistes. Il s’est prononcé pour la même formule que nous en faveur d’un « front du peuple » ou « front populaire ». Ce n’est le cas ni de l’un ni de l’autre des deux candidats restants. Pourquoi faire croire autre chose ? Tant que Montebourg ne marchande pas, tant qu’il ne se rallie pas, il se place en interlocuteur crédible. C’est désormais un fait politique dont il faut tenir compte et qui peut s’avérer très utile pour toute la gauche par la suite.
Montebourg est sorti du rôle de gauche d’appoint à la direction du PS. Il a donc élargit l’espace de la gauche dans l’opinion. Au contraire de ceux qui se sont enfermés dans une impasse, de façon incompréhensible comme Benoît Hamon et Henri Emmanuelli en soutiers de Martine Aubry ou Robert Hue en porteur de sacoche du côté de François Hollande. Montebourg lui, a porté le débat de ligne sur la place publique de façon autonome. Certes cela reste une position personnelle. Mais le Front de Gauche est là. C’est un collectif, une force. Il assure l’existence publique indépendance de cette orientation. Nous ne demandons à personne l’autorisation d’exister. Notre ligne ira dans les vraies élections comme une proposition faite au pays tout entier et pas seulement à nos amis traditionnels.
Je note enfin, à l’heure où j’écris ces lignes, que Montebourg a décidé de se tenir ensuite en retrait du choix de personnes. N’est-ce pas exactement ce que j’avais souhaité dans mon communiqué du soir même des résultats ? Pourquoi se dédire à présent ? Montebourg demande à ses compétiteurs d’hier des réponses à des questions précises sur le programme. Et il laisse chacun juge d’en penser ce qu’il veut. Pourquoi en ferions-nous davantage ? Quel que soit le résultat, nous ne changerons pas nos choix. Autant le dire d’avance. Je souris en recopiant son appréciation sur le sens du vote de ce dimanche 19 octobre: « Tout le monde comprend maintenant que Martine Aubry et François Hollande, c’est la même chose. La seule chose qui les distingue, c’est le tempérament. Or, on ne dérange pas 2 millions d’électeurs pour une querelle de tempérament ! » En effet, laissez se déranger ceux que les différences de tempérament motivent ! Notre champ d’action est ailleurs. Il est dans l’action populaire pour faire vivre les propositions du programme « L'Humain d’abord ». Pas dans l’entretien d’illusions régressives sur d’improbables raccourcis qui nous dispenseraient d’avoir à faire notre propre travail !
Merci à vaz jean-philippe (202) pour son intervention. "il s'agit d'avoir une cohérence dans la pensée et dans l'action".
J L Mélenchon nous interrogeaient sur les luttes sociales et les primaires socialistes. A part quelques rares posts sur les luttes sociales tous les autres commentent les primaires socialistes. Est-ce à dire que cette question est prioritaire pour les lecteurs de ce blog? Le parti socialste a bien réussi son pari: qu'on parle de lui.
rien a dire c est parfait ;tout est dit demain profitonsdu beau soleil pour rechaeger a fond nos accus et respirer l air pur ? cela sera plus profitable car il va nous falloir aller chercher la victoire et nous ne pourrons compter que sur nous meme
après la visite de Jean-Luc Mélenchon à Florange je découvre avec amusement que pour les communistes qui te soutiennent (de loin les plus nombreux) tu deviens presque un nouveau messie si j'osais un nouvau maurice fils du peuple.
J'espère qu'il y aura des gens dans ton entourage proche qui t'éviteront de succomber au culte de la personnalité. Je comprends ces communistes car après la traversée de leur désert tu arrives pour leur redoner la foi en l'avenir du monde
« Au risque de se perdre ! »
J’ai quelques fois proposé ici une vidéo piochée sur le site de Montebourg. Ma proposition n’avait pas eu, me semble-t-il, l’heur de plaire. Plaira-t-elle plus aujourd’hui ? Cette vidéo était un extrait de l’émission C/politique du 22 mai dernier, et que l’on peut retrouver sur ce blog.
À l’appui de cet extrait, Montebourg affirmait (de façon un peu gonflée) « Un accord Mélenchon/Montebourg est possible dès le 1er tour… ». Et j’interrogeais : Quel 1er tour ? Quel accord ?
Aujourd’hui, une certitude, au 2ème tour (de la primaire), Montebourg est chez Hollande. Dès lors et si l’on devait s’en tenir à ce qu’augurait Jean-Luc Mélenchon dans cette émission quant aux « électeurs » de Montebourg, on devrait voir grossir les rangs du Front de gauche !
La cravate de Montebourg, elle est comme le « Itsi bitsi petit bikini » de Dalida !
Votre analyse sur la primaire a malheureusement évolué. Montebourg a trahi ses convictions pour un poste ministériel et les primaires deviennent en fait une gigantesque campagne publicitaire pour François Hollande.
En effet, voici la parfaite synthese de cette primaire PS...
Sans parler du matraquage "télé-radio-journaux" qui louange Hollande !
Le PS est foutu cette fois et pour de bon...
Comme disait quelqu'un plus haut, Hollande est l'adversaire ideal pour Sarkozy.
La suite de la presidentielle risque d'etre très surprenante...
J'apprécie les analyses de Jean-Luc que je trouve en général très juste et bien argumentée. Concernant les primaires, je comprends que certains refusent d'y aller mais j'irai voter. Je soutiens le Front de Gauche mais il n'y a pas que les partis qui comptent. Les socialistes ont voulu faire des primaires ouvertes alors je ne vais pas me priver, quand bien même mon choix ne serait pas représentatif des socialistes. Il y a des différences entre Martine Aubry et François Hollande, politiques, assez minces mais quand même, mais aussi de tempérament. Après une présidence comme celle de Nicolas Sarkozy je pense que le tempérament d'un possible futur chef d'état est une motivation suffisante pour se déplacer. Qui sera le moins démago ? Qui sera le plus à l'écoute du peuple ? Cela compte à mon avis d'autant plus que cela ne nuit en aucun cas au front de gauche.
Continuez de prendre le temps de ces analyses qui sont toujours instructives. Merci.
@Aspasie201
Je partage entièrement votre analyse de l'attitude de Moscovici et de son incroyable mépris pour les électeurs. La conclusion que j'en tire est différente de la vôtre : Mosco appelle a voter massivement dimanche pour asseoir la crédibilité du candidat "social" libéral. Il ne faut pas céder à ses injonctions et se concentrer sur nos actions militantes pour amener Jean-Luc Mélenchon au second tour de la présidentielle.
Je prends connaissance du communiqué de Philippe Poutou, du NPA (voir ci-dessous).
Peut-on lui donner tort lorsqu'il affirme que le PS n'est pas un parti d'alternative, mais d'alternance, et qu'il se contentera de gérer le capitalisme et sa crise de manière sociale-libérale, même si ce sera un peu plus "social" que Sarko et un peu moins "libéral" que Fillon ?
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Déclaration de Philippe Poutou. A. Montebourg dans les clous de l'alternance sociale libérale.
vendredi 14 octobre 2011
Le pourfendeur de la finance A. Montebourg, dorénavant impétrant à l'alternance sociale libérale, votera finalement F. Hollande. Après avoir défendu des propos hostiles au libre échange, à la mainmise de la finance sur la société et occupé l'espace le plus à gauche de la primaire socialiste, A. Montebourg a choisi entre Aubry et Hollande. Or l'un comme l'autre ont rejeté toutes propositions radicales concrètes qui sortiraient l'orientation du PS des rails de l'alternance sociale libérale. Si l'on ne peut que se réjouir du désarroi actuel de la droite, on ne peut que constater qu'une nouvelle fois le « virage à gauche du PS » n'a pas eu lieu. Vouloir infléchir l'orientation du PS de l'intérieur ou de l'extérieur est une illusion. Défendre une politique 100% à gauche contre la droite, c'est avoir la cohérence de défendre un programme faisant payer la crise aux capitalistes. Un programme insoluble dans les primaires d'aujourd'hui ou dans un gouvernement d'union de la gauche demain.
Je suis triste de voir que ces 2 lé..mes du parti socialiste seront potentiellement les représentants du socialisme en France. Pour moi, Montebourg était celui qui redonnait un vent de fraicheur au parti socialiste et Ségolène s'était beaucoup améliorée par rapport à sa première campagne (Le choix aurait dû se porter au moins sur ces 2 personnes). J'ai bien peur que ces 2 ENARC fassent perdre la gauche en 2012. L'une fait sévère et manque d'envergure, tandis que l'autre fait parti des meubles et ne donne aucune directive claire, seulement un discours d'apparat certainement appris dans cette école qu'il faudrait fermer. Ils semblent tellement attirés par le pouvoir qu'ils en deviennent riddicule, surtout Aubry avec ces petites vannes envoyée de temps à autres. Que de verbiage à les écouter
Enfin, il ne faut pas oublier que 2,5 millions de personnes ont voté et qu'il en reste donc encore ~64 millions pour les présidentielles. Malheureusement, beaucoup de personnes agées ont voté pour ces primaires et beaucoup n'ont plus toutes leurs facultés, où sont complètement conditionnés par les émissions TV débiles qui les matraquent à longueur de journée. Cela fausse le vote ! Ils n'ont souvent pas accès à internet et sont rarement engagés dans des mouvements.. Enfin, rien n'est joué donc et les idées du Front de gauche ont encore leur chance. Faire surtout attention à ne pas se laisser séduire par des discours des socialistes qui viserait à récupérer l'électorat du front de gauche. Car ils vont sûrement tenter le coup et l'on se retrouverait face à ce qui s'est produit avec Marchais-Mitterand, qui a subtilement récupéré les voix des communistes pour les oublier ensuite.
Spéculer sur l'échec futur du FdG en préconisant de voter ps au second tour, signifie qu'on n'a rien compris au film.
Sortons du film, de la salle et venons réécrire le scénario.
Si on part la tête baissée en marchant en reculant, alors oui il vaut mieux temporairement rentrer chez soi, on fera plus de mal que de bien. Le sujet c'est maintenant, les rencontres citoyennes, partout et non stop jusqu'à mai 2012, on n'y va tel qu'on est avec ses tripes sa tête et son cœur.
Trente ans que ça dure et durera encore si on n'est pas à la hauteur, faut qu'on bouge, qu'on bouge.
Et qui gagnera en 2012 ?
Ce sera nous quelque soit le résultat, car on aura donné le maximum.
Oui la soupe est bonne, Montebourg avec son Programme semblable au notre, on aurait pu penser qu'il s'abstiendrait de dire qu'il allait voter Hollande ce parjure qui avait promis lors de la Xeme Rénovation du PS, qu'il ne voterai pas le Traité de Lisbonne, ainsi celui qu'on avait pris pour un vrai révolutionnaire n'a jamais été des notres. Serrons les rang. Mes respects Jean Luc
RG
Oui la soupe est bonne, Montebourg avec son Programme semblable au notre, on aurait pu penser qu'il s'abstiendrait de dire qu'il allait voter Hollande ce parjure qui avait promis lors de la Xeme Rénovation du PS, qu'il ne voterai pas le Traité de Lisbonne, ainsi celui qu'on avait pris pour un vrai révolutionnaire n'a jamais été des notres. Serrons les rang. Mes respects Jean Luc
RG
Oui la soupe est bonne, Montebourg avec son Programme semblable au notre, on aurait pu penser qu'il s'abstiendrait de dire qu'il allait voter Hollande ce parjure qui avait promis lors de la Xeme Rénovation du PS, qu'il ne voterai pas le Traité de Lisbonne, ainsi celui qu'on avait pris pour un vrai révolutionnaire n'a jamais été des notres. Serrons les rang. Mes respects Jean Luc
RG
Mais qu'est ce que c'est que cette déferlante qui vient nous envahir sur les sentiments envers les candidats aux primaires ?
Des noms que je n'ai jamais vu viennent nous expliquer leur vote et leurs hésitations, un comble.!
Ras le bol de vos pleurs, de vos jérémiades
Fallait pas y aller. Jean-Luc l'a dit " tout échappe à tout "
Et c'est parce que vous êtes orphelins que vous venez nous rejoindre ?
Arrêtez, ici on prépare 2012 dans la sérénité.On défend le programme partagé, " l'humain d'abord , nous avons un autre'respect des citoyens.
Nous ne sommes pas dans l'auberge espagnole,, nous sommes à la table de la démocratie.
Ici, on a notre candidat, on veut que Jean-Luc soit au second tour, alors au lieu des " il a dit ci, elle a fait ça', mettez votre énergie avec la notre.
A Gauche, nous sommes plus pragmatique, plus réaliste, : des idées, une volonté d'agir, de mettre en place un programme, porté par une équipe, avec bien sûr un leader,qui se soumet à la démocratie,
Amitiés partisanes
Tout en ayant suivi de près et même encouragé les socialisants et socialistes d'aller voter Montebourg pour donne de l'oxygène à nos idées/programmes, comme la plupart des pégistes de ma région, je ne suis pas allé participer à la mascarade (mascarade, soirée vénitienne où l'on porte des masques).
Même si nous sommes suffisamment libertaire pour conserver en plein droit, à chacun d'entre nous, la liberté de ses actes, je me dis que nous devrions lancer une consigne de non participation assez ferme au second tour.
Parce que, je le rappelle encore une fois, les votants du premier tour y sont allés de leur obole (1 euro) et qu'ils ne paieront pas au second tour. Les nouveaux votants, en revanche (et je fais le pari qu'il y aura un sacré paquet de centriste et de droitiers pour donner un coup de pouce à Hollande, les uns par proximité, les autres parce qu'il n'a aucune chance contre Sarko), devront laisser leur écot.
L'avantage ? Dénombrer tous ceux parmi les votants de gauche qui ne veulent ni de Aubry ni de Hollande, et qui ont soutenu Ségo et Monteboourg.
Cela permettrait également de faire le clair vis à vis de nos éventuels électeurs-camarades-partenaires de l'extrême gauche (NPA, POI, LO, anars) et des résignés à l'abstention.
La meilleure réponse pour nous tous du"Front de gauche",c'est de créer les conditions pour que partout se mette en place des collectifs locaux.
Pour le moment nous avons du retard.Il convient donc d'accélérer le mouvement.
Et cessons e nous obnubiler sur le PS,qui n'est qu'une roue de secours pour le libéralisme capitaliste.
Occupons nous de notre affaire.Alors en avant,haut les coeurs!
Peut être que certains d'entre nous se trompent en allant voter Aubry Dimanche, mais n'est-il pas souhaitable de montrer à Hollande que le peuple de gauche existe et qu'il faudra en tenir compte?Le choix de Montebourg ne pas étonné ce Mr est un opportuniste à la présidentielle Mme Royal,au congrés de son parti MmeAubry et maintenant Hollande il va ou la soupe est bonne, tout en se faisant passer pour le chevalier blanc.J'espère qu'il n'aura pas degouter ses électeurs de faire de la politique et qu'ils viendront voter Mr Mélenchon front de gauche.
Bien sur je n'ai pas étais voté pour les primaires socialistes . Tout ce cinéma me laisse indifférent C'est encore une montagne qui accouche d'une souris. le plus important c'est la mobilisation du peuple au premier tour de l’élection présidentiel pour le front de gauche.
Pour élargir l'espace FdG demandons à Sarko(sa fonction est de garantir la liberté d'expression inscrite dans la Constitution)la tribune nationale(relais médiatiques publique)qui nous manque.Si c'est oui nous gagnons forcément.Si c'est non le public comprend ce qu'est devenu le régime en France:à ses yeux nous ne sommes plus de dangereux extrèmistes,le couteau entre les dents,nous sommes ceux qui veulent la démocratie réelle.Meme résultat que dans le cas précédent.Là je rejoins @Barachois,en 2012 si ce n'est pas FdG c'est FN !
Étant un électeur du front de gauche, j'irais bien sur voter Martine Aubry au deuxième tour des primaires.
J'ai voté Montebourg au 1er tour en pendant qu'il était le candidat le plus à gauche.
Il nous a trahis.
Si j'ai voté à ces primaires, c'est que je me reconnais dans les valeurs de la gauche, et il me semble logique qu'en tant que partisan du front de gauche, je participe à cette élection.
.
Je rappelle que François Hollande n'est pas venu à la fête de l'humanité, car il a eu peur que ça compromette son image de rassembleur (à droite...Bien évidemment).
Allez, la récréation est terminée.
Front de Gauche !
Et des comités locaux partout !
merci vaz jean philippe pour ton commentaire que je trouve trés juste et qui me met du baume au coeur, tous les sympatisants"fdg" et qui vont voter aux primaires ps feraient bien de s'en inspirer.
place à l'humain,place aux peuple!
Mais enfin, tu te réveilles, DANIEL !
quelles valeurs de gauche, le PS n'est pas de gauche, c'est au maximum un centre gauche.
le FdG ne peut pas se reconnaître dans une Aubry, qui dit exactement la même chose que Hollande et qui joue à se gauchir parce que son petit copain a planté sa tente au centre avant elle !
Et puis elle se battrait pour quel programme, Aubry ? tu crois qu'elle désobéirait à l'Europe et se lancerait dans un opt out ? tout ce que tu fais en allant participer à cette mascarade, c'est nous affaiblir et les justifier !
Pour ceux qui flanchent et qui nous bassinent avec leurs "primaires", pour rappel un lien vers la vraie vie :
(en tête de la vidéothèque en haut à gauche)
http://www.dailymotion.com/video/xlmyqh_discours-de-jean-luc-melenchon-a-brive-le-11-octobre-2011_news
Je ne suis pas allé voter à la primaire du PS pour plusieurs raisons : d'abord mon candidat de coeur c'est J.L.Mélenchon, ensuite mon candidat de la raison c'est J.L.Mélenchon et enfin parce que je savais qu'il y a un profond arrivisme chez les candidats de cette primaire. Ce qui se passe ne m'a pas déçu, ces gens là n'ont pas de vrai convictions et ils sont prêt à les vendre pour un plat de lentilles. Comme Emmanuel Valls qui a voté contre le TCE en interne mais qui a ensuite fait la campagne du oui. Ces gens là sont des cyniques leurs convictions varient selon le sens du vent. On peut le regretter mais c'est une bonne nouvelle pour nous. PARCE QUE croyez moi nous allons faire souffler un vent très puissant à gauche.
Alors mes amis, je vous le dit ne soyez pas de mauvais poils envers ceux qui ont cru à la primaire et qui viennent ici épancher leur déception. Ces gens là ont cru bien faire, nous devons les accueillir et les remotiver pour qu'ils soufflent avec nous le vent du changement. Je vous rappelle une phrase de notre candidat qu'à titre personnel j'ai beaucoup aimé "Nous devons faire France de tout bois". Et cela commence par ouvrir grands nos bras à nos frères et soeurs qui se sont sentis floués par ces primaires.
La force joyeuse du changement c'est nous, alors ne soyons pas ronchons ;-)
@ 221 DANIEL
Si j'ai voté à ces primaires, c'est que je me reconnais dans les valeurs de la gauche,
Mais Daniel, tu as signé les valeurs de la gauche socialiste en allant voter à ces primaires, pas les valeurs de la Gauche.
En tant que partisan du Front de Gauche, tu n'es pas dans ces valeurs socialistes.
Les valeurs de la Gauche sont tellement différentes.
Et maintenant tu nous parles d'aller voter Aubry ! l'ami de D S K. un comble.
Allez respire, reprend ton souffle, tu as de la chance, nous avons gagné contre les Gallois, sinon je t'aurais dit autre chose.
Précision évidente mais pas inutile : ce qui suit n'est que mon opinion, par définition, essentiellement subjective.
Je ne suis pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon. Les primaires ne sont pas un sujet interne au PS. Il se peut qu'ils aient voulu en faire un simple instrument de promotion. Mais l'entrée de la décision du peuple dans le fonctionnement d'un parti est un fait majeur qui dépasse les intentions des instigateurs.
A présent la question est de savoir si ce procédé va perdurer. Dans tous les partis, la volonté de conserver les bonnes vieilles méthodes de confiscation de la démocratie est grande. Chez les socialos, la volonté de retourner à ces méthodes est toute aussi grande.
Il faut être sacrément aveuglé par la compétition pour confondre les primaires et les intérêts des socialos. Vouloir que ces primaires soient un fiasco pour discréditer le PS est une folie qui ne peut que présager d'un avenir des plus sombres. Faire capoter une avancée démocratique incontestable et d'une importance capitale dans le seul but de nuire à un parti nous ramène aux heures les plus noires de notre histoire.
Pour d'autres, bien entendu, l'enjeu est vital. Il est d'empêcher que la souveraineté du peuple soit imposée au fonctionnement de leur parti. Quand l'aveuglement des uns se trouve uni à l'arrivisme des autres le pire est plus que probable.
On prend en exemple l'Italie pour discréditer les primaires. Le foutoir "4eme république" de nos voisins me semble au contraire un parfait contre-exemple. Ils font participer le peuple à la politique des partis. Alors que la 5eme république est une tentative de la dépasser. Ce n'est visiblement pas suffisant. La 6eme république sera une réussite si elle parvient à restituer la souveraineté au peuple. C'est à dire combattre encore plus la politique des partis que ne la fait la 5eme.
Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, je leur conseille de lire les suivants:
Dans l'ordre:
- La stratégie du choc (de Naomi Klein)
- Le capitalisme à l'agonie (de Paul Jorion)
- Indignez-vous! (de Stéphane Hessel)
- Qu'ils s'en aillent tous (de Jean-Luc Mélenchon)
- L'humain d'abord (le programme du Front de Gauche)
- Nous ont PEUX (de Jacques Généreux)
Pour mai 2012, ou LE MAL l'emporte définitivement sur l'humain, ou nous permettrons au BIEN de vaincre LE MAL !
Aujourd'hui 15 Octobre, 400 Villes protestent dans 45 Pays! Un rayon de lumière?
@ un point final (231)
Je suis en profond désaccord avec vous sur un point fondamental. Vous suggérez que le Front de Gauche et son candidat J.L.Mélenchon souhaite que ces primaires soient un fiasco. Je pense que vous vous trompez. Ces primaires sont légitimes, car le PS a bien le droit de choisir son candidat de la manière qu'il le souhaite. Chacun est libre de faire chez soi comme il le souhaite. Notre position est républicaine, démocratique voire gaullienne... nous n'avons pas à nous mêler des affaires interne d'un autre parti CAR nous aurions été les premiers à hurler si des gens au PS avait tenté de se mêler du choix de notre candidat.
Enfin les électeurs de la primaire ne peuvent être assimiler au peuple. Ces gens sont au mieux une petite composante du peuple de gauche. 2 millions de personnes ne peuvent prétendre parler à la place du corps électoral qui lui représente 40 millions de gens. Le peuple est bien plus vaste et varié que ces gens là. Donc ne donnez pas à ces sympathisant PS plus d'importance qu'ils n'en ont. Ils ont envoyé divers messages, des messages significatifs mais de là à dire que le peuple s'est exprimé par leur votes c'est aller bien vite en besogne. Si vous voulez vraiment connaître l'avis du peuple attendez donc le résultat du premier tour le présidentielle. Là nous pourrons discuter sur ce que le peuple a vraiment choisi.
Pourquoi s'en meler ?
Pour Demontrer Que l'Important C'est La Ligne, Les Idees, Et Pas Montebourg....
Pour ceux qui vont voter dimanche,
J’ai deux choses à vous dires.
1- Comme je, et beaucoup avec moi, nous l’avons dit, Montebourg fermera le dossier de ces propositions pour se rallier au vainqueur, pour un petit avantage, en reniant ses convictions, je, nous disons la même chose aujourd’hui pour M. Aubry. Lundi matin elle rejoindra sa famille en oubliant tout ce qu’elle a dit pendant ces primaires, et une fois de plus ce sera vous les cocus.
2- Plus grave, si les votants étaient en augmentation, les médias se chargeront de dire que tout le FdG, a été voté aux deuxième tour des primaires comme ils l’ont dit pour le premier tour avec Montebourg.
Alors, après ne vous étonnez pas si les indécis ou ceux qui vont « peut être » voter pour nous, se disent « tous pourris » même le FdG à été voter pour les socialistes, PS et FdG c’est pareil, je n’irai pas voter !
Alors réfléchissez bien, avant d’aller voter, si au premier tour des prochaines élections de 2012 l’abstention était plus forte que prévu, et que le FdG passe juste à coté, d’une place pour le 2ième tour, posez vous la question de savoir si ce n’est pas votre vote de dimanche qui à contribué à l’élimination du FdG.
Réfléchissez et réfléchissez bien !
Place au peuple
Précision évidente mais pas inutile : ce qui suit n'est que mon opinion, par définition, essentiellement subjective.
L'autre exemple qui est utilisé pour discréditer les primaires c'est l'exemple des USA. Parce qu'en premier lieu, faire vibrer notre éventuel anti-américanisme ne peut nuire.
Si les primaires à la française devaient être une copie de ce qui se fait aux USA, ce serait en effet une avancée très minime. Car aux USA, le sentiment de fidélité des individus envers un des deux partis est grand. Ceux qui votent aux primaires n'auraient pas idée (en général, évidemment) de voter aux primaires républicaines s'ils sont démocrates et vice versa. Ils choisissent vraiment, sincèrement leur champion. Le vote utile y est assez méprisé. Ils considèrent "la moins mauvaise solution" comme un manque de foi. J'appuie mon opinion sur cette idée communément admise : une élection aux USA serait gagnée par le plus modéré sans les primaires. Eh oui... même aux USA !. Mais il faut passer les primaires...Pour être le candidat des républicains, il ne faut pas se montrer modéré.
Donc il faut arrêter la démagogie. Le peuple français ne s'alignera pas sur l'oncle Sam en optant pour la pratique des primaires. Tout le monde le dit et même Jean-Luc Mélenchon le déplore : le vote des français aux primaires favorise la modération. C'est le contraire des USA.
moi je me suis fixé une règle d'or depuis 83 :plus jamais aucun socialiste,quel qu'il soit, dans quelques elections que ce soient,à quelques tours que ce soient,n'aura ma voix !
et si d'aventure,dans un moment de faiblesse il m'arrivait de douter,(ce qui marrive de moins en moins);je repense immediatement à ce principe et je reviens de suite à la réalité !
En ce 15 octobre, il y a des protestations dans le monde entier. Les personnes prennent conscience que l'argent n'est pas la chose la plus importante, et surtout, ne pas se laisser gouverner par cette notion.
ET LA c'est super important, plus que tout autre petite question d'ego, d'émotion pour une simple "petite" élection..
Le titre de ce post est "Pourquoi s'en mêler ? Alors pourquoi continuez vous à venir ici
pour en parler ? Bonne question. Allez au turf.
Tournez la page. De toutes les façons le livre est mauvais.
Jean-Luc Mélenchon avait bien raison lorsqu'il disait que les primaires amenaient à choisir le candidat le moins dérangeant - dans ce cas, "Hollande".
Par contre, quand le PS nous sort "X est plus à même de rassembler la gauche que Y", la question que je me pose est: sur quelles bases? Personnellement, je ne suis pas allé voté aux primaires, parce que je ne voulais pas participer à ce financement à grande échelle du PS, et parce qu'il y a aussi le programme mollasson du PS qui ne me convient pas. Franchement, Hollande ou Aubry, qu'est-ce que ça changera? Hollande, plus libéral que socialiste, Aubry social-démocrate fan de la théorie du "care", non merci; son engagement passé pour les 35 heures n'est pas une condition qui poussera à aller aux primaires pour voter pour elle. Qu'on parle également de ses propositions pour retarder l'âge de départ à la retraite, de son silence quant à la VIème République, et à l'UE néolibérale où les soc-dems font des compromis à tout prix - dont l'horreur qu'est le Grand Marché Transatlantique-, son envie de relancer la confiance des jeunes alors qu'elle et le PS sont contre l'abrogation de la LRU et pour l'extension du système de prêts à taux zéro.
Mieux vaut lutter avec la Gauche de combat: Front de Gauche, NPA, LO.
Pour ma part, ça sera avec le Front de Gauche.
Mélenchon soutient la « résistance » :
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/10/15/melenchon-soutient-la-resistance
Je ne crois pas qu'il ne faille pas s'en mêler.
En reproduisant la méthode Royal pour asseoir sa candidature (sondage et médias), Hollande prend le risque de torpiller la gauche toute entière au cas où il serait au second tour face à Sarkozy.
Autant je souhaite que le Front de Gauche soit à ce 2nd tour, autant je pense qu'il faut assurer nos "arrières" et barrer tactique la route à Hollande!
@ Meduse (celle dont le regard suffisait à tuer celui qu'elle croisiat, ou celle, molle et toxique, qui flotte entre deux eaux ?)
Rassure moi, tu n'as lu aucun des posts situés sur cette liste avant toi ?
Tu vas barrer la route à Hollande, toi et quelques autres ?
Mais vous n'avez pas compri que Hollande est le candidat choisi par Sarko et par le CAC 40 ?
Et que par ce fait même, il va nous offrir un espace florissant à la gauche du PS et dans la population écoeurée et indignée ?
@ Meduse (qui ne pique pas) Si tu as la moindre idée, dans ta tête, qu'il faille assurer nos arrières,(attention c'est au subjonctif, Minc!) c'est que
tu doutes. Alors, ce n'est pas la bonne maison ici. Nous, ici, nous pensons, que nous serons au deuxième
tour face à...tu écris ce que tu veux. Voila. Donc deuxième, premier sans faille. cqfd.
Tout est dans la une du Parisien en ligne
A "Les indignés enflamment la planète"
Hollande Hollande répond ; "je veux une gauche qui apaise" !
Cette fois, c'est du 90%, entre Sarko et lui, je ne pourrai pas choisir.
Par bonheur, le FdG va chambouler cette morne plaine à l'eau tiède, cette collaboration de classe contre nous
Je ne participerai évidemment pas à la star'ac de la roue de secours de l'UMP, qui est une insulte au peuple, à la démocratie et au bon sens. C'est précisément pourquoi cette mascarade piteuse plait tant à l'oligarchie, propriétaire des médias, qui aime le peuple et la démocratie à condition de pouvoir les avilir.
Si toutefois, contraint et forcé, j'avais été obligé de participer à ce machin,, je me serais inspiré de Clémenceau, qui, à l'occasion d'une élection présidentielle sous la IIIè république (le président n'avait à l'époque quasiment aucun pouvoir), déclara aux journalistes : " Je vote pour le plus bête ! ". Disons que je me dirais : je vote pour le plus inconsistant et le plus réac. Au 1er tour j'aurais voté pour Valls et au 2è pour Hollande.
Bien que tout ça m'indiffère ou m'énerve, selon l'humeur du moment, je souhaite vivement, au point où en est,
qu'Hollande l'emporte. Il n'y aura plus qu'un candidat à gauche. Quel pied !
"Pourquoi s'en mêler ?" Jean-Luc Mélenchon (nous) pose la question. Oui, pourquoi le Front de Gauche ou le PG devrait participer à la primaire qui concerne le PS ? Certes, personne n'est en mesure d'empêcher ou d'imposer quoique soit à quelqu'un ! J'ai dit dans un commentaire sur une précédente note de notre camarade Jean-Luc Mélenchon que j'étais opposée à ce processus de primaire.
Ensuite, pourquoi brûler ce que l'on a tant adorait hier avec ferveur ? Si vous préférez, pourquoi avoir tant encensé Arnaud Montebourg pour ensuite le mettre plus bas que terre parce qu'il apppelle à voter "Hollande" ? Le choix de Arnaud Montebourg peut ne pas nous convenir mais les propositions qu'il a formulées devraient autrement nous satisfaire et nous permettre de ne pas en rester à son choix personnel de soutenir tel ou tel candidat !
Je voudrais ici vous dire que les affirmations médiatiques ou des propos dits dans la bouche de tel ou tel candidat n'est pas forcément vérité ! François Hollande considéré comme plus à droite que Martine Aubry par cette dernière et par les médias. Ce qui n'est pas exact ! Madame Aubry ne s'est jamais retrouvée à la gauche du parti et a bien souvent fait des synthéses et soutenu les contributions et motions les plus "droitières" ! François Hollande a toujours été au centre du PS et a bien souvent fait alliance ou synthèse avec les ailes gauches socialistes. Exemple du congrès du Mans ou encore, l'immédiat après élection présidentielle de 2007 ou il conserva le Secrétariat gràce à la gauche du parti (NPS (Emmanuelli, Hamon, Filoche), TU (JL Mélenchon), FM (Dolez)) évitant ainsi que S.Royal prenne le parti ! Celui qui a fait alliance avec le Modem donc avec la droite, ce n'est pas François Hollande mais Martine Aubry à la mairie de Lille ! François Hollande a toujours fait alliance avec la gauche (PCF hier), (PCF, PG) aujourd'hui soit dans sa ville Tulle soit au Conseil Général de la Corrèze.
Pourquoi s'en mêler?
En effet,j'ai une pensée émue pour toutes celles et ceux qui, sur ce blog n'ont pas écouté,et peuvent se considérer (cocus)
J'espère que cela va les faire grandir politiquement. D'une manière sincère en allant voter pour soi disant
pousser le curseur vers la gauche à travers les: (parolé, parolé: Dalida) du compagnon de la charmante Audrey,
ils ont assuré en partie, le succès de ces primaires, renforcer le bipartisme, et surtout mis à mal la légitimité du parti militant Bien entendu,telle n'était pas leur ambition,mais c'est un fait.
Que l'on arrête de me " bassiner" avec untel qui aurait de bonnes idées etc.. Toutes celles et ceux qui aujourd'hui reste au PS,sont certainement des personnes honorables, mais sur le fond, sont loin de vouloir ce que nous souhaitons pour notre peuple
@ 246 Jean Louis CHARPAL
je souhaite vivement, au point où en est, qu'Hollande l'emporte. Il n'y aura plus qu'un candidat à gauche. Quel pied !
Tout est dit et bien dit.
Pas mieux
Pour donner une note d'humour et être en phase avec @ 250citoyenne21
Pour ceux qui n'ont pas encore compris
et aux @ Aux orphelins d'Arnaud :
Je garderais deux images :
La première la découverte du mot impétrant (qui désigne celui qui obtient un titre d'une autorité et non la désignation d'un candidat)
La seconde : Arnaud Montebourg a tellement accéléré pour faire prendre au P S un virage à gauche a été tiré par l'inertie à droite.
Pour ne rien vous cacher,j'ai voté avec ma compagne, Montebourg, juste pour emm****r les "instituts de sondages"...Sur que dimanche on les laisse se dém****r avec leur "tambouille"... J'ai rigolé ce midi en regardant " mon oeil" sur france 2. D'un coté les candidats " dits" de gauche qui parlent chiffre, actionnariat, banque centrale, dette, marchés financiers et de l'autre un Sarko en visite je ne sais plus ou, mais qui lui parle de culture, d'éducation....Le monde à l'envers. En 2O12, ils vont nous refaire le coup du vote utile, à la différence près, c'est que les ouvriers, salariés et fonctionnaires, les uns vont se tourner vers Marine La peine les autres vers la peche à la ligne et les derniers vers vous Mr Mélenchon. Le PS est une machine à perdre. La droite une machine à rassembler: Bayrou, Sarko, Le Pen suffiront largement à dominer d'une tete le candidat " Hollande". En 2007 plus de 7 millions d'abstentionnistes, sur 44 millions d'électeurs inscrits. 18 millions pour Sarko qui se vante d'etre " notre président"...Alors on va faire quoi? Hollande contre Sarko, votez Hollande? Hollande contre La peine, votez Hollande? Après 5 années de Sarko et de sa clique nuisible,un ane en costume cravate suffirait à le foutre dehors. Manque de bol, l'ane que le PS propose est tout maigre, porte mal le costume cravate et recule à chaque fois qu'on lui dit d'avancer. Sarko peut déjà mettre le champagne au frais.(10 sacs que la CFDT emporte la mise dans les élections professionnelles du 21 octobre prochain dans la fonction publique hospitaliere...CFDT= Hollande)
@Bien Modestement (168) nous faisait remarquer que les commentaires sur le blog d’A. Montebourg étaient intéressants, et bien ils devaient être tellement intéressants que Montebourg les a fermés.
Je pense que cet adhésion (ou cette trahison, au choix) au programme de Hollande va lui coûter cher, beaucoup vont le considérer comme les transfuges du PS à l’UMP comme Besson…
@Doudou (159) nous demandait ou était passé Vincent Peillon, et bien il a senti qu’il y allait avoir des distributions de bons points alors le revoilà il vient de dire que Aubry agissait comme Le Pen mais n’a quand même pas dit qu’elle était pire que Le Pen comme… je le nome pas je veux pas lui faire de pub, allez aux oubliettes tous ces vendus !
Du positif pour nous remettre.
Le réseau Parti de Gauche - Sourds a mis en ligne un clip "L'Humain d'abord" présentant les grands axes de notre programme FdG.
Vous pouvez le voir sur Daily Motion ou le copier sur http://www.placeaupeuple39.org
Ne l'oublions pas, il va falloir non seulement réveiller nos amis résignés dans les ateliers, les usines et les quartiers, mais également courir les EPHAD, les clubs et les associations.
Sans nous, la règle d'or en fait quoi, des blessés de la vie et dans anciens, des mal-voyants sans lunettes et des mal-entendants...
Un dernier message pour aujourd'hui.
Précision évidente mais pas inutile : ce qui suit n'est que mon opinion, par définition, essentiellement subjective.
Les primaires sont sur mesure pour la mentalité du peuple français. Les socialos ont encore eu ce (dernier ?)réflexe très "politique des partis" : ils ont souhaité soumettre le peuple à une déclaration favorable aux valeurs de gauche. Selon cette idée de crétin les valeurs de la république ne seraient pas suffisantes pour aller choisir le candidat du PS, les valeurs de la gauche ne seraient pas entièrement inclues dans les valeurs de la république. Et après ça, on se lamente qu'une partie du peuple préfère voter à droite !
Oui mais voilà...en quoi consiste cette soumission concrètement ? faut-il jurer sur la bible (de Jesus, de Marx, ou d'autres) qu'on votera socialo aux présidentielles ? Non, ceux qui sont allés voter comme moi le savent : il suffit de faire une signature de plus. Deux signatures au lieu d'une seule. C'est rien du tout concrètement. Et pourtant psychologiquement c'est déjà trop. Le peuple se rend au bureau de vote parce qu'il est souverain. Il n'a donc aucun compte à rendre à ceux qui organisent les élections.
Cette décision de faire signer vient probablement de calculs minables selon lesquels on risquait de voir rappliquer les électeurs de droite. Donc peut-être la peur d'être vus comme des traîtres pour la gauche dure. Toutes ces suppositions ont bien peu d'intérêt.
Ce qui compte, c'est de savoir si oui ou non le peuple français est gagnant. Je pense que la réponse est clairement oui. Car il s'intéresse à la politique au sens noble du terme et se désintéresse totalement de la vie des partis. Comme la politique passe obligatoirement par les partis, c'est la moindre des choses que le peuple ait un pouvoir de décision sur les choix qui le concernent à l'intérieur des partis.
@Truhania : je vais te répondre dans escouade clic forum car ici c'est interdit par la charte.
MERCI Mario...mais j'appuie encore et encore sur ce clip là :
http://www.dailymotion.com/video/xjx0lc_melenchon_news#from=embediframe
Faite le passer, en boucle, pour les sourds et les mal entendants.