14oct 11
Ces lignes se sont faites au fil de mes pérégrinations entre Brive, Paris et Bruxelles, juste avant un nouveau voyage vers la Moselle et la vallée de la Fensch, à la rencontre des sidérurgistes. Je glisse deux mots très rapides sur la mini-session de Bruxelles. Je prends mon temps pour présenter la raison de mon déplacement en Moselle. Et je finis sur le deuxième tour de la primaire socialiste pour vous demander de ne pas vous en mêler. Evidemment, j’argumente mon point de vue.
Merci à Francisco Cantelli pour cette série de photos d'ouvriers au travail à l'"Usine"…
Mortel aller-retour entre Bruxelles et Paris, mercredi et jeudi, pour la mini-session du parlement européen. Autant aller sur la lune ! Ce parlement croupit dans une ambiance irréelle de formalisme tandis que déferle la pire crise que l’Union ait jamais connue ! Les peuples s’enfoncent chaque jour un peu plus dans les conséquences de la dislocation des sociétés sous les coups des dogmes libéraux ? Et alors ? La solution aux problèmes du libéralisme est davantage de libéralisme. Les "débats" tournent donc autour de montages tous plus libéraux et bureaucratiques les uns que les autres. Comment va-t-on augmenter la TVA partout dans l'UE et en finir avec les exonérations de TVA dans les services publics ? Par des directives ou par des règlements ? Faut-il que l'UE augmente sa participation au capital de la BERD, la "banque européenne pour la reconstruction et le développement", dont la mission officielle est de convertir tous les pays qu'elle peut à l'économie de marché ? Clou du spectacle : la résolution conjointe de la droite, des sociaux-démocrates et des Verts sur la préparation du prochain sommet de l'UE. Vous avez bien lu : avec la droite ! Cette résolution est un monument à sa manière, dans le contexte actuel. Elle exige un " plan européen de recapitalisation des banques européennes" ! Quelle audace ! Ça tombe bien, c’est déjà décidé ! Mais ces audacieux demandent aussi que soit utilisée la "méthode communautaire" pour faire fonctionner un gouvernement économique de la zone euro. La méthode communautaire ? Pour faire bref, cette « méthode », donne l'initiative à la Commission, concède le droit à deux ou trois amendements au Parlement européen, et impose le vote à la majorité qualifiée aux Etats souverains. Pas de droit de véto donc. Pas de droit de véto non plus sur le fonctionnement du Fonds de "sauvetage" UE-FMI au prétexte duquel des plans d'austérité absurdes sont imposés aux Etats les plus maltraités par les agences de notations. La résolution propose aussi sa "communautarisation". Mais les Sociaux-Démocrates et les Verts n’en restent pas là avec leurs nouveaux amis de droite. Ils demandent aussi "la mise en place d'un mécanisme plus rapide et plus strict qui permette à la Commission de faire respecter l'acquis relatif au marché unique dans les États membres". L’acquis du marché unique ! Des méthodes plus strictes ! On croit rêver ! Camarades êtes-vous devenus fous ? Appliquer des sanctions à qui ne libéralise pas assez vite ! Et si celles promises par la « gouvernance économique » ne suffisent pas, en inventer d'autres ?
Quelle décadence de la social-démocratie en Europe! Aux capitulations sans condition de Papandréou en Grèce et de Zapatero en Espagne s’ajoute à présent un soubresaut de l’abject Parti Social-Démocrate slovaque, le Smer-SDn. Ce parti avait d’abord été exclu du Parti Socialiste Européen pour avoir décidé de siéger dans un gouvernement d’extrême droite. Puis il a été ensuite réintégré sans autre repentir. Cette fois ci il s’est allié aux libéraux locaux. Mais c’est pour bloquer le renforcement du Fonds européen de Stabilité Financière. Ce « renforcement », on s’en souvient, devait notamment permettre au fonds d'acheter des obligations aux Etats membres de la zone euro et de leur prêter de quoi recapitaliser les banques. Le plan est donc à l’eau ! Il ne reste plus qu’à recommencer le vote selon la bonne vieille méthode de l’Union européenne. A un coup de poignard réplique un coup de dague. Ainsi va l’Union européenne, bateau ivre.
Ce vendredi 14 octobre, je suis à Florange. Avec les sidérurgistes. En effet, depuis lundi 3 octobre, le haut-fourneau P6 de l'aciérie Arcelor-Mittal de Florange en Moselle a été arrêté. Pour la direction de l'usine, cette décision est « conjoncturelle, temporaire et provisoire », liée à une baisse de la demande mondiale. Le renégat Eric Besson, ministre de l'industrie, a dit espérer un redémarrage « au début de l'année prochaine ». Personne ne les croit. Les salariés craignent une fermeture définitive et « la fin de la filière liquide Lorraine ». Le motif de l’arrêt actuel n’augure en effet rien de bon. Car, sans rire, la direction française de Mittal accuse la météo du printemps de cette année. Selon la direction, la sécheresse a réduit les quantités de produits agroalimentaires à emballer et donc la demande d’acier. Les salariés dénoncent plutôt la gestion à court-terme de Mittal et une stratégie financière au détriment de la stratégie industrielle. En effet, l'usine produit des aciers à haute valeur ajoutée et notamment des emballages pour les boîtes de conserves, les canettes et ainsi de suite. Sensible à la conjoncture ? Mais quand bien même ! Pourquoi le travail salarié et qualifié serait-il la variable d’ajustement des variations saisonnières ? Car pour les syndicats, les sites de Florange et de Liège en Belgique fonctionnent comme les soupapes du géant indien: « Dès qu'il y a un soubresaut du marché, nous sommes visés en premier ». Cette méthode n’est même pas un secret. En 2007, après le rachat d’Arcelor par Mittal, Lakshmi Mittal, le patron suprême, reconnaissait dans « L’Express » : « Mittal est plus active sur les marchés de court terme ». Cette stratégie s’est confirmée depuis. Dès que la demande a baissé, Mittal a arrêté temporairement l’autre haut-fourneau de Florange, le P3. Il fait de même avec le P6. Dans le même temps, Mittal veut concentrer son activité dans les usines côtières de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. Plus commode pour l’embarquement des produits. Elles sont réputées plus rentables. Pourtant, selon les syndicats, « si le plan de charge est respecté à 100%, Florange gagne de l'argent ». Mais ce n’est pas suffisant aux yeux de Mittal. Son objectif ce n’est donc pas la rentabilité, puisqu’elle est acquise. C’est le niveau de profitabilité ! Tant pis pour la Lorraine, l’aménagement du territoire et les habitants de la vallée de la Fensch, condamnés à la mort sociale. Certains vont plus loin et accusent Mittal d’avoir volontairement baissé sa production pour faire monter le cours de l'acier. Mais ensuite la baisse actuelle de la demande serait le contrecoup de la hausse des cours. Jeu de gribouille ! En somme, la vision court-termiste des profits finirait par se retourner contre l’entreprise elle-même.
Cette incapacité de grands groupes privés mondiaux à gérer convenablement une entreprise devrait faire réfléchir les amis de la mondialisation heureuse. Et aussi les dévots de la régulation spontanée par l‘adaptation aux aléas du marché mondial ! Et aussi ceux qui décrient sans cesse l’action de l’Etat dans l’industrie. Je pense ici à tous ceux qui sous couvert de dénonciation de la « démondialisation » ont repris la récitation des mantras sur les vertus semi-divines du libre-échange et de l’entreprise privée. L’histoire de la sidérurgie lorraine est un exemple éducatif. Je la rappelle. En 1981, la gauche arrivée au pouvoir nationalise Usinor-Sacilor. Le groupe privé est au bord de la faillite. Techniquement il est dépassé. Entre 1991 et 1995, l’Etat injecte 60 milliards de francs pour moderniser les équipements et, aussi, pour licencier une partie des effectifs. En 1995, la droite décide de privatiser Usinor. Elle brade l’entreprise pour seulement 10 milliards de francs. Terrifiant gâchis ! Mais surtout, la privatisation a rendu l’entreprise vulnérable. Au point qu’en 2001, la France, la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg décident de regrouper leurs fleurons nationaux de l’acier et de créer Arcelor. A l’époque, Arcelor est présenté comme « l’airbus de l’acier ». Il est le numéro un mondial du secteur et le leader technologique des aciers fins et complexes. C’était « l’Europe qui protège » dans toute sa splendeur ! « L’airbus européen de l’acier » n’aura pas vécu cinq ans. En 2006, Mittal Steel réussit en quelques mois une OPA hostile sur Arcelor. Mittal obtient toutes les autorisations des autorités de bourses et de la Commission européenne. Le Luxembourg accepte l’OPA en contrepartie du maintien du siège social dans le pays. Et la France ? Elle ne peut s’y opposer puisqu’elle a vendu ses dernières actions en 1997, à la demande du ministre des finances de l’époque, un certain Dominique Strauss-Kahn. La direction d'Arcelor exprime ses craintes industrielles et sociales. Elle essaie de se défendre. Elle cherche pour cela à s’allier avec une entreprise russe. Cela lui est refusée par les autorités boursières. La cotation est suspendue, Mittal peut prendre tranquillement le contrôle de 95% des titres. La France n’a plus de souveraineté sidérurgique. Le dépeçage peut commencer.
Mittal est un véritable vautour de l’acier. Il le reste. Au premier semestre 2011, Arcelor Mittal a enregistré un résultat net de 2,6 milliards de dollars contre 2,3 milliards au premier semestre 2010. Mittal s'est développé par le rachat d'aciéries en faillite en Europe de l'Ouest puis d'aciéries privatisées en Europe de l'Est : des investissements faibles qui ont bénéficié de la hausse du cours de l'acier. Bien sûr la politique sociale du groupe est en phase avec ces mœurs de prédateur. Elle est loin de toute tendresse ou considération pour ses salariés. La maison a des faits d’armes. Ainsi en 2006, Mittal obtient du gouvernement mexicain l'envoi de 800 policiers pour casser une occupation d'usine par les salariés. Un des leaders syndicaux est tué dans l’intervention. Voilà qui sévit aujourd’hui en Lorraine. On comprend dès lors pourquoi les salariés craignent que l’arrêt « temporaire et provisoire » du haut-fourneau ne devienne définitif. Ils ont leurs raisons. D’abord, la durée prévisionnelle de l’arrêt « temporaire » n’est pas connue. Et ce n’est pas rien. Un haut-fourneau ne s’arrête pas ni ne redémarre pas comme un micro-onde ! Les coûts d'entretien d'un haut-fourneau à l'arrêt sont élevés et le faire redémarrer après un arrêt n’est pas chose facile. On notera aussi que l’autre haut-fourneau de Florange est lui aussi à l’arrêt « temporaire » depuis le début de l'année et au moins jusqu’à fin 2011. On peut ajouter la situation des deux hauts fourneaux de l’usine de Liège. Arrêtés en 2008, un seul a été relancé entre avril 2010 et août 2011 avant d’être de nouveau arrêté. L’inquiétude est telle que les salariés belges ont retenu la direction du site pendant 24 heures en septembre. Enfin, le précédent de Gandrange ne rend pas optimiste.
Les ouvriers lorrains ont des raisons de ne plus croire aucune promesse, même jurées la main sur le cœur. Ils en ont trop entendu. En 2006, au moment du rachat, Mittal promettait : « Mittal Steel mesure l’importance que la Lorraine attache à l’industrie sidérurgique. Aucune suppression d’emplois n’aura lieu en Lorraine. Le groupe continuera à investir dans la recherche et le développement. ». Le 4 février 2008, c’est Nicolas Sarkozy qui déclarait à Gandrange : « On manque d'acier dans le monde. Ce n'est pas le temps de fermer des usines qui produisent de l'acier, alors qu'on en manque dans le monde. L'Etat préfère investir pour moderniser le site, plutôt que de payer (…) pour accompagner des gens soit en préretraite soit au chômage ». Un an plus tard, Mittal avait divisé par deux les effectifs de l'usine en délocalisant une partie de sa production. 600 salariés avaient été licenciés. Quelques-uns ont été reclassés à Florange. Ils ont des raisons de craindre que l’histoire se répète. Les conséquences sociales seraient très sévères. Mittal emploie 3000 salariés sur le site de Florange dont 1000 pour l'activité du haut-fourneau P6. Ceux-là se sentent spécialement menacés de licenciement en cas d'arrêt définitif. Dans l'immédiat, selon les syndicats, « la grande majorité des 1000 salariés sera mise au chômage partiel ». Quelques dizaines seront affectées à d'autres unités et à la maintenance, une soixantaine devrait bénéficier d'une formation. D'autres seraient détachés à Dunkerque ou Fos-sur-Mer « sur la base du volontariat ». On connaît ! Ces mesures viennent s’ajouter à celles déjà en place pour les 600 salariés de l’autre haut-fourneau du site. Le chômage partiel devrait limiter les pertes de salaires dans l’immédiat nous dit-on. Ceux qui le disent n’en vivent pas.
Mais c’est l’Etat et l’UNEDIC qui compenseront à hauteur de 7 euros par heure chômée. Et les sous-traitants n’en bénéficieront pas. Officiellement, ils peuvent prétendre à bénéficier de la convention Mittal-Etat. Mais cela suppose un engagement à ne pas licencier. Aucun sous-traitant ne peut prendre un tel engagement. Car tous dépendent complètement de la décision de Mittal quant à leur activité. On voit ici ce que valent les jérémiades qui nous sont jetées à la figure sur notre faible sensibilité aux difficultés des petites entreprises ! Du point de vue industriel, il y a de quoi être inquiet aussi. Sous la pression des salariés et plus largement de la population locale, l’Etat a imposé à Mittal d’investir 4,2 millions d’euros dans la maintenance des équipements pour permettre une réactivation du haut-fourneau. Mais les salariés craignent que la décision de Mittal d’arrêter, même temporairement ses deux hauts-fourneaux ne remette en cause un ambitieux projet de captage-stockage du CO2. L'Etat a prévu d'y investir 150 millions d'euros. La Commission européenne doit se prononcer début 2012 sur une demande de 600 millions d'euros dans le cadre du projet environnemental ULCOS. La CGT craint que l'arrêt provisoire pèse sur la réponse de la Commission, donc sur l’avenir du projet, et, pour finir, sur l’avenir du site. Ainsi va le monde absurde qui nous domine.
Quelle moisson inouïe résulte pour le Front de Gauche à l’issue de cette primaire socialiste ! Le dernier débat nous a encore livré sans combat deux ou trois donjons de la doxa socialiste traditionnelle. Même en demie-teinte, même à moitié bredouillée, l’Europe du Traité de Lisbonne, les banques, les institutions et le patronat en ont pris pour leur grade et ont été mis à distance comme des adversaires plutôt que comme des partenaires. Certes, c’est au prix de la cohérence de départ du discours des candidats, et du coup ce n’est pas forcément crédible. Mais c’est bon pour nos thèses qui sortent renforcées d’autant. Pour chaque demi-mesure concédée, l’autre moitié est légitimée. Tant que nos mots, même émoussés, tant que nos thèmes, même édulcorés, viennent dans leur bouche, nous avançons car nous sommes les meilleurs garants de ces idées. Bien sûr, l’impression générale est que les deux disent la même chose et que seule la manière d’être les distingue. C’est peut-être un problème pour eux, mais pas pour nous. Car s’ils disent tous les deux des choses qui valident nos thèses, ils nous désenclavent dans l’opinion qui entend aussi leur propos comme une légitimation de nos positions.
Rappelons que ces primaires, les socialistes les ont organisées pour régler la crise du leadership dans leurs rangs. La crise venait d’une compétition de personnes d’autant plus indémêlable que celles-ci étaient d’abord d’accord en tout et sur tout. En résumé : la ligne était clairement positionnée au centre gauche mais la personne pour la porter n’était pas facile à désigner sans conflit susceptible de devenir mortel. En effet, si l’on en croit l’enquête du journal « Le Monde », la décision d’organiser les primaires fut prise alors même que beaucoup de dirigeants n’en voulaient pas, à cause des tricheries du congrès de Reims. On se souvient que ces tricheries avaient permis d’empêcher Ségolène Royal de prendre la tête du parti d’où elle aurait été la candidate naturelle. Mais les méthodes de triche utilisées, d’habitude réservées à minorer les courants de gauche du PS, ainsi appliquées pour la première fois aux importants du Parti avaient, du coup, délégitimé toute procédure de vote interne. La compétition des tricheurs avait créé une ambiance de totale et mutuelle suspicion. Les épisodes des votes internes suivants, comme celui de la désignation de Georges Frèche dans les cinq fédérations socialistes de la région Languedoc-Roussillon, puis les guerres autour de la Fédération des Bouches-du-Rhône avaient fini de décrédibiliser tout le système interne. Montebourg eut donc le dernier mot et les primaires ont eu lieu. Tout était en place pour un match joué d’avance. Patatras ! Le problème du choix de personne va être réglé, bien-sûr. Le vote de dimanche va y pourvoir. Mais celui de la ligne politique est dorénavant totalement embrouillé ! En effet, il y a eu l’irruption des thèmes portés par Arnaud Montebourg qui ne se limitent pas à la question de la « démondialisation ». Ils sont si proches de ceux du Front de Gauche ! Tous les observateurs l’ont relevé. Et il y a eu les avancées de Ségolène Royal sur le terrain de la lutte contre le système financier. Tout cela a totalement déréglé la belle mécanique de la bataille pour occuper l’espace centriste. On a vu les deux candidats restants condamnés à se déporter vers ces thèses pour grappiller des voix dans le grand public.
Pour autant Montebourg ne leur fait pas davantage de cadeaux après qu’avant. Un communiqué a clos les rumeurs qui le disaient prêt à soutenir François Hollande. Il reste donc autonome et indépendant. Fin septembre il avait déclaré dans « Libération » : « Aubry et Hollande sont deux candidats officiels de la direction du Parti socialiste. Et on ne voit pas pourquoi il y a deux candidats pour représenter un seul courant politique. Le duel Hollande contre Aubry n’a aucun sens. Ils ont tous les deux cogéré le PS, ils ont tous les deux voté pour le Traité constitutionnel européen. Ils sont tous les deux les héritiers politiques de Delors. Il y a des barons et les mêmes propositions des deux côtés. Ce sont tous les deux d’anciens élèves de l’ENA qui, sur le nucléaire comme sur le contrat de génération, ont un débat de techniciens". Et le onze octobre, après le vote, à la veille du débat entre les deux candidats, il a déclaré de nouveau dans « Libération » : « Je désapprouve la politique que portent pour l’instant Martine Aubry et François Hollande. ». J’en dis autant. « Ce sont des dirigeants fermés aux idées nouvelles, a-t-il conclu ! Ils risquent de faire perdre la gauche ! » C’est aussi mon point de vue. Mais Arnaud Montebourg est membre du Parti socialiste. Ses raisons d’agir ou ses façons de s’exprimer ne sont pas forcément les nôtres.
Je me sens donc tenu d’en dire davantage, noir sur blanc : ce n’est pas notre affaire du tout que ce deuxième tour. Naturellement chacun de vous, chers lectrices et lecteurs, fait bien ce qu’il veut. On ne me lit pas pour recevoir des consignes. Et je n’ai pas l’intention d’en donner sur de tels sujets. Mais je pense que nous devons avoir à cœur de respecter loyalement la liberté de choix des socialistes. Nous n’aurions pas aimé qu’ils se mêlent des nôtres. Nombre de nos proches ont voulu envoyer un message dans le vote du premier tour, contre mon avis, je le sais bien et je l’ai déjà reconnu. Mais qu’iraient-ils faire à présent en faisant désigner quelqu’un pour qui ils ne voteront pas ensuite ? Ne faussons pas la décision des socialistes puisque, de toute façon, elle ne nous liera pas. En effet, quoiqu’il arrive le Front de Gauche aura son candidat. Et notre seule et unique garantie pour le futur c’est notre propre score. Je mets donc en garde contre les petits jeux du « vote le plus à gauche » dans un domaine où il n’a rien à faire et où il ne signifie rien. La mise à l’écart des porte-paroles de la gauche traditionnelle du PS pendant la dernière semaine avant le vote final est un signe qui ne doit rien au hasard. En effet, quel que soit la candidature socialiste, son discours et sa stratégie de campagne restera ancré dans le programme de ce parti. Dans ce programme comme dans les termes du dernier débat, il n’y a ni sixième République, ni rattrapage du Smic, ni planification écologique, ni salaire maximum, ni revenu maximum, ni sortie du Traité de Lisbonne. Inutile de faire semblant de ne pas l’avoir vu ! Quel que soit le résultat, nous aurons à faire avec dans les mêmes termes et avec les mêmes choses à dire, quelque soit celui des deux qui sera désigné par le vote des socialistes ce dimanche. L’un et l’autre n’entendront que le rapport de force que nous serons capables de faire vivre dans le peuple.
Se mêler de les départager, c’est aussi affaiblir le résultat politique obtenu sans crier gare par nos idées dans cette primaire. En effet la mise à nu de la distance qui sépare ce programme du nôtre a été en quelque sorte concrétisée par le vote pour la candidature d’Arnaud Montebourg. Ce serait minorer cet état des lieux que de créer des illusions. L’illusion ce serait de faire comme si une différence de fond séparait les deux candidats alors qu’ils sont liés au même programme. Il me semble que c’est aussi affaiblir la position construite par le même Arnaud Montebourg. Il a construit un carrefour idéologique. Il veut le faire vivre dorénavant dans les rangs socialistes. Il s’est prononcé pour la même formule que nous en faveur d’un « front du peuple » ou « front populaire ». Ce n’est le cas ni de l’un ni de l’autre des deux candidats restants. Pourquoi faire croire autre chose ? Tant que Montebourg ne marchande pas, tant qu’il ne se rallie pas, il se place en interlocuteur crédible. C’est désormais un fait politique dont il faut tenir compte et qui peut s’avérer très utile pour toute la gauche par la suite.
Montebourg est sorti du rôle de gauche d’appoint à la direction du PS. Il a donc élargit l’espace de la gauche dans l’opinion. Au contraire de ceux qui se sont enfermés dans une impasse, de façon incompréhensible comme Benoît Hamon et Henri Emmanuelli en soutiers de Martine Aubry ou Robert Hue en porteur de sacoche du côté de François Hollande. Montebourg lui, a porté le débat de ligne sur la place publique de façon autonome. Certes cela reste une position personnelle. Mais le Front de Gauche est là. C’est un collectif, une force. Il assure l’existence publique indépendance de cette orientation. Nous ne demandons à personne l’autorisation d’exister. Notre ligne ira dans les vraies élections comme une proposition faite au pays tout entier et pas seulement à nos amis traditionnels.
Je note enfin, à l’heure où j’écris ces lignes, que Montebourg a décidé de se tenir ensuite en retrait du choix de personnes. N’est-ce pas exactement ce que j’avais souhaité dans mon communiqué du soir même des résultats ? Pourquoi se dédire à présent ? Montebourg demande à ses compétiteurs d’hier des réponses à des questions précises sur le programme. Et il laisse chacun juge d’en penser ce qu’il veut. Pourquoi en ferions-nous davantage ? Quel que soit le résultat, nous ne changerons pas nos choix. Autant le dire d’avance. Je souris en recopiant son appréciation sur le sens du vote de ce dimanche 19 octobre: « Tout le monde comprend maintenant que Martine Aubry et François Hollande, c’est la même chose. La seule chose qui les distingue, c’est le tempérament. Or, on ne dérange pas 2 millions d’électeurs pour une querelle de tempérament ! » En effet, laissez se déranger ceux que les différences de tempérament motivent ! Notre champ d’action est ailleurs. Il est dans l’action populaire pour faire vivre les propositions du programme « L'Humain d’abord ». Pas dans l’entretien d’illusions régressives sur d’improbables raccourcis qui nous dispenseraient d’avoir à faire notre propre travail !
Chers camarades socialdemocrataubrystes que vous découvriez ce blog j'en suis ravi mais s'il vous plaît de là à venir faire campagne pour votre championne là cela devient comment dire... lassant ! Après le "révolutionnaire Montebourg", on nous propose maintenant la gardienne du temple de gauche "Aubry" ? On croit réver !
Les historiques - Mario, LouisStO, Géniale,Jean LouisCharpal, Citoyenne 21, jean ai marre et tous les autres - du blog et avant eux notre hôte l'ont dit et répété ceci n'est pas notre affaire!
Je ne suis pas pour un militantisme aveugle et dressé à obeir mais sur un sujet aussi important que celui là (la primaire, son corps électoral et le candidat désigné) il serait bon voir indispensable d'écouter notre candidat !
Le FdG a ses élections en 2012 à deux tours et le soutiendront les hommes et femmes de gauche convaincu de la nécessité d'une politique alternative ambitieuse : le partage des richesses avec l'humain d'abord.
Nous, on peut !
Vivement Lundi !
Ces primaires commencent à me courrir sur le haricot. Je ne suis pas allé voter, cette élection n'est pas mon problème mais celui du PS. Tout ce qui vient du PS est m****ux, la preuve, 6 candidats pour ratisser bien large de la gauche, Montebourg, à la droite Valls, pour finalement se rallier à Porcinet, candidat des déçus du Sarkosisme et de la droite.
Je suis certain que FH est le candidat de la droite, peut être pas de la droite populaire mais de la bonne vieille droite française, bien rétrograde et ringarde qui s'accroche à ses ptivilèges comme un morpion à son poil. Sarko va être laché par les siens, il a accompli sa mission, casser un max de droits socios, de services publics par des cadeaux à ses potes. Joindre l'utile à l'agréable, en détrusant la Sécu par des exonérations de charges, merci dit le MEDEF, merci disent les banques et les compagnies d'assurances. La liste des méfaits de ce prédateur serait bien trop longue et sur ce blog tous le monde la connait. Il peut maintenant se retirer avec la satisfaction du devoir accompli.
Il est temps que nous connaissions le nom de " l'impétrant " afin de lui poser enfin les questions qui tuent sur le programme du PS.
PS: (pas le parti) Le programme du FdG "l'humain d'abord" est trés bien accueilli lors des ventes militantes.
Pourquoi des primaires?
Qu'est ce que un parti politique:"Un parti politique est une organisation qui cherche à influencer une politique gouvernementale en nommant ses propres candidats et en tentant d'obtenir des mandats politiques" wikipédia
La désignation du candidat socialiste à l'élection présidentielle était du ressort des militants encartés du ps.Mais les dirigeants de ce parti ont décidé que ce serait un collége plus large que le parti.Les dirigeants du ps ont ils considéré que la légitimité du parti était insuffisante et que par conséquent il fallait élargir le collége des électeurs.On pourrait le penser,mais alors à quoi servent les militants,quels sont leurs utilités.Payer des cotisations,préparer les mééting,coller les affiches,faire les marchés et distribuer des track, de la main d'oeuvre bon marché et bénévole.
Pourquoi un collége d'électeurs plus large?
Plusieurs réponses:
1/publicité,médias,télé
2/faire apparaitre le candidat du ps comme le seul candidat de l'alternance à gauche, puisque validé par un collége plus large que les militants
3/le ps ne veut pas d'une candidature d'alternative, ce qui lui évite de parler programme et modifications des institutions.
Si j'étais militant du ps je me sentirais dévalorisé.
Les électeurs de la primaire doivent tout de même se rendre compte que dimanche soir il auront l'inverse de ce qui a dominé au soir du premier tour. Valls liquidé, Baylet liquidé, seul Hollande tire son épingle du jeu, imposé par 39 sondages dont pas un seul financé par le PS, il n'y a d'ailleur qu'à regarder de près les instituts de sondages et les journaux qui ont financés pour comprendre, la ficelle est grosse, mais toujours efficace dans les esprits les moins avisés, imposé? c'est peut dire. Mais peu importe, désormais un boulevard s'ouvre devant nous, d'autres ont repris nos propositions, ils ne pourront les porter au premier plan. Le Front de Gauche va s'en charger, car ces idées sont les notres.
Stratégie non seuleument brillante mais aussi intelligente de Montebourg.
appel brillant et intelligent de J.L. Mélenchon, notre représentant pour l'attitude à adopter lors de ce 2° tour.
Deux positions complémentaires.
Je vous ai compris tous les deux.
Et c'est J.L.Charpal 19 qui me pique l'explication : ces deux prises de position "laissent un boulevard pour la vraie gauche" au 1° tour de la présidentielle. Allez, vous aussi vous aurez compris que si M. Aubry était présente à ce même 1° tour elle piquerait des voix à notre représentant. Montebourg rend service à.L. Mélenchon mais chut, moi je peux le dire, pas lui, il fait décrypter ses billets.
Ca sent de plus en plus la théorie du complot. Mais peut-être avez vous raison.
Ce blog devient chiant. Il était passionnant à ses débuts, lorsqu'il analysait les mécanismes de la crise multiforme qui accable le monde et ébauchait les solutions. Il tourne maintenant à la politique politicienne et commence à me gonfler sérieusement. Il devrait se recentrer sur la seule question qui vaille: comment rassembler les anti-système comme Mélenchon, Chevènnement, Montebourg et Dupont Aignan pour éviter la dispersion et une nouvelle victoire des pro-système qui est en train de se dessiner clair et fort avec l'enfermement de tous les électeurs dans l'unique pseudo duel Hollande Sarko.
@ Louis St O
@Bien Modestement (168) nous faisait remarquer que les commentaires sur le blog d’A. Montebourg étaient intéressants, et bien ils devaient être tellement intéressants que Montebourg les a fermés
C'est faux ! La preuve :
http://www.arnaudmontebourg2012.fr/content/je-voterai-titre-personnel-pour-francois-hollande
Simplement il faut naviguer un peu pour trouver la page.Voici le début du premier commentaire : "A la soupe Montebourg ! A la soupe !". Il faut oser !
Montebourg se laisse massacrer sur son propre blog par des dizaines de commentaires assasins.
Courage ? Suicide ?
Montebourg n'est pas un opportuniste, c'est tout le contraire. Il savait d'avance que son vote Hollande lui attirerait les foudres de ses propres partisans. Il sacrifie, en toute conscience, sa crédibilité et peut-être sa carrière parce que prisonnier de son "patriotisme" de parti. Piégé par cette primaire dont il a été l'artisan et dont il est obligé de suivre jusqu'au bout la logique. Cessons de le lapider. On ne jette pas des pierres à quelqu'un qui est en train de se faire Hara-Kiri.
Sa grande "faute" n'est donc pas l'opportunisme mais d'avoir accepté de sacrifier ses convictions à son parti. Le contraire de Mélenchon. Faute impardonnable, hélas pour lui. Il le payera cher.
"Chapeau bas", néanmoins.
Non, il n'a pas effacé les commentaires !
La procédure consistant à demander aux électeurs de signer un engagement de reconnaissance des valeurs de la gauche peut paraître anodine, et pourtant d'un point de vue psychologique, elle présente un danger. On peut l'apparenter à une technique de manipulation que l'on appelle en psychologie sociale "le pied dans la porte". Cette technique consiste à faire une demande peu coûteuse, suivie d'une demande plus coûteuse. Cette deuxième demande a plus de chance d'être acceptée si elle a été précédée de l'acceptation de la première. Cette technique crée un phénomène d'engagement par paliers successifs. Elle est utilisée par les vendeurs, par les managers,. nous y sommes soumis dans notre quotidien et nous n'en avons pas toujours conscience.
Je ne dis pas que le parti socialiste utilise cette technique de manipulation pour s'attirer des électeurs à l'élection presidentielle, mais gardons à l'esprit ce que dit la sagesse populaire: "il n'y a que le premier pas qui coûte".
Je n'avais pas encore écouté le discours de Brive de notre porte parole. Je viens de le faire. Excellent et percutant discours, sur le fond et dans la forme. qui correspond en tout point à ce qu'on est en droit d'attendre d'un homme politique sincèrement et profondément progressiste, dans les moments graves que nous connaissons.
J'imaginais ce discours diffusé sur les grandes chaînes de TV, à 20 h, en même temps. Vous imaginez l'impact !
Ce qui me fait dire avec une grande confiance, qu'au fil des mois, de plus en plus de nos concitoyens vont finir par prendre connaisances des solutions proposées par le Front de Gauche aux problèmes qu'ils rencontrent.Impossible qu'ils ne voient pas la différence, énorme, entre cette "offre" politique et la bouillie pour les chats proposée par les autres, absolument pas à la hauteur de la situation et même de de nature à l'aggraver.
Le travail de terrain de tous et de chacun, les meetings, puis le moment venu, les prises de parole à la TV porteront leurs fruits inéluctablement.
A partir de lundi il va falloir crier très fort pour qu'on nous entende.
Depuis la rentrée on a eu droit à DSK, puis aux primaires, la droite va réclamer la parole, comme s'ils l'avaient perdue, et nous on nous dira que Montebourg a parlé pour nous,on va nous casser les pieds avec le carnet rose, et De Fillon a Datti ils ne vont pas nous laisser une seconde de répit.
Qu'au moins sur ce blog on remette l'accent sur ce qui compte, qu'on parle de ce qui nous concerne, de ce qui est préoccupant pour nous, militants, électeurs du FdG.
Moi, je trouve que ce qui m'inquiète aujourd'hui c'est le manque de mobilisation forte, chacun part dans son coin et s'arrête vite, on remet les choses à dans six mois et en attendant on est comme frappés de stupeur: mobilisation à Rome, à Londres, en Grèce, au Portugal mais ici ?
Propageons "l'humain d'abord", agissons, ne tirons pas les marrons du feu four je ne sais qui, il y en a en embuscade qui vont eux chercher à s'imposer si on leur laisse l'espace.
262
Jean Marie dit:
15 octobre 2011 à 17h57
"comment rassembler les anti-système comme Mélenchon, Chevènnement, Montebourg et Dupont Aignan pour éviter la dispersion et une nouvelle victoire des pro-système qui est en train de se dessiner clair et fort avec l'enfermement de tous les électeurs dans l'unique pseudo duel Hollande Sarko".
Je croyais qu'on discutait de ce qu'il est bon de faire à gauche. Du rouge avec du brun, ça fait de la m... J'ai entendu Dupont-Aignan ce midi sur France 3, contre Braouzec. Insidieusement, Dupont-Aignan glissait de la dénonciation des "étrangers" (qu'on accueille trop généreusement sur notre sol national, d'après lui) à celle des "délinquants". Confondant les deux. Marine Le Pen n'aurait pas fait mieux.
L'alliance des "anti-système" est un piège redoutable. On s'y perd. Chevènement a perdu la boussole et ne sait plus où est sa droite et sa gauche. Ce n'est pas pour rien qu'un de ses proches est devenu aujourd'hui conseiller politique de Marine Le Pen. Si le PG devait un jour faire primer le nationalisme sur le clivage droite/gauche, je partirais en courant au lieu de m'afficher avec ses militants...
@ 262 Jean Marie : " Ce blog devient chiant."
Vous avez le droit de le penser. Encore que rien ne vous interdit, ainsi que l'a proclamé une publicité de jadis, de le dire "avec des fleurs".
Mais nous attendons vos contributions, afin d'apprendre grâce à l'exemple de vos réflexions, comment intervenir de façon passionnante. Et sur le fond, merci de nous exposer les points d'accord et de divergence entre Jean-Luc Mélenchon, Dupont -Aignan, JP Chevènement et Montebourg et comment vous envisagez une nouvelle organisation politique mettant en synergie concrètement ces hommes politiques.
L'art c'est aussi de la politique
Un très beau choix de photographies, à découvrir plus avant.
cordialement
Cher camarade
Pas tout à fait d'accord avec toi sur la partie concernant la Primaire.
Il était du devoir politique du Front de gauche de prévenir les citoyens impatients de se débarrasser de Sarkozy qu'en votant aux primaires ils participeraient à une opération politicienne du PS.
Il doit aussi être dit que ce type d'opération amplifie l'idée du vote utile et anticipe le jeu démocratique du 1er tour. Pire, il créé un "récit" suscitant une mobilisation à fonds perdus, susceptible de dépression supplémentaire une fois l'élection passée, lorsque tous comprendront qu'ils ont été roulés dans la farine. Cette dépression, après le plaisir extatique de l'évènement médiatique, pourrait bien alimenter un surcroît de découragement et de désengagement.
Les ouvrages de Christian Salmon dans ce domaine proposent une grille de lecture pertinente, avec une grande profondeur de champ.
Un tract national expliquant nos raisons aurait fait oeuvre pédagogique.
Une occasion ratée…
Graves incidents à Rome lors de la manif des indignés, débordés par des black-blocks... L'emeute se poursuit, les flics ont poursuivi les blessés dans les hôpitaux...
Un peu partout dans le monde, les Indignés, des centaines de milliers..
A la une des journaux on-line français QUASIMENT RIEN !
si, Mme Bettencourt !
Assez d'accord avec de nombreux commentaires. il fallait voter AM pour renforcer l'aile gauche du PS. Je pensais
que AM était sincére, mais plus de doute, comme l'a écrit quelqu'un, la soupe promise doit être bonne pour se
dédire de la sorte en déclarant qu'il allait voter FH même si ce n'est qu'une position personnelle qui n'engage que lui !
On sait bien que FH et MA c'est du pareil au même, seulement FH c'est juste pire comme le montre toutes les analyses politiques de ses propos (augmentation du smig, sortie du nucléaire etc..). Pour moi MA a tout de même réalisé de belles avancées et de plus, quand la France sera-t-elle capable d'élire une présidente ?
De toute façon pour nous les seuls, les vrais, c'est le Front de gauche, le front de gauche et encore le front de gauche avec JL Mélenchon. Le reste, les autres ne sont qu'illusion. Maintenant je le sais, Montebourg il a le goût la couleur, l'apparence de la Gauche mais il n'est pas de Gauche. Qu'il ne vienne pas nous rejoindre au FdG en tout cas. Pas d'accord avec Ermler, AM n'a pas à être un soldat discipliné, pas quand il a fait toute sa prop. en se démarquant, pas maintenant, car ils n'en sont pas encore au ralliement final
Mais vous avez tous raisons les gars, vous, nous tous l'avons bien compris, qu'ils se cassent tous, et aux présidentielles c'est le FdG au premier et au second tour, jusqu'à la victoire
@Jean-Marie
Je ne serais pas aussi sévère que vous. Moi cela ne me dérangerait pas du tout que Montebourg et le(a) candidat(e) du PS nous rejoignent et appellent à voter Mélenchon pour battre Sarkozy au second tour. ;-)
Il ne faut pas s'aliéner les voix du PS qui nous seront bien nécessaires pour dépasser 50%. ^_^
Je ne vais pas inventer quelque chose de nouveau : tous, nous sommes d'accord. Montebourg n'est pas allé au bout de ses convictions et c'était à craindre. Donc, qu'il reste dans "son" parti, dont nous n'avons rien à en attendre. Quand je dis nous, ce sont à la fois les sympathisants et militants du FdG mais aussi toutes les populations qui, oppressées par la loi du capital, commencent à sérieusement ruer dans les brancards. Il ne s'agit pas dans mon esprit de récupérer ce désespoir mais de montrer à tous ceux qui protestent et au reste du monde des habituels exploités qu'il y a une sortie possible et que nous ferons le maximum pour nous sortir de l'ornière où le parti de Hollande nous entraînera inévitablement s'il est élu. Faisons tout pour que Jean-Luc Mélenchon passe au second tour ! Et bien sur qu'il soit élu.
Vive le FdG.
@ Emler (263) :
J'avoue que je trouve cela aussi assez étrange que Montebourg se laisse effectivement massacrer sur son propre blog ! N'est-il point modéré ? Donc il faudrait voir, selon vous, le ralliement de Monteboug à Hollande comme une connivence de ce dernier, envers le front de gauche, pour lui permettre de se hisser en 2012, sachant ce que nous n'ignorons pas nous mêmes, que Hollande sera le candidat choisi de la droite pour battre Sarko, en théorie ! car en pratique, c'est le Front de Gauche qui raflera la mise ! Ca me laisse perplexe cette éventualité mais à creuser...
@211 cruz, il faudrait dire à Philippe Poutou du NPA, qu'ils rejoignent la dynamique du Front de Gauche, ils seront les bienvenus. Ça évitera de demander un report de voix sur le ps si nous ne sommes pas au 2° tour ou de rester à la maison en attendant la révolution du peuple, si on décide de s'abstenir.
Faut pas s'absenter du blog si on veut répondre à chaud aux commentaires, j"avais trois pages de retard ! je continue, en tout cas il ne faut pas s'emmêler les pinceaux avec les primaires du centre gauche, même si c'est pour éviter un score important de FH. On s'en fout, ce n'est pas la gauche et ce sera très clair au moins.
Cette après-midi à Bordeaux j'étais à la manif'des étud… non des indign… euh non finalement ça a été une manif anti-nucléaire. Je n'ai pas tout compris, et je n'étais pas le seul apparemment. Une poignée de PiGistes y distribuaient des PPP d'ailleurs. Bref, un des participants me faisait remarquer à quel point les autocollants représentant un Mélenchon jean-moulinisé avec marqué en gros ESPOIR étaient grotesques et l'incitaient plutôt à la méfiance sur le personnage.
Je ne sais pas comment le Front de Gauche s'organise pour concevoir et diffuser les autocollants, mais voir les murs de ma fac tartinés de ces choses est en effet assez embarrassant. Surtout que Mélenchon lui-même disait ne pas souhaiter que la campagne soit centrée sur lui. Entre ça et le slogan un peu malheureux «front uni contre la vie chère» (qui est le même que celui d'un super-marché pour rappel), la campagne d'affichage est un peu étrange pour le moment…
Et bien moi, demain, je vote quand même. Par contre, je ne sais pas encore si l'enveloppe sera composée de deux bulletins, ou sera vide... Je crois qu'à chaque fois qu'une possibilité de s'exprimer est donnée, il faut la saisir. Au moins, cette primaire a permis de constater que le vote reste mobilisateur... Et je pense à d'éventuels référendums d'initiative populaire. De cela, on peut remercier le PS. Pour le reste, cela est certain, Aubry-Hollande, même combat.
Je répète ce petit indice que personne ne semble relever.
Ceux qui n'ont pas voter au premier tour devront payer leur écot de 1 euros.
La plupart des FdG qui ont voté AM et des Ségo n'iront pas.
Une partie des socialistes qui ont voté AM ou Ségo voteront blanc (il y a une incitation/mot d'ordre entre les mandataires d'AM sur le net)
Cela signifie qu'on pourra voir ce qui s'est passé entre le 1er et le 2 tour.
Le plus probable est que.... cela mettra en évidence les proportiens d'électeurs... du centre ou de droite.
Hollande sera donc le candidat de l'aile droite du Ps (Valls, Peillon, les opportunistes)... et de Bayrou + autres centre droit.
Un argument de plus pour nous, et un boulevard à gauche, où nous serons SEULS !
Je sais plus, à écouter les journalistes, FHollande a la stature d'un chef d'état, sa silhouette s'est affinée, déjà à ces primaires il était au dessus de la mêlée, il voyait au delà des primaires, il a une force tranquille...FHHHeu.
MAubry, c'est différent elle est plus agressive, pour rattraper son retard, mais elle s'est affirmée dans ces primaires, elle décline son cv pour postuler...ils sont embêtant ses journalistes, moi je voudrais me décider sur un programme, savoir ce qu'ils proposent. Mais comme ils sont interchangeables faut bien parler d'autre choses. Dont je vais relire le PPP, pour pouvoir en discuter dés que possible avec des amis, et attendre le prochain billet de Jean Luc Mélenchon. Bon dimanche à tous.
Bonjour Jean-Luc, je ne sais pas si tu liras ce mail, mais je tente quand-même (c'est à ça qu'on reconnait les têtes dures). J'ai vu que tu serais à la matinale de France info lundi matin, et c'est le jour où les inspecteurs du permis de conduire entameront une grève illimitée pour contraindre l'administration à tenir ses promesses sur un reclassement supérieur de leur corps. Si au détour d'une phrase, tu pouvais saluer le courage de ceux qui ne baissent pas la tête, nous t'en serions reconnaissants! Et puis c'est plus intéressant que de devoir commenter à tour de bras l'investiture de Hollande!
Très bon courage pour mener la superbe campagne du front de gauche!
demain 1€ pour un bon croissant bien frais et ballade en forêt, continuer de méditer et ouvrir les consciences et les coeurs aux futurs grands bouleversements. D'ici un mois j'en suis sûr, plus personne ne se souviendra de ces petites joutes socio-démocrates télévisuelles, mais le mouvement et la réflexion de fond engagée depuis de longs mois par le Front de Gauche, en toute discrétion médiatique, aura continué son oeuvre patiente de conviction et de promotion d'idées.
On sent de la tension sur ce blog dès qu'un nouvel arrivant déclenche une polémique sur ce qu'il faudrait faire avec le PS et tel ou tel de ces divers "impétrants", etc. Restons humbles, comme le disait Mélenchon avec gouaille au lancement du Parti de Gauche : "on est tous des ex...". Toutes ces querelles internes sur le fait de participer ou même juste de parler ou pas de ces primaires est un bon signe, en fait : ça vient du fait que de plus en plus de déçus/désorientés du PS sont appelés à nous rejoindre, c'est un travail inévitable d'intégration qui est à l'oeuvre. D'ailleurs bcp d'entre nous ont suivi le PS dans les urnes il y a plus ou moins longtemps, voilà tout. Mélenchon incarne lui-même cette trajectoire historique. Sachons être tolérants avec tous ceux qui découvrent le FdG et interpellent ce blog. Ne diabolisons pas le démondialisateur : si bcp ont décidé de soutenir Montebourg, admettons que les autres se sont au moins posé la question de le faire. Même avec les "aubrystes d'un jour" qui nous énervent tant, nous finiront par nous entendre, et ici je l'espère, en nous rassemblant petit à petit.
Cher Citoyen 93, si je puis me permettre, nous ne sommes pas tous des "ex". Un peu partout en Province, ce sont 75% de gens n'ayant jamais été encartés, qui forment le PG. Et c'est plus fort que nous, les PS mal désamiantés nous irritent passablement. Cela dit, tu as raison, toutes les trajectoires qui conduisent au PG et au FdG sont bénites...
On voudrait dire gentiment à beaucoup d’entre vous qu’il faut une sacrée dose d’ouverture d’esprit pour vous suivre. Certes, c’est le propre d’un sympathisant FdG, mais quand même ! Alors que vous avez sous les yeux un splendide exemple de matraquage médiatique en faveur de F.Hollande, une pratique qu’on est bien placé pour déplorer ici a contrario, vous n’arrêtez pas de dire que rien de tout cela ne vous concerne. Mot d’ordre : on reste au chaud entre nous. Autant prévoir tout de suite une interro écrite pour ceux qui auraient l’idée saugrenue de rejoindre J.-L. Mélenchon après la primaire socialiste ou pour la présidentielle, histoire de ne pas mélanger les torchons et les serviettes. On ne conteste pas ici le droit de chacun à décider ce qu’il a à faire, au contraire, mais à condition qu’en l’occurrence l’engagement ne consiste pas à céder à la facilité. Il n’est d’engagement que dans la douleur, car nous y laissons toujours une part de notre individualité naturelle. En tout état de cause l’engagement n’a rien à voir avec l’intégrisme. On est bien d’accord pour déplorer que la gauche soit une telle tour de Babel. Mais si on s’en lave les mains au prétexte qu’un grand nombre y ont oublié en partie la langue du peuple, on a de fortes chances de ne plus avoir à faire valoir que ses propres jérémiades, en quoi on ne voit pas grand chose de productif. Dans cette histoire, nous sommes tous embarqués, par la force des choses. Si on ne l’admet pas, ce n’est pas la peine de taper sur Sarkozy et la social-démocratie à longueur de temps en espérant haut et fort qu’enfin la vérité éclate. Pour cela il faut ramer, quitte à se mouiller. Je crois.
Aujourd'hui avait lieu une journée planétaire des indignés avec ces mots d'ordre : "Peuples du monde, levez-vous" ou "Descends dans la rue, crée un nouveau monde", et dénonçant la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance.
Indépendemment du programme du Front de Gauche, dont je partage totalement les objectifs, et qui concerne prioritairement notre pays et l'Europe, " à titre personnel " (expression à la mode), j'ai toujours appelé de mes voeux un rassemblement des démocrates progressistes de tous les pays.
Il n'y a pas, à mon sens, à opposer, comme on le fait souvent, une approche universelle et une approche nationale ou régionale (niveau européen par exemple). L'une n'empêche pas l'autre, les deux pouvant s'aider mutuellement.
Nul doute que des manifestations partout dans le monde de plus en plus massives finiront par faire reculer le système mondial actuel. Cependant, il arrive un moment où il faut traduire dans les faits, par des mesures concrètes, les doléances des peuples. Des organisations politiques sont donc nécessaires.
On pourra dire que le besoin crée l'organe, mais si l'organe existe déjà, on gagne du temps. En France, le Front de Gauche est en place. Comme de nombreuses démocraties ne sont pas pourvues de vrais partis de gauche décidés fermement à en découdre avec les réacs qui prétendent avoir gagné à l'envers la lutte des classes, les revendications risquent de piétinner un certain temps.
En France, en cas de soulèvement international, on aura une longueur d'avance et comme ce fut le cas souvent dans le passé, on sera à l'avant garde des luttes émancipatrices. Nous n'en sommes pas encore là, certes, et je vais passer pour un rêveur impénitent, mais je vois poindre le début d'un frémissement universel...
@ 267 Gilbert Duroux
Jean Moulin n'a pas fait sa bégueule pour rassembler communistes et patriotes de droite lorsqu'il s'agissait de résister aux nazis. Si vous voulez résister au fascisme financier il va peut être falloir cesser de jouer les délicates. Pour l'heure, ce qui se dessine c'est un faux duel entre Sarko et Hollande, tous les autres finiront comme Montebourg, avec, au mieux, un glorieux 17%. Ça vous satisfait?
@Jean Marie 286
Lorsque Jean Moulin résiste aux nazis il fait la guerre aux nazis avec des communistes et des patriotes de droite. Eh bien, le Front de gauche existe pour rassembler ceux qui font la guerre au système financier et bancaire tel qu'il opère sous la bannière néolibérale et qui ont décidé de rompre avec le capitalisme productiviste destructeur et cela me satisfait.
@jean louis charpal
Comme la plupard du temps,j'approuve tes analyses et comme toi je sens un vent de têmpete mondial qui va peut être permettre au front de gauche de créer la surprise en 2012.
place au peuple,l'humain d'abord !
Jean-Luc Mélenchon dit "les socialistes ont organisées les primaires pour régler la crise du leadership dans leurs rangs."
Qu'est-ce qu'il entend par "leadership" ? Il me semble que si on creuse cette question, on avance. Le "leader" c'est le guide. En allemand, ce mot est encore plus évocateur :c'est le führer (du verbe führen : guider, conduire).
Est-ce que cette crise signifie qu'une communauté (en l'occurence, les socialos) ne veut plus d'un guide suprême ou au contraire ne parvient pas à en trouver un ?
Sans le moindre début de réponse à cette question, on ne pourrait pas dire si cette communauté est sur la bonne voie ou pas. On peut dire en revanche qu'elle est à l'intersection de deux voies fort divergentes. Soit elle souhaite obéir et cherche le guide qui saura la faire taire. Soit elle ne veut plus obéir et cherche de nouvelles règles instaurant de nouvelles relations entre les individus. Les primaires me semblent être un début de réponse. S'ils attendait de trouver le guide qui les fera taire et obéir, ils n'auraient pas changé la moindre règle de fonctionnement du parti. Au contraire, avec ces primaires on voit bien qu'ils ne souhaitent pas que les règles du passé perdurent. Ce n'est pas encore gagné. Ils peuvent faire marche arrière à l'avenir.Mais ils ont avancé et nous serions simplement honnêtes de le reconnaître.
Les verts sont un peu au même stade. Ils piétinent à cette intersection. Mais leurs avancées sont si insignifiantes qu'il est difficile de savoir quelle voie ils vont prendre. Certes je reconnais que dans le concert médiatique actuel il n'est pas facile d'organiser des primaires ouvertes à tous les citoyens si finalement on ne déplace que quelques milliers d'électeurs. Mais c'est justement une erreur de fonder le succès des primaires socialistes sur les 2,5 millions de gens qui se sont déplacés. Le succès est de prendre la bonne voie, c'est à dire l'ouverture du parti.
Oui mais grosse déception, Montebourg sans donner de consigne de vote prend néanmoins à titre personnel parti pour le "ravi de la crêche" ça sent la pêche au portefeuille
Entièrement d'accord avec toi Jacques Bonhomme. Le boulot des militants du Front de Gauche c'est de convaincre les gens de voter pour nous, pas d'aller départager deux tempéraments. J'ai voté Montebourg au premier tour mais je n'irai pas voter au deuxième. Résistons !
Il n’est d’engagement que dans la douleur, car nous y laissons toujours une part de notre individualité naturelle.
Cette phrase n'est pas de Jean-Luc Mélenchon, je l'ai tirée d'un commentaire. Mais elle me semble faire écho à "la crise de leadership" dont parle Jean-Luc Mélenchon.
Le fonctionnement d'un groupe peut être très simple : on choisit son leader et on s'engage à lui obéir. Tout marche sur des roulettes.
Oui...mais voilà....Les français sommes bercés au doux ronronnement de "liberté, égalité, fraternité".
Si l'engagement est douloureux c'est justement qu'il ne faut pas s'engager sur la voie de l'obéissance au leader. Notre mentalité est façonnée par deux siècles d'instruction aux idéaux des "Lumières". Je crois qu'il n'y a pas sur Terre de peuple aussi insatisfait que nous. Malgré les avantages qu'offre notre puissance économique.
Pourquoi ? je pense que c'est parce que nous ne nous résignons pas à ce que ces idéaux restent pour une bonne part de la pure théorie.
Si nous étions sur la bonne voie, nous abandonnerions dans la joie et le bonheur une part de notre individualité parce que c'est ainsi qu'on devient de plus en plus objectif. Si nous refusons d'accepter cet abandon c'est que nous savons bien que ce n'est pas un accroissement d'objectivité qui nous est proposé mais la soumission à la subjectivité d'un autre.
@J L Charpal 285
"on sera à l'avant garde des luttes émancipatrices "
Je le crois aussi mais bien maigrichonnes étaient les manifs des indignés en France. Etait-ce la peur du "savoir faire" répressif français ?
Pour les discours de Marie-George et Jean Luc à Ingrande les travailleurs en lutte ont improvisé sur le parking de l'usine Fonderie du Poitou une pauvre estrade, simple planche posée sur quelques pneus empilés (2 septembre).
Pour le discours de "not'bon maitre" a été dressée,en Creuse, avec nos sous, une gigantesque tribune avec projecteurs et caméras (11 octobre) - photo sur le site sarkofrance.
Dans le combat David contre Goliath c'est qui qui gagne ?
Bonjour.
Montebourg, en annonçant son vote pour Hollande, a choisi. Pour ma part, je suis tout à fait d'accord avec tes analyses. Laissons-les faire leur cuisine. Et travaillons pour un score à deux chiffres. Bon courage. Annie
un vent de fraicheur souffle sur la planéte http://www.avaaz.org/fr/the_world_vs_wall_st_fr/?slideshow
Cette première répétition mondiale de la grande jacquerie des peuples a touché près de 1000 grandes villes (depuis les antipodes jusqu’en Europe occidentale et aux USA).
Mais ces manifestations ne se sont déroulées que dans les pays dont l’économie dépend de Wall Street. Dans certaines villes, comme Rome, le peuple a répondu à la violence flicardière par des incendies de voitures. Les Etasuniens se sont montrés plus dociles, malgré les centaines d’arrestations.
Pour arrêter cet immense mouvement, coordonné par les grands réseaux, il faudrait mettre fin à la voyoucratie spéculative, au gangstérisme des banques (je pense notammentà la BCE pour l’Europe).
Il faudra certainement arracher la décision des grandes nationalisations dans le système de l’Empire américain, qui ne tient debout que par un reste de timidité des peuples.
Aux USA, le réseau des camps de FEMA (environ 600 « lagers », avec miradors et le toutim),sont prêts depuis 2004, mais ils ne serviront probablement à rien, faute d’un nombre suffisant de mercenaires.
La révolte anti-impériale va vraisemblablement continuer après ce premier acte.
les jeux du cirques actuel de la politique ouvrent la voie à une formidable abstention si l'on n'y prend garde. en effet, on ce rend contre qu'a diluer l'espace politique du libéralisme (qui serait le bien absolu) face à des partis dit extrêmes gauche pour bien les ridiculiser et du même coup créer le sentiment d'un vote utile !
çà me rappelle le "dormez bonnes gens" du moyen âge.
de la bouche de Jean-Luc Mélenchon ont entend bien à présent les mots "résistance", "derrière notre drapeau",etc. Jean-Luc Mélenchon doit se concentrer sur la manière de convaincre les faibles, les démunis de relever la tête et d'aller voter plutôt que de parler de son ancienne "écurie" dont franchement je n'ai plus rien à faire.
on perd notre temps sur ce forum, et j'ai du moi même faire parti de cette perte de temps en parlant d'un PS qui ne lèvera pas le petit doigt pour les précaires et le peuple de gauche.
occupons nous d'aller convaincre ceux de nos frères qui luttent pour survivre plutôt que de regarder la couleur changeante de la cravate de Sieur AM.
les affiches, les autocollants, les campagnes d'interviews doivent aller à convaincre les Français abandonnés au FN (vote de refus) et aux abandonnés de toute part de rejoindre au moins sur le premier tour le Front de Gauche ou le NPA ! voilà la bonne manière de faire.
Front de gauche indépendant, NPA, LO peuvent porter un espoir à gauche ! est cette espoir est de mettre un bulletin de vote au soir du premier tour de 2012 dans l'un des trois choix possible de gauche. attendons pas d'être uni ! mais n'attendons non plus de voter à gauche SVP !
on a réussi de voter pour le NON ensemble avec le NPA ! et on arrive pas à ce rassembler suffisamment pour "torcher" les faux partis de gauche et leur alliés UMP ! alors il faut se concentrer à mort sur la gauche et oublier le vote utile!
je lance un appel à ne pas imaginer une seconde que que le PS soit une alternative à contrecarrer l'UMP ! on le sait maintenant.
Comment faire gagner la vraie gauche
Vous qui avez voté Montebourg à la primaire, votez Hollande
le Front de gauche s'imposera comme seul partie de gauche, certain l'avait déjà compris
Très intelligent !
@ redline69
Le Non au référendum est passé parce que l'actuel président a voulu déstabiliser Chirac Raffarin. Déja maitre des relais médiatiques en 2005, ministre de l'interieur, chef de l'ump il est resté muet pendant la campagne jusqu'à la dernière ligne droite.A un grand meeting parisien il lance que la victoire du oui au référendum européen permettrait de sortir du modèle social français, ambigu, non?
Éric Toussaint, docteur en sciences politiques, préside le CADTM Belgique. Il écrit, d'Espagne, ces quelques lignes pleines d'espoir sur le mouvement des indignés de la planète dans lequel s'inscrit largement le programme du Front de Gauche, l'Humain d'abord.
Depuis février 2003, c’est la première fois qu’un appel à une action internationale à une date déterminée rencontre un tel écho. En Espagne, d’où l’action est partie près de 500 000 manifestants ont défilé dans les rues d’environ 80 villes différentes dont 200 000 ou plus à Madrid |1 |. Des actions se sont déroulées dans 5 continents. Plus de 80 pays et près d’un millier de villes différentes ont vu défilé des centaines de milliers de jeunes et d’adultes qui protestent contre la gestion de la crise économique internationale par des gouvernements qui courent aux secours des institutions privées responsables de la débâcle et qui en profitent pour renforcer les politiques néolibérales : licenciements massifs dans les services publics, coupes claires dans les dépenses sociales, privatisations massives, atteintes aux mécanismes de solidarité collective (systèmes publics de pension, droits aux allocations de chômage, convention collectives entre salariés et patronat,…). Partout le remboursement de la dette publique est le prétexte utilisé pour renforcer l’austérité. Partout les manifestants dénoncent les banques.
http://www.cadtm.org/15-octobre-2011-grande-victoire
Pourquoi s’en mêler ?
Participer aux primaires du P.S.c’est parier contre la stratégie électorale du Front de Gauche ou se livrer à des petits calculs à courte vue. Mais c’est aussi implicitement avaliser une procédure à finalité « césariste » contrôlée médiatiquement par l’oligarchie.
Pour autant, il faudra bien se pencher à froid sur le bilan de cette opération dans le champ politique français. Bilan d'une autre importance, c'est évident, que les jugements que l’on peut légitimement porter sur les palinodies de Montebourg.
Un lien intéressant :
http://www.dailymotion.com/video/xlo91q_front-de-gauche-l-humain-d-abord_news
Une "citoyenne du Peuple" a imaginé des affiches pour la campagne présidentielle du candidat Jean-Luc Mélenchon. Ce n'est pas une agence de communication, ni un prestataire, c'est une graphiste qui propose des idées et son savoir-faire.
ET puisque ce Forum est une peu la "Commune du Blog", pourquoi ne pas lancer un appel à contribution : slogans, affiches, vidéos, photos, matériel de campagne... Que chacun propose. Imagination au pouvoir ! Place au Peuple !
Nous sommes le nombre, nous sommes la force !
Mélenchon, partageons !
Blanqui, je souscris à ton idée
Créons une caisse des dépôts et consignation artistique, esthétique, morale et citoyenne !
Une mise au pot mutuelle de notre créativité, à des milles de
J'ai une pensée émue pour toutes celles et ceux qui,sincèrement" s'en sont mêlés", alors qu'il était claire qu'il s'agissait une fois de plus de" ratisser " large, comme à su si souvent le faire le PS (coté droit le Manu, coté gauche l'élégant A rnaud), Ce fut du travail bien fait pour le compte du favori, j'oserai dire comme d'hab..
Aujourd'hui plus que jamais, si l'on reste au PS,c'est que l'on est loin de partager notre vision de la société,quelque soient les belles paroles de gauche,et le soutient de notre " camarade" Hue...
Valls à l'ump et Hue au ps,j'estime que cela serait intellectuellement plus honnête, non?
@303
Elle sont superbes ces affichent.Il faut les voir dans les rues de France.