16oct 11
Invité de « Parole directe » sur TF1
Jeudi 20 octobre de 20h15 à 20h35
A cette occasion, je vous propose d'organiser des soirées-débat d'écoute collective, notamment en public dans des cafés, suivies de présentations-débat autour de notre programme "l'Humain d'abord".
Des fonds de tract et affichettes sont disponibles pour annoncer ces soirées.
Je poste cette note dimanche soir car lundi est jour de cavalcade pour moi. La journée ne me laissera pas de temps pour me mettre devant mon clavier comme j’y suis à présent. J’évoque le vote du deuxième tour de la primaire socialiste. Puis le harcèlement que m’infligent certaines équipes travaillant pour Canal Plus. Ensuite je viens sur ce qui est mon travail de conviction et d’argumentation auprès de mes lecteurs. Je reviens donc sur la situation de la Grèce pour faire le bilan du moment. L’enjeu est que chacun de vous puisse dominer le bourrage de crâne auquel la question de la dette des Etats et des remèdes libéraux donne lieu. Pour les mois qui viennent, cette affaire est centrale car c’est sur l’épouvantail grec que la droite et les sociaux libéraux construisent leur chantage sur « la seule politique possible ». Et puisque j'y suis j'évoque le sort de Dexia.
Merci à Eric Mestre pour cette série de photos de l'altiplano Bolivien…
Une nouvelle étape de la campagne présidentielle commence avec la désignation du candidat des socialistes. Je félicite l’heureux vainqueur de cette compétition. Mais puisque je suis au moment des picoteries, je ne peux m’empêcher de faire remarquer facétieusement que c’était une compétition sans risque pour les socialistes puisque de toute façon un socialiste était certain de l’emporter ! Ayant appelé mes amis à ne pas s’en mêler, même si je ne suis pas du tout certain de les avoir convaincus, je me réserve le seul avantage de cette situation : ne pas commenter une préférence des votants que je me contente d’enregistrer. Ni joie ni regrets. L’orientation majoritaire du Parti Socialiste est confirmée sans aucune surprise dans la personne de l’homme qui l’a incarnée sans discontinuer depuis 1997. L’intermède Aubry n’avait aucune signification de changement d’influence idéologique. En se rangeant derrière elle et en renonçant à exister, la gauche du Parti Socialiste, certes affaiblie par notre départ, s’est condamnée au rôle dérisoire qu’on lui connaît. Elle est à présent réduite au rôle de faire valoir sans influence ni rôle. Montebourg un temps a relevé le gant. A présent la vie du PS reprend, avec sa grisaille et son eau tiède, ses batailles d’organigramme de campagne et ses luttes de places au futur gouvernement. Demain est un autre jour. Laissons la poussière retomber. Le paysage est dessiné. Chacun va bientôt le réaliser. Je dis bienvenue aux socialistes de gauche, aux sympathisants et aux électeurs de ce parti qui savent déjà à quoi s’en tenir.
Le paysage de la gauche est en place. Cinq candidats sont présents pour l’instant. C’est le plus petit nombre depuis longtemps. Dans la période récente, le précédent contexte à cinq c’était en 1995. Ce n’est pas fini. Certains analystes pensent que le candidat du NPA ne sera peut-être pas là à la fin, faute de signatures suffisantes pour le parrainer. Dans ce cas nous serons quatre en lice à gauche. Les socialistes ne pourront pas reprocher aux autres la « dispersion », selon leur insupportable habitude. De même, dans cette configuration, je ne crois pas que le « vote utile » soit un argument du même poids pour faire voter socialiste, par peur, ceux qui n’en ont pas envie.
Nous allons voir bientôt ce que valent vraiment certaines belles déclarations entendues pendant le déroulement des primaires. J’évoque ici « l’appétit de débats » relevé tout au long de la période. Sera-t-il considéré que cet appétit est apaisé par les parties à fleurets mouchetés auxquelles nous avons eu droit ? Ou bien a-t-on encore envie d’en savoir davantage ? Mon « offre publique de débat » sera-t-elle entendue à gauche ? Je la renouvelle. Je crois qu’elle prolonge utilement la séquence qui vient d’avoir lieu en ce sens qu’elle continuera à donner le goût de s’impliquer dans les élections qui arrivent. A gauche c’est indispensable pour lever les blocages qui paralysent maintes consciences. Quels sont ces blocages ? Tous ceux qui empêchent de comprendre quelles sont les raisons de fond de notre compétition à gauche. Je veux parler des différences de propositions face à la droite. Ne pas le comprendre, ne pas vouloir en saisir pleinement les citoyens, c’est se condamner à aller à une élection où chacun regardera l’autre en chiens de faïence. D'aucuns, peut-être, auront le sentiment de progresser de leur côté. Illusion ! Car une bonne part de ceux qui nous intéressent pourrait rester sur le bord du chemin de ce seul fait. Ou serait alors la dynamique globale à gauche ? Débattre publiquement, c’est combattre l’abstention populaire, c’est transmettre le goût de prendre position. C'est restaurer la souveraineté de ceux qui pourront prendre leur décision en connaissance de cause.
Les dernières heures de la primaire socialiste ont failli me jouer un mauvais tour. La prise de position de Montebourg pouvait prêter à confusion si on le prenait pour notre porte-parole. Il ne l’est pas. Il n’a jamais dit qu’il l’était, et nous non plus ne lui avons jamais donné ce statut. Si je le précise c’est bien parce que je constate dorénavant tant de simplification dans les commentaires politiques ! Si je regarde son entretien avec le journal « Le Monde » je suis étonné qu’on en n'ait retenu que l’annonce de son vote. Car le reste tout de même ne respirait pas l’enthousiasme ! Je n’entre pas dans le détail de ce qu’il a dit. Mais c’est son affaire de s’en expliquer. Je crois que c’est une erreur de sa part. Rien n’exigeait qu’il se prononce personnellement. Ma note avait été rédigée et publiée avant de connaître ce rebondissement. Pour ma part, je ne regrette vraiment pas de vous avoir appelé à vous tenir à distance de ce deuxième tour. Le moindre signe de préférence nous aurait impliqués dans le résultat. Nous aurions alors été mis dans l’impossibilité de continuer à agir d’après notre propre logique, notre propre programme. Une préférence aurait aboli la distance qui nous sépare du programme des socialistes et aboli du même coup la compétition que nous assumons avec eux. Nous voulons que les éléecteurs puissent choisir entre les deux lignes de gauche qui leur sont proposées. La primaire socialiste n’a pas permis un tel choix d’orientation. Les deux finalistes étaient callés sur la même ligne générale. Elle a départagé deux personnes, deux façons d’être. Rien de plus.
C’est un harcèlement sophistiqué. Une vraie propagande. Sans relâche, après avoir passé en boucle l’épisode manipulatoire dit « du petit journaliste », je suis à présent harcelé de jour en jour, avec les quarante secondes filmées à la fête de « l’Humanité » par une des boîtes de production qui fournit en image la chaîne « Canal plus ». C’est le nouvel épisode dit « dégage ». Ça passe et ça repasse. En semaine et le dimanche. Trois semaines après la fête, c’est tout ce que cette équipe a retenu de l’événement. Non ce n’est pas de l’humour, de la rigolade et ainsi de suite. A ce niveau de harcèlement, c’est une attitude construite et un choix politique. C’est une prise de position dans la campagne présidentielle. Sur le terrain c’est aussi de la provocation permanente. Le micro et la caméra de cette équipe me sont continuellement mis sous le nez, je ne peux parler à personne sans que la « journaliste » ne s’incruste dans mon dialogue. Sa présence, collé serré, fait barrage à ce qu’on m’approche, car me parler c’est accepter d’être filmé, interrompu, questionné par cette personne. Les gens n’y sont pas prêts ! Cette intrusion les paralyse le plus souvent. C’est donc un harcèlement physique permanent qui s’exerce sur moi. Je pose le problème à tous mes lecteurs. Je ne sais comment traiter cette difficulté. Comme vous le comprenez, tout ceci n’a plus rien à voir avec du journalisme. Mais comment s’opposer ? On devine le torrent d’injures et de nouvelles provocations auxquels j’aurais droit si je m’y opposais. Ce serait une nouvelle occasion de s’en prendre à moi, au nom de la liberté de la presse et du droit à l’humour, bla bla bla. A Florange, chez les sidérurgistes, cette équipe a été spécialement odieuse. Ces gens méprisent les ouvriers d’une façon incroyable. Tous les plans, toutes les questions, sont destinées à les tourner en ridicule, à les mettre en difficulté. Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?
Je suis un fan du train. Vous le saviez ? Je préfère le train à tout autre moyen de transport. A l’avion, cela va de soi. Les boîtes à sardines volantes, leurs habitacles sadiques, leurs préliminaires humiliants de déshabillage public, leurs inquisitions indécentes dans nos bagages, tout ça pour démasquer les terroristes du Paris-Perpignan, que c’est nul ! L’avion me révulse ! La voiture ? Non ! Ce n’est pas. La circulation, l’immobilisation assis, je n’arrive pas à me détendre. Mais le train ! N’étaient les annonces grotesques de « rail-team » et les toilettes shake up, c’est tout simplement l’idéal. Tranquille, rapide, sûr, et, jusqu’à il y a peu, ponctuel. Maintenant, mieux vaut oublier la ponctualité. La tiers-mondisation est bien avancée. Le train part et arrive quand il peut. Quand il part ! Je croyais que le délabrement était réservé au Thalys, le super train qui relie Paris à Bruxelles. Jamais à l’heure, ni au départ ni à l’arrivée. Quand il l’est on le remarque et on en parle. C’est tout dire ! Je croyais a un effet différé de la querelle des flamands contre les francophones. En prenant le Paris-Brive j’ai pu constater que le mal est maintenant bien répandu. Une demi-heure de retard au départ à l’aller, une demi-heure de retard au retour. Pas d’explication à l’aller. La divagation d’animaux sur les voies fut évoquée au retour. Sale bête ! Les cheminots que j’entreprends sur le sujet sont exaspérés. Ils aiment leur métier et cette pagaille leur hérisse le poil ! La gestion du rail sous critère de la concurrence libre et non faussée c’est ça. Comme le reste. Avec le libéralisme tout va plus mal, tout se détraque. Et personne n’est content. Il y a pire, me direz-vous. Par exemple le libéralisme appliqué à une nation.
J’en viens donc aux grecs. Le bilan de leur situation n’est jamais fait. Pourtant il le faudrait. Après tout, n’est-ce pas le laboratoire des politiques de redressement souhaitée par « la troïka », la Commission européenne, le FMI, la main invisible du marché, la concurrence libre et non faussée et tous les saints du paradis néo libéral ? les plus grands esprits de la planète du Fric ne se sont-ils pas mobilisés pour faire leurs recommandations et « aider la Grèce » ? Faisons un petit récapitulatif de leurs exploits. Mais avant de le faire un rappel. L’objectif du premier plan d’austérité lu et approuvé par les grands docteurs miracles était, en janvier 2010, de ramener le déficit sous les 3% du PIB à l’horizon 2012. Que s’est-il réellement passé ? Autrement dit, examinons la médecine à ses résultats réels. Fin 2009 leur dette s’élevait à 298 milliards d'euros. Aussitôt sont appliquées les bonnes recettes du bon docteur Strauss-Kahn. Applaudissements universels. Peu importe ensuite les faits. Car au premier trimestre 2010, la dette avait déjà augmenté de 3,7% par rapport au trimestre précédent. Ce n’est qu’un début. En mars 2010 elle atteint 309 milliards d'euros. Ça n’a pas l’air de troubler les grands esprits des petits messieurs je sais tout. La suite non plus. Au deuxième trimestre de cette même année la dette augmente encore de 1,4% par rapport au trimestre précédent. Elle atteint alors 314 milliards d'euros. Qu’à cela ne tienne ! Les plans d’austérité sont exigés parfois très grossièrement et appliqués avec vigueur par les socialistes au pouvoir. Sans autres résultats qu’une aggravation de la situation. Toute l’Europe des puissants fronce les sourcils. Les plans d’austérité s’enchaînent. Et les résultats suivent, toujours dans le même sens. Au deuxième trimestre 2011 la dette est encore en augmentation de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010. Elle s’élève alors à 340 milliards d'euros. Soit 52 milliards de plus qu’au début de la crise. Soit 17 % de plus qu’au début. Tel est le bilan comptable des sept plans d'austérité. Le bilan économique est évidemment l’explication. L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit. Celui-ci est financé par l’emprunt et donc la dette, laquelle coûte de plus en plus cher, non seulement du fait de son augmentation en volume mais du fait de l’envolée des taux. La baisse de l’activité en Grèce est frappante. En 2010 la richesse produite a reculé de deux pour cent, en 2011 de près de cinq pour cent encore. A partir de là, la part de la dette vis-à-vis de la production de l’année s’envole. Elle était en 2009 de 127 % du PIB, elle passe en 2010 à 143 % et en 2011 à 165 % du PIB. Bilan définitif ? Grâce aux « bonnes médecines » du FMI et de l’Union Européenne, des politiques raisonnables, les « seules possibles », la part de la dette par rapport à la richesse produite a augmenté de trente pour cent en deux ans ! Mais naturellement c’est nous qui sommes « irréalistes » !
Quelles sont les recettes qui ne marchent pas ? Telle est sans doute la question que se posent mes lecteurs réalistes. Eux sont avides de s’instruire par les faits et non par les discours idéologiques des illuminés du libéralisme, strauss-kahniens d’hier et d’aujourd’hui. Ce qu’il ne faut pas faire est donc bien résumé par le contenu des sept plans d’austérité appliqués aux grecs. La preuve est venue par les résultats. Revue de détails. Premier plan : hausse de la TVA et des embauches dans la fonction publique. Deuxième plan en février 2010 : gel total du salaire des fonctionnaires, relèvement de l'âge de départ légal à la retraite, augmentation des taxes sur les carburants. Troisième plan en mars 2010 : gel des retraites, augmentation des taxes sur la consommation. Quatrième plan en mai 2010. L’objectif annoncé c’est alors une réduction des dépenses publiques de 7% à l’horizon 2013. Nouveau coup de « rabot » comme disent les spécialiste à la langue fleurie par les euphémisme : suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public qui maintenaient de cette façon leur revenus au-dessus du seuil de misère, gel des salaires et retraites, non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5, augmentation de la TVA (de 19 à 23%), augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool, âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans) ! Ce n’est pas fini. Encore deux plans de redressement définitif, les amis ! En avril dernier, voici le 5ème plan : 23 milliards d'économie supplémentaires à l’horizon 2015. Le sixième plan est venu deux mois plus tard, en juin 2011. L’objectif est alors de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015. Avec comme garniture à ce plat principal, plusieurs coups de matraques sur la tête des gens déjà en difficulté avec par exemple un durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage, la réduction des retraites complémentaires, l’augmentation du nombre des non remplacement de fonctionnaires à partir de 2011, l’autorisation de licencier les salariés d'organismes publics. Une nouvelle vague de privatisations est décidée pour les ports, aéroport, poste, banque, et ainsi de suite. Le 7ème plan a été adopté en septembre dernier. Routine. Mais l'Union Européenne et le FMI n’étaient pas satisfaits. Ils ont exigé de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la sixième tranche de leur « aide » ! Quel monde de mots truqués ! L’aide en question, c’est de l’argent prêté au taux de 5%. Et cet argent sert à payer le service de la dette aux banques qui, elles, ont prêté à 18 %.
J’en viens aux banques en général. Face à la crise bancaire, l'Union européenne a encore une fois démontré son incurie. Barroso vient de proposer aux Etats de "mener une action coordonnée pour recapitaliser les banques". Personne ne lui demande de compte sur son passé récent. Pourtant le même Barroso s'était réjoui en juillet de la solidité des banques européennes après leur avoir fait subir les fameux "stress tests". La Commission européenne avait alors déclaré que "les résultats des stress tests montrent que les banques européennes sont plus fortes et mieux à même de résister aux chocs". C’était il y a à peine trois mois ! La Commission avait estimé que sur les 91 banques testées, seules 9 avaient un besoin de recapitalisation ! Et encore ! Il s’agissait d’un modeste besoin d’à peine à 2,5 milliards et demi au total. On est aujourd'hui passé entre 100 et 200 milliards selon les estimations du FMI ! Les dirigeants européens plancheraient sur un plan de recapitalisation d'au moins 100 milliards. C'est dire ce que valaient les stress tests "les plus rigoureux jamais organisés" selon Barroso. Et ce que valent d’une façon générale les déclarations de tels embobineurs !
Etude de cas. Celui de la banque Dexia. Elle est aujourd’hui en cours de démantèlement. Elle avait passé haut la main le fameux stress test européen. La banque affirmait fièrement en juillet dans un communiqué toujours disponible sur son site qu'"à l'issue du stress test mené à l’échelon de l’Union européenne, les résultats montrent que Dexia respecte les exigences en matière de capital établies pour les besoins du test". Mais le plus inquiétant, ce sont les résultats détaillés du fameux test. Car Dexia y caracolait en tête des établissements les plus solides en Europe avec un taux de fonds propres de 10,4 % en cas d'application du "scénario adverse" imaginé par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Avec ce taux, Dexia était même au-dessus des taux des plus grandes banques françaises puisque la BNP était à 7,9 %, la Société générale à 6,6 % et la Deutsche Bank à 6,5 %. Il y a de quoi avoir peur, très peur, puisque 3 mois plus tard une des banques les plus mieux placées s'est effondrée.
Dans l'affaire Dexia j'ai expliqué la semaine dernière que je refusais tout sauvetage des banquiers voyous sur le dos des contribuables. Il ne doit pas y avoir de plan de recapitalisation, ni de nouvelles garanties publiques sans refonte préalable et totale des règles du système financier. En attendant c'est aux actionnaires privés qui sont responsables de payer l’essentiel de l’ardoise. D'autant que les actionnaires des banques viennent de se gorger de dividendes versés sur les bénéfices 2010. Les banques françaises ont quasiment doublé leurs bénéfices qui sont passés de 11 à 21 milliards de 2009 à 2010. Et "Mediapart" a calculé que de 2008 à 2010, BNP Paribas avait versé 4,068 milliards d'euros de dividendes à ses heureux actionnaires. Le Crédit agricole 4,033 milliards. Et la Société générale, 2,188 milliards d'euros. Et encore : c'est sans parler des bénéfices éclatants affichés par les banques au 1er semestre 2011. On sait donc où prendre l'argent pour affronter la crise bancaire. Les banques doivent provisionner leurs bénéfices et mettre à contribution leurs actionnaires. Sans exiger d'elles aucune contrepartie, la Banque Centrale Européenne les a au contraire à nouveau gavées de financements de confort.
Pour sa dernière réunion sous la houlette de Trichet, la BCE a en effet annoncé de nouvelles facilités pour les banques. L'ouverture de nouvelles lignes de financement illimité, à 1 an et plus. Des programmes de rachats de leurs obligations pourries pour 40 milliards. Et bien sûr le maintien du principal taux directeur, c'est à dire le prix de l'argent à court terme, à 1,5 %. Avec une inflation à 3 % en septembre, ce taux est en réalité négatif. Ce qui signifie ceci : en réalité la BCE rémunère les banques pour leur prêter de l'argent à court terme ! Autant de privilèges exorbitants auxquels ont droit les banques mais pas les Etats. Ni bien sûr les entreprises productives ou les particuliers. L'argent de la banque centrale est pourtant l'argent de tous. On me traite d'irréaliste quand je propose d'augmenter le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012 au motif que cela représenterait environ 10 milliards de salaires supplémentaires. Mais ce n’est que 0,5 % de la richesse nationale annuelle. Et cela concerne 3,5 millions de travailleurs payés au SMIC. Mais que la Banque Centrale décide en une journée qu'elle mobilise 40 milliards pour les banques, cela ne semble pas choquer les mêmes personnes.
Je reviens à l'affaire Dexia. Elle prouve de manière cuisante la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Le bilan de BNP Paribas montre que 70 % de son activité est vouée à la spéculation et 30 % seulement à des prêts à l’appareil productif. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés. On sait où la privatisation a conduit le financement des collectivités locales : des centaines d’entre elles sont aux prises avec des prêts toxiques que leur a refourgués Dexia. Et son portefeuille de 80 milliards de prêts aux collectivités va maintenant être épongé par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque postale, c'est-à-dire de l'argent public. Pourtant aujourd'hui 60 % des appels d'offres des collectivités locales pour obtenir des prêts sont rejetés par les banques.
Aidées par la BCE, les banques ont asséché l'économie réelle pour gorger la sphère financière de liquidités. Sarkozy et son gouvernement ont aussi une lourde part de responsabilité dans le naufrage de Dexia. Au total, depuis 2008, la France a apporté 6,4 milliards d'aides publiques à Dexia pour se renflouer. Dont 3 milliards sous la forme d'entrée au capital (17 % du capital pour la CDC et 5,7 % pour l'Etat). Compte tenu de la chute du cours de l'action (passée de 9,9 euros quand la France en a acheté à moins de 1 euro aujourd'hui), cela représente une perte nette potentielle de 2,7 milliards pour l'Etat et la CDC. Non seulement c'est donc un désastre financier pour le budget de l'Etat mais ces aides n'ont été assorties d'aucune contrepartie. L'Etat français dispose d'un siège au Conseil d'administration de Dexia. Un siège dont il n'a rien fait.
Avec le choix de François Hollande, le Parti Socialiste aura un ardent défenseur du oui lors du référendum sur la constitution européenne à la présidentielle.Quand on voit l'efficacité de l'Europe actuelle dans cette période de tourmente,cela n'est pas de bon augure.C'est à toi que reviens,cher Jean-Luc, l'honneur de porter les valeurs de la gauche, dans cette campagne.
Bienvenue aux sympathisants PS qui sont de Gauche !
Que faire contre le harcèlement des équipes de CANAL+ ? Les filmer, eux, filmer ce qu'ils filment, afin de reconstituer la vérité ensuite, et réaliser des vidéos comme celle-ci par exemple.
Ensuite il faut aller mettre les liens de ces videos sur le mur Facebook de CANAL+ et sur celui du "Petit Journal". Harcelons-les aussi. J'ai pu le faire une centaine de fois avant d'être banni.
Cher Jean Luc
Une piste à propos de "l'omniprésente journaliste".
J'use d'une comparaison venue du football, dont je sais que tu n'es pas un connaisseur.
Lorsqu'un attaquant est un buteur particulièrement dangereux, on lui colle sur le dos une sorte de cerbère qui le suit partout, et qui le suivrait dans les vestiaires s'il le pouvait. Il arrive même que l'on organise ce que les Italiens appellent "une cage", deux, trois autres défenseurs prêts à couper notre vedette en deux, et à le provoquer par la même occasion, au cas où il craquerait et recevrait un carton rouge synonyme d'exclusion.
Il existe une solution originale : le buteur, la vedette, suivi par son Cerbère, s'en va "marquer", c'est à dire suivre, embêter, un autre joueur de l'équipe qui veut le piéger. De sorte que la défense adverse est perturbé par cet embouteillage...
Dans le cas de "la" journaliste, j'appliquerai la même tactique. Je mettrais sur pied une équipe de journaliste de gauche, de reporters, de preneurs de son et d'images, qui suivraient "la" journaliste et voudraient l'interviewer, lui demander des trucs, lui parler de son métier, bref, en faire une vedette...
Pas sot, non ?
Monsieur, je ne suis pas de votre mouvement, je suis gaulliste et seguiniste (donc orphelin) mais je tenais à vous dire que vous avez tout mon respect, pour l'homme que vous êtes et pour le combat que vous menez. Il est rare aujourd'hui d'avoir des convictions, chapeau pour les votres !
Continuez, bon courage et bonne chance pour votre combat
Pierre-Jean Néri
Et oui... Décidément au ps, plus ça change, plus c'est la même chose... En tous cas, avec un tel candidat à l'eau de rose, le FdeG va faire un carton !
@ JLM
A propos du harcèlement odieux de l’équipe travaillant pour « Canal+ » de façon ostentatoirement odieuse, vous vous demandiez quoi faire.
Je suggère que dès que leur présence est signalée, vous interrompiez instantanément votre campagne et vous fassiez une intervention clairement adressée à cette équipe sur le thème de la nécessité d’une presse, certes libre, mais respectueuse des candidats et aussi des personnes auxquelles ils s’adressent.
Sur le "harcèlement " de Canal plus, je crois, comme je l'avais dit lors de votre passe d'armes avec Jean Quatremer, que vous ne devez pas perdre d'énergie à commentez vous-même ce genre de désagréments. Au pire, si l'équipe du petit journal utilise réellement des méthodes choquantes, alors montez une équipe et filmez les afin de les prendre à leur propre jeu. Mais je pense que l'indifférence est la meilleure des réponses. Cela les incitera à aller voir ailleurs, car cette émission n'est pas politique, elle a besoin d'insolite et de spectaculaire. D'autre part, vos adversaires politiques, notamment à l'Ump, en prennent aussi pour leur grade. Concentrez vous sur votre parole politique, désormais celle du seul candidat de gauche à la présidentielle (si comme vous le dites celle du NPA n'est pas validée).
Pour l'équipe de canal + c'est simple :
Est-ce que tous les blogueurs du Front de Gauche et d'autres sont prêt pour boycotter en résiliant leur abonnement ?
Moi oui, en le signifiant par une lettre type commune qu'on pourrait élaborer sur le blog et qui fera peut-être réfléchir cette chaîne.
Contre l'acharnement de CANAL, il y a un truc marrant à faire aussi, c'est de faire un montage dévoilant leur manipulations et leurs méthodes dégoûtantes, en lui donnant un titre ayant l'air de rien. Exemple : "Le Petit Journal du 30/08/11 - Du clash et du buzz !"
Les gens cherchent cette émission et tombent dessus, mais avec quelques explications. Vous pouvez aussi diffuser massivement cette video intitulée propagande pour l'austérité sur CANAL+, avec la réponse argumentée de Mélenchon qui va avec. Mais vous pouvez aussi la diffuser en mettant un titre innocent, celui de CANAL tout simplement : "L'édito de Blako" du 03/09/2011 (sur la dette)"
Il existe aussi cette propagande pour la réforme des retraites sur CANAL+
Les filmez! Et mettez tout ça sur le web ensuite et souvent et assez rapidement! L'arroseur arrosé! La révolution sera aussi celle des médias alternatifs! Démontons la propagande en la rendant publique!
@ les camaramis qui buchent sur la parade anti-Petit Journal...
La petit différence entre ma tactique de l'avant-centre et votre proposition est l'ironie de "vraiment" faire un documentaire sur l'équipe du Petit Journal pour la Télé de Gauche. Si l'équipe est constituée de tout une troupe d'apprentis reporters et écoliers en journalisme audiovisuel du FdG (sur chaque lieu on peut trouver des volontaires militants), ces charmants professionnels seront bien embêtés...
Et comme il y a pas mal de talent dans la Télé de Gauche, on peut même en faire "Un plus Téle la Vie" à épisodes...
Au sujet des emm****urs de Canal +:
-1) Il faut rendre cela public au plus tôt et que Jean Luc en parle lors des prochaines interview.
-2) Deposer une plainte pour harcèlement et entrave au libre exercisse de la "fonction" de candidat de la Présidence.
Il doit bien y avoir de quoi arrêter cette opération d'une manière légale.
- 3) Lettre recommandée à CANAL + pour les informer du depos de plainte en précisant que si cela ne cessai pas immédiatement le service d'ordre attaché à Jean-Luc Mélenchon ferait son travail afin de lui garantir sa liberté de mouvement.
Force doit rester à la Loi.
Ce n'est qu'un avis.
moi je propose d'aller faire de l'humour entre "moches" au siège des petits rigolos de c+ et leur demander pour qui ils roulent? ou employer la technique de mario morisi ou
Bonsoir Jean-Luc Mélenchon,
je viens de lire vos dernières écritures, toujours avec autant de plaisir mais il y a quelque chose qui me chiffonne; vous écrivez: "Le paysage de la gauche est en place. Cinq candidats sont présents pour l’instant..." Même si on pense que le NPA ne se présentera pas aux élections présidentielles pour faute de signature, si on tient compte de Hollande pour le PS et vous pour le Parti de Gauche, qui sont les 2 autres candidats à gauche?
pascalgauche dit:
Bienvenue aux sympathisants PS qui sont de Gauche !
C'est ce que je pensais faire mais votre attitude dans ces primaires m'y fait renoncer. En quittant le PS Mélenchon a forcément orienté ce parti légèrement vers la droite. Avec ces primaires, tout en restant au front de gauche vous aviez l'occasion d'influencer le positionnement de celui qui sera sans doute au second tour de 2012. Votre mentor n'a pas voulu calculant comme vous et par intérêt personnel que quelques brebis perdues allait le rejoindre. Qu'importe le positionnement du président, les français ça ne l'intéresse pas.
Du coup l'aile droite proche du centre représentera les anti Sarkozystes, par votre faute.
Ce soir je quitte le PS, ma carte repart demain mais je ne viendrai pas chez vous. Je partage beaucoup de vos idées mais je conteste la stratégie personnelle de Mélanchon qui ne pense qu'à lui.
En 2012 je vais rejoindre ce qui deviendra un jour le plus grand parti de france, celui des pêcheurs à la ligne.
Aucun homme politique ne mérite que l'on vote pour lui.
Bonsoir Jean-Luc,
Nos dégourdis à nous de la caméra, des micros et de l'informatique ne pourraient pas coller aux basques de tes harceleu-se-rs, créer un document qui les montre dans leurs basses oeuvres et nous faisons tourner en boucle en- suite.
Faute de la moindre compétence technique, je propose peut-être des sottises, mais ces "humoristes" malfaisants pris à leur propre jeu, ça pourrait peut-être desserrer l'étau, non?
Amicalement Y.F
AUGIER, il y a beaucoup de gens de gauche chez les Verts et Europe Écologie. Ils sont nombreux à rejoindre le Front de gauche. La question du nucléaire et du productivisme est cruciale. Celle de la sortie du Traité de Lisbonne aussi. Des deux côtés nous pouvons nous faire des reproches. Ils ont leurs Cohn-Bendit, leur libéraux, nous avons nos productivistes et nos pronucléaires.
Cher M. Mélenchon,
Concernant ces journalistes, je suis de l'avis des commentateurs précédents. Si vous avez la chance d'avoir une équipe médias, ou de bonnes relations avec des journalistes ne voyant pas spécialement d'un bon œil tout cela, vous pouvez chercher à les mettre en boîte, tels les arroseurs arrosés. L'indifférence serait une solution, mais face à ces gens qui n'ont, en réalité, pas besoin du son, mais uniquement de l'image, les mots comme le silence sont exploités pour entretenir un certain discours formaté.
Concernant l'affaire Dexia, j'aimerais attirer votre attention sur un billet paru sur le blog du chroniqueur Paul Jorion, à propos de rien que moins que la constitutionnalité des emprunts pourris fourgués par cette banque, il est à cette adresse : http://www.pauljorion.com/blog/?p=29586 l'analyse est édifiante, et je ne peux que regretter que ce type de discours ne soit pas plus médiatisé, en particulier dans la sphère politique. D'un point de vue général, je me documente sur la crise au travers de certains blogs, qui produisent des analyses assez fines, et proposent des solutions. Et pourtant, je n'entends quasiment aucun écho de ces travaux dans le terrain politico-médiatique, mis à part peut-être dans la plupart de vos opinions et analyses. Consolez-vous : ces blogueurs sont également taxés d'irréalisme, et sont souvent traités de doux-dingues. Je me rassure tout de même en constatant que, depuis quelques temps, ils sont traités avec de plus en plus de sérieux.
Merci en tout cas pour votre combat et votre engagement à gauche ! Et merci pour l'apologie de ce merveilleux moyen de transport qu'est le train ! Le manque de ponctualité de la SNCF est parfois consternant, mais la consternation est de mise dans bien d'autres services. Pour ne citer que cela, l'hôpital en partenariat public-privé bourré de malfaçons, évoqué au JT de France 2. Et il y a encore des gens pour dire que le privé est la panacée et le public l'enfer...
Il est indéniable que la bataille se joue aussi avec (contre ?) les médias. Ils ont un pouvoir d'inquisition qui a largement dépassé les frontières de la liberté de la presse. De montages scandaleux en plans de coupe vicieux ils ont tout loisir d'orienter nos esprits naïfs dans la direction choisie. Le pire, bien entendu, c'est que ça marche et ça ne date pas d'hier. La seule démarche possible est de compter avec eux.
Maintenant il ne s'agit pas de cela. Les petites misères journalistiques, nous n'en avons que faire. Il s'agit d'être l'égal de M. Hollande. Il s'agit de jouer dans la même cours, pour le moment ça n'en prends pas le chemin.
Coincés entre les "il rase gratis", les "il ne fera pas ce qu'il dit" et les "il dépassera pas 5% de toutes façons", nous avons bien du mal à rassembler.
Pour convaincre, il faudra bien passer par une couverture médiatique très supérieure. TF1, France 2, Canal+... Ce sont eux les tauliers. Ce sont eux qui font l'opinion, la preuve, contre toute attente, voilà Hollande aux commandes du PS ! Lorsque MME Aubry nous indique que ce dernier est "le candidat du système", elle a tout à fait raison. Le système s'est trouvé sa prochaine marionnette.
Alors comment faire ? De mon entourage immédiat, les électeurs socialistes, bien que peu excités par la mise en place de ce nouveau pantin, ne sont absolument pas convaincus par le front de gauche. Ils regardent le spectre communiste d'un oeil soupçonneux, pour ne pas dire haineux...
Le ralliement syndical ? Pas mieux. Ils ont trop souvent courbé l'échine, ces derniers temps, pour être crédibles. L'épisode des retraites a été catastrophique. La victoire était clairement à notre portée ; les cartes ont été mal jouées ou pire encore, biseautées. Là aussi il y aurait du ménage à faire. Le bon sens n'est pas près d'arriver en gare du mieux être...
Un débat Hollande / Mélenchon est devenu ce soir incontournable et urgent. Il va falloir convaincre...
Une idée pour Canal+ : les filmer. Dans tous les cas qu'ils mettent en scène, un autre point de vue montrerait la réalité. Comme ça s'était passé pour l'étudiant journaliste où une vidéo prise sous un autre angle, et plus en longueur montrait bien qu'il n'y avait aucune polémique, juste une discussion franche. S'ils sont filmés chaque fois qu'ils approchent, ils hésiteront à faire leur sale besogne, parce que direct, ils auront une réplique et on montrera leur montage et les magouilles qui vont avec.
D'un autre côté, on peut constater que le sort réservé au Front de Gauche est exactement le même que le sort réservé à tous les ouvriers de ce pays : nous sommes tous ignorés, ou mis en scène pour être ridiculisé. Les ouvriers sont totalement absents des médias (comme le montre le film "De Mémoire d'Ouvrier"). Les médias nous font subir le même traitement, parce que nous défendons ces ouvriers. Tous dans le même panier. C'est que nous tapons jute, continuons !
Bonjour Jean luc,
Ne craignez vous par addition des votes, que plus le FdG montera, plus le PS baissera et que l'on a rrive à un second tour UMP /FN? Si celà arrive, il serait malvenu de dire que c'est la faute au PS... Ils ont fait des primaires ouvertes...Et rien ne justifie que sarkozi repasse sur des divisions idéologiques de la gauche, quel que soient les légitimes raisons Je suis communiste depuis toujours mais je commence à m'inquiéter de la tournure des choses. Pourriez vous me rassurer ?
moi je propose d'aller faire de l'humour au siège des "tout est rigolade" de c+ voir s'ils ont tant d'humour que ça et leur demander jusqu'où ils sont prêt à abaisser le rôle de la politique pour faire de l'audience,ou quels intérêts ils servent en faisant ça entre autres choses.Sinon la technique à mario morisi ou loup garou me paraît pas mal aussi.En tous cas je crois que le moment est venu de faire respecter notre porte-parole,ras le bol de se faire insulter par des petits rigolos!
Bonsoir ou bonjour à tous,
Je prends la liberté de rappeler le triste comportement des champions du bourrage de crane, lors de le fête de l'Huma. Le mot odieux pour qualifier leur comportement est une gentille expression !
Comment répondre a cette attitude que je qualifie de "porc", il n'y a pas d'autre formule que de disposer d'un ou de plusieurs protecteurs directe et sur le terrain, de mes souvenir de François Mitterrand avant d'être reconnu et président il était suivi par un grand gaillard qui franchement devait mesurer au moins deux têtes de plus, et les bras aussi grand. Cet instant devait se passer à hossegor dans les Landes.
Dommage pour nous tous mais je ne vois pas d'autre formule !
Rosay à +
Il y a pas de solution au harcelement. Les salariés qui l'ont vécu au travail savent de quoi il en retourne. C'est toujours l'harcelé qui se fait déblayer au bout du compte. Il y aurait bien une alternative judiciaire, mais c'est quasiment impossible à démontrer auprés d'un prud'homme.
Maintenant, sur le message politique en tant que tel, il n'y a jamais eu que 2 solutions pour nous autre :
1° Le bouche à oreille pour ceux qui acceptent de nous écouter,
2° Attendre le déclassement de ceux qui ne veulent pas de notre message pour l'instant (et l'abaissement de la note souveraine Française dans les mois qui viennent fera certainement bouger les lignes) : " De toutes les classes qui, à l'heure actuelle, s'opposent à la bourgeoisie, seul le prolétariat est une classe vraiment révolutionnaire. Les autres classes périclitent et disparaissent avec la grande industrie. " Marx - Le manifeste
Martin est un comique de répétition. « Va, et ne pèche plus »
Je ne rajouterais pas un mot de plus de très bonnes idées de M.Morisi et des autres. Mais je pense qu'il faut en parler, et les dénoncer. Même si vous passez pour un rabat joie etc etc. Il y a beaucoup de gens qui n'aiment pas du tout canal + et ses petits rigolos (un clan très parisianisme). Je n'ai pas canal donc je ne peux résilier.
A propos de Canal +, comme le fait Lapin Garou, et comme vous l'approuvez tous, je dis oui, dix fois oui pour harceler à leur tour les petits-"journalistes". Pour ma part, je suis monteur ; à tous qui sont intéressés, comment pouvons-nous nous rencontrer et nous organiser ?
J'ai eu spontanément la même idée que dans les commentaires précédents. Je pense qu'il faudrait les filmer, et produire soit même des sketch ou ils seraient justement tournés en ridicule, tout en restant sincère et humain.. Je pense qu'il ne serai vraiment pas très dur d'être plus drôle qu'eux, et je crois que si les ouvriers usaient de l'ironie, ils pourraient même défendre leur causes de manières plus efficace en faisant du buzz puisque ça marche comme ça! Un petit montage branchouille pour la forme et c'est parti!
Je serai même d'avis de suivre les présentateurs vedette dans la vie, de les harceler comme il le font, en pointant leurs contradiction permanentes, C'est d'ailleurs ce qu'ils pensent faire avec vous, et vous avez toujours dit vouloir rendre les coups! Vous pourriez même apparaitre dans ces videos et les diffuser sur votre blog si elles en valent la peine!
Pour pouvoir contrer ces guignols,ces faux journalistes, moi aussi je pense qu'il faudrait les filmer en action, et quand ils font le buzz avec leur montage, les laisser en rajouter, puis les contrer avec la vrai version, pour les décrédibiliser. Et puis arrêtez de les prendre au sérieux quand ils viennent vers vous, dites "voilà les petits guignols ! en rigolant" ça suffira. Ils n'ont pas empêcher Chirac d'être élu, je sais pas si ils feront pareil avec FH. Faire la provoc pour en faire un buzz, ce doit être répréhensible ? Peut être il faut maintenant être plus sélectif et autoritaire avec les journalistes et photographes,des accréditations, pour éviter les bousculades comme à la fête de l'Huma. Avoir un cameramen qui vous suit presque en permanence, en plus on pourra en faire un document historique sur la révolution citoyenne. Quand au grand gaillard pour épauler le karatéka, ça devrait le faire aussi.
Vivement qu'ils dégagent, ou que chacun retourne à sa place.
L'horizon se dégage à gauche on dirait... http://www.mediapart.fr/article/offert/db305985ebb9da9d630dd0de9e92f257
Il semble par ailleurs que les journalistes politiques de Mediapart apprécie votre blog et citent abondamment vos analyses : http://www.mediapart.fr/article/offert/df41c7cde40378e0a323865aaa2b57c2
Bon courage.
@15,martin
Vous dites: "je conteste la stratégie personnelle de Mélenchon qui ne pense qu'à lui"
Ben il faut être culotté pour venir assener une pareille opinion ! Cela prouve que vous ne connaissez rien de la stratégie de J-L Mélenchon ni de ses intentions, vous bornant à répéter ce qu'en médisent l'appareil médiatique dans son ensemble et tous leurs porte-paroles qui ne veulent pas reprendre à leur compte et au crédit du candidat du FdeG ce qu'il s'évertue à répéter dès que l'occasion de le faire lui est donnée !
Ceci dit, M. "martin", si vous voulez sortir de cette position absurde, lisez les ouvrages de M. Mélenchon et surtout écoutez le mieux lorsqu'il passe à la radio ou à la Télé(ce qui est assez rare je vous l'accorde). Faute de quoi vous continuerez à raisonner comme votre illustre et entêté pseudo, noble équidé de son état....
A vous lire, je me demande s'il peut exister quelques poissons heureux?
Mr Mélenchon, pour le probleme de la journaliste de Canal+, je pense que plutot que de mettre en place une "contre-offensive", qui pourrait un fois de plus vous faire passer comme "le méchant" de la classe politique actuelle. (image que les médias, canal+ en tête adore relayer), il faudrait l'utiliser à bon ecsient. Comme un moyen de se faire entendre.
Je ne sais pas exactement par quel moyen. Mais le meilleur moyen me semble l'humour. Canal + étant constitué majoritairement d'émission "divertissantes" (...).
Je pensais notamment qu'il serait intéressant de répéter certains points de votre programme. Avec par exemple une touche d'humour que l'on vous connait.
Ainsi la touche d'humour permettra d'etre diffusé, tout en gardant un lien avec le programme. J'ai conscience que c'est très compliqué surement à mettre en place.
Mais la communicaion n'est pas chose aisée. Et avoir un candidat du Front de Gauche suivi partout par les médias, meme si je peux comprendre l'énervement viscéral que cela vous procure, ça n'arrive pas tous les jours. Et si ça peut contribuer à une plus grande médiatisation, et une image améliorée (car l'image que rendent certains médias de vous est totalement fausse et minable de la part des médias en question) notamment grace à votre humour.
Bref, ça semble etre un probleme dans la vie quotidienne. Mais je pense qu'utilisé avec finesse et intelligence, ça peut au final vous servir.
Je tenais à vous remercier pour le combat que vous menez. Trop peu entendu à mon gout, vous apportez, je pense les vraies réponses aux Français.
@Martin 17
Si je résume ton analyse :
Mélenchon est en partie responsable de la droitisation du PS, le PS a organisé des primaires avec le seul Baylet extérieur au parti, et non pas toute la gauche, mais Mélenchon aurait du appeler les militants à influencer cette désignation. Par "notre faute" le candidat du PS sera donc au centre.
Mon point de vue : Mélenchon, Emmanuelli, Filoche, etc... auraient du partir depuis 2005. Le virage date de 83, il n'a fait que se poursuivre. La défaite de 2002 était un avertissement : la social-démocratie ne fait pas recette en France.
Je vois mal comment, après avoir été investi par le front de gauche sur des positions anti-capitalistes, contre le traité de Lisbonne, etc.. Mélenchon aurait pu se participer aux primaires socialistes.Ses électeurs sont libres, lui pas. Ce que tu déplores, ce n'est pas un calcul politique de sa part, c'est la situation politique aujourd'hui. Les électeurs du front de gauche ne veulent ni de Hollande ni du programme du PS.
Toutes les discussions entre militants posaient la question de l'influence possible sur le résultat de celles-ci : y aller ou pas ? Celui que tu appelles notre mentor (!) a bien compris que la difficulté pour certains était de s'abstenir. Comme nous ne sommes pas des petits soldats marchant au pas, chacun a fait son choix.
Personnellement je ne regrette pas de m'être abstenue. Montebourg s'est fichu de la tête de ses électeurs, je ne parle même pas du deuxième tour. Je suis étonnée d'avoir si facilement fait le pas : plus de prise sur moi, le vote utile. Je me sens plus libre.
Il est bien normal qu'un militant, vu l'engagement intense que cela représente, soit tenté de tout jeter aux orties quand il est déçu. Tu cherches le traite, le responsable. Mais franchement, même si tu vas à la pêche (ça te regarde), ne cherche pas ailleurs qu'au PS les responsables de la situation.
Cher Jean Luc,
Pour cette histoire de journalistes, je comprends fort bien votre indignation et votre colère. Le grand journal est sans doute une des émissions les plus abêtissantes qui soit. J'avais déjà regardé le lien que suggère Lapin-Garou, et la manière dont ces journalistes travaillent et manipulent les images.
Que faire ? Porter plainte, ça se retournerait contre vous à coup sûr.
Faire ce que suggère de nombreux posts, le coup de l'arroseur-arrosé, je crois que c'est la meilleure solution, ça va prendre un peu de temps, mais ça sera plus efficace.
Par contre je crois en effet comme Cocu77 que vous devez en parler lors de vos prochaines interventions médiatiques. Mais ils risquent également de vous attaquer en disant que vous déballez ça sur d'autres plateaux, sans les affronter directement. En fait non, je ne sais pas si c'est une bonne idée.
Ces gens sont tellement hargneux que si vous portez plainte ou dénoncez publiquement leurs attitudes, loin de se calmer, ils renchériront de plus belle.
Non, à bien y réfléchir, les piéger et les filmer lorsqu'ils vous suivent, vous ou d'autres d'ailleurs, serait la meilleure solution.
Donc trouver autour de vous une équipe motivée, si vous ne trouvez pas, je suis certaine qu'en lançant un appel sur ce blog vous dénicherez des tas de volontaires, et au boulot ! Les suivre, les filmer, faire un bon montage, et on s'occupe de le faire circuler, sur le net et sur leur site, jusqu'à les rendre fous !
Bon courage !
Je souhaiterais répondre au commentaire de Martin qui pense que Mr Mélenchon Jean luc aurait décidé de quitter le parti socialiste par intérèt personnel et que par ce fait ce serait sa faute si l'aile droite du ps a gagné la primaire et qu'Hollande soit candidat pour la présidentielle.
C'est tout le contraire, en fait, Mélenchon a quitter le P.S. justement car il n'arrivait pas, aprés tant d'années au parti,à infléchir sa ligne, qui depuis 1983 et le fameux tournant de la rigueur (hé oui on y était déjà.........), a rejoint doucement mais surement les néo libéraux dont l'idée en gros consistent à démanteler l'Etat Providence au profit d'intérèts privés.....(ils devraient suivre leur logique jusqu'au bout et on ne devrait plus élire des hommes politiques mais des grands patrons....pffff)Des gens du think thank Terra Nova et certains grand patrons dit de gauche ont 100 fois plus d'influences sur le parti socialiste que Mr Mélenchon. L'intérèt personnel de ce dernier aurait été de rester au p.s, bien au chaud sans prendre aucun risque ! Créer un authentique parti de gauche qu'est le P.G., dans une France qui a toujours été plus ou moins à droite c'est prendre la un véritable risque, surement pas par intérèt personnel en pensant à sa carrière mais tout simplement pour être en phase avec ses idées politiques.
sur les médias attention, lors du débat télévisé,des primaires les convives du dîner du siècle, complices d'un soir, complices du pouvoir, demain sera d'autres soirs, Amer pour le peuple qui n'y trouvera pas son compte, austérité, baisse du ouvoir d'achat. Qui va payer ? Vous ! oligarques,banquiers, exploiteurs proxénetes, Il faut faire payer canal + jean luc ! les filmer aussi expliquer le systéme médiatique, ses financements.....
En cas de harcèlement, une seule manière de procéder : fuir. Il y a tant de manières de fuir... c'est l'occasion de demander des tuyaux à François, c'est un expert !
@Harry Cover "Attendre le déclassement de ceux qui ne veulent pas de notre message pour l'instant (et l'abaissement de la note souveraine Française dans les mois qui viennent fera certainement bouger les lignes)"
=> ce que vous annoncez arrivera j'en suis sûr, mais je ne pense pas que cela vienne avant les élections présidentielle. Je me demande même si notre situation électorale en France ne nous met pas à l'abri de certains désagréments. Exemple : ALSTOM a opéré des plans de licenciement massifs partout dans le monde sauf chez nous. Il n'y a pas ou très peu d'embauche à l'heure actuelle et des cadres du siège m'ont laissé entendre que le "plan Français" est juste en stand-by.
@Melenchon
Je suis allé voter aux primaires du PS... une forme d'adieu.
J'ai été heureux de lire votre avis critique sur la posture choisie par AM. Votre dernier post m'avait laissé perplexe à ce propos.
Le journalisme d'aujourd'hui fait peur, on lit des articles bidons sur des sites importants. En voici la preuve
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/10/14/evolution-la-grossesse-humaine-nous-vient-elle-dun-virus/
Le salut vient de la part des commentateurs qui nous poussent à vérifier les écris de ses soi-disant journalistes.
Monsieur Mélenchon vous essayez de combattre un système que vous utilisez et qui vous ne fera aucun cadeau.
Il faut inventer de nouvelles choses pour atteindre vos cibles. Pour atteindre les jeunes. Une application gratuite sur
Android le programme partagé avec la possibilité de débattre montrera à toute une génération que la gauche est
capable de les atteindre. Pour une autre génération d'internautes, inventer un jeu sur internet montrant leur futur avec
un gouvernement de Front de Gauche au pouvoir serait interessant. Avec les avantages du smic a 1700 euros,
la transition ecologique, la diminution des poids lourds sur les routes grace au ferroutage.
ou etaient les candidats socialistes ce samedi 15 octobre à rennes ou partout en france contre le nucléaire, autour des indignés, pour encourager la jeunesse pour refuser cette politique imposée, dictée, l'austérité pour tous, opulence pour les autres....
Humaniste 8
J'ai résilié tous mes abonnements canal et autres il y a 3 mois.
On se passe très bien de Canal et de leurs m.....
Une fois que des rigolos arroseurs d'images trafiquées de Canal + sont identifiés, quelques jeunes Front de Gauche de l'entourage de notre candidat pourraient les arroser au sens propre avec des pistolets à eau? Le Journal de Canal+ dans son ensemble est devenu tellement pseudo débile (jusqu'à utiliser la météo pour décrédibiliser les invités, tenus de sourire de leurs stupidités) que cela peut se passer à ce niveau de réplique (entartage ou bombe à eau)? Mais les propositions précédentes sont bonnes. Il faut aussi boycotter Canal+ en clair tranche du programme qui est politiquement construite pour transformer les citoyens en badauds et autres gogos?
@ Jean-Luc Mélenchon
De grâce, n'écoutez-pas les conseils farfelus qu'on vous donne sur l'attitude à adopter vis à vis de l'équipe du petit journal de Canal+
Vous avez autre chose à faire que de jouer avec eux à "l'arroseur arrosé". (Grotesque l'idée de les filmer pour les piéger à votre tour !)
Pas d'avantage de guerre ouverte avec protestation publique ou menaces de procès. Vous seriez perdants d'avance.
Ces gens-là ont le privilège du bouffon. Ils sont intouchables ! C'est comme ça. Ils piègent et continueront de piéger indifféremment Sarkozy, Hollande, Bayrou, Mélenchon... en attaquant chacun sur leurs "points faibles". Le vôtre, c'est le côté grognon, bougon et vas-y-que je t'engueule. Plus vous grognerez, bougonnerez, engueulerez, plus ils s'intéresseront à vous et essayeront de vous piéger. Plus vous vous montrerez exaspéré et plus ils vous colleront aux basques. Soyez donc cool, souriant et à un moment donné profitez de leur caméra et dites-leur bien en face : "Je respecte votre travail d'amuseurs. L'insolence et la dérision vis à vis des puissants et des hommes publcs, est un bien précieux dans une démocratie, et j'assume pleinement de pouvoir en être la cible. Par contre, face à des travailleurs en lutte, a des gens qui souffrent et qui se battent, le mépris, la dérision n'est pas une attitude bien digne, même pour un amuseur. Jadis les bouffons s'en prenaient aux princes, aux seigneurs, au courtisans pas aux gens du peuple. Vous vous grandiriez à vous en inspirer..." Vous verrez bien s'ils auront le fair play de diffuser ce type de propos.
Pour le reste, hélas (ou tant mieux) pas grand chose d'autre à faire que le dos rond.
Le Petit Pournal, parfois me fait rire, je l'avoue. Riez-en autant que vous pourrez et il n'y aura pas mort d'homme.
Je conçois que ma réponse puisse vous décevoir ou vous irriter. Mais, au nom de notre combat commun, ne vous fourvoyez pas dans une guerre inutile.
Fraternellement.
Même stratégie que les autres commentateurs pour le Petit Journal et ses méthodes peu journalistiques !
Filmez les filmeurs et arrosez les arroseurs ! Avec humour, puisque c'est de bon ton !
On se chargera de diffuser !
Pour ce naufrage de la Grèce, je pense qu'il faut vraiment en faire un thème fort de la campagne, en faisant la démonstration que bientôt ce sera notre tour et que la noyade a déjà commencé.
Démonter avec votre argumentation claire les tours de passe passe entre les états et les banques en rappelant chaque fois que l'argent public est celui des contribuables, le nôtre, celui que nous avons tant de mal à gagner et qu'on détourne, sans demander notre avis, au profit de ceux qui s'engraissent déjà sur notre dos.
Merci enfin pour votre candidature qui me permettra pour une fois de voter en conscience et non pas par défaut. A gauche, il n'y a plus que vous...et peut-être encore certains écologistes !
je rejoins l'avis de nombreux commentaire: filmez les! mais sans même faire appel a des journaliste de gauche, cinq ou six militant qui les films a l'aides de portables devrais les déstabiliser.
bonjour
ces pseudo journalistes sont payés pour trouver une faille...
et quoi qu'on en dise, ils trouvent parce que leur salaire en dépend !
sans être protègé, vous serez piègés, un montage adroit fera tôt ou tard le buzz.!
je vous parie que dans les semaines à venir, Sarko sera "oublié" par leur sinistre travail
attention de ne pas passer trop souvent pour un méchant clown...
Entartez-les systematiquement!
La Grèce !
La Grèce c'est l'exemple de ce qui va nous arriver à tous. L'aspect financier est important (les emprunts qu'elle doit faire à des taux ahurissants pour faire rouler sa dette.) L'aspect économique est tout aussi important mais on en parle très peu: les seuls chiffres que j'ai vu portent sur les importations, elles ont diminué de 40% depuis 2008 (essayez d'imaginer le résultat sur la vie de tous les jours!)
En trahissant ses idées, Montebourg a ôté tout suspens au deuxième tour de la primaire socialiste et ouvert les portes d'une nouvelle machine à perdre du PS, comme en 2007
Entièrement d'accord avec le topo de Jean-Luc Mélenchon sur les banques et la gestion calamiteuse de JC Trichet.Ce même Trichet qui avalise en quelque sorte le comportement scandaleux des banques et les encourage à persévérer dans une voie sans issue pour les économies européennes tout en expliquant tranquillement que la "crise est systémique" et que les traités européens sont désormais caducs (ce qui est vrai) et doivent donc être changés.C'est-à-dire que ceux-là même qui sont aux commandes nous disent d'un air débonnaire que l'on se dirige vers le mur.Mais lorsque les pilotes sont si mauvais ne doit-on pas les changer?Cela paraît être une question de bon sens.Il n'en est pas question puisque les dirigeants sont irresponsables.Irresponsabilité,incompétence et absence de clairvoyance sont l'alpha et l'omega de la gouvernance européenne en mode néolibéral.
Je ne sais pas si nos chers politiques sont harcelés.Si tel était le cas ils devraient le dire.Ce que je sais,en revanche,c'est que l'épidémie de SUICIDES qui affecte des secteurs de plus en plus nombreux de la société française et notamment du salariat(Enseignement désormais en tête des statistiques,La Poste,la Police après Renault,France Telecom,Peugeot........etc)devrait commencer à alerter et inquiéter sérieusement nos représentants.Le travail(ainsi que le chômage bien sûr)doit IMPERATIVEMENT être au coeur de l'identité de la gauche,sans démagogie.Une marche blanche a lieu aujourd'hui à Béziers.Les enseignants,en France,ne sont ni des sous-hommes ni des esclaves.Mais tout semble indiquer que pour se faire entendre il faille recourir à des moyens extrèmes.Prenez un peu au sérieux les signaux-je dis bien les SIGNAUX car nous sommes très souvent réduits à émettre des signaux-qui vous sont envoyés.La politique privée des sciences et des savoirs académiques n’est que barbarie.