16oct 11
Invité de « Parole directe » sur TF1
Jeudi 20 octobre de 20h15 à 20h35
A cette occasion, je vous propose d'organiser des soirées-débat d'écoute collective, notamment en public dans des cafés, suivies de présentations-débat autour de notre programme "l'Humain d'abord".
Des fonds de tract et affichettes sont disponibles pour annoncer ces soirées.
Je poste cette note dimanche soir car lundi est jour de cavalcade pour moi. La journée ne me laissera pas de temps pour me mettre devant mon clavier comme j’y suis à présent. J’évoque le vote du deuxième tour de la primaire socialiste. Puis le harcèlement que m’infligent certaines équipes travaillant pour Canal Plus. Ensuite je viens sur ce qui est mon travail de conviction et d’argumentation auprès de mes lecteurs. Je reviens donc sur la situation de la Grèce pour faire le bilan du moment. L’enjeu est que chacun de vous puisse dominer le bourrage de crâne auquel la question de la dette des Etats et des remèdes libéraux donne lieu. Pour les mois qui viennent, cette affaire est centrale car c’est sur l’épouvantail grec que la droite et les sociaux libéraux construisent leur chantage sur « la seule politique possible ». Et puisque j'y suis j'évoque le sort de Dexia.
Merci à Eric Mestre pour cette série de photos de l'altiplano Bolivien…
Une nouvelle étape de la campagne présidentielle commence avec la désignation du candidat des socialistes. Je félicite l’heureux vainqueur de cette compétition. Mais puisque je suis au moment des picoteries, je ne peux m’empêcher de faire remarquer facétieusement que c’était une compétition sans risque pour les socialistes puisque de toute façon un socialiste était certain de l’emporter ! Ayant appelé mes amis à ne pas s’en mêler, même si je ne suis pas du tout certain de les avoir convaincus, je me réserve le seul avantage de cette situation : ne pas commenter une préférence des votants que je me contente d’enregistrer. Ni joie ni regrets. L’orientation majoritaire du Parti Socialiste est confirmée sans aucune surprise dans la personne de l’homme qui l’a incarnée sans discontinuer depuis 1997. L’intermède Aubry n’avait aucune signification de changement d’influence idéologique. En se rangeant derrière elle et en renonçant à exister, la gauche du Parti Socialiste, certes affaiblie par notre départ, s’est condamnée au rôle dérisoire qu’on lui connaît. Elle est à présent réduite au rôle de faire valoir sans influence ni rôle. Montebourg un temps a relevé le gant. A présent la vie du PS reprend, avec sa grisaille et son eau tiède, ses batailles d’organigramme de campagne et ses luttes de places au futur gouvernement. Demain est un autre jour. Laissons la poussière retomber. Le paysage est dessiné. Chacun va bientôt le réaliser. Je dis bienvenue aux socialistes de gauche, aux sympathisants et aux électeurs de ce parti qui savent déjà à quoi s’en tenir.
Le paysage de la gauche est en place. Cinq candidats sont présents pour l’instant. C’est le plus petit nombre depuis longtemps. Dans la période récente, le précédent contexte à cinq c’était en 1995. Ce n’est pas fini. Certains analystes pensent que le candidat du NPA ne sera peut-être pas là à la fin, faute de signatures suffisantes pour le parrainer. Dans ce cas nous serons quatre en lice à gauche. Les socialistes ne pourront pas reprocher aux autres la « dispersion », selon leur insupportable habitude. De même, dans cette configuration, je ne crois pas que le « vote utile » soit un argument du même poids pour faire voter socialiste, par peur, ceux qui n’en ont pas envie.
Nous allons voir bientôt ce que valent vraiment certaines belles déclarations entendues pendant le déroulement des primaires. J’évoque ici « l’appétit de débats » relevé tout au long de la période. Sera-t-il considéré que cet appétit est apaisé par les parties à fleurets mouchetés auxquelles nous avons eu droit ? Ou bien a-t-on encore envie d’en savoir davantage ? Mon « offre publique de débat » sera-t-elle entendue à gauche ? Je la renouvelle. Je crois qu’elle prolonge utilement la séquence qui vient d’avoir lieu en ce sens qu’elle continuera à donner le goût de s’impliquer dans les élections qui arrivent. A gauche c’est indispensable pour lever les blocages qui paralysent maintes consciences. Quels sont ces blocages ? Tous ceux qui empêchent de comprendre quelles sont les raisons de fond de notre compétition à gauche. Je veux parler des différences de propositions face à la droite. Ne pas le comprendre, ne pas vouloir en saisir pleinement les citoyens, c’est se condamner à aller à une élection où chacun regardera l’autre en chiens de faïence. D'aucuns, peut-être, auront le sentiment de progresser de leur côté. Illusion ! Car une bonne part de ceux qui nous intéressent pourrait rester sur le bord du chemin de ce seul fait. Ou serait alors la dynamique globale à gauche ? Débattre publiquement, c’est combattre l’abstention populaire, c’est transmettre le goût de prendre position. C'est restaurer la souveraineté de ceux qui pourront prendre leur décision en connaissance de cause.
Les dernières heures de la primaire socialiste ont failli me jouer un mauvais tour. La prise de position de Montebourg pouvait prêter à confusion si on le prenait pour notre porte-parole. Il ne l’est pas. Il n’a jamais dit qu’il l’était, et nous non plus ne lui avons jamais donné ce statut. Si je le précise c’est bien parce que je constate dorénavant tant de simplification dans les commentaires politiques ! Si je regarde son entretien avec le journal « Le Monde » je suis étonné qu’on en n'ait retenu que l’annonce de son vote. Car le reste tout de même ne respirait pas l’enthousiasme ! Je n’entre pas dans le détail de ce qu’il a dit. Mais c’est son affaire de s’en expliquer. Je crois que c’est une erreur de sa part. Rien n’exigeait qu’il se prononce personnellement. Ma note avait été rédigée et publiée avant de connaître ce rebondissement. Pour ma part, je ne regrette vraiment pas de vous avoir appelé à vous tenir à distance de ce deuxième tour. Le moindre signe de préférence nous aurait impliqués dans le résultat. Nous aurions alors été mis dans l’impossibilité de continuer à agir d’après notre propre logique, notre propre programme. Une préférence aurait aboli la distance qui nous sépare du programme des socialistes et aboli du même coup la compétition que nous assumons avec eux. Nous voulons que les éléecteurs puissent choisir entre les deux lignes de gauche qui leur sont proposées. La primaire socialiste n’a pas permis un tel choix d’orientation. Les deux finalistes étaient callés sur la même ligne générale. Elle a départagé deux personnes, deux façons d’être. Rien de plus.
C’est un harcèlement sophistiqué. Une vraie propagande. Sans relâche, après avoir passé en boucle l’épisode manipulatoire dit « du petit journaliste », je suis à présent harcelé de jour en jour, avec les quarante secondes filmées à la fête de « l’Humanité » par une des boîtes de production qui fournit en image la chaîne « Canal plus ». C’est le nouvel épisode dit « dégage ». Ça passe et ça repasse. En semaine et le dimanche. Trois semaines après la fête, c’est tout ce que cette équipe a retenu de l’événement. Non ce n’est pas de l’humour, de la rigolade et ainsi de suite. A ce niveau de harcèlement, c’est une attitude construite et un choix politique. C’est une prise de position dans la campagne présidentielle. Sur le terrain c’est aussi de la provocation permanente. Le micro et la caméra de cette équipe me sont continuellement mis sous le nez, je ne peux parler à personne sans que la « journaliste » ne s’incruste dans mon dialogue. Sa présence, collé serré, fait barrage à ce qu’on m’approche, car me parler c’est accepter d’être filmé, interrompu, questionné par cette personne. Les gens n’y sont pas prêts ! Cette intrusion les paralyse le plus souvent. C’est donc un harcèlement physique permanent qui s’exerce sur moi. Je pose le problème à tous mes lecteurs. Je ne sais comment traiter cette difficulté. Comme vous le comprenez, tout ceci n’a plus rien à voir avec du journalisme. Mais comment s’opposer ? On devine le torrent d’injures et de nouvelles provocations auxquels j’aurais droit si je m’y opposais. Ce serait une nouvelle occasion de s’en prendre à moi, au nom de la liberté de la presse et du droit à l’humour, bla bla bla. A Florange, chez les sidérurgistes, cette équipe a été spécialement odieuse. Ces gens méprisent les ouvriers d’une façon incroyable. Tous les plans, toutes les questions, sont destinées à les tourner en ridicule, à les mettre en difficulté. Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?
Je suis un fan du train. Vous le saviez ? Je préfère le train à tout autre moyen de transport. A l’avion, cela va de soi. Les boîtes à sardines volantes, leurs habitacles sadiques, leurs préliminaires humiliants de déshabillage public, leurs inquisitions indécentes dans nos bagages, tout ça pour démasquer les terroristes du Paris-Perpignan, que c’est nul ! L’avion me révulse ! La voiture ? Non ! Ce n’est pas. La circulation, l’immobilisation assis, je n’arrive pas à me détendre. Mais le train ! N’étaient les annonces grotesques de « rail-team » et les toilettes shake up, c’est tout simplement l’idéal. Tranquille, rapide, sûr, et, jusqu’à il y a peu, ponctuel. Maintenant, mieux vaut oublier la ponctualité. La tiers-mondisation est bien avancée. Le train part et arrive quand il peut. Quand il part ! Je croyais que le délabrement était réservé au Thalys, le super train qui relie Paris à Bruxelles. Jamais à l’heure, ni au départ ni à l’arrivée. Quand il l’est on le remarque et on en parle. C’est tout dire ! Je croyais a un effet différé de la querelle des flamands contre les francophones. En prenant le Paris-Brive j’ai pu constater que le mal est maintenant bien répandu. Une demi-heure de retard au départ à l’aller, une demi-heure de retard au retour. Pas d’explication à l’aller. La divagation d’animaux sur les voies fut évoquée au retour. Sale bête ! Les cheminots que j’entreprends sur le sujet sont exaspérés. Ils aiment leur métier et cette pagaille leur hérisse le poil ! La gestion du rail sous critère de la concurrence libre et non faussée c’est ça. Comme le reste. Avec le libéralisme tout va plus mal, tout se détraque. Et personne n’est content. Il y a pire, me direz-vous. Par exemple le libéralisme appliqué à une nation.
J’en viens donc aux grecs. Le bilan de leur situation n’est jamais fait. Pourtant il le faudrait. Après tout, n’est-ce pas le laboratoire des politiques de redressement souhaitée par « la troïka », la Commission européenne, le FMI, la main invisible du marché, la concurrence libre et non faussée et tous les saints du paradis néo libéral ? les plus grands esprits de la planète du Fric ne se sont-ils pas mobilisés pour faire leurs recommandations et « aider la Grèce » ? Faisons un petit récapitulatif de leurs exploits. Mais avant de le faire un rappel. L’objectif du premier plan d’austérité lu et approuvé par les grands docteurs miracles était, en janvier 2010, de ramener le déficit sous les 3% du PIB à l’horizon 2012. Que s’est-il réellement passé ? Autrement dit, examinons la médecine à ses résultats réels. Fin 2009 leur dette s’élevait à 298 milliards d'euros. Aussitôt sont appliquées les bonnes recettes du bon docteur Strauss-Kahn. Applaudissements universels. Peu importe ensuite les faits. Car au premier trimestre 2010, la dette avait déjà augmenté de 3,7% par rapport au trimestre précédent. Ce n’est qu’un début. En mars 2010 elle atteint 309 milliards d'euros. Ça n’a pas l’air de troubler les grands esprits des petits messieurs je sais tout. La suite non plus. Au deuxième trimestre de cette même année la dette augmente encore de 1,4% par rapport au trimestre précédent. Elle atteint alors 314 milliards d'euros. Qu’à cela ne tienne ! Les plans d’austérité sont exigés parfois très grossièrement et appliqués avec vigueur par les socialistes au pouvoir. Sans autres résultats qu’une aggravation de la situation. Toute l’Europe des puissants fronce les sourcils. Les plans d’austérité s’enchaînent. Et les résultats suivent, toujours dans le même sens. Au deuxième trimestre 2011 la dette est encore en augmentation de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010. Elle s’élève alors à 340 milliards d'euros. Soit 52 milliards de plus qu’au début de la crise. Soit 17 % de plus qu’au début. Tel est le bilan comptable des sept plans d'austérité. Le bilan économique est évidemment l’explication. L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit. Celui-ci est financé par l’emprunt et donc la dette, laquelle coûte de plus en plus cher, non seulement du fait de son augmentation en volume mais du fait de l’envolée des taux. La baisse de l’activité en Grèce est frappante. En 2010 la richesse produite a reculé de deux pour cent, en 2011 de près de cinq pour cent encore. A partir de là, la part de la dette vis-à-vis de la production de l’année s’envole. Elle était en 2009 de 127 % du PIB, elle passe en 2010 à 143 % et en 2011 à 165 % du PIB. Bilan définitif ? Grâce aux « bonnes médecines » du FMI et de l’Union Européenne, des politiques raisonnables, les « seules possibles », la part de la dette par rapport à la richesse produite a augmenté de trente pour cent en deux ans ! Mais naturellement c’est nous qui sommes « irréalistes » !
Quelles sont les recettes qui ne marchent pas ? Telle est sans doute la question que se posent mes lecteurs réalistes. Eux sont avides de s’instruire par les faits et non par les discours idéologiques des illuminés du libéralisme, strauss-kahniens d’hier et d’aujourd’hui. Ce qu’il ne faut pas faire est donc bien résumé par le contenu des sept plans d’austérité appliqués aux grecs. La preuve est venue par les résultats. Revue de détails. Premier plan : hausse de la TVA et des embauches dans la fonction publique. Deuxième plan en février 2010 : gel total du salaire des fonctionnaires, relèvement de l'âge de départ légal à la retraite, augmentation des taxes sur les carburants. Troisième plan en mars 2010 : gel des retraites, augmentation des taxes sur la consommation. Quatrième plan en mai 2010. L’objectif annoncé c’est alors une réduction des dépenses publiques de 7% à l’horizon 2013. Nouveau coup de « rabot » comme disent les spécialiste à la langue fleurie par les euphémisme : suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public qui maintenaient de cette façon leur revenus au-dessus du seuil de misère, gel des salaires et retraites, non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5, augmentation de la TVA (de 19 à 23%), augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool, âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans) ! Ce n’est pas fini. Encore deux plans de redressement définitif, les amis ! En avril dernier, voici le 5ème plan : 23 milliards d'économie supplémentaires à l’horizon 2015. Le sixième plan est venu deux mois plus tard, en juin 2011. L’objectif est alors de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015. Avec comme garniture à ce plat principal, plusieurs coups de matraques sur la tête des gens déjà en difficulté avec par exemple un durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage, la réduction des retraites complémentaires, l’augmentation du nombre des non remplacement de fonctionnaires à partir de 2011, l’autorisation de licencier les salariés d'organismes publics. Une nouvelle vague de privatisations est décidée pour les ports, aéroport, poste, banque, et ainsi de suite. Le 7ème plan a été adopté en septembre dernier. Routine. Mais l'Union Européenne et le FMI n’étaient pas satisfaits. Ils ont exigé de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la sixième tranche de leur « aide » ! Quel monde de mots truqués ! L’aide en question, c’est de l’argent prêté au taux de 5%. Et cet argent sert à payer le service de la dette aux banques qui, elles, ont prêté à 18 %.
J’en viens aux banques en général. Face à la crise bancaire, l'Union européenne a encore une fois démontré son incurie. Barroso vient de proposer aux Etats de "mener une action coordonnée pour recapitaliser les banques". Personne ne lui demande de compte sur son passé récent. Pourtant le même Barroso s'était réjoui en juillet de la solidité des banques européennes après leur avoir fait subir les fameux "stress tests". La Commission européenne avait alors déclaré que "les résultats des stress tests montrent que les banques européennes sont plus fortes et mieux à même de résister aux chocs". C’était il y a à peine trois mois ! La Commission avait estimé que sur les 91 banques testées, seules 9 avaient un besoin de recapitalisation ! Et encore ! Il s’agissait d’un modeste besoin d’à peine à 2,5 milliards et demi au total. On est aujourd'hui passé entre 100 et 200 milliards selon les estimations du FMI ! Les dirigeants européens plancheraient sur un plan de recapitalisation d'au moins 100 milliards. C'est dire ce que valaient les stress tests "les plus rigoureux jamais organisés" selon Barroso. Et ce que valent d’une façon générale les déclarations de tels embobineurs !
Etude de cas. Celui de la banque Dexia. Elle est aujourd’hui en cours de démantèlement. Elle avait passé haut la main le fameux stress test européen. La banque affirmait fièrement en juillet dans un communiqué toujours disponible sur son site qu'"à l'issue du stress test mené à l’échelon de l’Union européenne, les résultats montrent que Dexia respecte les exigences en matière de capital établies pour les besoins du test". Mais le plus inquiétant, ce sont les résultats détaillés du fameux test. Car Dexia y caracolait en tête des établissements les plus solides en Europe avec un taux de fonds propres de 10,4 % en cas d'application du "scénario adverse" imaginé par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Avec ce taux, Dexia était même au-dessus des taux des plus grandes banques françaises puisque la BNP était à 7,9 %, la Société générale à 6,6 % et la Deutsche Bank à 6,5 %. Il y a de quoi avoir peur, très peur, puisque 3 mois plus tard une des banques les plus mieux placées s'est effondrée.
Dans l'affaire Dexia j'ai expliqué la semaine dernière que je refusais tout sauvetage des banquiers voyous sur le dos des contribuables. Il ne doit pas y avoir de plan de recapitalisation, ni de nouvelles garanties publiques sans refonte préalable et totale des règles du système financier. En attendant c'est aux actionnaires privés qui sont responsables de payer l’essentiel de l’ardoise. D'autant que les actionnaires des banques viennent de se gorger de dividendes versés sur les bénéfices 2010. Les banques françaises ont quasiment doublé leurs bénéfices qui sont passés de 11 à 21 milliards de 2009 à 2010. Et "Mediapart" a calculé que de 2008 à 2010, BNP Paribas avait versé 4,068 milliards d'euros de dividendes à ses heureux actionnaires. Le Crédit agricole 4,033 milliards. Et la Société générale, 2,188 milliards d'euros. Et encore : c'est sans parler des bénéfices éclatants affichés par les banques au 1er semestre 2011. On sait donc où prendre l'argent pour affronter la crise bancaire. Les banques doivent provisionner leurs bénéfices et mettre à contribution leurs actionnaires. Sans exiger d'elles aucune contrepartie, la Banque Centrale Européenne les a au contraire à nouveau gavées de financements de confort.
Pour sa dernière réunion sous la houlette de Trichet, la BCE a en effet annoncé de nouvelles facilités pour les banques. L'ouverture de nouvelles lignes de financement illimité, à 1 an et plus. Des programmes de rachats de leurs obligations pourries pour 40 milliards. Et bien sûr le maintien du principal taux directeur, c'est à dire le prix de l'argent à court terme, à 1,5 %. Avec une inflation à 3 % en septembre, ce taux est en réalité négatif. Ce qui signifie ceci : en réalité la BCE rémunère les banques pour leur prêter de l'argent à court terme ! Autant de privilèges exorbitants auxquels ont droit les banques mais pas les Etats. Ni bien sûr les entreprises productives ou les particuliers. L'argent de la banque centrale est pourtant l'argent de tous. On me traite d'irréaliste quand je propose d'augmenter le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012 au motif que cela représenterait environ 10 milliards de salaires supplémentaires. Mais ce n’est que 0,5 % de la richesse nationale annuelle. Et cela concerne 3,5 millions de travailleurs payés au SMIC. Mais que la Banque Centrale décide en une journée qu'elle mobilise 40 milliards pour les banques, cela ne semble pas choquer les mêmes personnes.
Je reviens à l'affaire Dexia. Elle prouve de manière cuisante la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Le bilan de BNP Paribas montre que 70 % de son activité est vouée à la spéculation et 30 % seulement à des prêts à l’appareil productif. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés. On sait où la privatisation a conduit le financement des collectivités locales : des centaines d’entre elles sont aux prises avec des prêts toxiques que leur a refourgués Dexia. Et son portefeuille de 80 milliards de prêts aux collectivités va maintenant être épongé par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque postale, c'est-à-dire de l'argent public. Pourtant aujourd'hui 60 % des appels d'offres des collectivités locales pour obtenir des prêts sont rejetés par les banques.
Aidées par la BCE, les banques ont asséché l'économie réelle pour gorger la sphère financière de liquidités. Sarkozy et son gouvernement ont aussi une lourde part de responsabilité dans le naufrage de Dexia. Au total, depuis 2008, la France a apporté 6,4 milliards d'aides publiques à Dexia pour se renflouer. Dont 3 milliards sous la forme d'entrée au capital (17 % du capital pour la CDC et 5,7 % pour l'Etat). Compte tenu de la chute du cours de l'action (passée de 9,9 euros quand la France en a acheté à moins de 1 euro aujourd'hui), cela représente une perte nette potentielle de 2,7 milliards pour l'Etat et la CDC. Non seulement c'est donc un désastre financier pour le budget de l'Etat mais ces aides n'ont été assorties d'aucune contrepartie. L'Etat français dispose d'un siège au Conseil d'administration de Dexia. Un siège dont il n'a rien fait.
Je regarde souvent l'émission "ce soir ou jamais". Il y a quelques mois (mai), Mélenchon a fait impression de manière brillante en recadrant sérieusement l'arrogance libérale du vice président de la banque mondiale et autres représentants de l'ordre libéral. Hier, nous avions sur le plateau 3 libéraux pur jus et l'abominable Tillinac qui n'a jamais que des poncifs à sortir et un représentant du front de gauche, M.Schneckenburger du PG. Ce dernier a fait présence honorable mais était totalement incapable de défendre notre vision face aux féroces d'en face. Je rappelle à tous qu'il est vital de préparer les plateaux télé, avec des gens compétents. Nous avons Michel Onfray, les économistes Lordon, Sapir, et surtout M. Généreux parfaitement calé sur ces domaines (dette, financiarisation de l'économie etc...) et je trouve dommage d'envoyer un jeune militant affronter ces loups.La campagne électorale à commencé ! ce n'est pas avec le tract du programme du FdG qu'on va pouvoir convaincre la masse des Français. Il faut penser à ces grosses têtes économistes de notre bord si on veut être crédible. Hier, c'était raté. Il vaut mieux s'abstenir dans ces cas-là. Faut pas rigoler, déjà qu'on n'arrive pas à percer le mur médiatique. Mélenchon ne peut plus et ne doit plus être seul. Il faut envoyer des économistes et se faire appuyer par des philosophes politiques. Bon sang de bon soir. Réveillons-nous !
@ 443 breteau jean claude dit:
19 octobre 2011 à 14h28
"Quant à la dette de la France, qui peut assurer que les chiffres donnés par le pouvoir sont les bons ? La droite n'a-t-elle pas maquillé la réalité comme elle a fait en Grèce ? "
Merci camarade, voilà la bonne et seule question d'importance encore jamais posée !
Qui sait y répondre aujourd'hui ?
N'oublions pas mes chers camarades que depuis presque 40 ans la France est gouvernée par des hommes politiques inféodés au monde de l'argent, ils sont complices les uns des autres, leur impunité réciproque et leurs connivences font qu'effectivement nous soyons en droit de douter fortement de la vérité des dires de ces messieurs se repassant le mistigri à l'infini, ce n'est pas la brève brèche de 1981 et 1982 vite refermée par les soins de messieurs Delors et Fabius qui aura permis la mise à jour des mensonges successifs qui se sont accumulés et qui à mon humble avis se sont pérennisés ; ne dit-on pas que où il y a de la gène il n'y a pas de plaisir, et comme tous ces gens là sont des jouisseurs nés, bonjour les dégâts à l'arrivée.
À vrai dire la gauche n'a jamais beaucoup gênée la droite et vice versa, n'est ce pas ? les cohabitations successives ne se sont pas trop mal passées pour eux dans l'ensemble, non ? et les clefs du coffre de l'état se sont toujours trouvées dans les bonnes mains, non ? Alors effectivement cette question du camarade Breteau est vraiment la bonne question !
Je n'ai pas fait de comptage, mais j'ai comme l'impression qu'une énorme majorité se dégage ici pour filmer* tous les agissements des mercenaires de la télé. Comme en son temps pour l'A.M.I., les sortir de leur clandestinité suffira à leur ôter une bonne partie de leur "force". Et à ceux qui en sont les victimes, comme Jean-Luc, cela permettra de respirer sans avoir à s'énerver.
* avec tous les téléphones portables ça devrait pouvoir se faire
@422 Gerard Blanchet
Oui, il est très important de mettre en avant dès maintenant les candidats FdG aux législatives. Il est vital de sortir les législatives de l'ombre où les ont jetées les "consensuels" [déjà!] du quinquennat.
Le « Nous on peut ! »* doit être défendu dès maintenant par nos futurs parlementaires.
* Je rappelle que c'est le deuxième livre à lire en ce moment.
@emler
Merci, j'avais loupé les messages 416 - 440 - et 442: je rigole!
@webmestre
Chapeau bas! Vous faites parti des "initiés" connaissant l'ordre de classement dans un dossier! Courage. La révolution citoyenne n'est pas terminée mais quand nous aurons gagné, il sera de bon ton de vous proposer pour l'attribution de la médaille de la patience.
Jean-Luc Mélenchon dit: "Certains analystes pensent que le candidat du NPA ne sera peut-être pas là à la fin, faute de signatures suffisantes pour le parrainer. Dans ce cas nous serons quatre en lice à gauche".
Cela signifie-t-il une convergence conséquente de leurs électeurs vers le FdG ? C'est possible.
Mais est-ce suffisant ?
Si on additionne les suffrages de Besancenot, Buffet, Schivardi et Laguiller lors des dernières présidentielles ont obtient 2.817.246 de voix.
Le Pen a lui seul a fait 1 million de plus. Et son résultat reste tout petit à côté des 3 ténors.
Cronos, faut s'calmer là !
Moi, au PG, autant j'apprécie la fermeté sur les lignes politiques, autant je trouve inutile et même dangereux de flinguer les personnes en les traitant de vendus,de traîtres, etc. Enormément de gens de bonne foi croient en ce système alors qu'il s'effondre, il vaut mieux convaincre que déglinguer ou dénoncer. Tu sais, quand j'écoute Jean-Luc Mélenchon, je me rends compte qu'il a eu totalement raison quand il a prédit les catas qui nous arrivent, l'étranglement de la Grèce, son effondrement, l'insatiabilité des spéculateurs qui allaient s'attaquer au "fruit juteux que représente la France". Et il concluait, mais... "ya nous !"
On laissera pas faire. Il faut débattre, expliquer, éclairer sans cesse. J'ai un appel à faire aux gens d'ici, peut être proches du BN ou des médias : Jean-Luc Mélenchon va se faire attaquer de toute part, notamment sur le programme "l'humain d'abord" sont les énoncés sont trop courts, trop faciles, insuffisamment étayés au niveau financier. Jean-Luc Mélenchon aura donc besoin du soutien des économistes calés tels que Généreux, Lordon, Sapir etc. capables de démonter l'artifice de cette dette, d'expliquer comment on peut s'en sortir à la fois par la relance et à la fois par le renflouement des caisses. C'est ce type d'arguments qui touchera les Français, pas les slogans primaires anti riches. C'est bien pour militer, c'est faible pour expliquer. N'oubliez pas que le peuple de France est centre gauche. La preuve, Hollande qu'ils ont choisi les bêtas, alors qu'ils se tirent une balle dans le pied. N'oubliez pas non plus que Jean-Luc Mélenchon est qualifié d'extrême gauche par les médias, voire de communiste puisque le FdG n'est pas un parti, mais un mouvement. Donc, on ne parle jamais du FdG, mais du PC ! Jean-Luc Mélenchon a besoin du soutien de tous les intellos et économistes sérieux pour le seconder sur les plateaux TV. N'envoyez pas un jeune militant fragile, mais des costauds du débat. On en a plein. Jean-Luc Mélenchon ne pourra pas faire tout tout seul. C'est pas...
Pour les journalistes, s"approcher d'eux avec un grand sourire, leur serrer la main, la garder, les prendre par l'épaule ou par le bras genre Sarko et les remercier de leur soutien ; ajouter sur le ton de la connivence que leur chèque a été bien accueilli ; leur re-serrer la main avec un "merci encore" et les planter là en partant avec X ou Y et en faisant une reflexion suffisamment fort qui les compromette un peu +. Parce que vraiment quand on voit l'énergie dépensée pour avoir un dialogue cohérent, sans aucun résultat, la preuve est faite que le dialogue ne sert à rien; de + c'est Jean-Luc Mélenchon qui a l'air d'être un "mauvais coucheur" et pour eux c'est tout bénef.
457 jorie dit:
Cronos, faut s'calmer là ! Moi, au pg, autant j'apprécie la fermeté sur les lignes politiques, autant je trouve inutile et même dangereux de flinguer les personnes en les traitant de vendus,de traîtres, etc.
Je me dois de vous répondre puisqu'étant interpellé, je suis fort aise de vous savoir du Parti de Gauche, moi même j'en fait parti (Bourges18), et je peux vous dire qu'il n'y a pas que des foudres de guerre dans mon comité comme dans le Parti d'ailleurs, quant à me calmer, il va vous falloir vous lever tôt pour n'avoir aucune chance de le constater ; bref ! Il semblerait que la pure vérité vous fasse mal quelque part, je ne retirerais rien de se que j'affirme avec convictions et preuves politiques/historiques à l'appui, si vous marchez vous aussi à l'eau tiède, il n'est pas trop tard pour changer de camp, en face c'est plutôt leur tasse de thé, ici c'est plutôt la fureur des temps présents et à venir qui à force de loi. Chacun est libre de ses convictions et de ses choix, à bon entendeur salut.
Pour votre religion, sachez que je suis devenu un enragé-engagé, ou l'inverse c'est selon, qui ne reçoit d'ordre de personne, et vous me semblez bien jeune pour oser me tutoyer, avons nous garder quoique se soit ensemble dont je n'aurais pas connaissance ?
@ Cronos.
Je sais, mon bon cœur me perdra mais j'essaie toujours de comprendre ce qui peut motiver un si grand nombre d'électeurs, surtout quand cette étrange motivation provient de personnes apparemment instruites.
Personne n'est à l'abri de se faire berner une fois dans sa vie par un groupe sans scrupule, c'est même pour cette raison que beaucoup de juristes honnêtes combattent les sectes et proposent des lois visant à amoindrir les effets néfastes de la propagande hypnotique de ces groupuscules, mais ce qui me turlupine c'est bien évidemment l'énorme pouvoir de destruction que possède le bipartisme actuel, au point que les plus instruits participent à ce conditionnement de masse au détriment de ce qui nous sépare de l'animal... quoi que certaines espèces animales sont plus "humaines" parfois.
Donc je cherche à comprendre ce conformisme déroutant qui amène des millions de nos concitoyens à se faire fouetter puis à réclamer d'autres coups de fouet... j'avoue que ça me dépasse.
Mélenchon, présidons!
@ cronos (447)
Cher camarade, je vous trouve excessif.
A Sonia Bastille qui clame à longueur de posts: "notre seul ennemi, c'est la droite!", vous répliquez : "notre pire ennemi, c'est le PS !" Cri du coeur, certes, mais la raison politique ne peut que s'y perdre, me semble-t-il.
Si, contrairement au NPA, nous choisissons la voie républicaine, nous ne pouvons ignorer qu'un gouvernement de "vraie gauche" ne pourra se faire sans le PS. La question est :comment faire bouger le PS ? ou plus exactement : comment l'obliger à bouger ? Contrairement à vous, je pense que l'incursion de Montebourg dans la primaire a fait bouger les lignes, même si son ralliement du deuxième tour est pathétique. A nous de foncer dans la brêche !
Ca n'a pas grand sens, cher Cronos, de "bouffer du socialiste" comme certains anti-cléricaux bouffaient jadis du curé. L'Histoire, la politique c'est un rapport de force et c'est du mouvement. (Je n'invente rien en rappelant cela). Rien n'est figé par l'étiquette ou le comportement des individus. Des politiciens pas forcément plus respectacles que les dirigeants du PS, ont été, dans l'Histoire et par l'Histoire, forcés d'accomplir de belles- et parfois de grandes - choses. Faut juste qu'ils se sentent "poussés au cul".
Face à la désastreuse ligne sociale libérale, argumentons, débattons, convainquons ! Si le peuple, l'opinion publique, des forces sociales, des intellectuels bougent, le PS devra bouger.
Stratégiquement - ne serait-ce que pour ne pas nous couper d'un certain éléctorat - nous ne pouvons traiter le PS en "ennemi irreductible", même si ça nous démange, mais plutôt en brebis (ou éléphants) égarés !
Le chemin sera difficile, très difficile, j'en conviens.
Bien sûr, on peut toujours rêver d'un scénario "à la sud-américaine". Mais je doute que nos sociétés y soient prêtes.
Bon courage à nous !
Fraternellement.
452
jorie (§452) dit que pour les plateaux TV nous avons Michel Onfray. Mais détrompez-vous ! Onfray est passé avec armes et bagages du côté du "Monde" et du Ps-tendance Montebourg si, si ! Lisez son papier du 19 octobre, c'est une immondice - je m'excuse du terme - dégueulasse. J'y consacre d'ailleurs mon édito.
Il faut être plus vigilants que ça les amis !
Haha, un peu de justice.
http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#12294
"Le Conseil supérieur de l'audiovisuel vient de sanctionner iTélé, BFM TV, LCI, mais aussi Europe 1 et France Inter, pour déséquilibre du temps de parole politique à l'antenne. Le CSA a estimé que dans les journaux d'information, trop de micros ont été tendus en direction des membres du PS, au détriment de la majorité, mais aussi des autres partis de gauche."
@ ermler (462),
"Si, contrairement au NPA, nous choisissons la voie républicaine,"
Comme vouz y allez l'ami...si ce que vous affirmez était vrai il ne se présenterait pas à l'élection présidentielle. Ne pensez-vous pas?
@ la force du peuple
Comme vouz y allez l'ami... si ce que vous affirmez était vrai il [le NPA] ne se présenterait pas à l'élection présidentielle. Ne pensez-vous pas?
Par "voie républicaine" j'entendais : accéder au pouvoir par la voie électorale avec l'intention de gouverner.
Ce qui n'est évidemment pas l'objectif du NPA. Ne pensez-vous pas ?
@ ermler.
Si tu veux faire bouger le troupeau d'éléphants de Solférino, je te conseille de t'adresser aux lobbies car c'est un système pyramidal qui part du sommet pour se propager sur sa base, c'est donc peine perdue tu en conviendras.
A mon avis, rien ne vaut qu'un bon "séisme" qui naturellement provient du sol, et donc de la base, pour faire écrouler le château de cartes et les pontes du sommet. Pour ce faire, il n'existe que deux solutions dans notre constitution, soit par voie électorale (révolution citoyenne), soit par la rue (révolution sanguinaire).
Nous en sommes là, on pourrait donc légitimement se dire " qu'importe la solution du moment qu'on arrive au but "... c'est complètement stupide.
Tout simplement pour la bonne raison que toutes les révolutions sociales modernes finissent par une Assemblée Constituante... Pourquoi vouloir absolument du sang et des larmes alors que le programme du Front de Gauche propose justement cette application pacifiquement ?
jorie 452
A propos de choisir des fortes personnalités sur les plateaux TV, c'est pas si évident même pour eux. Il suffit de voir lors d'un passage récent de Jacques Généreux, sur une radio je crois, le type de question qu'on lui propose. Elles sont pensées pour le mettre en défaut, on lui parle de tout sauf d'économie, pour le déstabiliser. Il s'en était très bien tirer, mais à chaque fois il perdait du temps à revenir à ce qui lui tenait à cœur. Je n'ai pas encore vu la vidéo en question,mais c'est bien aussi qu'il y ait des jeunes et nouvelles têtes, il faut qu'elles se durcissent au contact des gardiens du temple médiatique, leur sincérité compensera le manque d'expérience.
@ jean jolly
Ah mais nous sommes bien d'accord ! Si le Front de Gauche est majoritaire, il y aura Constituante et révolution citoyenne !
"Nous sommes le nombre, nous sommes la force, et dès lors nous sommes invincibles!" - Jean-Luc Mélenchon au Festival d'Avignon
Résistons! Place au peuple!
@ 462 ermler dit:
@ cronos (447)
Cher camarade, je vous trouve excessif.
De mémoire je vous ai toujours trouvé agréable à lire et défendant des thèses auxquelles je pouvais souscrire, voilà donc que vous changez aussi, décidément ces primaires socialistes auront au final fait du dégât. Votre lecture critique prend du gîte l'ami, quelle brêche voyez vous chez l'adversaire qu'il faille s'y précipiter, personnellement je n'y vois qu'un vide sidéral.
Ayant choisi la voie républicaine dites-vous, vous savez qu'elle se veut aussi révolutionnaire, que donc la manière de faire la politique s'en trouve complètement transformée, vous n'envisagez tout de même pas que nous allons recommencer les mêmes conneries qu'en 1980, avec le programme "des arrangements" dit commun, ni avec le comportement totalement aberrant de mai 2002 du vote républicain, merci les socialistes de l'époque.
Les hommes politiques dont vous parlez, nous n'en voulons plus, il n'est pas question de les pousser au cul comme vous dites, mais de les pousser dehors, et loin. Fini les arrangements de boutiques les partages de gamelles, ceci vaut bien sûr pour mes camarades communistes, les gamelles sont supprimées ! Qu'on se le dise.
Je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte, nous sommes en guerre, et dans ce cas je n'hésite pas 30 secondes, je tire le premier, et à balles réelles. Cela veut dire que je n'ai pas fini de bouffer du libéral-socialo (les socialistes en l'occurrence c'est nous au Front de Gauche), d'ailleurs je bouffe aussi du curé quand cela est nécessaire.
Et pour finir, j'en ai rien à foutre d'une stratégie quelconque qui consisterait à ménager des ventres mous ou un électorat de pleutres, ce qui nous intéresse à priori, si j'ai compris et appris ma leçon, c'est le peuple des braves gens, des travailleurs, le peuple de la rue quoi, pas les bourges que je conchie.
Voilà le discours qu'il faut tenir fort et haut si vous voulez gagner...
@ ermler;
Votre message passe mieux, vous avez raison. Il est vrai que le NPA a toujours eu une position claire sur la gouvernance, il réfute totalement les républiques Présidentielles et a toujours mis en avant son souhait d'une constituante Populaire.
@ Tous,
Donc je repose la question à toutes les constituantes du FdG: qu'est ce qui empêche l'union entre le NPA/LO et le FdG (l'inverse est tout aussi valable). Je vous en prie, aidez moi à y voir clair et à dissiper mes angoisses.
Le peuple doit gagner 2012. Nous n'avons pas le choix et ne pouvons plus compter sur la direction libérale de feu le PS.
Comment résister à ce harcèlement ?
Difficile à dire, car chacun réagit selon son tempérament, et ce qu'on imagine à froid comme attitude peut s'avérer inapplicable dans le feu de l'action.
L'arroseur arrosé, comme cela a été évoqué, je ne crois guère à son efficacité, car les images ne passeront pas sur TF1 ou Canal+.
L'humour peut-être, genre "Mais vous êtes amoureuse de moi pour me coller à ce point !"
Peut-être la fermeté "tranquille". Si quelqu'un souhaite vous parler, cela se voit dans le regard ; vous pouvez initier le dialogue (le "Oui ?", avec un regard qui incite à parler, mais qui permet aussi de ne pas forcer la personne). Et en cas d'incrustation de la "journaliste", une remarque ferme mais calme "Permettez, mais je parle avec Mr (ou Mme) ; je répondrai à vos questions après".
Le train. En effet, un mode transport qui pourrait à peu près tout remplacer dans la plupart des cas... à condition de "mailler" correctement le territoire. Et ça, seul l'Etat peut le faire. Le privé ne peut que privilégier les grands axes rentables, accentuant ainsi les "déserts".
Exemple : la ligne Paris-Nevers (empruntée souvent par Hortefeux, selon le président du Formindep) que je connais depuis 40 ans, a vu le nombre de trains divisé par 5, et de plus arrive à Paris-Bercy plutôt que Gare de Lyon,ce qui fait une sacrée différence. Et les retards se chiffrant en heures ne sont pas rares...
Paradoxe dans ma région : Tours-Strasbourg (700 km environ par la route) en 4 h par le train, Tours-Gien (170 km environ par la route) en 6h par le train... cherchez l'erreur...
Bon courage
@Cronos/ @jorie/ @ermler /@Jean Jolly et tous finalement
Il me semble qu'il faut distinguer la stratégie officielle du FdG, et ce que peuvent se dire des partisans de cette formation politique entre eux.
Je ne vois pas ce qu'on peut reprocher à Cronos qui n'a fait qu'énoncer des faits, parfaitement exacts et vérifiables. Tout citoyen et a fortiori un militant ou sympathisant doit être informé et capable de regarder la réalité des faits en face.
Le PS, que ça plaise ou non a complètement cessé et depuis longtemps, d'être au service de son idéal, qui était celui de Jaurès.Il en est maintenant à des années-lumière. Si ça n'était pas exact, Jean-Luc Mélenchon ne serait pas parti du PS en claquant la porte, et nous,nous ne serions pas ici.
Rappeler ces faits, qui relèvent de l'évidence, n'a d'autre but que de rappeler que le FdG doit,lui, être très ferme dans ses convictions et ne traiter avec le PS, c'est à dire négocier avec lui un programme de gouvernement, qu'en position de force.
Etre exigeant et très vigilant avec l'appareil du PS sur ce dernier point, n'empêche pas notre porte parole de discuter publiquement avec lui de nos propositions respectives, et nous mêmes de discuter cordialement avec des militants et électeurs socialistes, et n'empêchera pas Jean-Luc de s'adresser à eux le moment venu, comme aux 45 millions d'électeurs du pays.
Tirer les leçons du passé à partir de faits incontestables est aussi une façon de vouloir à tout prix éviter de refaire les mêmes erreurs. Car comme disait Lord Byron (excusez cet accès coupable de pédantisme, dont je rougis très fort) : " Le meilleur prophète de l'avenir, c'est le passé".
@jean-pierre RISSOAN 463
Lundi soir, chez FOG sur Fr5, Onfray se déclarait déçu par Montebourg et disait voter pour le FdG au 1er tour! Mais il est à l'image d'une partie de l'électorat du PS. Etonnant, non? La boussole ne fonctionne plus et ils ne savent plus où ils habitent. A nous de garder le cap et de ne pas fermer la porte, s'ils souhaitent nous rejoindre, les "égarés"! L'exclusion n'est pas la meilleure façon de rallier les électeurs, ni de participer à une authentique démarche d'union. Rester fermes sur les prix (hi, hi!) ne nous empêchent nullement d'être tolérants, voire même de comprendre qu'on peut se perdre dans cette société qui marche sur la tête.
@a propos du bourrage de crane " JL Mélenchon n'exclut pas une alliance avec le PS"
Ca fait 24H que cela est signalé sur ce blog d'abord dans un journal en ligne puis au 20H de Pujadas et maintenant dans la presse régionale. Toujours pas de démenti de notre candidat, pourquoi laisse on ainsi notre candidat hors sol ?
Nos votes sur les thèmes TF1 sont refusés, va-t-il partir au casse pipe demain sans savoir la manipulation ?
Nicolas B a raison, il faut que des nouveaux visages apparaissent dans le paysage médiatiques !
Prenez le temps de regarder la vidéo proposée par lapin-garou, c'est le post 3. Elle dure 15 minutes, toutes la deuxième partie est sur la vision des média de Jean-Luc Mélenchon. Comme d'hab très intéressant.
QG de campagne du Front de Gauche en Images et en mots - vif et intéressant :http://www.rue89.com/2011/10/19/melenchon-sinstalle-dans-une-boite-chaussures-225706
@ Tous
Attention qu'on ne s'y méprenne pas, je ne suis pas contre les militants socialistes et sympathisants de base, se sont presque tous de braves gens qui se sont fait promener pour certain, pour d'autres ben ! C'est autre chose ! Et, il sont tous bien venus chez nous, les portes leurs sont grandes ouvertes, faudra juste leur réapprendre la messe. lol
Non, je suis contre les caciques du parti, contre les éléphants qui sont devenus d'énormes pachydermes qui sentent mauvais tellement ils ne se sont pas entretenus moralement et politiquement.
Peut-être que la mise au point était nécessaire ?
@ Jean Louis CHARPAL.
Ne mélange pas tout Jean-Louis, tu me connais depuis le temps, jamais il ne me viendrait à l'esprit de reprocher à Cronos le dévouement qui est le sien. Tous les visionnaires expérimentés en matière politique qui viennent s'exprimer ici sont les bienvenus (ils ne sont pas rares), je pense que Cronos aura pigé mon approche.
Nous sommes sur la même longueur d'onde, comme "radio Londres", il faut juste faire connaître la fréquence et nous avons des spécialistes pointus en la matière qui s'échinent à la faire connaître, je n'aime jamais citer de noms de peur d'en oublier mais Gérard Blanchet, Alin et tant d'autres dévoués doivent persévérer, rien ne doit être laissé au hasard... d'ailleurs je ne crois pas au hasard.
@ 473laforcedupeuple@ Tous,
Donc je repose la question à toutes les constituantes du FdG: qu'est ce qui empêche l'union entre le NPA/LO et le FdG (l'inverse est tout aussi valable).
@ 430 laforcedupeuple
Alors à ce point, je ne comprends pas ce qui nous éloigne de nos camarades NPA/LO.
Et si on posait la question autrement :
Qu'est ce qui éloigne nos camarades NPA / LO ?
Si on se souvient de la genèse de l'histoire du Front de Gauche, ce sont les leaders de ces Partis qui ont refusé de coopérer.
Les choses évoluent et nous avons longtemps débattu sur ce blog de l'union entre tous les partis de la Gauche.
Nous avons même dit que les voix n'appartiennent pas aux dirigeants et que le peuple se déterminera.
Mon avis est qu'il faut un Front de Gauche qui comprenne tous les partis de la Gauche radicale, pour faire front au P S. Je pense que Jean-Luc a pour mission de le faire.
@ Laforcedupeuple 473
Donc je repose la question à toutes les constituantes du FdG: qu'est ce qui empêche l'union entre le NPA/LO et le FdG (l'inverse est tout aussi valable).
Sur le programme, pas grand chose. Sur la forme en revanche, le NPA et LO ne trouvent pas le Front de Gauche assez «populaire» si j'ai bien compris, trop de politiciens et d'économistes, et un chef de parti comme candidat… quand le NPA lance un «simple» ouvrier inconnu dans la campagne, on comprend la démarche : refuser la politique professionnelle et le cirque médiatique. Refuser de jouer le jeu de la cinquième république finalement. Sur ce point je ne suis pas sûr que le FG et le NPA/LO soient réconciliables.
Cronos
Ta véhémence me fait penser à celle des républicains de combat qui ferraillaient sur ce blog - c'était il y a un siècle ! Mais je suis assez d'accord avec toi sur le fond au sujet de l'attitude à tenir face aux dits socialistes que j'ai fréquentés très, ttrop longtemps. Cette longue pratique m'a définitivement déniaisé ou affranchi comme tu voudras.
Ce n'est pas au moment où le PS croit toucher au port en contrôlant bientôt tous les rouages électifs de la République (mairies, départements, régions, sénat. Il ne manque que la cerise sur le gâteau) qu'il va mettre le cap à gauche, bien au contraire. Le vote utile qui lui a si bien réussi au détriment de l'autre gauche depuis ses origines va devenir le mantra répété ad nauseam et va signer notre effacement dans cette bataille si nous ne prenons pas la juste mesure de cette menace. Jean-Luc Mélenchon l'a bien compris qui en a fait aux Lilas l'axe central de son combat.
Il ne faut donc en aucune manière ménager les dirigeants du PS, grands ou petits. Et s'adresser sans relâche,fraternellement et fermement à ses électeurs pour leur montrer que Chamallow c'est du même tonneau que Papandréou ou Zapatero et qu'il mènera la même politique. Que les Français, bernés par les socialistes, ne disent pas un jour comme les Italiens "Si stava meglio,quando si stava peggio. C'était mieux quand c'était pire ! ". Ce serait l'heure de tous les dangers et du Front National en particulier et il est déjà bien tard.
Concernant les dissensions et les failles dans le Front de la gauche radicale (les posts qui abordent les relations FdG/NPA-LO) permettez-moi un voyage dans le temps, au moment où le pape Clément VII établit une alliance des cités du centre de l'Italie pour repousser les armées de Charles Quint et plus particulièrement, en plein milieu de ce conflit armé, du 17 février 1530.
Figurez-vous qu'à cette époque fleurissait un jeu, le Calcio, qui était l'héritier de la Schiera, un jeu collectif violent ancêtre de la soule, pratiqué par les légionnaires romains. Ce jeu était joué par la population dans les rues et sur les places au point que les autorités de Florence durent l'interdire. Au niveau des princes et des prélats, ce n'était pas le cas et des affrontements dignes de la ligue des champions avaient lieu sur les places de la Ville. Le 17 février, Charles Quint attaque. Or toutes les factions de la ville, les corporations, les Optimates, les princes, le peuple se soude autour de son match et l'achève sous les bombes, pour narguer Charles Quint. Avant de se précipiter coude à coude et de lutter pour la survie de la cité.
Charles Quint, la finance globalisée menée par les oligarques. Florence, les peuples bafoués.
Quel sens a l'attitude du NPA, de LO et des libertaires auto-produits ? Tous aux remparts, et même à l'attaque. On règlera nos différends plus tard.
Marrant, mais en lisant les dernières discussions je me dis qu'entre l'ouvrier le plus parfaitement inconnu d'un côté et sa majesté l'énarque entouré de sa cour de médiacrates de l'autre, le Front de Gauche est bien devenu la seule réponse politique un tant soit peu cohérente et concrète pour résoudre l'équation de la gauche et du pouvoir. Notre espace est désormais vaste et on peut enfin écarter les bras d'un bout à l'autre du peuple de gauche. Très confiant pour cette campagne, en tout cas notre webmestre ne va sûrement pas s'ennuyer.
@485 André Curtillat
Merci pour ce témoignage, vu de l'intérieur. Il est clair qu'il faut distinguer ceux pour qui le pouvoir est une fin en soi et qui collectionnent les postes, de ceux pour qui le pouvoir n'est qu'un moyen d'appliquer une politique, voire de mettre en oeuvre un idéal. Le dernier grand bonhomme de gauche désintéressé fut, à mon sens,Pierre Mendès France (même s'il a eu maille à partir avec le PC, mais c'était une toute autre époque).
@ 482 Jean Jolly
Je n'ai pas du tout voulu critiquer tes propos. Je t'ai juste cité car tu as parlé des "éléphants de Solférino" et je t'ai considéré comme embarqué dans la controverse...
Finalement la politique, c'est à celui qui aura la meilleure note chez Moody's.
Et les autres sont des populistes !
En gros.
Bonjour M. Mélenchon,
Je compte sur vous pour porter à la connaissance du peuple Français, les projets du traité du Mecanisme Européen de Solidarité (ratification 31-12-2011) et le projet du futur marché transatlantique (2015) deux grands sujets qui doivent impacter la vie de millions de personnes en Europe et dans le monde. Il y a tant à dire et surtout informer les peuples, pour que ceux-ci puissent réagir et mieux comprendre ce qui se passe...
Vous remerciant pour votre action quotidienne.
@ Jean-Louis.
Tu comprendras donc que le but du Front de Gauche est de faire gagner le peuple. Les différents qui nous séparent sont de l'ordre de la "pige" qui servira à mesurer l'écart du cochonnet vis à vis de la boule... C'est évidemment purement comptable.
@laforcedupeuple
Sur le rapport différentielle entre le FdG et le NPA, il y a aussi la proximité au PS. Je pense que le NPA regarde notre attitude de tous les jours et veut savoir si nous resisterons aux sirènes du parti de centre libéral. Sur le fond sinon, je vois pas d'autres différences. Je suis sûr que Jean-Luc Mélenchon à tout donné pour ce rapprochement. Mais le fait qu'il y est un accord possible oblige le NPA à rester sur sa position de départ même si elle comporte elle-même une forme d'ambiguïté. De toute manière comptez sur certains pour maintenir coûte que coûte cette brouille car sinon au parti des roses certains auraient du mal à dormir. Je pense qu'a terme, une fois la confiance installé, qu'il sera possible de rendre visible la poursuite de notre rassemblement de partis qui gardent tous leur indépendance autre part. En réalité, il est drôle de voir certains au PS parler de rassemblement, alors que le meilleur rassemblement actuel est celui du FdG
cordialement
On lit dans Libé en ligne "Sur les 295 députés présents, 154 députés du Pasok, le parti socialiste au pouvoir, ont voté en faveur du projet, dicté par les créanciers du pays, Union européenne et Fonds monétaire international. Tous les partis de l'opposition, 141 députés présents, ont voté contre."
Désolé de semer le cafard, mais c'est ce qui nous attend. Remplacé Pasok par PS, remplacez Grèce par France, Papandreou par Hollande, et vous avez un retour vers le futur. Scandaleux, écoeurant, 150 mecs élus pour faire du social en train de garrotter un peuple en furie à l'extérieur du parlement.
@ermler 462
Ca n'a pas grand sens, cher Cronos, de "bouffer du socialiste" comme certains anti-cléricaux bouffaient jadis du curé. (...etc...) Je n'invente rien en rappelant cela. Rien n'est figé par l'étiquette ou le comportement des individus.
Cronos à ermler
De mémoire je vous ai toujours trouvé agréable à lire et défendant des thèses auxquelles je pouvais souscrire, voilà donc que vous changez aussi, décidément ces primaires socialistes auront au final fait du dégât.
@ ermler
En tant que militant de base n'avez vous jamais constaté que les petites gens étaient plus aptes à percuter nos idées que la classe sociale réputée cultivés ? Les enseignants par exemples dont je suis sont parmi ceux à avoir abdiqué en la chose politique, alors qu'ils ont le premier des devoirs.
Ce que je veux dire c'est que la chose politique est depuis les origines l'affaire, et uniquement l'affaire de la cité incluant et n'excluant jamais oh grand jamais, les bougnats!
Le mouvement dont vous parlez est toujours un mouvement de croyance se déplaçant, certes, mais où se jouent du sang du corps et même de l'esprit(..) si on remonte aux antiques chrétiens masochistes et mis en spectacle ou hagiographés par les historicistes et biblistes de toute nature, laissant de côté le mouvement des gnostiques puissants à l'époque du symbole ultime ayant renversé l'histoire. Le symbole d'aujourd'hui ? notre calendrier.
Bref, si vous raisonnez d'en haut en uniquement de vue d'en haut sur l’échelon des pyramide sociales de toute les histoires humaines : cette même histoire vous fait mentir et vous conduit inéluctablement aux positions de Sonia b@stille. De quoi vous dédire vous même à mon sens sur le champ de la bataille politique.
Autrement dit, tu vas où camarade? Relis tes classiques je t'en prie. Je sais, dit comme ça c'est expédié, mais pourtant je te lis assez pour te le dire.
J'enrage aujourd'hui. J'ai toujours dit que la mère des batailles est celle des médias. Comment convaincre comment interpeller comment donner espoir à tous ceux qui sont en état de sidération face à un monde, face à un quotidien qui bascule ? Ces "gens ordinaires",comme dit avec beaucoup de respect J C Michéa, ne militent pas ou peu, ne vont pas aux meetings, lisent rarement les tracts; ils ont autre chose à faire. Et donc, ils sont "informés" par les médias tv et radios. Et là, c'est la grande désinformation, LA GRANDE.
Je me demandais ce qu'ils -les médiacrates- allaient inventer après avoir fait de la retappe éhontée pour le grand cirque des Primaires, les Primaires "Un Graand mooment de Démocratie", "une Grande réussite " puisqu'on vous l'a dit dimanche et encore lundi et mardi...
Et puis on (France 2, RTL, Europe 1 etc) ont demandé leur avis à Marine Le Pen, aux verts...mais à personne du Fdg; et pourtant ça devrait les intéresser ce que pensent ces "extrémistes" sur un candidat aussi rassembleur que FH. Et bien finalement non et JL Mélenchon est d'ailleurs ouvert au dialogue; enfin on peut le deviner.
Maintenant c'est au tour de la Droite d'avoir la parole puisque La Gauche a monopolisé la parole...si si la Gauche; ils le disent et les socialistes avec; et ils l'expliquent: les primaires, le Sénat et même l'affaire DSK, tout cela explique que la Gauche ou mieux encore l'opposition -car ils ne font pas dans le détail- ait monopolisé la parole. Et il est donc tout à fait normal que la Droite récupère son temps de parole et ces mêmes experts regrettent que la Droite n'ait pas organisé ses Primaires. Vraiment dommage mais ils se consolent et nous rassurent en disant qu'en 2017 ce sera le cas.
Je viens de lire le communiqué du CSA qui mentionne bien la nécessité de rétablir l'équilibre de la parole aux autres forces de l'opposition mais ça ils l'oublient copieusement.
Et demain TF1, nouveau piège, l immigration alors Mr...
@ Ghislaine A.(§ 476)
J'ai vu l'émission et effectivement il a évoqué un vote FdG mais dans le Monde daté du 19 octobre, son discours est tout autre. Extraits : "Mélenchon alors ? Onfray donne ses gages à la rédaction du Monde : Mélenchon « accumule les bêtises en soutenant Fidel Castro, la politique chinoise au Tibet ou la vertu guillotineuse de Robespierre ». Onfray l’avait-il oublié lorsqu’il soutenait publiquement par sa signature les listes FdG aux Européennes 2009 ?
Et voici ce qu'il dit sur le PCF : "Le PCF, en Janus menacé de torticolis, une maladie chronique chez lui depuis le pacte germano-soviétique (sic), parlera à gauche contre les socialistes et agira avec eux pour défendre ses permanents, ses élus, ses cadres. Et la paupérisation continuera de plus belle... " Autrement dit, le PCF peut être alternativement stalinien ou hitlérien.
@cincinnatus35
"... J'enrage aujourd'hui. J'ai toujours dit que la mère des batailles est celle des médias..."
Il ne faut rien attendre des médias, ou très peu, trop peu. Quand bien même Jean-Luc Mélenchon exploitera son temps d'antenne pour argumenter et convaincre, ce qui est au passage très important, vous n'empêcherez pas les chaines de diffuser aussitôt (ou quasi) des émissions comme "C dans l'air" pour faire leur propagande libérale et dire "les partis extrêmes, bla bla bli bla bla bla". Médiatiquement, ils ont les chars et les avions, nous avons les bâtons et les cailloux.
La demande de débat avec Hollande fait partie des choses à faire pour provoquer un passage de grande écoute, mais franchement, Hollande a-t-il intérêt d'y répondre favorablement ? Je ne le pense pas.
Notre force est ailleurs, le programme FdG. L'objectif : convaincre, faire sortir les gens du schéma PS-UMP, convaincre, faire sortir les gens du schéma mouton-veau, convaincre... La seule politique humaine et qui plus est cohérente, c'est le FdG.
Lecteurs de passage : informez-vous, documentez-vous, et votez avec nous !
@ Cincinnatus
Cela fait des mois que nous parlons de cela (en disant "nous" je parle de certains qui écrivent ici) : the big problème des médias.
Quelques uns devraient se pencher sur la question de plus près.
Peut-on faire "ici Les Lilas" du QG de campagne ? Une radio, une vraie, pour informer et non pour déformer.
Peut-on faire une télé "libre" sur le web ? J'essaie de trouver des idées. Désolée si elles sont pas super.
Que pensez vous des indignés ? Hessel et Morin sont irrésistibles sur Médiapart !
Les indignés ca manque de ligne politique.
A tous ceux qui ont du mal à concevoir comment fonctionnent les Médias dans notre pays soumis à la dictature néo-libérale, ne croyez pas que les responsables de la campagne du FdG ont le choix d'envoyer X,Y ou Z à telle émission. Ce sont les médias eux mêmes qui invitent tel ou tel camarade et point.
Hier dans l'émission de FR3, ils avaient invité ce jeune camarade à débattre, car il est en même temps philosophe et responsable du Service d'Ordre rapproché de notre candidat. C'est sur que ce n'est pas banal, pour ne pas dire unique et qu'en plus il s'est bien débrouillé, seul face aux tenants du "on peut pas faire autrement que ce que veulent les Marchés".
Et puis ne citons pas des noms de personnes qui, parce qu'elles ont des idées proches, pourraient être envoyées dans les médias au nom du FdG. Il me semble qu'il faut différencier les responsables de la campagne qui sont habilités à parler au nom du FdG et ceux qui au détour d'un débat pourraient citer leur sympathie pour le FdG à titre personnel, au moins dans un premier temps, puisque si j'ai bien compris le Comité de Campagne qui vient d'être constitué est toujours ouvert.
"Médiapart" à propos de Jean-Luc Mélenchon :
"Il savoure d'avance la bataille. La large victoire de François Hollande à la primaire socialiste réjouit son ancien camarade, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle. Lui promet un «débat exigeant» et une accélération de sa campagne dans les prochaines semaines. Au programme: la mise en place « d'assemblées citoyennes » et les ventes du livre-projet " L'Humain d'abord ", déjà diffusé à 220.000 exemplaires. Son équipe de campagne est présentée ce mardi. Strictement paritaire, elle doit refléter la diversité du Front de gauche, qui regroupe désormais six formations de la gauche radicale.
Médiapart - "Au lendemain de la victoire de François Hollande, quelle analyse tirez-vous de cette primaire?"
Jean-Luc Mélenchon - "Il y a des aspects très paradoxaux. Les primaires ont créé de la politisation et réveillé l'appétit de débat politique. C'est positif. Une partie de la mouvance de gauche s'est déplacée pour voter, y compris parmi les nôtres et malgré nos consignes de ne pas y participer. Mais il y a des aspects moins positifs avec le siphonnage médiatique qui débouche sur une fermeture du champ politique. Car même si deux ailes se sont distinguées autour de Valls et Montebourg, on a assisté à une discussion qui est restée à fleurets mouchetés entre pareil et même."
"Passons à la suite. On a eu la primaire, très bien. A présent passons aux assemblées citoyennes! Notre rôle est maintenant de souffler sur les braises pour que l'incendie de la rébellion se propage. Ce n'est sûrement pas d'aller faire des déclarations sectaires en contemplant le reste du monde depuis notre donjon."