16oct 11
Invité de « Parole directe » sur TF1
Jeudi 20 octobre de 20h15 à 20h35
A cette occasion, je vous propose d'organiser des soirées-débat d'écoute collective, notamment en public dans des cafés, suivies de présentations-débat autour de notre programme "l'Humain d'abord".
Des fonds de tract et affichettes sont disponibles pour annoncer ces soirées.
Je poste cette note dimanche soir car lundi est jour de cavalcade pour moi. La journée ne me laissera pas de temps pour me mettre devant mon clavier comme j’y suis à présent. J’évoque le vote du deuxième tour de la primaire socialiste. Puis le harcèlement que m’infligent certaines équipes travaillant pour Canal Plus. Ensuite je viens sur ce qui est mon travail de conviction et d’argumentation auprès de mes lecteurs. Je reviens donc sur la situation de la Grèce pour faire le bilan du moment. L’enjeu est que chacun de vous puisse dominer le bourrage de crâne auquel la question de la dette des Etats et des remèdes libéraux donne lieu. Pour les mois qui viennent, cette affaire est centrale car c’est sur l’épouvantail grec que la droite et les sociaux libéraux construisent leur chantage sur « la seule politique possible ». Et puisque j'y suis j'évoque le sort de Dexia.
Merci à Eric Mestre pour cette série de photos de l'altiplano Bolivien…
Une nouvelle étape de la campagne présidentielle commence avec la désignation du candidat des socialistes. Je félicite l’heureux vainqueur de cette compétition. Mais puisque je suis au moment des picoteries, je ne peux m’empêcher de faire remarquer facétieusement que c’était une compétition sans risque pour les socialistes puisque de toute façon un socialiste était certain de l’emporter ! Ayant appelé mes amis à ne pas s’en mêler, même si je ne suis pas du tout certain de les avoir convaincus, je me réserve le seul avantage de cette situation : ne pas commenter une préférence des votants que je me contente d’enregistrer. Ni joie ni regrets. L’orientation majoritaire du Parti Socialiste est confirmée sans aucune surprise dans la personne de l’homme qui l’a incarnée sans discontinuer depuis 1997. L’intermède Aubry n’avait aucune signification de changement d’influence idéologique. En se rangeant derrière elle et en renonçant à exister, la gauche du Parti Socialiste, certes affaiblie par notre départ, s’est condamnée au rôle dérisoire qu’on lui connaît. Elle est à présent réduite au rôle de faire valoir sans influence ni rôle. Montebourg un temps a relevé le gant. A présent la vie du PS reprend, avec sa grisaille et son eau tiède, ses batailles d’organigramme de campagne et ses luttes de places au futur gouvernement. Demain est un autre jour. Laissons la poussière retomber. Le paysage est dessiné. Chacun va bientôt le réaliser. Je dis bienvenue aux socialistes de gauche, aux sympathisants et aux électeurs de ce parti qui savent déjà à quoi s’en tenir.
Le paysage de la gauche est en place. Cinq candidats sont présents pour l’instant. C’est le plus petit nombre depuis longtemps. Dans la période récente, le précédent contexte à cinq c’était en 1995. Ce n’est pas fini. Certains analystes pensent que le candidat du NPA ne sera peut-être pas là à la fin, faute de signatures suffisantes pour le parrainer. Dans ce cas nous serons quatre en lice à gauche. Les socialistes ne pourront pas reprocher aux autres la « dispersion », selon leur insupportable habitude. De même, dans cette configuration, je ne crois pas que le « vote utile » soit un argument du même poids pour faire voter socialiste, par peur, ceux qui n’en ont pas envie.
Nous allons voir bientôt ce que valent vraiment certaines belles déclarations entendues pendant le déroulement des primaires. J’évoque ici « l’appétit de débats » relevé tout au long de la période. Sera-t-il considéré que cet appétit est apaisé par les parties à fleurets mouchetés auxquelles nous avons eu droit ? Ou bien a-t-on encore envie d’en savoir davantage ? Mon « offre publique de débat » sera-t-elle entendue à gauche ? Je la renouvelle. Je crois qu’elle prolonge utilement la séquence qui vient d’avoir lieu en ce sens qu’elle continuera à donner le goût de s’impliquer dans les élections qui arrivent. A gauche c’est indispensable pour lever les blocages qui paralysent maintes consciences. Quels sont ces blocages ? Tous ceux qui empêchent de comprendre quelles sont les raisons de fond de notre compétition à gauche. Je veux parler des différences de propositions face à la droite. Ne pas le comprendre, ne pas vouloir en saisir pleinement les citoyens, c’est se condamner à aller à une élection où chacun regardera l’autre en chiens de faïence. D'aucuns, peut-être, auront le sentiment de progresser de leur côté. Illusion ! Car une bonne part de ceux qui nous intéressent pourrait rester sur le bord du chemin de ce seul fait. Ou serait alors la dynamique globale à gauche ? Débattre publiquement, c’est combattre l’abstention populaire, c’est transmettre le goût de prendre position. C'est restaurer la souveraineté de ceux qui pourront prendre leur décision en connaissance de cause.
Les dernières heures de la primaire socialiste ont failli me jouer un mauvais tour. La prise de position de Montebourg pouvait prêter à confusion si on le prenait pour notre porte-parole. Il ne l’est pas. Il n’a jamais dit qu’il l’était, et nous non plus ne lui avons jamais donné ce statut. Si je le précise c’est bien parce que je constate dorénavant tant de simplification dans les commentaires politiques ! Si je regarde son entretien avec le journal « Le Monde » je suis étonné qu’on en n'ait retenu que l’annonce de son vote. Car le reste tout de même ne respirait pas l’enthousiasme ! Je n’entre pas dans le détail de ce qu’il a dit. Mais c’est son affaire de s’en expliquer. Je crois que c’est une erreur de sa part. Rien n’exigeait qu’il se prononce personnellement. Ma note avait été rédigée et publiée avant de connaître ce rebondissement. Pour ma part, je ne regrette vraiment pas de vous avoir appelé à vous tenir à distance de ce deuxième tour. Le moindre signe de préférence nous aurait impliqués dans le résultat. Nous aurions alors été mis dans l’impossibilité de continuer à agir d’après notre propre logique, notre propre programme. Une préférence aurait aboli la distance qui nous sépare du programme des socialistes et aboli du même coup la compétition que nous assumons avec eux. Nous voulons que les éléecteurs puissent choisir entre les deux lignes de gauche qui leur sont proposées. La primaire socialiste n’a pas permis un tel choix d’orientation. Les deux finalistes étaient callés sur la même ligne générale. Elle a départagé deux personnes, deux façons d’être. Rien de plus.
C’est un harcèlement sophistiqué. Une vraie propagande. Sans relâche, après avoir passé en boucle l’épisode manipulatoire dit « du petit journaliste », je suis à présent harcelé de jour en jour, avec les quarante secondes filmées à la fête de « l’Humanité » par une des boîtes de production qui fournit en image la chaîne « Canal plus ». C’est le nouvel épisode dit « dégage ». Ça passe et ça repasse. En semaine et le dimanche. Trois semaines après la fête, c’est tout ce que cette équipe a retenu de l’événement. Non ce n’est pas de l’humour, de la rigolade et ainsi de suite. A ce niveau de harcèlement, c’est une attitude construite et un choix politique. C’est une prise de position dans la campagne présidentielle. Sur le terrain c’est aussi de la provocation permanente. Le micro et la caméra de cette équipe me sont continuellement mis sous le nez, je ne peux parler à personne sans que la « journaliste » ne s’incruste dans mon dialogue. Sa présence, collé serré, fait barrage à ce qu’on m’approche, car me parler c’est accepter d’être filmé, interrompu, questionné par cette personne. Les gens n’y sont pas prêts ! Cette intrusion les paralyse le plus souvent. C’est donc un harcèlement physique permanent qui s’exerce sur moi. Je pose le problème à tous mes lecteurs. Je ne sais comment traiter cette difficulté. Comme vous le comprenez, tout ceci n’a plus rien à voir avec du journalisme. Mais comment s’opposer ? On devine le torrent d’injures et de nouvelles provocations auxquels j’aurais droit si je m’y opposais. Ce serait une nouvelle occasion de s’en prendre à moi, au nom de la liberté de la presse et du droit à l’humour, bla bla bla. A Florange, chez les sidérurgistes, cette équipe a été spécialement odieuse. Ces gens méprisent les ouvriers d’une façon incroyable. Tous les plans, toutes les questions, sont destinées à les tourner en ridicule, à les mettre en difficulté. Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?
Je suis un fan du train. Vous le saviez ? Je préfère le train à tout autre moyen de transport. A l’avion, cela va de soi. Les boîtes à sardines volantes, leurs habitacles sadiques, leurs préliminaires humiliants de déshabillage public, leurs inquisitions indécentes dans nos bagages, tout ça pour démasquer les terroristes du Paris-Perpignan, que c’est nul ! L’avion me révulse ! La voiture ? Non ! Ce n’est pas. La circulation, l’immobilisation assis, je n’arrive pas à me détendre. Mais le train ! N’étaient les annonces grotesques de « rail-team » et les toilettes shake up, c’est tout simplement l’idéal. Tranquille, rapide, sûr, et, jusqu’à il y a peu, ponctuel. Maintenant, mieux vaut oublier la ponctualité. La tiers-mondisation est bien avancée. Le train part et arrive quand il peut. Quand il part ! Je croyais que le délabrement était réservé au Thalys, le super train qui relie Paris à Bruxelles. Jamais à l’heure, ni au départ ni à l’arrivée. Quand il l’est on le remarque et on en parle. C’est tout dire ! Je croyais a un effet différé de la querelle des flamands contre les francophones. En prenant le Paris-Brive j’ai pu constater que le mal est maintenant bien répandu. Une demi-heure de retard au départ à l’aller, une demi-heure de retard au retour. Pas d’explication à l’aller. La divagation d’animaux sur les voies fut évoquée au retour. Sale bête ! Les cheminots que j’entreprends sur le sujet sont exaspérés. Ils aiment leur métier et cette pagaille leur hérisse le poil ! La gestion du rail sous critère de la concurrence libre et non faussée c’est ça. Comme le reste. Avec le libéralisme tout va plus mal, tout se détraque. Et personne n’est content. Il y a pire, me direz-vous. Par exemple le libéralisme appliqué à une nation.
J’en viens donc aux grecs. Le bilan de leur situation n’est jamais fait. Pourtant il le faudrait. Après tout, n’est-ce pas le laboratoire des politiques de redressement souhaitée par « la troïka », la Commission européenne, le FMI, la main invisible du marché, la concurrence libre et non faussée et tous les saints du paradis néo libéral ? les plus grands esprits de la planète du Fric ne se sont-ils pas mobilisés pour faire leurs recommandations et « aider la Grèce » ? Faisons un petit récapitulatif de leurs exploits. Mais avant de le faire un rappel. L’objectif du premier plan d’austérité lu et approuvé par les grands docteurs miracles était, en janvier 2010, de ramener le déficit sous les 3% du PIB à l’horizon 2012. Que s’est-il réellement passé ? Autrement dit, examinons la médecine à ses résultats réels. Fin 2009 leur dette s’élevait à 298 milliards d'euros. Aussitôt sont appliquées les bonnes recettes du bon docteur Strauss-Kahn. Applaudissements universels. Peu importe ensuite les faits. Car au premier trimestre 2010, la dette avait déjà augmenté de 3,7% par rapport au trimestre précédent. Ce n’est qu’un début. En mars 2010 elle atteint 309 milliards d'euros. Ça n’a pas l’air de troubler les grands esprits des petits messieurs je sais tout. La suite non plus. Au deuxième trimestre de cette même année la dette augmente encore de 1,4% par rapport au trimestre précédent. Elle atteint alors 314 milliards d'euros. Qu’à cela ne tienne ! Les plans d’austérité sont exigés parfois très grossièrement et appliqués avec vigueur par les socialistes au pouvoir. Sans autres résultats qu’une aggravation de la situation. Toute l’Europe des puissants fronce les sourcils. Les plans d’austérité s’enchaînent. Et les résultats suivent, toujours dans le même sens. Au deuxième trimestre 2011 la dette est encore en augmentation de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010. Elle s’élève alors à 340 milliards d'euros. Soit 52 milliards de plus qu’au début de la crise. Soit 17 % de plus qu’au début. Tel est le bilan comptable des sept plans d'austérité. Le bilan économique est évidemment l’explication. L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit. Celui-ci est financé par l’emprunt et donc la dette, laquelle coûte de plus en plus cher, non seulement du fait de son augmentation en volume mais du fait de l’envolée des taux. La baisse de l’activité en Grèce est frappante. En 2010 la richesse produite a reculé de deux pour cent, en 2011 de près de cinq pour cent encore. A partir de là, la part de la dette vis-à-vis de la production de l’année s’envole. Elle était en 2009 de 127 % du PIB, elle passe en 2010 à 143 % et en 2011 à 165 % du PIB. Bilan définitif ? Grâce aux « bonnes médecines » du FMI et de l’Union Européenne, des politiques raisonnables, les « seules possibles », la part de la dette par rapport à la richesse produite a augmenté de trente pour cent en deux ans ! Mais naturellement c’est nous qui sommes « irréalistes » !
Quelles sont les recettes qui ne marchent pas ? Telle est sans doute la question que se posent mes lecteurs réalistes. Eux sont avides de s’instruire par les faits et non par les discours idéologiques des illuminés du libéralisme, strauss-kahniens d’hier et d’aujourd’hui. Ce qu’il ne faut pas faire est donc bien résumé par le contenu des sept plans d’austérité appliqués aux grecs. La preuve est venue par les résultats. Revue de détails. Premier plan : hausse de la TVA et des embauches dans la fonction publique. Deuxième plan en février 2010 : gel total du salaire des fonctionnaires, relèvement de l'âge de départ légal à la retraite, augmentation des taxes sur les carburants. Troisième plan en mars 2010 : gel des retraites, augmentation des taxes sur la consommation. Quatrième plan en mai 2010. L’objectif annoncé c’est alors une réduction des dépenses publiques de 7% à l’horizon 2013. Nouveau coup de « rabot » comme disent les spécialiste à la langue fleurie par les euphémisme : suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public qui maintenaient de cette façon leur revenus au-dessus du seuil de misère, gel des salaires et retraites, non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5, augmentation de la TVA (de 19 à 23%), augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool, âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans) ! Ce n’est pas fini. Encore deux plans de redressement définitif, les amis ! En avril dernier, voici le 5ème plan : 23 milliards d'économie supplémentaires à l’horizon 2015. Le sixième plan est venu deux mois plus tard, en juin 2011. L’objectif est alors de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015. Avec comme garniture à ce plat principal, plusieurs coups de matraques sur la tête des gens déjà en difficulté avec par exemple un durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage, la réduction des retraites complémentaires, l’augmentation du nombre des non remplacement de fonctionnaires à partir de 2011, l’autorisation de licencier les salariés d'organismes publics. Une nouvelle vague de privatisations est décidée pour les ports, aéroport, poste, banque, et ainsi de suite. Le 7ème plan a été adopté en septembre dernier. Routine. Mais l'Union Européenne et le FMI n’étaient pas satisfaits. Ils ont exigé de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la sixième tranche de leur « aide » ! Quel monde de mots truqués ! L’aide en question, c’est de l’argent prêté au taux de 5%. Et cet argent sert à payer le service de la dette aux banques qui, elles, ont prêté à 18 %.
J’en viens aux banques en général. Face à la crise bancaire, l'Union européenne a encore une fois démontré son incurie. Barroso vient de proposer aux Etats de "mener une action coordonnée pour recapitaliser les banques". Personne ne lui demande de compte sur son passé récent. Pourtant le même Barroso s'était réjoui en juillet de la solidité des banques européennes après leur avoir fait subir les fameux "stress tests". La Commission européenne avait alors déclaré que "les résultats des stress tests montrent que les banques européennes sont plus fortes et mieux à même de résister aux chocs". C’était il y a à peine trois mois ! La Commission avait estimé que sur les 91 banques testées, seules 9 avaient un besoin de recapitalisation ! Et encore ! Il s’agissait d’un modeste besoin d’à peine à 2,5 milliards et demi au total. On est aujourd'hui passé entre 100 et 200 milliards selon les estimations du FMI ! Les dirigeants européens plancheraient sur un plan de recapitalisation d'au moins 100 milliards. C'est dire ce que valaient les stress tests "les plus rigoureux jamais organisés" selon Barroso. Et ce que valent d’une façon générale les déclarations de tels embobineurs !
Etude de cas. Celui de la banque Dexia. Elle est aujourd’hui en cours de démantèlement. Elle avait passé haut la main le fameux stress test européen. La banque affirmait fièrement en juillet dans un communiqué toujours disponible sur son site qu'"à l'issue du stress test mené à l’échelon de l’Union européenne, les résultats montrent que Dexia respecte les exigences en matière de capital établies pour les besoins du test". Mais le plus inquiétant, ce sont les résultats détaillés du fameux test. Car Dexia y caracolait en tête des établissements les plus solides en Europe avec un taux de fonds propres de 10,4 % en cas d'application du "scénario adverse" imaginé par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Avec ce taux, Dexia était même au-dessus des taux des plus grandes banques françaises puisque la BNP était à 7,9 %, la Société générale à 6,6 % et la Deutsche Bank à 6,5 %. Il y a de quoi avoir peur, très peur, puisque 3 mois plus tard une des banques les plus mieux placées s'est effondrée.
Dans l'affaire Dexia j'ai expliqué la semaine dernière que je refusais tout sauvetage des banquiers voyous sur le dos des contribuables. Il ne doit pas y avoir de plan de recapitalisation, ni de nouvelles garanties publiques sans refonte préalable et totale des règles du système financier. En attendant c'est aux actionnaires privés qui sont responsables de payer l’essentiel de l’ardoise. D'autant que les actionnaires des banques viennent de se gorger de dividendes versés sur les bénéfices 2010. Les banques françaises ont quasiment doublé leurs bénéfices qui sont passés de 11 à 21 milliards de 2009 à 2010. Et "Mediapart" a calculé que de 2008 à 2010, BNP Paribas avait versé 4,068 milliards d'euros de dividendes à ses heureux actionnaires. Le Crédit agricole 4,033 milliards. Et la Société générale, 2,188 milliards d'euros. Et encore : c'est sans parler des bénéfices éclatants affichés par les banques au 1er semestre 2011. On sait donc où prendre l'argent pour affronter la crise bancaire. Les banques doivent provisionner leurs bénéfices et mettre à contribution leurs actionnaires. Sans exiger d'elles aucune contrepartie, la Banque Centrale Européenne les a au contraire à nouveau gavées de financements de confort.
Pour sa dernière réunion sous la houlette de Trichet, la BCE a en effet annoncé de nouvelles facilités pour les banques. L'ouverture de nouvelles lignes de financement illimité, à 1 an et plus. Des programmes de rachats de leurs obligations pourries pour 40 milliards. Et bien sûr le maintien du principal taux directeur, c'est à dire le prix de l'argent à court terme, à 1,5 %. Avec une inflation à 3 % en septembre, ce taux est en réalité négatif. Ce qui signifie ceci : en réalité la BCE rémunère les banques pour leur prêter de l'argent à court terme ! Autant de privilèges exorbitants auxquels ont droit les banques mais pas les Etats. Ni bien sûr les entreprises productives ou les particuliers. L'argent de la banque centrale est pourtant l'argent de tous. On me traite d'irréaliste quand je propose d'augmenter le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012 au motif que cela représenterait environ 10 milliards de salaires supplémentaires. Mais ce n’est que 0,5 % de la richesse nationale annuelle. Et cela concerne 3,5 millions de travailleurs payés au SMIC. Mais que la Banque Centrale décide en une journée qu'elle mobilise 40 milliards pour les banques, cela ne semble pas choquer les mêmes personnes.
Je reviens à l'affaire Dexia. Elle prouve de manière cuisante la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Le bilan de BNP Paribas montre que 70 % de son activité est vouée à la spéculation et 30 % seulement à des prêts à l’appareil productif. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés. On sait où la privatisation a conduit le financement des collectivités locales : des centaines d’entre elles sont aux prises avec des prêts toxiques que leur a refourgués Dexia. Et son portefeuille de 80 milliards de prêts aux collectivités va maintenant être épongé par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque postale, c'est-à-dire de l'argent public. Pourtant aujourd'hui 60 % des appels d'offres des collectivités locales pour obtenir des prêts sont rejetés par les banques.
Aidées par la BCE, les banques ont asséché l'économie réelle pour gorger la sphère financière de liquidités. Sarkozy et son gouvernement ont aussi une lourde part de responsabilité dans le naufrage de Dexia. Au total, depuis 2008, la France a apporté 6,4 milliards d'aides publiques à Dexia pour se renflouer. Dont 3 milliards sous la forme d'entrée au capital (17 % du capital pour la CDC et 5,7 % pour l'Etat). Compte tenu de la chute du cours de l'action (passée de 9,9 euros quand la France en a acheté à moins de 1 euro aujourd'hui), cela représente une perte nette potentielle de 2,7 milliards pour l'Etat et la CDC. Non seulement c'est donc un désastre financier pour le budget de l'Etat mais ces aides n'ont été assorties d'aucune contrepartie. L'Etat français dispose d'un siège au Conseil d'administration de Dexia. Un siège dont il n'a rien fait.
@Gerard Blanchet (429)
Je pense que la communication d'un candidat à la Présidentielle est du ressort du candidat et non pas du multitude de foisonnements non coordonnés pour ne pas dire incontrôlés pour des raisons d'évidences pratiques, juridiques et d'opportunité. La "com" d'une campagne législative est tout autre. Un parti et des candidats dans leur
circonscription peuvent la mener de conserve. Elle peut être plus éparse !
@Jean Jolly (433)
Vous savez les partis ça va ça vient ! Qui aurait pu penser que la vieille SFIO allait donner le PS victorieux en 1981, 1988 et 1997 et unir la gauche dans le cadre du programme commun et des accords de l'Union de la Gauche ou de la Gauche "plurielle" ? Pourtant la vieille maison de la cité Malesherbes était vraiment tombée très bas avec Guy Mollet puis Alain Savary. François Mitterrand a pu relever ce parti et notre hôte, jeune délégué, y a participé dés le décisif Congrès de Metz et aussi pour animer par la suite son l'aile gauche durant plus de vingt années. Le PS rebondira ne vous en faites pas...
Le PS est notre concurrent à Gauche pas notre adversaire et absolument pas mon ennemi ! Pourquoi "dégainer" le langage de "guerre civile" entre diverses composantes de la Gauche. Le "Peuple de Gauche" mais aussi l'ensemble du peuple citoyen ne souhaite absolument pas ce genre de confrontation verbale et à tout point stérile surtout que tout le monde sait qu'il faudra se rassembler pour le second tour de la Présidentielle et pour les Législatives !
@ tous
Le verbe haut et dur n'est absolument pas la preuve ni le gage d'une démarche révolutionnaire ou victorieuse !
@Mario Morisi (493)
Comparaison n'est pas raison ! Monsieur Papandréou fait ce qu'il peut et peut-être pas ce qu'il voudrait faire ! La Droite Grecque ferait bien pire ! De là à aller comparer le PS français au Pasok, comme vous le faîtes, je crois que c'est vain de le faire. En tant que Membre du PG, je ne le ferai pas !
Personnellement, je suis vraiment gavé de la politique, ça ne devrait pas exister. La seule raison de l'existence de la politique est qu'il y a des idéologues qui veulent imposer à tous les autres un modèle de société, d'économie ou de pensée, le pouvoir... Etc. Le pouvoir corrompt, c'est tout ce qu'il sait et peut faire... Etant donné que la justice n'existe pas.
@ cronos @ maréchal
Les primaires ne m'ont pas fait "changer" plus que JL M lui-même qui considère la percée de Montebourg comme "un événement incoyablement favorable...imprévu, superbe.." (voir son itw à Médiapart.).
Epargnez-moi, svp, le couplet sur le "petit peuple plus éclairé que les bourges" que je sais chanter aussi bien que vous et qui m'a souvent valu de me faire traiter de "démagogue" par mes amis un peu bobos.
Inutile aussi de me rappeler les turpitudes des caciques du PS. Je les connais si bien depuis trente ans que je n'ai jamais, moi, voté pour un socialiste à une présidentielle, même au 2e tour.
Le problème est que nous sommes en 2011 - dans un proccessus électoral inédit ! - et pas au café du commerce des grognards de la gauche pure et dure qui s'est, d'ailleurs, évaporée depuis longtemps !
Et dans un tel processus, oui Cronos !, si nous ne sommes pas aussi stratégiques, on n'amorcera aucune reconquête politique. Vous pouvez mépriser les "ventres mous", les petits "bourges", les classes moyennes, les enseignants. Il se trouve, "hélas", que c'est parmi eux que se trouve la majorité des sympathisants de Mélenchon et je n'ai pas envie de les voir rebasculer vers Hollande, dussiez-vous mépriser mon "électoralisme".
Pour le reste, je vous renvoie à mon post à Cronos et à la stratégie d'équilibriste que Mélenchon gère, jusqu'à présent, du mieux qu'il peut !
Ceci dit je vous laisserai éructer tant que vous voudrez sur les socialistes. D'abord parce que ça fait du bien et que ça soulage, ensuite parce que, quand même, ils l'ont bien mérité !
Le maire PS de Florange (Moselle), Philippe Tarillon écrit à François Hollande.
D'abord il félicite son ancien premier secrétaire pour sa désignation. Puis il espère de lui qu'il se secoue un peu le bol d'eau tiède pour que Arcelor-Mittal ne ferme pas l'usine de Florange. Autant écrire à Monsieur Barroso ! Le maire de Florange espère tout de même un monde nouveau.
Il écrit à François Hollande :
"L’inhumanité ordinaire dans laquelle nous vivons depuis trop d’années maintenant doit cesser et nous devons, nous tous, être les acteurs des changements que notre société s’impatiente de voir arriver."
En exclusivité Blanqui2012 vous livre la réponse de François Hollande à Philippe Tarillon :
"Mon cher Philippe, tes félicitations me vont droit au coeur. Je l'ai à gauche depuis longtemps. Pour Arcelor-Mittal, il faut faire quelque chose. Je voudrais faire quelque chose. Je ne connais pas personnellement Monsieur Mittal. Je crois que Barroso le connaît. Je vais lui en parler. Tu peux compter sur moi. Nous montrerons que la gauche dans ce pays n'est pas un bol d'eau tiède. Pour l'heure, tu dois vivre des heures difficiles. Accepte de ma part ce conseil fraternel qui me vient d'Henri Michaux. Je l'ai trouvé dans un dictionnaire de citations : "Ne désespérez jamais. laissez infuser davantage.". Bien à toi, ton dévoué, François Hollande"
Ah! Ah! Ah ! C'est les Fralib qui vont rigoler ! Laisser infuser davantage !
Mélenchon, partageons !
@cincinnatus35
"la mère des batailles est celle des médias"
C'est pas moi qui dirait le contraire. Le monde actuel est ainsi fait que la médiatisation est le facteur essentiel de la réussite et ce qui me fait rager moi c'est le manque de réactivité des conseillers de Mélenchon (voir mon message 477).
Si ce qui est dit par Pujadas et ses confrères est de l'intox, il faut exiger trés vite un démenti à l'antenne et dans la presse, ça s'appelle un droit de réponse.
Si il y a tricherie sur les votes thèmes TF1 rien n'oblige Mélenchon a ne pas parler de ce qu'il lui semble le plus important et passer trés vite sur les questions vouluces par TF1.
Le pouvoir a fait gagner Hollande en martelant qu'il était le meilleur candidat pour battre Sarko. Dès la soirée des primaires le pouvoir, l'UMP en ordre de bataille a commencé a cassé Hollande, donc le PS en nous empaquetant avec. Notre candidat doit remettre les choses en place et ça c'est plus important que l'immigration, le piége bien sur, la ficelle est vraiment grosse. Autre énormité qui a déjà beaucoup servi. "même si Sarko est bas dans les sondages, c'est un trés bon candidat". Non, un bon candidat c'est celui qui a un bon programme pas celui qui a tous les relais médiatiques, les sondages pas trafiqués,l es pressions en tout genre, le fric.
20 minutes pour convaincre demain.
Cronos
Dans l'ensemble je rejoins vos analyses. Excusez moi de vous avoir "tutoyé", effectivement, nous n'avons pas "gardé les chèvres ensemble" pour ame donner le droit de vous tutoyer, mais en tant que "camarade", je n'ai jamais manqué de respect à qui que ce soit sur ce forum. Donc, envers vous également. J'insiste encore sur le fait que la dureté et l'invective ne prouvent pas la fermeté. J'ai toujours un profond respect pour l'humain et dans une campagne politique, jepréfère l'argumentation à l'invective. Mon pire ennemi, c'est la droite et l'extrême droite. Autre ennemi: pendant que nous "devisons" sur ce forum, pensez simplement à la Grèce en train d'exploser. Je ne souhaite pas que ça nous arrive. Cela va finir par une prise en main militaire. Par conséquent, le courage oui, la violence non. Celle ci une fois déclenchée finit toujours par une purge et une élimination physique. La colère, il faut se la garder et la mobiliser autrement. La France est maintenant attaquée par la finance internationale. On va donc nous serrer la vis un maximum et la cohésion sociale déjà bien déchirée va exploser.
Il est temps de se poser la question et du moins, sur ce blog et entre camarades sur le terrain, rester unis et éviter la chasse aux sorcières. Pour mémoire, je n'ai jamais voté socialo. Je rejoins l'analyse de Ghislaine qui rappelle dans cette confusion générale, proche du chaos idéologique (tout à refaire) que des gens peuvent tanguer ne plus savoir et changer de bord sans mériter l'excommunication. Parce que si on s'enfonce dans l'abîme, alors cher Cronos, peut être serons nous obligés de garder les chèvres ensemble que ça vous plaise ou non ! (humour).
@ - 501 - Sonia Bastille
"Monsieur Papandréou fait ce qu'il peut et peut-être pas ce qu'il voudrait faire !"
Je pouffe.
"De là à aller comparer le PS français au Pasok, comme vous le faîtes"
Les duettistes du P.S. n'ont ils pas félicité Papadréou pour son "courageux plan d'action" avec un enthousiasme et un aveuglement qui laissaient pantois ?
"ce genre de confrontation verbale est à tout point stérile"
Ca aide pourtant à y voir plus clair et évite de s'engager une fois de plus dans une voie sans issue...
Sauf erreur nous avons besoin d'un gouvernement qui sache quoi faire contre la finance, plutôt que contre le Peuple comme à Athènes.
Encore un peu de thé ?
@Sonia Bastille
Oui, oui on a bien compris votre discours, ne vous épuisez pas.
Moi-même, je ne m'épuiserai pas à vous répondre plus que cela, puisque tout a déjà été dit par maints commentateurs avisés, notamment Cronos qui quelque soit la manière a exprimé des faits indéniables et les faits sont têtus. Sans haine ni colère malsaine, c'est ainsi.
De toute évidence vous ne mesurez pas l'ampleur de la situation, vous pensez toujours du haut en bas, et ainsi les choses paraissent toutes petites, mais approchez et regardez de plus prêt avant de reprendre la plume, de grâce.
Un conseil si vous me permettez, dans le cas ou votre engament vous entrainerait au delà de votre clavier, dans les assemblées citoyennes, mettez votre discours dans votre poche et soyez présente aux idées que vous revendiquez.
Salutations fraternelles à toutes et tous.
Pour répondre à la question que certains se posent, les groupuscules gauchistes, NPA et LO sont des alliés objectifs de la droite. Pour les présidentielles ils obtiennent leurs 500 signatures auprès d'élus de doite, aucune d'élus de gauche.Leurs scores ont pour but de raboter un peu le résultat des ps-pcf au 1° tour. C'est la raison pour laquelle ils ne tiennent pas à discuter, s'allier. En créant la gauche unitaire, issu du NPA, notre camarade Piquet, le président, a compris tout cela.
Conseil idiot, le thé trop infusé devient amer.
Autre chose : Dupont-Gnangnan était récemment l'invité du petit journal. Il a choisi l'option de rire avec eux, de ne pas (trop) se fâcher avec eux, il reconnaissait s'être fait piéger une fois.
Résultat? Il apparait comme un mec sympa mais... n'a fait passer absolument aucune idée. Victoire politique totale pour Barthès.
Je préconise plutôt le mépris. Faire comme s'ils n'existaient pas (ce qui n'exclue pas de leur faire subir le harcèlement qu'ils infligent à Mémel'pour qu'ils prennent pleinement conscience, en tant qu'êtres humains, de l'effet que ça fait).
@Alin
Je suis depuis 11 pages vos interventions que je trouve très intéressantes. Je ne suis pas spécialement jeune mais je suis sûre qu'il faut se battre avec les outils de son temps. Je ne sais pas si quelqu'un a vu l'émission "la politique c'est net" qui a été diffusée hier ou avant hier sur LCP mais elle m'a paru très instructive quant aux possibilités offertes par le net, facebook, twitter etc.. La campagne Obama a été portée par des militants "autonomes" à qui le staff a laissé le choix de la forme pour diffuser efficacement le fond. J'ai passé de nombreuses heures à fouiner sur les blogs de tous horizons. Pas grand chose du côté de la droite, comme d'habitude: relation pyramidale du gourou parlant à son disciple, mais allez regarder par exemple le blog "Ségolène" bien plus dynamique et SVP: intégristes méprisants qui sévissez ici et là ne venez pas m'agresser pour avoir dit cela !
Donc, j'attends effectivement le 1er novembre... Je ne sais pas ce que vous avez prévu dans ce projet mais ce serait intéressant d'avoir la possibilité de travailler ensemble à distance, Cela devrait être possible ?
En fait, je le vois bien à travers ces interventions, il existe un vrai besoin d'échanger. (Amusez vous à voir l'évolution des interventions au cours de ces 11 pages !) et un besoin de travailler ensemble sur la campagne.
A propos du train, tranquille, rapide, sûr et autrefois ponctuel... Je suis étonné que Jean-Luc Mélenchon ait pu attribuer les retards chroniques du Thalys à quelques différents entre flamands et francophones. Il est si facile de faire partir (et encore plus arriver) un train en retard, même en France... Mais peut-être cette "évidence" n'en est elle une que pour les cheminots.
Nous sommes quelques-uns à nous inquiéter que la sécurité elle-même ne soit plus ce qu'elle était. Il y a toujours eu des incidents (qu'on vous cache, évidemment, tant que c'est possible) mais au moins on essayait d'en tirer quelques leçons et de faire en sorte qu'ils ne se reproduisent pas. Ces dernières années nous assistons à la conjonction d'une perte de compétences (départs en retraite voire débauchages par la concurrence) et d'une ouverture du système (la concurrence, encore elle) qui rend toute maitrise difficile voire impossible.
Trop de "responsables" (à la SNCF mais aussi et surtout chez RFF, au gouvernement, dans les instances européennes) pensent que la sécurité est intrinsèque au "transport guidé" (quel concept fumeux! Comme si un train ne pouvait jamais dérailler!) et ne voient pas tout ce qu'il y a d'organisationnel et d'humain derrière. Ils cassent tout sans vergogne. Ça va mal finir.
Sans un mot : http://www.placeaupeuple2012.fr/revolution-citoyenne/en-grece-la-democratie-est-morte/
Il n'est plus temps de s'indigner mais de se révolter.
Hollande et son projet "socialiste" se fait en partie dézinguer par Thomas Piketty : "Piketty degrade la note du PS".
A peine élu aux primaires, François Hollande et sa proposition phare de « moduler l'impôt sur les sociétés déjà mis à mal par l'auteur de "Pour une révolution fiscale", ex-conseiller économique de Ségolène Royal et proche du PS. On comprend alors pourquoi un débat entre François Hollande et Jean-Luc Mélenchon ne fait pas parti des priorités au PS, tant il craint la peur d'être mis devant ses contradictions et ses mensonges. Que Hollande plane encore un peu, et profite des sondages bidonnés du moment et de son "état de grâce" médiatique, car atterrissage risque d'être rude.
Bonjour à tous. Je n'en crois toujours pas mes oreilles. Relisez bien le commentaire 464 de mrben. Ce matin sur France Inter, ceci a fait l'objet d'un correctif de la part d'un journaliste (Eric Delvaux) en précisant qu'en donnant cette information hier à l'antenne il avait omis de préciser que F.I. était aussi concernée. Je vous donne en mille la réponse du tac au tac de Mme Pulvar: "...bien désormais nous tâcherons de donner plus de temps de parole à la majorité...!" (vous pouvez vérifier, je l'ai fait).C'est proprement stupéfiant !
Et dans la foulée j'apprends que l'invitée de 8h20 c'est M. Le Pen. Par bonheur mon café était bon...
Une pensée pour le peuple Grec, contraint aujourd'hui de descendre dans la rue pour ne pas avoir su faire le bon choix, hier.
Mais au fait, ont-ils eu un FdG comme alternative à une social-idiotie ?
Au fait, ça bouge dans landerneau : Edgar Morin et Stéphane Hessel lancent un cri sur Médiapart (désolée, je ne sais pas créer un lien. Si un camarade peut le faire, tant mieux!). Je les trouve bien fébriles. Seraient-ils envahis par un doute, tout d'un coup ?
Le "journal" de Jean-Luc Mélenchon ne gagnerait-il pas à être imprimé et diffusé le plus largement possible, éventuellement dans de larges extraits, auprès d'un public qui ne dispose pas d'internet?
Je le trouve personnellement très pédagogique, en plus de permettre de nous sentir dans une grande proximité humaine de ce "candidat" à la présidence de la République.
J'ai vu ça et la que certains ne trouvaient pas les dates des assemblées citoyennes ça et là. C'est vrai que c'est un peu dur a trouver, mais en cherchant on trouve. Cela débute juste alors...
En tous les cas, voila une liste :
- Saint-Etienne (42) : assemblée citoyenne, vendredi 21 octobre, 19h, amicale laïque Chaléassière
- Caen (14): assemblée citoyenne, vendredi 28 octobre, 20h, salle de quartier de la Maladrerie
- Saint-Denis (93): assemblée citoyenne, vendredi 4 novembre, 19h
- Thouars (79): assemblée citoyenne, mardi 8 novembre
- Bagnols-sur-Cèze (30) : mercredi 9 novembre
- Caen (14): assemblée citoyenne, jeudi 24 novembre, 20h, salle de quartier de la Maladrerie
- Bressuire (79): assemblée citoyenne, mardi 6 décembre
- Caen (14): assemblée citoyenne, jeudi 15 décembre, 20h, salle de quartier de la Maladrerie
Voila aussi un site ou elles seront régulièrement annoncées.
La notoriété de Jean-Luc Mélenchon progresse.
Démonstration : sur le moteur de recherche Google france, en août dernier il fallait taper méle pour que notre candidat soit suggéré (4e position). Aujourd'hui, il suffit de taper mél pour qu'il soit suggéré en premier choix.
C'est une performance égale à celle des MM. Sarkozy et Hollande (par ailleurs ce dernier bénéficie des requêtes sur l'autre pays du fromage).
Bonne journée.
"Soyons réalistes, exigeons l'impossible" Che Guevarra
Merci ydaho -522-
Voilà qui va faire plaisir à notre camarade Sonia de Bastille de nom : Convergences !
Oui,organisations,assmblées citoyennes,ateliers législatifs,cafés,bars, réunions au travail, métro,bus avions, aéroports, gares,tous les halls,...avec des coordinations le Front de Gauche visible et bien visible que les médias très orientés d'un seul bord seront obligés de nous voir et de nous écouter,c'est une sacrée lutte.
Une qui faut absolument ètre en synergie, en phase,c'est celle que le Peuple Grec et son Prolétariat engagent en actions dures face aux sociaux -démocrates mains dans la mains avec les réactionnaires pour nous faire payer leurs crises.
Stop et actions de conquètes du monde du travail pour vivre, et se prendre en charge.
Fronts de Gauche parout en Europe et ailleurs !
Très grande opportunité ce soir sur TF1 de montrer qu'une alternative citoyenne à la situation financière actuelle est non seulement possible mais indispensable. Il faut que cette évidence émerge sans que l'on puisse dire :"oui toujours des belles paroles,ya ka"
Bon courage à vous Mr Mélenchon, ça va cartonner maintenant que le paysage politique se décante.
webmestre, je respecte au pied de la lettre l'interdiction de débattre entre commentateurs. Je me borne rigoureusement à commenter les billets de Jean-Luc Mélenchon. J'espère qu'à titre exceptionnel vous laisserez passer ce commentaire dans lequel je réagis aux écrits de cronos. Ce qu'il a écrit hier à 18h55 est d'une importance capitale. Beaucoup d'intervenants sont dans sa logique mais lui seul la pousse jusqu'au bout : c'est la logique de l'ennemi. En effet nombreux sont les commentaires qui parlent de moutons, d'ennemis qui tondent les moutons et de leur complices qui trahissent les moutons. Cette logique engendre tout naturellement la haine. La seule relation humaine possible n'est évidemment pas le débat mais la guerre (cronos le dit). Celui qui gagne la guerre a raison. C'est la raison du plus fort.
cronos a le mérite de nous faire prendre conscience, si c'était nécessaire..., du fond de cette impasse dans laquelle nous perdons notre temps et dont il faudra sortir en marche arrière ou s'écraser sur le fond. Dans ce cas, bien sûr, je vois tout l'intérêt de foncer tête basse. Mais n'y a-t-il pas mieux à faire ? Le jour où la guerre s'imposera, soyez tranquilles, les professionnels s'en occuperont et ne vous remercieront même pas de les avoir aidé. Mais ce ne sont pas vos capacités de stratèges qu'ils affectionnent. Ils vous feront marcher au pas et vous courrez affronter vos camarades de classes pour la seule raison qu'ils sont étrangers. Le peuple ira aussi mais parce qu'il n'aura pas le choix. Tant qu'il a le choix, il donne son avis. Où quand comment ? lors des élections puisque c'est le seul moment où on le lui demande. Regardez mon message d'hier à 16h30 : est-ce que le peuple vote pour la haine ?
Il y a bien une solution...c'est de demander, le plus souvent possible et encore mieux en permanence, au peuple son avis.
Je pensais que c'était l'objectif du FdG mais je me demande de plus en plus si je ne me suis pas trompé.
Ouf, et voilà un remplaçant pour notre ministre des sports, un karatéka à la place d'un judoka. Non je rigole, ceci dit, il s'en est très bien sorti, contrairement à quelques critiques formulées ici. Devant le C'est pas possible ! habituel, il a fait entendre un autre son de cloche, ce n'est qu'un début ! Une simple question à poser à l'antenne : est il est où l'argent ?, les 1900 milliards annuels ils vont où ?un simple camenbert bien de chez nous suffirait à expliquer cela.
@ 514 RIOT
Le site en question qui sera lancé pour le 1er novembre (sauf léger retard qui reste possible!) sera géré et entretenu par plusieurs personnes, selon les compétences et les disponibilité. Ce qui se trouvera tout au début en ligne finira par changer et s'améliorer au fil du temps et grâce à ceux qui feront vivre le site. Il y aura des articles, une rubrique vidéo par thèmes (écologique, politique, économie, sciences, musique, société, etc.), chat, forum, possibilité de créer des blogs personnels (avec mise en une de certains articles des blogs persos), argumentaires et chasse aux médiamensonges.
L'une des rubriques particulières de ce site sera consacrée au lancement des "attaques": nous y trouverons régulièrement des liens vers les articles, les vidéos ou les foras qui traiteront du Front de Gauche et qui racontent des âneries sur notre compte. Ce "recensement" de la propagande anti-FdG permettra aux militants de lancer des commentaires pour pouvoir apporter un démenti, pour corriger, pour expliquer, etc.
Donc oui, le travail a distance et la participation sont possibles (même pour ce qui est de la programmation et le design). Nous pouvons initier, mais nous ne pouvons pas tout gérer (et puis, au plus il y a d'âmes et de cerveaux, au mieux c'est!). Pour le reste, je me contenterai d'un travail de coordination des apports de chacun.
Nous avons besoin de lutter avec tous les moyens: web et terrain. Le sujet a déjà été abordé sur ce blog, certains tenaient à l'idée que seul le travail sur le terrain, dans la rue, peut porter ses fruits. Quand je pense à la campagne du "non" contre le TCE, la lutte a été gagnée aussi bien dans la rue que sur le web (et combien des milliers de sujets écrits, combien de discussions, combien de vidéos, de sons, d'images!). Sans le "web", nous n'aurions pas eu la majorité :-)
Nous gagnerons parce que nous sommes des lions :-)
@ 504 Sonia Bastille
«De là à aller comparer le PS français au Pasok»
de Jean-Luc, ici même le 14/10 :
«Clou du spectacle : la résolution conjointe de la droite, des sociaux-démocrates et des Verts sur la préparation du prochain sommet de l'UE. Vous avez bien lu : avec la droite ! Cette résolution est un monument à sa manière, dans le contexte actuel. Elle exige un " plan européen de recapitalisation des banques européennes" ! Quelle audace ! Ça tombe bien, c’est déjà décidé ! Mais ces audacieux demandent aussi que soit utilisée la "méthode communautaire" pour faire fonctionner un gouvernement économique de la zone euro. La méthode communautaire ? Pour faire bref, cette « méthode », donne l'initiative à la Commission, concède le droit à deux ou trois amendements au Parlement européen, et impose le vote à la majorité qualifiée aux Etats souverains. Pas de droit de véto donc. Pas de droit de véto non plus sur le fonctionnement du Fonds de "sauvetage" UE-FMI au prétexte duquel des plans d'austérité absurdes sont imposés aux Etats les plus maltraités par les agences de notations. La résolution propose aussi sa "communautarisation". Mais les Sociaux-Démocrates et les Verts n’en restent pas là avec leurs nouveaux amis de droite. Ils demandent aussi "la mise en place d'un mécanisme plus rapide et plus strict qui permette à la Commission de faire respecter l'acquis relatif au marché unique dans les États membres".»
de François Taillandier dans l'Huma du 20/10 :
«François Mitterrand mit deux ans avant de se coucher devant les injonctions du capitalisme et de la finance.
Jacques Chirac, après ses rodomontades sur la fracture sociale, n'eut besoin que de trois mois.
François Hollande bat tous les records : six mois avant l'élection, il est déjà couché» [il en manque un dans la liste]
Sur l'appareil PS aucune illusion possible.
Nos interlocuteurs privilégiés sont ses militants et sympathisants, que leur appareil est en train de berner.
@Mathieu 432: A propos de la Syrie.
De quelles sources alternatives parles-tu? Quelles sources d'information viennent contredire la répression sanglante que subit le peuple syrien? A part toi, qui d'entre nous envisage de faire appel aux forces impérialistes pour établir la démocratie? En regardant les excellents reportages sur Arte, tu verras comment ceux qui luttent là-bas se situent largement dans une perspective laïque, démocratique et citoyenne. Le silence complice et criminel de Poutin à Obama de l'Europe à la Chine via Israël, devrait te faire dresser l'oreille et la conscience sur cette lutte héroïque du peuple syrien contre sa dictature.
@ laforcedupeuple 430:
Si il n'y a que “le français”, un et un seul, qui se désintéresse de tout, alors nous avons largement de la marge pour aborder toutes ces questions internationales.
En d'autres termes, je trouve ta remarque non seulement nulle, mais encore méprisante pour “le français”.
Ceux que je rencontre, “les français” et “les autres” d'ailleurs, ne m'ont jamais renvoyé dans les cordes lorsque nous évoquions et discutions des ces questions et des problèmes de solidarité que cela posent entre nous!
Ne cherchons ni prétextes ni faux-fuyants à nos lacunes ou nos manque: faisons face pour discuter et offrir des solutions qui soient les nôtres contre les solutions dramatiques que les impérialismes mettent en œuvre!
@516 Genialle
Bien d'accord avec toi qu'en Grèce, la démocratie est morte et les infos sur le site "placeaupeuple" sont très intéressantes. Mais je crois qu'il faut se dire que dans toutes les démocraties, la démocratie est soit déjà morte, soit très mal en point. Le capitalisme absolu, mondialisé, poussé à son niveau extrême de destruction de tout ce qui permettrait à l'Homme de progresser, est en train de réaliser cet exploit calamiteux consistant à instaurer de nouveaux monstres : des "démocraties anti démocratiques".
Depuis que le principe " la démocratie est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple" a été remplacé à partir des années 80, par le nouveau dogme "la démocratie est le pouvoir du fric, par le fric et pour le fric",les résultats ne se sont pas fait attendre : des Gouvernements interdits de séjour dans le domaine économique, social et écologique (sauf pour aggraver les choses et servir le dogme), triomphe d'une pensée unique interdisant le pluralisme politique, fondement de la démocratie, avec pour résultat des droites et des gauches faisant la même politique régressive et réactionnaire et des alternances bidons.
Sans oublier, le piétinement des libertés syndicales, l'exploitation éhontée et le harcèlement des travailleurs,
l'explosion des inégalités, l'émergence du chômage de masse et d'une pauvreté digne du XIXè siècle.
Sans oublier l'appropriation par quelques milliardaires ultra réactionnaires de presque tous les moyens de communication, aboutissant à un abrutissement et une manipulation des citoyens relevént d'un lavage de cerveau en règle. Et sans oublier non plus des guerres n'ayant d'autres motifs que permettre aux marchands de canons de faire de fabuleux profits.
Quand on a terminé cet inventaire qui concerne toutes les démocraties,on réalise que les démocraties sont soit mortes, soit à l'agonie.
@le Prolo du Biolo (510)
En quoi taper sur à bras raccourcis sur le PS et sur le reste de la Gauche fait-il avancer notre combat et y voir plus clair? Si le PS tapait de la même manière sur le Front de Gauche en quoi cela aiderait à la fois leur combat et à y voir plus clair ! Dire que François Hollande égale Papandréou c'est aussi "efficace" politiquement et électoralement que de dire que Jean-Luc Mélenchon égale Fidel Castro ?
Le thé si vous voulez.... mais là je serai plutôt café...
@Christian B (511)
Pour vous, il vous semble impossible qu'un membre du PG puisse avoir une opinion ou un avis différent d'une majorité(?) d'intervenants. Désolée, je peux être militante du PG, du Front de Gauche est avoir mon avis, en être libre et autonome. Je souhaite une alliance du Front de Gauche et du PS pour la victoire de Jean-Luc Mélenchon et en cas de victoire de François Hollande je souhaite une alliance PS-Front de Gauche ! L'utilité de l'unité pour la victoire de la gauche et la défaite de Monsieur Nicolas Sarkozy ! Est-ce insupportable à vos yeux ?
L'ensemble du "peuple de gauche" est pour l'unité bien plus à la base qu'au sommet ! Une partie majoritaire du corps électoral le souhaite aussi et ne veut pas une reconduction de Nicolas Sarkozy pour 5 ans à l'Elysée ! Je ferai tout pour que la droite ne conserve pas le pouvoir. L'unité, les convergences dans le respect des projets et des candidatures sont les seuls possibilités et moyens d'action pour que l'on obtienne ce résultat. Je le ferai avec respect et opiniatreté !
Drôle de façon de concevoir le militantisme politique en demandant à certains de mettre le discours dans leur poche !
"Sans haine ni colère malsaine, c'est ainsi" (sic).
Pour l'intervenant Cronos, voyez [sa] "merveilleuse" prose à mon encontre encore hier ici et sur le forum "Escouade du net de jlm". Je vous donnerai le lien si le Webmestre m'y autorise.
@sonia Bastille
Dans l'analyse que vient de faire Jean-Luc Mélenchon sur la victoire de Hollande chez nos amis d'en face, vous écrivez dans le texte 533 ceci :
Je ferai tout pour que la droite ne conserve pas le pouvoir.
J'aimerai justement qu'on soit clair, car Jean-Luc Mélenchon me parait très clair sur le 1er tour !
Pensez vous que vous pourriez voter utile dès le 1er tour pour Mr Hollande sachant qu'il pourrait y avoir un risque qu'il soit absent style Jospin? Et surtout en affirmant que vous voulez coulez Sarkozy êtes vous prête à le faire en votant pas pour le FdG au 1er tour.
Si vous répondiez à cette question cela éclairerai le billet de Jean-Luc Mélenchon qui lui dit clairement votez pour le FdG au 1er tour, et sous entend "même s'il y a un risque de non présence du PS au second tour ".
Votre point vue est surement intéressant, encore faut il bien l'argumenter.
Personnellement je voterai pour Jean-Luc Mélenchon au 1er tour car c'est celui ci qui est le plus représentatif pour moi, même s'il existe un risque d'absence du PS au second tour !
En poussant plus loin vos points de vue, on devine nécessairement que vous pensez que le FdG est un organe du PS ! Comment pouvez vous penser cela ? On à le droit d'être à fond pour le FdG, sans vouloir un seul instant être pour le PS !
cordialement
@Sonia Bastille
Vos souhaits d'alliance sont respectables, mais vous aussi vous pourriez enlever vos oeillères et arrêter avec vos affirmations péremptoires/englobantes à la "tout le monde sait qu'il faudra se rassembler pour le second tour". Beaucoup ici n'ont absolument pas l'intention de se déplacer dans le cas d'un duel Hollande/Sarkozy, et je les approuve. A un moment il faut savoir décrocher le boulet qui nous entraine toujours plus vers le fond, que la politique soit l'art du compromis est une chose, mais quand la seule chose qui reste à négocier ce sont des places et certainement pas un programme, il faut arrêter le massacre pour pouvoir encore se regarder dans une glace sans avoir honte. Maintenant libre à d'autres de vouloir rejouer la farce qui a fait passer le PC de 15 à 2% en pure perte dans les bras du PS, j'ai quand même des attentes un poil plus hautes pour le FdG...
@tous:Merci, j'suis bien avec vous, et je m'marre malgré le sérieux de la chose!
@Hold-up 480
Merci pour le lien, ça réchauffe! A nous les assemblées constituantes dans toute la France!
@Jean-Pierre RISSOAN 496
Ben oui, chez Onfray c'est pas une pièce qu'y a à changer, c'est toute l'horlogerie. A moins qu'il ne fasse une analyse!
@ab30 505
1°) Certains de nos ancêtres ont versé leur sang pour pouvoir en faire,
2°) Nous ne vivons pas sur une île déserte
3°) Faut apprendre à discerner Politique au sens de "vie de la Cité" et politique-politicienne: au FdG on est plutôt pour la vie de la Cité même si certains se laissent quelquefois un peu aller.
Alors vous faites comme vous l'entendez bien entendu.
@un_point_final 527
Si je puis me permettre, affinez votre lecture et vous constaterez que vous ne vous êtes pas trompé et puis oui nous avons un webmestre plutôt sympa sur le règlement mais c'est pour la bonne cause, non?
A propos de la crise et des mesurettes gouvernementales :
1 point de TVA = 6 milliards d'Euros, cela n'a pas l'air d'inspirer nos fameux économistes !
Pourquoi ne pas créer une TVA à l'importation pour les pays hors Europe avec un taux très supérieur à celui idéalement commun à tous les pays Européens (cela calmerait la délocalisation et les ardeurs chinoises) et un différentiel en Europe qui s'effacerait quand les législations sociales des pays entrants s'harmoniseraient à celles des pays socles de la CEE.
Une Europe où les législations sociales, économiques, fiscales seraient identiques, est-ce utopique, puisque les peuples veulent la faire cette EUROPE sans GUERRE !
Les Anglais doivent choisir d'être dans l'Europe ou en Amérique ! Les agences doivent être interdites d'action sur les PAYS, les Peuples ne sont pas des employés corvéables d'Entreprises nommées ETATS.
@sonia bastille 504 rivée sur ses certitudes.
L'accord du 31 mars entre les forces du front de gauche lie étroitement présidentielle et législatives qui se mènent ensemble. Je conseille à Sonia de lire attentivement ce texte ainsi que la couverture du programme du front de gauche, tout en haut : "Présidentielle et législatives 2012".
C'est la même campagne, avec le même comité de campagne qui s'est réuni à l'Usine mardi. Et d'ailleurs l'Usine est louée jusqu'en juin.
La communication se décide par ce comité de campagne et non pas par Jean-Luc Mélenchon himself.
@505 ab30 dit:
"Personnellement, je suis vraiment gavé de la politique, ça ne devrait pas exister. La seule raison de l'existence de la politique est qu'il y a des idéologues qui veulent imposer à tous les autres un modèle de société, d'économie ou de pensée, le pouvoir... Etc. Le pouvoir corrompt, c'est tout ce qu'il sait et peut faire... Etant donné que la justice n'existe pas."
Mais encore ?
La démarche du Front de Gauche est justement toute autre, les propos de Jean-Luc Mélenchon et des autres portes-parole sont toujours les mêmes, nous ne ferons rien sans que les citoyens prennent en main leur destin.
La justice est un concept, c'est par les luttes historiques de nos ainés que ce concept a pu relativement exister, c'est par notre lutte d'aujourd'hui que nous pourrons la faire progresser.
La politique, comme voudrait le faire croire le système en place n'est pas ce casting d'hommes politiques parlant tous la même langue de bois, c'est l'engagement de millions d'êtres humains pour faire progresser le monde, c'est l'affaire de tous.
Donnons nous les moyens, collectivement, par la lutte et par le vote, de créer une nouvelle république et des institutions réellement démocratiques pour redonner la parole au peuple.
Le Front de Gauche est notre outil pour le changement, c'est la famille de tous ceux qui n'en peuvent plus et qui veulent que ça change vraiment !
L'heure n'est plus au doute, elle est à l'engagement citoyen sous toutes ses formes !
« En d'autres termes, je trouve ta remarque non seulement nulle, mais encore méprisante pour “le français”. »
Permettez-moi de vous renvoyé le « compliment » car vous évoquez et transformé de façon biaisée ce que j’ai très brièvement répondus au sujet que vous évoquiez.
Une chose est sûre, c’est qu’avec votre lecture et votre verbiage la discussion de sujets importants s’arrête de suite pour votre interlocuteur.
Et puisque votre but et la querelle, je passe tranquillement mon chemin.
@ François Renard - 531
Tu trouveras sur le site internet Le Grand Soir, site administré entre autre par Maxime Vivas, soutien de Jean Luc Mélenchon, dont Jean Luc a préfacé son livre 200 citations pour comprendre le monde - passé présent et à venir., site qui chaque année a un stand à la fête de l'humanité, hé bien ma foi tu trouveras par exemple sur ce site d'information, en faisant une petite recherche "Syrie", tout un tas d'auteurs divers et variés qui nuanceront tes propos. Encore une fois je ne remets pas en cause le fait qu'il y ait un mouvement pacifique et laïque de revendications démocratiques que je soutiens par ailleurs -le régime syrien le reconnait également dans la plupart de ses discours-, je mets juste en garde sur le fait que bien d'autres enjeux rentrent en considération dans ce conflit et le fait que ces mouvements ont été récupérés et pollués par des clans armés ou des mouvances religieuses extrémistes notamment par les salafistes wahhabites et qu'il ne faut pas se fier uniquement à nos chers médias occidentaux.
Sinon le fait que les émirs et les sultans des grandes démocraties du Golf que sont l'Arabie Saoudite et consorts, dans lesquels la femme n'a pas le 10ème de liberté qu'elle a en Syrie, qui répriment les révolutions au Bahreïn dans l'indifférence la plus totale, que ces pays soutiennent, encouragent (et arment) la lutte en Syrie, ça ne te fait pas dresser les oreilles et la conscience ?
Soyons clairs !
L'Europe, le FMI, les banques, tout cela est dépassé.
Ce sont les agences de notations qui dirigent désormais le monde, donc le Parti Républicain US.
Elles font plonger les pays simplement en bougeant quelques lettres. On t'enlève un A et c'est le marasme. Mieux que la bombe A ou H. Tout le monde en a peur.
Et on te colle des plans d'austérité, de rigueur, de rilance. on vire à tour de bras.
Tout cela pour mieux payer des intérêts de plus en plus exhorbitants, que même les plans de rigueur n'arrivent pas à financer.
Au passage, çà permet aussi de choisir les gouvernants. On nous prévient déjà que toute politique qui ne conduit pas à supprimer les services de l'état sera sanctionnée d'une mauvaise note. Allez ouste le peuple! Plus la peine de voter, tu obeis! Hollande et ses 250 Milliards de dépenses est prévenu. S'il persiste, la note de la France va être pire que celle de la Grèce.
Il n'y a plus d'économie réelle. Tout dépend uniquement de la monnaie de singe. C'est le mythe de Sisyphe réinventé par les marchés ! plus tu paies et plus tu devras payer !
Désolé, mais nos petites discussions politiciennes me semblent bien vaines.
ce soir ne te laisse pas detourner par des questions secondaires les autres ont s en fout notre programme suffit a utiliser ce precieux temps d antenne. l humain d abord et sarko le fossoyeur ensuite qu il degage c est aux francais qu ilfaut faire confiance non a moody s pilotee par les financiersetrangers.haro sur la bete pas de quartier allez jean luc nous sommes derriere toi.ils sont le passe nous sommes l avenir
@542 Jake B : " L'Europe, le FMI, les banques, tout cela est dépassé.Ce sont les agences de notations qui dirigent désormais le monde,donc le Parti Républicain US"
Ce que vous dites des agences de notation est bien sûr exact, mais il est réducteur de caractériser le système économique mondial actuel par ce seul paramètre. Le dogme du capitalisme sauvage planétaire comporte toute une panoplie totalitaire qui englobe tous les aspects de la vie (cf mon message @532).
Réducteur aussi de ne stigmatiser que le parti républicain US. Obama, progressiste mou, s'est laissé complètement submerger par les fricards qui dirigent tout. Le parti démocrate, comme toutes les gauches molles si chères à Sonia Bastille, est tout aussi coupable. Tout aussi coupable, l'Europe que rien n'obligeait à emboiter le pas aux délires de Reagan/Thatcher avec un zèle aussi suicidaire.
" Désolé, mais nos petites discussions politiciennes me semblent bien vaines."
Cette auto flagellation me paraît injuste, pour vous comme pour nous. Ici nous faisons notre métier de citoyen : observer,critiquer, proposer. C'est le plus beau métier du monde ! On ne peut vouloir rendre la parole au peuple et alors que cet objectif urgent, n'est pas encore atteint, déclarer que l'Agora ne sera qu'un lieu pour vaines discussuions politiciennes. Jake B, souviens toi : Que se Vayan todos !
@Jake B 542: Pour être clair, faut-il encore utiliser des lampes qui ne sont pas grillées! Je ne saurais que trop vous conseiller de vous éclairer à celles de Jacques Joyeux, entre autres, qui se garde de faire de la politique politicienne, il a autre chose à faire, apparemment! Bonne lecture, on en recause après!
si vous voulez comprendre ce qui passe, et voir ce qui va se passer, je ne saurais trop conseiller ce site d'anticipation stratégique, extrêmement serieux, et visionnaire :
http://www.leap2020.eu/Le-GEAB-N-58-est-disponible-Crise-systemique-globale-Premier-semestre-2012-Decimation-des-banques-occidentales_a7898.html
c'est la lettre du mois.. mais celles d'avant sont géniales,
à lire !
Je reviens sur l'épisode du "Dégage" sans vouloir alimenter le buzz.
Comme le souligne lapin-garou [80], l'analyse d'Alexis Corbière est intéressante mais j'aimerais ajouter que ce n'est pas parce que l'individu se dit militant communiste et qu'il porte un badge d'un groupe plus ou moins contestataire au sein de la gauche qu'il est vraiment tout ça. C'est vieux comme le monde pour décrédibiliser une manif que de la faire dégénérer par des "agents infiltrés".
Pourquoi éprouve-t-il le besoin d'affirmer autant son identité ?
- porter un badge
- commencer par "Moi, j'suis communiste"
- et terminer par "Nan, nan, j'suis pas journaliste"
C'est trop gros.
"Il faut changer pour que rien ne change" ou changer vraiment ? La dernière crise en date du capitalisme libéral mondialisé est si profonde et ravageuse que l'aspiration à un changement de l'état des choses est devenue majoritaire dans l'opinion publique. Mais de quel changement parle-t-on et comment y parvenir ? Faut-il changer "pour que rien ne change", comme Lampedusa le fait dire à un personnage du "Guépard", lequel, bourgeois rusé et fin politique, avait compris que, ne pouvant pas l'empêcher, il valait mieux soutenir la révolte pour mieux la contrôler et en tirer avantage, ou bien, changer vraiment en révolutionnant, l'économie, la politique, la société au nom de "l'humain d'abord", ainsi que le préconise le FdG ? Voici une fois de plus la ligne de partage qui traverse la gauche et la société française toute entière.
Il n'y a rien d'étonnant à ce que les grands médias au service de l'oligarchie capitaliste qui nous gouverne aient fait la promotion tapageuse des "primaires socialistes".Le mot d'ordre est clair: en aucun cas l'indignation et la révolte ne doivent aboutir à la "révolution citoyenne, anticapitaliste et écologique ! Et si les partis de droite se montrent incapables de conserver le système en place, alors il y a le recours de la social démocratie et son eau tiède pour éteindre le feu qui couve. Ce qui est plus étonnant en revanche c'est qu'on a pu entendre au sein même du FdG depuis dimanche des voix félicitant le PS pour avoir réussi un coup médiatique...qui renforce son leadership électoral et son hégémonie à gauche ! Car ce n'est pas être sectaire que de constater que ces "primaires" vont rendre plus difficiles encore notre travail de conviction et de mobilisation en vue de faire prévaloir nos propositions et les intentions de vote pour notre et nos candidats. Nous étions déjà des "populistes", des "exagérés" voire des "enragés" nous serons en plus des "diviseurs qui veulent faire perdre la...
@eric 546
Ouais le Geab super visionnaire, comme quand ils disaient qu'Obama se ferait battre à plate couture, on a connu des visionnaires plus inspirés. Banchieri et companie sont juste quelques uns parmi beaucoup d'autres (Jorion, Roubini etc) qui savent faire tourner des modèles économiques et lire les chiffres à la sortie, même quand il sont hautement déplaisants. C'est utile mais de là à en faire des espèces de messies, c'est idiot, d'autant que leur tropisme pro-européen (certes c'est toujours mieux que pro-atlantiste) les rend quand même un peu borgne sur les bords pour ce qui se passe à domicile...
La misère recule en France. C'est bien vrai ça, le nombre de milliardaires augmentent.
L'aveu.
A propos de ab30 (505)
Ce très court message est extrêmement édifiant : en quatre lieux communs, on nous explique les raisons qui motivent les citoyens inconscients, immatures ou sénescents à ne pas voter :
1. La politique ne devrait pas exister.
2.Elle se résume à l’imposition d’idéologies
3.Le pouvoir corrompt.
4.La justice n’existe pas.
Ces constatations peuvent s’appliquer à la période néolithique et aux populations des régions du globe découvertes par les envahisseurs européens à partir de la fin du XVe siècle. Un premier principe politique avait cours à ces époques : primauté à la force.
L’imposition d’idéologies combinèrent la force et la ruse (El Principe, Machiavel).
La vie de l’homme est inconcevable sans la société. Seuls des adolescents, vivant dans un milieu très favorisé qui leur évite de se poser les questions fondamentales, peuvent croire cela.
Et la vie en société est inconcevable sans la politique, qui est aussi liée à l’état social que la gravitation l’est à notre condition d’êtres matériels.
Le pouvoir corrompt ? C’est pour cela qu’il faut inlassablement le reconsidérer : rôle de la politique.
La justice n’existe pas ? C’est un but idéal qui, tel le rocher de Sisyphe, doit être sans cesse être remis en question : il est des moments de grande équité et d’autres de profondes inégalités selon l’efficacité et la sincérité des politiques en cours.
Aphorisme vulgaire mais combien vrai : même si la Politique t’es indifférente, elle s’occupera néanmoins de toi.
@Jake B 542 - 545 Erratum: Il est question du livre "Nous on peut!" de Jacques Généreux et non Joyeux (Pardon mais c'était un lapsus révélateur de ma bonne humeur!).
Pulchérie D -551-
Vous faites une excellente analyse historique articulée avec la place de l'homme,société et politique, cependant vous faites injure à nos ancètres du néolithique qui par bien des cotés étaient moins barbares que les "puissants"et "belles personnes" organisés dans ce capitalisme prédateur du plus -de- jouir.Nous ne savons pas grand chose de cette période, en contradiction pourtant avec des trésors de la période encore plus ancienne du paléolithique qui indiqueraient un fort pouvoir de création, outils et chef d'oeuvres artistiques prouvant une haute technicité et un degré d'évolution et d'intelligence de vie certains. Bien sur ça devait étre aussi très violent.
Mais vous pouvez voir et admirer ces oeuvres,trésors de nos lointains ancètres du paléolithique au musée archéologique de St Germain , la salle Piette,prendre rendez-vous car originaux dans une salle entiére ou sont exposés ces trésors, c'est très émouvant, à découvrir....
Pour 2011 et 2012 des années par trop communes et sanglantes avec aussi des avancées de découvertes certaines et très dangereuses aussi, nous sommes tous et toutes conscientes -ts que si le Front de Gauche ne passe pas nous irons vers un recul sans précédent, dèjà les Grecs en font les "frais", c'est inadmissible, comme les famines et la malnutrition dans presque tous les continents.