16oct 11
Invité de « Parole directe » sur TF1
Jeudi 20 octobre de 20h15 à 20h35
A cette occasion, je vous propose d'organiser des soirées-débat d'écoute collective, notamment en public dans des cafés, suivies de présentations-débat autour de notre programme "l'Humain d'abord".
Des fonds de tract et affichettes sont disponibles pour annoncer ces soirées.
Je poste cette note dimanche soir car lundi est jour de cavalcade pour moi. La journée ne me laissera pas de temps pour me mettre devant mon clavier comme j’y suis à présent. J’évoque le vote du deuxième tour de la primaire socialiste. Puis le harcèlement que m’infligent certaines équipes travaillant pour Canal Plus. Ensuite je viens sur ce qui est mon travail de conviction et d’argumentation auprès de mes lecteurs. Je reviens donc sur la situation de la Grèce pour faire le bilan du moment. L’enjeu est que chacun de vous puisse dominer le bourrage de crâne auquel la question de la dette des Etats et des remèdes libéraux donne lieu. Pour les mois qui viennent, cette affaire est centrale car c’est sur l’épouvantail grec que la droite et les sociaux libéraux construisent leur chantage sur « la seule politique possible ». Et puisque j'y suis j'évoque le sort de Dexia.
Merci à Eric Mestre pour cette série de photos de l'altiplano Bolivien…
Une nouvelle étape de la campagne présidentielle commence avec la désignation du candidat des socialistes. Je félicite l’heureux vainqueur de cette compétition. Mais puisque je suis au moment des picoteries, je ne peux m’empêcher de faire remarquer facétieusement que c’était une compétition sans risque pour les socialistes puisque de toute façon un socialiste était certain de l’emporter ! Ayant appelé mes amis à ne pas s’en mêler, même si je ne suis pas du tout certain de les avoir convaincus, je me réserve le seul avantage de cette situation : ne pas commenter une préférence des votants que je me contente d’enregistrer. Ni joie ni regrets. L’orientation majoritaire du Parti Socialiste est confirmée sans aucune surprise dans la personne de l’homme qui l’a incarnée sans discontinuer depuis 1997. L’intermède Aubry n’avait aucune signification de changement d’influence idéologique. En se rangeant derrière elle et en renonçant à exister, la gauche du Parti Socialiste, certes affaiblie par notre départ, s’est condamnée au rôle dérisoire qu’on lui connaît. Elle est à présent réduite au rôle de faire valoir sans influence ni rôle. Montebourg un temps a relevé le gant. A présent la vie du PS reprend, avec sa grisaille et son eau tiède, ses batailles d’organigramme de campagne et ses luttes de places au futur gouvernement. Demain est un autre jour. Laissons la poussière retomber. Le paysage est dessiné. Chacun va bientôt le réaliser. Je dis bienvenue aux socialistes de gauche, aux sympathisants et aux électeurs de ce parti qui savent déjà à quoi s’en tenir.
Le paysage de la gauche est en place. Cinq candidats sont présents pour l’instant. C’est le plus petit nombre depuis longtemps. Dans la période récente, le précédent contexte à cinq c’était en 1995. Ce n’est pas fini. Certains analystes pensent que le candidat du NPA ne sera peut-être pas là à la fin, faute de signatures suffisantes pour le parrainer. Dans ce cas nous serons quatre en lice à gauche. Les socialistes ne pourront pas reprocher aux autres la « dispersion », selon leur insupportable habitude. De même, dans cette configuration, je ne crois pas que le « vote utile » soit un argument du même poids pour faire voter socialiste, par peur, ceux qui n’en ont pas envie.
Nous allons voir bientôt ce que valent vraiment certaines belles déclarations entendues pendant le déroulement des primaires. J’évoque ici « l’appétit de débats » relevé tout au long de la période. Sera-t-il considéré que cet appétit est apaisé par les parties à fleurets mouchetés auxquelles nous avons eu droit ? Ou bien a-t-on encore envie d’en savoir davantage ? Mon « offre publique de débat » sera-t-elle entendue à gauche ? Je la renouvelle. Je crois qu’elle prolonge utilement la séquence qui vient d’avoir lieu en ce sens qu’elle continuera à donner le goût de s’impliquer dans les élections qui arrivent. A gauche c’est indispensable pour lever les blocages qui paralysent maintes consciences. Quels sont ces blocages ? Tous ceux qui empêchent de comprendre quelles sont les raisons de fond de notre compétition à gauche. Je veux parler des différences de propositions face à la droite. Ne pas le comprendre, ne pas vouloir en saisir pleinement les citoyens, c’est se condamner à aller à une élection où chacun regardera l’autre en chiens de faïence. D'aucuns, peut-être, auront le sentiment de progresser de leur côté. Illusion ! Car une bonne part de ceux qui nous intéressent pourrait rester sur le bord du chemin de ce seul fait. Ou serait alors la dynamique globale à gauche ? Débattre publiquement, c’est combattre l’abstention populaire, c’est transmettre le goût de prendre position. C'est restaurer la souveraineté de ceux qui pourront prendre leur décision en connaissance de cause.
Les dernières heures de la primaire socialiste ont failli me jouer un mauvais tour. La prise de position de Montebourg pouvait prêter à confusion si on le prenait pour notre porte-parole. Il ne l’est pas. Il n’a jamais dit qu’il l’était, et nous non plus ne lui avons jamais donné ce statut. Si je le précise c’est bien parce que je constate dorénavant tant de simplification dans les commentaires politiques ! Si je regarde son entretien avec le journal « Le Monde » je suis étonné qu’on en n'ait retenu que l’annonce de son vote. Car le reste tout de même ne respirait pas l’enthousiasme ! Je n’entre pas dans le détail de ce qu’il a dit. Mais c’est son affaire de s’en expliquer. Je crois que c’est une erreur de sa part. Rien n’exigeait qu’il se prononce personnellement. Ma note avait été rédigée et publiée avant de connaître ce rebondissement. Pour ma part, je ne regrette vraiment pas de vous avoir appelé à vous tenir à distance de ce deuxième tour. Le moindre signe de préférence nous aurait impliqués dans le résultat. Nous aurions alors été mis dans l’impossibilité de continuer à agir d’après notre propre logique, notre propre programme. Une préférence aurait aboli la distance qui nous sépare du programme des socialistes et aboli du même coup la compétition que nous assumons avec eux. Nous voulons que les éléecteurs puissent choisir entre les deux lignes de gauche qui leur sont proposées. La primaire socialiste n’a pas permis un tel choix d’orientation. Les deux finalistes étaient callés sur la même ligne générale. Elle a départagé deux personnes, deux façons d’être. Rien de plus.
C’est un harcèlement sophistiqué. Une vraie propagande. Sans relâche, après avoir passé en boucle l’épisode manipulatoire dit « du petit journaliste », je suis à présent harcelé de jour en jour, avec les quarante secondes filmées à la fête de « l’Humanité » par une des boîtes de production qui fournit en image la chaîne « Canal plus ». C’est le nouvel épisode dit « dégage ». Ça passe et ça repasse. En semaine et le dimanche. Trois semaines après la fête, c’est tout ce que cette équipe a retenu de l’événement. Non ce n’est pas de l’humour, de la rigolade et ainsi de suite. A ce niveau de harcèlement, c’est une attitude construite et un choix politique. C’est une prise de position dans la campagne présidentielle. Sur le terrain c’est aussi de la provocation permanente. Le micro et la caméra de cette équipe me sont continuellement mis sous le nez, je ne peux parler à personne sans que la « journaliste » ne s’incruste dans mon dialogue. Sa présence, collé serré, fait barrage à ce qu’on m’approche, car me parler c’est accepter d’être filmé, interrompu, questionné par cette personne. Les gens n’y sont pas prêts ! Cette intrusion les paralyse le plus souvent. C’est donc un harcèlement physique permanent qui s’exerce sur moi. Je pose le problème à tous mes lecteurs. Je ne sais comment traiter cette difficulté. Comme vous le comprenez, tout ceci n’a plus rien à voir avec du journalisme. Mais comment s’opposer ? On devine le torrent d’injures et de nouvelles provocations auxquels j’aurais droit si je m’y opposais. Ce serait une nouvelle occasion de s’en prendre à moi, au nom de la liberté de la presse et du droit à l’humour, bla bla bla. A Florange, chez les sidérurgistes, cette équipe a été spécialement odieuse. Ces gens méprisent les ouvriers d’une façon incroyable. Tous les plans, toutes les questions, sont destinées à les tourner en ridicule, à les mettre en difficulté. Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?
Je suis un fan du train. Vous le saviez ? Je préfère le train à tout autre moyen de transport. A l’avion, cela va de soi. Les boîtes à sardines volantes, leurs habitacles sadiques, leurs préliminaires humiliants de déshabillage public, leurs inquisitions indécentes dans nos bagages, tout ça pour démasquer les terroristes du Paris-Perpignan, que c’est nul ! L’avion me révulse ! La voiture ? Non ! Ce n’est pas. La circulation, l’immobilisation assis, je n’arrive pas à me détendre. Mais le train ! N’étaient les annonces grotesques de « rail-team » et les toilettes shake up, c’est tout simplement l’idéal. Tranquille, rapide, sûr, et, jusqu’à il y a peu, ponctuel. Maintenant, mieux vaut oublier la ponctualité. La tiers-mondisation est bien avancée. Le train part et arrive quand il peut. Quand il part ! Je croyais que le délabrement était réservé au Thalys, le super train qui relie Paris à Bruxelles. Jamais à l’heure, ni au départ ni à l’arrivée. Quand il l’est on le remarque et on en parle. C’est tout dire ! Je croyais a un effet différé de la querelle des flamands contre les francophones. En prenant le Paris-Brive j’ai pu constater que le mal est maintenant bien répandu. Une demi-heure de retard au départ à l’aller, une demi-heure de retard au retour. Pas d’explication à l’aller. La divagation d’animaux sur les voies fut évoquée au retour. Sale bête ! Les cheminots que j’entreprends sur le sujet sont exaspérés. Ils aiment leur métier et cette pagaille leur hérisse le poil ! La gestion du rail sous critère de la concurrence libre et non faussée c’est ça. Comme le reste. Avec le libéralisme tout va plus mal, tout se détraque. Et personne n’est content. Il y a pire, me direz-vous. Par exemple le libéralisme appliqué à une nation.
J’en viens donc aux grecs. Le bilan de leur situation n’est jamais fait. Pourtant il le faudrait. Après tout, n’est-ce pas le laboratoire des politiques de redressement souhaitée par « la troïka », la Commission européenne, le FMI, la main invisible du marché, la concurrence libre et non faussée et tous les saints du paradis néo libéral ? les plus grands esprits de la planète du Fric ne se sont-ils pas mobilisés pour faire leurs recommandations et « aider la Grèce » ? Faisons un petit récapitulatif de leurs exploits. Mais avant de le faire un rappel. L’objectif du premier plan d’austérité lu et approuvé par les grands docteurs miracles était, en janvier 2010, de ramener le déficit sous les 3% du PIB à l’horizon 2012. Que s’est-il réellement passé ? Autrement dit, examinons la médecine à ses résultats réels. Fin 2009 leur dette s’élevait à 298 milliards d'euros. Aussitôt sont appliquées les bonnes recettes du bon docteur Strauss-Kahn. Applaudissements universels. Peu importe ensuite les faits. Car au premier trimestre 2010, la dette avait déjà augmenté de 3,7% par rapport au trimestre précédent. Ce n’est qu’un début. En mars 2010 elle atteint 309 milliards d'euros. Ça n’a pas l’air de troubler les grands esprits des petits messieurs je sais tout. La suite non plus. Au deuxième trimestre de cette même année la dette augmente encore de 1,4% par rapport au trimestre précédent. Elle atteint alors 314 milliards d'euros. Qu’à cela ne tienne ! Les plans d’austérité sont exigés parfois très grossièrement et appliqués avec vigueur par les socialistes au pouvoir. Sans autres résultats qu’une aggravation de la situation. Toute l’Europe des puissants fronce les sourcils. Les plans d’austérité s’enchaînent. Et les résultats suivent, toujours dans le même sens. Au deuxième trimestre 2011 la dette est encore en augmentation de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010. Elle s’élève alors à 340 milliards d'euros. Soit 52 milliards de plus qu’au début de la crise. Soit 17 % de plus qu’au début. Tel est le bilan comptable des sept plans d'austérité. Le bilan économique est évidemment l’explication. L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit. Celui-ci est financé par l’emprunt et donc la dette, laquelle coûte de plus en plus cher, non seulement du fait de son augmentation en volume mais du fait de l’envolée des taux. La baisse de l’activité en Grèce est frappante. En 2010 la richesse produite a reculé de deux pour cent, en 2011 de près de cinq pour cent encore. A partir de là, la part de la dette vis-à-vis de la production de l’année s’envole. Elle était en 2009 de 127 % du PIB, elle passe en 2010 à 143 % et en 2011 à 165 % du PIB. Bilan définitif ? Grâce aux « bonnes médecines » du FMI et de l’Union Européenne, des politiques raisonnables, les « seules possibles », la part de la dette par rapport à la richesse produite a augmenté de trente pour cent en deux ans ! Mais naturellement c’est nous qui sommes « irréalistes » !
Quelles sont les recettes qui ne marchent pas ? Telle est sans doute la question que se posent mes lecteurs réalistes. Eux sont avides de s’instruire par les faits et non par les discours idéologiques des illuminés du libéralisme, strauss-kahniens d’hier et d’aujourd’hui. Ce qu’il ne faut pas faire est donc bien résumé par le contenu des sept plans d’austérité appliqués aux grecs. La preuve est venue par les résultats. Revue de détails. Premier plan : hausse de la TVA et des embauches dans la fonction publique. Deuxième plan en février 2010 : gel total du salaire des fonctionnaires, relèvement de l'âge de départ légal à la retraite, augmentation des taxes sur les carburants. Troisième plan en mars 2010 : gel des retraites, augmentation des taxes sur la consommation. Quatrième plan en mai 2010. L’objectif annoncé c’est alors une réduction des dépenses publiques de 7% à l’horizon 2013. Nouveau coup de « rabot » comme disent les spécialiste à la langue fleurie par les euphémisme : suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public qui maintenaient de cette façon leur revenus au-dessus du seuil de misère, gel des salaires et retraites, non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5, augmentation de la TVA (de 19 à 23%), augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool, âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans) ! Ce n’est pas fini. Encore deux plans de redressement définitif, les amis ! En avril dernier, voici le 5ème plan : 23 milliards d'économie supplémentaires à l’horizon 2015. Le sixième plan est venu deux mois plus tard, en juin 2011. L’objectif est alors de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015. Avec comme garniture à ce plat principal, plusieurs coups de matraques sur la tête des gens déjà en difficulté avec par exemple un durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage, la réduction des retraites complémentaires, l’augmentation du nombre des non remplacement de fonctionnaires à partir de 2011, l’autorisation de licencier les salariés d'organismes publics. Une nouvelle vague de privatisations est décidée pour les ports, aéroport, poste, banque, et ainsi de suite. Le 7ème plan a été adopté en septembre dernier. Routine. Mais l'Union Européenne et le FMI n’étaient pas satisfaits. Ils ont exigé de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la sixième tranche de leur « aide » ! Quel monde de mots truqués ! L’aide en question, c’est de l’argent prêté au taux de 5%. Et cet argent sert à payer le service de la dette aux banques qui, elles, ont prêté à 18 %.
J’en viens aux banques en général. Face à la crise bancaire, l'Union européenne a encore une fois démontré son incurie. Barroso vient de proposer aux Etats de "mener une action coordonnée pour recapitaliser les banques". Personne ne lui demande de compte sur son passé récent. Pourtant le même Barroso s'était réjoui en juillet de la solidité des banques européennes après leur avoir fait subir les fameux "stress tests". La Commission européenne avait alors déclaré que "les résultats des stress tests montrent que les banques européennes sont plus fortes et mieux à même de résister aux chocs". C’était il y a à peine trois mois ! La Commission avait estimé que sur les 91 banques testées, seules 9 avaient un besoin de recapitalisation ! Et encore ! Il s’agissait d’un modeste besoin d’à peine à 2,5 milliards et demi au total. On est aujourd'hui passé entre 100 et 200 milliards selon les estimations du FMI ! Les dirigeants européens plancheraient sur un plan de recapitalisation d'au moins 100 milliards. C'est dire ce que valaient les stress tests "les plus rigoureux jamais organisés" selon Barroso. Et ce que valent d’une façon générale les déclarations de tels embobineurs !
Etude de cas. Celui de la banque Dexia. Elle est aujourd’hui en cours de démantèlement. Elle avait passé haut la main le fameux stress test européen. La banque affirmait fièrement en juillet dans un communiqué toujours disponible sur son site qu'"à l'issue du stress test mené à l’échelon de l’Union européenne, les résultats montrent que Dexia respecte les exigences en matière de capital établies pour les besoins du test". Mais le plus inquiétant, ce sont les résultats détaillés du fameux test. Car Dexia y caracolait en tête des établissements les plus solides en Europe avec un taux de fonds propres de 10,4 % en cas d'application du "scénario adverse" imaginé par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Avec ce taux, Dexia était même au-dessus des taux des plus grandes banques françaises puisque la BNP était à 7,9 %, la Société générale à 6,6 % et la Deutsche Bank à 6,5 %. Il y a de quoi avoir peur, très peur, puisque 3 mois plus tard une des banques les plus mieux placées s'est effondrée.
Dans l'affaire Dexia j'ai expliqué la semaine dernière que je refusais tout sauvetage des banquiers voyous sur le dos des contribuables. Il ne doit pas y avoir de plan de recapitalisation, ni de nouvelles garanties publiques sans refonte préalable et totale des règles du système financier. En attendant c'est aux actionnaires privés qui sont responsables de payer l’essentiel de l’ardoise. D'autant que les actionnaires des banques viennent de se gorger de dividendes versés sur les bénéfices 2010. Les banques françaises ont quasiment doublé leurs bénéfices qui sont passés de 11 à 21 milliards de 2009 à 2010. Et "Mediapart" a calculé que de 2008 à 2010, BNP Paribas avait versé 4,068 milliards d'euros de dividendes à ses heureux actionnaires. Le Crédit agricole 4,033 milliards. Et la Société générale, 2,188 milliards d'euros. Et encore : c'est sans parler des bénéfices éclatants affichés par les banques au 1er semestre 2011. On sait donc où prendre l'argent pour affronter la crise bancaire. Les banques doivent provisionner leurs bénéfices et mettre à contribution leurs actionnaires. Sans exiger d'elles aucune contrepartie, la Banque Centrale Européenne les a au contraire à nouveau gavées de financements de confort.
Pour sa dernière réunion sous la houlette de Trichet, la BCE a en effet annoncé de nouvelles facilités pour les banques. L'ouverture de nouvelles lignes de financement illimité, à 1 an et plus. Des programmes de rachats de leurs obligations pourries pour 40 milliards. Et bien sûr le maintien du principal taux directeur, c'est à dire le prix de l'argent à court terme, à 1,5 %. Avec une inflation à 3 % en septembre, ce taux est en réalité négatif. Ce qui signifie ceci : en réalité la BCE rémunère les banques pour leur prêter de l'argent à court terme ! Autant de privilèges exorbitants auxquels ont droit les banques mais pas les Etats. Ni bien sûr les entreprises productives ou les particuliers. L'argent de la banque centrale est pourtant l'argent de tous. On me traite d'irréaliste quand je propose d'augmenter le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012 au motif que cela représenterait environ 10 milliards de salaires supplémentaires. Mais ce n’est que 0,5 % de la richesse nationale annuelle. Et cela concerne 3,5 millions de travailleurs payés au SMIC. Mais que la Banque Centrale décide en une journée qu'elle mobilise 40 milliards pour les banques, cela ne semble pas choquer les mêmes personnes.
Je reviens à l'affaire Dexia. Elle prouve de manière cuisante la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Le bilan de BNP Paribas montre que 70 % de son activité est vouée à la spéculation et 30 % seulement à des prêts à l’appareil productif. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés. On sait où la privatisation a conduit le financement des collectivités locales : des centaines d’entre elles sont aux prises avec des prêts toxiques que leur a refourgués Dexia. Et son portefeuille de 80 milliards de prêts aux collectivités va maintenant être épongé par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque postale, c'est-à-dire de l'argent public. Pourtant aujourd'hui 60 % des appels d'offres des collectivités locales pour obtenir des prêts sont rejetés par les banques.
Aidées par la BCE, les banques ont asséché l'économie réelle pour gorger la sphère financière de liquidités. Sarkozy et son gouvernement ont aussi une lourde part de responsabilité dans le naufrage de Dexia. Au total, depuis 2008, la France a apporté 6,4 milliards d'aides publiques à Dexia pour se renflouer. Dont 3 milliards sous la forme d'entrée au capital (17 % du capital pour la CDC et 5,7 % pour l'Etat). Compte tenu de la chute du cours de l'action (passée de 9,9 euros quand la France en a acheté à moins de 1 euro aujourd'hui), cela représente une perte nette potentielle de 2,7 milliards pour l'Etat et la CDC. Non seulement c'est donc un désastre financier pour le budget de l'Etat mais ces aides n'ont été assorties d'aucune contrepartie. L'Etat français dispose d'un siège au Conseil d'administration de Dexia. Un siège dont il n'a rien fait.
@ Ghislaine A. (552).
Je me demandais aussi qui pouvait être ce Jacques Joyeux ?!
Charmant lapsus !
Et merci pour votre humour !... (Ca manque un peu, par ici...parfois).
Il était bien le jeune karatéka dans l'émission Ce soir ou jamais, il manque encore d'entrainement pour ne pas se laisser couper par des poncifs néolibéraux et prendre la parole aussi, mais ça va venir. Il faut de l'entrainement c'est tout.Si Jean-Luc ou Martine peuvent lui donner des conseils il sera parfait.
@Mathieu 541
A propos de Bahrein, que bien sûr cela me fait dresser les oreilles, le poil et le reste!
Moi je trouve que depuis deux jours les Grecs,ceux de la rue, leur cohésion et même l'expression de leur colère nous donnent des leçons.
Oui, leurs parlementaires se couchent et sont lâches. Oui, le protectorat européen qui s'installe va contre les besoins et la volonté du peuple,va contre la démocratie. Oui, la politique de Papaandréou est celle de l'internationale socialiste.Oui, cela nous avertit de ce que vont continuer de faire comme politique les dirigeants du parti socialiste de France.
Que je sache, quand Papaandréou a été élu c'était parce que le peuple grec n'en pouvait plus des conservateurs, a -t-il gagné grand chose à ce changement?
Nous en avons marre de Sarkozi, est-ce pour autant que nous gagnerions à nous confondre avec le PS tendance Hollande/Bayrou? Le risque de soumission aux diktats de l'Europe serait total.
Nous devons faire la comparaison entre PS et Pasok, elle est légitime, elle est éclairante il le faut pour déterminer la politique à suivre. Cette comparaison est valable, même si elle révèle l'aspect droitier de M.Hollande, et qu'elle déjoue les ambiguïtés de son discours.
Le FdG, n'est pas et ne doit pas être une excroissance, un appendice du PS.
Solidarité sans faille avec les Grecs, vigilance ici.
@ 552 Ghislaine A.
Merci, mais j'ai lu pas mal de bouquins d'économie, y compris ceux de Mr Généreux, et cela ne change rien au problème.
Ceux qui ont le pouvoir de nuire n'ont pas les mêmes références économiques et brûlent des effigies de Keynes tous les matins ! Mais comme ils ont le pouvoir (qu'on veut bien leur laisser d'ailleurs), ils en usent et abusent.
Mr Généreux est très brillant pour expliquer que l'on peut faire autrement, il n'a malheureusement pas le pouvoir de changer les choses. Cela reste du domaine de l'utopie.
J'aime les petites manifs d'indignés à Wall Street et ailleurs mais cela est tourné en dérision par tous les grands media. Donc, cela n'aura aucun impact sur les masses télévisionneuses, donc sur le choix des urnes.
C'est ma lucidité, et non mon ignorance, qui me fait faire cet amer constat.
1. La politique ne devrait pas exister (n'existe quasiment plus, il reste quelques "ilots")
2.Elle se résume à l’imposition d’idéologies (plutôt a la recherche de postes, parce que l'idéologie..)
3.Le pouvoir corrompt (les précédents oui, ces postes d'édiles ont l'air très lucratif)
4.La justice n’existe pas (elle est en lambeau et aurait retrouvée la vue a ce qu'on dit..)
Je ferais pas de parallèles par contre entre nos vies d'aujourd'hui et le "fameux" bon temps du néolithique... mais bon depuis que nous n'allons plus chercher l'eau aux puits, il me semble que pour beaucoup les conditions de vie se sont améliorées, prenons plutôt garde a na pas y retourner au néolithique...
J'ai assisté a une réunion citoyenne, j'en garde un "sentiment" mitigé, je ne sais pas trop l'expliquer mais en gros :
- Tout le monde a parlé des primaires, bien que ne les ayants pas regardé
- Tout le monde s'est plaint des médias qui gavent le "bon peuple" de sornettes
- Les retraites et la bataille perdue faute de combattants.
- Quelques uns de l'éventuelle entente avec le P.S. ? D'autres de la non éventuelle entente avec ce même P.S.
- Le programme du front de gauche que j'ai d'ailleurs acheté
Enfin, un peu comme sur ce blog quoi ! Sauf bien sur les "tenants" de l'alliance républicaine, cela ne devait pas être là. Pour finir ce qui a moi m'est resté, c'est que les "gens", ce n'étaient pas des couillons (oui, il s'est aussi parlé de ce brave électeur). Quelqu'un a dit, (pas Carla) que ces fameux électeurs si on voulait les convaincre de seulement écouter ce qu'a a dire le FdG ? Et d'avoir une quelconque chance de ne pas faire 5%, et donc peser utilement sur le second tour, il fallait leur donner du "grain a moudre", comme lors de la campagne contre le traité de Lisbonne, je pense aussi ça, qui fut un succès autant en termes de réunions que de campagne sur le web.
Alors, j'informe, j'essaye tout du moins, dans mon cercle, et...
Tout le monde a vu aux infos d'avant hier le gros titre sur les vols dans les supermarchés. Selon les chaîne ça allait de 4 à 5 milliards d'euros. Je me suis amusée à faire le calcul par hab: de 61 à 65€ par personne soit 0,18€ par jour.
Je mène une enquête sur les fausses promotions dans les grandes surfaces. Pour ma première lettre à la répression des fraudes j'ai chiffré à 19,46€ (et 40,01€ pour les prix au kg ou au l) le montant de cette fraude sur seulement 13 produits ! Vous en entendrez parler bientôt, je l'espère...Vous l'aurez compris, cela dépasse 13 produits. C'est plusieurs centaines de produits par magasin.
Autre manipulation des chiffres. Vous avez tous vu le grand débat UMP illustrée par ce compteur numérique qui comptabilisait les dépenses prévues par le PS et qui aboutissait à 255 milliards. Bizarrement, je n'ai trouvé nulle part le détail de "leurs" comptes, où étaient les journalistes ? La seule donnée trouvée était celle de 300 000 emplois que l'UMP a évalué à 15 milliards. Calculette: 50 000€ l'emploi....(je connais maintenant les salaires de l'UMP !)
Petit conseil, chaque fois qu'on nous balance des chiffres de l'ordre du million/milliard, ruez vous sur vos calculettes et dénoncez ces manipulations des partis, de la presse etc.
@Sonia
Vous m'avez l'air de connaître l'histoire de la Vème rép. Je l'ai vécue depuis sa création. Quand le PS a appelé à l'union de la gauche, je militais au PSU. J'ai joué le jeu... En 81, j'ai vu une distribution honteuse de privilèges à des copains qui n'avaient strictement rien fait pour la victoire de la gauche... J'ai compris très vite que c'était foutu. J'ai continué néanmoins à croire au PS. On voit à quels compromis, les vrais militants de gauche ont du céder.
Alors maintenant plus jamais ça. Je ne vendrai plus mon âme, dusse-je m'en prendre encore pour 5 ans de Sarko !
Regardez Mélenchon... Il a essayé de faire changer les choses de l'intérieur. Il y a...
@ 544 Jean Louis CHARPAL
Obama n'est qu'un utopiste de plus. Il croyait ce qu'il disait et puis il a dû faire face à la triste réalité. T'as pas de pognon, t'as pas de pouvoir même si tu voles dans Air Force One. Et nos socialistes sont pires. Ils veulent seulement l'apparence du pouvoir, c'est à dire les miettes, mais ne rien changer en profondeur. 5 ans de clientélisme et on passe aux suivants.
Attention, je ne critique pas les intervenants de ce blog et encore moins Jean-Luc Mélenchon. Si j'y viens, c'est pour prendre ma dose quotidienne d'oxygène. Mais on voit de telles dérives, jour après jour, qu'on se demande encore si un changement est envisageable. On ne parle plus que de plans d'austérité et des marchés. C'est qui ceux là ? Qui empoche tous les jours les intérêts faramineux que l'on paye pour boucher les trous qu'ils nous obligent à creuser ? On entend parler de suicides partout. On voit la misère partout. On nous rabote en 2 ans ce que nos parents avaient mis 50 ans à construire.
Et pour faire passer le tout, on te passe un coup de La France a un incroyable talent !
Désolé, c'était mon coup de gueule.
@558 Menjine
J'ai envie de résumer ton post, auquel j'adhère sans réserve, par le slogan un peu lapidaire : Non, non, non, à l'alternance bidon !
Seul le Front de Gauche, s'il est assez fort, peut remplacer une alternance purement formelle et vaine, par un véritable changement de politique, qui d'ailleurs fera école dans d'autres pays, en Europe et ailleurs.
Article un peu ancien mais qui décortique bien la façon dont "le grand journal " dépolitise tout... http://www.acrimed.org/article3246.html
@518
Dans ce lien Piketty s oppose à Hollande. C'est intéressant. Ça illustre bien l'article.
@ Jake B
Qui ne pourrait pas vous suivre dans ce " Pessimisme de la raison " ? Mais où donc est passé cet " Optimisme de la volonté " sans qui nous ne remuerons aucune des montagnes qui s'écroulent pourtant devant nos yeux (Lutte puissante du peuple grec, révolutions arabes, mouvement international des Indignés jusqu'aux portes de Wall Street...etc) - Nous assistons à l'avènement d'une conscience mondiale et à une redéfinition des standards humains d'existence. Nous sommes en pleine guerre idéologique et ce n'est décidément pas le moment de baisser les bras même si parfois ça peut se comprendre. Les salariés grecs devront si l'on en croit les prêtres néolibéraux travailler à temps plein pendant plusieurs décennies pour 300 euros par mois. Un plat de lentille en quelque sorte. Le dumping social et la déconstruction de l'État démocratique et social (appelé dans l'idéologie néolibérale fumeuse : "Etat providence" pour mieux en masquer les ressorts populaires et toutes les luttes qu'il a fallu pour le construire)... poussée à ses limites entraine ce fait nouveau que le salarié en Grèce, en France, aux USA ou en Chine touchera un même salaire - des cacahuètes - pour respecter le cadre idéologique de la " concurrence libre et non faussée "... Alors quoi ? Nous avons un temps d'avance sur le PS et ce n'est pas ce M. Trissotin qui attend que le réel infuse pour tenter toute action véritable qui démentira cette bonne nouvelle. Il est clair que ces prochaines semaines, il faudra passer plus de temps dans la rue et les assemblées citoyennes que sur un clavier comme je le fais parfois moi-même pour garder le contact avec les forces vives de la République française et toute la Multitude. Que Se Vayan Todos !
@ 542 Jake B
«L'article 25 est abrogé» [dans la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, voir Wikipedia].
Voilà ce que doit voter un parlement qui défend les intérêts de son peuple.
Bien sûr cela ferait hurler les droites ainsi que toute la social-démocratie, qui ont pris soin de mettre des clauses semblables au niveau européen, pour le plus grand bonheur de la finance capitaliste.
L'article de Wikipedia sur la loi de 73 cite Alain Colbert du PG :
«En octobre 2010, Alain Colbert, du Parti de gauche, écrivait9: La France a payé, depuis 1980, 1176 milliards d'euros d'intérêts. Sa dette actuelle s'élève à 1149 milliards d'euros. 1176 - 1149 = 27. Si la France se prêtait à elle-même, au lieu d'une dette abyssale, elle se retrouverait avec 27 milliards d'excédents.»
Sur ce sujet on peut lire avec profit ce qu'a écrit notre ami André-Jacques Holbecq.
De 1945 à 1973, le Trésor Public pouvait emprunter à taux nul aupr
.
Et la dette... La dette le matin, la dette le midi, la dette le soir ! ça me gave d'entendre parler de cette dette ! Alors quoi ? c'est 20 pays, le G20, c'est quoi ? la réunion des 20 pays les plus endettés au monde ? ou la réunion des 20 plus "riches" ?
Quand je dis les 20 pays les plus endettés, je devrais plutôt dire les 18, en réunion avec les deux qui prêtent le pognon ?
On s'en fout de cette dette là ! La vraie dette elle est partout autour de vous ! c'est tout ce que vous doivent vos gouvernants et qu'ils n'assument plus : le contrat social, l'éducation, l'emploi, la dignité... etc..etc... ça c'est la dette !
@ 567 Jean-François91
Oui, oui, on connaît tous l'histoire. Mais concrètement, après avoir abroger cet article, on fait quoi et comment ?
La France n'est plus qu'un immense parc d'attractions. Plus d'usines, plus d'ouvriers, on a encore quelques chercheurs quand ils ne partent pas ailleurs après leurs études. Il nous reste la Bretagne, la Côte d'azur, un peu de ski, et Paris. Ce n'est pas avec çà qu'on va pouvoir vivre. çà s'appelle les délocalisations et çà a tuer notre indépendance dans pas mal de domaines.
Il faudra continuer à acheter tous nos besoins de base à l'étranger. Et on les paiera avec quoi ? Avec notre monnaie nationale ? Car nous ne pourrons plus adhérer à l'Euro, je pense. Et notre monnaie est loin d'être la devise refuge.
J'avoue que je n'ai pas la réponse, sauf si toute l'Europe décidait, dans un bel élan salutaire, de se créer une banque Européenne pour se financer à 0%. Mais là, j'ai des doutes. Il n'y a que les USA pour faire çà et ce serait les premiers à tirer sur l'Europe si nous faisions la même chose.
Alors, Dire que si on n'avait pas fait ceci ou cela, on serait les rois du pétrole: oui ! Mais maintenant, on fait comment pour en sortir ? On demande à S&P ou a Moody's d'être gentils avec nous ?
Je suis très intéressé par les réponses des posteurs.
@Jake B 560
Mon cher, vous avez certainement lu beaucoup plus de bouquins d'économie que moi et vous n'aurez pas de mal! Je n'ai jamais dit que Jacques Généreux avait un quelconque pouvoir, je ne pratique pas le "culte de la personnalité", ça ne fait pas partie de ma culture. Tout ce que j'ai voulu souligner, c'est qu'il propose une grille de lecture très claire pour désacraliser les marchés financiers et cibler les oligarchies, seules responsables de la panade ambiante. Le pouvoir de changer les choses c'est le PEUPLE qui le détient et je vous trouve bien méprisant pour les "masses télévisionneuses" et "les électeurs". Décidément nous ne possédons pas le même dictionnaire, d'ailleurs "Utopie" est un mot que j'ai rayé de mon vocabulaire, je lui préfère "liberté", elle m'a permis d'obtenir mon bac. C'est la raison pour laquelle je viens de réserver une place sur celui de la révolution citoyenne.
Si vous me permettez deux autres petites choses: je ne vous ai jamais taxé d'ignorance. Quant à la lucidité, il ne faudrait pas la confondre avec dépression. Bonne soirée, quand même!
@ TOUS,
A la lecture de tous les posts sur : " les soit disant alliances avec le P S " ou " les obligatoires et nécessaires convergences politiques " ou pour les plus simplistes " battre Sarkozy ", je suis inquiet car j'ai l'impression que l'essentiel est occulté au profit de l'important.
Pour moi, l'essentiel est résumé dans la réussite obligatoire des fondamentaux de la Gauche. Ces fondamentaux sont dans le programme partagé. Il s'agit donc essentiellement de faire triompher ce programme en faisant confiance au Front de Gauche, et en portant dès le 1 ° tour les voix sur Jean-Luc Mélenchon. L'important est secondaire par rapport à l'essentiel.
Il est important de battre Sarkozy (qui n'est pas encore déclaré candidat) ou Juppé bien probable. Mais alors pourquoi faire ? Pour avoir le sentiment d'avoir gagné ? Gagné quoi ?
C'est bien à l'essentiel qu'il faut aller, le reste est important, très important certes mais secondaire.
@ Sonia Bastille 504
En tant que membre du PG, moi aussi, je doute un peu de ton jugement. Quant à moi, même si j'arrive à appliquer la discipline républicaine au second tour, je suis PERSUADE que le PS français est prêt à faire EXACTEMENT la même chose que Papanandreou. Comme je fréquente les corridors de notre réflexion depuis la naissance du PG, je me demande où tu veux en venir en disant que "Papandreou fait ce qu'il peut". Tu ne serais pas un peu plus près du Ps que tu le prétends ?
@ 570 Ghislaine A.
J'avoue, j'avoue, je méprise un peu les masses télévisionneuses, celles qui se collent devant Koh Lanta, Secret Story, et jean Pierre Pernaut, et se font laver le cerveau par Ferrari ou Pujadas.. Mais je ne parle pas de masses laborieuses. Merci de ne pas me faire dire ce que je ne dis pas.
Je dis que j'ai lu pas mal de bouquins d'économie parce que c'est vrai, parce que c'est ma formation. Je n'en tire pas d'avantage pra rapport à vous.
Et je déprime pour ce peuple qui a voté pour Sarko 1er et s'apprête à voter Hollande.
Et vous avez raison, c'est le PEUPLE qui a le pouvoir de changer les choses. Mais le veut-il ? Taper 1 pour OUI et 2 pour NON. Et il n'y a pas de nominé ni de cadeau à gagner!
Et ma soirée sera bonne
Je prie instamment les camarades ici présents de jeter un oeil, de voir et de revoir, ce clip pédagogique allemand sur le Fonds européen de soi disant solidarité
A glacer les sangs dans les veines, mais fondamental
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=sDv3Iox_xAw
merci
"Mais maintenant,on fait comment pour en sortir? " dit Jake B -569-
Du paléolithique,je fais un tel bond en avant pour qu'ensemble nous'appliquions le Programme Populaire Partagé, dans une Sixième République en Révolution citoyenne.
Ceci dit, personne n'a la réponse car seule l'imagination et une certaine connaissance des humains très rapaces peuvent effleurer les conséquences des réactions.
Ces réactions vont ètre très vives car que ce soit le Pentagone et son bras armé l'OTAN, le Congrès Américains,"démocrates et républicains" les tenants impérialistes de la planche à billets du dollar mondialisé en unique monnaie d'échanges pour les matières premières et autres, nous, le Front de Gauche nous leur disons, et en "bon français de langue très diplomatique", NON vous n'ètes pas les seuls, nous allons construire une Europe des Peuples ou le monde du travail aura le pouvoir de maitriser tous les flux financiers.
Tu vois le rapport de force qu'il faut et du courage.Au secours André Jacques Holbecq,Mils,Durand,Généreux,Lordon,Sapir et les économistes atterrés
Bon je retourne dans ma grotte, c'est plus peinard!
Ah! quel plaisir de voir Mme L.Ferarri, égérie de la grand'messe de TF1 à 20h, être tenue d'inviter notre candidat Jean-Luc MELENCHON afin de satisfaire l'audimat d'une chaîne privée. Après l'avoir complètement ostracisé, voire dénigré il y a encore peu de temps...Les choses changent...et on ne manipule pas si facilement le téléspectateur, qui reste, quoi qu'on dise, un citoyen suffisamment critique et libre de ses choix. Je souhaite un très bon moment de TV à Jean-Luc qui saura, je n'en doute pas, utiliser ce temps de parole pour annoncer notre PPP.
Nous lisons dans les commentaires depuis quelques jours beaucoup d'idées de type "défense aérienne" concernant les méthodes de sniper de Canal +.
A mon modeste avis, filmer Canal + ne donnera pas grand chose. Car nous manquons d'une diffusion à la hauteur de leur force de frappe à eux. Ce n'est pas le sympathique site "Place au Peuple" qui peut faire quoi que ce soit de ce côté là. Je n'ai pas encore vu de film chez eux qui ressemble à de la force de frappe. Qui ressemble à du Peuple tout court d'ailleurs. C'est dommage. Mais ça va peut être venir.
La solution du pistolet à eau peut faire sourire. Elle peut être aussi efficace. C'est plus de ce côté là, savamment potache, qu'il faudrait aller.
Car ne perdons pas de vue que Canal +, Aphatie et compagnie ont Jean-Luc Mélenchon dans le viseur depuis longtemps. Après Moati, dont on a pu voir le lamentable premier épisode de sa " vraie campagne" le mois dernier, ce sont nos pires ennemis. Les équipes du "Petit Journal" (Yann Barthès production), comme à la guerre, fonctionnent comme un leurre. Sur la Fête de l'Huma il me semble qu'elles étaient là uniquement pour permettre aux équipes de Dimanche + (KM production) de nous tirer dans le dos tranquillement. Pourquoi sinon filmer tous les déplacements de Jean-Luc Mélenchon entre les stands en continu, comme cela m'a été rapporté. Si ce n'est pour pêcher la petite altercation qu'ils étaient venus cueillir comme les chasseurs de Chasse Pêche et Traditions le gardon ou la tourterelle qu'on mangera le soir entre amis.
Voici ma proposition : Canal + est un cauchemar pour l'entourage de Jean Luc Mélenchon ? Qu'à cela ne tienne. Ce sont de petits joueurs qui ont peu d'humour en réalité. Montons une télévision fantôche "Canaille +", avec des comédiens, qui s'occupera d'actions ludiques, à destinations des cadreurs et perchmans ennemis, dans l'entourage du candidat lors de ses déplacements. Alors "Canaille +" deviendra le cauchemar de...
@ 575 Berdagué
La méditation troglodytique a du bon.......Je suis d'accord avec l'Europe des peuples. C'est l'unique voie. rien d'autre.
Hé hé, attention, je n'ai pas dit Internationale Socialiste......
Cher Blanqui2012,
je pensais que tu avais lu mon post, ce doit être le 4.
Il parlait de foot et de marquage du défenseur central par l'attaquant qu'un autre défenseur marquait pour mettre le bazar dans la défense adverse, et donc dans toute l'équipe.
Mon idée est donc, comme tu le suggères, de mettre une équipe, vraie ou fausse, mais pourquoi pas avec de vraies caméras, aux basques des envahisseurs, et de les mettre sur les charbons ardents en les poursuivant eux, et en les agonisant de questions, combien vous gagnez, c'est qui votre chef, est-ce que vous faites le montage vous mêmes, vous avez des consignes, on vous donnes des primes, etc
Quant au résultat ? De quoi faire le buzz et mettre les rieurs de notre côté.
Enfin, ce n'est pas le souci principal, j'en conviens.
Les néocolonialistes peuvent étre satisfaits, Kadhafi a été tué par l'otan et ses sbires.Kadhafi n'était certainement pas un grand démocrate.Mais ce n'était pas parce Kadhafi n'était pas un grand démocrate que les EU et leurs sbires lui ont fait la guerre.Kadhafi était avant tout un électron libre peu maléable par les occidentaux.Les raisons de cette guerre c'était d'allumer un contre feu aux révoltes arabes.Ce n'était pas pour aller au secours des. insurgés de Benghasi.C'était aussi et surtout pour sécuriser des ressources pétroliéres.Kadhafi mort,les hostilités vont surement continuer, car beaucoup de ses partisans n'accepteront pas d'étre dirigés en sous mains par des puissances colonialistes étrangéres.Les colonialistes de tout poil de l'ump et ps peuvent étre satisfaits.Voilà revenu le bon vieux temps des Guy Mollet, Mitterrand, Lacoste, etcc..
@Mario Morisi
Je crois que nous sommes sur la même longueur d'onde. Il faut mettre de la friture sur leur ligne. Au prix que Yann Barthès vend chacune de ses émissions quotidiennes à Canal+ (30.000 euros) nous avons des chances de leur friser quelques moustaches.
A une certaine époque le magicien Jean Luc Godard filmait avec des caméras en bois !
Pourquoi n'aurions nous pas nous, des perchman en plastique ? J'en rigole tout seul rien que d'y penser. Des qui savent pas travailler. Qui bouscule tout le monde. Qui pose des questions saugrenues (vous gagnez combien pour faire ça ?). Des dont le téléphone sonne bien fort au mauvais moment tout près de leurs micros. Des qui se mettent toujours dans le champs et que notre service d'ordre saura laisser travailler tranquillement.
Uniquement pour Canal + bien entendu.
Car TF1 nous montre ce soir qu'ils sont intéressés à la campagne de Jean Luc Mélenchon. 22 minutes en prime time sans Jean Michel Aphatie. Même pas obligé de se lever tôt le matin ! 7 millions de personnes. C'est pas du bonheur ? "Notre invité ce soir Jean-Luc Mélenchon..." Hardi les coeurs, ardents à la lutte !
Mélenchon, partageons !
@ Jake B
Et je déprime pour ce peuple qui a voté pour Sarko 1er et s'apprête à voter Hollande.
Si l'Histoire - depuis 150 ans - s'était abîmée dans la déprime à chaque fois que les électeurs votaient à côté de la plaque (1849, 1871, 1919, 1968...etc.) nous ne serions pas aujourd'hui à parler "Front de Gauche" ! L'Histoire nous enseigne autant la "lucidité" que l'"optimisme", pour faire une ellipse vers la citation rappelée par Hold-up.
Je ne jouerai pas au petit jeu que vous nous proposez. Ce que "veut" le peuple, ni vous ni moi n'en savons rien ! Parce que le peuple, c'est composé de millions de gens différents. Certains sont, comme vous, désabusés, d'autres comme Ghislaine B. - ou moi - à l'affut de lumières qui nous éclairent un peu. Ce qui est sûr c'est que, si les premiers perdent - ou se perdent - parfois, les seconds ne font jamais rien d'autre que subir.
Je ne peux donc vous dire ce que veut "le peuple". Il est imprévisible. Longtemps assoupi, il peut se réveiller subitement. L'Histoire - même récente - nous le prouve ! Peut-être que ça dépend un peu de chacun de nous...ou même de vous.
Salutations
J'espère que ce soir on évacuera au plus vite les questions de comptoirs, et que l'on abordera au plus vite le fond du programme du Front de Gauche. Pour s'en sortir la répartition des richesses et le renflouement des caisses de l'état. Un camembert suffirait pour expliquer comment ça se passe sans nous et avec nous. La résistance à Eurocratie dépendante des marchés, de Moody's et autre. La constituante pour refonder une VIe république, et bien expliquer ce que cela peut changer.La fin de la précarité,la solidarité et la fin des politiques de récession. L'enseignement, la recherche, la culture, les services publics. La planification écologique. Le rôle de la France et sa place dans l'Otan, ou plutôt sa sortie programmée. Si Jean Luc arrive à développer sur ces thèmes en détournant les questions soit disant préférées des Français, on aura marqué un point et trois si il peut leur demander de lire le PPP et le Nous on peut de Jacques Génereux, pour ne pas céder aux, C'est pas possible ! et autres incantations des médiacrates complices.
@ 506 ermler dit:
@ cronos @ maréchal
"Le problème est que nous sommes en 2011 - dans un proccessus électoral inédit ! - et pas au café du commerce des grognards de la gauche pure et dure qui s'est, d'ailleurs, évaporée depuis longtemps !"
J'aimerais que vous m'expliquiez ce qu'à d'inédit le processus électoral actuel, sommes nous toujours en 5è république ? Si oui ce processus est le même depuis 1958, avec la modification Jospinienne (gloire à ce grand homme) des élections législatives.
"Et dans un tel processus, oui Cronos !, si nous ne sommes pas aussi stratégiques, on n'amorcera aucune reconquête politique."
Vous semblez confondre stratégies avec compromissions, ce qu'au demeurant le PS imposent à ses vassaux.
"Vous pouvez mépriser les "ventres mous", les petits "bourges", les classes moyennes, les enseignants."
Je vous demande, monsieur, puisque vous le prenez sur ce ton, de retirer de votre propos les termes que vous me prêtez à savoir : "les classes moyennes, les enseignants" que je n'ai jamais utilisé ici sur ce blog, et, contrairement à ce que vous affirmez ces personnes représentent la masse électorale du PS et non celle du FdeG, malheureusement d'ailleurs ; oui je méprise les ventres mous et les bourgeois repus, et j'en suis fier !
"Ceci dit je vous laisserai éructer tant que vous voudrez sur les socialistes. D'abord parce que ça fait du bien et que ça soulage, ensuite parce que, quand même, ils l'ont bien mérité !"
Je n'éructe pas, monsieur, je stigmatise les pseudos socialistes du PS, il n'y a aucune vulgarité dans mes invectives à leur endroits, et je vous prierais d'en faire de même à mon endroit, si votre vocabulaire vous le permet, je suis en outre très vexé et chagriné que l'on puisse me penser vulgaire, enfin vous êtes libre de vos sentiments, mais tâchez de ne pas être offensant vous même vis à vis des gens de votre bord, ce que nous sommes à...
Les masses laborieuses, les masses télé-visionneuses : c'est les mêmes, si tu "méprises" les uns tu méprises les autres... Ils n'y a pas "deux France d'en bas", il n'y en a qu'une, il faut se garder de les "mépriser", s'il ne regardent que les émissions dont tu parles, c'est peut être qu’après une journée de boulot en intensif, avec le management que l'on connait aujourd'hui, ils n'ont peut être plus le courage de regarder autre chose, ou bien que cet "autre chose" n'est pas adaptés a eux.. (commun des mortel).. peut être aussi que du soir au matin ils pensent a leurs factures, au boulot déjà précaire qu'ils vont pas tarder a perdre, a leur gosses qui n'ont pas de boulot et qui sont pas prés d'en trouver, a l'école qui fait plus son boulot,... etc...etc..etc..
C'est "eux", qu'il va falloir convaincre et c'est aussi "eux" qui ont dit non au traité de 2005.. Tu vois ils ne sont pas si bêtes !
551 Pulchérie D
"un premier principe avait cours à ces époques:primauté à la force"
C'est quoi qui a prévalu, en Irak et tout récemment en Libye ? Machiavel : force et ruse. Toujours d'actualité. Rien de changé sous le soleil
erratum !
Sur mon post à Jake B. il fallait lire : Certains sont, comme vous, désabusés, d'autres comme Ghislaine B. - ou moi - à l'affut de lumières qui nous éclairent un peu. Ce qui est sûr c'est que, si les seconds perdent - ou se perdent - parfois, les premiers ne font jamais rien d'autre que subir....
Et non l'inverse !
Désolé ! Désolé !
Tant que la violence et la haine seront proposées comme des options possibles à gauche, le vote du peuple se portera heureusement ailleurs.
Et si par hasard (des trous noirs de l'Histoire sont toujours possibles) le peuple optait pour la haine et la violence, il choisirait le côté opposé du paysage politique parce que ce côté opposé est beaucoup plus cohérent. C'est totalement incohérent de prétendre défendre les plus faibles et d'aspirer à la violence car elle donne toujours raison au plus fort. Tôt ou tard. Les troubles que les plus faibles peuvent occasionner sont toujours provisoires et de toutes façons la répression est toujours en conséquence. Et c'est même le peuple qui finit par la solliciter.
La seule stratégie valable, c'est que la gauche radicale maîtrise ses démons. Tant qu'elle n'y parviendra pas, elle restera inaudible.
@569 Jake B
Le simple fait de dénoncer la signature française du traité de Lisbonne (ou d'y désobéir) provoquera une sorte de séisme en Europe.
C'est hélas la seule façon de débloquer les verrous européens (les verrouilleurs hurleront, mais ils avaient été prévenu).
Sans être aucunement le nombril du monde, la France n'est pas un élément négligeable en Europe, et un débat sur les fondements ne pourra ainsi être évité.
Pour ce qui est du commerce extérieur, Jacques Sapir et Jacques Nikonoff soulignent que la France est beaucoup plus exportatrice hors Europe que ne l'est, par exemple, l'Allemagne (qui fait la majeure partie de ses excédents avec l'Europe de l'ouest, grâce à l'euro, et la majeure partie de ses déficits avec les nouveaux membres orientaux...).
La légitimité de la dette accumulée peut et doit être discutée.
Le financement sur les marchés financiers, avec des taux à leur bon vouloir, est une escroquerie à laquelle il peut et devra être mis fin.
L'Europe peut (pourrait) faire face au'déplaisir'de la finance que provoquerait une réforme démocratique de la BCE.
Ce qui manque, ce sont des politiciens au service de l'intérêt des peuples. Le dogmatisme ultralibéral de l'échelon européen résisterait-il longtemps à la désobéissance d'un membre important (sachant que les politiques libérales sont honnies par les peuples) ? Si c'était le cas, des mesures plus hexagonales restent possibles.
Bien au delà, tout ce qui s'apparenterait à une dévaluation, en Grèce comme en France ou ailleurs, aurait comme première conséquence un effondrement des exportations allemandes...
C'est la soumission de Papandréou qui permet de saigner le peuple grec, pour préserver le règne de la finance défendu par les euro-béats.
Il reste d'autres choix aux peuples que de discuter de la couleur de la corde avec laquelle on veut les pendre. Mais les bourreaux et leurs commanditaires ne vont pas aimer. C'est bien pourquoi il faut une révolution...
@Jake B
"Oui, oui, on connaît tous l'histoire. Mais concrètement, après avoir abroger cet article, on fait quoi et comment ?"
Relisez nous on peut. Et si vous avez des remarques salutaires, elles seront bienvenues.
Notre programme, nos engagements sont réalistes, ce qui compte c'est maintenant, les assemblées citoyennes.
'Nous, on peut', oui mais faut le vouloir. Le pessimisme et nos états d’âme ne seront d'aucune utilité.
Ce qui compte c'est d'avancer pour l'Humain d'abord, as t-on un autre choix...
Salutations.
@Sonia
Rien à ajouter à mes dires.
Invité de « Parole directe » sur TF1
Jeudi 20 octobre de 20h15 à 20h35
A cette occasion, je vous propose d'organiser des soirées-débat d'écoute collective, notamment en public dans des cafés, suivies de présentations-débat autour de notre programme "l'Humain d'abord".
Bonsoir, à défaut d'autres villes j'aimerai savoir si sur la ville du Mans cette proposition de Jean Luc Mélenchon sera suivie, nous ne sommes pas en phase 3 que je sache...?
Kadhafi est mort. Les conditions dans lesquelles les libyens et ceux qui y avaient intérêt, se sont débarrassés de ce dictateur, vont donner lieu ici et ailleurs, à des kilomètres de commentaires (auxquels je contribue par ce message, je l'avoue).
Mais ce qui est incroyable, c'est qu'on apprend le jour même que le FMI va envoyer une mission en novembre (pour prêcher la bonne parole ulta libérale ?). Les charognards ne perdent pas de temps.
Je renouvelle mon souhait le plus cher, au-delà de la dénonciation rituelle de toutes les formes d'impérialisme, nécessaire mais pas sufffisante : qu'au cours de ce siècle l'Humanité se débarrasse de tous les dictateurs, sans exception, mais aussi de la dictature des marchés et du capitalisme sauvage mondialisé. Les deux doivent être anéantis,
On risque fort, hélas, dans les pays arabes concernés, de passer directement du printemps à un hiver glacial.En effet, la Banque Mondiale, comme le FMI trop occupés à sauver leurs chers amis spéculateurs, n'ont plus de sous pour eux.Et ils ne leur prêteront pas plus que ce qu'ils auraient prêté si leurs copains dictateurs étaient restés en place; et encore, avec leur chantage habituel : gommage de toute notion d'intérêt général, abaissement maximum des services publics, tapis rouge déroulé devant les multinationales (source : le Monde Diplomatique).
Ca ne veut pas dire qu'il faut laisser en place les dictateurs, même si l'oligarchie pour des mauvaises raisons veut les dégommer, mais qu'aucun bonheur ne pourra jamais être à la portée d'aucun peuple, si celui-ci s'arrête en route et fait la moitié du travail. L'autre dictature, celle des marchés, doit être mise aussi hors d'état de nuire. Sinon chaque peuple "libéré" risque de retomber encore plus bas.
@Jake B 574
Bien voilà, c'est pas si difficile! La cure de désintoxication du système néolibéral ne se fera pas en baissant les bras, ni en cassant le moral des troupes! Y'a du taf, c'est tout.
@Ydaho(586)
Avec cette précision : les émissions qui font réfléchir ne passent pas en prime time mais lorsque les travailleurs sont au lit. Je peux témoigner de ce mépris progressif qui s'est installé pour le peuple depuis "cinq colonnes à la une" émission mythique de l'époque ou il n'y avait que les riches qui pouvaient avoir la télé. De plus en plus, au fur et à mesure que triomphait le néo-libéralisme se répandait l'idée (fausse) que le public était bête quant il s'agissait de programmation.
@ Cronos (585).
Si je vous ai offensé, je le regrette, ce n'était pas du tout mon but.
Je retire donc le mot "éructer", s'il vous choque. (C'est que, moi, parfois j'éructe !).
Par ailleurs, je n'ai jamais dit que vous étiez vulgaire. Contrairement à Jorie, ce n'est pas votre vocubulaire que je conteste.
Pour le reste :
- Vous me demandez ce qui est inédit dans le processus électoral actuel ? Ce qui est inédit, Cronos, c'est que pour la première fois un pôle radical tente - à travers le FdG - de se former à la gauche du PS, avec le but clairement affirmé de devenir la pemière force de gauche et de gouverner le pays. Voilà, ce qui est inédit ! (même si le chemin sera long).
- C'est Maréchal - à qui mon post s'adressait également - qui parlait des "enseignants qui abdiquent". Mais vous avez raison : la prochaine fois, je ferai des posts séparés pour qu'il n'y ait pas amalgame.
Voilà. Mes excuses encore pour les malentendus et mes maladresses de langages. C'est vrai que nous sommes du même bord, après tout.
Salutations.
Post-scriptum (je n'ose pas écrire" PS" !) : C'est vrai que vous habitez à "Bourges" ? Tout s'explique, alors !
(Je rigole, bien sûr. D'ailleurs, moi je suis de "Strasbourg". Même racine !)
Monsieur Mélenchon avant de débuter l'interview demandé a Laurence d'enlever son oreillette...
Histoire de voir si une "Ferrari" ça tiens la route...
Bonjour Jean-Luc,
Concernant ta question sur l'attitude à tenir vis-à-vis de Canal+, je te suggère le "désarçonnement". Comment ?
Simplement en étant ou en faisant semblant d'être, comme ils voudraient que tu sois.
"Aimable", "faux-cul", pourquoi pas "mielleux" uniquement sur ce type de questions bien entendu, le tout au second degré.
C'est-à-dire de donner à penser que tu te "coules dans le moule" du pseudo journalisme, tout en montrant à tous que tu n'es pas dupe.
Qu'en penses-tu ?
Amicalement
Blanqui2012 (577)
J'avais pensé aux pistolets à eau, avec des perruques de cirque et des nez rouges. Egalement le micro arroseur, on peut en faire des choses pour dégager ces cons.
Hollande semble sauver l'honneur en ne se réjouissant pas du lynchage de M Khadafi, je me demande ce que JL Mélenchon en dira ce soir sur TF1, j'espère qu'il condamnera ce lynchage.
Je viens d'assister en famille à l'interview sur TF1. Bravo et merci! Même si c'était bien sûr trop court.
Ces journalistes vous ont, je crois, pris au sérieux. J'ai particulièrement apprécié le passage sur la gauche "raisonnable". C'était parfait. Je vais, de mon côté, faire ce que je peux pour aider à la victoire du front de gauche en 2012. Haut les coeurs!
Excellente prestation sur TF1. Merci Monsieur Mélenchon ! Je suis très fière de réserver mon vote à un parti dont le représentant incarne l'enthousiasme, la confiance en l'homme et en son intelligence...
Cela me réchauffe le coeur et l'âme dans ma Belgique sociale-libérale d'entendre ce soir sur TF1, un homme un vrai prendre ses responsabilités politiques, vous avez une chance ne la laisser pas passer faites de lui un président et le peuple d'europe sera gagnant.
@ JLM
Comment dire... P'tain t'as trop assuré ce soir !
Intéressante intervention ! J'espère que nos citoyens auront la curiosité de faire des recherches et de tomber sur ce blog afin de lire les articles, visionner les vidéos... bref compléter leurs opinions au sujet du Front de Gauche et de votre personne !
Continuez ainsi ! J'ai encore convaincu 2 personnes de voter FdG aujourd'hui !