16oct 11
Invité de « Parole directe » sur TF1
Jeudi 20 octobre de 20h15 à 20h35
A cette occasion, je vous propose d'organiser des soirées-débat d'écoute collective, notamment en public dans des cafés, suivies de présentations-débat autour de notre programme "l'Humain d'abord".
Des fonds de tract et affichettes sont disponibles pour annoncer ces soirées.
Je poste cette note dimanche soir car lundi est jour de cavalcade pour moi. La journée ne me laissera pas de temps pour me mettre devant mon clavier comme j’y suis à présent. J’évoque le vote du deuxième tour de la primaire socialiste. Puis le harcèlement que m’infligent certaines équipes travaillant pour Canal Plus. Ensuite je viens sur ce qui est mon travail de conviction et d’argumentation auprès de mes lecteurs. Je reviens donc sur la situation de la Grèce pour faire le bilan du moment. L’enjeu est que chacun de vous puisse dominer le bourrage de crâne auquel la question de la dette des Etats et des remèdes libéraux donne lieu. Pour les mois qui viennent, cette affaire est centrale car c’est sur l’épouvantail grec que la droite et les sociaux libéraux construisent leur chantage sur « la seule politique possible ». Et puisque j'y suis j'évoque le sort de Dexia.
Merci à Eric Mestre pour cette série de photos de l'altiplano Bolivien…
Une nouvelle étape de la campagne présidentielle commence avec la désignation du candidat des socialistes. Je félicite l’heureux vainqueur de cette compétition. Mais puisque je suis au moment des picoteries, je ne peux m’empêcher de faire remarquer facétieusement que c’était une compétition sans risque pour les socialistes puisque de toute façon un socialiste était certain de l’emporter ! Ayant appelé mes amis à ne pas s’en mêler, même si je ne suis pas du tout certain de les avoir convaincus, je me réserve le seul avantage de cette situation : ne pas commenter une préférence des votants que je me contente d’enregistrer. Ni joie ni regrets. L’orientation majoritaire du Parti Socialiste est confirmée sans aucune surprise dans la personne de l’homme qui l’a incarnée sans discontinuer depuis 1997. L’intermède Aubry n’avait aucune signification de changement d’influence idéologique. En se rangeant derrière elle et en renonçant à exister, la gauche du Parti Socialiste, certes affaiblie par notre départ, s’est condamnée au rôle dérisoire qu’on lui connaît. Elle est à présent réduite au rôle de faire valoir sans influence ni rôle. Montebourg un temps a relevé le gant. A présent la vie du PS reprend, avec sa grisaille et son eau tiède, ses batailles d’organigramme de campagne et ses luttes de places au futur gouvernement. Demain est un autre jour. Laissons la poussière retomber. Le paysage est dessiné. Chacun va bientôt le réaliser. Je dis bienvenue aux socialistes de gauche, aux sympathisants et aux électeurs de ce parti qui savent déjà à quoi s’en tenir.
Le paysage de la gauche est en place. Cinq candidats sont présents pour l’instant. C’est le plus petit nombre depuis longtemps. Dans la période récente, le précédent contexte à cinq c’était en 1995. Ce n’est pas fini. Certains analystes pensent que le candidat du NPA ne sera peut-être pas là à la fin, faute de signatures suffisantes pour le parrainer. Dans ce cas nous serons quatre en lice à gauche. Les socialistes ne pourront pas reprocher aux autres la « dispersion », selon leur insupportable habitude. De même, dans cette configuration, je ne crois pas que le « vote utile » soit un argument du même poids pour faire voter socialiste, par peur, ceux qui n’en ont pas envie.
Nous allons voir bientôt ce que valent vraiment certaines belles déclarations entendues pendant le déroulement des primaires. J’évoque ici « l’appétit de débats » relevé tout au long de la période. Sera-t-il considéré que cet appétit est apaisé par les parties à fleurets mouchetés auxquelles nous avons eu droit ? Ou bien a-t-on encore envie d’en savoir davantage ? Mon « offre publique de débat » sera-t-elle entendue à gauche ? Je la renouvelle. Je crois qu’elle prolonge utilement la séquence qui vient d’avoir lieu en ce sens qu’elle continuera à donner le goût de s’impliquer dans les élections qui arrivent. A gauche c’est indispensable pour lever les blocages qui paralysent maintes consciences. Quels sont ces blocages ? Tous ceux qui empêchent de comprendre quelles sont les raisons de fond de notre compétition à gauche. Je veux parler des différences de propositions face à la droite. Ne pas le comprendre, ne pas vouloir en saisir pleinement les citoyens, c’est se condamner à aller à une élection où chacun regardera l’autre en chiens de faïence. D'aucuns, peut-être, auront le sentiment de progresser de leur côté. Illusion ! Car une bonne part de ceux qui nous intéressent pourrait rester sur le bord du chemin de ce seul fait. Ou serait alors la dynamique globale à gauche ? Débattre publiquement, c’est combattre l’abstention populaire, c’est transmettre le goût de prendre position. C'est restaurer la souveraineté de ceux qui pourront prendre leur décision en connaissance de cause.
Les dernières heures de la primaire socialiste ont failli me jouer un mauvais tour. La prise de position de Montebourg pouvait prêter à confusion si on le prenait pour notre porte-parole. Il ne l’est pas. Il n’a jamais dit qu’il l’était, et nous non plus ne lui avons jamais donné ce statut. Si je le précise c’est bien parce que je constate dorénavant tant de simplification dans les commentaires politiques ! Si je regarde son entretien avec le journal « Le Monde » je suis étonné qu’on en n'ait retenu que l’annonce de son vote. Car le reste tout de même ne respirait pas l’enthousiasme ! Je n’entre pas dans le détail de ce qu’il a dit. Mais c’est son affaire de s’en expliquer. Je crois que c’est une erreur de sa part. Rien n’exigeait qu’il se prononce personnellement. Ma note avait été rédigée et publiée avant de connaître ce rebondissement. Pour ma part, je ne regrette vraiment pas de vous avoir appelé à vous tenir à distance de ce deuxième tour. Le moindre signe de préférence nous aurait impliqués dans le résultat. Nous aurions alors été mis dans l’impossibilité de continuer à agir d’après notre propre logique, notre propre programme. Une préférence aurait aboli la distance qui nous sépare du programme des socialistes et aboli du même coup la compétition que nous assumons avec eux. Nous voulons que les éléecteurs puissent choisir entre les deux lignes de gauche qui leur sont proposées. La primaire socialiste n’a pas permis un tel choix d’orientation. Les deux finalistes étaient callés sur la même ligne générale. Elle a départagé deux personnes, deux façons d’être. Rien de plus.
C’est un harcèlement sophistiqué. Une vraie propagande. Sans relâche, après avoir passé en boucle l’épisode manipulatoire dit « du petit journaliste », je suis à présent harcelé de jour en jour, avec les quarante secondes filmées à la fête de « l’Humanité » par une des boîtes de production qui fournit en image la chaîne « Canal plus ». C’est le nouvel épisode dit « dégage ». Ça passe et ça repasse. En semaine et le dimanche. Trois semaines après la fête, c’est tout ce que cette équipe a retenu de l’événement. Non ce n’est pas de l’humour, de la rigolade et ainsi de suite. A ce niveau de harcèlement, c’est une attitude construite et un choix politique. C’est une prise de position dans la campagne présidentielle. Sur le terrain c’est aussi de la provocation permanente. Le micro et la caméra de cette équipe me sont continuellement mis sous le nez, je ne peux parler à personne sans que la « journaliste » ne s’incruste dans mon dialogue. Sa présence, collé serré, fait barrage à ce qu’on m’approche, car me parler c’est accepter d’être filmé, interrompu, questionné par cette personne. Les gens n’y sont pas prêts ! Cette intrusion les paralyse le plus souvent. C’est donc un harcèlement physique permanent qui s’exerce sur moi. Je pose le problème à tous mes lecteurs. Je ne sais comment traiter cette difficulté. Comme vous le comprenez, tout ceci n’a plus rien à voir avec du journalisme. Mais comment s’opposer ? On devine le torrent d’injures et de nouvelles provocations auxquels j’aurais droit si je m’y opposais. Ce serait une nouvelle occasion de s’en prendre à moi, au nom de la liberté de la presse et du droit à l’humour, bla bla bla. A Florange, chez les sidérurgistes, cette équipe a été spécialement odieuse. Ces gens méprisent les ouvriers d’une façon incroyable. Tous les plans, toutes les questions, sont destinées à les tourner en ridicule, à les mettre en difficulté. Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?
Je suis un fan du train. Vous le saviez ? Je préfère le train à tout autre moyen de transport. A l’avion, cela va de soi. Les boîtes à sardines volantes, leurs habitacles sadiques, leurs préliminaires humiliants de déshabillage public, leurs inquisitions indécentes dans nos bagages, tout ça pour démasquer les terroristes du Paris-Perpignan, que c’est nul ! L’avion me révulse ! La voiture ? Non ! Ce n’est pas. La circulation, l’immobilisation assis, je n’arrive pas à me détendre. Mais le train ! N’étaient les annonces grotesques de « rail-team » et les toilettes shake up, c’est tout simplement l’idéal. Tranquille, rapide, sûr, et, jusqu’à il y a peu, ponctuel. Maintenant, mieux vaut oublier la ponctualité. La tiers-mondisation est bien avancée. Le train part et arrive quand il peut. Quand il part ! Je croyais que le délabrement était réservé au Thalys, le super train qui relie Paris à Bruxelles. Jamais à l’heure, ni au départ ni à l’arrivée. Quand il l’est on le remarque et on en parle. C’est tout dire ! Je croyais a un effet différé de la querelle des flamands contre les francophones. En prenant le Paris-Brive j’ai pu constater que le mal est maintenant bien répandu. Une demi-heure de retard au départ à l’aller, une demi-heure de retard au retour. Pas d’explication à l’aller. La divagation d’animaux sur les voies fut évoquée au retour. Sale bête ! Les cheminots que j’entreprends sur le sujet sont exaspérés. Ils aiment leur métier et cette pagaille leur hérisse le poil ! La gestion du rail sous critère de la concurrence libre et non faussée c’est ça. Comme le reste. Avec le libéralisme tout va plus mal, tout se détraque. Et personne n’est content. Il y a pire, me direz-vous. Par exemple le libéralisme appliqué à une nation.
J’en viens donc aux grecs. Le bilan de leur situation n’est jamais fait. Pourtant il le faudrait. Après tout, n’est-ce pas le laboratoire des politiques de redressement souhaitée par « la troïka », la Commission européenne, le FMI, la main invisible du marché, la concurrence libre et non faussée et tous les saints du paradis néo libéral ? les plus grands esprits de la planète du Fric ne se sont-ils pas mobilisés pour faire leurs recommandations et « aider la Grèce » ? Faisons un petit récapitulatif de leurs exploits. Mais avant de le faire un rappel. L’objectif du premier plan d’austérité lu et approuvé par les grands docteurs miracles était, en janvier 2010, de ramener le déficit sous les 3% du PIB à l’horizon 2012. Que s’est-il réellement passé ? Autrement dit, examinons la médecine à ses résultats réels. Fin 2009 leur dette s’élevait à 298 milliards d'euros. Aussitôt sont appliquées les bonnes recettes du bon docteur Strauss-Kahn. Applaudissements universels. Peu importe ensuite les faits. Car au premier trimestre 2010, la dette avait déjà augmenté de 3,7% par rapport au trimestre précédent. Ce n’est qu’un début. En mars 2010 elle atteint 309 milliards d'euros. Ça n’a pas l’air de troubler les grands esprits des petits messieurs je sais tout. La suite non plus. Au deuxième trimestre de cette même année la dette augmente encore de 1,4% par rapport au trimestre précédent. Elle atteint alors 314 milliards d'euros. Qu’à cela ne tienne ! Les plans d’austérité sont exigés parfois très grossièrement et appliqués avec vigueur par les socialistes au pouvoir. Sans autres résultats qu’une aggravation de la situation. Toute l’Europe des puissants fronce les sourcils. Les plans d’austérité s’enchaînent. Et les résultats suivent, toujours dans le même sens. Au deuxième trimestre 2011 la dette est encore en augmentation de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010. Elle s’élève alors à 340 milliards d'euros. Soit 52 milliards de plus qu’au début de la crise. Soit 17 % de plus qu’au début. Tel est le bilan comptable des sept plans d'austérité. Le bilan économique est évidemment l’explication. L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit. Celui-ci est financé par l’emprunt et donc la dette, laquelle coûte de plus en plus cher, non seulement du fait de son augmentation en volume mais du fait de l’envolée des taux. La baisse de l’activité en Grèce est frappante. En 2010 la richesse produite a reculé de deux pour cent, en 2011 de près de cinq pour cent encore. A partir de là, la part de la dette vis-à-vis de la production de l’année s’envole. Elle était en 2009 de 127 % du PIB, elle passe en 2010 à 143 % et en 2011 à 165 % du PIB. Bilan définitif ? Grâce aux « bonnes médecines » du FMI et de l’Union Européenne, des politiques raisonnables, les « seules possibles », la part de la dette par rapport à la richesse produite a augmenté de trente pour cent en deux ans ! Mais naturellement c’est nous qui sommes « irréalistes » !
Quelles sont les recettes qui ne marchent pas ? Telle est sans doute la question que se posent mes lecteurs réalistes. Eux sont avides de s’instruire par les faits et non par les discours idéologiques des illuminés du libéralisme, strauss-kahniens d’hier et d’aujourd’hui. Ce qu’il ne faut pas faire est donc bien résumé par le contenu des sept plans d’austérité appliqués aux grecs. La preuve est venue par les résultats. Revue de détails. Premier plan : hausse de la TVA et des embauches dans la fonction publique. Deuxième plan en février 2010 : gel total du salaire des fonctionnaires, relèvement de l'âge de départ légal à la retraite, augmentation des taxes sur les carburants. Troisième plan en mars 2010 : gel des retraites, augmentation des taxes sur la consommation. Quatrième plan en mai 2010. L’objectif annoncé c’est alors une réduction des dépenses publiques de 7% à l’horizon 2013. Nouveau coup de « rabot » comme disent les spécialiste à la langue fleurie par les euphémisme : suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public qui maintenaient de cette façon leur revenus au-dessus du seuil de misère, gel des salaires et retraites, non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5, augmentation de la TVA (de 19 à 23%), augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool, âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans) ! Ce n’est pas fini. Encore deux plans de redressement définitif, les amis ! En avril dernier, voici le 5ème plan : 23 milliards d'économie supplémentaires à l’horizon 2015. Le sixième plan est venu deux mois plus tard, en juin 2011. L’objectif est alors de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015. Avec comme garniture à ce plat principal, plusieurs coups de matraques sur la tête des gens déjà en difficulté avec par exemple un durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage, la réduction des retraites complémentaires, l’augmentation du nombre des non remplacement de fonctionnaires à partir de 2011, l’autorisation de licencier les salariés d'organismes publics. Une nouvelle vague de privatisations est décidée pour les ports, aéroport, poste, banque, et ainsi de suite. Le 7ème plan a été adopté en septembre dernier. Routine. Mais l'Union Européenne et le FMI n’étaient pas satisfaits. Ils ont exigé de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la sixième tranche de leur « aide » ! Quel monde de mots truqués ! L’aide en question, c’est de l’argent prêté au taux de 5%. Et cet argent sert à payer le service de la dette aux banques qui, elles, ont prêté à 18 %.
J’en viens aux banques en général. Face à la crise bancaire, l'Union européenne a encore une fois démontré son incurie. Barroso vient de proposer aux Etats de "mener une action coordonnée pour recapitaliser les banques". Personne ne lui demande de compte sur son passé récent. Pourtant le même Barroso s'était réjoui en juillet de la solidité des banques européennes après leur avoir fait subir les fameux "stress tests". La Commission européenne avait alors déclaré que "les résultats des stress tests montrent que les banques européennes sont plus fortes et mieux à même de résister aux chocs". C’était il y a à peine trois mois ! La Commission avait estimé que sur les 91 banques testées, seules 9 avaient un besoin de recapitalisation ! Et encore ! Il s’agissait d’un modeste besoin d’à peine à 2,5 milliards et demi au total. On est aujourd'hui passé entre 100 et 200 milliards selon les estimations du FMI ! Les dirigeants européens plancheraient sur un plan de recapitalisation d'au moins 100 milliards. C'est dire ce que valaient les stress tests "les plus rigoureux jamais organisés" selon Barroso. Et ce que valent d’une façon générale les déclarations de tels embobineurs !
Etude de cas. Celui de la banque Dexia. Elle est aujourd’hui en cours de démantèlement. Elle avait passé haut la main le fameux stress test européen. La banque affirmait fièrement en juillet dans un communiqué toujours disponible sur son site qu'"à l'issue du stress test mené à l’échelon de l’Union européenne, les résultats montrent que Dexia respecte les exigences en matière de capital établies pour les besoins du test". Mais le plus inquiétant, ce sont les résultats détaillés du fameux test. Car Dexia y caracolait en tête des établissements les plus solides en Europe avec un taux de fonds propres de 10,4 % en cas d'application du "scénario adverse" imaginé par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Avec ce taux, Dexia était même au-dessus des taux des plus grandes banques françaises puisque la BNP était à 7,9 %, la Société générale à 6,6 % et la Deutsche Bank à 6,5 %. Il y a de quoi avoir peur, très peur, puisque 3 mois plus tard une des banques les plus mieux placées s'est effondrée.
Dans l'affaire Dexia j'ai expliqué la semaine dernière que je refusais tout sauvetage des banquiers voyous sur le dos des contribuables. Il ne doit pas y avoir de plan de recapitalisation, ni de nouvelles garanties publiques sans refonte préalable et totale des règles du système financier. En attendant c'est aux actionnaires privés qui sont responsables de payer l’essentiel de l’ardoise. D'autant que les actionnaires des banques viennent de se gorger de dividendes versés sur les bénéfices 2010. Les banques françaises ont quasiment doublé leurs bénéfices qui sont passés de 11 à 21 milliards de 2009 à 2010. Et "Mediapart" a calculé que de 2008 à 2010, BNP Paribas avait versé 4,068 milliards d'euros de dividendes à ses heureux actionnaires. Le Crédit agricole 4,033 milliards. Et la Société générale, 2,188 milliards d'euros. Et encore : c'est sans parler des bénéfices éclatants affichés par les banques au 1er semestre 2011. On sait donc où prendre l'argent pour affronter la crise bancaire. Les banques doivent provisionner leurs bénéfices et mettre à contribution leurs actionnaires. Sans exiger d'elles aucune contrepartie, la Banque Centrale Européenne les a au contraire à nouveau gavées de financements de confort.
Pour sa dernière réunion sous la houlette de Trichet, la BCE a en effet annoncé de nouvelles facilités pour les banques. L'ouverture de nouvelles lignes de financement illimité, à 1 an et plus. Des programmes de rachats de leurs obligations pourries pour 40 milliards. Et bien sûr le maintien du principal taux directeur, c'est à dire le prix de l'argent à court terme, à 1,5 %. Avec une inflation à 3 % en septembre, ce taux est en réalité négatif. Ce qui signifie ceci : en réalité la BCE rémunère les banques pour leur prêter de l'argent à court terme ! Autant de privilèges exorbitants auxquels ont droit les banques mais pas les Etats. Ni bien sûr les entreprises productives ou les particuliers. L'argent de la banque centrale est pourtant l'argent de tous. On me traite d'irréaliste quand je propose d'augmenter le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012 au motif que cela représenterait environ 10 milliards de salaires supplémentaires. Mais ce n’est que 0,5 % de la richesse nationale annuelle. Et cela concerne 3,5 millions de travailleurs payés au SMIC. Mais que la Banque Centrale décide en une journée qu'elle mobilise 40 milliards pour les banques, cela ne semble pas choquer les mêmes personnes.
Je reviens à l'affaire Dexia. Elle prouve de manière cuisante la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Le bilan de BNP Paribas montre que 70 % de son activité est vouée à la spéculation et 30 % seulement à des prêts à l’appareil productif. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés. On sait où la privatisation a conduit le financement des collectivités locales : des centaines d’entre elles sont aux prises avec des prêts toxiques que leur a refourgués Dexia. Et son portefeuille de 80 milliards de prêts aux collectivités va maintenant être épongé par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque postale, c'est-à-dire de l'argent public. Pourtant aujourd'hui 60 % des appels d'offres des collectivités locales pour obtenir des prêts sont rejetés par les banques.
Aidées par la BCE, les banques ont asséché l'économie réelle pour gorger la sphère financière de liquidités. Sarkozy et son gouvernement ont aussi une lourde part de responsabilité dans le naufrage de Dexia. Au total, depuis 2008, la France a apporté 6,4 milliards d'aides publiques à Dexia pour se renflouer. Dont 3 milliards sous la forme d'entrée au capital (17 % du capital pour la CDC et 5,7 % pour l'Etat). Compte tenu de la chute du cours de l'action (passée de 9,9 euros quand la France en a acheté à moins de 1 euro aujourd'hui), cela représente une perte nette potentielle de 2,7 milliards pour l'Etat et la CDC. Non seulement c'est donc un désastre financier pour le budget de l'Etat mais ces aides n'ont été assorties d'aucune contrepartie. L'Etat français dispose d'un siège au Conseil d'administration de Dexia. Un siège dont il n'a rien fait.
@ermier. Je crois que vous n'avez pas bien compris "les conseil farfelus".. Il s'agit justement de faire quelques chose de "cool" et surtout de drôle! Je suis d'accord que les media caricature souvent Mélenchon en quelqu'un de grognon, ce genre d'approche ne peux donc que lui servir, quand à savoir si il faut se lancer dans "une guerre inutile", je ne sais pas si tendre l'autre joue est ce qu'il y'a de plus utile.
Que faire ? Que faire ? Contre le petit journal ?
Pourquoi ne pas les filmer en continu eux aussi, dès qu'ils sont repérés ? S'ils ont vraiment une attitude scandaleuse, ya ptetre même moyen de faire un buzz sympa pour qu'ils s'en prennent plein la gueule.
@ Huggy
On ne part pas en guerre contre des humoristes ! Même par l"humour".
Le Petit Journal - que ça vous fasse rire ou non - est une émission d'humour et de dérision, pas une émission de journalisme politique. Donc, les traiter comme des adversaires politiques est absurde. Tout le monde y passe et Mélenchon n'y est pas - de loin - le plus mal traité. Tout le monde "fait avec" et Mélenchon doit apprendre, lui aussi, à faire avec. Même si ça l'agace, même si ça l'insupporte... Toute tentative de confrontation politique avec ce type de démarche se retournerait contre lui et lui attirerait le ridicule qu'il a su jusque-là éviter.
P...! Apprenons à faire la part des choses et ne nous battons pas contre des moulins à vents. On assez d'aversaire comme ça !
Jean Luc Mélenchon,votre profil d'homme public vous expose au harcèlement médiatique: Comme homme (l'humain d'abord) c'est humiliant pénible,douloureux, Pourtant cela fait partie de votre engagement. De parade il n'y en a pas, si ce n'est répondre avec humour (mais l'humour pour celui qui est harcelé n'est plus un réflexe.)
L'indifférence face à un micro harceleur, (donc déshumanisé) serait la démarche, me semble t'il,la plus adéquate.
pour ce qui est du PS les choses sont claires. La fièvre des primaires a bien montré le désert du programme PS et la mise en scène médiatique made in USA.
Le peuple Grec n'en a pas fini avec ses souffrances et le harcèlement de la concurrence libre et non faussée.. Il est est de même pour les autres pays européens.
Tous nos espoirs se portent sur le Front de Gauche et sur vous Jean Luc qui êtes notre voix comme vous aimez à le dire.
@ermler
Le problème, ce n'est pas tant le concept de l'émission que la place qu'on lui donne : le prime time quotidien le plus regardé de France.
La plupart des gens n'ont pas un accès suffisant à l'information. Ils ne lisent pas de quotidien, peu de magazines. Ils regardent le 20 heures, quelques bouts d'émissions, et c'est tout. Le Petit Journal, c'est justement pendant le 20 heures. ça le concurrence.
Le problème, c'est que ce petit journal est devenu la principale émission politique du pays. C'est un symbole : celui de la dépolitisation de notre société, de la "pipolisation" de la politique. Et même si c'est marrant à regarder, c'est un symbole qu'il faut quand même combattre.
Pourquoi ? Parce qu'il ne s'agit pas de vraies satires, mais d'un rabaissement des politiciens aux rang de vulgaires vedettes dont on vend l'image comme tant d'autres produits.
Il y a quelque chose que je trouve malsain dans la transformation de nos élus en produits comme les autres, qu'on promeut moins avec de la propagande (au sens noble du terme) qu'avec du marketing, comme Britney Spears ou les gogols de Secret Story.
La dernière élection s'est au moins autant jouée sur des histoires de "bravitude" que d'idées. Et à l'époque, il n'y avait pas de petit journal. Les buzz étaient encore modestes.
Aujourd'hui, ces "buzz" anecdotiques prennent dix fois plus de place.
Ce n'est donc pas une question secondaire. Elle est centrale pour améliorer le système médiatique, lui-même d'importance capitale dans toute société démocratique.
Bonjour Monsieur Mélenchon,
Je pense qu’il va falloir, maintenant que la campagne présidentielle va s’engager plus fortement, vous protéger contre ce genre de manipulation qu’exerce, à bon compte ce genre d’émission à Buzz.
Si on part du principe que ces personnes ne sont pas des journalistes politiques, (vue le produit de leurs reportages) alors ils n’ont pas à vous importuner. Cela passe évidement par un filtrage de votre accessibilité pour les médias.
Prévenir les médias que le représentant du front de gauche n’est pas là pour amuser la galerie me parait indispensable et ce n’est pas renier la liberté de l’information que de dire ça. Je trouve même limite dangereux le fait que l’on puisse vous aborder aussi facilement. N’oublions pas que le PPP que vous défendez avec talent, contrarie des intérêts puissants…De plus, ils n’oseraient pas aller aussi loin dans leurs provocations avec certains autres hommes politiques, alors…laissons les lâches pour ce qu’ils sont. Bon courage à vous. Mélenchon présidons ! et sérieusement si possible car les enjeux sont importants et tout le monde ne peut pas avoir un bon job à C+.
9 - Antoine dit : " Les filmez ! Et mettez tout ça sur le web ensuite ! L'arroseur arrosé ! " Oui, c'est exactement ce qu'il faut faire. Ceci étant dit, croire que cette émission n'est pas politique, c'est faire une monumentale erreur. Canal + est la chaine "Blairo - Sarkozyste" par excellence. Leur consigne est de ringardiser le peuple, l'humilier, le faire disparaitre de la représentation médiatique nationale, afin de le dissoudre en tant qu'entité réelle et politique. Ainsi sont détruites toutes idées de Gauche redistributives. Canal + n'est là que pour promouvoir les valeurs de la grande bourgeoisie dite " branchée" sur le système, vivant du système et ne désirant surtout pas en changer. Les journalistes de Canal + colle au système comme cette glue de journaliste à J.L Mélenchon qui n'est là que pour le discréditer, l'amoindrir et le ridiculiser. Boycotter cette chaîne en résiliant les abonnements peut être aussi un bon moyen de pression économique. Mais agir de façon militante en employant les mêmes moyens qu'eux à l'occasion, en les collant partout où ils filment me semble la bonne initiative - à condition que cela débouche sur une démarche réflexive sur les médias. Qu'est ce qu'un média citoyen ? Enfin un site dédié sur le blog de Jean - Luc Mélenchon montrant les vidéos des militants faisant la critique en action des médias en général et de Canal + en particulier permettraient de se faire une idée citoyenne de la question. La vidéo que "lapin-garou " a mis plus haut est vraiment excellente ! Il faut faire apparaître le journaliste supplétif à l'image comme le vampire en plein jour - C'est la bonne voie. Résister et Créer.
Cher Jean-Luc,
Je reviens sur votre appel a l'aide concernant le harcèlement d'une equipe médiatique recherchant (provoquant?) une réaction de votre part ou de votre équipe.
Que peut-on faire?
Faire la même chose avec eux!
mettez une équipe TV uniquement sur eux qui les filmera tout le temps qu'ils seront la! Vous aurez ainsi une preuve de ce harcèlement, et je ne suis pas sur qu ils seront capable de supporter aussi longtemps que vous ce genre de pression!
J’espère que vous y conviendrez,
Amicalement,
Xavier
Membre du parti de Gauche
Jean-Luc Mélenchon dit Mon offre publique de débat » sera-t-elle entendue à gauche ? Je la renouvelle.
Je l'ai entendue. C'est pour ça que j'écris sur ce blog.
Mais peut-être que je n'étais pas concerné par cette offre ?....
Peut-être que les grands ne veulent toujours pas débattre avec les petits ?
Pour répondre à Alain, je propose que l'on dresse un fichier des entreprises qui comptabilisent de nombreux arrêts maladie ou suicides, signes que le stress et les harcèlements y sont pléthores et qu'on leur demande de rembourser les frais de sécurité sociale. Le jour où on touchera leur porte-feuilles, je suis sûre qu'ils seront plus regardants. Et au moins,on réduirait le déficit...
Je lis de nombreux "conseils" de réaction au harcèlement de journalistes de Canal+, voici mon hypothèse: votre dédain voire mépris les humilie et c'est la traque réactionnelle, qui fait le "trop" dépassant les limites, qualifié d'harcèlement. Effectivement ce n'est plus du journalisme, ni même spectacle, ni à visée scoop, mais pervers et donc odieux. Soit c'est une procédure de plainte, soit vous tentez une pacification, un entretien avec la direction en reposant le cadre et les limites avec l'idée que les deux ont à y gagner. Aphatie n'est pas le tout de C+ d'une part, d'autre part sa dite aversion est peut-être convertible non pas en sympathie mais en reconnaissance sinon estime. La position politique des journalistes sous NS est clairement allégeante sans cela, mais là il s'agit de rancune généralisée du fait de votre boycott qu'il serait possible de tenter de désamorcer selon moi.
APRES LE DISCOURS de hollande âpres sa nomination à la candidature en temps que prétendant a la présidentielle, vue son discours et propos quand j entend le mot de mandat impérieux venant de sa bouche, je me dis que les socialistes ont bien choisi leur candidat,
Il est quand même un comble de prétendre à un commandement autoritaire et violent je me réfère au dictionnaire de la langue française
Avec de tels propos il ne faut pas se dire de gauche car il est indigne de la part d un homme intellectuellement de pensée de gauche que l état et le social de l humain pourrait se résoudre avec un autoritarisme vacillant sur dérive de la continuité d une politique caché de droite
Conclusion : idéologie bourgeoise du partie et de ses nantis que j appellerai en parenthèse éléphant du système PS n as pas évolué depuis Jospin toujours aussi archaïque
malheureusement je constate que le parti socialiste et sa tête ne veut aucun compromis avec le reste de la gauche républicaine, il préfère rester dans obscurantisme du discours que dans la proposition d alliance ferme et définitive d un réel changement de constitution aucun ligne directive n a été propose a ce sujet
on est mal barré SARKOSY VA NOUS DETRUIRE MERCI LE PS
Que faire contre le petit journal ?
2eme idée:
mettre une personne avec un gros compteur ou il est écrit: "Temps de suivi de JL Mélenchon depuis le 17/10/2011 par les équipes du petit journal" ou une phrase équivalente.
a poster ensuite sur le web, nul doute qu il y aura un buzz !
A bientôt pour d'autres idées!
résistons!
Xavier
Membre du parti de Gauche
Que faire face au harcèlement de Canal + ? Je rejoins lapin-garou : il faut les filmer EUX ! Filmer leur harcèlement et en faire ensuite un montage habile ! Cela demande énormément de travail, mais si vous considérez que ça en vaut la peine, il faut absolument le faire. Vous pouvez aussi adopter une attitude faussement mielleuse et exagérément polie pour les tourner en ridicule : "Oh, c'est bien la première fois que vous me posez cette question, Madame. Je vous félicite pour sa pertinence. Laissez-moi y répondre..." Et il faut que vous tentiez de répéter la même phrase sur un ton mielleux en boucle. Au bout d'un certain temps, ils se lasseront peut-être.
En tout cas, la meilleure riposte, c'est de les filmer eux.
Arrêtez vos fixettes sur canal +. Que des commentaires sur ce thèmes c'est trop ! On a autre chose à faire. S'il y a lieu de chercher des solutions c'est sur le thème " comment toucher le public ?" Ce n'est pas la presse qui nous aidera. Il faut trouver des idées porteuses. Faites marcher vos neurones et proposez des solutions, camarades.
Aubry ou Hollande, cela n'a aucune importance. Ce sont tous deux des sociaux-libéraux qui défendent l'idée d'une politique de rigueur budgétaire et qui sont prêt à passer l'éponge sur les exactions commises par la droite pendant plus de dix ans.
Quant à Montebourg, il a une fois de plus apporté la preuve de son manque de consistance et de crédibilité. Son choix restera dans les annales du retournement de veste, quoi que son ralliement à Royal après avoir soutenue une motion de gauche au congrès du PS il y a six ans n'était pas mal non plus...
Aprés avoir lu les commentaires, en ce qui concerne ces singes de canal +, je crois qu'il faut leur faire le coup des bouffons bouffonés. à l'aide de gens comme didier Porte, stephane Guillon, ou la bande d'entarteurs autour de noel Gaudin.(gloup,gloup)
Ben oui, la journaliste si elle veut du vedettariat qui pue, elle peut très bien en faire un peu les frais et se recevoir une tarte à la crème, et qui sait ça peut peut-être faire le buzz...
Je sais que ça peut avoir l'air stupide, mais c'est bien une partie de judo sans pitié que nous faisons avec ces singes de la médiocratie... leurs armes sont nuisibles, utilisons la même nuisance dans la mesure du possible.
Il y a des journalistes qui font leur travail sérieusement. c'est eux qu'il faut contacter (je sais que quelqu'un ici l'avait déjà suggéré, en ce qui me concerne j'avais déjà fait la proposition ici d’écrire au canard enchainé, je serai curieux de savoir ce que les gens du volatile pense des mauvaise manières de leur "confrère") mais il faut aussi ajouter les bouffons qui défendent le peuple et il y en a certainement d'autres auxquels je n'ai pas pensé.
En plus, bizarrement, j'ai tendance à me dire que mon idée est dans l'air du temps : les gens en ont marre de la médiacratie, y compris ceux qui ne voteront pas à priori pour nos idées (sous réserve de les faire changer d'avis hé hé hé...)
amitié militantes à tous.
@ Jean-Luc Mélenchon
La Gauche est maintenant bien engagée dans la présidentielle. La victoire de l'ensemble de la Gauche peut se réaliser sauf si une "guerre" s'engage entre les différentes composantes de la Gauche et dont le premier bénéficiaire serait le candidat Sarkozy.
La victoire de François Hollande est claire, nette et sans bavure et étendue à tout le territoire. Ultra dominante dans les vieilles terres socialistes, dans les villes où la tradition socialiste est centenaire mais également dans les campagnes. Les villes nouvelles "socialistes" de l'ouest et de l'est du pays ont aussi apporté la majorité de leurs suffrages au candidat Hollande dans cette primaire. Le peuple votant des champs et le peuple votant des villes en quelques sortes. Une réelle mobilisation des classes populaires en faveur de François Hollande dans une ville comme Poitiers mais dans d'autres villes aussi.
Oui, les deux composantes de la Gauche (PS-FdG) ne doivent pas se faire la guerre, se regarder en chien de faïence ! Elles doivent mener campagne mais ensuite permettre le rassemblement, les convergences pour gagner, le but c'est la défaite de Sarkozy et le retour de l'espoir dans l'unité pour la transformation sociale comme en 1981 !
François Hollande et le PS auront besoin de Jean-Luc Mélenchon et du Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche auront besoin de François Hollande et des Socialistes. Voilà la belle dynamique à engendrer. La dynamique des campagnes, la dynamique des solutions, la dynamique des débats et des convergences pour le futur pour permettre la victoire de la gauche dans l'unité. L'offre de débat est excellente !
Je reviendrais sur l'autre partie de votre note à la mi-journée.
Pour l'affaire avec les journalistes de Canal + il y a bien des possibilités en estant en justice mais il y a une autre aussi : "Vivre et laisser courir !". Bonne journée à vous et à tous les intervenants.
Appel au secours émouvant de Jean-Luc Mélenchon face au harcèlement médiatique.
C'est peut-être le bon moment pour comprendre qu'il ne peut pas y avoir de réelle défense de la base en pariant sur les média pyramidaux.
La télé est le modèle le plus aboutit d'un pouvoir pyramidal. Je pense qu'il est indépassable. La radio arrive en seconde position. Et la presse écrite arrive très loin derrière. Il faut faire des efforts pour lire. On doit mettre son intelligence en activité.On est donc moins réceptif des idées reçues et donc du bourrage de crâne. Mais enfin la presse écrite est quand-même un pouvoir pyramidal dont "la principale qualité" est d'être battue à plate couture par la télé et la radio. Le seul media "pouvant être" non pyramidal est internet.
Le but de la télé, c'est connu, c'est faire du temps de cerveau disponible pour la pub. Mais avant cela, il faut s'assurer qu'un maximum de gens sont devant leur poste de télé. Et là, en revanche, les pouvoirs médiatiques n'y sont pour rien.
Alors qui amène tant de monde passer en moyenne 3 heures par jour devant la télé ? C'est notre mentalité collective. Ce n'est pas la mentalité individuelle (tous mes espoirs sont là). Les individus ne font que se plier à la collective pour trouver une place.
La journée est bien assez dure comme ça. Après avoir supporté le rapport de force toute la journée, nous n'avons qu'une hâte : rentrer nous enfermer chez nous et allumer la télé pour ne pas penser.
Alors je trouve très naïf de croire qu'il est possible de venir parler à la télé jusqu'à saper ce système pyramidal sans que ceux qui en vivent ne se sentent critiqués et ne soient encouragés à se défendre avec les moyens et techniques dont ils sont les maîtres...
On devrait même en faire une règle élémentaire : tant que quelqu'un ou un argument peut critiquer la télé à la télé, c'est qu'il est tellement faible qu'il ne présente aucun danger pour elle.
La victoire de Hollande nous montre à quel point le débat pour changer de république est important et comment l'idée d'une VIeme doit occuper le terrain et nourrir les réflexions. Conservons un œil sur ce qui se passe en Islande (http://blogs.mediapart.fr/blog/paul-allies/060211/une-assemblee-constituante-en-islande).
pour c+ et leurs pratiques il faut les filmer et les mettre en boucle sur les reseaux sociaux et on verra si ca continu!
@RIOT : les idées, on les a, RIOT. Ce qu'il nous manque, c'est les outils pour les diffuser en masse. Les tracts et le porte à porte face au rouleau compresseur des médias de masse, ça ne pèse rien ! Il faut savoir utiliser les médias de masse pour retourner leurs armes contre eux et faire réfléchir les gens ! Les sortir de leur train-train quotidien métro-boulot-petit journal-dodo pour qu'ils ouvrent un bouquin de Généreux ou le PPP !
À ceux qui pensent que le Petit Journal n'est qu'une émission comique, sous-entendue "neutre" et "inoffensive" : vous vous trompez lourdement...
Je suis d'acord avec ceux qui disent qu'il faut riposter mais avec humour ; c'est primordial.
bonjour
Jean-Luc Mélenchon revient sur deux aspects qui ouvre notre campagne pour 2012.
le nombre de candidat à gauche et le rôle finalement de AM au sortir de cette primaire.
sur ce dernier aspect je me réjouis du choix tranché de Jean-Luc Mélenchon de ce tenir à distance poli de cette personne pour lequel je n'ai plus le même regard dorénaveant.
sur le premier aspect une chose m'interpelle ! en effet Jean-Luc Mélenchon croit deviner que le NPA sera pas présent ! sur quel éléments se fondent une telle connaissance?. Jean-Luc Mélenchon pense il une seconde que le PS va laisser le NPA ne pas être présent lors du premier tour sachant que la division de la gauche (la vrai lui sera partiellement favorable).
les jeux d'appareils commence et nous irritent au plus haut point !
personnellement je suis pour un FdG (mon candidat) très fort !, mais parallement je suis pour que nos frères du NPA ne soit pas justement marginalisé et qu'on évite d'utiliser les méthodes qui caractérisent le PS pour arriver à une fin dont on ignore tout.
notre but est que le FdG et le NPA soit fort puisque à eu deux, ils représente à l'avenir ce qui reste réellement de la gauche.
ceux qui crient "Hollande président" vont tomber de très haut quand il le verront à l'acte ! même Mitterrand avait de la grandeur et une vision de gauche. Hollande à une vision tout court ! la sienne !
alors je pose de simples questions à Jean-Luc Mélenchon ! quel serait notre intérêt de nous brouiller avec nos amis du NPA en laissant entendre qu'il serait pas présent au 1er tour de 2012 ? vous pensez que Hollande vous fera ce cadeau?
Mr Mélenchon,
Meme avis que Mario Morisi concernant la parade envers les journalistes adeptes du "marquage à la culotte" : constituez, dans vos rangs, une petite équipe ou une personne seule, chargée de filmer leur manière de faire.
C'est à eux de se mettre en faute, pas à vous.
Bon courage.
Simple remarque factuelle qui passe aujourd'hui inaperçue dans le tohu-bohu médiatique : le candidat PS Hollande a donc été désigné par 3,5% des électeurs inscrits (sur 45 millions, 2.8 se sont exprimés, soit 6.2%).
@Rachel
Je nr dis pas que la présence sur le terrain avec tracts n'est pas nécessaire mais convenons que ces pratiques sont éculées et agacent souvent les gens. En gros, on débat avec des convaincus ou plus largement avec des sympathisants de gauche (toute gauche confondue, ce qui déjà n'est pas si mal. Faut convaincre les déçus de Montebourg de nous rejoindre !). En revanche, comment toucher les résignés qui ont renoncé au bulletin.
Tu parles des médias de masse. Tu penses bien qu'on (UMP + PS) ne nous laissera pas cet espace ou si peu!
Donc, il faut trouver d'autres voies.
Il faut rompre avec les rapports actif/passif et introduire d'autres rapports où les citoyens contactés aient sans besoin de cotiser au parti l'opportunité de proposer des pistes/solutions y compris et surtout pour leur quotidien par exemple.
pour l'affaire qui vous occupe avec canal+ puis-je vous suggérez tout simplement d'utiliser et de mettre en avant un outils que nous avons déjà et qui s'appelle la "Télé de gauche" !
après tout c'est leur rôle de vous suivre, de monter les reportages sur notre programme, de réaliser des contre-reportages sur la "chaine du buzz", etc.
nous sommes un petit parti, mais qui possède les outils du web ! il n'a qu'a lancer une campagne sur la manipulation de cette chaine à des fins de buzz pour créer de l'audience artificiellement.
comme quoi ! faut jamais dire dégage à un camarade car à la sortie ce sont les porte-flingues de sarko chez canal+ qui utilisent nos faiblesses....
la Télé de gauche ! c'est l'avenir...
- pour l'équipe de canal +, il faut, comme disait Pasqua avé l'assent "terroriser les terroristes", càd les faire filmer dans leurs basses-oeuvres par des militants, et faire buzzer le montage en résultant, et si ça ne suffit pas, l'entartage militant, pourquoi pas... en tout cas, ne vous laissez pas emm****r pendant six mois par ces %£*¨%£
- sinon, et votre passage sur france info ce matin laisse croire que c'est effectivement pour vous une priorité, il faut réussir à caler sur une télé un débat d'une heure avec hollande, ou en tout cas par tout les moyens lui mettre la pression pour qu'il accepte (ça serait déjà pas mal si à chaque interview les journalistes lui demandaient pourquoi il refuse de débattre programme et ligne politique avec vous, et quand il s'y mettra. pour cela il faut pilonner !). Puisque le PS n'a pas de ligne politique claire revendiquée, et espère gagner pour gagner sur un malentendu bien dans l'air du temps (ie sans idées trop clairement exprimées de peur de perdre des "parts de marché"), j'imagine qu'il va éviter la confrontation sur ce terrain-là
- et enfin : TENEZ-BON ! bien cordialement, HL
Dernier message pour aujourd'hui :
Ce qui fait la solidité d'un pouvoir pyramidal, c'est l'isolement des individus et surtout de ceux des bas étages.
Le rapport de force qu'exercent les dominants et qui est naturellement ressenti par les dominés serait logiquement combattu si aucun rapport de force n'existait entre les individus dominés.
Malheureusement cette organisation pyramidale du pouvoir économique et social est reproduite dans d'autres domaines (domaine des idées, de la politique, de la capacité à s'organiser...) entre les individus de même condition sociale. Là où elle devrait être absente.
Les individus subissent le rapport de force des étages supérieurs du pouvoir éconmique et social parce qu'ils n'ont pas le choix. Car il faut travailler pour vivre.
Mais chaque fois qu'ils ont la possiblité de fuir ce genre de relations, ils fuient et moi le premier. Et nous avons raison.
Pour combattre le seul rapport de force qui nous soit imposé, il faut commencer par supprimer les rapports de force inutiles et donc nuisibles que nous avons inventés car ils nous font nous isoler les uns des autres.
@RIOT message de 9h00 : Excellent !
À redline69,
Le "camarade" n'en était pas un. C'était juste un provocateur sectaire et "identitaire" anti-Front de gauche qui a bien calculé son coup, dans le seul but de nuire. Des militants du PS ont fait ça à Besancenot une fois, en se faisant passer pour des militants du NPA...
Alexis Corbière donne une explication à propos du "dégage" sur son blog. Mélenchon en a donné une aussi. Il faut tenir en tenir compte.
Tout à fait d'accord avec ermler, "Plus vous grognerez, bougonnerez, engueulerez, plus ils s'intéresseront à vous et essayeront de vous piéger. Plus vous vous montrerez exaspéré et plus ils vous colleront aux basques. Soyez donc cool, souriant et à un moment donné profitez de leur caméra et dites-leur bien en face : "Je respecte votre travail d'amuseurs. L'insolence et la dérision vis à vis des puissants et des hommes publcs, est un bien précieux dans une démocratie, et j'assume pleinement de pouvoir en être la cible. Par contre, face à des travailleurs en lutte, a des gens qui souffrent et qui se battent, le mépris, la dérision n'est pas une attitude bien digne, même pour un amuseur. Jadis les bouffons s'en prenaient aux princes, aux seigneurs, au courtisans pas aux gens du peuple. Vous vous grandiriez à vous en inspirer... " Vous verrez bien s'ils auront le fair play de diffuser ce type de propos""
et même pour nous c'est plus agréable de soutenir un candidat, sûr de lui et souriant...
Pour l'équipe du Petit Journal, je tenterais d'inverser les choses: Faire filmer par des gens de votre staff tout ce qu'ils font et les tourner à leur tour en dérision sur le web. Compte tenu du groupe cible de cette émission (jeune, branché, superficiel) cela pourrait buzzer (sur le thème: l'impitoyable guerre des images entre Mélenchon et Le Petit Journal) à condition que ce soit bien fait et surtout que ce soit drôle et cruel...
Je sais bien: Quelle perte d'énergie, de temps et d'argent! Mais dans le contexte médiatique actuel un tel procédé serait une arme comme une autre pour s'attaquer à l'un des piliers de'la fabrique du consentement'.
"Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?" Filmez donc en permanence ces journalistes, et faites un montage pour montrer leur méthode.
D'une manière énérale vous auriez tout à gagner à avoir des caméras du Front de gauche qui filment l"intégralité des déplacements de Jean-Luc Mélenchon. Dans ce genre d'occasion, il serait alors possible de proposer un autere angle de vue, une autre séquence etc...
Bonjour,
Je suis vraiment inquiet par rapport au (nouveau) paysage de gauche.Et aux rapports de force.
Heureusement il reste du temps et des événements importants ne sauraient tarder à se produire.
A voir sur l'attitude réelle des "soces" :
Une histoire de la contre-révolution néolibérale
Serge Halimi, directeur du Monde Diplomatique, et François Denord, sociologue et chercheur au CNRS, et Jacques Généreux….
http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/une-histoire-de-la-contre-32136
A propos de Canal +
Cher camarade candidat,
Pour dégonfler comme baudruche cette petite équipe de Canal + il suffit peut être de démasquer ses mauvaises intentions en rappelant à ceux qui te regardent, t'écoutent et te lisent, pour qui elle roule. Canal+ est une petite fille de Vivendi et de son univers sale...
Continue de rentrer dans le lard des médias aux ordre.
Amitié militante.
Bonjour Jean Luc
Il y a effectivement une campagne de "décridiblisation" à votre encontre de la part de CANAL
Cette campagne qui se veut soi disant drole, n'amuse que leurs auteurs, avec en plus des enregistrements de rires de fond comme dans les pires séries américaines.
J'incite les lecteurs de votre blog à "harceler "Canal par voie de lettres, pétitions, appels telephonique et autres..
afin que cesse cette mascarade d information.
Prenez l opinion publique à témoin
A propos des journalistes, je plussoie à la suggestion de Lapin-Garou : les filmer eux-mêmes à l'œuvre.
Parlez-en à Pierre CARLES !
Voici le projet sur lequel il travaille actuellement : "Je vais néanmoins tenter d’autoproduire d’ici la fin de l’année DSK, etc. (une enquête dans la lignée de Juppé, forcément… où il sera question de la présélection d’un candidat à l’élection présidentielle par les principaux médias)."
Source : http://atheles.org/cpproductions/page/newsmai2011.html
Je ne sais pas comment on pourrait s'y prendre car je ne suis pas une technocrate mais je suggèrerais que dès maintenant on crée des banques coopératives (des vrais pas des mutuelles qu'on a) où faire virer nos salaires et où chaque "déposant" a un droit de regard sur le fonctionnement de "SA" banque.
On pourrait envisager plus facilement des lieux de vente (toujours sur le modèle coopératif) concurrents de la grande distribution.
Créer des mini-entreprises (aidées au besoin par les banques ci-dessus décrites) de recyclage de toute nature. j'imaginerais bien par exemple une entreprise de fabrication de meubles gérée par des jeunes (menuisiers, ébénistes, designers etc...) et qui répondrait à une demande spécifique locale. Meubles dont la matière première serait constituée des "déchets " récupérés par l'entreprise. Même idée pour la mode... et bien d'autres besoins de consommation.
Un autre monde est à réinventer.
Monsieur Mélenchon,
j'aurai une solution à vous proposer pour lutter contre le harcèlement du petit journal. Puisque, comme vous l'expliquez se plaindre ne nous apporterais que plus de colibets, je serai partisant de jouer à l'arroseur arrosé, au journaleux journalisé.
Je m'explique :
Dans les camarades et sympathisants nous avons un certains nombres de journalistes, ces derniers pourraient jouer au petit journal eux aussi. Suivre le présentateur (Yann Barthes) partout, et filmer en permanence les équipes qui vous suivent.
De sortes que, lorsqu'une pique nous est envoyée par ces ignobles, nous soyons en mesure de diffuser des images qui les compromettent.
Merci pour votre intervention de ce matin sur France Info, cela fait toujours beaucoup de bien au moral de vous entendre, ça nous change des psaumes permanents que l'on peut entendre partout.
C'est parti pour la campagne et pour les assemblées citoyennes. A nous de montrer qu'une autre voie est possible.
A tous, bon courage pour cette bataille.
Pierrot PG75014
L'idée de Mario Morisi (commentaire n°4) me semble à retenir. Effectivement ce harcèlement est dangereux parce qu'ils cherchent à vous pousser à la faute, devant des caméras. Retourner leur tactique contre eux est la riposte sans doute la moins risquée.
J'ai lu depuis ce matin tous les messages de ce blog. 90% de ces messages étaient consacrés à " comment réagir aux harcèlements de Canal +". J'ai du mal avec les réflexions style, il faut les coincer, les filmer, les harceler et autres qui reviendraient à faire la même chose qu'eux. Prenons de la hauteur please ! laissons les pisser, inutile de pisser derrière eux plus large plus fort et plus dru. Ca, ce sont bien des réflexes de mecs ! La meilleure parade est notre sérieux et notre crédibilité. Faut dire que les partis politiques n'ont pas donné le meilleur profil sur ce plan. Donc, normal que les bouffons de la télé dénonce la connerie généralisée des ténors de la politique !
Les bons docteurs qui ont accouru au chevet de la Grèce ont proposé les remèdes héroïques mortifères qui ont sévi aux temps passés pour tenter de sauver les grands blessés perdant leur sang en abondance : la saignée pour évacuer les humeurs peccantes.
Cette thérapie de Gribouille a porté ses fruits : le peuple grec, saigné par sa dette, s’enfonce dans la misère et dans la maladie.
Les agences d’information nous annoncent ce matin la raréfaction des centres de soins, le développement de dispensaires de rue, destinés primitivement aux réfugiés venus d’ailleurs.
Progression du SIDA…retour des maladies infectieuses comme la tuberculose, que l’on croyait éradiquées.
Et surtout, retour de la FAIM, annonciatrice des grandes famines.
Voilà les premiers résultats des recherches entreprises par les grands scientifiques du FMI, dans ce laboratoire du Sud-Est de l’Europe, sur ce modèle d’expériences sociales qu’est devenu le peuple grec.
Depuis plus de trente ans, la recherche médicale sur les modèles animaux a été efficacement et vigoureusement contrôlée par des règles d’éthique imposées par les sociétés protectrices des animaux, visant à limiter au maximum les souffrances durant les manipulations expérimentales.
Quand des sociétés protectrices des groupements et nations humains seront-elles créées ?
Quand les thaumaturges internationaux seront-ils réellement contrôlés et éventuellement punis ?
Le modèle grec, générateur de tant de souffrances, commence à s’étendre au reste de notre communauté européenne ; comment la France y échapperait-elle ?
C’est l’Humanité qu’on assassine !
Votre intervention sur France info était particulièrement incisive et vivifiante. Au lendemain des primaires socialistes lénifiantes quel rafraichissement revitalisant!
Le seul "défaut de cuirasse" dénoncée chez Jean-Luc Mélenchon ce sont ses coups de gueule. Bien, parfait. On assume et on le revendique ! J'adore ses rappels à l'ordre adressés aux journalistes qui ne font pas leur boulot. Regardez les 2 émissions C politique. La 2ème avait un autre contenu ! C'est donc que le message est passé après le coup de gueule de la 1ère...
À propos du harcèlement des journalistes du Petit Journal.
Depuis cette année, Yann Barthès fait des interviews en direct au cours de son émission. Si vous pouvez parvenir à être interviewé c'est gagné : c'est en direct et c'est suivi par des centaines de millier de personnes. Donc vous pourrez expliquer tranquillement le problème et serez largement entendu.
Refuseraient-ils une telle interview ? Si oui, alors ils seraient objectivement des cons. Mais je n'en ai pas forcément l'impression. Avez-vous déjà essayé cela ?
@RIOT : Le problème c'est que Canal ne tape pas sur les "ténors de la politique", uniquement sur nous.
Et oui, c'est vraiment pénible! Imagines comme le patron doit déjà donner de sa personne pour être partout comme
il le fait. Si en plus, des détracteurs le suivent en permanence, ça doit vraiment être très éprouvant.
L'idée n'est pas de les harceler, mais bien de les faire renoncer et de faire disparaitre la politique people.
Il faut se défendre quand on nous attaque.
Le petit journal est très populaire et à chaque fois que les nombreux fans tombent sur Yann Barthes qui explique comment Mélenchon est un fou dangereux se produit un phénomène d'endoctrinement progressif qui ne sert pas du tout notre cause.
Il existe sans doute d'autre façon de faire, mais je pense que laisser dire n'est pas la solution.
Amicalement.
sur l'equipe de canal + qui harcele dans le seul but de tourner au ridicule le fdg, il faut ne pas l'acrediter ! ils vont hurler au debut et puis ca se calmera ! c'est ce que font PS et UMP ! sans que personne ne s'en offusque !
Je vais voter pour toi Jean-Luc, c'est décidé ! Voilà quelques mois que je lis ton blog et que j'écoute ce que tu dis. Je ne suis pas toujours d'accord avec toi (mais peut-on l'être avec quiconque ?) mais c'est toi qui a les idées les plus en phase avec ce que je pense.
Fais gaffe aux journaleux. Ils n'attendent que ton faux-pas, ton geste de trop, ton "dérapage". Sois Zen ! Prend de la hauteur et le maximum de recul. Tous les gens qui se disent de gauche devraient te rejoindre s'ils étaient logiques (Montebourg y compris !).
Le fait que les médias ne t'aiment visiblement pas est un gros atout pour toi à mes yeux...
« Ayant appelé mes amis à ne pas s’en mêler, même si je ne suis pas du tout certain de les avoir convaincus, je me réserve le seul avantage de cette situation : ne pas commenter une préférence des votants que je me contente d’enregistrer. », écrit Jean-Luc Mélenchon.
Oui ! À ne pas s’en mêler ! Après avoir délivré cependant des satisfecit à Royal et Montebourg, pour le sort que l’on sait ! Je ne voudrais pas avoir l’air de scrogneugneu du donneur de leçons, mais je pense qu’il faudra être plus circonspect désormais pour la distribution des prix !
J’ai entendu la harangue de l’homme au vice de cynique. Il n’a pas oublié le Front de gauche dans ses prières. Pour ratisser large justement, du modem au FdG, rien que ça ! Gageons que le FdG ne se moulera pas aussi facilement dans le « système » que « l’aile gauche du PS ». Comme un avion sans ailes, chantait Charlélie !