16oct 11
Invité de « Parole directe » sur TF1
Jeudi 20 octobre de 20h15 à 20h35
A cette occasion, je vous propose d'organiser des soirées-débat d'écoute collective, notamment en public dans des cafés, suivies de présentations-débat autour de notre programme "l'Humain d'abord".
Des fonds de tract et affichettes sont disponibles pour annoncer ces soirées.
Je poste cette note dimanche soir car lundi est jour de cavalcade pour moi. La journée ne me laissera pas de temps pour me mettre devant mon clavier comme j’y suis à présent. J’évoque le vote du deuxième tour de la primaire socialiste. Puis le harcèlement que m’infligent certaines équipes travaillant pour Canal Plus. Ensuite je viens sur ce qui est mon travail de conviction et d’argumentation auprès de mes lecteurs. Je reviens donc sur la situation de la Grèce pour faire le bilan du moment. L’enjeu est que chacun de vous puisse dominer le bourrage de crâne auquel la question de la dette des Etats et des remèdes libéraux donne lieu. Pour les mois qui viennent, cette affaire est centrale car c’est sur l’épouvantail grec que la droite et les sociaux libéraux construisent leur chantage sur « la seule politique possible ». Et puisque j'y suis j'évoque le sort de Dexia.
Merci à Eric Mestre pour cette série de photos de l'altiplano Bolivien…
Une nouvelle étape de la campagne présidentielle commence avec la désignation du candidat des socialistes. Je félicite l’heureux vainqueur de cette compétition. Mais puisque je suis au moment des picoteries, je ne peux m’empêcher de faire remarquer facétieusement que c’était une compétition sans risque pour les socialistes puisque de toute façon un socialiste était certain de l’emporter ! Ayant appelé mes amis à ne pas s’en mêler, même si je ne suis pas du tout certain de les avoir convaincus, je me réserve le seul avantage de cette situation : ne pas commenter une préférence des votants que je me contente d’enregistrer. Ni joie ni regrets. L’orientation majoritaire du Parti Socialiste est confirmée sans aucune surprise dans la personne de l’homme qui l’a incarnée sans discontinuer depuis 1997. L’intermède Aubry n’avait aucune signification de changement d’influence idéologique. En se rangeant derrière elle et en renonçant à exister, la gauche du Parti Socialiste, certes affaiblie par notre départ, s’est condamnée au rôle dérisoire qu’on lui connaît. Elle est à présent réduite au rôle de faire valoir sans influence ni rôle. Montebourg un temps a relevé le gant. A présent la vie du PS reprend, avec sa grisaille et son eau tiède, ses batailles d’organigramme de campagne et ses luttes de places au futur gouvernement. Demain est un autre jour. Laissons la poussière retomber. Le paysage est dessiné. Chacun va bientôt le réaliser. Je dis bienvenue aux socialistes de gauche, aux sympathisants et aux électeurs de ce parti qui savent déjà à quoi s’en tenir.
Le paysage de la gauche est en place. Cinq candidats sont présents pour l’instant. C’est le plus petit nombre depuis longtemps. Dans la période récente, le précédent contexte à cinq c’était en 1995. Ce n’est pas fini. Certains analystes pensent que le candidat du NPA ne sera peut-être pas là à la fin, faute de signatures suffisantes pour le parrainer. Dans ce cas nous serons quatre en lice à gauche. Les socialistes ne pourront pas reprocher aux autres la « dispersion », selon leur insupportable habitude. De même, dans cette configuration, je ne crois pas que le « vote utile » soit un argument du même poids pour faire voter socialiste, par peur, ceux qui n’en ont pas envie.
Nous allons voir bientôt ce que valent vraiment certaines belles déclarations entendues pendant le déroulement des primaires. J’évoque ici « l’appétit de débats » relevé tout au long de la période. Sera-t-il considéré que cet appétit est apaisé par les parties à fleurets mouchetés auxquelles nous avons eu droit ? Ou bien a-t-on encore envie d’en savoir davantage ? Mon « offre publique de débat » sera-t-elle entendue à gauche ? Je la renouvelle. Je crois qu’elle prolonge utilement la séquence qui vient d’avoir lieu en ce sens qu’elle continuera à donner le goût de s’impliquer dans les élections qui arrivent. A gauche c’est indispensable pour lever les blocages qui paralysent maintes consciences. Quels sont ces blocages ? Tous ceux qui empêchent de comprendre quelles sont les raisons de fond de notre compétition à gauche. Je veux parler des différences de propositions face à la droite. Ne pas le comprendre, ne pas vouloir en saisir pleinement les citoyens, c’est se condamner à aller à une élection où chacun regardera l’autre en chiens de faïence. D'aucuns, peut-être, auront le sentiment de progresser de leur côté. Illusion ! Car une bonne part de ceux qui nous intéressent pourrait rester sur le bord du chemin de ce seul fait. Ou serait alors la dynamique globale à gauche ? Débattre publiquement, c’est combattre l’abstention populaire, c’est transmettre le goût de prendre position. C'est restaurer la souveraineté de ceux qui pourront prendre leur décision en connaissance de cause.
Les dernières heures de la primaire socialiste ont failli me jouer un mauvais tour. La prise de position de Montebourg pouvait prêter à confusion si on le prenait pour notre porte-parole. Il ne l’est pas. Il n’a jamais dit qu’il l’était, et nous non plus ne lui avons jamais donné ce statut. Si je le précise c’est bien parce que je constate dorénavant tant de simplification dans les commentaires politiques ! Si je regarde son entretien avec le journal « Le Monde » je suis étonné qu’on en n'ait retenu que l’annonce de son vote. Car le reste tout de même ne respirait pas l’enthousiasme ! Je n’entre pas dans le détail de ce qu’il a dit. Mais c’est son affaire de s’en expliquer. Je crois que c’est une erreur de sa part. Rien n’exigeait qu’il se prononce personnellement. Ma note avait été rédigée et publiée avant de connaître ce rebondissement. Pour ma part, je ne regrette vraiment pas de vous avoir appelé à vous tenir à distance de ce deuxième tour. Le moindre signe de préférence nous aurait impliqués dans le résultat. Nous aurions alors été mis dans l’impossibilité de continuer à agir d’après notre propre logique, notre propre programme. Une préférence aurait aboli la distance qui nous sépare du programme des socialistes et aboli du même coup la compétition que nous assumons avec eux. Nous voulons que les éléecteurs puissent choisir entre les deux lignes de gauche qui leur sont proposées. La primaire socialiste n’a pas permis un tel choix d’orientation. Les deux finalistes étaient callés sur la même ligne générale. Elle a départagé deux personnes, deux façons d’être. Rien de plus.
C’est un harcèlement sophistiqué. Une vraie propagande. Sans relâche, après avoir passé en boucle l’épisode manipulatoire dit « du petit journaliste », je suis à présent harcelé de jour en jour, avec les quarante secondes filmées à la fête de « l’Humanité » par une des boîtes de production qui fournit en image la chaîne « Canal plus ». C’est le nouvel épisode dit « dégage ». Ça passe et ça repasse. En semaine et le dimanche. Trois semaines après la fête, c’est tout ce que cette équipe a retenu de l’événement. Non ce n’est pas de l’humour, de la rigolade et ainsi de suite. A ce niveau de harcèlement, c’est une attitude construite et un choix politique. C’est une prise de position dans la campagne présidentielle. Sur le terrain c’est aussi de la provocation permanente. Le micro et la caméra de cette équipe me sont continuellement mis sous le nez, je ne peux parler à personne sans que la « journaliste » ne s’incruste dans mon dialogue. Sa présence, collé serré, fait barrage à ce qu’on m’approche, car me parler c’est accepter d’être filmé, interrompu, questionné par cette personne. Les gens n’y sont pas prêts ! Cette intrusion les paralyse le plus souvent. C’est donc un harcèlement physique permanent qui s’exerce sur moi. Je pose le problème à tous mes lecteurs. Je ne sais comment traiter cette difficulté. Comme vous le comprenez, tout ceci n’a plus rien à voir avec du journalisme. Mais comment s’opposer ? On devine le torrent d’injures et de nouvelles provocations auxquels j’aurais droit si je m’y opposais. Ce serait une nouvelle occasion de s’en prendre à moi, au nom de la liberté de la presse et du droit à l’humour, bla bla bla. A Florange, chez les sidérurgistes, cette équipe a été spécialement odieuse. Ces gens méprisent les ouvriers d’une façon incroyable. Tous les plans, toutes les questions, sont destinées à les tourner en ridicule, à les mettre en difficulté. Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?
Je suis un fan du train. Vous le saviez ? Je préfère le train à tout autre moyen de transport. A l’avion, cela va de soi. Les boîtes à sardines volantes, leurs habitacles sadiques, leurs préliminaires humiliants de déshabillage public, leurs inquisitions indécentes dans nos bagages, tout ça pour démasquer les terroristes du Paris-Perpignan, que c’est nul ! L’avion me révulse ! La voiture ? Non ! Ce n’est pas. La circulation, l’immobilisation assis, je n’arrive pas à me détendre. Mais le train ! N’étaient les annonces grotesques de « rail-team » et les toilettes shake up, c’est tout simplement l’idéal. Tranquille, rapide, sûr, et, jusqu’à il y a peu, ponctuel. Maintenant, mieux vaut oublier la ponctualité. La tiers-mondisation est bien avancée. Le train part et arrive quand il peut. Quand il part ! Je croyais que le délabrement était réservé au Thalys, le super train qui relie Paris à Bruxelles. Jamais à l’heure, ni au départ ni à l’arrivée. Quand il l’est on le remarque et on en parle. C’est tout dire ! Je croyais a un effet différé de la querelle des flamands contre les francophones. En prenant le Paris-Brive j’ai pu constater que le mal est maintenant bien répandu. Une demi-heure de retard au départ à l’aller, une demi-heure de retard au retour. Pas d’explication à l’aller. La divagation d’animaux sur les voies fut évoquée au retour. Sale bête ! Les cheminots que j’entreprends sur le sujet sont exaspérés. Ils aiment leur métier et cette pagaille leur hérisse le poil ! La gestion du rail sous critère de la concurrence libre et non faussée c’est ça. Comme le reste. Avec le libéralisme tout va plus mal, tout se détraque. Et personne n’est content. Il y a pire, me direz-vous. Par exemple le libéralisme appliqué à une nation.
J’en viens donc aux grecs. Le bilan de leur situation n’est jamais fait. Pourtant il le faudrait. Après tout, n’est-ce pas le laboratoire des politiques de redressement souhaitée par « la troïka », la Commission européenne, le FMI, la main invisible du marché, la concurrence libre et non faussée et tous les saints du paradis néo libéral ? les plus grands esprits de la planète du Fric ne se sont-ils pas mobilisés pour faire leurs recommandations et « aider la Grèce » ? Faisons un petit récapitulatif de leurs exploits. Mais avant de le faire un rappel. L’objectif du premier plan d’austérité lu et approuvé par les grands docteurs miracles était, en janvier 2010, de ramener le déficit sous les 3% du PIB à l’horizon 2012. Que s’est-il réellement passé ? Autrement dit, examinons la médecine à ses résultats réels. Fin 2009 leur dette s’élevait à 298 milliards d'euros. Aussitôt sont appliquées les bonnes recettes du bon docteur Strauss-Kahn. Applaudissements universels. Peu importe ensuite les faits. Car au premier trimestre 2010, la dette avait déjà augmenté de 3,7% par rapport au trimestre précédent. Ce n’est qu’un début. En mars 2010 elle atteint 309 milliards d'euros. Ça n’a pas l’air de troubler les grands esprits des petits messieurs je sais tout. La suite non plus. Au deuxième trimestre de cette même année la dette augmente encore de 1,4% par rapport au trimestre précédent. Elle atteint alors 314 milliards d'euros. Qu’à cela ne tienne ! Les plans d’austérité sont exigés parfois très grossièrement et appliqués avec vigueur par les socialistes au pouvoir. Sans autres résultats qu’une aggravation de la situation. Toute l’Europe des puissants fronce les sourcils. Les plans d’austérité s’enchaînent. Et les résultats suivent, toujours dans le même sens. Au deuxième trimestre 2011 la dette est encore en augmentation de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010. Elle s’élève alors à 340 milliards d'euros. Soit 52 milliards de plus qu’au début de la crise. Soit 17 % de plus qu’au début. Tel est le bilan comptable des sept plans d'austérité. Le bilan économique est évidemment l’explication. L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit. Celui-ci est financé par l’emprunt et donc la dette, laquelle coûte de plus en plus cher, non seulement du fait de son augmentation en volume mais du fait de l’envolée des taux. La baisse de l’activité en Grèce est frappante. En 2010 la richesse produite a reculé de deux pour cent, en 2011 de près de cinq pour cent encore. A partir de là, la part de la dette vis-à-vis de la production de l’année s’envole. Elle était en 2009 de 127 % du PIB, elle passe en 2010 à 143 % et en 2011 à 165 % du PIB. Bilan définitif ? Grâce aux « bonnes médecines » du FMI et de l’Union Européenne, des politiques raisonnables, les « seules possibles », la part de la dette par rapport à la richesse produite a augmenté de trente pour cent en deux ans ! Mais naturellement c’est nous qui sommes « irréalistes » !
Quelles sont les recettes qui ne marchent pas ? Telle est sans doute la question que se posent mes lecteurs réalistes. Eux sont avides de s’instruire par les faits et non par les discours idéologiques des illuminés du libéralisme, strauss-kahniens d’hier et d’aujourd’hui. Ce qu’il ne faut pas faire est donc bien résumé par le contenu des sept plans d’austérité appliqués aux grecs. La preuve est venue par les résultats. Revue de détails. Premier plan : hausse de la TVA et des embauches dans la fonction publique. Deuxième plan en février 2010 : gel total du salaire des fonctionnaires, relèvement de l'âge de départ légal à la retraite, augmentation des taxes sur les carburants. Troisième plan en mars 2010 : gel des retraites, augmentation des taxes sur la consommation. Quatrième plan en mai 2010. L’objectif annoncé c’est alors une réduction des dépenses publiques de 7% à l’horizon 2013. Nouveau coup de « rabot » comme disent les spécialiste à la langue fleurie par les euphémisme : suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public qui maintenaient de cette façon leur revenus au-dessus du seuil de misère, gel des salaires et retraites, non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5, augmentation de la TVA (de 19 à 23%), augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool, âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans) ! Ce n’est pas fini. Encore deux plans de redressement définitif, les amis ! En avril dernier, voici le 5ème plan : 23 milliards d'économie supplémentaires à l’horizon 2015. Le sixième plan est venu deux mois plus tard, en juin 2011. L’objectif est alors de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015. Avec comme garniture à ce plat principal, plusieurs coups de matraques sur la tête des gens déjà en difficulté avec par exemple un durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage, la réduction des retraites complémentaires, l’augmentation du nombre des non remplacement de fonctionnaires à partir de 2011, l’autorisation de licencier les salariés d'organismes publics. Une nouvelle vague de privatisations est décidée pour les ports, aéroport, poste, banque, et ainsi de suite. Le 7ème plan a été adopté en septembre dernier. Routine. Mais l'Union Européenne et le FMI n’étaient pas satisfaits. Ils ont exigé de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la sixième tranche de leur « aide » ! Quel monde de mots truqués ! L’aide en question, c’est de l’argent prêté au taux de 5%. Et cet argent sert à payer le service de la dette aux banques qui, elles, ont prêté à 18 %.
J’en viens aux banques en général. Face à la crise bancaire, l'Union européenne a encore une fois démontré son incurie. Barroso vient de proposer aux Etats de "mener une action coordonnée pour recapitaliser les banques". Personne ne lui demande de compte sur son passé récent. Pourtant le même Barroso s'était réjoui en juillet de la solidité des banques européennes après leur avoir fait subir les fameux "stress tests". La Commission européenne avait alors déclaré que "les résultats des stress tests montrent que les banques européennes sont plus fortes et mieux à même de résister aux chocs". C’était il y a à peine trois mois ! La Commission avait estimé que sur les 91 banques testées, seules 9 avaient un besoin de recapitalisation ! Et encore ! Il s’agissait d’un modeste besoin d’à peine à 2,5 milliards et demi au total. On est aujourd'hui passé entre 100 et 200 milliards selon les estimations du FMI ! Les dirigeants européens plancheraient sur un plan de recapitalisation d'au moins 100 milliards. C'est dire ce que valaient les stress tests "les plus rigoureux jamais organisés" selon Barroso. Et ce que valent d’une façon générale les déclarations de tels embobineurs !
Etude de cas. Celui de la banque Dexia. Elle est aujourd’hui en cours de démantèlement. Elle avait passé haut la main le fameux stress test européen. La banque affirmait fièrement en juillet dans un communiqué toujours disponible sur son site qu'"à l'issue du stress test mené à l’échelon de l’Union européenne, les résultats montrent que Dexia respecte les exigences en matière de capital établies pour les besoins du test". Mais le plus inquiétant, ce sont les résultats détaillés du fameux test. Car Dexia y caracolait en tête des établissements les plus solides en Europe avec un taux de fonds propres de 10,4 % en cas d'application du "scénario adverse" imaginé par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Avec ce taux, Dexia était même au-dessus des taux des plus grandes banques françaises puisque la BNP était à 7,9 %, la Société générale à 6,6 % et la Deutsche Bank à 6,5 %. Il y a de quoi avoir peur, très peur, puisque 3 mois plus tard une des banques les plus mieux placées s'est effondrée.
Dans l'affaire Dexia j'ai expliqué la semaine dernière que je refusais tout sauvetage des banquiers voyous sur le dos des contribuables. Il ne doit pas y avoir de plan de recapitalisation, ni de nouvelles garanties publiques sans refonte préalable et totale des règles du système financier. En attendant c'est aux actionnaires privés qui sont responsables de payer l’essentiel de l’ardoise. D'autant que les actionnaires des banques viennent de se gorger de dividendes versés sur les bénéfices 2010. Les banques françaises ont quasiment doublé leurs bénéfices qui sont passés de 11 à 21 milliards de 2009 à 2010. Et "Mediapart" a calculé que de 2008 à 2010, BNP Paribas avait versé 4,068 milliards d'euros de dividendes à ses heureux actionnaires. Le Crédit agricole 4,033 milliards. Et la Société générale, 2,188 milliards d'euros. Et encore : c'est sans parler des bénéfices éclatants affichés par les banques au 1er semestre 2011. On sait donc où prendre l'argent pour affronter la crise bancaire. Les banques doivent provisionner leurs bénéfices et mettre à contribution leurs actionnaires. Sans exiger d'elles aucune contrepartie, la Banque Centrale Européenne les a au contraire à nouveau gavées de financements de confort.
Pour sa dernière réunion sous la houlette de Trichet, la BCE a en effet annoncé de nouvelles facilités pour les banques. L'ouverture de nouvelles lignes de financement illimité, à 1 an et plus. Des programmes de rachats de leurs obligations pourries pour 40 milliards. Et bien sûr le maintien du principal taux directeur, c'est à dire le prix de l'argent à court terme, à 1,5 %. Avec une inflation à 3 % en septembre, ce taux est en réalité négatif. Ce qui signifie ceci : en réalité la BCE rémunère les banques pour leur prêter de l'argent à court terme ! Autant de privilèges exorbitants auxquels ont droit les banques mais pas les Etats. Ni bien sûr les entreprises productives ou les particuliers. L'argent de la banque centrale est pourtant l'argent de tous. On me traite d'irréaliste quand je propose d'augmenter le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012 au motif que cela représenterait environ 10 milliards de salaires supplémentaires. Mais ce n’est que 0,5 % de la richesse nationale annuelle. Et cela concerne 3,5 millions de travailleurs payés au SMIC. Mais que la Banque Centrale décide en une journée qu'elle mobilise 40 milliards pour les banques, cela ne semble pas choquer les mêmes personnes.
Je reviens à l'affaire Dexia. Elle prouve de manière cuisante la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Le bilan de BNP Paribas montre que 70 % de son activité est vouée à la spéculation et 30 % seulement à des prêts à l’appareil productif. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés. On sait où la privatisation a conduit le financement des collectivités locales : des centaines d’entre elles sont aux prises avec des prêts toxiques que leur a refourgués Dexia. Et son portefeuille de 80 milliards de prêts aux collectivités va maintenant être épongé par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque postale, c'est-à-dire de l'argent public. Pourtant aujourd'hui 60 % des appels d'offres des collectivités locales pour obtenir des prêts sont rejetés par les banques.
Aidées par la BCE, les banques ont asséché l'économie réelle pour gorger la sphère financière de liquidités. Sarkozy et son gouvernement ont aussi une lourde part de responsabilité dans le naufrage de Dexia. Au total, depuis 2008, la France a apporté 6,4 milliards d'aides publiques à Dexia pour se renflouer. Dont 3 milliards sous la forme d'entrée au capital (17 % du capital pour la CDC et 5,7 % pour l'Etat). Compte tenu de la chute du cours de l'action (passée de 9,9 euros quand la France en a acheté à moins de 1 euro aujourd'hui), cela représente une perte nette potentielle de 2,7 milliards pour l'Etat et la CDC. Non seulement c'est donc un désastre financier pour le budget de l'Etat mais ces aides n'ont été assorties d'aucune contrepartie. L'Etat français dispose d'un siège au Conseil d'administration de Dexia. Un siège dont il n'a rien fait.
@redline69 - 167
au sujet de @Sonia Bastille, vos propos rejoignent les miens (post 128). Sonia Bastille est là pour espérer nous entendre dire : "Mais oui, soyez rassurée, nous voterons PS si le FdG n'est pas au second tour, et si vous nous le demandez, sur ce sacré principe du rassemblement, nous voterons même PS au 1er". Bon, j'exagère, mais à peine.
Enfin bref, Sonia défend son cheval de bataille, c'est son droit, et elle est à priori la seule porte-parole de ce style sur le blog. Y'en aura d'autres. Puisqu'il est permis à Sonia d'être lourde avec ses appels (je provoque), je me permets de l'être pour la réponse : FdG aux 2 tours. Quand le PS aura un vrai programme de gauche (si ça arrive!), on en reparlera, mais ce sera de toute façon que par pur calcul, car sinon, il l'aurait déjà. Donc stop, que les électeurs PS (et autres) qui viennent lire ce blog fassent abstraction de leurs habitudes et qu'ils votent pour un parti qui répond à un vrai programme de gauche : celui du Front de Gauche. Si on s'accorde un minimum de réflexion pour se forger sa propre opinion, on vient naturellement vers le FdG, point barre. Ouais, je sais, j'ai encore craqué.
Avec C+, plus qu'ailleurs, la politique, c'est de la cuisine. Chef cuisto : Aphatie, Barthès est son petit gâte-sauce.
Un superbe article d'Acrimed : " Arianne Massenet au " Grand Journal " : le degré zéro de l'interview politique ".
Cette façon de présenter la politique et les élus, montre en fait l'axe éditorial de la chaine : ils sont tous pourris, sauf
ceux qui sont proches de la majorité actuelle ou qui ont acquis une certaine notoriété.
On le voit avec les questions de Denisot : respectueux,faible avec les forts ; fort, méprisant ou moqueur avec ceux qui ne font pas partie de l’establishment. Des Guignols, ils savent faire !
Maintenant sachant le harcèlement qu'il font, "on" va s'en occuper.
http://www.acrimed.org/article3665.html
Le petit journal des tout petits journalistes.
Jean-Luc Mélenchon a très peu de chance de débattre avec FH, faut pas réver... je doute que le PS "se grille" aussi facilement et si rapidement. N'oublions pas que la campagne présidentielle ne sera officiellement lancée qu'en Janvier 2012 ! Ils vont tous nous tenir éloignés de leurs débats jusqu'au sprint final !
Je suis convaincue que l'humour est une arme puissante face aux médias et vous devez en user et en abuser avec tout l'esprit et la subtilité qui vous caractérisent. Habituez-vous et entraînez-vous dès maintenant car plus la date approche, plus vous serez la cible de tous... votre future Opposition est en ordre de marche, depuis un petit moment et vous déstabiliser est leur but ! Sachez garder votre calme ! Plus que jamais, l'image du FdG en dépend même si vous n'êtes qu'un être fait de chair et de sang parmi des millions, vous êtes notre unique voix !
Les français sont aujourd'hui bien conscients de ce qui se passe en Grèce et des mécanismes qui ont entrainé ce pays dans la misère. Il faut, entre autre, continuer à dénoncer l'incompétence de nos dirigeants nationaux et européens et le manque évident et volontaire d'informations venant des instances européennes. Jean-Luc Mélenchon, adressez-vous plus souvent à ceux qui ont dit NON au référendum de Maastrich. Leur rancune est tenace parce ce que jamais digérée. De plus, il y a les autres... les déçus et les abstentionnistes. Ces derniers sont réceptifs, j'en étais... Beaucoup encore ont peur du mot "communisme", sans savoir que de nombreuses villes de France sont gérées par des maires communistes. Il faut le répéter parce que ce n'est pas tabou.
Pourquoi ne pas prendre contact avec des associations de jeunes dans les quartiers en leur proposant, avant chaque meeting dans les villes que vous traversez, un débat avec vous en personne ? Ils aiment et n'attendent que ça, les jeunes ! Est-ce si compliqué à organiser lors de vos déplacements ?
@Sonia Bastille 69
Pardonnez-moi, mais vous continuez à tourner en boucle.
Bien que je respecte votre point de vue, cette ritournelle sur notre échec futur sans la compromission obligatoire avec le parti social libéral devient plus que lassante.
Pour faire court (ayant déjà suffisamment développé un avis contradictoire dans des commentaires précédents), la plupart des gens du FdG que je connais, au cas improbable ou notre candidat ne serait pas au deuxième tour voteront 'blanc' plutôt que pour le libéral Hollande, ce pour des raisons profondes que vous connnaissez.
Ce n'est pas en répétant des méthodes qui ont démontré leur échec cuisant, que l'on intéresse les abstentionnistes, bien au contraire.
La politique faux-cul et petit bras, au réalisme à courte vue, à des conséquences dramatiques,
on n'en veut plus, mais vraiment plus.
Vous ne souhaitez pas le FN au pouvoir en 2017, pourtant, vos préconisations appliquées risqueraient bien de réaliser ce cauchemar, le nombre de gens écœurés pourrait atteindre le seuil suffisant pour franchir le pas,
car le parti social libéral mènerait la même politique sur le fond.
Gardons notre énergie pour la campagne, c'est maintenant, c'est beau et c'est réaliste.
Salutations
69 Sonia Bastille
Oui, ces primaires peuvent contribuer à faire gagner la gauche, MAIS POUR QUOI FAIRE?
S'il vous plaît, n'évoquez pas 81, et surtout pas l'année où on a été cocus, 83, ni la période jospin...
Les électeurs de gauche, et surtout ceux du fdg veulent autre chose que de se débarrasser d'un homme. Si c'est pour un remake de 81, où bcp ont voté Mitterransd pour juste se débarrasser de Giscard, on veillera au grain; nous les seniors...
Pour en revenir à la proposition de débat entre Jean-Luc et Hollande, je ne pense pas que ça se fera pour une raison très simple. C'est que si Hollande accepte, il va exploser! C'est sûr. Vous avez vu le programme et les propositions du Front de Gauche? Comment voulez-vous que, quelque soit la durée d'un quelconque débat, François Hollande puisse exister? C'est impossible. Il le sait lui-même parfaitement bien et c'est la raison pour laquelle il ne viendra pas. Hollande est, paraît-il, un expert en économie. Bien. Mais vous avez vu l'articulation des propositions du programme de Généreux/Mélenchon? C'est phénoménal et même un gamin de 10 ans serait en mesure de donner un avis favorable pour faire le bon choix. Cette bataille est perdue d'avance pour les socialistes et j'ai l'impression que les Français ne vont pas tarder à s'en rendre compte parce qu'il ne s'agit pas que d'excellence. Il s'agit aussi de prendre conscience que le programme économique du Front de Gauche est inattaquable en l'état actuel des choses. Je ne dis pas qu'il est parfait, bien sûr. Mais il est tout simplement au-dessus du lot et je ne vois pas qui pourrait le remettre en question? Alain Minc a bien marmonné quelques trucs insignifiants l'autre jour sur Europe1 quand il était confronté à Jean-Luc, mais rien de bien audible ni crédible! Au final, ce sont les carnets de commandes qui vont être contents et là, ça pourrait bien faire la différence!
@171 Genialle: " Je trouve bizarre que des journalistes et certains d'entre vous, pensent que F Hollande est mou !"
Il me paraît incontestable, et c'est le plus important, que sa ligne poltique est d'une mollesse affligeante. Il n'est aucunement question pour lui de remettre en question le monde tel qu'il est, de combattre le capitalisme sauvage mondialisé, d'imposer des mesures concrètes et significatives de justice sociale. Il ne propose donc pas la ligne politique claire, énergique et combative que commande la situation et qui est celle du Front de Gauche.
Quant à l'homme, un petit fait, mais révélateur et que je n'ai jamais oublié : il y a quelques années lors d'une émission de Moati (sur la 5, je crois) Hollande avait été mis en présence d'un ultra libéral complètement illuminé et déjanté, un certain Sorman. Dans un premier temps, Hollande l'a remis vertement à sa place et il a bien fait. Malheureusement, Sorman est monté sur ses grands chevaux et Hollande s'est tout de suite écrasé et lui a qiasiment fait des excuses.
J'ai trouvé cette réaction de faiblesse très décevante et je ne peux accorder ma confiance, en ces temps très exigeants et difficiles, à un tel politicien. Jean-Luc n'aurait jamais battu en retraite et même lui aurait collé immédiatement deux baffes (moralement, entendons nous bien).
@ 200 Liza Jean
Ce qui se passe en Grèce est évidemment scandaleux. Les grecs n'auraient -ils pas intérêt, au point où en sont les choses, en plus des autres formes de lutte, de carrément faire une grève totale de l'impôt ? Mais peut-être une telle riposte est-elle déjà envisagée ?
@ JLM
"Oui, que faire ?"
Sur TF1, prévenir tous les politiques que des rigolos profitent de leur carte de presse pour défoncer les candidats et faire du buzz.
Toutes plaisanterie mises a part, avant que la fin de la récrée ne soit sifflée, Sarko et son entourage proche sont presque tous les jours "présents" au petit journal, et ce depuis bien longtemps, il me semble que cela ne dessert pas beaucoup l'hôte de l’Élysée. Et cela va surement aller crescendo dans les jours qui viennent.
Pour la télé, la clope ou la bagnole, pas la peine de vous fendre de commentaires : j'arrêterai pas ! Le Ricard c'est même pas la peine d'y penser... si vous avez un truc pour la vue ? Peut être...
Les commentaires des journalistes après la victoire de Hollande semblent accréditer la thèse que les socialistes sont définitivement tournés vers le centre et qu'ils se détournent de ceux que ces journalistes ont parfois appelés les gens en rupture, la gauche radicales mais aussi je pense tout ceux qui ne votent plus ou se tournent vers le front national. Qu'en pensez-vous ? Quelle peut-être la position du front de gauche dans une configuration politique de rassemblement qui irait du centre jusqu'au front de gauche en passant par les écologistes?
Titre du billet de Jean-Luc Mélenchon :
Les socialistes désignent leur ancien premier secrétaire
Notre leader connait bien l'impétrant.Ce qui explique le pourquoi de ce titre.
Rappelons nous, F Hollande est celui qui a voté en 2005 au référendum à l'inverse de la majorité du peuple de gauche.
Dans un de ses interview Jean-Luc disait : " «Nous sommes chacun les héritiers d'une tradition, d'une histoire et de nos propres actes. Chez lui, la forme rejoint le fond. Le cœur de la ligne "Démocrate" réside dans l'effacement des contradictions qui traversent la société, l'effacement de la notion même d'affrontement. François Hollande incarne ce projet. Je pense notamment à sa manière d'être, le balancement perpétuel de ses arguments qui lui permet de faire toujours passer sa propre position politique pour une évidence entre deux extrêmes absurdes. Il ne faut pas attendre de lui de rudes polémiques théoriques car ce serait le contraire de son projet. C'est le champion d'une figure centrale de l'enseignement de l'ENA que l'on appelle le "balancement circonspect". C'est un sophiste raffiné.»
Cet homme désigné par la démocratie d'opinion va essayer de ratisser large, il est capable de demander le soutien de Bayrou.
@ Sonia Bastille
Vous devez comprendre tout cela avant de venir me titiller sur ce blog, en proposant les convergences politiques . Si vous voulez aider le Front de Gauche, je vous propose, comme l'ont fait la plupart des militants politiques de revoir vos gammes.
C'est clair que si Hollande débattait là dans les jours qui viennent avec notre candidat, il serait archi cuit et il ne prendra jamais ce risque assurément ! Il ne le fera que quand il y sera obligé à l'approche de la présidentielle ! pas grave, il sera toujours possible de l'avoir au tournant à ce moment là et puis notre candidat n'aura de cesse, lors de ses passages télé ou radio (qui j'espère s'intensifieront - temps de parole oblige (CSA)), meeting, de démontrer pourquoi la machine "Hollande" ne fera pas recette auprès des citoyens s'estimant de gauche ! ! En tous cas pour les Sonia qui espèrent que les partisans du front de gauche se déballonneront au second tour au nom de la convergence, moi en tout cas je fais partie de ceux qui considèrent que si le Front de Gauche ne passe pas, qu'importe qui il restera, ce sera la même salade flétrie et je n'en veux pas et donc ce ne sera même pas vote blanc pour moi, ce sera "dém****z-vous" et payez la facture maintenant...J'aurai au moins la satisfaction personnelle (ce sera toujours mieux que rien) d'avoir fait mon devoir de citoyen en votant pour un candidat plus à même selon moi de redresser la France mais si la majorité des citoyens ne veut pas se mouiller et préfère se taper Hollande 5 ans, qu'ils assument leur tiédeur ! mais j'espère vraiment que Hollande va tellement faire horreur aux gens dits de gauche que le Front de Gauche sera victorieux en 2012 ! Pour moi il n'y a que cette solution qui vaille la peine...
Bon, je ne suis pas encore à la retraite, j'étais du service d'ordre de Georges Marchais en 1976 à un meeting à Fréjorgues à Montpellier, plus de 10000 personnes et au stade vélodrome avec Berlinguer, près de 45 000 personnes et ailleurs. Ce qui ne m'empêche pas à 54 ans de continuer à ma manière à militer en tant que cadre dit supérieur de la fonction publique territoriale, je viens de convaincre une personne de mon entourage de lire le programme du Front de Gauche et je continuerai d'agir ainsi pour mes enfants et mon petit enfant et j'espère que leur vie sera meilleure que celle de ces dernières années.
Il faut croire que le discours du Front de Gauche est entrain de marquer des points et ce au meilleur moment, la position de Montebourg nous a aidé ces derniers jours et a rendu encore plus crédible notre présence dans cette élection qui nous rebute tant car si loin de la démocratie citoyenne que nous espérons.
Pour les journalistes, s'ils agacent il faut le dire, s'ils pourrissent le débat démocratique, il faut le dire, s'ils nous abaissent, il faut le dire, s'ils vont à l'encontre de l'éducation populaire émancipatrice telle que nous la concevons, il faut le dire, nous devons marquer notre territoire et notre conception de la politique, j'ai regardé pendant un temps le petit journal mais c'est vrai que la politique qu'ils présentent arrange bien le bourgeois mais pas le salarié.
Ne jamais lâcher même contre vent et marée, depuis le temps que je le dis, la victoire sera un jour à ce prix.
@ Ermler,
Vous jugez les conseils des lecteurs à Jean-Luc farfelus ou grotesque, mais que penser du votre: Profiter de leur caméra pour lancer un message? et vous pensez que les gens de canal vont le diffuser dans son intégralité?
Ces gens ne se moque pas seulement de lui, si ce n'était que ça, effectivement il pourrait faire l'indifférant mais ils l'empêchent tout simplement de faire ce pour quoi il est venu.
Portez plainte s'ils vous harcèlent, je ne vois pas d'autres moyens.
J L Mélenchon nous propose de regarder entre nous sa prestation à TF1, c'est vrai que c'est utile pour nous conforter dans l'idée que lui et nous sommes sur la bonne voie. Les socialistes l'ont fait pendant leur campagne pour les primaires et apparemment ça a payé. Mais si je peux me permettre une petite critique, est-ce qu'on peut assimiler ce genre de rendez-vous à une assemblée citoyenne?
De la Hollande que j’ai aimée dans les belles 70’ ne reste aujourd’hui qu’un trop vaste marché dans lequel des clochards internationaux transformés en vulgaires consommateurs n’ont plus rien de célestes.
Eau et brie de leurs côtés n’ont jamais fait bon ménage et mélangés ont trop l’odeur de son père et de l’or.
Le deuxième tour des Présidentielles l’an prochain n’opposera pas le Grand Timonier à Sarah Palin.
Il sera à la fois triste et insipide. Il gravera dans le marbre ce que le capital a toujours espéré pour ce pays… l’alternance sans alternative. Réussie dans la France des Lumières et de Jean Ferrat. Déplorable.
Quand je pense que ce même peuple a voté pour le PCF à 28% il y a un peu plus d’un demi siècle… ça me consterne de me le rappeler aujourd’hui…
Je pense avoir bien traduit le « qu’ils s’en aillent tous » par un appel déterminé à l’abstention au deuxième tour quel que soit le scénario.
Je me trompe ?
Il ne va tout de même pas y avoir des tractations underground qui m’entraineraient vers un vote « inutile » mais peut être plus cohérent au premier tour.
J’espère que non…
Que faire contre l'équipe Canal qui vous colle, je ne vois guère qu'une caméra les filmant en permanence quand ils vous filment vous-même. Vous dites qu'à Florange, ils ont été particulièrement odieux, cela doit sûrement pouvoir s'imprimer sur la pellicule! le principe de l'arroseur arrosé...
La campagne présidentielle et des législatives, voilà ce qu'il faut préparer en même temps,, c'est ce qui permettra de faire connaître nos candidat(e)s député(e)s, avec le programme et de voir les possibilités directes sur le terrain. Le FdG fera comprendre son message par ce moyen essentiel, il ne faut pas tout mettre sur le dos de Jean-Luc Mélenchon, même si la priorité lui est donnée par les medias. N'oublions pas que c'est une campagne collective !
En tout cas, sur BFM avec Mlle Elkrief, vous savez déjà que vous serez en terrain hostile...
Edifiant, à 4'01 dans ce lien : http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid1830-c-zapping.html (à réécouter, pour être bien certain de ce que dit le maladroit comparse journaleux de la vedette de la chaîne infos !).
Une grande pensée pour nos frères algériens assassinés le 17 octobre 1961.
Bon, au fait c'est quand qu'on fait la jonction avec les indignés ? Nous en sommes non?
Si le mouvement des Indignés fonctionne en France moins que dans les autres pays c'est en partie parce qu'il y a le Front de Gauche qui offre un débouché politique à des revendications anti-libérales et d'urgence sociale (et que notre pays, il est vrai, tient encore le coup, mais pour combien de temps?).
Une grosse manif Indignés-Front de Gauche ça aurait de la gueule et donnerait un peu d'espoir à nos amis Grecs et Espagnols...
Allez, bonsoir bande d'Indignés...
Vive la Gauche!
Le petit journal ! Il me font rire, quand c'est contres "les autres" c'est tout bon ;-) et même parfois c'est d’utilité publique, c'est des clowns, des bouffons, saltimbanques, des amuseurs et jouent leurs rôles, pour moi, au plus on serra sur la défensive au plus ils vont pousser, jusqu'au "débordement" ! Laissez les faire leurs clowneries et quand c'est fait, qu'ils ont leurs cotas de vilaine tête durs, que leurs salaires enfin gagné qu'ils vous laisser gagner tout court ! Tout cela sans que rien de négatif sois dit ou fait.
A+
D'accord avec ermier (une belle indifférence et de la politesse :) de la hauteur Jean-Luc!
Et bon courage! C'est passionnant ce qui se passe!
Ca n'a pas fait la Une: "PARIS (Reuters). Nicolas Sarkozy juge "intéressante" la proposition néerlandaise de commissaire européen au budget ayant pour mission de faire respecter les engagements des pays de la zone euro, a fait savoir lundi l'Elysée. Les Pays-Bas voudraient que ce commissaire européen soit habilité à contraindre à des mesures d'austérité les pays en délicatesse avec les règles du pacte de croissance et de stabilité européen en matière de dette et de déficits publics..."
Comme Ermler post 48, je pense que la meilleure stratégie à l'égard du Petit Journal est de prendre sur soi, et d'attendre le moment où ils en auront marre. Pour le moment, rien que d'obtenir de Jean-Luc des allusions agacées à leur présence suffit à les faire bicher. Je pense que se donner l'extraordinaire peine de les filmer est une idée totalement contre-productive : ils méritent qu'à compter d'aujourd'hui il ne soit plus question d'eux sur ce blog. Ce n'est donc pas le moment d'en faire les vedettes d'une super production, même militante.
Mon très cher Jean Luc.
Vous entretenez un flou, qui est peut être tactique, mais que beaucoup ne comprenne pas, j'en suis. Lorsqu'on vous demande "est ce que Hollande est un candidat de gauche" vous répondez "incontestablement, car il appartient à un parti de gauche". Vous terminez l'entretien en critiquant "les timorés de la politique que sont les sociaux démocrates", sous entendu le PS. Tant que vous ne serez pas plus clair, les innombrables personnes qui ne votent pas et mette tout dans le même sac ne viendront pas vers nous. Le PS, Hollande, les sociaux démocrates, de mon point de vue, ne sont pas de gauche. Comme la droite ils veulent mener une politique qui ne dérange pas les fondamentaux du capital. Pour que ceux qui sont en difficultés, viennent vers nous, je vous demande d'être plus clair. Autrement je suis en total accord, et j'apprends vos messages pour les donner aux autres.
Bon, la farce "démocratique" des primaires socialistes est terminée. Acta fabula est ! 2 millions et quelques de participant(e)s à un vulgaire plébiscite orchestré par les grands médias et pour finir un bide : même pas 5% du corps électoral !
Alors arrêtons de prendre des vessies pour des lanternes SVP. Car il y a des choses autrement plus sérieuses que cette désignation qui ne change rien de ce qui prévaut jusqu'à présent à gauche : un PS, parti girouette et dominateur qui ne pense qu'aux places à prendre ou reprendre en s'alliant tantôt avec la droite centriste et tantôt avec ce qui reste de l'Autre gauche (Pcf, PG, Ecologistes)...
Bref nous avons eu en modèle réduit la préfiguration de ce qui va se passer dans 6 mois à gauche.
Pour être élu président de "tous" (?) les Français, Monsieur Hollande devra ratisser large et passer des compromis avec ses soutiens de l'oligarchie capitaliste (qui financera sa campagne électorale)... jusqu'à présent son programme est très modéré et n'annonce aucun véritable changement de cap. En clair, les compromis seront plutôt des compromissions (dans la tradition social- démocrate). Et il devra en découdre avec le Front de gauche, dont le leader,Jean Luc Mélenchon, a déjà dit haut et fort qu'il ne veut pas aller au gouvernement avec des socialistes à la Hollande. Alors, il faut donc s'attendre à être gouvernés au centre gauche ou droit pour les 5 années qui viennent... Sinon, la révolution citoyenne vite !
Une analyse qui renforce celle de Jean-Luc Mélenchon, du PG et FdG sur :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=29790#more-29790
@ Ardéchoise 19h46
"... regarder entre nous sa prestation à TF1... est-ce qu'on peut assimiler ce genre de rendez-vous à une assemblée citoyenne?"
Si cela pouvait-être l'occasion de briser la glace, de rencontres qui fassent avancer, quelle aubaine!
Sur le site de France Info, comme par hasard en dessous de la vidéo de Jean luc Mélenchon, y'a, je vous le donne en mille, celle de Mme le Pen. Tout en finesse ! On approche du message subliminal, faudra bientôt vérifier les images une par une des vidéos de notre candidat, ils en sont capables.
FH attendra le 2eme tour pour le débat, son programme c'est : battre sarkosy !. le reste on s'en fout. Alors ratissons large pour gagner et après on fera comme on pourra, car ça sera très difficile avec la crise. bla, bla, bla,....
@220 ardéchoise, je pense qu'il propose d'inviter nos amis pour un apéro-politique,ou voisins, ou un repas politique à thème, ou une séance publique à entrée libre. L'intervention télé est un support pour lancer la discussion, l'écoute et l'échange. Ça changera de Calvi and co.
Jean-Luc écrit :
L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit.
Va donc faire comprendre ça à un âne qui se prend pour un veau.
Il me semble qu'il va falloir du temps pour faire assimiler le fait que, non seulement nous naissons tous égaux, mais que cet attribut naturel doit perdurer plutôt que d'accepter l'euthanasie finale comme un bétail se dirigeant "bêtement" vers la falaise et dirigé par un berger qui aurait mieux fait de travailler à la chaîne plutôt que d'entrer à l'ENA... École Normale d'Abattage.
Marine Le Pen est passée sur "RTL", elle ne cache pas être une fervente Française, cependant elle vient de découvrir les problèmes des Français... Sans doute que son père aura oublié de lui rappeler qu'une certaine caste profite des autres.
J'ai écouté sa récitation et il faut avouer que le plagiat du Front de Gauche est flagrant, elle a juste oublié la laïcité... un sujet délicat pour ceux qui ne se laissent pas berner.
Ceux qui voteront socialiste devront réfléchir sur la définition de ce terme, ceux qui voteront nationaliste devront penser qu'ils ne sont pas seuls... ceux qui seront humanistes n'auront pas d'autre choix que de voter Front de Gauche puisque c'est le seul mouvement qui propose de se prendre en main soi-même.
@ Jean-Luc Mélenchon
Je suis d'accord avec François. Les déçus de la gauche sont inombrables dans les milieux populaires. Ils ne votent plus à gauche parce qu'ils refusent le double langage. N'avons-nous à nous battre sur le sens et le contenu, sur ce que les mots signifient et ce en quoi ils sont galvaudés par le discours médiatique etc...Il y aura un raz de marée populaire en votre faveur, cher Jean-Luc, si vous tenez un langage de vérité. Pour les chômeurs, les ouvriers, les précaires le PS... c'est à mettre dans le même sac que la droite, tout simplement parce qu'à plusieurs reprises ils ont été au pouvoir et qu'ils n'ont fondamentalement rien changé. Ils ont divisé les salariés avec les sous-statuts salariaux et même enfoncé les gens dans la précarité avec la réduction des allocations chômage, sans parler des possibilités dérogatoires du Code du Travail introduites par les Lois Auroux et les lois Aubry. J'ai lu attentivement le programme du Front de gauche. Il y a de très bonnes choses, comme la nouvelle constituante pour fonder une nouvelle république ou l'abrogation de toutes les lois iniques mises en place par la droite (mais c'est la moindre des choses, ce sur quoi le PS se tait lamentablement et devrait suffire à prédire qu'il n'y touchera pas). Même si le programme reste très keynésien et très éloigné de Marx et de l'abolition du salariat, même de ce point de vue il y des zones floues gênantes par exemple sur la réforme de la fiscalité, (le nombre de tranche..)où rien de précis n'est énoncé, alors que c'est un énorme morceau comme levier de l'action publique.
Il faut que Jean Luc fasse réellement son'coming out'du PS car non la gauche n'a pas gagné et n'a pas a se féliciter qu'un représentant social démocrate de doite soit désigné par le PS pour challenger Sarkozy. De plus la médiacratie fait en sorte de tout mélanger et induire dans l'erreur ou laisser dans le flou les citoyens français D'ailleurs un passage du discours de Hollande est repris par france info sur l'union des gauches, sans aucune mention de programme.Le leitmotiv du PS est vote utile et si on ne démontre pas tous les vices cachés de leur programme, le front de gauche sera percu comme un apport de voix au 2eme tour car tout le monde tient comme acquis que l'on jouera les carpettes comme Montebourg.
Un seul vote utile au 1er comme au 2eme tour Mélenchon et Front de Gauche
@ 168 Sans terre
Dussé-je avoir l’air du scrogneugneu N°1 du donneur de leçons, je voudrais dire à Jean-Luc Mélenchon, et si je peux me permettre, qu’il serait vain d’émettre une fatwa contre Canal+ !
Même si dans mon premier post j'étais prêt à résilier mon abonnement à C+, je reconnais après avoir parcouru les différentes réponses, que "sans terre" à en partie une bonne analyse. Il y en a d'autres aussi, mais la sienne me plait assez. L'indifférence vis-à-vis de cette équipe les lassera quand ils verront que "les chiens aboient et la caravane passe". J'ajoute, Chirac avec les Guignols a été pas mal vilipendé, mais c’était plus humoristique et moins violant. On prend toujours parti pour celui qui est brocardé. Sans comparaison, mais chez "Guignol" les enfants vont systématiquement vers celui qui prend les coups de matraques.
@JL MELENCHON
Vous avez fait de gros progrès envers les journalistes! Continuez à restez calme, courtois...tout en étant ferme comme vous savez le faire.
Vous serez l'invité de "Parole Directe" sur TF1. C'est très bon mais attention le thème qui a recueilli le plus de votes pour être abordé lors de l'émission c'est l'immigration (47%). Gare au piège car en si peu de temps ce sujet tournera inévitablement autour d'une comparaison avec les solutions du FN (j'ai voté pour le thème du logement, 5% seulement!)
Pour les Canaleux... laissez les faire, soyez simplement ironique avec eux, ils se lasseront. Si vous attaquez en justice, verbalement voire physiquement ils n'attendent que ça. Ne les filmez pas comme le conseillent beaucoup sur ce blog... à ce jeu là ils auront le dernier mot.
Pour les gars de Canal c'est le silence, ne plus leurs répondre, les ignorer, le silence est le plus grand des mépris. Pour Hollande c'est le contraire démonter une à une ses propositions à l'eau de...rose et montrer au peuple que tout cela est contraire à ses intérêts, que les expériences de Papandréou et Zapatero sont là comme preuve de l'échec assuré de son programme car la rigueur sera l'horizon indépassable de sa politique.
Bonsoir, je comprends pas l'attitude de Montebourg que je respecte beaucoup, mais il n'est pas cohérent,
Si il était un peu, il rejoindrai le front de gauche et aiderai Jean-Luc Mélenchon.. Merci à vous, continuez le combat pour la vraie démocratie... Résister résister aux chroniqueurs des vérités toutes faîtes, résister aux caricatures du populisme, du gauchisme, aux médias qui manipulent les esprits, résister aux sondages qui oriente les intentions de vote, résister aux fausses peurs qu'ils vont véhiculés. Je vous souhaite une belle campagne et bon courage ! Respect à vous, j'apprécie vos idées, mais aussi l'homme.
Victor.
J.-L. Mélenchon : "A Florange, chez les sidérurgistes, cette équipe a été spécialement odieuse. Ces gens méprisent les ouvriers d’une façon incroyable. Tous les plans, toutes les questions, sont destinées à les tourner en ridicule, à les mettre en difficulté. Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?"
Serge Halimi, il y a déjà fort longtemps, indiquait une piste. Ne pas faire les choses en fonction des médias. À chaque fois que les contestataires ont pensé pouvoir utiliser les médias pour faire passer l'idée de la contestation, ce sont les médias qui ont utilisé les porte-paroles des mouvements contestataires pour leur faire dire ce qu'ils attendaient d'eux. Démonstration implacable ici.
En fait, hier le Front de Gauche a remporté une grande victoire. Maintenant les choses sont claires. La vraie gauche, c'est nous. Il suffit de le faire savoir aux 17% des socialistes qui ont voté Montebourg et qui doivent aujourd'hui se sentir gênés. Il faut le faire savoir aussi aux Français. Dans 6 mois, ils auront le choix entre 3 voies : la droite toxique, la gauche molle, et la vraie gauche. Nous.
@ Victor
Bonsoir, je comprends pas l'attitude de Montebourg que je respecte beaucoup, mais il n'est pas cohérent,
Figure-toi que je n'arrive pas à comprendre l'attitude de Sarkozy que je ne respecte pas du tout et pourtant il est tout aussi cohérent que Arnaud... va donc comprendre Charles.
@Sonia Bastille 69
J'ai l'habitude de lire les commentaires postés de ce blog. Le tien a fait l'objet de pas mal de critique, je l'ai donc recherché.
Et bien moi je vais te dire : pas question d'aller voter au 2ième tour pour un Hollande pour faire barrage à Sarko. Si les français n'ont pas compris qu'ils en reprennent une cuillère bien plus amère. Chirac en 2002, Ségolène pour le vote "utile" en 2007 c'est bon.
Pour 2012 je fais campagne à mort pour Jean-Luc Mélenchon et voterai utilement à gauche pour lui au premier tour. S'il n'est pas au second, je m'abstiendrai la conscience tranquille!
Je suis allé voter sur le site de TF1 pour les sujets à aborder. Hélas mon vote n'a pas été pris en compte car j'aurais déjà voté, soit-disant !
En attendant voici les sujets choisis : Immigration 41%, Pouvoir d'achat 21%, Emploi 11%. Le reste peanuts ! Voilà qui promet.
@Au cher webmestre.
Merci de votre réponse post 180. Je me sens tout à fait à ma place sur ce blog comme électrice de Mélenchon: Je ne fume pas, je ne sais pas conduire, je n'ai pas Canal+ et je pense...
Belle idée les cafés "humain d'abord", va falloir se bouger le 20 Octobre, il faudrait savoir trouver les R.V. dans nos différents coins de province et de Paris, et si possible avec des camarades de toutes les composantes du FdG.
Ce blog est peut-être un moyen de faire le lien entre tous ? ou est-ce que ce n'est pas le lieu?
[Edit Webmestre : C'est le lieu ! L'appel est lancé sur ce blog par Jean-Luc Mélenchon, il est donc tout à fait naturel de rendre compte ici des initiatives lancées en réponse ou dans le même esprit que cet appel.]
@ 246 PATRICK F 32
Tout à fait d'accord. Trop c'est trop. Le vote utile, puis la discipline républicaine, etc. Les peuples ont les hommes politiques qu'ils méritent.
Depuis 30 ans ont hurlent que le capitalisme est en train de tout piller, mais non, ce n’est pas assez; les Français ne réagissent que quand ils ont le nez dans la m****, alors ils s'étonnent de l'odeur, la vue ne les dérangeait pas !
Je subirai leur inculture politique, mais la tête haute.
Il faut en effet méprise/négliger l'argument du vote utile.
Le vote utile c'est le vote politiquement utile, c'est-à-dire celui qui prend en compte les vraies solutions que l'on commence à saisir quand on écoute les discours de Jean-Luc Mélenchon en vidéos.
Remplacer Sarko par une absence de changement c'est encore faire le lit du FN. on ne peut plus prendre cette responsabilité mortelle.
Salut.
Les journalistes collants, ignorons-les !
Et, comme pouvait dire Chamfort (mais peut-être Goethe aussi) :
"Lorsque pour se mettre en chemin, les chevaliers s'approchent de leur monture, il y a toujours des chiens pour aboyer dans la cour".
Humour et vérité, rien de mieux. Et le silence, parfois, c'est édifiant. Ca désarçonne. Faut utiliser toutes les astuces mais cool. Courage. On les aura !
Que faire face au harcèlement de Canal Plus : Serait-ce une bonne idée d'aller revoir comment des hommes politiques par le passé ont su se défendre du harcèlement de la part des journalistes. Par exemple en son temps Le Pen (mais peut-on trouver dans cet exemple matière à leçon ?) ou Marchais, avaient eu à subir le même type de harcèlement. S'en étaient-ils sortis ? comment ?
Bon courage M. Mélenchon.