16oct 11
Invité de « Parole directe » sur TF1
Jeudi 20 octobre de 20h15 à 20h35
A cette occasion, je vous propose d'organiser des soirées-débat d'écoute collective, notamment en public dans des cafés, suivies de présentations-débat autour de notre programme "l'Humain d'abord".
Des fonds de tract et affichettes sont disponibles pour annoncer ces soirées.
Je poste cette note dimanche soir car lundi est jour de cavalcade pour moi. La journée ne me laissera pas de temps pour me mettre devant mon clavier comme j’y suis à présent. J’évoque le vote du deuxième tour de la primaire socialiste. Puis le harcèlement que m’infligent certaines équipes travaillant pour Canal Plus. Ensuite je viens sur ce qui est mon travail de conviction et d’argumentation auprès de mes lecteurs. Je reviens donc sur la situation de la Grèce pour faire le bilan du moment. L’enjeu est que chacun de vous puisse dominer le bourrage de crâne auquel la question de la dette des Etats et des remèdes libéraux donne lieu. Pour les mois qui viennent, cette affaire est centrale car c’est sur l’épouvantail grec que la droite et les sociaux libéraux construisent leur chantage sur « la seule politique possible ». Et puisque j'y suis j'évoque le sort de Dexia.
Merci à Eric Mestre pour cette série de photos de l'altiplano Bolivien…
Une nouvelle étape de la campagne présidentielle commence avec la désignation du candidat des socialistes. Je félicite l’heureux vainqueur de cette compétition. Mais puisque je suis au moment des picoteries, je ne peux m’empêcher de faire remarquer facétieusement que c’était une compétition sans risque pour les socialistes puisque de toute façon un socialiste était certain de l’emporter ! Ayant appelé mes amis à ne pas s’en mêler, même si je ne suis pas du tout certain de les avoir convaincus, je me réserve le seul avantage de cette situation : ne pas commenter une préférence des votants que je me contente d’enregistrer. Ni joie ni regrets. L’orientation majoritaire du Parti Socialiste est confirmée sans aucune surprise dans la personne de l’homme qui l’a incarnée sans discontinuer depuis 1997. L’intermède Aubry n’avait aucune signification de changement d’influence idéologique. En se rangeant derrière elle et en renonçant à exister, la gauche du Parti Socialiste, certes affaiblie par notre départ, s’est condamnée au rôle dérisoire qu’on lui connaît. Elle est à présent réduite au rôle de faire valoir sans influence ni rôle. Montebourg un temps a relevé le gant. A présent la vie du PS reprend, avec sa grisaille et son eau tiède, ses batailles d’organigramme de campagne et ses luttes de places au futur gouvernement. Demain est un autre jour. Laissons la poussière retomber. Le paysage est dessiné. Chacun va bientôt le réaliser. Je dis bienvenue aux socialistes de gauche, aux sympathisants et aux électeurs de ce parti qui savent déjà à quoi s’en tenir.
Le paysage de la gauche est en place. Cinq candidats sont présents pour l’instant. C’est le plus petit nombre depuis longtemps. Dans la période récente, le précédent contexte à cinq c’était en 1995. Ce n’est pas fini. Certains analystes pensent que le candidat du NPA ne sera peut-être pas là à la fin, faute de signatures suffisantes pour le parrainer. Dans ce cas nous serons quatre en lice à gauche. Les socialistes ne pourront pas reprocher aux autres la « dispersion », selon leur insupportable habitude. De même, dans cette configuration, je ne crois pas que le « vote utile » soit un argument du même poids pour faire voter socialiste, par peur, ceux qui n’en ont pas envie.
Nous allons voir bientôt ce que valent vraiment certaines belles déclarations entendues pendant le déroulement des primaires. J’évoque ici « l’appétit de débats » relevé tout au long de la période. Sera-t-il considéré que cet appétit est apaisé par les parties à fleurets mouchetés auxquelles nous avons eu droit ? Ou bien a-t-on encore envie d’en savoir davantage ? Mon « offre publique de débat » sera-t-elle entendue à gauche ? Je la renouvelle. Je crois qu’elle prolonge utilement la séquence qui vient d’avoir lieu en ce sens qu’elle continuera à donner le goût de s’impliquer dans les élections qui arrivent. A gauche c’est indispensable pour lever les blocages qui paralysent maintes consciences. Quels sont ces blocages ? Tous ceux qui empêchent de comprendre quelles sont les raisons de fond de notre compétition à gauche. Je veux parler des différences de propositions face à la droite. Ne pas le comprendre, ne pas vouloir en saisir pleinement les citoyens, c’est se condamner à aller à une élection où chacun regardera l’autre en chiens de faïence. D'aucuns, peut-être, auront le sentiment de progresser de leur côté. Illusion ! Car une bonne part de ceux qui nous intéressent pourrait rester sur le bord du chemin de ce seul fait. Ou serait alors la dynamique globale à gauche ? Débattre publiquement, c’est combattre l’abstention populaire, c’est transmettre le goût de prendre position. C'est restaurer la souveraineté de ceux qui pourront prendre leur décision en connaissance de cause.
Les dernières heures de la primaire socialiste ont failli me jouer un mauvais tour. La prise de position de Montebourg pouvait prêter à confusion si on le prenait pour notre porte-parole. Il ne l’est pas. Il n’a jamais dit qu’il l’était, et nous non plus ne lui avons jamais donné ce statut. Si je le précise c’est bien parce que je constate dorénavant tant de simplification dans les commentaires politiques ! Si je regarde son entretien avec le journal « Le Monde » je suis étonné qu’on en n'ait retenu que l’annonce de son vote. Car le reste tout de même ne respirait pas l’enthousiasme ! Je n’entre pas dans le détail de ce qu’il a dit. Mais c’est son affaire de s’en expliquer. Je crois que c’est une erreur de sa part. Rien n’exigeait qu’il se prononce personnellement. Ma note avait été rédigée et publiée avant de connaître ce rebondissement. Pour ma part, je ne regrette vraiment pas de vous avoir appelé à vous tenir à distance de ce deuxième tour. Le moindre signe de préférence nous aurait impliqués dans le résultat. Nous aurions alors été mis dans l’impossibilité de continuer à agir d’après notre propre logique, notre propre programme. Une préférence aurait aboli la distance qui nous sépare du programme des socialistes et aboli du même coup la compétition que nous assumons avec eux. Nous voulons que les éléecteurs puissent choisir entre les deux lignes de gauche qui leur sont proposées. La primaire socialiste n’a pas permis un tel choix d’orientation. Les deux finalistes étaient callés sur la même ligne générale. Elle a départagé deux personnes, deux façons d’être. Rien de plus.
C’est un harcèlement sophistiqué. Une vraie propagande. Sans relâche, après avoir passé en boucle l’épisode manipulatoire dit « du petit journaliste », je suis à présent harcelé de jour en jour, avec les quarante secondes filmées à la fête de « l’Humanité » par une des boîtes de production qui fournit en image la chaîne « Canal plus ». C’est le nouvel épisode dit « dégage ». Ça passe et ça repasse. En semaine et le dimanche. Trois semaines après la fête, c’est tout ce que cette équipe a retenu de l’événement. Non ce n’est pas de l’humour, de la rigolade et ainsi de suite. A ce niveau de harcèlement, c’est une attitude construite et un choix politique. C’est une prise de position dans la campagne présidentielle. Sur le terrain c’est aussi de la provocation permanente. Le micro et la caméra de cette équipe me sont continuellement mis sous le nez, je ne peux parler à personne sans que la « journaliste » ne s’incruste dans mon dialogue. Sa présence, collé serré, fait barrage à ce qu’on m’approche, car me parler c’est accepter d’être filmé, interrompu, questionné par cette personne. Les gens n’y sont pas prêts ! Cette intrusion les paralyse le plus souvent. C’est donc un harcèlement physique permanent qui s’exerce sur moi. Je pose le problème à tous mes lecteurs. Je ne sais comment traiter cette difficulté. Comme vous le comprenez, tout ceci n’a plus rien à voir avec du journalisme. Mais comment s’opposer ? On devine le torrent d’injures et de nouvelles provocations auxquels j’aurais droit si je m’y opposais. Ce serait une nouvelle occasion de s’en prendre à moi, au nom de la liberté de la presse et du droit à l’humour, bla bla bla. A Florange, chez les sidérurgistes, cette équipe a été spécialement odieuse. Ces gens méprisent les ouvriers d’une façon incroyable. Tous les plans, toutes les questions, sont destinées à les tourner en ridicule, à les mettre en difficulté. Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?
Je suis un fan du train. Vous le saviez ? Je préfère le train à tout autre moyen de transport. A l’avion, cela va de soi. Les boîtes à sardines volantes, leurs habitacles sadiques, leurs préliminaires humiliants de déshabillage public, leurs inquisitions indécentes dans nos bagages, tout ça pour démasquer les terroristes du Paris-Perpignan, que c’est nul ! L’avion me révulse ! La voiture ? Non ! Ce n’est pas. La circulation, l’immobilisation assis, je n’arrive pas à me détendre. Mais le train ! N’étaient les annonces grotesques de « rail-team » et les toilettes shake up, c’est tout simplement l’idéal. Tranquille, rapide, sûr, et, jusqu’à il y a peu, ponctuel. Maintenant, mieux vaut oublier la ponctualité. La tiers-mondisation est bien avancée. Le train part et arrive quand il peut. Quand il part ! Je croyais que le délabrement était réservé au Thalys, le super train qui relie Paris à Bruxelles. Jamais à l’heure, ni au départ ni à l’arrivée. Quand il l’est on le remarque et on en parle. C’est tout dire ! Je croyais a un effet différé de la querelle des flamands contre les francophones. En prenant le Paris-Brive j’ai pu constater que le mal est maintenant bien répandu. Une demi-heure de retard au départ à l’aller, une demi-heure de retard au retour. Pas d’explication à l’aller. La divagation d’animaux sur les voies fut évoquée au retour. Sale bête ! Les cheminots que j’entreprends sur le sujet sont exaspérés. Ils aiment leur métier et cette pagaille leur hérisse le poil ! La gestion du rail sous critère de la concurrence libre et non faussée c’est ça. Comme le reste. Avec le libéralisme tout va plus mal, tout se détraque. Et personne n’est content. Il y a pire, me direz-vous. Par exemple le libéralisme appliqué à une nation.
J’en viens donc aux grecs. Le bilan de leur situation n’est jamais fait. Pourtant il le faudrait. Après tout, n’est-ce pas le laboratoire des politiques de redressement souhaitée par « la troïka », la Commission européenne, le FMI, la main invisible du marché, la concurrence libre et non faussée et tous les saints du paradis néo libéral ? les plus grands esprits de la planète du Fric ne se sont-ils pas mobilisés pour faire leurs recommandations et « aider la Grèce » ? Faisons un petit récapitulatif de leurs exploits. Mais avant de le faire un rappel. L’objectif du premier plan d’austérité lu et approuvé par les grands docteurs miracles était, en janvier 2010, de ramener le déficit sous les 3% du PIB à l’horizon 2012. Que s’est-il réellement passé ? Autrement dit, examinons la médecine à ses résultats réels. Fin 2009 leur dette s’élevait à 298 milliards d'euros. Aussitôt sont appliquées les bonnes recettes du bon docteur Strauss-Kahn. Applaudissements universels. Peu importe ensuite les faits. Car au premier trimestre 2010, la dette avait déjà augmenté de 3,7% par rapport au trimestre précédent. Ce n’est qu’un début. En mars 2010 elle atteint 309 milliards d'euros. Ça n’a pas l’air de troubler les grands esprits des petits messieurs je sais tout. La suite non plus. Au deuxième trimestre de cette même année la dette augmente encore de 1,4% par rapport au trimestre précédent. Elle atteint alors 314 milliards d'euros. Qu’à cela ne tienne ! Les plans d’austérité sont exigés parfois très grossièrement et appliqués avec vigueur par les socialistes au pouvoir. Sans autres résultats qu’une aggravation de la situation. Toute l’Europe des puissants fronce les sourcils. Les plans d’austérité s’enchaînent. Et les résultats suivent, toujours dans le même sens. Au deuxième trimestre 2011 la dette est encore en augmentation de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010. Elle s’élève alors à 340 milliards d'euros. Soit 52 milliards de plus qu’au début de la crise. Soit 17 % de plus qu’au début. Tel est le bilan comptable des sept plans d'austérité. Le bilan économique est évidemment l’explication. L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit. Celui-ci est financé par l’emprunt et donc la dette, laquelle coûte de plus en plus cher, non seulement du fait de son augmentation en volume mais du fait de l’envolée des taux. La baisse de l’activité en Grèce est frappante. En 2010 la richesse produite a reculé de deux pour cent, en 2011 de près de cinq pour cent encore. A partir de là, la part de la dette vis-à-vis de la production de l’année s’envole. Elle était en 2009 de 127 % du PIB, elle passe en 2010 à 143 % et en 2011 à 165 % du PIB. Bilan définitif ? Grâce aux « bonnes médecines » du FMI et de l’Union Européenne, des politiques raisonnables, les « seules possibles », la part de la dette par rapport à la richesse produite a augmenté de trente pour cent en deux ans ! Mais naturellement c’est nous qui sommes « irréalistes » !
Quelles sont les recettes qui ne marchent pas ? Telle est sans doute la question que se posent mes lecteurs réalistes. Eux sont avides de s’instruire par les faits et non par les discours idéologiques des illuminés du libéralisme, strauss-kahniens d’hier et d’aujourd’hui. Ce qu’il ne faut pas faire est donc bien résumé par le contenu des sept plans d’austérité appliqués aux grecs. La preuve est venue par les résultats. Revue de détails. Premier plan : hausse de la TVA et des embauches dans la fonction publique. Deuxième plan en février 2010 : gel total du salaire des fonctionnaires, relèvement de l'âge de départ légal à la retraite, augmentation des taxes sur les carburants. Troisième plan en mars 2010 : gel des retraites, augmentation des taxes sur la consommation. Quatrième plan en mai 2010. L’objectif annoncé c’est alors une réduction des dépenses publiques de 7% à l’horizon 2013. Nouveau coup de « rabot » comme disent les spécialiste à la langue fleurie par les euphémisme : suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public qui maintenaient de cette façon leur revenus au-dessus du seuil de misère, gel des salaires et retraites, non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5, augmentation de la TVA (de 19 à 23%), augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool, âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans) ! Ce n’est pas fini. Encore deux plans de redressement définitif, les amis ! En avril dernier, voici le 5ème plan : 23 milliards d'économie supplémentaires à l’horizon 2015. Le sixième plan est venu deux mois plus tard, en juin 2011. L’objectif est alors de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015. Avec comme garniture à ce plat principal, plusieurs coups de matraques sur la tête des gens déjà en difficulté avec par exemple un durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage, la réduction des retraites complémentaires, l’augmentation du nombre des non remplacement de fonctionnaires à partir de 2011, l’autorisation de licencier les salariés d'organismes publics. Une nouvelle vague de privatisations est décidée pour les ports, aéroport, poste, banque, et ainsi de suite. Le 7ème plan a été adopté en septembre dernier. Routine. Mais l'Union Européenne et le FMI n’étaient pas satisfaits. Ils ont exigé de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la sixième tranche de leur « aide » ! Quel monde de mots truqués ! L’aide en question, c’est de l’argent prêté au taux de 5%. Et cet argent sert à payer le service de la dette aux banques qui, elles, ont prêté à 18 %.
J’en viens aux banques en général. Face à la crise bancaire, l'Union européenne a encore une fois démontré son incurie. Barroso vient de proposer aux Etats de "mener une action coordonnée pour recapitaliser les banques". Personne ne lui demande de compte sur son passé récent. Pourtant le même Barroso s'était réjoui en juillet de la solidité des banques européennes après leur avoir fait subir les fameux "stress tests". La Commission européenne avait alors déclaré que "les résultats des stress tests montrent que les banques européennes sont plus fortes et mieux à même de résister aux chocs". C’était il y a à peine trois mois ! La Commission avait estimé que sur les 91 banques testées, seules 9 avaient un besoin de recapitalisation ! Et encore ! Il s’agissait d’un modeste besoin d’à peine à 2,5 milliards et demi au total. On est aujourd'hui passé entre 100 et 200 milliards selon les estimations du FMI ! Les dirigeants européens plancheraient sur un plan de recapitalisation d'au moins 100 milliards. C'est dire ce que valaient les stress tests "les plus rigoureux jamais organisés" selon Barroso. Et ce que valent d’une façon générale les déclarations de tels embobineurs !
Etude de cas. Celui de la banque Dexia. Elle est aujourd’hui en cours de démantèlement. Elle avait passé haut la main le fameux stress test européen. La banque affirmait fièrement en juillet dans un communiqué toujours disponible sur son site qu'"à l'issue du stress test mené à l’échelon de l’Union européenne, les résultats montrent que Dexia respecte les exigences en matière de capital établies pour les besoins du test". Mais le plus inquiétant, ce sont les résultats détaillés du fameux test. Car Dexia y caracolait en tête des établissements les plus solides en Europe avec un taux de fonds propres de 10,4 % en cas d'application du "scénario adverse" imaginé par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Avec ce taux, Dexia était même au-dessus des taux des plus grandes banques françaises puisque la BNP était à 7,9 %, la Société générale à 6,6 % et la Deutsche Bank à 6,5 %. Il y a de quoi avoir peur, très peur, puisque 3 mois plus tard une des banques les plus mieux placées s'est effondrée.
Dans l'affaire Dexia j'ai expliqué la semaine dernière que je refusais tout sauvetage des banquiers voyous sur le dos des contribuables. Il ne doit pas y avoir de plan de recapitalisation, ni de nouvelles garanties publiques sans refonte préalable et totale des règles du système financier. En attendant c'est aux actionnaires privés qui sont responsables de payer l’essentiel de l’ardoise. D'autant que les actionnaires des banques viennent de se gorger de dividendes versés sur les bénéfices 2010. Les banques françaises ont quasiment doublé leurs bénéfices qui sont passés de 11 à 21 milliards de 2009 à 2010. Et "Mediapart" a calculé que de 2008 à 2010, BNP Paribas avait versé 4,068 milliards d'euros de dividendes à ses heureux actionnaires. Le Crédit agricole 4,033 milliards. Et la Société générale, 2,188 milliards d'euros. Et encore : c'est sans parler des bénéfices éclatants affichés par les banques au 1er semestre 2011. On sait donc où prendre l'argent pour affronter la crise bancaire. Les banques doivent provisionner leurs bénéfices et mettre à contribution leurs actionnaires. Sans exiger d'elles aucune contrepartie, la Banque Centrale Européenne les a au contraire à nouveau gavées de financements de confort.
Pour sa dernière réunion sous la houlette de Trichet, la BCE a en effet annoncé de nouvelles facilités pour les banques. L'ouverture de nouvelles lignes de financement illimité, à 1 an et plus. Des programmes de rachats de leurs obligations pourries pour 40 milliards. Et bien sûr le maintien du principal taux directeur, c'est à dire le prix de l'argent à court terme, à 1,5 %. Avec une inflation à 3 % en septembre, ce taux est en réalité négatif. Ce qui signifie ceci : en réalité la BCE rémunère les banques pour leur prêter de l'argent à court terme ! Autant de privilèges exorbitants auxquels ont droit les banques mais pas les Etats. Ni bien sûr les entreprises productives ou les particuliers. L'argent de la banque centrale est pourtant l'argent de tous. On me traite d'irréaliste quand je propose d'augmenter le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012 au motif que cela représenterait environ 10 milliards de salaires supplémentaires. Mais ce n’est que 0,5 % de la richesse nationale annuelle. Et cela concerne 3,5 millions de travailleurs payés au SMIC. Mais que la Banque Centrale décide en une journée qu'elle mobilise 40 milliards pour les banques, cela ne semble pas choquer les mêmes personnes.
Je reviens à l'affaire Dexia. Elle prouve de manière cuisante la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Le bilan de BNP Paribas montre que 70 % de son activité est vouée à la spéculation et 30 % seulement à des prêts à l’appareil productif. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés. On sait où la privatisation a conduit le financement des collectivités locales : des centaines d’entre elles sont aux prises avec des prêts toxiques que leur a refourgués Dexia. Et son portefeuille de 80 milliards de prêts aux collectivités va maintenant être épongé par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque postale, c'est-à-dire de l'argent public. Pourtant aujourd'hui 60 % des appels d'offres des collectivités locales pour obtenir des prêts sont rejetés par les banques.
Aidées par la BCE, les banques ont asséché l'économie réelle pour gorger la sphère financière de liquidités. Sarkozy et son gouvernement ont aussi une lourde part de responsabilité dans le naufrage de Dexia. Au total, depuis 2008, la France a apporté 6,4 milliards d'aides publiques à Dexia pour se renflouer. Dont 3 milliards sous la forme d'entrée au capital (17 % du capital pour la CDC et 5,7 % pour l'Etat). Compte tenu de la chute du cours de l'action (passée de 9,9 euros quand la France en a acheté à moins de 1 euro aujourd'hui), cela représente une perte nette potentielle de 2,7 milliards pour l'Etat et la CDC. Non seulement c'est donc un désastre financier pour le budget de l'Etat mais ces aides n'ont été assorties d'aucune contrepartie. L'Etat français dispose d'un siège au Conseil d'administration de Dexia. Un siège dont il n'a rien fait.
@bleupieris
Arrêtez les attaques sur la personne de Hollande, sinon vous perdrez beaucoup de voix au premier tour des présidentielles. Les discours clivants et haineux sont l'apanage de la droite.
Et vous, sachez faire la différence entre attaques personnelles et jugements politiques. Traiter les mesures de Hollande de "bol d'eau tiède" n'a rien de haineux. C'est une image qui traduit une appréciation sur une ligne politique.
Bien sûr, monsieur, que le gauche ne pourra pas gouverner sans le PS. Mais elle ne gouvernera pas non plus dans un bol d'eau tiède, sauf à se faire exploser par le Réel !
Vous prétendez partager les idées et les analyses de JL M ? Et vous ne voyez pas ce qui les sépare de celles de Hollande ? Vous voulez quoi ? De la complaisance ? Tromper les électeurs et leur cachant que les "solutions" du PS sont totalement inefficaces ?
Si vous partagez nos idées, défendez-les au lieu de venir nous faire la morale et de nous chanter, six mois avant l'élection, la complainte du "tous unis pour battre le droite" ! Unis avec qui ? Avec Valls et les strauss-kahniens qui ont exactement le même logiciel idéologique que la droite libérale ?
Alors, puisque vous partagez nos analyses, aidez-nous à faire bouger le PS, à clarifier les enjeux, à renouer avec une vraie politique de gauche ! Sans haine, mais sans oeillères... et sans baillon !
Il est hors de question de lâcher Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche !
Par contre nous sommes en droit sur ce blog de demander des éclaircissements dans le cadre de l'alliance qui nous lie à d'autres partis de gauche avec lesquels nous nous sommes engagés ! Par exemple, je suis pas communiste, mais je soutiens pleinement les démarches des amis communistes à nos cotés.
Est-ce si grave de demander de pas associer notre campagne à celle des socialistes qui ont une vision libérale ?
D'ailleurs le mot "démocrate" soulevé par des internautes lors d'interventions de Jean-Luc Mélenchon peut facilement ce remplacé par libérale.
Il n'est pas insultant de dire que le PS est devenu un parti libéral et que la par de gauche de ce parti représente moins de 20% de ses soutiens. Moi çà m'inquiète et je souhaite pas que le Front de gauche frétille avec ses gens.
Débattre oui encore une fois sur le comparatif des programmes, arranger des seconds tours ! Non ! chaque électeur fera cela en conscience le moment venu et notre amie Sonia à parfaitement le droit de voir les choses autrement. Je lui ai juste signalé que je souhaitais qu'elle face attention à par oublier que nous sommes réuni ici pour vaincre au premier tour.
Il n'y a rien qui va s'effriter. En nous démarquant de l'écurie d'en face ce sera même encourageant pour les électeurs qui disent " après tout c'est tous le même, ils finissent par arranger le coup sur un coin de table" . Et bien çà sa porte un nom. L'abstention direct ! En nous démarquant on prend d'abord aucun risque, au contraire on valorise notre affaire et ensuite les gens décideront en conscience sans le FdG si il venait à perdre (je n'envisage pas cette solution) de voter pour tels ou tels candidat libéral.
cordialement
Or donc Benoit Hamon reste porte parole du PS. Le porte voix de la soit-disante aile gauche du PS devra se faire recadrer tous les lundis par les communiquant de Hollande... Je sais que Hamon n'est élu de rien, mais tomber aussi bas, c'est juste pitoyable.
Pour clore (je l'espère) le sujet sur les mauvaises manières des journalistes et des reporters, au bal des hypocrites personnes n'est dupe ! Nous avons en France un texte de loi qui protège très bien qui veut être protégé, cela s'appelle "le droit à l'image" point barre.
Je comprends l'agacement éprouvé à être en permanence "collé" par des journalistes mais je ne suis pas certain qu'il faille y voir un quelconque parti pris contre Jean-Luc MELENCHON.
Pour suivre régulièrement le résumé de cette émission le dimanche, il me semble indéniable que personne n'est épargné, à commencer par Nicolas Sarkozy. Ce dernier semble en revanche avoir choisi de composer, et c'est peut-être ce qui le rendra moins attractif pour cette équipe qui se fait devoir de s'attacher à ceux qu'elle agace le plus. Les mouches, plus tu agites les bras pour les repousser, plus elles reviennent à la charge!
Ne pas non plus tomber dans le travers de la victimisation qui a déjà été employé par certains et qui ne fonctionne qu'un temps.
Donc, à mon humble avis, relativiser ces situations et pourquoi pas, comme certains ici l'ont judicieusement suggéré, en jouant suivant le thème de l'arroseur arrosé.
Bon courage en tous cas à ceux qui veulent sincèrement porter des valeurs de Gauche, comme c'est le cas de Jean-Luc Mélenchon et du Parti de Gauche. Il n'y a plus qu'eux pour ne pas désespérer ceux qui, comme moi, sont tombés dedans tout petit !
Je persiste toutefois à regretter l'absence de réponses à mon questionnement sur divers sujets...
Je mets à disposition l'interview de Jean-Luc Mélenchon dans Mediapart :
http://www.mediapart.fr/article/offert/a47d348775dc42b51ab86a5a54edd266
bonne lecture.
@341 Jean Louis CHARPAL
Merci d'avoir effacé mon message. Je sais maintenant où ne sont pas les vrais démocrates. Je me désinscris du blog.
[Edit webmestre : Personne n'a rien effacé du tout, et surement pas JL Charpal. En revanche, j'ai supprimé vos caractères gras qui donnaient beaucoup trop d'importance à vos accusations fantaisistes. Par ailleurs, de quoi voulez vous vous désinscrire ? Vous ne vous êtes inscrit nulle part. Ce qui ne vous empêche nullement de passer votre chemin...]
@ 350 QuienSabe_PG66,
Qu'est ce que tu sais ? Attends la confrontation avec Hollande et si tu devines des clins d'oeil, fais moi signe
@ 355 redline69
D'ailleurs le mot "démocrate" soulevé par des internautes lors d'interventions de Jean-Luc Mélenchon peut facilement ce remplacé par libérale.
Tout à fait d'accord avec toi. Mais ce sont des internautes qui ont relevé la supercherie. L'avais tu relevé ?
Lors de la lecture, j'avais assimilé démocrates à sociaux démocrates. La question mérite réponse et doit être posée. Mais va-t-on jeter l'eau du bain avec le bébé ?
Si on se met à tirer sur tout se qui bouge, on n'aura pas assez de munitions.
Salutations partisanes
@Sonia Bastille 316
Oh là là comme vous allez ma petite dame ! Et pourquoi pas carrément se désister avant même d'y être allé et, autant que faire se peut, en faveur de votre candidat ? Vous plaisantez j'espère.
Mais surtout, qui vous dit qu'il sera bien là au second tour. Et surtout, croyez-vous sincèrement que les électeurs purs et durs du PS voteront Jean-Luc Mélenchon au second tour ? Si vous le croyez vous êtes bien naïve. Reprenez vos cours d'histoire et voyez comment se sont passées, en d'autres temps, en d'autres lieux, certaines élections d'il y a 80 ans.
Nous sommes de gauche, véritablement de gauche, et je dis nous car au vu des nombreux commentaires à chaque billets, c'est ce qu'il en ressort, que nous sommes tous d'accord sur ce point. Et, en ce qui me concerne moi, déjà, il y a un an ou presque, quand les sondages commençaient à évoquer DSK comme présidentiable, j'avais affirmé que je n'irais jamais voter pour lui et que je m'abstiendrais. Et franchement, quand je vois que c'est Hollande qui est candidat, si par malheur c'est lui qui est au second tour face à Sarkozy, ma foi j'irai prendre des cours de pèche ! Je suis de gauche et je vote à gauche. Pas pour de la simili.
Parce que depuis 2002, le PS et ses dirigeants n'ont toujours rien compris, rien modifié d'un iota. Alors que ceux de "fausse gauche" voire droite "molle" ou " droite dure" se débrouillent sans moi si c'est ce combat du second tour.
@ bleupieris
Votre message (335) n'a pas été effacé.
Si un autre l'a été c'est qu'il devait dépasser les bornes. Top haineux, peut-être ?
@jean ai marre #361
Moi aussi je peux dénigrer... Tiens par exemple tous ces bons apôtres du blog qui voient en Jean-Luc Mélenchon leur leader, leur guide et pourquoi pas aussi le pape de la gauche tant qu'on y est. Pour moi il n'est que le candidat du FdG, avant qu'un autre le remplace, plus tard, j'espère...
J'en sais autant que toi, et je n'attends pas la sainte onction pour me convaincre de ce que je peux lire, voir et entendre. S'il faut s'en remettre à l'hypothétique débat Jean-Luc Mélenchon / FH, c'est que le vers est déjà dans le fruit.
Il est toujours bon de maintenir le niveau d'exigence du FdG à son maximum, il en va de son intérêt et, surtout, de celui de tous ceux qui le portent, les petits, les anonymes, qui feront ou pas sa victoire.
Place au peuple.
Tout à fait d'accord avec Emler @354 ! 23 mille lectures en deux jours, ça décoiffe !
"D'abord ils vous ignorent, ensuite, ils se moquent de vous, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez"
Gandhi cité par Dupont Aignan ce soir au petit journal.
Tiens, Pujadas a repris le résumé de Libération concernant l'interview de Mélenchon en disant au JT de 20h : "Mélenchon n'exclut pas un accord avec le PS". Y'a du boulot...
Salut citoyens
Voila, je viens de convaincre un collègue, fidèle au PS mais hésitant de voter pour Le FdG au premier tour.
Je l'avais pas mal bassiné avant. Je lui dit "tu vote FdG au premier tour et moi pour FH au second". C'est ce qui manquait pour emporter son adhésion. Le truc, c'est qu'au second, il devra encore voter pour le FdG...
A Gauche Toute
Pourquoi accepter une interview sur TF1 chaine ProSarko ?
Je m'y suis inscrit pour poser une question pour Jeudi soir, "à combiens de millions s'elève le montant dédié aux APL chaque année (en gros) ?". Elle n'a pas été validée. En revanche les questions validées sont bien celles destinées à faire score d'audience.
Ma question dérangerait tant que cela ?
Si j'étais pro Hollande en cas de second tour Mélenchon-Sarkozy, j'irais sans doute voter Sarko (tout comme dans ce cas de figure le FN voterait majoritairement Mélenchon) car il serait alors plus proche de mes idées que Mélenchon mais ce qui est sur c'est que si Mélenchon est au deuxième tour contre quelqu'un d'autre que Hollande alors le PS implosera, une partie au profit du FdG, une partie au niveau du centre et sans doute la création d'un ou plusieurs nouveau (x) partis de centre gauche donc penser aux legislatives même si ce n'est que peu de temps après les présidentielles est un très mauvais calcul car si le PS existe encore à ce moment ce ne sera que l'ombre de ce qu'il est aujourd'hui.
Après un débat public avec EELV serait sans doute une bonne opportunité puisque sa candidate a dit qu'elle s'allierait avec le PS si celui-ci acceptait de sortir du nucléaire ce qui est pour elle une priorité et ce qui d'après elle est souhaité par une majorité très large de français (entendu de sa bouche aujourd'hui sur france info). Elle ne pourra donc qu'être d'accord avec l'idée d'un référendum et être d'accord egalement avec l'idée d'entrer dans un gouvernement le prônant (ainsi que bien d'autres points ecologiquement responsables).
QuienSabe_PG66 nous a envoyé le lien vers le numéro spécial sur les assemblées citoyennes. Dans cette lettre pas une fois n'est cité Initiatives Citoyennes qui se préoccupe aussi de mettre en place des réseaux locaux et thématiques en faisant en sorte que les citoyens investissent le Front de gauche. On dit que ce site serait géré par le PCF (ce qui est d'ailleurs faux) et que le site placeaupeuple serait géré par le PG. Est-ce ainsi qu'on conçoit la communication du Front de gauche ?
Si c'est ça c'est pas joli-joli. Alors que si on veut lui donner son efficacité maximum il faut coordonner ces différentes initiatives et non pas les ignorer voire les opposer. Ou alors c'est Alin qui a raison. Se donne-t-on tous les moyens pour gagner. J'espère avoir vite une explication.
La machine à décerveler et distiller l'apologie du système dans ce qui reste des esprits a encore frappé: au JT de Pujadas, celui-ci terminant son lancement du sujet sur l'inauguration du siège de campagne du FdG en ces termes: "Il [Jean-Luc Mélenchon] n'exclut pas un accord avec le parti socialiste". Puis vient le reportage en question dans lequel aucun propos validant ce qu'annonce le présentateur n'est entendu, malgré les coupes sèches au montage pour bricoler sciemment un propos globalement "terne" tenu par Jean-Luc Mélenchon. Incroyable de voir avec quelle "sincérité approximative" (mais véritable volonté de torpillage) sont annoncées les séquences des JT "informant" sur les actions des opposants au système (dont le FdG). Viennent ensuite 3 reportages: sur le malaise social en banlieue (mais sans aucune approche critique), sur l'agression d'un chauffeur RATP (sans mettre en perspective ce fait avec la crise sociale ou le massacre budgétaire) puis sur les drones miniatures (approche "téchonologie-béa", ce n'est que du progrès pour l'humanité nous dit-on...). Dormez tranquilles bonnes gens, tout va bien...
Je n'ai jamais eu Canal, je ne regarde pas TF1. Depuis deux mois je ne regarde plus les infos télé. La television c'est du spectacle, c'est l'opium du peuple. Je suis déçu par les journalistes qui ont le pouvoir d'informer. Et pourtant que voit-on? Les mêmes informations qui tournent en boucle. Qu'entend-on? les mêmes discours! Des heures entières pour voir les stratègies de tel ou tel pour prendre ou garder le pouvoir.
D'abord votez pour moi, ensuite on verra le programme.
J'ai l'impression d'être dans une caserne de pompiers pyromannes qui serait en train de brûler. Et pendant ce temps on entend pas la sirène. De toute façon il n'y a plus d'argent pour payer l'eau. Le chef et sa femme (qui travaille dans une banque) se sont barés avec la caisse en Grèce.
J'ignore si ce commentaire sera lu par mi les 371 autres commentaires que je n'ai non plus lus.
Concernant les "journalistes" de Canal+ qui ont une attitude apparemment grotesque, ne suffirait-il pas de les filmer dès qu'ils arrivent, puis de faire un montage des moments les plus pathétiques, à diffuser sans modération. C'est certes du boulot pour les membres de l'équipe de campagne, mais ça pourrait permettre de résoudre un problème récurent.
Les médias prennent un malin plaisir à mettre les partis de gauches dans un même sac en appelant çà « la gauche ». Il y a même maintenant, la gauche mole, la pas mole, bla bla bla ! Je pense que pour alerter les électeurs les moins éclairés, il conviendrait qu’à tous passages dans les médias de toutes personnalités du FdG, bien entendu JL. Mélenchon en tête, d’employer un langage clair et compréhensible sur ce point et le rabacher à chaque interview. Il y a la gauche du oui au TCE et la gauche du non ! C’est facile à retenir pour faire la différence.
Faites différencier la gauche du oui et la gauche du non, à tout journaleux qui parlent de « la gauche » jusqu’à ce que ça rentre dans toutes les têtes. Pour nous ici bien sur cela parait évident,ça ne l’est pas forcement pour tout le monde.
Bonjour Mr Mélanchon
N'est harcelé que celui qui dérange. C'est bon signe même si c'est difficile à vivre. Vous prenez de plus en plus de place auprès des Français, ça leur hérisse les poils. Pour la solution, je pense comme mes camarades, s'entourer d'une équipe qui les filment systématiquement sous tous les angles et faire passer les vidéos en boucle sur tous les sites possible. Vous, ne perdez pas votre sang froid, concentrez vous sur la campagne, Dites haut ce que vous avez à dire en faisant mine qu'ils ont de l'intérêt pour vous. Le dédain avec de l'humour est la meilleure arme.
Nous, nous sommes avec vous, c'est vous le meilleur. Je voudrai aussi dire à l'équipe de votre sécurité, qu'ils ne vous lachent pas d'une semelle, car si le harcèlement médiatique cesse, ils peuvent passer à une étape supérieure, mème en France cela peut arriver. La France ne s'en remettrait pas.
Je pense aussi qu'il faut filmer et interroger les journalistes par des équipes d'amateurs, quand ceux ci sont en train de vous harceler. Justement cela tombe bien, nous allons réaliser un documentaire sur le métier de journaliste, cela peut être pour un mémoire, une thèse, un travail d'étudiants qu'importe la raison avancée. Harcelons les de la même façon pour les court-circuiter, mais les personnes réalisant ce "documentaire" ne devront pas aborder les couleurs d'un parti, trop facile sinon de dénoncer le parti en question. De toute façon, nous devrions montrer au public le pouvoir que les médias sont en train de gagner, les médias essaient, et malheureusement réussissent, à faire la pluie et le beau temps dans la plupart des foyers qui n'ont pas appris à décrypter les images et les attitudes de ceux qui "présentent bien".
"Si c'est dis à la télé, cela doit être vrai !"
C'est très inquiétant, les médias font preuve d'autoritarisme et aujourd'hui on a l"impression que si on nous braque un micro et une caméra sous le nez, nous devons forcément répondre, et bien non, ne dit on pas que l'on répond aux imbéciles par le silence. Nous n'avons absolument pas de devoir de réponse, face à leurs questions sauvages, agressives et dirigées. On devrait d'ailleurs ignorer leurs questions et dire juste ce que nous avons envie de dire, même si on sait que d'autres nous regarderont, il faut parfois, je pense, savoir passer outre les apparences et même de la notre.
@Gariguette
Votre message part d'un bon sentiment, mais il pourrait provoquer encore plus le drame que vous évoquez. Pourquoi ? Car vous sous-entendez que plus rien ne serait possible sans Jean-Luc Mélenchon. Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas, ne demande pas, qu'on le mette en avant vis-à-vis du FdG en tant que personne. Et le FdG, ce n'est pas que Jean-Luc Mélenchon, mais nous sommes conscients que son talent, son intelligence et énergie nous sont nécessaires. En résumé, le FdG avance et avancera, et ce "simple fait" devrait suffire à ce que vous évoquez n'arrive jamais.
A propos de l'attitude de l'équipe Canal +, Mr Mélenchon sembe découvrir que le système médiatique est au service de ses popriétaires, les puissances du CAC40
S'il devient dangereux pour leurs intérêts ils le démoliront comme ils ont fait de Royal, 5 ans de Ségobashing, et elle finit à 7% à la primaire du PS, Mélenchon finira pareil.
Pour Royal, maintenant que la route de l'Elysée lui est barrée, on peu écouter des journalistes et commentateurs politiques sur Europe 1, station Sarkozyste à 200%, qui l'ont dégommée pendant 5 ans, lui faire une éloge dithyrambique sur son flair politique, sa classe, ses qualités humaines, unique en politique qu'ils disent; Le cynisme à l'état pur de cette clique; Ils feront pareil avec Mr Mélenchon, d'abord l'étrangler pour le barrer, ensuite ils lui trouveront un talent fou! Et comme 80 % des électeurs se font une opinion à partir de ces médias aux ordres, ce n'est pas par le bulletin de vote que l'on peut espérer changer les choses
@Pépin le court 277
Ouais et tu proposes quoi ? de prendre l'Elysée et pendre Sarko à la lanterne?
J'ai lu quelques commentaires et je suis étonné par la paix qui y règne. Je partage de nombreux points de vue avec le parti de gauche mais je ne vote plus depuis des années. Ecoeuré par ce simulacre de démocratie. Mais mais, un projet de constituante afin de rentrer dans une nouvelle république, ça c'est dans ma ligne...
Basculerais-je au FdG. Le local du FdG est à 100 m de mon magasin... Je n'ai pas loin à traverser. Mais pourquoi j'hésite encore ? Ma dernière rencontre avec des encartés communistes n'a pas donné un brillant résultat je dois dire pendant le TCE. Nous étions si éloignés idéologiquement que ça ne pouvait que clasher.
En ce qui concerne la presse, il ne faut pas faire une généralité, je disais plus haut que les temps changent et qu'on le sent. Des reportages sérieux sont de plus en plus nombreux à dénoncer les dysfonctionnements du système voire les scandales.
Mélenchon est crédible et face à des journalistes qui font correctement leur boulot, il est respecté. Je dirais même qu'il est reconnu.
Je remarque que dans son meeting de Brive (en vidéo sur ce site) Jean-Luc Mélenchon était le premier à faire allusion à la nouvelle interprétation que notre président se faisait sur l'immunité présidentielle qu'il considérait comme immunité de" l'équipe présidentielle". Autrement dit, le président échappe à la justice et son équipe également. Aucun écho dans la presse TV sur ce sujet !
Il a fallu l'interview de M Le Pen (LCP) ce matin pour entendre évoquer ce véritable scandale !
Pourquoi n'y a t-il pas d'alternative au vote Mélenchon ? C'est relativement simple et certains l'on déjà esquissé.
Si le PS passe :
1) la situation va d'une part attiser les flammes des mercenaires du libéralisme qui s'attaqueront à l'état providence bien plus qu'avec le gouvernement actuel, qui plus est, alors qu'ils sont dans cette phase en Europe.
Même si ici on qualifie Hollande de centriste, à juste titre, pour un capitaliste néolibéral c'est la gauche et ont sait l’accueil qu'ils font à cette tendance : cf la paralysie de la politique sociale pourtant très light d'Obama ; les causes "économique" du tournant de 83... (la DSK'chute orchestrée par eux n'est pas non plus à exclure mais cf aussi Kennedy, Allende...).
Note indépendante à ce propos : L'attaque de la note de la France qui s’opère juste avant la présidentielle, (ont la sentait depuis quelques mois mais elle se révèle véritablement aujourd’hui), est pour moi une chance du fait qu'elle était inéluctable : les dogmes libéraux sont si simplistes qu'ils sont facilement prévisibles (mais il faut se détacher de la méthode Coué libérale omnipotente évidemment). Dans leur aveuglement les libéraux frappent au moment où la France, contrairement à beaucoup d'autre pays voit une indignation politiquement se structurer contre eux ce qui devrait la renforcer.
2) Le PS n'ayant pas les outils programmatiques (donc intellectuels et psychologiques) pour résister, il va se passer ce qui se passe en Grèce : curée contre les services socialisées sous protectorat de l'état (éducation, santé, services et biens publiques avec toutes les conséquence dramatiques que l'on sait : monté de la pauvreté, des violences...)
3) des conséquences des événements précédents - sauf événement véritablement révolutionnaire entre deux - il est alors bien possible que ce soit la droite extrême qui soit forte en 2017, la gauche étant discréditée et là droite en pleine réussite. l'horreur est...
Merci à Jeanluc @357.
Vous devriez tous relire l'article de Médiapart car vous avez les questions et les réponses que vous vous posez. C'est très simple. Je laisse une phrase qui définit ce que nous pensons tous :
Je ne pourrais pas être le porte-parole du Front de gauche et je ne serais pas crédible avec notre programme si je n'étais pas l'homme entier, parfois excessif, que je suis. C'est la même chose pour François Hollande : il est celui qui correspond le mieux à la ligne sociale-centriste
C'est JL Mélenchon qui parle.
Mr MELENCHON, j'aimerai conaitre vos positions sur les thèmes suivants :Emploi : la solution qui consiste à reporter l'age de départ à la retraite n'est-elle pas la solution de facilité ? ne serait-il pas préférable de favoriser l'intégration des jeunes ? Le président de la république a demandé aux constructeurs automobiles Français de ne pas délocaliser, que penser de l'usine de la marque au losange construite à Tanger dont nous avons trés peu d'informations ? Immigration : que pensez-vous de l'immigration massive de ces dernières décénies ? Est-il judicieux d'accueillir un nombre aussi important d'étrangers ? Cet état de fait n'est-il pas à l'origine de dérives ? Exploitations des plus faibles, conflits culturels et religieux, escroqueries aux aides sociales, insécurité (qu'el est le taux d'étranger parmis la population carcérale ?). Ne serait-il pas souhaitable d'aider ces personnes à vivre dans leur pays d'origine ? Encore une fois ce n'est peut être pas la solution la plus facile la plus éficace. Merci de nous éclairer sur ces points lors de votre intervention télévisée du 20 octobre.
Arrêtons de débattre sur les conneries des médias, y sont aussi trempé que nos dirigeants, c'est un secret pour personne.
Pour ma part, "France Afrique l'argent roi", inutile d'en dire plus, ce documentaire nous ouvre les yeux pour de bon !
Mais ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi, tout le monde fait mine de ne rien savoir et fonce tête baissée croire les bourages de crânes de nos très chers médias cités plus haut ?
Z'avez bien vu nos politiques au pouvoir ? Le saussissonvinrouge, la fausse blonde, et l'autre là le copodebois ? De vrai roquets enragés. Avec eux pas besoin de lunettes 3D, on flippe qu'ils sortent de l'écran. Le problème du Français, c'est qu'il passe son temps à se contenter de ce qu'il a, ou de ce qu'on lui donne. Le Francais d'aujourd'hui est tellement con, qu'il n'est plus capable de se faire sa propre opinion sans se référer aux médias et, ne l'oublions pas, aux boittes de sondage qui fleurissent de plus en plus car eux aussi nous prennent pour des cons.
@Actualex
Bien sur que Jean-Luc Mélenchon n'est pas à lui seul le Front de Gauche, nous sommes néanmoins tous avec lui, puisque le système veut un laeder. Je voulais dire que vu le chemin déjà parcouru, nous devons redoubler de vigilence si près de l'échéance et que les croche pied sont possible. Une défection maintenant serait catastrophique pour les Français.
@Sonia Bastille
Rien ne sera possible si le politique citoyen ne reprend pas les rênes sur la finance.
Reprendre la main sur la monnaie, l’indépendance de la BCE ou de la BDF.
La planification écologique, la VI République, sortir du nucléaire, la révolution citoyenne "du bas vers le haut".
Sur tous ces sujets, le cœur du problème, le parti social libéral est contre, ils veulent continuer la politicarde. Aucune alliance n’est donc possible.
La situation est trop grave pour jouer les spéculations de salon, il faut le comprendre avant qu’il ne soit trop tard.
Mélenchon Présidons.
En pleine crise structurelle du capitalisme financier, en pleine faillite des banques et de la crise des États qui ont eu le malheur de prendre en charge les dettes privées, en pleine crise monétaire européenne et en pleine crise économique et sociale qui voit tomber des pans entiers de la population française dans la précarité et la misère, que pensez-vous qu'a dit dernièrement M.Hollande ? Il a dit qu'il aspirait à une Gôche apaisée ! " Apaisée " qu'il a dit le monsieur Trissotin. Une Gôche " Apaisée " ! Qu'il se rendorme tout de suite le bougre. En 2012, Votons Utile, Votons Front de Gauche !
Patrick DUBOURG -383-
En presque 10 lignes complètes, vous posez de multiples questions aussi importantes les unes que les autres. Notre candidat pour la sixième république répondra sur TF1 aux questions que vous vous posez, étant prévenu que celle de l'immigration a été mise en avant par les votants de cette chaine Bouygues à plus de 40%, beaucoup plus que celle du pouvoir d'achat et de l'emploi et du chomage, c'est peu dire que les articulations immigration / emploi / chomage / salaire / délocalisations sont en amalgame et cependant à examiner et de répondre avec justesse tant l'extrême sensibilité de ces problémes à résoudre sont vécus au quotidien.
Tout d'abord avez-vous lu notre programme populaire partagé ? C'est une nécessité à l'investissement pour la recherche et développement, il ne coute que 2 euros et est indispensable comme première mouture pour participer et donner vos propositions, avis, réflexions en tant que citoyen dans toutes les assemblées citoyennes qui vont s'épanouir dans tout l'héxagone, c'est un programme dynamique issu du peuple créé pour le peuple et par lui. Vous voyez l'ambition, ce n'est pas un programme pochette surprise, de rajouter des choses pour faire "bien" et contenter à minima tout le monde pour que chacun, chacune se regarde en chien de faience, voire dans le miroir, tout seul en reflets clonés avec le moi-moi, voire le moi autonome, non dès à présent il décoiffe et il cible les fauteurs de nos malheurs dus à la gestion catastrophique des politiques actuelles très liées aux intérets de la bourgeoisie possédante, mondialisée avec comme dogme, le capitalisme du 21ième prédateur, cf toutes les manifestations mondiales du Non à ce système en faillite. Ce programme est en vente dans toutes les librairies dignes de ce nom, il est édité par Librio, sans ça vous trouverez une, un quidam le vendant dans la rue, sur les marchés etc.
Emploi, temps, salaires, arrèt des casses, banques, un max de boulot !
@Genialle
Je laisse une phrase qui définit ce que nous pensons tous
Ce serait correct de ne pas mêler ceux qui ne vous ont rien demandé à l'inutile exposition de vos clichés, poncifs et autres truismes.
Lorsque vous écrivez "nous pensons tous", en citant une interview de Jean-Luc Mélenchon, vous commettez une double erreur.
Ce qu'exprime Jean-Luc Mélenchon reflète ce que pense Jean-Luc Mélenchon, pas ce que "nous pensons tous". Chacun de nous à le droit de penser autrement.
D'autre part, "Ce que nous pensons tous" renvoie à une notion bien connue, où il n'y a donc qu'une seule pensée pour tous, "la pensée unique" donc. Cela semble être votre religion, ce n'est pas la mienne.
Donc, s'il vous était possible d'éviter de parsemer vos interventions de ce genre d'incantations surtout destinées à vous rassurer sur l'orthodoxie de vos croyances, cela obligerait certains de ceux qui ne se reconnaissent pas dans votre "tous".
@ - 389 - Occam à Génialle :
"Ce serait correct de ne pas mêler ceux qui ne vous ont rien demandé à l'inutile exposition de vos clichés, poncifs et autres truismes./..../Ce qu'exprime Jean-Luc Mélenchon reflète ce que pense Jean-Luc Mélenchon, pas ce que "nous pensons tous". Chacun de nous à le droit de penser autrement."
Certes... et le problème est super grave, et il était indispensable de le signaler au monde entier et même au-delà !
D'un autre côté, on peut aussi partager les idées de JL Mélenchon... Et c'est sans doute le cas pour les partisans du F de Gauche, sans doute majoritaires sur ce blog et auxquels s'adressait Génialle.
P.S.: Toujours ronchon comme ça au réveil ?
Moody's attaque la France !
Le toutou Baroin jure qu'il va tout remettre dans les clous pour conserver notre indispensable AAA.
Je me demande s'il est possible de déposer une plainte au pénal contre cette "agence" pour un truc du genre "complot contre la république". L'idée serait que si l'un quelconque de ses sbires met un orteil sur le territoire national, il aille faire un petit stage en prison.
In fine le but serait que ces agences s'abstiennent purement et simplement de parler de la France du moins publiquement.
@ - 391 - Frédéric CHAUSSE
"Moody's attaque la France ! /.../ In fine le but serait que ces agences s'abstiennent purement et simplement de parler de la France du moins publiquement".
Mieux encore: que la France arrête enfin de se financer sur "les marchés" et, comme avant 1973 et les traités européens, se finance plutôt à 0% auprès de sa banque centrale.
Plus rien à fiche alors de la note de Moody's et du taux sur les marchés.
Mais est-ce que cela rentre dans les critères économiques de Mr Hollande ? En tous cas c'est interdit par le traité de Lisbonne dont il est le grand défenseur.
Moralité: après l'annonce par Mr Barouin d'un 2ème plan de rigueur pour la France (avant un 3ème, un 4ème, et jusqu'à ce que mort s'en suive...), et si on ne veut pas être transformés en Grecs : Front-De-Gauche !
C'est drôle (enfin, façon de parler), les 3 agences de notation dont on nous parle désormais en permanence et qui font la pluie et le beau temps à travers le monde sont états-uniennes. Pour ceux qui en doutaient encore, nous sommes bel et bien sous occupation US, pays le plus endetté au monde et mettant à feu et à sang la planète depuis plus de 60 ans. Notre roitelet vient de dire que la France va devoir prendre des décisions très importantes (traduction : s'attaquer au retraites en les diminuant, sécurité sociale, réduction dans la fonction publique...). Nous y voilà !
@392 le Prolo du Biolo
Tout à fait.
Quand donc les partis politiques vont-ils comprendre que si nous n'avions pas eu à payer d'intérêts (pour un total de 1400 milliards d'euros depuis 1980) - aux déjà plus riches - sur la dette initiale et nos besoins passagers de trésorerie, nous aurions une dette plus faible (en % de PIB et sans doute en valeur absolue) qu'en 1980 ? Quand donc vont-ils comprendre que ce sont les lois et les traités qu'ils ont eux même voté qui nous imposent de payer des intérêts (et donc d'emprunter pour les payer) pour plus de 120 millions d'euros par jour... ?
Il n'y a aucune loi divine ou universelle qui impose ceci; c'est juste des choix politiques qui empêchent la Banque de France de financer l’État de la même manière qu'elle finance les besoins de liquidité du système bancaire. Merci Giscard et tous ceux qui ont suivi!
En fait, ce qu'il est important de comprendre, c'est que Moody’s met sous surveillance le Triple A de la France et envoie un message aux marchés financiers spéculatifs pour attaquer, plus encore, l’Euro à travers la dette des états européens.
La conséquence sera de réduire à néant ou de rendre plus difficile la gestion de la dette, la recapitalisation des banques européennes, qui pourtant favorisent ces marchés spéculatifs.
Le but est de mettre la pression sur les candidats, mais surtout de favoriser la mise en place du MESF (Mécanisme Européen de Stabibilité Financière) et de sa Banque-MES en 2012, et sûrement avant les Présidentielles !
Il n’est pas innocent que M. Barosso ait appelé, il y a quelques jours, le 12 octobre, à la mise en place du MES en 2012 sans attendre 2013. La mise e place du MES à la mi-2012 aboutira à l’abandon de la souveraineté des états européens pour un gouvernement supranational européen.
Il faut agir maintenant !
Initiative : pour se mettre plus à l'abris des méfaits des banques et de leur placements toxiques à la mode Dexia, la région Auvergne s'est tournée vers son peuple pour se financer à hauteur de 20 million d'€.
http://www.auvergne.org/presse/l-emprunt-populaire-de-la-region-est-desormais-clos.html
Quand on leur dit qu'une autre politique est possible que celle qui consiste à se livrer pieds et poings liés au vampirisme du système financier...
Bonjour à tous et toutes,
Pour Jean-luc, à propos du harcèlement de la boîte de production.
Sans être allé plus loin dans la lecture de l'article et des commentaires, avec donc possibilité de doublon quant à l'idée.
Il faudrait faire un contre-reportage qui montrerait les techniques utilisées par ces "journalistes", c'est-à-dire filmer les filmeurs et ensuite mettre en ligne le montage pour montrer leur perversité.
Bien cordialement à tous, tous mes voeux de bonheur, de paix, de prospérité, de santé, de bien-être et d'amour altruiste vous accompagnent.
J'ai entendu ce matin Mr Sapin (un vieil ami de Jean-Luc Mélenchon) expliquer très clairement que la crise dite de la dette allait entrainer une "adaptation" du programme du parti libéral de centre gauche.
C'est drôle, a peine le champagne dégusté, voilà déjà pointé les premiers feux de l'austérité ! Et, a votre avis elle touchera qui cette austérité ?
Dans le cadre du billet de Jean-Luc Mélenchon, on aborde le rapport qu'il faut avoir avec ce parti, et bien personnellement je pense qu'il faut être encore plus méfiant et mettre en garde la gauche d'une tromperie parfaitement orchestrée et planifié.
Jean-Luc Mélenchon doit prendre distance avec ses gens qui préparent de suivre les critères d'alignement européens des 3% en oubliant que des mères de famille n'arrivent plus à nourrir leurs enfants correctement (RMC ce matin !) juste avant les discours pleins d'assurance de Sieur Sapin. Donc bizarrement le social se limite aux impôts.
Attention ! Gens de gauche nous sommes au point de non retour. Si vous choisissez une autre politique que celle du FdG, faudra l'assumer seuls. Moi je veux que le Front de gauche n'ait rien à voir avec eux. Même si on devait faire que 5% (puisque c'est ce qu'ils veulent bien nous donner en sondage).
1er tour votez Front de gauche ! Marquez votre sentiment à gauche pour l'humain, là où d'autres ne voient que l'argent et l'impôt.
@Laurent34 379
Je ne sais si le 34 du pseudo correspond au département. Si c'est le cas plusieurs structures du Front de Gauche regroupant des non encartés existent, ce serait le premier pas pour un engagement nécessaire. L'adhésion à un parti est pour certains d'entre nous parfois problématique, cela ne doit pas freiner notre ardeur à participer au changement.
Mon intervention ne consiste pas à nier le rôle indispensable des partis, elle est simplement le fruit d'une expérience de terrain. Notre victoire ne sera possible que par un large rassemblement, le Front de Gauche est un outil d'ouverture et de mobilisation et chacun doit pouvoir y prendre sa place.
Association Citoyenne Front de Gauche 34
L'UMP vient de porter un coup fatal au triple A, en faisant montre de sa nullité en comptabilité. Sa critique du programme du PS où il n y a qu'une colonne dépense est un non-sens. Cela dit, comme je l'ai dit ici, nous devons insister sur les immenses richesses créées dans notre pays, car de cela aucun des libéraux n'en parlent. C'est plus facile pour tromper les électeurs.
Dans la droite ligne de la manipulation médiatique il y a mieux que Canal+, preuve JT hier soir sur France2 : Pujadas lance le sujet sur l'installation du Front de Gauche dans son QG, il annonce que JL Mélenchon " n'exclut pas un accord avec le PS"... Vlan prenez ça dans la tronche message subliminal en direction des gens qui hésitent et cherchent encore pour qui voter en 2012 : Mélenchon c'est une balance, une taupe qui va vous tromper.
Et plus loin dans le reportage vidéo où l'on voit que le Front de Gauche c'est presque des SDF qui récupèrent des trucs dans la rue. Une table par ici, des ordis par là... Le commentateur dégomme le shoot final : il (JL Mélenchon) semble ravi de la victoire de François Hollande au PS. "Il invite FH à débattre avec lui."
Vous allez me dire tu paranoies, il n'y a rien comme manipulation. Détrompez-vous. Certes pour nous qui suivons de près JL Mélenchon, nous en connaissons les positions. Mais la grande partie des gens qui ne font que regarder les JT, écouter les radios, eux, ce qu'ils ont retenus de ce reportage c'est que JL Mélenchon et le Front de Gauche c'est pas très sérieux (ils font de la récupération comme les pauvres, et les pauvres c'est pas sérieux...) et puis en plus ils sont copains avec le PS.
Moi je dis que ce reportage sous couvert innocent d'information c'est de la manipulation douce mais efficace.