16oct 11
Invité de « Parole directe » sur TF1
Jeudi 20 octobre de 20h15 à 20h35
A cette occasion, je vous propose d'organiser des soirées-débat d'écoute collective, notamment en public dans des cafés, suivies de présentations-débat autour de notre programme "l'Humain d'abord".
Des fonds de tract et affichettes sont disponibles pour annoncer ces soirées.
Je poste cette note dimanche soir car lundi est jour de cavalcade pour moi. La journée ne me laissera pas de temps pour me mettre devant mon clavier comme j’y suis à présent. J’évoque le vote du deuxième tour de la primaire socialiste. Puis le harcèlement que m’infligent certaines équipes travaillant pour Canal Plus. Ensuite je viens sur ce qui est mon travail de conviction et d’argumentation auprès de mes lecteurs. Je reviens donc sur la situation de la Grèce pour faire le bilan du moment. L’enjeu est que chacun de vous puisse dominer le bourrage de crâne auquel la question de la dette des Etats et des remèdes libéraux donne lieu. Pour les mois qui viennent, cette affaire est centrale car c’est sur l’épouvantail grec que la droite et les sociaux libéraux construisent leur chantage sur « la seule politique possible ». Et puisque j'y suis j'évoque le sort de Dexia.
Merci à Eric Mestre pour cette série de photos de l'altiplano Bolivien…
Une nouvelle étape de la campagne présidentielle commence avec la désignation du candidat des socialistes. Je félicite l’heureux vainqueur de cette compétition. Mais puisque je suis au moment des picoteries, je ne peux m’empêcher de faire remarquer facétieusement que c’était une compétition sans risque pour les socialistes puisque de toute façon un socialiste était certain de l’emporter ! Ayant appelé mes amis à ne pas s’en mêler, même si je ne suis pas du tout certain de les avoir convaincus, je me réserve le seul avantage de cette situation : ne pas commenter une préférence des votants que je me contente d’enregistrer. Ni joie ni regrets. L’orientation majoritaire du Parti Socialiste est confirmée sans aucune surprise dans la personne de l’homme qui l’a incarnée sans discontinuer depuis 1997. L’intermède Aubry n’avait aucune signification de changement d’influence idéologique. En se rangeant derrière elle et en renonçant à exister, la gauche du Parti Socialiste, certes affaiblie par notre départ, s’est condamnée au rôle dérisoire qu’on lui connaît. Elle est à présent réduite au rôle de faire valoir sans influence ni rôle. Montebourg un temps a relevé le gant. A présent la vie du PS reprend, avec sa grisaille et son eau tiède, ses batailles d’organigramme de campagne et ses luttes de places au futur gouvernement. Demain est un autre jour. Laissons la poussière retomber. Le paysage est dessiné. Chacun va bientôt le réaliser. Je dis bienvenue aux socialistes de gauche, aux sympathisants et aux électeurs de ce parti qui savent déjà à quoi s’en tenir.
Le paysage de la gauche est en place. Cinq candidats sont présents pour l’instant. C’est le plus petit nombre depuis longtemps. Dans la période récente, le précédent contexte à cinq c’était en 1995. Ce n’est pas fini. Certains analystes pensent que le candidat du NPA ne sera peut-être pas là à la fin, faute de signatures suffisantes pour le parrainer. Dans ce cas nous serons quatre en lice à gauche. Les socialistes ne pourront pas reprocher aux autres la « dispersion », selon leur insupportable habitude. De même, dans cette configuration, je ne crois pas que le « vote utile » soit un argument du même poids pour faire voter socialiste, par peur, ceux qui n’en ont pas envie.
Nous allons voir bientôt ce que valent vraiment certaines belles déclarations entendues pendant le déroulement des primaires. J’évoque ici « l’appétit de débats » relevé tout au long de la période. Sera-t-il considéré que cet appétit est apaisé par les parties à fleurets mouchetés auxquelles nous avons eu droit ? Ou bien a-t-on encore envie d’en savoir davantage ? Mon « offre publique de débat » sera-t-elle entendue à gauche ? Je la renouvelle. Je crois qu’elle prolonge utilement la séquence qui vient d’avoir lieu en ce sens qu’elle continuera à donner le goût de s’impliquer dans les élections qui arrivent. A gauche c’est indispensable pour lever les blocages qui paralysent maintes consciences. Quels sont ces blocages ? Tous ceux qui empêchent de comprendre quelles sont les raisons de fond de notre compétition à gauche. Je veux parler des différences de propositions face à la droite. Ne pas le comprendre, ne pas vouloir en saisir pleinement les citoyens, c’est se condamner à aller à une élection où chacun regardera l’autre en chiens de faïence. D'aucuns, peut-être, auront le sentiment de progresser de leur côté. Illusion ! Car une bonne part de ceux qui nous intéressent pourrait rester sur le bord du chemin de ce seul fait. Ou serait alors la dynamique globale à gauche ? Débattre publiquement, c’est combattre l’abstention populaire, c’est transmettre le goût de prendre position. C'est restaurer la souveraineté de ceux qui pourront prendre leur décision en connaissance de cause.
Les dernières heures de la primaire socialiste ont failli me jouer un mauvais tour. La prise de position de Montebourg pouvait prêter à confusion si on le prenait pour notre porte-parole. Il ne l’est pas. Il n’a jamais dit qu’il l’était, et nous non plus ne lui avons jamais donné ce statut. Si je le précise c’est bien parce que je constate dorénavant tant de simplification dans les commentaires politiques ! Si je regarde son entretien avec le journal « Le Monde » je suis étonné qu’on en n'ait retenu que l’annonce de son vote. Car le reste tout de même ne respirait pas l’enthousiasme ! Je n’entre pas dans le détail de ce qu’il a dit. Mais c’est son affaire de s’en expliquer. Je crois que c’est une erreur de sa part. Rien n’exigeait qu’il se prononce personnellement. Ma note avait été rédigée et publiée avant de connaître ce rebondissement. Pour ma part, je ne regrette vraiment pas de vous avoir appelé à vous tenir à distance de ce deuxième tour. Le moindre signe de préférence nous aurait impliqués dans le résultat. Nous aurions alors été mis dans l’impossibilité de continuer à agir d’après notre propre logique, notre propre programme. Une préférence aurait aboli la distance qui nous sépare du programme des socialistes et aboli du même coup la compétition que nous assumons avec eux. Nous voulons que les éléecteurs puissent choisir entre les deux lignes de gauche qui leur sont proposées. La primaire socialiste n’a pas permis un tel choix d’orientation. Les deux finalistes étaient callés sur la même ligne générale. Elle a départagé deux personnes, deux façons d’être. Rien de plus.
C’est un harcèlement sophistiqué. Une vraie propagande. Sans relâche, après avoir passé en boucle l’épisode manipulatoire dit « du petit journaliste », je suis à présent harcelé de jour en jour, avec les quarante secondes filmées à la fête de « l’Humanité » par une des boîtes de production qui fournit en image la chaîne « Canal plus ». C’est le nouvel épisode dit « dégage ». Ça passe et ça repasse. En semaine et le dimanche. Trois semaines après la fête, c’est tout ce que cette équipe a retenu de l’événement. Non ce n’est pas de l’humour, de la rigolade et ainsi de suite. A ce niveau de harcèlement, c’est une attitude construite et un choix politique. C’est une prise de position dans la campagne présidentielle. Sur le terrain c’est aussi de la provocation permanente. Le micro et la caméra de cette équipe me sont continuellement mis sous le nez, je ne peux parler à personne sans que la « journaliste » ne s’incruste dans mon dialogue. Sa présence, collé serré, fait barrage à ce qu’on m’approche, car me parler c’est accepter d’être filmé, interrompu, questionné par cette personne. Les gens n’y sont pas prêts ! Cette intrusion les paralyse le plus souvent. C’est donc un harcèlement physique permanent qui s’exerce sur moi. Je pose le problème à tous mes lecteurs. Je ne sais comment traiter cette difficulté. Comme vous le comprenez, tout ceci n’a plus rien à voir avec du journalisme. Mais comment s’opposer ? On devine le torrent d’injures et de nouvelles provocations auxquels j’aurais droit si je m’y opposais. Ce serait une nouvelle occasion de s’en prendre à moi, au nom de la liberté de la presse et du droit à l’humour, bla bla bla. A Florange, chez les sidérurgistes, cette équipe a été spécialement odieuse. Ces gens méprisent les ouvriers d’une façon incroyable. Tous les plans, toutes les questions, sont destinées à les tourner en ridicule, à les mettre en difficulté. Les camarades s’indignaient mais ne savaient que faire. Oui, que faire ?
Je suis un fan du train. Vous le saviez ? Je préfère le train à tout autre moyen de transport. A l’avion, cela va de soi. Les boîtes à sardines volantes, leurs habitacles sadiques, leurs préliminaires humiliants de déshabillage public, leurs inquisitions indécentes dans nos bagages, tout ça pour démasquer les terroristes du Paris-Perpignan, que c’est nul ! L’avion me révulse ! La voiture ? Non ! Ce n’est pas. La circulation, l’immobilisation assis, je n’arrive pas à me détendre. Mais le train ! N’étaient les annonces grotesques de « rail-team » et les toilettes shake up, c’est tout simplement l’idéal. Tranquille, rapide, sûr, et, jusqu’à il y a peu, ponctuel. Maintenant, mieux vaut oublier la ponctualité. La tiers-mondisation est bien avancée. Le train part et arrive quand il peut. Quand il part ! Je croyais que le délabrement était réservé au Thalys, le super train qui relie Paris à Bruxelles. Jamais à l’heure, ni au départ ni à l’arrivée. Quand il l’est on le remarque et on en parle. C’est tout dire ! Je croyais a un effet différé de la querelle des flamands contre les francophones. En prenant le Paris-Brive j’ai pu constater que le mal est maintenant bien répandu. Une demi-heure de retard au départ à l’aller, une demi-heure de retard au retour. Pas d’explication à l’aller. La divagation d’animaux sur les voies fut évoquée au retour. Sale bête ! Les cheminots que j’entreprends sur le sujet sont exaspérés. Ils aiment leur métier et cette pagaille leur hérisse le poil ! La gestion du rail sous critère de la concurrence libre et non faussée c’est ça. Comme le reste. Avec le libéralisme tout va plus mal, tout se détraque. Et personne n’est content. Il y a pire, me direz-vous. Par exemple le libéralisme appliqué à une nation.
J’en viens donc aux grecs. Le bilan de leur situation n’est jamais fait. Pourtant il le faudrait. Après tout, n’est-ce pas le laboratoire des politiques de redressement souhaitée par « la troïka », la Commission européenne, le FMI, la main invisible du marché, la concurrence libre et non faussée et tous les saints du paradis néo libéral ? les plus grands esprits de la planète du Fric ne se sont-ils pas mobilisés pour faire leurs recommandations et « aider la Grèce » ? Faisons un petit récapitulatif de leurs exploits. Mais avant de le faire un rappel. L’objectif du premier plan d’austérité lu et approuvé par les grands docteurs miracles était, en janvier 2010, de ramener le déficit sous les 3% du PIB à l’horizon 2012. Que s’est-il réellement passé ? Autrement dit, examinons la médecine à ses résultats réels. Fin 2009 leur dette s’élevait à 298 milliards d'euros. Aussitôt sont appliquées les bonnes recettes du bon docteur Strauss-Kahn. Applaudissements universels. Peu importe ensuite les faits. Car au premier trimestre 2010, la dette avait déjà augmenté de 3,7% par rapport au trimestre précédent. Ce n’est qu’un début. En mars 2010 elle atteint 309 milliards d'euros. Ça n’a pas l’air de troubler les grands esprits des petits messieurs je sais tout. La suite non plus. Au deuxième trimestre de cette même année la dette augmente encore de 1,4% par rapport au trimestre précédent. Elle atteint alors 314 milliards d'euros. Qu’à cela ne tienne ! Les plans d’austérité sont exigés parfois très grossièrement et appliqués avec vigueur par les socialistes au pouvoir. Sans autres résultats qu’une aggravation de la situation. Toute l’Europe des puissants fronce les sourcils. Les plans d’austérité s’enchaînent. Et les résultats suivent, toujours dans le même sens. Au deuxième trimestre 2011 la dette est encore en augmentation de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010. Elle s’élève alors à 340 milliards d'euros. Soit 52 milliards de plus qu’au début de la crise. Soit 17 % de plus qu’au début. Tel est le bilan comptable des sept plans d'austérité. Le bilan économique est évidemment l’explication. L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit. Celui-ci est financé par l’emprunt et donc la dette, laquelle coûte de plus en plus cher, non seulement du fait de son augmentation en volume mais du fait de l’envolée des taux. La baisse de l’activité en Grèce est frappante. En 2010 la richesse produite a reculé de deux pour cent, en 2011 de près de cinq pour cent encore. A partir de là, la part de la dette vis-à-vis de la production de l’année s’envole. Elle était en 2009 de 127 % du PIB, elle passe en 2010 à 143 % et en 2011 à 165 % du PIB. Bilan définitif ? Grâce aux « bonnes médecines » du FMI et de l’Union Européenne, des politiques raisonnables, les « seules possibles », la part de la dette par rapport à la richesse produite a augmenté de trente pour cent en deux ans ! Mais naturellement c’est nous qui sommes « irréalistes » !
Quelles sont les recettes qui ne marchent pas ? Telle est sans doute la question que se posent mes lecteurs réalistes. Eux sont avides de s’instruire par les faits et non par les discours idéologiques des illuminés du libéralisme, strauss-kahniens d’hier et d’aujourd’hui. Ce qu’il ne faut pas faire est donc bien résumé par le contenu des sept plans d’austérité appliqués aux grecs. La preuve est venue par les résultats. Revue de détails. Premier plan : hausse de la TVA et des embauches dans la fonction publique. Deuxième plan en février 2010 : gel total du salaire des fonctionnaires, relèvement de l'âge de départ légal à la retraite, augmentation des taxes sur les carburants. Troisième plan en mars 2010 : gel des retraites, augmentation des taxes sur la consommation. Quatrième plan en mai 2010. L’objectif annoncé c’est alors une réduction des dépenses publiques de 7% à l’horizon 2013. Nouveau coup de « rabot » comme disent les spécialiste à la langue fleurie par les euphémisme : suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public qui maintenaient de cette façon leur revenus au-dessus du seuil de misère, gel des salaires et retraites, non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5, augmentation de la TVA (de 19 à 23%), augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool, âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans) ! Ce n’est pas fini. Encore deux plans de redressement définitif, les amis ! En avril dernier, voici le 5ème plan : 23 milliards d'économie supplémentaires à l’horizon 2015. Le sixième plan est venu deux mois plus tard, en juin 2011. L’objectif est alors de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015. Avec comme garniture à ce plat principal, plusieurs coups de matraques sur la tête des gens déjà en difficulté avec par exemple un durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage, la réduction des retraites complémentaires, l’augmentation du nombre des non remplacement de fonctionnaires à partir de 2011, l’autorisation de licencier les salariés d'organismes publics. Une nouvelle vague de privatisations est décidée pour les ports, aéroport, poste, banque, et ainsi de suite. Le 7ème plan a été adopté en septembre dernier. Routine. Mais l'Union Européenne et le FMI n’étaient pas satisfaits. Ils ont exigé de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la sixième tranche de leur « aide » ! Quel monde de mots truqués ! L’aide en question, c’est de l’argent prêté au taux de 5%. Et cet argent sert à payer le service de la dette aux banques qui, elles, ont prêté à 18 %.
J’en viens aux banques en général. Face à la crise bancaire, l'Union européenne a encore une fois démontré son incurie. Barroso vient de proposer aux Etats de "mener une action coordonnée pour recapitaliser les banques". Personne ne lui demande de compte sur son passé récent. Pourtant le même Barroso s'était réjoui en juillet de la solidité des banques européennes après leur avoir fait subir les fameux "stress tests". La Commission européenne avait alors déclaré que "les résultats des stress tests montrent que les banques européennes sont plus fortes et mieux à même de résister aux chocs". C’était il y a à peine trois mois ! La Commission avait estimé que sur les 91 banques testées, seules 9 avaient un besoin de recapitalisation ! Et encore ! Il s’agissait d’un modeste besoin d’à peine à 2,5 milliards et demi au total. On est aujourd'hui passé entre 100 et 200 milliards selon les estimations du FMI ! Les dirigeants européens plancheraient sur un plan de recapitalisation d'au moins 100 milliards. C'est dire ce que valaient les stress tests "les plus rigoureux jamais organisés" selon Barroso. Et ce que valent d’une façon générale les déclarations de tels embobineurs !
Etude de cas. Celui de la banque Dexia. Elle est aujourd’hui en cours de démantèlement. Elle avait passé haut la main le fameux stress test européen. La banque affirmait fièrement en juillet dans un communiqué toujours disponible sur son site qu'"à l'issue du stress test mené à l’échelon de l’Union européenne, les résultats montrent que Dexia respecte les exigences en matière de capital établies pour les besoins du test". Mais le plus inquiétant, ce sont les résultats détaillés du fameux test. Car Dexia y caracolait en tête des établissements les plus solides en Europe avec un taux de fonds propres de 10,4 % en cas d'application du "scénario adverse" imaginé par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Avec ce taux, Dexia était même au-dessus des taux des plus grandes banques françaises puisque la BNP était à 7,9 %, la Société générale à 6,6 % et la Deutsche Bank à 6,5 %. Il y a de quoi avoir peur, très peur, puisque 3 mois plus tard une des banques les plus mieux placées s'est effondrée.
Dans l'affaire Dexia j'ai expliqué la semaine dernière que je refusais tout sauvetage des banquiers voyous sur le dos des contribuables. Il ne doit pas y avoir de plan de recapitalisation, ni de nouvelles garanties publiques sans refonte préalable et totale des règles du système financier. En attendant c'est aux actionnaires privés qui sont responsables de payer l’essentiel de l’ardoise. D'autant que les actionnaires des banques viennent de se gorger de dividendes versés sur les bénéfices 2010. Les banques françaises ont quasiment doublé leurs bénéfices qui sont passés de 11 à 21 milliards de 2009 à 2010. Et "Mediapart" a calculé que de 2008 à 2010, BNP Paribas avait versé 4,068 milliards d'euros de dividendes à ses heureux actionnaires. Le Crédit agricole 4,033 milliards. Et la Société générale, 2,188 milliards d'euros. Et encore : c'est sans parler des bénéfices éclatants affichés par les banques au 1er semestre 2011. On sait donc où prendre l'argent pour affronter la crise bancaire. Les banques doivent provisionner leurs bénéfices et mettre à contribution leurs actionnaires. Sans exiger d'elles aucune contrepartie, la Banque Centrale Européenne les a au contraire à nouveau gavées de financements de confort.
Pour sa dernière réunion sous la houlette de Trichet, la BCE a en effet annoncé de nouvelles facilités pour les banques. L'ouverture de nouvelles lignes de financement illimité, à 1 an et plus. Des programmes de rachats de leurs obligations pourries pour 40 milliards. Et bien sûr le maintien du principal taux directeur, c'est à dire le prix de l'argent à court terme, à 1,5 %. Avec une inflation à 3 % en septembre, ce taux est en réalité négatif. Ce qui signifie ceci : en réalité la BCE rémunère les banques pour leur prêter de l'argent à court terme ! Autant de privilèges exorbitants auxquels ont droit les banques mais pas les Etats. Ni bien sûr les entreprises productives ou les particuliers. L'argent de la banque centrale est pourtant l'argent de tous. On me traite d'irréaliste quand je propose d'augmenter le SMIC à 1 700 euros bruts en 2012 au motif que cela représenterait environ 10 milliards de salaires supplémentaires. Mais ce n’est que 0,5 % de la richesse nationale annuelle. Et cela concerne 3,5 millions de travailleurs payés au SMIC. Mais que la Banque Centrale décide en une journée qu'elle mobilise 40 milliards pour les banques, cela ne semble pas choquer les mêmes personnes.
Je reviens à l'affaire Dexia. Elle prouve de manière cuisante la nécessité urgente de constituer en France un pôle financier public comme le propose le Front de Gauche. Le financement du développement et de l'investissement local sont des choses trop sérieuses pour être confiées à la cupidité des banquiers privés. Le bilan de BNP Paribas montre que 70 % de son activité est vouée à la spéculation et 30 % seulement à des prêts à l’appareil productif. Nous n'en serions pas là si la Caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales puis le Crédit local de France, ancêtres de Dexia, n'avaient pas été privatisés. On sait où la privatisation a conduit le financement des collectivités locales : des centaines d’entre elles sont aux prises avec des prêts toxiques que leur a refourgués Dexia. Et son portefeuille de 80 milliards de prêts aux collectivités va maintenant être épongé par la Caisse des dépôts et consignations et la Banque postale, c'est-à-dire de l'argent public. Pourtant aujourd'hui 60 % des appels d'offres des collectivités locales pour obtenir des prêts sont rejetés par les banques.
Aidées par la BCE, les banques ont asséché l'économie réelle pour gorger la sphère financière de liquidités. Sarkozy et son gouvernement ont aussi une lourde part de responsabilité dans le naufrage de Dexia. Au total, depuis 2008, la France a apporté 6,4 milliards d'aides publiques à Dexia pour se renflouer. Dont 3 milliards sous la forme d'entrée au capital (17 % du capital pour la CDC et 5,7 % pour l'Etat). Compte tenu de la chute du cours de l'action (passée de 9,9 euros quand la France en a acheté à moins de 1 euro aujourd'hui), cela représente une perte nette potentielle de 2,7 milliards pour l'Etat et la CDC. Non seulement c'est donc un désastre financier pour le budget de l'Etat mais ces aides n'ont été assorties d'aucune contrepartie. L'Etat français dispose d'un siège au Conseil d'administration de Dexia. Un siège dont il n'a rien fait.
Oui, Camarades, le chemin sera long et difficile! L'émission de Taddéï, hier soir, sur FR3, en a été une pure démonstration. J'aurai beaucoup à en dire, ma rage est grande. Pour autant, je n'en restituerai qu'une seule chose, essentielle, face à l'arrogance des valets des puissants: l'heure n'est plus à la spéculation politicienne sur les futures élections. L'heure n'est plus au doute: il faut que le FdG atteigne les sommets pour conduire la révolution citoyenne, pacifique et si nécessaire, c'est impératif, sinon...
Munissons-nous de l'Argument redoutable proposé par Jacques Joyeux, inspirons-nous de l'Art subtil de notre candidat et ne perdons plus la moindre occasion pour insuffler l'autre souffle, celui du plus grand nombre car le bruit des bottes des soldats du néolibéralisme devient assourdissant.
@ 345 Cronos
Franchement, je vais entreprendre les mêmes démarches que toi. Un nouveau site pour le Front de Gauche verra le jour très prochainement et le programme figurera en bon place, bien visible, gratuitement et en format électronique!
Le Front de Gauche est en train de mener cette campagne avec les moyens du bord et du courage, mais ce genre de décision est d'un amateurisme sans nom et d'une bêtise alarmante, que rien ne peut justifier!
275 @Alin
Merci à toi, cela fait des mois que je ne cesse de le répéter, nous sommes nuls.
Quand on voit les sites de nos adversaires, on rêve, d’abord le nombre de sigle on ne sait plus ou on est, « le Front de Gauche » puis « place au peuple » ou encore « l’humain d’abord ».
J’avais demandé que l’on supprime le site front de gauche ou que l’on fasse un lien vers « Place au Peuple » puis qu’il n’était pas mis à jour depuis pratiquement un année, ce que j’explique dans mon commentaire du 17 août 2011 à 19h22 (et d’autres).
Très bien c’est fait, maintenant on est réorienté vers « Place au Peuple » et là sur le bandeau même pas un mot sur l’appartenance au Front de Gauche, sur les partis qui ont rejoint le FdG. Celui qui n’est pas au courant peut penser qu’il s’est trompé de site.
Il faut aller tout en bas pour voir le sigle « FdG ».
Quand au fond c’est juste une suite de « pub » c'est-à-dire des vidéos et autres affiches. Aucun texte, pas de programme (vous l’avez déjà dit). Quand je pense que JL nous disait « il faut aller voir le Prg du FN sur son site». Et nous, le notre, il le voient où les gens du PS ou du FN ?
Vraiment je leurs repose votre question « Vous êtes sûrs que vous voulez qu'on gagne ces élections » et je rajoute par le web puisqu’on nous n’avons pas accès au médias.
La question qu’il faut se poser aujourd’hui c’est est-ce que vous, Mr Mélenchon, les responsables du FdG, PG, PC UG et les autres ont été une seule fois sur ce site ou est-ce qu’il font vivre leur site chacun de son coté et c’est la seule chose qui les intéresse ?
Il faudra peut-être le dire et le répéter sur ce site que seul une toute petite minorité (même si nous sommes plusieurs dizaines de milliers d’internautes) à se connecter ici, les autres cherchent le « Front de Gauche », « le programme partagé » et toute l’information concernant le FdG et ou on la trouve, sur le site du PG, sur celui du PC, de GU ou d’un
@ Th0034 (283)
Nous l'avons vu, mais si vous ne voulez pas le mettre sur le site "Place au peuple" mettez-y un lien pour aller directement sur le Programme du site du PC.
Ce n'est pas pour nous, c'est pour les autres!
D'ailleurs c'est 1700 ou 1600 € le nouveau Smic ? (1600 sur le site du PC et 1700 sur le PPP)
Tous ensemble.
Les grecs connaissent leur 5è grève générale depuis le début de l'année. Elle est de 48 heures. Il me semble que lorsqu'un gouvernement méprise son peuple au point de ne pas le consulter par référendum, comme en Islande, une telle riposte n'est pas suffisante.
Je suis parfaitement conscient que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais un peuple qui n'a plus aucun espoir de s'en sortir, qui veut rompre complètement avec une spirale infernale totalement stérile et avec ceux qui leur impose des remèdes qui ne guérissent rien, mais empoisonnent, doit aller jusqu'au bout. D'autant qu'il n'a plus rien à perdre et qu'aucune formation politique ne propose concrètement une véritable alternative.
Seule une grève générale effective et illimitée peut créer la rupture qui sauvera la Grèce du désastre. Que tous les grecs arrêtent de travailler, se croisent les bras, s'assoient par terre sur la voie publique, et ne paient plus du tout leurs impôts.
C'est à ce prix me semble t-il que ce peuple pourra s'imposer à ses bourreaux. Et c'est inéluctablement à terme, ce qui se passera en France si le capitalisme sauvage, comme c'est probable, continue à dévaler la pente de l'absurde, et si la "gauche apaisée", comme dirait F. Hollande, gouverne le pays en lieu et place de la vraie gauche.
Dans nos rapports à venir avec le PS il sera bien difficile de discerner la marge étroite entre compromis et compromission.
Le compromis est un acte positif : "arrangement dans lequel on se fait des concessions mutuelles."
La compromission est un acte négatif : "acte par lequel on transige avec sa conscience."
De ce que nous savons de Jean-Luc rien ne nous permet de penser qu'il pourrait transiger avec sa conscience mais il se trouvera toujours quelque esprit chagrin pour trouver à redire. La suspicion de certains intervenants pointilleux, sodomiseurs de drosophile, montre que nous sommes loin d'un climat de confiance nécessaire pour réussir le rassemblement. Attention "super vertueux" de faire capoter l'entreprise...
Camarade Jean Luc...
Si vous restez droit dans vos bottes et persister à dire non aux compromissions, à la finance internationale, aux diktats de prédicateurs en tous genres qui annoncent l'apocalypse si la gauche, mais la vraie, arrive au pouvoir,
Si vous avez un programme constructif et négliger de tailler "des shorts" aux concurrents,
Alors, je signe et persiste ! Je vote pour vous.
@ 397 redline69
Attention ! Gens de gauche nous sommes au point de non retour. Si vous choisissez une autre politique que celle du FdG, faudra l'assumer seuls. Moi je veux que le Front de gauche n'ait rien à voir avec eux. Même si on devait faire que 5% (puisque c'est ce qu'ils veulent bien nous donner en sondage).
Je préfère cette formule là, même si elle décape, que la précédente.
Nous devons être fermes sur nos aspirations, mais pas faire de procès d'intention.
Devant la virulence des propos, j'ai failli moi aussi faire un procès d'intention, en dénonçant ceux qui ont intérêt par manœuvre politicienne à nous faire perdre.
Rien a espérer des socialistes,en particulier de François Hollande. L'attitude de Montebourg n'est qu'un avant-propos de leurs petites combines. Pour ne pas nous trahir, ne vous trahissez pas : accordez-leur aucune confiance. Vos offres de débats seront ignorées ou rejetées. Ils ont bien top peur ! On parie ?
Si les grecs appellent à la grève générale illimitée, nous (décidément ce nous) serons présents ainsi que tous les autres peuples pour apporter tous les soutiens nécessaires, car les plus de 99% sont concernés et c'est vital.
Jean-Luc Mélenchon dit "L’austérité provoque une contraction de l’activité qui diminue les recettes de l’Etat et augmente le déficit. Celui-ci est financé par l’emprunt et donc la dette, laquelle coûte de plus en plus cher, non seulement du fait de son augmentation en volume mais du fait de l’envolée des taux."
Comme je le disais hier à 18h000, je ne connais rien à la science économique. Et comme je ne suis ni un ennemi ni un traître, je suis donc un veau ou un mouton. Je me soigne en essayant de comprendre.
Ce que dit Jean-Luc Mélenchon ici, n'est-il pas le sort de tous les peuples dominés ? Et cela depuis que les rapports internationaux existent. C'est à dire depuis toujours.
Je n'entends pas parler de scandales financiers en Asie. L'origine de ces scandales ne serait-il pas une fuite en avant face aux conséquences impossibles à juguler de la concurrence ?
Tous ces scandales ne seraient-ils pas seulement les prémices de l'effondrement du pouvoir des occidentaux sur le reste du monde ?
Bonjour,
Hier soir sur la 2, dans "Ce soir ou jamais", il a été très pugnace le jeune PG garde-du-corps -philosophe de J-L Mélenchon. Un peu seul contre tous, mais il a bien tenu la route. Que d'autres nouveaux visages "porte-paroles" des propositions du FdeG, puissent venir à la TV tenir ces propos avec autant de fraîcheur est un exemple à méditer et surtout à multiplier...
Je partage les critiques concernant la non publication sur internet du PPP, mais je suppose qu'il y a des raisons à cela (et il serait bon que l'on nous en informe).
Comme il serait intéressant de mettre aussi un peu d'ordre dans tous ces sites qui se réclament du FdeG et où l'on finit par ne plus s'y retrouver. Sans oublier la caractéristique de ce blog qui lui donne un statut particulier et que l'on ne peut ni confondre ni assimiler à d'autres sites.
Les amis, commères, partisans et camarades, je crois que nos nerfs vont être mis à dure épreuve par les socialistes hollandais... Première initiative de Hollande, aller rendre hommage à Zapatero, le social-traître fossoyeur de son pays, dont la note vient de plonger à nouveau... pendant que la Grèce est en grève générale... et que la folie de Berlusconi et de sa clique de voyous va faire plonger l'Italie et ses obligations, donc toutes nos banques...
Pourvu que l'on ne nous en demande pas trop vis à vis du PS... pourvu que l'exemple de Montebourg soit édifiant... pourvu qu'on ne perde pas les camarades anticapitalistes et autonomes en en faisant un peu trop de ce côté là, alors que les deux tiers d'entre nous ne savent toujours pas s'ils sauront voter Hollande au second tour, au cas heureusement fort improbable où nous n'aurions pas conquis les abstentionnistes, les résignés et les indifférents. Or pour cela, frayer avec les sociaux-libéraux et les hypocrites du PS n'est franchement pas une bonne stratégie, vous avez dit grand écart... Bigre, je suis morose, ce matin
@ el jefe.
Bravo pour l'astuce, c'est toujours difficile de convaincre un habitué du "vote utile" surtout quand il croit dur comme fer qu'un candidat du PS est socialiste. Pour ma part, j'ai réussi à en éveiller un en lui rapportant l'indigne projet de la commission européenne (certainement pour l'année prochaine) à vouloir niveler les départs à la retraite au niveau européen, c'est à dire aux alentours de 65 ans, ce dont le PS acceptera sans broncher. Ce fut un choc pour lui, un de plus qui votera Front de Gauche l'année prochaine.
Juste une question technique au webmestre :
Lorsque l'on consultait il y a quelques temps les commentaires, on avait le dernier commentaire à l'écran, je trouvais cela très pratique, surtout avec le nombre très important de ceux-ci.
Quelle est la raison pour laquelle le sens de présentation des commentaires a-t-il été inversé?
[Edit webmestre : Vous êtes mon rayon de soleil de la journée ! Depuis bientôt 2 ans, une poignée de commentateurs réclamaient à corps et à cris que les commentaires soient proposés dans l'ordre chronologique, argüant que c'était d'une logique implacable et qu'il fallait être complètement crétin pour penser le contraire. Je leur répondais invariablement ce que vous venez d'écrire. Avec un peu de chance, vous devriez retrouver nos échanges... De guerre lasse, j'ai fini par céder à leur suppliques et j'en fus chaleureusement remercié par les susdits. D'où ma bonne humeur à la lecture de votre question !
Il existe des blogs où l'on peu choisir l'ordre de présentation des commentaires. Hélas, sur celui-ci, le nombre de commentaires et la fréquentation considérable interdisent un tel procédé qui exigerait beaucoup trop de ressources de calcul. Je crois que je vais finir par les présenter en vrac, ça mettra tout le monde d'accord !]
@407 toto
" Dans nos rapports à venir avec le PS il sera bien difficile de discerner la marge étroite entre compromis et compromission".
Ta préoccupation est légitime. Mais je recommande à tous ceux qui auraient des inquiétudes de lire absolument les mises au point de Jean-Luc Mélenchon sur médiapart. Se reporter au message @357 JeanLuc où figure le lien (grand merci à @JeanLuc).
L'entretien avec Jean-Luc Mélenchon est suffisamment long, clair, constructif et mobilisateur pour que nous soyons rassurés. Sans tomber, encore une fois, dans le culte de la personnalité, Jean-Luc a une énorme expérience et est bien disposé à jouer à fond et jusqu'au bout la carte du Front de Gauche.
Une phrase pour la route et qui m'a bien plu : " On est dans une période où il va falloir contraindre au partage et affronter un système financier devenu fou et insatiable. L'Espagne vient de voir sa note dégradée, ce sera bientôt la France. Tout le monde sera mis au pied du mur et devra choisir: céder ou combattre?"
Mais encore une fois, si vous avez le moral qui flanche, il faut lire absolument et attentivement, y compris entre les lignes, cet entretien. Rien n'est perdu, c'est le moins que l'on puisse dire.
Que se Vayan Todos !
@Frédéric Chausse (391) à propos de Moody's
"déposer une plainte en pénal contre cette agence"
il semble que les Américains l'aient fait. Lire le billet de Gérard Filoche très instructif sur ce sujet.
@ Louis St O (404)
Moi aussi j'ai envoyé des mails partout, FdG, place au peuple...., même au lien que le webmestre nous a communiqué en nous précisant qu'ici ce n'est pas le lieu, ce que je comprends.
Mais à qui s'adresser si personne nous répond ?
Nous somme très en retard sur la communication par internet, les autres sont déjà en place.
Je n'ose même pas envoyer les gens sur le site du FdG car il y a pas de programme en ligne.
Là je suis colère...
@ 401 Zazenshin
Moi je dis que ce reportage sous couvert innocent d'information c'est de la manipulation douce mais efficace.
Tout d'abord bravo pour votre œil averti et/ou professionnel, ce que vous dites est exact et vous n'êtes aucunement parano plus que de la manipulation qui en soit est détestable c'est carrément de la propagande gouvernementale, le gnome de service du JT de la 2 connaît très bien son affaire, plus scélérat que lui c'est difficile de faire, c'est uniquement sur ce critère que ce type officie.
Je ne le répéterais jamais assez, Jean-Luc Mélenchon doit avoir un droit de regard absolu sur tout ce qui est réalisé (film, reportage, article) sur lui et sur le Front de Gauche, sinon c'est l'application du "droit à l'image", il vaut mieux ne pas passer à la télévision et n'avoir aucun article de presse que de subir cette propagande éhontée, un budget avocat doit impérativement être prévu pour ne pas laisser passer ce genre de reportage bidon.
Certes Jean-Luc Mélenchon ne peut pas être partout et il lui est très certainement impossible d'analyser tous les documents réalisés sur lui et le FdeG, mais il doit déléguer à une équipe de 3 ou 4 personnes ce travail d'analyse des textes et images le concernant, et mettre ainsi son véto ou la plainte de ses avocats sur tel ou tel reportage ou article de presse, si cela n'est pas fait, et à mon humble avis c'est plus qu'urgent, il ne faudra pas venir se plaindre des manipulations et de la contre information qui va devenir exponentielle avec le temps qui va passer très vite maintenant.
À mes contradicteurs, je veux simplement dire ceci, ne vous faites pas de soucis, Jean-Luc Mélenchon est et sera incontournable pour les médias, ils seront tenus est obligés de faire des articles et reportages sur le phénomène, mais ceux ci seront contrôlés avant émission, croyez moi ce ne sera pas du luxe et très certainement insuffisant pour gagner le 1er tour, par contre Jean-Luc Mélenchon contrôlera totalement son devenir.
"Oui, que faire ?"
Filmez-les.
@Alin @Louis St O @Mikey @tous ceux qui parlent de la communication du front de gauche
Et encore vous oubliez les multiples pages ou groupes sur facebook ou expressions sur twitter. Et le site Initiatives Citoyennes même pas cité, lancé excusez du peu par des syndicalistes, des associatifs de renom et qui a 621 inscrits et des réseaux thématiques et locaux partout dans le pays.
C'est bien cette diversité et cette floraison d'initiatives mais si c'est pour se faire plaisir ou ronronner entre convaincus c'est complètement inefficace. Il faut déjà que ces sites divers renvoient les uns aux autres. Par exemple il y a sur le site Initiatives Citoyennes la revue de presse de Lulu qu'un militant du front de gauche réalise chaque matin. C'est excellent mais qui la connait?
Une coordination de tout cela devient urgente au niveau du collectif de campagne. Vous aurez compris que je suis très impliqué dans Initiatives Citoyennes mais ce n'est pas pour tirer la couverture à moi que je dis tout ça, mais qu'il faut qu'on sorte de l'amateurisme pour se donner des outils à la hauteur de nos ambitions, sur le net mais aussi dans la bataille sur le terrain.
Et puisqu'il me reste quelques caractères : l'accord FdG du 31 mars a lié étroitement législatives et présidentielle pour subvertir la présidentielle. Qui actuellement dans les outils net se préoccupe de cela, pourtant élément essentiel de la mise en place des assemblées citoyennes sur le terrain, tout simplement parce que le candidat du front de gauche est connu et qu'il a le même programme que le candidat à la présidentielle.
Il faut donc que nous soyons nombreux à nous exprimer sur cette exigence : la bataille du Net, puisque les medias sont contre nous, va être fondamentale et l'amateurisme ne peut suffire.
@ 404 Louis St O et 418 mikey:
Je suis content de constater que nous sommes plusieurs à tirer ces sonnettes d'alarme. Je déplore très sincèrement la "comm web" du FdG: l'une des plus mal organisées et mal adaptées de toutes les formations en campagne actuellement.
Mélenchon a dit: n'attendez pas de consignes. Avec mon épouse nous avons donc pris les choses en main et avons fait un site comme il se doit, pour la web-campagne (et qui servira même après la campagne). Des centaines d'heures de travail pour un résultat plus qu'encourageant! :-) Sauf gros problèmes, le site sera en ligne le 1er novembre.
Avec votre aide et participation, ce site sera le Q.G. de la bataille sur le net.
Vous avez raison Mr Mélenchon
il faut une Gauche de Gauche
@orero ramon82
Merci d'avoir rectifié mon erreur: ce n'était pas FR3 mais bien FR2. Il s'agit de Benoît Schneckenburger qui effectivement a employé calmement la technique du "murmure argumenté" pour se faire entendre! Merci à lui, en espérant que tous les chemins mèneront à notre but commun.
@ tous les râleurs excédés: il n'est pas forcément nécessaire de se fustiger pour quelques grains de sable dans les rouages. Le manque peut aussi être "moteur" de recherche et de réflexion, d'initiative et de décision. C'est la base de la révolution citoyenne, non?
Rien à voir avec le billet, ce qui, déjà, justifie ma remarque.
Je trouve qu'en dehors de la Grèce, les questions internationales ne sont guère traitées.
Evidemment que la lutte du peuple grec contre le dépouillement de son pays à toute son importance. Mais je trouve le silence à propos de la lutte du peuple syrien, en particulier, est assourdissante! A l'heure où la dictature pilonne la ville de Homs, à l'heure où les victimes se comptent par milliers depuis le début du “printemps syrien”, à l'heure où les forces de la réaction dans tout le maghreb et tout le machreb sont en marchent contre les peuples, nous ne pouvons passer sous silence toutes ces questions qui nous concernent au premier chef. Le combat pour la révolution citoyenne n'est pas un combat isolé. C'est une lutte internationale pour que les peuples du monde entier reconquiert la démocratie et se l'approprie contre l'oligarchie et le népotisme.
Ce billet d'Agnès Maillard vaut la peine d'être lu et si vous arrivez à la fin et cliquez sur la conclusion vous verrez que nous sommes trop nombreux à penser la même chose pour que ce ne soit pas une vague énorme, que dis-je? un tsunami pour la gauche. Résistons!
@Ceux qui parlent de la communication du FdG
Certes, je pense que les initiatives que certains proposent ou lancent sont les bienvenues pour la campagne du Front de Gauche et pour celle de notre candidat Jean-Luc Mélenchon. Mais attention à cette communication par un trop grand nombre d'initiatives non coordonnées (et non avalisées par notre candidat) qui risquent d'entrainer la dispersion, la confusion du message de Jean-Luc Mélenchon. Notre camarade doit rester maître de sa communication, de ses moyens, de son contenu et de son amplitude comme également de sa réactivité ou son inter-activité. Nous sommes dans le cadre d'une campagne présidentielle et tout ce que cela comporte de personnalisation à outrances de la campagne comme de la communication et de la personnalisation. Ni Jean-Luc Mélenchon ni nous n'en sont responsables ! Les dérives de cette élection et son hypermédiatisation font que tout tourne autour du candidat et de sa personne (et cela peut jouer des tours à chaque candidat !) au delà des idées et des projets. Je regrette cette évolution constestable mais bien réelle et nous devons en tenir compte. Laissons à Jean-Luc Mélenchon le soin de bâtir la communication qu'il souhaite.
Toute cette communication doit ternir compte en campagne électorale de beaucoup d'éléments techniques, pratiques, bien sur politiques mais surtout juridiques (droit à l'image, droits d'auteurs, respect, etc...).
@ tous
Pourquoi parler de compromission lorsque on envisage soit un report républicain des voix, soit des alliances, soit des convergences sur le plan des solutions en vue de la victoire ? Non c'est l'art de la politique de faire des compromis y compris chez lesrévolutionnaires (mieux vaut un pas avant même modeste que mille programmes les plus durs et les plus purs restants lettres mortes ou dans de beaux tiroirs !). Aller à l'idéal et comprendre le réel. Le souhaitable et le possible ! Bonne journée.
@Sonia Bastille
Eh bien justement non ce n'est pas à Jean-Luc Mélenchon perso de coordonner cette campagne du Net mais bien le comité de campagne car il s'agit non pas d'une élection présidentielle mais d'un paquet législatives-présidentielle. Revoir à ce propos l'accord du 31 mars. Il y a un autre problème c'est le manque d'ambition que cela révèle. Si on s'inscrit d'une manière ou d'une autre dans cette présidentialisation, on se fait des illusions à penser qu'aux législatives qui suivront la présidentielle on aura un meilleur score qu'à la présidentielle. C'est d'ailleurs ce manque d'ambition qui se traduit dans l'accord législatives puisqu'il est basé sur les voix faites par le PCF en 2005. La meilleure garantie pour faire un excellent score à la présidentielle et aux législatives c'est de lier très étroitement sur le net et sur le terrain les deux élections autour de l'équipe candidat(e) FdG à la législative et Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, et ceci dans les assemblées citoyennes. C'est aussi à ce niveau qu'on va dénoncer concrètement les socialistes qui ont laissé passer le traité de Lisbonne et appeler à voter pour le candidat FdG et Jean-Luc Mélenchon l'un(e) répercutant sur l'autre : même programme, même équipe.
@ François Renard,
Vous avez raison, mais qu'est ce qui intéresse le Français aujourd’hui?
Ce qui se passe en France (et encore...), sans même se rendre compte que nous sommes tous, nous les Peuples voisins ou plus lointains, liés à un même et unique combat.
@ Tous,
Sarkozy ou Hollande, peu m'importe l'homme, ce que je combats c'est leurs "programmes" néolibérale, signe de destruction massif de l'Humain.
Nul ne peut ignorer que nous sommes à un tournant de l’Histoire de l’humanité. Voyez ces peuples qui se soulèvent partout à travers le monde.
Alors à ce point, je ne comprends pas ce qui nous éloigne de nos camarades NPA/LO.
J’ose rappeler qu’en 2007 ils ont représenté 1 986 438 voix soit 5,41% des 37 254 242 de votes exprimés.
Bien sûr, il faut aussi s’adresser aux abstentionnistes qui eux ont représentés 7 218 592 voix non exprimés, soit 16,23% des inscrits (c’est énorme) sans même parler des votes blancs 534 846 exprimés, 1,44%.
Mais je ne vous apprends rien. Alors par pitié, il faut absolument que le FdG s’élargisse à ceux qui nous ressemblent tant.
Là où nous pourrons battre les droites et feu le PS, sera notre capacité à nous rassembler aux cotés d’une même et seule espérance.
Webmestre!
Vous êtes loin de nous laisser tomber en vrac !
Mais effectivement je me retrouvais très bien avec l'ancienne formule et je me suis adapté à la présente en ayant une certaine nostalgie pour la première, comprenne qui pourra, de toutes façons ceci est une certaine formation à l'adaptation, je crois que je m'y ferais jamais à cet électronique et pourtant si efficace pour échanger les idées, et sans vous cirer les pompes vous avez tout mon soutien pour l'immense boulot effectué.
La montée en puissance se précise et je suis remonté au presque début du blog, les commentaires étaient peu nombreux, mais comment allez-vous faire lorsque nous serons des millions? Merci.
Gérard Blanchet -422-
C'est vrai que même sur les lieux de militantisme une coordination ne serait pas superflue, nous avons des problèmes dans Paris-centre consécutifs 1) avec le découpage des circonscriptions qui favorisent les réactionnaires, 2) le manque d'enthousiasme de certains camarades pour s'investir à fond dans les présidentielles si particulières et devançant les législatives, nous avons donc par internet exprimé l'urgence d'accorder nos violons par des coordinations efficaces, étant contre toute forme de bureaucratie mais pour un maximum d'organisations gagnantes, ça devrait s'arranger rapidement. Non-dits devraient être dits.
Pour le PPP 2 euros pour un programme pas cher, et si tout le monde l'a par la toile avec impression à la clé, peut-être tant mieux pour la diffusion maximale mais pour les finances bonjour.
Car hier soir à l'inauguration de l'Usine aux Lilas, Jean -Luc Mélenchon a bien précisé que nous n'avions pas d'argent, donc que c'était aussi un big pb (nous ne pouvons pas bénéficier d'un vote dit citoyen qui rapporte une fortune digne de l'ISF, plusieurs millions!) nous faisons avec la solidarité militante !
Pour la coordination ça devrait être au top avec les 118 environ du Conseil National de Campagne du Front de Gauche.
@ François Renard
Moi aussi je trouve que la situation internationale mériterait un peu plus d'attention, mais attention aux jugements trop rapides. Ce qui se passe en Syrie est bien plus complexe qu'une simple révolution citoyenne. D'ailleurs le parti communiste Syrien qui soutient les mouvements démocratiques, mets en garde contre l'ingérence exercée par certains pays alliés des États-Unis d'une part et sur les manipulations des intégristes d'autre part. N'écoutons pas simplement les médias occidentaux nous parler de massacre quand aucun d'entre eux n'est sur place, pour mieux justifier une intervention armée qui ravagerait le pays mais permettrait au duelliste Pierre Lelouche et à nos chers entrepreneurs "d'investir dans la reconstruction du pays" alors que la guerre ne sera même pas terminée... Il y a d'autres sources d'informations alternatives qui viennent nuancer "les massacres du peuple syrien", essayons de les prendre en compte avant de foncer tête baissée !
@ Sonia Bastille.
Je comprends tout à fait ton point de vue mais ne le partage pas du tout. Mélanger la carpe et le lapin est contre nature même si l'on part du bon sentiment de vouloir créer une nouvelle espèce amphibienne.
Le PS s'identifie clairement à droite malgré les multiples déclarations démagogiques répercutées par la médiacratie financée par l'oligarchie à laquelle elle appartient corps et âme. Tu as la naïveté de croire qu'en participant à ce simulacre de démocratie républicaine nous allons changer la donne et pour cette raison j'admire ton côté infantile.
Tout le monde rêve d'une prise de conscience généralisée aux problèmes qui préoccupent l'humanité entière et plus particulièrement les Français en ce qui nous concerne à cause des élections prochaines. C'est se mettre le doigt dans l'œil que d'espérer convertir un parti qui dépend désormais exclusivement des lobbies dont les intérêts sont à l'opposé des intérêts des salariés. Le PS a mis la main dans l'engrenage en 1983 et tout le reste du corps a suivi... j'en suis navré mais c'est ainsi.
Les faits sont têtus, en 2007 Sarkozy a choisi "l'ouverture" et à peine la porte s'est entrouverte que ce fut une bousculade d'éléphants, plus lourds les uns que les autres, qui se sont rués au portillon sous couvert d'honneur républicain et patati et patata, jusqu'à voir un "profond socialiste", Éric Besson en l'occurrence, qui après avoir descendu sévèrement Sarkozy dans un bouquin, s'est agenouillé devant le nouveau roitelet fraîchement élu.
Non, ce parti est irrécupérable et doit changer de nom s'il est honnête, ce ne sont pas les possibilités qui manquent, les faux socialistes débordent d'imagination pour tromper le peuple, alors pour une fois qu'ils se servent de ce talent pour préciser leur positionnement politique.
Il est peut-être intéressant de se pencher sur les résultats graphique d'un petit sondage, accessible sur le site de TF1, à la condition que l'on ait coché l'un des choix (unique) d'un questionnaire épinglé en référence à la très prochaine intervention de Jean-Luc Mélenchon sur cette chaîne de télévision.
Strictement persuadé de déceler dans ces choix réductifs, et dans leur énoncé, quelques efforts assez simplistes de manipulation, et à quelques heures de cette émission, je me suis néanmoins amusé à regrouper ces questions en 2 blocs, et à calculer leurs cumuls respectifs.
Voici les résultats compilés selon mon appréciation :
Quel sujet souhaitez-vous voir abordé par Jean-Luc Mélenchon en priorité ?
Groupe 1 (Problèmes impliquant une réflexion, voire un développement) :
Education + Santé + Environnement + Logement + Emploi et chômage + Situation internationale + Mondialisation = Total : 29.6 %
Groupe 2 (Problèmes strictement anxiogènes) :
Pouvoir d'achat + Immigration + Sécurité = Total : 70.3 %
Il est vrai que ce sondage ne représente qu'environ 10.000 votants, et qu'un sondeur honnête (à condition que ce mouton à 5 pattes puisse exister) n’hésiterait pas une seconde à se poser la question de l'identité politique des personnes qui trouvent intéressant de voter sur le site de TF1.
Il n'empêche que... la campagne des présidentielle étant officiellement démarrée grâce au brillantissime mot d'ordre du général Copé : "Maintenant la campagne commence !" (à noter l'amputation volontaire de la conjonction "que", impliquant la reconnaissance d'un petit retard à l'allumage),... on devine donc aisément que pendant toute la durée de cette bataille, l'attitude des médias risque d’être implacablement tournée vers l'exploitation de ces questions du 2éme groupe…
Bon courage donc pour Jeudi, Jean-Luc.
C'est fort aujourd'hui. Je viens de lire qu'un "kalamar" était le rayon soleil de la journée du Webmaster. Comme quoi tout arrive. Merci au "Prolo" qui m'a si bien défendu, je ne rajouterais pas un mot de plus.
La vidéo de l'inauguration du QG des Lilas
Le même jour le FN inaugurait aussi son local de campagne, un immeuble cossu dans le 8ème, à 2 pas de l'UMP. Le grand capital qui met à dispo une niche luxueuse pour son chien de garde, le contraste est saisissant.
Notre diversité est notre force, répète-t-on à l'envi. Oui mais c'est aussi une faiblesse quand cette diversité rime avec éparpillement et finalement division au moment de l'action. On peut être aisément d'accord "diversement" sur le constat et la nécessité de changer l'état des choses,mais cela devient plus compliqué quand on pose les bonnes questions : changer quoi, comment et avec qui ? La création du FdG, la désignation d'un porte-parole "officiel" qui fédèrent cette diversité, sans oublier l'élaboration de sa feuille de route : "l'humain d'abord", qui doit être sa boussole, constituent sans conteste une réponse actuelle à ces questions.
Toutefois, force est de reconnaître que cela, qui est déjà beaucoup, ne suffit pas encore pour mettre à bas l'oligarchie qui dirige et mettre en œuvre la révolution citoyenne, anticapitaliste et écologique ! En effet, non seulement parmi les indignés et les révoltés, les résignés et les peureux sont nombreux, trop nombreux, mais encore il se trouve des partisans de la sempiternelle "réforme", "régulation" et "moralisation" du capitalisme et finalement de la conservation du système... Comme Monsieur Hollande et le PS. C'est un fait : la situation est grave mais loin encore d'être révolutionnaire. Alors ce n'est qu'un début, continuons le combat !
@ 430 laforcedupeuple
Alors à ce point, je ne comprends pas ce qui nous éloigne de nos camarades NPA/LO.
Et si on posait la question autrement :
Qu'est ce qui éloigne nos camarades NPA / LO ?
Si on se souvient de la genèse de l'histoire du Front de Gauche, ce sont les leaders de ces Partis qui ont refusé de coopérer.
Les choses évoluent et nous avons longtemps débattu sur ce blog de l'union entre tous les partis de la Gauche.
Nous avons même dit que les voix n'appartiennent pas aux dirigeants et que le peuple se déterminera.
Mon avis est qu'il faut un Front de Gauche qui comprenne tous les partis de la Gauche radicale, pour faire front au P S. Je pense que Jean-Luc a pour mission de le faire.
@ webmestre - 416
Un rayon de soleil ne fait pas un été à lui tout seul.
J'ai connu un ami cinéaste anti-conformiste qui - pour lutter contre une "logique implacable" - avait subitement décidé de monter son film à l'envers. Le dernier plan du film devenant le premier et ainsi de suite... C'était, évidemment, incompréhensible et totalement incohérent. Tout le monde le lui a dit et il a dû - la mort dans l'âme - remonter son film à l'endroit. Il faut parfois savoir renoncer à l'"avant-gardisme" pour être compris des masses !
Au webmestre...ne vous faites pas de souci pour l'ordre des commentaires.Celui qui les veut par ordre chronologique commence par la première page en suivant,celui qui veut consulter d'abord les plus récents commence par la dernière page en remontant.
Si je puis me permettre une remarque. Il faut raison garder face aux médias, aux sondages… c’est à dire sortir de la fascination qu’ils exercent en ayant le regard braqué sur eux. On sait à quoi ils servent. Ils sont « la voix de son maître » le capital. Ils traitent l’opinion publique comme une matière plastique, un système d’illusions que la médiacratie manipule en fonction d’objectifs plus ou moins transparents et de manœuvres plus ou moins obscures (par exemple assimiler Front national et Front de gauche, puis monter en épingle le FN en faisant oublier le Front de gauche ou en le ridiculisant) Conclusions : 1)Sortir de la critique moralisante pour une critique matérialiste qui sait à quoi s’en tenir sur « la fabrication du consentement » et « la société du spectacle ». – 2) Il faut se dégager des considérations tactiques (sans les sous-estimer) pour éviter les fluctuations compromettantes et maintenir le cap sur les objectifs politiques tels qu’ils ont été définis collectivement. Comment allons-nous transformer la société selon l’excellente formule : « l’humain d’abord. » (sur le plan stratégique : arriver en tête de la gauche - Je comprends que Mélenchon ait besoin que soit desserré l’étau médiatique qui cherche à le marginaliser, en prenant appui sur une confrontation avec Hollande. Mais attention, il y a ces légions de l’électorat populaire qui ne se déterminent plus sur des critères idéologiques traditionnels. Par contre, ils savent à quoi s’en tenir sur les socialistes au pouvoir. A la moindre velléité d’acoquinement avec le PS, avant le 1° tour, ils se tourneront par provocation, dépit ou désespoir vers le FN). La force du FdG sera la garantie de la faiblesse du FN.
A.R dit
Au webmestre... ne vous faites pas de souci pour l'ordre des commentaires.Celui qui les veut par ordre chronologique commence par la première page en suivant,celui qui veut consulter d'abord les plus récents commence par la dernière page en remontant.
Exactement !... Pourquoi créer un problème quand il n'y en a pas ? (Parce que le sujet Canal + est épuisé ?)
@ Ghislaine A.
Non, c'est vous qui aviez raison. "Ce soir ou jamais" c'est bien sur France 3. J'ai eu, moi aussi, le plaisir de découvrir le garde du corps de JL M. à la télé. Peut-être qu'on y verra un jour son webmestre...?
A en croire Sarko, en France, ce ne sont plus les électeurs qui jugeraient de la politique suivie, mais des agences de notation de surcroit étrangères. Oui la situation est grave pour la démocratie qui gène tant le squatter de l’Élysée, que ses amis. L'heure est a la révolte, plier n'est pas dans l'histoire française. Le soutien de Moody's à sa classe assoiffée d'argent n'est pas supportable. Pendant ce temps la, Hollande va déjà chercher des conseils auprès de Zappatero. Prochaine étape Papandreou, pour une bonne leçon de servitude ? Quand a la dette de la France, qui peut assurer que les chiffres donnés par le pouvoir sont les bons ? La droite n'a-t-elle pas maquillé la réalité comme elle a fait en Grèce ? Dans ce cas, seul le FdG est capable de faire face par ses propositions anti-crise, comme les augmentations des revenus et en retirant la drogue des actionnaires, leurs milliards. Changeons de cap et surveillons les députés qui choisissent les agences plutôt que la France et ses honnêtes citoyens.
@Jean-Pierre Blanc. vous m'avez donné envie d'aller voter aussi pour les thèmes TF1, et figurez-vous que mon vote a été refusé! ais-je cliqué sur le mauvais thème? bref, en voyant ce sondage bidon je frémis d'avance, déjà je suis sûr qu'ils vont nous concocter leur fameux ticket "immigration/insécurité" censé couler de source dans nos cerveaux disponibles. Ah l'insécurité qui était déjà le grand truc à la mode dans les rangs du pouvoir à la veille de la Révolution. C'est vrai qu'à l'époque le problème était autrement plus sérieux qu'aujourd'hui, de même que le pouvoir d'achat. Et là ce peuple rebelle qui n'a rien trouvé de plus approprié comme réponse qu'une Assemblée Constituante et un Impot sur la Fortune ! nos réponses aujourd'hui sont les mêmes et toujours les plus légitimes.
Pour le Webmestre si ça peut encore illuminer sa journée : moi aussi je préfère l'ancien rangement des commentaires, les plus récents sur le dessus.
Marre de lire dans la PQR (Ouest France, pour moi) :"Jean-Luc Mélenchon prêt à négocier avec le PS ". Non, il ne négocie pas avec FH, il demande un débat public pour montrer aux sociaux libéraux que leur voie n'est pas la sienne, c'est tout ! Quel bourrage de crâne pour le vote utile.
433 Jean Jolly dit:
@ Sonia Bastille.
Non, ce parti est irrécupérable et doit changer de nom s'il est honnête, ce ne sont pas les possibilités qui manquent, les faux socialistes débordent d'imagination pour tromper le peuple, alors pour une fois qu'ils se servent de ce talent pour préciser leur positionnement politique.
Bonjour l'ami, tout d'abord un petit reproche, vous avez tort d'entretenir un échange de vue avec cette dame, car jusqu'à preuve du contraire elle manifeste une intolérance notoire à l'endroit de notre fratrie ou communauté comme vous voudrez ; d'autre part elle a le culot de s'approprier "notre candidat" ; alors qu'elle se positionne catégoriquement dans le camp de nos adversaires, souvenez vous comme j'étais bien seul lorsque je disais à qui voulez bien l'entendre que nos pires ennemis étaient les gens du PS, je me souviens aussi des commentateurs qui faisaient la retape pour le baron "Montebourg" pour les primaires, où nous aurions du être mais devant les bureaux de vote, pas dedans.
Comment voulez vous que ces gens qui ont reniés leurs idéaux puissent avoir une once d'honnêteté, ce sont des fourbes, des nuisibles, des traites qu'il faudra bien juger comme tel le jour venu, j'ai plus de respect pour un Giscard d'Estaing qui a fait son travail d'homme lige d'une oligarchie capitaliste en créant cette loi inique de 1973 que pour un Delors socialiste qui pouvait l'abroger en arrivant au pouvoir en 1981, Delors le socialiste de la démocratie chrétienne et de la CFTC, non seulement n'abrogea pas cette loi mais en fit voter une autre permettant au capital de reprendre aux travailleurs les acquis salariaux durement négociés, avec la désindexation des salaires, merci monsieur le syndicaliste socialiste ; Aubry, Hollande, Royale sont ses fiers héritiers, et les Fabius, DSK, Jospin sont de son niveau, sans parler des lêche-culs tels Moscovici et consort, tous aussi menteurs les uns que les autres.
Cher Mélenchon,
je pense comme beaucoup d'autres que l'indifférence (visuelle, auditive, olfactive...) est l'arme la meilleure, ou le gentil harcèlement d'une "caméra de campagne" qui colle en permanence et contre-interviewe la "journaliste".
On peut aussi systématiquement lui répondre en météo, avec un sourire permanent qui s'inquiète de sa santé, du temps qu'il fait, qu'il va faire. En revenant sans images "attendues", le harcèlement cessera. Le service d'ordre, le courrier, le discours sur la liberté de la presse, etc. me semble être le piège tendu.
Bien à vous, bon courage
L'UMP avec Copé comme présentateur, s'est amusé à décortiquer le programme si peu social du PS par des chiffres sur 5 ans, des compteurs pour démontrer que F. Hollande contribuerait à la ruine de la France. Il faudrait que Jean-Luc Mélenchon ou Jacques Généreux se servent des mêmes arguments et de la même méthode pour chiffrer le manque à gagner de l'état à cause des niches fiscales, des aides aux entreprises, du bouclier fiscal et de la diminution de l'ISFqui représentent peut être plusieurs centaines de milliards d'euros sur les 5 ans du Sarkozisme (à voir avec les experts) et par la même occasion en profiter pour chiffrer le programme du FdG "l'Humain d'abord" et combien on dégagera grace à une meilleure répartition des richesses en chiffrant les nouveaux prélèvements sur les nantis, le capital en mettant en évidence le cumul des sommes ainsi dégagées.
Herry Bruno
Débat sur TF1. Je m'y suis inscrit pour poser une question pour Jeudi soir, "à combiens de millions s'elève le montant dédié aux APL chaque année (en gros) ?". Elle n'a pas été validée. En revanche les questions validées sont bien celles destinées à faire score d'audience.
Oui Bruno, moi aussi j'ai cliqué sur la question "le pouvoir d'achat" réponse de TF1, vous avez déjà voté! Il y a longtemps que j'ai boycotté TF1, alors d'y avoir déjà voté totalement faut. J'y suis allé pour Jean-Luc et parce que l'on m'avait dit que l'on ne pouvait pas voter, je voulais savoir. C'est sur "la sécurité" que TF1 veut faire le buzz, il y aurait 44% sur cette question, elle serait majoritaire, mais surtout décidé par TF1, certainement pas par les téléspectateurs.
L'inauguration presse de l'Usine du Front de Gauche hier au JT de France 2 :
http://www.dailymotion.com/video/xlsgw9_jean-luc-melenchon-a-l-usine-du-front-de-gauche-aux-lilas_news
1 minute trente sept seconde accordées par sa majesté David Pujadas du bas de son Trône, c'est exceptionnel !
A TF1 demain dans la foulée du JT c'est 22 à 25 minutes chez sa Princesse Laurence Ferrari.
Qui dit mieux ?
Et d'ailleurs qui a dit :
"Hauts les coeurs, ardents à la lutte, tous nous allons faire avancer une nouvelle fois le fanal de combat qui rend la France à son peuple" (réponse ici : http://www.dailymotion.com/video/xl882j_melenchon-candidat-du-front-de-gauche-a-la-fete-de-l-humanite-18-sept-2011_news)