21oct 11
Cette semaine m’a tenu loin du clavier. J’y reviens à la faveur d’un après-midi sans rendez- vous ou presque. J’achève en courant juste avant d’aller voir « une ronde militante » au théâtre « Le Vent se lève » dans Paris !
Si vous m’avez suivi sur TF1, je n’ai rien à ajouter à l’idée que vous vous en êtes fait. Si vous ne l’avez pas vu, c’est que vous l’avez choisi. Je n’y reviens donc pas. Je vous indique seulement que nous avons battu un record d’audience. 6,5 millions de téléspectateurs en moyenne ont été présents et le pic a réuni 7 millions de personnes. Je dis un mot cependant des écoutes collectives que je vous ai proposé d’organiser.
Je dis un mot de la Libye. Dans ces lignes je vous parle assez longuement des deux affaires qui ont occupé nos camarades qui nous défendent face aux abus sondagiers et aux spoliations de temps d’antenne. C’est une tâche ingrate que la leur. Car nos propres amis passent de la colère au mépris. Tantôt ils nous reprochent d’être inertes, tantôt de nous occuper de questions sans intérêt. Je fais donc le point. Avant cela un mot à propos de l’affaire de la fonderie du Poitou. Grave symbole des méthodes de voyous d’un certain patronat.
Vendredi 14 octobre 2011 Jean-Luc Mélenchon rencontrait les ouvriers français et luxembourgeois de l'usine Arcelor-Mittal de Florange en Moselle. Notre camarade photographe Stéphane Burlot était du déplacement. Il rapporte neuf portraits d'ouvriers en lutte qui nous regardent, déterminés et dignes contre le sort qui leur est fait.
Je n’ai pas aimé que l’on montre la dépouille de Kadhafi. Et peut-être même son meurtre. Le respect des prisonniers et des vaincus est dans la convention de Genève qui organise « les lois de la guerre ». Je n’avais pas aimé le spectacle de la pendaison de Saddam Hussein, ni les injures contre sa foi sunnite proférées contre lui à la minute de sa mort. Après quoi je peux dire, haut et fort, que je n’ai pas de regrets à leur sujet. J’espère que cela fera réfléchir les autres tyrans de la région. Et là, je mets dans le même sac ceux que « l’occident » combat comme ceux qu’il soutient. Tous sont nos ennemis à proportion du fait qu’ils sont les ennemis de nos principes et valeurs. Ceci posé, on notera pour que la mémoire le retienne, que l’invasion, les bombardements et le meurtre du Kadhafi n’était pas dans les résolutions du conseil de sécurité qui légitimaient l’action de prévention initialement décidée. Tout cela est donc parfaitement illégitime. La révolution en Libye n’est plus une révolution citoyenne mais une guerre civile dont l’Otan est un protagoniste direct. Mon avis est que la seule chose à faire et à exiger à présent, sans relâche ni compromission, est que l’armée otanienne se retire et qu’arrivent les experts et conseillers capables d’aider à former un registre électoral honnête pour élire dès que possible une assemblée constituante.
Je suppose que vous avez tous entendu à la radio la voix répugnante du nouveau patron des Fonderies du Poitou, PDG du groupe Montupet. Ce type parle avec un fouet dans la bouche. Son argument après avoir mis l’usine en dépôt de bilan c’est « s’ils n’avaient pas fait grève, on aurait sauvé l’emploi ». Ce pauvre type avait décidé de supprimer 25 % de la paie des ouvriers. Voilà pourquoi ils étaient en grève ! Lui s’était au contraire octroyé 1,2 millions de cadeau de bienvenue dans l’affaire des fonderies après l’avoir rachetée ! Voilà le genre de héros des temps modernes que vous permet d’obtenir la bienfaisante « main invisible du marché », les amis de la « concurrence libre et non faussée » et des autres mantras du capitalisme de casino qui mène le monde. Bien sûr l’usine est profitable et ses productions sont de très haut niveau technique. « Et alors ? » dit le soit-disant performant gestionnaire, la bouche pleine de ses grosses bouchées prises sur la bête ! Il sait qu’il peut encore bien profiter. Dans un premier temps le patron vampire a bien pompé l’entreprise qu’il traite comme un « centre de coût » selon la formule consacrée. Il lui ponctionne de monstrueux frais de siège destinés à vider la trésorerie et les réserves. A présent il ferme la boîte, transfère les productions ailleurs et se régale avec la vente du foncier qui ne lui a rien coûté à l’achat de l’entreprise. Le jackpot ! La vie des gens n’est rien pour lui.
Que puis-je faire ? D’abord en parler. Ici vous informer du dessous des cartes du soit-disant discours de l’entrepreneur navré par « les grèves qui tuent l’entreprise ». En fait c’est un voyou. Puis, je me suis demandé quoi faire. A la suite des gens sur place j’ai été convaincu que l’affaire pouvait se débloquer si Renault, créatrice de cette fonderie autrefois, la rachetait pour assurer son approvisionnement. N’est-ce pas Renault qui, en 1979, a créé le site d’Ingrandes ? N’est-ce pas encore Renault qui l’a développé en près de trois décennies ? Certes le groupe a vendu cette usine en 2008. Mais ce qui a été défait ne peut-il être reconsidéré quand les intérêts de toutes les parties le demandent ? Le groupe Renault, n’a-t-il pas racheté à 100%, en début d’année, la Fonderie de Cléon en Normandie, sauvegardant ainsi l’activité et les emplois de cette usine. Renault l’avait également vendue une dizaine d’années auparavant. Mes camarades du « Front de Gauche des luttes » ont sollicité une rencontre avec la coordination CGT Renault pour bien analyser cette idée de proposer la reprise par Renault. Et de mon côté, j’ai écrit directement à Carlos Ghosn. Je lui dis :« Je m’adresse à vous aujourd’hui car c’est un fait bien établi que Renault est capable de débloquer la situation. Renault peut racheter la FDPA au groupe Montupet. C’est le souhait des salariés eux-mêmes ! C’est aussi l’intérêt de votre groupe, nous le savons bien, de sécuriser son approvisionnement en pièces de moteur d’aluminium de qualité. Pouvoir bénéficier de la production des salariés hautement qualifiés qui travaillent aux fonderies du Poitou est un enjeu industriel. La qualité des produits des chaînes d’assemblage de vos voitures y trouve son compte. » Dans cette bataille je crois que nous devons faire bloc avec les employés de Montupet comme jamais. En effet, c’est la première fois qu’un patron prend en France l’argument de la grève comme motif de la liquidation d’une usine. Je sais naturellement que la raison n’est pas là. La liquidation était prévue par le patron dépeceur. Mais en produisant cet argument de guerre civile, il cherche à se couvrir en adressant un signal au reste du patronat. Il leur dit : soyez solidaire car je vous aide à combattre les résistances de vos personnels.
Le soir de mon passage à TF1 une série de camarades et d’amis ont organisé des écoutes collectives de l’émission. L’idée est de rompre le rapport passif face à la politique « vue à la télévision ». J’ai été informé personnellement de six ou sept initiatives sur ce mode. Le reste je n’en sais rien. Mais de celles-là j’ai tiré une moisson d’enseignements. Deux de ces écoutes avaient lieu dans un bistrot à vingt ou trente, les habitués ou les passants s’y joignant souvent. D’autres ont eu lieu à vingt, soixante ou quatre-vingt dans des salles réservées à cet effet. Elles étaient annoncées par affichettes. D’autres ont eu lieu par invitation d’amis à la maison avec un casse-croûte ou un repas. Le mode d’action était dans tous les cas de ne pas faire de commentaires ou discours « officiel » après la séquence. Si bien que les retours me signalent une parole très circulante, très libre. Avant cela on me dit que l’écoute collective se passe souvent comme devant un match. Il y a des commentaires à haute voix, des rires et des applaudissements. La durée de l’émission permet bien que l’attention ne se relâche pas. Et la soirée n’est pas trop avancée quand vient l’heure de dire chacun son mot. C’est important un soir de semaine. Demain on va au boulot ! Et on mène les gosses à l’école.
Reportage au journal de France Inter du 21 octobre sur l'écoute collective à Juvisy-sur-Orge
D’une façon générale les télé-participants ne commentent pas le style de mon passage ni aucune des niaiseries qui préoccupent tant les communicants. Ils passent directement au fond. On demande des explications, on ajoute, on retranche. Je sais que personne n’a rien compris à ce que j’ai dit sur l’impact en inflation du rachat total de la dette européenne par la Banque Centrale. Pourtant mon équipe m’a mille fois fait la leçon : pas de dérive technique ! Je suis désolé d’avoir été inaccessible sur ce point. Mon vieux fond de prof me fait savoir que le bon orateur ne doit pas subjuguer son auditoire mais lui proposer doucement une piste de pensée. Impossible si on ne comprend pas ce qu’il dit. Moi je vois les défauts de mon travail. Mais pas mal d’autres ont vu les qualités. En tous cas, les discussions sont allées fort sur les questions d’industrie et d’emploi. Et même sur les deux modèles de traitement de la crise qui s’opposent, entre austérité et relance.
Les écoutes collectives seront donc de nouveau à l’ordre du jour. Je fais le pari que ce sera la mode de cette campagne électorale. Combien de modes avons-nous déjà lancées ! Celle des foulards aux couleurs du parti, celle des prises de paroles et meeting en plein air, les criées dans les transports publics, les clowns savants. Voilà les écoutes participatives ! Sans oublier les admonestations publiques. Comme celles que nous avons fait au siège de Moody’s. Mais là, soyons honnêtes, la méthode est empruntée à d’autres. A d’autres qui parfois sont désormais avec nous ! Et vous qui me lisez, allez ! Allez ! Avec deux ou trois amis et camarades seulement s’il le faut, prenez le terrain !
Peut-être avez-vous entendu parler de cette solennelle remontrance du CSA aux télévisions et radios à propos de l’abus d’antenne par le PS à l’occasion de ses primaires ? La conférence de presse fut magnifique dans la mesure où le public invité, dont nous, avons eu la parole. A vrai dire c’est Lutte ouvrière qui a ouvert les interventions politiques et nous à sa suite. Il faut dire que mon conseiller spécial sur les domaines institutionnels de la campagne, Eric Coquerel avait eu un rendez-vous juste après avec la commission. Avant et après, acte nous fut donné qu’en effet nous étions doublement victimes de la situation. D’abord en ayant eu un temps d’antenne spécialement bas. Et depuis le constat des abus en faveur du PS, cela continue. En effet le CSA n’a pas décidé de rattrapage pour les perdants de la période précédente. A présent donc nous restons toujours à la portion congrue. Et nous ne pouvons faire mieux que protester.
En fait, les règles garantissant le pluralisme d’opinion sur les chaînes de télévision et de radio sont très floues. La seule règle stricte est que les temps d’intervention de l’opposition parlementaire ne peuvent être inférieurs à la moitié des temps de parole cumulés du chef de l’Etat et de la majorité présidentielle. En dehors de cette règle, le CSA est chargé de garantir le pluralisme de l’expression des courants de pensée et d’opinion à la bonne franquette.
Force est de constater que depuis des mois, ce pluralisme n’est pas assuré. Le Front de Gauche est clairement victime d’un ostracisme audiovisuel. Nous l’avons établi, chiffre en mains. Mais ce n’a pas été simple. Le CSA devrait nous adresser un relevé de situation mensuel. Il ne le fait pas. Certes, le CSA publie sur son site internet l’ensemble des relevés des temps d’antennes des différentes composantes politiques. Mais aucune consolidation des données n’est effectuée. Aucune moyenne n’est calculée. Aucune synthèse n’est réalisée. La publication de ces données a donc une portée très limitée. Est-ce volontaire ?
Nous avons donc réalisé nous-mêmes le travail d’agrégation de la myriade de petits chiffres fournis par les relevés du CSA. Nos amis ont comparé les temps d’expression des trois forces de gauche représentée au Parlement pour les deux premiers trimestres de l’année 2011. Au-delà nous n’avons pas de chiffres disponibles. Donc pour faire le bilan de toute la période de la primaire : rien n’est utilisable pour mesurer nous-même la situation. On en reste donc à la période immédiatement avant. Comment le temps de parole a-t-il été réparti entre le Parti Socialiste, Europe-Ecologie-Les Verts et le Front de Gauche de janvier jusqu’en juin 2011?
Au premier trimestre, le Front de Gauche a eu le droit à 17 heures et 35 minutes d’expression sur les chaînes de télévision et 7 heures à la radio. Cela correspond à 3,15% du temps d’antenne politique des chaînes de télévision et 2,88% pour les radios. Pas davantage. En pleine cantonale ! En comparaison, Europe-Ecologie a eu plus de 5% de temps d’antenne avec un temps global d’expression de 41 heures et 50 minutes. Le Parti Socialiste a lui disposé de près de 25% du temps d’antenne politique avec 200 heures de présence audiovisuelle. Le Parti Socialiste a donc été 8 fois plus présent dans les médias audiovisuels que le Front de Gauche au premier trimestre 2011. Ce n’est pas la proportion entre son résultat électoral et le nôtre loin de là ! Nous faisons 10%, il fait 28 % !
Au deuxième trimestre la situation s’aggrave. Cela veut dire que l’écart se creuse. Le temps d’antenne du Front de Gauche reste stable. Pour être précis, il a même eu 5 minutes de moins. C’est le trimestre de l’investiture de notre candidat commun ! Sur la même période, Europe-Ecologie a vu son temps de parole augmenter de 25 heures et le Parti Socialiste de plus … 50 heures.
Cette répartition respecte-t-elle les rapports de force qui existent aujourd’hui au sein de la gauche ? Non. Pourtant, les résultats des élections sont certainement le meilleur moyen de connaître l’état des rapports de force politique à un « instant T ». Et précisément, si l’on fait la comparaison des temps d’antenne avec les résultats des scrutins électoraux précédents les relevés du CSA mettent en lumière de très grands déséquilibres. Voyons : lors des élections régionales de 2010, la répartition des voix de gauche s’est faite de la manière suivante : environ 55% des voix de gauche sont allés au PS, environ 30% à Europe-Ecologie et 15 % pour le Front de Gauche. La répartition du temps d’antenne entre ces trois forces au premier trimestre 2011 est, elle, vraiment très différente. Les voici, mois par mois. 75% du temps pour le PS, 15% pour Europe-Ecologie et moins de 10% pour le Front de Gauche. Puis le mois suivant, la répartition est la suivante : 55 % ; 30% ; 15%. Et enfin, le troisième mois : 75% ; 15% ; 10% ! Les différences on le voit sont écrasantes !
Cette même comparaison peut être effectuée pour le deuxième trimestre, en comparant cette fois ci les temps d’antenne avec les résultats des élections cantonales de mars 2011. Cette comparaison nous intéresse car elle rapproche la part que nous reconnaissent les médias et celle que nous donnent les électeurs. Une bonne mesure de ce que vaut la démocratie médiatique ! La répartition des voix à l’intérieur de la gauche aux cantonales est la suivante : PS 60% ; EELV 19 % ; FDG 21 %. La répartition du temps d’antenne en est très éloignée : PS 72 % ; EELV 20% ; Front de Gauche 8%. Au sortir des élections cantonales, le Front de Gauche devient la 2e force politique de Gauche. Il a réalisé plus de voix qu’Europe-Ecologie et pourtant il a deux fois moins de temps d’antenne que ces derniers. Le Front de Gauche a donc été privé de dizaines d’heures d’expression. Si la répartition du temps de parole avait été en adéquation avec les résultats électoraux, nous aurions dû avoir près de 60 heures supplémentaires. Le temps d’antenne du Front de Gauche a donc tout simplement été divisé par deux. La situation s’est dégradée entre les deux premiers trimestres de l’année. Elle est devenue caricaturale en juillet. 80% du temps de parole de gauche pour le Parti socialiste et seulement 2% pour le Front de Gauche. Voilà le paysage médiatique. En réalité la répartition du temps d’antenne entre forces de gauche ne reflète pas le vote des électeurs mais la répartition des opinions de gauche à l’intérieur des comités de rédaction.
Cette situation n’est que le résultat des choix politiques effectués par les chaînes de télévision et les radios. Au premier trimestre : France Inter se retrouve aux côtés de RTL et Europe 1 parmi les radios qui accordent le moins de temps d’antenne au Front de Gauche. Au second trimestre, France Inter, France Info et RTL sont les trois radios qui accordent le moins de temps au Front de Gauche. A la télévision, le service public assume un peu mieux son rôle tandis que TF1, M6 et LCI continuent d’écarter le Front de Gauche de leurs programmes.
Encore une fois j’ai pris ma plume. J’ai adressé un courrier argumenté au président du CSA, Michel Boyon, le 23 septembre dernier. Celui-ci m’a répondu assez rapidement, le 14 octobre. Pour lui, le temps d’antenne dont a bénéficié le Front de Gauche au premier semestre « constitue un volume significatif ». Comme c’est une appréciation purement subjective, que dire de plus ? Puis Michel Boyon déclare : « le traitement éditorial accordé au Front de Gauche [ne] porte [pas] atteinte aux règles fixées [par le CSA] ». Vous avez vu plus haut quelles sont ces règles très générales. Il ne ment donc pas. Il se moque seulement de nous. Puis Michel Boyon rappelle que le CSA « n’établit pas de lien automatique entre le poids électoral de chaque composante de l’opposition parlementaire et son exposition médiatique ». Nous admettons qu’il ne peut exister un tel lien automatique. Mais, tout de même, comment expliquer des écarts si importants ? Des écarts qui vont du simple au double ?
Ce mercredi 20 octobre, Eric Coquerel, mon délégué auprès du CSA pour la campagne présidentielle, rencontrait le groupe de travail pour le « pluralisme et campagnes électorales ». Hasard du calendrier, comme je l’ai dit, le CSA organisait le même jour une conférence de presse sur l’application du principe du pluralisme politique. Cette conférence de presse est une première dans l’histoire du CSA. Le Conseil a ainsi tenu à envoyer un message fort en direction des chaînes de télévision et des radios après les importants déséquilibres de temps de parole constatés. Le Front de Gauche a été explicitement cité par le CSA comme faisant partie des forces politiques qui ont le plus souffert de ces déséquilibres. Hum ! C’est mieux que ce que disait le courrier. C’est même tout autre chose ! La première bonne nouvelle est donc que le constat que nous faisons est partagé par le CSA.
Après la conférence de presse, Eric Coquerel a donc rencontré le groupe de travail sur le pluralisme. Il a montré, avec les chiffres que je viens de vous donner et que je tire de la fiche de mon équipe, l’éviction médiatique dont nous avons été victimes. Que répond le CSA ? Même s’il partage globalement notre constat, celui-ci s’avoue impuissant juridiquement. « Même s'il y a des manquements manifestes pour les temps de parole politique, il n'y aura pas de compensation automatique » nous dit Michel Boyon.
Pourtant, Michel Boyon a rappelé lors de la conférence de presse l’importance du pluralisme et la valeur constitutionnelle de ce principe. La bataille contre les déséquilibres des temps de parole n’est donc pas à prendre à la légère. Ce n’est pas une manie de râleurs jamais contents ! Nous demandons que soit respecté l’article 4 de notre Constitution. Il indique que « la loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation ». Certains pays fonctionnent sur le mode du bipartisme. Mais la France n’est pas les Etats-Unis d’Amérique, même si nombre de nos élites sont gravement infestées d’américanisme primaire. Il n’y a pas chez nous un grand parti républicain face à un grand parti démocrate. Même si le PS et l’UMP en rêvent ! Le CSA a reconnu que l’opposition ne pouvait être résumée au Parti socialiste. Il faut donc maintenant que cela se voie sur nos écrans.
"Cet été, nous avions alerté les chaînes ou les radios d'un grave déséquilibre, a rappelé Michel Boyon. Mais les dépassements ont continué. Il est donc temps de remettre les pendules à l'heure, pour le dernier trimestre, sans pour autant pratiquer du "rattrapage", comme certains l'ont annoncé." Les chaînes avaient donc été prévenues d’un risque de dérapage. Mais elles ne sont pas sanctionnées. Elles reçoivent seulement un simple avertissement. Le CSA semble se comporter comme si cette situation était un accident de parcours qui s’expliquerait seulement par l’organisation de la primaire socialiste et l’Affaire DSK. En fait le bipartisme est un confort pour les organisateurs du spectacle politique. C’est une question qui touche au modèle économique de la production de la politique dans les médias. Là aussi règne la logique du moindre coût. Deux forces coûtent moins à « couvrir » que quatre ou cinq. Cela ne devient un choix politique que par défaut. Il n’en reste pas moins que lorsque certaines chaînes résument l’opposition au Parti Socialiste et refusent de prendre en compte la deuxième force de gauche qu’est le Front de Gauche, voir lorsqu’elles lui substituent par préférence amicale les Verts-Europe-Ecologie, elles font clairement un choix politique. Elles imposent ainsi aux téléspectateurs une certaine orientation de la gauche. Celle qui s’écarte le moins du modèle dominant. Il en existe pourtant une autre et c’est aux électeurs de choisir entre les deux. Quand ils le font il n’est pas acceptable que les chaînes de télévision le nient.
Et maintenant un coup de bâton pour les sondages. Là encore on connaît la puissance d’injonction normative de ces productions. Elles façonnent l’opinion, nul ne peut le nier. C’est pourquoi il est important à chaque étape d’en désinfecter l’esprit public. Et d’abord de nos propres amis et même des ennemis intimes qui en font des arguments de raisonnements. Les sondages ne sont pas une science mais une affabulation à vocation auto-réalisatrice. Cela vient encore une fois d’être prouvé à l’occasion des primaires socialistes. L’amusant de l’affaire est que les sondeurs prétendent cette fois ci « ne pas s’être trompés ». Un comble. Selon les directeurs des instituts de sondage, il serait « malhonnête intellectuellement » de dénoncer une fois de plus leur activités. Brice Teinturier dirigeant d'« Ipsos » va plus loin. Invité lundi matin 10 octobre de Patrick Cohen sur « France Inter » il nous fait la leçon avec une bonhommie tranquille qui est l’élégance de ceux qui se sentent inexpugnables : « C'est un reflexe pavlovien, de dire que les sondages se trompent. Les sondages ont bien fonctionné. Dieu sait si nous avons été prudents. Les enquêtes ont dit que les deux qualifiés seraient Hollande et Aubry. Et que l'écart serait fort. L'écart entre Hollande et Aubry n'est pas serré. La montée en puissance de Montebourg a été pointée. La seule petite correction, c'est l'effondrement de Royal que nous n’avons pas mesuré. ». Ce que Dieu sait selon Brice Teinturier, nous n’avons pas le moyen de le savoir car nous avons vu tout autre chose. Amis pavloviens, bonjour !
Les chiffres des sondages concernant les positions respectives des candidats tout au long de cette campagne interne du PS ne sont pas vraiment réalisés le jour du vote. Certes Hollande a toujours été donné favori. D’ailleurs ça l’a bien aidé à l’être ! Après l'évaporation de DSK, le miracle sondagier qui lui a permis d'endosser au mois de mai, en cinq petits jours, la position de favori, n'a pas été démenti. Mais, par contre, l'écart annoncé entre Hollande et Aubry a très largement fluctué. Selon les instituts, selon les périodes, selon les échantillons, selon que l'on a testé "les sympathisants de gauche" ou "les certains d'y aller", l'écart en faveur de Hollande avec Aubry va de +7% à +25% . Ces écarts ont été mesurés entre le 18 septembre et le 6 octobre 2011. Pour BVA le 18 septembre, c'est Hollande à 44%, Aubry à 28%. Pour CSA deux jours plus tard, c'est Hollande à 34%, Aubry à 27%. Pour l'Ifop le 30 septembre, Hollande 51%, Aubry 26%. Pour Opinion Way le 6 octobre, Hollande 49%, Aubry 24%. Pour Harris interactive, Hollande 50%, Aubry 28%. Certains sondeurs ont donc vu Hollande désigné candidat socialiste dès le premier tour ! Le résultat final donne Hollande 39%, Aubry 31%. Les faits s’avèrent donc plus prêts de Pavlov que de Dieu.
Prenons maintenant le cas de Montebourg. Ça nous concerne. Il termine à 17%. Qui l’a annoncé ? Personne. Les entreprises sondagières ont-elles noté son ascension fulgurante ? Non. Pas du tout. Montebourg a été « vu » chez « les sympathisants socialistes » à 5% par l'Ifop le 30 septembre, à 7% par Opinion Way le 6 octobre, et à 8% par Harris Interactive le 6 octobre. Le score de 17% n'a donc été « vu » par aucune officine. Les sondeurs se défendent en disant qu'ils avaient noté la possibilité pour Montebourg de dépasser Royal dans les derniers jours de la campagne. Brillant subterfuge ! Car ce n’est pas le sujet ! La question est celle du niveau auquel ils ont déclaré trouver son score. Car si avait été annoncé le bon niveau et la vraie percée, un nombre plus important de gens aurait alors décidé de l’aider par leur vote. Au contraire, pensant « voter utile à gauche », nombre ont préféré voter Aubry. De sorte qu’eut lieu un second tour dans lequel ne se reconnaissait plus autant la mouvance de gauche du PS qui s’est alors abstenue. Et au même moment se mobilisaient au contraire, pour les mêmes raisons de « vote utile » de nouveaux électeurs pour Hollande. Tout ceci n’est pas du tout un jeu sans conséquences dont les électeurs seraient pour finir les seuls juges. C’est au contraire une composante essentielle des événements. De tout cela tirons une leçon. Les sondeurs ne donnent pas des gagnants certains mais ils fabriquent des perdants probables. Et cela de la façon la plus simple qui soit : ils orientent vers un « vote utile », réflexe pavlovien s’il en est un puisqu’il est dénué de toute conviction construite. Il est totalement aveugle sur toute réalité politique autre que la logique du PMU : il faut jouer gagnant ou placé !
Pour finir de dire les faits, voyons à présent les prévisions sur la participation aux primaires. Encore une fois, nous, les pavloviens, nous découvrons un plantage de belle ampleur. Car beaucoup de chiffres annonçaient une participation record. Un sondage « Ifop » pour le « JDD » du 11 septembre avançait que « 23% des français » iront voter « certainement » ou « probablement » à la primaire PS. L'échantillon sondé était de 967 personnes, âgées de 18 ans et plus, choisies selon la méthode des quotas. « 23% des français » en âge de voter, cela fait 10 millions de français. Un sondage « Ipsos-Logica Business Consulting pour Le Monde-France Inter-France Info-France 2-France 3 », réalisé par téléphone du 16 au 22 août auprès de 3.677 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, donnait lui près de 4 millions de personnes « susceptibles » de se déplacer. Pendant que les sondages annonçaient des chiffres compris entre 4 et 10 millions de personnes, le PS affirmait qu'au-delà du million ce serait un succès. Au final 2,66 millions de personnes se sont déplacées au premier tour et 2,86 millions au second tour. Cela représente 6,5% des français inscrits sur les listes électorales. Le record est de 14% dans le seul cas de Paris. Où sont passés les 23 % annoncés?
« Les Français préfèrent… », « les Français se déplaceront pour voter… », « les Français pensent… », « les Français veulent… », etc. Mais combien sont-ils ces Français dont l’opinion permet de donner des résultats qui font ensuite la une des journaux ? Denis Pingaud, vice-président d’« Opinion Way », est catégorique : « Les instituts interrogent plusieurs milliers de personnes et selon les cas travaillent sur des populations de 800 à 1300 sympathisants de gauche ». L'Observatoire des sondages donne d’autres renseignements. Les effectifs des personnes sondées ont été particulièrement faibles pour la « primaire 2012 » du PS. L'Observatoire des sondages note que plusieurs instituts (Ipsos, CSA, Harris et Ifop dans certains cas) ne révèlent pas le nombre des « sympathisants socialistes » dans les panels interrogés. Quand ils existent, les chiffrent oscillent entre 200 et 800 « sympathisants socialistes » interrogés. Pareil pour le panel des sondés « certains d'aller voter » au premier tour. Un sondage « Ipsos » du 29 septembre pour « Le Monde » a réussi à en dénicher 574. Mais le sondage « Opinion Way » du 6 octobre pour « Le Figaro » n'en trouve que 293 qui répondent. C'est bien maigre. La motivation manquait pour répondre ? En tous cas voici le type de proposition que les sondeurs font pour attirer les sondés : « En répondant à cette étude vous pouvez soit recevoir 20 Maximiles qui seront ajoutés à votre compte d'ici deux semaines, soit choisir l'une de nos trois associations partenaires à laquelle nous versons 1,50 euro ». Quelles dépenses ! Mais n’ayons pas de soucis pour l’équilibre budgétaire des entreprises de sondages. La « primaire 2012 » du PS leur a permis de bien travailler. Depuis le 22 août jusqu'au 6 octobre, trois jours avant le vote du premier tour, on ne dénombre pas moins de treize sondages. Pendant les quinze derniers jours précédant le vote, on compte un sondage publié tous les deux jours. Tous les instituts ont reçu des commandes : « Opinion way », « Harris interactive », « Ifop », « Ipsos », « CSA », « BVA », « Via Voice ». Quand on connaît le coût facturé par ces instituts, 1000 euros pour une seule question « omnibus », des dizaines de milliers d'euros pour des études « qualitatives », cela fait beaucoup d'argent déboursé par les médias qui les publient. Mais ça fait quand même bien moins que s’il avait fallu consacrer le même temps d’antenne à des reportages ou des créations ! Bref une bonne affaire pour le business en général.
Bjour à tutti,
@ Louis St O et Ghislaine A
La création de groupes informels n'a rien d'apolitique. En ce qui nous concerne, nous sommes FdG ou sympathisants (issus du terrain associatif, syndical), mais il est nécessaire, face à l'omniprésence de la pensée unique dans les médias notamment, d'imaginer des actions qui sortent des schémas traditionnels (distribution de tracts, meeting, etc...) même s'ils ont leur utilité. C'est l'un des enjeux majeurs de la campagne, à savoir démultiplier les paroles sur le PPP. Quant aux mouvements des indignés, laissez-leur le temps et le choix. Sans être critique absolue, je dirai que par rapport à leurs aînés, ils sont beaucoup plus réactifs et volontaires, même si leurs approches de la "politique" ne correspond pas toujours à l'idée que nous nous en faisons.
Bien à vous tutti
Luigi
Réponse à je ne sais plus qui : Oui, lorsque l'on cherche la victoire, on a des "exigences" d'excellence quasi inhumaines, envers l'humain qui la porte.
Et ceux qui l'entourent. En matière économique, J. Généreux, auquel j'ai personnellement amené quelques droits d'auteur..., est excellent selon mon coeur - et celà ne se limite pas à sa matière de prédilection, mais s'étend à la personne. Raison de plus pour demander des réponses sur le thème "FESF/ "Banque-MES", dès lors que cette nouvelle pieuvre ne débarque pas aujourd'hui, mais se profilait déjà nettement en décembre 2010.
Allez donc voir l'article du 13/07/2011 "Le FESF, l'UE et la "BANQUE-MES" : le coup final de l'esclavage des peuples, par l'endettement, sur le site http://www.pyramon.de de son auteur aobc, lequel le laisse dans les premiers de sa page d'accueil depuis parution. Vous constaterez après lecture qu'actuellement, et sous prétexte d'aggravation "spontanée" de "la crise", nos politiques européens mettent en oeuvre tous les rouages et articulations de la "Banque-MES", en sorte qu'il sera impossible le moment venu de détricoter les infrastructures et les signatures contractuelles, et que donc au bas mot la ratification ou non de ce nouveau traité n'aura plus qu'un importance très relative. Accessoirement, pour les anglo et germanophones, vous verrez sur pyramon.de que nos voisins européens se mobilisent contre le "plus grand coup d'Etat financier de ce siècle" (Susan George), et vous y relirez..."Le Discours de la Servitude Volontaire", qu'AOBC laisse également en bonne place d'accueil....
Alors oui, vu le silence assourdissant de l'ensemble des politiques à ce sujet, j'aimerais bien que le champion du Front de Gauche, et parlementaire européen, prenne position sur le glissement scélérat du FESF en "Banque-MES".
Des questions que pourrait poser Jacques Généreux.
- Quelle différence en terme d'inflation y a t-il entre une émission monétaire privée de 1600 milliards d'euros pour financer à 90% les besoins d'intérêts et une émission monétaire de la Banque Centrale équivalente (qui aurait pu servir à l'équipement du pays) ?
- Et personne ne se pose la question de savoir POURQUOI nous CROYONS avoir besoin d'emprunter notre propre monnaie sur des marchés financiers?
(La réponse: parce que certains de nos dirigeants l'ont un jour décidé ainsi, en particulier en 1973...)
bonjour,
Hier soir à l'émission "Mots croisés", J.Généreux malgré son bon vouloir évident, s'est emmêlé les crayons !
désolé mais sa dernière intervention sur l'explication du thermomètre a été contre-productive, je peux même dire catastrophique......... il a suffit de regarder les sourires narquois de ses interlocuteurs !
ce n'est pas la méthode du "thermomètre" qu'il faut utiliser mais plutôt parler du remède, donc du médicament prescrit qui tue et que l'on continue à prescrire !
Et puisque l'on est à parler de ce qui ne va pas, un petit mot pour J.Luc qui a dit dans une émission que 4,5 points d'inflation ce n'était rien ! peut-être pour son porte-feuilles et celui des gens aisés........mais pour les petits c'est gigantesque !
Sur BFMTV, Devinez ce que disait le néo-néo-libéral Alain Madelin, « comme le demande Sarkozy, Il faut que la BCE prête directement aux états ». Non, non vous ne rêvez pas
Et en face l’intransigeant Jean-François Kahne. « Vous voulez que la BCE fasse marcher la planche à billets…venant de la part d’un néo-libéral comme vous… »
Mais à aucun moment, il ne lui est venu à l’idée de dire « En fait, vous voulez faire ce que Jean-Luc Mélenchon dit, que dis-je, CRIE depuis plusieurs mois, et que personne n’entends ? »
Mais non il n’est pas assez courageux, vous vous rendez compte venant d’un homme de cette qualité, ou alors il n’était pas au courant pour la réponse de JL à ce sujet.
Lors de mon dernier commentaire, j’ai pris Hessel (le pauvre) comme exemple, mais en plus de ce qui ont été nommer par Elmer, encore plus lâche, il faut nommer Montebourg, qui après nous avoir pompé nos idées, à fait le grand écart, (je suis sûr qu’il doit avoir une déchirure entre les jambes) pour demander de voter pour FH. ça c’est du courage.
Sur LCP, On voit, de suite, la peur du CSA, Brrr..
Devinez quel était le sujet sur LCP, vers 18h45, on revoyait tous les lauréats de la primaire PS, avec leurs discours. Mais je suis sûr que le CSA va les mettre en garde. « Attention ça fait 37 fois que je vous le dit, il faut inviter Mélenchon, ça va se voir qu’on est contre le FdG»
Antoine 211 et Jean-François 226, je n'ai jamais dit que les agences de notation c'était bien! Simplement c'est une conséquence et non une cause! Qui leur a permis de noter les États ? Là est la cause! Qui leur donne tous les pouvoirs, si ce n'est "LE" marché ? Qui joue de ces notes fantaisistes pour son profit personnel ? Qui s'engraisse sur le dos des peuples, s'amusant à jouer aux dés avec nos vies ?
Et arrêtez avec votre "propagande libérale qui a gagné" dès que l'on dit autre chose que LA ligne du Parti! C'est agaçant à la fin ce comportement bolchevique-des-années-30! Vous vous envoyez des insultes à la figure à longueur de temps, au lieu de dire "je ne suis pas d'accord avec toi" c'est des "tu n'as rien compris!" et autres "propos libéral dégénéré"! De quel droit ? Ce n'est ni pour Antoine ni pour Jean-françois que je dis ça, c'est en général. J'en ai marre de lire des insultes et des "mises au point", la démocratie participative ce n'est pas la pensée unique!
Jean-Luc, très percutant, comme toujours hier matin sur RTL. J'ai regretté l'absence d'Aphatie, le duel aurait été savoureux.....
ce matin on apprend que Ségolene sera présidente de l'assemblée nationale, dans chaque département il y a au moins deux ou trois ministres déjà choisis par F Hollande. Montebourg sera sans doute ministre de la justice ou au moins directeur des Baumettes pour garder les GUERINI à moins qu'eux soient en charge de l'immobilier. Une certaine aurélie Philipetti nous explique que les verts pourraient la fermer car ils vont recevoir des circonscriptions électorales du PS pour leurs chefs. Au fait cette dernière connait bien les verts elle en vient et le PS lui a donné une circonscription en Moselle, avant elle était au PC qui l'avait seulement faite conseillère municipale à Paris. Ainsi va la vie...... Heureusement hier il y avait LIEM le député socialiste européen du grand est qui tenait le même discours que jean luc sur la nécessité d'une politique de relance en nous illusionnant un peu sur le parti socialiste européen. ENFIN IL Y A QUAND MEME UN SOCIALISTE AU PS JE L'AI VU SUR LCP merci LIEM
Je rejoins tous les camarades ci-avant à propos de l'émission de Calvi dont voici le lien Mots-Croisés si ce n'est déjà fait entre temps.
C'est tout de même incroyable comment un système mortifère peut continuer à propager sa propagande à ce point. Et ça y va du triple "A" à tout bout de champs comme si nous étions à l'école en nous promettant le bonnet d'âne si par malheur nous n'arrivions pas à suivre le troupeau du conformisme libéral.
J'espère que beaucoup auront remarqué l'allusion à l'allongement de la durée du travail faite sur ce plateau, c'est ce qui nous pend au nez dès l'année prochaine si le Front de Gauche ne passait pas. Il n'y a nul besoin d'être un fin économiste pour comprendre que cette régression sociale tuera beaucoup de personnes, en diminuera physiquement encore plus, augmentera le chômage et notamment chez les jeunes et tout ceci dans un seul but... en finir avec le système de répartition, en finir avec la sécurité sociale pour favoriser les assurances privées et donc la mafia financière dont seuls les moins démunis auront accès. Faites le savoir à ceux qui hésitent à nous rejoindre.
Pour argumenter, entendu hier à la radio, les "Yakusa" (mafia Japonaise) ajoutent à leurs réseaux habituels (prostitution, drogues, jeux etc.) une nouvelle rente juteuse en se spécialisant dans la haute finance et en recrutant des hauts diplômés plus pourris les uns que les autres.
Pour finir son émission propagandiste, Yves Calvi donne la dernière parole à Léonetti tout en le qualifiant d'humaniste, c'est tout bonnement honteux de subversion.
@emler 284
La vieillesse est un nauffrage !
Il ne reste plus qu'à ajouter "et le féminisme une tare " !
Heureusement qu'il existe sur ce blog des jeunes qui n'ont pas de problèmes de testostérone
"Mots croisés" d'hier soir :
Jacques Généreux s'est un peu déconsidéré d'entrée en confondant Lehman Brothers et Goldman Sachs, et ce n'est pas lui faire injure de dire qu'il n'est pas un grand débateur.
Il y a eu un moment amusant lorsqu'il a été question des rémunérations exorbitantes de certains chefs d'entreprise : sur le plateau en figurait un ex qui, malgré des résultats calamiteux (à cause notamment du rachat d'une banque grecque), est parti en retraite début 2010 avec une "retraite chapeau" de 780000 euros annuels plus la retraite d'un cadre supérieur qui percevait 2 millions annuels !
Nous avons vu hier soir ("Mots croisés") que l'argument "implacable" (sic) à la proposition de monétisation directe par la BCE (ou la BdF?) était "INFLATION !"
Il va falloir préparer des argumentaires pour contrer cette réponse trop facile... qui a été employée par Hollande il y a peu (http://www.dailymotion.com/video/xh26ks)
A quoi serviraient les agences de notation si les états pouvaient emprunter directement auprès de la BCE? A rien! c'est ce que j'ai compris de l'intervention de Généreux hier. Il a raison sauf qu'il s'est plutôt mal expliqué...
@308 nadine Bompart (au sujet des agences de notation): " Qui leur donne tous les pouvoirs, si ce n'est "LE" marché ?"
C'est plus grave que ça, à mon avis. Ces agences,si on remonte la chaîne des responsabilités, ne tiennent pas vraiment leur pouvoir du marché, mais du dogme du capitalisme absolu de droit divin, qui lui même n'aurait jamais été mis en oeuvre si tous les politiciens de tous les pays, au début des années 80, n'avaient décidé de suivre, en bêlant comme de gentils petis moutons, leurs bergers leur montrant la voie de la catastrophe planétaire (sauf pour 1% de l'Humanité): Reagan et Thatcher.Et n'avaient remis un à un leurs pouvoirs économiques entre les mains d'une oligarchie non élue et sans aucun contre pouvoir.
Les agences de notation ne sont qu'une pierre de cette Tour de Babel calamiteuse, qui en comprend bien d'autres : officines de spéculation, multinationales, rouleau compresseur médiatico-sondagier, et tous les adeptes anonymes de la servitude volontaire.
Concernant la prestation de Jacques Généreux chez Calvi, il me semble qu'il faut être circonspect. On ne peut réclamer sans cesse que d'autres personnalités que Jean-Luc montent au créneau et les critiquer un peu trop sévéremment ensuite. Je trouve qu'il a été bon sur le fond. Comme beaucoup d'économistes anti libéraux, il manque un peu de punch une fois descendu dans l'arène, mais il faut l'encourager, ça viendra avec le temps.
Au sujet du journal Le Monde (@312 Truhania) il faut sans cesse se souvenir qu'il a joué un rôle déterminant dans l'instauration, aux conséquences catastrophiques, de la pensée unique. Profitant de son prestige intellectuel, Il a incité, hélas avec un succès total, la gauche à se soumettre au dogme ultra libéral et il a quasiment créé dans les têtes la gauche molle en France. Et ça je ne lui pardonnerai jamais.
@ truhania 312, merci de cette information, c'est vrai qu'il y a longtemps que le Monde n'est plus un journal de "reférence", si tant est qu'il l'ait été un jour.
Pour parler de Mots Croisés d'hier soir, pour ceux qui pensent pouvoir un jour gouverner avec les socialistes, ils peuvent perdre leurs illusions après les déclarations de Jérôme Cahuzac, sur le fond rien ne changera avec un PS englué dans son social-libéralisme, alors oui il y aura des améliorations à la marge, et alors, je pense que ceux que la situation rends lucides notamment au FdG ne peuvent se satisfaire de miettes, l'heure est vraiment grave, désolé de faire du catastrophisme, mais si dans les années qui viennent, aucun pays ou mouvement ne parvient à inverser la tendance, nous allons vers une catastrophe humanitaire et écologique sans précedent. Il y a un discours que nous pouvons tenir au PS, et la je pense plus aux électeurs et aux militants qu'à leur dirigeants, c'est celui de les mettres devant leurs responsabilités de ce qui va advenir, multiplier les exemples serait trop long, juste deux exemples quand on voit la Pologne se précipiter vers l'extraction des gaz de schiste, et quand on lit dans le Canard Enchainé, ce qu'entraine l'élevage intensif du saumon, on peut et on doit réellement se poser des questions sur l'avenir de l'humanité. Merci au FdG d'exister et de vouloir remettre l'humain au centre.
ps: Merci à Olivier Besancenot d'avoir éclaircit la position du NPA, Lutte Ouvrière et le NPA même combat, le grand soir ou rien, voir l'entretien dimanche midi à la tv, on arrive au sommet tout de suite ou on reste à la porte, pas question ne serait ce que d'ouvrir la porte et de s'engouffrer dedans, attitude que je trouve totalement irresponsable et suicidaire, ce n'est pas quand le chaos va s'installer qu'il faudra avoir raison, alors non je ne suis pas pessimiste, mais je trouve inadmissible la position du PS comme de celle du NPA à l'époque actuelle.
@ 239 Hold-up, Ermier, Henri Brosse, @ 210 210 Pulchérie D
Attendons le reste. L'OTAN deviendrait-elle la championne de l'Islam ?
Très intéressant vos posts, sur le dénouement de l'après Kadhaffi,
Plutôt que de longues phrases, je vous soumet le slogan :
" L'Islam pour eux, le pétrole pour nous"
qui synthétise la logique politique de ceux qui veulent faire passer leurs intérêts économique sans se préoccuper des espérances des peuples.
Marsouin, je pense que tu n'a pas bien compris ce qu'est l'inflation. Je partage l'idée que dire à la télé, sans autre explication, que "4,5 points d'inflation ce n'est rien", ce n'est pas très heureux parce que c'est une idée absolument irrecevable aujourd'hui.
Pourtant, l'inflation a connu des valeurs bien plus fortes (de mémoire, le record en France est de 65%, immédiatement après la seconde guerre mondiale). Cela ne signifiait pas que les "petits" voyaient leur pouvoir d'achat fondre de 65% dans l'année, mais qu'ils devaient revendiquer des augmentations de salaires d'au moins 65%.
Le vrai problème, c'est que la production ne pouvait pas croître de 65% par an, donc effectivement cette inflation était totalement déconnectée des besoins réels de monnaie.
Aujourd'hui, les ouvriers souffrent avec une inflation officiellement inférieure à 2%. Parce que même à ce niveau, ils peinent à gagner le maintien de leur niveau de vie. Une des raisons de cette difficulté est d'ailleurs que l'inflation réelle, du moins l'inflation réellement subie par les ménages prolétaires, est bien supérieure à 2% ! L'alimentation, les carburants et le coût du logement (pour ceux qui changent de logement, au moins) croissent beaucoup plus vite. La CGT avait les moyens, autrefois, d'établir un indice des prix représentatif du budget des familles ouvrières, qui pouvait constituer une base de négociation pour les salaires. Aujourd'hui, seul l'indice politiquement téléguidé de l'INSEE demeure, et c'est une catastrophe.
Donc non, une inflation à 4,5% n'est pas, en soi, totalement délirante. L'inflation réelle subie par les ménages n'en est sans doute pas loin. Et l'économie est capable de suivre un tel taux de croissance. Cela vaudrait mieux que l'obsession de la BCE pour une inflation nulle, et son risque corrolaire gravissime, celui de tomber dans la déflation.
Ceci étant dit, il est impossible d'expliquer cela en deux phrases à la télé...
Je trouve très bizarre certaines critiques concernant jacques Généreux, bon d'accord sur le coup du thermomètre il n'a pas été très bon, mais pour le reste ce qu'il a dit était assez clair.
Bien sûr la question que propose Holbecq:
"- Quelle différence en terme d'inflation y a t-il entre une émission monétaire privée de 1600 milliards d'euros pour financer à 90% les besoins d'intérêts et une émission monétaire de la Banque Centrale équivalente (qui aurait pu servir à l'équipement du pays) ?" aurait été vraiment bienvenue et percutante.
Expliquer une autre démarche que celle dominante des média et quasiment impossible, on pourrait dire qu'elle est presque d'ordre esthétique par rapport au décor répété, poli justifié par la doxa ambiante des média et de leurs suppôts.
Ceci devrait amener à se poser la question pourquoi ne pas créer un media visuel quotidien en direct sur internet avec une analyse de l'actualité, des mensonges des propositions et des controverses en cours à l'intérieur de la gauche. Il me semble que cette proposition a déjà été faite mais apparemment elle n'a pas eu de succès.
J'imagine une diffusion sous titrée des JT mettant en évidence leur partialité et leur volonté par des raisonnement et des conclusion fallacieuses de détruire toute pensée logique chez les spectateurs.
La raison avancée est souvent financière mais je ne crois pas que ce soit la réalité, le problème serait de prendre position à chaud sur ce qui se passe et la crainte de se déconsidérer. Cette peur est à mon avis néfaste et il est toujours possible de reconnaître que l'on a commis une erreur. En supposant que le FdG arrive au pouvoir il faudra bien réagir à chaud à ce qui arrive alors pourquoi ne pas s'entrainer.
@Fronzie 288 :
"Ce que je pense : Nous ne gagnerons pas cette élection. Le PS la gagnera, et nous aussi on fera une grosse fête ce soir-là, avec nos amis soi-disant socialistes. Les commentateurs diront : "C'est la gauche qui a gagné". Nous, nous saurons qu'il reste des efforts à faire."
Qu'est-ce qui vous fait "penser" cela ? Le pilonnage dont nous sommes l'objet dans les medias ? Les mensonges dont ils abreuvent le grand public ? Les rodomontades du PS ? Drôle de façon de "penser"...
Non, le PS ne gagnera pas, et s'il gagne, ce sera sans nous et contre nous, de sorte que nous ne ferons pas de grosse fête !
Dire que les élections sont déjà acquises, c'est justement ce que souhaitent et ressassent nos ennemis, pour démobiliser les citoyens ; c'est de la sottise "auto-réalisatrice" (comme on dit) ou de la mauvaise foi.
C'est tout de suite qu'il y a "des efforts à faire" pour progresser dans l'opinion et activer la résistance par tous les moyens à notre disposition. Seul notre programme est réaliste quant aux solutions qu'il propose.
D'abord le premier tour : il faut que le FdG y soit, c'est tout I D'ici-là et ensuite, place au peuple !
Et bien moi j'ai apprécié la prestation de Jacques Généreux, celles et ceux qui le lisent ont dû retrouver la clarté de ses explications sur les questions du système économique qui ne sont pas toujours aisés de bien comprendre. Il a cité une banque pour une autre ? Et alors, nous n'allons pas en sourire comme les mercenaires du capital, présents sur le plateau, l'on fait, tout de même.
J'ai admiré le sens de de la démocratie participative bien propre à Yves Calvi dans les choix qu'il a, en générale, comme dans son émission C'dans l'air sur France 5, de veiller à la représentativité des opinions économiques, qui ont toujours un degré politique caché sous le masque des experts, des spécialistes; un débat à un contre cinq, n'a rien de facile, et pourtant, ils ont bien évité d'aller sur le fond, des causes, et des solutions a apporter.
Ce que j'ai trouvé fantastique c'est que, Jérôme Cahuzac, membre du parti socialiste, proche de François Hollande, a fait dès le début du débat une déclaration d'allégeance aux marchés, " nous avons besoin des marchés financiers " ce qui doit relativisé ses propos de pré-campagne électorale.
Ah, j'oubliais, Jérôme Cahuzac est aussi Président de la commission des Finances de l'Assemblée Nationale UMP/NC ; comme Philippe Marin est président UMP de la commission des Finances au Sénat. Entre gens de bonnes compagnie il est bon de s'échanger de menus services.
Et puis, cette fin de partie avec Yves Calvi permettant à ses amis de se refaire une petite santé alors qu'ils avaient oublier le peuple dans leurs discours, l'humanisme de Léonneti avec, à sa droite, Laurence Parisot, qui depuis plus de trente années, entretien un très intéressé chômage de masse dans notre pays, m'ont fait monter les larmes aux yeux.
C'est pour cette raison que je remercie notre ami Jacques Généreux, dans son discours, les plus touchés par leur crise, n'étaient pas absents, c'est peut être ça le point fort du Front de Gauche.
À LA TÉLÉ, vous invitez comme Yves Calvi, un économiste "non Connivent", sur un plateau de Néo-Libéraux, et quoi que dise Jacques Généreux, ce sera noyé dans les autres discours, c'est aussi pourquoi les autres participants ne relancent pas. Yves Calvi connaît bien ça, il se dédouane d'esprit partisan en invitant un adversaire, mais il sait qu'il sera noyé. Ma
@ Poncet 320
Vous avez raison une inflation à 4,5 % est relativement peu importante, en plus l'inflation réelle est de très loin beaucoup plus importante dans un certaines nbre de domaines, celui de l'immobilier par ex. (gravissime celui-la), l'inflation officielle est de 2% par an depuis pas mal de temps, ors qui a vu son pouvoir d'achat augmenter de 2% par an depuis l'installation des 35h00, belle négociation des socialistes, les 35h00, contre la flexibilité à outrance et une baisse voir un arrêt des hausses salariales. Bref comment pervertir une revendication juste. Et pourtant question temps de travail nous somme très loin du compte, voir pour ceux que cela intéresse "Le rapport ADRET" Travailler deux heures par jour au Seuil et ça date de 1977, à peu près au moment où toute cette politique néo-libérale s'est mise en place avec les conséquences que l'on connait aujourd'hui. Pour l'inflation il y a pas mal d'exemples pour expliquer aux gens qu'on les prends pour des imbéciles avec des idées fausses, un exemple je ne sais plus si c'est en 10 ou 20 ans, mais la moyenne des ordures ménagères est passé de 220kg à 360kg par an quelqu'un peut m'expliquer pourquoi le prix de la gestion des ordures ménagères a été multiplié par 3 pendant la même période...Et pourquoi le prix de l'essence n'a quasiment pas baissé ces derniers temps alors que le baril de brut est redescendu à 85 dollars, peut-être qu'il faut 6 mois pour voir les prix baisser comme l'écrivait une journaliste de Libération il ya quelques années, sous Serge July, bref il y a inflation et inflation. La aussi il va falloir affuter nos arguments mais les exemples ne manquent pas.................
@ 308 nadine Bompard
« Jean-Luc, très percutant, comme toujours hier matin sur RTL. J'ai regretté l'absence d'Aphatie, le duel aurait été savoureux... » Oh non ! parce que les questions auraient été idiotes...
En tous cas, une chose est sûre, c'est que vous la régardez cette maudite télé.
Elle semble autant regardée par les sympathisants du FdG que par n'importe qui d'autre, quelle que soit son affinité politique.
Et ça, ça interpelle grave comme disent les djeuns.
D'abord, ça signifie que le changement d'attitude de ce media ne peut intervenir que grâce à sa soumission à un pouvoir nouveau et différent. Donc qu'il faut, comme préalable au changement, accéder au pouvoir. Et alors, on regarde la télé pour se convaincre de la nécessité de cette accession au pouvoir. Et se convaincre aussi qu'il ne sert à rien de vouloir faire autre chose en attendant.
Ensuite, ça renforce la primauté de ce media. Dîtes du bien et dîtes du mal, ce qui compte c'est que vous parliez d'elle. C'est sa notoriété qui la rend incontournable. Contents ou pas, ce qui compte c'est que vous la regardiez et surtout que vous ne fassiez rien d'autre à la place.
Alors que c'est dans la contestation de cette primauté que se trouve la solution pour impliquer les individus dans la vie de la cité.
Mots croisés.
Très bonne initiative de la part du Front de Gauche ou du P de G la désignation de J. Généreux.
J'ai trouvé la prestation de l'économiste d'un bon niveau télévisuel. Il n'est pas aisé de venir débattre avec des pros, formé à la com.
La présence d'un économiste -professeur de surcroit - défendant les lignes du Front de Gauche a un impact sur le public. C'est un signe de crédibilité.
La diversification des débatteurs est un atout pour la Gauche radicale, nous brisons le mythe de l'homme providentiel, au profit du collectif, de l'équipe qui anime.
La pédagogie de J. Généreux est précieuse pour démonter et expliquer le système économique dans lequel nous vivons et que les libéraux veulent nous enfermer.
La volonté affirmée du Front de Gauche de prendre les choses en mains, en proposant " nous on sait "
Quand c'est le FN qui est ostracisé par les gens intelligent qui nous expliquent dans les médias ce qu'il faut penser ou voter, ca ne vous dérange pas.
Et je n'aime pas ce parti ni ses idées, mais j'aime la liberté confisqué par cette mafia socialiste qui dirige les médias et qui nous interdit toute liberté de penser.
@un_point_final
Vous êtes sérieux dans vos propos ? parceque nous sommes plusieurs, et à juste titre, à avoir regardé J. Généreux dans une émission dont personne n'a été dupe du cadre dans lequel elle se déroulait, ça vous interpelle grave Pour combattre les gens auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui, il faut connaitre leurs arguments, pour autant ça ne veut pas dire que passons notre temps devant la télé, c'est limite insultant d'avoir des propos aussi peremptoire.
Mais il y a encore plus grave dans vos propos:D'abord, ça signifie que le changement d'attitude de ce media ne peut intervenir que grâce à sa soumission à un pouvoir nouveau et différent. Si vous voulez passer d'une soumission à une autre au niveau des médias, allez voter Marine Le Pen.
Bref j'espère que vos propos ont dépassé votre pensée, parceque vore post est franchement grave pour parler djeun's
Pour en revenir sur la Libye et après lecture des commentaires et des controverses qui s'en sont suivi.
L'idée, pour ma part, n'est pas d'accuser le Front de Gauche ou Mélenchon. Je suis moi même tombé dans le piège de la propagande sur Kadhafi et la Libye avant le vote de la résolution de l'ONU. Mais le désastre libyen doit nous permettre de réfléchir sur nous-mêmes. On a parlé dans la gauche française d'"erreur historique de la gauche progressiste d'Amérique du Sud" au sujet de la Libye et j'ai moi-même eu du mal à comprendre la position de Chavez. Mais en revisionnant ce discours prononcé par Chavez à cette époque (et qui reprend nombre d'analyses de Castro), on se rend bien compte combien la lucidité n'était pas du tout de notre côté. C'est un enseignement important. On ne prend pas suffisamment la mesure de la propagande atlantiste "douce" qui façonne nos esprits et qui nous fait encore nous interroger sur la possibilité que l'occident atlantiste puisse en avoir à foutre du bien-être des peuples du sud ou de la démocratisation de leurs pays. L'important en vérité n'est pas de savoir si Kadhafi c'est noir, blanc ou gris. Mais de comprendre une bonne fois pour toute que tout ce qui est soutenu par les atlantistes habituels est nécessairement noir, motivé par les pires intentions et débouchant toujours sur le pire. Chavez en sait quelque chose et sa lucidité tient à cela: le coup d'état de 2002, soutenu par la CIA et applaudi par l'Europe, lui a donné une vision claire des choses. La guerre civile des islamistes libyens soutenu par l'OTAN et qu'évoque aujourd'hui Mélenchon, il l'avait (avec Castro) anticipée dès le début. Je pense que le Front de Gauche doit prendre la mesure de la leçon géopolitique qu'il a sous les yeux et en tirer les conséquences pour sa propre vision de la politique internationale.
Merci à Jean Jolly -311-.
Ce genre d'émission est insupportable à regarder,après Jacques Généreux et la petite relance de Parisot, sur le coeur sur la main :nous voulons le bonheur des peuples, mais que pour les Grecs il faut quand mème y aller mollo, et qu'avec son B20 on va voir ce qu'on va voir,j'ai stoppé cette manipulation sectaire et anti-démocratique,en fermant la boite à images de propagandes mensongères car tout pour les dits surdoués,experts,et libéraux à ne pu savoir quoi faire des multi-milliards volés au prolétariat, je crois que ces picsous sont envahis et étouffés par des montagnes de pognons mal-acquis sur la sueur du monde du travail, il est grand temps qu'ils passent la main avant que l'on les vire de leurs trones de maitres exploiteurs.
Par contre ce que soulèvent ici de nombreux commentateurs, sans oublier les écrits signifiants de Jean-Luc Mélenchon sont d'un tout autre niveau, ils ouvrent des domaines multiples et en construction par rapport aux destructions évidentes et de leurs incompétences liées à leur dogmatisme de pensée unique capitalisto-libéro-pragmatico-sectaro imbècile d'histoire finie,à ne pu dépasser puisque finie,no comment!
C'est vrai comme le signale A-J Holbecq la création monétaire,son controle, est un Droit régalien de souveraineté indispensable pour tout pays qui a la prétention d'ètre indépendant,non soumis au plus fort et Libre, nous l'avons perdu depuis des lustres, et il est très difficile pour tout esclave de se libérer de ces chaines, cf la longue lutte des Peuples contre l'esclavagisme dans tous les continents, eh bien avec ce capitalisme ravageur et en dérives nous sommes en soumission presque totale, et ils nous injectent tous les matraquages pour avoir,faire peur, le spectre de l'inflation en est un et ce Trichet porte-parole obscessionnel petit soldat très appointé par ces ultra-riches qui se pavoisent dans les milieux financiers a été très zélé.Dégageons-les.Résistons.
En complément, cette vidéo édifiante qui revient sur les soi-disant massacres de Kadhafi. On y apprend que le vote de l'ONU s'est fondé sur "du bouche à oreille", "aucune preuve", les propos du "premier ministre du CNT" (qui avançait même 18000 morts) et les rapports de la ligue libyenne des droits de l'homme qui a fourni une bonne partie des ministres du CNT. A toutes fins utiles...
@Christian B - 299 -
En total accord avec vous. Une remarque complémentaire néanmoins: leur servilité est grassement payée!
Au delà de l'" attitude absente fleurant bon le mépris", j'y vois une inquiétude grandissante qui ne peut être compensée que par ce genre de comportement ou la tentative qui sera vaine de passer sous silence l'existence du FdG.
Généreux a été percutant malgré le peu de temps de parole dont il a disposé: c'est ça la compétence!
Allons y, bougeons, militons, c'est de la responsabilité de chacun d'entre nous.
@ jean ai marre (319)
Il est bon de sortir du milieu médiatique inféodé au réseau transatlantique et de consulter des sites russes et chinois, comme RIA NOVOSTI, le Quotidien du Peuple (Chine populaire) et Asia Times.
NOVOSTI publie une édition française et ses commentaires sont parfois intéressants.
Actuellement, un journaliste, A Fediachine, fait un long exposé, assez pessimiste sur l’avenir de la Libye sans Kadhafi. Voici un résumé de l’article publié en français sur :
http://fr.rian.ru/discussion/20111021/191612790.html
On y souligne que le dictateur a été frappé "chirurgicalement" par l’aviation de l’OTAN. Or, personne n’avait autorisé l’OTAN à pourchasser Kadhafi.
Fediachine insiste : L’élimination de Kadhafi ne marque pas le début de la démocratie. L’exportation de la démocratie par le biais de l’OTAN n’est pas vraiment ce que les arabes attendaient. Ou ce à quoi ils étaient prêts. Sur un plan géopolitique l’intervention de l’OTAN a changé beaucoup de choses. Et plutôt en mal.
Commentant la résolution 1973 « tristement célèbre » du Conseil de sécurité de l'ONU, le journaliste déclare : La Russie a cédé aux instances des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la France de la respecter, alors qu'il était clair depuis le début que ce document allait être interprété de manière très large… Les résolutions de l’ONU sont toujours élaborées de manière si habile qu’il est possible de les détourner.
L'OTAN a bombardé son principal partenaire dans une guerre invisible contre le mal absolu de notre époque – le terrorisme international. … la majeure partie des forces rebelles, environ 80%, sans parler de leur noyau, ce sont des islamistes radicaux,
Le commandant militaire de Tripoli Abdelhakim Belhaj, est le numéro un du Groupe islamique combattant libyen (GICL), classé comme organisation terroriste par Washington.
Problème : quel régime remplacera Khadafi ?
Soyons pas trop dur avec Jacques Généreux; c'est vrai qu'il s'est mélangé les pinceaux avec le coup du thermomètre; Je crois qu'il avait tant de messages à faire passer, qu'il s'est un peu précipité de peur d'être interrompu amenant ainsi quelque confusion dans ses propos. Mais franchement seul contre cinq, plus un animateur franchement subjectif, la mission était rude. Bravo à Jacques Généreux, dont les livres permettent d’apprécier ses idées et y réfléchir calmement
Faites circuler " Nous, on peut" magistrale démonstration des pouvoirs réels d'un peuple s'il veut RÉSISTER à l'envahisseur financier. La troisième guerre mondiale est économique, et nous y sommes en plein dedans.
J'ai déjà dit dans un commentaire que je passe devant ma télé environ le double de temps de la moyenne nationale qui est déjà très élevée. Si j'insultait quelque à dire qu'il passe son temps devant la télé, ce quelqu'un ne pourrait être que moi-même.
Mais moi, je ne pense pas du tout pouvoir changer la société en adhérant et en militant pour un parti donné. Je ne conçois le changement dont nous avons un besoin vital que par la réunion d'un maximum possible de gens et si possible de tous.
Je m'étonne que ceux qui pensent réussir en adhérant et en militant dans un parti regardent autant la télé et surtout en parlent autant. On se croirait dans un club de passionnés des media.
Je sais pourquoi je passe mon temps devant la télé et j'ose l'avouer : c'est parce que je m'ennuie. Faites en autant et après on pourra commencer à parler sérieusement.
@ Louis St O - 309 -
Ben oui, j'ai compris que le web nous avait joué un tour en faisant son boulot!
@Luigi - 303 -
En total accord avec vous. Petit remarque, je n'ai pas écrit "apolitiques" mais "non-politisés". J'y vois une vieille nuance! Bon d'accord, je coupe les cheveux en quatre, alors on en reparle après les élections!
Bon courage à vous, bravo d'avoir le courage de faire passer votre enthousiasme sur ce blog, ce qui est loin d'être le cas, quelquefois pour ne pas dire souvent ces derniers temps!
Je vais rassurer Marsouin, j'ai vécu, comme beaucoup sous inflation à 10,11 et même 13%
et croyez moi, nous les petits, sans grades, pas riches, nous arrivions très bien à vivre avec nos revenus et même à acheter nos résidences moyennant des mensualités supportable et sur un temps relativement court.
Nous en sommes où aujourd'hui
Nous sommes sous inflations des prix mais les salaires ne suivent plus, et ça c'est insupportable!
Il n'y a pas de crise. Il y a un projet politique.
Voici les nouveaux gisements pour les "investisseurs" : l'"épargne populaire". C'est LE projet. Cynique, mais précis.
Ceux qui sont "à sec" souffrent. Les autres puisent dans leurs ressources, pour se nourrir, pour éduquer les enfants, pour "survivre". Il y a de la marge, avant que le grand nombre soit "asséché".
Alors, la colère populaire mettra fin à ce projet. Nous n'y sommes pas.
@ j'en ai marre : complètement d'accord avec toi !
Franchement, certains abusent en parlant de cette façon de J.Généreux. Je suis contente d'être représentée
par cet homme, intelligent et bien élevé. Et oui c'est difficile de parler avec tous ces messieurs-dame qui parlent
en même temps et surtout avec Y.Calvi. Il a fait ce qu'il a pu, c'est déjà pas bien, car d'habitude nous ne sommes pas représentés, donc c'est mieux que rien.
Contrairement à "point-final" je ne m'ennuie pas en regardant la télé, car je la regarde pour m'instruire ou pour m'évader.
Faut savoir choisir les doses.
Bonjour,
je n'ai pas vu l'émission mots croisés et par conséquent ne me prononcerai pas sur les qualités de débatteur de Jacques Généreux. Par contre pour l'avoir écouté à de nombreuses reprises en interview je dois dire que ses qualités de pédagogues font merveille! Et de toute façon il nous faut plusieurs voix. C'est indispensable!
Pour autant, il me semble, Il ne s'agit pas d'aller dans ce genre d'émissions "pour débattre" avec des gens que l'on ne convaincra pas de toutes façons.
Il faut y aller en sachant à l'avance les messages que l'on veut faire passer et ce quelles que soient les questions! Messages bien entendu destinés aux téléspectateurs/électeurs exclusivement !
Concernant la crise et sa résolution, il convient de rester binaire/simple : il y a ceux qui veulent rester dans le système parce que ça les arrange d'une façon ou d'une autre et ceux qui veulent en changer (à développer mais pas trop). Et nous, faisons partie de ces derniers car ce système est non seulement inégalitaire mais, en plus, ne peut plus fonctionner.
Regardez les banques on n'arrête pas de les renflouer..... Il faut faire simple. Tout téléspectateur/électeur n'a pas de doctorat en économie comme certains (trop nombreux peut-être) sur ce blog.
L'état peut emprunter, semi-directement, à la BCE à taux bas et rembourser au quasi même taux, via la banque postale par exemple et non via les banques privées ! C'est un argument que tout un chacun peut comprendre ! Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est interdit par les traités. le déficit supérieur à 3% de PIB aussi, le rachat sur le second marché des dettes pourries par la BCE n'est ni plus ni moins qu'un contournement des traités du même ordre qu'emprunter via La Poste à taux bas! Il y a certainement encore beaucoup de choses à dire et je suis certains qu'elles le seront grâce à ce blog.
Salut et fraternité
@ RIOT -313-
Je crains que vous n'ayez pas très bien compris la pensée d'Emler!
Mais je profite de l'occasion pour signaler
@ tous ceux qui se sentiront concernés, que trop souvent sur ce blog les insultes fusent et que c'est totalement contre-performant pour la campagne du FdG. Le compteur des visites laisse à penser qu'il n'y a pas que des
habitués des joutes oratoires en politique politicienne! Sauf une farouche volonté d'y arriver, beaucoup passeront à autre chose en concluant bien trop rapidement que c'est une pétaudière au même titre que les autres instances politiques! Ca sera alors une voix de moins!
Je sais que ce blog n'était pas initialement prévu pour promouvoir la campagne de Jean-Luc Mélenchon mais il serait peut-être nécessaire d'adapter un peu les interventions pendant ce temps crucial pour ne pas faire le coup du thermomètre de Jacques Généreux hier soir. A sa décharge, nous sommes tous humain et chacun à son quota de conneries à dire mais y'en a qui ont épuisé le stock depuis fort longtemps!
bravo à J Généreux pour son intervention télé. Economiste, certes, mais humain d'abord. Je pense que cela s'est senti et c'était très essentiel au milieu de cette bande de triple andouilles pleins d'arrogance. Pour un peu même Parisot aurait pu paraître touchante avec son numéro de petite gérante de PME qui se fait du souci pour ses enfants, c'est dire le ton exécrable des autres. En particulier Cahuzac, on comprend mieux la nature de ce personnage, polémiqueur à deux balles, ou trois A comme vous préférez, mais qui presse le bouton "austérité" au parlement et dans le dos des peuples. Que se vayan todos !
@ 340 Arte
Bonjour,
tout à fait d'accord avec vous. Tout ceci est pensé, raisonné, instruit de longue date. Cela fait 40 ans que l'on nous assène les mêmes théories sur la libre concurrence, l'équilibre général, la maladie de l'inflation, l'inutilité des dépenses sociales, etc..., et cela est totalement inscrit dans les gènes de la population. Plus personne (enfin presque) ne se pose la question et les grands économistes se mordent la queue avec le plus grand sérieux. C'est la crise, faut réduire les dépenses, mais çà va freiner la croissance et tarir les rentrées fiscales. Donc faudra mettre un nouveau tour de vis... Et jusqu'à quand ? jusqu'à ce que l'on ait épongé tous nos petits avantages salariaux, sociaux, médicinaux ? jusqu'à ce que nos petits sous de côté finissent dans leurs poches ? jusqu'au rétablissement de la monarchie et du servage ? Si ce n'est pas par nous, le système mourra tout seul, etouffé par sa boulimie et sa cupidité. Il faut tenir pour voir ce jour arriver.
@ 334 Pulchérie,
Tout à fait d'accord, l'information objective n'arrive pas le matin comme ça à coté de votre bol de café. Il faut aller la chercher. Pensez à ceux qui rentrent fatigué du boulot, qui enfilent les pantoufles et " naturellement " allument la télé !
Nous avons beaucoup de chance : d'avoir le sens critique, une culture suffisante pour faire le tri, un peu d'argent pour se payer " médiapart ", des bouquins, des revus et surtout du temps.
Vous posez la bonne question : quel régime remplacera Khadafi ?
Lors de mon séjour en Egypte, j'ai vu tous les matins des places fortes militaires de Moubarak, lever l'ancre pour y revenir le soir. Il empêchait le front islamique de monter sur le Caire;
Kadhafi, Moubarak, même combat, contre les islamiques radicaux. Pa étonnant que ceux qui ont souffert reviennent de plus belle.
Il appartient donc aux'libérateurs" de leur faire un clin d'oeil, d'où mon slogan : A eux l'Islam, à nous le pétrole.
@genialle et à tous les "amis de la télé" :
Contrairement à "point-final" je ne m'ennuie pas en regardant la télé, car je la regarde pour m'instruire ou pour m'évader.
Je n'ai pas dit que je m'ennuyais en regardant la télé. J'ai dit que je la regardais parce que je m'ennuyais. C'est pas pareil, non ?
Je ne m'instruis pas devant la télé car ce qui entre par une oreille ressort par l'autre. Je constate que je ne retiens rien ou presque. Et pourtant c'est souvent très intéressant. Et je comprends bien pourquoi je ne retiens pas : c'est parce qu'il manque l'implication. Car par définition, devant la télé, on est des spectateurs et non des acteurs comme ce serait avec l'implication.Cette même implication qui manque aussi dans la politique et qui permettrait aux gens (par leur métamorphose de spectateurs en acteurs) de comprendre les rouages, les contraintes, les possibles et finalement les enjeux.
Moi aussi j'essaie de m'évader. C'est bien la preuve que nous manquons de liberté.
Bravo à Jacques Généreux d'avoir tenu la route dans coupe gorge dans lequel il était hier soir.
Nous étions bien en face de 2 camps: 4 libéraux and co, soucieux de préserver le système, face à 1 personne qui travaille à la construction d'un autre monde.
Nous avons vu qu'il n'y a pas de dialogue possible entre ces deux camps.
Cela montre clairement qu'il n'y a pas de différence de nature entre les représentants des appareils, UMP, PS, PATRONAUX, ils sont libéraux et n'ont rien à voir avec la gauche.
Je distingue toujours les militants et sympathisants PS de l'appareil PS.
Peut être serait il utile de toujours bien montrer ce clivage que beaucoup de gens ne perçoivent pas encore.
Quand verrons nous 3 libéraux pur jus face à jacques Généreux, Frédéric Lordon, Jacques Sapir, Jacques Nikonof, Emmanuel Thood, par exemple ?
Partie difficile de J. Généreux,face à un animateur de parti pris et peu enclin à donner la parole au "bon moment" et face à tant d'adversité de la part de partisans complètement aveuglés dans leur analyses jusqu'au boutistes et si exemplairement inefficaces qu'ils en sont à ne plus trouver de solutions nouvelles pour changer la donne. Je ne trouve pas mauvais l'exemple du thermomètre que l'exaspération conduit à casser lorsque les indications qu'il donne ne donnent que la progression du mal sans faire une seule fois référence à la maladie ou au traitement à prescrire....sauf sa persistance accentuée et qui consiste, au bord de l'abîme, à faire encore un pas en avant ! Le thermomètre faisait référence aux agences de notation qu'il faudrait casser ou supprimer tant leur representativité est soumise à caution et leur nocivité évidente. Pour l'essentiel, la contribution de J. Généreux au débat, bien que trop brève, à été offensive et argumentée, sans que les "solutions" (!) apportées par les autres invités n'aient réussi à nous convaincre de l'opportunité de ces dernières....
@ RIOT
@emler 284
La vieillesse est un nauffrage !
Il ne reste plus qu'à ajouter "et le féminisme une tare " !
Heureusement qu'il existe sur ce blog des jeunes qui n'ont pas de problèmes de testostérone
En, effet vous n'avez pas bien compris ma pensée! (Ghislaine A. - 343). Mais j'aurais dû mettre la citation entre guillemets. (C'est de de Gaulle). Rassurez-vous, je ne suis pas un adepte du jeunisme.
Merci aussi à Ghislaine A. pour la suite de son commentaire (343). J'y adhère totalement.
@un_point_final - 326 -
Y'a du vrai dans ce que vous dites mais la politique de la chaise vide n'en est pas une non plus. Nous sommes là où nos représentants passent, c'est normal non! Après, libre à vous de sous-estimer qui vous voulez, quitte à tomber dans le mépris, personnellement, le changement ne passe pas par ces voies là pour moi.
En référence à votre post 347, une petite question: pensez-vous que ce blog se doit d'être un lieu d'échanges d'ordre pseudo-philosophique? Y'a plus urgent, non?
Est-il possible de consulter sur la Toile une vidéo de cette fameuse séance à laquelle a participé Jacques Généreux ?
Merci d'avance.
Pulchérie.
@ Tous ceux que notre avenir intéresse encore un peu.
En ce moment, les signatures doivent être obtenues avant demain soir, se jouent à Bruxelles avec Angela Merkel et Nicolas Sarkozy un acte quasi définitif du devenir de l'indépendance des états nations qui occupent et font partis de la zone euro, les discussions en cours concernant le MES et la signature de ce machin est totalement illégal selon le traité constitutionnel européen (TCE) et apparemment cela n'a pas vraiment l'air de vous concerner, pas plus d'ailleurs que nos leaders qui préférent s'occuper des pseudos sondages franco français, enfin dans le cas ou quelques uns auraient encore quelque chose entre les oreilles je vous renvoie sur ce lien particulièrement explicatif, bonne lecture, et bienvenue au pays du roi UBU (Union Bancaire Universelle).
A la demande de PulchérieD je laisse cela :
http://www.pluzz.fr/mots-croises.html