21oct 11
Cette semaine m’a tenu loin du clavier. J’y reviens à la faveur d’un après-midi sans rendez- vous ou presque. J’achève en courant juste avant d’aller voir « une ronde militante » au théâtre « Le Vent se lève » dans Paris !
Si vous m’avez suivi sur TF1, je n’ai rien à ajouter à l’idée que vous vous en êtes fait. Si vous ne l’avez pas vu, c’est que vous l’avez choisi. Je n’y reviens donc pas. Je vous indique seulement que nous avons battu un record d’audience. 6,5 millions de téléspectateurs en moyenne ont été présents et le pic a réuni 7 millions de personnes. Je dis un mot cependant des écoutes collectives que je vous ai proposé d’organiser.
Je dis un mot de la Libye. Dans ces lignes je vous parle assez longuement des deux affaires qui ont occupé nos camarades qui nous défendent face aux abus sondagiers et aux spoliations de temps d’antenne. C’est une tâche ingrate que la leur. Car nos propres amis passent de la colère au mépris. Tantôt ils nous reprochent d’être inertes, tantôt de nous occuper de questions sans intérêt. Je fais donc le point. Avant cela un mot à propos de l’affaire de la fonderie du Poitou. Grave symbole des méthodes de voyous d’un certain patronat.
Vendredi 14 octobre 2011 Jean-Luc Mélenchon rencontrait les ouvriers français et luxembourgeois de l'usine Arcelor-Mittal de Florange en Moselle. Notre camarade photographe Stéphane Burlot était du déplacement. Il rapporte neuf portraits d'ouvriers en lutte qui nous regardent, déterminés et dignes contre le sort qui leur est fait.
Je n’ai pas aimé que l’on montre la dépouille de Kadhafi. Et peut-être même son meurtre. Le respect des prisonniers et des vaincus est dans la convention de Genève qui organise « les lois de la guerre ». Je n’avais pas aimé le spectacle de la pendaison de Saddam Hussein, ni les injures contre sa foi sunnite proférées contre lui à la minute de sa mort. Après quoi je peux dire, haut et fort, que je n’ai pas de regrets à leur sujet. J’espère que cela fera réfléchir les autres tyrans de la région. Et là, je mets dans le même sac ceux que « l’occident » combat comme ceux qu’il soutient. Tous sont nos ennemis à proportion du fait qu’ils sont les ennemis de nos principes et valeurs. Ceci posé, on notera pour que la mémoire le retienne, que l’invasion, les bombardements et le meurtre du Kadhafi n’était pas dans les résolutions du conseil de sécurité qui légitimaient l’action de prévention initialement décidée. Tout cela est donc parfaitement illégitime. La révolution en Libye n’est plus une révolution citoyenne mais une guerre civile dont l’Otan est un protagoniste direct. Mon avis est que la seule chose à faire et à exiger à présent, sans relâche ni compromission, est que l’armée otanienne se retire et qu’arrivent les experts et conseillers capables d’aider à former un registre électoral honnête pour élire dès que possible une assemblée constituante.
Je suppose que vous avez tous entendu à la radio la voix répugnante du nouveau patron des Fonderies du Poitou, PDG du groupe Montupet. Ce type parle avec un fouet dans la bouche. Son argument après avoir mis l’usine en dépôt de bilan c’est « s’ils n’avaient pas fait grève, on aurait sauvé l’emploi ». Ce pauvre type avait décidé de supprimer 25 % de la paie des ouvriers. Voilà pourquoi ils étaient en grève ! Lui s’était au contraire octroyé 1,2 millions de cadeau de bienvenue dans l’affaire des fonderies après l’avoir rachetée ! Voilà le genre de héros des temps modernes que vous permet d’obtenir la bienfaisante « main invisible du marché », les amis de la « concurrence libre et non faussée » et des autres mantras du capitalisme de casino qui mène le monde. Bien sûr l’usine est profitable et ses productions sont de très haut niveau technique. « Et alors ? » dit le soit-disant performant gestionnaire, la bouche pleine de ses grosses bouchées prises sur la bête ! Il sait qu’il peut encore bien profiter. Dans un premier temps le patron vampire a bien pompé l’entreprise qu’il traite comme un « centre de coût » selon la formule consacrée. Il lui ponctionne de monstrueux frais de siège destinés à vider la trésorerie et les réserves. A présent il ferme la boîte, transfère les productions ailleurs et se régale avec la vente du foncier qui ne lui a rien coûté à l’achat de l’entreprise. Le jackpot ! La vie des gens n’est rien pour lui.
Que puis-je faire ? D’abord en parler. Ici vous informer du dessous des cartes du soit-disant discours de l’entrepreneur navré par « les grèves qui tuent l’entreprise ». En fait c’est un voyou. Puis, je me suis demandé quoi faire. A la suite des gens sur place j’ai été convaincu que l’affaire pouvait se débloquer si Renault, créatrice de cette fonderie autrefois, la rachetait pour assurer son approvisionnement. N’est-ce pas Renault qui, en 1979, a créé le site d’Ingrandes ? N’est-ce pas encore Renault qui l’a développé en près de trois décennies ? Certes le groupe a vendu cette usine en 2008. Mais ce qui a été défait ne peut-il être reconsidéré quand les intérêts de toutes les parties le demandent ? Le groupe Renault, n’a-t-il pas racheté à 100%, en début d’année, la Fonderie de Cléon en Normandie, sauvegardant ainsi l’activité et les emplois de cette usine. Renault l’avait également vendue une dizaine d’années auparavant. Mes camarades du « Front de Gauche des luttes » ont sollicité une rencontre avec la coordination CGT Renault pour bien analyser cette idée de proposer la reprise par Renault. Et de mon côté, j’ai écrit directement à Carlos Ghosn. Je lui dis :« Je m’adresse à vous aujourd’hui car c’est un fait bien établi que Renault est capable de débloquer la situation. Renault peut racheter la FDPA au groupe Montupet. C’est le souhait des salariés eux-mêmes ! C’est aussi l’intérêt de votre groupe, nous le savons bien, de sécuriser son approvisionnement en pièces de moteur d’aluminium de qualité. Pouvoir bénéficier de la production des salariés hautement qualifiés qui travaillent aux fonderies du Poitou est un enjeu industriel. La qualité des produits des chaînes d’assemblage de vos voitures y trouve son compte. » Dans cette bataille je crois que nous devons faire bloc avec les employés de Montupet comme jamais. En effet, c’est la première fois qu’un patron prend en France l’argument de la grève comme motif de la liquidation d’une usine. Je sais naturellement que la raison n’est pas là. La liquidation était prévue par le patron dépeceur. Mais en produisant cet argument de guerre civile, il cherche à se couvrir en adressant un signal au reste du patronat. Il leur dit : soyez solidaire car je vous aide à combattre les résistances de vos personnels.
Le soir de mon passage à TF1 une série de camarades et d’amis ont organisé des écoutes collectives de l’émission. L’idée est de rompre le rapport passif face à la politique « vue à la télévision ». J’ai été informé personnellement de six ou sept initiatives sur ce mode. Le reste je n’en sais rien. Mais de celles-là j’ai tiré une moisson d’enseignements. Deux de ces écoutes avaient lieu dans un bistrot à vingt ou trente, les habitués ou les passants s’y joignant souvent. D’autres ont eu lieu à vingt, soixante ou quatre-vingt dans des salles réservées à cet effet. Elles étaient annoncées par affichettes. D’autres ont eu lieu par invitation d’amis à la maison avec un casse-croûte ou un repas. Le mode d’action était dans tous les cas de ne pas faire de commentaires ou discours « officiel » après la séquence. Si bien que les retours me signalent une parole très circulante, très libre. Avant cela on me dit que l’écoute collective se passe souvent comme devant un match. Il y a des commentaires à haute voix, des rires et des applaudissements. La durée de l’émission permet bien que l’attention ne se relâche pas. Et la soirée n’est pas trop avancée quand vient l’heure de dire chacun son mot. C’est important un soir de semaine. Demain on va au boulot ! Et on mène les gosses à l’école.
Reportage au journal de France Inter du 21 octobre sur l'écoute collective à Juvisy-sur-Orge
D’une façon générale les télé-participants ne commentent pas le style de mon passage ni aucune des niaiseries qui préoccupent tant les communicants. Ils passent directement au fond. On demande des explications, on ajoute, on retranche. Je sais que personne n’a rien compris à ce que j’ai dit sur l’impact en inflation du rachat total de la dette européenne par la Banque Centrale. Pourtant mon équipe m’a mille fois fait la leçon : pas de dérive technique ! Je suis désolé d’avoir été inaccessible sur ce point. Mon vieux fond de prof me fait savoir que le bon orateur ne doit pas subjuguer son auditoire mais lui proposer doucement une piste de pensée. Impossible si on ne comprend pas ce qu’il dit. Moi je vois les défauts de mon travail. Mais pas mal d’autres ont vu les qualités. En tous cas, les discussions sont allées fort sur les questions d’industrie et d’emploi. Et même sur les deux modèles de traitement de la crise qui s’opposent, entre austérité et relance.
Les écoutes collectives seront donc de nouveau à l’ordre du jour. Je fais le pari que ce sera la mode de cette campagne électorale. Combien de modes avons-nous déjà lancées ! Celle des foulards aux couleurs du parti, celle des prises de paroles et meeting en plein air, les criées dans les transports publics, les clowns savants. Voilà les écoutes participatives ! Sans oublier les admonestations publiques. Comme celles que nous avons fait au siège de Moody’s. Mais là, soyons honnêtes, la méthode est empruntée à d’autres. A d’autres qui parfois sont désormais avec nous ! Et vous qui me lisez, allez ! Allez ! Avec deux ou trois amis et camarades seulement s’il le faut, prenez le terrain !
Peut-être avez-vous entendu parler de cette solennelle remontrance du CSA aux télévisions et radios à propos de l’abus d’antenne par le PS à l’occasion de ses primaires ? La conférence de presse fut magnifique dans la mesure où le public invité, dont nous, avons eu la parole. A vrai dire c’est Lutte ouvrière qui a ouvert les interventions politiques et nous à sa suite. Il faut dire que mon conseiller spécial sur les domaines institutionnels de la campagne, Eric Coquerel avait eu un rendez-vous juste après avec la commission. Avant et après, acte nous fut donné qu’en effet nous étions doublement victimes de la situation. D’abord en ayant eu un temps d’antenne spécialement bas. Et depuis le constat des abus en faveur du PS, cela continue. En effet le CSA n’a pas décidé de rattrapage pour les perdants de la période précédente. A présent donc nous restons toujours à la portion congrue. Et nous ne pouvons faire mieux que protester.
En fait, les règles garantissant le pluralisme d’opinion sur les chaînes de télévision et de radio sont très floues. La seule règle stricte est que les temps d’intervention de l’opposition parlementaire ne peuvent être inférieurs à la moitié des temps de parole cumulés du chef de l’Etat et de la majorité présidentielle. En dehors de cette règle, le CSA est chargé de garantir le pluralisme de l’expression des courants de pensée et d’opinion à la bonne franquette.
Force est de constater que depuis des mois, ce pluralisme n’est pas assuré. Le Front de Gauche est clairement victime d’un ostracisme audiovisuel. Nous l’avons établi, chiffre en mains. Mais ce n’a pas été simple. Le CSA devrait nous adresser un relevé de situation mensuel. Il ne le fait pas. Certes, le CSA publie sur son site internet l’ensemble des relevés des temps d’antennes des différentes composantes politiques. Mais aucune consolidation des données n’est effectuée. Aucune moyenne n’est calculée. Aucune synthèse n’est réalisée. La publication de ces données a donc une portée très limitée. Est-ce volontaire ?
Nous avons donc réalisé nous-mêmes le travail d’agrégation de la myriade de petits chiffres fournis par les relevés du CSA. Nos amis ont comparé les temps d’expression des trois forces de gauche représentée au Parlement pour les deux premiers trimestres de l’année 2011. Au-delà nous n’avons pas de chiffres disponibles. Donc pour faire le bilan de toute la période de la primaire : rien n’est utilisable pour mesurer nous-même la situation. On en reste donc à la période immédiatement avant. Comment le temps de parole a-t-il été réparti entre le Parti Socialiste, Europe-Ecologie-Les Verts et le Front de Gauche de janvier jusqu’en juin 2011?
Au premier trimestre, le Front de Gauche a eu le droit à 17 heures et 35 minutes d’expression sur les chaînes de télévision et 7 heures à la radio. Cela correspond à 3,15% du temps d’antenne politique des chaînes de télévision et 2,88% pour les radios. Pas davantage. En pleine cantonale ! En comparaison, Europe-Ecologie a eu plus de 5% de temps d’antenne avec un temps global d’expression de 41 heures et 50 minutes. Le Parti Socialiste a lui disposé de près de 25% du temps d’antenne politique avec 200 heures de présence audiovisuelle. Le Parti Socialiste a donc été 8 fois plus présent dans les médias audiovisuels que le Front de Gauche au premier trimestre 2011. Ce n’est pas la proportion entre son résultat électoral et le nôtre loin de là ! Nous faisons 10%, il fait 28 % !
Au deuxième trimestre la situation s’aggrave. Cela veut dire que l’écart se creuse. Le temps d’antenne du Front de Gauche reste stable. Pour être précis, il a même eu 5 minutes de moins. C’est le trimestre de l’investiture de notre candidat commun ! Sur la même période, Europe-Ecologie a vu son temps de parole augmenter de 25 heures et le Parti Socialiste de plus … 50 heures.
Cette répartition respecte-t-elle les rapports de force qui existent aujourd’hui au sein de la gauche ? Non. Pourtant, les résultats des élections sont certainement le meilleur moyen de connaître l’état des rapports de force politique à un « instant T ». Et précisément, si l’on fait la comparaison des temps d’antenne avec les résultats des scrutins électoraux précédents les relevés du CSA mettent en lumière de très grands déséquilibres. Voyons : lors des élections régionales de 2010, la répartition des voix de gauche s’est faite de la manière suivante : environ 55% des voix de gauche sont allés au PS, environ 30% à Europe-Ecologie et 15 % pour le Front de Gauche. La répartition du temps d’antenne entre ces trois forces au premier trimestre 2011 est, elle, vraiment très différente. Les voici, mois par mois. 75% du temps pour le PS, 15% pour Europe-Ecologie et moins de 10% pour le Front de Gauche. Puis le mois suivant, la répartition est la suivante : 55 % ; 30% ; 15%. Et enfin, le troisième mois : 75% ; 15% ; 10% ! Les différences on le voit sont écrasantes !
Cette même comparaison peut être effectuée pour le deuxième trimestre, en comparant cette fois ci les temps d’antenne avec les résultats des élections cantonales de mars 2011. Cette comparaison nous intéresse car elle rapproche la part que nous reconnaissent les médias et celle que nous donnent les électeurs. Une bonne mesure de ce que vaut la démocratie médiatique ! La répartition des voix à l’intérieur de la gauche aux cantonales est la suivante : PS 60% ; EELV 19 % ; FDG 21 %. La répartition du temps d’antenne en est très éloignée : PS 72 % ; EELV 20% ; Front de Gauche 8%. Au sortir des élections cantonales, le Front de Gauche devient la 2e force politique de Gauche. Il a réalisé plus de voix qu’Europe-Ecologie et pourtant il a deux fois moins de temps d’antenne que ces derniers. Le Front de Gauche a donc été privé de dizaines d’heures d’expression. Si la répartition du temps de parole avait été en adéquation avec les résultats électoraux, nous aurions dû avoir près de 60 heures supplémentaires. Le temps d’antenne du Front de Gauche a donc tout simplement été divisé par deux. La situation s’est dégradée entre les deux premiers trimestres de l’année. Elle est devenue caricaturale en juillet. 80% du temps de parole de gauche pour le Parti socialiste et seulement 2% pour le Front de Gauche. Voilà le paysage médiatique. En réalité la répartition du temps d’antenne entre forces de gauche ne reflète pas le vote des électeurs mais la répartition des opinions de gauche à l’intérieur des comités de rédaction.
Cette situation n’est que le résultat des choix politiques effectués par les chaînes de télévision et les radios. Au premier trimestre : France Inter se retrouve aux côtés de RTL et Europe 1 parmi les radios qui accordent le moins de temps d’antenne au Front de Gauche. Au second trimestre, France Inter, France Info et RTL sont les trois radios qui accordent le moins de temps au Front de Gauche. A la télévision, le service public assume un peu mieux son rôle tandis que TF1, M6 et LCI continuent d’écarter le Front de Gauche de leurs programmes.
Encore une fois j’ai pris ma plume. J’ai adressé un courrier argumenté au président du CSA, Michel Boyon, le 23 septembre dernier. Celui-ci m’a répondu assez rapidement, le 14 octobre. Pour lui, le temps d’antenne dont a bénéficié le Front de Gauche au premier semestre « constitue un volume significatif ». Comme c’est une appréciation purement subjective, que dire de plus ? Puis Michel Boyon déclare : « le traitement éditorial accordé au Front de Gauche [ne] porte [pas] atteinte aux règles fixées [par le CSA] ». Vous avez vu plus haut quelles sont ces règles très générales. Il ne ment donc pas. Il se moque seulement de nous. Puis Michel Boyon rappelle que le CSA « n’établit pas de lien automatique entre le poids électoral de chaque composante de l’opposition parlementaire et son exposition médiatique ». Nous admettons qu’il ne peut exister un tel lien automatique. Mais, tout de même, comment expliquer des écarts si importants ? Des écarts qui vont du simple au double ?
Ce mercredi 20 octobre, Eric Coquerel, mon délégué auprès du CSA pour la campagne présidentielle, rencontrait le groupe de travail pour le « pluralisme et campagnes électorales ». Hasard du calendrier, comme je l’ai dit, le CSA organisait le même jour une conférence de presse sur l’application du principe du pluralisme politique. Cette conférence de presse est une première dans l’histoire du CSA. Le Conseil a ainsi tenu à envoyer un message fort en direction des chaînes de télévision et des radios après les importants déséquilibres de temps de parole constatés. Le Front de Gauche a été explicitement cité par le CSA comme faisant partie des forces politiques qui ont le plus souffert de ces déséquilibres. Hum ! C’est mieux que ce que disait le courrier. C’est même tout autre chose ! La première bonne nouvelle est donc que le constat que nous faisons est partagé par le CSA.
Après la conférence de presse, Eric Coquerel a donc rencontré le groupe de travail sur le pluralisme. Il a montré, avec les chiffres que je viens de vous donner et que je tire de la fiche de mon équipe, l’éviction médiatique dont nous avons été victimes. Que répond le CSA ? Même s’il partage globalement notre constat, celui-ci s’avoue impuissant juridiquement. « Même s'il y a des manquements manifestes pour les temps de parole politique, il n'y aura pas de compensation automatique » nous dit Michel Boyon.
Pourtant, Michel Boyon a rappelé lors de la conférence de presse l’importance du pluralisme et la valeur constitutionnelle de ce principe. La bataille contre les déséquilibres des temps de parole n’est donc pas à prendre à la légère. Ce n’est pas une manie de râleurs jamais contents ! Nous demandons que soit respecté l’article 4 de notre Constitution. Il indique que « la loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation ». Certains pays fonctionnent sur le mode du bipartisme. Mais la France n’est pas les Etats-Unis d’Amérique, même si nombre de nos élites sont gravement infestées d’américanisme primaire. Il n’y a pas chez nous un grand parti républicain face à un grand parti démocrate. Même si le PS et l’UMP en rêvent ! Le CSA a reconnu que l’opposition ne pouvait être résumée au Parti socialiste. Il faut donc maintenant que cela se voie sur nos écrans.
"Cet été, nous avions alerté les chaînes ou les radios d'un grave déséquilibre, a rappelé Michel Boyon. Mais les dépassements ont continué. Il est donc temps de remettre les pendules à l'heure, pour le dernier trimestre, sans pour autant pratiquer du "rattrapage", comme certains l'ont annoncé." Les chaînes avaient donc été prévenues d’un risque de dérapage. Mais elles ne sont pas sanctionnées. Elles reçoivent seulement un simple avertissement. Le CSA semble se comporter comme si cette situation était un accident de parcours qui s’expliquerait seulement par l’organisation de la primaire socialiste et l’Affaire DSK. En fait le bipartisme est un confort pour les organisateurs du spectacle politique. C’est une question qui touche au modèle économique de la production de la politique dans les médias. Là aussi règne la logique du moindre coût. Deux forces coûtent moins à « couvrir » que quatre ou cinq. Cela ne devient un choix politique que par défaut. Il n’en reste pas moins que lorsque certaines chaînes résument l’opposition au Parti Socialiste et refusent de prendre en compte la deuxième force de gauche qu’est le Front de Gauche, voir lorsqu’elles lui substituent par préférence amicale les Verts-Europe-Ecologie, elles font clairement un choix politique. Elles imposent ainsi aux téléspectateurs une certaine orientation de la gauche. Celle qui s’écarte le moins du modèle dominant. Il en existe pourtant une autre et c’est aux électeurs de choisir entre les deux. Quand ils le font il n’est pas acceptable que les chaînes de télévision le nient.
Et maintenant un coup de bâton pour les sondages. Là encore on connaît la puissance d’injonction normative de ces productions. Elles façonnent l’opinion, nul ne peut le nier. C’est pourquoi il est important à chaque étape d’en désinfecter l’esprit public. Et d’abord de nos propres amis et même des ennemis intimes qui en font des arguments de raisonnements. Les sondages ne sont pas une science mais une affabulation à vocation auto-réalisatrice. Cela vient encore une fois d’être prouvé à l’occasion des primaires socialistes. L’amusant de l’affaire est que les sondeurs prétendent cette fois ci « ne pas s’être trompés ». Un comble. Selon les directeurs des instituts de sondage, il serait « malhonnête intellectuellement » de dénoncer une fois de plus leur activités. Brice Teinturier dirigeant d'« Ipsos » va plus loin. Invité lundi matin 10 octobre de Patrick Cohen sur « France Inter » il nous fait la leçon avec une bonhommie tranquille qui est l’élégance de ceux qui se sentent inexpugnables : « C'est un reflexe pavlovien, de dire que les sondages se trompent. Les sondages ont bien fonctionné. Dieu sait si nous avons été prudents. Les enquêtes ont dit que les deux qualifiés seraient Hollande et Aubry. Et que l'écart serait fort. L'écart entre Hollande et Aubry n'est pas serré. La montée en puissance de Montebourg a été pointée. La seule petite correction, c'est l'effondrement de Royal que nous n’avons pas mesuré. ». Ce que Dieu sait selon Brice Teinturier, nous n’avons pas le moyen de le savoir car nous avons vu tout autre chose. Amis pavloviens, bonjour !
Les chiffres des sondages concernant les positions respectives des candidats tout au long de cette campagne interne du PS ne sont pas vraiment réalisés le jour du vote. Certes Hollande a toujours été donné favori. D’ailleurs ça l’a bien aidé à l’être ! Après l'évaporation de DSK, le miracle sondagier qui lui a permis d'endosser au mois de mai, en cinq petits jours, la position de favori, n'a pas été démenti. Mais, par contre, l'écart annoncé entre Hollande et Aubry a très largement fluctué. Selon les instituts, selon les périodes, selon les échantillons, selon que l'on a testé "les sympathisants de gauche" ou "les certains d'y aller", l'écart en faveur de Hollande avec Aubry va de +7% à +25% . Ces écarts ont été mesurés entre le 18 septembre et le 6 octobre 2011. Pour BVA le 18 septembre, c'est Hollande à 44%, Aubry à 28%. Pour CSA deux jours plus tard, c'est Hollande à 34%, Aubry à 27%. Pour l'Ifop le 30 septembre, Hollande 51%, Aubry 26%. Pour Opinion Way le 6 octobre, Hollande 49%, Aubry 24%. Pour Harris interactive, Hollande 50%, Aubry 28%. Certains sondeurs ont donc vu Hollande désigné candidat socialiste dès le premier tour ! Le résultat final donne Hollande 39%, Aubry 31%. Les faits s’avèrent donc plus prêts de Pavlov que de Dieu.
Prenons maintenant le cas de Montebourg. Ça nous concerne. Il termine à 17%. Qui l’a annoncé ? Personne. Les entreprises sondagières ont-elles noté son ascension fulgurante ? Non. Pas du tout. Montebourg a été « vu » chez « les sympathisants socialistes » à 5% par l'Ifop le 30 septembre, à 7% par Opinion Way le 6 octobre, et à 8% par Harris Interactive le 6 octobre. Le score de 17% n'a donc été « vu » par aucune officine. Les sondeurs se défendent en disant qu'ils avaient noté la possibilité pour Montebourg de dépasser Royal dans les derniers jours de la campagne. Brillant subterfuge ! Car ce n’est pas le sujet ! La question est celle du niveau auquel ils ont déclaré trouver son score. Car si avait été annoncé le bon niveau et la vraie percée, un nombre plus important de gens aurait alors décidé de l’aider par leur vote. Au contraire, pensant « voter utile à gauche », nombre ont préféré voter Aubry. De sorte qu’eut lieu un second tour dans lequel ne se reconnaissait plus autant la mouvance de gauche du PS qui s’est alors abstenue. Et au même moment se mobilisaient au contraire, pour les mêmes raisons de « vote utile » de nouveaux électeurs pour Hollande. Tout ceci n’est pas du tout un jeu sans conséquences dont les électeurs seraient pour finir les seuls juges. C’est au contraire une composante essentielle des événements. De tout cela tirons une leçon. Les sondeurs ne donnent pas des gagnants certains mais ils fabriquent des perdants probables. Et cela de la façon la plus simple qui soit : ils orientent vers un « vote utile », réflexe pavlovien s’il en est un puisqu’il est dénué de toute conviction construite. Il est totalement aveugle sur toute réalité politique autre que la logique du PMU : il faut jouer gagnant ou placé !
Pour finir de dire les faits, voyons à présent les prévisions sur la participation aux primaires. Encore une fois, nous, les pavloviens, nous découvrons un plantage de belle ampleur. Car beaucoup de chiffres annonçaient une participation record. Un sondage « Ifop » pour le « JDD » du 11 septembre avançait que « 23% des français » iront voter « certainement » ou « probablement » à la primaire PS. L'échantillon sondé était de 967 personnes, âgées de 18 ans et plus, choisies selon la méthode des quotas. « 23% des français » en âge de voter, cela fait 10 millions de français. Un sondage « Ipsos-Logica Business Consulting pour Le Monde-France Inter-France Info-France 2-France 3 », réalisé par téléphone du 16 au 22 août auprès de 3.677 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, donnait lui près de 4 millions de personnes « susceptibles » de se déplacer. Pendant que les sondages annonçaient des chiffres compris entre 4 et 10 millions de personnes, le PS affirmait qu'au-delà du million ce serait un succès. Au final 2,66 millions de personnes se sont déplacées au premier tour et 2,86 millions au second tour. Cela représente 6,5% des français inscrits sur les listes électorales. Le record est de 14% dans le seul cas de Paris. Où sont passés les 23 % annoncés?
« Les Français préfèrent… », « les Français se déplaceront pour voter… », « les Français pensent… », « les Français veulent… », etc. Mais combien sont-ils ces Français dont l’opinion permet de donner des résultats qui font ensuite la une des journaux ? Denis Pingaud, vice-président d’« Opinion Way », est catégorique : « Les instituts interrogent plusieurs milliers de personnes et selon les cas travaillent sur des populations de 800 à 1300 sympathisants de gauche ». L'Observatoire des sondages donne d’autres renseignements. Les effectifs des personnes sondées ont été particulièrement faibles pour la « primaire 2012 » du PS. L'Observatoire des sondages note que plusieurs instituts (Ipsos, CSA, Harris et Ifop dans certains cas) ne révèlent pas le nombre des « sympathisants socialistes » dans les panels interrogés. Quand ils existent, les chiffrent oscillent entre 200 et 800 « sympathisants socialistes » interrogés. Pareil pour le panel des sondés « certains d'aller voter » au premier tour. Un sondage « Ipsos » du 29 septembre pour « Le Monde » a réussi à en dénicher 574. Mais le sondage « Opinion Way » du 6 octobre pour « Le Figaro » n'en trouve que 293 qui répondent. C'est bien maigre. La motivation manquait pour répondre ? En tous cas voici le type de proposition que les sondeurs font pour attirer les sondés : « En répondant à cette étude vous pouvez soit recevoir 20 Maximiles qui seront ajoutés à votre compte d'ici deux semaines, soit choisir l'une de nos trois associations partenaires à laquelle nous versons 1,50 euro ». Quelles dépenses ! Mais n’ayons pas de soucis pour l’équilibre budgétaire des entreprises de sondages. La « primaire 2012 » du PS leur a permis de bien travailler. Depuis le 22 août jusqu'au 6 octobre, trois jours avant le vote du premier tour, on ne dénombre pas moins de treize sondages. Pendant les quinze derniers jours précédant le vote, on compte un sondage publié tous les deux jours. Tous les instituts ont reçu des commandes : « Opinion way », « Harris interactive », « Ifop », « Ipsos », « CSA », « BVA », « Via Voice ». Quand on connaît le coût facturé par ces instituts, 1000 euros pour une seule question « omnibus », des dizaines de milliers d'euros pour des études « qualitatives », cela fait beaucoup d'argent déboursé par les médias qui les publient. Mais ça fait quand même bien moins que s’il avait fallu consacrer le même temps d’antenne à des reportages ou des créations ! Bref une bonne affaire pour le business en général.
@Cronos -353-
Peut-être me trompe-je mais je devine en vous un syndicaliste combatif pur jus! Je n'ai rien contre pour avoir moi-même milité sacrément! Par contre n'avez-vous pas l'impression de prendre quelques interlocuteurs de ce blog pour des "patrons à abattre"! Eh camarade, faut sortir de sa "bulle", "on n'est pas là pour se faire engueuler"(Boris Vian), on est là pour militer, s'enrichir de notre diversité et gagner ces fichues élections. A bientôt, avec de la bonne humeur! Merci pour le lien!
Merci, Genialle, pour le lien.
Pulchérie
@Cronos 353, heureusement qu'il y a encore des gens que notre avenir intéresse, c'est entre autre sur ce blog que j'ai eu ce lien http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=rFTbIGahzhU
Je ne sais pas si, comme toi, ce truc est illégal, mais c'est vrai qu'il faut avertir le maximum de citoyen, pour ma part j'ai balancé ce lien à tous mes contacts.
C'est quand même un sacré foutage de gueule le MES, au moment où les mêmes se félicitent d'une démocratisation d'un certain nbre de pays arabes, ce qui reste à voir....... ils organisent avec le MES une dictature financière sur l'Europe, qui n'a aucun précédent. Bref une négation de ce que doit-être au minimum une démocratie.
C'EST TRES GRAVE.......................
Super interview de jean Ziegler sur France Inter (Là bas si j'y suis) actuellement sur la faim dans le monde et les responsabilités du système dans ce désastre planétaire...il explique bien les liens avec la finance et les politiques et les résultats : mort de millions de personnes et immigration de ceux qui peuvent partir.
@358 Toto
bonjour
oui çà en jette !
le problème, c'est que ce projet est probablement constitué dans le but de d'aimanter les gens de gauche en faisant croire que Montebourg à les moyens de sa politique au sein du parti concurrent du notre et pour lequel il faut rester vigilant.
en effet la finalité de cette opération est parfaitement inscrite comme "plan" de scission au sein du Front de gauche. à vouloir soutenir AM en disant haut et fort qu'il avait des idées proches des notre, nous l'avons placer en avant, alors que notre rôle est d'assumer cette place à gauche avec des idées de gauche !
tout çà devient du grand n'importe quoi ! les politiques deviennent drôle!
dites-nous comment AM appliquera sa politique dans l'équipe Hollande sachant qu'il n'a jamais répondu à ces demandes !
Jean-Luc Mélenchon lui à répondu alors qu'il ne l'avait même pas sollicité directement et que maintenant, il est clair que AM sert de catalyseur pour détruire le FdG.
AM, interêssé par une place dans le barnum socialiste agite sont "front de gauche light" dont la finalité est inexistante pour le peuple de gauche, tout comme son élection au primaire où l'on a bien vu à la fin son ralliement à la maison mère.
il est urgent de nous tenir à distance respectable de ses gens du PS, qui n'ont que des places à prendre ! et aucune politique sérieuse à fournir.
cordialement
la critique envers J.Généreux me semble sevère. Quelques remarques après avoir regardé sa première intervention:
- elle à lieu à 12 min, pendant 5 min. très clair, concis, rien à dire. Du côté de la régie, on montre des grimacements
sousentendus du ministre, pourquoi pensez-vous?
- Il est universitaire d'abord, c'est vrai. L'arène des bêtes de médias n'est peut-être pas celle qu'il affectionne le plus. Par contre, au nom de nous tous, je lui demande de faire un effort non pour devenir un telle bête, mais de prendre quelques cours chez notre hôte. Nous avons besoin de lui, justement pour sortir de l'ornière de la personnalisation à outrance du combat du FdG. J'apprécie énormément ces qualités d'analyse et pédagogiques.
D'autre part, quelques critiques concernant la répétition de la thématique "sondage" dans les billets de JLM: il semble que cette urgence de réagir reste plus que jamais d'actualité, pour s'en persuader l'article suivant:
http://www.marianne2.fr/Melenchon-peut-il-capter-le-pactole-Montebourg_a211694.html
dont cette phrase superbe:
Dans un sondage Ifop commandé par Paris Match, tous critères sociologiques confondus – sympathisants du Front de gauche excepté – Arnaud Montebourg est préféré à Jean-Luc Mélenchon par les répondants
Comme certains j'ai regardé Mots croisés. La présence de Jacques Généreux m'y incitait. On voit que deux visions s'opposent. Généreux démontre que les plans appliqués à la Grèce ne marchent pas et personne ne l'a contesté. Il explique les injonctions contradictoires des marchés. Il marque un point et dit qu'il faut passer à autre chose, en gros la relance. Philippe Dessertine s'oppose à cette vision, en affirmant haut et fort, mais sans vraiment le prouver, que cette méthode a déjà été essayée et que ça ne marche pas. La lecture de l'entretien de Roberto Lavagna, ministre argentin de l'Economie et principal artisan de la relance du pays, prouve le contraire. Dommage que Généreux ne l'ait pas mentionné. D'autant que Dessertine ne développe aucun plan précis. Il se contente de parler d'un plan d'économie. J'ai déjà entendu son discours ailleurs et c'est toujours le même flou. De grandes incantations auxquelles tout le monde peut souscrire tant elles ne disent rien de précis.
Généreux développe alors son idée en 3 points : croissance, restructuration de la dette et relance monétaire. Parisot lui rétorque tout de suite le risque d'inflation.
Ce qu'il manque dans ce type de débat c'est un arbitre impartial. Le journaliste croisant ses sources, devrait, à chaque fois qu'un invité avance un chiffre contesté, produire une source incontestable pour confirmer ou infirmer. Sinon n'importe qui peut dire n'importe quoi. Mais ce n'est évidemment pas avec Calvi et une organisation des débats tel qu'elle est que l'on peut espérer y parvenir. Raison pour laquelle Lordon a toujours refusé d'y aller. Mais Généreux s'y est collé. il faut qu'il s'affute encore. Encourageons le !
Il y a encore beaucoup de pédagogie à faire. Pourquoi ne pas organiser nous même ces débat contradictoires et les filmer ? avec des courbes qui donnent à voir ce qui est dit pour que chacun comprenne ce qu'il se passe.
Il faut une télé citoyenne pour une révolution citoyenne.
Le M.E.S avec l'OTAN et bientot le GMT, c'est vrai que c'est très grave et le plus grave encore "ils" doivent en avoir encore des projets dans quelques cartons, Vive notre NON en 2005 soit plus de 6 longues années à construire notre Front de Gauche. Sur qu'"ils " sont prèts à tout.
C'est vrai qu'avec leurs nouvelles croisades extérieures,ils nous signifient qu'"ils" sont très prèsents pour sauver leur société malade du capitalisme impérialisé ou mondialisé d'argent planétaire.
" L'Humain d'Abord ".
Résistez,Résistons.Notre Hexagone et pas que lui est en danger !
Question, sur le temps de parole, on décompte la prise de parole ou la durée d'émission ? on doit être à 15/18mn en étant généreux sur 1h25 (normal avec cinq invités). Est ce que ces experts économistes pro systèmes sont encartés pour pouvoir leur décompter le temps de parole ? une autre manière de museler le débat, en plus des coupures intempestives quand J Généreux parle, pour les autres on écoute sagement, trop fort. J'ai trop aimé la conclusion de Calvi : m généreux l'émission est terminée, mais je laisse la parole à Léonetti pour finir, du grand Art !
@chronos, au lieu de nous invectiver sur le MES, explique nous en quelques mots de quoi il s'agit, pour intéresser les gens qui viennent sur ce blog, y'a le lien c'est déjà ça.
Bonjours à tous.
Moi, contrairement au plus grand nombre d'entre vous sur ce blog,je n'ai pas fais de grandes études et de ce fait je profite de votre science pour m'éclairer.Ma question est celle-ci:
Quelle est le montant exacte de la dette et surtout à qui(avec des destinataires précis) devons nous cet argent ?
Dans cette attente, veuillez recev.......Merci..
@ Pulchérie 334
@ jean ai marre 346
Très chers amis.
Vos commentaires me troublent. A moins que je vous aie mal compris, vous êtes en train, implicitement, de reprendre le discours tenu pendant des décennies par les gouvernements occidentaux (et une grande partie de l'opinion publique occidentale). A savoir, les dictateurs arabes = rempart contre l'islamisme radical. Donc, soutien et coopération sans faille avec les dictateurs !
Seulement voilà: les révolutions tunisiennes et égyptienns sont passées par là et ont fait voler en éclat cette théorie. Leur formidable popularité dans le monde a obligé nos gouvernants à un virage à 180°. Et voici que nos "amis" Ben Ali et Moubarak sont lâchés en rase-campagne ! Et voici que notre "ami" Kadhafi, devient en quelques jours le pire des ennemis du genre humain. Mais, chers camarades, ce n'est pas parce que l'Histoire et les peuples obligent aujourd'hui Sarkozy ou d'autres à changer de wagon, que nous devons, nous, nous réinstaller dans le wagon précédent !
Le coup du tyran - rempart, ça ne passe plus. L'anti-islamisme comme justification à tout, ça ne passe plus !
Pour lutter contre l'islamisme radical faudra passer par autre chose que des Ben Ali, Moubarak ou Kadhafi. Leur peuples les ont balayés et je serai fou de le leur reprocher.
Les tunisiens ont perdu le "rempart" Ben Ali, mais ont gagné le droit au suffrage universel libre. Pareil bientôt pour l'Egypte et - j'espère la Lybie. Ce que seront demain ces trois pays, nul ne le sait exactement. Mais le temps des dictateurs "moindre mal" est révolu. Les peuples arabes en ont décidé autrement !
A nous d'être cohérent avec notre "internationalisme".
Désolé Pulchérie, mais Kadhafi comme "principal partenaire dans une guerre invisible contre le mal absolu de notre époque, le terrorisme international...", je ne comprends pas bien. Peux-tu être plus explicite ?
Fraternellement à vous !
@348 françois: " Je distingue toujours les militants et sympathisants PS de l'appareil PS."
Tu as bien raison. Au niveau local, je connais pas mal de militants dont certains ont des responsabilités dans le parti. J'ai des relations très cordiales avec eux alors qu'ils savent que " j'en pince " fort pour le FdG; ils ne m'ont jamais fait la tête. On discute de tout ouvertement, car eux se considèrent toujours de gauche, même si on voit bien qu'ils se posent sérieusement des questions sur leurs "éléphants" et pour eux, un partisan du FdG fait quand même partie de la famille. Pendant les primaires(que j'ai boycottées, malgré leur insistance) on s'est même franchement marrés : ils se chamaillaient devant moi, hilare, vantant les mérites de leur candidat préféré, Montebourg, Aubry ou Ségo. Et moi je leur disais : nous c'est fait, on fait pas toutes ces histoires, nôtre candidat est désigné.
Et quand on aborde les questions de fond, économiques surtout, ils écoutent très attentivement et on voit qu'ils sont réceptifs. D'où mon dada, (très vain, je le sais bien, mais ça me soulage) que la vie serait belle si le PS
n'existait pas, car nous aurions là des camarades de qualité.
Par contre, s'agissant de l'appareil, c'est une autre chanson, et je suis, à mon modeste niveau, inflexible. Je rejoins complètement @françois: " Cela montre clairement qu'il n'y a pas de différence de nature entre les représentants des appareils, UMP, PS, PATRONAUX, ils sont libéraux et n'ont rien à voir avec la gauche".
Pour évaluer la dérive de l'appareil PS, il faut se rendre compte, que celui-ci n'est même pas keynésien. Je connais des gens de droite, qui ne sont pas ultra libéraux mais keynésiens.Au plan économique, Ils sont à gauche du PS !
Mais face à une telle dérive à droite, le FdG doit s'adresser directement à tous les citoyens, sans s'occuper des appareils. On verra plus tard en fonction du rapport de force.
@ 346 Jake B :
« Si ce n'est pas par nous, le système mourra tout seul, etouffé par sa boulimie et sa cupidité. Il faut tenir pour voir ce jour arriver. » Je suis moins optimiste que vous... Il faudra vraiment tenir longtemps : pendant que le monstre financiarisé nous étouffe à petit feu – avec tous les dysfonctionnements que l'on constate –, il se refait discrètement la banane dans les pays "émergés" (Chine, Inde, Russie, voire Brésil) où il y aura beaucoup de laine à tondre, à mesure de leur croissance, pendant qu'en Occident, avec l'aide active des gouvernants stipendiés, il achève de presser un citron presqu'épuisé (voir au dessus [341 Arte] la réflexion sur la façon systémique de bouffer les économies des classes moyennes en les contraignant à y puiser pour survivre, au lieu qu'elles servent à réaliser des projets), avant de déclarer ces pays occidentaux en "faillite". NOUS aurons tout perdu (et sans doute avec nous les prévaricateurs, élus ou non, sauf s'ils se délocalisent en pays "émergés"...), mais le système capitalisto-financier sera toujours là, et bien vivant.
Va falloir bientôt parler de pays "immergés", à propos de l'Europe...
SAUF !... si le Front de Gauche est présent au second tour. Place au peuple !
@Ghislaine A.
la politique de la chaise vide n'en est pas une non plus.
la chaise vide non mais le canapé vide oui.
personnellement, le changement ne passe pas par ces voies là pour moi.
pour moi oui. Enfin, je ne pense pas qu'il suffise d'éteindre sa télé. Mais si elle reste allumé, c'est un repaire suffisant pour conclure qu'il n'y aura aucun changement. Positif bien entendu.
pensez-vous que ce blog se doit d'être un lieu d'échanges d'ordre pseudo-philosophique ?
Ca veut dire quoi pseudo-philosophique ? j'ai entendu toute ma vie ce terme utilisé par des gens qui souhaitent faire obéir des gens qui souhaitent penser, s'exprimer, écouter puis s'exprimer encore et ainsi de suite.. C'est dans ce sens-là que tu l'utilises ?
D'autre part, je vois toujours cette question de savoir à quoi sert ce blog posée à celui avec qui on n'est pas d'accord.Il y a un problème sur ce point.
Y'a plus urgent, non?
non, je ne trouve rien de plus urgent que la liberté d'expression. Si tu veux parler de la situation économique, c'est selon moi bien trop tard. Ce sont les questions pseudo-philosophique depuis des décennies qui auraient pu éviter la catastrophe. Toute l'agitation qui se prépare ne nous fera couler que plus rapidement.
Merci Ghislaine, tu poses des questions claires qui entraînent réponses simples et je trouve que ça fait bien progresser.
@ Pulcherie D et Jean ai marre. (suite)
Je relis mon post et me rends compte que, décidément, les raccourcis de l'écriture prètent à confusion.
Bien entendu je ne dis pas que "vous" vous souteniez Ben Ali, Moubarak ou Kadhafi ! Je ne vous fait pas cette injure ! Quand je parle de "soutien sans faille", je parlais de nos gouvernants, pas de vous bien sûr.
Je soulignais simplement que vous repreniez, comme eux, l'argument du "rempart contre l'islam radical".
Vraiment désolé, pour l'ambiguïté de mes propos.
@ 349, 350 et @ tous ceux qui sont intervenus à propos de la grande solitude de Jacques Généreux face aux lobbyistes du néo-libéralisme financiarisé :
Je ferais une petite exception en faveur de Philippe Dessertine ; c'est un prophète de l'Apocalypse, avec des arguments très sérieux. Certes, ses solutions sont libérales pur jus : il est prêt à saigner les peuples sans états d'âme, tout comme les autres. La différence, c'est qu'il n'y croit même plus, alors que les Parisot, Pauget, Leonetti, Cahuzac, la bouche en cœur, nous assurent qu'on va s'en sortir, et que ce n'est pas aussi grave que ça...
Ils nous mentent, et ils se mentent à eux-même. Et ils ont adopté hier vis-à-vis de Dessertine la même tactique qu'avec Généreux : silence radio sur ses arguments.
Dessertine n'est pas de notre bord, mais il mérite d'être lu et écouté pour sa faculté d'analyse. Laissez tomber ses solutions.
Pour compléter les informations de J. Généreux qui sont loin d'être complètes, pas plus que celle que je vais vous donner, il est plus que nécessaire de dénoncer l'existence du système rotschildien au travers du MES.
La raison d’être du MES, est de fournir une garantie aux prêts réalisés par les banques privées ou les investisseurs, prêts nécessaires à financer le fonctionnement des institutions publics et des différents états signataires du traité de Lisbonne qui dans son article 123 fait obligation aux états d’emprunter auprès de banques privées.
Dette publique inventée, créée de toute pièce et qui n’existait pas avant la loi du 3 janvier 1973, l’État se finançant gratuitement auprès de la Banque de France. L'escroquerie légale qu'est la dette publique et aujourd'hui financée par les banques privées.
La loi de 1973 dite "loi Rotschild" car créée à l'initiative de cette banque internationale bien connue, et menée a bien par son homme lige Mr Pompidou président de la République Française, qui la fit mettre en place par son ministre des Finances Mr Valéry Giscard d'Estaing, qui comme par hasard a rédigé la fameuse constitution européenne.
Bien sûr les banques privées n'ont pas en réserve ces milliers de milliards, cela n'est pas grave, ils sont créés ex nihilo, fournis par la banque centrale, le robinet sans fin de la création monétaire, et à un taux d'intêrét très faible, sans aucun contrôle politique.
Ainsi, pour garantir le paiement aux Banksters de cette escroquerie, ils inventent le MES, qui fera payer la population de force par l’impôt, et ceci Indéfiniment et sans limite.
La révélation que les politiciens, les parlementaires UMP et PS unis ainsi que le gouvernement sont aux ordres d’un système mafieux qui pille toutes les richesses de la nation pour les remettre entre les mains d’une infime ploutocratie bancaire.
Il faut savoir que le peuple français a déjà payé en intérêts depuis 1973 : 1460 milliards d'euros.
Au sujet de Montebourg et de ses dernières "trouvailles" : le temps de la carrière politique est long, et il se positionne pour 2017. Pendant ce temps, après avoir eu le "courage" de soutenir ouvertement Hollande, et si nous devions avoir un Sarko bis ou un Hollande 1 en 2012, le petit peuple français qui va voir s'abattre sur lui la rigueur de plans d'austérité à répétition, aura le temps de crever pendant ces 5 années de bagne. M. Montebourg, lui, a le temps de voir venir… pas nous.
En 2012, c'est place au peuple avec le FdG, sinon, le pire est à venir.
ermler-367-Ce qui fait défaut c'est la Laicité et par conséquence les dangers de l'installation des théocraties islamistes et qu'on ne nous fasse pas le coup des modérés là,à ce que je sache ils n'ont pas fait de Révolution ou le religieux était séparé, tiens je me trompe il en existait un pays ou pendant 14 ans ou les Afghanes,non voilées pouvaient faire des études et investir tout le champ politique, mais comme par magie le Pentagone et tous les services de France et de navarre ont aidé les pires religieux, ceux qui jouissent de la charia et de la burka imposée et autres lapidations.
Et c'est pour ça qu'ici sur ce blog et pas n'importe lequel des discussions animées ont été entreprises pour étre très prudent "du qui aide qui et pourquoi et pour quels intérets".
Pour ces autocrates/dictateurs toutes les chancelleries les recevaient et leurs complicités furent grandes, rappel que nos impots ont payé la réception du dictateur libyen et beaucoup d'autres,.
C'est quand mème facile à comprendre "ils "préfèrent les pires religieux pour matraquer tout démocrate, rouge,socialiste,et Laique qui pourraient prendre le pouvoir et vivre en pleine démocratie.
C'est quand mème facile de dire que les talibans les pires religieux vont revenir au pouvoir pour controler le trafic de drogues dures et là nous ne sommes pas dans "l'herbe",la fumette,et imposer leurs lois de charia et autres délices.
@ 369 Aexandria
Ce système "capitalo-financier" ne fonctionne que si il grossit de plus en plus. On arrive au bout d'une logique. On va accepter de repousser la retraite jusqu'à quel age ? 70, 72, 74, 80 ans? On va accepter de payer des des impôts pour engraisser uniquement les banques jusqu'à quand ? çà va claquer un jour ou l'autre ? il ne manque qu'un exemple. Et je ne crois pas que les pays émérgés seront de bonnes proies car la partie émérgée est encore faible (donc la misère encore très présente). Et ces pays émérgés émergent par ce qu'il y a des pays encore flottants qui passent les commandes et payent. Que deviendrait les BRIC si les USA et l'UE étaient en cessation de paiement ?
Je me fous de tout perdre si la bête crève. Et elle crèvera.
Je ne sais pas si les lendemains seront meilleurs, ou plus durs, mais en tout cas ils ne seront plus pareils.
@ 377 jake B
« Que deviendrait les BRIC si les USA et l'UE étaient en cessation de paiement ? » Ils se concentreraient sur leurs marchés intérieurs. Évidemment, c'est un peu de la lecture dans le marc de café... Tu as peut-être raison. Fin des commandes occidentales = lourd marasme dans les BRIC. Et peut-être lent retour à la "croissance" interrompue. En tout cas j'ai l'impression qu'on n'est pas près d'en voir la fin...
@Aexandria
Dessertine n'est pas de notre bord, mais il mérite d'être lu et écouté pour sa faculté d'analyse.
L'attitude que révèle cette phrase est révolutionnaire (au sens noble du terme). Mais malheureusement extrêmement rare. Penser pouvoir être aidés dans la réflexion par ceux dont on n'adoptera pas les solutions, on ne peut pas être plus positif. Ne pas confondre "comprendre" et "approuver" est indispensable. Comme ces deux verbes sont confondus au point d'être perçus en tant que synonymes, il quasiment interdit de comprendre celui qu'on désapprouve. Les problèmes entre les gens sont bien plus graves que la situation économique.
Enfin, ce n'est que mon opinion, évidemment.
@369 Aexandria
Je peux me tromper évidemment, mais je n'ai jamais exclu, dans un système mondialisé, un effondrement de tout le système. Les pays émergents n'émergent, précisément, que parce que les autres importent les produits qu'ils fabriquent à bas côuts. Or, les esclaves de ces pays se rebiffent, car ils en ont de plus en plus ras le bol de travailler pour des prunes et obtiennent des hausses de salaires de plus en plus conséquentes, ce qui déjà déséquilibre le système.
D'autre part, si les pays dits riches s'écroulent à force des saignées répétées qu'ils s'imposent à eux mêmes, ils ne pourront continuer à acheter au niveau nécessaire des produits qui coûtent de plus en plus chers. Par effet de dominos le combat cessera faute de combattants. J'ai l'intuition qu'on en est très prés.
La vie socialiste à la saucle Hollande va être belle : Pour créer 60.000 postes dans l'Education Nationale, Michel Sapin, bras droit de FH, évoque la suppression de 60.000 autres postes de fonctionnaires ! Moins d'infirmiers ? Moins de Policiers ? Moins de magistrats ? Chut, secret !
A Généreux : dans un débat, il eut été préférable d'évoquer d'emblée la nécessité de mettre fin à la crise par une réforme de la BCE pour, en autres autres, prêter aux Etats et aussi d'insister qu'il n'y a pas de problème de Dette. De la sorte, le débat aurait tourné autour de ses interventions, en évitant l'inutile allusion au thermomètre.
@un_point_final -370-
Bon, on y va.
Je parlais de la chaise vide et non du "canapé", à savoir que si nous n'allons pas là où se situe l'"ennemi", nous n'aurons aucune chance de l'atteindre. C'est pas mal de vivre sur son "île déserte" (j'ai beaucoup pratiqué avant de découvrir le FdG), pas celle de Liliane bien sûr; mais c'est pas là meilleure façon pour éviter d'être envahis par les "ultra-néo-libéraux".
Pour le terme "pseudo-philosophique", loin de moi l'idée d'empêcher quiconque de penser. Je râle un peu trop en voyant bon nombre de nos concitoyens trop usés par le système pour n'avoir qu'une seule envie: s'intoxiquer davantage! Quant à l'emploi de cette formule, c'est peut-être tout simplement un appel à l'humilité quant on souhaite aborder des sujets aussi complexes que ceux que tu évoques mais si tu veux on en parle après les élections; parce que la liberté d'expression, je ne sais pas si tu t'es bien rendu compte, que pour l'instant c'est une bulle totalement idéologique. Pour s'assurer qu'elle ait une chance un jour, de voir le jour, il faudrait qu'il y ait le cadre et le cadre c'est la sixième république, enfin faut l'espérer! Alors, avant, on peut causer tant qu'on veut, se persuader qu'on l'a "la liberté d'expression", on peut toujours mais ce ne sera que pure illusion.
Allez Camarade, courage, on y arrivera!
@ 367 ermler
.........Donc, soutien et coopération sans faille avec les dictateurs !
Cher camarade, peut être me suis je mal exprimé.
Il y a d'une part la réalité des faits et de l'autre ce que chacun peut en penser. Dire que les dictateurs" bloquaient " ou " muselaient " les islamiques intégristes , ne signifie pas que je soutienne les dictateurs. Seule une lecture objective des faits montre que les dictateurs parce qu'ils sont dictateurs pèsent lourdement sur leur pays, mettant toutes les libertés sous chape de plomb. Par exemple, en Turquie les gouvernants laissent aux religieux certains pouvoirs afin de rester aux affaires.
Je formule le souhait que le slogan : " L'Islam pour eux, le pétrole pour nous"ne se réalise pas, que le peuple prenne son destin en main, sans contre-partie....
@ 381 thierryjay93
C'est facile de donner des conseils à froid et après coup. Mais je pense que, à 5 contre 1, le débat est de toute façon inégal. Quand vous avez 5 gugusses, quels qu'ils soient, qui rabâchent sans cesse que le système est incontournable et que la seule solution est de payer encore et toujours, même un gars de la trempe de Généreux devient inaudible. On n'a jamais raison à 5 contre 1. on vous ramène toujours au point de départ et vous n'avez de toute façon pas le temps d'argumenter. C'est de la technique policière de base.
Rappelons que cela fait 40 ans qu'on nous répète sans cesse la même chose.
Il faudrait des débats plus longs, plus équilibrés, à but éducatif. Ce n'est pas l'objectif poursuivi. Hélas!
Qui paye ses dette s'enrichit ! Foutaises
Cher Ermler (en réponse à votre mail de 16,21h, 367),
Vous vous trompez tout simplement d’adresse.
J’ai invité tout le monde à écouter d’autres sons de cloche que les médias assujettis à l’oligarchie transatlantique.
Je n’ai fait que résumer l’opinion d’un journaliste russe, sans pour la cause, donner la mienne, d’opinion, sur l’ex-invité de l’Elysée.
Khadafi décrit comme « principal partenaire dans une guerre invisible contre le mal absolu de notre époque, le terrorisme international... " c’est une citation fidèle de ce journaliste, que vous pouvez aller consulter, car j’ai donné le lien.
Vous ne comprenez pas bien ? Quoi ? Le journaliste ou le comportement de l’Occident ?
Moi aussi je suis éberluée devant ce déroulement insensé de l’évolution géopolitique occidentale, dont cette guerre de Libye n’est qu’un épisode.
Voyez aussi l’opinion de Robert Fisk et celle de Bricmont et Diana Johnstone, publiées dans le Grand Soir.
Le terrible drame, c’est que des fous ou des crétins ont assez de puissance pour jouer avec l’existence des peuples, leur bonheur, et avec l’avenir du monde.
C’est le constat de Shakespeare, plus que jamais d’actualité.
La dernière du jour annoncée aux JT: rogner les allocations "arrêt maladie". Encore une fois on sous entend que les français sont des glandeurs tricheurs. Faudrait inventer une nouvelle forme de peine pénale pour tous ces fumiers qui nous accusent. Les condamner à vivre avec leur famille avec un smic pendant plusieurs années...
Je reprends une de mes propositions: lister les entreprises qui génèrent par leur harcèlement les arrêts maladie, les suicides, celles qui ne respectent pas les règles d'hygiène et de sécurité et leur faire rembourser tous les frais "sécurité sociale"...
Je soupçonne tous ces empiffrés de vouloir nous faire crever (stress, mal bouffe, drogue, virus, alcool, tabac, cancer, meurtres...) histoire de se débarrasser de la main d'oeuvre qui risque d'être dangereuse, dont ils n'ont plus besoin (ils ont trouvé moins cher) et qui pèse sur leurs profits.
@ Jake B 384
Etre minoritaire n'est ni une tare ni une preuve d'inintelligence. On peut avoir tort d'avoir raison trop tôt.
De fait, toutes les interventions, même courtes de Jean-Luc Mélenchon, sur le sujet de la dette et de la crise interpellent les journalistes et à travers eux les auditeurs et téléspectateurs avec des arguments forts : Tordre le cou aux financiers, prêt de la BCE aux Etats, faux problème de la dette.
Même face à 5 gugusses sosies portedrapeaux d'une même politique, le rôle d'un homme politique est de pouvoir convaincre. Si Jean-Luc Mélenchon gagne en 2012, ce que j'espère ardemment, qui sera le futur ministre de l'économie, du budget et des finances ?. Un ministre ayant de telles responsabilités doit être en capacité à faire passer des messages portant sur une ligne politique alors même que ladite ligne politique sera contestée par tous les importants.
@Alexandria -378-
Oui, oui, l'idée d'un clip, genre mini-récital dans ce genre là, le répertoire est riche et les idées pas moins nombreuses, enregistré à l'Usine, pourrait faire un tabac sur le web.
A cette occasion, je suis partie relire les paroles de cette chanson et j'ai pris une telle bosse de rire, les larmes en coulent encore, elles sont tellement d'actualité!
D'ailleurs je ne résiste pas en retranscrivant la fin:
"C'qui prouve qu'en protestant quand il est encore temps
On peut finir par obtenir des ménagements !"
Combattons Camarade!
87
jefmergen dit:
22 octobre 2011 à 21h56
bonsoir
quelqu'un à entendu parler de çà... :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=rFTbIGahzhU
personne n'avait répondu... ça m'a semblé etrange, comme s'il ne fallait pas remuer....
Re b'jour à tutti,
Au sujet de l'émission de Calvi et les nombreuses remarques émises sur ce blog, tout comme il en va d'autres émissions dites politiques "pluralistes" (ça fait rire), il nous faut réfléchir à la manière de les aborder en dehors du net. C'est ce que j'ai expliqué entre autre dans un précédent message. Militant alter mondialiste de la première heure à attac, nous avons planché longtemps sur le sujet pour savoir combien il est difficile, mais non insurmontable, de démonter les mécanismes des informations de la pensée unique et de leurs valets. Pour ce faire, il est nécessaire de construire nos propres informations en les inscrivant dans le quotidien (bars citoyens, places publiques, devant les théâtres, les cinémas, les écoles, les hôpitaux, etc..). Certes ce type d'action nécessite une lecture et une écriture collective en amont, mais je peux vous assurer pour l'avoir déjà pratiquée (sur l'AGCS de l'OMC), qu'elle se fait très naturellement dès lors qu'on s'y engage avec de faibles logistiques et des interventions assez courtes. C'est de nos créativités, en multipliant les passerelles entre les différents réseaux, que nous pourrons renverser le molosse.
A bientôt de vous lire et de suivre les actions que vous ne manquerez pas, toutes et tous, de conduire dans les prochains mois. Les néolibéraux savent que nous possédons cette force là (comme en 2005), et c'est bien là qu'ils aimeraient l'étouffer avant qu'elle ne prenne de l'ampleur.
Bien à vous tutti
Luigi
@RIOT -386-
Je vous suis à cent pour cent mais cette "forme de peine pénale" existe, partiellement, par le biais des CHSCT. Je ne rentrerai pas dans le détail car ce n'est pas le lieu mais sur le plan syndical, il y a du grain à moudre qui n'est pas toujours moulu, malheureusement. Que personne n'y voit aucune attaque car souvent il manque les "bras", le temps, l'énergie et quelquefois les compétences.
Pour ce qui manque, à nous la révolution citoyenne!
Chère Pulchérie D. (385)
Dont acte ! Ce que je n'avais pas compris, c'est que la phrase en question était une citation du journaliste. Puisque vous passiez de l'italique aux caractères droits, j'en ai déduit que la phrase en'droit" exprimait votre opinion personnelle.
Désolé pour le confusion.
Le passage au vouvoiement est il un signe de prise de distance politique ?!
@jefmergen
Je viens de visionner le lien. Effectivement, c'est une bombe ! Si c'est vrai comment s'y opposer ? Mélenchon en a parlé mais il n'a pas développé. Peut-il nous en dire davantage...
@Jefmergen et RIOT
La version officielle française du projet MES
Mais peu d'infos filtrent là dessus
Ne serai ce pas ce que Sarko a essayé de vendre samedi aux allemands et dont ils n'ont pas voulu ?
Néanmoins: vigilance citoyenne impérative!
@ 358 cooltrane dit:
"Je ne sais pas si, comme toi, ce truc est illégal, mais c'est vrai qu'il faut avertir le maximum de citoyen, pour ma part j'ai balancé ce lien à tous mes contacts.
C'est quand même un sacré foutage de gueule le MES, au moment où les mêmes se félicitent d'une démocratisation d'un certain nbre de pays arabes, ce qui reste à voir....... ils organisent avec le MES une dictature financière sur l'Europe, qui n'a aucun précédent. Bref une négation de ce que doit-être au minimum une démocratie.
C'EST TRES GRAVE......................."
Dis moi camarade c'est moi ou le truc qui est illégal ? non laisses courir, je sais que tu ne veux pas dire ça, mes il y a quelques petits malins qui ont du rigoler du quiproquo, enfin ça c'est pas grave du tout.
He oui ! c'est en train de se goupiller maintenant sous nos yeux de bovins, je cherche une réaction, à l'égale de leur ignoble manœuvre, à gauche (les leaders) rien que dalle, on a l'impression que cela ne les concerne pas, même ici sur ce blog, tous ceux qui ont regardé l'émission de Calvi hier soir où il en a été question, et pas qu'un peu, ne relévent rien, à si que Jacques Généreux par ci, Jacques par là, concours d'expression, de maintien, aucun ne relève la remarque de Mme Parisot "il faut un Gouvernement Européen", aucun ne trouve bizarre la collusion entre Leonetti et Cahuzac, ils ont du se rouler une pelle en sortant de l'émission ces deux là, aucun ne voit qu'à 2 reprises Calvi retire le droit d'intervention de l'homme du FdeG, aucun ne remarque qu'il n'est question que de la garantie des banques à survivre, les peuples NADA !…
Ah ! c'est vrai j'oubliais qu'ici c'est le dernier salon où l'on cause ! Tu va voir l'ami, on va voir tous les bobos du Marais venir se la jouer sur le blog de Jean-Luc Mélenchon, tu te rends compte le nec plus ultra, cette "aprem" j'ai envoyé un vieux con de militant se faire brosser chez Vian, pouff, poufff, pouffe.
@jefmergen -389-
J'ai vu aussi mais je ne suis pas assez "calée" pour me positionner en dehors de trouver ça effarant, pour faire court.
J'attends des avis de camarades éclairés, et c'est pas moqueur!
Cher Ermler (392)
Revenons définitivement au tutoiement (depuis les années qu’on se fréquente virtuellement !).
En effet, je me suis un peu emmêlé les pinceaux, en passant de l’italique au droit, et je comprends tes hésitations dans l’interprétation de mon texte.
Je reviens à la finale de ma réponse : « Shakespeare est plus que jamais d’actualité », et je cite ici les vers de Macbeth (acte 5, scène 5), chers à Jean-Luc M. :
« Human history: it is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury
Signifying nothing. »
En français : « L’histoire humaine : une fable
Racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur,
Et ne signifiant rien.
@ Cronos -395-
T'es gentil Cronos mais si c'est à moi que tu t'adresses, tu peux le faire directement. Alors pour ton intuition, va falloir dégraisser du côté des neurones. Si tenter de parler correctement est un signe de bourgeoisie et d'habitat du côté du Marais, t'as tout faux. J'suis une bonne prolo (puisqu'il faut causer Karl Marx pur jus) qui habite dans le Berry. En plus du côté de mon compte bancaire c'est pas forcément très folichon mais on va pas faire pleurer dans les chaumières, j'ai ma dignité et j'suis pas là pour ça. Quant aux "bourges", j'en connais des qui votent à gauche. Et pour finir, je ne t'ai jamais traité de vieux con de militant ou alors il faut que tu retournes apprendre à lire. Si je n'avais une révolution citoyenne à faire, ça fait longtemps que je me serais barrée de ce blog pour ne plus avoir à supporter des mecs de ton engeance. Les "têtes dures" qui se trompent de cible c'est aussi dangereux que des ouvriers qui vote à droite.
@Ghislaine A.
Par canapé je voulais dire que ce n'est pas une "révolution de salon" devant sa télé qui changera quoi que ce soit.
Pour ce qui est de la liberté d'expression, j'ai bien compris depuis que je m'exprime sur ce blog que je ne suis pas d'accord avec la majorité (pour ne pas dire plus) des habitués.
Cette idée qu'elle ne sera possible que "après" (en l'occurrence la 6eme république) "plus tard" car pour le moment il y a "urgence", je l'entends depuis 40 ans. Chaque fois que quelqu'un a émis le moindre désir de "parler un peu" j'ai vu qu'on lui rétorquait qu'il y avait urgence et qu'on n'avait pas le temps pour ses débats pseudo philosophiques. Et pourtant entre les 30 glorieuses et aujourd'hui, du temps, on en a eu a revendre. Il n'a jamais été temps et pourtant on n'a rien fait depuis. C'est cet immobilisme des relations entre les humains qui fait que nous sommes aujourd'hui à pleine vitesse droit devant le mur.
Mais, ce n'est que mon avis, évidemment.
@Cronos, désolé je ne vois pas de quiproquo dans ma formulation, pô grave
En attendant, ça bouge un peu sur le forum à propos du MES, @jefmergen 389, tu verras que je pose la question 358, ainsi que cronos............... par contre depuis que j'ai visualisé ce lien, j'ai averti tous mes contacts sur les dangers du MES.
Evidemment les citoyens peuvent aller se faire voir, on ne leur demande plus leur avis, on va partir en retraite à 70 ans pour ceux qui auront la chance d'y arriver, bosser 50 heures par semaine, et gagner le smic, mais voilà ça ne suffira pas parce que les budgets sociaux engendrés par tous les dégats provoqués par cette exploitation vont exploser, et les jeunes dont on ne saura pas quoi faire, il faudra leur trouver une guerre, en chine ou ailleurs ?
Bref je délire un peu mais au point où nous en sommes, tout peut arriver dans les prochains mois. Ne pas oublier non plus que celui qui nous gouverne a déjà perdu les élections d'une manière ou d'une autre, et allez donc savoir ce qu'il est capable de faire pour ne pas le perdre ce pouvoir, le nain à l'égo surdimensionné.
@ Ghislaine A.
Puisque le webmester estime que votre propos est digne de figurer sur ce blog, voici ma réponse la plus mielleuse possible.
Que vous soyez ce que vous voulez madame cela m'importe peu, et je vous prie de m'ignorer, si cela n'est pas trop vous demander. Sachez tout de même que ce blog n'est pas fait pour passer le temps mais pour essayer de partager avec d'autres des informations crédibles et des échanges fructueux, ce qui a priori n'est pas notre cas en cet échange qui n'apporte absolument rien, d'ailleurs dernière remarque de ma part j'attends encore de votre part une quelconque information qui vaillent la peine d'être effectivement commentée et échangée.
Que je sache nous n'avons ni pêché la morue ensemble ni garder aucun cochon que ce soit, alors gardez votre tutoiement qui n'est que de circonstance madame.
Mon engeance vous salue bien, bonsoir chez vous !
Voilà qui est intéressant et pourra nous aider : le nouveau départ de Die Linke :
cher camarade,personne n'ignore que la campagne seulement a commençé mais quelle sera sur fond de crise!
si mon épouse et moi partageons vos thémes de campagne,force est de constater que méme au ps pourtant favori du 2 etour les choses sont moins clair
revenir sur la retraite à 60 ans,le ps l'as oublié
augmenter le smig mais tous les salaires au dessus dans la méme proportion!
pourquoi pas proposer de bloquer le salaire des députés et senateurs pour la durée de la crise, car si des efforts sont à faire,c'est par tous! smig europeen, licenciements interdits
car vivre avec 1200 euros par mois et méme moins c'est pas avec plus de 3000 euros!
des propositions comme çà dans les quartiers
@un_point_final -399-
Désolée, webmestre, mais faut qu'j'y réponde!
Les "révolutions de salon"? Je ne sais pas ce que c'est, d'ailleurs les révolutions tout court non plus, sauf dans les livres, etc... Par contre les révolutions citoyennes, pas encore mais j'espère bien que ça change d'ici pas tard. (Eh oui, elle est têtue la fille!) Par contre l'abêtissement devant la télé, ça je sais, on en voit les conséquences tous les jours.
Y'aurait certainement beaucoup à dire sur l'évolution depuis les 30 glorieuses mais je n'en dirai qu'une: c'est la première fois qu'un mouvement comme le FdG voit le jour depuis et que cette occasion, il nous faut la saisir, avec le moins de failles possibles pour atteindre notre objectif. Après on pourra causer tranquillement au coin du feu dans le Marais, du Pourquoi, du Comment! Il est grand temps de faire la soupe, ça nous évitera peut être de manger notre pain noir, s'il en est encore temps! Au fait tu trouves qu'il y a de l'immobilisme dans les relations humaines sur ce blog, toi? Cette question n'appelle pas de réponse. Je te propose d'arrêter là parce qu'il y a la question du MES à travailler sinon Cronos risque brr...j'ai peur!
@ cronos
Veuillez relire la charte du blog s'il te plait
Le MES...Il aura fallu environ 130 commentaires avant que vous daignez vous emparer du sujet. Voir mon commentaire 268 d'hier. Ma prévision vat-elle se confirmer plus rapidement que je le mentionnais ?
@ cooltrane,
Concernant la position du NPA qui semble vous faire rager, je vous conseille de lire l'interview/débat réalisé le 6/04/2011 par Regards (Clémentine Autain et Rémy Douat) entre Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot.
Vous y trouverez là, les différences mais aussi les convergences.
J'avais oublié le nom du MES, c'est pas nouveau, il a déjà été évoqué sur ce blog, faudrait relire les archives. D'autre part Jean Luc Mélenchon aborde la question Européenne suffisamment souvent, pour ne pas laisser dire des critiques gratuites. Vivement le prochain billet, c'est assez désagréable de lire des commentaires de donneur de leçon, un peu d'humilité serait bien venu. La MES est dite, et bien venue à tous ceux qui veulent commenter les billets de notre candidat, même si il ne peuvent faire que cela, c'est déjà énorme.