23oct 11
Au terme de discussions inefficaces, Madame Merkel impose ses vues étriquées aux Européens. La politique d’austérité permanente sera bientôt une obligation supplémentaire du Traité de Lisbonne. Une combinaison comptable est proposée pour recapitaliser les banques d’une lourdeur qui dit d’avance sa vocation purement déclamatoire. Une fois de plus est confirmée l’inacceptable indépendance de la Banque Centrale Européenne. Et pour finir, un poste inutile de plus est créé, celui de Président de l’Euro groupe qui existe pourtant déjà de façon informelle.
Ce sommet a été dominé par les préoccupations électorales du gouvernement allemand. Il ne répond pas à l’intérêt général des Européens. Il laisse l’Union européenne dans le danger de l’implosion.