26oct 11
Courrier aux candidats de gauche
sur la question du nucléaire
Cher François Hollande, chère Eva Joly, chère Nathalie Arthaud, cher Philippe Poutou,
La question du recours à l’énergie nucléaire divise la gauche. Cette situation paralyse la réflexion et l’action sur l’enjeu majeur de notre temps pour l’humanité. Car elle fait perdre de vue l’objectif commun : sortir des énergies carbonées. Notre génération a le devoir de ne pas se laisser enfermer dans l’impasse actuelle. La catastrophe écologique qui s’avance est sans doute la manifestation la plus terrible de l’aberration à laquelle conduit le mode de développement dominant…
Dans ces lignes j’évoque bien sûr les événements qui entourent les sommets européens depuis dimanche. La dramatisation que je note dans la presse a un fond bien réel, même si pour l’instant elle participe surtout de la stratégie de communication de l’Elysée. J’écris avant celui de mercredi et l’intervention du chef de l’Etat jeudi que j’ai l’opportunité de discuter avec d’autres sur le plateau de France 2 jeudi soir. Puis je viens sur l’élection à l’assemblée constituante tunisienne. Mais avant cela un mot sur la reprise du concours « du sang et des larmes » avec une pôle position acquise par surprise par Bayrou alors que Michel Sapin venait de prendre la corde !
Merci à Vincent Deyveaux pour cette série de photos d'un petit village oublié de la région de l'Amour, dans l'extrème-orient russe…
Ce matin, Bayrou a recommencé le concours du plus austère. Section « du sang et des larmes », il prend la première place pour la semaine avec une proposition d’augmentation de la TVA de deux points. Les pauvres disent merci. Et les smicards à qui on prend deux pour cent de leur pouvoir d’achat aussi. Bref, tous les salariés. Evidemment le Medef applaudit et propose d’aller de l’avant ! Bon exemple du fossé qui nous sépare de cette sorte de droite. Bon exemple de ce qui doit être débattu publiquement avec François Hollande qui guigne de ce côté-là : alors, cher François Hollande ? Deux pour cent de TVA en plus ou pas ? La gauche « infréquentable », selon les termes de Bayrou, dit non. Ah ! Autre chose encore. J’ai noté que François Hollande, et le groupe socialiste, ont voté en deuxième lecture le plan de « sauvetage » de DEXIA. Certes après l’adoption d’un amendement bidon. Pourtant en première lecture les socialistes avaient voté contre. Nous avons en mémoire de Journal Officiel les beaux discours de scrogneu gneu sur le sujet. Et hier Michel sapin a annoncé que les 60 000 postes à recruter dans l’éducation nationale annoncés par le candidat Hollande dans la primaire socialiste seront payés par 60 000 retraits ailleurs. Le nombre de fonctionnaires doit rester stable a-t-il précisé. La co-gestion de la crise entre UMP et PS est en marche. « Même poil même bête » dit l’adage guadeloupéen. En est-on là ?
Me voici de retour sur mon banc au parlement de Strasbourg. Ambiance narquoise autour de nous, parmi les gens qui font tourner la maison. Les employés du parlement, les petites mains bien-sûr, viennent de gagner en cassation contre leur employeur. Celui-ci avait décidé de cesser de passer des contrats à durée très déterminée avec le petit personnel. Ils étaient en effet illégaux. A la brutalité illégale l’employeur a préféré la brutalité banalisée. Toutes les petites mains ont été prévenues qu’elles seraient dorénavant embauchées via une agence d’intérim. Ça les a fâchées sévèrement. Les petites mains ont donc entamé une action en justice arguant qu’il ne s’agissait pas de tâches occasionnelles mais pérennes. Pérennes comme le parlement européen lui-même et les sessions parlementaires. Un long parcours de combat. Et victoire à la fin. Le haut lieu des diarrhées anti-sociales de la concurrence européenne libre et non faussée est battu ! Le paradoxe est de voir que c’est la loi de l’Etat-Nation qui protège contre une institution européenne censée être elle-même protectrice. Tout un symbole !
Sur les bancs des parlementaires, par contre, ce n’est pas la joie. Après le sommet européen, même la droite pleurniche. « Comment se fait-il que nous ne sachions rien de ce qui s’est décidé dimanche ? Comment se fait-il que nous apprenions les décisions par la presse » demande-t-on sur tous les bancs. Ces gens-là me donnent vraiment l’impression de découvrir leur propre statut dans le cadre du Traité de Lisbonne. D’autres pleurent à chaudes larmes « comment se fait-il que tout soit décidé par la chancelière et le président ? Où est passé la méthode communautaire ? » Et ainsi de suite. Bien sûr ! Bien sûr ! Ça ne nous a pas empêché de nous sentir utiles ce matin en adoptant un rapport sur « la proposition de directive du parlement européen et du conseil modifiant la directive 2000/25/CE en ce qui concerne l’application de phases d’émissions aux tracteurs à voies étroites ». Et ensuite nous étions si joyeux d’assumer nos responsabilités en adoptant le rapport sur « la proposition de directive du parlement européen et du conseil modifiant la directive 97/68/CE en ce qui concerne les dispositions applicables aux moteurs mis sur le marché dans le cadre du mécanisme de flexibilité ». Là, on maîtrisait tout. Mais je suis moqueur ! J’oublie de citer la liste des sornettes libérales, résolutions, déclarations, motions, sans aucune portée législative que nous avions à nous mettre sous la dent. Vous les retrouverez sur mon blog européen.
Après la prise de parole du président Sarkozy, je reviendrai sur ce que je considère comme des capitulations ce dimanche dernier, à l’occasion du sommet européen. Aujourd'hui les conservateurs allemands imposent leurs solutions car Nicolas Sarkozy est tétanisé. Comme il partage les prémisses de madame Merkel, et ses critères de performances économiques, il se sent comme fautif, diminué par les menaces des agences de notation, intimidé par les déclinistes et le parti de la fascination allemande. De leur côté les dirigeants allemands renouent avec une forme d’arrogance dont le journal « Libération » a fait une description assez glaçante. Faut-il se résigner ? Et nous que ferions-nous ? Il faut reprendre la main ! En reprenant l'initiative, la France changerait la donne. Pas de complexe : nous sommes la deuxième économie du continent et nous serons bientôt la première population. L'euro est notre propriété au moins autant qu’aux autres. On ne peut rien sans nous. On peut encore moins contre nous. Il faut travailler à trouver une majorité de pays pour imposer à la Banque Centrale Européenne de prêter directement aux Etats à taux réduit. C'est la solution raisonnable pour stopper immédiatement la crise actuelle. On m’a répliqué que ce serait de la monnaie de singe. Voyons. J’ai posé la question, au hasard d’un déjeûner à l’économiste Jacques Sapir. On sait que je ne suis pas d’accord avec lui sur la sortie de l’euro. Mais j’aime l’entendre et connaître ses analyses. Preuve que je ne suis pas fermé à tout ce qui n’est pas Jacques Généreux. Je lui ai demandé quel serait, à son avis, l’inflation que provoquerait l’injection de cette masse de monnaie dans l’économie ? Selon lui, le rachat par la BCE de la totalité des dettes des pays en difficulté ne conduirait au pire qu'à 5 à 6 % d'inflation ! C’est tout à fait soutenable ! C’est pourquoi j’affirme que la France ne doit plus courir derrière le prétendu modèle allemand. Il se concentre dans un segment étroit de la production de biens intermédiaires. Il se nourrit d’une précarisation sociale considérable, un quart de la population étant sous le seuil de pauvreté. Il repose sur une base démographique vieillissante et un souci rentier qui tourne à l’obsession. Nous les Français, bientôt les plus nombreux et les plus jeunes en Europe devons porter une autre cohérence économique et sociale, basée sur la satisfaction des besoins sociaux. Un modèle qui rassure les productifs plutôt que les marchés. C’est pourquoi il est temps d’organiser la relance de l'activité. C’est notre plan B en quelque sorte ! La hausse des salaires et la réorganisation écologique de la production rétabliraient les comptes publics grâce au progrès des recettes fiscales que l’activité génèrerait. Bref, il faut refuser l'austérité et l’économie de rentier. C’est là qu’est le le pire danger !
Le récit du sommet de dimanche dernier laisse un goût étrange. J’ai lu dans « Libération » une description assez effrayante sous la plume de Jean Quatremer que l’on peut retrouver ensuite sur son blog. J’en cite le début : « Le visage des mauvais jours, Nicolas Sarkozy, entouré de ses conseillers et de ses gardes du corps, traverse en trombe le hall de l’hôtel Amigo, près de la Grand-Place de Bruxelles, s’engouffre dans l’ascenseur et regagne sa suite. Il est 23 h 30, samedi, veille d’un nouveau sommet consacré à la crise de la zone euro. Quelques minutes plus tard, arrivée de la chancelière allemande. C’est une tradition, le couple partage le même hôtel, même s’ils font chambre à part. La délégation allemande loge au 4e, la française au 3e. Angela Merkel souriante, détendue, salue les quelques journalistes présents et s’installe au bar de l’hôtel où plusieurs tables lui ont été réservées. Elle commande un verre de vin blanc et entame une discussion animée avec cinq de ses conseillers. Ça rigole sec. Les deux dirigeants ne semblent pas sortir de la même réunion. » Le récit ensuite surligne cette impression de départ. S’il est vrai, alors il nous en apprend davantage que maintes analyses sur l’état des relations au sommet de l’Europe. Le comportement infatué de soi de la chancelière, son attitude ostentatoirement amusée après la réunion, sa veillée non seulement rigolarde mais très tardive au bar de l’hôtel, tout cela est tout à fait inhabituel à de tels niveaux de responsabilité. C’est fait pour montrer et faire parler. Plus loin le récit de Quatremer aggrave l’impression glauque: «Dans le hall de l’hôtel, Xavier Musca, le secrétaire général de l’Elysée, Fabien Raynaud, conseiller Europe, et Ramon Fernandez, directeur du Trésor, semblent un peu désemparés. Vers minuit, Musca va voir la chancelière et lui parle quelques minutes. Il n’est pas invité à s’asseoir. A 1 heure 15, Merkel et son entourage rigolent toujours. Paris joue l’Europe assiégée, Berlin la cool attitude. «Ils doivent rire de nous», s’inquiète un Français. ». Ah bon ! On en est là ? Mais il est vrai que Nicolas Sarkozy a ouvert le style au cours de cette réunion. Notamment en faisant publiquement des remontrances aux anglais et aux italiens. Ceux là doivent-ils dénoncer l’Europe française ?
Dans l’hémicycle à Strasbourg nous avons eu un retour assez énervé des parlementaires de droite de ces pays. Au hasard du récit de Quatremer on trouve une confidence stupéfiante attribuée à Nicolas Sarkozy : « La France colle donc à l’Allemagne depuis deux ans, de peur de la voir quitter le bateau : «Au début de la crise, la chancelière n’était absolument pas convaincue qu’il fallait sauver l’euro. Maintenant, cela ne fait plus aucun doute dans son esprit», se réjouit-on à l’Elysée. » Ainsi donc en début de partie elle était prête à lâcher l’Euro ! Est-ce que ce n’est pas là une information majeure ? Et maintenant ? Qui nous dit que tout ce qu’elle fait depuis n’est pas une mise en scène du même état d’esprit ? Quatremer va plus loin. Selon lui la chancelière n’est pas libre de ses choix. Au contraire tous sont contraints par les contraintes de politique intérieure. Si bien que les dirigeants français auraient en réalité couru derrière elle. « Il a fallu que la France avale de nombreuses couleuvres, écrit Quatremer, Berlin naviguant à vue entre une coalition gouvernementale gangrenée par l’euroscepticisme des libéraux du FDP et des juges constitutionnels souverainistes. »
Si j’ai fait ce passage par le reportage de « Libération », c’est qu’il apporte un éclairage qui me confirme dans mon intuition. Le moment de la crise mêle très intimement la géopolitique et l’économie. Peut-il en être autrement ? Les soubresauts de la crise financière atteignent les fondements de la société. La crise des sub-primes a failli emporter tout le système. Le sauvetage a été réalisé par des moyens inouïs qui sont la négation des primats du système. D’autres coups s’annoncent. Ils modifieront toute la hiérarchie des puissances. Dans la tempête chaque pays tâche de tirer son épingle du jeu. « Je suis tenue par mes fonctions d’éviter les dommages au peuple allemand, de faire ce qui est bon pour le peuple allemand. C’est ma ligne directrice dans les négociations » a déclaré madame Merkel. Avec cette façon de voir, inconnue du discours irréalistes des dirigeants français, chaque pays agit d’après la vision qu’il a de ses intérêts vitaux de long terme. Et cela quitte à faire porter par le voisin le poids des inconvénients de la situation. Or, sur le vieux continent, les français et les allemands sont dans des phases divergentes. Le projet européen qui les tenait joints en haleine n’est plus à la même place commune dans leur développement respectif. Ce n’est donc pas l’Europe allemande le problème, pour reprendre le titre du journal « La Tribune ».
Je comprends que, dans une négociation internationale, on soit prudent au point de concéder beaucoup et même parfois plus qu’il n’est raisonnable. Mais cela n’a de sens que si l’on sait soi même où l’on veut aller en le faisant. Ce n’est pas ce que je vois dans l’attitude du président Sarkozy. Ou va-t-il ? Que défend-il à part la fumée du bréviaire libéral ? Le problème des nations n’est jamais comptable. C’est un problème politique. Comment desserrer l’étau si l’on ne porte pas un projet alternatif, une offre différente, un axe de rassemblement différent. Et une stratégie et des alliances différentes ? Ce n’est pas seulement donc la pauvreté rustique de la vision d’Angela Merkel qui est en cause. C’est la pusillanimité de celle du président français. L’Europe n’est allemande qu’autant que prévaut le classement du meilleur élève de la classe libérale.
Et la Tunisie ? A l’heure où je préparais cette note mes camarades présents sur place suivaient le recollement des résultats. Je me tenais au courant. Et voici que je reçois du texte. Maintes fois j’ai donné sur ce blog des correspondances des miens qui vont et viennent. Je suis fier de savoir qu’eux aussi vivent souvent le crayon à la main, notent, commentent, analysent en écrivant. Parmi ceux-ci, mon ami Alexis Corbière. Je vous ai déjà renvoyé par lien hypertexte vers son blog bien des fois. Il m’a adressé à ma demande son coup d’œil. Il se retrouvera dans la note qu’il se prépare à poster. J’en ai extrait quelques lignes. J’ai laissé de côté son témoignage au fil des heures. J’ai retenu pour vous son analyse du succès de la liste des religieux puisque c’est ce fait qui polarise l’attention. Mais d’abord la scène du lieu d’où il écrit. « J’écris ce billet, en compagnie des autres camarades de la délégation du PG, Raquel Garrido, d’Alain Chaignon et Lotfi Mzoughi. Alain Billon nous rejoindra tout à l’heure. Nous sommes les seuls représentants d’un parti politique français. Nous sommes au Média Center sur l’avenue Mohamed V de Tunis, dans une salle de presse au milieu de journalistes du monde entier. C’est là que les premiers résultats électoraux vont être délivrés cette nuit. »
Il analyse le vote pour les religieux. Il commence par montrer la force du harcèlement médiatique dont ce parti a bénéficié grâce à tant de chaînes de télévision et radios vouées à la religion. Singulièrement depuis la révolution. Mais il met en garde. Ce n’est pas d’aujourd’hui. « Le « matraquage » idéologique dans les milieux populaires n’est pas né après la révolution de janvier 2011. Il dure depuis des années et faisait en réalité bon ménage avec la dictature du RCD. « Le fer et le baillon », pour reprendre une expression d’un quotidien de Tunis, qui ont régné pendant plusieurs décennies allaient de pair avec le Coran télévisé. Ces prêches cathodiques permanents, déclinés de manière directe ou indirecte, ont été le seul horizon culturel pour des millions de tunisiens. On en paye le prix aujourd’hui. »
« Aussi, il apparaît clairement que le principal argument de Zine Ben Ali depuis 1987 pour le maintien de son régime despotique, à savoir la lutte contre l’islamisme politique, était un leurre. C’est une règle universelle. Il n’y a pas de lutte contre l’islamisme politique sans bataille culturelle. Il ne peut pas y avoir de bataille culturelle sans liberté, et notamment sans liberté d’expression. La lutte contre l’islamisme politique ne peut réellement commencer qu’aujourd’hui. La possibilité d’exercer sa souveraineté politique via l’assemblée constituante était la condition sine qua none. »
« Enfin, la question sociale, les problèmes de chômage, de santé, d’éducation, de redistribution des richesses, qui furent le principal moteur de la révolution citoyenne ont semblé oubliés dans le débat public qui a précédé ce vote. Ces sujets auraient dû être la pomme de discorde entre les formations durant ce vote, mais ils ont a semblé absents, laissant la place à un débat biaisé sur l’identité nationale de la Tunisie, et donc la place de la religion. Pour le petit peuple, la Révolution n’a pas tenu sa promesse. Un doute et une déception s’est installée. Les religieux en ont profité. C’était sans doute une erreur. On ne doit jamais contourner la question sociale et oublier le peuple. » Je partage cette conclusion d’Alexis Corbière.
Devant les résultats soyons paisibles. Trop de commentateurs se réjouiront de pouvoir s’affliger. Trop heureux de montrer que la révolution ne « mène nulle part ». Trop contents de pouvoir faire constater que les pays de culture musulmane ne peuvent produire autre chose que de l’obscurantisme religieux. Nous y opposerons le respect du suffrage universel. Nous soulignerons qu’en dépit de tous les matraquages médiatiques, alors même que 90% de la population est musulmane, 60 % des électeurs n’ont pas choisi la voie de l’islamisme politique. Nous ferons remarquer que 25 à 30% des électeurs ont voté au total pour des listes de gauche et laïque. Dans quel autre pays du Maghreb et du Moyen-Orient cela est-il possible ? Nous soulignerons que par conséquent le problème posé ce n’est pas celui de l’islamisme politique, dorénavant bien connu et délimité. Le problème est celui de l’éparpillement des listes « laïques », la faiblesse de la gauche de transformation voire son inexistence. Dans les faits les maigres scores pour chacune de ces listes, en les éliminant de la répartition des sièges, a produit que 22% des électeurs ne seront pas représentés ! Ce constat n’est pas seulement destiné à produire des regrets. Il s’agit surtout d’aider à penser la suite en prenant la mesure de la responsabilité de chacun. Donner la priorité sur toute autre considération au refus de l’islamisme politique peut conduire à des choix aberrants. La diabolisation ne mène pas plus loin que n’a mené celle du Front national en France. Le régime de Ben Ali se nourrissait de cette sorte de sentiment. L’islamisme politique doit être déconstruit. Cela commence par le fait de ne pas confondre l’islamisme politique et l’islam comme foi personnelle. 60 % des tunisiens font cette différence.
La vraie responsabilité est donc celle de la gauche laïque. Est-elle capable d’offrir une alternative crédible à toute la société ? Nous, ici, l’autre gauche en France, évidemment nous avons aussi des responsabilités. Et même des devoirs, compte tenu du nombre de nos compatriotes qui sont binationaux et du nombre de nos parents et enfants désormais communs. La vie tunisienne est pour nous une affaire de famille, je l’ai déjà dit. Notre façon de traiter et de respecter le rythme et les décisions des citoyens tunisiens est décisive pour nous-même, ici même. Nous devons continuer à défendre les principes auxquels nous croyons pour ici comme pour là-bas. Nous le ferons non seulement sous la règle exigeante du débat argumenté. Mais nous le ferons conjointement. C’est-à-dire que nous allons le faire avec nos homologues tunisiens. Agir de cette façon est une contribution directe au combat démocratique et laïque sur les deux rives de notre mer méditerranée.
Résultat Tunisie:
Dans ce constat lucide se dessine aussi un pour moi un questionnement sur la pertinence de la revendication pour une "constituante" chez nous. Le débat en Tunisie qui risque de se focaliser autour de la question de la religion comme religion d’État ou non entre bloc religieux et laïque placera les questions sociales et économiques en arrière plan. Tout le monde fera le parallèle et vu le faible niveau de conscience politique de la majorité des nos concitoyens aujourd'hui, on risque de ne pas être compris du tout.
C'est une réflexion de principe née au regard de ce qui se passe en Tunisie, il est vrai que la "Constituante" ne semble plus à l’ordre du jour et peut-être est-ce pas si mal.
Rien a attendre de Bayrou, Hollande,et compagnie. Cela ne fait que commencer! Je préfère, et de loin, Sarkozy dans sa cohérence.
Le score (et non pas l'attitude...) d'A.de M.aux primaires du bal des hypocrites doit nous conforter dans nos convictions. Beaucoup d'hommes et de femmes rêvent de L'Humain d'abord. En France, en Tunisie et partout ailleurs. Jean-Luc Mélenchon, ne perdez pas votre énergie avec les socialistes. Ils trahiront.
Le bilan de la droite depuis 1993 est nullissime.
Qui a obtenu le record de 4,4 millions de demandeurs d'emplois? La Droite.
Qui a augmenté de 1 100 milliards d’euros la dette de la France depuis 1993? La Droite.
Qui a obtenu un déficit commercial de 51,4 milliards d’euros en 2010? La Droite.
Qui va obtenir un déficit commercial de 75 milliards d'euros en 2011? La Droite.
Qui a obtenu un déficit de la Sécurité sociale de 29,8 milliards d’euros en 2010? La Droite.
Qui a obtenu le record de 46 814 voitures brûlées en 2007? La Droite.
@ - Jean-Luc Mélenchon :
"le rachat par la BCE de la totalité des dettes des pays en difficulté /... / conduirait au pire à 5 à 6 % d'inflation ! C’est tout à fait soutenable !"
D'autant plus soutenable que les problèmes liés à l'inflation maîtrisée sont infiniment moins dangereux que ceux liés au mauvais traitement de la dette et à la spirale de la récession qui s'ensuit.
Voir l'exemple de l'Argentine de Kirschner, qui grâce à un protectionnisme intelligent et malgré une certaine inflation s'est sortie avec éclat de la terrible faillite des années 1998-2002, tant au niveau social qu'économique :
http://www.marianne2.fr/Argentine-preuve-que-le-protectionnisme-fonctionne_a211914.html?preaction=nl&id=2931583&idnl=26507&
Comme quoi l'inflation n'est pas l'épouvantail absolu qu'en font les "économistes" dominants.
Ca y est : le FESF est presque une banque, et va pouvoir emprunter à la BCE !? Et Dexia, c'est une banque, elle peut emprunter à la BCE ? A taux 0 ou presque. Et elle est peu ou prou nationalisée : elle va pouvoir prêter à l'Etat Français ? Au même taux si elle le décide. Non ?
@ le Prolo du Biolo
Le Brésil et l'Argentine sont de grands exportateurs de matières premières.
En 1998, les prix des matières premières se sont effondrés. Brésil et l'Argentine ont connu une grave crise économique. Pendant ce temps, la France avait 4% de croissance.
Aujourd'hui, c'est l'inverse; les matières premières flambent.
Le Brésil et l'Argentine en profitent. La Chine, par exemple, importe environ un tiers de sa nourriture d’Amérique du Sud.
Ces 2 pays se sont même opposés à une régulation du prix des matières premières proposée par la France.
@ - 6 - Luc
La faillite puis le renouveau de l'Argentine serait uniquement dû à la baisse puis à la remontée de prix du soja (essentiel de ses matières premières) qu'elle exporte ?
@ le Prolo du Biolo
L'histoire de l'économie de l'Argentine suit l'histoire des matières premières agricoles.
- 1ère guerre mondiale, l'Argentique est une des premières économies du monde grâce aux exportations vers l'Europe. L'Argentine est le « grenier de l'Europe »
- 1930, la baisse mondiale des prix agricoles causée par la crise de 29 plonge l'Argentine dans la crise.
- Seconde Guerre mondiale, l'Argentique profite à nouveau des exportations agricoles.
- Ainsi, à partir des années 1950, la situation économique se dégrade avec la baisse des exportations et la chute des cours des prix agricoles.
En 1957, avec la Politique agricole commune (PAC), l'Europe réduit ses importations agricoles et va même devenir le 2e exportateur mondial.
Aujourd'hui, grâce à l'Asie surpeuplée, l'Argentine profite de la forte demande en produit agricole.
bonjour,
Bayrou, Hollande, quel beau duo ! franchement Bayrou qui a roulé sa bosse dans plusieurs gouvernements et qui est sur le point de disparaître (le modem décline rapidement et à la vitesse de la fuite de ses cadres) envisage de rentrer la France dans l'austérité ! qu'ils sachent tout les deux que leur politiques conduira à la destruction de leurs partis.c'est pour çà qu'il faut s'opposer à leur programme, à leur vision de la peur!
je suis content de constater que nous parlons ici de gauche et plus de modèle libéral. en effet sur son billet Jean-Luc Mélenchon commence à relater clairement les votes des socialistes dans différents domaines et nous voyons bien leurs perversités politiques entre le discours et l'action!
soutenir le PS au 1er tour comme au second c'est minimiser l'action du FdG qui s'inscrit dans un programme global de reprise des institutions pour en finir avec le partage des manettes entre UMP et PS.
savoir qui tient la corde du virage dans une course de démolition de la Nation est une place qui convient bien à Sapin et Bayrou. Hollande à déjà choisi le centre car il sait qu'il n'obtiendra rien de nous ! il en va de notre survie politique ! en politique, les gens avec les fesses entre deux chaises ne durent pas longtemps et vaut mieux avoir des positions tranchées pour galvaniser la gauche ! Rappelez-vous la bataille des retraites, où nous étions dans la lutte dès le début et que le PS à rejoint bien timidement en fin de manif avec les positions très "modem" de martine Aubry.
sur les bilans ! UMP est une catastrophe politique et économique ! sur les projets et l'avenir Hollande lance un concours de promesses qu'il ne tiendra pas dès le soir du 1er tour.
Sur la politique le modem est le parti du "moi, je" vous promets du sang et des larmes ! les électeurs lui ont déjà répondu ! Sur le programme le Front de Gauche est le plus ambitieux, le plus construit, le plus protecteur de gauche.
J’ai posé la question, au hasard d’un déjeuner a l’économiste Jacques Sapir. On sait que je ne suis pas d’accord avec lui sur la sortie de l’euro.
A la vitesse ou la crise européenne dégénère, je crains que cela ne se pose prochainement plus en ces termes, mais en terme d'éclatement de fait de la zone euro ou d'impossibilité constatée à obtenir une évolution de la position Allemande.
Même si ce n'est pas le premier choix du FdG il faudra peut être envisager de vrais "plan B" comme ceux de Jacques Sapir, non par conviction mais par pragmatisme.
J'invite les personnes curieuses à jeter un oeil à la tribune de JL Gréau dans le monde. Bon ok, il n'est pas n'est pas vraiment du même bord que le FdG, mais il me semble qu'il était très opposé à un éclatement de l'euro ce qui donne du poids à son analyse sur l'urgence de la situation.
En espérant me tromper...
Le vacarme "dette, triple A, budget..." est créé pour augmenter en chaque électeur son sentiment d'impuissance.
Les chiffres empilés, hallucinants : qui peut les comparer à son propre revenu ? Une dette "énorme, qui ne cesse de croître" : combien d'entre nous se rappellent qu'un état ne se gère pas comme une famille ?
La notation Moody's : cui bono ?
Le vote blanc, l'abstention : cui bono ?
Le vote utile : dernière arme de dé-responsabilisaton du politique.
Je voudrais ne pas oublier un seul des domaines où la politique actuelle met des gens à la rue, empêche de se soigner, empêche de se nourrir et de se loger et au final empêche la confiance. Et cet empêchement serait au motif du pragmatisme ?
Le plan média de la peur est en route depuis des années.
Si nous pouvions remplacer toutes les peurs par de la colère...
@6 luc
Aucun pays ne s'en sortira jamais par la soumission et la résignation et je m'en réjouis L'Argentine a été de façon criminelle, pillée par le FMI, mis en coupe réglée par les multinationales, mise à genoux par ses propres politiciens corrompus, le peuple humilié et Camdessus, responsable du FMI, devrait être traduit devant un tribunal pénal international.
Ce pays a commencé à se relever le jour où les tristes sires du FMI ont été mis à la porte physiquement et de façon jubilatoire. Si le système ultra libéral n'avait reculé sous les coups portés par le peuple et subi une défaite cuisante et exemplaire, toutes les opportunités du genre de l'augmentation des matières premières, auraient été parfaitement inutiles, puisque les profits engendrés auraient été volés par les multinationales et les politiciens corrompus et le peuple aurit continué à crever de faim.
L'Argentine et l'Islande ont montré la voie : ne pas se soumettre, jamais ! Si la gauche d'opérette grecque avait suivi ces exemples au lieu de se coucher, le problème serait réglé depuis longtemps. Seul le FdG en France est disposé à combattre frontalement et sans complexe l'ultra libéralisme criminel et mafieux, ennemi public n°1 de l'Humanité et donc du peuple français.
Que se vayan todos !
Tous à vos claviers et faites suivre.
Signez l’appel pour un audit citoyen de la dette publique !
http://www.audit-citoyen.org/
@ Jean Louis CHARPAL.
En Argentine, les exportations agricoles et agroalimentaires représentent 75% de l'ensemble des exportations.
En 2007, la hausse mondiale des prix agricoles a été de 40% en moyenne. C'est une très bonne affaire pour l'Argentine.
Puisque JL Mélenchon parle de l'Allemagne ça doit être possible de poser une question:
On nous rebat les oreilles avec l'Allemagne qui aurait conserver une industrie, est-ce que quelqu'un aurait une idée de la part des éléments importés de pays à très bas cout de production dans les produits étiquetés "made in germany".
Dans ce cas la, l'Allemagne serait une zone d'assemblage d'éléments chinois valorisé par la réputation de qualité des produits "made in germany" plus qu'ils ne l'auraient été s'ils avaient été assemblés en France.
Pour résumer: l'Allemagne est-elle un sous-marin chinois ?
Si c'était le cas il ne s'agirait pas de condamner l'Allemagne ni les allemands mais d'en tenir compte dans les analyses.
@ Jean-Luc Mélenchon
Avant de retourner à mes audiences deux ou trois choses à vous dire à propos de votre note.
Le MES remplacera et unifiera les fonds MESF et FSFE. Le MES est le mécanisme de stabilité qui permettra le déclenchement du fonds de soutien et de stabilité. Il est aussi le pendant du Gouvernement économique de la Zone euro. La raison d'être (et l'objectif ?) du MES sont proprement la fin des budgets des Etats-Nations afin de permettre de mobiliser les finances publiques des Etats en priorité vers le fonds de soutien et de stabilité d'une part et d'autre part vers la solidarité des Etats surendettés d'autre part. Quid des programmes politiques intérieures (éducation, santé, services publique, justice, police, soutien à l'industrie, etc...) de chaque parti politique et de chaque candidat après la mise en place du MES ? Tout le monde sait qu'après la mise sous tutelle des budgets des Etats-Nations l'an dernier, les fonds de soutien et de stabilité répétitifs et inopérants, maintenant le gouvernement de la Zone euro et son dernier avatar le MES, le but c'est le sauvetage de la Zone euro et de la monnaie unique l'euro (Mieux vaut la perte des substances budgétaires, des industries des Etats, des services publics que la disparition de l'euro !) ! L'UE et l'euro sont des processus totalitaires dont, nous Français, ferions bien de nous en éloigner sans trop tarder sous peine de mort de notre économie et de notre état providence!
Je suis en désaccord avec vous, sur le fait de faciliter le rachat de la dette par la BCE et déclancher 5 ou 6 % d'inflation ! D'abord ce n'est pas prévu dans les attributions de la BCE ensuite, les premiers touchés seraient les salariés, les chômeurs, les retraités et aussi les produits français ! De plus, une hausse des prix engendrerait une hausse des taux d'intérêts ce qui se retournerait contre l'investissement, la production !
Je compléterai mon propos à un autre moment de la journée.
Certainement ce post va faire doublon mais au cas où, ici l'adresse pour signer " l'Appel pour un audit citoyen de la dette publique", soutenu par le PG, le PC et le NPA.
Pour celles et ceux qui sont abonné(e)s à Médiapart : "Syndicats et économistes demandent un «vrai débat public» sur la dette française"
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[Edit webmestre : Avant que vous me fassiez une pendule, brève explication sur cette modération : combattez les arguments, pas les personnes. Ce genre d'attaque est certainement appréciée par les caïds du blog auprès de qui vous serez populaire, mais pas par l'ensemble des intervenants qui aspirent à des discutions documentées.]
Je ne crois pas que ma question intéresse beaucoup de monde, mais la posant j'ai cherché à y répondre, j'ai trouvé ces 2 graphiques un peu anciens sur le site du sénat.
Ils semblent démontrer que l'Allemagne incorpore de plus en plus de produits importés dans sa production.
graphique1
graphique2
légende:
En fin de période, l'Allemagne importe près de deux fois plus que la France cette catégorie de biens alors que son produit intérieur brut n'excède le PIB français que de l'ordre de 25 %.
L’humain d’abord ! C’est beau, ça fait rêver.
Mais nous n’en prenons pas le chemin car il apparaît, jusqu’à présent, qu’on ne veuille pas s’en donner les moyens. Des moyens démocratiques, simples, efficaces, faciles à mettre en œuvre, indispensables pour gagner la présidentielle et pour pouvoir ensuite appliquer le programme humaniste du Front de gauche.
La question n’est pas de savoir s’il faut gagner aux idées du Front de gauche un maximum de nos concitoyens. Il le faut. Mais cela ne suffira pas. Il faudra également réunir sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon une part importante de l’électorat que le programme politique, social et économique du Front de gauche ne convainc pas ou que le Front de gauche effraie.
Les moyens pour les convaincre et les rassurer sont de redonner au peuple, qui de la gauche à la droite ne forme qu’un seul corps nourri aux valeurs fondatrices de la République française « Liberté, Egalité, Fraternité », la certitude que les réformes ne lui seront pas imposées de force et que le Front de gauche, une fois parvenu au pouvoir, n’accentuera pas la dérive antidémocratique actuelle.
C’est cette absence d’engagement démocratique clair, ferme et irréfutable, qui manque au programme du Front de gauche. Et plus précisément la programmation d’une série de référendums, dont j’ai déjà eu l’occasion de donner un aperçu à plusieurs reprises, ayant pour objectifs d’encadrer les élus dans leurs missions, leurs responsabilités et leur administration, et de redonner aux citoyens les pouvoirs souverains qui leur ont été confisqués.
Si de tels référendums sont programmés – et c’est toute la crédibilité du Front de gauche qui est en jeu - alors la révolution démocratique sera vraiment en marche et les réformes sociales et économiques pourront suivre. Nul ne pourra douter de la volonté du Front de gauche et de ses représentants de vouloir donner vie, après avoir gagné les élections, à un idéal superbe et universel : l’humain d’abord.
Qui peut m'expliquer le rapport entre financement public à 0% et inflation ? Pourquoi, en supprimant la création monétaire par la banques créérait on de l'inflation ? Et surtout pourquoi 6%....
@Luc: Un bon gars de droite te répondra que c'est la gabegie et l'insouciance du peuple qui ont conduit à ces dettes. Trop de fonctionnaires, trop de malades, trop de fainéants qui ne veulent pas bosser. Tes chiffres sont sûrement juste, mais il faut travailler leur interprétation, sinon, c'est le boomerang.
L'agriculture n'a jamais été aussi nécessaire, et en France, grâce à l'état et à la grande distribution, on détruit tout jour après jour. On finira même pas importer nos camemberts de Chine!
Le résultat des élections en Tunisie est le fruit de la politique d’ingérence jusqu'à l'invasion de Bush père et fils qui ont donné un formidable écho et de l'importance aux discours des islamistes de cette région du monde. Mais l'histoire de ces peuples est bien plus riche. La démocratie est en marche, un long travail de "détricotage" est maintenant nécessaire et au final, le peuple tunisien aura raison des conflits d'intérêt des puissances étrangères.
Comme Jean-Luc Mélenchon écrit plus vite que nos discussions, je rappelle ma question:
J'ai oüi dire que les élections avaient été faussées en Tunisie par les Islamistes (billets, cadeaux, ramassages en cars, promesses de boulot...). Qui sait quelque chose là dessus ?
Merci
En parlant de l'actuel locataire de l'Elysée vous écrivez :"Ou va -t- il? Que défend-il à part la fumée du bréviaire libéral ? Le problème des nations n'est jamais comptable. C'est un problème politique "
C'est du bien-dire, c'est clair car une fois assimilée cette voie essentielle, nous pouvons tranquillement compter,voire prèvoir et émettre des hypothèses. Jacques Sapir émet l'hypothèse qu'en injectant une certaine quantité de monnaie, il y aurait en prévision (subjective?) une inflation de 5 à 6%, ce qui est relativement peu inquiètant, dit aux grands dams des Trichet et des Allemands très figés sur cette orientation de ce role de la B.C..E qui hurlent d'une façon très dogmatiques psycho-rigides et qui ont pour conséquence les catastrophes pour une grande part de nos vécus "européens"du NON.
Puisque Sapir chiffre à 5à6% cette inflation au cas ou. Questions citoyennes : son calcul prévisionnel tient compte ?: de l'économie actuelle d'échanges intensifs, des blocages des prix de denrées de première nécessité, des luttes revendicatives de rattrapages de cette inflation au cas ou, et de la vraie concurence et non faussée, des pouvoirs nouveaux du monde du travail dans toutes les entreprises à préciser,à affiner au cours des luttes nécessaires revendicatives et vigilantes mème lors d'un gouvernement Front de Gauche, etc...
Bref, à vue de nez plutot moins que 5, donc de 1 à 5 surtout si le Pole financier et bancaire Public est en totalité opérationnel, y a pas à avoir peur de ça, d'ailleurs certains économistes préfèraient une certaine inflation pur dynamiser l'économie, je pense qu'il ne faut pas trop pousser la chèreté des produits, car avec une vraie concurrence ça pourrait calmer certaines velléités,et le marcheé dans tout ça ?, bof avec ce que l'on vit aujourd'hui il est très facile de faire mieux.
Pour la Tuninie le rassemblement des forces de Gauche et Laiques est comme pour nous très utile.FdG;
Je ne comprends rien aux arguments échangés ici sur l'agriculture sauveur de l'Argentine, alors que bêtement je pensais que Kourchner et la politique y étaient pour quelque chose. La France n'est elle pas le deuxième exportateur mondial de biens agricoles? On devrait alors rouler sur l'or s'il suffisait de cela pour nous sauver de la crise !
Allons plutôt regarder de près la situation argentine pour trouver des solutions politiques et pas croire qu'il n"y a que les marchés qui sauvent, comme d'aucuns semblent le suggérer.
@ 6, 8, 14 luc
Personne ne nie que le cours des matières premières agricoles joue un rôle important dans la situation économique de l'Argentine, mais de la à en faire un monofacteur...
La bourgeoisie comprador peut très bien se satisfaire des rentes agricole ou autre, pour le plus grand bonheur des marchés spéculatifs, et sans que la majorité de la population tire le moindre bénéfice de la "prospérité" financière du pays.
L'acceptation ou le refus de la dette et des recettes du FMI jouent aussi un grand rôle dans le redressement. Le cas de la Malaisie à la suite de la crise du SE asiatique montre également l'intérêt d'une politique de contrôle par l'Etat, face au "libre marché" des vautours.
« Comment se fait-il que nous ne sachions rien de ce qui s’est décidé dimanche ? Comment se fait-il que nous apprenions les décisions par la presse ? » est une des plaintes exprimées au Parlement de Strasbourg, nous apprend J-LM.
Une question se pose immédiatement : « Quels sont les pouvoirs réels dont dispose le Parlement européen ? Faut-il voir dans cette indifférence une preuve que le traité de Lisbonne ne lui a-t-il pas donné des compétences et des pouvoirs plus étendus ?»
La Commission est-elle toujours aussi puissante que l’affirmait il y a quelques année, un site déplorait que l’Europe soit en déficit démocratique ? On peut toujours y lire :
« Le parlement est élu au suffrage universel, mais son pouvoir est limité. Quant au gouvernement européen (la "Commission") et son président, ils ne sont toujours pas élus par les citoyens européens. Le président de la Commission est choisi par les dirigeants des états-membres, après des tractations opaques. Quant aux ministres (les "Commissaires européens"), ils sont choisi par le président de la Commission, une fois celui-ci nommé.»
« La politique européenne est élaborée par la Commission en étroite collaboration avec l'European Round Table (ERT), un lobby qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes.»
Selon les sites européens officiels, le Traite de Lisbonne aurait considérablement amplifié les prérogatives du Parlement. Qu'en est-il en réalité ?
@jake B
La commission européenne qui a observé le déroulement des élections en Tunisie a sorti son rapport: élections démocratiques respectable, il y a eu des dérives mais très localisés, pour une jeune démocratie ce n'est pas grave (n'oublions pas les dérives en USA par exemple lors des présidentielles de Bush junior)
Sinon nous ne sommes pas des "islamistes" mais des musulmans. Point à la ligne.
Le terme "islamiste" a été inventé par les médias islamophobes Français pour dire intégriste et fanatique, et nous le refusons catégoriquement. Comme il l'a précisé Alain Juppé récemment.
Finalement, les occidentaux ont projeté leurs propres idéaux sur ce printemps arabe. Les Tunisiens, eux, veulent assumer leur identité et ne souhaitent pas que leurs révolutions soit récupérées par des diplômés francophones qui ont fait leur vie en occident. On n'attend des leçons de personne.
@ sonia 16
Quelques remarques :
Les salaires peuvent être ré-indexés à l'inflation (les retraites le sont je crois)... et alors l'inflation ne fait peur qu'aux rentiers...
L'investissement peut être pris en charge à l'aide (entre autre) de prêts émis par la banque centrale à l'état (avec pas ou peu d'intérêts)
Que ce ne soit pas prévu par la BCE ? On a le droit de changer d'avis !
Qu'en pensez vous?
Avant la prise de parole du président Sarkozy
C'est TF1 et France Tele qui vont retransmettre le show de Sarkomania , pour présenter : Pernaut et Y. Calvi, ont été choisis par l'Elysée, comme dirait J M Aphatie, ce sont deux journalistes assermentés !
Aucun journaliste de la radio, de la presse écrite, des journalistes choisis pour ne pas interrompre, contredire et au contraire pour faire des relances très ouvertes comme dirait E. Plenel de Médiapart.
Original, cette émission est produite par une société privée, contrôlée à 100 % par le groupe Lagardère et réalisée par l'organisateur des meetings de Sarko, qui est aussi l'organisateur du Grand journal de C +. Quand on connait les harcèlements subis par Jean-Luc de C + on a tout compris.
Manifestement, le pouvoir Sarkozien préfère l'intérêt des sociétés privées à la compétences du service public.
C'est le chef de l'Etat qui va bonimenter, dans une émission payée par les contribuables, au profit du privé.
La boucle est bouclée, circulez il n'y a rien à voir. La messe est dite.
Si Jean-Luc n'avait pas participé aux commentaires, j'aurai zappé.
@Jake B
Qu'il y ait eu, dans certains quartiers, des manipulations diverses d'Ennahda, cela semble vrai et vérifié. Après, de là à en déduire qu'Ennahda a truqué les élections tunisiennes il y a un pas que nous ne pouvons pas franchir s'il on est un minimum sérieux.
Ce sont des millions de Tunisiens qui se sont déplacés pour voter, de nombreux observateurs internationnaux étaient présents, et puis surtout, le succès populaire de ce parti n'est plus à prouvé. Dans n'importe quel reportage ou émission réalisé là bas, tu n'a presque que des témoignages pro islamistes.
N'oublions pas l'importance qu'a l'islam dans ces pays, regarder ce résultat avec notre regard d'occidental n'a aucun sens. Respectons le choix des tunisiens, comprenons leur foi et laissons la démocratie et le débat publique enfin présent là bas faire son travail.
Question: Pour reconstruire une monnaie commune (si tant est que ce soit necessaire) ne vaudrait il pas mieux que l'euro s'effondre pour commencer? Le rapport de force ne serait il pas meilleur?
Apres tout, nous étions contre le traite de Maastricht et l'euro, il me semble...et cette question n'est qu'une question politique, est ce qu'on va laisser le FN entretenir la confusion par sa position contre l'euro et toute construction européenne?
Si la zone euro disparait, comme il semble que ce soit envisagé, est ce que nous avons un plan B? Sinon je ne donne pas cher du vote FdG face au FN.
@16 Sonia Bastille
Si l'hyperinflation est bien un fléau, un peu d'inflation ne nuit pas. L'inflation ne nuit pas du tout aux vrais investisseurs, mais elle contribue à l'euthanasie des rentiers préconisée par Keynes. L'économie réelle triomphe alors. Mais cela suppose évidemment que la puissance publique ait la souveraineté sur le crédit, souveraineté dont la reconquête est une condition sine qua non d'un programme politique émancipateur. C'est bien pour cette raison que les euro-libéraux se débattent comme de beaux diables pour essayer de sauver leur précieux marché libre de capitaux, fût-ce au prix de l'écrasement de leurs peuples.
@20 jnsp
Sur les échanges commerciaux de l'Allemagne, il y a beaucoup d'information dans les livres de Jacques Sapir, La démondialisation, 2011, Editions du Seuil et de Jacques Nikonoff, Sortons de l'euro, 2011, Editions 1001 nuits Même si on n'est pas obligé de les suivre dans toutes les conclusions qu'ils en tirent, il y a là des éléments que les médias dominants se gardent bien de reprendre, car cela mettrait en cause la légende de la bonne UE des bisounours.
29 jérôme flon
Les salaires peuvent être ré-indexés à l'inflation (les retraites le sont je crois)... et alors l'inflation ne fait peur qu'aux rentiers...
Non, plus d'indexation depuis... les retraités perdent du pouvo d'achat tout les ans.
Aprés le vol "Ballamou" moins 20% dans le calcul c'est la descente aux enfers.
J'espère que nos amis Tunisien nous donnerons encore une leçon de démocratie avec cette assemblée constituante. Demain nous saurons ce que nos chers dirigeants européens nous préparent, pas la peine de rêver et de mettre des bottes aux pieds du sapin, les étrennes ne seront pas pour les peuples, l’intérêt suprême des marchés et des rentiers sera préservé, les états mis au régime sec sans aucune perspective d'amélioration !
Grecs, portugais, espagnols, italiens,irlandais,français...même combat : Résistance.
Pourquoi le rachat de la dette par la BCE se heurte t il à l'intransigeance des députés Allemands ?Il me semble que Sarkozy a proposé cette solution (voir billet sur l'Europe de Jean Luc Mélenchon),c'est pour se donner bonne figure ? ou commence t il à voir le précipice au bout de la route de l'austérité.
@ Jean-Luc Mélenchon dit :
"Ce n’est donc pas l’Europe allemande le problème, pour reprendre le titre du journal « La Tribune »."
et
"L’Europe n’est allemande qu’autant que prévaut le classement du meilleur élève de la classe libérale."
Voilà une façon bien péremptoire de clore ces 2 chapitres. Alors Jean-Luc quel est le problème ? qui est le premier de la classe libérale en Europe ?
Je n'aime pas poser de telles questions, mais là je ne peux faire autrement, car je ne connais pas ni la teneur, ni les détails des discussions en cours lors de ce sommet Franco-Allemand, d'ailleurs qui les connaît précisément puisqu'il semble que cela se soit fait dans le plus grand secret.
Si par bonheur quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne.
Surtout ne zappez pas :"des soirées-débat d'écoute collective" (en haut de cette page, dans le cadre du débat de Jeudi).
Plus de 40 minutes de bonheur. des questions pertinentes et réponses claires, du vécu et des informations issues du réel,de la réalité. Bravo le Camarade présentateur de l'Essonne pour cette Assemblée Citoyenne si dynamique et active avec plein de propositions pour des différentes formes de réunions libres..
@jean ai marre -30-
Complètement mais n'avez-vous pas l'impression quand même que ce pourrait aussi être vu comme un mouvement d'inquiétude qui pourrait très vite se transformer en panique? La configuration de cette émission ressemble fort à une stratégie de repli sans vouloir en montrer la moindre once. Les petits n'enfants, ils font ça aussi avec leur maman quand ils ne sont pas rassurés? Sans que ce soit trop flagrant, dans les débats où le Fdg est présent, je n'y vois pas rien que de l'arrogance. Si les sondages sont pipés à la base, eux, m'est avis qu'ils ont des thermomètres qui ne sont pas franchement cassés!
Allez Jean-Luc, ne mangez pas trop de lion, ça doit pas être bon pour le coeur et puis la route n'est pas finie!
@Mr Mélenchon
Au hasard du récit du journaliste Quatremer (que vous n'aimez pas) vous relevez une phrase de Sarkozy comme pouvant ètre "une information majeure".Tous les Français savent que le Président depuis 5 ans leur dit tout et son contraire. Beaucoup souffrent de ses mesures injustes socialement et le pire est à venir. Dans votre entretien du 18 octobre à Médiapart vous déclarez qu'il ne faut pas s'attaquer aux personnes mais aux idées. Cependant le " 1euro pour se débarasser de Sarko" de Hollande a rempli les bureaux de vote des primaires. Jeudi votre audience sera maximum car les gens mème instruits n'ont pas forcément le temps de s'informer valablement (blog,meeting etc...).
Si vous "ignorez" leur haine de Sarkozy ils se sentiront méprisés.
Je suis trop ignorante pour parler de macro-économie avec vous, je peux seulement vous informer que l'allocution du Président ne sera pas un direct mais un différé comme le montrait le décallage du dernier discours en zappant d'une chaine à l'autre. Gageons que cette fois TF1 et FR2 sauront régler leurs montres sur la mème heure. Ceci pour dire que Pécresse aura une sérieuse avance sur vous dans la préparation de l'argumentaire. Peut-être vous donnera-t-on l'imprimé du discours avant, ça se fait.
Jean-Luc, tu dis même poil même bête. Tu as raison, mais le problème c'est que les Français qui regardent la politique pas avec la même profondeur que nous s'imaginent que le madré de Corrèze est une sorte de Mélenchon plus poli, plus sérieux et compétent car le bougre a fait l'ENA. S'il venait a être élu il est à craindre qu'en découvrant la vraie réalité de son poil ils s'imaginent qu'il les a trahis comme toute la gauche et notre gauche avec ! Alors qu'il aura, pour une fois, été tout à fait clair sur la politique qu'il compte poursuivre.
Que faut il faire ? Mettre son poil sur la table sinon dans un second temps Marine Le Pen n'aura plus qu'à ramasser la dépouille de la gauche raisonnable avec la notre en prime. Quand je dis cela des braves gens pas fascistes pas racistes, toujours à gauche dans la vraie gauche disent "s'il faut que la Marine ramasse le cocotier pourquoi pas car il faut qu'ils s'en aillent tous". La situation est terrible sans doute plus que tu ne le penses, protégé par tes amis sympas qui rêvent de ramener à la raison Hollande et consorts ! En fait c'est impossible et les numéros actuels de Cahuzac et Sapina sont là pour nous le rappeler.
@Tunisien 28
C'est bien de remettre les pendules à l'heure. Effectivement, nos sociétés occidentales ont plutôt tendance à imaginer la démocratie à l'image de ce qu'elles connaissent en occident. Parfait si la démocratie ds les pays du maghreb se conjugue avec l'Islam. Pour nous occidentaux laïques nous avons un peu de mal avec le religieux (Chrétien) quand il s'ismice ds la politique. Parce que nous avons suffisamment donné, les siècles de royauté en France nous ont démontré le parti pris du religieux pour les nobles, les aristos, les nantis, alors que le peuple crevait de faim. Cette République Laïque française, nous gens de gauche, y tenons bien plus qu'à la prunelle de nos yeux. Alors permettez nous de rester vigilant, quand même, lorsque le religieux fait son intrusion en politique, quel que soit le pays.
A Tunisien (28)
Vous avez raison: vous n'avez aucune leçon à recevoir de personne en ce qui concerne la démocratie.
Les occidentaux, soi-disant laïques restent encore imprégnés de religion chrétienne. Le président Américain jure sur la bible lors de son investiture. En France, les écoles privées catholiques sont subventionnées à hauteur des écoles publiques. Sans parler de tout ce qui relève de la tradition: processions dans le domaine public, calendrier, fêtes religieuses chômées, et j'en passe. Bon courage.
C'est très difficile de parler d'un pays autre que le notre. Surtout quand nous n'y habitons pas, et en plus un pays où certains Français ont des attaches. Laissons les faire leur propre révolution, et c'est valable pour tout autre pays que la Tunisie. En France nous sommes les champions de donneurs de leçons.
[...]
[Edit webmestre : Dernier avertissement...]
@28 tunisien
Lorsque je discute avec quelqu'un qui n'est pas de mon pays, je précise toujours que je ne m'exprime pas en tant que français, mais en tant qu'être humain. Nous faisons partie de la même famille : l'Humanité.Sans vouloir tomber dans la mièvrerie, nous sommes tous frères. Je ne me considère pas du tout comme un "occidental", mais comme un membre de base de l'Humanité.Un vrai dialogue fraternel est alors possible puisqu'aucun des deux ne s'envoie à la figure les turpitudes des deux pays concernés, dont chacun est complètement innocent.
En tant que simple être humain je voudrais rappeler que dans une démocratie il n'y a pas des musulmans, des juifs, des chrétiens,des athées, des agnostiques ou des deïstes, mais des citoyens.
La laïcité n'est pas une notion occidentale, mais universelle, puisque dans tous les pays, y compris arabes,il y a des partisans de la laïcité. Elle implique la liberté de conscience qui n'interdit pas du tout de pratiquer une religion et qui se résume en cette phrase simple : le droit de croire ou de ne pas croire, de pratiquer une religion ou de n'en pratiquer aucune. Pour un démocrate n'est ce pas un beau principe ?
Un examen attentif de l'histoire humaine démontre qu'aucun peuple ne peut connaître le bonheur relatif qu'on peut trouver sur cette foutue planète, en dehors d'une démocratie laîque. Peut-être ne vas tu pas être convaincu par mes arguments.C'est ton droit et je le respecte.
Je souhaite très sincèrement que ton peuple réussisse.Mais lorsque tu dis que tu n'attends de leçon de personne, tu signifies par là que les tunisiens veulent faire leur propre expérience. C'est humain, tous les peuples en ont fait autant. Mais inévitablement vous comprendrez un jour qu'il n'y pas de vie qui vaille la peine d'être vécue en dehors des chemins de la liberté, dans tous les domaines, y compris celui de la liberté de conscience.
Je te salue fraternellement.
j'écoutais distraitement les infos et brusquement une idée m'a traversé l'esprit:
et si Sarkozy après avoir diviser les français : ceux qui se lèvent tôt/les glandeurs, les honnêtes gens/la racaille, le public/le privé; donc si Sarkozy trouvait comme planche de salut l'opposition gentil français/méchant allemand ça pourrait marcher, déclencher une "union nationale" toute personne ne soutenant pas NS dans sa lutte contre l'étranger serait qualifié de traitre, ça a déjà été fait.
A propos des relations franco-germaniques, on a affaire à deux fondés de pouvoir du Kapital : Angela et Sarkozy.
L’une est à la tête d’un pays qui écrase les salaires depuis des années, afin de pouvoir continuer à fabriquer de la machine outil de haute qualité indispensable aux usines des pays émergents, comme des usines européennes, d’ailleurs. Mon gendre, traducteur d’origine allemande, va aider les conducteurs de machines et autres ingénieurs français dans les usines de la région Haute Normandie qui renouvèlent leur parc ou investissent. Eh oui, ça arrive encore !
Tous deux, comme le fait remarquer J-L Mélenchon sont prisonniers de leurs dogmes. L’une ne veut pas entendre parler d’inflation, de flottement de l’euro, de dépassements de budget, même pour investir dans l’avenir.
L’autre est le défenseur acharné du secteur privé et de la spéculation à tout va. « Mes banques, mes banques » crie-t-il en sautant comme un cabri.
Les banques, elles, ont failli à leur devoir. Elles nous ont mis dans la situation où nous sommes. La financiarisation de la vie économique débouche sur ce capitalisme de casino où des spéculateurs jouent à la hausse et à la baisse en faisant argent de tout : matières premières, matières alimentaires, et même dettes, emprunts, du vent, du pet, de la bulle.
Je propose que la spéculation boursière soit taxée au même niveau que la Française des Jeux et qu’on lui applique les mêmes principes. Je ne sache pas que le joueur qui a perdu est remboursé de sa mise avec l’argent de la collectivité.
Pour ce qui concerne les résultats des élections en Tunisie, je me contenterai de remettre en mémoire les résultats des élections de 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Arrivent en tête, un peu partout en Europe, la démocratie chrétienne avec l’assentiment des USA, nos libérateurs et nouveaux occupants.
Que les partis religieux, qui ne sont pour rien dans le printemps arabe soient vainqueurs, je dirais : normal. Que vont-ils faire...
Nombreuses émissions à venir pour Jacques Généreux. Il devrait réagir ce soir après l'annonce du plan européen sur itélé (vers 23 h ?)
Les autres dates sur son blog :
http://jacquesgenereux.fr/news/genereux-melenchon-nous-on-peut-dates-des-emissions-dans-les-medias-signatures-conferences-reunions-publiques
Jean-Luc Mélenchon écrit aux responsables de gauche au sujet du nucléaire pour demander un référendum :
http://www.marianne2.fr/
Si ceci fait double emploi, le webmaster voudra bien rectifier.
plusieurs organisations ont lancé une pétition multilingue intitulée "Pour un audit citoyen de la dette" !
voici où la signer .
@Ardéchoise
"les écoles privées catholiques sont subventionées à hauteur des écoles publiques"
Ce serait un bon argument malheureusement il est faux, un élève du privé "revient" beaucoup moins cher à l'état qu'un élève du public. En tout cas dans la comptabilité officielle.
Par contre il faudrait creuser combien l'état rembourse en avoir d'impôt sur les dons à des association religieuses liées à l'éducation mais peut-être ces données sont elles comprises dans le fameux "secret fiscal".
Ceci dit peu nombreux doivent être les gens qui souhaitent une mise à plat de ce système de remboursement sans contrôle réel des dons faits aux associations et aux partis politiques.
Ça va pas plaire mais ça me semble exact.