26oct 11

Bayrou et Sapin, Merkel et Sarkozy

Du sang et des larmes, la Tunisie islamiste ? l’Europe allemande ?

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Courrier aux candidats de gauche

sur la question du nucléaire

Cher François Hollande, chère Eva Joly, chère Nathalie Arthaud, cher Philippe Poutou,

La question du recours à l’énergie nucléaire divise la gauche. Cette situation paralyse la réflexion et l’action sur l’enjeu majeur de notre temps pour l’humanité. Car elle fait perdre de vue l’objectif commun : sortir des énergies carbonées. Notre génération a le devoir de ne pas se laisser enfermer dans l’impasse actuelle. La catastrophe écologique qui s’avance est sans doute la manifestation la plus terrible de l’aberration à laquelle conduit le mode de développement dominant…

relai_telecommunicationDans ces lignes j’évoque bien sûr les événements qui entourent les sommets européens depuis dimanche. La dramatisation que je note dans la presse a un fond bien réel, même si pour l’instant elle participe surtout de la stratégie de communication de l’Elysée. J’écris avant celui de mercredi et l’intervention du chef de l’Etat jeudi que j’ai l’opportunité de discuter avec d’autres sur le plateau de France 2 jeudi soir. Puis je viens sur l’élection à l’assemblée constituante tunisienne. Mais avant cela un mot sur la reprise du concours « du sang et des larmes » avec une pôle position acquise par surprise par Bayrou alors que Michel Sapin venait de prendre la corde !

Merci à Vincent Deyveaux pour cette série de photos d'un petit village oublié de la région de l'Amour, dans l'extrème-orient russe…

Ce matin, Bayrou a recommencé le concours du plus austère. Section « du sang et des larmes », il prend la première place pour la semaine avec une proposition d’augmentation de la TVA de deux points. Les pauvres disent merci. Et les smicards à qui on prend deux pour cent de leur pouvoir d’achat aussi. Bref, tous les salariés. Evidemment le Medef applaudit et propose d’aller de l’avant ! Bon exemple du fossé qui nous sépare de cette sorte de droite. Bon exemple de ce qui doit être débattu publiquement avec François Hollande qui guigne de ce côté-là : alors, cher François Hollande ? Deux pour cent de TVA en plus ou pas ? La gauche « infréquentable », selon les termes de Bayrou, dit non. Ah ! Autre chose encore. J’ai noté que François Hollande, et le groupe socialiste, ont voté en deuxième lecture le plan de « sauvetage » de DEXIA. Certes après l’adoption d’un amendement bidon. Pourtant en première lecture les socialistes avaient voté contre. Nous avons en mémoire de Journal Officiel les beaux discours de scrogneu gneu sur le sujet. Et hier habitanteMichel sapin a annoncé que les 60 000 postes à recruter dans l’éducation nationale annoncés par le candidat Hollande dans la primaire socialiste seront payés par 60 000 retraits ailleurs. Le nombre de fonctionnaires doit rester stable a-t-il précisé. La co-gestion de la crise entre UMP et PS est en marche. « Même poil même bête » dit l’adage guadeloupéen. En est-on là ?

Me voici de retour sur mon banc au parlement de Strasbourg. Ambiance narquoise autour de nous, parmi les gens qui font tourner la maison. Les employés du parlement, les petites mains bien-sûr, viennent de gagner en cassation contre leur employeur. Celui-ci avait décidé de cesser de passer des contrats à durée très déterminée avec le petit personnel. Ils étaient en effet illégaux. A la brutalité illégale l’employeur a préféré la brutalité banalisée. Toutes les petites mains ont été prévenues qu’elles seraient dorénavant embauchées via une agence d’intérim. Ça les a fâchées sévèrement. Les petites mains ont donc entamé une action en justice arguant qu’il ne s’agissait pas de tâches occasionnelles mais pérennes. Pérennes comme le parlement européen lui-même et les sessions parlementaires. Un long parcours de combat. Et ecole_du_villagevictoire à la fin. Le haut lieu des diarrhées anti-sociales de la concurrence européenne libre et non faussée est battu ! Le paradoxe est de voir que c’est la loi de l’Etat-Nation qui protège contre une institution européenne censée être elle-même protectrice. Tout un symbole !

Sur les bancs des parlementaires, par contre, ce n’est pas la joie. Après le sommet européen, même la droite pleurniche. « Comment se fait-il que nous ne sachions rien de ce qui s’est décidé dimanche ? Comment se fait-il que nous apprenions les décisions par la presse » demande-t-on sur tous les bancs. Ces gens-là me donnent vraiment l’impression de découvrir leur propre statut dans le cadre du Traité de Lisbonne. D’autres pleurent à chaudes larmes « comment se fait-il que tout soit décidé par la chancelière et le président ? Où est passé la méthode communautaire ? » Et ainsi de suite. Bien sûr ! Bien sûr ! Ça ne nous a pas empêché de nous sentir utiles ce matin en adoptant un rapport sur « la proposition de directive du parlement européen et du conseil modifiant la directive 2000/25/CE en ce qui concerne l’application de phases d’émissions aux tracteurs à voies étroites ». Et ensuite nous étions si joyeux d’assumer nos responsabilités en adoptant le rapport sur « la proposition de directive du parlement européen et du conseil modifiant la directive 97/68/CE en ce qui concerne les dispositions applicables aux moteurs mis sur le marché dans le cadre du mécanisme de flexibilité ». Là, on maîtrisait tout. Mais je suis moqueur ! J’oublie de citer la liste des sornettes libérales, résolutions, déclarations, motions, sans aucune portée législative monument_aux_mortsque nous avions à nous mettre sous la dent. Vous les retrouverez sur mon blog européen.

Après la prise de parole du président Sarkozy, je reviendrai sur ce que je considère comme des capitulations ce dimanche dernier, à l’occasion du sommet européen. Aujourd'hui les conservateurs allemands imposent leurs solutions car Nicolas Sarkozy est tétanisé. Comme il partage les prémisses de madame Merkel, et ses critères de performances économiques, il se sent comme fautif, diminué par les menaces des agences de notation, intimidé par les déclinistes et le parti de la fascination allemande. De leur côté les dirigeants allemands renouent avec une forme d’arrogance dont le journal « Libération » a fait une description assez glaçante. Faut-il se résigner ? Et nous que ferions-nous ? Il faut reprendre la main ! En reprenant l'initiative, la France changerait la donne. Pas de complexe : nous sommes la deuxième économie du continent et nous serons bientôt la première population. L'euro est notre propriété au moins autant qu’aux autres. On ne peut rien sans nous. On peut encore moins contre nous. Il faut travailler à trouver une majorité de pays pour imposer à la Banque Centrale Européenne de prêter directement aux Etats à taux réduit. C'est la solution raisonnable pour stopper immédiatement la crise actuelle. On m’a répliqué que ce serait de la monnaie de singe. Voyons. J’ai posé la question, au hasard d’un déjeûner à l’économiste Jacques Sapir. On sait que je ne suis pas d’accord avec lui sur la sortie de l’euro. Mais j’aime l’entendre et connaître ses analyses. Preuve que je ne suis pas fermé à tout ce qui n’est pas Jacques Généreux. Je lui ai demandé quel serait, à son avis, l’inflation que provoquerait l’injection de cette masse de monnaie dans l’économie ? Selon lui, le rachat par la BCE de la totalité des dettes des pays en difficulté ne conduirait au pire qu'à 5 à 6 % d'inflation ! C’est tout à fait soutenable ! C’est pourquoi j’affirme que la France ne doit plus courir derrière le prétendu modèle allemand. Il se concentre dans un segment étroit de la production de biens intermédiaires. Il se nourrit d’une précarisation sociale considérable, un quart de la population étant sous le seuil de pauvreté. Il repose sur une base démographique vieillissante et un souci rentier qui tourne à l’obsession. Nous les Français, bientôt les plus nombreux et les plus jeunes en Europe devons porter une autre cohérence économique et sociale, basée sur la satisfaction des besoins sociaux. Un modèle qui rassure les productifs plutôt que les marchés. C’est pourquoi il est temps d’organiser la relance de l'activité. C’est notre plan B en quelque maison_de_la_culturesorte ! La hausse des salaires et la réorganisation écologique de la production rétabliraient les comptes publics grâce au progrès des recettes fiscales que l’activité génèrerait. Bref, il faut refuser l'austérité et l’économie de rentier. C’est là qu’est le le pire danger !

Le récit du sommet de dimanche dernier laisse un goût étrange. J’ai lu dans « Libération » une description assez effrayante sous la plume de Jean Quatremer que l’on peut retrouver ensuite sur son blog. J’en cite le début : « Le visage des mauvais jours, Nicolas Sarkozy, entouré de ses conseillers et de ses gardes du corps, traverse en trombe le hall de l’hôtel Amigo, près de la Grand-Place de Bruxelles, s’engouffre dans l’ascenseur et regagne sa suite. Il est 23 h 30, samedi, veille d’un nouveau sommet consacré à la crise de la zone euro. Quelques minutes plus tard, arrivée de la chancelière allemande. C’est une tradition, le couple partage le même hôtel, même s’ils font chambre à part. La délégation allemande loge au 4e, la française au 3e. Angela Merkel souriante, détendue, salue les quelques journalistes présents et s’installe au bar de l’hôtel où plusieurs tables lui ont été réservées. Elle commande un verre de vin blanc et entame une discussion animée avec cinq de ses conseillers. Ça rigole sec. Les deux dirigeants ne semblent pas sortir de la même réunion. » Le récit ensuite surligne cette impression de départ. S’il est vrai, alors il nous en apprend davantage que maintes analyses sur l’état des relations au sommet de l’Europe. Le comportement infatué de soi de la chancelière, son attitude ostentatoirement amusée après la réunion, sa veillée non seulement rigolarde mais très tardive au bar de l’hôtel, tout cela est tout à fait inhabituel à de tels niveaux de responsabilité. C’est fait pour montrer et faire parler. Plus loin le récit de Quatremer aggrave l’impression glauque: «Dans le hall de l’hôtel, Xavier Musca, le secrétaire général de l’Elysée, Fabien Raynaud, conseiller Europe, et Ramon Fernandez, directeur du Trésor, semblent un peu désemparés. Vers minuit, Musca va voir la chancelière et lui parle quelques minutes. Il n’est pas invité à s’asseoir. A 1 heure 15, Merkel et son entourage rigolent toujours. Paris joue l’Europe musee_d_tailassiégée, Berlin la cool attitude. «Ils doivent rire de nous», s’inquiète un Français. ». Ah bon ! On en est là ? Mais il est vrai que Nicolas Sarkozy a ouvert le style au cours de cette réunion. Notamment en faisant publiquement des remontrances aux anglais et aux italiens. Ceux là doivent-ils dénoncer l’Europe française ?

Dans l’hémicycle à Strasbourg nous avons eu un retour assez énervé des parlementaires de droite de ces pays. Au hasard du récit de Quatremer on trouve une confidence stupéfiante attribuée à Nicolas Sarkozy : « La France colle donc à l’Allemagne depuis deux ans, de peur de la voir quitter le bateau : «Au début de la crise, la chancelière n’était absolument pas convaincue qu’il fallait sauver l’euro. Maintenant, cela ne fait plus aucun doute dans son esprit», se réjouit-on à l’Elysée. » Ainsi donc en début de partie elle était prête à lâcher l’Euro ! Est-ce que ce n’est pas là une information majeure ? Et maintenant ? Qui nous dit que tout ce qu’elle fait depuis n’est pas une mise en scène du même état d’esprit ? Quatremer va plus loin. Selon lui la chancelière n’est pas libre de ses choix. Au contraire tous sont contraints par les contraintes de politique intérieure. Si bien que les dirigeants français auraient en réalité couru derrière elle. « Il a fallu que la France avale de nombreuses couleuvres, écrit Quatremer, Berlin naviguant à vue entre une coalition gouvernementale gangrenée par l’euroscepticisme des libéraux du FDP et des juges constitutionnels souverainistes. »

Si j’ai fait ce passage par le reportage de « Libération », c’est qu’il apporte un éclairage qui me confirme dans mon intuition. Le moment de la crise mêle très intimement la géopolitique et l’économie. Peut-il en être autrement ? Les soubresauts de la crise financière atteignent les fondements de la société. La crise des sub-primes a failli emporter tout le système. Le sauvetage a été réalisé par des moyens inouïs qui sont la négation des primats du système. D’autres coups s’annoncent. Ils modifieront toute la hiérarchie des puissances. Dans la tempête chaque pays tâche de tirer son épingle du jeu. «  Je suis tenue par mes fonctions d’éviter les dommages au peuple allemand, de faire ce qui est bon pour le peuple allemand. C’est ma ligne directrice dans les négociations » a déclaré madame Merkel. Avec cette façon de voir, inconnue du discours irréalistes des dirigeants français, chaque pays agit d’après la vision qu’il a de ses intérêts vitaux de long terme. Et cela quitte à faire porter par le voisin le poids museedes inconvénients de la situation. Or, sur le vieux continent, les français et les allemands sont dans des phases divergentes. Le projet européen qui les tenait joints en haleine n’est plus à la même place commune dans leur développement respectif. Ce n’est donc pas l’Europe allemande le problème, pour reprendre le titre du journal « La Tribune ».

Je comprends que, dans une négociation internationale, on soit prudent au point de concéder beaucoup et même parfois plus qu’il n’est raisonnable. Mais cela n’a de sens que si l’on sait soi même où l’on veut aller en le faisant. Ce n’est pas ce que je vois dans l’attitude du président Sarkozy. Ou va-t-il ? Que défend-il à part la fumée du bréviaire libéral ? Le problème des nations n’est jamais comptable. C’est un problème politique. Comment desserrer l’étau si l’on ne porte pas un projet alternatif, une offre différente, un axe de rassemblement différent. Et une stratégie et des alliances différentes ? Ce n’est pas seulement donc la pauvreté rustique de la vision d’Angela Merkel qui est en cause. C’est la pusillanimité de celle du président français. L’Europe n’est allemande qu’autant que prévaut le classement du meilleur élève de la classe libérale.

Et la Tunisie ? A l’heure où je préparais cette note mes camarades présents sur place suivaient le recollement des résultats. Je me tenais au courant. Et voici que je reçois du texte. Maintes fois j’ai donné sur ce blog des correspondances des miens qui vont et viennent. Je suis fier de savoir qu’eux aussi vivent souvent le crayon à la main, notent, commentent, analysent en écrivant. Parmi ceux-ci, mon ami Alexis Corbière. Je vous ai déjà renvoyé par lien hypertexte vers son blog bien des fois. Il m’a adressé à ma demande son coup d’œil. Il se retrouvera dans la note qu’il se prépare à poster. J’en ai extrait quelques lignes. J’ai laissé de côté son témoignage au fil des heures. J’ai retenu pour vous son analyse du succès de la liste des religieux puisque c’est ce fait qui polarise l’attention. Mais d’abord bibliotheque_du_villagela scène du lieu d’où il écrit. « J’écris ce billet, en compagnie des autres camarades de la délégation du PG, Raquel Garrido, d’Alain Chaignon et Lotfi Mzoughi. Alain Billon nous rejoindra tout à l’heure. Nous sommes les seuls représentants d’un parti politique français. Nous sommes au Média Center sur l’avenue Mohamed V de Tunis, dans une salle de presse au milieu de journalistes du monde entier. C’est là que les premiers résultats électoraux vont être délivrés cette nuit. »

Il analyse le vote pour les religieux. Il commence par montrer la force du harcèlement médiatique dont ce parti a bénéficié grâce à tant de chaînes de télévision et radios vouées à la religion. Singulièrement depuis la révolution.  Mais il met en garde. Ce n’est pas d’aujourd’hui. « Le « matraquage » idéologique dans les milieux populaires  n’est pas né après la révolution de janvier 2011. Il dure depuis des années et faisait en réalité bon ménage avec la dictature du RCD. « Le fer et le baillon », pour reprendre une expression d’un quotidien de Tunis, qui ont régné pendant plusieurs décennies allaient de pair avec le Coran télévisé. Ces prêches cathodiques permanents, déclinés de manière directe ou indirecte, ont été le seul horizon culturel pour des millions de tunisiens. On en paye le prix aujourd’hui. »
« Aussi, il apparaît clairement que le principal argument de Zine Ben Ali depuis 1987 pour le maintien de son régime despotique, à savoir la lutte contre l’islamisme politique, était un leurre. C’est une règle universelle. Il n’y a pas de lutte contre l’islamisme politique sans bataille culturelle. Il ne peut pas y avoir de bataille culturelle sans liberté, et notamment sans liberté d’expression. La lutte contre l’islamisme politique ne peut réellement commencer qu’aujourd’hui. La possibilité d’exercer sa souveraineté politique via l’assemblée constituante était la condition sine qua none. »
 « Enfin, la question sociale, les problèmes de chômage, de santé, d’éducation, de redistribution des richesses, qui furent le principal moteur de la révolution citoyenne ont semblé oubliés dans le débat public qui a précédé ce vote. Ces sujets auraient dû être la pomme de discorde entre les formations durant ce vote, mais ils ont a semblé absents, laissant la place à un débat biaisé sur l’identité nationale de la Tunisie, et donc lap1100048 place de la religion. Pour le petit peuple, la Révolution n’a pas tenu sa promesse. Un doute et une déception s’est installée. Les religieux en ont profité. C’était sans doute une erreur. On ne doit jamais contourner la question sociale et oublier le peuple. » Je partage cette conclusion d’Alexis Corbière.

Devant les résultats soyons paisibles. Trop de commentateurs se réjouiront de pouvoir s’affliger. Trop heureux de montrer que la révolution ne « mène nulle part ». Trop contents de pouvoir faire constater que les pays de culture musulmane ne peuvent produire autre chose que de l’obscurantisme religieux. Nous y opposerons le respect du suffrage universel. Nous soulignerons qu’en dépit de tous les matraquages médiatiques, alors même que 90% de la population est musulmane, 60 % des électeurs n’ont pas choisi la voie de l’islamisme politique. Nous ferons remarquer que 25 à 30% des électeurs ont voté au total pour des listes de gauche et laïque. Dans quel autre pays du Maghreb et du Moyen-Orient cela est-il possible ? Nous soulignerons que par conséquent le problème posé ce n’est pas celui de l’islamisme politique, dorénavant bien connu et délimité. Le problème est celui de l’éparpillement des listes « laïques », la faiblesse de la gauche de transformation voire son inexistence. Dans les faits les maigres scores pour chacune de ces listes, en les éliminant de la répartition des sièges, a produit que 22% des électeurs ne seront pas représentés ! Ce constat n’est pas seulement destiné à produire des regrets. Il s’agit surtout d’aider à penser la suite en prenant la mesure de la responsabilité de chacun. Donner la priorité sur toute autre considération au refus de l’islamisme politique peut conduire à des choix aberrants. La diabolisation ne mène pas plus loin que n’a mené celle du Front national en France. Le régime de Ben Ali se nourrissait de cette sorte de sentiment. L’islamisme politique doit être déconstruit. Cela commence par le fait de ne pas confondre l’islamisme politique et l’islam comme foi personnelle. 60 % des tunisiens font cette différence.

La vraie responsabilité est donc celle de la gauche laïque. Est-elle capable d’offrir une alternative crédible à toute la société ?  Nous, ici, l’autre gauche en France, évidemment nous avons aussi des responsabilités. Et même des devoirs, compte tenu du nombre de nos compatriotes qui sont binationaux et du nombre de nos parents et enfants désormais communs. La vie tunisienne est pour nous une affaire de famille, je l’ai déjà dit. Notre façon de traiter et de respecter le rythme et les décisions des citoyens tunisiens est décisive pour nous-même, ici même. Nous devons continuer à défendre les principes auxquels nous croyons pour ici comme pour là-bas. Nous le ferons non seulement sous la règle exigeante du débat argumenté. Mais nous le ferons conjointement. C’est-à-dire que nous allons le faire avec nos homologues tunisiens. Agir de cette façon est une contribution directe au combat démocratique et laïque sur les deux rives de notre mer méditerranée. 

 


319 commentaires à “Du sang et des larmes, la Tunisie islamiste ? l’Europe allemande ?”
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  1. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 294 - A-J Holbecq
    Karine Berger (économiste du PS) dit :"un appauvrissement permanent du pays dans les quinze prochaines années" car le pays ne pourrait plus emprunter sur les marchés financiers. "

    On est effectivement dans le ridicule le plus complet. En réalité c'est ce qu'on peut lui souhaiter de mieux à ce pays de ne plus avoir à emprunter sur les marchés s'il veut s'en sortir !
    Qu'au P.S. les "économistes" soient à ce point englués dans l'idéologie libérale et ne connaissent décidément rien à rien des notions les plus élémentaires de l'économie, et notamment rien du rôle d'une vraie banque centrale, et rien aussi de la création et de la gestion de la monnaie, "fait souci" comme dit l'autre...
    Quel projet économique et politique pourrait-on bien mener en commun avec de tels obtus ? Ils ne feraient rien d'autre que de nous tirer vers le fond.

    "Vote utile" qu'ils disent ? Dramatique voie sans issue, plutôt !

  2. Cronos dit :

    @ 299cooltrane dit:
    @Cronos 299
    Je n'ai jamais dit que cela ne serait pas possible, mais dans le cas où vous maintenez une parité égalitaire entre l'euro et le franc, vous ne pouvez pas avoir 1 franc = 1 dollar, ce sont vos écrits pas les miens, relisez-vous.

    Je me répète pourquoi le franc ne peut pas valoir 1 dollar ? Je vous re-précise que dans ce cas c'est la France qui décide combien elle estime que son franc vaut en dollar et pas l'inverse. Si la BCE et l'UE décide eux que le dollar vaut 1,5 euro c'est leur problème, voyez vous la différence ?

  3. A-J Holbecq dit :

    @ 303 Cronos
    Sauf si la monnaie est inconvertible il est impossible de choisir son taux de change : ce sont les marchés qui l'établissent par l'offre et la demande. La France ne pourrait pas décider combien vaut le franc par rapport au dollar. De plus la BCE ne décide pas la parité de dollar/euro... elle varie en permanence.

  4. Cronos dit :

    @301 Sonia Bastille
    Où avez-vous lu que je prétendais quelque chose... ?
    @Cronos (299) @ et à tous ceux qui s'intéresse au processus "Opt-Out". J'ai présenté le cadre juridique et j'en suis restée aux moyens qu'offrent les traités européens. Rien d'autre ! (…) J'ai relevé et indiqué la marche à suivre et les difficultés que cela aller rencontrer tant au niveau politique et juridique communautaire et institutionnel européen que constitutionnel français.(…) Votre démarche est purement politique sans tenir compte des réalités juridiques et institutionnelles.

    Bon, vous n'avez pas prétendu, vous avez dit que cela serait très compliqué et demanderait beaucoup de temps. Que d'autre part vous pensez qu'il serait plus judicieux de sortir de l'UE grâce à l'article 50, mais voilà l'article 50 "Effectivement ça parait plus simple. Le seul empêche - il n'y a pas de procédure relative a l'Article 50. Donc - on passera par les mêmes - au niveau UE - unanimité et au niveau national - referendum (réciproque a ce qu'on a fait pour les autres sujets majeurs relatives a UE). Donc aujourd'hui ça risque d’être de la même longueur qu'elle que soit la voie qu'on prend." dit Maria une intervenante, post 284 ; et à qui voulez vous que l'on représente une candidature quand l'UE suite à notre retrait se sera écroulée, ne nous rabâche-t-on pas à longueur de temps que nous sommes indispensable à l'équilibre de l'Union, le couple Franco-Allemand !…

    Alors soyons raisonnable et restons dans l'UE à la manière des anglais, et retrouvons notre liberté monétaire.

    Oui ma démarche est totalement politique, au contraire de la vôtre, et sachez madame que c'est la politique qui détermine les lois et la constitution, la politique voulue par le peuple et édictée par lui, c'est la preuve de la nécessité d'une 6è république citoyenne qui va révolutionner notre monde et celui de nos amis, les peuples martyrisés par l'ignominie capitaliste.

  5. Hold-up dit :

    Un excellent article de ReSPUBLICA à méditer : " Le fatalisme sociologique, ou la maladie de la gauche "
    Un article qui revient sur la marginalisation majoritaire de la classe populaire et qui rappelle que la classe populaire (ouvriers et employés) représente 53 % de la population, les couches moyennes intermédiaires salariées 24 %, les cadres salariés 15 % et les couches moyennes non salariées environ 3 %.

  6. PATRICK F 32 dit :

    @JL M
    J'ai écouté le débat (d'après Sarko) hier soir dans de mauvaises conditions d'audition mais c'est pas grave.
    Très bonne tribune, malgré la pagaille non maîtrisée ou organisée par les animateurs, que vous avez bien utilisée.
    Un seul reproche : malgré l'heure tardive il devait rester beaucoup de "petites" gens, de prolos sur cette chaine de grande audience. Pourquoi ne pas se mettre un peu plus à leur portée?
    Quand vous dites (approximativement et sauf erreur de ma part): "depuis 2007 il est passé 48 millards du travail au capital..." déjà je ne suis pas sûr que la Mme ou le Mr qui a bossé dur toute la journée comprenne ce que ça veut dire mais en plus il faudrait lui expliquer ce que représente 48 millards (convertis en SMIC par ex) et ce qu'on aurait pu en faire.
    Facile à dire quand on est seul devant son clavier, je sais... mais je me permets constructivement.

  7. Cronos dit :

    @ A-J Holbecq

    Comment cela fonctionne alors, par exemple je veux acquérir 1000 dollars, je suppose que plusieurs personne qui disposent de ses dollars vont me faire différentes propositions?
    Aujourd'hui le franc vaut 0,152 euro, le dollar vaut 0,666 euro, donc 1 dollar vaut 3 francs
    Si demain je désire aligner pour des mesures de facilité le franc sur l'euro (1 F = 1 E), il me faudra payer le dollar 0,666 franc, je ne suis pas libre de le revendre 1 franc ?

  8. Ardéchoise dit :

    A Hold-up (306)
    Excellent article qui pose le problème du rapport des partis de gauche avec les couches populaires qu'ils sont censés représenter. La campagne présidentielle est une formidable occasion de rencontre entre les militants et les simples citoyens, Il faut inventer d'autres moyens de faire campagne qui fassent prendre conscience aux gens du peuple qu'ils ont d'autres pouvoirs politiques que le vote, qu'ils peuvent mener des actions individuelles ou collectives du moins au plan local en collaboration avec les élus. C'est dans ce sens que fonctionnent les centres sociaux.
    J'ai fait un rêve: j'avais gagné au loto et j'avais profité de cette manne financière pour envoyer à tous les citoyens de France une carte postale sur laquelle était inscrit "que feriez-vous si demain vous étiez Président de la République?"

  9. Sonia Bastille dit :

    @Cronos (305)
    "Oui ma démarche est totalement politique, au contraire de la vôtre, et sachez madame que c'est la politique qui détermine les lois et la constitution, la politique voulue par le peuple et édictée par lui, c'est la preuve de la nécessité d'une 6è république citoyenne qui va révolutionner notre monde et celui de nos amis, les peuples martyrisés par l'ignominie capitaliste."
    "La volonté générale est ce que tout le monde trouve incontournable pour la vie en société. C'est un moyen terme, un milieu entre les protagonistes d'une société. Elle désigne une place juste pour chacun dans l'ordre universel. La volonté générale de doit partir de tous pour s'appliquer à tous…"

    La jurisprudence fait aussi force de loi !
    Certes les politiques peuvent être des parlementaire représentants élus du peuple. Ils deviennent alors des législateurs. S'ils ont pour mandat de fonder une constitution, ils sont des constituants mais toujours des législateurs ! Mais toute action politique doit s'exercer dans un cadre juridique défini par le constituant et le législateur et dans le respect des institutions, des traités, de loi, et de toutes sources de droit ! C'est cela la République, c'est cela la démocratie, c'est aussi cela la légalité !
    Sans cadre juridique défini et sans institutions démocratiques validées par le peuple souverain et dans leur respect et bien nous tombons dans l'arbitraire, la dictature, le pouvoir de fait, etc. etc.
    C'est mon dernier échange à ce sujet.

  10. aaa dit :

    Excellent passage de Jacques Genereux dans l'emission de Serge Moati sur LCP, pour ceux qui ne l'ont pas vu il y a une rediffusion demain à 19h30 et dimanche à 13h. A noter aussi qu'il sera dans l'emission "les clé de l'echo" dimanche sur i-télé face à Jean-Marc Sylvestre

  11. bernard dit :

    Question posée hier à mon gestionnaire de fonds(j'ai quelques économies placées =épargne sous des formes autres que le livret A...)=Comment les banques françaises vont elles reconstituer leurs fonds propres auprès du secteur privé étant elles mêmes les acteurs du dit secteur privé et comment vont elles respecter le ratio de liquidités de 9% imposé par Bâle III?
    Réponses.
    - une diminution d'une partie des actifs(se débarrasser des éléments co-annexes type produits d'assurances), réduire leur taille et dégraisser (licenciements vente du patrimoine immobilier), en gros se refaire de la "fraîche"
    - re-capitaliser (les actionnaires s'y opposent) et avec qui?
    - reste donc la pompe à "phynance", les taux d'intérêt imposés aux états sous la houlette des agences
    La morale vous la connaissez tous, le politique est à la remorque et notre président n'est qu'un valet de la finance et se présente comme un pompier pyromane "faisant son devoir".

  12. Gombald dit :

    @ Cronos # 268
    Merci d'avoir donner un sens à ce "output" qui, à ma connaissance n avait aucun sens politique ou économique jusqu'à ce que vous lui en donniez un. Car oui, la définition que vous donnez correspond à la vision anglaise de son adhésion aux traités europeens, c-à-d, avec "Opt out" : avec option d'en sortir. Point/barre.
    Du coup,une fois démystifié, ce mot ne renferme aucune science magique qui permettrait d'être le "fer de lance de la lutte contre le libéralisme" comme vous l'avanciez –un peu au culot– face aux arguments de Sonia Bastille.
    J'en profite pour refaire la promo de la "science" qui permettrait à coup sur d'introduire un ver dans le système libéral.
    C'est l'adoption du principe du revenu universel. C'est à dire le regroupement de toutes les prestation sociales sous la forme d'un revenu de base et évolutif un peu sur la base du système des retraites.
    A ce revenu de base s'ajouterait le revenu du travail. Ce système ne change pas le plomb en or, mais il rétabli le rapport de force entre salariés et employeurs mettant fin définitivement à "l'entreprise féodale".

  13. vaillant dit :

    @Mr Mélenchon
    Vous proposez sur la question nucléaire "un référendum argumenté et informé".
    Les déchets nucléaires sont un gros problème car on ne sait pas vraiment quoi en faire.
    J'attire l'attention de tous sur l’arrêté du 5 mai 2009 paru au journal officiel et qu'on peut retrouver sur le site de la criirad : "autorisation d'ajout de substances radioactives dans les biens de consommation et des matériaux de construction"

  14. Cronos dit :

    @ 310 Sonia Bastille

    Que dis-je d'autre votre excellence !

    @ 313 Gombald
    Merci d'avoir donner un sens à ce "output" qui, à ma connaissance n'avait aucun sens politique ou économique jusqu'à ce que vous lui en donniez un. Car oui, la définition que vous donnez correspond à la vision anglaise de son adhésion aux traités europeens, c-à-d, avec "Opt out" : avec option d'en sortir. Point/barre. Du coup,une fois démystifié, ce mot ne renferme aucune science magique qui permettrait d'être le "fer de lance de la lutte contre le libéralisme" comme vous l'avanciez –un peu au culot– face aux arguments de Sonia Bastille.

    Oui vous avez raison tout comme Maria qui m'a fait remarqué mon erreur d'orthographe, mais de manière plus gentille elle, enfin point barre comme vous dites, non monsieur point de culot dans ma diatribe, mais une volonté politique, certes contraire aux désidératas (arguments) de madame Bastille, lisez donc aussi mon post 305 pour vous en convaincre.
    Je comprend tout à fait vôtre proposition concernant le revenu universel, mais je ne vois pas en quoi cela pourrait changer le rapport de force entre salariés et employeur, puisqu'à priori les bénéficiaires de ce revenu ne font pas parti des salariés pour peu qu'il soit suffisant pour vivre décemment, sinon quel est l'intérêt.

  15. Laure dit :

    Je crois que vous vous trompez sur madame Merkel. Il y a de quoi comprendre l'attitude des Allemands. C'est surtout monsieur Sarkozy qui est complètement décrédibilisé. Dernièrement en Allemagne, un politicien promis à un brillant avenir a dû démissionner pour cause de plagiat dans son mémoire de fin d'études 20 ans auparavant. Et en ce moment en France les affaires pleuvent autour de lui. Je pense qu'ils espèrent comme nous un changement.

  16. Marco dit :

    @Serge Marquis 296
    Merci beaucoup pour le lien, je viens de lire avec intérêt les deux articles "Repenser la question Européenne".

  17. Julia moulin dit :

    "Place au peuple", c'est un excellent slogan. Mais comment le peuple peut-il espérer prendre la place et surtout la garder si la question d'une Assemblée Constituante n'est pas sérieusement posée ?
    Les historiens doivent être convoqués pour réveiller la mémoire du peuple en question. Les spécialistes du droit constitutionnel aussi pour alerter la vigilance du peuple endormi. Enfin un front populaire doit répondre présent sur cette place.
    On en est loin... Mais ce qui compte c'est peut-être la vitesse de rapprochement,, et là il se peut bien que l'épisode Front de gauche soit celui d'une accéération du processus constituant ce peuple qui doit nécessairement se mettre en ordre de bataille et faire front face aux menaces qui elles aussi sont en accélération en Europe.
    Comment abandonner une seconde le projet d'une Assemblée constituante alors que la Vè république s'est elle-même mise à mort en tant que République? En poussant dans la forme "sarkoland" le pouvoir personnel au bout de la médiocrité qui consiste à médiocriser le peuple, le privant de souveraineté tant au niveau des collectivités locales étranglées par les crédits toxiques et les abandons de l'Etat qui délègue ses responsabilités en se délestant de ses devoirs budgétaires. L'Assemblée Constituante à la proportionnelle ne sera pas la panacée. Mieux vaudrait une Assemblée hybride composée pour moitié de citoyens élus à la proportionnelle, donc issus des vieux partis ou cartels partisans, et pour une autre moitié, de citoyens tirés au sort pour servir de controle citoyen permanent afin d'éviter ce qui se produit par exemple en Tunisie, un parti domine, financé en douce et tout est pipé. Il proposera une constitution sur mesure pour accaparer les pouvoirs ! Le but est précieux comme la prunelle de nos yeux. Il s'agit de reconquérir une vraie souveraineté populaire au long cours. La Constituante doit...

  18. vincent dit :

    @M. Mélenchon

    Tu dis Jean-Luc que d'après M. Sapir, le rachat par la BCE de la totalité des dettes des pays en difficulté ne conduirait au pire qu'à 5 à 6 % d'inflation. C'est seulement théorique et cela ne peut fonctionner aussi simplement. L'ensemble des dettes des 17 pays de la zone euro s’élève à environ 8000 milliards d'euros sur une masse monétaire M3 d'environ 9300 milliards.Il est clair que la Grèce avec ses 350 milliards ne représente qu'à peine 4% de cette M3. Ca m'intéresserait que de connaitre le détail de son calcul qui à mon avis doit inclure le Portugal. Le problème c'est que dés que l'on va commencer à effacer la dette d'un pays il faudra faire de même pour tous les autres. Je crois effectivement que l'euro n'est qu'une monnaie fiat et que l'histoire a montré à maintes et maintes reprises le devenir de ce genre de monnaie. Il n'existe pas de monnaie papier ayant survécu dans le temps. Elles finissent toujours de la même façon qu'un vulgaire papier cul. Ce qui nous amène à la définition d'une monnaie. Une monnaie doit être stable dans le temps et facilement échangeable ca peut être n'importe quoi du moment que c'est un actif tangible ayant évidemment valeur de troque. Ca peut être du café s'il est très rare mais comment être sur de la variété ? Ca peut être des poissons mais à échanger très vite et bonjour l'odeur du sac à main de madame ! Non en vérité il n’existe que les métaux précieux qui peuvent faire office de monnaie. L'or et l'argent sont les seuls piliers à pouvoir constituer une base solide à n'importe quel économie avec il est vrai des problème de liquidité à surmonter. C'est là que le commerce multilatérale en lieu et place du commerce bilatéral qui impose la case banque pour prendre du crédit prends tout son intérêt si je puis dire. Les intérêts du peuple contre celui des banquiers qu'ils ne touchent plus. L'or sera l'aspirateur des dettes et n'oublions pas que M. Sarkozy a vendu 600T de notre or...

  19. Vagabond dit :

    A propos du courrier aux candidats de gauche sur la question du nucléaire :
    Sur le choix de faire un référendum :
    Très belle façon d'évacuer cette question essentielle, et de ne pas le faire apparaitre dans le programme, la vérité c'est que le PCF est totalement, absolument, fondamentalement pour le Nucléaire, qu'il ne changera jamais d'avis quelque soient les arguments et les pseudo débats. Le PCF qualifie celles et ceux qui sont contre de malhonnêtes et de rétrogrades, y nous cause de retour à l'âge des cavernes et de bougies. Enfin, le PCF est même à fond pour le Gaz de Schiste.
    J'ai beau chercher je ne me souviens pas quand on nous a proposé un référendum pour entrer dans le Nucléaire. Alors pourquoi un pour en sortir ?
    Moi je ne voterai pas pour un-e candidat-e qui n'affirme pas de manière claire et forte une sortie rapide (en 25-30 ans) et soutenable du Nucléaire, c'est juste une question vitale.
    mato

    PS : sur la photo illustrant l'article Mélenchon: opération "space invader" du Blog Eclats de campagne de Libération, on voit une militante du Front de Gauche avec une pancarte "Pour sortir du nucléaire" : énorme foutage de gueule, cela s'appelle prendre les gens pour des cons


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