27oct 11
En Europe, le gouvernement conservateur allemand fait la pluie et le beau temps. Ses recettes éculées et frileuses ne correspondent qu’à l’intérêt étroit d’une Allemagne vieillissante et rentière. Nicolas Sarkozy a été incapable de faire avancer la moindre idée ou solution nouvelle plus conforme à l’intérêt de la France et de l’Europe qui veut bouger !
Le refus de faire intervenir directement la banque centrale pour prêter aux Etats est une erreur qui coute chaque jour plus cher à la zone euro. L'effacement trop tardif de 50 % de la valeur des obligations détenues par les banques n'a fait qu'entériner que la dette grecque ne serait pas remboursée comme je le répète depuis mai 2010.
L'usine à gaz des garanties du FESF ne résoudra aucun des problèmes posés par le coup d'Etat financier à l'œuvre dans l'Union européenne. En fixant à 20 % le plafond des garanties pour les capitaux investis dans les obligations des Etats, l’Union donne un signal très ambigu aux marchés qu’elle prétend rassurer. Les 80 % restant sont donc sans garanties. La spéculation peut donc reprendre.
Faute d'un contrôle strict des mouvements de capitaux et d'une refonte complète du secteur financier, les banques et les agences de notation vont continuer à harceler les Etats.
Les gouvernants intimidé et affolés vont continuer à saigner les peuples et à faire reculer l'activité au détriment des comptes publics. Cette politique absurde mène l’Union Européenne au désastre. Je forme le vœu qu’un sursaut se produise avant qu’il ne soit trop tard. Il ne peut venir que du peuple.