29oct 11
Enfin un référendum en Grèce
Communiqué du 01/11/2011
L'Elysée est consterné quand le peuple est consulté. Au contraire, je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M.Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple.
Je forme le vœu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d'austérité qui plomberaient leur avenir. Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l'obligation de sauver le peuple autant que la monnaie.
ci, avant trois jours de pause, je jette quelques lignes qui peuvent aider, si besoin. Il y est question du sommet européen. De Sarkozy, puis de Bayrou. Et il y a aussi quelques mises en garde contre les rumeurs socialistes sur ma candidature aux législatives.
Merci à Guillaume Bricout pour cette série de photos au coeur du mouvement des Indignados espagnols en mai 2011…
Le sommet de l’Europe s’est achevé en une sorte de feu d’artifice d’auto-satisfaction. Tout avait été organisé pour cela, il est vrai, par une dramatisation préalable bien orchestrée. Quand on y regarde de plus près, le résultat est pourtant assez inquiétant. Mais pour comprendre ce qui s’est décidé, quelle affaire. Que c’est technique ! Toute l’astuce est peut-être là. Aucun principe général d’action n’est exposé. On doit donc courir d’une source d’information à l’autre pour comprendre ce qui s’est passé. Pour nous, les parlementaires, c’est encore plus humiliant car nous sommes censés savoir. Mais nous ne savons rien. Jeudi matin Barroso et Van Rompuy se sont sentis obligés de venir lire un texte devant le parlement européen tant le scandale était grand que de toute la crise il n’ait été informé de rien ni consulté d’aucune façon. Sinon, le relevé de conclusion qui est arrivé sur nos ordinateurs jeudi matin est un obscur document en langue de fonte. Et d’ailleurs rédigé en anglais. Pas de traduction disponible. Les documents en Français que nous avons ensuite trouvés sur les sites de presse qui ont fait l’effort de les rechercher et de les publier sont des versions partielles.
Bref, nous avons travaillé d’arrache-pied, nous aussi, toute la semaine et avant le deuxième sommet pour suivre d’heure en heure ce qui permettait de compléter le tableau dont nous disposions à travers la presse et les maigres documents en circulation. Vous pouvez trouver tout cela sur mon blog européen. Je vous garantis un document assez unique de précision. Si cela vous paraît être du bon travail sachez qu’il faut aussi en savoir gré à Céline Ménesses, assistante du groupe GUE, qui est aussi membre de l’exécutif du Parti de la Gauche européenne au titre du Parti de Gauche. Faire cet exercice a du bon, cela va de soi. On sait, on comprend. Il y a un revers. On ne supporte plus les approximations et les erreurs d’informations des autres. Cela peut pousser dans une pente pédante ou trop sophistiquée. A moins de disposer d’un talent de vulgarisation ou de simplification qui n’est pas à la portée de tous et en tous cas pas à chaque instant.
L’autre inconvénient de cette situation est que nos interlocuteurs, moins bien informés, ont une grande tendance à vouloir parler d’autre chose et refusent le débat technique. Tout cela je l’ai éprouvé sur le plateau de France 2. Cela ne tient pas seulement à la confusion qui régnait du fait que, faute de compteur de temps de parole, madame Le Pen disposa, à son goût, du pouvoir de clouer tous les débats dans ses récitations de fiches hors sujet ! Le fond de la cacophonie vient de ce que mes trois interlocuteurs n’étaient guère soucieux des résultats réels de ce sommet. Mais je l’ai déjà dit, le contenu de ceux-ci sont d’une incroyable complexité. Par exemple, expliquer que la décote de 50% des titres de la dette grecque ne réduit que de 29% le montant de celle-ci est un exercice assez rude, non ? Pourtant une partie du cœur de la mystification est là. Peut-être ai-je tort de m’ingurgiter autant de choses et de vouloir à tout prix être dans la pédagogie, même de masse. Mais on ne se refait pas. J’aime comprendre. De plus, je ne veux pas vous faire courir le risque que votre porte-parole se trompe, sachant qu’ensuite il y aura le clan des haineux qui en fera des gorges chaudes en boucle de tous côtés. Enfin, je crois qu’on aide mieux notre cause chaque fois qu’on éclaire le jugement du commun.
Je voudrais résumer ce que je comprends de ce que j’ai vu dans ce sommet. Au plan politique La France paie la bêtise du Traité de Lisbonne et Sarkozy la forfaiture de l’avoir fait passer de force. De force, après que le référendum l’a rejeté. Enfermé dans la règle libérale, la France respire moins qu’un autre pays. L’Allemagne des rentiers domine. Je n’y reviens pas. Au plan financier et économique, l’accord du sommet européen ne vaut guère. Il ne résout rien. Les libéraux ont gagné, la BCE n'interviendra pas. Donc la spéculation continuera. Au cas particulier de la Grèce, il faut comprendre qu’elle vient d’être condamnée, officiellement, à dix ans d’austérité et de souveraineté limitée. Si tout va bien. Et Papandréou s’est à nouveau couché. Le retour de la Grèce sur les marchés financiers est prévu pour 2021 mais Papandréou a déclaré : "si nous parvenons à mettre en œuvre les réformes rapidement, ça ne prendra pas dix ans, ce sera bien plus rapide" ! Comme on le sait les 17 pays ont décidé d'effacer de 50% de la dette grecque détenue par les institutions financières soit 100 milliards d'euros. Mais au total, la dette grecque atteint 350 milliards d'euros. En fait, les banques vont voir leur titres actuels remplacés par des titres plus long et à taux plus bas. Cette trouvaille doit ramener la dette grecque de 160% du PIB aujourd'hui à 120% d'ici 2020. Conclusion : dans neuf ans la Grèce en sera au point d’endettement où elle était en début de sa crise. Tout le monde comprend que ce n’est pas soutenable, tout simplement. Ca craquera.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), présenté comme le pare feu contre la spéculation, est doté de 440 milliards aujourd'hui. Aucun chiffre ne figure dans le communiqué final à son sujet. Mais il y aurait eu accord pour porter sa "force de frappe à 1 000 milliards". Jusqu'à hier, certains espéraient 2 000 milliards. Pourquoi ? Parce que la force de dissuasion d’un pare-feu est à la mesure de ce qu’il doit protéger. C’est pourquoi notre idée du prêt direct aux Etats par la Banque Centrale Européenne est forte. Car la puissance de financement est alors illimitée. Voyons le cas concret : la dette de l'Italie est de 1 800 milliards d'euros. Le FESF est donc insuffisant pour bloquer la spéculation contre la dette italienne.
Et comme le FESF n'est pas transformé en banque comme le voulaient les experts de Nicolas Sarkozy, il ne pourra donc pas se refinancer auprès de la BCE. L'Allemagne a fait retirer une phrase sur le sujet dans le communiqué. Résumé : la puissance du pare-feu est limitée, celle de l’incendie ne l’est pas. On devine la suite.
Le fédéralisme autoritaire est désormais le mode ordinaire de l’Union européenne. C’est officiel. Les textes ne cherchent même plus à enrober le fait. Il a connu un coup d’accélérateur. Certes le communiqué final, pour en rajouter, présente comme des nouveautés des choses déjà décidées et mises en œuvre. Ainsi quand il déclare que les pays qui ont des déficits excessifs verront leur budget examiné et commenté par la Commission « avant leur adoption par le parlement national concerné ». C’est déjà en cours et ça s’appelle « le semestre européen » dont le principe a été adopté au parlement français par la droite et le PS. Autre chose. Quoique déjà prévu dans l’accord du 21 juillet dernier, le communiqué rappelle que la Commission européenne sera aussi chargée de surveiller l’exécution du budget et de proposer si nécessaire des corrections en cours d’année. Un super-gouvernement cette Commission. Enfin et cela est neuf, le communiqué final prévoit aussi l'adoption de la "règle d'or" budgétaire dans les 17 pays de la zone euro d'ici fin 2012. Ou bien Sarkozy trouve le moyen de la faire adopter ou bien ce sera la première réunion du Congrès à Versailles du gouvernement Hollande, ou bien la première désobéissance du gouvernement du Front de Gauche.
Je ne me cache pas la difficulté de mon point de vue. D’un côté la construction européenne peut se détricoter en quelques semaines quand la crise financière et bancaire va revenir. Il faudra alors proposer séance tenante un « plan B » alors même que la situation sera infiniment plus tendue et les rapports de force internationaux plus explosifs à manier. Dans le cas contraire je vois bien comment les socialistes, autour de la candidature de Hollande, préparent leur alignement sur la nouvelle donne européenne. Papandréou et Zapatero sont des modèles pour eux. Hollande n’a-t-il pas été d’abord visiter le premier ministre espagnol ? Quel autre sens peut bien avoir un tel symbole dans une Espagne en pleine déroute ? Cela m’amène sur le thème du choix d’alliance de la gauche. La tentation centriste est le cœur du dispositif dont rêve François Hollande. Le soir même de sa victoire aux primaires socialistes, le dimanche 16 octobre, il déclarait: "Et puis, il y en a d’autres qui ne savent pas s’ils sont de gauche, qui savent qu’ils ne sont plus de droite, ce qui est déjà pas mal, et qu’il faudra bien accueillir le moment venu, s’ils le décident". On ne peut dire plus clairement que la présence de François Bayrou dans une majorité avec le PS ne dépendrait que de Bayrou lui-même. Pas du PS. De son côté, Bayrou avance. Il sera candidat. Et il commence à dévoiler son programme. Derrière son slogan "produire, instruire, construire", il affine ses arguments. Pour lui, "les Banques sont en situation précaire parce que les Etats les ont obligés à prendre des emprunts qu'ils ne peuvent pas rembourser. Ce sont les Etats qui ont planté les banques. Les banques ne sont pas vertueuses mais c'est la politique des Etats laxistes qui a créé les difficultés". Vous avez bien lu. C'est la faute des Etats. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'il défende qu'"il y a des dispositifs à imposer aux Etats de l'UE en contrepartie de la sécurisation de la dette". C'est exactement ce qui vient de se décider au dernier sommet européen. C’est la voie de l'autoritarisme européen et de la souveraineté limitée.
Puis Bayrou précise son programme. "Je propose un agenda 2020 comme les allemands ont fait un agenda 2010" a-t-il déclaré dans l'émission "Questions d'info" sur LCP le 12 octobre dernier. Encore le modèle allemand ! « L'agenda 2010 » ? Il est de sinistre mémoire pour la gauche allemande. C'est le programme brutal contre les droits des salariés et des chômeurs appliqué par le SPD de Gerhard Schröder. L'Agenda 2010 et la réforme Hartz IV du marché du travail sont à l'origine de la démission d'Oskar Lafontaine du SPD en 2005. Et quand on lui demande comment il compte appliquer son programme, Bayrou répond. Il veut "une majorité centrale" : "il faut une majorité centrale pour faire ce qu'on fait les Allemands avec l'agenda 2010 ou les Espagnols avec la règle d'or". La casse du droit du travail, les emplois à un euro de l'heure pour les chômeurs et la règle d'or, voilà les références de François Bayrou. Sans parler de la hausse de TVA de deux points et de la baisse des dépenses de l'Etat et de la Sécurité Sociale de 20 milliards chacun. Personne ne peut dire qu’il n’est pas prévenu. Comment oser dire, après cela, qu’il y en a qui « savent qu’ils ne sont plus de droite » ? Car si ce que dit Bayrou n’est pas un programme politique de droite, alors qu’est-ce qu’un programme de droite !
Pour construire cette "majorité centrale", Bayrou a au moins une franchise que d’autres n’ont pas. Il reconnaît que ce n'est pas possible avec le Front de Gauche. Il indique clairement que faire croire qu'on pourrait avoir le Modem et le Front de Gauche dans le même gouvernement est "une illusion" : "La politique que la France devra nécessairement suivre, si elle veut s’en sortir, ne s’accommodera pas de tels leurres". Et Bayrou précise dans Médiapart du 15 octobre : « L’équation politique qui mettrait dans la même majorité Joly, Mélenchon, Hollande ou Aubry est une tromperie, puisqu’ils sont en désaccord sur l’essentiel : est-ce que les problèmes viennent de nous ou de la mondialisation ?». Comme on le voit, je n’exagérais pas en disant le 4 octobre dernier sur RMC et BFL-TV, que le Parti Socialiste devait cesser de faire semblant du contraire.
Pour éclairer ce choix, voici quelques précisions sur les attentes de François Bayrou. Il a déclaré le 19 octobre sur le Grand Journal de Canal+ que "le problème, c'est que François Hollande a prononcé une phrase que je considère comme une interrogation très importante pour tous les citoyens. Il a dit 'le projet du Parti socialiste m'engage'". Pour Bayrou, le projet du PS, pourtant bien timide, est "impossible, insoutenable". Dans le monde il parle même "d'illusion meurtrière". Mais il précise: "Si c'était les vraies idées de François Hollande, je n'ai pas de doute qu'il y ait des points de rencontre". Monsieur est servi. François Hollande a déjà déclaré lui-même que le projet socialiste était rendu caduc du fait de la crise.
Je ne vais pas écrire plus long. Mon bagage est prêt. Je vais souffler trois jours à ma maison de campagne où m’appellent de menus travaux avant l’hiver. Avant de partir j’ai eu l’obligation de répondre à des amis qui s’inquiètent d’échos de presse selon lesquels je suis annoncé candidat aux législatives, ici ou là, à Paris, dans la Somme, comme cadeau des socialistes. La rumeur est propagée avec gourmandise par tous ceux à qui cela permet de m’imputer un goût des « places » qui en réalité atteste surtout de leur propre appétit pour elles et de l’importance qu’elles ont à leurs yeux. Evidemment comme d’habitude, il s’agit d’une opération des dirigeants socialistes qui veulent de la sorte m’englober pour mieux m’étouffer. L’autre technique des socialistes consiste à convoquer les dirigeants communistes pour faire des arrangements avec eux puis à se retourner vers mes amis du Parti de Gauche pour leur dire de s’arranger avec les communistes. Je connais la suite de ce genre de comédie. Je sais que c’est à cette méthode qu’est due l’élimination du Parti de Gauche du Sénat. Je n’oublierai rien, ni personne. Un proverbe dit que tu peux être trompé une fois sans devoir t’en vouloir. Mais à la deuxième, c’est toi le premier coupable. L’expérience instruit.
Le traitement que m’infligent les dirigeants socialistes, muets par ailleurs sur mon offre publique de débat, est très grossier et méprisant. Ils se le croient autorisés du fait qu’ils se voient à 39 % dans les sondages pour le premier tour et 60 % au deuxième. Il est possible quand la discussion a commencé entre eux pour savoir qui sera président de l’Assemblée Nationale, ministre de l’intérieur, premier ministre et ainsi de suite. Tout alors leur est permis. Il ne leur reste plus qu’à le faire. Ce sera, je le crois, un peu plus compliqué. Surtout qu’après tous ces outrages et la répétition de ces petites manœuvres si viles pour me déconsidérer, je ne respecte pas ceux qui ne me respectent pas. Je n’ai aucune confiance en eux, ni politique ni surtout humaine. Il leur reste à comprendre que leurs soit-disant offres ne m’intéressent pas. Il ne faut pas compter sur moi pour les tablées de rustres. Mon œuvre, c’est le Front de Gauche. J’en suis un des bâtisseurs du premier jour. Une construction qui est un acte de refondation de la gauche. Mon choix est de faire tout ce que je peux pour lui ouvrir la route vers la première place à gauche et dans le pays. Dans cet état d’esprit les combines de couloirs des dirigeants socialistes et de leurs commensaux me font vomir ! Il leur reste à comprendre que toutes leurs magouilles, me concernant, buttent sur une difficulté. Je ne demande rien. Et si j’ai quelque chose à demander ce n’est pas à eux. Je sais à qui. Au suffrage universel. Je suis déjà député ! Au titre du Front de Gauche ! Je n’ai succédé à personne ! Je n’ai eu aucun accord pour cela avec les dirigeants socialistes. Mon siège a été gagné contre leur volonté, par des militants simples et sincères que personne ne peut acheter d’aucune façon.
Ma prochaine circonscription, c’est la France toute entière.
@Sonia Bastille
Ce que vous dites est très vrai, si on peut le dire. J'ajouterai que c'est valable pour les partis politiques aussi. Il n'y a plus de conscience de classe comme disait mon père et c'est dommage. Pourquoi? Posez la question à Lordon, Sapir ou Jorion, ils ont surement la réponse. Les invisibles ne comptent plus dans notre société, ils ne peuvent être que nuisibles, c'est pour ça qu'on ne les voit plus. Ils gênent, ils dérangent. Ils ont élu des personnes,même de la vrai Gauche qui ne pensent qu'à leur carrière et à leur fric. Vous ne les voyez plus, eux non plus. Syndicats, partis, il faut tout changer. Ils sont nés avec le capitalisme, ils partiront avec lui. Ils ne sont plus crédibles, ils ne mobilisent plus. Où sont les Séguy et Marchais qui décoiffaient les patrons voyous qui faisaient le quart de ceux de maintenant. Ah, ça marchait droit et le peuple des invisibles était content, et il suivait le mouvement ambiant. Maintenant, plus rien. Seul Jean-Luc Mélenchon a renouvelé cette étincelle magique qui titille l'oeil du Peuple et agace les patrons. Rassurons les patrons, il faudra, malheureusement du temps pour que ça change.
J'ai bien aimé le début d'argumentaire sur la comparaison avec l'Allemagne lors du débat sur France 2. Il y a un énorme travail de décolonisation des esprits à entreprendre à ce sujet. Quelques indications supplémentaires, issues d'un dossier de l'Insee illustrant quelques préconisations du rapport Stiglitz-Fenoussi :
Ce qui ne surprendra personne, le revenu disponible net ajusté des ménages stagne entre 2000 et 2007 en Allemagne, à des niveaux bien inférieurs à ceux de la France (21 000 € annuels contre 24 000 €). De même, les inégalités vont croissant en Allemagne, alors qu'elles diminuent légèrement en France.
Mais surtout ! On note que l'espérance de vie en bonne santé en Allemagne est de l'ordre de 57 - 58 ans, alors qu'elle est proche des 64 ans en France !
Bravo. Votre honnêteté politique gêne les politiciens qui lorgnent votre popularité grandissante qui les met de plus en plus dans l'ombre. Nous vous suivons de bon cœur (vous faites bien de parler de leurs recettes !)
Les damnés du capital vous saluent bien ! bises de nous !
@sethangkormwa (156)
Je crois que tu mélanges tout.
Le syndicalisme, l'adhésion à un parti politique ou une association n'est en rien une remise en cause de la république indivisible.
La constitution de notre république dit que les partis politiques et groupements politiques concourent à l'expression de la démocratie. Ils se forment et exercent leurs activités librement (Article 4 de la Constitution du 4 octobre 1958.) L'Article sus-nommé précise simplement qu'ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Le coup d'état financier se poursuit à Bruxelles: l'accord du 26 octobre renforce encore une fois le pouvoir des banquiers
Il me semble qu'il est inutile et même contre productif d'opposer entre elles les diverses formes de propagation du programme et des objectifs du Front de Gauche. Tous les moyens sont bons, selon les aptitudes et disponibilités de chacun, pour combattre la désinformation et promouvoir nos idées.
Internet ne fera pas à lui seul la différence, mais il ne faut surtout pas le sous estimer. C'est un moyen formidable de communication. Il a joué un rôle décisif dans le succès du non au référendum européen. On peut même dire que sans internet, le oui, porté de façon éhontée par le rouleau compresseur médiatique, serait passé sans coup férir. C'est bien la preuve par neuf qu'il s'agit d'une révolution culturelle qu'il serait irresponsable d'ignorer.
En son temps, le Général de Gaulle (je ne porte pas ici d'appréciation sur le fond des politiques suivies, ça serait trop long et hors de propos) a utilisé les moyens modernes de communication de son époque.On a voulu le ridiculiser pendant la guerre en l'appelant le "Général micro". Il n'empêche qu'à plusieurs reprises il a complètement retourné des situations dramatiques par quelques mots prononcés à la radio et plus tard à la TV.
Ce n'est pas un hasard si, dans les dictatures, tout est fait pour neutraliser internet. Une preuve de plus de l'importance stratégique de la libre circulation des informations, des critiques, des idées et des propositions citoyennes.Il faut bien comprendre que la guerre actuelle que l'oligarchie fait au reste de l'humanité est d'abord une guerre des mots.
Il suffit de voir pour s'en convaincre, toutes les stratégies de contournement des médias pour empêcher que Jean-Luc Mélenchon ne puisse utiliser à plein régime les "mots qui tuent" le dogme ultra libéral. Force doit rester au discours dominant. Mais on voit bien que comme Jean-Luc ne cède rien, petit à petit, il grignote les "positions ennemies" comme sur un champ de bataille.
Moi, je lis toujours ce blog avec attention. Cependant, peut être que je n'intéresse personne, mais j'essaie toujours d'apporter ma pierre, de contribuer, parfois de répondre. J'aimerais bien qu'on me réponde aussi. Message 22 ou 23, j'ai parlé de l'Allemagne si contestée par Mélenchon (il a raison aux 3/4) en soulignant quelque chose d'important pour la ré-industrialisation du pays. La manière de faire des grands groupes et de leurs sous traitants. La manière de faire des Allemands et qui pourrait expliquer pourquoi eux, ont 250 000 PME de taille moyenne alors que nous n'en avons que 80 000. Pourquoi ça n'intéresse personne ? Si quelqu'un est qualifié sur ce site pour me répondre là dessus, je serais vivement intéressée. Cela me sert aussi dans mes argumentations militantes quand je soutiens le pôle public d'investissement etc. Mais attention à l'Allemagne et attention aux choix industriels qu'on a faits. J'attends votre avis sur mon message n°23.
@ jorie
Moi, je lis toujours ce blog avec attention. Cependant, peut être que je n'intéresse personne,
Loupé, je suis là et j'adore tous les Front de Gauchistes. En ce qui concerne l'Allemagne et la France, ce n'est bêtement qu'un couple qui se dispute la garde des enfants et du pognon, enfin l'image que nos très chers médiacratitiens cherchent à nous expliquer.
En réalité et comme tous les divorces, c'est extrêmement compliqué. l'Allemagne se fout des enfants et cherche à récupérer le pognon mais la France, plus maternelle, se soucie du sort de ses enfants. Ainsi va la vie !
@ydaho 140
Petite précision, aux dernières élections pour la candidature à la Présidentielle, le nombre de militants inscrits au parti Communiste était de 69227 inscrits.
Les autre chiffres sur le Modem et le PS sont très optimistes.
Sonia Bastille
Le syndicalisme, l'adhésion à un parti politique ou une association n'est en rien une remise en cause de la république indivisible. La constitution de notre république dit que les partis politiques et groupements politiques concourent à l'expression de la démocratie. Ils se forment et exercent leurs activités librement.
C'est parfait. Mais si le peuple est, lui aussi, libre et n'adhère pas c'est peut-être qu'il est insatisfait de la façon dont ces organisations utilisent la liberté que leur donne la constitution. On peut au moins explorer cette piste de réflexion.
S'il considère qu'il y a trop d'esprit partisan dans les partis et trop d'esprit corporatiste dans les syndicats, cela peut expliquer pourquoi il n'adhère pas. L'esprit partisan et le corporatisme divisent.
Sarko n a pas eu assez de temps pour tout nous dire. Ainsi dans cet accord, désormais les budgets devront être vises par Bruxelles (France Inter ce matin). Exigeons sans tarder un referendum car la souveraineté populaire serait liquidée. N'est ce pas anticonstitutionnel? Nous les tenons...
@152 etienne
Le PG est pour la disparition progressive et réciproque des armes NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) et veut lutter contre la prolifération des armes conventionnelles.
Le Front de Gauche, je ne sais pas. Pose la question au PCF !
La loi et le dit de la loi ne garantissent en rien et surtout dans le domaine syndical et politique la liberté de paroles et d'actions, ça se saurait. Sonia 158 une invitation pour un temps illimité à votre choix pour assister, juger aux juridictions Prud'homales pour connaitre le réel, la réalité, le quotidien des employé-e-s, va vous être envoyée.
Dans ce haut lieu ou les affaires de la cité travailleuse sont jugées, vous constaterez la répression syndicale, l'arbitraire patronal, les harcèlements, les punitions, le non-respect permanent des salaires et des conditions de travail, les accidents dus à l'intense activité réclamée, la culpabilité rendant le suicide possible, les "news" méthodes de management criminelles, etc. Pour vous dire que les lois sont bafouées en permanence beaucoup de patrons voyous et mafieux sévissent sans complexe, très décomplexés tant la bande du Fouquet's et autres avec leurs thuriféraires ont tous les pouvoirs.
Vive 1789,1793, les Révolutions du 19ième, la Commune, la Loi de 1905, la laicité, les Luttes de 1936, la Résistance et son programme qui est en grande part dans le Préambule de 1946 de notre Constitution fondateur de toutes nos valeurs et cependant non appliquées. Y a un sacré boulot.
Certes nous ne sommes pas en dictature et heureusement mais qu'est -ce que ça y ressemble tant la répression patronale est grande, les censures patentes, le flicage permanent journaliste itou, le droit de paroles des politiques mis à rude épreuve et maintenant les chasses aux enfants dans les écoles, la suppression des allocs.
Vive la révolution Citoyenne et culturelle tant l'intox de fin d'histoire et de pensée unique du y a rien à changer, tout est dit dans ce "meilleur des mondes " ou parait- il les lois fondatrices sont appliquées, quelle hypocrisie!
Vivement 2012 pour balayer tout ça et pour toutes les luttes des travailleuses et travailleurs si malmenés, syndicales et politiques.
Bonjour,
Première réaction concernant l'émission spéciale suite au quasi-monologue du monarque: le débat était voulu pour commenter les mots de son excellence, donc vous-même et Mme Le Pen avez rehaussé le niveau en essayant de faire autrement que d'être emprisonné dans le carcan de ces émissions.
Attention, Mme Le Pen tient des propos cohérents dont les solutions aux sorties des problèmes sont différentes du FdG mais pas totalement incohérentes et ceux qui adhèrent à ces idées (et je suis certain qu'il y en a de plus en plus) ne supportent pas que l'on traite Mme Le Pen avec le mépris (réflexe conditionné) que l'on a (que j'ai eu) à gauche, ainsi on les coupe de l'envie de venir fureter du côté gauche. Ils sont eux aussi d'abord des humains!
A bientôt
Au fait, avez vous senti le courant d'air des vestes qui commencent à se retourner ? A plusieurs reprise on vous a dit que vous aviez raison, ceux là vont-ils voter pour vous ?!
Pascal397
Phrase frappée au coin du bon sens: "ceux qui adhèrent à ces idées (et je suis certain qu'il y en a de plus en plus) ne supportent pas que l'on traite Mme Le Pen avec le mépris (reflexe conditionné) que l'on a (que j'ai eu) à gauche, ainsi on les coupe de l'envie de venir fureter du côté gauche."
Autrement dit: "Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît"
Demain à Nice, avant le départ de la manifestation internationale, il y a un meeting du Front de gauche avec Martine Billard et Pierre Laurent, entre autres. Ce n'est annoncé nulle part, sauf sur le blog d'un élu communiste
Comment se fait-il qu'il n'y ait aucune communication ni sur les blogs ni sur les sites du Front de Gauche ?
Nous ne sommes déjà pas très nombreux, surtout à Nice, si en plus nous ne parlons pas nous-même de nos propres actions...
Cordialement
Michèle Pedinielli
@Jean Louis Charpal-message 160
Petite précision à propos de De Gaulle.
A l'époque de L'ORTF, le conducteur (choix des sujets) du journal télévisé était directement dicté à la rédaction par son ministre de l'information Alain Peyrefitte.
@jorie - n° 23
Toutes les entreprises naissent petites, celles qui marchent bien tendent à grossir et si les lois le permettent - et bien sur que ce qui est produit s'y prête - elles tendent à devenir des monopoles, cartels, trusts, konzerns, Zaibatsu... Kodak ou Microsoft ont été de petites entreprises dynamiques avant de devenir d'énormes machins ayant du mal à suivre le mouvement.
Le reste tient à l'histoire: les voisins de l'Allemagne et les allemands eux-mêmes n'ont pas gardé un très bon souvenir des grosses entreprises allemandes avant et pendant la seconde guerre mondiale. En France après la guerre on a beaucoup cru (y compris à gauche) aux grosses entreprises "capables d'exister sur le plan mondial." Indépendamment des questions financières, l'histoire animée des relations entre l'état fédéral américain et les trusts est une belle preuve de la nocivité des idées néolibérales.
J'ai travaillé dans des micro-entreprises, des entreprises plus importantes en croissance rapide mais néanmoins trop petites pour survivre à "la concurrence libre et non faussée" et terminé comme fonctionnaire dont le boulot a été sous-traité à une multi-nationale considérée comme une des réussites françaises. Savoir quel type d'entreprises on souhaite avoir me semble une question fondamentale qui mérite d'être débattue. Comment gérer des très grosses entreprises ou des portions de multinationales dans un cadre politique conforme aux souhait du PG n'a rien d'évident (EDF et Areva sont par exemple de problématiques illustrations des avantages et des inconvénients de la concentration des entreprises!) Ceci dit, je ne suis pas persuadé que prendre le système allemand actuel comme modèle soit une très bonne solution.
Quel courage que de dénoncer une éventuelle future alliance entre le PS et le Modem. Mais ne serait il pas utile de dénoncer l'alliance du Front de Gauche et du Parti communiste moldave a l’intérieur de la Gauche européenne ? Je rappelle que ce Parti "communiste" s'oppose a la création de la moindre mosquée en Moldavie terre chrétienne (sic), interdit la gay pride (défilé de malades pervers) et libéralise a tour de bras. Franchement plus inquiétant que Bayrou ! Toujours l'histoire de la paille et de la poutre.
@ christian b 163
Les chiffres que vous affichez concernant le PCF ne sont pas exacts.
Nous sommes plus de 100.000 adhérents (dans les 130.000). A jour de leurs cotisations: 90.000. Qui ont participé au vote pour désigner le candidat commun FdG pour la Présidentielle. Cela doit se rapprocher du chiffre que vous avancez, je n'en ai plus souvenance.
Mais c'est très peu. J'ai connu un PCF avec plus de 600.000 adhérents dans les années 70, et je ne vous parle pas des années après guerre.
Pour compléter le commentaire d'antigone : Lettre ouverte aux peuples d’Europe par Mikis Theodorakis
@171 vaillant
Je connais bien moins que vous les médias, mais je sais cependant que sous De Gaulle, l'information n'était pas libre. J'ai précisé dans mon message 160, que je ne portais pas, faute d'espace dans ce cadre nécessairement restreint, la moindre appréciation sur les politiques conduites par cet homme politique, qui désormais fait partie de l'Histoire.
Je voulais juste préciser à ceux qui minimisent la portée et les possibilités d'Internet, qu'il s'agit d'un mode de communication d'une grande puissance et qu'il n y a que des avantages, quand on défend une cause, à utiliser tous les modes de communication, y compris les plus performants techniquement.
C'est en son temps, ce que De Gaulle a fait. Je ne voulais pas du tout parler de sa politique de l'information, mais du fait que pour sa propre action, les messages qu'il voulait personnellement faire passer, il n'a pas négligé les techniques nouvelles.
Il me paraît tout aussi contestable, c'est même un combat d'arrière garde, de critiquer le citoyen "derrière son clavier", que de stigmatiser de Gaulle "derrière son micro" quand il appelait le pays à la Résistance.
@173 Didier BARTHES
"l'alliance du Front de Gauche et du Parti communiste moldave a l’intérieur de la Gauche européenne "
Quelles sont vos sources ? En voici une officielle: The GUE/NGL Group includes MEPs from 17 parties, across 12 countries.
@a propos du syndicalisme en Grande Bretagne qu'évoque Sonia
Thatcher au début des années 80 a laminé les syndicats avec l'héritage actuel très dur pour le peuple anglais (ex: les retraites sont les plus basses d'Europe, 35 000 retraités retrouvés mort de froid l'hiver dernier, frais d'inscription exorbitants à l'université etc.)
Il me semble qu'une nuance doit être faite entre les néo-libéraux et les ultra, adeptes de l'école de Chicago (finance dérégulée,taux d’intérêts libres). Thatcher, Reagan, Bush, Sarko plus durs encore pour les peuples. Dans sa dernière allocution le Président n'a t-il pas déclaré, alors que nos voisins le font, que séparer les banques de dépôt des banques d'affaires serait une erreur.
A propos du budget armement quelqu'un demandait quel est le danger, pour les nantis, le danger c'est l'insurrection.
L’économiste de service, Mr Lenglet, Directeur de BFM Business, sur le plateau de F2 a répondu, il y a quelques semaines, à une question d’un téléspectateur de l’émission « C’est dans l’air » sur la 5 : « A qui doit-on la dette ? ». Sa réponse fut : « aux épargnants ». Un peu court comme réponse, cela mérite quelques explications.
Si l’on considère que la banque appartient aux épargnants (c. a. dire, nous tous), pourquoi pas. Mais alors, nous devrions rembourser une dette qui nous est due ? Cela n’a pas de sens.
En réalité, il faut considérer qu’il existe 2 sortes d’épargnants : ceux qui épargnent le fruit de leur travail (la majorité des gens) et ceux qui vivent de l’épargne des autres (rentiers, actionnaires). Autrement dit faire la différence entre épargne et rente. La banque fonctionne avec deux systèmes : une banque de dépôts (alimentée par les salaires, pensions) et une banque d’affaires ou d’investissements (adossée à la première et spéculative). Elles s’associent pour gérer les pertes mais se dissocient pour encaisser les bénéfices.
Bravo, Jean-Luc, pour nous expliquer de façon claire les décisions fumeuses prises par ceux qui nous dirigent à leur gré ! Pauvres Grecs !
Je suis convaincue que tu n'acceptes et n'accepteras jamais aucune compromission. Continue ton travail sans te soucier de la médisance ou de la calomnie.
Bon week-end.
Toute cette bataille, politique et idéologique, cette mobilisation, cette fatigue, cette énergie, auxquelles j'adhère n'auront de résultats durables et efficaces que si le FdG devient une force politique élargie, ouverte à toutes celles et tous ceux qui désirent s'y engager à égalité de droits et de devoirs.
Donc au-delà des partis et de leur tête à tête à mon sens trop réducteur, trop étroit et donc pas assez gagnant.
Il y a deux façons de combattre un incendie de forêt : on essaie avec des seaux d'eau ou mêmes des lances, à condition d'avoir suffisamment de réserves pour le faire, mais en Économie, c'est difficile, chacun veut garder ses réserves. Ce qui fait monter les cours de ceux qui en possèdent. L'autre façon, plus intelligente, mais nos pompiers font semblant de l'ignorer, faire des contre-feux. En l'occurrence, arrêter la rigueur et augmenter le pouvoir d'achat des classes défavorisées. Ce qui revient à augmenter le niveau de la croissance par la dépense (Keynes), et tout repart quand il n'y a plus rien à brûler.
Un commentaire rapide concernant les sondages: enfin la démonstration irréfutable de la manipulation.
Dans un sondage du Figaro, ils annoncent que 55% des français ont été convaincu par le discours de Sarkozy. Or ils oublient de dire que, dans l'échantillon qu'ils ont choisi, il y avait 58% qui ont vu le discours (alors que d'après Médiamétrie, 12 millions de spectateurs l'ont vu, donc autours de 28% des électeurs, disons 30% avec ceux qui l'ont vu après). L'échantillon est donc clairement biaisé (du simple au double). En plus, le chiffre annoncé de 55% concerne uniquement ceux qui ont vu le discours et ne prend pas en compte la totalité de l'échantillon ! Et voilà donc qu'ont trouve sur les médias que "55% des français" sont convaincus par Sarko...
C'est tellement grossier que ça commence à me rappeler les dictateurs du moyen-orient avec leur "99,7% de la population qui m'adore", et dont la fin était peu glorieuse.
Décidément les anti-communistes primaires secondaires et dogmatiques se manifestent à tour de bras, car de lire en page 75 du PPP très dynamique puisque toutes et tous peuvent apporter en citoyenneté des propositions pertinentes et incontournables d'avancées nécessaires pour les émancipations,de lire et d'écrire :" Nous agirons pour la dénucléarisation,pour le désarmement multilatéral et controlé de tous les types d'armement dans l'esprit de la Culture de paix promue par l'Unesco et la Charte des Nations unies".
A remarquer les majuscules à Culture et Charte et bien sur Unesco.
Si je sais bien lire et depuis l'école publique, laique et gratuite grâce à tous les enseignants qui par leurs grandes valeurs professionnelles m'ont formé en citoyenneté comme la plupart dans notre France, il est certain que le P.C.F. et la Gauche Unitaire ainsi que de nombreux groupes, associations sont en totalité en accord avec le désarmement et toutes les propositions du Parti de Gauche, de toutes façons s'il faut préciser ces points tellement importants les propositions seraient les bienvenues et tellement non polémiques, nous sommes loin là de nous cantonner à seulement le nucléaire civil si dangereux dont les défenseurs seraient l'E..D.F. avfec la C.G.T. et le P.C.F., tout ça pour essayer de dynamiter le FdG.
De formations syndicales et autres je hais la politique des non-dits et des insinuations de toutes sortes, de manipulations perverses pour que l'exploitation perdure au seul profit d'une poignée, les moins de 1% qui ont tout ou presque.
Vive notre candidat et toutes les engagées, tous les engagés au Front de Gauche pour une transformation radicale et obligatoire pour vivre, grâce à ce rassemblement de tous ces lucides et qui réfléchissent avec courage sans oublier les actions très utiles et nécessaires.
Jean-Louis Charpal
Ton plaidoyer en faveur d'internet m'enthousiasme. Je pense qu'il faut aller beaucoup plus loin sur cette voie. La liberté pour les individus que cette technologie offre est un tremplin extraordinaire pour le parti qui saura la promouvoir.
REVOCIT à 11h54
Avec le plaidoyer de Charpal et le tien, de beaux jours sont possibles. Comment conforter ces bonnes dispositions ?
Il n'y a pas de contradiction entre une argumentation sur le fond et ce que vous nommer des slogans. Il faut savoir dans quel cadre on est appelé à s'exprimer. Dans ce type de débats les interventions sont très brèves, il faut le savoir. De plus, comme il a été dit plus haut la plupart des auditeurs ignorent la complexité de ces questions. Si on prend le parti de l'argumentation universitaire, on est inaudible. D'autre part les slogans ne sont pas en soi à négliger s'ils disent des choses justes. Je suis militant du PCF front de gauche et mes remarques peuvent être prises comme des conseils. Il faut commencer par comprendre le cadre dans lequel on va se trouver et adapter son discours à celui ci. Toujours avoir les arguments de fond en réserve mais préparer des formules justes qui sont des marqueurs politiques : par exemple pourquoi ne pas avoir ciblé une seule thèse l'autre soir, du genre "cette crise que nous subissons est la conséquences de l'Europe que vous, madame Pecresse et vous monsieur Valls nous avez imposée en bafouant la démocratie qui s'est exprimée en 2005. Face à cette crise qui ne fait que commencer il y a une critique venant de l’extrême droite et une autre venant du front de gauche". Si les auditeurs éteignaient leur télévision en ayant bien compris cette thèse, ce serait bien.
Merci pour cette pédagogie répétée. Cela devrait informer et former la jeunesse qui est disponible pour comprendre compte tenu de l'ampleur des difficultés et ne fait pas confiance dans les institutions pour les résoudre.
C'est un travail sur le long terme d'éducation pour sauvegarder le libre choix et le libre arbitre.
@Message 177
J'avais bien compris Jean Louis. Ma précision (petite) était juste une annexe (très petite).
Quand je suis arrivée dans la profession à l'époque mitterrandienne et que les collègues plus anciens me disait cela, j'avais du mal à le croire et encore plus que cela pouvait revenir.
JOEL
Ce que tu dis là Si on prend le parti de l'argumentation universitaire, on est inaudible me paraît absolument incontournable. J'ai écouté Michel Onfray (soutien de Jean-Luc Mélenchon si je ne me trompe) dire à peu près la même chose à propos de la philo. C'est à dire qu'il ne faut pas confondre la philo compliquée (qu'il faut laisser aux universitaires) et la philo utile à tous. Ce qui est utile doit être audible par tous.
En revanche, ton argumentaire visant à clairement distinguer la critique venant du FN de celle venant du FdG est troublé par la volonté de mettre l'UMP et le PS dans le même sac. On ne peut pas faire une chose et regretter que d'autres fassent pareil contre nous. Plus on essaiera de trouver comment concilier l'inconciliable plus on perdra de temps.
173 Didier BARTHES
"Mais ne serait il pas utile de dénoncer l'alliance du Front de Gauche et du Parti communiste moldave" (plus que l'alliance PS-Modem)
Ben non, le PC de Moldavie allié à la Gauche Européenne c'était dans "Tintin chez les soviets", pas pour de vrai.
Par contre, c'est pas Ben Ali qui était dans l'Internationale "Socialiste" ?
Et je ne parle même pas de Papandréou, grand chef de cette même internationale, qui regarde son pays se faire égorger sans que cela lui défrise un seul poil de sa moustache. Des nerfs d'acier le gars...
Cahuzac : "Hollande ne pourra réaliser la totalité du programme socialiste"
Le Point.fr - Publié le 31/10/2011 à 10:14 - Modifié le 31/10/2011 à 11:52
Le président socialiste de la commission des Finances de l'Assemblée estime que le candidat PS devra faire des choix.
Bingo !
Au sommet on s'embrouille dites vous, alors je vais essayer de vous dire les choses telles que je les vois. Le sommet, c'est la tête, le pouvoir, le gouvernement, c'est surtout l'autorité quand elle ne dégénère pas en "autoritarisme "et toute ses conséquences. ça c'est le sommet comme vous dites, par contre la "responsabilité" toute la responsabilité appartient non pas à la tête, mais au corps, au corps social, électoral, en un mot au peuple. Oui toute la responsabilité appartient au peuple, à la puissance et non pas au pouvoir. Et c'est toute l'histoire de la révolution française ou il s'agissait de décapiter la tête, l'autorité au bénéfice de la responsabilité du corps, du peuple. Le problème, c'est que la révolution n'a pas fait la découverte, qu'il fallait une révolution seconde qui consistait à réunir l'autorité juste de la tête et la responsabilité seconde du corps, d'où la confusion et les horreurs de la "terreur". Cette confusion, nous y sommes toujours, elle est au cœur de toutes les crises que nous traversons et qui sont absolument nécessaires à la prise conscience des rapports du juste pouvoir et de la puissance jusque la toute puissance du corps, c'est à dire du peuple. Et je pourrais développer toute cette histoire à l'infini. Merci
Reponse a 190
L'article parti de la gauche européenne sur wiki vous donnera la Moldavie comme membre. Je vous informe en outre que l’université d’été 2010 s'est tenue en Moldavie. Voir le site officiel.
Vos méthodes ne sont pas jolies, jolies consistant a nier la réalité, a diffamer vos adversaires pour justifier des alliances avec un clergé réactionnaire et un parti homophobe.
@JLM
Il faut que vous alliez voir physiquement François Hollande suivi par des cameras, pour lui faire offre de débat sans qu'il puisse ne pas répondre ! Il faut créer le buzz !
vaillant 179
D'accord avec vous ! Il me semble cependant qu'apparait en Europe actuellement un nouvel élément de langage à propos de la séparation des banques en deux entités distinctes (retour au "glass-steagall act" que beaucoup préconisent voire réclament depuis quelques mois) à savoir "nos voisins le font". En effet on entend de plus en plus souvent les politiques, les économistes "patentés" dire les Anglais l'ont fait ou y sont revenus, les US en parlent les allemands aussi etc.
Les Anglais l'ont fait mais seulement en séparant les activités, les deux restant au sein des mêmes établissements, dirigés par les mêmes patrons ! Bref un leurre comme d'habitude. Ils l'ont fait sans le faire vraiment pour apaiser leurs opinions. Bien sur je m'étonne que notre président n'ait pas encore intégré cet élément dans son discours mais ça ne saurait tarder. Son coté résistant sans doute !
Essayons dans les prochains d’être attentifs à ces références chez les "commentateurs" (comme les appelle NS) pour voir si ça se généralise dans le paf. Je parie que oui !
Allez constituons et ensuite présidons !
@151 mortvandiaux
Pour faire suite, le gouvernement cherche 8 milliards, pourquoi ne pas les prendre sur le budget de la guerre. A t-on besoin de s'armer de la sorte, les dangers sont ils si grands ? Au lieu de faire des comptes d'épicier, 500 millions pars là, 1,5 milliards par ici, nos grands dirigeants devraient arrêter de nous raconter des histoires, la crise et la misère pour les peuples et la mise pour l'oligarchie ça suffit. En tout cas bravo au peuple palestinien pour l'entrée à l'Unesco, la France a finalement approuvé,... pour ne pas perdre la face avec les Américains.
Que se vayan todos !
belatar 132
Merci pour ce lien tout y est et même plus ! Formidablement accessible en plus.
Je conseille à tous d'écouter cette conférence. Passionnant !
LA CRISE DES DETTES PUBLIQUES
Aujourd'hui la Grèce supporte une thérapie morbide qui lui est infligée, le peuple grec a perdu de 30% à 50% de son pouvoir d'achat, l'économie s'effondre, et le gouvernement français à le culot d'aller leur vendre ou essayer de leur vendre (je n'ai pas compris si c'est l'un ou l'autre) du matériel militaire, c'est une honte, pas un seul mot dans nos médias, nous sommes vraiment dirigé et informés par des crapules.
Mais qui peut croire que les Grecs auront un jour les moyens de rembourser leurs dettes, quel pays d'Europe en aura les moyens d'ailleurs, puisque tous ne payent que les charges de la dette (les intérêts) jamais la dette, d'ailleurs les banksters et autres investisseurs ne tiennent pas à ce que ces dettes soient remboursées car il ne toucheraient plus cette rente que sont les intérêts d'emprunts, et avec le MES si il voit le jour, ils n'auront plus de soucis car les intérêts pourront courir "ad vitam aeternam" dans la mesure ou ils seront payés par l'impôt direct puisque garanti par l'UE qui prélévera directement dans les caisses des états qui auront accepté et signé le traité instaurant le MES (ceci avant 31/12/2012)
Donc si l'on a une once de logique, il nous est permis de dire que personne, plus aucuns pays au monde, ne payera (remboursera) aucune dette publique. donc toutes les dettes sont annulées, et de ce fait, tous les intérêts deviennent caduques.
Si le système capitaliste avec sa cohorte de banques, de milliardaires de millionnaires, résistent à cela je n'y comprends plus rien. D'ailleurs il suffirait que la France suive la Grèce ou la précède, pour que l'Espagne, l'Italie et le Portugal suivent.
N'ayez pas peur personne ne viendra vous prendre votre maison, vos biens, ni les quelques sous d'économie que vous aurez eu la prudence de remettre dans vos bas de laine, chose que j'ai fait à titre personnel depuis 2 semaines.
J'en ai marre des journaleux. Encore un article présentant Mélenchon comme un fou, dans les Inrocks. Ca tweete partout, ça glousse, ça ricane. Les haineux sont tous contents, ils ont de quoi cracher leur venin. Tout, sauf parler politique!
Dégoûté, envie de gifler deux-trois rédactions complètes.
@ 194 Didier BARTHES
Je ne vois pas en quoi le fait de faire parti d'un même groupement (Gauche Européenne) veuille dire que chaque parti composant ce groupe ce doit d'épouser les convictions de tous, à ce propos, puisque le PS se réclame de gauche, il devrait en toute logique faire parti de ce groupement, non ?
"Vos méthodes ne sont pas jolies, jolies consistant a nier la réalité, a diffamer vos adversaires pour justifier des alliances avec un clergé réactionnaire et un parti homophobe"
Vous inversez un peu trop facilement les rôles, monsieur, vous attribuez aux autres vos propres procédés, mais de ceci nous en avons l'expérience au travers de vos nombreux mentors qui n'ont de hâte que de retourner leurs vestes reniant en moins de temps qu'il ne faut pour vous le dire leurs liaisons dangereuses, pourvue que la gamelle soit bien garnie, bien sûr, vos dirigeants nous offrent un bien vilain spectacle.
Même mes amis du parti socialiste (ceux de la base évidemment) sont écœurés par tant de félonie, ne me forcez pas à vous en donner la liste (des félons) elle serait trop longue.
Cronos 199
Voilà une action de sécurité citoyenne exemplaire, le peu qui nous reste, prévoir de le mettre au chaud pour la résistance, oui nous pouvons et devons et avons tout notre droit d'appartenance au monde du travail et quelque soit les "catégories" professionnelles. Exit les mafieux milliardaires de millionnaires de spéculation pour la grosse bulle financière ! Excellente logique et très poétique. C'est non à encourager dans toutes les langues, pas payer les dettes des autres, ni de se soumettre à leur desiderata en sacrifice.
Même pas peur, on peut et on fera !
@Marc 125 et aux autres
Très bonne vidéo. Peux tu me donner le nom d'un logiciel de préférence gratuit qui permet de faire un tel montage?
Merci.
Nous aurons besoin d'une forte réactivité véloce pendant la campagne. Plus nous serons nombreux à savoir le faire...
@Didier BARTHES
J'ai suivi le lien que vous donnez car j'ai des amis moldaves et je connais un tout petit peu le pays et son paysage politique. Donc - c'est pas le bon lien car il présente un groupe du Parlement européen, ce qui automatiquement exclut du tableau les partis politiques des pays non-membres de l'UE (Moldova) qui aient statut de membres ou d'observateurs. Vous aviez un autre type de rassemblement de partis de gauche peut-être ou bien, assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe? Mais dans ce second cas la différence est trop profonde et la conclusion de cooperation rapprochée entre la PCF et PCM doit elle aussi être révisée.
La Palestine est devenue le 195 ème membre à part entière à siéger à l'Unesco.
La France a voté pour, les Etats unis d'Amérique, l'Allemagne, le Canada contre. Italie et Royaume uni se sont abstenus.
Une étape nouvelle dans le processus de paix.