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29oct 11
Enfin un référendum en Grèce
Communiqué du 01/11/2011
L'Elysée est consterné quand le peuple est consulté. Au contraire, je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M.Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple.
Je forme le vœu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d'austérité qui plomberaient leur avenir. Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l'obligation de sauver le peuple autant que la monnaie.
I
ci, avant trois jours de pause, je jette quelques lignes qui peuvent aider, si besoin. Il y est question du sommet européen. De Sarkozy, puis de Bayrou. Et il y a aussi quelques mises en garde contre les rumeurs socialistes sur ma candidature aux législatives.
Merci à Guillaume Bricout pour cette série de photos au coeur du mouvement des Indignados espagnols en mai 2011…
Le sommet de l’Europe s’est achevé en une sorte de feu d’artifice d’auto-satisfaction. Tout avait été organisé pour cela, il est vrai, par une dramatisation préalable bien orchestrée. Quand on y regarde de plus près, le résultat est pourtant assez inquiétant. Mais pour comprendre ce qui s’est décidé, quelle affaire. Que c’est technique ! Toute l’astuce est peut-être là. Aucun principe général d’action n’est exposé. On doit donc courir d’une source d’information à l’autre pour comprendre ce qui s’est passé. Pour nous, les parlementaires, c’est encore plus humiliant car nous sommes censés savoir. Mais nous ne savons rien. Jeudi matin Barroso et Van Rompuy se sont sentis obligés de venir lire un texte devant le parlement européen tant le scandale était grand que de toute la crise il n’ait été informé de rien ni consulté d’aucune façon. Sinon, le relevé de conclusion qui est 
arrivé sur nos ordinateurs jeudi matin est un obscur document en langue de fonte. Et d’ailleurs rédigé en anglais. Pas de traduction disponible. Les documents en Français que nous avons ensuite trouvés sur les sites de presse qui ont fait l’effort de les rechercher et de les publier sont des versions partielles.
Bref, nous avons travaillé d’arrache-pied, nous aussi, toute la semaine et avant le deuxième sommet pour suivre d’heure en heure ce qui permettait de compléter le tableau dont nous disposions à travers la presse et les maigres documents en circulation. Vous pouvez trouver tout cela sur mon blog européen. Je vous garantis un document assez unique de précision. Si cela vous paraît être du bon travail sachez qu’il faut aussi en savoir gré à Céline Ménesses, assistante du groupe GUE, qui est aussi membre de l’exécutif du Parti de la Gauche européenne au titre du Parti de Gauche. Faire cet exercice a du bon, cela va de soi. On sait, on comprend. Il y a un revers. On ne supporte plus les approximations et les erreurs d’informations des autres. Cela peut pousser dans une pente pédante ou trop sophistiquée. A moins de disposer d’un talent de
vulgarisation ou de simplification qui n’est pas à la portée de tous et en tous cas pas à chaque instant.
L’autre inconvénient de cette situation est que nos interlocuteurs, moins bien informés, ont une grande tendance à vouloir parler d’autre chose et refusent le débat technique. Tout cela je l’ai éprouvé sur le plateau de France 2. Cela ne tient pas seulement à la confusion qui régnait du fait que, faute de compteur de temps de parole, madame Le Pen disposa, à son goût, du pouvoir de clouer tous les débats dans ses récitations de fiches hors sujet ! Le fond de la cacophonie vient de ce que mes trois interlocuteurs n’étaient guère soucieux des résultats réels de ce sommet. Mais je l’ai déjà dit, le contenu de ceux-ci sont d’une incroyable complexité. Par exemple, expliquer que la décote de 50% des titres de la dette grecque ne réduit que de 29% le montant de celle-ci est un exercice assez rude, non ? Pourtant une partie du cœur de la mystification est là. Peut-être ai-je tort de m’ingurgiter autant de choses et de vouloir à tout prix être dans la pédagogie, même de masse. Mais on ne se refait pas. J’aime comprendre. De plus, je ne veux pas vous faire courir le risque que votre porte-parole 
se trompe, sachant qu’ensuite il y aura le clan des haineux qui en fera des gorges chaudes en boucle de tous côtés. Enfin, je crois qu’on aide mieux notre cause chaque fois qu’on éclaire le jugement du commun.
Je voudrais résumer ce que je comprends de ce que j’ai vu dans ce sommet. Au plan politique La France paie la bêtise du Traité de Lisbonne et Sarkozy la forfaiture de l’avoir fait passer de force. De force, après que le référendum l’a rejeté. Enfermé dans la règle libérale, la France respire moins qu’un autre pays. L’Allemagne des rentiers domine. Je n’y reviens pas. Au plan financier et économique, l’accord du sommet européen ne vaut guère. Il ne résout rien. Les libéraux ont gagné, la BCE n'interviendra pas. Donc la spéculation continuera. Au cas particulier de la Grèce, il faut comprendre qu’elle vient d’être condamnée, officiellement, à dix ans d’austérité et de souveraineté limitée. Si tout va bien. Et Papandréou s’est à nouveau couché. Le retour de la Grèce sur les marchés financiers est prévu pour 2021 mais Papandréou a déclaré : "si nous parvenons à mettre en œuvre les réformes rapidement, ça ne prendra pas dix ans, ce sera bien plus rapide" ! Comme on le sait les 17 pays ont décidé d'effacer de 50% de la dette grecque détenue par les institutions financières soit 100 milliards d'euros. Mais au total, la dette grecque atteint 350 milliards d'euros. En fait, les banques vont voir leur titres actuels remplacés par des titres plus long et à taux plus bas. Cette trouvaille doit ramener la dette grecque de 160% du PIB aujourd'hui à 120% d'ici 2020. Conclusion : dans neuf ans la Grèce en
sera au point d’endettement où elle était en début de sa crise. Tout le monde comprend que ce n’est pas soutenable, tout simplement. Ca craquera.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), présenté comme le pare feu contre la spéculation, est doté de 440 milliards aujourd'hui. Aucun chiffre ne figure dans le communiqué final à son sujet. Mais il y aurait eu accord pour porter sa "force de frappe à 1 000 milliards". Jusqu'à hier, certains espéraient 2 000 milliards. Pourquoi ? Parce que la force de dissuasion d’un pare-feu est à la mesure de ce qu’il doit protéger. C’est pourquoi notre idée du prêt direct aux Etats par la Banque Centrale Européenne est forte. Car la puissance de financement est alors illimitée. Voyons le cas concret : la dette de l'Italie est de 1 800 milliards d'euros. Le FESF est donc insuffisant pour bloquer la spéculation contre la dette italienne.
Et comme le FESF n'est pas transformé en banque comme le voulaient les experts de Nicolas Sarkozy, il ne pourra donc pas se refinancer auprès de la BCE. L'Allemagne a fait retirer une phrase sur le sujet dans le communiqué. Résumé : la puissance du pare-feu est limitée, celle de l’incendie ne l’est pas. On devine la suite.
Le fédéralisme autoritaire est désormais le mode ordinaire de l’Union européenne. C’est officiel. Les textes ne cherchent même plus à enrober le fait. Il a connu un coup d’accélérateur. Certes le communiqué final, pour en rajouter, présente comme des nouveautés des choses déjà décidées et mises en œuvre. Ainsi quand il déclare que les pays qui ont des déficits excessifs verront leur budget examiné et commenté par la Commission « avant leur adoption par le parlement national concerné ». C’est déjà en cours et ça s’appelle « le semestre européen » dont le principe a été adopté au parlement français par la droite et le PS. Autre chose. Quoique déjà prévu dans l’accord du 21 juillet dernier, le communiqué rappelle que la Commission européenne sera aussi chargée de surveiller l’exécution du budget et de proposer si nécessaire des corrections en cours d’année. Un super-gouvernement cette Commission. Enfin et cela est neuf, le communiqué final prévoit aussi l'adoption de la "règle d'or" budgétaire dans les 17 pays de la zone euro d'ici fin 2012. Ou bien Sarkozy trouve le moyen de la faire adopter ou 
bien ce sera la première réunion du Congrès à Versailles du gouvernement Hollande, ou bien la première désobéissance du gouvernement du Front de Gauche.
Je ne me cache pas la difficulté de mon point de vue. D’un côté la construction européenne peut se détricoter en quelques semaines quand la crise financière et bancaire va revenir. Il faudra alors proposer séance tenante un « plan B » alors même que la situation sera infiniment plus tendue et les rapports de force internationaux plus explosifs à manier. Dans le cas contraire je vois bien comment les socialistes, autour de la candidature de Hollande, préparent leur alignement sur la nouvelle donne européenne. Papandréou et Zapatero sont des modèles pour eux. Hollande n’a-t-il pas été d’abord visiter le premier ministre espagnol ? Quel autre sens peut bien avoir un tel symbole dans une Espagne en pleine déroute ? Cela m’amène sur le thème du choix d’alliance de la gauche. La tentation centriste est le cœur du dispositif dont rêve François Hollande. Le soir même de sa victoire aux primaires socialistes, le dimanche 16 octobre, il déclarait: "Et puis, il y en a d’autres qui ne savent pas s’ils sont de gauche, qui savent qu’ils ne sont plus de droite, ce qui est déjà pas mal, et qu’il faudra bien accueillir le moment venu, s’ils le décident". On ne peut dire plus clairement que la présence de François Bayrou dans une majorité avec le PS ne dépendrait que de Bayrou lui-même. Pas du PS. De son côté, Bayrou avance. Il sera candidat. Et il commence à dévoiler son programme. Derrière son slogan "produire, instruire, construire", il affine ses arguments. Pour lui, "les Banques sont en situation précaire parce que les Etats les ont obligés à prendre des emprunts qu'ils ne peuvent pas rembourser. Ce sont les Etats qui ont planté les banques. Les banques ne sont pas vertueuses mais c'est la politique des Etats laxistes qui a créé les difficultés". Vous avez bien 
lu. C'est la faute des Etats. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'il défende qu'"il y a des dispositifs à imposer aux Etats de l'UE en contrepartie de la sécurisation de la dette". C'est exactement ce qui vient de se décider au dernier sommet européen. C’est la voie de l'autoritarisme européen et de la souveraineté limitée.
Puis Bayrou précise son programme. "Je propose un agenda 2020 comme les allemands ont fait un agenda 2010" a-t-il déclaré dans l'émission "Questions d'info" sur LCP le 12 octobre dernier. Encore le modèle allemand ! « L'agenda 2010 » ? Il est de sinistre mémoire pour la gauche allemande. C'est le programme brutal contre les droits des salariés et des chômeurs appliqué par le SPD de Gerhard Schröder. L'Agenda 2010 et la réforme Hartz IV du marché du travail sont à l'origine de la démission d'Oskar Lafontaine du SPD en 2005. Et quand on lui demande comment il compte appliquer son programme, Bayrou répond. Il veut "une majorité centrale" : "il faut une majorité centrale pour faire ce qu'on fait les Allemands avec l'agenda 2010 ou les Espagnols avec la règle d'or". La casse du droit du travail, les emplois à un euro de l'heure pour les chômeurs et la règle d'or, voilà les références de François Bayrou. Sans parler de la hausse de TVA de deux points et de la baisse des dépenses de l'Etat et de la Sécurité Sociale de 20 milliards chacun. Personne ne peut dire qu’il n’est pas prévenu. Comment oser dire, après cela, qu’il y en a qui « savent qu’ils ne sont plus de droite » ? Car si ce que dit Bayrou n’est pas un programme politique de droite, alors qu’est-ce qu’un programme de droite !
Pour construire cette "majorité centrale", Bayrou a au moins une franchise que d’autres n’ont pas. Il reconnaît que ce n'est pas possible avec le Front de Gauche. Il indique clairement que faire croire qu'on pourrait avoir le Modem et le Front de Gauche dans le même gouvernement est "une illusion" : "La politique que la France devra nécessairement suivre, si elle veut s’en sortir, ne s’accommodera pas de tels leurres". Et Bayrou précise dans Médiapart du 15 octobre : « L’équation politique qui mettrait dans la même majorité Joly, Mélenchon, Hollande ou Aubry est une tromperie, puisqu’ils sont en désaccord sur l’essentiel : est-ce que les problèmes viennent de nous ou de la mondialisation ?». Comme on le voit, je n’exagérais pas en disant le 4 octobre dernier sur RMC et BFL-TV, que le Parti Socialiste devait cesser de faire semblant du contraire.
Pour éclairer ce choix, voici quelques précisions sur les attentes de François Bayrou. Il a déclaré le 19 octobre sur le Grand Journal de Canal+ que "le problème, c'est que François Hollande a prononcé une phrase que je considère comme une interrogation très importante pour tous les citoyens. Il a dit 'le projet du Parti socialiste m'engage'". Pour Bayrou, le projet du PS, pourtant bien timide, est "impossible, insoutenable". Dans le monde il parle même "d'illusion meurtrière". Mais il précise: "Si c'était les vraies idées de François Hollande, je n'ai pas de doute qu'il y ait des points de rencontre". Monsieur est servi. François Hollande a déjà déclaré lui-même que le projet socialiste était rendu caduc du fait de la crise.
Je ne vais pas écrire plus long. Mon bagage est prêt. Je vais souffler trois jours à ma maison de campagne où m’appellent de menus travaux avant l’hiver. Avant de partir j’ai eu l’obligation de répondre à des amis qui s’inquiètent d’échos de presse selon lesquels je suis annoncé candidat aux législatives, ici ou là, à Paris, dans la Somme, comme cadeau des socialistes. La rumeur est propagée avec gourmandise par tous ceux à qui cela permet de m’imputer un goût des « places » qui en réalité atteste surtout de leur propre appétit pour elles et de l’importance qu’elles ont à leurs yeux. Evidemment comme d’habitude, il s’agit d’une opération des dirigeants socialistes qui veulent de la sorte m’englober pour mieux m’étouffer. L’autre technique des socialistes consiste à convoquer les dirigeants communistes pour faire des arrangements avec eux puis à se retourner vers mes amis du Parti de Gauche pour leur dire de s’arranger avec les communistes. Je connais la suite de ce genre de comédie. Je sais que c’est à cette méthode qu’est due l’élimination du Parti de Gauche du Sénat. Je n’oublierai rien, ni personne. Un proverbe dit que tu peux être trompé une fois sans devoir t’en vouloir. Mais à la deuxième, c’est toi le premier coupable. L’expérience instruit.
Le traitement que m’infligent les dirigeants socialistes, muets par ailleurs sur mon offre publique de débat, est très grossier et méprisant. Ils se le croient autorisés du fait qu’ils se voient à 39 % dans les sondages pour le premier tour et 60 % au deuxième. Il est possible quand la discussion a commencé entre eux pour savoir qui sera président de l’Assemblée Nationale, ministre de l’intérieur, premier ministre et ainsi de suite. Tout alors leur est permis. Il ne leur reste plus qu’à le faire. Ce sera, je le crois, un peu plus compliqué. Surtout qu’après tous ces outrages et la répétition de ces petites manœuvres si viles pour me déconsidérer, je ne respecte pas ceux qui ne me respectent pas. Je n’ai aucune confiance en eux, ni politique ni surtout humaine. Il leur reste à comprendre que leurs soit-disant offres ne m’intéressent pas. Il ne faut pas compter sur moi pour les tablées de rustres. Mon œuvre, c’est le Front de Gauche. J’en suis un des bâtisseurs du premier jour. Une construction qui est un acte de refondation de la gauche. Mon choix est de faire tout ce que je peux pour lui ouvrir la route vers la première place à gauche et dans le pays. Dans cet état d’esprit les combines de couloirs des dirigeants socialistes et de leurs commensaux me font vomir ! Il leur reste à comprendre que toutes leurs magouilles, me concernant, buttent sur une difficulté. Je ne demande rien. Et si j’ai quelque chose à demander ce n’est pas à eux. Je sais à qui. Au suffrage universel. Je suis déjà député ! Au titre du Front de Gauche ! Je n’ai succédé à personne ! Je n’ai eu aucun accord pour cela avec les dirigeants socialistes. Mon siège a été gagné contre leur volonté, par des militants simples et sincères que personne ne peut acheter d’aucune façon.
Ma prochaine circonscription, c’est la France toute entière.
415 commentaires à “Au sommet on s’embrouille”
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Bonjour Jean-Luc, et les autres.
Chaque fois que je lis chez un politicien exactement ce que je pourrais dire, je suis épatée.
Il y a cependant encore un truc qui me chiffonne, perdu dans l'intensité de l'instant : Jean-Luc a déclaré qu'il était normal que la Chine occupe le Tibet.
ça me chiffonne vraiment. Là il faudrait revoir la copie.
Je suis enchantée de voir ailleurs sur ce site la dénonciation de Lisbonne, clairement exprimée. Quoique il y manque l'essentiel, diable seul sait pourquoi.
L'information pourrait être complétée d'une unique page A4, ou deux, pédagogiques. J'envoie un mail pour détailler.
J'aimerais aussi savoir comment sera constituée votre assemblée constituante. C'est un point crucial si on ne veut pas qu'elle reproduise les embrouilles habituelles.
Non adhérente mais cordiale.
Ana Sailland
Dès le début de ma lecture je retiens ce que vous dites au sujet de ce Traité de Lisbonne qui fut imposé de force. Il se trouve que j'ai suivi avec beaucoup d’intérêt le débat entre Eric Zemmour (qui n'est pas particulièrement nôtre ami) et Nicolas Domenach. Et j'ai entendu Eric Zemmour déclarer très net : la faute de Nicolas Sarkozy est d'avoir signé ce Traité de Lisbonne alors que les Français n'en voulaient pas ! Une faute majeure contre la démocratie. Je cite approx mais je l'ai retenu parce que oui, ce fut une faute majeure contre la démocratie et le pays entier ! Entendre un tenant sarkophile parler ainsi, avec juste raison d'ailleurs, avait quelque chose d'irréel. Vous connaissez la sentence qui dit que toute maison divisée contre elle-même tombe en ruine... la chute est bien avancée ! Je n'ai pas voté aux Primaires Socialistes parce que j'estime que c'est maintenir le système pourri, j'attends de pied ferme l'élection présidentielle de 2012 et je compte plus que jamais voter pour vous dont je salue le courage. J'espérais qu'Arnaud Montebourg se rallierait à vous. Il est rentré à la niche et je suis très déçue. Bonne continuation à vous Monsieur Mélenchon.
187 joel
Votre remarque est pertinente.
"cette crise que nous subissons est la conséquence de l'europe"
Au cours de cette émission Jean-Luc Mélenchon a rappelé qu'il était attaché à l'Europe et à l'euro.
Mme Le Pen et Dupont Aignan sont très clairs. Il faut en sortir. Je le pense également. Je ne comprends pas l'attitude du PG et du FdG.
Une réponse simple à didier Barthès
Si ce que vous mettez en évidence dans vos allégations 173 de 10h51 est vrai, ce qui demande à être vérifié, compte tenu qu'il n'y a aucune alliance entre le Front de Gauche et le parti communiste moldave, mais une adhésion commune à la gauche européenne sur la base de son manifeste.
Manifeste qui entre autre dit : "Nous aspirons à incarner cet espoir qui nous permettra d’aborder en termes nouveaux la question de la globalisation, de la paix dans le monde, de la démocratie et de la justice sociale, de l’égalité des sexes, de l’autonomie de vie des personnes handicapées, du développement durable et équilibré, du respect pour les spécificités culturelles, religieuses, idéologiques ou des orientations sexuelles."
Son exclusion s'imposera ou s'impose si vos affirmations sont vraies.
@203 Tiago_Jaïme
La vidéo dont je parle dans mon post 125 n'est pas de moi. Je ne suis pas un spécialiste du montage vidéo et ne peux donc pas te conseiller de logiciel. Désolé.
Je disais juste que, après moult réflexion, c'est sur cette vidéo que mon choix s'est arrêté pour lancer la petite bouffe-citoyenne que j'organise bientôt chez moi dans le but de mettre le pied à l'étrier de la politique en général, et du FdG plus particulièrement, pour quelques-uns de mes voisins très dépolitisés.
Jean-Luc Mélenchon : "L’autre technique des socialistes consiste à convoquer les dirigeants communistes pour faire des arrangements avec eux... Je sais que c’est à cette méthode qu’est due l’élimination du Parti de Gauche du Sénat. Je n’oublierai rien, ni personne. Un proverbe dit que tu peux être trompé une fois sans devoir t’en vouloir. Mais à la deuxième, c’est toi le premier coupable."
Je souhaite du plus profond de mes convictions politiques que tu ne seras plus jamais coupable. Mais je suis inquiet quant à ma paranoïa à propos d'un copier-coller à l'italienne où le T2S risque de provoquer un large front pérenne allant des communistes à Bayrou.
Mais avec de la conviction et sans trahison on peut tenir. Le tout serait de le savoir à l'avance. Mais bravo pour l'instant.
Au fait, les communistes, ils ont pité à la sous-soupe sénatoriale de Hollande pour avoir des élus ?
@ Ana (206)
La Chine occupe le Tibet, comme Israël occupe la Palestine, les USA occupent l'Afghanistan et la France (via l'OTAN) occupe la Libye.
Et je peux vous assurer que la situation dans ces trois derniers pays occupés est bien plus grave qu'au Tibet. Incomparablement plus grave d'ailleurs.
Alors, c'est très bien de s'occuper des "droits de l'homme" chez les autres, mais la moindre des choses serait d'abord de s'en occuper chez nous (à commencer par les conditions désastreuses de détention dans les prisons françaises, par exemple).
Cordialement, de Belgique (pays qui occupe la Flandre).
@ 158 Sonia Bastille
Dites moi vite, chère Madame, dans quel tribunal Prud'hommal ou autre les lois françaises concernant la protection et le droit des travailleurs ainsi que ceux de leurs représentants sont respectés ? Je crois que vous aurez remarqué que ma demande est au singulier, car je doute fort que vous puissiez me donner ne serait ce qu'une seule adresse !
@200 Alin dit:
"J'en ai marre des journaleux. Encore un article présentant Mélenchon comme un fou, dans les Inrocks. Ca tweete partout, ça glousse, ça ricane. Les haineux sont tous contents, ils ont de quoi cracher leur venin. Tout, sauf parler politique !"
De grâce camarade, ne nous balances pas des liens de ce type, ne fais pas le relais de ces canards, vraiment il n'en valent pas la peine, le mépris et la plus grande des offenses, ils sont méprisables ces gens là, méprisons les, jamais ils sont fatigués, jamais ils sont à cran, jamais ils en ont marre de coller aux basques des gens, ce n'est pas de la misogynie, mais c'est encore une minette qui signe l'article en question, c'est simplement un constat.
Avez vous remarqué lors de la présentation des participants au débat suite au propos du Chef de l'Etat que marine Le Pen fut présenté comme candidate à la présidentielle, alors que Jean Luc Mélenchon fût présenté comme représentant du Front de Gauche ?
@Tiago_Jaïme
Pour les logiciels il en existe plusieurs disponibles gratuitement sur le net.
Vous devez pouvoir couper des séquences non désirées et coller ensemble les séquences choisies. Certains logiciels font les deux... Certains sont faciles d'utilisation.
Je n'ai pas fait d'essais exhaustifs sur tous, je ne veux donc pas vous en conseiller un, (mais avec un moteur de recherches vous les trouverez facilement), en revanche ce que je peux vous dire c'est qu'il faut un ordinateur plutôt puissant et pas mal de temps.
Je partage complètement l'avis de JL Charpal sur la puissance et les possibilités nombreuses d'internet.
Plus il y aura d'initiatives circulant sur la toile et plus il y aura d'internautes prenant connaissance des réels messages du Front de Gauche...
Je me sens un peu Madame Soleil !
Que François Sarkollande ou Nicolas Hollankozy gagne... je vois... je vois... cinq années de plus fichues ! Cinq années de ma vie foutues. Et mon forfait vie est passé de moitié ! Le blablabla c'est bien. Allez voter. oui, pour le plaisir : Jean-Luc Mélenchon au premier tour. Mais que faire en vrai pour que ça change ?!
@Cronos (215)
Il vous aura sans doute échappé que les Conseils des Prud'hommes est très vieille institution judiciaire française. Elle est une des branches de la justice sociale. La justice prud'homale est une justice d'exception, paritaire, élective, placée auprès d'un TGI, indépendante notamment des pouvoirs politiques.
Les conseils de prud’hommes sont compétents pour connaître les litiges individuels nés à l’occasion d’un contrat de travail de droit privé. Dans le cadre de cette mission, les conseillers prud’hommes sont chargés de la conciliation des parties et, à défaut, du jugement des affaires. Pour certaines situations urgentes, il existe une procédure de référé permettant d’obtenir rapidement une décision. Le conseil et la section compétents sont le plus souvent déterminés en fonction de l’implantation territoriale et de l’activité principale de l’employeur. La saisine du conseil de prud’hommes implique le respect de certaines formalités. Pendant la procédure, employeur et salarié peuvent se faire assister ou représenter, sous certaines conditions.
Les jugements rendus sont plutôt favorables aux saisines des salariés.
Selon les bulletins d’informations statistiques du ministère de la Justice, plus de 170.000 affaires au fond et environ 45.000 référés sont jugés chaque année. Dans 98,9 % des litiges, le demandeur est un salarié et dans la quasi-totalité des cas, la saisine fait suite à un licenciement (39,7 % se terminent par un jugement favorable au demandeur, 23,2 % par un accord et 37,1 % par un rejet (21,3 %) ou un abandon (15,8 %)). Environ 50 % des dossiers concernent la rupture du contrat de travail et 40 % le non-règlement de salaires ou de primes. On constate par ailleurs une recrudescence des plaintes relatives aux conditions de travail et au quotidien de la vie professionnelle : harcèlement moral, réduction du temps de travail, sécurité et santé au travail.
@ tous
Je vous recommande vivement, si vous le pouvez, de visionner le débat entre J. Généreux et l'économiste de François Hollande, sur le site "Arrêt sur l'image". Le clivage apparait de façon flagrante !
Pour la conseillère de Hollande la priorité est : 1. Reduire la dette pour rassurer les marchés 2. Donner plus de pouvoir à l'Union à l'Européenne. C'est à ces conditions seulement, pense-t-elle, qu'on pourra - un jour - (quand ?) refaire une politique de progrès social. Rien de neuf, donc sous le soleil social-libéral.Toujours le vieux dogme maastrichien : les marchés + l'Europe = bonheur garanti ! C'est gens n'ont rien retenu - ou ne veulent rien retenir - de l'Histoire et de ce que la crise a révélé. Rien !
En face, Généreux appelle avec audace à affranchir la dette des marchés et à désobéir aux traités européens qui nous en empêchent. D'un côté la détermination et le courage. De l'autre la lâcheté et la soumission à l'ordre libéral établi. "résitance" ou "soumission" ! Tout le débat est résumé dans ces deux mots.
Par ailleurs, Généreux a bien d'avantage parlé que sa collègue "Hollandaise". Normal. Elle n'avait rien à dire, rien à rétorquer, rien d'autres à opposer à l'argumentation de Généreux, que des sourires embarrassés.
A noter, l'attitude réjouissante des deux animateurs d'ASI, visiblement plus séduits par les arguments de Généreux que par les molles incantations de sa contradictrice.
Nous on peut, parce que nous on veut !... Quant à "eux" - hélas - résignés, impuissants et lâches, ils restent englués dans leur potage libéral. Celui de Papandréou, de Zapatero...
Vivement la révolution citoyenne !
Savez vous qu'un G 20 va se réunir à Cannes ?
C'est un déploiement de forces inimaginable. Sans compter les policiers en civils. Combien doit coûter cette manifestation et surtout, qui va payer ?
Ne pourraient ils pas se réunir sur le Plateau des Mille-Vaches ou au Larzac ?
Je vais avoir 76 ans au mois d'avril 2012. J'ai commencé a militer au PC, j'avais 22 ans. Après j'ai suivi les écoles du parti je me suis "battu" pour faire avancer le projet du PC, mais j'ai rendu ma carte en 1981 lorsque le PC a appelé a voter Mitterrand. Celui-ci, à un congrès de la "social-democratie" avait dit je suis là pour prendre 3 millions de voix au parti ce qui fut fait. Tout cela pour vous dire qu'il ne faut absolument pas faire confiance au PS ce sont des "tenants" du capitalisme et ils ont toujours trahi le monde du travail ! Premier tour Front de gauche deuxième tour bulletin blanc pour moi c'est la seule façon de pas être "cocufié".
@222 jean ai marre
Vu aujourd'hui sur BFM TV. Un reportage format 30" sur les préparatifs du G20 à Cannes. On nous explique les mesures de sécurité extraordinaires qui sont mises en œuvre. On nous raconte qu'à ce propos on va remettre des policiers à la frontière Italo-Française pour surveiller les entrées sur notre territoire. Et là, on a droit à l'interview de l'un de ces policiers qui a pour mission "d'arrêter et de fouiller les vans et les véhicules en provenance d'Italie"... "à la recherche de banderoles, de chasubles ou de T-Shirt hostiles au G20".
Je vous promets, ce sont ses propres mots. Je n'arrive pas à retrouver le reportage sur le site de la chaine. J'étais sidéré. Le plus fou, c'est le retour plateau, la paire de "journaleux" tout sourire qui continuent comme si ce qui venait d'être dit n'avait rien d'anormal.
Apparement l'organisation du G 20 à Cannes couterait aux alentours de 20 millions d'euros...
216 hêtre cyprés
J'avais noté cela, un oubli l'air de rien, qui n'est pas anodin venant d'une journaliste professionnelle. Encore ce 13h sur Canal (je sais, j'aime bien voir le zapping), N Domenach a oublié (?) de parler de la candidature du Front de Gauche ou de Jean Luc Mélenchon, en évoquant la possibilité de voir se reproduire un 21 avril ou un 2eme tour sans le PS, et citant les candidats potentiels, avec Mme Le Pen bien sûr.
Il doit y avoir des mots interdits sur Canal plus, ou ces journalistes sont atteints de Front de Gauchophobie, maladie sournoise, qu'il faudra vite éradiquer. Le peuple y veillera pour son salut.
Je pars de l’appréciation suivante :
« C’est pourquoi notre idée du prêt direct aux Etats par la Banque Centrale Européenne est forte. Car la puissance de financement est alors illimitée. Voyons le cas concret : la dette de l'Italie est de 1 800 milliards d'euros. Le FESF est donc insuffisant pour bloquer la spéculation contre la dette italienne. »
Mais les différents traités européens, l’indépendance constitutionnalisée de la BCE et le cadrage de ses missions interdisent précisément cela. Comme la philosophie, l’architecture, les institutions mêmes de l’UE.
Il est donc totalement illusoire et trompeur de se fixer cet objectif dans le cadre de l’UE ou au moins sans s’engager dès avant à ne pas respecter ses directives et celles de la commission.
Il y a autre chose s’agissant de la dette publique (je n’ai pas lu tous les commentaires et peut-être cela fera-t-il doublon). Mille excuses par avance. C’est une vieille histoire !
La dette publique est constitutive de l’histoire du capitalisme et a fortiori à celle de l’étape actuelle de son développement. Déjà à son époque Marx le signalait.
La dette ne résulte donc pas comme ils le martèlent d’un excès de la dépense publique en visant pour convaincre l’opinion l’expérience de chacun de la gestion du budget familial, mais aussi - et c’est encore plus vrai durant ces trente dernières années- d’une démarche politique de privatisation de la gestion monétaire (interdiction dès 1973 d’emprunt de l’état à la banque centrale), orientation câblée dans les différents traités européens (l’article 104 du Traité de Maastricht qui prolonge cette contrainte en interdisant tout emprunt des États auprès de leur Banque centrale et de la Banque Centrale Européenne et l’article 123 du Traité de Lisbonne). Auparavant les états empruntaient auprès de leur banque nationale sans intérêt !
Là est la source principale de l’augmentation croissante et exponentielle du service de la dette alors qu’en 1973 la dette de la France était nulle !
Il ne suffit donc pas de ferrailler sur le plan technique en connaissance fine des dossiers (ce qui est bien sûr nécessaire). Mais en fait cette démarche continue de se situer sur le terrain des forces dominantes.
La domination des marchés financiers sur la vie économique et sur la politique des états ets le résultat d’une construction politique, de décisions politiques, de la mise en place d’institutions politiques et financières.
Sans remise en cause de cette construction il n’est pas de chemin libérateur pour les peuples !
Et dans l’immédiat, les forces anti-capitalistes devraient –à mon sens être arcqueboutées dans la dénonciation (et le démontage argumenté) de la campagne selon laquelle les déficits publics résultent du trop de dépenses de l’état alors que l’opinion flotte sur cette question !
Et pour sortir de ce piège dans lequel on nous a enfermé la question de la récupération de la souveraineté monétaire des états me paraît incontournable !
Mais il est vrai qu’elle pose la question de l’euro.
Ce qui est une autre histoire mais qui est étroitement lié à tout cela
Pour faire suite à mon post 223
Je viens de retrouver le reportage BFM. A partir de 0:35.
La phrase exacte du policier est: "Nous faisons ouvrir les utilitaires à la recherche de banderoles, de bâtons, de chasubles ou de T-Shirts susceptibles de laisser apparaître des éléments d'appartenance à un groupe hostile au G20".
Rien n'est dit sur ce qu'il advient ensuite des objets délictueux ni de leurs propriétaires.
Tout d'abord un grand bravo du fond du cœur à 222 (un grand Monsieur ce Tissier !) qui a tout résumé avec courage sur ce site timide rapport au second tour.
Pour les copines et copains des 221-223 et 224, oui le G20 coûte aux classes moyennes pour accueillir les représentants des riches élus par ces avant-dernières. Je me reporte un peu et excusez moi vers ces belles années 70 et me me pose une question dont la réponse me fait saliver de plaisir. Avec les "grands" d'AD comme JM Rouillan et ses troupes même minuscules en liberté, que seraient devenus ces téméraires du G20 à Cannes ou au Larzac ? Et que l'on me raconte pas que "s'aurait" servi à rien. Un Berlusconi n'aurait pas tenu 10 secondes avec des BR en pleine forme !
@ 219 Sonia Bastille dit:
@Cronos (215)
"Il vous aura sans doute échappé que les Conseils des Prud'hommes est très vieille institution judiciaire française."
Je n'arrive pas à m'y faire, non madame, il ne m'a rien échappé, je crois savoir que le conseil des prud'hommes délibère et juge dans un endroit appelé tribunal, et que dans ce même tribunal ce juge de même des référés prud'homaux, donc c'est bien dans le même établissement judiciaire. Ma question est simple je vous demande une adresse, sans plus, et comme à l'habitude vous ne répondez pas à la question posée, ce qui est dommage, car sur ce blog vous êtes incontestablement la spécialiste du domaine de la justice paraît-il.
@ 221 Marc
On va remettre des policiers à la frontière Italo-Française
Depuis samedi les compagnies de CRS encadrent le département du 06, depuis Menton, Grasse et Mandelieu.
Des canots naviguent devant le littoral, au cas où des hommes grenouilles hostiles au G20 débarqueraient sur la plage !
@ 222
L'opération doit coûter plus de 20 millions d'euros. C'est un déploiement inimaginable. Qui paye ?
@ 227 Robin CIPOLLA
Aaah ! Robin, il me prend des vertiges brigadistes quand j'entend ces consonnances G8, G20, Bilderberg, Davos, tu ne peux savoir comment j'enrage de ne pas être fricqué, car crois moi je saurais dépenser mon fric, ces dames et messieurs auraient raison d'avoir le trouillomètre à zéro, j'ai beau jouer au loto, rien à faire et braquer une banque j'ai passé l'âge.
@ 221 Jean-Claude TISSIER
Au 2ème tour aussi, vous pourrez mettre votre bulletin dans l'urne, il faut y croire, ça monte en puissance, ça va enfin venir, on va enfin le leur mettre à tous ces empaffés comme dis un copain à moi.
Que vive la VIè république citoyenne, pour et par les citoyennes et les citoyens unis dans un même mouvement irréductible.
Merci Monsieur Mélenchon pour votre travail et votre engagement. A chaque émission, à chaque lecture de votre blog, je sens ma fibre militante, citoyenne, depuis longtemps assoupi, revivre. Désolé si je ne trouve pour le moment que des propos affectifs venir sous mes doigts. Venu d'une gauche bourgeoise et bien pensante, je vous suis depuis près de deux ans et vous me redonnez une vitalité, un espoir incroyable. Je ne possède pas encore suffisamment les arguments pour plaider la cause du front de gauche auprès de mes amis. Je le fais pourtant, mais de façon bien fragile encore. J'aimerais être plus puissant, plus percutant. Il me faut travailler. Mais, outre votre blog et le livre de campagne, j'aimerais trouver d'autres références pour étoffer mon argumentaire. Merci à vous et aux intervenants de me guider si possible.
Merci encore et tenez bon !
Mario Draghi prend les rênes de la BCE !
J’ai donc jugé opportun de réécouter le discours de Brive !
« L’un des voyous qui avaient aidé à truquer les chiffres du résultat du budget grec du temps que la Grèce était dirigée par la droite ! MD était le représentant en Europe de Goldman Sachs, la banque qui conseillait le gouvernement de droite grec quand il mentait à tout le reste de l’Europe ! » Jean-Luc Mélenchon dixit (ici à 37:00 mn).
Salut
@ liliane guillerm (175)
La lettre de Théodorakis me rappelle des textes écrits par des réfugiés républicains Espagnols à leur arrivée en France. Ils nous prévenaient de ce qui allait nous arriver. Quelques années plus tard les " Teutons verts de gris " débarquaient chez nous.
Résistance !
Permettez moi d'abord de ne pas être de l'avis de Saul. Nous sommes quelques amis, pas encartés mais engagés dans la démarche du front de gauche et nous avons apprécié la prestation de J.Luc Mélenchon.
Par contre les meneurs(e) du débat n'ont pas été à la hauteur,.laissant tout faire et intervenant maladroitement. Face à Marine le Pen, il a assez bien résisté et surtout il était le seul du groupe a tenir ses positions, aidé un peu par le représentant du PS.
Quant à la préoccupation des arguments pour les gens qui souffrent et en ont marre et rendent l'Europe responsable (ce qui est juste), il appartient aux collectifs pour le Front de Gauche et à nous individuellement de continuer à dire comme en 2005 que nous voulons l'Eure des Peuples et en même temps reconquérir une certaine souveraineté pour la France et puis l'avenir ne se fait pas que dans les urnes, il faut aussi que nous soyons davantage d'Indignés. Gagner les collègues de travail, les voisins, les copains et les copines. Ensemble nous voulons proclamer la 6ème République, ne faut-il pas le dire plus et plus fort ?
Bon courage à tous, Jeannine du Mans.
A Jean-Claude Tissier (221)
Puisque nous en sommes à la nostalgie, je me lance moi aussi. En 1968, J'avais 18 ans. Nous avons profité du premier ministère de la Culture créé par De Gaulle et confié à Malraux. Le but de ce ministère était de rendre accessible au plus grand nombre les oeuvres capitales de l'humanité et de favoriser la création artistique. J'étais, comme on dit " d'un milieu défarorisé" et grâce à l'éducation populaire et aux maisons de la Culture, j'avais accès à peu de frais à la Culture. J'ai découvert dans le désordre Jean Paul Sartre, Aragon, Milos Forman, Rossellini, Fritz Lang, Bertold Bretch, Luis Bunuel, et bien d'autres. J'ai même pu faire de la réalisation de film. Pompidou, tant bien que mal, a poursuivi cette ouverture sur la Culture. Depuis, plus grand chose à part la fête de la musique et les bibliothèques centrales de prêt dans tous les départements. Nous sommes actuellement envahis par la culture anglo-saxonne basée sur un génocide et sur la marchandisation. Je sais que le Front de Gauche se préoccupe de la Culture et de notre Histoire. Il faudrait le faire savoir haut et fort.
@Rogue 212
Cordialement, de Belgique (pays qui occupe la Flandre).
Les Belges, tribu germanique venue du nord. Cela fait plus de deux millénaires, on ne va pas se la jouer style Palestine, n'oublions pas que César Jules, écrivit, que de tous les peuples de la Gaule les Belges sont les plus braves "Horum omnium fortissimi sunt Belgae".
Réponse à Maréchal
Je me doutais bien que tu pourrais considérer un "concept" (encore faudrait-il le définir) comme n'étant pas et n'ayant jamais été dans les compétences d'un homme politique, mais à la rigueur il se pourrait que vienne dans ses compétences la faculté d'oser au moins ce que l'on range discrètement dans les vertus et les qualités inaccessibles de l'impossible. Pour tout te dire il n'y a pas d'impossible, il suffit d'oser, c'est un acte. Mais tu as certainement une compréhension plus objective des limites de l'action politique. Donc j'en resterais là tout en tenant compte de ton expérience du "terrain" qui vaut largement tous les bavardages autour de je ne sais quel "concept" qui pour le moins qu'on puisse dire n'est pas d'actualité. Donc je te remercie et souhaite que nous puissions dialoguer ensemble sur les enjeux essentiels de l'évolution dans un cadre beaucoup plus élargi. Tu sais je ne m'intéresse ni à un homme politique, ni à un dieu sorti des urnes, franchement je m'en fous. Le rôle des gnostiques dont tu parles résonne sur d'autres surfaces à peine visibles de la préhension politique dont il serait d'ailleurs bon de définir une fois de plus les trajectoires et les courants. Merci à toi
Le côut du G20 et son déploiement policier.
Ils ne pouvaient pas se réunir peinards dans un chalet en haut d'une montagne déserte cette bande de clowns ?
Une bonne paire de moufles et un panbania, et hop, je suis certains qu'on peut raconter là-haut autant de conneries qu'en bas et pour bien moins cher. Avec moins de flicaille et sans enquiquiner personne (à part peut-être les marmottes).
Faut absolument qu'ils marquent leur territoire en plein milieu de Nice ces importants-là ?
@Cronos et Robin CIPOLLA je vous cite:
"il me prend des vertiges brigadistes"
"Un Berlusconi n'aurait pas tenu 10 secondes avec des BR en pleine forme"
Les Brigades Rouges ont commis attentats et assassinats...
Vous avez d'autres références aussi peu reluisantes ?
@Jean-Luc Mélenchon vous décrivez, à mon sens, très clairement votre position vis à vis du PS. Vous dites que le PS fait courir des bruits sur votre possible ralliement et nos amis du NPA qui déclarent dans le Parisien, je cite: « Le profil du parti est trop ouvriériste et isolationniste, réplique Frédéric Borras. Le rassemblement passe par une discussion sérieuse avec le Front de gauche. S’ils expriment clairement leur indépendance par rapport au PS, on dit banco. » Que reste t-il dans l'esprit collectif de tel propos ? Pourquoi sèment-ils le doute? Comment leur expliquer votre position sur ce point. Qu'attendent-ils d'autre du Front de Gauche? Perso je ne comprends pas.
N Poutou a fait une déclaration semblable au Parisien et je me suis senti obligé de répondre sur le site du Parisien en démentant toute alliance et en citant vos propos.
Cordialement
229 - Cronos
Par rapport à certains picotements " brigadistes " imaginaires, il est bon d'écouter cette émission de François Busnel qui recevait aujourd'hui sur France Inter, l'écrivain Eric Reinhardt. Où l'on parle du cancer de la Finance et de ses agents. Tel ce témoignage réel d'un jeune financier de 32 ans qui gagne des millions en spéculant sur son ordinateur et qui comprend très bien que d'ici peu, des foules de milliers d'hommes et de femmes en colère vont venir le chercher avec les fourches. Comme quoi, on peut attendre et comprendre la colère du peuple et poursuivre comme si de rien n'était ses méfaits, en guettant sa fenêtre, sachant bien que ça ne saurait tarder. Voilà au moins un financier plus lucide et au fait de l'actualité que M. Hollande. Sans plus attendre, je vais lire Eric Reinhardt. Que se Vayan Todos !
Merci Jean Luc pour toutes ces explications qui nous sont nécessaires pour communiquer et convaincre autour de nous que seul le Front de gauche est capable de nous donner encore de l'espoir et de la "niaque" pour lutter contre toutes ces injustices et ces magouilles ou l'humain n'a plus ni place ni respect.
C'est une bouffée d'oxygene que tu nous nous donnes.
Nelly
L'esprit de Münich.
Une petite vidéo de révision, avec Jacques Généreux, pour répondre à ceux qui se demandent pourquoi le Front de Gauche n'appelle pas forcément à sortir de l'euro et de l'Europe. Utile aussi pour résumer le comment et le pourquoi des positions du Front de Gauche en matière économique.
Cette vidéo sortie lors d'un précédent "sauvetage définitif" de l'Europe colle exactement à l'instant présent.
Le message finira bien par passer...
@175
liliane guillerm
Et voilà j'ai envoyé votre lien remarquable (lettre de Mikis Theodorakis) à un copain de la CFDT et le voilà ! On contamine. On contamine ! Même la CFDT par sa base!
Mélenchon Résistons!
@ Jean-Luc Mélenchon @ tous
Ce soir, le Premier Ministre Papandréou a annoncé d'une part un vote de confiance au parlement et d'autre part un referendum au sujet du dernier accord conclus dans la nuit de mercredi à jeudi dernier.
L'initiative du Premier Ministre Grec est une bonne porte de sortie pour son pays et permet au peuple Grec de s'impliquer politiquement et civiquement et de reprendre collectivement son destin et à son avenir en main tant au sein de l'UE qu'en dehors de l'Union. Si les Grecs majoritairement rejette l'accord (il faut attendre la question posée mais elle devrait sans aucun doute tourner autour des points essentiels de l'accord, effacement partiel de la dette, la plus ou moins mise sous tutelle des comptes du pays et les réformes envisagées) et bien l'UE devra soit prévoir un plan B (Mais quel plan B possible alors que le dernier accord a été signé au forceps et avec des mobilisations de crédits sans précédent et aussi un calme relatif sur les places boursières ?) ou alors ne plus écarter l'autre issue probable c'est que la Grèce formalise sereinement sa sortie de l'euro (voire de l'UE) et son retour à la Drachme Demain les bourses européennes risquent d'être sonnées par cette annonce qui semble autant sidérer la classe politique et les citoyens Grecs que les Chefs de gouvernements et médias européens !
En 2002, Jospin nous a lâché en pleine présidentielle, il a fui, et je ne lui pardonnerai jamais cette désertion. A cause de lui on s'est tapé Chirac et Sarko : dix années de perdues pour l'humanité, mais peut-être n'était-elle pas mûre ? Le seul candidat capable de représenter le peuple à l'heure actuelle, c'est Jean-Luc Mélenchon, mais il va falloir qu'il se bouge le peuple, qu'il cesse de tout attendre, et surtout le messie, fût-il Jean-Luc Mélenchon ! Et c'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer, jusqu'ici les fleurets étaient mouchetés, mais les dagues sont bien aiguisées. Hollande est le joker de Sarko ou du moins de ceux qu'il représente, car il faut bien que les socialistes ouvrent les yeux une fois pour toutes : le parti socialiste ne représente plus la gauche, il ne représente plus rien si ce n'est lui-même avec sa cohorte de courtisans qui, déjà se partagent les postes ministériels. Alors, c'est à nous de jouer, à nous de convaincre autour de nous ceux qui sont dans le doute. On voit déjà comment se positionnent les troupes : à droite Sarko et sa Marine qui appellera à voter pour lui au second tour. A gauche Hollande avec ses barons prêts à toutes les désertions pour peu qu'on leur offre mieux ailleurs (il y a déjà des exemples : Besson...). Beaucoup pensent que les jeux sont déjà faits, alors à nous de créer la surprise; en ne cédant rien : les indignés, c'est nous, les résistants, c'est nous! C'est la guerre, il est temps de choisir son camp ! En face ce sont des tueurs, ils feront tout pour conserver leurs privilèges, leurs biens mal acquis, leurs positions sociales, ils sont tellement sûrs de leur bon droit qu'ils considèrent que le pouvoir légitime est à eux, comme autrefois les aristocrates, ils ne peuvent pas imaginer un seul instant que d'autres humains existent, pensent, font progresser l'humanité dont ils sont tellement dépourvus. Il faut les foutre dehors, à grands coups de pieds dans le c.., il faut enfin faire cette...
N Sarkozy nous avait promis le meilleur, il se contente de nous avoir évité le pire. Quel bilan! Merci pour une pédagogie au moins aussi claire et beaucoup plus honnête que celle du Président et des Média.
La Chine domine le monde, c'est une leçon. Le communisme domine le capitalisme (dans une économie de marché).
Le huan est sous évalué, la Chine doit s'aligner sur l'étalon mondial, et demain la justice sociale l'emportera.
Le 28 Octobre le peuple grec a fait fuir par sa colère les officiels des cérémonies d'une de leur fête nationale.
Ce soir 31 Octobre un referendum est annoncé par Papaandréou qui a du avoir chaud ce jour de commémoration sur la tribune qu'il a du quitter dare dare. Il y a une possibilité non négligeable pour les Grecs de faire leur révolution citoyenne car elle est soutenue, appelée par la rue. Comme quoi cela peut ne pas être toujours antagoniste la rue et les urnes.
La messe n'est pas dite, il y a aussi des représentants du peuple qui réclament la sortie de l'ue, le KKE, parti communiste grec (8% des voix, 21 députés) qui n'est pas membre de la gauche européenne et n'a pas les mains liées par son ralliement à Maestrich ou le traité de Lisbonne, appelle à cette sortie.
J'espère que le referendum permettra aux Grecs de pousser dans le bon sens, les choses bougent et l'accélération des prises de conscience peut nous surprendre.
La Grèce va être comme au cinquième siècle avant notre ère le phare de la démocratie citoyenne en Europe.
Tout est ouvert. Tout est dangereux. La castagne arrive...
Le Front de gauche est une machine de guerre. On va manger Poutou et même Bayrou, aucun projet politique, comme Borloo et Rama Yade, leur discourt est creux. Le projet du Front de gauche rassemble... Le débat doit vivre.
"Demain les bourses européennes risquent d'être sonnées par cette annonce"
Et tu crois que nous allons pleurer pour elles ? Je pleure sur les 2500 hectares qui sont partis en fumée à la Réunion et pour les Réunionnais!
Oui le 1er ministre Grec a demandé un référendum, et les Grecs vont être surement contents, le reste importe peu.
@post 251 Génialle:
Je viens d'aller regarder un certain nombre de communiqués concernant le referendum en Grèce.
Apparemment les partis de droite, mais aussi Syrisa, voient dans le referendum un alibi pour éviter les élections générales et une manoeuvre de Papaandréou pour se maintenir.
le KKE conclut son communiqué en disant :"La classe ouvrière et les couches populaires doivent imposer les élections et les accueillir avec des mobilisations de masse dans tout le pays. Par leur action et leur vote, elles doivent porter un coup puissant au système politique bourgeois, ouvrir la voie au renversement de la politique anti-populaire, du pouvoir des monopoles".
Vu d'ici je pensais moi que le referendum était une reculade du Pasok (j'essayais de le dire dans le post 248) qui ne peut plus gouverner contre son peuple, je le crois encore mais tous ces communiqués montrent que les citoyens ne vont pas s'arrêter et qu'ils vont continuer à pousser.
Ce ne sont pas des petits chiffrages, des rustines qui sont en cause, c'est la vie même des gens et d'un peuple qui se joue, soyons ici très attentifs, cherchons à comprendre.
Pour agir, tous ensemble...!
Pas du tout le même ressenti concernant l'émission d'ASI avec J.Genereux. D'ailleurs j'ai pas tenu jusqu'au bout. J'en suis resté à ces mots de Genereux : "si je peux pas finir une phrase je m'en vais..."
Impression que le Jacques n'en finissait pas avec ses circonlocutions, ses ronds-de-jambes, ses incidentes provoquées par les interruptions. L'économiste "hollandaise" en face méprisante à souhait. Schneidermann à l'ouest. Sa comparse, cruche de service se la jouant Chabot avec son index levé, ne comprenant rien à rien, bref je me suis fait chier.
Plus d'une heure et quart qu'a duré le cirque, si j'en crois le compteur. Alors qu'en 5 minutes y'avait plus rien à discuter : "Si nous ne voulons pas que la gauche perde encore en 2012, elle doit proposer des politiques qui répondent aux attentes populaires, quelles qu’en soient les conséquences vis-à-vis des engagements européens pris contre la volonté exprimée le 29 mai 2005 par le peuple français" aurait dit Genereux à l'autre qui ne parlait qu'engagements européens et qui a voté contre la majorité du peuple en 2005 et parachevé l'arnaque en 2008...
Lle grand problème c'est la presse. Comment se faire connaitre ?
Sans infos plurielles sur une chaine télé libre de toute contrainte, décalé, le peuple ne suivra personne, et comme la télé c'est du capital, nous n'y auront pas accès. Un genre de TV Marianne, ou TV-canard-enchainé. C'est étonnant comme ces grands naïfs du P.S. n'ont pas réussi à se garder une chaine rose.
Ca y est, Papandréou amorce une reculade très importante. Il vient d'annoncer un référendum pour savoir si le peuple grec approuve le plan proposé par ses créanciers. N'appréciant pas d'être esclavagisé pour au moins les dix ans à venir et d'être occupé désormais en permanence par la Commission européenne, la BCE et le FMI il y a fort à parier que le peuple grec s'achemine vers un traitemant du problème à l'islandaise.
Le Front de Gauche, afin de financer sa campagne devrait demander des droits d'auteur et de conseils, car tout ce qu'il prévoit arrive et, sans que les médias le reconnaissent (pour l'instant, mais ça va finir par arriver), les solutions qu'il préconise finissent par apparaître comme les seules crédibles.
Mais ce sans faute dans ses analyses va faire très bien dans son "CV" au moment de se présenter devant tous les électeurs du pays.Quelle formation politique pourra en faire autant ?
Concernant tous les G8 ou G20 je trouve que l'opinon publique et les médias, même exceptionnellement ceux aux ordres - car la situation est grave - devraient réagir. Il est en effet scandaleux qu'il soit quasiment impossible de manifester son désaccord avec ces grands messes ridicules, coûteuses et totalement inutiles.
Il ne s'agit en fait que d'incantations bidons devant les marchés, qui s'en fichent complètement. Les seuls sommets utiles seraient ceux consistant à prévoir un échéancier de reprise du pouvoir économique et financier par les gouvernements, au nom des peuples, pouvoirs que ces mêmes politiciens ont remis entre les mains des spéculateurs. Tout ce qui ne traite pas de cette question est foutaise pure et simple.
Or manifester ou faire grève sont des libertés publiques fondamentales, garanties par la Constitution. Empêcher par tous moyens y compris la brutalité policière, d'exercer ces libertés est révoltant. Il faut le dire, le répéter, le crier sur les toits et sur internet !
255 graine d'anar
Bien dit.
Je viens de voir C dans l'air, l'adore cette émission (humour). Je pense qu'avant l'émission ils se consultent pour ne jamais prononcer le Front de gauche ou Mélenchon. Cela démonte notre force.
Je souffre de voir Jacques Généreux être bloqué à chaque début de raisonnement. Quelle force de tenir! Cet état des choses monte notre force.
Simple producteur je pourrais répondre valablement à ces connards. En fait l'exaspération gagne le peuple.
(ne vous inquiétez pas il y a un décalage horaire de 5 h)