29oct 11

Au sommet on s’embrouille

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Enfin un référendum en Grèce

Communiqué du 01/11/2011

L'Elysée est consterné quand le peuple est consulté. Au contraire, je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M.Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple.

Je forme le vœu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d'austérité qui plomberaient leur avenir. Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l'obligation de sauver le peuple autant que la monnaie.

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ci, avant trois jours de pause, je jette quelques lignes qui peuvent aider, si besoin. Il y est question du sommet européen. De Sarkozy, puis de Bayrou. Et il y a aussi quelques mises en garde contre les rumeurs socialistes sur ma candidature aux législatives.

Merci à Guillaume Bricout pour cette série de photos au coeur du mouvement des Indignados espagnols en mai 2011…

Le sommet de l’Europe s’est achevé en une sorte de feu d’artifice d’auto-satisfaction. Tout avait été organisé pour cela, il est vrai, par une dramatisation préalable bien orchestrée. Quand on y regarde de plus près, le résultat est pourtant assez inquiétant. Mais pour comprendre ce qui s’est décidé, quelle affaire. Que c’est technique ! Toute l’astuce est peut-être là. Aucun principe général d’action n’est exposé. On doit donc courir d’une source d’information à l’autre pour comprendre ce qui s’est passé. Pour nous, les parlementaires, c’est encore plus humiliant car nous sommes censés savoir. Mais nous ne savons rien. Jeudi matin Barroso et Van Rompuy se sont sentis obligés de venir lire un texte devant le parlement européen tant le scandale était grand que de toute la crise il n’ait été informé de rien ni consulté d’aucune façon. Sinon, le relevé de conclusion qui est dsc00771arrivé sur nos ordinateurs jeudi matin est un obscur document en langue de fonte. Et d’ailleurs rédigé en anglais. Pas de traduction disponible. Les documents en Français que nous avons ensuite trouvés sur les sites de presse qui ont fait l’effort de les rechercher et de les publier sont des versions partielles.

Bref, nous avons travaillé d’arrache-pied, nous aussi, toute la semaine et avant le deuxième sommet pour suivre d’heure en heure ce qui permettait de compléter le tableau dont nous disposions à travers la presse et les maigres documents en circulation. Vous pouvez trouver tout cela sur mon blog européen. Je vous garantis un document assez unique de précision. Si cela vous paraît être du bon travail sachez qu’il faut aussi en savoir gré à Céline Ménesses, assistante du groupe GUE, qui est aussi membre de l’exécutif du Parti de la Gauche européenne au titre du Parti de Gauche. Faire cet exercice a du bon, cela va de soi. On sait, on comprend. Il y a un revers. On ne supporte plus les approximations et les erreurs d’informations des autres. Cela peut pousser dans une pente pédante ou trop sophistiquée. A moins de disposer d’un talent dedsc00775 vulgarisation ou de simplification qui n’est pas à la portée de tous et en tous cas pas à chaque instant.

L’autre inconvénient de cette situation est que nos interlocuteurs, moins bien informés, ont une grande tendance à vouloir parler d’autre chose et refusent le débat technique. Tout cela je l’ai éprouvé sur le plateau de France 2. Cela ne tient pas seulement à la confusion qui régnait du fait que, faute de compteur de temps de parole, madame Le Pen disposa, à son goût, du pouvoir de clouer tous les débats dans ses récitations de fiches hors sujet ! Le fond de la cacophonie vient de ce que mes trois interlocuteurs n’étaient guère soucieux des résultats réels de ce sommet. Mais je l’ai déjà dit, le contenu de ceux-ci sont d’une incroyable complexité. Par exemple,  expliquer que la décote de 50% des titres de la dette grecque ne réduit que de 29% le montant de celle-ci est un exercice assez rude, non ? Pourtant une partie du cœur de la mystification est là. Peut-être ai-je tort de m’ingurgiter autant de choses et de vouloir à tout prix être dans la pédagogie, même de masse. Mais on ne se refait pas. J’aime comprendre. De plus, je ne veux pas vous faire courir le risque que votre porte-parole dsc00769se trompe, sachant qu’ensuite il y aura le clan des haineux qui en fera des gorges chaudes en boucle de tous côtés. Enfin, je crois qu’on aide mieux notre cause chaque fois qu’on éclaire le jugement du commun.

Je voudrais résumer ce que je comprends de ce que j’ai vu dans ce sommet. Au plan politique La France paie la bêtise du Traité de Lisbonne et Sarkozy la forfaiture de l’avoir fait passer de force. De force, après que le référendum l’a rejeté. Enfermé dans la règle libérale, la France respire moins qu’un autre pays. L’Allemagne des rentiers domine. Je n’y reviens pas. Au plan financier et économique, l’accord du sommet européen ne vaut guère. Il ne résout rien. Les libéraux ont gagné, la BCE n'interviendra pas. Donc la spéculation continuera. Au cas particulier de la Grèce, il faut comprendre qu’elle vient d’être condamnée, officiellement, à dix ans d’austérité et de souveraineté limitée. Si tout va bien. Et Papandréou s’est à nouveau couché. Le retour de la Grèce sur les marchés financiers est prévu pour 2021 mais Papandréou a déclaré : "si nous parvenons à mettre en œuvre les réformes rapidement, ça ne prendra pas dix ans, ce sera bien plus rapide" ! Comme on le sait les 17 pays ont décidé d'effacer de 50% de la dette grecque détenue par les institutions financières soit 100 milliards d'euros. Mais au total, la dette grecque atteint 350 milliards d'euros. En fait, les banques vont voir leur titres actuels remplacés par des titres plus long et à taux plus bas. Cette trouvaille doit ramener la dette grecque de 160% du PIB aujourd'hui à 120% d'ici 2020. Conclusion : dans neuf ans la Grèce endsc00767 sera au point d’endettement où elle était en début de sa crise. Tout le monde comprend que ce n’est pas soutenable, tout simplement. Ca craquera.

Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), présenté comme le pare feu contre la spéculation, est doté de 440 milliards aujourd'hui. Aucun chiffre ne figure dans le communiqué final à son sujet. Mais il y aurait eu accord pour porter sa "force de frappe à 1 000 milliards". Jusqu'à hier, certains espéraient 2 000 milliards. Pourquoi ? Parce que la force de dissuasion d’un pare-feu est à la mesure de ce qu’il doit protéger. C’est pourquoi notre idée du prêt direct aux Etats par la Banque Centrale Européenne est forte. Car la puissance de financement est alors illimitée. Voyons le cas concret : la dette de l'Italie est de 1 800 milliards d'euros. Le FESF est donc insuffisant pour bloquer la spéculation contre la dette italienne.

Et comme le FESF n'est pas transformé en banque comme le voulaient les experts de Nicolas Sarkozy, il ne pourra donc pas se refinancer auprès de la BCE. L'Allemagne a fait retirer une phrase sur le sujet dans le communiqué. Résumé : la puissance du pare-feu est limitée, celle de l’incendie ne l’est pas. On devine la suite.

Le fédéralisme autoritaire est désormais le mode ordinaire de l’Union européenne. C’est officiel. Les textes ne cherchent même plus à enrober le fait. Il a connu un coup d’accélérateur. Certes le communiqué final, pour en rajouter, présente comme des nouveautés des choses déjà décidées et mises en œuvre. Ainsi quand il déclare que les pays qui ont des déficits excessifs verront leur budget examiné et commenté par la Commission « avant leur adoption par le parlement national concerné ». C’est déjà en cours et ça s’appelle « le semestre européen » dont le principe a été adopté au parlement français par la droite et le PS. Autre chose. Quoique déjà prévu dans l’accord du 21 juillet dernier, le communiqué  rappelle que la Commission européenne sera aussi chargée de surveiller l’exécution du budget et de proposer si nécessaire des corrections en cours d’année. Un super-gouvernement cette Commission. Enfin et cela est neuf, le communiqué final prévoit aussi l'adoption de la "règle d'or" budgétaire dans les 17 pays de la zone euro d'ici fin 2012. Ou bien Sarkozy trouve le moyen de la faire adopter ou dsc00762bien ce sera la première réunion du Congrès à Versailles du gouvernement Hollande, ou bien la première désobéissance du gouvernement du Front de Gauche.

Je ne me cache pas la difficulté de mon point de vue. D’un côté la construction européenne peut se détricoter en quelques semaines quand la crise financière et bancaire va revenir. Il faudra alors proposer séance tenante un « plan B » alors même que la situation sera infiniment plus tendue et les rapports de force internationaux plus explosifs à manier. Dans le cas contraire je vois bien comment les socialistes, autour de la candidature de Hollande, préparent leur alignement sur la nouvelle donne européenne. Papandréou et Zapatero sont des modèles pour eux. Hollande n’a-t-il pas été d’abord visiter le premier ministre espagnol ? Quel autre sens peut bien avoir un tel symbole dans une Espagne en pleine déroute ? Cela m’amène sur le thème du choix d’alliance de la gauche. La tentation centriste est le cœur du dispositif dont rêve François Hollande. Le soir même de sa victoire aux primaires socialistes, le dimanche 16 octobre, il déclarait: "Et puis, il y en a d’autres qui ne savent pas s’ils sont de gauche, qui savent qu’ils ne sont plus de droite, ce qui est déjà pas mal, et qu’il faudra bien accueillir le moment venu, s’ils le décident". On ne peut dire plus clairement que la présence de François Bayrou dans une majorité avec le PS ne dépendrait que de Bayrou lui-même. Pas du PS. De son côté, Bayrou avance. Il sera candidat. Et il commence à dévoiler son programme. Derrière son slogan "produire, instruire, construire", il affine ses arguments. Pour lui, "les Banques sont en situation précaire parce que les Etats les ont obligés à prendre des emprunts qu'ils ne peuvent pas rembourser. Ce sont les Etats qui ont planté les banques. Les banques ne sont pas vertueuses mais c'est la politique des Etats laxistes qui a créé les difficultés". Vous avez bien dsc00757lu. C'est la faute des Etats. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'il défende qu'"il y a des dispositifs à imposer aux Etats de l'UE en contrepartie de la sécurisation de la dette". C'est exactement ce qui vient de se décider au dernier sommet européen. C’est la voie de l'autoritarisme européen et de la souveraineté limitée.

Puis Bayrou précise son programme. "Je propose un agenda 2020 comme les allemands ont fait un agenda 2010" a-t-il déclaré dans l'émission "Questions d'info" sur LCP le 12 octobre dernier. Encore le modèle allemand ! « L'agenda 2010 » ? Il est de sinistre mémoire pour la gauche allemande. C'est le programme brutal contre les droits des salariés et des chômeurs appliqué par le SPD de Gerhard Schröder. L'Agenda 2010 et la réforme Hartz IV du marché du travail sont à l'origine de la démission d'Oskar Lafontaine du SPD en 2005. Et quand on lui demande comment il compte appliquer son programme, Bayrou répond. Il veut "une majorité centrale" : "il faut une majorité centrale pour faire ce qu'on fait les Allemands avec l'agenda 2010 ou les Espagnols avec la règle d'or". La casse du droit du travail, les emplois à un euro de l'heure pour les chômeurs et la règle d'or, voilà les références de François Bayrou. Sans parler de la hausse de TVA de deux points et de la baisse des dépenses de l'Etat et de la Sécurité Sociale de 20 milliards chacun. Personne ne peut dire qu’il n’est pas prévenu. Comment oser dire, après cela, qu’il y en a qui « savent qu’ils ne sont plus de droite » ? Car si ce que dit Bayrou n’est pas un programme politique de droite, alors qu’est-ce qu’un programme de droite !

Pour construire cette "majorité centrale", Bayrou a au moins une franchise que d’autres n’ont pas. Il reconnaît que ce n'est pas possible avec le Front de Gauche. Il indique clairement que faire croire qu'on pourrait avoir le Modem et le Front de Gauche dans le même gouvernement est "une illusion" : "La politique que la France devra nécessairement suivre, si elle veut s’en sortir, ne s’accommodera pas de tels leurres". Et Bayrou précise dans Médiapart du 15 octobre : « L’équation politique qui mettrait dans la même majorité Joly, Mélenchon, Hollande ou Aubry est une tromperie, puisqu’ils sont en désaccord sur l’essentiel : est-ce que les problèmes viennent de nous ou de la mondialisation ?». Comme on le voit, je n’exagérais pas en disant le 4 octobre dernier sur RMC et BFL-TV, que le Parti Socialiste devait cesser de faire semblant du contraire.

Pour éclairer ce choix, voici quelques précisions sur les attentes de François Bayrou. Il a déclaré le 19 octobre sur le Grand Journal de Canal+ que "le problème, c'est que François Hollande a prononcé une phrase que je considère comme une interrogation très importante pour tous les citoyens. Il a dit 'le projet du Parti socialiste m'engage'". Pour Bayrou, le projet du PS, pourtant bien timide, est "impossible, insoutenable". Dans le monde il parle même "d'illusion meurtrière". Mais il précise: "Si c'était les vraies idées de François Hollande, je n'ai pas de doute qu'il y ait des points de rencontre". Monsieur est servi. François Hollande a déjà déclaré lui-même que le projet socialiste était rendu caduc du fait de la crise.

Je ne vais pas écrire plus long. Mon bagage est prêt. Je vais souffler trois jours à ma maison de campagne où m’appellent de menus travaux avant l’hiver. Avant de partir j’ai eu l’obligation de répondre à des amis qui s’inquiètent d’échos de presse selon lesquels je suis annoncé candidat aux législatives, ici ou là, à Paris, dans la Somme, comme cadeau des socialistes. La rumeur est propagée avec gourmandise par tous ceux à qui cela permet de m’imputer un goût des « places » qui en réalité atteste surtout de leur propre appétit pour elles et de l’importance qu’elles ont à leurs yeux. Evidemment comme d’habitude, il s’agit d’une opération des dirigeants socialistes qui veulent de la sorte m’englober pour mieux m’étouffer. L’autre technique des socialistes consiste à convoquer les dirigeants communistes pour faire des arrangements avec eux puis à se retourner vers mes amis du Parti de Gauche pour leur dire de s’arranger avec les communistes. Je connais la suite de ce genre de comédie. Je sais que c’est à cette méthode qu’est due l’élimination du Parti de Gauche du Sénat. Je n’oublierai rien, ni personne. Un proverbe dit que tu peux être trompé une fois sans devoir t’en vouloir. Mais à la deuxième, c’est toi le premier coupable. L’expérience instruit.

Le traitement que m’infligent les dirigeants socialistes, muets par ailleurs sur mon offre publique de débat, est très grossier et méprisant. Ils se le croient autorisés du fait qu’ils se voient à 39 % dans les sondages pour le premier tour et 60 % au deuxième. Il est possible quand la discussion a commencé entre eux pour savoir qui sera président de l’Assemblée Nationale, ministre de l’intérieur, premier ministre et ainsi de suite. Tout alors leur est permis. Il ne leur reste plus qu’à le faire. Ce sera, je le crois, un peu plus compliqué. Surtout qu’après tous ces outrages et la répétition de ces petites manœuvres si viles pour me déconsidérer, je ne respecte pas ceux qui ne me respectent pas. Je n’ai aucune confiance en eux, ni politique ni surtout humaine. Il leur reste à comprendre que leurs soit-disant offres ne m’intéressent pas. Il ne faut pas compter sur moi pour les tablées de rustres. Mon œuvre, c’est le Front de Gauche. J’en suis un des bâtisseurs du premier jour. Une construction qui est un acte de refondation de la gauche. Mon choix est de faire tout ce que je peux pour lui ouvrir la route vers la première place à gauche et dans le pays. Dans cet état d’esprit les combines de couloirs des dirigeants socialistes et de leurs commensaux me font vomir ! Il leur reste à comprendre que toutes leurs magouilles, me concernant, buttent sur une difficulté. Je ne demande rien. Et si j’ai quelque chose à demander ce n’est pas à eux. Je sais à qui. Au suffrage universel. Je suis déjà député ! Au titre du Front de Gauche ! Je n’ai succédé à personne ! Je n’ai eu aucun accord pour cela avec les dirigeants socialistes. Mon siège a été gagné contre leur volonté, par des militants simples et sincères que personne ne peut acheter d’aucune façon.
Ma prochaine circonscription, c’est la France toute entière. 


415 commentaires à “Au sommet on s’embrouille”
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  1. Menjine dit :

    Cher Jean louis Charpal,
    Comme vous j'ai commencé par dire que Papaandréou amorçait une reculade (post 248), mais je vois que les Grecs, ceux des manifs, ceux de la gauche et pas du Pasok ne s'en contentent pas, ils pensent que c'est une manoeuvre dilatoire pour se maintenir au pouvoir et que la seule chose qu'ils veulent ce sont des élections législatives à la proportionnelle pour les dégager tous: le Pasok, Papaandréou et l'UE, les armateurs, les popes et le Pirée!
    Leur position me fait réfléchir, un referendum est peut-être un os à ronger lancé au peuple, qui continue pendant ce temps à subir la politique dont ils ne veulent pas, et à payer les dividendes de la société générale...
    Ils veulent les urnes, une révolution citoyenne et pour l'avoir ils vont dans la rue, sans céder... Beau chemin ouvert.
    La situation est grave mais l'espoir point (du verbe poindre ou se pointer)...
    Vous avez raison pour les manifestations!

  2. graine d'ananar dit :

    "La situation est grave mais l'espoir point (du verbe poindre ou se pointer)..."

    Poindre sera suffisant, parce que sinon c'est "l'espoir se pointe"...

  3. Menjine dit :

    260 graine d'ananar
    Oui, mais "ou" ici était employé au sens de "c'est -à-dire", comme Spinoza dans "deus sive natura" "dieu ou la nature" !
    Bref, foin de la grammaire et de la pédanterie, j'avais aussi remarqué dans C dans l'air l'évitement du simple nom de Mélenchon, sans parler du Front de gauche, du communisme, malsonnants pour ces think tankers formatés.
    Ceci dit c'est un scandale: écrasement complet par le silence de ces émissions de toutes nos idées et de l'évocation du nom de nos dirigeants.

  4. kontarkhosz dit :

    Les grecs sont appelés aux urnes par la voie référendaire, tiens, tiens ça ne vous rappelle rien ? Ne vous emballez pas trop vite chers(es) camarades, qui nous dit que demain le peuple ayant dans sa majorité repoussé le plan européen de désendettement de leur pays, le socialiste Papandréou ne le proposera pas à son parlement ? L'internationale socialiste à plus d'un tour dans son sac et le madré Hollande et consorts sauront leurs donner quelques tuyaux quant au déni de démocratie.

  5. Hold-up dit :

    @ Graine d'ananar et François
    Je ne suis pas d'accord pour flinguer les journalistes à tout bout de champ et sans distinguer certains des autres. Anne-Sophie Jacques qui accompagne Daniel Schneidermann est plutôt généralement une bonne journaliste et les deux semblent plutôt affectionner le Front de Gauche. Disons qu'ils sont assez respectueux avec les invités politiques appartenant au Front de Gauche. Attention Camarades à ne pas tirer à vue sans plus de discernement. Il est clair par contre que la conseillère de F.Hollande prônait la soumission à l'Europe néolibérale et prétendait de façon ridicule qu'une fois payées rubis sur l'ongle les dettes privées (qui ne nous appartiennent en rien) on pourrait un jour - à la Saint Glinglin - imaginer "peut-être" une redistribution sociale de la richesse européenne. Autant dire jamais. Elle nous prend vraiment pour des billes la dame ! Ne voit-elle pas que le décor qu'elle a construit avec ses amis financiers européens et la clique de voyous en col blanc est en train de lamentablement s'écrouler ? Non, elle ne voit rien.

  6. bastille dit :

    On peut aussi se demander si l'annonce du referendum n'est pas simplement la réponse de Papandreou face à un pays devenu ingouvernable avec une majorité parlementaire qui se réduit à chaque nouveau vote de la chambre.
    Cette ayant, pour lui, l'avantage de donner un ballon d'oxygène à son gouvernement (il est prévu en 2012) en tentant de déplacer le combat de la lutte de classe directe à celui des élections en obligeant les différents partis à se positionner clairement sur le plan UE/FMI/BCE sachant qu'ici, comme là bas, l'arc des européistes réunit beaucoup de monde à la tête des partis.

  7. @259 Menjine
    D'accord avec vous qu'il faut rester vigilant. Nous savons à quoi nous en tenir avec ces socialistes de salon. Il pouvait apparaître positif qu'il leur vienne enfin à l'idée de demander ce que le peuple pensait du remboursement d'une dette qui n'est pas la leur.
    On pouvait alors rêver d'un processus de type islandais. Le peuple grec est bien placé pour savoir si le gouvernement veut loyalement consulter le peuple ou le manipuler comme l'ont fait les socialistes français après le reférendum européen.
    Si les grecs peuvent éviter la case "référendum dilatoire" et passer directement à la révolution citoyenne, nous serons les premiers à les soutenir.

  8. rosay dit :

    Bonjour à tous,
    Ne vous y trompez pas, cette initiative de référendum en Grèce inquiète déjà la finance internationale, et pour cause, certaines agences de notation évoquent "le défaut de paiement" de la Grèce, donc ils considèrent déjà la faillite comme situation acquise.
    Pour nous à Gauche, nous ne pouvons que nous réjouir de ce référendum dont l'issue nous semble évidente, car il est à ce jour difficile d'imaginer une issue favorable par un "OUI "aux sales conditions proposées par les champions de l'oligarchie européenne.
    Ainsi, dans l'effet possible de réaction en chaine, style effet de dominos, l'Euro va se sentir plutôt mal, l'espoir de chercher une solution financière à l'Europe pourrait fort bien, dans un temps provisoire, au cas ou l'Euro glisse de trop, faire naitre une monnaie nationale comme l'Euro-Franc ou le Franc-Euro, monnaie franco-française, pas de sortie de l'Euro mais un aménagement financier de circonstance. Pourquoi pas ?
    Monnaie de circonstance sans sortir de l'Europe !
    Rosay à +

  9. Elvire dit :

    Quel enthousiasme ! Quelle verve ! Quel puissance du discours ! Quelle sincérité dans les propos ! Quelle vertu politique ! Oui Monsieur Mélenchon vous êtes différent. Mais je souhaiterais que vous le soyez plus encore. En ne vous mettant pas aussi souvent seul au devant de la scène (trop de "je"). Vous reproduisez le modèle des libéraux, des socio démocrates et des extrêmes droite, pour qui "se sont les grands hommes qui font l'histoire". Mettez vous davantage et aussi en rupture de méthode, puisque vous souhaitez rompre avec la "bien pensance". Faites parler ceux pour lesquels vous vous mobilisez, faites agir ceux qui vous soutiennent, qu'ils apparaissent, dans leur réalité et pas seulement dans vos discours. La France n'est pas une circonscription "qui se prend" elle est une République qui se transforme. Et la mutation doit se faire, déjà, dans la "constitution" (j'allais écrire, prématurément peut être : "la constituante") de la campagne.

  10. Berdagué dit :

    La compréhension que les bourses gagnent à tous les coups c'est à dire à la baisse comme à la hausse a du mal à passer, ce sont les mémes moins de 1% qui mettent dans la corbeille des sommes giga-énormes que les cours sont obligés de varier à leur seul bénef : la bulle élastique à limite quand méme se distend et est prète à exploser, Quand ? jamais dans la pensée unique de fin d'histoire, par contre avec très peu de choses si les peuples se désaliènent de la machine infernale, si tout le prolétariat impose, par le vote ou/et autres, le pouvoir et sa conquète et la gestion en Révolution citoyenne, c-a-d dynamique,en mouvement pour éviter toute bureaucratie.
    L'intox que les bourses privées réinjectent du capital dans les entreprises privées fait de moins en moins illusion,ça perdure pour qqs juristes très rigides et au fait de tous les articles concoctés par la bourgeoisie,la "haute", pour casser tout Droit du Travail acquis par les mobilisations et les luttes. Oui il faut choisir son camp, contre cette classe possédante et arrogante qui achète tout sans payer un centime vu que c'est le plus grand nombre qui raque, c'est vrai que ça énerve vu que ce système perdure,y a des fois, j'ai des pulsions extrèmes et très radicales, mais quitte à flinguer je préfère flinguer le système pervers exploiteur, et dément contre l'Humain; le vote est très révolutionnaire surtout articulé avec les luttes du prolétariat.
    En Grèce le capital en a fait un laboratoire des soumissions et contre tout le monde du taf, une tutelle aggravée,un esclavage patent,et la question de ce référundum doit ètre claire et non paradoxale comme les injonctions dévastatrices, le Peuple et ses forces combatives conscientes et déterminées y veilleront, d'autres élections suivront et personne s'arrètera béat, l'enjeu est historique et nous ne sommes pas seuls comme veulent le faire croire toute la bourgeoisie(leur role) et presque tous les médias.
    Solidarité!

  11. laforcedupeuple dit :

    " Maintenant, se sont des vétérans de l'armée, en uniforme militaire avec leurs armes de guerre, qui se déploient de leur propre initiative autour des cortèges, à Phoenix (Arizona) d'abord puis dans d'autres villes, pour sécuriser les manifestants contre de possibles attaques externes et contre les violences policières !"

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-pierre-anselme/301011/des-indignes-americains-appellent-la-greve-generale

    Lire aussi les commentaires...

  12. Ardéchoise dit :

    Grâce aux billets de J L Mélenchon, et grâce à la contribution des commentateurs, je commence à comprendre un peu mieux les mécanismes financiers.
    Mais je ne comprends toujours pas comment un petit pays comme la Grèce peut avoir autant d'influence sur l'économie européenne, voire mondiale.
    Je sais qu'on ne refait pas l'histoire, mais j'aimerais savoir si la Grèce serait dans la même panade si elle n'avait pas rejoint l'UE, Et est-ce que sa "faillite" aurait eu les mêmes conséquences sur la zône euro?

  13. Sans terre dit :

    Ardéchoise
    « j'aimerais savoir si la Grèce serait dans la même panade si elle n'avait pas rejoint l'UE », écrivez-vous.

    Une fois n’est pas coutume ; je vous renvoie à ce que j’ai posté hier à 19h48. (231)
    La Grèce n’est pas dans la panade parce qu’elle a rejoint l’UE. La Grèce est dans la situation dans laquelle la mise celui qui allait devenir aujourd’hui le nouveau banquier centrale, un certain Mario Draghi, un voyou, comme dit Jean-Luc Mélenchon. Un voyou qui avait donc aidé la droite grecque à falsifier ses comptes pour lui permettre d’entrer dans la zone euro ! Voilà !

  14. ananda3 dit :

    Oui, la pédagogie, il n'y a que ça pour aider à la compréhension de phénomènes complexes. Ll'important est d'être accessibles à ceux qui n'ont pas de formation politique, ceux qui ne s'engagent pas, ceux qui disent "tous pareils" ou encore pire "tous pourris".
    Faites des billets pour vos journaux locaux, expliquez d'une façon concise, drôle, dans un langage simple, tout ce qui nous tient à coeur et qui "saoule" la plupart des gens : dette, service public, agence de notation, environnement, etc. Ne vous situez pas comme adhérent à un parti, mais comme un citoyen et propagez ainsi les idées.
    Et ça marche ; les journaux passent ce genre de papiers. J'en fais quelques-uns et j'ai de très bons retours (sauf des fois des lettres d'insultes quand je vise le FN !) ;
    Je le dis et le répète : il ne faut pas convaincre ses amis mais ses ennemis ou les indécis... par la pédagogie !

  15. Sans terre dit :

    Papandréou propose un référendum !
    Les dirigeants allemands et français sont consternés par cette décision qui pourrait atteindre l'Europe. Ah ! Ah !
    Ah ! Ah ! Devrait-on y voir comme une sorte de cadeau de bienvenue à Mario Draghi ?
    « L’un des voyous qui avaient aidé à truquer les chiffres du résultat du budget grec du temps que la Grèce était dirigée par la droite ! Mario Draghi était le représentant en Europe de Goldman Sachs, la banque qui conseillait le gouvernement de droite grec quand il mentait à tout le reste de l’Europe ! » Jean-Luc Mélenchon dixit.
    Nul n’est prophète en son pays, affirme-t-on.
    Se pourrait-il que Papandreou le soit … en fin de compte ?

  16. Bélatar dit :

    Pour ceux qui s'interrogent sur le mouvement Occupy La Défense (= Occupons La Défense en écho à Occupons Wallstreet appelé aussi le mouvement Nous sommes les 99%) : une petite interview de Frédéric Lordon, économiste, membre du collectif Les Économistes atterrés, qui s'interroge sur son intérêt, ses perspectives, son sens et met en valeur un point soulignant la pertinence de l'action de Jean-Luc Mélenchon contre Moodys : manifester dans les vrais lieux de pouvoir.

  17. Hélène GRESSIN dit :

    Bonjour
    @205 Menjine
    La Palestine est devenue le 195 ème membre à part entière à siéger à l'Unesco.
    La France a voté pour, les Etats Unis d'Amérique, l'Allemagne, le Canada contre. Italie et Royaume uni se sont abstenus.
    Une étape nouvelle dans le processus de paix.

    Toutes les signatures recueillies sur la pétition pour la reconnaissance de la Palestine par l'ONU (Mouvement de la Paix et autres organisations nationales et internationales), l'intervention de milliers de personnes auprès de l'Elysée, ne sont sans doute pas étrangères à cette prise de position dont on ne peut que se réjouir.

  18. Pulchérie D dit :

    @ 266 laforcedupeuple

    Les vétérans US blessés de la guerre d'Irak ont été encore plus mal accueillis à leur retour sur la mère patrie que les rescapés du Viet-Nam : hôpitaux vétustes, indignes du développement médical US. Les contaminations par l'uranium 238 ne furent reconnues en tant que génératrices de troubles pathogènes et sources d"invalidités que bien après 2006.
    Beaucoup de ces vétérans invalides connurent la misère.
    Comment ne soutiendraient-ils pas les mouvements de protestation qui se développent aux "States" ?
    Ce sont des adversaires dangereux, connaissant la musique guerrière, avec un fameux et amer compte à régler.

  19. vaillant dit :

    @laforcedupeuple-266
    Merci pour le lien. La France s'ennuie...

  20. Alexandria dit :

    @ 243 antigone
    « Et voilà j'ai envoyé votre lien remarquable (lettre de Mikis Theodorakis) à un copain de la CFDT et le voilà ! On contamine. On contamine ! Même la CFDT par sa base ! Mélenchon Résistons ! »

    Ce n'est pas la même lettre ! c'est la première, celle du collectif "l'Étincelle" du 26 mai 2011. Ne reste plus à ton copain qu'à ajouter la seconde, celle du 28 octobre. Ici par exemple, ou sur le blog de Mediapart déjà cité.
    Cela précisé, je n'ai pas pu retrouver le texte intégral de cette lettre de Theodorakis, qu'il aurait adressée publiquement à Papandreou. Seulement des citations de citation. Le Figaro semble estimer que cette lettre n'est pas pour rien dans le quitte-ou-double de Papandreou soumettant à référendum les décisions du sommet européen du 26 octobre

  21. Sonia Bastille dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon @ Tous

    L'annonce du Premier Ministre Grec, George Papandréou (qui n'est pas l'horrible dirigeant que certains décrivent !) doit être saluée avec espoir et aussi nouvelle voie celle du du peuple souverain à qui l'on demande maintenant de s'impliquer dans le destin collectif de la nation Grecque. Le peuple va être consulté sur l'accord conclus à Bruxelles et sur notamment l'effacement partiel de la dette Grecque. Nous au Front de Gauche, adeptes de l'implication populaire et de la pleine souveraineté du citoyen devrions nous en féliciter; Je vois ici que certains font la fine bouche.

    Les Grecs peuvent dirent en janvier 2012, non à l'accord et là tout devient possible ! Soit un plan B de la Commission et du Conseil Européen soit une sortie de la Grèce de l'euro voire de l'UE. Il est possible qu'un choix intermédiaire soit étudié, une sortie de l'euro avec un retour à la Drachme dans le cadre d'une zone euro à deux vitesses l'une consolidée l'autre adaptée faite de double monnaie. Tout cela nécessitera une refonte totale des traités; Donc un nouveau traité institutionnel et de fonctionnement de l'UE mais également la remise en cause de celui de Maastricht sur les caractéristiques de l'euro et de la zone euro. Donc une consultation des parlements et des peuples !

    Dés a présent, l'accord intervenu mercredi dernier nécessite une revision du traité de Lisbonne (notamment sur le gouvernement de la Zone euro et certains aspects juridiques du FESF), il y a aussi la "Régle d'or" dont Jean-Luc Mélenchon a déja parlé ici et dans les médias est qui oblige une modification de notre constitution.

    Dès maintenant, ne serait-il pas judicieux que le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon réclament un référendum sur l'accord européen de Bruxelles, mais aussi sur les évolutions juridiques et institutionnelles tant en France et en Europe ou encore sur la fameuse "Régle d'or" ? Papandréou et les Grecs montrent la voie !

  22. Alexandria dit :

    @ 246 estivaux jean luc :
    « N Sarkozy nous avait promis le meilleur, il se contente de nous avoir évité le pire. Quel bilan ! »

    Non ! Il ne nous a pas « évité le pire » ! Ce qui nous aurait évité le pire – si tant est qu'on puisse l'affirmer –, c'est notre fameux « modèle social » encore un peu protecteur, dont il se gargarise et qu'il ne cesse de détricoter à coup de lois, de décrets et de circulaires depuis qu'il est au pouvoir. Il y aura une sacrée pente à remonter !...

  23. Berdagué dit :

    Suite du juteux casino gagnant à tous les coups : ça dévisse les banques de plus de 10% ! Et la bulle grossit grossit... plein les poches !
    Vite le référendum avec question simple :création d'un pôle public financier et bancaire, gestion en trio,employés -és/citoyenneté/élues-s-, suppression des bourses des spéculateurs, etc..

  24. antigone dit :

    @272 Alexandria
    En fait, il me confirme que c'est le texte complet qu'il a eu du mal à trouver et vous verrez que la 2e partie reprend celle de médiapart.
    La révolution est en marche, la démocratie confisquée renaîtra en Grèce et il fera de nouveau jour pour les européens !

  25. Alexandria dit :

    @ 263 rosay
    « ...cette initiative de référendum en Grèce inquiète déjà la finance internationale, et pour cause, certaines agences de notation évoquent "le défaut de paiement" de la Grèce, donc ils considèrent déjà la faillite comme situation acquise. »

    Un petit point technique : en effet, si le peuple grec dit NON au plan du 26 octobre, alors toutes les contorsions qui ont conduit à ce que les banques s'assoient "volontairement" sur la moitié de leurs créances sur l'État grec n'auront servi à rien. Le caractère "volontaire" de la démarche des banques, qui nient de la sorte que ce soit un défaut de paiement, les autorisent à ne pas payer les CDS qui garantissaient les spéculateurs de tout poil contre ce risque de défaut.
    Un NON au plan met la Grèce en position de défaut avéré, et là, les banques devront mettre en œuvre le paiement des CDS, ce qui leur coûtera beaucoup plus cher que la perte de 50% de leur créance.
    (Là, c'est juste un coup de projo sur un détail du tableau, du genre la vieille femme au premier plan dans le tableau apocalyptique des "Massacres de Scio" de Delacroix. Le reste de la cata, je ne vous dis pas...)

  26. RICHARD dit :

    Bravo Jean-Luc, effectivement se sont les consciences qu'il faut redonner aux gens et cela passe par de la pédagogie.

  27. PATRICK F 32 dit :

    @JL Mélenchon
    En ce premier jour d'interdiction (temporaire) d'expulsion des locataires indésirables (on en connaît les raisons) il me paraîtrait opportun que vous consacriez l'un de vos prochains billets à préciser votre position sur la question du Logement. Je trouve que le programme du FdG est léger sur le sujet: des intentions oui mais qui méritent d'être clarifiées voire complétées:
    Ex (je cite)" Nous revaloriserons l'APL en supprimant le mois de carence de son attribution..."
    La revalorisation de l'APL n'est elle pas une incitation à l'augmentation des loyers ?
    Ex (je cite) " Dans un premier temps nous bloquerons les loyers dans le public et encadrerons leur évolution dans le privé par le plafonnement des prix à la vente et à la location..."
    Pourquoi ne pas bloquer les prix aussi dans le parc privé en instaurant en plus une échelle des loyers basée sur une grille qualité/surface/économie d'énergie?
    Ex (je cite) " Nous appliquerons la loi de réquisition des logements vacants et engagerons un plan de mobilisation des logements vides... Nous instaurerons une taxe sur les bureaux vides"
    Pourquoi ne pas doubler puis tripler (à définir) la taxe foncière sur les immeubles vides tout simplement?
    Quid des lois de défiscalisation immobilière (Robien, Sellier... et j'en passe) ?

  28. Pulchérie D dit :

    Un séisme financier en vue ?
    "L'annonce d'un référendum en Grèce et la nouvelle que seuls 13% des Grecs sont satisfaits de la solution qu'on leur propose ont amené les Bourses européennes à dévisser." Le Monde (1-XI-2011), responsable de cette nouvelle, affirme aussi que la zone euro replonge dans l'incertitude. Les places boursières dévissaient, également perturbées par un ralentissement en Chine. La Bourse d'Athènes a chuté de 6,31 %. La Bourse de Paris a chuté de 1,89 % à l'ouverture, à 3 185,3 points, avant de perdre 3,28 % en début de matinée... Pour les analystes de BNP-Paribas, il s'agit du retour à un climat de panique... A Francfort, la Deutsche Bank perdait 7,66 % et Commerzbank dégringolait de 9,53 % ".
    Le Figaro d'aujourd'hui, lui, veut équilibrer la panique en insistant sur les difficultés que devrait éprouver la Chine" à encaisser le choc d'un ralentissement économique mondial". On compense comme on peut !

  29. Denis dit :

    Les finances publiques doivent être saines, le budget doit être équilibré, la dette publique doit être réduite, l’arrogance de l’administration doit être combattue et contrôlée et l’aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite.
    La population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre de l’aide publique.

    Cicéron – 55 avant JC
    La crise dure depuis 2065 ans ! C’est plutôt rassurant !

  30. Alain44 dit :

    Lorsque l'on propose un référendum c'est que l'on a une idée derrière la tête et que l'on spécule encore sur le résultat. La sortie inévitable par la Grèce de l'Euro et l'impopularité de son gouvernement sont sans doute les raisons qui motivent Papandréou pour essayer de sauver les meubles.

  31. fred dit :

    Ouf enfin la voix des gens enfin consultée. La pression du peuple a payé, a eux de tranformer. Je leur fait confiance. Celui qui squatte l'Elysée a du faire des bonds et ainsi que la mere Merkel. Bien fait pour eux. A force de penser pour les autres et voila comment on va perdre le tripleA que Sarko ne ve pas absolument perdre avant la présidentielle.

  32. @ 266 laforcedupeuple
    Merci pour ce lien. D'où - je n'insisterai pas - la révolution d'internet permettant, en court circuitant à la vitesse de la lumière, les chiens de garde du système, de savoir ce qui se passe à l'autre bout de la planète. Ca permet aussi de créer une solidarité, une internationale de fait, de tous les démocrates progressistes de la planète. De toutes ces femmes et de tous ces hommes qui veulent vivre debout, et retrouver leur dignité perdue.
    Lorsque tous s'y mettent, les murailles de la forteresse du capitalisme absolu et totalitaire s'écroulent. C'est en direct, la vérification grandeur nature du bien fondé du "discours sur la servitude volontaire" de La Boëtie, qui m'est si cher.
    Je n'ai jamais cru qu'aucun système, quelqu'il soit, soit éternel. La roue tourne, c'est une loi immuable de la vie et de la condition humaine. Buffet, avec son " la luttes des classes existe et nous l'avons gagnée" doit commencer à regretter d'avoir dit cette ineptie. Il n'a pas compris qu'il avait incontestablement gagné une bataille, mais qu'il perdrait la guerre. Les divagations sur "la fin de l'Histoire" relèvent de la bêtise humaine et non de la philosophie.
    Il me semble que partout il va falloir se battre (pacifiquement, ce qui n'exclut pas la détermination) pour simplement rétablir le droit fondamental de manifester. On voit bien que depuis des années tous les gouvernements démocratiques (sur le papier), mais gangrénés par une idéologie pseudo économique totalitaire, essaient d'étrangler toute possibilité pour les citoyens de dire publiquement, à la face du monde, qu'ils en ont ras le bol de la dictature des 1%.
    Pour revenir en France, sans vouloir tomber dans la prédiction auto réalisatrice, je vois de plus en plus, un 2è tour Mélenchon/Le Pen. Avec le tsunami qui s'annonce les tièdes favorables au système vont être inéluctablement balayés. Ce qui ne légitime en rien le FN.

  33. sethangkormwa dit :

    ananda3
    Oui, la pédagogie, il n'y a que ça pour aider à la compréhension de phénomènes complexes. L'important est d'être accessibles à ceux qui n'ont pas de formation politique, ceux qui ne s'engagent pas, ceux qui disent "tous pareils" ou encore pire "tous pourris".

    Tout est là. Le but n'est pas d'être convaincu. Le but est d'avoir compris. Quand les citoyens que nous sommes auront compris ce qui est essentiel, nous serons réellement en démocratie et la n-ième république sera indiscutable.
    Oui mais voilà...pour en arriver là, il ne suffit pas qu'on nous explique. Il faut qu'on comprenne. Et pour comprendre, il faut que chacun puisse commencer à partir de ce qu'il sait déjà. Il faut que ceux qui ne savent pas s'expriment plus que ceux qui savent afin de détecter l'ignorance et en comprendre les raisons. Car il est plus facile à celui qui sait (de comprendre celui qui ne sait pas) que le contraire. Il faut donc accepter les gens tels qu'ils sont et les impliquer dans le débat. Et pour cela il faudrait que l'absence d'engagement ne soit plus considérée comme un problème mais comme un avantage.

  34. Dominique(pas SK) dit :

    Bonjour à toutes et à tous, cela fait longtemps que je n'ai pas écrit ici mais comme disait Desproges, parmi les gens qui n'ont rien à dire les plus sympatiques sont ceux qui se taisent. J'ai donc été très sympathique. Non ne me remerciez pas c'est naturel.
    Dans tout ce foutoir de communiqués où tout le monde sauve le monde à chaque minute il est peut être pas inutile d'aller voir du côté de ceux qui vivent de la finance et des investisseurs. Aussi je me permets (sans aucun intérêt perso) de vous recommander la lecture suivante et de vous abonner à cette lettre (c'est gratuit) dont je me régale aussi souvent que poissible http://la-chronique-agora.com/notre-prevision-recession-en-2012/
    Vous verrez que les propos de Jean Luc ne sont pas si iconoclaste que l'on veut bien nous le dire. Pour info ces analystes avaient décrit la "crise" deux ans avant qu'elle ne soit officiellement reconnue. Bonne lecture !

  35. Menjine dit :

    François Hollande est affolé par sa propre audace et celle du PS, il chercherait à tempérer le programme de son parti et ses propres propositions de 60 000 emplois dans l'E.N., et de 30 000 policiers de plus.
    Sur les policiers je parie qu'il ne reculera pas: les RV dans la rue se profilent et comme en Grèce ils auront besoin de monde, mais l'éducation qui a d'ores et déjà perdu 66 000 postes ne risque pas de s'en tirer.
    A vouloir faire trop sérieux on révèle sa vraie nature : Hollande se jette dans les bras de Bayrou avec fougue et précipitation !

  36. hêtre_cyprès dit :

    temps de travail annuel en heure :
    Allemagne : 1390, Espagne : 1654, France : 1554, Grèce : 2119, Italie : 1773, Portugal : 1719
    source sénat http://www.senat.fr/rap/r10-645/r10-6458.html
    Pour ceux qui pensent que la Grèce est paresseuse.

  37. thierry mendoza dit :

    Les Grecs vont avoir le droit de choisir pour une fois. Les soit-disant remèdes pour sortir la Grèce de la crise sont juste des rustines pour l'Europe et certainement pas un remède pour ce pays bien au contraire, si nos responsables nous demandaient notre avis et surtout le respectaient, nous serions surement déja sorti de cette crise, que les pleuples décident.

  38. Louis St O dit :

    263 @rosay
    « certaines agences de notation évoquent "le défaut de paiement" de la Grèce »

    La question que l’on doit se poser c’est :
    Comment se fait il qu'après que Sarko, Merkel et les banques ont négocié 50% (?) de la dette grecque, le lendemain la bourse à augmentée de 10% et les banques en question ont pris entre 15 et même plus de 20% pour certaines, ce qui prouve plusieurs choses,
    - pour eux, 50% de cette dette ce n'est rien!
    - ils devaient s’attendre à plus ou à un défaut de la dette grecque.
    - Mais surtout, les actionnaires, par la hausse de leurs actions ont récupéré pratiquement, si ce n’est pas plus que la perte sur la dette en une seule journée - c'est pas beau ça!
    Ils doivent bien rigoler de voir comment leurs actions ce sont vendues à des petits boursicoteurs + de 20% de leurs valeurs en un jour, ils n’ont plus qu’à attendre le début du référendum de la Grèce pour que l’action se casse à nouveau la gueule, pour les racheter une bouchée de pain.
    Qu'ils s'en aillent tous ces charognards.

  39. lionel-pg44 dit :

    A quoi joue donc Papandréou ? Quelles seront les question du référendum ?
    S'il joue franc jeu, il y a fort à parier que les Grecs répondront non et dans ce cas il aura le contre pied du si bel accord européen. Si non, il biaisera, voire bourrera les urnes. Mais, après tout, l'a-démocratie européenne ne semble plus à ça près.

  40. ydaho dit :

    Je voudrais pas être rabat joie, mais d'une part Papandreou a trouvé la Grèce dans cet état, il n'est pas élu depuis des lustres et d'autre part cela fait presque 3 mois qu'il promet un référendum (je crois l'avoir déjà écrit ici même). Cela ne lui lave en rien les mains, mais tout comme certains s'aperçoivent avec horreur que les pays arabes sont musulmans. D'autre s'esbaudissent de ce référendum. Il arrive a point nommé au moment mêmes ou le "fesf" (hum) a réglé 50 % des problèmes des banquiers, quel que soit le résultat "ceux là" sont assurés par l’Europe enfin sauvée qu'ils rentreront dans leur frais, quand au peuple Grec il aura a choisir entre l'ordre et le chaos , ça ne rappelle rien aux plus âgés ?
    Pendant ce temps, le black out total continue d'être organisé autour des indignés qui en Grèce (et ailleurs) se battent chaque jour contre ces "combinaisons" et gonflent les rangs de toutes les manifestations ! Tout cela n'est qu'un leurre de plus.
    Je suis un des 99 %. Et je "participe" dans la mesure de mes moyens, ici ou dehors !
    Menm pwel, menm bet : Lisan Al-Gaib !
    Que les tyrans dégagent, qu'ils soient syriens ou libéraux !

  41. ActuAlex dit :

    Comme la plupart ici, je me réjouis de cette initiative du dirigeant grec concernant le référendum. Ceci dit, je reste méfiant et vigilant, et sans vouloir voir le mal partout, j'espère que les résultats de ce référendum ne seront pas truqués. En effet, imaginez la douche froide si le résultat était pour le plan d'austérité, et la communication serait à son comble de tartufferie "Regardez, voyez comme le peuple grec est responsable, il accepte des plans de redressement !".
    Et puis, sans aucune critique envers le peuple grec, attention au style de la question. Si celle-ci est par exemple du genre "Etes-vous d'accord pour redresser le pays ?", le piège est bien sur grossier mais bel et bien là.
    Sinon, j'ai vu Philippe Poutou chez Ruquier, et personnellement, je l'ai trouvé bien. Bien sur, ça n'aide pas de ne pas vouloir s'associer et/ou de ne pas vouloir gouverner, mais j'ai trouvé très sincère son attitude, son point de vue sur Montebourg (le même que Jean-Luc Mélenchon : qu'il quitte le PS), et aussi leur "méfiance" envers Jean-Luc Mélenchon (entente avec le PS). Jean-Luc Mélenchon saura les "rassurer", j'en suis persuadé. Et j'ai trouvé Onfray excellent.
    Vive la vraie gauche, votons FdG.

  42. thierryjay93 dit :

    Magnifique Papandréou ! (j'ose)
    De toute sa catastrophique mandature, le Président de l'Internationale Socialiste courbant son échine pour mieux "rassurer" les marchés et ses partenaires européens, venant de prendre conscience de l'existence du peuple grec, le sien, a pris l'unique bonne décision de son actuelle mandature.
    Ce référendum, probablement décidé à des fins strictement électoraliste du genre "je veux bien me faire hara-kiri mais dans ce cas, la droite devra y consentir" de sorte qu'il organise sciemment le bordel politique, permettra enfin au peuple grec, le sien, d'exprimer son refus au diktat européen, FMisé, germanisé.
    Le fait que les marchés plongent rendant de fait caduc un accord européen mort-né, cela montre bien que, décidément, cette Europe non seulement méprise les peuples mais éveille des tensions malsaines entre les pays. Ce jour, l'Italie accuse Sarkozy de jouer les marchés financiers contre elle.
    Jean-Luc Mélenchon, qui a autre chose à faire que de prendre le bec à des journalistes dans un lieu public du Parlement européen de Strasbourg au seul motif de ne pas être pris en photo avec Mr Hortefeux, devra reprendre son bâton de pélerin non seulement pour dénoncer cette Europe, ce qu'il ne cesse de faire depuis des mois, mais de proposer une Europe à la fois solidaire, humaine et fédérale, qui n'a pas être ni allemande, ni française mais européenne.

  43. pichenette dit :

    Chaque Français pourrait avoir dans sa boite aux lettres postale, le courrier clair et précis adressé aux candidats de gauche de la part de Monsieur JL Mélenchon!
    Débats qui réclameront clarté et précision, c'est à dire rigoureux pour ne pas escamoter des aspects essentiels de la chaîne "énergétique".
    Le temps sera un facteur charnière dans les discussions, le temps des informations, formations, discussions, pour choisir en connaissance de cause et le temps comme paramètre de société. Doit-on continuer à chercher à aller toujours plus vite? Doit-on continuer à effectuer des déplacements rapides tous azimuts sans réflexion profonde? Doit-on continuer à penser que "le nucléaire" est propre, sûr, sans limites, (pour être "infini" oui le nucléaire l'est si l'on considère la masse croissante de "ses" déchets radioactifs) ? Doit-on continuer à vivre en compétition permanente avec élimination des plus faibles ? Le nucléaire n'a-t-il pas quelque aversion pour la démocratie, sous couvert de transparence, rien n'est clair, entre secret défense et secret industriel, les bétas consomment ? Quelle est la qualité de vie que chacun souhaite et qui soit compatible avec l'intérêt général présent et futur? Réactions en chaîne lancées.
    Au fait, la CRIIRAD (Commission de Rechecherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) vient "de déposer plainte contre la SOCODEI, en sa qualité d'exploitant de l'installation CENTRACO, et contre toute personne physique ou morale dont l'instruction établirait la responsabilité", suite à l'explosion du 12 septembre à Marcoule.

  44. Bélatar dit :

    Je lis un communiqué plein de bon sens de Jean-Luc Mélenchon sur le projet de référendum en Grèce :

    "Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a estimé que l'organisation d'un référendum en Grèce sur le plan d'aide européen à ce pays était "un minimum de démocratie". "Il y a eu 13 grèves générales en Grèce et chacune a réclamé un référendum, Georges Papandréou (Premier ministre grec) savait qu'il ne pourrait pas tenir plus longtemps sans consulter le peuple grec", a déclaré le candidat sur France Info, ajoutant que c'était "un minimum de démocratie".
    Il a fait valoir que le dernier plan décidé pour aider la Grèce prévoyait "dix années supplémentaires d'austérité". "Aucun peuple au monde ne peut accepter de se voir annoncer un futur pareil", a-t-il dit. Comme on lui demandait s'il pensait que les Grecs se prononceraient contre le plan d'aide, il a répondu qu'il y avait de "grandes probabilités" que le non l'emporte. "Il y a un grand risque que tout ce château de cartes s'effondre. Les dirigeants européens doivent faire face à la crise, non pas par des artifices financiers, des constructions d'usines à gaz (...) mais y faire face politiquement", a conclu M. Mélenchon.

  45. Berdagué dit :

    Européenne des peuples et non des financiers charognards, les vautours de la finance spéculative vont trouver sur leur chemin des peuples debout, gare à la révolte nous en sommes, qu'ils partent tous en laissant le paquet volé au pole public, de toutes façons ils sont coincés, les mains sales dans le pot de confiture.
    Oui Louis St O ils gagnent à tous le coups et les p'tits qui voulaient boursicoter tant le soi-dit argent facile est facile à engranger qu'ils se retrouvent pire qu'avec du papier et des emprunts russes historiques, tant pis pour eux qu'ils lisent le PPP, 2euros d'investissement solide et le livre de Jacques Généreux " Nous on peut" 11 euros.
    Pour affiner : les requins et vautours, charognards vont à coup sur se bouffer entre eux, quelle boucherie,surtout de ne pas les séparer, ils vont battre en performance tous les films d'horreur et se déchirer. Un bon coup de balai s'impose,Vive la Révolution citoyenne!

  46. Nicolas B. dit :

    298 Actu Alex,
    Méfiance du NPA : moi ça me ferait rigoler si ce n'était pas si triste, on reprocherait à notre candidat Jean Luc Mélenchon une éventuelle entente avec le PS, 2° tour, législatives et j'en passe. Que je sache le NPA s'est toujours prononcé à faire barrage au candidat de droite au deuxième tour, feront ils aussi barrage au candidat social démocrate F Hollande si par malheur c'est lui ? Permettez moi de trouver leur discours à géométrie variable, la seule solution est l'union du Front de gauche, ce qui nous uni est bien plus grand qu'un problème d'égo. Attendre la seule révolution de la rue même si ça bouge partout c'est du romantisme !

  47. Roland011 dit :

    260Hold-up dit: 1 novembre 2011 à 1h24 @ Graine d'ananar et François
    « Je ne suis pas d'accord pour flinguer les journalistes à tout bout de champ.. » Je suis en plein accord avec ça, et avec ça aussi « par contre que la conseillère de F. Hollande prônait la soumission à l'Europe néolibérale et prétendait de façon ridicule… »

    Et je pense que ce débat (arrêt-sur-image) et plus qu’intéressant. Il montre un clivage total, et l’incapacité au PS de réfléchir hors du cadre ouiouistes ou versaillais (Lisbonne) qu’ils ont toujours prôné, plus d’Europe pour ensuite et seulement ensuite, le social et la fiscalité. Depuis la gamelle de Jospin pas un iota de remise en cause, le parti de notables de gôche presqu’a égalité avec les notables de droite recréant les nobliaux de l’ancien régime (quelques différences sociétales !)
    Si nous voulons une alternative possible un seul choix dans « l’offre » actuelle Jean-Luc Mélenchon et le FdG

  48. A-J Holbecq dit :

    J-L Mélenchon: "Il y a un grand risque que tout ce château de cartes s'effondre. Les dirigeants européens doivent faire face à la crise, non pas par des artifices financiers, des constructions d'usines à gaz (...) mais y faire face politiquement"

    Ce château de carte c'est en même temps l'explosion de l'euro.
    Le "plan B" de Jacques Généreux ne va t-il pas se mettre en place contraint et forcé par les évènements ?

    Il faut laisser à Jean-Luc Mélenchon le temps d'intégrer ce nouvel évènement, mais il faudra sans doute qu'assez vite il fasse un choix; continuer lui aussi à tenter de sauver l'euro (ce qu'il en restera) ou retrouver notre monnaie nationale au sein d'un "nouvel euro commun" (et non plus "unique") comme le propose au moins un mouvement de gauche

  49. turmel jm dit :

    Un exemple comme quoi, l'avis de chacun sur ce blog n'est que le reflet de sa propre pensée à un moment précis. Alors, représente-t-il ce qui est la réflexion dominante ou pas de la population qui souffre?
    Je n'avais pas trouvé JL Mélenchon dans son meilleur jour l'autre soir après le spectacle Sarkolande'
    Ce matin un électeur plutôt PS, voir en dernier Besancenot (de son propre aveux), m'a déclaré qu'il avait trouvé notre candidat commun très fort face à Le Pen, Pécresse et consort.
    Il a fait son choix : il votera Mélenchon!

  50. Jean-Philippe VEYTIZOUX dit :

    @ 309 turmel
    Tout à fait d'accord avec toi sur l'émission de l'autre soir. Le militant que je suis n'avait pas à priori trouvé Jean-Luc Mélenchon au top mais c'est une personne moins politisée de mon entourage qui en a dit beaucoup de bien.


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