29oct 11
Enfin un référendum en Grèce
Communiqué du 01/11/2011
L'Elysée est consterné quand le peuple est consulté. Au contraire, je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M.Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple.
Je forme le vœu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d'austérité qui plomberaient leur avenir. Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l'obligation de sauver le peuple autant que la monnaie.
ci, avant trois jours de pause, je jette quelques lignes qui peuvent aider, si besoin. Il y est question du sommet européen. De Sarkozy, puis de Bayrou. Et il y a aussi quelques mises en garde contre les rumeurs socialistes sur ma candidature aux législatives.
Merci à Guillaume Bricout pour cette série de photos au coeur du mouvement des Indignados espagnols en mai 2011…
Le sommet de l’Europe s’est achevé en une sorte de feu d’artifice d’auto-satisfaction. Tout avait été organisé pour cela, il est vrai, par une dramatisation préalable bien orchestrée. Quand on y regarde de plus près, le résultat est pourtant assez inquiétant. Mais pour comprendre ce qui s’est décidé, quelle affaire. Que c’est technique ! Toute l’astuce est peut-être là. Aucun principe général d’action n’est exposé. On doit donc courir d’une source d’information à l’autre pour comprendre ce qui s’est passé. Pour nous, les parlementaires, c’est encore plus humiliant car nous sommes censés savoir. Mais nous ne savons rien. Jeudi matin Barroso et Van Rompuy se sont sentis obligés de venir lire un texte devant le parlement européen tant le scandale était grand que de toute la crise il n’ait été informé de rien ni consulté d’aucune façon. Sinon, le relevé de conclusion qui est arrivé sur nos ordinateurs jeudi matin est un obscur document en langue de fonte. Et d’ailleurs rédigé en anglais. Pas de traduction disponible. Les documents en Français que nous avons ensuite trouvés sur les sites de presse qui ont fait l’effort de les rechercher et de les publier sont des versions partielles.
Bref, nous avons travaillé d’arrache-pied, nous aussi, toute la semaine et avant le deuxième sommet pour suivre d’heure en heure ce qui permettait de compléter le tableau dont nous disposions à travers la presse et les maigres documents en circulation. Vous pouvez trouver tout cela sur mon blog européen. Je vous garantis un document assez unique de précision. Si cela vous paraît être du bon travail sachez qu’il faut aussi en savoir gré à Céline Ménesses, assistante du groupe GUE, qui est aussi membre de l’exécutif du Parti de la Gauche européenne au titre du Parti de Gauche. Faire cet exercice a du bon, cela va de soi. On sait, on comprend. Il y a un revers. On ne supporte plus les approximations et les erreurs d’informations des autres. Cela peut pousser dans une pente pédante ou trop sophistiquée. A moins de disposer d’un talent de vulgarisation ou de simplification qui n’est pas à la portée de tous et en tous cas pas à chaque instant.
L’autre inconvénient de cette situation est que nos interlocuteurs, moins bien informés, ont une grande tendance à vouloir parler d’autre chose et refusent le débat technique. Tout cela je l’ai éprouvé sur le plateau de France 2. Cela ne tient pas seulement à la confusion qui régnait du fait que, faute de compteur de temps de parole, madame Le Pen disposa, à son goût, du pouvoir de clouer tous les débats dans ses récitations de fiches hors sujet ! Le fond de la cacophonie vient de ce que mes trois interlocuteurs n’étaient guère soucieux des résultats réels de ce sommet. Mais je l’ai déjà dit, le contenu de ceux-ci sont d’une incroyable complexité. Par exemple, expliquer que la décote de 50% des titres de la dette grecque ne réduit que de 29% le montant de celle-ci est un exercice assez rude, non ? Pourtant une partie du cœur de la mystification est là. Peut-être ai-je tort de m’ingurgiter autant de choses et de vouloir à tout prix être dans la pédagogie, même de masse. Mais on ne se refait pas. J’aime comprendre. De plus, je ne veux pas vous faire courir le risque que votre porte-parole se trompe, sachant qu’ensuite il y aura le clan des haineux qui en fera des gorges chaudes en boucle de tous côtés. Enfin, je crois qu’on aide mieux notre cause chaque fois qu’on éclaire le jugement du commun.
Je voudrais résumer ce que je comprends de ce que j’ai vu dans ce sommet. Au plan politique La France paie la bêtise du Traité de Lisbonne et Sarkozy la forfaiture de l’avoir fait passer de force. De force, après que le référendum l’a rejeté. Enfermé dans la règle libérale, la France respire moins qu’un autre pays. L’Allemagne des rentiers domine. Je n’y reviens pas. Au plan financier et économique, l’accord du sommet européen ne vaut guère. Il ne résout rien. Les libéraux ont gagné, la BCE n'interviendra pas. Donc la spéculation continuera. Au cas particulier de la Grèce, il faut comprendre qu’elle vient d’être condamnée, officiellement, à dix ans d’austérité et de souveraineté limitée. Si tout va bien. Et Papandréou s’est à nouveau couché. Le retour de la Grèce sur les marchés financiers est prévu pour 2021 mais Papandréou a déclaré : "si nous parvenons à mettre en œuvre les réformes rapidement, ça ne prendra pas dix ans, ce sera bien plus rapide" ! Comme on le sait les 17 pays ont décidé d'effacer de 50% de la dette grecque détenue par les institutions financières soit 100 milliards d'euros. Mais au total, la dette grecque atteint 350 milliards d'euros. En fait, les banques vont voir leur titres actuels remplacés par des titres plus long et à taux plus bas. Cette trouvaille doit ramener la dette grecque de 160% du PIB aujourd'hui à 120% d'ici 2020. Conclusion : dans neuf ans la Grèce en sera au point d’endettement où elle était en début de sa crise. Tout le monde comprend que ce n’est pas soutenable, tout simplement. Ca craquera.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), présenté comme le pare feu contre la spéculation, est doté de 440 milliards aujourd'hui. Aucun chiffre ne figure dans le communiqué final à son sujet. Mais il y aurait eu accord pour porter sa "force de frappe à 1 000 milliards". Jusqu'à hier, certains espéraient 2 000 milliards. Pourquoi ? Parce que la force de dissuasion d’un pare-feu est à la mesure de ce qu’il doit protéger. C’est pourquoi notre idée du prêt direct aux Etats par la Banque Centrale Européenne est forte. Car la puissance de financement est alors illimitée. Voyons le cas concret : la dette de l'Italie est de 1 800 milliards d'euros. Le FESF est donc insuffisant pour bloquer la spéculation contre la dette italienne.
Et comme le FESF n'est pas transformé en banque comme le voulaient les experts de Nicolas Sarkozy, il ne pourra donc pas se refinancer auprès de la BCE. L'Allemagne a fait retirer une phrase sur le sujet dans le communiqué. Résumé : la puissance du pare-feu est limitée, celle de l’incendie ne l’est pas. On devine la suite.
Le fédéralisme autoritaire est désormais le mode ordinaire de l’Union européenne. C’est officiel. Les textes ne cherchent même plus à enrober le fait. Il a connu un coup d’accélérateur. Certes le communiqué final, pour en rajouter, présente comme des nouveautés des choses déjà décidées et mises en œuvre. Ainsi quand il déclare que les pays qui ont des déficits excessifs verront leur budget examiné et commenté par la Commission « avant leur adoption par le parlement national concerné ». C’est déjà en cours et ça s’appelle « le semestre européen » dont le principe a été adopté au parlement français par la droite et le PS. Autre chose. Quoique déjà prévu dans l’accord du 21 juillet dernier, le communiqué rappelle que la Commission européenne sera aussi chargée de surveiller l’exécution du budget et de proposer si nécessaire des corrections en cours d’année. Un super-gouvernement cette Commission. Enfin et cela est neuf, le communiqué final prévoit aussi l'adoption de la "règle d'or" budgétaire dans les 17 pays de la zone euro d'ici fin 2012. Ou bien Sarkozy trouve le moyen de la faire adopter ou bien ce sera la première réunion du Congrès à Versailles du gouvernement Hollande, ou bien la première désobéissance du gouvernement du Front de Gauche.
Je ne me cache pas la difficulté de mon point de vue. D’un côté la construction européenne peut se détricoter en quelques semaines quand la crise financière et bancaire va revenir. Il faudra alors proposer séance tenante un « plan B » alors même que la situation sera infiniment plus tendue et les rapports de force internationaux plus explosifs à manier. Dans le cas contraire je vois bien comment les socialistes, autour de la candidature de Hollande, préparent leur alignement sur la nouvelle donne européenne. Papandréou et Zapatero sont des modèles pour eux. Hollande n’a-t-il pas été d’abord visiter le premier ministre espagnol ? Quel autre sens peut bien avoir un tel symbole dans une Espagne en pleine déroute ? Cela m’amène sur le thème du choix d’alliance de la gauche. La tentation centriste est le cœur du dispositif dont rêve François Hollande. Le soir même de sa victoire aux primaires socialistes, le dimanche 16 octobre, il déclarait: "Et puis, il y en a d’autres qui ne savent pas s’ils sont de gauche, qui savent qu’ils ne sont plus de droite, ce qui est déjà pas mal, et qu’il faudra bien accueillir le moment venu, s’ils le décident". On ne peut dire plus clairement que la présence de François Bayrou dans une majorité avec le PS ne dépendrait que de Bayrou lui-même. Pas du PS. De son côté, Bayrou avance. Il sera candidat. Et il commence à dévoiler son programme. Derrière son slogan "produire, instruire, construire", il affine ses arguments. Pour lui, "les Banques sont en situation précaire parce que les Etats les ont obligés à prendre des emprunts qu'ils ne peuvent pas rembourser. Ce sont les Etats qui ont planté les banques. Les banques ne sont pas vertueuses mais c'est la politique des Etats laxistes qui a créé les difficultés". Vous avez bien lu. C'est la faute des Etats. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'il défende qu'"il y a des dispositifs à imposer aux Etats de l'UE en contrepartie de la sécurisation de la dette". C'est exactement ce qui vient de se décider au dernier sommet européen. C’est la voie de l'autoritarisme européen et de la souveraineté limitée.
Puis Bayrou précise son programme. "Je propose un agenda 2020 comme les allemands ont fait un agenda 2010" a-t-il déclaré dans l'émission "Questions d'info" sur LCP le 12 octobre dernier. Encore le modèle allemand ! « L'agenda 2010 » ? Il est de sinistre mémoire pour la gauche allemande. C'est le programme brutal contre les droits des salariés et des chômeurs appliqué par le SPD de Gerhard Schröder. L'Agenda 2010 et la réforme Hartz IV du marché du travail sont à l'origine de la démission d'Oskar Lafontaine du SPD en 2005. Et quand on lui demande comment il compte appliquer son programme, Bayrou répond. Il veut "une majorité centrale" : "il faut une majorité centrale pour faire ce qu'on fait les Allemands avec l'agenda 2010 ou les Espagnols avec la règle d'or". La casse du droit du travail, les emplois à un euro de l'heure pour les chômeurs et la règle d'or, voilà les références de François Bayrou. Sans parler de la hausse de TVA de deux points et de la baisse des dépenses de l'Etat et de la Sécurité Sociale de 20 milliards chacun. Personne ne peut dire qu’il n’est pas prévenu. Comment oser dire, après cela, qu’il y en a qui « savent qu’ils ne sont plus de droite » ? Car si ce que dit Bayrou n’est pas un programme politique de droite, alors qu’est-ce qu’un programme de droite !
Pour construire cette "majorité centrale", Bayrou a au moins une franchise que d’autres n’ont pas. Il reconnaît que ce n'est pas possible avec le Front de Gauche. Il indique clairement que faire croire qu'on pourrait avoir le Modem et le Front de Gauche dans le même gouvernement est "une illusion" : "La politique que la France devra nécessairement suivre, si elle veut s’en sortir, ne s’accommodera pas de tels leurres". Et Bayrou précise dans Médiapart du 15 octobre : « L’équation politique qui mettrait dans la même majorité Joly, Mélenchon, Hollande ou Aubry est une tromperie, puisqu’ils sont en désaccord sur l’essentiel : est-ce que les problèmes viennent de nous ou de la mondialisation ?». Comme on le voit, je n’exagérais pas en disant le 4 octobre dernier sur RMC et BFL-TV, que le Parti Socialiste devait cesser de faire semblant du contraire.
Pour éclairer ce choix, voici quelques précisions sur les attentes de François Bayrou. Il a déclaré le 19 octobre sur le Grand Journal de Canal+ que "le problème, c'est que François Hollande a prononcé une phrase que je considère comme une interrogation très importante pour tous les citoyens. Il a dit 'le projet du Parti socialiste m'engage'". Pour Bayrou, le projet du PS, pourtant bien timide, est "impossible, insoutenable". Dans le monde il parle même "d'illusion meurtrière". Mais il précise: "Si c'était les vraies idées de François Hollande, je n'ai pas de doute qu'il y ait des points de rencontre". Monsieur est servi. François Hollande a déjà déclaré lui-même que le projet socialiste était rendu caduc du fait de la crise.
Je ne vais pas écrire plus long. Mon bagage est prêt. Je vais souffler trois jours à ma maison de campagne où m’appellent de menus travaux avant l’hiver. Avant de partir j’ai eu l’obligation de répondre à des amis qui s’inquiètent d’échos de presse selon lesquels je suis annoncé candidat aux législatives, ici ou là, à Paris, dans la Somme, comme cadeau des socialistes. La rumeur est propagée avec gourmandise par tous ceux à qui cela permet de m’imputer un goût des « places » qui en réalité atteste surtout de leur propre appétit pour elles et de l’importance qu’elles ont à leurs yeux. Evidemment comme d’habitude, il s’agit d’une opération des dirigeants socialistes qui veulent de la sorte m’englober pour mieux m’étouffer. L’autre technique des socialistes consiste à convoquer les dirigeants communistes pour faire des arrangements avec eux puis à se retourner vers mes amis du Parti de Gauche pour leur dire de s’arranger avec les communistes. Je connais la suite de ce genre de comédie. Je sais que c’est à cette méthode qu’est due l’élimination du Parti de Gauche du Sénat. Je n’oublierai rien, ni personne. Un proverbe dit que tu peux être trompé une fois sans devoir t’en vouloir. Mais à la deuxième, c’est toi le premier coupable. L’expérience instruit.
Le traitement que m’infligent les dirigeants socialistes, muets par ailleurs sur mon offre publique de débat, est très grossier et méprisant. Ils se le croient autorisés du fait qu’ils se voient à 39 % dans les sondages pour le premier tour et 60 % au deuxième. Il est possible quand la discussion a commencé entre eux pour savoir qui sera président de l’Assemblée Nationale, ministre de l’intérieur, premier ministre et ainsi de suite. Tout alors leur est permis. Il ne leur reste plus qu’à le faire. Ce sera, je le crois, un peu plus compliqué. Surtout qu’après tous ces outrages et la répétition de ces petites manœuvres si viles pour me déconsidérer, je ne respecte pas ceux qui ne me respectent pas. Je n’ai aucune confiance en eux, ni politique ni surtout humaine. Il leur reste à comprendre que leurs soit-disant offres ne m’intéressent pas. Il ne faut pas compter sur moi pour les tablées de rustres. Mon œuvre, c’est le Front de Gauche. J’en suis un des bâtisseurs du premier jour. Une construction qui est un acte de refondation de la gauche. Mon choix est de faire tout ce que je peux pour lui ouvrir la route vers la première place à gauche et dans le pays. Dans cet état d’esprit les combines de couloirs des dirigeants socialistes et de leurs commensaux me font vomir ! Il leur reste à comprendre que toutes leurs magouilles, me concernant, buttent sur une difficulté. Je ne demande rien. Et si j’ai quelque chose à demander ce n’est pas à eux. Je sais à qui. Au suffrage universel. Je suis déjà député ! Au titre du Front de Gauche ! Je n’ai succédé à personne ! Je n’ai eu aucun accord pour cela avec les dirigeants socialistes. Mon siège a été gagné contre leur volonté, par des militants simples et sincères que personne ne peut acheter d’aucune façon.
Ma prochaine circonscription, c’est la France toute entière.
Méfiance !
Le PS Grec pourrait se diviser ! Ah la bonne blague. Encore une manœuvre de dissuasion pour faire revoter en faveur d’une partie du PS qui n’aurait pas voulu en arriver là. Seule cette gauche est fréquentable, ne l’oubliez pas. Encore un peu de cinéma autour de chutes des valeurs boursières, un appel d’urgence de Mr Sarkozy à Mme Merkel, des menaces de quitter l’Europe, etc… mais aucunes explications sur ce que vivent les gens actuellement et sur leur devenir alors la « démocratie »…
Vite messieurs les sondeurs, au travail, quelle pourcentage pourrait avoir Mr Papandreou si des élections avaient lieues demain ? Voilà l’essentiel de l’actualité dans les jours à venir, sans oublier le « buzz » de JL Mélenchon bien entendu !
N’oublions pas que Mr Papandreou pourrait également adopter le choix identique de Mr Sarkozy en 2005.
@ Jean-Luc Mélenchon@Bélatar (302)@A-J Holbecq (308)
Bien est le communiqué de Jean-Luc Mélenchon mais aussi insuffisant !
L'initiative de George Papandréou est excellente et nous devrions au Front de Gauche nous en féliciter et la soutenir. Elle signe le retour de la nation Grecque et de l'implication de son peuple.
Sans préjuger du résultat du référendum qui se tiendra fin janvier 2012, un "Non" du peuple Grec signerait à coup sur la fin du processus d'intégration des Etats dans l'euro mais également dans l'UE.
Il est clair que la Grèce ne peut s'en sortir que par un défaut global de paiement et par un retour à la monnaie nationale la Drachme. Ce qui entraine de facto sa sortie de l'euro. Ces deux pistes peuvent permettent à la Grèce d'effectuer les réformes de structures et fiscales nécessaires pour faire repartir son économie.
La réaction des Chancelleries Européennes a de quoi inquiéter ! Cela annonce notamment des initiatives prochaines de la Chancelière Merkel et du Président Sarkozy pour contrer ou empêcher l'initiative de Papandréou.
L'accord Européen de mercredi dernier a plus que du plomb dans l'aile et même s'il a été monté pas seulement pour la Grèce mais aussi pour venir en soutien à l'Italie, risque de rester lettre morte ! Le défaut de paiement notamment qui affectera les créances bancaires fera joué à plein le mécanisme CES avec des transferts de risques ! Egalement, plus que jamais une recapitalisation devra intervenir et donc une prise de participation étatique voire une nationalisation des banques affectées.
Décidément, nous devons dire merci à Papandréou, pour son initiative démocratique et aussi salvatrice pour son pays mais aussi pour les autres pays de l'UE. Face à la sidération des "sidérés" soyons aux côtés du processus démocratique que lance Papandréou et aux côtés des Grecs. L'Etat-Nation et le peuple souverains sont désormais de retour ! La mort bienfaitrice de l'euro fait l'espèrance !
Vas-y fonce Jean-Luc !
Les socialistes ont le sait ne sont plus socialistes, la mutation est achevée : le PS est un parti social-libéral. Montebourg et son trés beau score sont une forme de témoignage postume.
Oui, il est fort probable que le PS s'entretienne en catimini avec le PCF et EELV en vue des législatives et des strapontins minitériels. Nos amis communistes risquent d'être séduits par le chant des sirènes...au nom de la tradition républicaine à gauche et au nom de leur survie politique...sauf...si le FdG faisait un trés beau score au premier tour de la présidentielle? les alliences seront moint aisées.
Alors, oui, fonce Jean-Luc, on te soutient, une seule consignes : pas de consignes !
à arnould 313
Pourquoi cette allusion au PCF avec EE pour les discussions avec les socialistes? Avant même le Front de Gauche, les socialistes ne nous ont jamais fait de cadeau aux législatives, sauf cas particulier de danger FN.
Pour qu'il y ait député PCF, il faut être devant le PS au 1er tour, où est le cadeau?
A Berdagué (304)
Je n'aime pas les films d'horreur
A Arnould (313)
Je n'aime pas les guerres fratricides.
Je me retire sur la pointe des pieds.
Pour une fois, il y a un fort désir me migration vers le sud. Il semble que Nice soit envahie par une cohorte de va nu pieds ! Ils brandissent des drapeaux rouges, et ont des slogans du genre : « Nous sommes 99%, ils sont 1% » « Erreur 404. democracy not found »
Voila ce que je viens de lire a propos de la décision de soumettre a referendum le plan de dépeçage (les economistes de droite disent de sauvetage) de la Grèce :
ATHENES (Reuters) - L'incompréhension voire la consternation prédominent dans la zone euro au lendemain de la décision du Premier ministre grec George Papandreou de convoquer un référendum sur le nouveau plan européen de renflouement du pays
Les derniers a croire que le capitalisme apportait la démocratie risquent d'être déçus.
Pour rappel, l:unique finalite du capitalisme est le profit (L'élève Sarkozy le copiera 20 fois, en lettre capitale. Et en rouge).
Il me semble (peut etre je me trompe) que M. Papandreou fait une maneuvre politique assez risquee la - en declarant intention de soumettre au referendum ce qu'il a pris comme engagement la semaine derniere a Bruxelles. En effet il me semble que le PM grec n'est pas du tout pris par une crise de consience aux peines qu'il a inflige au peuple grec et en ifraction aux principes demoicratiques de gouvernance depuis 2 ans, mais qu'il est pris pas une idee assez folle d'essayer d'un coup la reacation politique de l'UE et la reaction des fameux "marches financiers" a la menace directe de crise systemique (personne des acteurs de dernier sommet "historique n'a pas eu encore du temps a reflechir sur un plan B nouveau). Car meme s'il est trop lent a la reflection - il a du realiser durant les negiciations "nocturnes" est par reussies avec les banques - que des deux possibles voie a prendre il y deux ans - il a pris la mauvaise. A mon avis - il veut prendre un virage a 180 d. mais - ce que la Grece a tjs reuissi - le masquer en "urgence democratique" pour que les pays-fondateurs de l'UE soient empeches de dire publiquement tout le mal qu'ils pensent au sujet du gouvernement grec. Au minimum - si jamais "le couple" moteur est encore capable a des efforts pour "aider la Grece" - il obtiendra encore une reduction des la dette.
Il n'est pas certain que l'initiative de George Papandréou soit considérée comme démocratique, salvatrice et excellente. Ceci par les Grecs eux mêmes et leurs partis dont Syriza qui est dans le même groupe que le parti de gauche et le PCF au parlement européen.
Le président du groupe parlementaire de la SYRIZA, Alexis Tsipras, a parlé "d'artifice pour que le gouvernement gagne du temps au pouvoir", dans un commentaire lundi soir sur les annonces du premier ministre devant le groupe parlementaire du PASOK, et demandé un recours immédiat aux urnes et en plus à la proportionnelle simple.
Je trouve pour ma part que c'est le communiqué de Mélenchon qui est excellent et sans ambiguïté car au lieu d'un éloge sans frein sur "l'initiative" du Pasok il a dans son analyse dit que c'était "un minimum de démocratie".
Oui c'est un minimum, tardif, rendu nécessaire par la réaction forte, unie, permanente et sans concession des Grecs dans la rue, dans leurs manifestations, leurs grèves etc.
Mais ce referendum, qui n'aura lieu qu'en Janvier sera précédé d'une demande de confiance à l'assemblée, votée par cette assemblée déconsidérée dont les Grecs ne veulent plus. Il est perçu comme jouant aussi un rôle dilatoire.
Alors oui, c'est un minimum, on, je veux dire nous les gens de gauche, n'en sommes plus à nous satisfaire du minimum, les Grecs nous montrent pour le moment la voie de ce que doit être le niveau de nos exigences démocratiques,politiques et économiques, qu'ils s'en aillent et ne fassent pas semblant de replâtrer.
Alors oui, un référendum, sur quelle question? pour quelle campagne ? pour le bénéfice de qui? du Pasok ou du peuple?
On voit où est l'insuffisance, pas chez Mélenchon Mme Bastille.
Le quotidien Le Monde se demandant quelle mouche a piqué Panpandréou, s'interogeant désormais sur la place de la Grèce dans l'Euro, comme pour donner raison aux allemands, semble oublier les règles démocratiques.
Le peuple grec souverain subissant de plein une série hallucinante de plan d'austérité chaun toujours plus sévère que le précédent, est légitimement en très grande colère contre les socialistes grecs, ce que même Papandréou ne peut ignorer.
Si des élections avaient lieu aujourd'hui, la Nouvelle Démocratie (la droite grecque) l'emporterait largement, les socialistes étant laminés.En décidant d'un référendum, Papandréou ne s'est pas seulement souvenu de l'existence d'un peuple mais a surement voulu mettre la droite à la vindicte populaire, car la droite n'aura que des mauvais choix à faire.
Par conséquent, la décision de Papandréou est inscrit dans la logique des politiques européennes de ces dernières années qui mènent à l'impasse démocratique.
Le Monde, au lieu de s'interroger sur la portée de la décision gracque, devrait plutôt s'interroger sur les funestes conséquences d'une politique européenne dont l'absurde soumission au diktat allemand mènent non pas à l'édification d'une forteresse européenne dans la guerre économique mondiale mais à la dislocation de l'union européenne par la guerre frontale à laquelle chacun de ses membres se livrent entre eux.
La voie fédérale est la voie de l'avenir à condition qu'elle soit une voie humaine, solidaire, généreuse, démocratique et européenne (donc pas davantage allemande que française) soucieuse du bienêtre, de l'harmonisation des normes sociales, envirronnementales par le haut.
Le Front de Gauche doit porter un message : Vive une Europe Fédérale Humaines !
arnould 313
La meilleure façon d'entretenir l'unité selon toi c'est de crier haro sur le partenaire quand tu dis: "Nos amis communistes risquent d'être séduits par le chant des sirènes". D'évidence ce ne sont pas de belles personnes comme toi. Vive l'union!
Attention les gronchons. Oui, il y a un référendum mais peut-être que, et finalement il se pourrait même que et puis d'abord untel a dit que Papaandréou avait des objectifs autres et est-ce que ce ne sont pas les socialistes grecs qui vont tirer les marrons du feu et bla et bla et bla
Ne jouons surtout pas nous aussi une petite musique qui laisserait croire que nous pensons que le peuple est bête!
Le premier ministre Grec aurait du, dés son accession aux commandes, faire passer devant la justice les dirigeants de droite qui ont menti sur la situation réelle du pays. Il n'a pas eu ce courage,i l paye donc aujourd'hui les pots cassés.
Il devrait donc démissionner. C'est au peuple grec de décider de son destin. A lui et lui seul de faire le ménage. Il n'y pas d'autres solutions que de donner la parole au peuple. La banque centrale européenne pouvait régler cette question de la dette en prêtant à la Gréce à un taux de 1% la somme nécessaire pour se renflouer. Mais les dirigeants européens, Sarko et Merkel en tête ne l'ont pas voulu !
Maintenant c'est le tonneau des Danaïdes !
@Menjine (320)
La référence au Président du Groupe parlementaire Syriza n'est aucunement le gage de la fiabilité et aussi d'un réel soutien populaire ! Ce parti politique a été incapable, malgré la crise et la mobilisation, d'être une alternative crédible à la fois au Pasok et à la droite. Que son responsble de groupe parlementaire voit des "artifices" ou autres considérations toutes supputatoires les unes que les autres ne me surprend pas !
Certes, il y a un référendum tardif mais il y a un référendum qui est loin d'être dilatoire bien au contraire il est annonciatrice du retour de l'Etat-Nation Grecque souveraine et de l'implication politique et civique des citoyens dans le processus de gestion de crise. De plus ce que ne semble pas voir notre Camarade Jean-Luc Mélenchon et ce qu'a relevé A-J Holbecq dans son commentaire 308 c'est l'explosion de la zone euro et donc en fin de déflagration la mort de l'euro et du fédéralisme européen. Ce big bang, dont l'initiative de Papandréou est la première phase du processus, annonce le retour fienfaiteur, à l'Etat-Nation, aux monnaies nationales et aussi à une monnaie commune de réserve ! La page de l'Europe fédérale se tourne !
Il est clair que l'euro ne doit plus être sauvé, il ne peut plus être sauvé ou alors il sera sauvé sur la mort des économies des nations européennes les plus faibles ou les plus endettées ce qui est la marche mortifère en cours depuis 18 mois à propos de la Grèce ! Le peuple Grec n'en veut plus et de nombreux français aussi !
Papandréou, qui aura vraissemblablement un "Non" comme réponse du peuple s'en ira. Des élections suivront est-ce que le peuple ira vers celui qui aura certes pratiqué la cure d'austérité mais aura dans le même temps donné la parole à ces concitoyens pour stopper la lente agonie de son pays et aussi la sortie de son pays de l'euro ou vers la droite libérale qui ira renégocié un plan de soutien ? Nul à ce jour connait la réponse !
Déclaration Sarkozy-merkel complètement hallucinante. Ils se montrent déterminés à faire appliquer le plan d'"aide" à la Grèce.
Réunion mercredi avec l'UE, le FMI et tout le tintouin lors du G20 et Grèce convoquée au piquet !
267 ardéchoise
"La Gréce serait elle dans la méme panade si elle n'avait pas rejoint l'UE... et sa faillite aurait t-elle eue les mémes conséquences"
Les problémes de la Gréce ne sont pas liés à sa participation à l'UE, mais à sa participation à l'euro dans l'Euroland. Si elle a pu s'endetter c'est parce que le fait d'appartenir à l'euroland elle a pu bénéficier de taux trés bas. Si la Gréce était restée en dehors de la zone euro elle aurait gardée sa monnaie nationale. Il lui aurait été trés difficile de s'endetter dans les mémes proportion car les marchés auraient attaqué sa monnaie et elle aurait due mettre en place des plans d'économie ou de déprécier sa monnaie. Avec comme conséquence de limiter l'endettement.
@ 312 Sonia Bastille :
« Cela annonce notamment des initiatives prochaines de la Chancelière Merkel et du Président Sarkozy pour contrer ou empêcher l'initiative de Papandréou. »
M'est avis qu'ils n'auront pas à se donner ce mal : les parlementaires grecs, et très précisément certains au Pasok vont s'en charger pour eux, et pour tout le monde. La majorité de Papandreou au Parlement est infime (6 voix, je crois), encore en train de se réduire depuis son annonce : 6 députés Pasok demandent sa démission, une autre a annoncé quitter le parti. Or, il a assorti sa proposition de référendum de la demande d'un vote de confiance. Il ne l'aura pas. Donc, élections anticipées, victoire de la droite (qui sera bien emm...rdée, mais c'est une autre histoire) et fin du référendum. Ça paraît l'option la plus probable. Et Papandreou aura sauvé in extremis sa réputation aux yeux de l'Histoire.
Il y a une leçon à tirer des "marchés" : la manière dont ils font pression sur les gouvernements est exemplaire.
Ils montrent que l'économie est affaire de rapport de force. C'est à celui qui se fait entendre !
Ce sera "Les marchés" contre "La rue".
Bravo Monsieur Georges Papandreou ! Et j'ai envie de vous dire :"C'est pas trop tôt !"
Mais puissiez vous tenir bon ce cap, en espérant que l'Europe financière ne confisquera pas votre peuple de cette belle décision.
@330 alexandria:
Je pense que ton raisonnement est probablement très proche de ce qui va se passer et je le déplore. Vive la politique à la sauce socialiste. Quand au peuple grec il n'aura qu'à souffrir et payer une dette qui n'est pas la sienne, le tout en gueulant aussi fort qu'il voudra. Ils n'en ont rien à cirer.
Qu'ils s'en aillent tous! Oui mais ils ne veulent pas dégager. Foutons les dehors!
@ alexandra
Oui, ça risque de tourner (à court terme) comme tu dis. J'imagine que quelques députés du Pasok ont été travaillés au corps. La réaction populaire ne tardera pas d'arriver !
@ Alexandria
Ce serait un coup de force institutionnel avec soutien de l'étranger. Bigre quel retour en arrière pour la démocratie, l'Europe de la paix et des équilibres et de la reconnaissance des Etats-Nations ! L'UE facteur de guerre !
Ces députés soit ceux qui mettront sur la touche le Premier Ministre soit ceux qui s'opposeraient lors du vote de confiance devront des explications au peuple qui sera encore plus en colère ! Ils auront à rendre des comptes devant leurs concitoyens mais aussi devant l'Histoire ! Si le plan est imposé coûte que coûte, je pense que l'économie Grecque sera sous perfusion durant au minimum dix années et donc l'austérité économique et sociale qui ira de paire ! Comme diraient Madame Merkel ou Monsieur Sarkozy, on a rien sans rien ! Bref, je pense que cette voie est intenable plus longtemps non seulement pour l'économie Hellénique mais aussi pour le peuple Grec ou encore pour la zone euro.
Quoiqu'il arrive, l'Europe fédérale et l'euro sont certes pas encore morts mais plus tout à fait en vie !
La décision de Papandréou (que je souhaite qu'il tienne jusqu'au bout, ce qui ne va pas être facile pour lui avec un parti en débandade) peut tout changer chez nous aussi.
Hollande m'apparait d'un silence assourdissent à cette minute. Alors que la droite crie scandale de tous côtés. Jean-Luc Mélenchon a réagit vite, c'est ce qu'il fallait.
Tout peut basculer maintenant en Europe, et donc en France pour les Présidentielles. Je pense depuis des mois que chacun veut qu'on prenne des décisions pour les présidentielles 2012, mais enfin nous avons déjà eu DSK tombé (une chance), Hollande pourrait bien en faire autant pour des raisons extérieures, ou de manifs ou des 99% en France qui ont l'air de se réveiller.
Si vous lisiez la quantité de commentaires approuvant Papandréou sur Mediapart, les quelques désaccords se font rares et crient à la démagogie. En vain.
Moi je crie : vive la démocratie. Pourvu qu'on leur fasse pas le coup de chez nous en 2005. Car ils vont voter NON.
L'Islande a montré le chemin.
Sonia Bastille
"Ces députés soit ceux qui mettront sur la touche le Premier Ministre soit ceux qui s'opposeraient lors du vote de confiance devront des explications au peuple qui sera encore plus en colère ! Ils auront à rendre des comptes devant leurs concitoyens mais aussi devant l'Histoire "
Ah bon ils se sont révoltés les citoyens français contre ces députés français qui ont laissé le traité de Lisbonne passer en congrès à Versailles? En déni de démocratie complète vis à vis du vote Non pourtant clair en 2005. Non ils en redemandent puisqu'ils plébiscitent Hollande !
Toute cette affaire est une brillante démonstration de ce que nous disons et faisons, quel que soit le dénouement pour le "référendum Papaandréou".
Vite la Révolution Citoyenne !
@ 302 Bélatar
Je lis un communiqué plein de bon sens de Jean-Luc Mélenchon sur le projet de référendum en Grèce
@ 324 Papa
Le premier ministre Grec devrait donc démissionner.
@ 312 Sonia Bastille
L'initiative de George Papandréou est excellente L'accord Européen de mercredi dernier a plus que du plomb dans l'aile
Je suis surpris par votre analyse des faits et leurs projections !
Papandréou a mis son peuple dans la m...., et ce n'est pas le référendum qui va le laver. Si le référendum valide le plan d'austérité, le socialiste s'en trouvera satisfait et pourra donner encore un tour de vis. Si le peuple désapprouve le chef du gouvernement, celui ci démissionnera. C'est la droite qui l'emportera. En aucun cas les décisions prises à Bruxelles seront remises en causes. Rien dans les traités Européens ne le permet.
La boucle est bouclée, la messe est dite.
Un piège nous est tendu en faisant croire que c'est un plan de sauvetage de la Grèce qui aurait ete décidé a Bruxelles alors qu'en réalité il s'agit d'un vaste plan de recul democratique. Ne lachons pas la proie pour l'ombre. C'est bien toute l'Europe qui est visée, mais BFM tv (sur ordre de qui ?) demande aux Français qui ne savent rien de la réalité : la Grèce doit elle sortir de l'Europe ? Sous entendant ces salauds de Grecs ne sont jamais contents. La manip marche. 88% disent oui alors que nous sommes tous trahis par Sarko et que la seule solution est d'être tous ensemble et d'exiger en France un référendum sur les crapuleries décidées par Sarko et sa nourrice. Il y a forfaiture les Français doivent désobéir. Il y en a assez des décisions prises en catimini. Ne rien lâcher est indispensable. Sommes nous encore dans le domaine de la politique ou plutôt dans celui d'une organisation criminelle preparant le plus gros casse du siècle.
A Bertgil (321)
Merci pour votre réponse. Je résume, si la Grèce n'était pas entrée dans la zône euro, elle serait moins endettée, ou en tout cas, elle n'aurait pas pu emprunter autant auprès des banques étrangères. Sa dette n'aurait pas autant d'incidence sur l'économie européenne. La plûpart des pays de la zône euro, à l'exemple de la Grèce ne respectent plus le pacte de stabilité et de croissance. La crise y est sans doute pour quelque chose, mais je pense aussi que l'union monétaire incite les pays à s'endetter davantage individuellement, comptant sur la solidarité des autres pays. L'union monétaire joue le rôle contraire (endettement, décroissance) de celui qu'elle était sensée jouer (stabilité, croissance, solidarité). On a donc affaire à une crise systémique, et non à une crise financière comme on veut nous le faire croire. Quand un système ne marche pas, on en change.
300 thierryjay93
Une europe fédérale. C'est ce que tous les européistes essayent de mettre en place. Il faudrait d'abord qu'ils trouvent un peuple européen.
Mais celui ci n'existe que dans leurs délires. Nos élites surtout françaises avait révée de faire des états nations de l'espace européen une nation. Leur rêve est entrain de se terminer en catastrophe.
Il semble que les « marchés » craignent que la grande générosité dont ils ont encore une fois fait preuve la semaine dernière envers la Grèce ne soit pas reconnue par les gens qui peuplent ce pays et qu’on nomme les Grecs. Quelle ingratitude ! C’est à désespérer de vouloir faire le bien.
Ceci étant, la démonstration est faite, si besoin était, que cette cuisine financière opaque n’est pas du tout préparée à l’usage des gens mais bien à celui d’intérêts particuliers.
Mr Mélenchon impose avec raison dans les débats les mots justes : ils évitent « l’enfumage », le bla-bla et la rhétorique éculée des professionnels de la politique. Parler systématiquement des intérêts des Grecs, plutôt que de ceux de la Grèce, des intérêts des Français, plutôt que de ceux de la France, convaincrait sans doute beaucoup d’indécis de se réapproprier les choix qu’on leur impose.
Ce que montre la décision de proposer aux grecs un referendum, c'est que leurs dirigeants ne peuvent plus continuer à gouverner sans avoir l'air de tenir compte de ce que dit le peuple, cela montre que la rue s'est faite entendre, et que l'on ne peut plus continuer à jouer les sourds comme si manifs sur manifs, insurrection sur insurrection rien ne se passait, alors qu'ils sont dans le bruit et la fureur et même la mort.
Papandréou, le Pasok, veulent manoeuvrer pour garder le pouvoir tout en paraissant redonner la main au peuple, je citais Syrisa car j'ai trouvé leur réaction sur le net,on pourrait citer aussi le KKE: "A bas le gouvernement. Des élections tout de suite. Non au chantage flagrant et au terrorisme idéologique aux dépens du peuple grec, Le chantage ne passera pas". Je ne dis pas que ces partis ont raison sur tous les points, mais ils avertissent de quelque chose,d'une défiance et non d'un ralliement béat.
Faire un éloge non critique de la position de Papandréou est tout simplement continuer à vouloir faire croire que la solution viendra de la sociale démocratie, nous n'en sommes plus là,la circonspection est nécessaire, et il va falloir jouer fin.
Pour ma part je sais gré à Mélenchon de ne pas avoir fait de communiqué dithyrambique,d'avoir su dire clairement combien cette proposition de referendum était importante pour comprendre qu'il fallait que le peuple ait la parole (et pas les pseudos experts, les think-tankers de partout et de nulle part) et que cette proposition était néanmoins à interroger sur ses finalités, son opportunité et ses sous entendus, ce n'est pas un communiqué insuffisant mais un communiqué" dialectique", pour qui sait lire.Merci Mélenchon.
Parlons des Grecs.
Outre le fait, relevé par le front de Gauche "Donnez moi donc la liste des pays qui n'ont pas "cuisiné" les mesures imposées par le traité de Maastrich", le référendum proposé par les Grecs est une affaire interne au pays qui ne regarde que la Nation qui le propose à ses électeurs..
Ensuite nous avons la déclaration de Monsieur Emmanuel Lechypre (Groupe Expension Magazine) que l'on sait peu enclin à verser dans la social, déclarer ce jour au journal de France culture (vers 18h15) : "Le défaut de la Grèce ôterait aux banques environ la moitié de leurs bénéfices"
En clair, les salimigondis du G20 et des groupes financier qui nous infligent des aides à la Grèce qui ne sont que des prêts au taux le plus fort, ne représenteraient rien de bien ennuyeux pour les banques, sinon un moindre bénéfice s'ils n'étaient pas payés. Cette position donne raison aux déclarations de Jacques Généreux. Dont acte !
Ces faits, récents, donnent toutes les raison de voter Front de gauche. Et c'est de plus en plus clair.
Franchement je ne sais trop quoi penser de ce référendum tardif, magouille électoraliste pour sauver le PASOK ou magouille de la mafia financière ? De toutes manières c'est une magouille qui ne présage rien de bon puisque la Grèce est depuis le début de la crise une expérience visant à tester la solidité et la détermination d'un peuple vis à vis de la démocratie quand survient une crise (fabriquée en l'occurrence).
Quel plus beau symbole que de s'attaquer au berceau de la démocratie se sont dit les mafiosi, mais pas de chance pour eux le peuple Grec a tenu bon.
Qui c'est qui va se faire empapandréouter ? Peut être Georges et les partis européens dit "socialistes", ou pour le moins ceux qui le croient encore, en espérant que ça ne soit pas le peuple Grec par l'éternel jeu de ping-pong entre les libéraux ouvertement affichés et les libéraux travestis dans les habits du socialisme.
Nous le saurons très vite et nous verrons si "réaction en chaîne" se produit en Europe. Si l'Europe s'effondre ce sont les USA (l'oligarchie bien sûr) qui vont se marrer comme des tordus. Attendons.
@ 353 Jean Jolly
Franchement je ne sais trop quoi penser de ce référendum tardif,
Je vous propose les posts @ 341, @ 342. Si ça peut vous aider.
Jean Jolly à 18h47
"Si l'Europe s'effondre ce sont les USA (l'oligarchie bien sûr) qui vont se marrer comme des tordus. Attendons."
Je le pense aussi. Mais nous, allons-nous rire autant ?
Les bourses s'affolent, montent ou descendent suivant les annonces et sans aucun rapport avec l'économie réelle.
Il serait judicieux que les politiques reprennent le contrôle des banques mais les libéraux ne sont pas décidés. Là, ils gouvernent dans le gros temps, ils veulent créer un choc psychologique pour que nous ployons l'échine résignés. Tout part de l'Amérique, c'est quand même bien les banques américaines qui prêtent de l'argent à la Grèce pour finir ses fins de mois grâce à des combines tandis que l'Europe ferme les yeux. L'Euro, monnaie unique, était la pierre angulaire de la construction européenne, après la chute de la Grèce, l'Italie, etc. La construction européenne pourtant indispensable n'est pas prête d'être achevée et les peuples n'ont pas dit leur dernier mot.
@ jean ai marre.
J'avais lu ces commentaires mais comme je reste persuadé que rien n'est écrit à l'avance je suis dans l'expectative et j'attends de voir en croisant les doigts.
@ sethangkormwa.
Je le pense aussi. Mais nous, allons-nous rire autant ?
Je l'espère mais j'avoue ne pas être devin. Tout peut bien finir comme tout peut basculer, la crise de 1929 aura débouché sur la fascisme et toutes les conséquences qui s'en suivirent. Peut être que l'histoire arrêtera de bégayer un jour contrairement à ce que disait un certain Charles, c'est tout le mal que l'on peut lui souhaiter.
Deux faits illustrent, une fois de plus, le caractère totalitaire de l'ultra libéralisme déjanté :
1° A la simple annonce d'un référendum, les bourses "dévissent" ! Elles haïssent la démocratie : " Quand j'entends le mot peuple, je sors mon révolver."
2° Ceux qui ont maifesté contre le G20 ont été contraints d'aller à Nice, à 30 Km. Moi ça me révolte. Le G20 se déroule à Cannes, mais il est interdit au peuple de s'exprimer. Un tel diktat, scandaleux, est contraire à la Constitution.
Pas question de réhabiliter Papandréou. S'il consent à un référendum, c'est à reculon et parce que le peuple est au bord de la révolution. D'autre part, rien ne dit qu'il ne va pas essayer de passer à travers les gouttes. De plus son référendum est dans plusieurs mois, alors que le peuple est dans la mouise (pour être poli) jusqu'au cou et actuellement.
Vouloir encenser Papandréou est une grosse ficelle. Cette gauche là, répandue en Europe, ne devrait tout simplement pas exister puisqu'elle est en accord total avec la droite. On a le droit d'être de droite, mais pas en se déguisant dans un costume de gauche. Ca énerve tout le monde, ça ne set à rien et ça empêche la vraie gauche de donner toute sa mesure à un moment où il est urgent qu'elle fasse ce pourquoi elle existe.
NB : je comprends et approuve, sans vouloir être désagréable avec quiconque, les propos musclés de @Berdagué parfaitement justifiés par ce qui se passe. La mollesse, ras le bol ! On a vu où ça nous a conduit : le chaos et la servitude !
La déclaration de Sarkozy sur le perron de l'Elysée ce soir :
http://www.elysee.fr/president/les-actualites/declarations/2011/declaration-de-m-le-president-de-la-republique.12348.html
Bonsoir à tous,
Je reviens à l'instant du contre G 20 à Nice. Nombre de manifestants que j'évalue à tout juste un tiers de ceux qui étaient là lors des manifs pour les retraites. Par contre présence policière (avec un matériel de ouf!) surdimensionnée frôlant le ridicule.
@ 357 ydaho
Moi aussi comme Jean Jolly, je trouve que cela "pue
@ 358 Jean Jolly
j'attends de voir en croisant les doigts.
Tout comme vous, il y a quelque chose d'incohérent de la part de Papandréou. Soit comme dit Ydaho, (qui a de la mémoire) il avait réussi en juin à avoir un vote de confiance, en annonçant ce référendum, et il donne son accord à l'europe de Sarkozy et de Merkel.
Cette annonce est le moyen qu'a trouvé le socialiste Grec pour jeter l'éponge, car ce référendum n'aura pas lieu.
La droite grecque a les moyens de bloquer cette initiative, en demandant à ses députés de démissionner du parlement ce qui mécaniquement amènerait la dissolution de l'assemblée, ce qui est réclamée par le PC et la droite grecque depuis des mois.
Je partage l'avis de @ 359 Jean Louis CHARPAL
On a le droit d'être de droite, mais pas en se déguisant dans un costume de gauche.
A Alain Steinberg (363)
L'idée de citoyens directement impliqués dans les décisions politiques me séduit beaucoup. Ce serait une bonne façon de réveiller la conscience politique des électeurs, surtout pour les plus jeunes.
Je crois savoir que le Front de Gauche souhaite donner aux citoyens un pouvoir de contrôle sur les actions des élus. C'est un début.
Comme on l’entend très souvent, vous auriez eu raison bien trop tôt. En effet, la sortie de la Grèce de l’Euro ne serait-elle pas prévue depuis quelques temps ?
Cela arrangerait bien les affaires des autres pays, non ? On supprime 50% de leur dette, alors pourquoi un autre pays n’en demanderait-il pas autant ? Donc, on se débarrasse « des Grecs » de manière anodine et courtoise, de la manière la plus démocratique qu’il soit, et voilà l’affaire est bâclée, le problème de l’Europe qui nous protège, est effacé. L’austérité et la rigueur peuvent reprendre de plus belle dans nos pays si intimement liée pas un traité constitutionnel qui, ne l’oublions pas, ne nous protège pas de l’arbitraire. Où a eu lieu le débat public sur son texte fondateur ?
Je me trompe certainement, mais, je suis probablement le seul à n’avoir pas lu le contenu du TCE, mais on ne m’a pas demandé mon avis, des politiciens s’en sont bien gardés. A-t-il était analysé, approuvé et compris par tous, en toute connaissance de cause ? La belle idée de cette Europe unie, fraternelle et de ce fait plus forte pour rivaliser avec les grandes puissances mondiales, est dans une impasse totale du point de vue humain. Même la paix est menacée, pour cela voyez ce que l’on y dit dans cette constitution.
« L’économie doit être au service des êtres humains, pas l’inverse ».
Très bonne intervention de Jacques Généreux à France Inter, très audible et sans coupures parasitaires de méthodes de voyous ou de "com" ou de "buzz". Merci à Alain Bèdouet un vrai journaliste qui en humain sait respecter l'autre et écouter. Non je ne jetterai pas la Radio qui est un des moyens non négligeables de résistance.
Le tacle du Crédit Lyonnais était prévisible. Dans le PPP, une proposition honnète de nouveaux moyens de gestion des banques, biens publics, nationnalisées devraient apparaitre en clair. Gestion tripartite : le personnel et leurs représentants, la citoyenneté, nos élus FdG.
C'est simple et pour les spéculateurs un petit strapontin pour nous informer démocratiquement de toutes leurs malversations (gigantesques à tomber raide). Séparation des banques d'affaires et de dépot et aussi de prêt.
Maitrise de la création monétaire sur notre sol, en quelle devise? On verra si cet euro pas beau existe encore, c'est mal barré.
Et fondamental sortie de l'OTAN immédiate, là,ça va décoiffer.
Comptons sur Sonia Bastille pour juger les crapules après un boulot historique aux Prud'hommes une juridiction encore démocratique, et c'est rare !
Dans ce contexte d'impasse, d'humiliation et de désespoir pour le peuple grec, les derniers "accords" de Bruxelles ne seront-ils pas pour la Grèce ce que fut le traité de Versailles entre les deux guerres pour la renaissance belliqueuse, revancharde et totalitaire d'une certaine Allemagne ?
Merci et Bravo !
Beaucoup de pédagogie et de l'humilité. Deux qualités rares chez nos élus.
Continuez ainsi !
Réaction de Jean-Luc Mélenchon sur le référendum grec dans le 20h de France 2 ce soir
http://www.dailymotion.com/video/xm306p_reaction-de-jean-luc-melenchon-dans-le-20h-de-france-2_news
Ici et maintenant, c'est "dans la rue qu'ça se passe !"
- suite aux mobilisations populaires en Grèce contre les plans successifs d'austérité
- suite au référendum annoncer en Grèce pour janvier (dont on ne connait pas la question)
Prenons l'initiative de manifs de soutien au peuple Grec et apportons les réponses du FdG "l'humain d'abord".
Suite de mon comment 295, je disais que la bourse était monté de 15 à 20% pour les banques et je précisais
«Mais surtout, les actionnaires, par la hausse de leurs actions ont récupérés pratiquement, si ce n’est pas plus que la perte sur la dette en une seule journée - c'est pas beau ça ! Ils doivent bien rigoler de voir comment leurs actions ce sont vendues à des petits boursicoteurs + de 20% de leurs valeurs en un jour, ils n’ont plus qu’à attendre le début du référendum de la Grèce pour que l’action se casse à nouveau la gueule, pour les racheter une bouchée de pain. »
Et bien voila ça c’est passé jeudi, et la bourse à monté, si l’on prend la Sté Générale de + de 22% et aujourd’hui soit moins d’une semaine après elle a baissé de + de 16% soit pour un actionnaire qui à vendu ses actions Jeudi et le rachète aujourd’hui à gagné 22 + 16 = 38 % en une semaine. Elle est pas belle la vie !
A la fin des fins, nos dirigeants nationaux seront-ils contraints par la force des événements d'enlever leurs oeillères néo-libérales? C'est au moins le cas de Jean Quatremer, intitulant son dernier article par le titre très Mélenchonien: La BCE doit racheter de façon illimitée la dette publique de la zone euro.