02nov 11

Un referendum ! G20, adieu au programme du PS

Solidaire avec Charlie-Hebdo ! Le G20, en vain

Ce billet a été lu 28  261 fois.

poli_epo_piqu_lum_okC’est le coup de tonnerre. Le référendum grec, qui n’aura peut-être pas lieu tant il énerve les tous-puissants, renverse la table de l’Europe que dirige Madame Merkel.  J’en dis juste un mot puis je jette aussi un coup d’œil sur le G20 où nos amis manifestent sans désemparer pour rappeler que le monde ne se résume pas aux puissants qui parlent en son nom. J’évoque l’enterrement annoncé du programme du PS. Et aussi le nouvel épisode, un peu gavant, il est vrai, de mes harceleurs médiacrâtes.
Mais avant toute chose, un mot d’affection et de solidarité pour le journal « Charlie hebdo » incendié par des criminels dont je forme le vœu qu’ils soient pris et châtiés avec toute la rigueur de la loi. Si nous acceptons un seul jour une seule minute qu’un journal soit empêché d’exister nous serons tous nous-mêmes empêchés d’exister. S’il est prouvé qu’il s’agit d’un commando de fanatique religieux que ce soit une bonne occasion de méditer sur le risque que les fanatiques de toutes les religions font courir aux gens ordinaires comme chacun d’entre nous. Si, comme cela a été dit, il s’agissait de fanatiques islamistes, ayons le bon sens de ne pas les confondre avec tous les autres musulmans qui sont j’en suis certain aussi indignés que nous par ce type de barbarie !

Ce billet est illustré par les peintures de Laure Bréaud. Merci à elle…

Tous ont leur mine des soirs de deuil. Pensez ! « Comment pouvez-vous parler d’une bonne nouvelle », s’angoisse le journaliste pétaradant d’Europe 1, fendu d’un indécent sourire de jubilation à l’idée de tenir entre ses mains un fou qui ne comprend pas « la seule politique possible ». Il est temps de rappeler que la démocratie n’est pas le problème mais la solution pour nous. Mais pour ces gens, si prompts à donner des leçons de démocratie à la terre entière, le reste du temps, en Europe, non, il n’y a qu’une solution possible, de gré ou de force ! Et les voilà en train de pontifier à longueur d’antenne sans même se rendre compte des énormités qu’ils profèrent contre la démocratie, la souveraineté populaire et même la dignité nationale. Quand Papandréou propose un référendum, ils ne se demandent pas pourquoi ce type qui a tout cédé prend cette décision. Ils n’ont rien vu, rien entendu, rien compris à douze grèves générales et des milliers d’heures de manifestation. Ils ne savent pas que la revendication de référendum est là, depuis le début, dans le mouvement populaire. Sourds, aveugles ! Et aussi néo-colonialistes. Quand madame Merkel dit qu’il faut surveiller de plus près, et « chaque jour » les grecs, ils ne tiquent pas. Une telle dérive du bon sens vers_le_mariagedémocratique le plus élémentaire est plus inquiétante que toutes les menaces sur l’Euro.

Le vocabulaire ordinaire des maîtres siffle comme un fouet. « La démocratie passe encore, concède en substance Nicolas Sarkozy sur le perron de l’Elysée, mais les grecs doivent payer. » On a compris. On tremble de colère. Quels grecs doivent payer ? Quand a–t-on parlé d’enquête en Suisse pour rattraper les fraudeurs du fisc grec ? Quand a-t-on parlé de faire payer l’église grecque qui ne paie pas un centime d’impôt ? Qui a pu faire croire aux puissants qu’un peuple tout entier peut s’accommoder de l’idée de dix ans d’austérité supplémentaire ? Et surtout pour arriver au point, si tout fonctionne comme prévu, où il se trouvait en début de crise ? Comment espèrent-t-ils que cette aberration puisse passer sans casse ? Voilà le problème. Les dirigeants actuels de l’Europe ne vivent plus dans le monde réel. Ils croient que leurs raisons sont la raison. Cette logique est totalitaire. Elle finira mal, très mal.

Revoilà le G20. Celui qui se réunit en vain. Ou alors seulement pour faire des effets de manche et donner à voir que le monde est bien en main. Une comédie. La suprême comédie. Le principe même de cette assemblée est une honte. Vingt nations décident pour cent quatre-vingt-douze autres. Huit d’entre elles se voient également avant pour donner le ton. Et l’ONU ? Qui ça ? Et le contenu du programme ? Qui l’établit, qui le discute, qui le contrôle ? Pauvreté absolue du résultat. Sur les sujets importants du moment, une fois triés et ramenés à deuxpoupoule_ok ou trois questions médiatisables, c’est le règne de la pensée unique en béton armé. Même sur le minimum de l’intérêt général humain. Exemple : la lutte contre le changement climatique. Elle n’avait été abordée que de manière marginale par le G20 de Londres avec des bonnes intentions sans aucun engagement chiffré de réduction, en particulier pour l’échéance cruciale de 2020, ni mesure contraignante. Le G20 est pourtant responsable de plus de 80 % des émissions mondiales de CO2. L’issue de la conférence de Copenhague dépend donc avant tout de l’engagement ou non du G20. On peut courir ! Autre exemple, à propos de la limitation, même partielle du libre-échange pour enrayer le dumping écologique en pénalisant les exportations de biens produits de manière polluante. Même pas en rêve ! Au contraire le G20 de Londres d'avril 2009 avait pris « l’engagement de ne pas élever de nouvelles barrières à l’investissement ou au commerce des biens et services, ni d’imposer de nouvelles restrictions aux exportations ». Mieux ! Le G20 avait décidé d’affecter 250 milliards pour soutenir le commerce mondial. Subvention qui fut affectée via l’OMC et des agences de soutiens aux exportations des différents pays, sans tenir compte du regain d’émissions de CO2 générées par le commerce international et les délocalisations. Quant à la taxe Tobin sur les flux financiers spéculatifs désormais fort à la mode dans les discours des importants, c’est la caricature. Certes on ne compte plus les dirigeants du G20 qui la soutiennent comme Merkel, Sarkozy, Barroso. Mais elle est périodiquement éjectée de l'agenda concret du G20 par les pays anglo-saxons. Le G20 de Londres en avril 2009 avait même fermé la porte à toute mesure de limitation des flux de capitaux : « nous ne nous replierons pas dans un protectionnisme financier, notamment par l’adoption de mesures qui entraveraient les mouvements de capitaux dans le monde ».

Il n’y a donc rien à attendre de cette nouvelle orgie de dépenses somptuaires et de mobilisation paranoïaques de forces de l’ordre. Parmi tous les sujets qui auraient pu être mis à l’ordre du jour je pense à l’un d’entre eux qui créerait une super ambiance avec les Etats-uniens. Un jour ou l’autre il y viendra. Le plus tôt sera le mieux. Avant que la marée de billets verts bidons ne déferle comme un tsunami sur le monde. Il s’agit du thème de la création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale pour réduire la dépendance mondiale face à la fragilité du dollar. Cette proposition a été faite par la Banque Centrale Chinoise à la veille du G20 de Londres. Puis elle a été soutenue par plusieurs pays émergents comme le Brésil et la Russie. Elle est restée sans suite pour l’instant. Pour l’instant. Mais un jour ou l’autre les européens voudront rendre la monnaie de leur pièce narval_okaux USA autrement qu’en essayant de leur piquer une partie des moyens de leur bailleur de fond chinois comme ils viennent de le proposer en offrant aux émergents de participer au fond européen de stabilité.

Début du calvaire pour les naïfs qui ont cru aux sornettes à propos du programme socialiste « voté à l’unanimité », « qui nous engage tous », « qui sert de base à notre candidat », « une boite à outils ». Sans oublier les ultras naïfs masochistes qui s’épuisent à vouloir « ancrer à gauche le Parti Socialiste ». Ceux-là sont sans cesse méprisés et traités comme le pneu de secours de la roue de rechange par ces « ancrés à gauche » qui les utilisent comme des rabatteurs. Tous n’ont jamais analysé la mutation en profondeur qu’a connue le PS en lien avec celle du Parti Socialiste Européen. Depuis Blair et Schroeder, un tournant majeur a été pris dans toute l’Internationale socialiste. Ils n’ont pas voulu voir ni analyser ce qu’est la ligne « démocrate » du PS dont j’ai fait le bilan et la description en 2007 dans le livre-entretien que j’ai fait avec le journaliste Michel Soudais : « En quête de gauche ». J’y montrais comment François Hollande avait assumé le premier en France cette orientation alors qu’elle était tout juste naissante aux Etats-Unis d’Amérique avec Bill Clinton. Tous continuent à faire commebala_au_diable__luminosite_ok si ce parti n’était pas le parti du « Oui » au référendum constitutionnel voulu et porté par le même François Hollande. Lequel l’emporta de justesse grâce à la bande des tricheurs et bourreurs d’urnes dont il a entrepris la réhabilitation comme dans le cas de l’inusable voyou Robert Navarro, ci-devant ex-responsable de la fédération de l’Hérault du PS. Et comme si celui qui est désormais le candidat n’était pas celui qui avait exclu de la direction les partisans du « Non », puis exprimé ensuite le regret de ne pas avoir sanctionné tous les autres. Le Parti Socialiste dont parlent les naïfs n’existe plus. Une primaire jouée à la gonflette médiatique et aux sondages pipeautés ne peut donner mieux que cette banalité d’élire le chef des caciques, inamovible pendant onze années de votes truqués et de synthèses cyniques. Ce n’est pas pour rien que Martine Aubry a pris le risque de dire de lui qu’il est « le candidat du système ». Pourquoi avoir fait comme si elle s’était laissée aller plus loin qu’elle le voulait.  Elle sait. Nous savons. Si François Hollande est allé visiter en priorité Zapatero, c’est un symbole voulu et choisi. C’est un signal donné. Il l’est à tous ceux qui comptent dans le monde du conformisme européen. Et aussi de l’atlantisme. Car il a été donné un signe de plus au cours de ce déplacement avec la participation à une séance d’un « think-thank » nord-américain. La présence de Pierre Moscovici en accompagnateur du voyage en Espagne et directeur de campagne de Hollande est à elle seule tout un programme. N’est-il pas l’un de ces personnages qui à l’époque se sont précipités, tout comme Nicolas Sarkozy, à l’ambassade des Etats-Unis pour déplorer le refus de la France de participer à la guerre d’Irak ? Qui peut croire sérieusement que de tels dirigeants fassent autre chose dans l’avenir que ce qu’ils ont toujours cru juste de faire et d’annoncer? 

Il n’y a qu’un cas qui ne se réalisera jamais, c’est que le programme socialiste soit appliqué. Les raisons pour lesquelles il va passer à la trappe de la main même de ses dirigeants ne manquent pas. La première est le principe même de sa conception. Le texte a été écrit et adopté par des gens qui savaient parfaitement quel sort avait été réservé aux précédents exercices de ce type. Aucun « projet » ni « programme » rédigé par le PS depuis 1995 n’a jamais été ensuite repris par le candidat. La distance a été plus grande avec le document initial à mesure que le parti s’ancrait dans la culture de la Vème République. La distance est actuellement complète. Le candidat fera ce qu’il voudra et ses épigones se chargeront de montrer les bouts de la vraie croix que son propos contiendra. C’est tout.

Mais la raison la plus importante est que François Hollande inscrit son action dans une cohérence : la compatibilité avec le système du Traité de Lisbonne. Ce traité n’est pas seulement une règle du jeu institutionnelle comme tentent de le faire croire tous ceux qui l’ont adopté en forfaiture au Congrès de Versailles. C’est la constitutionnalisation d’un programme économique, celui de la concurrence libre et non chien_de_lane_lum_okfaussée. Hollande ne désobéira d’aucune façon, jamais, aux accords qui viennent d’être conclus dans le cadre du traitement de la crise de la dette et de l’Euro. Il n’a jamais caché qu’il appliquerait la "règle d’or" même s’il n’en accepte pas le vote « tel que proposé ». Ceci, non parce que cette règle est stupide mais, selon ses dires, parce qu’elle n’est pas assez contraignante dans la version qu’en propose Nicolas Sarkozy.

Et de là, la troisième raison. La cohérence du programme de François Hollande ne lui est pas donnée de son chef mais de l’extérieur. C’est « le contexte » qui lui donne ses marges de manœuvres ou les lui retire. Le contexte c’est-à-dire la conformité de ce qu’il veut faire avec la règle du compromis de Copenhague, la bible de la politique néo-libérale dans l’Union Européenne, le Traité de Lisbonne et l’accord du 21 juillet dernier qui généralise l’austérité en Europe ! Il n’y a aucune illusion à avoir sur ce point. Sarkozy c’est Merkel, Hollande c’est Zapatero. Ni l’un ni l’autre ne s’en cachent. Mais ce qui est nouveau dans la bataille qui commence c’est que les recettes économiques de ces gens ont déjà été appliquées. Et elles ont échoué. Et la sacro-sainte politique de rigueur a fait la démonstration de sa totale stupidité dans le cas grec. Tout le monde peut observer que leur truc ne marche pas. Et c’est cela le débat avec le candidat socialiste.

Le Front de Gauche, lui, voit tout autrement le réalisme. Pour nous, au contraire de François Hollande, il s’agit de se donner de soi-même des marges de manœuvres. Ces marges de manœuvres nous voulons les trouver dans le changement de la clef de répartition de la richesse entre le travail et le capital. C’est le cœur de notre construction. Elle tient tout le reste de ce que nous disons et proposons. Peut-on encoq_de_papara_lum_ok débattre ? Non. Le système s’arqueboute. Comme en 2005, les deux seules figures acceptées évoluent dans le même registre économique et politique. Les autres sont traités comme des fous. Non, ils sont traités de fous. J’en suis un exemple. Mes positions politiques sont peu débattues. Mais ma personne ! Ça oui ! Il faut dire que tout le monde n’est pas doué pour parler du fond.

Les bouffons continuent leur harcèlement contre moi, sans relâche. En voilà un nouvel exemple. Il paraît que je me suis emporté de nouveau contre deux vaches sacrées qui paissaient paisiblement au milieu du bar des députés au parlement européen. La dernière fois je n’avais pas vu le bouffon qui guettait dans le bar. Il avait écrit dans « Le Parisien », que je prenais un petit déjeuner avec Brice Hortefeux. Rien que ça ! Mais celui-là je l’ai vu à temps. Avec appareil-photo et compagnie. Il s’avère qu’ils étaient deux, l’autre étant bras-dessus bras-dessous avec les porte-sacoches de François Hollande, Kader Arif et Stéphane Le Foll. Lesquels ensuite les ont régalés de leurs grandes confidences sur les circonscriptions où, parait-il, ils comptent m’envoyer. Et comme j’étais de nouveau en train d’échanger quelques mots avec Hortefeux, je me doutais de la suite. Les deux socialistes me montraient du doigt et je lisais sur leurs lèvres les commentaires. Ça donne que l’on m’a « surpris avec Brice Hortefeux » ! On aurait pu aussi me « surprendre » avec vision_de_poupoule_okune demi-douzaine d’autres de la même manière car tels sont les usages parlementaires qu’on se salue, s’évalue, s’informe et s’intoxique dans toutes les buvettes parlementaires du monde. Ça donne comme d’habitude la petite batterie de reprises de presse chez tous les amis du cancan. Sur Europe 1, un journaliste que la crise grecque et mes arguments rendaient hilare me régala d’un « comment va votre ami Brice Hortefeux ?», car entre-temps mon voisin de comptoir était devenu mon ami pour ce petit finaud. Ainsi va la grande presse sérieuse. Vous allez vous régaler. Tous ont ressorti leur vieux costume du référendum de 2005 pour insulter les grecs. Sans surprise. Banalement. Trivialement. Je m’en amuse à présent. Car les gens, en général, détestent ce genre de personnages qui utilisent l’intimidation en boucle pour s’imposer. Donc, chaque fois qu’ils font leur numéro de fiel corpo, Marie-Chantal et Jean-Patou, leurs amis de la  branchitude, sont révulsés. Mais je monte en grade dans la catégorie des gens intelligents qui les connaît ou les devine bien ! Quant aux gens simples et sincères ils tiennent au chaud le goudron et les plumes au cas où.
 


336 commentaires à “Solidaire avec Charlie-Hebdo ! Le G20, en vain”
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  1. Madiran dit :

    Quelle est donc cette mascarade ?
    Pas un Euro à la Grèce ! Il vont mal voter.
    Pas un Euro à l'UNESCO. Ils ont mal voté.
    Pas d'argent pour l'UNESCO parce qu'ils ont accueilli la Palestine.
    Pas d'argent à la Grèce avant qu'ils ne votent....
    Deux situations : une même solution.
    Que vient faire l'Europe à défendre ses banques au détriment d'un peuple qui ne demande qu'à vivre.
    Pendant ce temps, personne ne parle de sanctionner les agences financières qui ont aidé la Grèce à truquer ses comptes pour remplir les conditions d'entrée dans l'Europe.
    Et l'Europe, ou plutôt une partie de l'Europe, impose la question à poser au référendum Grec...
    Dans un cas comme dans l'autre, l'argent fait donc la force ?
    Et l'humain dans tout cela ?

  2. joel dit :

    Bonjour à tous
    Ne jamais oublier qu'au travers des medias on s'adresse à un public. Il ne faut penser qu'à cela: éclairer notre électorat, ne pas retomber dans l’ornière de la critique ad hominem ni dans cette de l'attaque contre les journalistes. Mais pour cela ne pas leur donner des billes. Vous saviez bien ce qu'il se passerait s'ils vous voyaient prendre un verre avec Hortefeux, ils n'ont pas inventé cette histoire. Il faut en tirer les leçons.
    La question du PS doit être posée dans le même objectif. Je pense que la "fonction" du parti de gauche est de "décrocher " du PS la plus grosse part possible d’électeurs. C'est cet objectif qui doit conditionner l'argumentation. Vous venez du PS ce qui constitue un atout mais vous développez une rhétorique parfois plus brutale à l'égard du PS et donc de son électorat que celle des plus sectaires du trotzkisme.
    Je résume: deux impératifs; d'une part convaincre cette masse énorme de la population qui ne vote plus et qui constitue notre électorat; d'autre part décrocher la plus grande part possible de l’électorat socialiste. C'est ce double objectif qui doit conditionner votre argumentaire.
    Ne surtout pas sous estimer la force de l'argument selon lequel la situation présente impose des contraintes sinon toutes nos propositions, même souhaitables passeront pour impossibles et l’électorat choisira ceux qui lui paraisse "raisonnables". C'est là que doit porter la critique des médias, ils installent la résignation, déguisent les pyromanes en pompiers, organisent l'offre politique en un cercle du raisonnable et deux "populismes", l'un de droite et l'autre de gauche. Une de nos taches est d'imposer une autre configuration qui déplace les lignes de partage.

  3. Berdagué dit :

    Madiran et pas un rond pour l'humain !
    Résistance avec " l'Humain d'abord " !

  4. vaillant dit :

    @à ceux qui dénigrent les journaliste, ça sert à quoi ? Ce sont des salariés comme vous.
    Vous pouvez, vous, critiquez publiquement votre employeur ? Vous pouvez vous ne pas faire ce qu'il vous demande ?
    Là ou je rejoins totalement notre porte parole c'est lorsqu'il parle de la "logique totalitaire "des dirigeants actuels tout en regrettant que sa vision de la presse soit un peu décalée.

  5. redline69 dit :

    bonjour
    le bilan Européen et le G20 sont des catastrophes chaque jour qui passe !
    quoi qu'ils fassent ou disent, les peuples indirectement seront contre !
    les Bayrou, Hollande reste planqués le plus loin possible de la scène sordide de ce foutoir car ils sont co-responsables.
    que voyons-nous ?
    une Europe financière prendre en otage des peuples en leur présurant le cerveau ! c'est comme çà et pas autrement à les entendre! ce qui me rassure c'est la réaction des gens qui ve, ulent rester maître de leur destin et ne pas reposer sur les bras du cac40 et autres bestioles sans visage (FMI, G20, G8, etc)
    çà craque bien de partout et ce ne sont pas les petits bras de Sarkozy et de la reine chancelière qui vont arrêter le processus dont ils sont totalement responsables ! pour pas dire des irresponsables.
    l'UMP, le PS ont implanté en France un germe Européen basé sur le fric et l'exploitation des travailleurs et des précaires.les nantis, les fils de, etc eux se partage les dividendes pendant que les autres se partage le chomâge et les malheurs.
    cette Europe est une honte ! ce PS est une honte, cet UMP une honte !
    le visage Humain que toute politique doit avoir ne repose que sur le programme partagé du Front de gauche !
    c'est un appel de lucidité qu'il faut lancer vers le peuple de gauche ! réveilles-toi ! sinon tu es mort !
    regardez ! qu'apprend ton aujourd'hui !
    la banque BNP paris bas va foutre dehors les salariés du groupe ! où ont une seul responsabilité dans les décisions prises par des voyous de l'UMP / PS. les actionnaires partiront avec le pognon et les salariés avec leur lettre de licenciement.
    mais entendez vous le PS aujourd'hui? voyez-vous encore bouger ce corps mort ?
    cordialement

  6. jake B dit :

    Si on prend un peu de recul, la position du FdG est trop complexe à comprendre pour le commun des mortels, et d'autant plus que nous ne sommes pas aidés par le système journalistique.
    D'un côté, il y a les adeptes du système (UMP, PS, Centristes, écolos) qui disent qu'il n'y a pas d'autre voie possible et qu'il faut tout sauver, l'Euro, les banques, les marchés, le FMI,... tout sauf les peuples. Mais que si on fait tout cela (avec mâme Merkel) c'est justement pour vous bande d'ingrats, et c'est pas de nôt fôte si les grecs sont des fainéants.
    De l'autre, la blonde qui dit: Vous voyez l'Europe c'est le bordel, çà ne marche pas, donc faut tout virer et revenir au ducat, voire au sesterce.
    Tout cela est bien compréhensible au niveau du café du commerce. C'est facile. Soit tu poursuis dans la même voie, soit tu fais tout péter.
    Le FdG est sur une ligne différente: D'abord, on tente d'expliquer des choses que peu de monde arrive à comprendre. Cela fait 30 ans que l'on nous explique les mêmes choses du soir au matin, à propos des dettes, des fonctionnaires, des banques, des bienfaits du libéralisme,.. et là, quelques zozos viennent nous dire que ce n'est pas vrai ! Qu'on nous mentirait ! Pas sérieux tout cela. Ensuite, on critique le système à tour de bras mais on veut y rester pour le changer de l'intérieur....sadomasochisme? idéalisme ? Pas très conforme à l'esprit Français tout cela ! Nous, on est résistant ou collabo, mais rarement pacifiste.

    Bon, vous me comprenez. Je ne vous donne pas MA position mais ce que pensent pas mal de gens que je croise. Car nos idées ne sont pas simples à expliquer et on n'est pas vraiment aidé par les media. L'ambition n'est pas une qualité Française. On est mouton, de Panurge ou enragé, mais mouton.

    Ceci étant,ce n'est pas une raison pour changer quoi que ce soit, mais faut avoir du caractère et du self-control pour retenir les coups de gueule et les claques.

  7. @147 Serge Marquis
    Il n'est pas exact d'affirmer que le Front de Gauche n'a rien à dire à la Grèce. Jacques Généreux, dans ces interventions récentes, a expliqué les différents cas de figure. Il en ressort que la Grèce, comme tout Etat, si elle en a la volonté politique, dispose de marges de manœuvre, sans même quitter l'euro et l'Union Européenne. Elle peut d'elle même, comme l'Islande, tout simplement choisir - et non subir - le défaut de paiement. Le ciel ne lui tombera pas sur la tête.
    C'est ce qu'essaient de faire croire, en utilisant un terrorisme intellectuel très agaçant, les créanciers de ce pays épaulés par tous les chiens de garde du système, enragés en la circonstance. Ils sont très nerveux car ils savent que si il en est ainsi, la Grèce, comme le peuple, qui sont réels et non virtuels, seront toujours là, et ne pourront être rayés de la carte. Alors que leurs actifs actifs pourris et leurs créances douteuses, par rapport à l'économie réelle, c'est du vent et du flanc. Au contact des réalités et de la volonté politique leurs chiffons de papier ne vaudront plus rien, alors que déjà potentiellement ils ne valent pas grand chose.
    Si la Grèce avait un homme politique de caractère à sa tête, elle réaliserait que c'est elle le maître du jeu. Elle a entre ses mains la possibilité de faire "sauter la banque", expression on ne peut plus à propos s'agissant du capitalisme de casino.
    Mais Papandréou n'est pas l'homme de la situation. S'il avait l'envergure et le charisme nécessaires, il aurait dû refuser d'obtempérer au mandat d'amener de Merkel-Sarkozy, faire une déclaration radio et télé diffusée expliquant qu'il condamnait ce comportement humiliant et insultant pour le pays et son peuple et qu'il refusait catégoriquement d'obéir à des gens qui l'ont sifflé comme un caniche. Quel signe fort pour "les marchés" !

  8. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 147 - Serge Marquis
    "c'est à quel point la "gauche de gauche" n'a pas grand chose à proposer comme politique alternative aux Grecs."

    C'est vrai que quand on débarque de Mars, il faut toujours un petit temps d'acclimatation.
    Respirez donc un grand coup, et quand vous aurez défaits vos valises je vous suggère d'aller par exemple sur le blog de Jacques Généreux et sur le site placeaupeuple2012.
    Et on en reparle après...

  9. redline69 dit :

    j'ai regardé cette interview de mr Toussaint. Franchement ce journaliste à une manière malsaine de construire ses questions. mr Jean-Luc Mélenchon relève parfaitement qu'il rit sur des questions sérieuses et que visiblement il ferait un bon journaliste de Buzz ou de café du commerce ! en réalité il le voulait son Buzz de fin d'interview pour finir par exister dans la masse de journaleux qui courent derrière l'UMP et le PS comme Aphatie par exemple.
    jlm doit rester de marbre quand il s'agit d'événement liés à des contacts hors sérails politiques ! après tout je peux prendre un vers avec un type sans aimer sa couleur politique.
    les journaleux ! payer par le PS pour contrer au maximum Jean-Luc Mélenchon et le FdG sont risible et finiront accrocher au tableau de chasse UMP = PS = monde médiatique politique.
    restons comme la très bien fait Jean-Luc Mélenchon sur l'Humain ! çà les gens l'entende !
    à mon avis Toussaint sera pas éternelle sur europe 1 ! à moins qu'ils veulent finir par s'appeler "europe 0"
    Toussaint qui fait du Aphatie c'est trop drôle...je zap Europe 1.

  10. Cronos dit :

    @ 131 Sonia Bastille

    Bravo madame, belle analyse nous étions évidemment incapable de la faire seuls, mais foin de polémique, bravo tout de même.

    Maintenant que le constat est réalisé, que proposez vous de concret pour que la France, et rien que la France puisque telle est votre logorrhée depuis des mois, puisse nous faire avancer (votre proposition).

    Moi je dis que nous ne devons, ni les grecs d'ailleurs, sortir de l'Europe, c'est ce que souhaite nos excellents amis américains ainsi que l'oligarchie financière qui nous domine, que l'Europe éclate (diviser pour mieux régner, c'est vieux comme le monde), les Allemands aimeraient tant retrouver leur indépendance pour imposer leur autorité germanique au continent européen, je dis donc que nous devons désobéir aux traités européens qui se sont succéder de pire en pire pour en arriver à faire cette Europe qui nous détruit chaque jour (nous avons bien la même analyse) davantage, nous devons désobéir et reconstruire avec tous les peuples voisins, Espagnol, Portugais, Irlandais, Belges, Italiens, Grecs et Allemands aussi, l'Europe des peuples et des états souverains, une Europe sociale et politique et non une Europe des ploutocrates ; nous devons reconstruire une monnaie commune et non unique venant en complément des monnaies nationales, ceci permettant un rééquilibrage des valeurs et des taux de change appuyés par des aides et compensations financières amenant les pays à un niveau d'égalité sociale, fiscale et de niveau de vie, et, surtout réintroduire le droit pour chaque banque centrale de battre monnaie permettant à chaque état de se financer à taux 0 afin de re-dynamiser une économie à bout de souffle d'un bout à l'autre de l'Europe.

    Ce n'est pas en nous isolant que nous redresserons les déséquilibres existants.

  11. Ardéchoise dit :

    Autant j'apprécie d'ordinaire la clarté des propos de J L Mélenchon, autant je reste perplexe sur la conclusion de son billet. "Quant aux gens simples et sincères, ils tiennent au chaud le goudron et les plumes au cas où."
    Pourquoi en appeler à la vindicte populaire? Et contre qui? Il doit y avoir là-derrière un non-dit que je n'ai pas saisi.
    (Non, webmestre, je ne provoque pas, je n'ai réellement pas compris)

  12. Henri Brosse dit :

    La dette publique focalise maintenant l’attention au niveau des Etats et devient l’épicentre de la crise du capital. Elle cristallise la contradiction entre la dynamique financière impulsée par le capital fictif et le déséquilibre de la globalisation (entre récession économique liée à la désindustrialisation des Etats centraux : Amérique du Nord, Europe de l’Ouest – depuis 1995, Les Etats-Unis ont perdu 20% de leurs emplois industriels et la Grande Bretagne 25% - et croissance exponentielle des pays émergents appuyée sur l’exploitation à faible coût de la force de travail et la production de richesses réelles de régions nouvellement industrialisées et urbanisées). Les mêmes déséquilibres structurels se retrouvent en Europe, placée maintenant dans l’œil du cyclone, entre une Europe du Nord bénéficiant d’un commerce extérieur excédentaire en raison de son activité économique industrielle de produits manufacturés répartis sur les secteurs I (production de moyens de production) et II (production de biens de consommation : automobile…) et une Europe du Sud ayant un déficit du commerce extérieur en raison de ses activités économiques orientées principalement vers les services et les biens de consommation. Dans le cadre de la zone euro, le pôle allemand est évidemment le grand bénéficiaire de ce déséquilibre. Globalement, le capital est confronté à un faisceau de tensions entre valorisation et dévalorisation et qui se traduisent par les atteintes portées d’une part à l’environnement et aux ressources vitales (hausse continue des matières premières) et d’autre part à la reproduction sociale des forces vivantes du travail (atteintes sur les salaires et les prestations sociales, casse des services publics…). Nous assistons à la cristallisation au niveau politique des tensions insoutenables dans les rapports sociaux.

  13. J'ai envie d'ajouter, dans le prolongement de mon messsage 158, que si la Grèce avait à sa tête un Churchill (je parle de sa très forte personnalité et non de ses options politiques) autrement dit un "Churchill progressiste" et non un Chamberlain inconsistant, celui-ci non seulement aurait refusé de venir à Cannes, mais aurait convoqué une conférence, appelée à rester dans l'histoire "la conférence d'Athènes", comprenant des nouveaux économistes anti libéraux de plusieurs pays.
    Il y en a désormais partout dans le monde, y compris des chinois et des japonais et bien sûr des américains. Pour la France, Généreux, Lordon, Marris entre autres feraient l'affaire.Cette conférence aurait pour but d'étudier toutes les options possibles pour sauver la Grèce, l'acceptation du diktat totalitaire de l'oligarchie étant évidemment exclue.
    Après quelques jours de travail fructueux, cet homme politique viendrait devant la Parlement avec une question très claire à poser au peuple grec. Les marchés subiraient leur premier Stalingrad, soulevant d'enthousisme les peuples d'Europe.
    On va dire que je suis en plein fantasme, que je rêve et que je joue les donneurs de leçon. Il ne s'agit pas de donner des leçons. Les grecs sont des êtres humains comme nous, ils sont nos frères. Quand on est solidaire de quelqu'un on essaie non pas de lui donner des leçons, mais de chercher avec lui et si possible de trouver des solutions. La fraternité, valeur universelle, pas plus que le nuage de Thernobyl, ne s'arrête aux frontières.
    NB : @ 161 Cronos : bravo pour la vision que tu proposes de l'Europe. Tout démocrate progressiste ne peut qu'être d'accord. On va peut-être te dire que tu rêves, mais moi je rêve avec toi, on sera au moins 2., Tout en espérant que ce rêve - ce sont des choses qui arrivent - devienne un jour réalité.

  14. laforcedupeuple dit :

    D'aprés d'autres blogs, Papandréou viendrait de se coucher une fois de plus aux dicdats des financiers représentés par Merckel/Zarkozy.
    Quelqu'un a des infos?

  15. Cronos dit :

    @ 158 Jean Louis CHARPAL dit:
    " Mais Papandréou n'est pas l'homme de la situation. S'il avait l'envergure et le charisme nécessaires, il aurait dû refuser d'obtempérer au mandat d'amener de Merkel-Sarkozy, faire une déclaration radio et télé diffusée expliquant qu'il condamnait ce comportement humiliant et insultant pour le pays et son peuple et qu'il refusait catégoriquement d'obéir à des gens qui l'ont sifflé comme un caniche. Quel signe fort pour "les marchés" ! "

    Depuis le début de son élection Monsieur Papandréou n'est pas l'homme de la situation, tout simplement parce qu'il fait lui et sa famille parti de la grande bourgeoisie grecque qui se partage le pouvoir à tour de rôle, ces grands bourgeois qui s'abreuvent aux finances de l'état ont participé de prés ou de loin au pourrissement de la situation financière de leur pays, si la Grèce avait de vrais moyens juridiques, toutes ces grandes familles seraient en prison, car nos affaires françaises c'est de la roupie de sansonnet en comparaison, m'enfin là n'est pas le problème qui nous préoccupe …

    Voilà exactement ce que Papandréou ne peut pas faire sinon c'est la curée contre lui de la part de ses partenaires européens eux ont les moyens de parler et de faire parler, même celui de supprimer carrément. Et voilà pourquoi il ne faut pas élire François Hollande en France, car il sera dans la même situation que Papandréou, il pliera l'échine tel un vassal qu'il est devant le dictact des ploutocrates qui ont toujours un molosse au bout de la chaîne, pour l'heure c'est une chienne (elle sont encore plus mauvaise, souvenez vous de Tatcher) Angéla Merkel qui garde le temple, voyez comme le petit Nicolas lui file le train.

    Je ne suis pas si sûr que cela que la Grèce soit le maître du jeu en ce moment, à moins que les fonctionnaires grecs acceptent de ne pas être payés pendant des mois, ou que la diaspora américaine entre autre vienne aidée en mettant la main à la poche.

  16. André Curtillat dit :

    @ 120 Nicolas B
    Merci pour l'info concernant la Palestine. Notre talentueuse et hyperactive secrétaire nationale Corinne Morel Darleux (blog " Les petits pois sont rouges") conduisait donc une délégation du Pg en Israël et en Palestine occupée et je m'en réjouis tant nous avons été absents trop longtemps de cette scène.Elle en revient selon ses mots "épuisée et grandie ". Comme tous ceux qui en reviennent. Elle y allait "pour toucher du doigt la réalité du doigt et finalement c'est elle qui m'a touchée". Si cette mission pouvait accélérer la prise de conscience que la question Israélo Palestinienne doit s'installer au coeur de l'agenda du PG qui s'en plaindra ?.Et si d'aventure J-Luc se décidait enfin à aborder sur le fond la question et à aller sur place se rendre compte de la situation,nul doute qu'il aurait des centaines de milliers d'oreilles ou de lecteurs attentifs. Je l'ai dit et redit en d'autres temps mais c'est un peu " vox clamans in deserto ". En tout cas merci à Corine et à son équipe.

  17. ydaho dit :

    Oui, Cronos, Oui Charpal, c'est aussi ma vision de l'Europe ! Et c'était celle que j'avais en 2005 lorsque j'ai voté NON ! Nous prédisions l'échec et que cela nous mettrais dans la cacate, "ils" sont passés outre, nous sommes en échec et dans la cacate !
    Cette vision de l'Europe que nous avons, elle peut fonctionner, et en tous les cas, cela n'a pas été essayé..
    Quand aux Grecs a qui on accorde enfin la parole, devant les réactions horrifiés du couple sarko-Markel et de tant d'autres, nous voyons bien ou en est la démocratie dans l’Europe née du traité de 2005 ! Et ce n'est pas fini, Papandréou qui se "réveille" enfin risque fort d'être démis de ses fonctions, auquel cas on se dirige vers un gouvernement "d'union nationale" disent ils.. Et c'est la qu'on les verra se soumettre et soumettre leur peuple aux diktats du libéralisme a tout crins !
    Et c'est là aussi que nous pourrons juger sur pièce, les tenants de la même combinaison dans notre pays ! Union nationale des édiles mais surement pas du peuple !
    Nous pouvons avoir notre Europe, l'idée de cette Europe est dons toutes les opinions des 27 pays qui la forme, et c'est bien pour cela que la plupart n'ont pas eu droit de s'exprimer par référendum sur le sujet !
    Peut être tenons nous le bon bout, ne le lâchons pas ! "Eux", leurs bout, ils le lèchent !

  18. Menjine dit :

    Quatre remarques à partir de la situation en Grèce:
    1- La question suggérée fortement pour le referendum par Sarko-Merkel:"voulez-vous que la Geèce sorte de l'Euro?", prouve au moins une chose qui est qu'alors qu'on nous disait qu'il n'y avait aucune possibilité, même par referendum d'en sortir, les sauveurs des banques, ont trouvé cette possibilité,eux...Il suffit de poser la question et on sort !
    2- La vraie gauche grecque paraît très divisée, mais elle s'unissait dans la rue. Ce projet de referendum a été une tentative de faire rentrer les gens chez eux, on parle de "gouvernement d'union nationale droite-gauche" et de l'application du plan d'austérité par une union sacrée, plus de referendum, ce n'est plus l'ordre du jour.
    3- La question se pose en France, moi je pense contrairement à Charpal et à Cronos qu'il faut que nous envisagions fortement de sortir de l'euro et du traité de Maastrich (pas seulement de Lisbonne), c'est ce qui me semble devoir être déduit de la situation grecque au jour d'aujourd'hui. L'oligarchie américaine ne veut pas détruire l'Europe, celle -ci est son appendice.
    4- Je crains que tout cela ne soit formidablement destructeur pour le fdg, pour la lutte de classe, et pour la révolution citoyenne, n'allons pas défendre l'indéfendable, personne ne nous suivra.

  19. Sylvain Dhuême dit :

    Un exemple flagrant, donc très clair, des intérêts du marché et du système actuel : BNP Paribas qui annonce des suppressions de postes, certainement suite à sa (ses) chute(s) libre(s) récentes sur les places boursières. Le message est clair, non ? Plutôt sacrifier nos employés (donc le peuple) que nos actionnaires (le fameux marché anonyme qui se contrefout de la démocratie et du bien-être des peuples). Et c'est ce qui arrive à la Grèce. Elle ne veut pas suivre le mouvement ? Tant pis pour elle. Qu'elle crève ! Voilà la seule réalité politique de l'ultralibéralisme : marche ou crève !
    Et ces chefs d'etat qui se la pétent au G20 aux frais de la princesse.
    Révoltez-vous !

  20. J'ai tenté de faire une vidéo accessible à tous sur la crise de la dette
    en version courte : http://www.youtube.com/watch?v=5i0MeEo5ccI
    en version détaillée : http://www.youtube.com/watch?v=_UqCrpAmz0k
    Et puis si vous pouviez me dire ce que vous pensez de mes vidéos...
    Merci d'avance

  21. sourdon dit :

    Nous ferions mieux de mettre sous surveillance l'économie des USA plutôt que celle de la Grèce.
    Si nous l'avions fait avant le monde n'en serait pas là.

  22. Pulchérie D dit :

    @ Jean Louis CHARPAL(164)

    J'apprécie cette comparaison de Papandréou avec Chamberlain. Elle est vraie non seulement moralement, mais aussi physiquement : il ne lui manque que le parapluie.

  23. Genialle dit :

    @Cronos a complètement raison de parler de la personnalité de G.Papandréou, et surtout de connaitre son histoire. La connaissez vous ? Il est né aux USA, fils de ministre (1er), petit-fils de ministre, du même nom, a fait des études au Canada, à Stockholm, et termine par Harvard. Il arrive en Grèce après la chute des colonels, Il a 24 ans. Je vous assure qu'il faut lire son histoire, vous restez perplexe "Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es. ".

  24. Poncet dit :

    L'incendie de la rédaction de Charlie Hebdo, s'il est vraiment l'oeuvre de "musulmans", n'est même pas un signe de fanatisme religieux : tout au plus du crétinisme et du fanatisme de l'action violente. Car, selon Malek Chebel (auteur d'un Dictionnaire encyclopédique du Coran) la seule chose interdite par les textes en matière de représentation, c'est de "donner un concurrent à dieu". Autrement dit : les idoles sont interdites. C'est tout à fait normal pour une religion monothéiste, il faut d'ailleurs n'avoir rien compris à l'idée de dieu pour se prosterner devant une statue ou une image quelconque. Ceci n'interdit évidemment pas de représenter dieu : il faut seulement savoir que ce n'est qu'une représentation.

    Bref : ces incendiaires n'ont rien compris à la religion monothéiste. S'ils sont croyants, ce sont au mieux des animistes. Pas des musulmans, donc.

    Maintenant, je me demande pourquoi Charlie Hebdo s'en prend aux musulmans. La droite le fait très bien et n'a pas besoin de leur appui. Leur attitude n'est même pas du courage ni de la défiance, c'est presque du conformisme.

  25. @166 Cronos : " Je ne suis pas si sûr que cela que la Grèce soit le maître du jeu en ce moment"

    Sur la forme, ce que j'ai dit était à la limite de la provoc en parlant d'une Grèce maîtresse du jeu. Mais sur le fond, et Jacques Généreux le dirait bien mieux que moi, je voulais dire qu'un pouvoir politique très déterminé et volontariste peut tenir ce discours à ses créanciers- spéculateurs : si vous n'êtes pas compréhensifs avec moi, votre système par contagion va s'écrouler. Soit vous êtes gentils et vous perdrez beaucoup, soit vous êtes méchants et vous perdrez tout, car on ne paiera plus rien.
    Qui va s'écrouler ? Le peuple grec ? La Grèce ? A moins de leur lancer une bombe atomique, ils seront toujours là.En cas de clash, ce sont les faux banquiers, mais vrais spéculateurs, qui ont tout à perdre. La plupart des banques font 30% de leur chiffre d'affaire avec leur métier et 70% avec la spéculation. La Grèce peut les mettre en faillite.
    Dans cette guerre économique, c'est eux ou nous (ne snobons pas les Grecs, nous sommes dans une situation très proche de la leur). Mais un des deux sera vaincu. Je préfère que ce soit les rentiers qui perdent la bataille, soient ruinés et se fichent par la fenêtre, plutôt que de pauvres bougres, innocents et exploités depuis des décennies.
    L'enjeu est là, d'où la panique de l'oligarchie. Celle des rentiers risquant la ruine et celle des politiciens à leurs bottes, traumatisés à l'idée de décevoir aussi cruellement leurs maîtres. Et de ne plus pouvoir une fois de plus, les renflouer avec nos sous durement gagnés. La grosse ficelle consiste à faire croire aux gens que la déconfiture des rentiers serait la leur, ce qui est grandiose dans la mystification.

  26. redline69 dit :

    @171 Pierre Chaillot

    très bien tes vidéos ! bravo et merci

    sinon je vous conseille d'allez voir le site "d'arrêt sur image" sur l'Europe des garde-chioumes et du concept de "Merkozy" très instructif sur la manière dont l'Europe fonctionne.(dans la partie du gratuit du site)
    j'ai une question auquel j'aimerai que Jean-Luc Mélenchon réponde franchement prochainement !

    est-il utile d'être député Européen quand on voit que deux zigs dirige l'Europe à la cravache, sans que les députés ne puissent rien faire ?
    cordialement

  27. Louis St O dit :

    151 @michael perrier

    Mon cher Michael, Je pense que vous vous trompez d’interlocuteur, ce n’est pas à @aufdermau qu’il faut s’en prendre, parce que vous avez oubliez de dire la fin de votre vidéo, c’est qu’après toutes leurs belles paroles, si proches de nos idées, ces Messieurs et Dames demandent de voter pour F.Hollande, après avoir demande de voter pour DSK, puis au primaires Aubry, mais point de FdG. Alors laissons les sages indécis à leurs problèmes.

  28. Jean Jolly dit :

    @ Menjine.

    La question suggérée fortement pour le referendum par Sarko-Merkel:"voulez-vous que la Grèce sorte de l'Euro?"

    Oui et c'est en apprenant la nouvelle que je commence à comprendre dans quel sorte de piège Papandréou et sa clique de faux socialistes veulent amener les peuples européens. La question posée de cette manière aussi sournoise suggère déjà au peuple Grec qu'il a "le couteau sous la gorge", cet ultimatum basique induit dans l'esprit citoyen Grec qu'il n'aura pas d'autre choix que de subir l'austérité. Un peu du même genre qu'un stupide ou abominable berger dirait à son troupeau de moutons, devant un précipice, "vous n'avez pas d'autre choix que de sauter et peut être que certains d'entre vous s'en sortiront", sans leur expliquer qu'il existe différents chemins en contournant l'abîme ou voire même faire demi-tour si c'est la seule solution. Ce n'est, ni plus ni moins, que du bourrage de crânes, pour preuve et cerise sur le gâteau empoisonné, j'entendais JM Sylvestre dire dans le journal de la nuit qu'il fallait maintenant appliquer un programme de pédagogie destiné a formater les Grecs. Pour ceux qui ne comprennent pas le "Sylvestre" couramment, la traduction est approximativement celle-ci " C'est bon ! Nous avons piégé le peuple Grec, il ne reste plus qu'a leur donner le coup de grâce et ça servira d'exemple pour les autres indignés qui refusent d'abandonner la démocratie et se soumettre à la loi du marché !"

    Je sentais mal l'annonce de ce référendum dès le départ car ça puait l'arnaque à plein nez... maintenant je sais à quoi m'en tenir.

    N.B : je répondrai plus tard au sujet de l'Europe vis à vis des USA.

  29. Ju² dit :

    Soyez assurés que le goudron et les plumes attendent leur heure...

  30. Rogue dit :

    Je jure que je veux bien être pendu par les c******* si les criminels qui ont incendié le Charile Hebdo s'avèrent être plus musulmans que je ne le suis moi-même. Attentat trop bien organisé, trop caricatural, avec la photo de la Mecque sur le site, mais comment peut-on croire à un truc pareil, franchement ?

    Alors, récapitulons les faits, et posons-nous la question : à qui profite le crime ? 1) s'attaquer à la liberté d'expression, 2) détruire la gauche bobo, 3) accuser les musulmans (à l'époque, c'était les communistes)... CQFD : les puputes fascistes sont de retour, pour votre plus grand bien ! Ces gens utilisent les mêmes méthodes depuis toujours ; c'est tout de même grave de constater à quel point ça reste aussi efficace (va-t-en prouver qui exactement a lancé des cocktails molotov...).

  31. Un Citoyen dit :

    Sans aucunement vouloir être importun ou donner des leçons, je voudrais dire (je ne sais pas si c'est vraiment l'endroit, il me semble) que parfois vos réactions aux âneries de certains journalistes nuisent à notre cause. Je dis "notre" parce que je suis un militant du Front de Gauche. Je me doute bien que c'est très difficile de rester calme face à ces journalistes, mais il serait plus fin de distinguer ce qui mérite une réaction ferme et indignée (l'attitude hilaire de M. Toussaint quant on parle de la situation grecque) de ce qui ne devrait susciter qu'un "bon mot" ou un haussement d'épaule (le piège de votre supposée amitié avec B. Hortefeux). Autrement, c'est eux qui gagnent.

    Encore merci pour avoir le courage de porter nos idées sur le devant de la scène.

  32. Weber Patrick dit :

    Bonjour M. Mélenchon,
    Je me préoccupe de plus en plus de vos réactions et commentaires concernant la vie politique et économique d'aujourd'hui. En effet, dans l'uniformité des réactions, de journalistes et d'hommes politiques, vous êtes le seul à énoncer clairement, pour des citoyens ordinaires comme moi, des avis différents. Vos idées sont-elles justes ou erronées ? je ne sais pas car, jusqu'à présent, on ne vous laisse guère l'occasion d'en débattre avec d'autres. Mais une chose est sûr, elles ont le mérite d'être claires et elles ont le mérite d'être de l'ordre du bon sens. J'ai regardé plusieurs vidéos d'entretiens avec les différentes radios et chaines de télévision, je suis frappé, presque à chaque fois, du ton sur lequel les journalistes vous interrogent ainsi que du sentiment de "mépris" qu'ils ont à l'égard de vos arguments. Cela me choque, je ne comprends pas cette attitude et je la condamne !
    J'attends avec impatience le moment d'un débat contradictoire avec politiques, spécialistes et journalistes respectueux des hommes et des points de vue différents. J'espère que ce moment arrivera et confirmera mon sentiment à votre égard et à vos arguments.
    Patrick Weber

  33. ydaho dit :

    Je ne sais pas si Papandreou est "l'homme de la situation", toutefois a ceux qui distillent et qui ont l'air de savoir, je vous rappelle une Histoire qui court sur le compte de Papandreou, elle se déroule en 1967 et alors âgé de 13 ans, il s’est retrouvé face au chef de la junte lui intimant de dire, avec un pistolet sur la tête, où était son père. Le jeune Georges a simplement répondu : « Je ne sais pas. »..
    Il me semble qu'aujourd'hui il se retrouve dans une situation assez semblable, sauf que cette fois c'est tout le peuple grec qui a la tempe en danger...
    Pas que je veuille le soutenir a tout prix, mais il est bon quelquefois de garder raison et d'attendre afin de ne pas toujours être du bon coté du baton ! De toute façons, il est seul aujourd'hui a réclamer ce référendum et a donner la parole au peuple, qui fera bien ce qu'il voudra.. (n'en ferait il qu'a sa tête) bien sur que la question ce sera celle dictée par le "merkozy group", bien sur il auront le "choix" de l'ordre ou du chaos, et alors ? Si vous étiez Grec aujourd'hui ne voudriez vous pas partir de l'Europe ? et attendre des jours meilleurs ? (a l'abri des insultes qui pleuvent de toute l'Europe) et peut être aussi montrer (ouvrir ?) la voie aux autres peuples pour une Europe plus humaine ?

  34. Hold-up dit :

    Une campagne de désinformation orchestrée tambour battant reprenant le marronnier éternel dans le style " la crise économique rapproche-t-elle les extrêmes ? " fait déjà fureur. Il faut dire et redire que "les extrêmes" sont déjà au pouvoir et que ce sont eux : Sarkozy, Merkel, Cameron, Berlusconi, Zapatero, Papandréou etc, qui de sommets en sommets clouent au piloris les peuples et les font tomber d'abîmes en abîmes quand ils ne les bombardent pas allègrement. L’extrémisme néolibéral est au pouvoir en lien avec les fonds de pension, les mafias, les escrocs bancaires qui truquent les comptes, paupérisent les nations tel M. Mario Draghi de la banque Goldman Sachs qui prend la place de M.Trichet à la BCE. Le Front de Gauche est au contraire une force raisonnée et raisonnable et son renforcement populaire doit permettre de faire cesser cet extrémisme économique et politique furieux qui règne en maître partout en Europe et la tue à petit feu. Demandons au peuple grec où il situe en ce moment l’extrémisme politique ! Sa voix au prochain référendum ouvrira les portes du pénitencier néolibéral. Tant mieux !

  35. Cronos dit :

    @ 168 Menjine dit:
    "3- La question se pose en France, moi je pense contrairement à Charpal et à Cronos qu'il faut que nous envisagions fortement de sortir de l'euro et du traité de Maastrich (pas seulement de Lisbonne), c'est ce qui me semble devoir être déduit de la situation grecque au jour d'aujourd'hui. L'oligarchie américaine ne veut pas détruire l'Europe, celle -ci est son appendice."

    Bon puisque le message ne passe pas de la manière douce, employons la manière forte, la France sortant de l'Europe demain matin équivaut pour les ploutocraties américaine, européenne et mondiale (Mittal, les chinois maintenant) un cas de "CASUS BELLI", car obligatoirement les peuples d'Europe suivront la France, ils sont tous en attente, et croyez moi ce sera le bordel intégral partout, c'est les prémices d'une révolution à l'échelle européenne, ensuite américaine, et pour finir chinoise et au final une troisième guerre mondiale contre les peuples(pour les réduire) et non pas contre les états qui n'existent quasiment plus ; Ils ont déclenché les 2 premières guerres mondiales pour moins que cela, ils ont besoins de faire tourner l'industries de guerre à fond pour tout casser et tout reconstruire ensuite, ils en ont les moyens et les militaires de tous les pays ne demandent qu'à en découdre, ils sont préparés à cela (psychologiquement), là Jean-Louis je ne rêve plus, je prévois, 7 milliards pour eux c'est trop, ils en veulent 1 seul, c'est un scénario tout ce qu'il y a de probable.

    Cher Menjine, si on les gêne, on ne les gêne pas longtemps, ils l'ont prouvé ; l'Europe n'est pas la panacée aujourd'hui, certes, mais elle a le mérite de nous servir de rempart pour l'instant, il faut que les peuples chacun chez soi renversent les pouvoirs affiliés à la ploutocratie, afin de reprendre le pouvoir et la main mise sur les polices et les armées, il faut enlever le pouvoir nucléaire aux demeurés mentaux qui nous gouvernent.

  36. hêtre_cyprès dit :

    à ceux qui ont entendu ou lu la déclaration d'une porte parle de la commission européenne Karoline Kottova que le traité européen ne prévoit pas qu'un pays puisse quitter la zone euro sans sortir de l'Union Européenne

    j'aimerai préciser que dans le sens du livre de jacques Généreux "nous on peut" à savoir : Titre 1 - Dispostions Communes
    article 2- 6. L'union poursuit ses objectifs par des moyens appropriés, en fonction des compétences qui lui sont attribuées dans les traités.
    article 3 bis -1 Conformément à l'article 3ter, toute compétence non attribuée à l'Union dans les traités appartient aux Etats membres

  37. Menjine dit :

    1-Il y a dans le capitalisme une tendance à l'unification, le système se déploie et se mondialise de façon "naturelle": l'impérialisme, la mondialisation contemporaine, Marx, Lénine nous l'ont appris et nous le savons dans nos luttes.
    mais 2- en Même temps,conjointement le système capitaliste est un système concurrentiel, qui joue les régions, les industries, les pays,des pans de l'économie les uns contre les autres.
    Le capital est mobile,(avec les ordinateurs il est presque instantané), des capitaux migrent, se replacent, liquident en même temps la vie de centaines de millions d'êtres humains tout cela parce que il y a une tendance à l'autodestruction du capitalisme (la baisse tendancielle du taux de profit) qui n'aboutit jamais,car le système a toujours su y pallier par sa mobilité, les guerres, les dictatures,les politiques sociale démocrates etc...
    L'Europe est, a été un de ces moyens de survie du capitalisme, sous couvert de structure de paix (parlons-en aux Yougoslaves) elle a intégré les mutations du capital, asservi les peuples (plus de propriété collective, plus de services publics etc...), pris la place de la démocratie.
    Dans ceux qui s'opposent au capitalisme d'aucuns ont pensé qu'il fallait utiliser ces structures européennes, les investir et les changer en jouant à l'intérieur de leurs contradictions. D'autres pensent qu'il est maintenant temps de faire éclater le système, qu'il faut urgemment en sortir.
    Je m'interroge, je pense "au jour d'aujourd'hui", en analysant la situation qu'il faut prendre la deuxième solution, je crois que notre fdg devrait vite réviser son programme et faire une analyse actualisée et concrète de la situation concrète, comme disait Plékhanov...
    Nous sommes à une croix du chemin, on peut continuer à discuter de notre image dans les medias, on peut faire des alliances électorales...

  38. redline69 dit :

    Il assez drôle de constater qu'avec les traités Européens nous sommes menottés au libéralisme comme des esclaves en galère. Et bien non !
    Chacun à notre place, avons le pouvoir de briser une nouvelle fois, les chaines qui nous lient aux puissants qui cherchent à nous exploiter comme des machines, des robots.
    Levez vous et résistez ! C'est Jean-Luc Mélenchon qui nous le demandait très récemment dans des meetings.
    Rejoignez le mouvement de la dignité, le mouvement de l'Humain d'abord, la force de dire non aux exploiteurs qu'ils soient avec le costume de l'UMP, ou le polo du PS !
    ce sera non. Quoi que vous fassiez dans notre dos, amis socialistes ! Et oui au Front de gauche !
    Quand je vois l'Europe d'aujourd'hui, je suis fier d'avoir voté NON au TCE ! Très fier.

  39. d3gl1ng0 dit :

    @Ardechoise et autres que la phrase "Quant aux gens simples et sincères, ils tiennent au chaud le goudron et les plumes au cas où." a choqué:
    Pour moi, pas du tout:
    Contre ces misérables qui constamment nient, détournent, entravent, méprisent et manipulent la démocratie et le résultat des urnes (cf, entre autres, le référendum sur le TCE et maintenant, le futur référendum grec qu'ils trouvent tous unanimement "consternant") et qui considèrent que le seul usage valable de cette soi-disant démocratie est celui consistant à faire élire périodiquement par le bon peuple l'un d'entre eux (blancbonnetPS ou bonnetblancUMP), croyez-vous sincèrement qu'un simple et gentil bulletin de vote fera l'affaire ?
    Si tel est le cas, donnez-moi ne serait-ce qu'un seul exemple d'un tel précédent historique.
    Même l'arrivée du Front Populaire au pouvoir n'aurait pas valu tripette sans les grèves et les manifestations monstres (et pas toujours pacifiques, ne vous en déplaise) qui l'ont suivi.

    Alors, oui, je chauffe le goudron et les plumes "au cas où", avec, constamment à l'esprit, l'article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1793...

  40. jean ai marre dit :

    @ 157 Jean Louis CHARPAL
    Mais Papandréou n'est pas l'homme de la situation.

    @ 160 Cronos
    Ce n'est pas en nous isolant que nous redresserons les déséquilibres existants.
    Vos posts m'interpellent et si je peux me permettre, je dirais que A. Merkel au nom de ses amis Allemands,demande en fait que la Grèce soit exclue de la Zone Euro, pour la raison essentielle que l'Allemagne veut un Euro fort. Pays fortement industrialisé, elle achète les matières premières en Dollars et vends la transformation en Euros. Elle ne veut pas de pays qui dévaluerait la monnaie.
    En outre l"Allemagne ne veut pas que la banque centrale rachète les dettes des Etats en difficultés. Chaque gouvernement doit avoir un budget en équilibre, pour ce faire elle demande que la règle d'or soit inscrite dans les constitutions.
    C'est aussi un non catégorique à la mise en place d'une gouvernance économique.
    Dans ces conditions, qu'elle est la marge de manœuvre des peuples européens pour changer la donne ?
    Ou cette Europe reste néolibérale, sous le diktat de l'Allemagne, et nous en connaissons les conséquences (chômage, accumulation des inégalités,...) ou nous construisons un nouvel ensemble Européen, en disant NON au Merkozy, pour cela il faut d'autres intervenants socialistes européens bien plus trempés que les sociaux-marchands, et autres que l'Union Massive des Possédants.

    Finalement, ce référendum Grec pourrait être le prémisse à des mutations d'envergures terrassantes,

  41. Dauphinoise dit :

    A écouter (ou réécouter) l'émission de ce jour, 3 novembre, François Ruffin sur là-bas.org sur les barrières douanières et le protectionnisme. Où il dit une chose très juste à savoir qu'il ne FAUT PAS qu'un discours sur un protectionnisme raisonné soit laissé à Marine Le Pen !

  42. Hold-up dit :

    Papandréou vient d'abandonner sous la pression des marchés, le projet de référendum ! Il appelle la Droite grecque à former un gouvernement avec lui ! Attention : accélération de l'Histoire. Le peuple Grec ne va pas accepter cet énième reniement. La révolution citoyenne est en marche dans le berceau historique de la démocratie européenne. Informons-nous, agissons.

  43. Berdagué dit :

    Ils paniquent sec et pendant ce temps là au cas ou, et (il y a un accent grave à ou) mais comment faire ? Un soupçon de décision salutaire et hop dans le bercail, mais qu'ils s'en aillent tous et vite.Quelle lâcheté !
    Que ce soit dans les campagnes pour plumer les poulets ou/et dans les villes et sur les routes à chauffer le goudron, nous sommes prêts et continuons la résistance fidéles au Non prévoyant de 2005, nous sommes tout à fait légitimes !
    Il faut entendre les nouvelles, à chaque seconde des licenciements à la clé, agissons en résistance, en solidarité, nous sommes les 99%.

  44. Aux Galeries Farfouillettes de l'ultra libéralisme débridé il se passe toujours quelque chose ! On apprend, en effet, cet après midi (AFP 12h41) que le "marché de la dette" (sic) est sous pression extrême à cause de l'Italie, dont ledit marché vient de s'apercevoir que la dette est "colossale" (resic). Kolossal va dire dame Merkel.Comme si la situation datait de la semaine dernière. Mais les spéculateurs, les pauvres (enfin, façon de parler) sont dans des angoisses pas possibles parce que l'Espagne, paraît-il, ça serait pas tout rose non plus...
    Sarkozy et Merkel vont péter les plombs. Comment être sur tous ces fronts ? Vont-ils mettre en garde à vue Berlusconi et Zapaterro ? La belle Europe que voilà ! Le festival de Cannes va tourner à la farce.
    Moi, je ne panique pas. Je souhaite que ce monde s'écroule. Je sais qu'un autre monde est possible où on marche sur ses pieds,avec la tête sur les épaules.Je regrette simplement, dans ma candeur naïve, qu'il n'y ait pas un Front de Gauche et un Jean-Luc Mélenchon dans chaque pays d'Europe, avec des économistes dignes de ce nom, ayant une conscience, prêts à assumer le pouvoir et à remettre, autant que faire ce peut l'économie au service de l'Homme.
    Que se vayan todos !

  45. Daniel du 93 dit :

    @ Jean-Luc Mélenchon et à tous
    Comment faire, face à la dette publique ?
    Il me semble que la question du financement des dettes publiques par la Banque centrale européenne – et son pouvoir de création monétaire – est aujourd'hui sur la table, même si le récent sommet européen l’a écarté. Mais pour autant, il ne suffirait pas que la BCE rachète la dette actuelle. Demain, en effet, les dettes pourraient s’accumuler à nouveau. 
Il faut que les investissements refinancés par la BCE permettent à l’économie de se développer, de créer de l’emploi, et donc de faire croître la richesse (le PIB) plus vite que la dette. Les financements doivent servir, non à des exonérations 
de cotisations sociales ou à l’expansion de la sphère financière, mais 
à renforcer la capacité de la zone euro à dégager de la valeur ajoutée, ce qui permettrait de consolider l’emploi, 
les salaires, les recettes publiques…et les dépôts des salariés dans les banques. Les critères de financement de la BCE ne peuvent être décidés par un super-secrétariat économique européen, «indépendant»… comme la BCE. Ça ne peut être le fait 
des seuls États. C’est, de manière décentralisée, aux salariés dans 
les entreprises, aux citoyens dans 
les régions de déterminer quels sont les projets qui répondent à des critères précis d’efficacité économique, sociale, écologique et qui, à ce titre, doivent être financés en priorité 
par les banques et refinancés 
à taux zéro par la BCE.
    Qu'en pensez-vous?

  46. Berdagué dit :

    Daniel du 93 197
    Oui et comment tu prends le pouvoir à la B.C.E. pour appliquer cette sage décision libératrice?

  47. Dauphinoise dit :

    @citoyen75 - 86
    Je suis un citoyen socialiste, je vote à gauche depuis que je suis en âge de voter et j'étais prêt à voter pour JL Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle car je suis en accord profond avec le programme du FdG.

    Je ne comprends pas bien ton raisonnement mais sans doute suis-je bête. Tu étais prêt à voter pour le Front de Gauche au premier tour, donc tu en excluais d'office la possibilité de présence au second tour. Soit, c'est bien possible. Mais dans ce cas là, autant directement voter pour le PS au premier tour, voter "utile" quoi.
    Tu parles de haine vis à vis du PS ? Il ne s'agit pas de haine mais d'être tout simplement lucide face aux évidences. Le PS n'est plus de gauche depuis longtemps et, même si l'on veut croire le contraire (j'y ai cru longtemps moi aussi) le fait est là. Tu ne veux pas de Sarkozy et sa clique pour cinq ans encore ? Mais nous non plus ! A la seule différence que, on se demande pourquoi avoir la copie s'il existe un original. Or, désolée de te faire de la peine, mais voter PS (Hollande n'est même pas en cause un/une autre serait pareil) c'est quasi la même chose que voter à droite, la violence en moins peut-être. C'était déjà le même problème avec DSK/Sarko. La forme changeait mais pas le fond. Or il s'agit bien de cela, du fond !
    Je pense même que d'avoir le PS au pouvoir (devrais-je dire aux affaires ?) pour les prochaines années sera pire car on ne peut empêcher les gens qui voteront pour lui d'espérer que la situation des Français s'améliorent et qu'enfin il y ait un peu plus de justice sociale. Mais comme cela n'arrivera pas, ils seront déçus et voteront pour la droite en 2017. CQFD... Sauf qu'après ça, ben on pourra s'accrocher pour que la gauche, la vraie, revienne. Le mal sera fait et pour longtemps.
    Nous n'avons pas le choix c'est le FdG ou rien ! Enfin c'est mon avis

  48. Jake B dit :

    Mesures annoncées par Mr Fillon avec son copain Baroin et sa copine Pécresse : trouver 8 milliards !
    Hausse TVA
    niche fiscale travaux aux particuliers
    niche fiscale services à domicile
    taux d'impot société de 33% à 36%
    freiner les dépenses de sécurité sociale

    Que des bonnes choses. çà va faire de la croissance tout çà !
    On pourrait se dire que, quand même, ils augmentent le taux de l’impôt sur les sociétés, mais il n'y a que les petites boites qui paient leur impôt !
    Et pendant ce temps là, on exonère le QATAR de tout impôt sur ses investissements en France...

  49. Jean Jolly dit :

    @ Menjine.
    L'oligarchie américaine ne veut pas détruire l'Europe, celle -ci est son appendice

    Ce n’est pas l’image exacte même si elle n’est pas fausse, disons plutôt que l’Europe est l’une des multiples cases appartenant à l’oligarchie capitaliste US dans ce jeu de monopoly à l’échelle planétaire et elle n’hésitera pas un seul instant à sacrifier cette case pour s’accaparer d’un ensemble plus prometteur et donc plus juteux selon un court, moyen ou long terme.
    Il est clair que cette caste d’inhumains préfèrerait une Europe fédérale imposant les directives sans passer par l’avis des peuples, mais au pire qu’arriverait-il en cas de dislocation de l’Europe ? Et bien ils gagneraient un tout petit peu moins de pognon et perdraient un peu de temps dans l’élaboration de leur dictature mondiale qu’ils envisagent d’installer… pas de quoi fouetter un chat, juste un report d’agenda se disent-ils. Ils ont tellement de pions sur l ‘échiquier mondial qu’ils disposent d’une quasi infinie de combinaisons possibles.
    C’est donc pourquoi notre seule chance est de construire une Europe forte et démocratique pour inverser le cours de l’histoire et faire face à cet ogre invisible qui ferait passer Hitler pour un bisounours (d’ailleurs, la fabrication d’Hitler est signée).


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