02nov 11
C’est le coup de tonnerre. Le référendum grec, qui n’aura peut-être pas lieu tant il énerve les tous-puissants, renverse la table de l’Europe que dirige Madame Merkel. J’en dis juste un mot puis je jette aussi un coup d’œil sur le G20 où nos amis manifestent sans désemparer pour rappeler que le monde ne se résume pas aux puissants qui parlent en son nom. J’évoque l’enterrement annoncé du programme du PS. Et aussi le nouvel épisode, un peu gavant, il est vrai, de mes harceleurs médiacrâtes.
Mais avant toute chose, un mot d’affection et de solidarité pour le journal « Charlie hebdo » incendié par des criminels dont je forme le vœu qu’ils soient pris et châtiés avec toute la rigueur de la loi. Si nous acceptons un seul jour une seule minute qu’un journal soit empêché d’exister nous serons tous nous-mêmes empêchés d’exister. S’il est prouvé qu’il s’agit d’un commando de fanatique religieux que ce soit une bonne occasion de méditer sur le risque que les fanatiques de toutes les religions font courir aux gens ordinaires comme chacun d’entre nous. Si, comme cela a été dit, il s’agissait de fanatiques islamistes, ayons le bon sens de ne pas les confondre avec tous les autres musulmans qui sont j’en suis certain aussi indignés que nous par ce type de barbarie !
Ce billet est illustré par les peintures de Laure Bréaud. Merci à elle…
Tous ont leur mine des soirs de deuil. Pensez ! « Comment pouvez-vous parler d’une bonne nouvelle », s’angoisse le journaliste pétaradant d’Europe 1, fendu d’un indécent sourire de jubilation à l’idée de tenir entre ses mains un fou qui ne comprend pas « la seule politique possible ». Il est temps de rappeler que la démocratie n’est pas le problème mais la solution pour nous. Mais pour ces gens, si prompts à donner des leçons de démocratie à la terre entière, le reste du temps, en Europe, non, il n’y a qu’une solution possible, de gré ou de force ! Et les voilà en train de pontifier à longueur d’antenne sans même se rendre compte des énormités qu’ils profèrent contre la démocratie, la souveraineté populaire et même la dignité nationale. Quand Papandréou propose un référendum, ils ne se demandent pas pourquoi ce type qui a tout cédé prend cette décision. Ils n’ont rien vu, rien entendu, rien compris à douze grèves générales et des milliers d’heures de manifestation. Ils ne savent pas que la revendication de référendum est là, depuis le début, dans le mouvement populaire. Sourds, aveugles ! Et aussi néo-colonialistes. Quand madame Merkel dit qu’il faut surveiller de plus près, et « chaque jour » les grecs, ils ne tiquent pas. Une telle dérive du bon sens démocratique le plus élémentaire est plus inquiétante que toutes les menaces sur l’Euro.
Le vocabulaire ordinaire des maîtres siffle comme un fouet. « La démocratie passe encore, concède en substance Nicolas Sarkozy sur le perron de l’Elysée, mais les grecs doivent payer. » On a compris. On tremble de colère. Quels grecs doivent payer ? Quand a–t-on parlé d’enquête en Suisse pour rattraper les fraudeurs du fisc grec ? Quand a-t-on parlé de faire payer l’église grecque qui ne paie pas un centime d’impôt ? Qui a pu faire croire aux puissants qu’un peuple tout entier peut s’accommoder de l’idée de dix ans d’austérité supplémentaire ? Et surtout pour arriver au point, si tout fonctionne comme prévu, où il se trouvait en début de crise ? Comment espèrent-t-ils que cette aberration puisse passer sans casse ? Voilà le problème. Les dirigeants actuels de l’Europe ne vivent plus dans le monde réel. Ils croient que leurs raisons sont la raison. Cette logique est totalitaire. Elle finira mal, très mal.
Revoilà le G20. Celui qui se réunit en vain. Ou alors seulement pour faire des effets de manche et donner à voir que le monde est bien en main. Une comédie. La suprême comédie. Le principe même de cette assemblée est une honte. Vingt nations décident pour cent quatre-vingt-douze autres. Huit d’entre elles se voient également avant pour donner le ton. Et l’ONU ? Qui ça ? Et le contenu du programme ? Qui l’établit, qui le discute, qui le contrôle ? Pauvreté absolue du résultat. Sur les sujets importants du moment, une fois triés et ramenés à deux ou trois questions médiatisables, c’est le règne de la pensée unique en béton armé. Même sur le minimum de l’intérêt général humain. Exemple : la lutte contre le changement climatique. Elle n’avait été abordée que de manière marginale par le G20 de Londres avec des bonnes intentions sans aucun engagement chiffré de réduction, en particulier pour l’échéance cruciale de 2020, ni mesure contraignante. Le G20 est pourtant responsable de plus de 80 % des émissions mondiales de CO2. L’issue de la conférence de Copenhague dépend donc avant tout de l’engagement ou non du G20. On peut courir ! Autre exemple, à propos de la limitation, même partielle du libre-échange pour enrayer le dumping écologique en pénalisant les exportations de biens produits de manière polluante. Même pas en rêve ! Au contraire le G20 de Londres d'avril 2009 avait pris « l’engagement de ne pas élever de nouvelles barrières à l’investissement ou au commerce des biens et services, ni d’imposer de nouvelles restrictions aux exportations ». Mieux ! Le G20 avait décidé d’affecter 250 milliards pour soutenir le commerce mondial. Subvention qui fut affectée via l’OMC et des agences de soutiens aux exportations des différents pays, sans tenir compte du regain d’émissions de CO2 générées par le commerce international et les délocalisations. Quant à la taxe Tobin sur les flux financiers spéculatifs désormais fort à la mode dans les discours des importants, c’est la caricature. Certes on ne compte plus les dirigeants du G20 qui la soutiennent comme Merkel, Sarkozy, Barroso. Mais elle est périodiquement éjectée de l'agenda concret du G20 par les pays anglo-saxons. Le G20 de Londres en avril 2009 avait même fermé la porte à toute mesure de limitation des flux de capitaux : « nous ne nous replierons pas dans un protectionnisme financier, notamment par l’adoption de mesures qui entraveraient les mouvements de capitaux dans le monde ».
Il n’y a donc rien à attendre de cette nouvelle orgie de dépenses somptuaires et de mobilisation paranoïaques de forces de l’ordre. Parmi tous les sujets qui auraient pu être mis à l’ordre du jour je pense à l’un d’entre eux qui créerait une super ambiance avec les Etats-uniens. Un jour ou l’autre il y viendra. Le plus tôt sera le mieux. Avant que la marée de billets verts bidons ne déferle comme un tsunami sur le monde. Il s’agit du thème de la création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale pour réduire la dépendance mondiale face à la fragilité du dollar. Cette proposition a été faite par la Banque Centrale Chinoise à la veille du G20 de Londres. Puis elle a été soutenue par plusieurs pays émergents comme le Brésil et la Russie. Elle est restée sans suite pour l’instant. Pour l’instant. Mais un jour ou l’autre les européens voudront rendre la monnaie de leur pièce aux USA autrement qu’en essayant de leur piquer une partie des moyens de leur bailleur de fond chinois comme ils viennent de le proposer en offrant aux émergents de participer au fond européen de stabilité.
Début du calvaire pour les naïfs qui ont cru aux sornettes à propos du programme socialiste « voté à l’unanimité », « qui nous engage tous », « qui sert de base à notre candidat », « une boite à outils ». Sans oublier les ultras naïfs masochistes qui s’épuisent à vouloir « ancrer à gauche le Parti Socialiste ». Ceux-là sont sans cesse méprisés et traités comme le pneu de secours de la roue de rechange par ces « ancrés à gauche » qui les utilisent comme des rabatteurs. Tous n’ont jamais analysé la mutation en profondeur qu’a connue le PS en lien avec celle du Parti Socialiste Européen. Depuis Blair et Schroeder, un tournant majeur a été pris dans toute l’Internationale socialiste. Ils n’ont pas voulu voir ni analyser ce qu’est la ligne « démocrate » du PS dont j’ai fait le bilan et la description en 2007 dans le livre-entretien que j’ai fait avec le journaliste Michel Soudais : « En quête de gauche ». J’y montrais comment François Hollande avait assumé le premier en France cette orientation alors qu’elle était tout juste naissante aux Etats-Unis d’Amérique avec Bill Clinton. Tous continuent à faire comme si ce parti n’était pas le parti du « Oui » au référendum constitutionnel voulu et porté par le même François Hollande. Lequel l’emporta de justesse grâce à la bande des tricheurs et bourreurs d’urnes dont il a entrepris la réhabilitation comme dans le cas de l’inusable voyou Robert Navarro, ci-devant ex-responsable de la fédération de l’Hérault du PS. Et comme si celui qui est désormais le candidat n’était pas celui qui avait exclu de la direction les partisans du « Non », puis exprimé ensuite le regret de ne pas avoir sanctionné tous les autres. Le Parti Socialiste dont parlent les naïfs n’existe plus. Une primaire jouée à la gonflette médiatique et aux sondages pipeautés ne peut donner mieux que cette banalité d’élire le chef des caciques, inamovible pendant onze années de votes truqués et de synthèses cyniques. Ce n’est pas pour rien que Martine Aubry a pris le risque de dire de lui qu’il est « le candidat du système ». Pourquoi avoir fait comme si elle s’était laissée aller plus loin qu’elle le voulait. Elle sait. Nous savons. Si François Hollande est allé visiter en priorité Zapatero, c’est un symbole voulu et choisi. C’est un signal donné. Il l’est à tous ceux qui comptent dans le monde du conformisme européen. Et aussi de l’atlantisme. Car il a été donné un signe de plus au cours de ce déplacement avec la participation à une séance d’un « think-thank » nord-américain. La présence de Pierre Moscovici en accompagnateur du voyage en Espagne et directeur de campagne de Hollande est à elle seule tout un programme. N’est-il pas l’un de ces personnages qui à l’époque se sont précipités, tout comme Nicolas Sarkozy, à l’ambassade des Etats-Unis pour déplorer le refus de la France de participer à la guerre d’Irak ? Qui peut croire sérieusement que de tels dirigeants fassent autre chose dans l’avenir que ce qu’ils ont toujours cru juste de faire et d’annoncer?
Il n’y a qu’un cas qui ne se réalisera jamais, c’est que le programme socialiste soit appliqué. Les raisons pour lesquelles il va passer à la trappe de la main même de ses dirigeants ne manquent pas. La première est le principe même de sa conception. Le texte a été écrit et adopté par des gens qui savaient parfaitement quel sort avait été réservé aux précédents exercices de ce type. Aucun « projet » ni « programme » rédigé par le PS depuis 1995 n’a jamais été ensuite repris par le candidat. La distance a été plus grande avec le document initial à mesure que le parti s’ancrait dans la culture de la Vème République. La distance est actuellement complète. Le candidat fera ce qu’il voudra et ses épigones se chargeront de montrer les bouts de la vraie croix que son propos contiendra. C’est tout.
Mais la raison la plus importante est que François Hollande inscrit son action dans une cohérence : la compatibilité avec le système du Traité de Lisbonne. Ce traité n’est pas seulement une règle du jeu institutionnelle comme tentent de le faire croire tous ceux qui l’ont adopté en forfaiture au Congrès de Versailles. C’est la constitutionnalisation d’un programme économique, celui de la concurrence libre et non faussée. Hollande ne désobéira d’aucune façon, jamais, aux accords qui viennent d’être conclus dans le cadre du traitement de la crise de la dette et de l’Euro. Il n’a jamais caché qu’il appliquerait la "règle d’or" même s’il n’en accepte pas le vote « tel que proposé ». Ceci, non parce que cette règle est stupide mais, selon ses dires, parce qu’elle n’est pas assez contraignante dans la version qu’en propose Nicolas Sarkozy.
Et de là, la troisième raison. La cohérence du programme de François Hollande ne lui est pas donnée de son chef mais de l’extérieur. C’est « le contexte » qui lui donne ses marges de manœuvres ou les lui retire. Le contexte c’est-à-dire la conformité de ce qu’il veut faire avec la règle du compromis de Copenhague, la bible de la politique néo-libérale dans l’Union Européenne, le Traité de Lisbonne et l’accord du 21 juillet dernier qui généralise l’austérité en Europe ! Il n’y a aucune illusion à avoir sur ce point. Sarkozy c’est Merkel, Hollande c’est Zapatero. Ni l’un ni l’autre ne s’en cachent. Mais ce qui est nouveau dans la bataille qui commence c’est que les recettes économiques de ces gens ont déjà été appliquées. Et elles ont échoué. Et la sacro-sainte politique de rigueur a fait la démonstration de sa totale stupidité dans le cas grec. Tout le monde peut observer que leur truc ne marche pas. Et c’est cela le débat avec le candidat socialiste.
Le Front de Gauche, lui, voit tout autrement le réalisme. Pour nous, au contraire de François Hollande, il s’agit de se donner de soi-même des marges de manœuvres. Ces marges de manœuvres nous voulons les trouver dans le changement de la clef de répartition de la richesse entre le travail et le capital. C’est le cœur de notre construction. Elle tient tout le reste de ce que nous disons et proposons. Peut-on en débattre ? Non. Le système s’arqueboute. Comme en 2005, les deux seules figures acceptées évoluent dans le même registre économique et politique. Les autres sont traités comme des fous. Non, ils sont traités de fous. J’en suis un exemple. Mes positions politiques sont peu débattues. Mais ma personne ! Ça oui ! Il faut dire que tout le monde n’est pas doué pour parler du fond.
Les bouffons continuent leur harcèlement contre moi, sans relâche. En voilà un nouvel exemple. Il paraît que je me suis emporté de nouveau contre deux vaches sacrées qui paissaient paisiblement au milieu du bar des députés au parlement européen. La dernière fois je n’avais pas vu le bouffon qui guettait dans le bar. Il avait écrit dans « Le Parisien », que je prenais un petit déjeuner avec Brice Hortefeux. Rien que ça ! Mais celui-là je l’ai vu à temps. Avec appareil-photo et compagnie. Il s’avère qu’ils étaient deux, l’autre étant bras-dessus bras-dessous avec les porte-sacoches de François Hollande, Kader Arif et Stéphane Le Foll. Lesquels ensuite les ont régalés de leurs grandes confidences sur les circonscriptions où, parait-il, ils comptent m’envoyer. Et comme j’étais de nouveau en train d’échanger quelques mots avec Hortefeux, je me doutais de la suite. Les deux socialistes me montraient du doigt et je lisais sur leurs lèvres les commentaires. Ça donne que l’on m’a « surpris avec Brice Hortefeux » ! On aurait pu aussi me « surprendre » avec une demi-douzaine d’autres de la même manière car tels sont les usages parlementaires qu’on se salue, s’évalue, s’informe et s’intoxique dans toutes les buvettes parlementaires du monde. Ça donne comme d’habitude la petite batterie de reprises de presse chez tous les amis du cancan. Sur Europe 1, un journaliste que la crise grecque et mes arguments rendaient hilare me régala d’un « comment va votre ami Brice Hortefeux ?», car entre-temps mon voisin de comptoir était devenu mon ami pour ce petit finaud. Ainsi va la grande presse sérieuse. Vous allez vous régaler. Tous ont ressorti leur vieux costume du référendum de 2005 pour insulter les grecs. Sans surprise. Banalement. Trivialement. Je m’en amuse à présent. Car les gens, en général, détestent ce genre de personnages qui utilisent l’intimidation en boucle pour s’imposer. Donc, chaque fois qu’ils font leur numéro de fiel corpo, Marie-Chantal et Jean-Patou, leurs amis de la branchitude, sont révulsés. Mais je monte en grade dans la catégorie des gens intelligents qui les connaît ou les devine bien ! Quant aux gens simples et sincères ils tiennent au chaud le goudron et les plumes au cas où.
@Charles de Sète
"La France actuelle me semble malheureusement être en situation d'une majorité (ceux qui avaient voté Sarko) de petits possédants dans l'illusion d'un " french dream " (comme il y a eu le " rêve américain) maison-piscine, quatre-quatre, grand écran plat, etc. "
Tu parles d'une partie de la France, genre classes moyennes/classes moyennes sup et elle est sans doute encore majoritaire mais la crise n'est pas finie, parce qu'après la Grèce dont beaucoup se gaussent aujourd'hui en écoutant la litanie du 20h (genre, ils l'ont bien cherché ces Grecs), ce sera sans doute bientôt nous.
Et alors quand une majorité aura les pieds dans la m...., on verra. Déjà ce sont les jeunes qui souffrent le plus, tous ceux qui sont dans la précarité, le chômage avec les plans sociaux qui se suivent, bientôt les retraités (avec les dernières réformes et celles qui viendront) sans compter les mesures qui attendent l'après présidentielle au vu de la politique nationale et européenne qui nous enfoncent dans la crise. Bref, assez rapidement les endormis seront bien obligés de se réveiller de la messe du 20h, la réalité rattrape toujours la fiction.
@ - 250 - A-J Holbecq
Est-ce que l'Euro monnaie "commune" (plutôt que monnaie "unique") se rapproche de ce que propose notamment Dupont-Gnangnan avec ses Euro-Franc, Euro-Mark, Euro-Lire, etc... ?
Est-ce qu'on peut envisager que chaque état utilise une monnaie propre pour les échanges à l'intérieur de ses frontières (qu'il crée et maîtrise seul) et utilise parallèlement l'Euro pour les échanges avec les autres pays européens ?
@ 252 le Prolo du Biolo
Oui pour NDA. Mais j'ai cité Sapir et il me semble bien que le M'PEP le propose également (sans garantie, il faudrait que je relise Nikonoff)
Oui pour la seconde question, c'est cela même.
à Gérard Blanchet (208) et tous ceux confrontés au même problème.
Derrière les arguments du Hollande "seul à pouvoir empêcher Sarkozy d'en reprendre pour 5 ans" et de la "menace d'un nouveau 21 avril" se cache toujours une vraie couardise de gens confortablement installés et, certes, "de gauche", mais redoutant le "chaos" d'une révolution citoyenne. Ils savent bien, intuitivement, que nos premières mesures entraineront des clivages durs en France, et qu'il faudra se fâcher avec certains de ses "amis".
Les déterminants sociologiques de nos choix sont toujours difficiles à admettre, mais ils sont hélas bien réels. Je viens de lire dans 20 mn le compte-rendu d'un "sondage" Ipsos selon lequel les ouvriers seraient plutôt "réactionnaires" et les cadres plutôt "à gauche". On peut imaginer quelles questions ont été posées pour obtenir ce genre de réponses... mais, quoi qu'il en soit, les déterminants sociologiques sont bien là.
Ne perdons pas trop de temps avec ces gens "de gauche", sous prétexte qu'ils font partie de notre entourage. Gagnons d'abord au vote Front de gauche ceux qui savent qu'ils y ont vraiment intérêt et ne doutent que de la victoire. Essayons de gagner petit à petit ce seuil fatidique à partir duquel les "CSP+" basculeront en notre faveur.
Complément.
Une population à ne pas négliger : les étudiants. Les jeunes en général, quoiqu'en disent les "sondeurs", votent plus volontiers à gauche et plus radical. Leurs conditions sociales sont toujours plus modestes ou plus précaires que celles de leurs ainés. La jeunesse se caractérise aussi comme un moment où l'on se détache des déterminants familiaux dans la formation de ses opinions. Les étudiants aiment débattre, refaire le monde.
Il y a un gros malentendu sur les jeunes : ils s'engagent moins que leurs aînés dans la vie politique ou associative. On en déduit parfois à tort que c'est une catégorie "perdue". C'est vrai qu'ils s'engagent peu, mais c'est aussi une conséquence de leur précarité sociale. Pour s'engager, il faut avoir déjà une situation stable. Leur non-engagement n'a rien d'idéologique.
Les jeunes sont à la fois les plus réceptifs à nos idées et notre programme, et ils sont en même temps les moins enclins à adhérer à une organisation. Acceptons cette contradiction. Si nous gagnons leur vote, c'est déjà beaucoup.
Jean-Luc Mélenchon nous dit :
non parce que cette règle est stupide mais, selon ses dires, parce qu’elle n’est pas assez contraignante dans la version qu’en propose Nicolas Sarkozy.
Cela signifie une chose à bien garder en tête ! La politique de Hollande pourrai être pire que celle de Sarkozy... un comble tout de même.
Cette règle d'or permet de bien montrer entre l'industrialisation, l'emploi, les grands chantiers, la progression d'un certain niveau de vie, il faudra choisir ! car la régle d'or sera l'inverse et détruira notre société de bas en haut. les pauvres seront encore plus pauvres! les riches s'installeront à Londres, Bruxelles, ext pour échapper aux griffes de Hollande.le résultat de la politique de la régle d'or sera l'enterrement final de la société Française en tant que Nation indépendante délivrant sa propre politique, pour devenir l'esclave d'une Allemagne toute puissante sur le pouvoir des banques.
Il est très important que Jean-Luc Mélenchon développe un peu plus cet aspect de la Régle d'Or car avec la règle d'or, c'est même plus la peine de parler de gauche ! Le mot banque suffira comme programme.
@ - 253 - A-J Holbecq
Transformer l'Euro en monnaie commune.
En somme en faisant de l'Euro une monnaie "commune" plutôt qu'une monnaie "unique", on peut à la fois empêcher les spéculateurs de jouer comme autrefois les monnaies nationales les unes contre les autres (avantage d'une monnaie européenne), et rendre à chaque état la maîtrise de sa gestion économique (avantage d'une monnaie nationale).
Et on gagne sur les 2 tableaux.
@ poncet
Le problème Poncet, c'est qu'il n'y a pas "deux peuples" ou plus, il n'y en a qu'un, il peut très bien décider en mai que Jean-Luc Mélenchon est le meilleur avec le programme "l'humain d'abord" et donc le porter en tête.. Mais le lendemain ou le surlendemain il peut aussi bien décider que certaines dispositions ne lui conviennent pas, et les refuser catégoriquement, bien que certaines autres seront elles confortées.. Et comme normalement c'est ce peuple unique qui va décider, je pense que tu devrais au contraire te soucier de ça. non ?
Bien sur, si tu lui dis aujourd'hui que demain "on" se foutra de son avis, il peut décider aussi tout de go que l'humain d'abord, c'est pas la peine qu'il s'en soucie et passer a autre chose ? ce qui serait je pense dommageable a des jours meilleurs...
Merci Sonia Bastille 240, Menjine 244, Bastille 246.
Vous pointez l'orientation de cette CES. A mettre en regard avec l'adhésion de la CGT à ce regroupement très pale et d'accompagnement. Rien ne va plus, non les jeux ne sont pas faits. Depuis baisse des luttes revendicatives et gagnantes,baisse des effectifs, baisse de la confiance alors que le capital lui très offensif, décomplexé, se transforme en abandon d'activités industrielles et de recherche par pans entiers laissant des régions à l'abandon total, les familles disloquées, rejoignant les villes, et délocalisant à tour de bras, très mondialistes, sans frontières de règles et de lois ou l'humain passe avant les profits et pour complèter se pavanant en jeux de casinos gagnant à tous les coups dans toutes les spéculations financières. Jamais cette classe au pouvoir n'a eu cette marche de manoeuvre avec autant d'aisance. Cela vient du fait en grande partie de la mise sous tutelle de ce syndicat européen accompagnateur du pire pour tout le monde du travil et pour tous les peuples. En France nous avons l'ex secrétaire CFDT Notta qui accompagne avec sa boite de conseils. Il faut dire que c'était dans l'air du temps, pensée unique, fin d'histoire, mur de Berlin etc. Et la CGT dans tout ça, des luttes à l'intérieur ceux qui reconnaissaient que la lutte de classes le capital mondialisé la pratiquait sans "moralité", très arogant et déterminé à casser tout pour tout juteux profit ceux qui rejoignaient cette CES peut-être pensant la changer de l'intérieur et d'être sur des bases claires, nous pouvons voir les dégats. Car les manifestations pour nos retraites auraient abouti si la CCT avait construit avec des syndicats européens un rassemblement syndical reconnaissant que le patronat dans sa classe passait à une offensive sans précédent. Construire le pendant syndical au FdG politique. Là tout changerait, ce serait plus facile pour 2012 et la victoire FdG.
Jean-Luc Mélenchon, une de l'Huma, et p2 et p3.
D’après Amid Faljaoui, directeur de la revue Trends tendances, la crise grecque ne menace pas l’euro, mais bien le secteur bancaire international, transatlantique.
Il semble que « Papandreou s’est montré incapable de faire payer les riches. » (Angélique Kourounis).
L'écrivain Petros Markaris a jugé impitoyablement le premier ministre grec :
"Il a la réelle volonté de faire des réformes, mais il n'a pas le courage de s'affronter avec les forces stagnantes du pays et de son propre parti".
Effet de la conscience de classe ? Il fait incontestablement partie des nantis, par hérédité et éducation.
@ A-J Holbecq.
Puisque l'euro "monnaie unique" ne fonctionne pas (cause ZMO), c'est bien la raison pour laquelle il faut passer à un euro "monnaie commune" comme le propose Jacques Sapir, seule monnaie de réserve internationale au sein duquel les différentes monnaie nationales, non convertibles si ce n'est dans cet "euro commun", auraient des parités politiquement fixées (et révisables annuellement)
Tout juste, c'est exactement là où je voulais en venir et ceux comme Sonia Bastille qui prônent la sortie de l'euro et de l'Europe sont des inconscients. J'ai déjà dit que je n'étais pas calé en économie et j'avoue que je ne voyais pas de solution jusqu'au moment où tu m'auras soufflé l'idée de la monnaie commune. Cette idée est tout simplement géniale puisqu'elle permet de conserver son indépendance et donc sa souveraineté tout en ayant une monnaie qui simplifie les échanges et garantit une Europe forte face à la mondialisation spéculative.
Après, pour les détails, c'est plutôt technique et je m'en remets aux spécialistes pour la faisabilité d'un tel projet.
Vu l'intervention de Jean-Luc Mélenchon hier a I-télé 23H15, tout simplement magnifique !
Bien sur que la crise Grecque ne menace pas l'euro, elle menace surtout les banques et par effet collatéral le peuple grec.. C'est bien d’ailleurs ce qu'a déclaré Jean léonetti (avec mépris), 2 % du PIB de l'Europe et 4 % de la dette, y'a pas de quoi en faire un fromage (des fois ça leur arrive de se lâcher et de commettre des erreurs que nous pouvons exploiter !).
Le problème c'est pas l'euro ni l’Europe c'est le système, ce système qui s'est approprié (privatisé) a son unique profit les capitaux qui circulent dans ce "marché commun" des intérêts perso ! Le bon coté des choses, c'est que dorénavant lorsqu'un élu vous dira, "c'est pas de ma faute" c'est l’Europe qui veut ça.. Vous serez au moins a quoi vous en tenir : c'est pas le parlement européen qui dirige les manœuvres ce sont nos dirigeants ! Et en particulier le notre et celui des allemands !
Sortir de l'Europe ou de l'Euro ne servirait pas a grand chose, c'est sortir du système qu'il faut, et on peut le faire en étant A Gauche et pas autrement ! Le reste n'est que circonvolutions de satellites du FN, nationalistes viscéraux ou identitaires en mal de reconnaissance.. Ils n'ont rien d'autres a proposer que ce qui "met a mal" selon eux leur bien être "tripal" !
@ - 261 - Jean Jolly
Euro monnaie commune
Et pour le niveau au-dessus, si j'ai bien compris (pas certain...) il faudrait aussi que cet Euro-là reste interne à l'Europe et réservé aux échanges entre pays européens.
Et que l'Europe utilise une monnaie mondiale, à définir, pour ses échanges avec le reste du monde.
Du moins si l'on veut préserver une entité Europe, taille critique indispensable pour faire le poids face aux autres géants mondiaux et ne pas voir nos pays transformés en réserves d'indiens.
@ 261 Jean Jolly @ A-J Holbecq. @ le Prolo du Biolo
Merci les camarades de me lire avec autant d'assiduité, j'en rougi de plaisir, j'ai écris exactement cela dans mon commentaire 161 du 3/11 à 10h50 en bon détracteur de Sonia Bastille que je suis, mais il est vrai qu'un vieux ckon ne peux que radoter, n'est ce pas, non que j'en fasse une pudeur d'auteur, là n'est pas mon problème, en passant, camarade Holbecq j'attend toujours ta réponse concernant la monnaie non convertible et la monnaie chinoise qui semble tout de même emm.rder pas mal de gens, non ?
"Moi je dis que nous ne devons, ni les grecs d'ailleurs, sortir de l'Europe, c'est ce que souhaite nos excellents amis américains ainsi que l'oligarchie financière qui nous domine, que l'Europe éclate (diviser pour mieux régner, c'est vieux comme le monde), les Allemands aimeraient tant retrouver leur indépendance pour imposer leur autorité germanique au continent européen, je dis donc que nous devons désobéir aux traités européens qui se sont succéder de pire en pire pour en arriver à faire cette Europe qui nous détruit chaque jour (nous avons bien la même analyse) davantage, nous devons désobéir et reconstruire avec tous les peuples voisins, Espagnol, Portugais, Irlandais, Belges, Italiens, Grecs et Allemands aussi, l'Europe des peuples et des états souverains, une Europe sociale et politique et non une Europe des ploutocrates ; nous devons reconstruire une monnaie commune et non unique venant en complément des monnaies nationales, ceci permettant un rééquilibrage des valeurs et des taux de change appuyés par des aides et compensations financières amenant les pays à un niveau d'égalité sociale, fiscale et de niveau de vie, et, surtout réintroduire le droit pour chaque banque centrale de battre monnaie permettant à chaque état de se financer à taux 0 afin de re-dynamiser une économie à bout de souffle d'un bout à l'autre de l'Europe."
André-Jacques Holbecq devrait avec des économistes de Révolution Citoyenne tenir un congrès? une Assemblée,un meeting,très internationaliste,mondialisé ou toutes les hypothèses urgentes,possibles et certaines seraient exposées et nous feraient progresser dans ces savoirs économiques et financiers, car d'entendre certains que le "peuple "n'y comprend rien, c'est en totale contradiction avec le vécu et leur question vraie: " Certes vos idées, votre programme,je l'approuve, MAIS c'est pas possible(...)" Ces 3 points de suspension doivent- ètre révélés comme déterminants pour s'engager, car chaque personne sait que ça ne va pas dans "ce meilleur des mondes"à la dérive mais doute fort d'un autre possible et se" rassure "seule sur son petit pré carré. Si ils sont certains qu'il y aura des améliorations immédiates et pérennes, alors tout est possible. La Victoire.
Oui pour la monnaie commune donc émission et maitrise de cette monnaie sur notre sol,
Oui pour la création du Pole Public financier et bancaire avec les 3 sortes de banques publiques de dépots,de prèts et d'affaires,cf Holbecq...et pas seulement les experts savants...
Là déjà un horizon libéré des forces accaparant tout serait hors circuit, out, mis hors la Loi, une Libération pour de glorieuses et joyeuses années à vivre.
230 JC dit: 3 novembre 2011 à 20h45 « Malheureusement, pas de Keynes ou de Roosevelt à l'horizon,… »
J’ai du retard, mais là, pas d’accord, des Keynes, y en a tout plein F Lordon, J Généreux etc..
Quant a Roosevelt, un petit (gros) effort et JL M peut, s’il arrive au pouvoir (avec le FdG), devenir la version française (en plus radicale a gauche)
@ 262 etienne dit:
"Vu l'intervention de Jean-Luc Mélenchon hier a I-télé 23H15, tout simplement magnifique !"
Pourriez vous mettre le lien svp, merci par avance.
@ cronos 261
Pourquoi adjoindre une monnaie nationale à la monnaie commune, n'est-il pas plus simple de mettre un taux de change par pays à l'effigie de la monnaie commune?
Consulter le peuple grec ? C'est le scandale absolu pour les médias donneurs de leçons de démocratie.
@Tous
le lien pour l'interview de jean-Luc sur I télé à 23h15 (heure de grande écoute s'il en est...)
http://www.itele.fr/emissions/chronique/linvite-politique
Il n'y a pas besoin d'être un spécialiste pour comprendre que ça n'est pas le peuple grec qui est dans la mouise et menacé, mais les banquiers- spéculateurs. Cela dit, dans le monde de brutes ultra libérales, épaulées par
l'artillerie lourde de la désinformation, qui nous est imposé (pour le moment), il est indispensable qu'en économie des fins connaisseurs comme MM Généreux et Holbecq, nous confirment que nous ne nous égarons pas.
Il est donc clair que les spéculateurs veulent récupérer leur mise, quitte à flanquer par terre tout un peuple et
même l'Europe. En exclusivité pour le blog de Jean-Luc Mélenchon, voici ce qu'a dit le représentant de
l'oligarchie aux gus du G20 : (message secret que le bon peuple doit ignorer) : " Je veux mon fric, point final. J'ai joué au casino que vous avez construit pour moi, j'ai trop perdu d'argent,.maintenant débrouillez vous.Vous n'avez qu'à faire payer les pauvres. Au moins vous servirez à quelque chose.
Vous nous avez demandé de piloter l'économie mondiale, dans notre propre et exclusif intérêt, ce que nous faisons très bien, reconnaissez le. Maintenant chacun son boulot. Pour des domestiques, vous n'êtes quand même pas à plaindre. Si vous n'êtes pas capables de soumettre les peulples, on se passera de vous. Plus le temps passe plus on se demande si la démocratie est bien utile et si on ne pourrait pas directement gérer nos affaires nous mêmes. Des licenciements boursiers,voilà ce qui vous pend au nez. Ah,j'allais oublier, cet énergumène de Papandréou vous avez 24 h pour le faire rentrer dans le rang, pas une minute de plus ! "
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Poncet dit:
4 novembre 2011 à 10h07
"Les jeunes sont à la fois les plus réceptifs à nos idées et notre programme, et ils sont en même temps les moins enclins à adhérer à une organisation. Acceptons cette contradiction. Si nous gagnons leur vote, c'est déjà beaucoup".
Pas forcément d'accord. Les "jeunes" précaires en ont souvent marre des discours sur la valeur travail que portent aussi des organisations comme le Parti de gauche, qui a des efforts à faire pour écouter d'autres discours, un peu plus modernes que le sempiternel couplet que "le droit au travail". Les "jeunes" sont conscients plus que tous autres qu'il n'y aura plus jamais le plein emploi et qu'il faudra bien un jour déconnecter les droits sociaux de l'emploi. Au passage, l'emploi et le travail sont deux choses différentes. Ne pas avoir d'emploi ne veut pas dire qu'on n'a pas d'utilité sociale.
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5806
Je ne comprensd tout ce débat sur l'Euro, monnaie unique, monnaie commune.
L'Euro, monnaie unique, est une affaire simple qui marche à l'unique condition que l'union monétaire soit l'oeuvre non pas d'une idéologie, ni d'un seul des pays (par exemple l'Allemagne, ou même la France) mais de l'ensemble de ses Etats membres dans le cadre d'un projet européen, dynamique, humain.
Il ne tient qu'à ces membres d'exiger une réelle solidarité et une réelle convergence des politiques au service de ses citoyens pour changer l'approche actuelle.
Jean-Luc Mélenchon ne dit pas autre chose lorsqu'ilclame ces derniers jours que l'Euro nous appartient (tout comme l'Euro appartient à chacun de ses membres) pour ne plus se plier à quelque diktat que ce soit, fut-il allemand au nom d'un modèle par définitioin cntestable.
Ce débat, monnaie commune, monnaie unique, est non seulement stérile mais totalement contreproductif car à la fois défensif et purement théorique par ailleurs contraire à l'idéal européen qui est de construire une entité supranational de paix, de solidarité fraternelle entre les peuples.
Ce débat revient à valider l'actuel affrontement délétère qui se déroule entre les pays qui fait la part belle aux thèses nationalistes, or le nationalisme, c'est la guerre. Voulons nous de cela ?
L'Europe n'a pas à être ni germanique, ni française mais à l'image des peuples qui la composent, par le partage des valeurs démocratiques communes. Considérons-nous que la valeur de la concurrence libre et non faussée eset une valeur commune ? Ou bien n'est-ce pas plutôt les valeures démocratiques, de solidarité?
Les politiques monétaires, économiques, sociales, fiscales, étrangères en découlent.
En réponse à bibi 31 : J'habite aussi la région Pays de la loire et je ne suis pas loin de penser comme vous.
je vais voter au 1er tour des présidentielles, au 2me c'est moins sûr, mais je ne louperai certainement pas les législatives 1er tour quant au 2ieme nous verrons les consignes.
je ne sais pas si cela a été dit mais je signale tout de même que L'Humanité de ce vendredi-samedi 4-5 novembre, publie une longue ITW exclusive du candidat du FdG à la présidentielle, j'ai nommé Jean-Luc Mélenchon..
@ ydaho (263)
Bravo ! Bien sûr que l'euro n'est pas directement menacé par cette crise.
@ vaz jean-philippe (271)
Merci pour le lien.
Mélenchon est tout simplement éblouissant (la parenthèse Leonetti le met parfaitement en valeur).
Est-ce pour cela que hier au soir j'ai attendu vainement que I-télé repasse cette ITW ?
C'est un plaisir de vous lire tous. Je finirai ma semaine moins désabusée.
@ - 274 - thierryjay93
Monnaie unique / Monnaie commune : débat stérile ?
C'est vrai qu'on pourrait aussi voir l'organisation de l'Europe comme celle de la France, avec une monnaie unique et la péréquation solidaires des ressources entre pays pour que les plus forts aident les plus faibles et compensent les inégalités entre pays membres.
Mais bon, je crois qu'on en n'en est pas encore là...
Et il me semble donc que le plus simple et le plus réaliste, dans un premier temps, est de passer par une monnaie européenne commune associée à des monnaies nationales non convertibles.
Pour à la fois faire bloc face à "l'extérieur" et laisser à chacun la marge de manœuvre intérieure nécessaire.
Mais j'peux m'tromper...
Qelle intervention sur i-télé ! Les journalistes atterrés, médusés qui acquiescent devant le bon sens et l'évidence et le pointu de l'argumentaire et des analyses. Oui sublime !
Mais le FdG gagne dès le 1er tour !
Oui, un Jean-Luc excellent sur ITV et deux journalistes qui ont leur chambre dans cette rédaction au garde à vous et à court d'arguments face à Jean-Luc. Malheureusement 23h15 et de plus très bref. ITV à rempli le contrat demandé par le CSA
@ Jean Jolly @ Berdagué @Prolo du Biolo @A-J Holbecq
@ et un peu à tous.
J'ai toujours était une grande partisante d'une monnaie nationale et d'une monnaie commune de réserve et d'échange. Donc le Franc pour monnaie pour notre pays, l'euro pour les opérations avec les états européens. Je partage entièrement ce que dit A-J Holbecq. Il m'arrive d'échanger sur des réseaux sociaux (FB) à ce sujet et notamment avec l'une de nos connaissances communes David Desgouilles. Sur l'Union Européenne, je suis exactement sur la position du Mpep. J'ai été parmi les premiers(ères) signataires des Appels "sortir de l'euro", "l'euro tue" soutenue par Monsieur Dupont-Aignan et de l'appel des 1000 "pour sortir le traité de Lisbonne de la Constitution française". L'option de monnaie nationale avec à côté une monnaie de réserve, j'en ai déjà parlé sur le blog de Jean-Luc Mélenchon voilà plusieurs mois et sur d'autres sites et blogs. D'ailleurs, quand, j'en ai parlé, de cette monnaie nationale avec à côté une monnaie de réserve, nombreux ici m'ont étrillés ! Il semblerait que certains trouvent très bien maintenant l'idée de André-Jacques. On peut être au Front de Gauche et défendre un retour de la pleine souveraineté nationale notamment monétaire ! Les choses avancent ici et au sein du Front de Gauche ! Et c'est tant mieux !
A plus tard...
Et bien mes amis, on en a pas fini avec la presse bien pensante !
Le Nouvel Obs, par la plume de Pierre Salmon, en remet une louche sur le thème des "extrêmes" qui se rejoignent ("mêmes mots, même radicalité", etc). Mais cette fois, A. Montebourg subit la même opprobre que J.L Mélenchon. Je ne mets pas de lien, pour ne pas lui faire de publicité imméritée. Ce sont les mêmes qui nous traitaient de xénophobes en 2005 après le non au référendum, et les mêmes qui se réjouissent aujourd'hui que le peuple grec ne soit -surtout- pas appelé aux urnes (non mais des fois, consulter le peuple ? Vous n'y pensez pas ! On est là pour penser ce qui est bon pour lui !).
Ah les bons démocrates que voilà. Et qui nous donnent des leçons en plus ! On aimerait qu'ils échangent leurs places avec celles des retraités, des jeunes, des fonctionnaires, des chômeurs de Grèce ou d'ailleurs.
Désintoxiquons ! Militons ! Présidons !
Retour aux monnaies nationales et maintien d'une monnaie commune ?
Ou cela a-t-il déjà été expérimenté et réussi ? Et croyez-vous que c'est ainsi que la nationalisme s'effacera ? Et pensez-vous qu'ainsi l'harmonisation sociale par le haut puisse se réaliser ?
Et croyez-vous qu'ainsi des politiques européennes dans des domaines aussi important que l'énergie, l'agriculture, l'environnement vont pouvoir se développer ?
C'est toujours possible mais enfin, nous français, eux, allemands, italiens, belges et autres citoyens européens, avons nous vraiment envie de nous quereller, de nous épier, de nous inscrire à des concours de beautés ou plutôt de musculation financière, économique, budgétaire ?
L'Euro est un outil,rien d'autre qu'un outil. Tout dépend donc de la façon dont cet outil est utilisé.Ce n'est donc pas l'Euro qui pose problème mais ce qui pose problème, c'est la stratégie politique décidée par les dirigeants des pays.
Encore une fois de plus, l'Euro nous appartient autant qu'à l'Allemagne (et à chacun des autres pays membres de l'Euro), Jean-Luc Mélenchon l'a répété à plusieurs reprises.
On dit "partisane". Vous savez ? Un partisan Grec, une partisane Grecque. Un résistant Français, une résistante Française. Un collaborateur, une collaboratrice. (sans nationalité)
@ydaho (284)
On peut utitliser "partisante" comme féminin de partisan. C'est au sens familier reconnu par les dictionnaires. En politique, dans le débat et les choix des idées. "partisante" est plus utilisé que "partisane" !
Référendum ou pas?
Un peu comme la validité d'un sondage d'opinion, le suffrage universel est-il valide,même s'il est légitime,dans un contexte de dos au mur,la décribidilisation du politique toute tendance confondue,sa soumission au dictat des marchés financiers via la troïka,elle même otage des mêmes marchés,avec comme corollaire un choix du type de mise à mort est au delà du dramatique angoissante pour toutes nos démocraties agonisantes,celle d'un constat=la souveraineté des états n'est pas soluble dans le néo libéralisme,la dette voulue,la financiarisation,la déconnexion entre le réel et le virtuel,et ce dans tous les domaines=social,économique. l'irrationnel de la finance contre le rationnel de l'humain,il ne peut y avoir de révolutions citoyennes,le capitalisme et la finance y étant allergiques,l'avis du peuple risquant de provoquer un choc anaphylactique,l'échéance de 2012 est vaine dans un contexte oligarchique et la vox populi sera vite baillonnée par les agences,les marchés....les élus voulant garder le cap(quel cap?)
Au delà les solutions ne seront pas démocratiques mais révolutionnaires... ou pas,l'avenir est il écrit,anticipable depuis Platon?
Excellent Jean-Luc sur I-télé. Je ne voudrais pas être méchant, mais un moment m'a franchement fait rire. Je ne sais plus qui lui demande : " Pourquoi François Hollande ne dit-il rien ?"
Réponse du tac au tac de Jean-Luc : " Parce qu'il n'a rien à dire".
Ma question personnelle : comment va t-il faire pour tenir 6 mois si, sur toutes les questions cruciales, il ne dit rien ?
@266 Berdagué
"André-Jacques Holbecq devrait avec des économistes de Révolution Citoyenne tenir un congrès ?"
Merci, mais il va falloir se dépêcher, j'ai bientôt 70 ans ;)
Un article daté de ce matin contre le modèle allemand, par Jean Luc Mélenchon himself :
Tout est résumé, c'est succint mais terriblement efficace !
http://lecercle.lesechos.fr/presidentielle-2012/221139605/mythe-modele-allemand
Cet homme est formidable ;)
@ le Prolo du BioloA-J, Holbecq 261@ean Jolly
où tu m'auras soufflé l'idée de la monnaie commune. Cette idée est tout simplement géniale puisqu'elle permet de conserver son indépendance et donc sa souveraineté tout en ayant une monnaie qui simplifie les échanges et garantit une Europe forte face à la mondialisation spéculative.
Vos propos sont intéressant, ils reprennent la discussion qu(il y avait à la naissance de la monnaie €uro.
Juste deux questions au cas ou je n'aurais pas tout compris :
1 ° Chaque état ayant sa propre monnaie, il faudrait donc définir à fréquence la parité de la monnaie nationale avec la monnaie €uro La valeur de la monnaie nationale fluctuant.
2 ° Comment éviter que les prédateurs viennent spéculer sur la monnaie d'un état ?
Oui, oui, je sais que partisante existe, mais je ne suis pas friand de ces nouveaux mot qu'on invente pour faire "d'jeun's" ou pour masquer d'autres réalités, je sais bien qu'on ne dit plus "pp a entrainé son pays dans la honte" mais plutôt "il était vieux, c'est pas si grave, on va lui pardonner". Ou bien, on ne dit plus non plus "un collaborateur" mais plutôt "un ami qui vous veux du bien".
Je suis un peu désuet, que voulez vous. Je trouve que partisane est mieux, ça fait un peu "guerrier", ça rappelle que la gent féminine n'est pas impliquée uniquement dans les taches ménagères ou éducatives, et que dans les périodes noires pas si lointaines elles ont jouées un rôle important. Voilà ! C’était pas juste pour corriger une faute d’orthographe, d'autant que j'en fait moi même...
Ouf, après quelques soucis de connexion et une box toute neuve, pouvoir revenir sur ce blog et y lire tous ces posts tellement indispensables pour tenir le coup, est un bienfait ! Et Jean-Luc, notre candidat qui lui a tant à dire et le dit si bien, comme sur I-télé hier soir, est un andi-dépresseur de premier choix (pas besoin de docteur). Je les plains ceux qui n'ont que le PS en point de mire ! Que Hollande continue à se taire, ça vaut mieux pour lui et perso, j'en ai rien à fiche de ce qu'il aurait à dire, le cas échéant ! Vu la tronche du monde, on l'aura notre victoire en 2012. J'en suis convaincue. Les français ne sont pas fous au point de vouloir être mangés à la sauce grecque tout de même. Ils vont bien devoir se dire qu'une autre issue est possible, il ne peut pas en être autrement !
@ Jean Louis Charpal
La tactique de Hollande est claire, il espère que ce qui a marché pendant les primaires marchera pour les présidentielles. Il criera sur tous les tons, de JT en une d'hebdos "vote utile, vote utile" en mettant en avant des sondages pipeautés et surtout, il ne fera rien qui déplairait au centre droit de Bayrou et limera le plus possible ce qui pourrait vaguement le faire ressembler à un candidat de gauche dans son projet (réforme fiscale et embauche dans l'éducation).
@ jean ai marre.
Chaque état ayant sa propre monnaie, il faudrait donc définir à fréquence la parité de la monnaie nationale avec la monnaie €uro La valeur de la monnaie nationale fluctuant.
Je ne peux que conseiller le site de notre camarade André-Jacques au chapitre "Monnaie commune", ou encore le lien proposé au bas de la page si l'euro sombrait.
Je ne veux pas prendre le risque de mal expliquer.
@Cronos
Pour le yuan, voir ici un très bon article.
A part cela je redis pour la X ième fois que ce n'est pas que je ne veux pas répondre à votre question " monnaie non convertible " (de la semaine dernière?) c'est que je ne l'ai pas comprise.. sorry.
J'aime bien l'expression de Jean-Luc de ce matin lorsque qu'il parle du "Front du Peuple". A lire les 2 pages dan l'Humanité de ce jour. Pas grand chose à ajouter,sinon que pour moi il est hors de question, en cas de succès de Hollande, que nous vendions notre âme pour quelques strapontins. Voila pourquoi il est indispensable de porter bien haut notre PPP !
Et donc par conséquent de tout faire pour que Jean-Luc arrive le plus haut possible !
Retour aux monnaies nationales ? Pour quelle indépendance nationale ?
L'Euro n'est qu'un instrument au service d'une politique.
En quoi l'Euro, monnaie unique, est-elle attentatoire à la souveraineté populaire ?
Ce n'est pas l'Euro qui contraint la Grèce à la démission de Papandréou, à l'abandon du référendum, à la mise en place d'un gouvernement d'union nationale.
Ce n'est pas l'Euro qui oblige Berlusconi a accepté la soumission au FMI.
D'une manière générale, ce n'est pas l'Euro qui contraint chaque pays membre à l'austérité, à la récession, à la surveillance d'une institution, le FMI, qui n'est, jusqu'à preuve du contraire, nullement reconnue par les traités européens comme une institution européenne.
Bref, ce n'est pas l'Euro qui oblige les peuples à choisir souverainement des Berlusconi, Merkel, Papandréou et autres Sarkozy pour mener une politique à ce point anti-européenne, fondée sur des valeurs contraires aux valeurs communes des citoyens européens.
L'Euro appartient à la France comme à l'Allemagne (et à ses auters pays membres), ni davantage, ni moins.
Il ne tient qu'à la France de plaider pour une autre politique européenne, de ne point s'égarer d'un quelconque modèle, y compris allemand d'ailleures largement usurpé.
L'Euro, monnaie unique, peut être un formidable atout pour peu que les dirigeants européens le veulent.
M. Mélenchon,
si vous parvenez au pouvoir, ce que je souhaite,comment comptez-vous vous y prendre pour ne pas capituler devant les marchés financiers comme
-E. Herriot en 1924 ("le mur de l'argent")
-L. Blum en 1937 ("la pause")
-F. Mitterrand ("le tournant de la rigueur")
-L.Jospin (le traité européen d'Amsterdam)
-Papandreou, Zapatero etc...etc..?