02nov 11
C’est le coup de tonnerre. Le référendum grec, qui n’aura peut-être pas lieu tant il énerve les tous-puissants, renverse la table de l’Europe que dirige Madame Merkel. J’en dis juste un mot puis je jette aussi un coup d’œil sur le G20 où nos amis manifestent sans désemparer pour rappeler que le monde ne se résume pas aux puissants qui parlent en son nom. J’évoque l’enterrement annoncé du programme du PS. Et aussi le nouvel épisode, un peu gavant, il est vrai, de mes harceleurs médiacrâtes.
Mais avant toute chose, un mot d’affection et de solidarité pour le journal « Charlie hebdo » incendié par des criminels dont je forme le vœu qu’ils soient pris et châtiés avec toute la rigueur de la loi. Si nous acceptons un seul jour une seule minute qu’un journal soit empêché d’exister nous serons tous nous-mêmes empêchés d’exister. S’il est prouvé qu’il s’agit d’un commando de fanatique religieux que ce soit une bonne occasion de méditer sur le risque que les fanatiques de toutes les religions font courir aux gens ordinaires comme chacun d’entre nous. Si, comme cela a été dit, il s’agissait de fanatiques islamistes, ayons le bon sens de ne pas les confondre avec tous les autres musulmans qui sont j’en suis certain aussi indignés que nous par ce type de barbarie !
Ce billet est illustré par les peintures de Laure Bréaud. Merci à elle…
Tous ont leur mine des soirs de deuil. Pensez ! « Comment pouvez-vous parler d’une bonne nouvelle », s’angoisse le journaliste pétaradant d’Europe 1, fendu d’un indécent sourire de jubilation à l’idée de tenir entre ses mains un fou qui ne comprend pas « la seule politique possible ». Il est temps de rappeler que la démocratie n’est pas le problème mais la solution pour nous. Mais pour ces gens, si prompts à donner des leçons de démocratie à la terre entière, le reste du temps, en Europe, non, il n’y a qu’une solution possible, de gré ou de force ! Et les voilà en train de pontifier à longueur d’antenne sans même se rendre compte des énormités qu’ils profèrent contre la démocratie, la souveraineté populaire et même la dignité nationale. Quand Papandréou propose un référendum, ils ne se demandent pas pourquoi ce type qui a tout cédé prend cette décision. Ils n’ont rien vu, rien entendu, rien compris à douze grèves générales et des milliers d’heures de manifestation. Ils ne savent pas que la revendication de référendum est là, depuis le début, dans le mouvement populaire. Sourds, aveugles ! Et aussi néo-colonialistes. Quand madame Merkel dit qu’il faut surveiller de plus près, et « chaque jour » les grecs, ils ne tiquent pas. Une telle dérive du bon sens démocratique le plus élémentaire est plus inquiétante que toutes les menaces sur l’Euro.
Le vocabulaire ordinaire des maîtres siffle comme un fouet. « La démocratie passe encore, concède en substance Nicolas Sarkozy sur le perron de l’Elysée, mais les grecs doivent payer. » On a compris. On tremble de colère. Quels grecs doivent payer ? Quand a–t-on parlé d’enquête en Suisse pour rattraper les fraudeurs du fisc grec ? Quand a-t-on parlé de faire payer l’église grecque qui ne paie pas un centime d’impôt ? Qui a pu faire croire aux puissants qu’un peuple tout entier peut s’accommoder de l’idée de dix ans d’austérité supplémentaire ? Et surtout pour arriver au point, si tout fonctionne comme prévu, où il se trouvait en début de crise ? Comment espèrent-t-ils que cette aberration puisse passer sans casse ? Voilà le problème. Les dirigeants actuels de l’Europe ne vivent plus dans le monde réel. Ils croient que leurs raisons sont la raison. Cette logique est totalitaire. Elle finira mal, très mal.
Revoilà le G20. Celui qui se réunit en vain. Ou alors seulement pour faire des effets de manche et donner à voir que le monde est bien en main. Une comédie. La suprême comédie. Le principe même de cette assemblée est une honte. Vingt nations décident pour cent quatre-vingt-douze autres. Huit d’entre elles se voient également avant pour donner le ton. Et l’ONU ? Qui ça ? Et le contenu du programme ? Qui l’établit, qui le discute, qui le contrôle ? Pauvreté absolue du résultat. Sur les sujets importants du moment, une fois triés et ramenés à deux ou trois questions médiatisables, c’est le règne de la pensée unique en béton armé. Même sur le minimum de l’intérêt général humain. Exemple : la lutte contre le changement climatique. Elle n’avait été abordée que de manière marginale par le G20 de Londres avec des bonnes intentions sans aucun engagement chiffré de réduction, en particulier pour l’échéance cruciale de 2020, ni mesure contraignante. Le G20 est pourtant responsable de plus de 80 % des émissions mondiales de CO2. L’issue de la conférence de Copenhague dépend donc avant tout de l’engagement ou non du G20. On peut courir ! Autre exemple, à propos de la limitation, même partielle du libre-échange pour enrayer le dumping écologique en pénalisant les exportations de biens produits de manière polluante. Même pas en rêve ! Au contraire le G20 de Londres d'avril 2009 avait pris « l’engagement de ne pas élever de nouvelles barrières à l’investissement ou au commerce des biens et services, ni d’imposer de nouvelles restrictions aux exportations ». Mieux ! Le G20 avait décidé d’affecter 250 milliards pour soutenir le commerce mondial. Subvention qui fut affectée via l’OMC et des agences de soutiens aux exportations des différents pays, sans tenir compte du regain d’émissions de CO2 générées par le commerce international et les délocalisations. Quant à la taxe Tobin sur les flux financiers spéculatifs désormais fort à la mode dans les discours des importants, c’est la caricature. Certes on ne compte plus les dirigeants du G20 qui la soutiennent comme Merkel, Sarkozy, Barroso. Mais elle est périodiquement éjectée de l'agenda concret du G20 par les pays anglo-saxons. Le G20 de Londres en avril 2009 avait même fermé la porte à toute mesure de limitation des flux de capitaux : « nous ne nous replierons pas dans un protectionnisme financier, notamment par l’adoption de mesures qui entraveraient les mouvements de capitaux dans le monde ».
Il n’y a donc rien à attendre de cette nouvelle orgie de dépenses somptuaires et de mobilisation paranoïaques de forces de l’ordre. Parmi tous les sujets qui auraient pu être mis à l’ordre du jour je pense à l’un d’entre eux qui créerait une super ambiance avec les Etats-uniens. Un jour ou l’autre il y viendra. Le plus tôt sera le mieux. Avant que la marée de billets verts bidons ne déferle comme un tsunami sur le monde. Il s’agit du thème de la création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale pour réduire la dépendance mondiale face à la fragilité du dollar. Cette proposition a été faite par la Banque Centrale Chinoise à la veille du G20 de Londres. Puis elle a été soutenue par plusieurs pays émergents comme le Brésil et la Russie. Elle est restée sans suite pour l’instant. Pour l’instant. Mais un jour ou l’autre les européens voudront rendre la monnaie de leur pièce aux USA autrement qu’en essayant de leur piquer une partie des moyens de leur bailleur de fond chinois comme ils viennent de le proposer en offrant aux émergents de participer au fond européen de stabilité.
Début du calvaire pour les naïfs qui ont cru aux sornettes à propos du programme socialiste « voté à l’unanimité », « qui nous engage tous », « qui sert de base à notre candidat », « une boite à outils ». Sans oublier les ultras naïfs masochistes qui s’épuisent à vouloir « ancrer à gauche le Parti Socialiste ». Ceux-là sont sans cesse méprisés et traités comme le pneu de secours de la roue de rechange par ces « ancrés à gauche » qui les utilisent comme des rabatteurs. Tous n’ont jamais analysé la mutation en profondeur qu’a connue le PS en lien avec celle du Parti Socialiste Européen. Depuis Blair et Schroeder, un tournant majeur a été pris dans toute l’Internationale socialiste. Ils n’ont pas voulu voir ni analyser ce qu’est la ligne « démocrate » du PS dont j’ai fait le bilan et la description en 2007 dans le livre-entretien que j’ai fait avec le journaliste Michel Soudais : « En quête de gauche ». J’y montrais comment François Hollande avait assumé le premier en France cette orientation alors qu’elle était tout juste naissante aux Etats-Unis d’Amérique avec Bill Clinton. Tous continuent à faire comme si ce parti n’était pas le parti du « Oui » au référendum constitutionnel voulu et porté par le même François Hollande. Lequel l’emporta de justesse grâce à la bande des tricheurs et bourreurs d’urnes dont il a entrepris la réhabilitation comme dans le cas de l’inusable voyou Robert Navarro, ci-devant ex-responsable de la fédération de l’Hérault du PS. Et comme si celui qui est désormais le candidat n’était pas celui qui avait exclu de la direction les partisans du « Non », puis exprimé ensuite le regret de ne pas avoir sanctionné tous les autres. Le Parti Socialiste dont parlent les naïfs n’existe plus. Une primaire jouée à la gonflette médiatique et aux sondages pipeautés ne peut donner mieux que cette banalité d’élire le chef des caciques, inamovible pendant onze années de votes truqués et de synthèses cyniques. Ce n’est pas pour rien que Martine Aubry a pris le risque de dire de lui qu’il est « le candidat du système ». Pourquoi avoir fait comme si elle s’était laissée aller plus loin qu’elle le voulait. Elle sait. Nous savons. Si François Hollande est allé visiter en priorité Zapatero, c’est un symbole voulu et choisi. C’est un signal donné. Il l’est à tous ceux qui comptent dans le monde du conformisme européen. Et aussi de l’atlantisme. Car il a été donné un signe de plus au cours de ce déplacement avec la participation à une séance d’un « think-thank » nord-américain. La présence de Pierre Moscovici en accompagnateur du voyage en Espagne et directeur de campagne de Hollande est à elle seule tout un programme. N’est-il pas l’un de ces personnages qui à l’époque se sont précipités, tout comme Nicolas Sarkozy, à l’ambassade des Etats-Unis pour déplorer le refus de la France de participer à la guerre d’Irak ? Qui peut croire sérieusement que de tels dirigeants fassent autre chose dans l’avenir que ce qu’ils ont toujours cru juste de faire et d’annoncer?
Il n’y a qu’un cas qui ne se réalisera jamais, c’est que le programme socialiste soit appliqué. Les raisons pour lesquelles il va passer à la trappe de la main même de ses dirigeants ne manquent pas. La première est le principe même de sa conception. Le texte a été écrit et adopté par des gens qui savaient parfaitement quel sort avait été réservé aux précédents exercices de ce type. Aucun « projet » ni « programme » rédigé par le PS depuis 1995 n’a jamais été ensuite repris par le candidat. La distance a été plus grande avec le document initial à mesure que le parti s’ancrait dans la culture de la Vème République. La distance est actuellement complète. Le candidat fera ce qu’il voudra et ses épigones se chargeront de montrer les bouts de la vraie croix que son propos contiendra. C’est tout.
Mais la raison la plus importante est que François Hollande inscrit son action dans une cohérence : la compatibilité avec le système du Traité de Lisbonne. Ce traité n’est pas seulement une règle du jeu institutionnelle comme tentent de le faire croire tous ceux qui l’ont adopté en forfaiture au Congrès de Versailles. C’est la constitutionnalisation d’un programme économique, celui de la concurrence libre et non faussée. Hollande ne désobéira d’aucune façon, jamais, aux accords qui viennent d’être conclus dans le cadre du traitement de la crise de la dette et de l’Euro. Il n’a jamais caché qu’il appliquerait la "règle d’or" même s’il n’en accepte pas le vote « tel que proposé ». Ceci, non parce que cette règle est stupide mais, selon ses dires, parce qu’elle n’est pas assez contraignante dans la version qu’en propose Nicolas Sarkozy.
Et de là, la troisième raison. La cohérence du programme de François Hollande ne lui est pas donnée de son chef mais de l’extérieur. C’est « le contexte » qui lui donne ses marges de manœuvres ou les lui retire. Le contexte c’est-à-dire la conformité de ce qu’il veut faire avec la règle du compromis de Copenhague, la bible de la politique néo-libérale dans l’Union Européenne, le Traité de Lisbonne et l’accord du 21 juillet dernier qui généralise l’austérité en Europe ! Il n’y a aucune illusion à avoir sur ce point. Sarkozy c’est Merkel, Hollande c’est Zapatero. Ni l’un ni l’autre ne s’en cachent. Mais ce qui est nouveau dans la bataille qui commence c’est que les recettes économiques de ces gens ont déjà été appliquées. Et elles ont échoué. Et la sacro-sainte politique de rigueur a fait la démonstration de sa totale stupidité dans le cas grec. Tout le monde peut observer que leur truc ne marche pas. Et c’est cela le débat avec le candidat socialiste.
Le Front de Gauche, lui, voit tout autrement le réalisme. Pour nous, au contraire de François Hollande, il s’agit de se donner de soi-même des marges de manœuvres. Ces marges de manœuvres nous voulons les trouver dans le changement de la clef de répartition de la richesse entre le travail et le capital. C’est le cœur de notre construction. Elle tient tout le reste de ce que nous disons et proposons. Peut-on en débattre ? Non. Le système s’arqueboute. Comme en 2005, les deux seules figures acceptées évoluent dans le même registre économique et politique. Les autres sont traités comme des fous. Non, ils sont traités de fous. J’en suis un exemple. Mes positions politiques sont peu débattues. Mais ma personne ! Ça oui ! Il faut dire que tout le monde n’est pas doué pour parler du fond.
Les bouffons continuent leur harcèlement contre moi, sans relâche. En voilà un nouvel exemple. Il paraît que je me suis emporté de nouveau contre deux vaches sacrées qui paissaient paisiblement au milieu du bar des députés au parlement européen. La dernière fois je n’avais pas vu le bouffon qui guettait dans le bar. Il avait écrit dans « Le Parisien », que je prenais un petit déjeuner avec Brice Hortefeux. Rien que ça ! Mais celui-là je l’ai vu à temps. Avec appareil-photo et compagnie. Il s’avère qu’ils étaient deux, l’autre étant bras-dessus bras-dessous avec les porte-sacoches de François Hollande, Kader Arif et Stéphane Le Foll. Lesquels ensuite les ont régalés de leurs grandes confidences sur les circonscriptions où, parait-il, ils comptent m’envoyer. Et comme j’étais de nouveau en train d’échanger quelques mots avec Hortefeux, je me doutais de la suite. Les deux socialistes me montraient du doigt et je lisais sur leurs lèvres les commentaires. Ça donne que l’on m’a « surpris avec Brice Hortefeux » ! On aurait pu aussi me « surprendre » avec une demi-douzaine d’autres de la même manière car tels sont les usages parlementaires qu’on se salue, s’évalue, s’informe et s’intoxique dans toutes les buvettes parlementaires du monde. Ça donne comme d’habitude la petite batterie de reprises de presse chez tous les amis du cancan. Sur Europe 1, un journaliste que la crise grecque et mes arguments rendaient hilare me régala d’un « comment va votre ami Brice Hortefeux ?», car entre-temps mon voisin de comptoir était devenu mon ami pour ce petit finaud. Ainsi va la grande presse sérieuse. Vous allez vous régaler. Tous ont ressorti leur vieux costume du référendum de 2005 pour insulter les grecs. Sans surprise. Banalement. Trivialement. Je m’en amuse à présent. Car les gens, en général, détestent ce genre de personnages qui utilisent l’intimidation en boucle pour s’imposer. Donc, chaque fois qu’ils font leur numéro de fiel corpo, Marie-Chantal et Jean-Patou, leurs amis de la branchitude, sont révulsés. Mais je monte en grade dans la catégorie des gens intelligents qui les connaît ou les devine bien ! Quant aux gens simples et sincères ils tiennent au chaud le goudron et les plumes au cas où.
@ - 291 - Jean ai marre
Euro-Franc : "il faudrait donc définir à fréquence la parité de la monnaie nationale avec la monnaie €uro La valeur de la monnaie nationale fluctuant"
Oui.
"Comment éviter que les prédateurs viennent spéculer sur la monnaie d'un état"
Sauf erreur, parce-qu'elle n'aurait pas cours en dehors de l'état en question. Non convertible.
Une monnaie nationale non convertible interdit l'échange avec le monde extérieur. L'autarcie ?
@ 302 thierryjay93 dit:
"Une monnaie nationale non convertible interdit l'échange avec le monde extérieur. L'autarcie ?"
C'est bien pour cela qu'il faut une monnaie commune, pour les échanges internationaux, ni spéculation, ni autarcie !
@ - Euro-franc :
Mal exprimé : "la monnaie n'aurait pas cours à l'extérieur" = ne pourrait pas sortir du pays.
Donc ne pourrait pas être échangée contre des dollars ou autre chose, donc sa valeur ne pourrait pas être modifiée par les "marchés" ni influencée par Moody's et ses copines.
Elle ne serait plus que le simple outil d'investissement, et d'échange de biens et de services, qu'elle n'aurait jamais du cesser d'être.
L'autarcie non, pour communiquer avec les autres pays européens, ce serait l'Euro.
Je récapitule sur ce que j'ai compris à ce qu'on m'a dit concernant la Grèce:
1- Plus question de referendum.
2- Vote de confiance toujours d'actualité, ce qui implique a/ alliance Droite-Pasok
b/ acceptation par la droite du plan d'austérité qu'elle refusait jusqu'à présent.
3- Gouvernement d'union nationale.
4- Mains libres au protectorat UE-FMI.
Questions qui me taraudent :
1- Les Grecs ils étaient dans la rue le 28 Octobre, ils appellent en ce 4 Novembre à 18 heures devant le parlement à manifester, est-ce un enterrement, vont -ils aller la queue basse vers leur esclavage? ou est-ce la rue qui doit et va parler.
2- Toute cette comédie, du compère Sarko faisant la morale, au ministre des finances à l'hôpital, avec les traitresses du pasok qui avaient pourtant la flamme européenne, toute cette tragédie pour en arriver à avoir réussi à faire la petite rosette au lien qui saucissonne le peuple.
3- Quels sont les rapports de forces réels ? en Grèce, les partis de gauches sont ils groupusculaires ou ont-ils encore des possibilité de réagir? Nul ne nous donne sur nos radios et nos écrans les moyens de le savoir.
Je suis écoeurée, j'aimerai crier aux Grecs "descendez dans la rue, faites comme les tunisiens, qu'ils dégagent" mais je suis au chaud, honteuse, derrière mon ordinateur.
Jl Mélenchon s'exprime ce jour dans "L'humanité" sur la situation politique et économique actuelle d'une manière parfaitement claire.Personnellement, adhérent du PCf, je suis extrêment satisfait de sa réponse concernant une éventuelle participation à un gouvernement de gauche où nous ne serions pas majoritaires.
Tout d'abord, je pense que nous oeuvrons avant tout pour être au second tour et que si ce n'était le cas, la question se poserait à ce moment là.Mais, lorsque l'on voit le programme socialiste, déja très insuffisant en consistance, et dont le candidat dit vouloir l'aménager en avançant,dans le même temps où il fait des clins d'oeil à Bayrou, où il ne répond pas aux demandes de débats du Front de Gauche, nous n'avons aucune illusion à avoir quant à la nature de la politique qu'il entend pousuivre. D'ailleurs, même avec un programme bien à gauche, après avoir vécu 81 et 95, je n'ai aucune illusion sur le fait que Hollande l'appliquerait; avec le PS, digne successeur de la SFIO, les promesses ne sont jamais tenues et le peuple se trouve toujours trahi.
La réponse de Jean-Luc Mélenchon me satisfait donc: il n'ira pas dans un autre gouvernement que celui d'une majorité du Front de Gauche et j'espère qu'aucun des partis et mouvements constituant le Front de gauche n'y participera.
295 Jean Jolly
Merci pour le lien. Très intéressant à prendre connaissance.
@ 301 Le Prolo du Biolo,
La difficulté semble résider dans la balance commerciale de chaque pays. Comment l'harmoniser?
Certains états plus riches que d'autres, pourront acheter plus de matières premières et inonder le marché de produits transformés, ce qui va créer une concurrence qq peu faussée.
A terme, il peut s'en suivre une fermeture des sites concurrencés.
En ce moment, la balance française est négative alors que celle de l'Allemagne est excédentaire, comment vas tu expliquer au Allemands qu'il faille équilibrer les balances ? En les obligeant à nous acheter des produits qu'ils vont chercher hors zone Euro ?
@ - 307 - Jean ai marre
"La difficulté semble résider dans la balance commerciale de chaque pays. Comment l'harmoniser ?"
D'accord avec toi, la monnaie n'est pas le seul problème à régler.
J'arrête là, j'ai largement dépassé mon temps de parole, je vais me faire éjecter par notre Webmestre favori.
l avenir appartient a ceux qui se levent tot,pas a ceux qui se couchent tot(papandreou zappatero hollande...) en france bayrou reve d une union " sacree" pour faire face et fait de lourds clins d oeil au tres liberal hollande bientot pacse avec joly c est une union indigne dirigee contre le peuple.indignez vous a dit s.hessel il a alors reveille nombres de ceux endormi par le formole liberal.bien.mais il faudrait que notre venerable ami se reveille a son tour, tous ceux qu il a soutenu a ce jour font defaut pour que l indignation ne soit pas eternel.cher monsieur hessel les peripeties de ses derniers jours me donne la nausee,et vous ? il faut passer a l acte votre cri o combien justifie ne peut nous rester en travers de la gorge.votre parcours de resistant hier a debouche apres l horreur a sortir notre pays du trou noir j y vois de la similitude avec l occupation des bankters et leurs complices de l europe et l asservissement du peuple grec.demainsi nous ne faisons rien,entendrons nous :" lorsque le peuple grec a ete ecr ase j ai laissais faire c etait si loin quand ce fut au tour des italiens je suis reste muet les espagols trahis par un sociasalo j etais ailleurs maintenant c est notre tour et il n y a plus personne c est trop tard.alors c est maintenant que cela se joue prenons nos responsabilites.pourquoi ne pas organiser un dimanche de combat ?
Que pensez-vous d'un audit de la dette ?
Qu'est devenu l'argent de tel emprunt? Dans quelles conditions a t-il contracté ? Combien d'intérêts ont été payés? A quel taux? Combien a été remboursé? mais aussi Qui a emprunté et au nom de qui? La personne qui a emprunté avait-elle la légitimité pour le faire? Qui a prêté et au nom de qui? A quoi l'argent était-il destiné et comment a-t-il servi? etc
Cela pourrait nous amener de jolies révélations, fort instructives, non?
Il en est de l'euro comme de l'Europe. La question n'est pas avec qui, ni avec quoi, mais pour quoi faire. Ce qui compte c'est le but à atteindre, l'objectif, l'idéal, et comme moyen, la volonté politique.
Que voulons nous ? Une économie beaucoup plus au service de l'homme, sans viser la perfection pour demain matin, la justice sociale dans le respect des libertés républicaines (démocratie, laïcité), la prise en compte des impératifs écologiques.
Pourquoi l'Europe ? Pas pour la beauté de la chose, c'est perdre son temps.Mais tout simplement pour faire à ensemble ce qu'on ne peut faire tout seul. L'union, la vraie, fait la force. Mieux vaut être à 10 et avoir un smic commun, une fiscalité harmonisée et les mêmes plafonds de salaires et revenus.
Pourquoi une monnaie commune ? Pas pour faire joli. Pour faciliter la vie interne et tenir tête au dollar et aussi mine de rien la dévaloriser un peu, pour faciliter les exportations et enquiquiner les rentiers fainéants.
Là est l'essentiel.Sans oublier une volonté politique sans faille.
Quant au problème technique, à nos amis économistes de nous présenter le menu : monnaie unique, monnaie de référence. Mais c'est de la cuisine interne. Il ne faut pas s'entretuer pour ça, il ya forcément des solutions quand tous les choix cruciaux ont été faits.
@ 296 A-J Holbecq dit:
@Cronos
"Pour le yuan, voir ici un très bon article.
A part cela je redis pour la X ième fois que ce n'est pas que je ne veux pas répondre à votre question " monnaie non convertible " (de la semaine dernière?) c'est que je ne l'ai pas comprise.. sorry."
Reprenons l'historique de nos échanges :
1/ vous dites : Sauf si la monnaie est inconvertible il est impossible de choisir son taux de change : ce sont les marchés qui l'établissent par l'offre et la demande. La France ne pourrait pas décider combien vaut le franc par rapport au dollar. De plus la BCE ne décide pas la parité de dollar/euro... elle varie en permanence.
2/ je vous pose alors 2 questions 1 ère : Comment cela fonctionne alors, par exemple je veux acquérir 1000 dollars, je suppose que plusieurs personne qui disposent de ses dollars vont me faire différentes propositions?
2 ème question : Aujourd'hui le franc vaut 0,152 euro, le dollar vaut 0,666 euro, donc 1 dollar vaut 3 francs
Si demain je désire aligner pour des mesures de facilité le franc sur l'euro (1 F = 1 E), il me faudra payer le dollar 0,666 franc, je ne suis pas libre de le revendre 1 franc ?
Si je comprends la réponse (illustrée par l'article sur le Yuan), le franc étant considéré comme monnaie inconvertible "exotique" puisque vouée aux échanges intérieurs, j'ai (moi état français) le droit de considéré le taux de change du franc en dollar à équivalence, soit 1F = 1DUS, j'ai de même le droit de dire que 1 Franc = 1 Euro sans tenir compte que l'euro varie chez les gambistes aux regard des autres monnaies que le Franc. Ai-je raison dans ce raisonnement ?
Merci Jean-Luc, encore une fois, vous êtes bien seul à tenter de faire entendre un discours humain et raisonné, dans cette cacophonie d'insultes, d'injures graves faites à la démocratie, au droit et au peuple grec.
Merci d'essayer face aux rapaces libéraux et à leurs serviteurs qui font le discours dominant avec la complicité d'une presse qui très majoritairement a tout oublié de ce que pouvait être le journalisme pour sombrer dans la propagande au point d'oublier de dire que nous venons d'assister à une atteinte gravissime au droit le plus élémentaire d'un peuple de décider pour lui-même.
La révolution citoyenne est une nécessité, ici, comme en Grèce et ailleurs.
@Cronos
Un pays peut parfaitement décider de fixer unilatéralement la valeur de sa propre monnaie par rapport à d'autres monnaies extérieures.
Si dans le cadre des échanges extérieurs, les acheteurs et vendeurs acceptent ladite valeur, alors cela ne pose pas de problème. C'est d'une certaine manière ce que fait la Chine.
Mais s'il y a désaccord, alors c'est soit le risque est l'appauvrissement de fait du pays avec emballement inflationniste si la valeur fixée parait excessive (ce fut le cas de l'argentine voici quelques années) soit le risque d'emballement excessif de l'activité dans le cas d'une monnaie volontairement sous-évaluée (ce qui pourrait être le cas de l'exemple chinois)
Au final, l'existence d'une monnaie non cnvertible n'est séduisante que sur papier mais hors situation autarcique, ce n'est guère praticable dans un système ouvert.
Mais si l'idée est de se prémunir contre les spéculations, il n'existe que deux solutions, soit une forte coordination des politiques commerciales, budgétaires, sociales et fiscales, soit la fixation de parité monétaire encadrée par des fluctuations monétaires limités. Dans les deux cas, les banques centrales doivent tout à la fois prêtées aux Etats et intervenir directement sur les marchés monétaires, tout en ayant une certaine flexibilité de création monétaire dans des fourchettes inflationnistes maitrisées et admises.
@312 Jean Louis CHARPAL
//Il en est de l'euro comme de l'Europe. La question n"est pas avec qui, ni avec quoi, mais pour quoi faire. Ce qui compte c'est le but à atteindre, l'objectif, l'idéal, et comme moyen, la volonté politique.//
Bien sur, mais nous sommes dans des zones monétaires trop disparates (théorie des zones monétaires optimales de Mundell) et sauf fédération avec de forts transferts entre zones riches et zones pauvres les écart ne peuvent que s’accentuer. L’avantage de passer (pendant quelques dizaines d’années) par des monnaies nationales non convertibles si ce n’est dans un euro lequel serait la « monnaie commune » (au lieu de « monnaie unique ») c’est que les zones les plus faibles bénéficieraient d’un « avantage comparatif » par rapport aux zones de monnaie plus forte. Progressivement les écarts des balances des échanges se résorberaient.
L’euro commun, qui serait la seule monnaie d’échange interne entre les pays et la devise internationale, protégerait ces pays.
En fait c’est un peu ce que proposait Keynes et surtout la Charte de la Havane.
Je précise que la parité des « monnaies nationales » serait « politiquement » déterminée selon différents critères (PIB/habitant, parité de pouvoir d’achat, balance des échanges commerciaux, besoins d’investissements, etc..) et révisée par exemple chaque année par les dirigeants des pays faisant parti de la zone (qui pourrait par exemple intégrer les pays du Maghreb)
@313 Cronos
OK, je prépare une réponse ;)
@A-J Hollbecq
Encore une fois de plus, la coexistence de monnaies nationales non convertible et d'une monnaie commune constitue une usine à gaz aboutissant aux mêmes effets que l'existence d'une seule monnaie, unique, celle-là.
Je reprends ma démonstration de mon post 309 :
- En quoi une monnaie commune interdirait une spéculation contre celle-ci ?
- En quoi la valeur de la monnaie nationale, certes non convertible, ne serait-elle pas en fin de compte dépendante de la valeur de la monnaie commune?
- En quoi, donc, la valeur des biens ne serait-elle pas liée à l'évolution de cette monnaie commune ?
- Et donc en quoi cette spéculation ne fragiliserait-elle pas la pays dans ses échanges extérieurs ?
Bref, une monnaie nationale non convertible et une monnaie commune, c'est une usine à gaz pour un réultat identique à l'existence d'une monnaie unique.
Au final, j'aimerai qu'on m'explique la différence entre deux systèmes, celui de coexistence de deux monnaies et celui de la monnaie unique !
Bonjour à toutes et tous, camarades,
Concernant la monnaie commune, cela ne ressemble t’il pas furieusement à l’ « Ecomic Currency unit » (l’ECU) ?
Il faut apprendre le langage de l’ennemi.
Restons vigilant !
Vieille tête dure… Continue J-L Mélenchon… Amitiés militantes !
299 thierryjay93
Entièrement d’accord avec toi, il faut savoir ce que l’on veut, si c’est une harmonisation des peuples européens pour les salaires les services sociaux et publics il n’y a que la monnaie unique et il faut continuer avec « notre » euro, et faire accepter nos idées, je sais, ce sera long de faire accepter nos idées, mais si ça marche avec nous, je sus sûr que d’autres pays se relieront à nos idées.
Mais si vous voulez que les pays d’Europe s’écartent de plus en plus entre pauvres et riches et que l’on délocalise à l’intérieur de l’Europe vers les monnaies faibles, alors la monnaie commune s’en chargera, ce sera chacun pour sa gueule, et ce sera pire qu’aujourd’hui. Il ne pourra plus y avoir d’harmonisation entre les peuples et comme les échanges internationaux se feront en Euro, comment définir le prix de l’euro par rapport aux autres monnaies étrangères, si elle se calque sur les monnaies fortes intérieures les plus faibles seront perdants ou inversement. Si l’on doit se retrouver à ne pas augmenter les salaires et les Sce sociaux pour que certaines entreprises se gavent sur le dos des salariés à faibles coûts à quoi sert l’Europe.
@318 Pier7
Concernant la monnaie commune, cela ne ressemble t’il pas furieusement à l’ « Ecomic Currency unit » (l’ECU) ?
Non, puisque dans l'ECU chaque monnaie nationale pouvait être "spéculée" sur les marchés financiers (chaque monnaie nationale était convertible dans toutes les monnaies) ce qui ne serait pas le cas dans la proposition "monnaie commune"
@ 316 A-J Holbecq
Ce que vous proposez paraît tenir la route. D'autant plus, qu'il ne s'agit pas sottement de considérer un type de monnaie comme une fin en soi, mais comme un moyen destiné à atteindre des objectifs déterminés préalablement. De plus, cette conception de la monnaie s'écarte de " l'économisme " dont j'ai horreur car refermé sur lui même, mais relève d'une saine conception de l'économie ouverte sur les préoccupations politiques et les intégrant.
Ce modèle de monnaie au service de la politique au sens élevé du terme, ne peut-il pas être transposé à la planète, une monnaie de référence comprenant plusieurs monnaies, remplaçant le dollar ? Rêvons un peu...
Merci de me le dire, si vous avez deux minutes.
NB : cela étant, au plan de la politique à court terme, ne rendons pas la tâche du FdG et de son porte parole trop ardue. Au cours de la campagne électorale, peut-être est-il plus sage de s'en tenir au principe, à l'idée, d'une monnaie européenne, tout en précisant que le système peut être amélioré et mérite d'être réformé (au vrai sens du mot : celui d'une amélioration, d'un progrès, pas d'un bond en arrière, façon langue de bois ultra libérale).
@317 thierryjay93
//- En quoi une monnaie commune interdirait une spéculation contre celle-ci ? //
La monnaie commune représenterait la force économique de toutes les monnaies nationales. Bien évidemment il pourrait y avoir des attaques comme il peut y en avoir actuellement contre l’euro. Mais il faut bien une monnaie d’échange internationaux
//- En quoi la valeur de la monnaie nationale, certes non convertible, ne serait-elle pas en fin de compte dépendante de la valeur de la monnaie commune?//
Elles le seraient, mais les valeurs relatives des monnaies nationales entre elles ou envers la monnaie commune sont fixées politiquement
//- En quoi, donc, la valeur des biens ne serait-elle pas liée à l'évolution de cette monnaie commune ?//
Impossible de répondre à cette question. La valeur des biens est la conséquence de l’offre et de la demande.
//- Et donc en quoi cette spéculation ne fragiliserait-elle pas la pays dans ses échanges extérieurs ?//
On peut effectivement décider qu’aucune monnaie n’est convertible, mais ca va être difficile d’acheter du pétrole, par exemple. A mon avis un « euro commun » serait internationalement plus « solide » (je n’ai pas dit plus cher) et plus stable, car il ne serait pas entrainé par un pays mal en point puisque ce pays sera autorisé à dévaluer par rapport à la monnaie commune.
@Tous
Je ne suis pas l'inventeur de l'idée de monnaie commune.
324 A-J Holbecq
«En quoi la valeur de la monnaie nationale, certes non convertible, ne serait-elle pas en fin de compte dépendante de la valeur de la monnaie commune?
Elles le seraient, mais les valeurs relatives des monnaies nationales entre elles ou envers la monnaie commune sont fixées politiquement »
Quand on voit la politique de l’Europe aujourd’hui !
La je la vois très bien cette monnaie, Sarko et Merkel dire à Papandréou, bon toi ta monnaie elle vaut rien du tout, si tu veux des matières premières, tu vas les payer cher, ça t’apprendra à être un pays pauvre.
Je crois qu’il vaut mieux ce concentrer sur : Que faire pour aider les Grecs, Il n’y a-t-il pas des manifestations pour leurs montrer que nous sommes de leurs cotés ce WE.
Amitiés partisanes
La Grèce plonge dans le chaos
Une itw très édifiante sur la situation politique en Grèce. A lire absolument !
La situation économique des pays de la zone euro n'est pas homogène, même en France, il est plus facile de trouver du travail en région parisienne que dans la Creuse, les régions tentent de se bouffer entre-elles, il est bien difficile d'équilibrer les ressources. Il y a l'Italie du nord riche et celle du sud pauvre et les uns ne veulent pas payer pour les autres. Il y a quantités de directives européennes utiles que nous n'aurions pas mis en place en France si nous n'y avions pas été forcé, donc nous sentons tous que l'Europe est nécessaire mais souffre d'avoir été accaparée par l'économique et la finance à son seul profit. Les peuples doivent reprendre le contrôle et à entendre JL Mélenchon sur I TL, je pense que les citoyens peuvent encore dire leur mot.
Amis, camarades et citoyens,
J-L Mélenchon nous a donné une belle consigne: "n'attendez pas des consignes!". Les temps sont agités, nous vivons des évènements cruciaux et nous avons un système qui nous combat à vaincre. Puisqu'il nous faut tous les outils pour diffuser nos idées, pour en débattre, communiquer, comprendre, analyser et se rassembler, ma femme et moi avons décidé de créer un site internet pour nous servir: Gauche au Front.
Ce site sera entièrement dédié au Front de Gauche (je pense que le nom est déjà suffisamment clair :-)). Le lancement est prévu vers la mi-novembre.
Pour ceux qui vivent, comme moi, à l'étranger, militer sur le terrain est quasi-impossible (en tout cas, pas à l'échelle que vous avez en France). L'internet est l'une des façons que nous avons pour aider notre lutte collective et obtenir une victoire tout aussi collective.
Osons!
Pour une fois, il y a du monde a la défense :
Occupons la défense
Plus que de forces de l'ordre !
313 Cronos
1 ère : Comment cela fonctionne alors, par exemple je veux acquérir 1000 dollars, je suppose que plusieurs personne qui disposent de ses dollars vont me faire différentes propositions?
Le « comment ca fonctionne alors ? » se place dans l’hypothèse d’une monnaie nationale inconvertible. Vous n’avez pas le droit d’obtenir des directement des dollars. Dans le cadre d’une monnaie commune les dollars vaudront – sur le marché des changes - admettons 1$ = 1 €C (euro commun), alors que le Franc vaudra par exemple 0,9 €C. Vous (ou l’État français, c’est pareil) obtiendrez donc 900 €C avec 1000 « € franc » et donc 900 $.
Vous êtes pessimiste pour la valeur franc par rapport à l’euro commun (si on devait repasser au franc sans euro commun la parité au moment du passage serait de 1F = 1€, et s’il y a un euro commun, je pense que 1 Mark serait à 1 € et que 1F serait à 0,9 € => il faudrait 1,11 franc pour avoir 1 € et donc 1 $).. mais admettons.
Dans le cadre d’un euro commun, ce n’est pas la France qui va dire « le franc vaut autant par rapport à l’euro et donc par rapport au dollar» mais ce serait discuté entre États en fonction des données économiques. L’euro commun seul serait négocié sur le marché des changes (et donc sa valeur par rapport au autres monnaies), et sa valeur sera déterminés par les marchés (sauf accord international je ne crois pas que nous puissions faire autrement... le cas du Yuan ne me semble pas "reproductible" pour une autre zone monétaire, je ne saurais prendre en compte cette hypothèse)
(attendez avant de répondre la suite va suivre)
Quel était le but de Charlie Hebdo en dehors de la pub ?parler des extrémistes musulmans,le faire en blessant en toute conscience l'ensemble des musulmans est extrêmement maladroit.
Si le but ultime de CH était de ce foutre de la gueule du prophète en ce foutant de l'ensemble de musulmans par contre là c'est particulièrement réussit.
Ayant eu une première expérience douloureuse sur ce sujet ils ne pouvaient ignorer les conséquence que pouvaient provoquer une telle publication.
J'estime a titre personnel que tremper un crucifix dans de l'urine ou caricaturer un personnage sacré pour des millions de croyants n'est pas de l'humour mais une provocation.
Alors certes on a le droit de le faire au nom de la liberté d'expréssion mais celle ci avec un peu de morale peut être utilisé tout aussi efficacement et de manière plus subtile.On ne dis pas qu'il est illégal de caricaturer il n'y a pas de soucis sur la liberté d’expression,on dis juste que pour dénoncer l'Islamisme radical il n'y a pas besoin de caricaturer un symbole religieux pour des millions de musulmans qui eux ne sont pas forcement intégristes.
Charlie Hebdo a choisit de la faire délibérément sachant en toutes connaissances ce que cela allais engendrer (quoi qu'on est pas encore certain de ceux qui ont mis le feu).
Pour moi Charlie Hebdo délibérement provoqué une communauté et a exalté l'Islamophobie ambiante.
Je ne renie pas la liberté d’expression mais le choix fait.
@313 Cronos
Suite 327
//2 ème question : Aujourd'hui le franc vaut 0,152 euro, le dollar vaut 0,666 euro, donc 1 dollar vaut 3 francs
Si demain je désire aligner pour des mesures de facilité le franc sur l'euro (1 F = 1 E), il me faudra payer le dollar 0,666 franc, je ne suis pas libre de le revendre 1 franc ?
Si je comprends la réponse (illustrée par l'article sur le Yuan), le franc étant considéré comme monnaie inconvertible "exotique" puisque vouée aux échanges intérieurs, j'ai (moi état français) le droit de considéré le taux de change du franc en dollar à équivalence, soit 1F = 1DUS, j'ai de même le droit de dire que 1 Franc = 1 Euro sans tenir compte que l'euro varie chez les gambistes aux regard des autres monnaies que le Franc. Ai-je raison dans ce raisonnement ?//
Vous êtes pessimiste pour la valeur franc par rapport à l’euro commun (si on devait repasser au franc sans euro commun la parité au moment du passage serait de 1F = 1€, et s’il y a un euro commun, je pense que 1 Mark serait à 1 € et que 1F serait à 0,9 € => il faudrait 1,11 franc pour avoir 1 €).. mais admettons.
Dans le cadre d’un euro commun, ce n’est pas la France qui va dire « le franc vaut autant par rapport à l’euro » mais ce serait discuté entre États en fonction des données économiques. L’euro commun seul serait négocié sur le marché des changes et la valeur dollar/euro en serait la conséquence. Je n'approuve pas ce système mais sauf accord international (et retour à l'or?) je n'en vois pas d'autre.
Si la France se retrouvait seule avec sa propre monnaie elle n’échapperait pas à la nécessité de laisser sa monnaie se négocier de grès à grès sur les marchés sauf contrôle des changes et des frontières extrêmement néfaste et difficile (ce serait un protectionnisme monétaire absolu).
Si je n’ai toujours pas compris vos hypothèses il vaudra mieux continuer la conversation en privé; vous trouvez mon adresse mail facilement.
@poujade
Peu importe, à mon sens, le but de Charlie Hebdo, si ce n'est que de démontrer que la liberté d'expression doit être inaliénable dans notre pays et ce, quel que soit le but recherché (ou pas) ! Si l'on commençait à y mettre des limites, on ne sait jusqu'où ça pourrait nous mener. Ne pas céder aux influences de quelle que religion que ce soit ! De quelle qu'autre influence que ce soit ! La liberté de dire et de penser ne doit pas être discutée. On ne peut pas être "à moitié" pour la liberté de la presse, comme on ne peut pas être "à moitié" contre la peine de mort (oui, comme certains disent "je suis contre la peine de mort sauf dans le cas où"...et y mettent autant de barrières qu'il devient possible de penser que l'on n'est pas vraiment au clair avec ça). Dans l'un ou l'autre cas, on l'est ou bien on ne l'est pas. Toute condition émise, prouve que l'on ne l'est pas réellement. Alors oui, Charlie Hebdo peut déranger, mais ne nous laissons pas pencher du côté de ceux qui veulent mettre un terme à cette liberté-là. Sinon, gare aux dérives. Oui, qu’on l’aime ou pas, Charlie Hebdo représente à lui seul aujourd’hui (ou presque), un vrai rempart contre toute atteinte aux libertés.
Bonjour,
Merci à bébert 49(291) pour le lien vers les Echos et la démonstration de JL MELENCHON sur le mythe du modèle allemand. Je viens de mettre le lien sur ma page réseau social pour une plus large diffusion. Il serait intéressant qu'un maximum de monde face connaître cet article qui est implacable.
Cordialement
@Jo93
Mais pour critiquer l'Islam il n'est pas besoin de caricaturer leur prophète au risque de choquer ceux qui ne sont pas extrémistes et qui n'ont rien demandé.
Risque aussi des les radicaliser tout en faisant monter l'Islamophobie ambiante et le vote FN.
Donc pour conclure ce journal a réfléchit avec son porte monnaie rien de plus.
Caricaturer un politique qui est une personne publique c'est de bonne guerre, caricaturer un mec mort il y a des siècles et dont personne ne connais réellement la vie c'est stupide.Il s'agit de respecter des croyants qui ne demandaient rien et pour critiquer les excès de leur religion d'autres moyens étaient largement trouvables.
Un peu de subtilité est bien meilleure conseillère mais il est vrai que niveau publicité c'est moins porteur.
Le but n'est pas de limiter la liberté d'expréssion comprenez moi bien mais pour faire passer un message notamment sur les dangers de l'Islam radical aux musulmans la méthode utilisé par Charlie Hebdo et contre productive et dangereuse.
@PIERRE CHAILLOT 170
J'ai fortement apprécié tes 2 vidéos et je les trouve très utiles pour vulgariser ce qui nous paraît difficile dans la compréhension de la dette. Problème, je n'arrive pas à recopier le lien pour les faire circuler. J'ai beau "sélectionner", copier, ensuite ça disparaît et ça n'apparaît pas dans mon fichier cible. Dommage, tu as une combine.
Merci encore ! j'essaierai de passer par un autre biais informatif pour faire circuler vers les gens du pg.
@ 329 A-J Holbecq
Je vous remercie pour vos explications qui bien qu'elles soient claires ne me donnent pas encore toutes satisfactions, j'essaie donc de vous rejoindre sur votre email personnel, à bientôt.
Merci encore
Bonjour,
Une petite idée toute simple à creuser: pourquoi ne pas taxer les bénéfices d'une journée des grandes entreprises du CAC 40 (Carrefour etc) et des banques (Carrefour, etc), plutôt que de faire travailler gratuitement les salariés (toujours les mêmes) ! Ce serait la journée de solidarité des entreprises.
Nathalie
Bonjour,
Merci pour ce billet plein de pertinence. Il est bon de voir qu'il existe une véritable opposition intelligente en France. Les peuples d'Europe sont bien malmenés par une poignée de dirigeants en soif de pouvoir. Merci de dire tout haut ce que nous hurlont tout bas...
Merci aussi pour le soutien à Charlie Hebdo, je suis un musulman aux origines européennes (père breton et mère allemande) et je suis las d'entendre les médias nous rabaisser au rang des extrémistes méprisables. L'acte de terrorrisme (si il est confirmé) commis sur les locaux d'un journal libre est tout simplement inacceptable et si islamisme il y a, ces gens sont une honte pour la comunauté muslmane.
En bref, merci M. Mélanchon.