10nov 11
J’ai été tenu de nouveau à distance du clavier par maints rendez-vous de tous côtés. J’y reviens pour marquer le coup du nouveau plan d’austérité, début de la danse de saint Guy des gouvernements affolés. Puis, je parle assez longuement de la campagne qui me dévore pour donner mon coup d’œil et mes conseils.
© Image Eric Delion
Le plan d’austérité de François Fillon est une erreur en tous points. Erreur économique. L’activité va se ralentir. Donc les rentrées fiscales vont décroître et le déficit augmenter. Tout le monde va souffrir, pour rien. Comme les grecs. Quelle est la cause de deuxième plan de restriction ? C’est le premier plan d’austérité de cet été. A cause de lui et de ses petits frères dans tous les autres pays d’Europe, l’activité a décru. Etc… Deuxième erreur : le budget est à peine voté que le président de la République annule l’hypothèse économique sur laquelle il était construit. Et le premier ministre annonce un plan qui remet en cause toute la construction budgétaire précédente. La démocratie parlementaire n’en finit plus d’être piétinée. Les allemands ont obtenu un débat parlementaire et un vote sur le plan issu du sommet européen. Les français rien. Ni avant ni pendant ni après. Ni ensuite. Troisième erreur, politique. La danse de saint Guy des gouvernements qui prennent des mesures pour « rassurer les marchés » alerte les grands squales de la finance attirés par la bête malade qui se débat. Le tour des grandes puissances économiques de l’Union Européenne est venu après la série des essais sur les économies de second rang comme celle de l’Irlande, la Grèce et le Portugal. La France, après l’Espagne et l’Italie est désormais dans la ligne de mire. Le plan Fillon en est l’aveu ! Donc la spirale est amorcée. La catastrophe est en vue.
Consternante chute de deux premiers ministres en Grèce et en Italie. On ne les regrette pas. Mais leur chute se fait d’une façon qui est glaçante ! Les « marchés » sont ouvertement plus forts que toute structure et institution politique. Dans le cas de Berlusconi, l’éditorial du journal « Le Monde » leur en donne acte comme d’un exploit dont « la gauche n’a pas été capable ». Etrange satisfecit. Mais la leçon se lit vite : à quoi bon une opposition si les marchés suffisent ? A quoi bon la démocratie ? Vous verrez bientôt comment les tenants de la « seule politique possible » ne se contenteront plus d’accompagner les coups de force de la finance, ni même de les justifier. Ils les appelleront ! La dérive autoritaire de l’Europe, son habituel mépris pour les votes populaires va devenir une culture politique banalisée pour la cohorte des satisfaits de droite et de la gauche social centriste. La nomination du nouveau premier ministre grec fait gagner un pari à l’un de mes proches camarades. En effet il annonçait que le tour d’un ministre « technicien », « économiste reconnu » arriverait désormais très vite en Grèce. Comment le savait-il ? Simple. Cet épisode a déjà eu lieu dans tous les pays occupés par le FMI. C’est un classique. Comme vous le voyez rien de ce qui se passe ne comporte de surprise. La suite n’en comportera pas davantage. Seul le rythme des événements est imprévisible. Pas leur contenu. Amusons-nous de constater que si la Banque Centrale Européenne ne prête pas directement aux Etats de l’Union, elle leur prête gratuitement ses membres pour être gouverné. Les socialistes grecs gouvernent avec la droite et l’extrême-droite. Où sont les protestations des Hollande et compagnie ? L’ami de Zapatero n’a pas de raison de protester. Il est d’accord. Son silence indique qu’il ferait sans doute de même le cas échéant. Ses amis du Parti Socialiste Européen ne lui laisseraient pas davantage de choix qu’ils ne l’ont fait avec Papandréou à qui ils ont fait remballer son référendum et quitter le pouvoir.
Je reviens encore un instant à la Grèce. Pour montrer une des absurdités auxquelles conduisent les montages et usines à gaz inventés pour protéger avant toute chose le cœur du système financier. Depuis des mois, le gouvernement privatise à tour de bras et à vil prix. Le dernier sommet de la zone euro a demandé au gouvernement grec de trouver encore 15 milliards d'euros et de mener fermement le plan de privatisations. Pour mémoire, en juin dernier, le gouvernement grec s'était engagé à vendre ses participations dans la Banque postale fin 2011 et dans la Banque agricole en 2012. Changement de consigne. Si tout doit être privatisé, ce ne sera pas le cas des banques. A l’inverse, le gouvernement grec est mis dans l’obligation de nationaliser les banques qui ne le sont pas ! Papandréou l'avait annoncé au lendemain du sommet : "Il est très probable qu'une partie importante des actions des banques passera sous le contrôle de l'Etat". Car les banques grecques sont les plus « exposées » à la dette grecque. C'est normal. Elles détiennent 44 milliards d'euros d'obligations de l’Etat. Avec la décote de 50% sur la dette du pays, l'autorité bancaire européenne estime qu'elles auront besoin de 30 milliards d'euros pour se recapitaliser. Donc le gouvernement va les nationaliser pour éponger lui-même la somme manquante. Mais il n’a pas cette somme, bien sûr. Il l’empruntera. Vous avez bien compris, le gouvernement grec privatise pour payer sa dette aux banques. Mais pour sauver ses banques il les nationalise. Donc en annulant une partie de sa dette, le gouvernement grec va augmenter sa dette ! L’absurde stupidité de ce système ne s’arrête pas là. La logique du libéralisme est implacable : privatiser les profits et socialiser les pertes. Georges Papandréou ne s'en est pas caché : "Après une restructuration, nous les remettrons sur le marché, comme d'autres pays l'ont fait. C'est une procédure normale et il n'y a aucune raison d'en avoir peur." Encore une fois, l'Etat va payer pour les erreurs du privé puis rendre au privé pour qu'il puisse recommencer à se gaver. Jusqu'à la prochaine crise. C’est très bientôt.
La campagne présidentielle du Front de Gauche va son chemin. Au galop. Mes journées ne désemplissent pas. Les équipes au travail « central » sont attelées soir et matin. J’y trouve la dose habituelle de réconfort militant et de problèmes. Côté réconfort le dévouement sans bornes de tous, chacun à son poste. Au siège de campagne l’ambiance est cependant glaciale. Le chauffage est en panne ! Que faire ? Des camarades travaillent avec une couverture sur le dos, tout le monde est en gros pull et écharpe. Le système électrique saute à intervalle régulier. Impossible de brancher les radiateurs. Ça passera. On serre les dents. J’ai attrapé un coup de froid. Je ne suis pas le seul. Les tours de garde nocturnes sont assurés. Les activités ont lieu. Les rendez-vous se tiennent. François Delapierre pilote ce qui peut l’être comme directeur de campagne et tâche d’aider le foisonnement des efforts à rester cohérent. De tous côtés me viennent des récits de moments de fraternité, des fou-rires et des prises de tête. La campagne est une aventure humaine. La vie des femmes et des hommes qui militent campe sur un rivage agité. De là on peut voir monter les eaux de la passion des français pour la politique.
Un aspect nouveau dans la campagne vient, pour moi, du terrain des luttes. Comme on le sait, dans le comité de campagne, Marie-George Buffet anime le secteur du Front des Luttes. La structure est très active. J’en reçois des rapports quasi quotidiens par Laurence Sauvage qui s’y dépense sans compter. Les déplacements n’ont pas manqué pour moi : Fralib, Fonderies du Poitou, Arcelor-Mittal, et ainsi de suite. Le secteur a bien d’autres interventions et je ne participe qu’à une petite partie d’entre elles, cela va de soi. Ce qui est nouveau dans cette situation, c’est que ce sont les structures syndicales de base, parfois en configuration intersyndicale, qui font les invitations à venir sur place. J’ai noté que très souvent l’invitation est également adressée aux autres candidats. Je comprends que l’intention est d’attirer l’attention sur la lutte et ses enjeux. Les médias jouent le jeu souvent, puisqu’ils suivent les campagnes et les déplacements des candidats. Mais je crois qu’il faut voir davantage. Les organisations syndicales de base ne mélangent pas la politique et l’action syndicale. L’action reste pilotée par les syndicats, sur leurs propres bases et mots d’ordre. Elles ne les confondent pas non plus. Il ne sort de ces sortes de rencontres de soutien aux luttes aucune allégeance politique à l’un plutôt qu’à l’autre. Pourquoi alors ce changement de relation s’observe-t-il ? Les organisations syndicales de base vivent au rythme des esprits qui les entourent. Dans la tête du plus grand nombre, l’élection qui arrive est une occasion de dénouer les problèmes auxquels tous se heurtent. C’est légitime. Une délocalisation vient toujours d’un effet du système dans son ensemble et pas d’une conjoncture locale. Il est normal alors d’interpeler ceux qui prétendent diriger le pays. Cela permet de comprendre quelle déflagration guette notre pays si cette élection tourne à la comédie sans contenu ni perspectives de solutions concrètes.
Dans ces sortes d’action, nous trouvons aussi notre compte politique. Non pas, comme peuvent le croire des esprits trop simplistes, parce que nous ferions de « la pêche aux voix », ou bien parce que nous voudrions nous « attribuer le mérite de la lutte ». D’autant que le Front de Gauche, depuis son origine, n’a cessé de dire qu’il ne se mêlait jamais de donner des conseils et encore moins des directives à propos d’action de luttes sociales. C’est son originalité dans la mouvance de l’autre gauche. Cela nous fut parfois reproché, si je me souviens bien des discussions dans la lutte pour défendre les retraites où nous ne voulions pas nous prononcer sur le mot d’ordre de grève générale. Dans une lutte, le Front de Gauche cherche toujours où est l’intérêt général car c’est en son nom que le Front de Gauche veut s’exprimer. Il énonce alors les solutions politiques générales qui correspondent au problème particulier posé par la lutte et les revendications. En ce sens, le cas particulier vient illustrer politiquement une cause commune qui va plus loin que le combat du moment et de ceux-là même qui le portent. Le Front de Gauche reste dans son registre, lui aussi. Il ne mélange pas les genres non plus. De tout cela peut ressortir du bon pour chacun.
Ainsi quand je suis allé au siège de Randstat, l’agence d’intérim à Saint-Denis. C’est le syndicat CGT de l’entreprise qui m’avait invité à venir pour soutenir la lutte qui commençait. Il insistait pour que je passe dès le premier jour, comptant que l’intérêt médiatique aiderait à conforter le démarrage du combat somme toute assez risqué. Le thème de l’intérim et du précariat est central dans notre programme « L’Humain d’abord », tous ceux qui écoutent mes discours le savent. Participer à ma manière à la lutte permettait de souligner l’actualité de ce que proclament mes discours. Sur place on nous raconta comment un jeune intérimaire de dix-neuf ans, mis trop vite sur une machine qu’il ne maîtrisait pas, se fit happer le bras. On nous décrivit le sort d’un camionneur journalier de 73 ans, ou celui d’un ingénieur payé à la mission comme un tâcheron. Chacun montrait à son tour comment d’innombrables violations du droit du travail se pratiquent seulement du fait de la logique du toujours plus vite avec toujours moins de monde. Je le précise parce que mon intention à cet instant n’est pas de flétrir une entreprise en particulier mais de dénoncer le fonctionnement d’un système. En tous cas cet exposé devant deux personnes en grève de la faim fait plus d’effet qu’une dizaine de discours pour le groupe de médias qui avaient choisi de m’accompagner. Et aux yeux de tous, le précariat commence à prendre un visage politique précis. Il s’agit de deux millions de personnes clouées dans cette condition sociale qui concerne aussi bien le haut des qualifications professionnelles que le bas. Ce déplacement fut particulièrement intense sur le plan humain. Parmi ceux qui luttaient je reconnus des visages que j’avais croisés ailleurs dans les manifestations et avec qui j’avais bavardé. Je retrouvais aussi un camarade qui se présenta à moi comme membre du Parti de Gauche. Une grande chaleur humaine s’exprimait dans les gestes et les remerciements qui m’étaient faits pour être venu si vite. On m’annonça qu’Olivier Besancenot aussi viendrait sur place. Je sortais du hall de l’entreprise quand on vint me dire que la table ronde demandée au ministère était accordée. L’émotion était à son comble. La campagne peut entrer utilement en résonance non seulement avec les thèmes des luttes sociales mais avec leur tactique elle-même.
Je ne laisserai pas mon récit dans une version univoque euphorique. S’il y a beaucoup de succès d’estime et de beaux moments en grands nombres, nous traînons aussi nos problèmes. Des problèmes ? L’insuffisante circulation de l’information. Elle est pour l’heure déléguée à chaque parti pour ses adhérents et réseaux. Je crois qu’il faudrait mettre sur pied un système d’envoi automatique direct de la lettre de liaison que met au point Marie-Pierre Vieu. Ce n’est pas seulement que je ne voudrais pas me voir reprocher une rétention de l’information qui n’est vraiment pas de mon fait. C’est surtout que je ne voudrais pas être privé de tous ceux qui veulent aider concrètement. Car comme dans toute campagne, celle-ci comporte la dose habituelle de donneurs de conseils qui ne font rien et d’actifs qui n’aiment pas se faire mousser. L’autre difficulté est de faire vivre une action vraiment collective. Car entre les déclarations sur le sujet et la réalité, il y a un monde. Je pense que la difficulté, une fois de plus, est très technique. Il s’interpose entre mon action et mon besoin terrible d’aide et de partage des tâches un formalisme qui tient aux mécanismes parfois lourds des structures de parti, à la difficulté naturelle d’information en leur sein et, parfois, aux diversités et aux enjeux de pouvoir qui s’y expriment. Je n’ai pas l’intention de m’en mêler ni d’y participer. D’ailleurs je n’ai pas le temps. Je suis dans l’action en permanence. Pour finir, cela me renforce dans l’idée que seul fonctionne très bien ce qui est fait à partir d’initiatives autonomes. C’est-à-dire ce qui vient de l’invention du terrain et des groupes de personnes qui s’assemblent pour agir d’après leur propre plan de travail. Je répète donc la consigne : « n’attendez pas les consignes ! ». Mon modèle de campagne reste celui de 2005. Chacun agit d’après ce qu’il sait utile.
Au demeurant je ne voudrais pas laisser penser que je me plains de l’action des partis du Front de Gauche, car j’en connais la contribution décisive à la mobilisation qui s’engage. Par exemple j’ai découvert avec intérêt le tract de quatre pages édité au niveau national par le Parti Communiste pour populariser le programme « L’Humain d’abord ». Certes, si on m’avait demandé mon avis j’aurais sûrement choisi une photo de moi moins… mouvementée. Mais après tout, le poing fermé et le programme à la main, pourquoi pas ? L’extrait de mon discours qui a été fait est intéressant et la version du résumé du programme est efficace. Certes je préfère la version de ce document qui a été établie collectivement. Mais comment ne pas mesurer le chemin parcouru dans l’intégration du Front de Gauche quand un tract de cette sorte est édité avec un éditorial de Pierre Laurent mais sous le seul timbre du Front de Gauche sans aucune référence partidaire. Ce signe, les contenus des discours, tout montre une intégration idéologique et pratique croissante, d’autant plus forte qu’elle est choisie. Chacun emprunte aux autres et en fait son miel. Sur le terrain il en va de même. Mercredi soir, à Poitiers, avant la séance des assises internationales du journalisme à laquelle je participais, on fit entre militants une pause photo pour les législatives avec les candidats. Un moment amusé et joyeux où nul ne se souciait d’étiquettes. Cette scène se produit partout où je passe dans une ambiance d’amitié et de complicité qui sont un formidable moteur d’enthousiasme humain !
Cependant je ne crois pas du tout utile que les partis effacent leur identité. Du moins tant qu’il s’agit d’agir et de convaincre autour de soi. La personnalisation dans l’élection présidentielle est très forte. Dans la législative aussi, il faut bien le noter. La présence et l’expression des partis rééquilibre l’expression. Mais surtout elle donne à voir un processus collectif et civique. En le voyant, on comprend qu’il s’agit d’une campagne politique, qui met en mouvement une diversité de motivations et d’approches des problèmes. Ce que je dis là s’applique évidemment avec la même force aux collectifs, groupements et réseaux et personnalités qui sont déjà présents dans notre campagne. Bref, leur pluralité est un atout et non une difficulté ou un problème. Si chacun explique, de son propre point de vue, ce qu’il fait là, nous sommes tous plus forts. Mais comment empêcher alors, du seul fait de leur force militante, que les organisations politiques n’écrasent la diversité des participations ou ne donne l’impression de vouloir s’approprier le Front de Gauche. Cette question tous les militants se la posent car tous veulent bien faire, je le sais. Tous veulent élargir l’action tout en restant eux-mêmes, comme je le leur demande instamment. Elle concerne en premier lieux les plus importants partis en nombre de militants et présence de terrain, dans notre coalition, que sont le Parti Communiste et le Parti de Gauche. Je ne sais pas répondre à leur place et ce n’est pas mon rôle de le faire. Mais ils doivent traiter ce problème. Et de plus ils doivent répondre au problème que posent ceux qui veulent militer et être associés à la campagne sans être membre d’aucune de nos formations parce que tel est leur choix. Ceux-là ne doivent pas être mis en tutelle non plus dans l’action et le débat. Mon conseil, je l’ai donné au secrétariat du Parti de Gauche qui m’avait associé à sa séance d’organisation de la campagne. Les assemblées citoyennes sont l’outil. Comment les constituer ? Il y a mille formules différentes. Ne figez rien. Multipliez les modèles. Surtout, tenez à distance le formalisme de nos anciennes pratiques. Le but est que des gens qui ne l’ont jamais fait s’impliquent, parlent, et surtout agissent.
Une formule très active et simple pour démarrer est l’écoute collective d’émissions politiques. Il faut avancer avec prudence et méthode. Prudence car ce ne sont pas des petits meetings. Une écoute collective peut aussi bien se faire à son propre domicile que dans une salle communale ou dans un bar qui l’accepte. Ce qui compte c’est de faire circuler la parole et de pousser à réagir. Dans cette campagne il faut que les émissions essentielles auxquelles je participerai, mais d’autres aussi, soit appropriées et leur contenu mis en débat. C’est le moyen de contourner la logique superficielle du rapport à la télé qui fascine, domine, puis s’efface de l’espace mental. Nos écoutes collectives font de nous des télé-participants, ce qui est tout autre chose que de la télé consommation. Nous avons fait un premier exercice de ce type avec mon passage à TF1 le 20 octobre. Nous recommençons l’opération écoute collective à l’occasion de mon prochain passage à France 3. J’ai donc confié l’impulsion de cette opération pour le 20 novembre prochain à Eric Coquerel. Eric vous le savez est en quelque sorte mon couteau suisse dans cette campagne. De son plein gré cela va de soi. C’est une sorte de conseiller spécial comme on dit, qui passe d’une mission à l’autre tout en gardant les attributions qu’il exerce au Parti de Gauche que préside Martine Billard et au comité de coordination de campagne qu’anime Christian Picquet. Il me permet de ne pas bousculer sans cesse le plan de travail de François Delapierre le directeur de campagne qui doit lui, organiser la lourde machine du quotidien avec sept formations politiques et la planification de l’action à plusieurs semaines. L’opération d’écoute collective permet une politisation diffuse et percolante en quelque sorte. Un bar où l’on suit une émission de politique aussi naturellement qu’à d’autres soirées on suit un match de foot, change l’ambiance et la perception de la politique dans la population environnante. Pour ceux qui y participent, à la maison, au bistrot, ou en salle, le débat, la parole rompt la glace, enhardit. Je vous signale deux liens qui permettent d’accéder à des vidéos qui racontent deux de ces soirées, en salle. J’aimerais qu’on dispose d’autres vidéos, donnant d’autres exemples. Beaucoup de mes lecteurs sont capables de faire de tels films. Je compte sur vous.
Peu de gens peuvent s’imaginer ce qu’est la cadence de travail dans de telles circonstances. La mienne, on la devine. Mais celle des camarades qui m’entourent ? C’est terrible. Aucun d’entre nous n’a jamais fait cet exercice. Les journées sont à rallonge pour ceux qui sont là en permanence. Et tout autant pour ceux qui viennent entre leurs heures de travail professionnel. De nouveaux venus sont arrivés qui viennent prendre le relais. Mon ami Christian Marre par exemple. Il fait le chef de cabinet. Bénévole, bien sûr. Il est même venu s’installer provisoirement aux Lilas. Six mois de sa retraite consacrés à la campagne ! Précis, efficace, fraternel. Et combien d’autres, femmes et hommes ! Porté par eux je me sens inépuisable. Les équipes qui sont au travail m’alimentent sans trêve de notes. Mais aussi d’actions que nous menons tambour battant, avec ou sans moi. Et partout où je passe je constate une formidable motivation humaine. La cadence ne faiblit pas. L’inventivité non plus. Lundi l’événement ce sera le lancement de la nouvelle version du site « Place au Peuple ». Un bond en avant. Je n’en dis rien vous irez voir. Nous avons tenu compte des centaines de messages reçus pour critiquer la précédente version. En fait nous savions tous que cette version était provisoire. Par la force des choses. Mais il était intéressant de savoir ce que les utilisateurs militants attendaient.
L’autre événement ce sera le lancement de la web-série ! Pour moi c’est un pari. Pour ceux qui la réalisent c’est un énorme défi. Une web-série en cours de campagne et qui la raconte, cela ne s’est jamais vu, jamais fait nulle part. Même pas « aux-Etats-Unis-dans-la-campagne-d’Obama », cette comparaison tarte à la crème de tous les ébahis de la com. Ceux-là veulent faire modernes et sont incapables de faire mieux que d’imiter ce qui a déjà été fait sans rien inventer de nouveau. Cette invention, voilà le défi, une fois de plus. Après les crieurs du métro, le théâtre de rue, les commandos culturels, en attendant les murales politiques, voici la web-série ! Et pour moi, le pari, c’est que je ne contrôle pas le récit. Ce n’est pas moi qui écrit le scénario, ni qui le relis. Ni le directeur de la campagne. Certes, le grand chef d’orchestre de la web-série, Arnaud Champremier-Trigano dirige la mise en œuvre de la communication de ma campagne. Et c’est un esprit politique engagé. Pour autant ce n’est pas un adhérent d’un de nos partis. Il fait partie de la génération « Front de Gauche ». C’est leur mentalité particulière, diverse par nature que je découvre avec eux et leur façon de faire. La web-série ne fonctionnera sûrement pas autrement, j’en suis certain. Il y aura trente cinq épisodes. Une bonne dizaine de réalisateurs bénévoles différents s’y impliquent. En fait, lundi, je découvre le premier épisode, comme tout le monde. J’ai confiance, bien sûr. Mais je me demande aussi ce que je vais découvrir.
De Gaza, vendredi dernier. Paul Murphy, membre du Socialiste Party d’Irlande, député GUE/NGL se dirigeait vers Gaza à bord d’une flottille irlando-canadienne venue apporter de l’aide humanitaire, des livres et des médicaments notamment, aux assiégés de Gaza. Comme on le devine l’armée israélienne s’y est opposée. On connaît la disproportion des forces. Elle a harcelé la flottille plus de trois heures. Jusqu’à faire entrer en collision les deux navires, le Saoirse et le Tahrir, au risque de les faire couler. La cargaison est bien évidemment endommagée. L’armée israélienne se félicite pour sa part d’un abordage sans blessés, réalisé avec toutes les précautions nécessaires. En toute hypothèse et quoi qu’il en soit, en droit, il s’agit d’un acte de piraterie puisque tout cela a eu lieu dans les eaux internationales. De plus Paul Murphy signale que l’un des passagers canadiens aura des difficultés à marcher à la suite des décharges de taser qu’il a reçu et après avoir été battu comme il l’a été. Les militants et le personnel navigant, dont aucun n’était armé, ont été menottés et privés de leurs effets personnels avant d’être emmenés de force en Israël. D’abord au port israélien d'Ashdod, puis à la prison de Givon. Sur place, il leur a été interdit de passer les appels téléphoniques auxquels pourtant tout détenu à droit. Pourquoi ? Ce n’est que dimanche que notre camarade Paul Murphy a pu donner quelques nouvelles lors d’un entretien téléphonique d’à peine trois minutes. Voici ce que Paul a rapporté : "A la prison de Givon les autorités ont tenté de nous désorienter par des privations de sommeil, le retrait de nos montres et les horloges de la prison indiquant de fausses heures. On ne nous a donné aucun délai sur la durée où nous allons être gardés avant le procès d'expulsion. On nous a nié le droit, prévu par le droit israélien, de contacter nos familles dans les 24h suivant notre arrestation". Pour l’heure, Paul et les autres militants sont toujours en prison. Pourquoi ? Parce qu’ils refusent de signer l’ordre de transfert vers leur pays d’origine. En effet celui-ci stipule qu’ils sont entrés illégalement sur le territoire israélien. De fait ils n’y sont pas entrés illégalement mais sous la contrainte de l’armée israélienne et n’ont jamais eu l’intention de se rendre en Israël puisqu’ils faisaient voiles vers Gaza. Tous ceux à qui j’en parle haussent les épaules. Entre amertume, révolte et indignation.
Que fait-on avec l'UE ? C'est devenu incompatible avec une politique favorable aux travailleurs.
La lutte est bien engagée. Marchons! Révolution citoyenne! (avec goudron et plumes pour les féroces soldats d'en face, comme dans Lucky Luke, n'en déplaise aux pusillanimes sans humour).
Bonsoir Jean-Luc Mélenchon.
J'ai démissionné du PG il y a quelque temps, je n'en dirai pas plus.
J'ai toujours beaucoup d'estime pour votre combat, et reste sympathisant du Front de Gauche.
Le temps de la rupture pure et simple avec l'Euro n'est-il pas venu ? La finance internationale agit à la vitesse des échanges électroniques, et envisager de négocier avec nos amis allemands pendant des semaines ou des mois sur l'orientation de notre politique monétaire apparaît irréaliste aujourd'hui.
Un passage instantané à l'Euro-Franc, avec restauration à effet immédiat de la souveraineté de la Banque de France, du contrôle des changes, et capacité concomitante de l'Etat de se refinancer à 0 % auprès d'elle n'est-elle pas la seule solution pour échapper au destin de la Grèce, de l'Espagne, de l'Italie ?
Cordialement
@JLM
Je viens de visionner votre passage sur Radio France, c'est un bijoux de maîtrise de soi et ainsi des journalistes qui restent pantois devant leur os qui disparaît.
Tous mes voeux de réussite dans vos (nos) projets vous accompagnent.
Que mille intitiatives éclosent ! Que mille vidéos s'épanouissent !
Ecoute collective de Jean-Luc Mélenchon à TF1 le 20 octobre, Paris XIIIème
Ecoute collective de Jean-Luc Mélenchon à TF1 le 20 octobre, Juvisy-sur-Orge
Bonsoir JL, J'ai également regardé l'émission de radio France. Bravo, rester de marbre devant de telles provocations inutiles (encore et toujours la question à 2 balles des journalistes multimédia paranos) est une bonne chose. Continuez ainsi. Essayez même de multiplier les interventions publiques pour occuper la sphère médiatique, il faut provoquer les socialistes pour les pousser à répondre sur les énormités de leur programme (exemples concrets qui vous ont poussé à les quitter, vous savez, peu le savent). Vous pouvez aussi balancer sur celui du FN, mme Le Pen ne se déplace pas dans les usines pour soutenir les travailleurs de toutes façons.
Il apparait chaque jour plus clairement que l'UE, l'euro sont le problème. Instrument totalitaire, c'est l'outil des capitalistes pour contraindre les peuples. Sous la pression des "marchés" (on pourrait les renommer capitalistes), les classes dirigeantes (qui sont ces même capitalistes) nous jouent un drame dont le but est de pressurer les peuples (la classe ouvrière). Alors pourquoi le Front de gauche s'obstine-t-il à défendre l'euro? à vouloir rester dans l'Europe? Pour le seul miroir aux alouettes de vieilles lunes d'une amitié entre les peuples qui est totalement absent de cette construction?
Être crédible, c'est dire que dans ces conditions là France n'a d'autre choix que de sortir de l'UE et de l'euro, notamment pour remettre dans les mains du peuple l'outil monétaire, lui remettre en main l'outil parlementaire, et le laisser décider de son exécutif. Il s'agit là d'éléments de base de sa souveraineté base de la démocratie. Sans quoi notre programme politique n'est que vœux pieux.
1) cela crédibilise notre position, en se libérant des si et des mais du carcan européen capitaliste.
2) c'est une menace qui peut avoir un effet libérateur.Afficher notre détermination, c'est également se mettre en position de renégocier les fondements de l'UE pour la refonder sur la base de coopérations nationales respectant la souveraineté des peuples. Il s'agit de montrer, qu'à l'échelle de la france, la politique à le pouvoir de proposer une alternative au TINA.
3) c'est clouer définitivement le bec du FN qui axe la totalité de sa campagne de charme en faisant croire à tord qu'il est le seul contre l'UE
4) c'est poser les bases d'une dynamique de front républicain, comme en 2005 avec le TCE, propre à porter un programme progressiste au pouvoir en réunissant la vrai gauche, et les républicains perdus aujourd'hui entre les différents discours souverainistes qui peinent à faire émerger la question sociale et environementale.
Je viens de lire ce message de Jean-Luc Mélenchon et j’en suis bouleversé. Tant de pêche et de spontanéité. J’aimerais tellement que nous gagnions. C’est pour ça que j’écris. A chaque fois je me dis « laisses tomber, pour qui tu t’prends, à quoi bon ! ». A chaque fois, je me dis « t’as pas le droit de te taire ». Et à chaque fois j’essaie d’argumenter différemment.
Jean-Luc Mélenchon ne parle pas suffisamment du rétablissement de la démocratie dans son propre pays après son élection et des mesures concrètes pour y parvenir. La convocation d’une assemblée constituante n’est pas une garantie suffisante car les constituants seront pour une large part issus de la classe politique actuelle, et quelles que soient leurs convictions les partis useront de tous les moyens pour que l’oligarchie en place conserve la réalité des pouvoirs.
Il est donc indispensable que le peuple, après l’élection de Jean-Luc Mélenchon et avant l’élection d’une assemblée constituante, puisse se prononcer par référendums sur une série de questions ayant pour objectifs d’encadrer les élus dans leurs missions et leurs responsabilités, et de redonner aux citoyens les pouvoirs souverains qui leur ont été confisqués.
En ne faisant pas du rétablissement de la démocratie, sans laquelle rien n’est possible, son objectif et son argumentation prioritaires, Jean-Luc Mélenchon ne fera pas, au delà des clivages politiques, l’unité de la nation sur sa candidature. Il ne sera pas élu.
Mais alors, pourquoi cette impasse ? Dans quel but? Selon quelle stratégie? Est-ce la volonté du candidat? Est-ce la décision des partis du Front de gauche? Veut-on vraiment gagner les présidentielles? Un bon score suffirait-il? Et en dernier ressort ne se méfierait-on pas du peuple, quoi qu’on en dise?
Tant pis si ces questions fâchent. Elles existent ? A Jean-Luc Mélenchon d’y répondre. A nous de nous faire entendre pour l’aider dans cette voie. Le retour à une véritable démocratie l’exige. La révolution sociale en dépend. L’actualité nous presse.
Jean-Luc Mélenchon : " Les socialistes grecs gouvernent avec la droite et l’extrême-droite. Où sont les protestations des Hollande et compagnie ? " - J'attends avec impatience le nouveau dessin de Plantu qui immortalisera, n'en doutons pas, cette nouvelle collaboration entre le Pasok (PS grec) et l'Extrême-droite Grecque avec brassards ad hoc et tout le toutim. Allo Plantu ?
Encore une fois, si vous devez ne retenir qu'une partie de Mitterrand, c'est " La force tranquille ".
Nous en avons de plus en plus besoin dans le fatras actuel.
Merci d'avance et "manager" vos forces !
Merci, cher Jean-Luc Mélenchon, de nous donner longuement des nouvelles de l'organisation de notre campagne, de toute cette effervescence d'intelligence et de partage à la base, de l'activité inlassable autour de toi de tant de membres, que tu cites – François Delapierre, Marie George Buffet, Eric Coquerel, Christian Piquet, Christian Marre, Arnaud Champremier-Trigano, de notre Front de Gauche en marche.
Ne serait-il pas temps, au prix sans doute d'une reprise de tractations peut-être rugueuses, de constituer autour de toi une sorte de "shadow cabinet", afin que tu ne sois pas toujours en première ligne médiatique : rendre publique, tous partis et personnes concernées en accord avec cela, cette "liste" de "ministrables" qui monteraient au front en fonction des interviews et des débats ? Autrement dit une liste des compétences à envoyer en première ligne.
Je sais, moi aussi, combien la crédibilité et l'espoir qui l'accompagne prennent d'ampleur à la base. Mais ce que je suggère concerne l'en-haut médiatique : une visibilité équivalente à celle des "grands" partis, qui offrent – et à qui les médias offrent ! – des tribunes multiples et variées, là où, ce me semble, les médias jouent à t'user avant l'heure. Certes, on commence à voir Jacques Généreux, mais il n'y a pas que le ministère de l'Économie et des Finances... Mais suis-je bête ! Tu y as sans doute déjà pensé, et avec les équipes qui t'entourent as-tu programmé cela pour un peu plus tard dans cette campagne menée avec un remarquable discernement.
« Car comme dans toute campagne, celle-ci comporte la dose habituelle de donneurs de conseils qui ne font rien et d’actifs qui n’aiment pas se faire mousser. » Oserai-je me situer quelque part entre les deux catégories : une active donneuse de conseils ?
Avec mon profond respect et ma chaleureuse amitié. Fais de cette suggestion ce que tu jugeras bon.
Le probléme de l'UE est primordial aujourd'hui dans le mnde ouvrier d'ont je suis issus et également le réprésentant on parle de voter FN uniquement sur la base de la sortie de l'Euro.
Il faut trouver un méssage clair sur ce point précis quitte a étre en rupture le Vnezuella la Norvége, tous les pays d'Afrique du nord, l'Australie ont marqué leur indépendance et ça leur a réussit.
Le FG doit étre clair sur ce sujet comme sur celui de l'immigration,sans quoi ça profitera a l'extréme droite.
Réagissons il est encore temps.
Super papier. Nous participons, via le blog, à la campagne. C'est sympa.
je vous laisse ceci "Sarkozy réunit une task-force pour la campagne " bon qu'est ce qu'un task ? force ?
naturellement avec notre argent. Il continue à nous pomper (à part l'air) de tous les cotés.
Courage, il va partir.
Jamais,de mémoire de militant, la guerre sociale et la lutte des classes ne s'étaient illustrées avec une telle évidence. Le chantage à la dette et le pillage généralisé du bien public au profit de l'intérêt d'un petit nombre de goinfres repus nous livrent chaque jour leur visage obscène, et pour reprendre Hugo encore et plus que jamais "c'est l'enfer des pauvres qui fait le paradis des riches".
Une seule alternative pour nous : ne pas s'isoler, créer du lien, et résister ! résister ! résister !
13 - Genialle : "Task force" : force opérationnelle - A la base un terme militaire. En théorie une forme d'organisation temporaire. Pas étonnant dans le contexte de crise du capitalisme financier que le langage se militarise et que cette expression ait envahi les entreprises et autres organisations. Pour imager mon propos et pendant que la Troïka (UE, Banque centrale européenne et FMI) s'invite en Grèce en la saignant, voici qu'un grand banquier central (Task Force) prend le pouvoir à Athènes sans passer par le peuple ni par les urnes. Son nom incroyable :Papadémos ! Quand on sait que " démos " c'est le peuple et qu'une sorte de coup d'état feutré a lieu en ce moment, on se pince !
@Frederic Boyer
Je suis d'accord avec vous, il va bien sûr falloir se poser la question de la possibilité la politique que nous proposons dans le cadre de l'Euro...nos intérêts (mise en place d'un protectionnisme à l'échelle européenne, possibilité pour la BCE de prêter aux états de manière illimité...) sont trop différents de ceux de l'Allemagne pour que nous continuions à partager la même monnaie.
Monsieur, plus les jours passent, plus j'admire les idées que vous portez. Vous êtes le souffle d'espoir de cette période noire. Et dire que pas plus tard qu'hier, j'entendais sur france inter l'économiste libéral Dominique Seux dire qu'une très bonne idée pour sortir la zone Euro du désastre serait que la BCE prête directement aux Etats ! Sans le savoir, il a prôné une de vos idées ! Une vague de fièreté m'a alors envahie, non pas parce qu'un journaleux a parlé mais parce que vos idées se propagent à une allure folle, tout en étant involontairement crédibilisées par "l'ennemi".
D'ailleurs vous êtes le seul à être si pédagogue lors de vos interventions, vous expliquez de façon limpide les mécanismes économiques et financiers et on voit que vous êtes doté d'une immense culture philosophique. Vous êtes le seul politique qui répond à toutes les questions des journalistes, contrairement aux autres qui tournent autour du pot dans 98% des cas.
Vous m'avez fait aimer la politique et j'espère qu'en 2012 je pourrai enfin aimer les gouvernants de mon pays.
Je viens de regarder la premiére vidéo postée par Zapping, et ça m'a rappelé un copain des Beaux-Arts. Il était sincére et franc du collier, amusant et terriblement conservateur, un peu raciste aussi. A droite toute, en fait Discuter politique avec lui se terminait toujours en joute, car il aimait la franchise et la respectait, mais ne lâchait rien. Lors des manifs contre le plan "Devaquet" et alors que nous nous engueulions copieusement, il était si furieux qu'il sortit en trombe du bar et vint se planter face à la foule des jeunes qui manifestaient et se mit à gueuler quelques insultes bien senties contre ces jeunes feignasses qui manifestaient. Seul, face à quelques centaines de jeunes inquiets et exaltés Un pur acte de folie, il fut donc copieusement sifflé, mais gardait sa posture envers et contre tout, puis s'effaça, grommelant.
Je me dis qu'il n'y a pas de contestation ni de joute dans cette vidéo. Que des gens avec qui je partage le funeste constat, des convaincus... Je suis désolé, mais il y a un côté "Dash lave plus blanc" dans cette vidéo, qui me dérange.
Ca ne change rien à mon soutien au FdG et à l'intelligent et efficace Jean-Luc, mais attention au publi-reportage..
j'aime beaucoup le "salon Marjolaine" et là nous écoutons Jean-Luc Mélenchon qui nous parle de "planification écologique".
c'est super juste et vrai.
Merci a Hold-up, car vraiment je ne connaissais pas ce terme.
Merci de tous ses articles qui me donnent tant de matière à diffuser à mon carnet, et je peux vous dire que ça marche vachement bien.
En y ajoutant des liens comme par exemple les extraits ou le CSA atteste que JL Mélenchon est ostracisé par les médias, comme certaines vidéos, qui lui donnent raisons sur ses positions face à l'outrancière financiarisation de tout ce qui peut rapporter du fric.
Même en mail sous pseudo ça marche, les internautes me remercient et veulent savoir qui je suis ! J'en ai même un qui vient d'adhérer au PG, d'autres qui me donnent leur adresse perso pour pas que j'envoie sur leur lieu de travail des mails politiques.
Je récupère les adresses de mail que m'envoient les amis sans enlever toutes les adresses qui laissent en visible ; une mine d'or pour diffuser à grande échelle notre programme.
Faisons comme pour le NON à la constitution de 2005. J’avais en son temps pratiqué la même recette. Je peux affirmer que dans mon entourage proche j’ai déjà converti un paquet d’amis et d’autres à distance par mail.
Ca bouge et pour tous les efforts que le « staff » de JL. Mélenchon fait il faut qu’à notre modeste place nous fassions humblement du travail de fourmi depuis notre ordinateur.
Le principe de la « chaîne » est très porteur : « Chaque convaincu doit en convaincre un autre » à notre cause future.
Nous gagnerons, car quand les débats vont avoir lieu avec Jean-Luc Mélenchon, les masques vont tomber.
@ Frédéric Boyer 3 @ Dim 13
De même que ce n'est pas parce que, par hypothèse, La Poste va mal qu'il faut la privatiser, ce n'est pas parce que l'UE est devenue a-démocratique et toujours plus dogmatiquement et stupidement ultralibérale, qu'il faut enterrer l'Europe.
L'Europe, aujourd'hui détruite par les politiciens apprentis sociers actuels, reste une grande oeuvre à accomplir. S'il est vrai que la déception actuelle est considérable, l'espérance et le désir européen restent fort.
La France, membre fondateur de l'Europe, puissance économique, agricole, financière et démographique, est aussi une puissance politique de premier rang. Si le peuple français accorde sa confiance au Front de Gauche, il me semble que Jean-Luc Mélenchon qui aurait réussi à renverser la table français, aura alors la capacité d'endosser l'immense responsabilité de remettre l'UE à l'endroit.
@ jpduf
Jean-Luc Mélenchon et la "force tranquille " : cela, je n'en doute pas un seul instant, s'imposera naturellement car cela lui va comme un gant.
Crise de la dette ou bien plan délibérément et méthodiquement ourdi pour détruire éducation, santé, retraite et services publics? Et si la France décidait unilatéralement de monétiser sa dette en Euros, cela ne provoquerait il pas enfin une renégociation des structures pourries de cette Europe? Et si la France déchaînait ses services secrets contre les agences de notation, contre leurs dirigeants, resteraient ils aussi arrogants? Et si la France, ou l'Europe, portait plainte contre Goldman Sach pour avoir falsifié les comptes de la Grèce et mis en péril l'économie Européenne, ne récupèrerait elle pas les sommes perdues?
Je viens de changer mon pseudo, car on l'utilise pour désigner le meurtrier de la petite océane. C'est la première fois que l'on désigne un meurtrier comme cela il me semble, ça ma fait drôle d'entendre mon pseudo au journal de canal plus et de le voir sur l'express. J'espère que c'est pas à cause des critiques que j'ai formulé sur ce blog, qu'ils ont utilisé le "Nicolas B". En tout cas terrible drame pour cet enfant, mes condoléances à la famille et amis.
En tout cas bien content des nouvelles de ce billets, un nouveau site, une série web, il faudrait une bande annonce pour la web série, que l'on diffuse à nos contacts.
Et si quelqu'un à le lien vidéo du débat de la presse avec Nicolas D, je suis preneur.
Autre bonne nouvelle la réédition du "qu'ils s'en aille tous !" en livre de poche, on a dépassé les 300000, l'objectif est de dépasser les 400.000, encore une idée cadeau pour cette fin d'année mouvementée.
Bonsoir à tous
@ Nicolas G30
Autre bonne nouvelle la réédition du "qu'ils s'en aille tous ! " en livre de poche, on a dépassé les 300000, l'objectif est de dépasser les 400.000,
Euh...300 000 ? Tu es sûr de ton chiffre ? Tu tiens ça d'où ?
@gilles (commentaire 1)
L'UE, on lui désobéit. On impose enfin un rapport de force pour négocier le changements de ses institutions avec nos partenaires. La France est un pays puissant sans lequel l'UE est vide de sens. Les autres pays doivent nous écouter. De plus si on montre l'exemple en menant une autre politique en Europe, les autres peuples nous verront et nous suivront, feront pression sur leurs gouvernements. Si toutefois tout est coincé, on a des plans B à la pelle.
A lire sur le sujet aussi: Nous, on peut, le dernier bouquin de Généreux.
Cela va se passer dans un petit village, d un petit département encore tout acquis à sarkomeurk, les tripes sont prises, on va se retrouver autour d une avéze et on va discuter de toute cette m.... qu ils nous imposent et peut etr bougera t on un peu les lignes.Merci JL, Marie georges pour cet espoir et courage et amities aux lecteurs.
Qu'est ce qui nous empêche demain matin de convoquer nos créanciers et leurs dire:<>
C'est la guerre les amis,les marchés financiers, les spéculateurs, nous l'ont imposée, il faut leur répondre coup pour coup, sinon pour nous, c'est la récession pour dix ans.
Je suis de l'avis de rscarcpac(post 26) L'UE, on lui désobéit, elle ne nous convoque pas, c'est nous qui la convoquons, il faut créer un rapport de force avec nos partenaires, et notamment avec L'allemagne et lui rappeler que
20 % de son excédent commercial mondial est réalisé dans le seul commerce avec la France, est t-elle prête à y renoncer? est t-elle prête qu'à tout moment nous sommes résolu à une éventuelle sortie de la zone euro et par là même, à l'écroulement de ce "machin" digne D'orwell ou de Kafka selon les jours qui passent et les soubresauts qui l'ébranle, si nous ne remettons pas en cause le pacte de stabilité,les institutions, et les traités scélérats qui nous lient pieds et poings comme les bourgeois de Calais, car qu'on ne s'y trompe pas, nous sommes assiégés..
Glières à 22h19
Je me sens très concerné par ton commentaire. Sous réserve que je l'ai bien compris, évidemment. Il me semble que tu veux dire que malgré toutes les bonnes intentions qui puissent y avoir à l'origine, les partis finissent par dénaturer l'essentiel. Je vois les choses comme ça. Aussi, j'espère que je ne profite pas abusivement de tes propos pour faire passer les miens. Je constate ce problème et pas uniquement dans les partis mais dans toute organisation. c'est à dire dans toute concrétisation de la faculté merveilleuse des humains à s'organiser. Il se perd l'essentiel des qualités mises en commun. Si mille personnes ont une qualité particulière à apporter au groupe, on devrait non seulement avoir mille qualités différentes à l'arrivée (ou une qualité mille fois plus forte) par simple addition. Mais en plus (par les vertus de l'organisation, de la mise en commun de ces qualités), on devrait avoir un phénomène multiplicatif qui s'instaure. Eh bien non, c'est le contraire. On ne retrouve même pas ces qualités additionnées. Elles se sont au contraire divisées, certaines ont disparues. Le processus d'organisation absorbe l'essentiel des qualités. C'est pourquoi, à mon avis, tant de gens se détournent de la vie collective et s'enferment dans l'individualisme. Un individualisme subi et non choisi. Donc triste et malheureux. Le FdG pourrait changer la donne...En tout cas, c'est pour ça que je suis là.
Bonjour
Sur le front des luttes ne as oublier le plan de licenciement dans le nord du journal gratuit de paru vendu
a+
La lourdeur décisionnelle des Partis m'a toujours tenue éloignée du militantisme.
Alors un Parti composé de plusieurs Partis...
Les bonnes volontés ne sont pas en cause, c'est le système des "petits chefs" qui me dérange.
Pourquoi maintenir un système du "Parti composé de plusieurs Partis" si ce n'est pour maintenir en leurs pouvoirs les uns et les autres, avec ce que ça comporte de "nous c'est pas pareil" et autre "nous ne sommes pas d'accord sur tout, mais...", "ceci vient de chez nous, donc nous le défendrons, mais cela...". Quelle perte de temps et d'énergie !
Tous en ordre de marche et point barre ! On est là pour quelque chose de bien précis, à savoir Mélenchon à l'Elysée, et y a pas à mégoter sur tel ou tel point, tel ou tel personne et sa pseudo-importance.
Ça me rappelle un message lu ici: "N'oubliez pas, Mr Mélenchon, que sans le PC le Front de Gauche n'existerait pas"... Beurk!
Si j'ai bien lu entre les lignes de ton message Jean-Luc, c'est la pagaille au quotidien. Ils ont rien d'autre à foutre que de garder leur petit bout de gras perso ?
Bravo et merci à tous ceux qui s'emploient au quotidien à maintenir le bateau à flot, mais quelle perte de temps et d'énergie....
A propos de la Grèce, hier soir, sur la 2, il y avait un reportage sur différentes classes sociales. Ce reportage montrait assez bien ce que subissent les gens du peuple (employés, ouvriers, fonctionnaires...) et ce que ne subissent pas les armateurs.
A la fin du reportage, la speakerine interroge la reporter : ce qui semblait le plus choquer cette speakerine, ce n'était pas le fait que les armateurs milliardaires ne payent pas d'impôts, mais que le peuple ai vécu au dessus de ses moyens (je cite)...La propagande continue encore et encore; c'est de la faute du peuple, du docker du Pirée qui bosse pour moins de 1000 euros/mois sous 40°C...de l'ouvrier qui bosse sur un chantier de réparation navale, allant faire de la tuyauterie dans les citernes des pétroliers...Et dire que l'on nous fait payer une redevance pour financer notre propre abrutissement...c'est proprement scandaleux !
Merci ami et camarade Jean Luc,
J'habite un térritoire rural où les gens sont éloignés les uns des autres et donc difficile à réunir. Moi même, paysan de mon métier, je suis "isolé". Mais je mène campagne ! J'affiche régulièrement des "front de gauche" sur les arbres le long des routes. "On" arrache les affiches mais je repasse, cette fois ci avec une échelle... Je parle sans vouloir convaincre mais pour attirer l'attention des personnes qui se pose des questions. Il n'y a pas plus contre productif que de vouloir convaincre à tout pris. Il faut que les personnes fassent leur propre chemin. Bref, j'essai, à mon niveau de participer à une dynamique qui je le souhaite me dépasse de loin. Et pour me motiver, je te lis et je te suis avidement dans ton action. Courage camarade et prend soin de toi.
A force de participer à des conversations à caractère politique, du même genre que les écoutes collectives pourraient engendrer, je suis amené à un constat récurrent sur le discours dominant, dont vous trouverez sans doute les échos dans vos propres expériences. Hélas, j'en retire un constat assez amère.
Comme de bien entendu, les pauvres portent la responsabilité de leur condition et, tels du bétail indocile (qui rime avec imbécile) nécessitant un bon berger, se laissent bercés par les trompeuses promesses d'une politique "sociale"... bla, bla, bla...
En fin de compte, voter à droite, c'est estimer que l'inégalité matérielle, (donc) culturelle, (et donc) politique est une chose souhaitable, puisqu'elle récompense les méritants et puni les incapables. Le bon grain est ainsi séparé de l’ivraie. D'une façon cohérente, celles et ceux qui dénoncent cette sain(t)e allocation des ressources humaines sont perçus comme des envieux velléitaires, sans talent ni volonté... etc...
La domination n'est donc jamais mieux acceptée que par celles et ceux qui en retirent des miettes d'avantages sur autrui ou au moins en accepte l'auto-suggestion narcissique. Ces profils psychologiques ne peuvent être convaincus que lorsque leur condition très personnelle est directement menacée. Et encore ! Les solutions de type "bouc émissaire" sont toujours disponibles puisqu'elles s'inscrivent dans la logique de la qualification / disqualification du statut d'être humain.
Redécouvrant l'eau chaude à chacune de ces conversations harassantes, je reste surpris par la cruauté mesquine de nos institutions, dont bien des "convictions personnelles" ne sont que l'expression. Il me semble que cet élan contraire à l'essor humain prend racines dans le manque (craint, réel ou entretenu) de tout ce qui peut répondre aux besoins de la condition humaine... quel souvenir collectif enfoui de catastrophes nous pousse donc ainsi à reproduire le malheur autour de nous ?
@poujade12
Je comprends bien ta demande, effectivement, on sent bien que la sortie de l'Euro est le slogan simpliste qui fonctionne, lancé par le FN et d'autres nationalistes, cette sortie est censée solutionner les problèmes.Elle s'insère dans un ensemble de mesures visant le repli identitaire.Mais ce n'est pas nouveau, à chaque crise et partout, cette solution revient, or elle mène aux divisions du peuple, des peuples et aux guerres.
Cependant, je pense qu'il faut y répondre clairement par un argumentaire à la fois "technique" parce que la réponse l'est obligatoirement mais aussi le plus simple et percutant possible.Nos économistes sont capables de le faire.
Les états qui n'ont pas d'immigration ne sont pas mieux lottis, au contraire, les états les plus riches de la planète sont le pays d'immigration. Si l'immigration expliquait la crise, la Grèce ne serait pas en crise, et les USA seraient les plus pauvres.
Idem pour l'euro, le royaume uni tout comme les USA n'on pas l'euro, vont-ils bien ? L'Islande qui a vécu une super crise n'a pas l'euro.
Il faut bien se rendre compte que la crise est Européenne et mondiale, toutes les économies sont interconnectées et l'entité européenne est mieux placée pour y répondre qu'un pays isolé, pays isolé qui verrait sa dette exploser en sortant de l'Euro et qui laisserait le dollar dominer un peu plus l'économie mondiale sans proposer d'alternative.
D'autre part, nos gouvernants n'ont pas attendu l'Euro pour faire exploser la dette puisque Pompidou a été le premier en France à voter une loi pour obliger la banque centrale à emprunter sur les marchés, loi reprise dans les traités Européens. Les baisses d'impôts sur les hauts revenus on commencé depuis belle lurette et n'ont pas attendu l'Euro.La crise est une crise mondiale du système qui prend sa source dans les années 70 et qui s'est accélérée depuis 2008. L'isolement est impossible et il ne règlera rien.
Dans le billet :
Seul le rythme des événements est imprévisible. Pas leur contenu. Amusons-nous de constater que si la Banque Centrale Européenne ne prête pas directement aux Etats de l’Union, elle leur prête gratuitement ses membres pour être gouverné.
Je crois que cela va aller à une vitesse folle, il est déjà question d'un autre plan d'austérité en plus. Reste à savoir quelles mise en scène nos gouvernants ont cette fois prévu, je pense même que leur communicants sont à court d'idée concernant la manière de faire passer la 2ème pilule, et la 3ème et ainsi de suite. Ils se ridiculisent aux yeux des gens comme jamais auparavant.
@Glières
En ne faisant pas du rétablissement de la démocratie, sans laquelle rien n’est possible, son objectif et son argumentation prioritaires, Jean-Luc Mélenchon ne fera pas, au delà des clivages politiques, l’unité de la nation sur sa candidature. Il ne sera pas élu.
Salutation camarade, Le discours médiatique de Jean-Luc Mélenchon consiste à faire entendre raison sur la BCE qui doit prêter directement (etc) on l'a vu ça marche, même les gardes-chiourme du système commencent à capter, si l'exigence d'une vraie démocratie était répéter tout autant on peut penser que lesdits garde chiourmes (journaleux, commentateur économique à deux sous, présentateur d’émission de divertissement) feraient enfin (presque tous) le lien dans leur cervelle et cela nous serait bénéfique, mais bon c'est comme en chirurgie faut pas aller trop vite avec les outils (la place dans le cerveau de ces gens là est pas forcément grande, vu qu'ils sont en plus persuadé de n'être aucunement sectaire)
Et c'est là ou ça coince, les évènements vont si vite qu'il faut aller au même rythme pour qu'ils captent de quoi on leur glose. re-salutations.
Je suis une femme de 47 ans, mére de 4 enfants, enseignante en maternelle, habitant à l'étranger : pensez comme tout cela suffit à m'occuper. Je ne me suis jamais intéressée à la politique, trop préoccupée par la gestion du quotidien. Mon idée dominante était que le libéralisme suffirait à régler les problèmes.
Coup de tonnerre ou coup de foudre en lisant votre livre acheté 3 euros : je réalise à quel je me suis laissée tromper par les discours dominants qui ne servent pas l'intérêt général... mais celui des nantis qui ne vivent pas de leur travail et sont nuisibles à l'industrie.
Pendant ce temps, on sacrifie 500 emplois par jour en France lors de la précédente crise (500 meurtres par jour). Même mon tonton qui est un ouvrier à la retraite vire de bord et vote pour un parti qui explique que tout est la faute des étrangers. Comment peut-on en arriver là ?
Alors, la lecture de vos livres, blogs ont éveillé une conscience de classe en moi, un besoin de justice pour tous les opprimés...je suis en colère, avec un sentiment d'urgence. Il faut faire quelque chose pour que la droite ne passe plus (mais pour cela il y un certain consensus, bien que les gens aient parfois la mémoire si courte). Pour que les votes de protestation ne se portent pas sur le populisme de droite ou un gauche molle qui ne changera rien au problèmes de fond.
Je veux faire quelque chose, profiter de ma sécurité de l'emploi, non pour me laisser assoupir mais la mettre au service de ceux qui ne l'on pas. Comment faire pour contaminer autour de moi?
Ne manquez pas de soutenir J-LM sur le blog "bondy" où de nombreux partisans de notre leader expriment leur admiration pour le président du FdG.
Mélenchon présidons.
JL Mélenchon, je vous écoute à la radio et à la télé et je trouve que vous avez fait d'énormes progrès dans votre façon d'exprimer vos idées. Vous avez maintenant un grand sens de la répartie, vous restez totalement maître de vous, vos arguments passent... Les petits défauts de naguère ont vraiment disparu. En si peu de temps, chapeau !
« Le chauffage est en panne ! Que faire ? Des camarades travaillent avec une couverture sur le dos, … », écrit Jean-Luc Mélenchon.
Que faire ? Comme en 1900 à l’école communale ! Chaque écolier apportait sa buche ! C’était le bon temps !
C'est fait Jean Luc,
Nous avons créé un collectif de soutien au Front de Gauche composé de salariés de l'établissemnt SNECMA Corbeil, SNECMA que tu connais bien ayant été député de l'Essonnes. Nous avons vendu 50 programmes en 15 jours et comptons bien nous renforcer. La perception de ton image médiatique évolue dans le bon sens après le matraquage que les médias t'ont fait subir. Continu ton combat et sache que de nombreux salariés commencent à prendre les propositions de Front de gauche en mains pour en débattre avec leurs collègues.
C'est bien la première fois que je vois autant de salariés prets à s'engager pour un programme politique.
Merci pour ton courage, ménage -toi quand même.
Je rebondis sur ce qu'indique Nicolas (31) et on en revient encore une fois au problème de nos médias nationaux qui finissent tous dans une belle unanimité à ressembler à des officines de propagande de l'oligarchie.
Je viens quant à moi d'éteindre France Info ou un commentateur du Figaro et un de Marianne viennent de tomber d'accord pour indiquer qu'il n'y a plus aucune marge de manoeuvres possible et que faire des promesses dans le domaine économique est totalement irresponsable. Leur crainte commune réside désormais dans le score que va faire le Front National dans un tel contexte.
Bien évidemment, pas un journaliste à l'horizon pour expliquer que les dernières nouvelles de vraie fausse notation et d'invective européenne relèvent plus d'un énième épisode de ce mauvais scénario volontaire destiné à nous faire courber l'échine de façon définitve et nous faire admettre que nous n'avons plus qu'à grimacer et supporter sans mot dire.
Le bouquin de Généreux est lumineux au regard de ce qui est en train de se passer, il faudrait le faire connaître et diffuser à très haute dose.
Le problème est que le temps nous est compté. Les dieux des marchés, leurs prêtres et leurs larbins savent bien qu'un peuple informé et une vraie démocratie sont dangereux pour leurs intérêts indéfendables. Leur but est donc d'empêcher tout débat réel, en contenant tout discours volontariste contraire par la peur, la désinformation, le mépris ou la dérision. Le combat va être rude mais il est essentiel...Il nous faut du courage. Merci à Jean-Luc de nous le donner.
La BCE n'intervient pas dans la crise de la dette des Etats souverains européens parce que les attaques se portent à la marge : Grèce, Irlande, Portugal. L'Italie, l'Espagne, la Belgique sont des cas limites, où la discussion sur le rôle de la BCE démarre. Lorsque les dégâts se feront sentir au coeur de la zone, France et Allemagne, les grandes décisions pourront commencer, avec la révision des traités sur le rôle de la BCE. Entretemps, tout le monde perd du temps, et le manque de solidarité va nous coûter cher. En revanche, si la BCE intervient massivement et en une fois, avec toutes les positions prises à la baisse par les traders, les spéculateurs risquent d'en prendre pour le fond de leur pantalon. J'en rêve mais ce serait tellement beau : les pêcheurs punis par là où ils ont pêché !
Merci Jean Luc Mélenchon, pour ton didactisme,ta clarté. Tu me donnes l'enthousiasme que les années de vie sociale et professionnelle avaient aneanti, dans la possibilite d'un autre monde, la négation de la chappe politique et economique distillée par la droite,en abondance et avec le savoir faire des "belles personnes" de l'élite bourgeoise!
Bravo,et tant pis pour les boutiquiers partisans, toujours à préserver leur pré carré ! Vive le Front de gauche!
@sethangkormwa 28
Oui, camarade. C’est un autre éclairage et il est fondé. C’est donc à la base de ne pas se laisser endormir ni berner y compris par le Front de gauche, que je soutiens aussi fort qu’une institution est indispensable à la vie en collectivité. Aussi attentivement que toute institution sans contrepouvoirs tend à se corrompre. Aussi scrupuleusement que ces contrepouvoirs sont l’affaire de chaque individu, de chaque citoyen. Par notre faute nous avons les dirigeants que nous méritons. Il ne tient qu’à nous de les encadrer et d’en changer. La démocratie est un combat de tous et de tous les instants. C’est pour ça que nous résistons.
En tout cas, chanceux, sont ceux qui habitent la région parisienne et qui, de ce fait, sont proches de l'Usine et pourront s'impliquer au coeur même du Front de Gauche. Nous, en province, on est hélas plus limités et privés, bien souvent, de tous les moments clés, qui n'ont lieu qu'à Paris. Mais ces assemblées citoyennes qu commencent à voir le jour un peu partout, ça sent le concret. Perso, j'ai pris l'initiative de contacter le responsable du PG de mon département et je pourrai donc assister prochainement à une de ces assemblées citoyennes, en espérant qu'on sera nombreux et que cette réunion débouchera sur des contacts, qui permettront à des novices comme moi, de pouvoir s'appuyer sur des plus expérimentés et créer ainsi un relais. Pour l'instant, tout est vague dans ma tête, je suis sur ce blog depuis plus d'un an et je sens monter en moi, ce besoin d'aller encore plus loin, selon le temps qu'il me restera. Je pense de toute façon, que ce n'est qu'une fois qu'on est propulsé dans le réel (loin du théorique), qu'on se rend compte de ce qu'on peut faire, chacun à son niveau. Moi par ex, je pense qu'encadrée par des fortes têtes genre Cronos ou Maréchal, j'arriverais à m'extérioriser. Franchement m'imaginer là toute seule, à interpeller les gens dans la rue pour leur proposer le programme, j'avoue que cela me paraitrait difficile mais une fois embarquée, je pense que j'y trouverai sans doute mon compte, surtout qu'on a tendance comme moi à trop intellectualiser les choses, s'imprégner du concret, doit corriger le tir. Tous ceux qui ont accès à des assemblées citoyennes proche de chez eux, ont le devoir d'y aller. Même les non convaincus, qui au lieu de perdre du temps à se poser mille questions, feraient bien d'au moins tester la chose et ils verront ensuite. L'appétit vient en mangeant, comme on dit...
Je trouve dommage que mon post ait été effacé...donner un lien vers une émission radio c'est comme donner un lien internet, c'est fait pour enrichir le débat. Je trouve que c'est bien de partager nos connaissances, c'est une vision plutôt altruiste et il y a peu de lieux ou c'est possible.
Au contraire, vouloir rétrécir l'espace du débat c'est idiot et à l'encontre de l'objectif d'élargissement du Front de Gauche, de plus, c'est très arbitraire surtout quand on parle d'économie car on ne sait jamais ou commence le commentaire sur le billet et ou il s'arrête.
Donc tant pis pour tous ceux qui n'auront pas l'info de cette très enrichissante émission...
[Edit webmestre : Je me répète. Ce blog n'est pas le site de campagne, n'est pas le blog du Front de Gauche, n'est pas le blog du Parti de Gauche, mais le blog de Jean-Luc Mélenchon. Il n'y a aucun piège : l'espace de "débat" est rétréci parce que ce blog n'est pas un espace de débat par le choix de son créateur. Cela a toujours été clairement affirmé et vos protestations n'y changeront rien. Jean-Luc Mélenchon annonce le lancement du nouveau site Place au Peuple 2012 lundi : ce sera l'espace de débat de la campagne. Et vous allez être comblé : je n'y interviens pas !]
« L’opération d’écoute collective permet une politisation diffuse et percolante… », écrit Jean-Luc Mélenchon.
L’image est belle ! Belle aussi cette « image » qui illustre l’intro de ce billet, le « poing serré », et qui nous renvoie à la 51:20 mn du « Bondy blog café » du 2 octobre dernier.
S’agissant du martelage par les médias, dénoncé ici par certains, c’est vrai que la « pensée unique » fait donner la grosse Bertha ! En désespoir de cause, oserais-je dire avoir entendu enfin un avis autorisé, par la voix de Mathieu Plane de l’OFCE.
Un avis autorisé par moi. Mais je peux me tromper !
Stratégiquement, il serait intéressant et porteur de faire de cette campagne présidentielle un referendum pour que la BCE prête directement aux Etats. S'il y a un combat à mener c'est celui-ci et les gens autour de nous deviennent réceptifs à cette question qui s'est affranchit de son aspect stricto technique.
Notre triple A, on l'a déjà perdu ! Standars and Poor’s a "par erreur" publié un communiqué baissant la note de la France à AA. Erreur peut être mais bien prémonitoire....Vu la gravité de la situation, ne faudrait-il pas créer un comité de salut public regroupant les démocrates réels (de tous bords) ? On y tombe là dans le ravin et gravement, la récrée est terminée, faut unir toutes les bonnes volontés pour reprendre nos billes !
@24 Emler, autant pour moi, je me suis emballé, c'est le ppp qui est imprimé à 302000 exemplaires, autant que le dernier prix medicis, l'objectif est 400 000. peut être que d'autre avait rectifié, j'ai pas tout lu après. Et le "Qu'ils s'en aillent tous !" est bien réédité en livre de poche, ça change rien pour les idées "cadeau utile"