10nov 11
J’ai été tenu de nouveau à distance du clavier par maints rendez-vous de tous côtés. J’y reviens pour marquer le coup du nouveau plan d’austérité, début de la danse de saint Guy des gouvernements affolés. Puis, je parle assez longuement de la campagne qui me dévore pour donner mon coup d’œil et mes conseils.
© Image Eric Delion
Le plan d’austérité de François Fillon est une erreur en tous points. Erreur économique. L’activité va se ralentir. Donc les rentrées fiscales vont décroître et le déficit augmenter. Tout le monde va souffrir, pour rien. Comme les grecs. Quelle est la cause de deuxième plan de restriction ? C’est le premier plan d’austérité de cet été. A cause de lui et de ses petits frères dans tous les autres pays d’Europe, l’activité a décru. Etc… Deuxième erreur : le budget est à peine voté que le président de la République annule l’hypothèse économique sur laquelle il était construit. Et le premier ministre annonce un plan qui remet en cause toute la construction budgétaire précédente. La démocratie parlementaire n’en finit plus d’être piétinée. Les allemands ont obtenu un débat parlementaire et un vote sur le plan issu du sommet européen. Les français rien. Ni avant ni pendant ni après. Ni ensuite. Troisième erreur, politique. La danse de saint Guy des gouvernements qui prennent des mesures pour « rassurer les marchés » alerte les grands squales de la finance attirés par la bête malade qui se débat. Le tour des grandes puissances économiques de l’Union Européenne est venu après la série des essais sur les économies de second rang comme celle de l’Irlande, la Grèce et le Portugal. La France, après l’Espagne et l’Italie est désormais dans la ligne de mire. Le plan Fillon en est l’aveu ! Donc la spirale est amorcée. La catastrophe est en vue.
Consternante chute de deux premiers ministres en Grèce et en Italie. On ne les regrette pas. Mais leur chute se fait d’une façon qui est glaçante ! Les « marchés » sont ouvertement plus forts que toute structure et institution politique. Dans le cas de Berlusconi, l’éditorial du journal « Le Monde » leur en donne acte comme d’un exploit dont « la gauche n’a pas été capable ». Etrange satisfecit. Mais la leçon se lit vite : à quoi bon une opposition si les marchés suffisent ? A quoi bon la démocratie ? Vous verrez bientôt comment les tenants de la « seule politique possible » ne se contenteront plus d’accompagner les coups de force de la finance, ni même de les justifier. Ils les appelleront ! La dérive autoritaire de l’Europe, son habituel mépris pour les votes populaires va devenir une culture politique banalisée pour la cohorte des satisfaits de droite et de la gauche social centriste. La nomination du nouveau premier ministre grec fait gagner un pari à l’un de mes proches camarades. En effet il annonçait que le tour d’un ministre « technicien », « économiste reconnu » arriverait désormais très vite en Grèce. Comment le savait-il ? Simple. Cet épisode a déjà eu lieu dans tous les pays occupés par le FMI. C’est un classique. Comme vous le voyez rien de ce qui se passe ne comporte de surprise. La suite n’en comportera pas davantage. Seul le rythme des événements est imprévisible. Pas leur contenu. Amusons-nous de constater que si la Banque Centrale Européenne ne prête pas directement aux Etats de l’Union, elle leur prête gratuitement ses membres pour être gouverné. Les socialistes grecs gouvernent avec la droite et l’extrême-droite. Où sont les protestations des Hollande et compagnie ? L’ami de Zapatero n’a pas de raison de protester. Il est d’accord. Son silence indique qu’il ferait sans doute de même le cas échéant. Ses amis du Parti Socialiste Européen ne lui laisseraient pas davantage de choix qu’ils ne l’ont fait avec Papandréou à qui ils ont fait remballer son référendum et quitter le pouvoir.
Je reviens encore un instant à la Grèce. Pour montrer une des absurdités auxquelles conduisent les montages et usines à gaz inventés pour protéger avant toute chose le cœur du système financier. Depuis des mois, le gouvernement privatise à tour de bras et à vil prix. Le dernier sommet de la zone euro a demandé au gouvernement grec de trouver encore 15 milliards d'euros et de mener fermement le plan de privatisations. Pour mémoire, en juin dernier, le gouvernement grec s'était engagé à vendre ses participations dans la Banque postale fin 2011 et dans la Banque agricole en 2012. Changement de consigne. Si tout doit être privatisé, ce ne sera pas le cas des banques. A l’inverse, le gouvernement grec est mis dans l’obligation de nationaliser les banques qui ne le sont pas ! Papandréou l'avait annoncé au lendemain du sommet : "Il est très probable qu'une partie importante des actions des banques passera sous le contrôle de l'Etat". Car les banques grecques sont les plus « exposées » à la dette grecque. C'est normal. Elles détiennent 44 milliards d'euros d'obligations de l’Etat. Avec la décote de 50% sur la dette du pays, l'autorité bancaire européenne estime qu'elles auront besoin de 30 milliards d'euros pour se recapitaliser. Donc le gouvernement va les nationaliser pour éponger lui-même la somme manquante. Mais il n’a pas cette somme, bien sûr. Il l’empruntera. Vous avez bien compris, le gouvernement grec privatise pour payer sa dette aux banques. Mais pour sauver ses banques il les nationalise. Donc en annulant une partie de sa dette, le gouvernement grec va augmenter sa dette ! L’absurde stupidité de ce système ne s’arrête pas là. La logique du libéralisme est implacable : privatiser les profits et socialiser les pertes. Georges Papandréou ne s'en est pas caché : "Après une restructuration, nous les remettrons sur le marché, comme d'autres pays l'ont fait. C'est une procédure normale et il n'y a aucune raison d'en avoir peur." Encore une fois, l'Etat va payer pour les erreurs du privé puis rendre au privé pour qu'il puisse recommencer à se gaver. Jusqu'à la prochaine crise. C’est très bientôt.
La campagne présidentielle du Front de Gauche va son chemin. Au galop. Mes journées ne désemplissent pas. Les équipes au travail « central » sont attelées soir et matin. J’y trouve la dose habituelle de réconfort militant et de problèmes. Côté réconfort le dévouement sans bornes de tous, chacun à son poste. Au siège de campagne l’ambiance est cependant glaciale. Le chauffage est en panne ! Que faire ? Des camarades travaillent avec une couverture sur le dos, tout le monde est en gros pull et écharpe. Le système électrique saute à intervalle régulier. Impossible de brancher les radiateurs. Ça passera. On serre les dents. J’ai attrapé un coup de froid. Je ne suis pas le seul. Les tours de garde nocturnes sont assurés. Les activités ont lieu. Les rendez-vous se tiennent. François Delapierre pilote ce qui peut l’être comme directeur de campagne et tâche d’aider le foisonnement des efforts à rester cohérent. De tous côtés me viennent des récits de moments de fraternité, des fou-rires et des prises de tête. La campagne est une aventure humaine. La vie des femmes et des hommes qui militent campe sur un rivage agité. De là on peut voir monter les eaux de la passion des français pour la politique.
Un aspect nouveau dans la campagne vient, pour moi, du terrain des luttes. Comme on le sait, dans le comité de campagne, Marie-George Buffet anime le secteur du Front des Luttes. La structure est très active. J’en reçois des rapports quasi quotidiens par Laurence Sauvage qui s’y dépense sans compter. Les déplacements n’ont pas manqué pour moi : Fralib, Fonderies du Poitou, Arcelor-Mittal, et ainsi de suite. Le secteur a bien d’autres interventions et je ne participe qu’à une petite partie d’entre elles, cela va de soi. Ce qui est nouveau dans cette situation, c’est que ce sont les structures syndicales de base, parfois en configuration intersyndicale, qui font les invitations à venir sur place. J’ai noté que très souvent l’invitation est également adressée aux autres candidats. Je comprends que l’intention est d’attirer l’attention sur la lutte et ses enjeux. Les médias jouent le jeu souvent, puisqu’ils suivent les campagnes et les déplacements des candidats. Mais je crois qu’il faut voir davantage. Les organisations syndicales de base ne mélangent pas la politique et l’action syndicale. L’action reste pilotée par les syndicats, sur leurs propres bases et mots d’ordre. Elles ne les confondent pas non plus. Il ne sort de ces sortes de rencontres de soutien aux luttes aucune allégeance politique à l’un plutôt qu’à l’autre. Pourquoi alors ce changement de relation s’observe-t-il ? Les organisations syndicales de base vivent au rythme des esprits qui les entourent. Dans la tête du plus grand nombre, l’élection qui arrive est une occasion de dénouer les problèmes auxquels tous se heurtent. C’est légitime. Une délocalisation vient toujours d’un effet du système dans son ensemble et pas d’une conjoncture locale. Il est normal alors d’interpeler ceux qui prétendent diriger le pays. Cela permet de comprendre quelle déflagration guette notre pays si cette élection tourne à la comédie sans contenu ni perspectives de solutions concrètes.
Dans ces sortes d’action, nous trouvons aussi notre compte politique. Non pas, comme peuvent le croire des esprits trop simplistes, parce que nous ferions de « la pêche aux voix », ou bien parce que nous voudrions nous « attribuer le mérite de la lutte ». D’autant que le Front de Gauche, depuis son origine, n’a cessé de dire qu’il ne se mêlait jamais de donner des conseils et encore moins des directives à propos d’action de luttes sociales. C’est son originalité dans la mouvance de l’autre gauche. Cela nous fut parfois reproché, si je me souviens bien des discussions dans la lutte pour défendre les retraites où nous ne voulions pas nous prononcer sur le mot d’ordre de grève générale. Dans une lutte, le Front de Gauche cherche toujours où est l’intérêt général car c’est en son nom que le Front de Gauche veut s’exprimer. Il énonce alors les solutions politiques générales qui correspondent au problème particulier posé par la lutte et les revendications. En ce sens, le cas particulier vient illustrer politiquement une cause commune qui va plus loin que le combat du moment et de ceux-là même qui le portent. Le Front de Gauche reste dans son registre, lui aussi. Il ne mélange pas les genres non plus. De tout cela peut ressortir du bon pour chacun.
Ainsi quand je suis allé au siège de Randstat, l’agence d’intérim à Saint-Denis. C’est le syndicat CGT de l’entreprise qui m’avait invité à venir pour soutenir la lutte qui commençait. Il insistait pour que je passe dès le premier jour, comptant que l’intérêt médiatique aiderait à conforter le démarrage du combat somme toute assez risqué. Le thème de l’intérim et du précariat est central dans notre programme « L’Humain d’abord », tous ceux qui écoutent mes discours le savent. Participer à ma manière à la lutte permettait de souligner l’actualité de ce que proclament mes discours. Sur place on nous raconta comment un jeune intérimaire de dix-neuf ans, mis trop vite sur une machine qu’il ne maîtrisait pas, se fit happer le bras. On nous décrivit le sort d’un camionneur journalier de 73 ans, ou celui d’un ingénieur payé à la mission comme un tâcheron. Chacun montrait à son tour comment d’innombrables violations du droit du travail se pratiquent seulement du fait de la logique du toujours plus vite avec toujours moins de monde. Je le précise parce que mon intention à cet instant n’est pas de flétrir une entreprise en particulier mais de dénoncer le fonctionnement d’un système. En tous cas cet exposé devant deux personnes en grève de la faim fait plus d’effet qu’une dizaine de discours pour le groupe de médias qui avaient choisi de m’accompagner. Et aux yeux de tous, le précariat commence à prendre un visage politique précis. Il s’agit de deux millions de personnes clouées dans cette condition sociale qui concerne aussi bien le haut des qualifications professionnelles que le bas. Ce déplacement fut particulièrement intense sur le plan humain. Parmi ceux qui luttaient je reconnus des visages que j’avais croisés ailleurs dans les manifestations et avec qui j’avais bavardé. Je retrouvais aussi un camarade qui se présenta à moi comme membre du Parti de Gauche. Une grande chaleur humaine s’exprimait dans les gestes et les remerciements qui m’étaient faits pour être venu si vite. On m’annonça qu’Olivier Besancenot aussi viendrait sur place. Je sortais du hall de l’entreprise quand on vint me dire que la table ronde demandée au ministère était accordée. L’émotion était à son comble. La campagne peut entrer utilement en résonance non seulement avec les thèmes des luttes sociales mais avec leur tactique elle-même.
Je ne laisserai pas mon récit dans une version univoque euphorique. S’il y a beaucoup de succès d’estime et de beaux moments en grands nombres, nous traînons aussi nos problèmes. Des problèmes ? L’insuffisante circulation de l’information. Elle est pour l’heure déléguée à chaque parti pour ses adhérents et réseaux. Je crois qu’il faudrait mettre sur pied un système d’envoi automatique direct de la lettre de liaison que met au point Marie-Pierre Vieu. Ce n’est pas seulement que je ne voudrais pas me voir reprocher une rétention de l’information qui n’est vraiment pas de mon fait. C’est surtout que je ne voudrais pas être privé de tous ceux qui veulent aider concrètement. Car comme dans toute campagne, celle-ci comporte la dose habituelle de donneurs de conseils qui ne font rien et d’actifs qui n’aiment pas se faire mousser. L’autre difficulté est de faire vivre une action vraiment collective. Car entre les déclarations sur le sujet et la réalité, il y a un monde. Je pense que la difficulté, une fois de plus, est très technique. Il s’interpose entre mon action et mon besoin terrible d’aide et de partage des tâches un formalisme qui tient aux mécanismes parfois lourds des structures de parti, à la difficulté naturelle d’information en leur sein et, parfois, aux diversités et aux enjeux de pouvoir qui s’y expriment. Je n’ai pas l’intention de m’en mêler ni d’y participer. D’ailleurs je n’ai pas le temps. Je suis dans l’action en permanence. Pour finir, cela me renforce dans l’idée que seul fonctionne très bien ce qui est fait à partir d’initiatives autonomes. C’est-à-dire ce qui vient de l’invention du terrain et des groupes de personnes qui s’assemblent pour agir d’après leur propre plan de travail. Je répète donc la consigne : « n’attendez pas les consignes ! ». Mon modèle de campagne reste celui de 2005. Chacun agit d’après ce qu’il sait utile.
Au demeurant je ne voudrais pas laisser penser que je me plains de l’action des partis du Front de Gauche, car j’en connais la contribution décisive à la mobilisation qui s’engage. Par exemple j’ai découvert avec intérêt le tract de quatre pages édité au niveau national par le Parti Communiste pour populariser le programme « L’Humain d’abord ». Certes, si on m’avait demandé mon avis j’aurais sûrement choisi une photo de moi moins… mouvementée. Mais après tout, le poing fermé et le programme à la main, pourquoi pas ? L’extrait de mon discours qui a été fait est intéressant et la version du résumé du programme est efficace. Certes je préfère la version de ce document qui a été établie collectivement. Mais comment ne pas mesurer le chemin parcouru dans l’intégration du Front de Gauche quand un tract de cette sorte est édité avec un éditorial de Pierre Laurent mais sous le seul timbre du Front de Gauche sans aucune référence partidaire. Ce signe, les contenus des discours, tout montre une intégration idéologique et pratique croissante, d’autant plus forte qu’elle est choisie. Chacun emprunte aux autres et en fait son miel. Sur le terrain il en va de même. Mercredi soir, à Poitiers, avant la séance des assises internationales du journalisme à laquelle je participais, on fit entre militants une pause photo pour les législatives avec les candidats. Un moment amusé et joyeux où nul ne se souciait d’étiquettes. Cette scène se produit partout où je passe dans une ambiance d’amitié et de complicité qui sont un formidable moteur d’enthousiasme humain !
Cependant je ne crois pas du tout utile que les partis effacent leur identité. Du moins tant qu’il s’agit d’agir et de convaincre autour de soi. La personnalisation dans l’élection présidentielle est très forte. Dans la législative aussi, il faut bien le noter. La présence et l’expression des partis rééquilibre l’expression. Mais surtout elle donne à voir un processus collectif et civique. En le voyant, on comprend qu’il s’agit d’une campagne politique, qui met en mouvement une diversité de motivations et d’approches des problèmes. Ce que je dis là s’applique évidemment avec la même force aux collectifs, groupements et réseaux et personnalités qui sont déjà présents dans notre campagne. Bref, leur pluralité est un atout et non une difficulté ou un problème. Si chacun explique, de son propre point de vue, ce qu’il fait là, nous sommes tous plus forts. Mais comment empêcher alors, du seul fait de leur force militante, que les organisations politiques n’écrasent la diversité des participations ou ne donne l’impression de vouloir s’approprier le Front de Gauche. Cette question tous les militants se la posent car tous veulent bien faire, je le sais. Tous veulent élargir l’action tout en restant eux-mêmes, comme je le leur demande instamment. Elle concerne en premier lieux les plus importants partis en nombre de militants et présence de terrain, dans notre coalition, que sont le Parti Communiste et le Parti de Gauche. Je ne sais pas répondre à leur place et ce n’est pas mon rôle de le faire. Mais ils doivent traiter ce problème. Et de plus ils doivent répondre au problème que posent ceux qui veulent militer et être associés à la campagne sans être membre d’aucune de nos formations parce que tel est leur choix. Ceux-là ne doivent pas être mis en tutelle non plus dans l’action et le débat. Mon conseil, je l’ai donné au secrétariat du Parti de Gauche qui m’avait associé à sa séance d’organisation de la campagne. Les assemblées citoyennes sont l’outil. Comment les constituer ? Il y a mille formules différentes. Ne figez rien. Multipliez les modèles. Surtout, tenez à distance le formalisme de nos anciennes pratiques. Le but est que des gens qui ne l’ont jamais fait s’impliquent, parlent, et surtout agissent.
Une formule très active et simple pour démarrer est l’écoute collective d’émissions politiques. Il faut avancer avec prudence et méthode. Prudence car ce ne sont pas des petits meetings. Une écoute collective peut aussi bien se faire à son propre domicile que dans une salle communale ou dans un bar qui l’accepte. Ce qui compte c’est de faire circuler la parole et de pousser à réagir. Dans cette campagne il faut que les émissions essentielles auxquelles je participerai, mais d’autres aussi, soit appropriées et leur contenu mis en débat. C’est le moyen de contourner la logique superficielle du rapport à la télé qui fascine, domine, puis s’efface de l’espace mental. Nos écoutes collectives font de nous des télé-participants, ce qui est tout autre chose que de la télé consommation. Nous avons fait un premier exercice de ce type avec mon passage à TF1 le 20 octobre. Nous recommençons l’opération écoute collective à l’occasion de mon prochain passage à France 3. J’ai donc confié l’impulsion de cette opération pour le 20 novembre prochain à Eric Coquerel. Eric vous le savez est en quelque sorte mon couteau suisse dans cette campagne. De son plein gré cela va de soi. C’est une sorte de conseiller spécial comme on dit, qui passe d’une mission à l’autre tout en gardant les attributions qu’il exerce au Parti de Gauche que préside Martine Billard et au comité de coordination de campagne qu’anime Christian Picquet. Il me permet de ne pas bousculer sans cesse le plan de travail de François Delapierre le directeur de campagne qui doit lui, organiser la lourde machine du quotidien avec sept formations politiques et la planification de l’action à plusieurs semaines. L’opération d’écoute collective permet une politisation diffuse et percolante en quelque sorte. Un bar où l’on suit une émission de politique aussi naturellement qu’à d’autres soirées on suit un match de foot, change l’ambiance et la perception de la politique dans la population environnante. Pour ceux qui y participent, à la maison, au bistrot, ou en salle, le débat, la parole rompt la glace, enhardit. Je vous signale deux liens qui permettent d’accéder à des vidéos qui racontent deux de ces soirées, en salle. J’aimerais qu’on dispose d’autres vidéos, donnant d’autres exemples. Beaucoup de mes lecteurs sont capables de faire de tels films. Je compte sur vous.
Peu de gens peuvent s’imaginer ce qu’est la cadence de travail dans de telles circonstances. La mienne, on la devine. Mais celle des camarades qui m’entourent ? C’est terrible. Aucun d’entre nous n’a jamais fait cet exercice. Les journées sont à rallonge pour ceux qui sont là en permanence. Et tout autant pour ceux qui viennent entre leurs heures de travail professionnel. De nouveaux venus sont arrivés qui viennent prendre le relais. Mon ami Christian Marre par exemple. Il fait le chef de cabinet. Bénévole, bien sûr. Il est même venu s’installer provisoirement aux Lilas. Six mois de sa retraite consacrés à la campagne ! Précis, efficace, fraternel. Et combien d’autres, femmes et hommes ! Porté par eux je me sens inépuisable. Les équipes qui sont au travail m’alimentent sans trêve de notes. Mais aussi d’actions que nous menons tambour battant, avec ou sans moi. Et partout où je passe je constate une formidable motivation humaine. La cadence ne faiblit pas. L’inventivité non plus. Lundi l’événement ce sera le lancement de la nouvelle version du site « Place au Peuple ». Un bond en avant. Je n’en dis rien vous irez voir. Nous avons tenu compte des centaines de messages reçus pour critiquer la précédente version. En fait nous savions tous que cette version était provisoire. Par la force des choses. Mais il était intéressant de savoir ce que les utilisateurs militants attendaient.
L’autre événement ce sera le lancement de la web-série ! Pour moi c’est un pari. Pour ceux qui la réalisent c’est un énorme défi. Une web-série en cours de campagne et qui la raconte, cela ne s’est jamais vu, jamais fait nulle part. Même pas « aux-Etats-Unis-dans-la-campagne-d’Obama », cette comparaison tarte à la crème de tous les ébahis de la com. Ceux-là veulent faire modernes et sont incapables de faire mieux que d’imiter ce qui a déjà été fait sans rien inventer de nouveau. Cette invention, voilà le défi, une fois de plus. Après les crieurs du métro, le théâtre de rue, les commandos culturels, en attendant les murales politiques, voici la web-série ! Et pour moi, le pari, c’est que je ne contrôle pas le récit. Ce n’est pas moi qui écrit le scénario, ni qui le relis. Ni le directeur de la campagne. Certes, le grand chef d’orchestre de la web-série, Arnaud Champremier-Trigano dirige la mise en œuvre de la communication de ma campagne. Et c’est un esprit politique engagé. Pour autant ce n’est pas un adhérent d’un de nos partis. Il fait partie de la génération « Front de Gauche ». C’est leur mentalité particulière, diverse par nature que je découvre avec eux et leur façon de faire. La web-série ne fonctionnera sûrement pas autrement, j’en suis certain. Il y aura trente cinq épisodes. Une bonne dizaine de réalisateurs bénévoles différents s’y impliquent. En fait, lundi, je découvre le premier épisode, comme tout le monde. J’ai confiance, bien sûr. Mais je me demande aussi ce que je vais découvrir.
De Gaza, vendredi dernier. Paul Murphy, membre du Socialiste Party d’Irlande, député GUE/NGL se dirigeait vers Gaza à bord d’une flottille irlando-canadienne venue apporter de l’aide humanitaire, des livres et des médicaments notamment, aux assiégés de Gaza. Comme on le devine l’armée israélienne s’y est opposée. On connaît la disproportion des forces. Elle a harcelé la flottille plus de trois heures. Jusqu’à faire entrer en collision les deux navires, le Saoirse et le Tahrir, au risque de les faire couler. La cargaison est bien évidemment endommagée. L’armée israélienne se félicite pour sa part d’un abordage sans blessés, réalisé avec toutes les précautions nécessaires. En toute hypothèse et quoi qu’il en soit, en droit, il s’agit d’un acte de piraterie puisque tout cela a eu lieu dans les eaux internationales. De plus Paul Murphy signale que l’un des passagers canadiens aura des difficultés à marcher à la suite des décharges de taser qu’il a reçu et après avoir été battu comme il l’a été. Les militants et le personnel navigant, dont aucun n’était armé, ont été menottés et privés de leurs effets personnels avant d’être emmenés de force en Israël. D’abord au port israélien d'Ashdod, puis à la prison de Givon. Sur place, il leur a été interdit de passer les appels téléphoniques auxquels pourtant tout détenu à droit. Pourquoi ? Ce n’est que dimanche que notre camarade Paul Murphy a pu donner quelques nouvelles lors d’un entretien téléphonique d’à peine trois minutes. Voici ce que Paul a rapporté : "A la prison de Givon les autorités ont tenté de nous désorienter par des privations de sommeil, le retrait de nos montres et les horloges de la prison indiquant de fausses heures. On ne nous a donné aucun délai sur la durée où nous allons être gardés avant le procès d'expulsion. On nous a nié le droit, prévu par le droit israélien, de contacter nos familles dans les 24h suivant notre arrestation". Pour l’heure, Paul et les autres militants sont toujours en prison. Pourquoi ? Parce qu’ils refusent de signer l’ordre de transfert vers leur pays d’origine. En effet celui-ci stipule qu’ils sont entrés illégalement sur le territoire israélien. De fait ils n’y sont pas entrés illégalement mais sous la contrainte de l’armée israélienne et n’ont jamais eu l’intention de se rendre en Israël puisqu’ils faisaient voiles vers Gaza. Tous ceux à qui j’en parle haussent les épaules. Entre amertume, révolte et indignation.
@sethangkormwa 151
Dans votre commentaire il y a de votre part confusion entre la " démocratie représentative" (les individualités citoyennes ne sont sollicités que de loin en loin pour déléguer leur droit de décision) et par ailleurs le nécessaire regroupement dans des partis, le sentiment d'appartenir à ou d'être en empathie avec telle ou telle classe ou catégorie sociale, dans une société ou les individus n'ont pas a priori le même pouvoir, mais se répartissent entre dominants et dominés: d'où la nécessité d'organiser les luttes et les idées: la conscience collective se constitue par conjonctions partisanes. Ou bien c'est le libéralisme libertaire impuissant, "la liberté du bouchon sur la mer" disait Paul Valéry.
Quelques mots après avoir fini ma nuit en regardant le Bondy blog café... toujours et encore je ressens des points communs à chaque nouveau texte que je lis. En quelque sorte tu réalises mon rêve Jean-Luc Mélenchon.
Intéressant le Bondy blog café, mais attention, c'est un saut dans l'inconnu.et on est toujours sous le fil du rasoir dans ce type d'émission.
Mais je voulais juste mettre un mot d'encouragements pour tout ce que tu as fait depuis 2005, mon garçon. C'est khôlhôssal. Bravo!
Je ressens aussi un peu de spleen.
Jean Luc, tu seras le Président de tous les Français et pour cela tu seras le candidat du peuple français. Tu parles directement à chaque Français et pas seulement aux militants réunis du FdG et aux sympathisants dont tu es le candidat officiel. Nous le savons bien, ces militants sympathisants voteront tous pour toi. Tu seras élu par des citoyens qui te veulent comme Président des Français et de la France et non pas président du FdG. Et tous ces citoyens n'ont pas à se sentir prisonniers ou redevable au FdG. C'est ainsi!
Alors laisse vraiment les partis du FdG se débrouiller. ils feront au mieux. Toi tu parles aux Français et à chaque Français.
Jean Luc, nous voulons changer le monde sur le partage des richesses. C'est énorme et nous avons un candidat c'est toi!
Chaque Français fraternel doit vouloir voter pour Jean-Luc Mélenchon pour en faire notre Président.
La victoire est possible. C'est d'ailleurs peut être maintenant ou jamais (car on ne peut pas tenir dans ces inégalités jusqu'en 2017!)
Nous devons convaincre que nous pourrons financer l'action de l'Etat en empruntant partiellement à taux zéro auprès de la Banque de France ou la BCE, et ce, le temps que nous puissions montrer à d'autre peuples européens, que le partage est possible et la méthode est bonne. Et boule de neige partout ou il y a des frères humains... tu sais évidemment tout celà !
Je suis toujours au PS. Je crois encore à l'union de toutes les gauches. Et je...
Bonjour,
Alexandria 144, les méninges encore fraiches, je vais essayer de continuer à décrypter les mécanismes de l'ogre capitaliste, genre caverne d'Ali Baba elle va exploser tant qu'elle regorge grassemement de richesses volées.
Les mécanismes mis au point par ces picsous sont très performants dans la grande truanderie, un très juteux ce sont les bourses reliées entre elles par les bécannes ultra calculatrices, ils mettent sur la table des casinos planétaires une telle somme en devises plutot fortes sur la table du jeu gagnant à tous les coups que implacablement ça bouge et engrange aussi bien à la hausse qu'à la baisse, c'est totalement crapuleux et y en, a qui y croient...Tu vois le degré d'aliénations au système mafieux.
Nous pourrions ajouter au Tribunal des flagrants délits et délires les spécus sur les matiéres premières et sur toutes les devises, là c'est abyssal.
Les poles publics financiers et bancaires vont ètre très riches et pourront financer à 0% toutes les PME qui inquiètent beaucoup certains et certaines, les projets artistiques, genre film "Les Temps Modernes" film Américain très connu. Les congés payés aussi.
Pour le @ 151 "C'est lorsqu'ils sont inorganisés que les individus ont le plus de qualités". Alors là, ça doit ètre tellement fort que j'ai rien compris pendant la grande résistance 33/45 il fallait une sacrée organisation pour abattre les très organisés ss et autres collabos pire que ces derniers. Nous sommes en résistance pour justement casser cet individualisme impuissant, car un vote c'est bien mais 99% de votes pour se libérer c'est beaucoup mieux.
@Nicolas G30
Pour compléter la réponse de Dim:
Le taux des anciennes obligations ne varient pas, par contre, quand les taux d'intérêt montent lors de l'émission des nouvelles, la valeur des anciennes obligations baisse (si elles sont vendues sur le marché secondaire avant l'échéance).
Le pire chaque année, c'est pas seulement les intérêts de la dette mais son refinancement car beaucoup de bons à 3, 5, 10 ou 30 ans arrivent à terme et doivent être payés.
Alors on ré-emprunte pour rembourser.
"Le plan d’austérité de François Fillon est une erreur en tous points."
Aucun new deal, que des mesures de sans courage, de petits chef aux ordres, Fillon et sa bande sont juste des gestionnaires incompétent sans réflexion profonde, mais doit-on les blâmer, ils ont pas le pouvoir qu'ils pensaient avoir, sont assis sur un siège éjectable, mais si un pouvoir a les moyens de se faire respecter seraient ils pareils ?
@92 et 93
"Mais que Marie-George Buffet reste modeste."
A mon avis, elle ne vous a pas attendu pour le rester et quoi que vous en pensiez son rôle à l'égal de celui de Jean-Luc Mélenchon a été déterminant pour que voie le jour le Front de Gauche et je ne trouve vraiment pas constructif cette façon de rabaisser l'enthousiasme de camarades qui se réjouissent de tous ces rapprochements militants s'opérant ici et là sur le territoire. Merci à ce camarade communiste qui valorise avant toute chose l'enthousiasme des uns et des autres si indispensable pour affronter en commun les difficultés de notre bataille et suivre le chemin non encore tracé par nos pas de la révolution citoyenne.
J'entends bien que nous n'avons pas d'autre choix que d'avoir le choix, mais ce n'est pas plonger dans l'idéalisme que d'en reconnaître la nécessité et de se ranger à cette nécessité comme l'a fait Marie-George Buffet pour ouvrir le champ des possibles en réduisant celui de la contingence.
D.M. membre du Parti de Gauche
97 @Alexandria
« Arrêtons de croire que les larbins gouvernementaux de l'oligarchie commettent des erreurs. Non, ils suivent la ligne de leurs maîtres »
Tout à fait d’accord, Je l’ai déjà mentionné dans d’autres commentaires, Ils sont là pour privatiser tous ce qui a de rentable dans nos services publics, sécurité social et retraite, mais avant, il leur faut dégraisser « les mammouths » et faire baisser les salaires, ils ne se trompe pas, tout ça est calculé, et il vont aller le plus loin possible, toujours en montrant « la Grèce » pour le moment, en disant voyez ce qui va vous arriver si vous n’êtes pas d’accord de faire ce que le vous l’on dit.
Et ça marche, aujourd’hui, Hollande (35%) Sarkozy (+de20%) MLP (14%) près de 70% de la population ne bouge pas, ne crie pas au scandale, non c’est « On ne peut pas faire autrement ».
Je rejoins Alexandria sur le fait que le FdG gagnerait à mettre en avant d'autres personnalités sur la scène médiatique. Jean-Luc Mélenchon est le représentant idéal du FdG mais pour beaucoup de gens le FdG c'est Mélenchon et réciproquement. Clémentine Autain et d'autres doivent apparaître sur les affiches pour être identifier au FdG, l'arrivée de Jacques Généreux est une très bonne nouvelle. Au passage la Photo de Jean-Luc Mélenchon à la fête de l'Huma serait une belle affiche pour la campagne.
Sans rapport avec ce billet mais je viens de visionner le débat JLM-Eva Joly lors du salon Marjolaine sur http://www.placeaupeuple2012.fr
Je suis étonné que n'a pas été évoqué comme ressource énergétique renouvelable d'avenir le phénoménal potentiel de nos poubelles dont nous ne savons que faire Il s'agit de la méthanisation de nos déchets ménagers, agricoles et industriels.
J'ai l'impression que c'est là un gisement mis sous l'éteignoir car susceptible de rendre autonome des grands fournisseurs le particulier et jusqu'aux collectivités territoriales.
Imaginez un village qui produit son gaz, ça chauffe, ça produit de l'électricité et ça peut même faire tourner le tracteur.
Cet intox,cette passivité,cet individualisme de rabacher à longueur de répétituon " On ne peut pas faire autrement", et le sempiternel " C'est impossible, "ils" ne voudront jamais" et aussi "Ils sont trop forts", et un éclair d'idée rabachée en boucle " Mais nous n'avons pu d'argent" alors qu'il vient de croiser des voitures à 300 000 euros à profusion, et aussi " Mais qui va payer si c'est le Fd G" et pourtant payant de plus en plus avec les TVA,les directs, les autres taxes sur les taxes,les impots locaux,fonciers et le reste avec les salaires bloqués et à la baisse constante avec le précariat,chomage comme avenir, oui Louis St O 162 ça décourage un peu, mais aussi paradoxalement ça regonfle pour retrousser les manches et pulvériser ces sondages qui participent à l'intox du formatage.
Si bien que je ne les lis jamais,et il faudra que dès que je revois Stéphane Rosez (?), rencontré à un espace Marx, de lui demander si ça bidouille toujours autant, la réponse est claire et elle avait été précisée dans un commentaire très prècis et scientifique faisant la différence d'approche entre ces sondages commandés et la recherche autre.
Par cotre j'entends ces aberrations et sur le terrain souvent téte baissée nos compatriotes ma traqués et encore debout; Mais quel boulot.
Merci à M. Mélenchon et l'ensemble du Front de Gauche de nous permettre de retrouver goût et intérêt pour le courage politique.
Question démocratie : l'Europe peut-elle être démocratique? Fondée pour accélérer le développement économique et soutenir la paix, en tout cas c'est ce qui est dit dans les manuels d'histoire, l'Europe, communauté ou union, n'a jamais œuvré au rapprochement des peuples ni à leur expression. Ne faudrait-il pas fonder l'Europe des peuples en dehors de l'union et de l'euro par des mouvements ascendants plutôt que d'appeler une Europe des peuples qui ne sera jamais descendante puisque la voix du peuple fait peur aux néolib et à leur police, les agences de notation ? L’Europe des peuples pourrait commencer par l'Europe des indignés. Pourquoi pas un grand rassemblement des indignés dans un lieu neutre, un lieu non politique mais un lieu d'expression, une Agora géante (le Mont Olympe, ce serait drôle) ? Pourquoi pas une Europe des familles facilitant des échanges entre familles - quelque soit leur état de composition - qui peuvent s'inscrire dans le temps d'échanges culturels... Et non dans la semaine d'un échange linguistique ? Pourquoi pas une Europe des enseignants rassemblés pour travailler autour de leur travail, de la nécessité de réaliser des apprentissages en commun pour se connaître et non, seulement, pour aider leurs élèves à franchir la barrière de la langue ? Pourquoi pas d'autres Europe que celle qui nous est pitoyablement offerte par nos dirigeants à genoux devant les marchés, des Europe plus ambitieuses dans la relation entre les peuples et pas seulement tyranniques avec leur pognon ? L'Europe des peuples peut-elle partir du bas, de la rue, des écoles, des immeubles, des gens, de nous ? Et, si oui, comment ? Par quels liens associatifs ? Par quels liens d'échange ?
@sethangkormwa(157)
Les dissensions entre organisations partisanes ont eu pour causes aussi des luttes de pouvoir entre organisations mais de façon secondaire. Elles sont mises en avant dans la production culturelle d’une opinion publique asservie au pouvoir dominant Tu as écrit « Nous avons passé des décennies avec moins de précarité qu’aujourd’hui et l’absence d’engagement était la même » C’est méconnaître que le désengagement politique et syndical fut progressif ! Et il faut prendre en compte la complexité des rapports sociaux dans nos sociétés modernes : Car (et je pense que c’est nécessairement) l’analyse des moyens d’adapter les revendications et les besoins sociaux à l’évolution des moyens de productions demande du temps, pendant lequel elle diffère selon les intérêts des groupes, et ne correspond pas à la façon dont les gens ressentent, vivent, ces contradictions. Et cependant la conscience collective a mûri, dans la diversité, et un Front de Gauche s'est construit par le regroupement d'associations et partis organisés. En réunion de collectif je disais cette semaine : Quand j’étais jeune le P.C.F avait pour slogan « Changer la vie ». "Vivre et travailler au pays" Aujourd’hui ce n’est plus un slogan défensif face à la régression sociale, c’est le programme concret de l’union dans le Front de gauche, pour construire un autre monde possible. Nous, nous pouvons !
@ 101 Louise Michel dit:
Cher camarade Mélenchon,
Tout d'abord, à juste raison, vous aviez fait remarquer aux auditeurs du Bondy Blog Café que le militant de gauche se devait de lever le bras gauche ! Mais que vois-je sur la première photo de ce billet ? Un point droit levé ! Hum, hum !
Allons, allons ma chère Louise, la photo est mise en page à l'envers, tout simplement, que celui qui a fait cette erreur énooooorme se dénonce immédiatement, ou si c'est pour la dynamique de l'image, il lui fallait détourer son personnage et le remettre en bonne place dans le bon sens. Preuve de se que j'avance le drapeau PCF lui même à l'envers.
Je suis en train de regarder les petites vidéos. J'essaie de tout bien comprendre pour pouvoir convaincre des gens autour de moi. Alors qui peut m'expliquer la chose suivante ?
Un monsieur parle de la dette. Il annonce "la charge de la dette est de 60 milliards". Un peu plus tard, il parle de la dette de 1700 milliards.
J'ai une autre question : techniquement, comment refaire passer les 10% des revenus du capital à ceux du travail ?
Merci pour vos réponses. Pour les gens qui n'ont jamais étudié l'économie, tout cela est loin d'être simple !
101 @Louise Miche
Au sujet des logements : « Pourquoi le front de gauche n'insiste-t-il pas plus sur ce thème préoccupant? Propose-t-il par exemple d'encadrer le prix des loyers? »
Il suffit de lire le PPP, Au paragraphe « Plan d'urgence pour le logement et contre la spéculation immobilière », page 19-20-21-22
Je ne vous réécrit pas ce qu’il dit, trop long !
Si vous ne l’avez pas acheté, faites le, 2€ (vous ne pouvez pas ?) il existe une version en ligne sur le site du PCF.
Amicalement
Pourquoi dire que le plan d’austérité est une erreur, car il va augmenter la dette ? Pourquoi parler de l’absurde stupidité d'un système ? Le capitalisme se nourrit bien de la dette et surtout de la dette, non ? Alors pourquoi chercherait-il à la diminuer ? Bien sur il sera de plus en plus difficile d'effectuer ce hold-up sur le travail des peuples sans risquer des révoltes populaires (bien qu'on en soit loin si l'on en juge par, les 5% attribués par les sondages au Front de gauche et par ce qu'on entend autour de soi).
Vous dites aussi que vous ne regrettez pas les 2 premiers ministres Papaandréou et Berlusconi, mais seulement la façon dont on les a éjectés,vous disiez déjà cela de Kadhafi, et de l'intervention de l'OTAN.
Mais dire qu'on ne les regrette pas c'est déjà excuser, à moitié l'intervention par la force c'est du moins comme cela que je l'entends, et c'est regrettable. Peut-on croire encore à une élection présidentielle en mai ?
@Marie
Les "petites vidéos" sont visibles aussi en grand, en cliquant sur le pictogramme "grand écran" en bas à droite.
@Tous
On recherche activement une vidéo du débat Jean-Luc Mélenchon - Demorand à Lyon aux "Assises du Journalisme".
Quelqu'un a vu cette vidéo quelque part ?
Louis St O à 10h00
Et ça marche, aujourd’hui, Hollande (35%) Sarkozy (+de20%) MLP (14%) près de 70% de la population ne bouge pas, ne crie pas au scandale, non c’est « On ne peut pas faire autrement ».
Et quand est-ce que ça ne marchera plus ?
Peut-être lorsqu'ils auront la certitude qu'une autre façon de vivre est possible. Cette autre façon de vivre est proposée par le FdG. Il ne reste plus qu'à ce que le peuple la fasse sienne.
Le peuple tourne le dos aux partis politiques depuis longtemps si ce n'est depuis toujours. Ce n'est pas la faute du FdG. Il est tout nouveau et pourrait en profiter pour tirer les enseignements de cette séparation entre peuple et partis. Et ainsi faire cause commune avec une majorité de ces 98 pour cent de gens qui n'adhèrent à aucun parti.
Mais pour cela il faut prouver qu'on est réellement nouveau avec des façons de fonctionner nouvelles, des relations entre les adhérents nouvelles. Et surtout des relations entre le parti et le peuple nouvelles aussi.
@marie
La charge de la dette= les intérêts (qui doit être plutôt autour de 50 milliards)
La dette= le montant total de l'argent emprunté (qui est autour de 1 500 milliards)
@ Tous et plus particulièrement à @ 108 palumbo viviane qui illustre parfaitement ce commentaire que je réservais mais qu'il est temps de donner.
Ce n'est plus l'heure de la modération
Ce n'est plus le temps de l'hésitation
C'est juste le moment de la justice.
Je m'adresse ici aux sages du CNR, aux indignés, aux hommes et aux femmes de bonne volonté, aux républicains et républicaines de cœur, enfin à tous ceux qui estiment que la démocratie n'est pas un vain mot et qu'elle doit continuer à vivre et à être représentée.
Que toutes les forces positives de ce pays s'unissent pour vaincre les maléfices du désordre qui s'installe, et pour faire barrage à la tyrannie et à la dictature de la finance qui voudrait nous voir plier.
Pour cela nous avons un Front de la vraie Gauche qui c'est constitué et qui à vocation à nous rassembler tous, sans avoir à être membre d'un parti politique, et, en gardant toute son indépendance pour ceux qui le souhaitent ainsi, ce Front de Gauche à un porte parole et candidat de grande valeur en la personne de monsieur Jean-Luc Mélenchon, les partis qui ont créé ce Front ont élaboré un Programme de gouvernement "l'humain d'abord" qui permettra les changements nécessaires et la naissance d'une 6ème république, je recommande à chacun de se le procurer, de le lire, d'y adhérer, et de nous rejoindre dans le combat quotidien, à savoir :
Que le principe du vote utile n'est plus viable
Que le moins pire est la porte des compromissions
Que seul un vote de conviction profonde sauvera la France
Que nous ne serons jamais un peuple de soumis.
Si vous aimez ce pays, votre pays, ce si beau pays, le voile du doute doit se soulever.
Vraiment pas malin, ni opportun de chipoter sur les motivations de nos camarades communistes. Ca n'est vraiment pas le moment. Le PC, me semble t-il, n'a plus rien à voir avec l'époque stalinienne et post stalinienne, cette denière période ayant duré, peut-être un peu trop longtemps. Mais il faut avoir l'honnêteté intellectuelle de reconnaître que même aux pires moments du stalinisme, le PC, qui était fort (environ 25% des électeurs + la CGT) remontait en permanence les bretelles à une SFIO qui voulait sans cesse manger avec le diable, et qui a été empêchée de faire encore bien pire.
Il a tenu la dragée haute, dans l'intérêt des plus faibles, aux capitalistes qui avaient eu pendant la guerre une attitude de collabos et avaient de ce fait une capacité limitée à la "ramener" face à des résistants authentiques.De plus le camp communiste (URSS, pays de l'Est, Chine) dont il n'est pas question de minimiser les fautes parfois très graves, du fait de leur seule existence, flanquait la trouille à tous les patronats de la planète. Ceux-ci, la mort dans l'âme, veillaient à ce que les salariés ne soient pas trop malheureux de peur qu'ils ne se révoltent et amènent au pouvoir des régimes communistes. La peur étant le commencement de la sagesse, l'oligarchie qui n'a momentanément plus peur fait n'importe quoi, l'arrogance en prime.
Le PC désormais est, sans aucun doute possible, dans le camp de la démocatie vraie et dans l'axe de Jaurès, comme Jean-Luc et comme nous : la justice sociale sans sortir des chemins de la liberté. Dans ces conditions, je me réjouis que le PC soit dans le Front de Gauche. Si cette alliance lui permet de se refaire une santé tant mieux.Il a beaucoup apporté au peuple aux heures sombres du stalinisme, il apportera encore bien plus au service de la République sociale. Moi je dis à nos camardes communists: bienvenue au club et Que se Vayan todos !
Merci tchoo pour la réponse.
Personne n'a répondu à ma deuxième question : techniquement, comment refaire passer 10 % des revenus du capital vers les revenus du travail ?
Zapping
Je dis "petites vidéos", mais je les regarde en grand (je suis nulle en économie, mais un peu moins tarte en informatique !)
@Ardéchoise 132-137
C'est le risque du second degré ! Je vis dans le monde rural, où la fracture numérique est profonde, entre les jeunes et les vieux, les ruraux et les rurbains, les manuels et les intellectuels, les vrais pauvres et ceux qui surnagent encore. Et parmi ceux qui y accèdent, les usages qui en sont faits divergent : e-commerce, e-musique, "le bon coin" ou les catalogues de bricolage pour les uns, recherche effrénée d'apports culturels, d'informations et d'échanges y compris politiques pour les autres. Internet n'est que le reflet d'usages culturels quotidiens. Ma voisine regarde TF1 et M6 et fait des mots fléchés. Pour moi,la campagne sur le net est indispensable, c'est le lien privilégié avec tous les camarades et sympathisants de partout, c'est la source d'informations, de débats, d'arguments qui complète au jour le jour la lecture des journaux et des livres.
Quant au militantisme sur le terrain, je rejoins Sethangkormwa 151-157, dans les organisations comme dans les associations, on passe plus de temps à s'occuper des rouages et des alliances qu'à écouter et s'adresser aux citoyens. Pourtant je suis complètement d'accord avec thersite 154 et Berdagué 156, sans organisation on n'a pas une seule chance de gagner contre le système. La grosse difficulté est s'ouvrir aux sympathisants et au-delà, et j'espère que la campagne populaire et citoyenne va essaimer de l'Usine des Lilas jusqu'à la moindre sous-préfecture. Pour celà il faudrait que les interfaces entre tous les animateurs à Paris et les acteurs de terrain fonctionnent dans les deux sens. Utiliser "place au peuple" et" initiatives citoyennes" pour faire remonter les actions locales sans cesser de conjuguer le beau précepte de la consigne du PG : n'attendez pas de consigne.
@ 134 cobalt dit:
@Jean-Luc Mélenchon Au siège de campagne l’ambiance est cependant glaciale. Le chauffage est en panne !
Je suis prêt à donner cent euros sur ma paye de 1300€ pour faire venir des spécialistes et réparer ce problème. Donnez moi l'adresse par mail pour que je puisse envoyer le chèque. Si on est une dizaine à faire ça, vous allez avoir un chauffage du tonnerre de dieu.
Suivi, je participe à la même hauteur, 100 euros, (svp webmestre laissez filer ce coup ci) le nom du responsable (donné ici) à l'usine et on envoie un chèque, allez ! ce soir on a réuni les fonds !
@ cronos et cobalt,
Moi aussi je suis prêt à donner quelques piècettes à hauteur de mon budget. Mais dîtes moi, quel système de chauffage avez vous prévu ? N'oubliez pas la transition écologique !
Bien à vous.
Pour le chauffage du site de campagne à l'usine, je suppose que si l'on fait un don à je soutiens votre action je fais un don. ça va servir? Non?
Je vois qu'il y aura un débat entre Jean-Luc et Jean-François Copé, personnage tout à fait détestable qui ne manquera pas de déblatérer l'éternel couplet des libéraux sur l'utopie des propositions du Front de Gauche parce que la crise est mondiale, que la "dette" doit être remboursée et patati et patata. Le tout sur un ton de mépris comme à son habitude.
Si Jean-Luc pouvait lui glisser cette monstrueuse anecdote pour lui fermer le clapet. Après la "France d'en bas" de Rafarin, les "moches" de je ne sais plus qui, nous voici devenus des "cloportes" ou encore "résidus de cette nature", les militants et sympathisants socialistes sont aussi concernés.
Que se vayan todos !
Perso, je ne m'inquiète nullement du débat de notre candidat avec ce serpent de Copé et je vais m'en délecter ! Ca sera déjà ça en attendant que Hollande finisse par sortir de sa tanière pour oser se confronter, comme tout candidat digne de ce nom, à un adversaire (de taille). Courage oui mais notre candidat n'en manque pas lui. Et c'est pour ça qu'on est tous derrière lui. On en a assez des timorés qui se contentent d'obéir aux ordres, on veut des qui sont capables de résister et qui le font avec brio, pour le plus grand bonheur du peuple !
@Cronos et @toutes et tous
Je trouve l'appel de chronos (175) tellement chouette, que j'en ai fait un appel au peuple de France en le modifiant quelque peu. Je l'ai mis sur la partie textes de mon site. Je vous propose, avec l'accord de chronos bien sûr, qu'à quelques un(e)s nous travaillions un peu cet appel. J'indique à la fin du texte les modalités. Ensuite il nous faudra le populariser et le faire signer à la fois sur le web et en format papier. Là aussi les idées sont les bienvenues.
Depuis le temps que je rêve d'un tel appel, je l'avais proposé à mon organisation politique sans succès. Et si on attend que les partis du front de gauche se coordonnent, on aura peut-être cet appel en mars. Donc "n'attendons pas les consignes" et allons-y. Il sera toujours temps de solliciter les partis lorsque le train de cet appel sera en marche.
175 Cronos
Je partage totalement cet avis. nous ne le répèterons jamais assez "el pueblo unido jamas sera vencido"
Seul le peuple est souverain, mais l'union de tous les citoyens convaincus que le changement réel est soutenu par le Front de Gauche doit compter pour tous ceux qui veulent un changement de société.
Oui Gérard Blanchet, si Cronos est d'accord (et il ne pourra que l'être), utilisons son texte comme appel au peuple. Perso j'adhère à 100 % à ses propos. Merci Cronos d'être si entier, ce n'est pas autrement que j'imagine les citoyens impliqués à voter pour un vrai changement, tant par le fond que par la forme. Le tout est d'arriver à convaincre, par cet appel, tous les malmenés, victimes du système, de se rallier à nous. Par contre, ne perdons pas notre temps à tenter convaincre les bobos (ceux là ne sont pas encore assez à la ramasse pour vouloir que les choses changent mais ils viendront à nous, par la force des choses sans qu'on ait à les supplier). Notre cible prioritaire est les mal lotis (cela pourrait être n'importe lequel d'entre vous demain qui perdrait son emploi), qui eux, sont en plein dans la tourmente et rien qu'à imaginer qu'on puisse faire naitre des espérances grâce aux idées défendues par le Front de Gauche, plutôt que des idées noires, ça vaut le coup de se démener et d'utiliser les forces vives et créatives de chacun pour parvenir à nos fins !
Moi aussi j'adhère avec force à cet appel, il résume bien l'idée de rassemblement autour des convictions et bien au delà des clivages partisans d'étiquette politique ou d'origine sociale.
Et en cela, je ne suis pas en accord avec ceux de citoyenne 21 : "Par contre, ne perdons pas notre temps à tenter convaincre les bobos (ceux là ne sont pas encore assez à la ramasse pour vouloir que les choses changent mais ils viendront à nous, par la force des choses sans qu'on ait à les supplier)".
Un appel au rassemblement n'est pas une diatribe contre un élément du corps social (et d'ailleurs avez vous même une définition de l'étiquette "bobo") contre les autres. La force d'un appel réside plutôt dans l'espoir de faire naître une étincelle de conscience individuelle et collective.
Je connais ainsi certaines personnes qui voteront Front de Gauche au premier et au second tour alors que leurs intérêts purement personnels et égoïstes devraient pousser à soutenir bien d'autres mouvements plus capitalistes.
S'arrêter uniquement à l'apparence des choses et des gens est dangereux si l'on souhaite remporter la victoire en mai 2012 !
Une petite vidéo de fr3 poitou, en attendant de trouver celle du débat jean luc Mélenchon - N. Demorand
Merci pour les précisions concernant la variabilité des Taux d'intérêts.
Stephan (187)
Pour moi, les bobos ce sont ceux qui n'en démordent pas avec leur vote utile pour Hollande. Je n'arrête pas de batailler ferme sur d'autres forums pour bien les mettre face à leurs manques de cohérence. Tout ce qu'ils veulent c'est continuer comme ça, parce qu'ils ont encore les moyens financiers de faire face aux duretés de la vie. Que pouvez-vous attendre de gens qui s'accrochent à leurs privilèges et qui par peur de les perdre, préfèrent voter pour un qui leur donnera de faux espoirs qu'ils continuera à les dorloter ? ils se retrouveront en slip et nous avec et franchement, il y a parmi les gens démunis, suffisamment de bonnes âmes à convaincre avant les bobos. Alors occupons nous des bobos en dernier, si vous voulez. Ce n'est jamais ceux qui ont trop à perdre qui se lancent dans la bataille, je vous assure. Il y a des exceptions bien sur mais ils ne représenteront pas la majorité !
Doxine à 11h45
on passe plus de temps à s'occuper des rouages et des alliances qu'à écouter et s'adresser aux citoyens. Pourtant sans organisation on n'a pas une seule chance de gagner contre le système.
Absolument d'accord. Tu associes ces deux remarques au lieu de les considérer incompatibles.C'est ce qu'il faut faire. Si on voyait cette association se généraliser, je serais des plus optimistes.
C'est évident qu'on ne peut rien sans organisation. Et l'organisition est une faculté merveilleuse des humains.Malheureusement certains finissent par la considérer plus importante que les humains. C'est dans ce piège qu'il faut s'assurer de ne plus jamais tomber. Et c'est simple : il suffit que la liberté d'expression de chaque individu soit inaliénable. Pas en théorie mais en pratique. Et on peut commencer de suite.
@Citoyenne 21
S'il est des exceptions que vous reconnaissez et dont je fais partie (je ne me considère pas bobo ou bourgeois ou je ne sais quoi encore... les cases ne m'intéressent plus car elles sont extrêmement réductrices, ne représentent en rien la complexité humaine et mettent à l'écart des femmes et des hommes qui pourraient être sensibles au combat du FdG). Alors c'est qu'il existe la possibilité de leur faire prendre conscience, qu'au delà de leurs petits intérêts égoïstes, il existe une alternative crédible et porteuse d'un grand souffle d'espoir.
Vous dites dans votre précédent post qu'ils ne faut pas s'occuper d'eux pour le moment et qu'il est préférable de convaincre les gens démunis et pourtant vous bataillez ferme sur d'autres forums en débattant avec eux ! Je crois que votre combat, notre combat, quel que soit sa forme, c'est de s'entretenir avec n'importe qui, n'importe ou de nos idées, de nos convictions et de notre immense espoir....
Et je suis heureux de pouvoir porter un drapeau multicolore et bigarré et fier de le brandir alors qu'il va à l'encontre de mes intérêts financiers car je porte au fond de moi (et je suis loin d'être le seul) l'espoir d'une humanité mutualiste.
Merci de débattre, ca fait beaucoup de bien !
Nb (à tous) : est il possible d'avoir accès à des programmes du FdG pour essayer de les vendre autour de nous ?
Michel Sapin conseiller financier de François Hollande prévient : "la gauche prendra plus pendant 2 ans pour donner plus après".
Que faut il penser de cette phrase (authentique) ? Je scrute désormais Michel Sapin car lui seul dit la vérité sur le programme du PS, et ça fait froid dans le dos notamment cette déclaration : "tout dépendra de l'état réel de l'économie française à la rentrée 2012".
Il y aurait donc un état fictif comme lors de l'arrivée de Papandreou en Grèce.
Si c'est ça le projet du PS, il va falloir augmenter par 2 ou 4 le salaire des CRS.
Non Stephan ; "tu me fais de la peine" n'est pas de la pitié. Dans le sud (relit Pagnol) nous le distribuons à tour de bras. C'est une sorte de blague à deux balles.
Avez vous remarqué ? il n'y a que Jean-Luc Mélenchon et E.Jolly qui s'y collent à beaucoup de manifestations, celle avec les journalistes, celle au salon Marjolaine. Les autres se pensent au dessus de tout ou de rien.
En parlant de Copé voila sa dernière intervention "Négociations PS-EELV : Copé tente de mettre de l'huile sur le feu" et je lis la suite sur le monde " "L'Elysée a passé consigne à l'UMP d'envenimer autant que possible les négociations PS-Verts", écrivait la journaliste du Parisien qui suit l'Elysée, vendredi, sur Twitter.
Se sont les négociations pour le nucléaire. En fait c'est le "petit" roquet de son maitre qui aboie. Mais mord-t-il ? La suite jeudi 17 face a Jean-Luc Mélenchon.
@ Cronos
Ne vous emballez pas. Loin de moi de minimiser la part d'inespéré, dans le rôle quelque part historique de Jean-Luc Mélenchon. Dans ma région, on dit parfois d'un tel que “c'est un soleil”. Pour dire un numéro, un rapide, un dégourdi... Le grand mérite du Front de Gauche c'est d'enfin entrer dans une pratique de l'unité-diversité inédite. Par laquelle la révolution citoyenne se donne de préférence les moyens de valoriser tous et chacun, que de dévorer ses propres enfants, comme ça a pu être le cas, n'est-ce pas, dans le passé (ce à quoi votre pseudo fait penser). Mais il faut parfois que le soleil s'éclipse pour faire place à la diversité. Il ne s'agit pas de lui vouer un nouveau culte. N'est-il pas vrai ?
@ 184 Gerard Blanchet
Merci camarade, je suis très touché, je viens de lire le texte que tu as modifié avec tact et là aussi je t'en remercie ; mais il faut considérer que cette contribution est la mienne et qu'il est hors de question d'en changer le sens, ce n'est en aucun cas un appel à rejoindre les assemblées citoyennes, c'est un appel à une prise de conscience et uniquement cela.
Je suis d'accord pour dépersonnaliser le texte en le rendant pluriel (le je remplacé par le nous, et je ne recommande donc plus,pour cela OK), mais il doit garder son anonymat (et s'il appartient à quelqu'un c'est à moi seul) c'est l'appel d'un français inconnu.
Il n'est pas question de livrer ce texte en pâture, à chacun de prendre ses propres initiatives, le collectif n'a d'intérêt qu'à l'aune du respect de l'individu, à ce propos j'aurais préféré que tu m'en parles au préalable, je vais encore passer pour un vieux grincheux.
Je reposte donc le texte corrigé et accepté par moi sur un second commentaire, ne disposant plus suffisamment de place pour le faire maintenant, merci pour ta participation et tes encouragements.
Merci à Génialle et citoyenne 21, j'ai retrouvé un vieux bouquin de Pagnol "Topaze" dans la bibliothèque léguée par mon grand père... je vais m'y atteler après avoir terminé Pierre Rhabi.
Concernant le débat Mélenchon - Copé, il est toujours intéressant de se renseigner sur la vie et le parcours politique d'un homme quel qu'il soit, même si l'on ne partage pas ces idées politiques.
Après avoir lu cela dans Wikipédia : "Longtemps considéré comme proche d'Alain Juppé puis de Dominique de Villepin, il fonde en novembre 2006 son propre club politique, Génération France.fr. Son slogan est « 0% petites phrases, 100% débat d'idées »", je suis assez curieux de l'entendre se confronter à Jean Luc Mélenchon sans tomber dans la petite phrase agressive ou dans la langue de bois manipulatrice (il ne faudrait pas que jean Luc Mélenchon tombe dans le piège). Pour ma part, et au vu de son expérience politique, il ne fait pas le poids !
@Alexandria (97)
Vous dïtes que la dette est largement fictive ? La dette existe belle et bien ! Elle n'est pas là par je ne sai quelle magie. Il y a eu un emprunteur et il y a eu prêteur !
Croyez-vous que la dette est fictive pour les agents économiques privés ? Les entreprises (notamment les PME et PMI) et les ménages sont très endettés ? Alors pourquoi un taux de surendettement de ces agents économiques ? Dettes qui représentent pour les ménages 53,9 % du PIB et pour celles des entreprises 65,5 %. Il faudra bien qu'un jour les politiques quelqu'ils soient se posent la question et y répondent ?
Pourquoi les gouvernants ne pourraient pas commettre des erreurs ? Un exemple et là vous allez pas dire que "c'était des "larbins" qui suivaient la ligne de leur maître" (je reprends votre expression même si je ne la partage pas !)
En 1981-1982, la gauche a fait une relance par la consommation populaire, l'inflation et le déficit budgétaire alors que l'environnement tant européen qu'international était à la récession, à la désinflation à la réduction des dificits ! Erreur : conséquences dévaluations (trop faibles pour être compétitives), hausse des prix, déficitifs commerciaux, enfoncement de notre marché intérieur, hausse du chômage devenant de masse (rappelez-vous le fameux franchissement des 2 Millions...)! Les seuls gagnants de la relance de 1981 furent nos partenaires européens principalement ! Nos produits ne furent plus compétitifs et les tensions monétaires furent qu'en 1982, un premier plan de rigueur touchera principalement la hausse des prix et le pouvoir d'achat (blocage des prix et des salaire durant 4 mois). En 1983, le choix de rester dans le SME (erreur que l'on paie encore et toujours !) entraîne l'austérité sur l'investissement comme sur la consommation qui sont durement frappés ! La désindustrialisation du pays et la remise en cause de l'état providence commencent (forfait hospitalier etc..)!
@ Gérard Blanchet et à tous
Voici le texte définitif avec lequel je suis d'accord, @ citoyenne 21, nous attendons avec impatience votre créativité personnelle, elle sera accueillie avec beaucoup de bonheur.
Appel au peuple de France
Ce n'est plus l'heure de la modération
Ce n'est plus le temps de l'hésitation
C'est juste le moment de la justice.
Nous nous adressons ici aux sages du CNR, aux indignés, aux hommes et aux femmes de bonne volonté, aux républicains et républicaines de cœur, enfin à tous ceux qui estiment que la démocratie n'est pas un vain mot et qu'elle doit continuer à vivre et à être représentée.
Que toutes les forces positives de ce pays s'unissent pour vaincre les maléfices du désordre qui s'installe, et pour faire barrage à la tyrannie et à la dictature de la finance qui voudrait nous voir plier.
Pour cela nous avons un Front de la vraie Gauche qui s'est constitué et qui a vocation à nous rassembler tous, sans avoir à être membre d'un parti politique, et, en gardant toute son indépendance pour ceux qui le souhaitent ainsi.
Ce Front de Gauche a un porte parole et candidat de grande valeur en la personne de monsieur Jean-Luc Mélenchon.
Les partis qui ont créé ce Front ont élaboré un Programme de gouvernement "l'humain d'abord" qui permettra les changements nécessaires et la naissance d'une 6ème république. Que chacun et chacune se le procure, le lise, y adhère et nous rejoigne dans le combat quotidien, à savoir :
Que le principe du vote utile n'est plus viable
Que le moins pire est la porte des compromissions
Que seul un vote de conviction profonde sauvera la France
Que nous ne serons jamais un peuple de soumis.
Si vous aimez ce pays, votre pays, ce si beau pays, le voile du doute doit se soulever.
@ Cronos,
Je m'étais permis de modifier légèrement ton texte relayé par Gérard Blanchet en mettant à la fin "le voile du doute doit se déchirer". Je peux comprendre que tu tiennes à ton texte, mais alors pourquoi changes-tu le "je" en "nous" qui c’est ce "nous" puisqu'il n'y a plus rien d'une rédaction collective?
@cronos
Il est impossible de t'écrire personnellement, ton email n'apparaissant pas sur ce blog.
OK sur la question assemblées citoyennes
Quand tu dis "Il n'est pas question de livrer ce texte en pâture, à chacun de prendre ses propres initiatives", veux-tu dire qu'il ne faut pas le faire connaitre très largement, voire d'appeler chacune et chacun à s'y associer, en gardant bien sûr le caractère "citoyen inconnu"?
Je note la phrase de Jean-Luc : "et d’actifs qui n’aiment pas se faire mousser". Entièrement d'accord mais l'activité d'un inconnu qui "n'aime pas se faire mousser" doit servir de tremplin à l'action et à la prise de conscience des autres et pour cela il faut, à mon avis, le médiatiser.
Je viens de voir ton texte, 2 intervenants m'avaient proposé 4 modifications :
républicaines et républicains
chacune et chacun
Que le moins pire devient compromission
le voile du doute doit être déchiré. plus actif que doit se déchirer qui est plus passif.
Les acceptes-tu? et on fait quoi maintenant de ce texte?
Fraternellement.
Gérard
Nouveau site pour suivre les assemblées citoyennes à Chambéry
http://savoie.fase.free.fr
[Edit webmestre : Lorsque vous proposez un lien dans le texte de votre commentaire, ne le mettez pas aussi sur votre pseudo. Cette répétition provoque le rejet par l'antispam et je suis obligé d'intervenir manuellement pour rétablir votre commentaire. Merci.]
A ne vivre que dans le passé on fourvoie l'avenir, que d'intelligence mal utilisée, quel gâchis.
Demain est un autre jour disent certain, certes, mais aujourd'hui c'est déjà hier pour l'impatient, ainsi de suite, comment voulez vous avancer une idée ou un projet quand il n'est jamais l'heure, trop tôt, trop tard, tant pis !… Dés lors rien ne se fait, nous sommes dans cette situation là, ici, le néant et sous nos semelles et l'on ne s'en ai pas aperçus.
J'en veux pour preuve une idée émise en décembre 2010 ici même concernant le projet de création d'un journal ponctuel de 16 pages pour diffuser à grande échelle (500.000 exemplaires) le livre de Jean-Luc Mélenchon "qu'ils s'en aillent tous" journal qui aurait pu être vendu à 20 centimes permettant le remboursement des frais (donc coût 0,00 euros) et permettant même une réédition de 500 000 nouveaux journaux distribués gratuitement dans les restaurants du cœur, au sortir de l'ANPE (pôle-emploi), dans les associations, aux SDF, bref à tous ceux qui n'ont même plus les 20 centimes à distraire pour l'achat d'un journal, la distribution faite par les militants du Parti de Gauche qui savent mouiller leur chemise, et ils sont nombreux, les mails envoyés aux responsables nationaux de l'époque sont restés lettres mortes, Jean-Luc Mélenchon en a t-il seulement entendu parler ?
Récidive en juin/juillet, cette fois pour proposer un journal en 4 couleurs, mais avec un contenu plus diversifié, pour notamment mettre en comparaison les programmes du FdeG et du PS, ce journal pouvant être hebdomadaire, vendu aussi un juste prix et s'autofinançant, retour sur investissement immédiat et ensuite coût nul (zéro), même indifférence.
Ultime proposition faite en septembre aux communicants du PG et du FdeG, toujours en attente d'une réponse, relance de la proposition du journal "LE PEUPLE" ici, avec une ouverture à souscription, jetée par le webmestre, alors "la consigne c'est qu'il n'y a pas de consignes"!…
Pas assez d'infos sur la situation économique réelle de la Grèce en ce moment.
Je m'explique : les médias ne parlent pratiquement que de la situation financière, à peine des manifs et des grèves, et quand ils en parlent c'est en adoptant le point de vue des "marchés"...
Il n'y a pratiquement pas de chiffres récents permettant de suivre la situation économique réelle de la Grèce. J'ai quand même vu une courbe des importations en Grèce depuis 2007 jusqu'au mois d’août 2011 : 40% en moins et un article expliquant qu'il n'y a plus de banques qui acceptent de financer les importations de pétrole brut. De nombreuses petites entreprises sont fermées (l'épicerie du coin, les artisans) mais je rien sur les grosses entreprises.
Ce catastrophique désastre économique grec se reproduit et se reproduira ailleurs dans la zone euro à cause des désastres financiers et politiques en cours, il faut le faire connaitre avant qu'on nous raconte que ce sont les grèves qui causent ce marasme économique!
@ G L (203)
La situation économique de la Grèce est aggravée par le refus de fourniture de produits essentiels par des compagnies productrices qui craignent le non-paiement de leurs marchandises.
Un exemple vient d'être fourni par le refus des compagnies pétrolières de livrer leurs produits à cet infortuné pays.
Mais l'Iran sauve la situation en acceptant de fournir du pétrole aux Grecs (source :Reuters)