14nov 11
Encore un mauvais coup des agences de notation :
Licenciements massifs à PSA
Communiqué du 15/11/2011
Voilà une information indispensable pour comprendre ce qui se passe à PSA.
Il y a une semaine, Moody’s menaçait de baisser la note de PSA. Résultat : alors que les bénéfices de l’entreprise progressent de 18% au premier semestre 2011, le patron jette à la rue des milliers de travailleurs pour « rassurer les marchés ».
Ainsi donc la finance commande les gouvernements et les entreprises. Les agences de notations sont leurs chiens de garde. Il est temps de rassurer les productifs en empêchant les financiers de continuer à nuire.
Dans cette note je traite du 11 novembre et de la dernière trouvaille de Nicolas Sarkozy au sujet des commémorations. Puis je reviens sur les Grecs. Et sur l’indomptable silence des dirigeants socialistes français à propos de la collusion de leurs camarades là-bas avec la droite et l’extrême droite. Sans oublier leurs ineptes injures contre moi ici. La moquerie contre « le capitaine de pédalo » a eu tendance à capter toute l’attention au détriment d’un long texte où Sarkozy mange bon également. Je vous donne l’intégrale de mon entretien avec le Journal Du Dimanche. Et je conclus sur le nucléaire.
Le 11 novembre a donné lieu à une décision du monarque quinquennal. Il l’a fait lire par tous les préfets et maires devant les monuments aux morts. Le parlement n’a rien eu à en connaître et personne n’a donné son avis. Ce qui nous garantit une décision cent pour cent Sarkozy. Dorénavant, il y aurait comme aux Etats-Unis un jour de la mémoire pour tous les morts pour la patrie. Funeste contresens historique. Certes les Etats-Unis d’Amérique procèdent de cette façon. Ce n’est pas étonnant. Ils ne parlent que d’eux et ne pensent qu’à eux. Mais nous ne sommes pas faits de ce bois-là. Notre histoire est différente. C’est le moment de faire de l’éducation civique. Les commémorations et célébrations, les termes ne sont pas absolument équivalents, ne se rapportent pas aux personnes mais aux événements et aux causes dont ils ont été les protagonistes. Le 11 novembre n’est pas seulement le souvenir de la personne des morts au combat. Le sens a changé avec le temps. Ce fut d’abord la célébration de la victoire et l’hommage aux morts. Jusqu’aux années quarante. Après la capitulation vichyste, la date devint subversive pendant l’occupation nazie. Quelques lycées et étudiants y risquèrent leur peau à Paris dont un apprenti pâtissier, membre du Parti socialiste que j’ai eu le plaisir de connaître. Après la guerre, dès le début de la construction européenne ce fut le thème du refus de la guerre en Europe qui domina tous les discours officiels prononcés devant les monuments aux morts.
L’appel des morts jouait alors le double rôle de l’hommage et de la prise de conscience de l’ampleur de la saignée. C’était très efficace. Jeune homme, les commémorations me laissaient narquois. J’étais tendance Brassens. Puis, est-ce parce que j’étais devenu bien tôt père de famille, l’écoute ou la lecture de ces listes interminables de pauvres gens décimés par famille entière me glaçait. J’ajoute que ma pensée se tournait d’égale façon vers les pauvres diables des tranchées allemandes. J’ai lu avec émotion les témoignages de fraternisation si férocement réprimés par les deux états-majors militaires. Je n’ai dû manquer que deux ou trois 11 novembre depuis trente ans, en général pour cause de refroidissement comme cette année. J’en fais l’aveu : je regarde alors la télé. Et quand je vais dans les villages, je regarde souvent le monument, juste pour avoir une idée, et une pensée, pour le nombre des familles fauchées. Je me souviens d’un jour où j’en ai vu un en Martinique. Je pensais aux jeunes hommes partis de cette île magnifique et dont les noms sur cette pierre rappelaient qu’ils avaient fini dans les boues glacées des tranchées. Du diable si je n’ai pas été chaque fois transi en y pensant.
J’avais lu Roger Martin Du Gard et quelques autres qui m’ont fortifié dans la communion humaine, si ce mot veut dire quelque chose. Bref, à travers mon exemple, j’essaie de montrer qu’une palette de sentiments civiques très différents sont appelés par une commémoration. Par contre, le 8 mai, on célèbre la défaite des nazis et de leurs larbins sanglants, les miliciens et les collabos. Ce n’est pas du tout la même chose. C’est une célébration politique. L’ennemi est nommé et on appelle à sa détestation. De même quand on fête la libération de nos villes. Ce n’est pas du tout seulement une affaire de morts pour la France. Mort pour la République, mort pour le socialisme, mort par pur patriotisme qui est l’amour des siens. Tous ne sont pas français. Ce sont des républicains espagnols qui entrent les premiers dans Paris qui se libère. Les morts, militaires, francs-tireurs et partisans, résistants ne le sont pas en service commandé dans un engrenage qui les écrase. Ils combattent de leur plein gré contre un ennemi qui est à la fois l’occupant de leur pays et une figure du mal absolu, une génération dont le crime est à jamais imprescriptible. Comment confondre ces deux dates en un seul moment ? Leur point commun est trop étroit. La mort et seulement elle. C’est une sottise.
A plus forte raison quand on prétend y ajouter les morts dans les guerres coloniales ! Bien-sûr, les combattants ont obéi. Bien sûr, leur mort doit être respectée. Mais qui peut, de bonne foi, placer les guerres qui les ont impliqués sur le même plan que celles dont nous parlons ? Voici la leçon. Les événements commémorés font sens pour les vivants pas pour les morts. Le pays qui décide une commémoration donne une direction pour le futur. Quand on est Français, c’est-à-dire républicain, cette projection de la pensée doit toujours tendre vers un message universel. Dire non à la guerre en Europe, le 11 novembre, fêter la défaite des nazis et de leurs complices contre lesquels nous entrerions de nouveau en guerre s’il le fallait, ne sont pas des célébrations franco-françaises. Elles mettent en jeu des sentiments communs aux Français et aux Allemands et d’une façon générale à tout être humain bienveillant. Elles fédèrent notre peuple dans un idéal simple de valeurs communes. Ce n’est pas seulement un devoir envers les morts que nous accomplissons mais surtout un acte d’éducation populaire en direction des vivants qui sont appelés à méditer les conséquences de leurs actes politiques. La bouillie bien pensante à la sauce Sarkozy n’a aucun sens particulier. Elle réduit tout à la seule dimension du devoir d’obéissance jusqu’au sacrifice suprême. Mais l’esprit républicain n’est pas fait que de cela. Il implique aussi, dans certaines circonstances que la conscience doit savoir reconnaître, le devoir de désobéir, jusqu’au sacrifice suprême également. Cette nuance est dans la palette de nos célébrations. Dès lors, unir les Français dans des valeurs communes exclut que l’on mette sur le même plan notre action en Indochine et nos morts de Verdun, notre guerre en Algérie et les exploits de la deuxième Division blindée de Leclerc ou ceux de tabors marocains dans la campagne d’Italie. Qui peut expliquer ça tranquillement au chef de l’Etat avant qu’il n’ouvre stupidement une nouvelle boîte de Pandore ?
Les bras en tombent. L'union nationale à la grecque est un potage aux champignons vénéneux. D’abord les premiers rôles sont moralement insupportables. Papademos, le nouveau premier ministre a été pendant huit ans le numéro deux de la BCE. Il s'y est opposé pendant des mois à toute restructuration ou décote de la dette grecque. C'est pourtant à lui qu'on confie aujourd'hui la mise en œuvre de la décote de 60 % décidée trop tard par l'UE. Au demeurant on notera qu'il n'a pas été élu. Sa prise de pouvoir, à l’image de la nomination de Mario Monti en Italie, le nouveau « sénateur à vie » achève donc ce qui restait de démocratie formelle en Grèce. La Grèce n'est plus un Etat souverain. Elle passe sous la tutelle de l'Union Européenne. En fait de la « Troïka ». A côté de ce banquier central grec, le numéro deux du gouvernement, le ministre socialiste des finances, reste en place, en dépit de son bilan calamiteux après 8 plans d'austérité qui n'ont servi à rien d'autre que de plomber l'activité et donc les comptes. Grâce à sa politique de rigueur, le taux chômage a bondi de 12 à 17 % en à peine un an.
L'autre calamité de cette « union nationale » est la participation au nouveau gouvernement à dominante socialiste du parti d'extrême droite LAOS. « L’Europe qui protège » et fait des leçons de morale à toute la planète a réussi ce nouvel exploit ! Faire venir au gouvernement des xénophobes cléricaux ! Notons que c’est à l'initiative des sociaux-démocrates du PASOK que l’extrême-droite a été invitée aux négociations pour former un gouvernement d'union nationale. Le LAOS réclame l'expulsion de 1,5 millions d'immigrés de Grèce. Rien que ça ! Fervent défenseur de l'identité orthodoxe de la Grèce, le LAOS sera certainement en première ligne pour défendre les privilèges fiscaux et financiers de l'église orthodoxe grecque, principale puissance économique du pays qui est largement épargnée par les sacrifices successifs des plans d'austérité. Le LAOS a en tout cas soutenu activement la candidature du banquier Papademos au poste de premier ministre. Il a eu gain de cause. Il mettait au contraire son véto contre la candidature du président du Parlement. Ça faisait trop parlementaire ? Les sociaux-démocrates s'apprêtent donc à gouverner avec l'extrême-droite. On attend avec impatience les condamnations du PS et du PSE si prompts à dénoncer le populisme ! Les dirigeants socialistes français vont sûrement montrer l’exemple ! Ils se souviendront des grossières injures de Huchon et Valls contre moi lorsqu’ils m’assimilaient à Marine Le Pen. Ils ont bonne mine. Leurs camarades gouvernent avec les « Le Pen » grecs ! Mais pour l’instant c’est le silence radio complet. Quelle fermeté, quelle constance dans les principes !
A l’exception de Pierre Moscovici ! Ce grand courageux, sur Radio J, combat l’extrême-droite… à travers moi. L’ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn me fait des leçons de morale politique en affirmant que je fais le jeu de la droite et de l’extrême droite en qualifiant François Hollande de « capitaine de pédalo ». Preuve que la formule a fait mouche ! Celui dont les amis gouvernent avec l’extrême-droite donne des leçons de morale politique ! Tels sont les dirigeants socialistes français. Le directeur de campagne de François Hollande dérape et aurait mieux fait de garder sa salive pour condamner la présence de l’extrême droite appelée au gouvernement en Grèce par ses amis socialistes du Pasok. Il aurait pu nous informer des mesures que compte prendre le Parti Socialiste Européen. N’avait-il pas exclu en son temps le parti slovaque de l’internationale socialiste parce qu’il gouvernait, lui aussi, avec l’extrême-droite. Il aurait pu nous dire aussi plus simplement ce qu’il pense de la présence des socialistes grecs aux côté de la droite dans un gouvernement tel que celui du banquier Papadémos. Que pense-t-il du fait que l’union nationale ait été préférée à la tenue d’un référendum ? Proposerait-il la même chose en France dans un cas similaire ? Alors ce ne serait plus un pédalo que dirigerait le champion socialiste mais le radeau de la méduse ! Cet épisode situe le niveau misérable de la réplique des animateurs de la campagne socialiste face à la contradiction. Ils voudraient qu’on s’adresse à François Hollande comme s’il était déjà élu, avec la componction et la déférence qui est leur manière d’être devant les puissants. Ont-ils seulement lu le reste de l’interview ? Leurs assistants n’ont pas dû avoir le temps de leur faire des fiches.
Donc, comme vous le savez, « Le Journal du Dimanche » m’a proposé un entretien et nous l’avons eu jeudi dernier. Si je choisis de le reproduire ici c’est pour que chacun dispose de l’intégralité de mes propos et non leur résumé, parfois réduit à une seule formule. Je pense que son contenu intégral éclaire bien le points où nous voici rendus. Le refus de François Hollande d’accepter l’offre publique de débat que je lui ai faite au nom du Front de Gauche, signale un état d’esprit spécialement arrogant. Les Verts Europe écologie l’acceptent. Pas nous. Cécile Duflot, au journal de 20 heures de France 2, a déclaré ce qu’elle attendait de François Hollande « homme d’ouverture et de rassemblement ». Ce n’est pas mon avis à son sujet. Et au Front de gauche, nous ne reconnaissons aucun rôle central au PS, ni aucune qualité personnelle particulière à son candidat qui le placerait au-dessus des autres. Pour nous, un sondage n’est pas un programme ni une raison de voter. Plus profondément, nous combattons l’archaïsme de la vision de l’UMP et du PS crispés dans l’espoir de ressusciter l’ancien monde qu’ils dirigeaient en alternance. Ce monde-là est fini. Il ne reviendra pas. Le maintenir est déjà un exploit qui coûtera de plus en plus cher, non seulement sur le plan social mais aussi sur celui de la démocratie comme on vient de le voir en Grèce.
Question JDD : Le nouveau plan de rigueur de François Fillon vise à compenser la diminution de la croissance…Vous en pensez-quoi.
JLM : « Il prépare une économie de cimetière. Seuls les morts pourront vivre à l’aise dans ce pays puisqu’ils n’ont besoin de rien. C’est un contresens économique. L’austérité réduira l’activité, les rentrées fiscales baisseront et les déficits augmenteront. Toute l’Europe s’y met ! Partout les résultats sont pitoyables. Voyez aussi le déni de démocratie ! L’Assemblée vote un budget et le lendemain le chef de l’Etat change le chiffre qui a servi à calibrer ce budget ! Enfin c’est un contresens politique. Il commence la danse de saint Guy de l’austérité. Cette agitation pour satisfaire les agences de notation déchaine les requins de la finance. Tout cela nous mène au désastre. Nous sommes en danger. Mais si l’Italie tombe, si l’Espagne entre en turbulence, le système implosera avant. Fillon prétend rassurer les marchés. Moi, je veux rassurer les salariés et les entreprises avec la relance de l’activité. »
JDD : La dette publique était de 21.2 % du PIB en 1978 et de 82.3 % en 2010. Est-ce que cela vous préoccupe ?
JLM : « Ce n’est pas la dette qui est inquiétante. Les titres de la dette en France ont une durée moyenne de sept ans et trente et un jours. Dans ce délai, la France produira 14.000 milliards d’euros. Et nous devons aujourd’hui 1840 milliards d’euros. C'est-à-dire 12.5% du total. Le déficit est insoluble parce qu’on a diminué les recettes. Il faut taxer beaucoup plus sérieusement les revenus du capital – à hauteur de ceux du travail- et taxer davantage les bénéfices des grandes entreprises que les petites. »
JDD : La France doit-elle payer toute sa dette ?
JLM : « Ceux qui veulent nous faire rembourser rubis sur l’ongle nous prêtent toujours plus cher. Il faut rendre les coups. Il est donc normal qu’on s’intéresse au contenu de la dette. J’appuie le mouvement qui s’interroge sur sa légitimité et demande un audit. »
JDD : Les mesures prises récemment suffiront-elles à éviter à la France ce qui arrive à l’Italie ?
JLM : « Non. Il y avait une mesure efficace : que la BCE prête directement aux Etats à 1,25% comme elle le fait aux banques privées qui, elles, prêtent ensuite à 18% à la Grèce. Coupons ce circuit ! Permettons l’emprunt direct. La spéculation serait immédiatement étouffée. Ma thèse était isolée, puis elle s’est élargie au point que le Président de la République en a présenté une version baroque : transformer le FESF en banque. Il y a eu un bras de fer entre la France et l’Allemagne. Sarkozy a capitulé. Il a fait pschitt devant Madame Merkel ! »
JDD : Cette « saison des tempêtes », comme vous l’appelez, peut-elle bénéficier à Nicolas Sarkozy ?
JLM : « Je n’ai jamais cru qu’il était battu d’avance. Je vois bien qu’il joue beaucoup de la dramatisation et de la peur pour se présenter en champion capable de tenir la barre. Il peut être cru si ses opposants ont petite mine. Or que voyons-nous ? Nicolas Sarkozy est pour la rigueur et François Hollande est pour « donner un sens à la rigueur ». La rigueur ou la rigueur ? Quelle différence ! Mon travail est de dire : nous, on peut faire tout autrement. »
JDD : Pour régler la crise, vous mettez dans le même camp François Hollande et Nicolas Sarkozy ?
JLM : « Ils ont la même analyse de la crise. Hollande et Sarkozy sont deux hommes d’un autre temps. Ils ne voient pas la faillite du système. Je représente dans cette discussion une autre cohérence. Le Front de gauche propose un programme de relance de l’activité. Il y a des outils dedans : le salaire maximum, le SMIC à 1700 euros, la planification écologique. Nous visons une double rupture : avec le capitalisme et avec le productivisme. C’est un programme qui coûte mais qui rapporte aussi de nouvelles recettes. Je voudrais en débattre avec François Hollande. Il ne répond pas. Quel mépris ! »
JDD : A vous écouter, Hollande élu serait le Papandréou français ?
JLM : « C’est sa pente ! Notez encore son silence quand la droite et l’extrême-droite entrent au gouvernement grec ! Ici, la ligne de Hollande est incapable de rassembler une majorité populaire pour battre Nicolas Sarkozy. La vraie bataille est de savoir si le peuple français veut tourner la page de ce modèle économique. Les Français seront-ils capables de surmonter la peur et le carcan idéologique dans lequel le duo Sarkozy-Hollande les enferme ? »
JDD : Vous considérez François Hollande comme plus proche de François Bayrou que de vous ?
JLM : « Aujourd’hui ? Oui, je le vois bien. Certes, je ne mets pas un signe égal entre lui et Bayrou ou Sarkozy. Mais l’un des enjeux est de savoir où les français placent le curseur contre Sarkozy. Plutôt du côté de Bayrou ou avec le Front de Gauche ? C’est l’un ou l’autre. Les électeurs socialistes vont devoir trancher cette question aussi. C’est un des enjeux du premier tour à gauche. »
JDD : La ligne de Hollande que vous qualifiez de « sociale-centriste » est-elle conciliable avec la vôtre ?
JLM : « C’est une autre paire de manches. C’est avec François Hollande à sa tête que le PS s’est aligné sur le Parti Socialiste Européen et le « Oui » à l’Europe libérale. Il enrobe de bons mots et de petites blagues une obstination sociale-libérale depuis ses textes de 1983. Pourtant la gauche gagne les élections quand elle est sur une ligne de gauche et elle les perd quand elle est sur une ligne centriste. A présent, à gauche, pourquoi choisir pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ? Je suis candidat pour que la gauche l’emporte mais pour changer pour de bon l’avenir. »
JDD : Vous êtes personnellement favorable à la sortie du nucléaire. De quel œil regardez-vous les négociations sur ce sujet entre le PS et EELV ?
JLM : « Tout cela est déplorable. D’un côté François Hollande décide tout seul qu’il continue le nucléaire. De l’autre côté, des gens catégoriques disent « il faut sortir du nucléaire ». Puis on s’aperçoit qu’ils échangent des centrales nucléaires contre des circonscriptions. Tout cela sent beaucoup la carabistouille. Il faut proposer un objectif commun au pays : sortir des énergies carbonées. Et donner la décision sur le nucléaire au peuple après un débat approfondi : un référendum ! »
JDD : Vous vous entendez mieux avec EELV qu’avec le PS ?
JLM : « Souvent ! Avec les Verts, il y a une influence mutuelle. Nombre sont devenus anticapitalistes. C’est eux qui ont ouvert le chemin de l’écologie politique en France et ils nous ont contaminés. Souvent on s’aperçoit que les Verts sont plus proches de nous que du Parti Socialiste. Beaucoup aussi sont pour une rupture avec le modèle dominant. »
JDD : Le patron d'EDF, Henri Proglio, estime que la sortie du nucléaire menace un million d'emplois. Que lui répondez-vous ?
JLM : « Un homme aussi intelligent devrait s’interdire des arguments aussi rustiques.La sortie du nucléaire créera aussi de l’emploi. Mais la première question est celle de la dangerosité. L’attitude de Monsieur Proglio est obscurantiste. Au lieu de faire réfléchir, il fait peur. Si les anti-nucléaires ont raison, va-t-on payer d’un million d’emplois la dévastation de notre pays ? »
Ce débat sur l’énergie en général et sur le nucléaire en particulier ne peut être contourné. Il ne doit pas l’être. C’est le grand sujet du siècle qui commence. Avec sept milliards d’êtres humains la question des biens communs vitaux comme l’énergie et l’eau sont des questions centrales desquelles dépendront toutes les autres. Mes amis ne lâchent pas prise. Je vous recommande un tour sur le blog de Corinne Morel-Darleux qui est secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes écologistes. Elle y présente la tribune qu’elle a proposée à Politis et qui concentre son argumentaire sur le thème du référendum. J’en reproduis la conclusion. « Nous ne sommes pas les seuls au Front de Gauche à défendre cette option. L'appel d'Agir pour l'Environnement pour un référendum sur le nucléaire a recueilli 26.000 signatures, dont celles de C. Lepage, D. Baupin, M. Rivasi ou encore P. Mérieu. Et en mai dernier E. Joly, D. Cohn Bendit, N. Hulot et J. Bové écrivaient dans Le Monde : « Un référendum, c'est la légitimité d'un débat citoyen qui permet de faire descendre la discussion dans les familles, les cafés, la rue – au lieu de laisser les experts ministériels et les lobbies dans un dialogue plus ou moins médiatisé. (…) Ce référendum doit figurer en priorité dans tout accord final. (…) Sur des sujets autrement plus graves et dangereux que l'identité nationale, il serait bon pour une fois de donner voix à l'expression souveraine et directe des électeurs. » Le projet d’une telle consultation nous ramène à l’idée que l’on se fait du type d’avenir que nous voulons. La désintoxication des valeurs et comportements hérités à la fois du modèle libéral et de la monarchie quinquennale ne se règle pas d’un coup de baguette magique par un vote aux élections présidentielles. Le mouvement d’autonomisation des citoyens et de renouveau de l’esprit civique ne peut résulter que d’une pratique effective du retour régulier devant les urnes de la décision collective.
Cette intervention de Jean-Luc Mélenchon donne tellement à réfléchir sur les enseignements de l’histoire. Qu’elle nous serve à construire l’avenir !
Des centaines de milliers de personnes liront notre programme, tant mieux ! Des millions d’autres ne le liront pas ou ne sauront pas qu’il existe, il est là le problème. Nous ne gagnerons pas les élections sur notre programme qui est juste et légitime, ni sur son titre qui est beau, trop peut être. Nous gagnerons les élections sur le terrain de la liberté. Le vent de l’Histoire souffle en notre faveur. Nous avons un leader remarquable à la hauteur de la situation. Nous n’allons quand même pas laisser passer l’occasion.
Nous agissons sans prendre en compte l’actualité internationale que nous commentons cependant abondamment : nous persévérons à mettre la charrue avant les bœufs. C’est la locomotive de la liberté qui tire le train du progrès social et pas l’inverse. Partout où la Liberté régresse, les acquis sociaux reculent. Comme en Irlande, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie…et en France. L’humain d’abord mais la liberté avant tout. C’est la soif de liberté qui fait bouger les peuples. C’est le rétablissement de la Démocratie qui est prioritaire. Comment faut-il le dire, comment faut-il l’écrire ?
Allons dire aux gens qu’avec Jean-Luc Mélenchon, ils décideront par référendum immédiatement après son élection, du statut des élus, du sort des élus corrompus, de la libéralisation de la Justice et des médias, de l’avenir du nucléaire, de l’instauration du référendum populaire, de leur appartenance ou non à cette Europe de la finance…Alors, ils y croiront. Mais pour cela faudrait-il que notre candidat le proclame sur tous les plateaux, dans tous les micros ! Qu’il recentre systématiquement son argumentation sur le rétablissement préalable de la Démocratie. Il est le seul à pouvoir tenir ce discours. Et en attendant on marche cul par-dessus tête. Il y a quelque chose qui cloche !
Mots d’humeur, maux du cœur.
Félicitations Jean-Luc pour cette très belle réflexion sur le sens des commémorations, et plus généralement pour toutes les analyses et commentaires sur les sujets abordés aujourd'hui. Le silence du PS sur la constitution du gouvernement grec est particulièrement affreux! Décidément tous les candidats ne jouent pas dans la même cour.
Bravo aussi pour le dynamisme et la créativité encouragés et développés par tous les animateurs connus et anonymes du Front de Gauche, toutes origines de partis confondues. Développons cette complicité qui nous rapproche.
L'intérêt monte autour des thèses du Front de Gauche, les évènements effectivement confirment leur validité.
Donc de tout cœur avec vous, merci et merci pour votre courage.
Attention aux petites phrases faciles ! continuez sur le fond, parlez à l'intelligence des gens.
Courage
Ces "petites phrases faciles", cher jp63, servent aussi à nous faire entendre. Cela faisait dix fois que Jean-Luc Mélenchon demandait courtoisement en vain un débat face à Hollande, qui ne lui répondait pas. Quel mépris, oui ! Avec une petite formule acerbe, il a réussi à faire réagir la presse et un proche de Hollande, et donc à diffuser encore un peu davantage nos idées. Ils ne pourront pas ignorer la réalité beaucoup plus longtemps. Un jour ou l'autre, Hollande sera forcé de débattre avec Jean-Luc Mélenchon, et là, il ne pourra plus se cacher ! Il doit avoir peur, le pauvre...
Le gros problème de Hollande, c'est qu'il est convaincu qu'il gagnera les élections. Il en résulte, je trouve, une certaine arrogance qui est assez insupportable. Il pense probablement que, parce que les gens en ont marre du sarkozisme, ceux-ci vont voter utile, donc voter pour lui parce qu'il est de "gauche". Eh bien je ne lui souhaite qu'une chose, c'est d'être assez costaud pour supporter la claque qu'il va se recevoir aux élections.
Bonjour,
je note au travers de cet interview que mr Hollande refuse tous débats de fond avec le Front de gauche !
il serait intéressant de savoir pourquoi ? dès le départ de la primaire, j'ai su que hollande ignorerai le FdG pour capitalisé sur le centre ! Car au fond le PS à quitter depuis quelques temps la gauche pour naviguer en pédalo et à petite vitesse vers le libéralisme des banques et assurances. pauvre PS balloté dans les vagues d'une politique qu'il ne maitrise plus et dont l'échec sera de voir le pédalo prendre l'eau et le PS couler doucement dans ses abandons du peuple de gauche.
le PS actuel est donc une trahison ! Jean-Luc Mélenchon capitalisera ceux qui veulent une gauche de résistance face aux banques et autres sigles du capitalisme finissant.
l'idée d'une discussion entre le FdG et EELV peut être à tenter pour un avenir reprenant mieux les demandes des électeurs des deux entités politiques.
le PS est comme DSK ! il est volatilisé dans un placement purement personnel du "moi je" ou le programme à géométrie variable n'est qu'une escroquerie de plus.
Hollande était l'allié de Sarkozy dans le vote du OUI ! on oublie rien cher Monsieur. et la défaite du PS est déjà programmé ! même s'il remporte l'élection avec les voix de bayrou ! les Français n'aiment pas les trahisons !
l'important pour nous est de tenir la barre au coté de Jean-Luc Mélenchon, le FdG reste la seul alternative pour vaincre la crise ! le reste n'est que re-platrage et petite histoire de sièges et de places.
un seul parti à gauche ! le Front de gauche ! au premier et au deuxième tour !
cordialement
La caricature du paysage politique place le Front de Gauche à l'extrême-gauche et le Front National à l'extrême-droite. On comprend que l'UMP est à droite et Bayrou au Centre. Jusque là c'est très clair. Mais si le parti socialiste est de tendance centriste, alors où est la gauche ? Houhou, quelqu'un voit-il une gauche ? Rodgeur, répondez bon sang : on a besoin d'une gauche !
Une nouvelle fois une excellente prestation de Jean-Luc!chez Bourdin.
Comme lui j'estime qu'il convient de demander son avis au peuple concernant la question du nucléaire.
De toutes façons nous ne pourrons pas stopper en un jour la production d'électricité au profit des énergies renouvelables!
Il s'agira d'un processus sur le long terme(plusieurs années.)
Sinon rien de plus à ajouter sur les analyses de Jean-Luc!Bravo!
J’écoutais hier matin M.Lemaire, parfait archétype du grand Commis Européen révisé Stuttgart, ânonner son argumentation telle qu’elle m’a paru sortir d’une cellule UMP, précampagne Présidentielle: « Avec les cons, usez d’écholalie, faites simple et répétitif :
L’Europe c’est la Paix ! (Vous dites ? En Grèce l’Europe c’est la misère ? Sortez Monsieur…) Donc d’abord les violons : Europe égale Paix, puis les cuivres en crescendo : Réalisme, Rigueur, enfin flutes, hautbois et retour aux violons : Espoir»
A Gauche on leur dit : Faites les rêver : Il faut dire oui à l’Europe, avec sérieux mais sans la rigueur.
Peu importe comment, restez dans le vague : parlez de gestion raisonnable, plus juste, mieux répartie, grâce à des impôts qui pèseront davantage sur les riches, pas plus sur les classes moyennes, moins sur les pauvres. Mais évitez toutes précisions :
Exemple : « Pour faire payer les riches et freiner l’évasion Fiscale nous demanderons au Luxembourg de réviser sa Constitution sur le secret bancaire » (Pensez à la tête que ferait M.Junker Président de l’Eurogroup)
« En matière d’écologie et pour réduire l’effet de serre nous exigerons une taxe pénalisant les Pays grands émetteurs de CO2 » (Imaginez le tollé des Allemands, lesquels grâce aux Verts, détiennent le pompon.)
«Afin de rééquilibrer notre balance commerciale et relancer les exportations des petites et moyennes entreprises nous voulons la parité de l’Euro avec le Dollar » (Ach ! Verboten)
Et n’oubliez pas, à Droite comme à Gauche, que si vous déplaisiez au Marché et à l’Euroland, ceux-ci n’ont que faire de vos hobbys démocratiques : ils mettront à votre place un de leurs hommes lige. Comme Monti en Italie ou Papademos en Grèce…Papademos, ce nom vous dit quelque chose ? N’est-ce pas lui qui avait préparé l’adhésion de la Grèce à l’Euro ? Avec ou sans les conseils de Golden-Sachs ?
@a propos des dangers du nucléaire
On ne sais pas quoi faire des déchets qui peuvent être actifs des milliers d'années.
Pour les déchets nucléaires radioactifs jusqu'à 30 ans les" illuminés" libéraux ont pondu l’arrêté du 5mai 2009 qui semble peu connu(voir le site de la criirad)
"ajout de substances radioactives dans les biens de consommation et les matériaux de construction"
Sarko doit aussi avoir en tête de supprimer un jour férié (le 11 novembre ou le 8 mai) en instituant un jour de la mémoire.
Monsieur, je vous remercie pour votre article que je viens de lire. Je suis d'accord avec vos arguments sur presque tout. Mais, au niveau de l'emploi et de la retraite à 60 ans, je me pose des questions: voilà, j'ai 52 ans; et au cours de la décennie qui vient de passer, j'ai connu des périodes de chômage et de travail en dent de scie. Je suis dans le monde du travail depuis 1977. J'ai été sapeur pompier (10 ans); depuis 1990, j'ai été Rmiste (3 mois). Un accident de la vie m'a conduit donc à changer de métier. J'ai fait plusieurs formations, des études universitaires, je possède une maîtrise, j'ai une formation de technicien de maintenance industrielle (j(ai très peu pratiqué à cause de la situation mentale et sociale des français et du système: le profil). En bref, j'ai exercé plusieurs métiers alimentaires. Je suis encore au chômage. Un monde sans pitié et sans âme; les gens ont peur de l'avenir. Aujourd'hui, je veux m'installer comme photographe indépendant, je rame, car je suis interdit bancaire pour une dette de moins de 4000 euros depuis 2007-2008 (dossier de surendettement. Comment s'en sortir dans ce pays? Et qu'aurais-je droit à la retraite? Moi je ne me vois pas prendre une retraite à 60 ans, car je souhaite être actif et créatif? Que faut-il faire? De la magie? Je pense lire également votre programme, car ce que vous dites est néanmoins séduisant.
D'accord avec JLuc Mélenchon. Un sondage n'est ni un programme,ni une raison de voter! Bravo pour les arguments ce matin sur : BFM/ TV.
Comme ils sont tous un peu "faiblard" quant aux arguments à opposer, ça y est..ils ont trouvé une parade: " Faut sauver le soldat Hollande". Premièrement,Ils en font une victime cela paye toujours un peu, et,artillerie suprême : Mélenchon et sa métaphore du pédalo fait je jeu du FN.
Mais rien sur les socialistes grecs qui comme l'écrit notre candidat commun, sont à l'initiative de l'arrivée de l'extême droite au pouvoir en Grèce.
Alors pas d'affolement. Les faits,rien que les faits, et notre programme.
La nature du débat entre EELV et PS est tout sauf écologique. En se cristallisant sur l’arrêt du chantier de l'EPR, c'est en fait un argument purement idéologique, pour ne pas dire théologique, qui est mis en avant.
Car arrêter un chantier, voir même fermer quelques centrales vieillissantes, ne règle en rien la menace que fait subir sur la sûreté nucléaire la gestion des centrales restantes, dont, dans tous les cas de figure, nous aurons encore besoin pour de longues années, si cette gestion reste soumise à la règle du profit maximum.
Si cette gestion catastrophique n'est pas corrigée, c'est l’assurance d'un accident majeur à brève échéance!
L'urgence des mesures à prendre, avant même un référendum nécessaire, c'est le retour dans le secteur public de la production, du transport et de la distribution de l'électricité, l'interdiction du travail précaire dans les centrales nucléaire, la transparence totale et démocratiquement contrôlée des informations sur les incidents...
Sur ces questions, nous mettons et le PS et EELV devant les contradictions qu'entrainent leur soumission au libéralisme (pour la majorité de leurs dirigeants)
Un référendum qui poserait la question de l’énergie sans poser celle du service public et de sa gestion démocratique et transparente entrainerait un débat purement idéologique, passionnel et ne permettrait pas de réfléchir sereinement à cette question essentielle pour notre avenir
Le FdG doit être beaucoup plus offensif sur ce sujet
Parfaitement d'accord avec le message de Glière (n°1),
c'est l'appel à la Révolution Civique qui devrait primer, car aucune ligne de l'Humain d'Abord n'est applicable sans soutien ni implication des citoyens, face aux puissances en interne et dans le reste du monde,
la Révolution Civique, avec ou sans les partis du FdG, par l'élection ou en dehors, reste la seule voie possible pour rétablir la décence et construire un avenir juste.
Cet appel et l'engagement des partis du FdG à mettre en place une véritable démocratie (si possible en commençant à l'intérieur des partis...) et la pratique militante elle-même doivent orienter le débat de la campagne sur ce terrain. Des comités du Non aux assemblées de citoyens et aux rassemblements d'indignés actuels, notre pratique s'oriente vers la mise en capacité à Se gouverner...de là à y voir un appui pour une application de la constitution de l'an I...
Ce que veulent les français, et pas uniquement le peule de gauche, est clair depuis des années, ils en ont assez des politiciens et des technocrates, des faux débats et des média qui ne parlent pas à partir de ce qu'ils ressentent, ils veulent retrouver le sacré du politique, balayer les guignols qui se partagent le pouvoir, gardiens du temple néolibéral, ou potentats locaux corrompus ou sans imagination ni courage, ils veulent retrouver du sens à l'idée de la France, de la Commune, de "Nous", une Justice, un élan, trouver un sens à leur travail, et même à leurs achats.
Ne pas insister là-dessus, c'est perdre le fil conducteur de la seule chose qui peut rassembler un peuple : la soif de justice et de liberté,
en une campagne électorale, on n'arrivera pas à renverser la haine du communisme et de la gauche présente chez une grande partie de nos concitoyens du petit peuple, or ils partagent la même envie de décence et le même sentiment d'une nécessité d'en finir avec ce système...
Faisons de cette élection un référendum pour la constituante!
Le mieux pour éviter que les petites phrases faciles et assassines à l'encontre des partenaires de gauche n'accaparent les unes des médias serait sans doute de ne pas céder à la facilité et d'éviter les "bons" mots. Ce week-end encore, une petite phrase a suffi à occulter la profondeur et la justesse de votre entretien au Journal du Dimanche. Et cette fois, hélas, pas question de faire porter la responsabilité aux médias. La faute incombe bel et bien à notre candidat (nul n'est à l'abri d'un faux pas, pas même le meilleur d'entre-nous). Je crains que ce type de propos n'éloigne nos camarades socialistes - et leur candidat désigné - autour de la table des négociations pour le débat que vous appelez de vos voeux. Le silence de François Hollande à votre invitation de débattre à micro ouvert devant les citoyens peut être interprété comme du mépris, mais comment celui-ci ressentira-t-il l'allusion au "capitaine de pédalo" ?
Fraternellement.
Bravo M.Melenchon, vous avez été particulièrement brillant ce matin chez Bourdin. Clair, précis et sans ambigüité. Vous êtes de plus en plus convainquant. J'espère de tout coeur que vous passiez devant Hollande à la présidentielle.
Plus le temps passe et plus Hollande et ses "sbires" révèlent "leurs vrais visages"...Sous le vernis de responsables apparaît celui de piètres gestionnaires de "patrimoines électoraux", de co-listiés de l'ordre établi et de la soumission au TINA cher aux libéraux de tous crins...
Tout ceci en période "calme"pourrait sembler anodin, voire "normal"(une sorte de continuité de la politique version Vème république), mais dans ce moment de l'histoire où le "nouveau visage"du capitalisme entame son offensive frontale envers des peuples jusqu'ici "bercés"au ronron télévisuel et publicitaire de la consommation aveugle, la capitulation à l'avance, sans combat, du "principal" parti "d'opposition", ne peut nous laisser de marbre...
Que ceux qui ne voient pas le danger pour une démocratie déjà bien malmenée, se réveillent !
Que ceux qui ne voient pas l'aggravation de la dégradation de notre éco-système dont dépend notre survie à tous, se réveillent !
Que ceux qui pensent que tout finira par s'arranger "naturellement", se réveillent !
Etes-vous d'accord pour que s'installe un nouvel ordre mondial et sa gouvernance (terme de nov-langue qui ne dit pas son nom - à savoir priver les peuples de leur souveraineté), pour que s'accroissent encore les "pouvoirs"laissés aux mains d'une poignée de personnes décidant seules et au vu de leurs seuls intérêts, du destin de milliards d'autres?
Alors bien sûr, au FdG, nous sommes convaincus du bien fondé de notre projet alternatif, tout aussi naturellement nous ne pensons pas avoir raison seuls CONTRE tout le monde, bien entendu nous souhaitons en débattre avec tous (c'est un peu le "but" des assemblées citoyennes) et ce débat nécessaire qui nous est pour l'instant refusé par les "hautes sphères", doit avoir lieu partout où nous militants/sympathisants, nous trouvons...
Il n'y a pas que les indécis, les abstentionnistes à rencontrer, il y a aussi les militants/sympathisants du PS, d'EE-LV,...
« Mort pour la République, mort pour le socialisme, mort par pur patriotisme qui est l’amour des siens. », écrit Jean-Luc Mélenchon.
La thèse est belle ! Elle est encore plus belle lorsqu’elle est assortie de l’antithèse « le nationalisme, c’est la haine des autres », comme ici à 24:15 mn chez Elliot Ness.
La preuve que Jean-Luc Mélenchon dit les choses pour que tout un chacun les comprenne. C’est un grand pédagogue !
Comment faire pour aiguillonner sans poignarder ?
Comment aiguillonner la gauche (molle, opportuniste, précautionneuse…) sans la poignarder ?
La bio de Clemenceau par Michel Winock est très éclairante sur les débats actuels. (Je sais que sur ce blog on aime l’histoire)
Le Tigre, ami des communards, très chatouilleux sur le principes hérités de 1792, combattit les Républicains opportunistes trop timorés, trop conciliants.
Mêlant ses votes à la droite monarchiste il fit tomber nombre de leurs gouvernements.
En pleine affaire Dreyfus des radicaux socialistes et des républicains refusèrent de faire campagne sur ce thème par électoralisme, s’attirant encore une fois les foudres de Clemenceau.
Cependant ce furent les opportunistes à la Ferry et à la Gambetta qui affermirent la République entre 1871 et 1887. Ce fut le gouvernement Waldeck Rousseau issu de la chambre « électoraliste » de 1898 qui permit la réhabilitation de Dréyfus et le vote de grandes lois sociales.
Tout cela pour dire la complexité de la politique.
Sur l’économie, le nucléaire, les institutions, le droit etc. Qu’est-ce qu’un compromis ? Où commence la compromission ?
Bonjour,
Jean-Luc Mélenchon excellent une nouvelle fois. Concernant la p'tite phrase j'encourage Jean-Luc Mélenchon à taper, taper et retaper la ou ça fait mal. Il n'y a aucun égard à avoir envers la sociale démocratie qui fait ses coups en douce et qui par exemple m'a "sucré" 15 % de mon pouvoir d'achat par l'intermédiaire de Rocard et sa bande, Jospin et son orchestre et autre P. Moscovici prés à faire de même demain. Ce seraient des socialos ça s'entendrait. J'ai pas la mémoire courte et on ne m'y reprendra plus !
@ Ardechoise 314.
Non, non et non je ne regrette pas la présence "d'intellect" sur ce blog et pour certains même, je les admire. Ce que je constate, sachant faire la différence entre l'intelligence et la connerie c'est que nous sommes à une époque ou ces deux mondes se rapprochent de plus en plus....
Excellent billet une fois de plus. La journée de commémoration de Sarkozy confirme qu'il est passé maître dans l'art des manœuvres de diversion.
Outre la volonté de faire penser le peuple à autre chose au fur et à mesure que s'approfondit "la crise", ou plutôt les échecs sans surprise du système, le Président malgré nous a des arrières pensées : 1° Copier toujours plus la partie des Etats-Unis la plus réac et la plus archaïque. Afin de couper ainsi avec la tradition révolutionnaire (oxymore assumé) du peuple français. 2° Brouiller un maximum les repères historiques des français qui constituent leur expérience : plus un peuple est inculte et rendu amnésique, plus on le manipule facilement. 3° Cerise sur le gâteau : si on peut réduire le nombre des jours fériés, c'est le MEDEF qui sera content. Pourquoi ne pas englober le 1er Mai dans cette journée, pendant qu'on y est ? Les travailleurs tués lors des luttes ne sont-ils pas morts pour la France ?
NB1 : @1 Glières
Il ne me paraît pas utile ni judicieux de vouloir à tout prix que le FdG, dès son arrivée au pouvoir fasse pleuvoir sur les citoyens une nuée de référendum. Le statut des élus, celui de la justice, l'instauration du référendum d'initiative populaire et beaucoup d'autres sujets doivent être réglés par la Constitution de la VIè République. Une Constitution est faite pour ça puisqu'elle est la norme juridique qui détermine les conditions dans lesquelles s'acquiert, s'exerce et se transmet le pouvoir politique. Au titre de l'exercice de ce pouvoir, toutes les réformes de fond peuvent être abordées. ce qui n'empêche pas qu'ensuite un référendum ait lieu sur tel ou tel sujet.
NB 2 : Le "capitaine de pédalo", c'est excellent. La révolution citoyenne n'est pas un salon où l'on cause, assis sur le bord d'un fauteuil Louix XV, avec une tasse de thé à la main et le petit doigt en l'air !
Que dire !
Effectivement la machine médiatique fait tout pour creuser des différences, diviser, et ridiculiser les candidats de l'opposition.(sauf le FN apparemment).
Et les attaques contre FH ou E.J sont parfaitement stupides et suicidaires.
La droite et l'extrême droite vont former deux blocs unis derrière leurs leaders, leurs chefs.
Si le FdG attaque plus le PS que l'UMP, il est mort. Car ces attaques seront reprises en boucle pour démontrer que la gauche ou l'alternative n'est pas crédible.
Ne pas reconnaître cela c'est faire preuve de légèreté et d'amateurisme. D'autant que vous savez très bien que ce sont les forces derrière les politiques qui comptent et non la fausse personnalisation de leurs représentants.
Il s'agit pour le FdG de faire le meilleur score possible, mais sans croire qu'une majorité va obligatoirement voter Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles.
Et la "gauche" pèsera aux législatives, où les rapports de force seront visibles.
Ne pas se tromper de combat ni d'adversaires.
Mn.
Les partisans du nucléaire sont d'autant plus malhonnêtes que, pour consolider leurs arguments, ils poussent à la surconsommation d'électricité jusqu'à l'absurde. Je pense en particulier à cette obstination (française?) à promouvoir le chauffage électrique. Convertir de l'électricité en chaleur, quelle hérésie ! passe encore pour un fer à repasser : difficile de faire plus pratique. Mais pour chauffer une maison... quel intérêt ?
J'ai écrit un bref article sur mon site à ce sujet. Si l'on considère le rendement global (du kWh contenu dans le combustible consommé au kWh thermique utile) seule la cheminée ouverte a un moins bon rendement que le chauffage électrique. Tout le reste vaut mieux, et jusqu'à trois fois mieux avec une chaudière moderne.
Mais voilà : la France continue de s'équiper en radiateurs électriques (soit disant à "haut rendement"... alors que tout radiateur électrique a par définition un rendement propre de 100%.) et devient effectivement, petit à petit, prisonnière du nucléaire.
La sécurité n'est pas le principal problème. "On" sait faire rouler des trains en sécurité, "on" sait faire fonctionner des centrales nucléaires en sécurité (mais il ne faut pas ignorer qu'"on" sacrifie peu à peu le savoir-faire en la matière).
Le principal problème, c'est la dette radioactive. On laisse derrière nous des substances dont la radioactivité ne disparaîtra qu'après des siècles ou des millénaires.
Comment peut-on défendre une telle solution ?
Bonjour,
Je vois souvent repris dans l'argumentaire de Jean-Luc Mélenchon la phrase suivante : "Les titres de la dette en France ont une durée moyenne de sept ans et trente et un jours. Dans ce délai, la France produira 14.000 milliards d’euros. Et nous devons aujourd’hui 1840 milliards d’euros. C'est-à-dire 12.5% du total."
Mais n'est-il pas étrange de comparer la dette de l'Etat au total de ce qui est produit en France ? Ne faudrait-il pas la comparer aux recettes de l'Etat ?
Je suis artisan (e), j'ai 51 ans. Je suis fille et petite-fille de mineurs de fond...Jean-Luc vous êtes le seul à penser aussi aux tous petits artisans comme moi (je n'ai pas de salarié, ce que je dégage me sert à peine à vivre (et en ce moment SURVIVRE). Je vous ai même entendu un jour dire : les auto-entrepreneurs ils s'auto-exploitent ! Comme je vous donne raison ! Alors continuez dans vos discours à parler des toutes petites entreprises qui génèrent quand même 300 milliards d'euros, qui englobent 3,1 millions d'actifs (10 % de la population active) et qui font de l'économie REELLE et non pas spéculative. Proposez-nous de réelles solutions pour respirer un peu, car en ce moment nous suffoquons (dernier exemple TVA 7 % -pour moi c'est encore un manque à gagner de 450 euros par an) les charges sociales sont trop importantes pour nous les petits et pourtant nous ne profitons pas du chômage, très peu de la maladie car notre devise c'est "tu marches où tu crèves", une semaine de congés annuels souvent car quand on ne travaille pas l'argent ne rentre pas et le banquier nous attend au tournant pour nous facturer des aggios sur les débits). Malgré tout avec tout le chômage autour de nous, nous nous estimons encore heureux d'avoir du travail. Votre SMIC à 1700 euros c'est une bonne idée pour relancer le pouvoir d'achat mais j'en connais plusieurs qui disent "1700 euros je ferme la boutique et ça fera du chômage en plus" alors rassurez-les : 1700 euros OK mais une baisse des charges patronales derrière uniquement pour les tous petits patrons d'un ou deux salariés. En tout cas, essayez de les convaincre, comme vous m'avez convaincue moi-même, avant qu'ils ne franchissent le pas vers l'extrême-droite. Pour 10 % de la population active et autant de voix électorales potentielles ça vaudrait le coup pour le front de gauche de méditer et creuser toutes ces idées. Merci pour votre écoute.
Je la trouve assez bonne l'image du capitaine de pédalo (même si cela donne un os à ronger aux speakers et speakerines qui sont au garde-à-vous de leurs patrons marchands d'armes et autres maçons afin de nous démolir), car un pédalo, ça ne tient pas la mer et cela à vite fait de chavirer dès qu'il y a un peu de mauvais temps. Si d'aventure Hollande était élu, il rentrerait très vite au port et attendrait les ordres de l'oligarchie...
Merci mille fois pour ce billet et cette très bonne intervention ce matin ! J'ai cependant trouver Jean-Jaques Bourdin un peu trop loquace, il vous coupait très souvent, et cela a clairement nuit à ma capacité à vous comprendre.
Peut-être ne suis-je pas encore assez instruit pour comprendre en quoi ces interruptions sont justifiée, ou pourquoi n'y avez-vous pas beaucoup réagi. Que peut-on faire dans le sens de la clarté médiatique?
Mélenchon, présidons!
Très émouvant votre texte et qui touche au plus profond chaque vivant, humain, l'histoire fait sens, elle éclaire le présent pour construire un futur possible sans relents répétitifs, encore faurt-il reconnaitre les faits réels,cachés par le politique souvent pour servir des intérets de classe. Votre phrase " J'ai lu avec émotion les témoignages de fraternisation si férocement réprimés par les deux Etats-majors militaires." vient percuter la réalité et le réel vécu en 2011.
Appel universel de Fraternité contre ces états-majors financiers guerriers anti-démocratiques, de chefs mafieux et criminels contre les peuples, nous ferons crosse en l'air face à nos frères et soeurs par contre soyez sur de toute notre efficacité et compétences à ètre très armés pour vous sanctionner,enfin, par notre bulletin de vote.
Debout,résistons et débattons. Aucune fuite même en pédalo possible!
Voilà qui éclaire de la meilleure façon le sens profond des proprosiotions du FdG.
Oui, c'est surtout sur cela qu'il faudra compter, pour retrouver du sens à l'action collective et garder un cap dans ces temps de médias médiocres. Je regarde et ne vois ailleurs pas d'autre choix véritable !
@AB
C'est une réflexion que je m'étais faite moi aussi, depuis j'ai un peu évolué et je vois une certaine logique dans le mode de calcul de JL Mélenchon, certes ce n'est pas l'état qui produit ces 14000 milliards d'euro en 7 ans mais les prélèvements de l'état se font sur cette somme; soit pour rembourser en 7 ans un prélèvement de 12 % ce qui est très en deçà des "prélèvements obligatoire" si ce que l'on nous dit sur ces prélèvements est exact.
Sur sept ans un huitième des PO pour rembourser sur 15 ans un quinzième. Ce serait jouable.
Personnellement je suis favorable au non remboursement d'une bonne partie de la dette, au moins pour la partie non légitime, ne serait-ce qu'au point de vue légal je suis presque sûr que beaucoup de contrats sont entachés d'irrégularités.
Dans son billet du 10 novembre Jean-luc Mélenchon parlait des "assemblée citoyennes" comme un des outils de la campagne à se répandre partout, avec comme tuteur de discussion le programme du Front de Gauche qui selon l'introduction du dit programme "aspire à être enrichi, discuté, contesté même"
Alors Glières, si vous pouvez développer ces assemblés, y prendre part, partout en parler, peut être qu'à votre niveau du terrain, votre "en attendant on marche cul par-dessus tête. Il y a quelque chose qui cloche !" perdra son sens et l'impatience qui vous gagne sans trouvera modérée
@meson 25
...démontrer que la gauche ou l'alternative n'est pas crédible.
ce que propose le PS n'est absolument pas l'alternative mais bien l'alternance politique avec la droite.
EELV, est orphelin de Hulot, le candidat médiatique qu'il leur faut ! (fallait), la base en ayant décidée autrement, (ils n'en font qu'a leur tête eux aussi) déçus et amers les caciques de ce parti, sachant qu'Eva Joly est inaudible, (pourtant nous on l'aime bien Eva) sont réduit de négocier a n'importe quel prix leurs places aux prochaines législatives, le pouvoir (premier compagnon de l'argent) permet aussi la compromission douteuse : c'est ainsi ! Évidemment, au vu de la chape de plomb qui s'est déposée sur les conséquences de Fukushima, personne n'y prêtera attention !
Ainsi "on" veut mélanger les morts, c'est pas très étonnant dans ce monde, qui nous refait l'histoire a tout bout de champ, c'est pas étonnant non plus que ce soit le monarque qui ait eue cette idées, les nations trouvent bien souvent leur ciment dans le souvenir de ceux qui se sont battus, et la nation, cela ne plait pas a l'argent, qui lui n'en a pas.. Le du monarque, qui est habitué, a tout mélanger, puis a tout secouer (travail, plus, gagner, plus, bling, people, bling) Je ne serais pas surpris que ce cocktail bien secoué prennent encore !
Bonjour! Et si l'initiative de Sarkozy de rappeler notre devoir d'obéissance n'avait qu'un seul but? Celui d'évoquer l'intérêt supérieur de la Nation afin de le reconduire en 2012!
Est-ce que certains parmi vous ont entendu parler de l'attaque planifiée par les membres de l'OTAN, contre l'Iran?
Selon de hauts fonctionnaires britanniques, cette attaque serait programmée entre Noël et la fin de l'année. Elle ferait suite au rapport alarmiste de l'AIEA. Je ne sais pas pour le moment comment s'alignerait l'actuel gouvernement en cas de nouvel épisode guerrier mais il faut avouer que ce serait une belle aubaine pour le chanoine de figurer comme "le chef des armées garant de la stabilité dans notre pays, la glorieuse France, en temps de conflit armé" si par malheur une telle situation venait à prendre forme et à durer! Vous ne trouvez pas?
Dans la demande de débat public de départ cela concernait toute la gauche. Et si pour forcer la main au PS qui refuse ce débat public, pour le moment, on proposait un débat public Jean-Luc Mélenchon/Eva Jolly et proposer à EELV de faire ensemble une proposition de referendum sur le nucléaire. Hollande pense qu'il peut tout seul battre Sarkozy. Si deux de ses partenaires indispensables pour gagner pouvaient s'entendre sur au moins un point, peut-être deux : la constituante, cela l'amènerait sans doute à réfléchir un peu.
Bonjour,
Puis-je vous poser à tous une question ? A la vue du climat totalitaire qu'impose, pour faire court, l'Olympe de la finance, comment le Front de Gauche envisage t-il d'appliquer son programme ?
Un des moyens pour faire cesser ce silence méprisant des socialistes et les injures qui vont avec est de répéter que les militants/sympathisants du FdG sont souvent très politisés, sûrs de ce qu'ils veulent et surtout de ce dont ils ne veulent à aucun prix, et que si Jean-luc Mélenchon n'était pas présent au 2nd tour, le report de voix pour les sociaux-démocrates (qui ne sont plus pour moi à gauche mais centristes) ne sera pas automatique !
Je prêche en ce sens partout autour de moi (et ne donnerai pas mon vote à François Hollande qui nous sert du Sarkozy light malgré le fait qu'il le considère comme acquis par avance).
Sympathisant du FdG depuis sa création,c'est ma première intervention sur ce site porteur d'espoir. Mais un doute me préoccupe sans cesse concernant les sondages et la réponse trop contenue de Jean-Luc lorsque l'insidieuse question(...Ruquier pour ne citer que lui...) : "pourquoi ne décollez-vous pas dans les sondages?" se pose et Jean-Luc de répondre, car trop honnête, qu'il doit continuer à convaincre !
Que diable ne leur dit-il point la vérité!? à savoir :
inégalité du temps de parole alloué au FdG (8 fois moins que les autres),
provocations,coupures,complot délibéré sur certains plateaux radio ou TV à seule fin de brouiller son message,
nomination du président de France Télévisions directement par l'Elysée ?
Autre angoisse concernant la Belgique!
Je ne trouve pas d'argument percutant à la question pernicieuse: à quoi sert un gouvernement car les Belges sont capables de s'en passer? Il suffit d'une équipe compétente pour régler les affaires courantes, ai-je entendu de nombreuses fois?
Si les dirigeants politiques ne servent à rien essayez les prédateurs financiers? Lecture du discours de Thomas Jefferson (1802) sur la menace de la prise de pouvoir par les banques?
Tout avis ou conseils sur mes angoisses me soulagerait.
Bien sur Gérard,voilà une excellente proposition de débats:
-1 référundum sur le nucléaire civil, ses déchets et tous ces recyclages monstrueux
-2 entreprendre une plate forme commune sur le désarmement intégral de toutes ces armes de destructions massives
-3 enquètes et jugements de tous ces mafieux terroristes et criminels à l'échelon mondial,et role de cette Commission UE
-4 retrait immédiat de l'otan.
etc...
@ 39 Ettori dit:
"Les banques je les ferme, les banquiers je les enferme" disait Vincent Auriol en 1936.
Un pays n'a nul besoin des banques pour émettre SA propre monnaie, celle dont il a besoin, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire ("il faut garder le triple A qui nous permet d'emprunter pas trop cher" disent-ils)
39 @Ettori.
Voila de quoi t'informer un peu.
@Meson (25)
Et donc, selon vous, il conviendrait que le FdG n'interpelle pas le PS sous prétexte que la machine médiatique instrumentalise "les piques"lancées pour provoquer le débat?
Autant se soumettre à l'avance, ne pas se présenter (à aucune élection) et laisser les acteurs du TINA mener la danse...
En suivant votre raisonnement, Hollande a raison d'être silencieux sur le nouveau gouvernement Grec (avec la participation de l'extrême droite) sous prétexte que le Pasok est estampillé "socialiste"...
Là où vous voyez du suicide et de l'amateurisme, j'y vois moi là, de la clairvoyance et une cohérence d'ensemble...
On ne tape pas sur le PS et l'UMP par plaisir, c'est un combat politique sur l'orientation de la société, pas une cour de récréation...
Ce qui est suicidaire, c'est l'attitude du PS qui, en pleine tempête, entend mener "ses affaires"comme si nous étions sur une mer calme...Capitaine de pédalo est un terme autrement plus nuancé qu'allié objectif de Jean-Marine Le Pen dont les lieutenants d'Hollande affublent J-LM, ne croyez-vous pas?
Et le programme "l'humain d'abord" d'une autre teneur que le projet du PS...Qui refuse le débat public? Sont-ce les agences de notations, les "instituts" sondagiers, les médias manipulateurs? Non, c'est ce même PS qui prétend être déjà investit des plus hautes responsabilités...
Alors il ne s'agit pas de mettre le PS dans le même sac que l'UMP, mais de souligner que ces deux "grands" partis sont tous deux d'accord pour appliquer la même politique (l'austérité, "diktat" de la finance) et que le FdG est le seul mouvement politique organisé en capacité d'orienter la société vers un autre modèle...
Puisque vous connaissez à l'avance les résultats des prochaines élections, y'a pas de soucis, Hollande sera président (le FdG n'a aucune chance selon vous), quelles que soient les propositions alternatives et les "piques" lancées par le FdG...
Seriez-vous, à l'instar...
Re bonjour,
@Air One,
D'accord, mais alors, complétement d'accord.Pour ce qui me concerne en 2012, ce sera Jean-Luc Mélenchon au premier tour et JLM
au second tour...et sans trembler ! Y a un moment ou ça suffit....
Merci pour les réponses. Mais, je m'informe et résiste depuis longtemps, je connais et défends des positions similaires à Généreux, Lordon et autres économistes atterrés depuis plus de 15 ans. Ma question reposait sur le fait qu'un tel programme ne peut tenir qu'avec un soulèvement populaire, le climat socio-économique va se dégrader dangereusement d'ici Mai.
Bonjour à tous,
le "coup" du 11 novembre, je l'ai eu en travers de la glotte quand le maire de mon village a lu le message présidentielle devant le monument… dans la commune où j'étais élue avant, le maire ne se serait pas gêner pour dans SON discours personnel avant le verre qui clôt ces cérémonies prendre le contre pied de cette ingérence dans l'histoire de France. Mais en campagne… motus. Il est clair que nous assistons de nouveau à un ballon d'essai : comme cela a été dit par certains, un seul jour férié le 11 novembre en supprimant le 8 mai, c'est tout bénéfice. Et voilà la 2è journée de solidarité…
L'autre fait qui interpelle, c'est par le biais de la Grèce, et maintenant de l'Italie, la "promotion" reprise en boucle par les médias, et par pas mal de blogueurs de gouvernement d'union nationale. Encore plus fort que le vote utile… et plus mortifère en terme de démocratie. Car les seuls partis qui en seront exclus, nous pouvons parier là-dessus, seront ceux qui, comme le Front de Gauche et ses composantes, ne marcheront pas dans la combine misérable du mieux disant austère. Mais tous les autres iront comme un seul homme… Cela risque de monter en puissance dans les semaines à venir. Soyons vigilants.
@ Vaz J.P 45
Les "piques" ne font pas avancer le débat, mais sont utilisés par les médias aux ordres pour diviser et introduire la zizanie.
Quant au PS qui fera pareil que l'UMP je connais le refrain... Mais il est faux. Si la "gauche" passe cela donnera des ouvertures.
Si elle ne passe pas nous referons avec 5 ans de sarkosie qui redémarrera sur les chapeaux de roues. Y compris sur l'injustice fiscale....
En ce qui me concerne c'est l'évidence. Il faut travailler sur les présidentielles et les législatives. Et être conscient des coulisses du pouvoir.
Ce qui s'est passé récemment en Europe, concernant la Grèce, l'Italie, le Portugal, devrait vous éclairer un peu.
Partout des postes importants alloués à l'extrême droite ont été imposés.
Mn.
Bonjour Jean-Luc Mélenchon,
Je vous ai lu et entendu parler de la honte et de la gravité que constituent les coups de force pour ne par dire les coups d’Etats en Grèce et en Italie et du silence assourdissant des dirigeants du PS entre autres (avec quelques exceptions heureusement). En tant que député européen, il serait bien, je trouve, de prendre l’initiative d’aller à Athènes avec un groupe de députés de Strasbourg opposés à cette politique. Soutenir le peuple grec et les opposants politiques grecs, leur montrer que les citoyens européens ne sont pas tous contre eux et qu’au contraire nous les soutenons dans leur lutte qui est la nôtre aussi. Je ne sais si c’est possible mais symboliquement ce serait important. Merci pour votre combat.
Courage, force et determination à tous.
Je n'interviens que très rarement (même si je lis l'intégralité de ce qui s'écrit sur ce blog). Tout y est déjà bien souvent déjà dit et très bien dit.
Mais là, je suis désolé de revenir sur une sensation qui ne cesse de grandir en moi. Je l'ai déjà rapporté ici même trois ou quatre fois sans retour. Pourtant j'aimerais bien savoir si je suis le seul à trouver Jean-Luc beaucoup trop "timoré" sur les questions de la dette et de ses solutions.
Encore une fois dans son interview au JDD, on peut lire:
JDD : La dette publique (...) Est-ce que cela vous préoccupe ?
Jean-Luc Mélenchon : « (...) durée moyenne (...) 12.5% du total (...) taxer (...) les revenus du capital à hauteur de ceux du travail et taxer davantage les bénéfices des grandes entreprises que les petites. »
Donc encore une réponse avec des arguments sur le véritable calcul et comment augmenter les recettes plutôt que baisser les dépenses. Même le JDD a l'air surpris puisqu'il semble lui tendre la perche en relançant:
JDD : La France doit-elle payer toute sa dette ?
Jean-Luc Mélenchon : « (...) J’appuie le mouvement qui s’interroge sur sa légitimité et demande un audit. »
Cette réponse est bien en dessous, j'espère, de ce que nous ferons une fois au pouvoir. Pourquoi donc ne pas oser affirmer haut et fort, comme le fait J. Généreux dans "Nous on peut!" que:
1/ il y a aura un audit citoyen qui débouchera évidemment sur une annulation importante
2/ on reprendra en main la création monétaire (monétisation d'une partie déficit budgétaire - investissements) soit par la BCE si cela peut se décider au niveau européen, soit, plus probablement, par la BDF en infraction volontaire au Traité de Lisbonne.
Je considère notre candidat comme brillant et cela ne peut donc qu'être volontaire. Je ne comprends pas et cela m'inquiète. Pas vous ?
Ettori, le soulèvement se fera sous l'impulsion de la droite qui aura tout fait pour étouffer la prise de conscience des Français. Le service de la dette peut trouver solution en quelques minutes mais nos dirigeants préfèrent continuer sur le même mode. Pourquoi? Parti pris? Prise d'intérêts? Je ne sais pas mais ce que je comprends par contre c'est qu'ils sont responsables de la situation qui va naître d'ici quelques jours dans notre pays. La rigueur c'est la non reprise de l'activité et c'est la condamnation à plus de rigueur. Avec un peu de patience et de bonne volonté, on peut expliquer ça à un gamin de 5 ans(le récipient se vide et que faut-il faire pour le remplir...euuhhhh, hé bien le remplir! Bingo!). Je m'attendais, après un long silence lié aux primaires socialistes, à ce que les fêlons de l'UMP nous éclairent sur le pourquoi de leur acharnement et je n'ai eu pour explication que la préservation du triple A permet de ne pas augmenter le service de la dette...Sordide! Dans ces conditions, il est difficile de ne pas souligner l'hypocrisie, la manipulation et le mensonge de ces irresponsables chroniques. Ils seront tenus pour responsables de la catastrophe qui s'abattra sur notre pays parce qu'ils auront tout fait pour ne pas l'éviter. Jean Luc Mélenchon et le Parti de Gauche propose une révolution citoyenne dans le respect de la démocratie et dans la paix et ces gens-là clivent les Français en les insultant, jour après jour...Il faudra qu'ils paient!