14nov 11

11 novembre, socialistes, droite et extrême-droite, Hollande, Moscovici, Morel-Darleux

Le jour des morts ne concernera pas les vivants

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Encore un mauvais coup des agences de notation :

Licenciements massifs à PSA

Communiqué du 15/11/2011

Voilà une information indispensable pour comprendre ce qui se passe à PSA.

Il y a une semaine, Moody’s menaçait de baisser la note de PSA.  Résultat : alors que les bénéfices de l’entreprise progressent de 18% au premier semestre 2011, le patron jette à la rue des milliers de travailleurs pour « rassurer les marchés ».

Ainsi donc la finance commande les gouvernements et les entreprises. Les agences de notations sont leurs chiens de garde. Il est temps de rassurer les productifs en empêchant les financiers de continuer à nuire.

Dans cette note je traite du 11 novembre et de la dernière trouvaille de Nicolas Sarkozy au sujet des commémorations. Puis je reviens sur les Grecs. Et sur l’indomptable silence des dirigeants socialistes français à propos de la collusion de leurs camarades là-bas avec la droite et l’extrême droite. Sans oublier leurs ineptes injures contre moi ici. La moquerie contre « le capitaine de pédalo » a eu tendance à capter toute l’attention au détriment d’un long texte où Sarkozy mange bon également. Je vous donne l’intégrale de mon entretien avec le Journal Du Dimanche. Et je conclus sur le nucléaire.

Le 11 novembre a donné lieu à une décision du monarque quinquennal. Il l’a fait lire par tous les préfets et maires devant les monuments aux morts. Le parlement n’a rien eu à en connaître et personne n’a donné son avis. Ce qui nous garantit une décision cent pour cent Sarkozy. Dorénavant, il y aurait comme aux Etats-Unis un jour de la mémoire pour tous les morts pour la patrie. Funeste contresens historique. Certes les Etats-Unis d’Amérique procèdent de cette façon. Ce n’est pas étonnant. Ils ne parlent que d’eux et ne pensent qu’à eux. Mais nous ne sommes pas faits de ce bois-là. Notre histoire est différente. C’est le moment de faire de l’éducation civique. Les commémorations et célébrations, les termes ne sont pas absolument équivalents, ne se rapportent pas aux personnes mais aux événements et aux causes dont ils ont été les protagonistes. Le 11 novembre n’est pas seulement le souvenir de la personne des morts au combat. Le sens a changé avec le temps. Ce fut d’abord la célébration de la victoire et l’hommage aux morts. Jusqu’aux années quarante. Après la capitulation vichyste, la date devint subversive pendant l’occupation nazie. Quelques lycées et étudiants y risquèrent leur peau à Paris dont un apprenti pâtissier, membre du Parti socialiste que j’ai eu le plaisir de connaître. Après la guerre, dès le début de la construction européenne ce fut le thème du refus de la guerre en Europe qui domina tous les discours officiels prononcés devant les monuments aux morts.

L’appel des morts jouait alors le double rôle de l’hommage et de la prise de conscience de l’ampleur de la saignée. C’était très efficace. Jeune homme, les commémorations me laissaient narquois. J’étais tendance Brassens. Puis, est-ce parce que j’étais devenu bien tôt père de famille, l’écoute ou la lecture de ces listes interminables de pauvres gens décimés par famille entière me glaçait. J’ajoute que ma pensée se tournait d’égale façon vers les pauvres diables des tranchées allemandes. J’ai lu avec émotion les témoignages de fraternisation si férocement réprimés par les deux états-majors militaires. Je n’ai dû manquer que deux ou trois 11 novembre depuis trente ans, en général pour cause de refroidissement comme cette année. J’en fais l’aveu : je regarde alors la télé. Et quand je vais dans les villages, je regarde souvent le monument, juste pour avoir une idée, et une pensée, pour le nombre des familles fauchées. Je me souviens d’un jour où j’en ai vu un en Martinique. Je pensais aux jeunes hommes partis de cette île magnifique et dont les noms sur cette pierre rappelaient qu’ils avaient fini dans les boues glacées des tranchées. Du diable si je n’ai pas été chaque fois transi en y pensant.

J’avais lu Roger Martin Du Gard et quelques autres qui m’ont fortifié dans la communion humaine, si ce mot veut dire quelque chose. Bref, à travers mon exemple, j’essaie de montrer qu’une palette de sentiments civiques très différents sont appelés par une commémoration. Par contre, le 8 mai, on célèbre la défaite des nazis et de leurs larbins sanglants, les miliciens et les collabos. Ce n’est pas du tout la même chose. C’est une célébration politique. L’ennemi est nommé et on appelle à sa détestation. De même quand on fête la libération de nos villes. Ce n’est pas du tout seulement une affaire de morts pour la France. Mort pour la République, mort pour le socialisme, mort par pur patriotisme qui est l’amour des siens. Tous ne sont pas français. Ce sont des républicains espagnols qui entrent les premiers dans Paris qui se libère. Les morts, militaires, francs-tireurs et partisans, résistants ne le sont pas en service commandé dans un engrenage qui les écrase. Ils combattent de leur plein gré contre un ennemi qui est à la fois l’occupant de leur pays et une figure du mal absolu, une génération dont le crime est à jamais imprescriptible. Comment confondre ces deux dates en un seul moment ? Leur point commun est trop étroit. La mort et seulement elle. C’est une sottise.

A plus forte raison quand on prétend y ajouter les morts dans les guerres coloniales ! Bien-sûr, les combattants ont obéi. Bien sûr, leur mort doit être respectée. Mais qui peut, de bonne foi, placer les guerres qui les ont impliqués sur le même plan que celles dont nous parlons ? Voici la leçon. Les événements commémorés font sens pour les vivants pas pour les morts. Le pays qui décide une commémoration donne une direction pour le futur. Quand on est Français, c’est-à-dire républicain, cette projection de la pensée doit toujours tendre vers un message universel. Dire non à la guerre en Europe, le 11 novembre, fêter la défaite des nazis et de leurs complices contre lesquels nous entrerions de nouveau en guerre s’il le fallait, ne sont pas des célébrations franco-françaises. Elles mettent en jeu des sentiments communs aux Français et aux Allemands et d’une façon générale à tout être humain bienveillant. Elles fédèrent notre peuple dans un idéal simple de valeurs communes. Ce n’est pas seulement un devoir envers les morts que nous accomplissons mais surtout un acte d’éducation populaire en direction des vivants qui sont appelés à méditer les conséquences de leurs actes politiques. La bouillie bien pensante à la sauce Sarkozy n’a aucun sens particulier. Elle réduit tout à la seule dimension du devoir d’obéissance jusqu’au sacrifice suprême. Mais l’esprit républicain n’est pas fait que de cela. Il implique aussi, dans certaines circonstances que la conscience doit savoir reconnaître, le devoir de désobéir, jusqu’au sacrifice suprême également. Cette nuance est dans la palette de nos célébrations. Dès lors, unir les Français dans des valeurs communes exclut que l’on mette sur le même plan notre action en Indochine et nos morts de Verdun, notre guerre en Algérie et les exploits de la deuxième Division blindée de Leclerc ou ceux de tabors marocains dans la campagne d’Italie. Qui peut expliquer ça tranquillement au chef de l’Etat avant qu’il n’ouvre stupidement une nouvelle boîte de Pandore ?

Les bras en tombent. L'union nationale à la grecque est un potage aux champignons vénéneux. D’abord les premiers rôles sont moralement insupportables. Papademos, le nouveau premier ministre a été pendant huit ans le numéro deux de la BCE. Il s'y est opposé pendant des mois à toute restructuration ou décote de la dette grecque. C'est pourtant à lui qu'on confie aujourd'hui la mise en œuvre de la décote de 60 % décidée trop tard par l'UE. Au demeurant on notera qu'il n'a pas été élu. Sa prise de pouvoir, à l’image de la nomination de Mario Monti en Italie, le nouveau « sénateur à vie » achève donc ce qui restait de démocratie formelle en Grèce. La Grèce n'est plus un Etat souverain. Elle passe sous la tutelle de l'Union Européenne. En fait de la « Troïka ». A côté de ce banquier central grec, le numéro deux du gouvernement, le ministre socialiste des finances, reste en place, en dépit de son bilan calamiteux après 8 plans d'austérité qui n'ont servi à rien d'autre que de plomber l'activité et donc les comptes. Grâce à sa politique de rigueur, le taux chômage a bondi de 12 à 17 % en à peine un an.

L'autre calamité de cette « union nationale » est la participation au nouveau gouvernement à dominante socialiste du parti d'extrême droite LAOS. « L’Europe qui protège » et fait des leçons de morale à toute la planète a réussi ce nouvel exploit ! Faire venir au gouvernement des xénophobes cléricaux ! Notons que c’est à l'initiative des sociaux-démocrates du PASOK que l’extrême-droite a été invitée aux négociations pour former un gouvernement d'union nationale. Le LAOS réclame l'expulsion de 1,5 millions d'immigrés de Grèce. Rien que ça ! Fervent défenseur de l'identité orthodoxe de la Grèce, le LAOS sera certainement en première ligne pour défendre les privilèges fiscaux et financiers de l'église orthodoxe grecque, principale puissance économique du pays qui est largement épargnée par les sacrifices successifs des plans d'austérité. Le LAOS a en tout cas soutenu activement la candidature du banquier Papademos au poste de premier ministre. Il a eu gain de cause. Il mettait au contraire son véto contre la candidature du président du Parlement. Ça faisait trop parlementaire ? Les sociaux-démocrates s'apprêtent donc à gouverner avec l'extrême-droite. On attend avec impatience les condamnations du PS et du PSE si prompts à dénoncer le populisme ! Les dirigeants socialistes français vont sûrement montrer l’exemple ! Ils se souviendront des grossières injures de Huchon et Valls contre moi lorsqu’ils m’assimilaient à Marine Le Pen. Ils ont bonne mine. Leurs camarades gouvernent avec les « Le Pen » grecs ! Mais pour l’instant c’est le silence radio complet. Quelle fermeté, quelle constance dans les principes !

A l’exception de Pierre Moscovici ! Ce grand courageux, sur Radio J, combat l’extrême-droite… à travers moi. L’ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn me fait des leçons de morale politique en affirmant que je fais le jeu de la droite et de l’extrême droite en qualifiant François Hollande de « capitaine de pédalo ». Preuve que la formule a fait mouche ! Celui dont les amis gouvernent avec l’extrême-droite donne des leçons de morale politique ! Tels sont les dirigeants socialistes français.  Le directeur de campagne de François Hollande dérape et aurait mieux fait de garder sa salive pour condamner la présence de l’extrême droite appelée au gouvernement en Grèce par ses amis socialistes du Pasok. Il aurait pu nous informer des mesures que compte prendre le Parti Socialiste Européen. N’avait-il pas exclu en son temps le parti slovaque de l’internationale socialiste parce qu’il gouvernait, lui aussi, avec l’extrême-droite. Il aurait pu nous dire aussi plus simplement ce qu’il pense de la présence des socialistes grecs aux côté de la droite dans un gouvernement tel que celui du banquier Papadémos. Que pense-t-il du fait que l’union nationale ait été préférée à la tenue d’un référendum ? Proposerait-il la même chose en France dans un cas similaire ? Alors ce ne serait plus un pédalo que dirigerait le champion socialiste mais le radeau de la méduse ! Cet épisode situe le niveau misérable de la réplique des animateurs de la campagne socialiste face à la contradiction. Ils voudraient qu’on s’adresse à François Hollande comme s’il était déjà élu, avec la componction et la déférence qui est leur manière d’être devant les puissants. Ont-ils seulement lu le reste de l’interview ? Leurs assistants n’ont pas dû avoir le temps de leur faire des fiches.

Donc, comme vous le savez, « Le Journal du Dimanche » m’a proposé un entretien et nous l’avons eu jeudi dernier. Si je choisis de le reproduire ici c’est pour que chacun dispose de l’intégralité de mes propos et non leur résumé, parfois réduit à une seule formule. Je pense que son contenu intégral éclaire bien le points où nous voici rendus. Le refus de François Hollande d’accepter l’offre publique de débat que je lui ai faite au nom du Front de Gauche, signale un état d’esprit spécialement arrogant. Les Verts Europe écologie l’acceptent. Pas nous. Cécile Duflot, au journal de 20 heures de France 2, a déclaré ce qu’elle attendait de François Hollande « homme d’ouverture et de rassemblement ». Ce n’est pas mon avis à son sujet. Et au Front de gauche, nous ne reconnaissons aucun rôle central au PS, ni aucune qualité personnelle particulière à son candidat qui le placerait au-dessus des autres. Pour nous, un sondage n’est pas un programme ni une raison de voter. Plus profondément, nous combattons l’archaïsme de la vision de l’UMP et du PS crispés dans l’espoir de ressusciter l’ancien monde qu’ils dirigeaient en alternance. Ce monde-là est fini. Il ne reviendra pas. Le maintenir est déjà un exploit qui coûtera de plus en plus cher, non seulement sur le plan social mais aussi sur celui de la démocratie comme on vient de le voir en Grèce.

Question JDD : Le nouveau plan de rigueur de François Fillon vise à compenser la diminution de la croissance…Vous en pensez-quoi.

JLM : « Il prépare une économie de cimetière. Seuls les morts pourront vivre à l’aise dans ce pays puisqu’ils n’ont besoin de rien. C’est un contresens économique. L’austérité réduira l’activité, les rentrées fiscales baisseront et les déficits augmenteront. Toute l’Europe s’y met ! Partout les résultats sont pitoyables. Voyez aussi le déni de démocratie ! L’Assemblée vote un budget et le lendemain le chef de l’Etat change le chiffre qui a servi à calibrer ce budget ! Enfin c’est un contresens politique. Il commence la danse de saint Guy de l’austérité. Cette agitation pour satisfaire les agences de notation déchaine les requins de la finance. Tout cela nous mène au désastre. Nous sommes en danger. Mais si l’Italie tombe, si l’Espagne entre en turbulence, le système implosera avant. Fillon prétend rassurer les marchés. Moi, je veux rassurer les salariés et les entreprises avec la relance de l’activité. »

JDD : La dette publique était de 21.2 % du PIB en 1978 et de 82.3 % en 2010. Est-ce que cela vous préoccupe ?

JLM : « Ce n’est pas la dette qui est inquiétante. Les titres de la dette en France ont une durée moyenne de sept ans et trente et un jours. Dans ce délai, la France produira 14.000 milliards d’euros. Et nous devons aujourd’hui 1840 milliards d’euros. C'est-à-dire 12.5% du total. Le déficit est insoluble parce qu’on a diminué les recettes. Il faut taxer beaucoup plus sérieusement les revenus du capital – à hauteur de ceux du travail- et taxer davantage les bénéfices des grandes entreprises que les petites. »

JDD : La France doit-elle payer toute sa dette ?

JLM : « Ceux qui veulent nous faire rembourser rubis sur l’ongle nous prêtent toujours plus cher. Il faut rendre les coups. Il est donc normal qu’on s’intéresse au contenu de la dette. J’appuie le mouvement qui s’interroge sur sa légitimité et demande un audit. »

JDD : Les mesures prises récemment suffiront-elles à éviter à la France ce qui arrive à l’Italie ?

JLM : « Non. Il y avait une mesure efficace : que la BCE prête directement aux Etats à 1,25% comme elle le fait aux banques privées qui, elles, prêtent ensuite à 18% à la Grèce. Coupons ce circuit ! Permettons l’emprunt direct. La spéculation serait immédiatement étouffée. Ma thèse était isolée, puis elle s’est élargie au point que le Président de la République en a présenté une version baroque : transformer le FESF en banque. Il y a eu un bras de fer entre la France et l’Allemagne. Sarkozy a capitulé. Il a fait pschitt devant Madame Merkel ! »

JDD : Cette « saison des tempêtes », comme vous l’appelez, peut-elle bénéficier à Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Je n’ai jamais cru qu’il était battu d’avance. Je vois bien qu’il joue beaucoup de la dramatisation et de la peur pour se présenter en champion capable de tenir la barre. Il peut être cru si ses opposants ont petite mine. Or que voyons-nous ? Nicolas Sarkozy est pour la rigueur et François Hollande est pour « donner un sens à la rigueur ». La rigueur ou la rigueur ? Quelle différence ! Mon travail est de dire : nous, on peut faire tout autrement. »  

JDD : Pour régler la crise, vous mettez dans le même camp François Hollande et Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Ils ont la même analyse de la crise. Hollande et Sarkozy sont deux hommes d’un autre temps. Ils ne voient pas la faillite du système. Je représente dans cette discussion une autre cohérence. Le Front de gauche propose un programme de relance de l’activité. Il y a des outils dedans : le salaire maximum, le SMIC à 1700 euros, la planification écologique. Nous visons une double rupture : avec le capitalisme et avec le productivisme. C’est un programme qui coûte mais qui rapporte aussi de nouvelles recettes. Je voudrais en débattre avec François Hollande. Il ne répond pas. Quel mépris ! »

JDD : A vous écouter, Hollande élu serait le Papandréou français ?

JLM : « C’est sa pente ! Notez encore son silence quand la droite et l’extrême-droite entrent au gouvernement grec ! Ici, la ligne de Hollande est incapable de rassembler une majorité populaire pour battre Nicolas Sarkozy. La vraie bataille est de savoir si le peuple français veut tourner la page de ce modèle économique. Les Français seront-ils capables de surmonter la peur et le carcan idéologique dans lequel le duo Sarkozy-Hollande les enferme ? »

JDD : Vous considérez François Hollande comme plus proche de François Bayrou que de vous ?

JLM : « Aujourd’hui ? Oui, je le vois bien. Certes, je ne mets pas un signe égal entre lui et Bayrou ou Sarkozy. Mais l’un des enjeux est de savoir où les français placent le curseur contre Sarkozy. Plutôt du côté de Bayrou ou avec le Front de Gauche ? C’est l’un ou l’autre. Les électeurs socialistes vont devoir trancher cette question aussi. C’est un des enjeux du premier tour à gauche. »

JDD : La ligne de Hollande que vous qualifiez de « sociale-centriste » est-elle conciliable avec la vôtre ?

JLM : « C’est une autre paire de manches. C’est avec François Hollande à sa tête que le PS s’est aligné sur le Parti Socialiste Européen et le « Oui » à l’Europe libérale. Il enrobe de bons mots et de petites blagues une obstination sociale-libérale depuis ses textes de 1983. Pourtant la gauche gagne les élections quand elle est sur une ligne de gauche et elle les perd quand elle est sur une ligne centriste. A présent, à gauche, pourquoi choisir pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ? Je suis candidat pour que la gauche l’emporte mais pour changer pour de bon l’avenir. »

JDD : Vous êtes personnellement favorable à la sortie du nucléaire. De quel œil regardez-vous les négociations sur ce sujet entre le PS et EELV ?

JLM : « Tout cela est déplorable. D’un côté François Hollande décide tout seul qu’il continue le nucléaire. De l’autre côté, des gens catégoriques disent « il faut sortir du nucléaire ». Puis on s’aperçoit qu’ils échangent des centrales nucléaires contre des circonscriptions. Tout cela sent beaucoup la carabistouille. Il faut proposer un objectif commun au pays : sortir des énergies carbonées. Et donner la décision sur le nucléaire au peuple après un débat approfondi : un référendum ! »  

JDD : Vous vous entendez mieux avec EELV qu’avec le PS ?

JLM : « Souvent ! Avec les Verts, il y a une influence mutuelle. Nombre sont devenus anticapitalistes. C’est eux qui ont ouvert le chemin de l’écologie politique en France et ils nous ont contaminés. Souvent on s’aperçoit que les Verts sont plus proches de nous que du Parti Socialiste. Beaucoup aussi sont pour une rupture avec le modèle dominant. »

JDD : Le patron d'EDF, Henri Proglio, estime que la sortie du  nucléaire menace un million d'emplois. Que lui répondez-vous ?

JLM : « Un homme aussi intelligent devrait s’interdire des arguments aussi rustiques.La sortie du nucléaire créera aussi de l’emploi. Mais la première question est celle de la dangerosité. L’attitude de Monsieur Proglio est obscurantiste. Au lieu de faire réfléchir, il fait peur. Si les anti-nucléaires ont raison, va-t-on payer d’un million d’emplois la dévastation de notre pays ? » 

Ce débat sur l’énergie en général et sur le nucléaire en particulier ne peut être contourné. Il ne doit pas l’être. C’est le grand sujet du siècle qui commence. Avec sept milliards d’êtres humains la question des biens communs vitaux comme l’énergie et l’eau sont des questions centrales desquelles dépendront toutes les autres. Mes amis ne lâchent pas prise. Je vous recommande un tour sur le blog de Corinne Morel-Darleux qui est secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes écologistes. Elle y présente la tribune qu’elle a proposée à Politis et qui concentre son argumentaire sur le thème du référendum. J’en reproduis la conclusion. « Nous ne sommes pas les seuls au Front de Gauche à défendre cette option. L'appel d'Agir pour l'Environnement pour un référendum sur le nucléaire a recueilli 26.000 signatures, dont celles de C. Lepage, D. Baupin, M. Rivasi ou encore P. Mérieu. Et en mai dernier E. Joly, D. Cohn Bendit, N. Hulot et J. Bové écrivaient dans Le Monde : « Un référendum, c'est la légitimité d'un débat citoyen qui permet de faire descendre la discussion dans les familles, les cafés, la rue – au lieu de laisser les experts ministériels et les lobbies dans un dialogue plus ou moins médiatisé. (…) Ce référendum doit figurer en priorité dans tout accord final. (…) Sur des sujets autrement plus graves et dangereux que l'identité nationale, il serait bon pour une fois de donner voix à l'expression souveraine et directe des électeurs. » Le projet d’une telle consultation nous ramène à l’idée que l’on se fait du type d’avenir que nous voulons. La désintoxication des valeurs et comportements hérités à la fois du modèle libéral et de la monarchie quinquennale ne se règle pas d’un coup de baguette magique par un vote aux élections présidentielles. Le mouvement d’autonomisation des citoyens et de renouveau de l’esprit civique ne peut résulter que d’une pratique effective du retour régulier devant les urnes de la décision collective.


734 commentaires à “Le jour des morts ne concernera pas les vivants”
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  1. bernard hugo dit :

    Merci à Jean-François91 et à graine d'ananar d'avoir flairé le mauvais coup
    Attention à la manoeuvre perfide !
    Histoire de semer la zizanie au sein du Front de gauche, la Zappy n'est pas une débutante pour orchestrer une campagne fielleuse et son journal le Monde assure toujours un discret soutien au parti socialiste. Son article sort au moment même où les médias se sont emparés brusquement d'un propos ironique et plutôt plaisant de Jean-Luc et l'ont répercuté jusqu'à plus soif comme pour déstabiliser les esprits et préparer le poison de Zappy. Attention donc de ne pas tomber dans ce qui pourrait bien être un traquenard venu de Solferino. Les apparatchiks du PS savent bien que la reconduction des élus du Parti communiste est une question sensible pour ce parti et probablement le talon d’Achille du Front de gauche.

  2. laurence dit :

    Bonjour,
    N'oubliez pas le site Place au peuple 2012 ! C'est un excellent outil de communication qui n'est pas encore assez utilisé. Avec des bavards comme vous, 7 commentaires pour un article ! ça ne vas pas du tout !
    Ils permet de relayer les infos plus largement, de les diffuser ailleurs que sur ce site où les gens viennent pour la plupart déjà convaincus. Interactif avec une case'militer" et aussi la web serie ! je suis curieuse de voir ce que cela va donner pas vous ?

  3. jprissoan dit :

    Alain44
    Non, le referendum sur le nucléaire n'est pas un cercle vicieux. Ce sera le moyen de sortir de l'enfermement actuel. Trop de forumers, ici même, considère que le "sortir du nucléaire" est un fait acquis. attendons, un grand débat démocratique type referendum TCE 2005 pour trancher..
    en attendant, parlons de l'essentiel : la misère qui s'aggrave, la précarité, le chômage, la santé qu'on néglige, les jeunes étudiants sans le sou, l'échec scolaire, le racisme, etc...
    je connais les écolos, lors du débat sur le canal Rhin-Rhône ils ont utilisé tous les moyens pour contrer ce projet y compris l'irrationnel dont la peur. Ils recommencent avec le nucléaire. la raison c'est l'enseignement des Lumières dont nous sommes -en principe- les héritiers.

  4. jnsp dit :

    A lire sur Marianne2, pourquoi publient-ils cela ?
    Petit résumé:
    le député (Gilles Carrez) constate que deux groupes parmi les entreprises du CAC40, se distinguent.
    Les gros contributeurs, et les autres.
    Le groupe de gros contributeurs est composé de EDF, France Telecom et GDF. Ils disposent d’un singularité : l’Etat en est actionnaire. Ensemble ces 4 entreprises fournissent 40 % de l’IS.
    Le rapport indique que, pour les 36 groupes restant du CAC40 l’IS annuel moyen est inférieur à 2 milliards d’euros pour 60 milliards de bénéfices, soit un taux de 3,3%.

  5. Cronos dit :

    @ Socialistes qui hantent ce blog, quand comprendrez vous ou admettrez vous que le sieur Hollande a été élu aux primaires socialistes grâce aux matraquages des sondages des médias de la ploutocratie française (les copains du fouquet's, les oligarques propriétaires des groupes de presse et des médias français), jusqu'à 10 sondages par semaine ; qu'il a été préféré à l'austère Aubry, et surtout, parce que plus nul est stupide que lui on ne peut pas faire, qu'il est formaté pour perdre devant encore plus nul que lui, je parle de Nicolas Sarkozy, l'homme aux talonnettes compensées, celui là même de qui son père dit "que s'il avait été 30 cm plus grand il n'aurait jamais été président de la république", comme quoi ça ne tient pas à grand chose, c'est la triste compétition des minables les plus serviles possible.

    Ceci n'est pas une attaque à la personne c'est simplement un triste constat, ne croyez vous pas qu'il aurait été préférable d'avoir un véritable homme de gauche avec un réel programme de gauche au PS et ceci depuis plus de 10 ans, nous n'en serions pas là et nous n'existerions même pas nous au Parti de Gauche, il n'y aurait pas de Front de Gauche non plus, c'est bien votre faute originelle et il ne faut pas vous étonner que cela soit ainsi, car quand un dirigeant politique socialiste et candidat à la présidence de la république dit clairement "mon programme n'est pas socialiste", il ne faut pas s'étonner de mettre le Front National au deuxième tour et obliger ainsi les vrais gens de gauche à élire un ruffian tel Chirac pour éviter le pire avec un Le Pen, merci monsieur Jospin, et n'allez pas chercher un bouc émissaire ailleurs s'ils vous plaît.

    Le vote utile, quel qu'il soit est un vote d'abandon, abandon de ses convictions, c'est un vote négatif car il procure le goût amer de la défaite, et surtout il nous donne droit à tous les abus de pouvoir, n'en n'avez vous pas assez subit depuis 2002 ? Nous, SI ON EN A MARRE …

  6. jean ai marre dit :

    @ Aux écolos et aux socialistes de ce blog

    Je m'interroge sur le faux vrai accord entre le PS et LES Verts.

    Il y a t il eu accord dans l'intérêt de :permettre aux dirigeants des Verts de trouver une place à l'Assemblée Nationale ?
    Dans ce cas, qu'en pensent les militants écolos ?

    Suite à la réaction d'un groupe d'Aréva, Hollande revient sur le texte de l'accord. Que représente l'esprit du texte de l'accord si celui ci est amputé à cause d'un élément extérieur ? Sans faire de procès d'intention, qu'il crédit faudra t il porter à tout accord s'il est remis en cause par un évènement d'opinion ?

  7. Jean-Philippe VEYTIZOUX dit :

    Oups chers amis socialistes....rassurez moi, effacer une partie d'un accord signé avec des écologistes après avoir reçu une admonestation du lobby nucléaire pour faire signer par ses instances dirigeantes un accord que le partenaire n'a donc pas signé; c'est pas Mélenchon, le très vilain qui vous a hypnotisé?

    C'est donc bien en la circonstance de votre faute. Oui ? Non ?

  8. Pulchérie D dit :

    Qui est donc ce candidat ?

    Il fait penser à une de ces grandes feuilles de platane qui tombent en tournoyant sous les vents de novembre soufflant tantôt de l’Ouest, tantôt de l’Est.
    Tel ces feuilles mortes, il présente quelques taches de vert, quelques plaques de rouge, et surtout, dominant, le jaune.
    Au gré des tourbillons il fait des galipettes, suivi par une bande d’énergumènes qui le préfère à la Bourse pour parier dans quelle direction il va aller.
    Car on voudrait que ses errements aboutissent à un palais présidentiel.
    Il est pourtant intelligent, mais supérieurement indécis.
    Archie Bland, dans « The Independent » du 16 novembre 2011, a écrit « Comment un idiot peut aboutir à la Maison Blanche ».
    A l’Elysée, c’est également possible, si un candidat intelligent mais mollasson, tente d’opposer son quiet remuement à un individu borné, mais hyperactif et sans scrupules.

    C’est un candidat énergique, d’une intelligence lucide, d’une culture politique indéniable, honnête par dessus tout, tout en restant intrépide, qu’il faut pour redresser le pays et montrer aux autres comment on peut se débarrasser de l’oligarchie transatlantique et bilderbergienne.
    Qui donc ?

  9. Brelge dit :

    A comparer, l'intelligence politique et démocratique avec laquelle Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche ont abordé la question du nucléaire (débat public et populaire plus un référendum), alors que cette question aurait pourtant pu être une solide épine dans notre campagne, vu les divergences PG/PC sur le nucléaire, et les actuelles carabistouilles au Tipex de "l'accord" PS/ les Verts, ces négociations de pédalo sans méthode, sans débat, sans morale et sans programme. Il y a une alternative aux errances du pédalo et aux gesticulations du petit mégalo : c'est le Front de Gauche!

  10. citoyenne21 dit :

    Jorie (449) a pointé juste ! se méfier ce soir avec Copé ! Ne pas enfoncer le clou sur cette histoire de pédalo, même si la majorité d'entre nous a trouvé ces bons mots tout à fait en rapport avec l'inertie de Hollande ! méfiance avec ces rapaces ! D'habitude je le zappe tant il m'indispose, mais là face à notre candidat, pas possible !

  11. le Prolo du Biolo dit :

    Je crois que si l'on se manifestait plus fortement notre refus de payer la dette, on prendrait à contrepied tous les partisans du fameux "faut rassurer les marchés" (marin d'eau douce + agité du bocal = même combat) qui nous présentent leur catéchisme comme une évidence.

    Et de leurs cris d'orfraie (il faudra s'attendre à être traités d'irresponsables, c'est sûr...) qui retentiraient alors immanquablement dans le landerneau médiatique, naîtrait enfin pour nous la possibilité du sortir du débat limité au "tout sauf Sarkozy" qui, s'il se poursuit, nous condamne à l'échec.

    Et accessoirement nous permettrait de montrer en quoi le vote Hollande est néfaste plutôt qu'utile pour contrer Sarkozy. En quoi il risque soit de faire perdre la Gauche à nouveau, soit, s'il gagne quand même, de condamner tous les Français à la même précarité qu'aujourd'hui, dans le monde enchanté de "la rigueur qui a un sens".

    Le clivage entre le Front de Gauche et tous les partisans du AAA, de Droite comme de "Gauche", est un des clivages politiques essentiels. C'est là que l'on peut dissiper le brouillard et là qu'il faut appuyer.

    Enfin, je crois...

  12. Cabral dit :

    bonjour à tous

    Lire sur Mediapart ce jour "la stratégie Hollande".Confirmation de ce que beaucoup sur ce blog ont compris.Le stratagème du vote utile sera utilisé sans retenue par le staff de campagne de Hollande,voire par des gens de moins mauvaise foi et moins enclins à la seule technique politicienne de manipulation des foules.Pour eux et surtout pour les abstentionnistes dont visiblement il n'est tenu aucun compte par nos grands spécialistes en psychologie sociale (trop "peuple" sans doute...) nous ne manquons pas d'arguments.Mais oui il va falloir parer tous les mauvais coups coup,,comme le fait si bien JLUC et comme nous le ferons nous même par un engagement personnel au plus prés du terrain.Echangeons sur les initiatives citoyennes,qu'elle soient trés personnelles, qu'elles soient mises en oeuvre par nos partis respectifs,ou par des collectifs Front de gauche.

  13. PHILIPPON Gérard dit :

    Je visite tous les jours ce blog; les écrits de Jean-Luc Mélenchon et les commentaires sont souvent trés intéressants et une aide à la mobilisation.
    Cependant, depuis quelques jours, certains commentaires mettent en doute la volonté des communistes de s'inscrire dans une campagne offensive.
    C'est non seulement injuste, mais infondé (un article de mme Zappi dans le Monde, ne me parait pas être de nature à démonter cette thèse, je préfère me référer à un article de Yann Brossat sur le site "place au peuple" ou l'édito de P. Le Hyaric dans l'HD ou l'interwiev de P. Laurent dans l'Huma du 17/11 pour connaitre les positions du PCF).
    Faut-il rappeler que le Front de gauche existe à l'initiative du PCF qui a lancé l'idée avant la création du PG et le départ de GU du NPA.
    Qu'il existe des différences c'est normal et sain. Ce qui compte c'est que nous partagions le même programme, "L'Humain d'abord" qui était le mot d'ordre d'A. Chassaigne.
    C'est le programme du Front de gauche dont JL Mélenchon est le 1er porte parole et le fait très bien.
    Faut-il rappeler que le PCF par un vote majoritaire de ses adhérents à choisi JL Mélenchon comme candidat et que ceux qui avaient choisis A. Chassaigne se sont prononcés sans ambiguïté pour la stratégie du Front de gauche.
    Dans notre circonscription de Roanne (42), sans vouloir être hégémonique, la campagne de terrain que nous menons témoigne de la volonté des communistes de mener une campagne dynamique (assemblées citoyennes, présences sur les marchés).
    Lors de dernière initiative à la foire de Charlieu, plus de 20 militants présents dont plus de la moitié du PCF.
    Il est plus que souhaitable de mettre ces petites polémiques inutiles et malsaines au rebut pour utiliser toute l'énergie dont nous aurons besoin pour faire œuvre plus utile.
    Bien sur continuons à débattre, c'est nécessaire, mais il y a mieux à faire que de mettre en doute la volonté des uns et des autres.

    Gérard Philippon, militant...

  14. Info : Eva Joly vient d'annuler sa participation à l'émission de ce soir avec Copé.

  15. GONZALES dit :

    @citoyenne21

    Visiblement le sujet Bayrou ne passionne pas, sans doute parce qu'il ne s'est pas encore véritablement exprimé !

    Une fois que l'on est convaincu, comme moi, que :
    - Hollande (et son sens extra light de la rigueur) se carbonisera tout seul (en le forçant un peu...) !
    - Sarko est quasiment désintégré par un retour de flamme..
    - Le FN est surestimé en faisant peur dans les chaumières à des simples d'esprit,
    - La Joly n'est qu'une simple affiche dans la présidentielle.

    Laissons les se consumer et restons concentrés sur les

    Peut-être, pourrions-nous enfin commencer à analyser Bayrou sur le terrain de ses idées de 2007 + résolution de la crise ?
    Selon moi, il est le le plus redoutable des adversaires de Jean-Luc Mélenchon, pour son charisme et son savoir.
    Lui et Jean-Luc Mélenchon sont les seuls à correspondre au profil de "Capitaine du paquebot France" (qu'on ne laissera pas filer en Norvège pour mourir en Inde) !
    Ils proposent, tous 2, un changement de république.
    Des accords possibles ou désaccords complets avec le FdG ?
    2 hommes intègres de cette qualité dans un même gouvernement, ils feraient avancer l'Avenir ! C'est son centrisme et sa toute récente visite à Sarkoqui qui me posent problème...
    S'il y avait à négocier entre EELV ou Bayrou... lequel choisisseriez-vous ?

  16. CN46400 dit :

    @ alain44 (451)

    Je comprend mal votre allergie au référendum sur le nucléaire. Peut-on sortir du nucléaire comme on y est entré, sans débat et sans y impliquer un max de citoyens? Comme s'il ne se posait, sur le sujet, pas plus de questions qu'en 1975! C'est vraiment mieux le marchandage Verts-PS? Un EPR par ci, une circonscription par là......C'est çà la démocratie "participative"?

    Ou alors, doutez-vous de la sincérité du PC pour respecter le verdict du référendum?

  17. En Italie " l'alternance bidon " est en bomme voie. Monti ne va absolument rien changer aux stupides à priori de l'ultra libéralisme : tout pour la rente, rien pour le travail. Les pauvres doivent payer pour que le règne des hyper riches continue. Ce qui est révoltant c'est que l'opinion, pour l'instant, est favorable à Monti. La victime qui soutient son bourrau, quel beau cas d'école de servitude volontaire ! Quelle redoutable et suicidaire efficacité du conditionnement des foules. Voilà où mène la pensée unique, crime conte la démocratie. Mais les partisans du PS qui viennent sur ce blog et qui perdent leur temps s'ils croient nous faire fléchir, sont dans le même état d'esprit de soumission. Ils s'imaginent qu'en changeant une personne on change de système.
    Les partisans du FdG n'oublierons jamais que les sociaux libéraux européens (dont le PS) font partie intégrante du système, Qu'avec la droite pendant 30 ans, ils ont satisfait tous les caprices des profiteurs ultra libéraux. Ils sont impliqués jusqu'au cou dans cette forme extrêmiste et dégénérée d'un capitalisme fascisant qui est en train de rayer de la carte les citoyens qui n'ont plus qu'un droit : travailler toujours plus pour gagner moins, avoir toujours moins de protection sociale et de services publics.
    Allez vous comprendre une fois pour toutes que nous, au FdG, on n'en veut pas de ce système, qu'on veut le démolir et en construire un autre et que ni l'UMP ni le PS - Hollande ou pas Hollande - n'en sont capables, et que même ils sont coupables de l'avoir installé en Europe. Alors que, ainsi que le démontre éloquemment Jacques Généreux, rien ne les obligeait à se soumettre à la dictature des marchés et que tout, au contraire, aurait dû inciter le PS à la combattre.

  18. redline69 dit :

    @jean Jolly 464
    Je soutiens fermement un tel rapprochement.
    pour moi les Ecolos ne sont pas mouillés dans les oui, le traité de Lisbonne, etc..on doit pouvoir discuter au plus haut niveau avec Mme Joly, d'autant plus que son point de vue sur les questions sociales et de Justices Républicaines fait référence.
    Une alliance unie entre FdG, EELV, NPA, porterait plus sur le PS que des placements individuels parti par parti.
    Dans mon esprit c'est pas des places qu'il s'agit de diviser ! mais un réel programme social et écolo à partager.
    On leur tend la main....

  19. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 467 - GONZALES
    "S'il y avait à négocier entre EELV ou Bayrou... lequel choisisseriez-vous ?"

    Pour Bayrou en tous cas le problème semble réglé. Voir l'analyse que le PG a fait de son programme en cliquant sur le carré rouge en haut de la page suivante : http://www.lepartidegauche.fr/editos/arguments/1972-bayrou-tout-un-programme
    Pour l'accord avec Bayrou, voir plutôt du côté du marin d'eau douce, je crois bien...

  20. nina dit :

    Après la défection d'Eva Joly (qui vient de faire rouler dans la farine par le bon Hollande), c'est l'inoxydable Jack Lang qui sera sur nos écrans ce soir. Jean-Luc devra avoir la "langue" bien pendue...Copé l'a bien aussi bien déliée...On est avec notre candidat !

  21. Jean Jolly dit :

    @ PHILIPPON Gérard.
    Je suis comme toi, je n'aime pas que l'on tape inutilement sur nos amis communistes mais je comprends aussi que l'on puisse se méfier des accords de couloir qui sont une habitude au PCF. Ça peut paraître de bonne guerre a priori mais ça peut aussi se terminer par la fin de la formidable aventure du Front de Gauche. (En aparté, j'ai croisé Marie-Georges lors de la fête de l'Huma, c'est une femme tout à fait charmante et intelligente, j'ai beaucoup d'admiration pour elle).

    @ GONZALES.
    Selon moi, il (Bayrou) est le le plus redoutable des adversaires de Jean-Luc Mélenchon, pour son charisme et son savoir.

    C'est une plaisanterie j'espère, moi-même j'adore l'humour et en abuse parfois, ce qui ne m'empêche pas d'être sérieux quand la situation l'exige. Une alliance avec Bayrou ? Et pourquoi pas faire un pacte avec Lucifer tant qu'on y est ? (je ne sais pas s'il existe mais Bayrou, lui, j'en suis sûr).

  22. citoyenne21 dit :

    Gonzales (466) : honnêtement, si je devais choisir pour des négociations entre EELV ou Bayou, je préfèrerais trouver des points d'entente avec Bayrou ! Les verts ne m'ont jamais enthousiasmés et tels que représentés actuellement encore moins (par contre, Eva Joly a des compétences juridiques avérées, je l'estime donc ayant une certaine expérience que les autres n'ont pas, mais là qui n'a plus rien à voir avec l'écologie au sens strict du terme) !
    Les clivages gauche/droite ne m'ont jamais parlé des masses ! par contre, je me reconnais davantage dans les idées de gauche, d'un point de vue humain et philosophique ! Je juge l'intégrité d'une personne sur d'autres critères que son appartenance politique ! Bayrou, j'ai voté pour lui en 2007 parce que justement son intelligence, son savoir et son intégrité me parlaient davantage que déjà ce cirque au PS, par la candidature Ségolène Royal et qui n'a conduit, de par leurs manoeuvres enfantines et crasses, qu'à l'élection de Sarkozy ! Franchement il aurait été moins préjudiciable d'avoir Bayrou au pouvoir que Sarko !
    Par contre, il m'a perdue comme électrice pour 2012 ! Si Jean-luc Mélenchon avait été de la partie en 2007, j'aurais voté pour lui et non pour Bayrou, c'est clair ! mais j'ai de l'estime pour l'homme Bayrou !
    Cela parait être une hérésie aux yeux de beaucoup fréquentant ce blog et par notre candidat lui-même que de chercher des points d'ancrage avec le centre ! C'est ce qu'est en train de faire Hollande mais ses objectifs à lui n'ont rien à voir avec les nôtres et donc si négociations avec Bayrou il y avait, ce serait sur d'autres bases ! vu dans quelle panade nous sommes actuellement, je trouverais censé que toutes les forces républicaines voulant s'affranchir de l'asservissement des banksters, s'unissent pour les combattre ! La mise en place d'un comité de salut public, si les financiers continuent à enfoncer les peuples, sera à mon avis nécessaire.

  23. jean ai marre dit :

    @ 464 Jean Jolly dit
    :Il reste encore des militants d'EELV de gauche

    Mais ils sont de gauche les militants d'EELV. Leur soucis c'est de voir que pour un poste d'élu (hypothétique)leurs dirigeants sont prêts à signer n'importe quoi. Paris vaut il un accord ?

    La suffisance affichée par le P S laisse à penser que les électrons libres verts, vont venir vers nous, car le Front de Gauche promet la rupture.

  24. Jean Jolly dit :

    @ redline69.

    Tout à fait, je crains que certains des dirigeants d'EELV se soient tirés une balle dans le pied en s'alliant avec le PSdD (Parti Socialiste de droite). EELV risque l'implosion du parti.

  25. jprissoan dit :

    Je suis assez sceptique sur l'alliance avec EELV.
    Les Verts les plus sympas que j'ai connus ont fait un détour à la LCR puis via GU ont rejoint le FdG. là OK, ils apportent un sacré militantisme et une grande sincérité. mais il ne faut pas oublier les arguments avancé par certains. Ainsi au Conseil fédéral de EELV, le dimanche 3 mars 2011, Cécile Duflot "rejette les vieilles recettes de gauche comme de droite". Aux lendemains des cantonales, la même Duflot a déclaré "le projet écologiste dépasse les clivages gauche-droite traditionnels". Un autre déclarait que le clivage gauche-droite "est obsolète et que l’écologie transcende les chapelles". Il transcende tellement que EELV fit de très bons scores dans les communes à l'électorat le plus huppé. je crois l'avoir démontré par ailleurs.
    et ce sont pour la plupart des gens qui ignorent la discipline républicaine, se maintenant au second tour et se faisant élire par la droite. Donc prudence.

  26. luc dit :

    Ces 24 réacteurs devaient fermer de toute façon 10 ans plus tard.
    Ce sont les 24 réacteurs les plus anciens qui vont fermer après 40 ans de service au lieu 50 ans prévus.
    Au final, maintenant ou dans 10 ans, il faudra les démanteler. Cela coûtera aussi cher dans 10 ans.

    Avec les éclairages basse consommation, l'arrêt du chauffage électrique et la réfrigération par stockage de froid la nuit, la France peut facilement se passer de ces 24 réacteurs.

    - Par exemple, le Centre Hospitalier de Valenciennes va économiser 50% d'énergie sur la climatisation grâce au stockage de froid la nuit.
    - Avec l'éclairage LED, la station de métro Censier Daubenton économise 107 500 kWh par an.

  27. jean ai marre dit :

    Jamais un candidat à la présidentielle a eu autant de chance. Rien à faire, laisser les évènements agir et récupérer les anti-sarkozystes. Cette stratégie a des limites. Il ne pourra pas indéfiniment noyer le poisson, les idées de fond vont le rattraper et là il faudra bien qu'il se mouille. Ce sera autrement plus délicat que les primaires.

    Le premier couac vient d'arriver avec le faux vrai accord avec les dirigeants d'EELV . Le second va être sur les emplois promis dans la fonction publique, car pour satisfaire les financiers, il ne développera pas ce qu'il a dit.
    D'ailleurs son équipe de campagne, composée des recalés de 2002 est le signe même de cette arrogance posée sur la suffisance.
    Rien à faire des 5 % de voix d'Eva Joly...Rien à faire des 5 % de voix de la Gauche.
    En plus M Aubry va essayer de proposer des postes à des élus communistes.
    Peine perdue, car le Front de Gauche est en marche.

    Malgré les esquives il faudra bien en découdre avec Jean-Luc Mélenchon, et se situer par rapport aux fondamentaux. Les questions essentielles demeurent, sur l'Europe, le traité de Lisbonne, la place des banques dans l'économie, la relance (en faisant des économie ou en développant le pouvoir d'achat ?)
    Comme dit Hold-up : vote utile ou vote futile ? Les réponses ne manqueront pas, en regard des perspectives incertaines du candidat P S ;
    Continuons à travailler, à aligner les réponses claires et pleines de bons sens que Jean-Luc va développer ce soir, et la victoire est au bout.
    Mélenchons présidons

  28. Hold-up dit :

    470 - redline69
    " je soutiens fermement un tel rapprochement. "

    Oui, travailler et construire avec Stéphane Lhomme, Eva Joly ou Pierre Larrouturou, Franchement, ce serait un honneur. Oui, oui, disons les choses comme elles sont. Quelle force décuplée ce serait si un accord était à l'horizon entre EELV et le Front de Gauche !
    Cette video est excellente : Manifeste Pour Éviter l'Effondrement

  29. tchoo dit :

    @ PHILIPPE
    il y a plus de différence entre le FdG et le PS qu'entre le PS et l'UMP, à partir de là, il est tout à fait légitime de combattre l'un comme l'autre.
    Le PS est devenu un parti de gestionnaire, soucieux de se couler dans le moule pour ne pas effrayé le bourgeois, en quoi est-il encore de gauche?
    Il sera toujours plus facile de combattre un adversaire clairement identifié, que contre un pseudo ami.
    Pour ma part, peu m'importe Sarko ou Hollande (il n'y aura pas de différence) le chois c'est
    Front de Gauche

    Mélenchons Présidons

  30. Genialle dit :

    @447 jnsp Merci d'avoir répondu avant moi a Seb qui a peur de la silice! On lit n'importe quoi et peut être que j'écris n'importe quoi.
    "Le combustible MOX est beaucoup plus radioactif que le combustible à base d'uranium enrichi : sa radiotoxicité est 5 à 7 fois plus grande1. et là c'est vrai !
    Les "verts" n'est pas un parti écolo, car le seul vrai écolo (en France) c'est P.Rabhi avec son mouvement "Colibris" le reste c'est du pipo, Et la seule réponse pour le nucléaire est le référendum. Car là nous pourrons mettre tous les problèmes sur la table, avec de vrais spécialistes et de vrais écolos. Nous pourrons en parler avec toutes les informations et sans langue de bois. Ras le bol, il faut un éveil de conscience pour chacun d'entre nous.

  31. Jean Jolly dit :

    @ citoyenne21.
    Je ne me permettrais pas de remettre en cause les qualités, a priori humanistes, de François Bayrou. Comme tous les "démocrates chrétiens" il est persuadé d'avoir fait le bon choix mais jamais il ne s'attaquera à la source du mal, à savoir la dictature des marchés, les lobbys sont là pour le lui rappeler.
    C'est terminé le temps du CNR où de Gaulle devait, malgré sa haine du communisme, s'allier avec ce grand parti Français. Nous sommes à la croisée des chemins où la classe moyenne n'est plus considérée comme utile et je ne parle même pas des "crève la faim" auxquels l'Europe leur laisse deux ans de survivance.
    Le clash est pour bientôt, à chacun de choisir son camp, "inutile de tortiller du cul pour chier droit" comme on dit par chez moi.

  32. Menjine dit :

    Si être de gauche c'est avoir la volonté de rompre avec le capitalisme, c'est avoir en vue l'émancipation de la classe ouvrière qui produit la valeur et la richesse, si être de gauche c'est chercher à construire une Europe de paix mais respectueuse de la souveraineté des peuples et économiquement centrée sur les intérêts des travailleurs, alors EELV n'est pas de gauche.
    Je suis très inquiète des négociations PS/EELV qui n'ont aboutit qu'à des accords électoraux pour des législatives: 1- Cela veut dire que le PS se sent, se pose comme hégémonique, sans programme présidentiel, dans la soumission aux marchés,il prétend avant toute élection répartir les places: au détriment de qui? 2- EELV a mené ces négociations avec un vocabulaire d'ultimatum, de chantage,pour apparemment capituler avant toute confrontation: qu'ont -ils gagné?car ils ont du gagner quelque chose. Au détriment encore une fois de qui?
    Les communistes peuvent raisonnablement s'interroger là-dessus, cela paraît beaucoup plus dangereux qu'une boutade bien trouvée qu'on ne saurait reprocher à notre candidat commun.
    Mais les tractations de parti à parti, avant les présidentielles pour des postes aux législatives, c'est faire allégeance au PS, c'est destructeur du fdg pour les partis qui ont choisi cette stratégie, s'il faut des alliances à gauche pour battre Sarko ce n'est pas maintenant qu'il faut les négocier. Sur quelles bases? les sondages ? Nous n'en sommes que là. C'est après le premier tour des présidentielles,quand le débat d'idées, la valeur des solutions que nous proposons et la décision du peuple qui aura exercé sa souveraineté, auront donné le véritable état des rapports de force que nous aurons à discuter.
    Nos analyses sont justes, nos idées sont de gauche, ne jouons pas la division, EELV et Bayrou ce n'est pas la gauche, le PS à peine, laissons le temps au peuple d'en prendre conscience avant de prétendre vendre ses voix.

  33. thersite69 dit :

    @Richard
    Bravo à Richard (Com.401) de nous avoir signalé cette conférence de François Asselinau, qui décrypte la création et le fonctionnement de l'U.E. dans le cadre original d'une " stratégie des chaînes". Si l'image manque de qualité (malheureusement pour une rapide utilisation des documents projetés) l'exposé est plus que remarquable.

  34. breteau jean claude dit :

    Sarkozy a la peine ses discours le montre clairement hollande a poil pataugeant lamentablement c est la defaite garantie qui s annonce comme en 2002 et2007 sauvons l espoir.imaginons que le front de gauche n existe pas,cest le peuple livre une fois de plus au liberalisme c est le moment d expliquer nos propositions, elles sont les seules a ne pas alimenter la crise car elles redistribuent les immenses richesses creees dans notre pays.ily a 400 milliards en jeu,pour les nantis ou pour les français.combien seraient ils a dire non aujourd hui a cette europe factieuse ? comprenons le desarroi de ceux qui restent avec le ps hors du temps dont lang est la caricature.A LA RETRAITE les vieilleries politiques ;place au peuple,pour choisir son avenir economique social ecologique et une nouvelle constitution faite par etpour le peuple place a la democratie plutot qu aux combinaisons (4è republique)

  35. antigone dit :

    Nous on peut aussi !
    "En la noche del noviembre de 2011, la energía eólica se convirtió por primera vez en la primera fuente de generación eléctrica de España, cubriendo el 50% de la demanda total."
    Le 16 novembre dans la nuit pour la première fois l'Espagne a couvert 50% de ses besoins en électricité avec l'éolien. Donc un débat avec des exemples de ce type conduira à un référendum comme le préconise le FdG.
    « L'énergie nucléaire c'est juste le moyen le plus dangereux de faire bouillir de l'eau chaude. »
    Bernard Laponche, Physicien nucléaire, polytechnicien.
    Hollande reçoit ses ordres d'AREVA ça augure bien du reste... à venir.
    J'espère que les Verts de bonne volonté rejoindront le territoire libéré du libéralisme : le Front de gauche!

  36. redline69 dit :

    A propos du "pédalo", je suis surpris que pierre laurent intervienne pas directement auprès de Jean-Luc Mélenchon, plutôt que d'utiliser la presse pour dire qu'il n'est pas d'accord sur la méthode.
    lui, explique que le seul adversaire est Sarkozy ! étonnant car ici même nombreux sont les sympathisants pcf et autres à remercier Jean-Luc Mélenchon de secouer le "cocotier PS" englué dans le libéralisme made in UMP. plusieurs ici annonce (moi compris) que le vote ne sera pas automatique car justement il n'y a pas de réprocité annoncé et que visiblement le "programme" du PS n'envisage pas d'ouverture à celui du FdG.
    pierre laurent doit comprendre que nous avons changé d'époque et que nombre d'électeurs s'interroge sur la place du PS à gauche (vote OUI, Lisbonne ont laissés des traces profondes). combien de fois, ai-je entendu que la droite et la gauche c'était la même chose (en réalité ces gens disaient qu'il s'agissait de la même politique)
    de toute manière, il ne sera accordé aucune place au FdG ! je l'ai su le jour où Sapin sur une émission à regardé de haut Jean-Luc Mélenchon assis à coté de lui en lui montrant bien qu'il n'était plus de la "famille"
    donc pierre laurent ne doit pas s'inquiéter, il ira au deuxième tour "demander" des sièges pour le Sénat ou l'AN, mais au final cela n'aura plus d'importance car les électeurs auront identifiés une collusion avec le PS et l'avis de décès sera proche pour notre rassemblement.
    Jean-Luc Mélenchon, plus tôt que beaucoup à compris que quelques soit notre résultat, notre avenir existera en dehors du PS ! si l'on retourne à l'ancienne mouture PCF, alors nous ferons du 1.93% au premier tour et nous irons tous au NPA qui attend de voir quel sera notre solidité et notre indépendance pour lancer des rapprochements plus politiques.

    cordialement

  37. laforcedupeuple dit :

    En fait, la campagne présidentielle se résume en quelques mots et ne tien qu’en une seule question qu’il conviendrait de poser à tous :
    Voulez-vous un Peuple soumis à l’oligarchie financière, ou bien un peuple qui soumettrait l’oligarchie financière au service des besoins de la nation et de son peuple.
    Voila une question dont je rêve de la voir poser à chaque prétendant à la présidence.
    Si quelqu'un veut s'en saisir et la poster sur les résaux sociaux. Merci d'avance.

  38. citoyenne21 dit :

    @Jean Jolly (484)

    Pour moi, on est en guerre, une guerre économique certes mais en guerre tout de même ! et en temps de guerre, on se fiche de savoir si les gens qui retroussent leurs manches pour agir contre l'ennemi, soient de gauche ou de droite et je pense qu'on est d'accord là-dessus !
    Mes motivations quant à mes choix de vote sont certainement mues par d'autres mécanismes que ceux et celles qui militent depuis toujours à gauche ! quand on ne se reconnait d'aucun bord politiquement parlant, on a peut être davantage la possibilité d'abattre les obstacles qui paraissent infranchissables aux yeux des puristes !
    Mon vote en 2012 pour Jean-Luc Mélenchon ne s'exprime pas pour la raison qu'il est de gauche spécifiquement, mais bien parce que les valeurs qu'il porte correspondent à mes attentes et il se trouve que ces valeurs là soient exprimées par un homme de gauche ! je pense cependant qu'un De Gaulle ne fut pas chien avec son peuple alors qu'il était de droite !
    Je ne suis pas une experte en politique et je n'ai donc pas une vision stratégique comme peuvent en avoir les "vieux de la vieilles" qui connaissent toutes les ficelles ! moi j'agis instinctivement, guidée par mon ressenti ! j'ai peut être tout faux mais ce n'est pas forcément plus aléatoire comme mode de fonctionnement que ceux qui ne se basent que sur l'expérience et rien que sur l'expérience ! chacun ses motivations et l'essentiel est que le Front de Gauche l'emporte en 2012, mais vu la catastrophe à l'horizon, notre candidat même gagnant n'aurait-il pas besoin de renforts en républicains de toutes natures, désireux de l'aider dans sa tâche ? quand je dis ça, j'imagine le chaos dans lequel nous serions avec l'euro effondré et toutes les pays devant se démener avec leur monnaie d'origine ! ce serait un tel chambardement que les frontières droite/gauche pourraient être abolies, non ?

  39. Cobalt dit :

    Je n'ai peut-être pas lu tout les commentaires, mais il manque quelqu'un. Où est Sonia Bastille? J'ai besoin de son appréciation sur la situation à gauche. Qui ne dit mot consent.

  40. Antonio votera Mélanchon dit :

    Pas parce que j'ai une sympathie particulière pour M Mélanchon qui me parait bien arrogant pas moments, pour un homme qui veut devenir président. Mais je le connais mal c'est sûr et puis on s'en fout que je l'aime ou pas. Ce qui compte c'est ce qu'il fait et ce qu'il fera. J'aime bien en général ce qu'il écrit, ce qu'il dit et j'aime ses conseillers...pour l'instant. Surtout j'ai envie d'y croire. Mais pas question de chèque en blanc pas plus pour lui que quiconque. Je voterai pour lui au premier tour et probablement en blanc au deuxième...
    Je ne vois personne d'autre capable de faire les choses comme cela me paraît le mieux pour Nous. Alors que ce soit Sarko-Hollande-même-combat ou même la blondasse (tu déconnes Tonio:! Pas elle!) j'ai envie de dire que je m'en fous car de toute façon sa va péter sec, C'est un peu du grand n'importe quoi ce que j'écris, vous allez dire, mais au point où en sont les choses cela me paraît inéluctable, Cela pétera, ça ne peut pas être autrement, Je suis certain que plein de gens pensent comme moi, et je n'en suis pas fier...

  41. Sonia Bastille dit :

    Selon les dernières dépêches, les choses entre Socialistes et EE-LV semblent s'arranger.

    Les propos de Jean-Luc Mélenchon contre François Hollande semblent avoir destabilisé certains localement (PG et aussi PCF) notamment en Corrèze mais pas seulement et aussi au niveau national notamment à la direction du PCF.

    Je partage entièrement le propos suivant de Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF qui est la composante majeure du Front de Gauche. Je le cite :" Au Front de Gauche, nous n'avons qu'un adversaire : la droite et sa politique au service des marchés financiers." Bravo, Pierre Laurent, c'est ce que j'ose affirmer ici depuis quelques temps.

    Sortir des petites phrases qui font certes le buzz mais qui ne servent en rien à l'argumentation et au débat. Au contraire cela obscurcit le propos et affaiblit la démarche ! les diatribes qui occupent le rayon visuel empêchent le rayon de l'argumentation, de la réflexion de devenir lumineux !

  42. Jean Jolly dit :

    @ citoyenne21.
    j'imagine le chaos dans lequel nous serions avec l'euro effondré et toutes les pays devant se démener avec leur monnaie d'origine ! ce serait un tel chambardement que les frontières droite/gauche pourraient être abolies, non ?

    Excuse moi de ne reproduire que cet extrait de ton dernier commentaire mais souvent la conclusion résume l'ensemble d'un texte.
    Pour répondre à cette interrogation, c'est très simple, c'est un OUI franc et c'est le but de tout humaniste de bonne foi pour éviter une troisième guerre mondiale qui se profile sous des prétextes tendancieux du style "choc des civilisations" ou encore " guerre contre le terrorisme mondial" et autres mensonges d'États occidentaux régulièrement assénés entre deux match de foot.
    Droite ou gauche ne sont effectivement que des points de repères stupides en politique puisqu'il serait indispensable de fixer d'abord un centre immuable.
    Par exemple, si l'on fixait le Front de Gauche comme point central de la démocratie (ce qui est le cas), toute la géométrie politique propagandiste de la médiacratie s'effondrerait, ce n'est qu'une question de logique dans l'espace et la géométrie politique mais ce n'est pas le sujet préféré des "footeux"... "panem et circences" sont les deux mamelles de la dictature, il suffit d'y rajouter quelques camps de remise en forme genre "Auschwitz" et nous retombons dans l'horreur.

  43. Jorge dit :

    bonjour monsieur,

    je veux juste témoigner de ce que le sarkosysme a pu avoir comme impact desastreux sur ma vie et celles des travailleurs handicapés. depuis deux ans je suis dans l'incapacité de travailler dans le milieu ordinaire et également dans le milieu dit protégé (on ne veux pas de moi c'est comme ça). aprés six mois dans le millieu protégé, je n'ai perçus aucune aides ni assédic (l'employeur ne cotisant pas) ni rsa ni même aah et ce depuis le 25 juillet 2011 date de ma sortie de cet établissement. Enfin ce mois çi (le 10 novembre dernier) j'ai reçu 182 euros d'ahh..en ce qui concerne les plans de rigueur, faut arrêter de dire que ce sera que 4 euros par allocation ou par allocataires parce que il ya deux ans je ne touchais plus que 88 euros par mois pour une ahh d'environ 700 euros. la baisse est considérable et le prejudice est innommable.Madame Pécresse devrait se renseigner en affirmant sur rtl que les "revenus"(ahh) des travailleurs handicapés etaient ceux qui était le moins touchés par la crise. voyez par vous mêmes.Pour ma part j'envisage tout comme le commentateur ci dessus de me lancer dans la photographie, c'est la seule chose qui me tienne à coeur et que je peux encore faire.je tenais à vous dire aussi, monsieur, que je suis suis particulièrement sensible à votre parcours et je ne loupes aucuns de vos débats télévisés; je serai ce soir devant mon écran.
    cordialement.

    Jorge

  44. Jean-Jacques FRANCIA dit :

    Etre de gauche, c'est vouloir améliorer les choses et je préfère un léger mieux à un hypothétique et chimérique grand soir, et à ce sujet que chacun relise les écrits de Jaurès.
    Il y avait déjà les mêmes débats à l'époque entre maximalistes et "réalistes".
    S'il faut voter utile, ma main ne tremblera pas ! Ce sera FH.
    Et ensuite il y aura des législatives où l'on pourra toujours voter FdG.
    Voilà ma vision !

  45. @Sonia Bastille
    Ce n'est pas honnête de ne citer que la partie de l'interview de Pierre Laurent à l'Humanité qui vous arrange. Je poursuis donc la citation "marchés financiers. Et nous avons une ambition : mettre la gauche à la hauteur de la situation. Or ne tournons pas autour du pot : les choix politiques mis en avant par le candidat socialiste et l'accord PS/EELV ne sont pas de nature à sortir le pays de cette crise. Si nous n'ouvrons pas ce débat, la gauche ira dans le mur". C'est certes dit en termes plus... disons diplomatiques mais ça dit la même chose que le capitaine de pédalo dans la tempête. Et Jean-Luc n'a jamais dit que Hollande était son adversaire mais un partenaire qui refuse le débat que le front de gauche lui propose.

  46. Rachel dit :

    @496 Jean-Jacques FRANCIA :

    Vous n'aurez pas un petit mieux, vous aurez l'austérité comme en Espagne ou en Grèce, car la finance, à travers l'UE libérale, attaquera la France. Hollande ne condamne pas les mesures d'austérité mises en place en Espagne, celles qui font des morts, oui des morts, à cause des coupes dans la santé. Au contraire, il salue le "courage" de ces "socialistes". Le comprenez-vous ? Je sais que c'est dur à accepter, mais il faut voir la réalité en face. L'Internationale Socialiste, celle d'un Hollande, c'est celle de Papandréou. Soyez logique : si vous ne voulez pas de l'austérité, ne votez pas PS. Compris ? Avez-vous des arguments à opposer à cela ?

  47. jprissoan dit :

    Gérard Blanchet, merci.

  48. Jean Jolly dit :

    @ Jean-Jacques FRANCIA.

    S'il faut voter utile, ma main ne tremblera pas !
    Ce sera FH

    Tu es libre de frapper l'eau de ton épée (représentée par ton bulletin), j'espère que tu auras le même courage de revenir pour témoigner de ton échec... franchise que je doute des débiles patentés.

  49. izarn dit :

    Il ne faut pas croire que Peugeot fait 18%. En tous les cas pas en France, plutot à la City ou se trouve Peugeot Finances...Quand on emprunte pour verser 18% à ses actionnaires, on comprends fort bien que Peugeaot ai besoin des agences de notations!
    L'Illusion d'une certaine gauche c'est de croire que grosses boites et megabanques roulent sur l'or...
    La réalité est hélas bien pire!
    C'est de la foutaise et de la proudre aux yeux.
    Licencier 2000 personnes c'est rien face à la faillite technique évidente de ces entreprises.
    N'oubions pas que GM a été rachetée par Obama pour éviter la faillite...
    Si Hollande croit prendre l'argent des riches, il ne prendra que de l'argent emprunté!
    Ce sytéme est à la ruine; il faut le nationaliser et le mettre en faillite.


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