14nov 11

11 novembre, socialistes, droite et extrême-droite, Hollande, Moscovici, Morel-Darleux

Le jour des morts ne concernera pas les vivants

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Encore un mauvais coup des agences de notation :

Licenciements massifs à PSA

Communiqué du 15/11/2011

Voilà une information indispensable pour comprendre ce qui se passe à PSA.

Il y a une semaine, Moody’s menaçait de baisser la note de PSA.  Résultat : alors que les bénéfices de l’entreprise progressent de 18% au premier semestre 2011, le patron jette à la rue des milliers de travailleurs pour « rassurer les marchés ».

Ainsi donc la finance commande les gouvernements et les entreprises. Les agences de notations sont leurs chiens de garde. Il est temps de rassurer les productifs en empêchant les financiers de continuer à nuire.

Dans cette note je traite du 11 novembre et de la dernière trouvaille de Nicolas Sarkozy au sujet des commémorations. Puis je reviens sur les Grecs. Et sur l’indomptable silence des dirigeants socialistes français à propos de la collusion de leurs camarades là-bas avec la droite et l’extrême droite. Sans oublier leurs ineptes injures contre moi ici. La moquerie contre « le capitaine de pédalo » a eu tendance à capter toute l’attention au détriment d’un long texte où Sarkozy mange bon également. Je vous donne l’intégrale de mon entretien avec le Journal Du Dimanche. Et je conclus sur le nucléaire.

Le 11 novembre a donné lieu à une décision du monarque quinquennal. Il l’a fait lire par tous les préfets et maires devant les monuments aux morts. Le parlement n’a rien eu à en connaître et personne n’a donné son avis. Ce qui nous garantit une décision cent pour cent Sarkozy. Dorénavant, il y aurait comme aux Etats-Unis un jour de la mémoire pour tous les morts pour la patrie. Funeste contresens historique. Certes les Etats-Unis d’Amérique procèdent de cette façon. Ce n’est pas étonnant. Ils ne parlent que d’eux et ne pensent qu’à eux. Mais nous ne sommes pas faits de ce bois-là. Notre histoire est différente. C’est le moment de faire de l’éducation civique. Les commémorations et célébrations, les termes ne sont pas absolument équivalents, ne se rapportent pas aux personnes mais aux événements et aux causes dont ils ont été les protagonistes. Le 11 novembre n’est pas seulement le souvenir de la personne des morts au combat. Le sens a changé avec le temps. Ce fut d’abord la célébration de la victoire et l’hommage aux morts. Jusqu’aux années quarante. Après la capitulation vichyste, la date devint subversive pendant l’occupation nazie. Quelques lycées et étudiants y risquèrent leur peau à Paris dont un apprenti pâtissier, membre du Parti socialiste que j’ai eu le plaisir de connaître. Après la guerre, dès le début de la construction européenne ce fut le thème du refus de la guerre en Europe qui domina tous les discours officiels prononcés devant les monuments aux morts.

L’appel des morts jouait alors le double rôle de l’hommage et de la prise de conscience de l’ampleur de la saignée. C’était très efficace. Jeune homme, les commémorations me laissaient narquois. J’étais tendance Brassens. Puis, est-ce parce que j’étais devenu bien tôt père de famille, l’écoute ou la lecture de ces listes interminables de pauvres gens décimés par famille entière me glaçait. J’ajoute que ma pensée se tournait d’égale façon vers les pauvres diables des tranchées allemandes. J’ai lu avec émotion les témoignages de fraternisation si férocement réprimés par les deux états-majors militaires. Je n’ai dû manquer que deux ou trois 11 novembre depuis trente ans, en général pour cause de refroidissement comme cette année. J’en fais l’aveu : je regarde alors la télé. Et quand je vais dans les villages, je regarde souvent le monument, juste pour avoir une idée, et une pensée, pour le nombre des familles fauchées. Je me souviens d’un jour où j’en ai vu un en Martinique. Je pensais aux jeunes hommes partis de cette île magnifique et dont les noms sur cette pierre rappelaient qu’ils avaient fini dans les boues glacées des tranchées. Du diable si je n’ai pas été chaque fois transi en y pensant.

J’avais lu Roger Martin Du Gard et quelques autres qui m’ont fortifié dans la communion humaine, si ce mot veut dire quelque chose. Bref, à travers mon exemple, j’essaie de montrer qu’une palette de sentiments civiques très différents sont appelés par une commémoration. Par contre, le 8 mai, on célèbre la défaite des nazis et de leurs larbins sanglants, les miliciens et les collabos. Ce n’est pas du tout la même chose. C’est une célébration politique. L’ennemi est nommé et on appelle à sa détestation. De même quand on fête la libération de nos villes. Ce n’est pas du tout seulement une affaire de morts pour la France. Mort pour la République, mort pour le socialisme, mort par pur patriotisme qui est l’amour des siens. Tous ne sont pas français. Ce sont des républicains espagnols qui entrent les premiers dans Paris qui se libère. Les morts, militaires, francs-tireurs et partisans, résistants ne le sont pas en service commandé dans un engrenage qui les écrase. Ils combattent de leur plein gré contre un ennemi qui est à la fois l’occupant de leur pays et une figure du mal absolu, une génération dont le crime est à jamais imprescriptible. Comment confondre ces deux dates en un seul moment ? Leur point commun est trop étroit. La mort et seulement elle. C’est une sottise.

A plus forte raison quand on prétend y ajouter les morts dans les guerres coloniales ! Bien-sûr, les combattants ont obéi. Bien sûr, leur mort doit être respectée. Mais qui peut, de bonne foi, placer les guerres qui les ont impliqués sur le même plan que celles dont nous parlons ? Voici la leçon. Les événements commémorés font sens pour les vivants pas pour les morts. Le pays qui décide une commémoration donne une direction pour le futur. Quand on est Français, c’est-à-dire républicain, cette projection de la pensée doit toujours tendre vers un message universel. Dire non à la guerre en Europe, le 11 novembre, fêter la défaite des nazis et de leurs complices contre lesquels nous entrerions de nouveau en guerre s’il le fallait, ne sont pas des célébrations franco-françaises. Elles mettent en jeu des sentiments communs aux Français et aux Allemands et d’une façon générale à tout être humain bienveillant. Elles fédèrent notre peuple dans un idéal simple de valeurs communes. Ce n’est pas seulement un devoir envers les morts que nous accomplissons mais surtout un acte d’éducation populaire en direction des vivants qui sont appelés à méditer les conséquences de leurs actes politiques. La bouillie bien pensante à la sauce Sarkozy n’a aucun sens particulier. Elle réduit tout à la seule dimension du devoir d’obéissance jusqu’au sacrifice suprême. Mais l’esprit républicain n’est pas fait que de cela. Il implique aussi, dans certaines circonstances que la conscience doit savoir reconnaître, le devoir de désobéir, jusqu’au sacrifice suprême également. Cette nuance est dans la palette de nos célébrations. Dès lors, unir les Français dans des valeurs communes exclut que l’on mette sur le même plan notre action en Indochine et nos morts de Verdun, notre guerre en Algérie et les exploits de la deuxième Division blindée de Leclerc ou ceux de tabors marocains dans la campagne d’Italie. Qui peut expliquer ça tranquillement au chef de l’Etat avant qu’il n’ouvre stupidement une nouvelle boîte de Pandore ?

Les bras en tombent. L'union nationale à la grecque est un potage aux champignons vénéneux. D’abord les premiers rôles sont moralement insupportables. Papademos, le nouveau premier ministre a été pendant huit ans le numéro deux de la BCE. Il s'y est opposé pendant des mois à toute restructuration ou décote de la dette grecque. C'est pourtant à lui qu'on confie aujourd'hui la mise en œuvre de la décote de 60 % décidée trop tard par l'UE. Au demeurant on notera qu'il n'a pas été élu. Sa prise de pouvoir, à l’image de la nomination de Mario Monti en Italie, le nouveau « sénateur à vie » achève donc ce qui restait de démocratie formelle en Grèce. La Grèce n'est plus un Etat souverain. Elle passe sous la tutelle de l'Union Européenne. En fait de la « Troïka ». A côté de ce banquier central grec, le numéro deux du gouvernement, le ministre socialiste des finances, reste en place, en dépit de son bilan calamiteux après 8 plans d'austérité qui n'ont servi à rien d'autre que de plomber l'activité et donc les comptes. Grâce à sa politique de rigueur, le taux chômage a bondi de 12 à 17 % en à peine un an.

L'autre calamité de cette « union nationale » est la participation au nouveau gouvernement à dominante socialiste du parti d'extrême droite LAOS. « L’Europe qui protège » et fait des leçons de morale à toute la planète a réussi ce nouvel exploit ! Faire venir au gouvernement des xénophobes cléricaux ! Notons que c’est à l'initiative des sociaux-démocrates du PASOK que l’extrême-droite a été invitée aux négociations pour former un gouvernement d'union nationale. Le LAOS réclame l'expulsion de 1,5 millions d'immigrés de Grèce. Rien que ça ! Fervent défenseur de l'identité orthodoxe de la Grèce, le LAOS sera certainement en première ligne pour défendre les privilèges fiscaux et financiers de l'église orthodoxe grecque, principale puissance économique du pays qui est largement épargnée par les sacrifices successifs des plans d'austérité. Le LAOS a en tout cas soutenu activement la candidature du banquier Papademos au poste de premier ministre. Il a eu gain de cause. Il mettait au contraire son véto contre la candidature du président du Parlement. Ça faisait trop parlementaire ? Les sociaux-démocrates s'apprêtent donc à gouverner avec l'extrême-droite. On attend avec impatience les condamnations du PS et du PSE si prompts à dénoncer le populisme ! Les dirigeants socialistes français vont sûrement montrer l’exemple ! Ils se souviendront des grossières injures de Huchon et Valls contre moi lorsqu’ils m’assimilaient à Marine Le Pen. Ils ont bonne mine. Leurs camarades gouvernent avec les « Le Pen » grecs ! Mais pour l’instant c’est le silence radio complet. Quelle fermeté, quelle constance dans les principes !

A l’exception de Pierre Moscovici ! Ce grand courageux, sur Radio J, combat l’extrême-droite… à travers moi. L’ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn me fait des leçons de morale politique en affirmant que je fais le jeu de la droite et de l’extrême droite en qualifiant François Hollande de « capitaine de pédalo ». Preuve que la formule a fait mouche ! Celui dont les amis gouvernent avec l’extrême-droite donne des leçons de morale politique ! Tels sont les dirigeants socialistes français.  Le directeur de campagne de François Hollande dérape et aurait mieux fait de garder sa salive pour condamner la présence de l’extrême droite appelée au gouvernement en Grèce par ses amis socialistes du Pasok. Il aurait pu nous informer des mesures que compte prendre le Parti Socialiste Européen. N’avait-il pas exclu en son temps le parti slovaque de l’internationale socialiste parce qu’il gouvernait, lui aussi, avec l’extrême-droite. Il aurait pu nous dire aussi plus simplement ce qu’il pense de la présence des socialistes grecs aux côté de la droite dans un gouvernement tel que celui du banquier Papadémos. Que pense-t-il du fait que l’union nationale ait été préférée à la tenue d’un référendum ? Proposerait-il la même chose en France dans un cas similaire ? Alors ce ne serait plus un pédalo que dirigerait le champion socialiste mais le radeau de la méduse ! Cet épisode situe le niveau misérable de la réplique des animateurs de la campagne socialiste face à la contradiction. Ils voudraient qu’on s’adresse à François Hollande comme s’il était déjà élu, avec la componction et la déférence qui est leur manière d’être devant les puissants. Ont-ils seulement lu le reste de l’interview ? Leurs assistants n’ont pas dû avoir le temps de leur faire des fiches.

Donc, comme vous le savez, « Le Journal du Dimanche » m’a proposé un entretien et nous l’avons eu jeudi dernier. Si je choisis de le reproduire ici c’est pour que chacun dispose de l’intégralité de mes propos et non leur résumé, parfois réduit à une seule formule. Je pense que son contenu intégral éclaire bien le points où nous voici rendus. Le refus de François Hollande d’accepter l’offre publique de débat que je lui ai faite au nom du Front de Gauche, signale un état d’esprit spécialement arrogant. Les Verts Europe écologie l’acceptent. Pas nous. Cécile Duflot, au journal de 20 heures de France 2, a déclaré ce qu’elle attendait de François Hollande « homme d’ouverture et de rassemblement ». Ce n’est pas mon avis à son sujet. Et au Front de gauche, nous ne reconnaissons aucun rôle central au PS, ni aucune qualité personnelle particulière à son candidat qui le placerait au-dessus des autres. Pour nous, un sondage n’est pas un programme ni une raison de voter. Plus profondément, nous combattons l’archaïsme de la vision de l’UMP et du PS crispés dans l’espoir de ressusciter l’ancien monde qu’ils dirigeaient en alternance. Ce monde-là est fini. Il ne reviendra pas. Le maintenir est déjà un exploit qui coûtera de plus en plus cher, non seulement sur le plan social mais aussi sur celui de la démocratie comme on vient de le voir en Grèce.

Question JDD : Le nouveau plan de rigueur de François Fillon vise à compenser la diminution de la croissance…Vous en pensez-quoi.

JLM : « Il prépare une économie de cimetière. Seuls les morts pourront vivre à l’aise dans ce pays puisqu’ils n’ont besoin de rien. C’est un contresens économique. L’austérité réduira l’activité, les rentrées fiscales baisseront et les déficits augmenteront. Toute l’Europe s’y met ! Partout les résultats sont pitoyables. Voyez aussi le déni de démocratie ! L’Assemblée vote un budget et le lendemain le chef de l’Etat change le chiffre qui a servi à calibrer ce budget ! Enfin c’est un contresens politique. Il commence la danse de saint Guy de l’austérité. Cette agitation pour satisfaire les agences de notation déchaine les requins de la finance. Tout cela nous mène au désastre. Nous sommes en danger. Mais si l’Italie tombe, si l’Espagne entre en turbulence, le système implosera avant. Fillon prétend rassurer les marchés. Moi, je veux rassurer les salariés et les entreprises avec la relance de l’activité. »

JDD : La dette publique était de 21.2 % du PIB en 1978 et de 82.3 % en 2010. Est-ce que cela vous préoccupe ?

JLM : « Ce n’est pas la dette qui est inquiétante. Les titres de la dette en France ont une durée moyenne de sept ans et trente et un jours. Dans ce délai, la France produira 14.000 milliards d’euros. Et nous devons aujourd’hui 1840 milliards d’euros. C'est-à-dire 12.5% du total. Le déficit est insoluble parce qu’on a diminué les recettes. Il faut taxer beaucoup plus sérieusement les revenus du capital – à hauteur de ceux du travail- et taxer davantage les bénéfices des grandes entreprises que les petites. »

JDD : La France doit-elle payer toute sa dette ?

JLM : « Ceux qui veulent nous faire rembourser rubis sur l’ongle nous prêtent toujours plus cher. Il faut rendre les coups. Il est donc normal qu’on s’intéresse au contenu de la dette. J’appuie le mouvement qui s’interroge sur sa légitimité et demande un audit. »

JDD : Les mesures prises récemment suffiront-elles à éviter à la France ce qui arrive à l’Italie ?

JLM : « Non. Il y avait une mesure efficace : que la BCE prête directement aux Etats à 1,25% comme elle le fait aux banques privées qui, elles, prêtent ensuite à 18% à la Grèce. Coupons ce circuit ! Permettons l’emprunt direct. La spéculation serait immédiatement étouffée. Ma thèse était isolée, puis elle s’est élargie au point que le Président de la République en a présenté une version baroque : transformer le FESF en banque. Il y a eu un bras de fer entre la France et l’Allemagne. Sarkozy a capitulé. Il a fait pschitt devant Madame Merkel ! »

JDD : Cette « saison des tempêtes », comme vous l’appelez, peut-elle bénéficier à Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Je n’ai jamais cru qu’il était battu d’avance. Je vois bien qu’il joue beaucoup de la dramatisation et de la peur pour se présenter en champion capable de tenir la barre. Il peut être cru si ses opposants ont petite mine. Or que voyons-nous ? Nicolas Sarkozy est pour la rigueur et François Hollande est pour « donner un sens à la rigueur ». La rigueur ou la rigueur ? Quelle différence ! Mon travail est de dire : nous, on peut faire tout autrement. »  

JDD : Pour régler la crise, vous mettez dans le même camp François Hollande et Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Ils ont la même analyse de la crise. Hollande et Sarkozy sont deux hommes d’un autre temps. Ils ne voient pas la faillite du système. Je représente dans cette discussion une autre cohérence. Le Front de gauche propose un programme de relance de l’activité. Il y a des outils dedans : le salaire maximum, le SMIC à 1700 euros, la planification écologique. Nous visons une double rupture : avec le capitalisme et avec le productivisme. C’est un programme qui coûte mais qui rapporte aussi de nouvelles recettes. Je voudrais en débattre avec François Hollande. Il ne répond pas. Quel mépris ! »

JDD : A vous écouter, Hollande élu serait le Papandréou français ?

JLM : « C’est sa pente ! Notez encore son silence quand la droite et l’extrême-droite entrent au gouvernement grec ! Ici, la ligne de Hollande est incapable de rassembler une majorité populaire pour battre Nicolas Sarkozy. La vraie bataille est de savoir si le peuple français veut tourner la page de ce modèle économique. Les Français seront-ils capables de surmonter la peur et le carcan idéologique dans lequel le duo Sarkozy-Hollande les enferme ? »

JDD : Vous considérez François Hollande comme plus proche de François Bayrou que de vous ?

JLM : « Aujourd’hui ? Oui, je le vois bien. Certes, je ne mets pas un signe égal entre lui et Bayrou ou Sarkozy. Mais l’un des enjeux est de savoir où les français placent le curseur contre Sarkozy. Plutôt du côté de Bayrou ou avec le Front de Gauche ? C’est l’un ou l’autre. Les électeurs socialistes vont devoir trancher cette question aussi. C’est un des enjeux du premier tour à gauche. »

JDD : La ligne de Hollande que vous qualifiez de « sociale-centriste » est-elle conciliable avec la vôtre ?

JLM : « C’est une autre paire de manches. C’est avec François Hollande à sa tête que le PS s’est aligné sur le Parti Socialiste Européen et le « Oui » à l’Europe libérale. Il enrobe de bons mots et de petites blagues une obstination sociale-libérale depuis ses textes de 1983. Pourtant la gauche gagne les élections quand elle est sur une ligne de gauche et elle les perd quand elle est sur une ligne centriste. A présent, à gauche, pourquoi choisir pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ? Je suis candidat pour que la gauche l’emporte mais pour changer pour de bon l’avenir. »

JDD : Vous êtes personnellement favorable à la sortie du nucléaire. De quel œil regardez-vous les négociations sur ce sujet entre le PS et EELV ?

JLM : « Tout cela est déplorable. D’un côté François Hollande décide tout seul qu’il continue le nucléaire. De l’autre côté, des gens catégoriques disent « il faut sortir du nucléaire ». Puis on s’aperçoit qu’ils échangent des centrales nucléaires contre des circonscriptions. Tout cela sent beaucoup la carabistouille. Il faut proposer un objectif commun au pays : sortir des énergies carbonées. Et donner la décision sur le nucléaire au peuple après un débat approfondi : un référendum ! »  

JDD : Vous vous entendez mieux avec EELV qu’avec le PS ?

JLM : « Souvent ! Avec les Verts, il y a une influence mutuelle. Nombre sont devenus anticapitalistes. C’est eux qui ont ouvert le chemin de l’écologie politique en France et ils nous ont contaminés. Souvent on s’aperçoit que les Verts sont plus proches de nous que du Parti Socialiste. Beaucoup aussi sont pour une rupture avec le modèle dominant. »

JDD : Le patron d'EDF, Henri Proglio, estime que la sortie du  nucléaire menace un million d'emplois. Que lui répondez-vous ?

JLM : « Un homme aussi intelligent devrait s’interdire des arguments aussi rustiques.La sortie du nucléaire créera aussi de l’emploi. Mais la première question est celle de la dangerosité. L’attitude de Monsieur Proglio est obscurantiste. Au lieu de faire réfléchir, il fait peur. Si les anti-nucléaires ont raison, va-t-on payer d’un million d’emplois la dévastation de notre pays ? » 

Ce débat sur l’énergie en général et sur le nucléaire en particulier ne peut être contourné. Il ne doit pas l’être. C’est le grand sujet du siècle qui commence. Avec sept milliards d’êtres humains la question des biens communs vitaux comme l’énergie et l’eau sont des questions centrales desquelles dépendront toutes les autres. Mes amis ne lâchent pas prise. Je vous recommande un tour sur le blog de Corinne Morel-Darleux qui est secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes écologistes. Elle y présente la tribune qu’elle a proposée à Politis et qui concentre son argumentaire sur le thème du référendum. J’en reproduis la conclusion. « Nous ne sommes pas les seuls au Front de Gauche à défendre cette option. L'appel d'Agir pour l'Environnement pour un référendum sur le nucléaire a recueilli 26.000 signatures, dont celles de C. Lepage, D. Baupin, M. Rivasi ou encore P. Mérieu. Et en mai dernier E. Joly, D. Cohn Bendit, N. Hulot et J. Bové écrivaient dans Le Monde : « Un référendum, c'est la légitimité d'un débat citoyen qui permet de faire descendre la discussion dans les familles, les cafés, la rue – au lieu de laisser les experts ministériels et les lobbies dans un dialogue plus ou moins médiatisé. (…) Ce référendum doit figurer en priorité dans tout accord final. (…) Sur des sujets autrement plus graves et dangereux que l'identité nationale, il serait bon pour une fois de donner voix à l'expression souveraine et directe des électeurs. » Le projet d’une telle consultation nous ramène à l’idée que l’on se fait du type d’avenir que nous voulons. La désintoxication des valeurs et comportements hérités à la fois du modèle libéral et de la monarchie quinquennale ne se règle pas d’un coup de baguette magique par un vote aux élections présidentielles. Le mouvement d’autonomisation des citoyens et de renouveau de l’esprit civique ne peut résulter que d’une pratique effective du retour régulier devant les urnes de la décision collective.


734 commentaires à “Le jour des morts ne concernera pas les vivants”
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  1. message personnel à cronos. Va voir ton appel un FN vient de mettre un commentaire.

  2. jnsp dit :

    Merci pour le lien OWS
    Je ne me rappelle plus qui l'a posté.

  3. GONZALES dit :

    @ jean jolly

    "Une alliance avec Bayrou ? Et pourquoi pas faire un pacte avec Lucifer tant qu'on y est ? (je ne sais pas s'il existe mais Bayrou, lui, j'en suis sûr)."

    Et vous croyez que je vais convaincre mon entourage plutôt modem (pas complêtement à droite et pas complètement à gauche, il y a du bon dans chaque programme, dixit) qu'il faut voter FdG avec ce type d'arguments ?
    Mais vous avez sans doute raison : je vais les traiter de Lucifer ou mieux de Sarkozyste, on verra le résultat !
    Je vais aller loin avec ça...
    Je me fous royalement du Modem, je suis PG. Mon but est d'amener des électeurs vers le FdG !

    @Citoyenne21
    Quel a été l'argument déclencheur qui vous a décidé à rejoindre le FdG ? Cela va peut-être m'aider...

    @ le Prolo du Biolo
    Merci pour le lien et j'ai noté au passage, concernant Bayrou entre autre :
    "Son opposition actuelle à Nicolas Sarkozy n'en fait pas pour autant un allié automatique."
    Quid de ses élécteurs ?

  4. Hold-up dit :

    496 - Jean-Jacques FRANCIA : Oui, c'est votre vision personnelle mais elle ne prend pas en compte les temps présents où l'Europe des marchés financiers font la loi tandis qu'ils sont hors-la-loi. La zone euro est en crise, on dresse les peuples les uns contre les autres, les licenciements se poursuivent imperturbablement, les restaurants du coeur voient leur fréquentation augmenter de 20 % tandis que les voyous de Goldman Sachs prennent le pouvoir en Europe ! Vous comprenez que vos considérations ou railleries sur le " Grand soir " sont hors de propos. Personne ne vous parle de ça, on vous parle de sauver la république et la démocratie ! C'est de cela dont on vous parle ! Libre à vous de pêcher des poissons volants avec une épuisette dressé sur votre pédalo, mais je ne suis pas sûr que la tempête qui vient vous en laissera le temps.

  5. Nicolas VDR dit :

    @ Jean-Jacques FRANCIA

    A choisir entre la peste et le choléra, il y en a ras-le-bol. La médiocrité fait loi dans ce pays, semble-t-il, et est même en train de devenir un mode de vie. Le vote utile, on a vu ce que cela donnait et si on continue comme ça, dans 5 ans, 15 ans, 20 ans on aura toujours la même clique au pouvoir ou ses descendants puisqu'il semblerait qu'en France, désormais, la politique se pratique de père en fils, ou de mère en fille, enfin, dans l'ordre que vous voulez. Le PS veut ratisser large en ne froissant pas les gens qui se disent de gauche mais pas trop quand même, ceux qui se disent de gauche mais avec un penchant pour le centre, ceux qui se disent écolo mais qui veulent garder le nucléaire, ceux qui approuvent ce que fait l'UMP mais qui refusent de se dire à droite et au final, il ratissera rien du tout mais se prendra le râteau en pleine figure. Bref à force d'arrondir les angles, on tourne en rond et on morfle de générations en générations.

  6. citoyenne21 dit :

    Pour ceux qui ne comprennent toujours pas et beaucoup ici le disent sous d'autres formes : en 2012, on a le choix entre :

    - la rigueur, qui sera de mise si Sarko est réélu ou Hollande élu (satanés votes utiles) et qui finira par frapper tout le monde à long terme, y compris les encore favorisés qui ont un petit matelas de côté ;
    - la non rigueur proposée par le Front de Gauche, au travers diverses mesures qui permettront aux citoyens les plus touchés de progressivement refaire surface !

    La rigueur douce n'existe pas !

    Jorge (495), qui subit la rigueur administrative de plein fouet, dans son cas personnel, il a très bien compris lui pour qui il fallait voter utilement !

    Il y en a qui n'ont même plus le luxe d'hésiter, ils iront droit au but parce qu'ils n'ont plus rien à perdre !

    Voter Hollande c'est du suicide et désolée mais il y en a qui tiennent encore à la vie et qui veulent aller vers la lumière !

  7. jpp2coutras dit :

    @Alain44 _10h59
    Il en va du nucléaire comme de tous les domaines majeurs: que ce soit en politique ou dans le choix du nucléaire, les "importants" ont privilégié une vision en la déclarant seule possible, (TINA point-barre./)...la politique à travers les dogmes capitalistes néolibéraux, le nucléaire à travers la filière uranium/eau sous pression (155bars)-->
    or les choix sont en fait très nombreux; cf dossier du dernier Science et Vie sur le nucléaire où on nous explique que le choix s'est porté sur une technique rustique disponible tout de suite et surtout adaptée à l'usage militaire (bombes, propulsion atomique); dès 1944 des voies diverses avaient été proposées, dont la solution Thorium/sels fondus déjà bien explorée a été écartée doctrinairement, alors qu'elle est sans risques majeurs et plus viable_ réutiliser l'EPR via cette filière?et si?et si?...
    Place à l'imagination et donc place au Peuple!

  8. ermler dit :

    @ tous les affligés-consternés-bouleversés-larmoyants qui, sur ce blog, nous font part de leur chagrin et leur stupeur parce qu'on est pas assez gentil avec le gentil François qui est pourtant si bien placé dans les sondages pour battre le méchant Nicolas et que c'est quand même ça qui est l'essentiel, non ?

    Bonsoir les enfants,
    Vous savez, nous ne sommes pas des vrais méchants ! Si, parfois, nous utilisons des mots un peu durs ce n'est pas juste pour vous faire de la peine. Vous êtes des grands garçons et des grandes filles à présent et vous avez le droit de savoir et de comprendre certaines choses: vous savez, la politique c'est pas juste un jeu de cour de récré. C'est pas juste une histoire de bagarre entre un gentil et un méchant. C'est plus compliqué, plus important et plus grave que ça. C'est l'avenir de notre pays, des peuples, le vôtre quand vous serez encore plus grands, celui de vos enfants et même de vos petits-enfants qui est en jeu ! Alors, des questions aussi graves ça ne se régle pas juste en envoyant le "méchant Nicolas" au piquet. Vous comprenez ?
    Alors, soyez gentils, arrêtez un peu vos mômeries si vous avez envie de discuter sérieusement avec nous !
    Ca s'appelle "être sur le fond".

  9. armoise dit :

    Courage à Jean-Luc Mélenchon qui va "affronter" JLC ce soir jeudi 17 novembre, et ce n'est pas un vain mot. La phraséologie de Mr Copé est étrange : lorsque la droite impose la rigueur, c'est courageux, lorsqu'il s'agit de la gauche, il affirme que c'est irresponsable !
    Vouloir débattre avec ce genre de personnage, est-ce encore du débat ? Jean-Luc Mélenchon est assez fin pour que la discussion puisse démontrer la mauvaise foi et l'absence de projet de Copé ; la droite continuera le programme libéral jusqu'à la "liquidation", façon Italie... La classe oisive a trop à perdre.

  10. Jean-François91 dit :

    @ 496 Jean-Jacques Francia
    Brown, Schroeder, Socrates, Papandréou, Zapatero (et d'autres avant eux) ont réussi tous seuls à faire passer la politique de droite, puis la droite tout court dans leur pays... N'y a-t-il un lien entre ces personnages et avec d'autres de leurs amis ?

    Qu'aux prochaines élections grecques (s'il y en a encore !) des camarades du PS aillent à Athènes place Syntagma expliquer le vote utile aux Grecs ! Chiche !

    Evoquer en 2011 les débats de l'époque de Jaurès est certes plaisant (avec toujours le l'écueil de l'anachronisme), mais aujourd'hui, même les minimalistes d'il y a un siècle se feraient taxer de maximalisme par une social-démocratie qui n'est plus réformiste pour un sou, mais accompagnatrice zélée du libéralisme, n'est-ce pas, camarade Pascal Lamy à l'OMC, camarade Claude Evin à l'Agence Régionale de Santé d'Ile-de-France, camarade Elisabeth Guigou à la Trilatérale, camarade Sofitel ex- du FMI.

    Le seul vote utile est pour un coup d'arrêt à la tyrannie de la finance, que cela plaise ou non à l'oligarchie européenne, c'est un vote pour le Front de Gauche. Laissons les cotations aux journaux hippiques et les boules de cristal aux madames Irma.

    Le type dont le programme "n'était pas socialiste" a placé l'élection législative dans l'ombre de la présidentielle. Le vote Front de gauche, c'est à toutes les élections.

  11. jean ai marre dit :

    @ 490 citoyenne21
    Mon vote en 2012 pour Jean-Luc Mélenchon ne s'exprime pas pour la raison qu'il est de gauche spécifiquement, mais bien parce que les valeurs qu'il porte correspondent à mes attentes et il se trouve que ces valeurs là soient exprimées par un homme de gauche

    Ne croyez vous pas que c'est parce qu'il est de Gauche qu'il porte ces valeurs ?
    'Etre de Gauche', le terme me parait réducteur, car c'est une Culture et en faire un centre de gravité de l'action politique c'est oublier ou faire fi de bien de principes d'actions.
    Même si le Front de Gauche est aux affaires, en 2012, (ce qui est possible), il n'y aura pas de douces rigueurs.
    Il y aura des efforts consentis,parce qu'il y aura une perspective économique liée à du social. Les Assemblées citoyennes permettront de fixer des objectifs, et traceront la ligne pour les atteindre.
    Ce que je suis sûr, c'est que les salariés malades qui ne peuvent aller travailler et leurs coquins de médecins qui leurs délivrent des actes, ne seront pas traités de tricheurs, de voyous.

  12. citoyenne21 dit :

    @Gonzales (504)
    C'est simple, je suis tombée par hasard sur une émission, un soir sur la cinq où Jean-Luc Mélenchon était l'invité et ça a fait tilt ! J'ai apprécié l'aisance verbale, le ton vif et franc et l'attitude simple et non pédante du tout du bonhomme ! en plus, ce qu'il disait tombait sous le sens et a raisonné en moi ! et quand quelques temps après je suis allée visiter son blog, je fus enthousiasmée par les idées qu'il défendait avec en plus du talent et de l'humour (tout ce qu'il me fallait pour adhérer, avec le sourire et la pêche en prime) mais selon moi tout est lié : il n'y a pas de programme valable sans homme politique valable qui le porte ! je fonctionne beaucoup au feeling et personnellement je n'irai jamais voter pour quelqu'un que j'estimerais pourri de l'intérieur ou faux ! Bayrou pour en revenir à lui ne me semblait pas être un "pourri" par rapport à tous ces gus au PS qui sapaient déloyalement la campagne de leur candidate (honte à eux d'un comportement aussi lamentable) ! Mon vote Bayrou de 2007 répondait à mes critères de l'époque : ni gauche/ni droite ! aujourd'hui je soutiens un candidat de gauche et bien oui parce que ce dernier à su brillamment m'en convaincre par ses actions ! Jean-Luc Mélenchon se donne à fond, ca se sent, on le voit tous, on jubile, ça donne envie de le suivre ! Je n'ai jamais eu autant de punch que depuis que je soutiens le Front de Gauche, son candidat y est aussi pour quelque chose ! Il a la personnalité qu'il faut à un moment crucial de nos existences et où les autres se montrent félons et mollassons, traitres et j'en passe et ca revigore à fond les manettes ! je ne voterai pas pour Hollande et oui j'ai plus d'estime pour Bayrou qui défend ses idées avec toute l'intégrité qu'il convient d'avoir ! mais en 2012 c'est Vive Mélenchon (tant pis pour Monsieur Bayrou qui se consolera en d'autres bras républicains)

  13. steph dit :

    @Jean-Jacques FRANCIA

    Je vous pose la question suivante : si l'espace politique était composé de l'UMP, du Modem et du Front de Gauche uniquement, alors vous voteriez utile Modem ?
    Ce que je veux vous faire remarquer par cette remarque, c'est que si le PS soutient en 2012 un programme centriste au lieu d'un programme de gauche, alors l'argument du vote utile fait faillite. Or, Hollande a dit : d'abord la rigueur pour atteindre l'equilibre budgétaire, et seulement après on pourra prendre penser à des mesures sociales... La vérité c'est que Hollande défend le meme programme que Bayrou en 2007.

  14. Jean-Jacques FRANCIA dit :

    Les critiques font progresser le débat, Croyez-vous que FH me fasse réver ?
    Non ! Mais il est le seul en mesure de réaliser un grand rassemblement républicain sans lequel aucune victoire ni aucune avancée ne seront possibles. Comme disait de Gaulle, les choses étant ce qu'elles sont, il faut en tenir compte et en tirer le meilleur parti.
    Si j'écris cela c'est parce que la gauche est une grande famille et qu'il ne faut pas se tromper d'adversaire.
    Je vous renvoie tous à l'Histoire du socialisme français : en leur temps Jean Jaurès (face à Jules Guesdes) et Léon Blum (face à ceux qui sombreront dans la collaboration) furent accusés d'être des mous, des valets du capital...
    Je souscris au programme du FdG, mais il présente une faille : dans le cadre européen actuel, il est inapplicable. Même en sortant du traité de Lisbonne. Ou alors il faut aller au bout de la logique, la sortie temporaire ou définitive de l'U.E.
    Alors j'espère que le FdG s'inscrira dans le rassemblement et participera au gouvernement, seul moyen de peser réellement.

  15. Nicolas VDR dit :

    @ 511 (Jean-François91)
    Sans non plus oublier l'ami P. Moscovici, vice-président du cercle de l'industrie...successeur de DSK dans ce lobby du patronat français.

  16. steph dit :

    @Jean-Jacques FRANCIA

    Attention, vous faites erreur sur le programme du FdG! Je vous renvoie au programme ou au livre "Nous on peut!" de Généreux. Le programme prévoit de désobéir unilatéralement à l'article 123 du traité de Lisbonne en empruntant directement à la banque de France, avant d'obtenir éventuellement de l'UE son abrogation.

    Ainsi, le FdG souhaite sortir du cadre actuel du traité de Lisbonne, mais sans toutefois sortir de l'UE, ce que personne ne peut nous obliger de faire. Alors, s'il vous plait, je vous le dis tranquillement, étudiez davantage notre programme et reposez-vous la question.

  17. le Prolo du Biolo dit :

    @ - 516 - Jean-Jacques FRANCIA

    "Hollande est le seul en mesure de réaliser un grand rassemblement républicain sans lequel aucune victoire ni aucune avancée ne seront possibles".

    Une victoire, des avancées, vraiment ?

    Une question parmi d'autres : pourquoi Hollande tient-il donc absolument à aggraver la dette, en continuant à obliger l'Etat à financer fort cher ses investissement par des emprunts sur les marchés ? Avec en conséquences : rigueur et précarité accrues, et diktat réactionnaire des agences de notations.
    C’est pour faire comme Sarkozy ? Vous allez répondre "vote utile" encore une fois ?

  18. Hold-up dit :

    516 -Jean-Jacques FRANCIA dit: "Les critiques font progresser le débat". Vous avez raison. Permettez moi dans le respect de nos visions opposées de douter de votre propos principal, à savoir : " Il (F.H) est le seul en mesure de réaliser un grand rassemblement républicain sans lequel aucune victoire ni aucune avancée ne seront possibles. Vous vous méprenez sur le candidat. Remplacez-le par Jean-Luc Mélenchon qui, via le Front de Gauche, est au carrefour des cultures et identités de la Gauche dans son ensemble et vous validerez la qualité de vos vues. F. Hollande n'est plus en mesure de fédérer les divers courants de la Gauche et encore moins d'attirer les français sur son programme de rigueur pour contenter les marchés financiers. "Rassurer les marchés",on peut dire que Sarko le fait très bien, pourquoi voudriez-vous que les citoyens votent pour F.H pour atteindre ce pitoyable but et cette servile politique ? C'est à une énième humiliation populaire que vous nous invitez là.Le PS a raté la révolution des consciences depuis dix ans, il a raté l'Altermondialisme dont aujourd'hui le mouvement des " Indignados " est le digne héritier. En 2005 la hiérarchie du PS a raté le retour de la question sociale en Europe avec le vote populaire gagnant pour le " Non " contre le TCE et la logique financière et mortifère de l'Europe des marchés financiers, dont nous vivons actuellement les ravages et les prédations décivilisatrices. Avec la catastrophe de Fukushima, il rate encore la révolution de la pensée avec l'Ecologie politique. Intellectuellement le PS peine à comprendre le présent et ne compte rien changer à sa vision politique datée du monde. Il est en retard sur l'évènement.Comment pourrait -il fédérer quiconque ? Le vote S.Royal fut l'ultime vote compassionnel pour le PS. Il n'y en aura plus d'autres. Les chèques en blanc c'est fini. Seul le vote Front de Gauche réussi la synthèse politique et ouvre une perspective neuve aux citoyennes et aux...

  19. Victor dit :

    Je me pose la question qui dérange, comme au Portugal, en Italie, en Grèce et maintenant en Espagne, les partis de droite semblent avoir la préférence du peuple! Que se passe-t-il?
    Tout sauf la vraie gauche, voilà mon analyse mais que faire face aux mensonges diffusées à tour de bras à la TV, à la radio et dans une certaine presse?
    J'ai la réponse, écoutez et analysez ce que dit l'homme capable de tout bousculer, Mr Mélenchon. Il est néanmoins dommageable que d'autres figures du FdG ne passent pas plus régulièrement dans des émissions télévisées ou radiophiniques, bien que Mr Généreux tienne la dragée haute à force d'arguments implaccables et cohérents face aux soumis à ce système qui nous inflige une correction "de mauvais élève".
    Alors messieurs les socialistes, après la rigueur, que nous prédisez-vous, le bonheur sur terre et la prospérité, en passant par le plein emploi dans les trois ou quatre années qui arrivent? Où de l'austérité pour nos enfants?

  20. steph dit :

    Je crois que la croyance que partage Jean-Jacques FRANCIA que "le programme du FdG n'est pas applicable" est très répandue et qu'il nous fournit là une clef de la campagne : si nous réussissons tous à convaincre nos entourages que, oui, le programme du FdG est réaliste et applicable, alors nous aurons course gagnée !
    Car en effet, ce programme est applicable, comme le démontrent de nombreux économistes (cf Jacques Généreux et son livre "Nous on peut!", mais aussi le groupe des "économistes atterrés", et tant d'autres).
    Comme écrit dans le programme, oui, on peut sortir du piège de la dette :
    -en en renégociant une partie
    -en permettant à notre banque de France de nous prêter directement à taux réduit comme avant 1973,
    -en taxant davantage le capital et les plus riches
    Oui, avec les nouvelles marges de manoeuvre ouvertes par les points précédents, on peut relancer l'activité et faire la transition écologique au lieu de la rigueur qui serait suicidaire!
    L'image des menottes en plastique qui nous empêchent d'agir est est excellente !

  21. gomabald dit :

    @ Lorenzy 354 : bonne analyse... En effet, quoi qu'il arrive, il y a des chances pour que les deux assemblées soient à gauche puisque le sénat l'est déjà. Dans ce cas, a peine élu, Sarko devrait prendre Hollande comme premier ministre. Ou un tout cas un personnage susceptible de représenter la majorité parlementaire.
    Il ne faut pas oublier que l'UMP et le FN sont en désaccord total sur l'Europe et la politique monétaire (le FN affirme qu'il veut revenir au franc et à la fermeture des frontières) Une alliance UMP FN est impensable.
    Que l'UMP gagne ou non la présidentiel, ils semble qu'ils soit cuits aux législatives.
    Dans ces conditions, le FdG n'a aucune raison de mettre la pédale douce. Il faut y aller à fond.

  22. citoyenne21 dit :

    Pour ma part, je pense que si les abstentionnistes raccrochent les wagons (même in extremis, de par l'urgence de la situation qui va empirer fatalement), ce ne sera pas ceux du PS mais bien ceux du Front de Gauche ! car je ne vois pas un abstentionniste (de fait ou résigné ou déçu) avoir envie de voter pour quelqu'un qui lui propose de subir encore plus que ce qu'il ne subit déjà ! les abstentionnistes se réveilleront et agiront que si ils ont une lueur d'espoir au bout du tunnel et cette lumière ne peut venir que des idées défendues par le Front de Gauche ! mais pour cela, il faut parvenir à faire passer les citoyens découragés ou déçus, du stade de l'inertie au stade de la prise de conscience, qu'on peut encore agir sur notre destin en mettant les banksters au pas ! là, réside tout le gros du boulot des militants ! Ceux qui ne voient que par Hollande par simple déduction tactique, n'auront plus que le désespoir de leur mauvais choix, comme compagnon de route, à digérer jusqu'au prochain épisode, et encore, si celui-ci n'est pas interrompu avant, pour cause de cataclysme mondial !

  23. Santo dit :

    Merci M. Mélenchon pour ces quelque lignes fort intéressantes.
    Je ne comprend vraiment pas comment les gens sont offusqué par le mot « pédalo » (ou alors il y a un sens français que moi pauvre belge n’arrive pas à saisir) « Olala ! Il à dit capitaine de pédalo comme même ! » scande Philippe Labro sur Direct 8, les journalistes se ridiculise tout seul.
    [...]

  24. Sonia Bastille dit :

    @ steph (518) @ Jean-Jacques FRANCIA

    La désobéissance unilatérale en la matière ne permettra en rien à notre pays d'emprunter à la Banque de France. Vous oubliez que la Banque de France est indépendante et aussi fait partie du SEBC qui n'a pas pour fonction de fournir de l'argent directement aux états membres. Donc désobéir à l'article 123 (qui n'est que la reprise de l'article 104 du Traité de Maastricht voté majoritairement par les Français). Cet acte reviendrait à outrepsser le vote des Français. De plus la loi de 73-7 du 3 janvier 1973 l'interdit ! De plus comme les traités de Maastricht, de l'Union Européenne et du Fonctionnement de l'Union européenne sont dans notre constitution, une telle initiative "violerer" non seulement les traités européens respectifs sus-appelés mais aussi notre constitution française !

    Il est quand même surprenant de voir ou de lire tant de propositions qui s'écartent de tout cadre juridique institutionnelle, donc de la légalité et aussi au mépris du vote des Français. Nombreux sont ceux qui repochent à Nicolas Sarkozy d'avoir fait passer le traité de Lisbonne au mépris des 55 % des Français qui s'étaient opposés au TCE (Traité de Rome - 2004) ! Procéder ainsi c'est procéder comme Sarkozy !

    Il y a des dispositions des Traités européens qui permettent de sortir de l'Union Européenne en utlisant l'article 50 du Traité de l'Union Européenne (version consolidée) et selon les dispositions prévues à l'article 218 du Traité de Fonctionnement de l'Union Européenne (version consolidée). Le Traité de l'UE et le traité du Fonctionnement de l'UE prévoientt les procédures « Opting in et Opting out » (procédures d'exemptions et de dérogations). On peut sortir de l'UE et y rentrer en bénéficiant de ce système « Opting in et Opting out » et là on pourra choisir les exemptions et les dérogations comme l'ont fait le Royaume Uni, le Danemark, la République Tchèque.

  25. marj dit :

    @Steph

    Pour penser que le programme est applicable et dc que la France en a les moyens, il faut aller à rebours de toute la propagande officielle (télé, radio, la pluart de la presse écrite) et ça, comme en 2005 avec le TCE,c'est pas simple...

    Quand on saisit par ex les ressorts de la dette et comment en sortir, tout devient plus clair ms...ces infos là, la majorité des gens ne les ont pas, tout est fait pour les maintenir ds le brouillard.
    A midi, j'ai essayer d'expliquer simplement à pls collègues la création monétaire, le crédit, les banques :au début, toutes me regardaient avec des yeux ronds ms je crois qu'elles ont fini par saisir l'essentiel ...après à chacun d'en faire ce qu'il veut.

  26. steph dit :

    @Sonia Bastille

    "Désobéir à l'article 123", c'est une expression un peu rapide pour décrire exactement ce que vous dites plus précisément, à savoir effectivement susciter les procédures d'"opt-out", ce qui est parfaitement constitutionnel et utilisé régulièrement par plusieurs pays.

    L'essentiel du message, c'est qu'il est possible de se libérer de certaines contraintes des traités européens sans pour autant tout casser en sortant de l'UE et de l'Euro (ce qui pour le coup serait contre-productif puisque nos contrats de dette sont libellés en euros).

  27. Hold-up dit :

    France 2 : Le ridicule Jean-François copé regrette que ceci-celà en France n'ait pas été fait. Il ne s'est pas rendu compte qu'il gouvernait depuis plus de dix ans, le pauvre bougre ! Le début de l'émission est vraiment pitoyable. Médiocrité et mesquinerie envers les plus pauvres. C'est vraiment répugnant. Où l'on parle de 5 voyous qui martyriseraient une " maman ". Pense t-il aux ministres UMP qui baissent les allocations familiales et ne font rien contre les licenciements boursiers ? Le rabougrissement de la France dans une toute petite bouche. Vivement que Jean-Luc Mélenchon vienne lui botter les fesses. Encouragements appuyés à notre candidat républicain du Front de Gauche ! Bonne soirée M. Mélenchon !

  28. Je ne vois pas comment après avoir lu les 138 pages du livre de Jacques Généreux " Nous on peut ", une personne de bonne foi et intellectuellement honnête peut dire que le programme du Front de Gauche n'est pas apllicable.
    Il est cependant exact qu'il n'est pas apllicable par deux catégories de politiciens (je ne citerai aucun nom) : les lâches et ceux qui affichent leur soutien au capitalisme dictatorial.
    Mais mis en oeuvre par des hommes politiques courageux, compétents et imaginatifs, il est parfaitement applicable ! Et que ceux qui prétendent le contraire, plutôt que procéder par affirmations successives, avancent des arguments. Ca ne va pas être une mince affaire car J. Généreux illustre ses propos par des exemples concrets et récents démontrant la fiabilité des propositions du Front de Gauche.

  29. JM77 dit :

    @tous
    Je n'ai pas pu voir le début du débat et ne suis arrivé que pour le nucléaire... vite un lien les camarades, svp !
    Pour le peu que j'ai vu, un présidentiable en puissance notre candidat !

  30. helder dit :

    Jean-Luc Mélenchon excellent face à Copé!

  31. Hold-up dit :

    Impeccable ! Le petit teigneux a été, tout cru, bien croqué. Il avait beau brailler, fuir le débat en changeant continuellement de sujets, botter en touche, insulter ou tenter d'interrompre continuellement le candidat du Front de Gauche, rien n'y a fait. Tout fut clair et bien envoyé. Au peuple de trancher entre le Front de Gauche et l'UMP en 2012. Que Se Vayan Todos !

  32. Commandant P. dit :

    Copé ? Ridicule et pitoyable quand il se piège lui-même en direct en répondant à une question où l'on compare son hobby pour le piano avec celui de Giscard pour l'accordéon : "à non, quand même, ce n'est pas le même instrument !", de façon très méprisante et condescendante. Les musiciens apprécieront... (je pense à Richard Galiano, par exemple)

  33. lazare dit :

    bonjour,
    Je vous ai écouté intervenir dans plusieurs émissions et je vous félicite pour la pertinence et de vos arguments et des réponses que vous apportez à certains "journaleux". Encore que ce que vous prêtez à M. Sarkozy comme de l'intelligence j'y décèle plutôt du cynisme et de la manipulation quand il s'agit de monter les individus contre les fraudeurs de la sécurité sociale par exemple (qui représentent si peu face aux puissants qui échappent à l'impôt dans l'impunité). J'ai toujours trouvé lâche cette attitude qui consiste à s'en prendre à plus faible que soi et surtout qu'en celui-ci n'a pas les moyens de se défendre. C'est une lâcheté humaine et c'est certainement l'apanage d'une grande proportion de la droite, de l'extrême droite et d'un nombre croissant des membres du parti socialiste qui ont choisi le camp du libéralisme et d'un capitalisme qu'ils souhaitent moraliser. Ce capitalisme que je considère comme le plus grand fléau de ce début de siècle et que nos chers socialistes entendent apprivoiser. Le loup est entré dans la bergerie et les socialistes referment la porte derrière lui pensant qu'ils en ont la maîtrise... Vaine arrogance qu'ils entretiennent depuis 1981. M. Mélenchon ne tenez pas compte des personnes qui vous reprochent "d'être provocateur" faut-il rappeler l'étymologie de "provoquer" qui est de "porter la voix". Alors portez la voix des gens qui n'ont pas de tribune pour s'exprimer, portez la colère parce qu'elle est bienfaitrice et qu'elle est sincère parce qu'elle n'est pas haineuse, et qu'elle n'est pas entendue. Rabattez leur caquet aux journaleux qui ne sont friands que du scandale et à l'affût du moindre mot. Servez leur la soupe quand c'est celle qu'ils veulent avaler, et surprenez les quand ils croient vous deviner. Assez du conformisme ambiant, de ces 2 mafias (Droite et Parti Socialiste) qui se partagent le pouvoir depuis des décennies, assez du "je dépense donc je suis" ! d'autres...

  34. carole59 dit :

    Dur dur d'ecouter Copé en attendant Jean-Luc Mélenchon ! Là j'ai éteint la télé, c'est bon. Incroyable comme il est faux Copé. C'est gros comme une maison son évitement pour parler de la dette et dévier vers le débat PS EELV sur le nucléaire et j'ai adoré que Jean-Luc Mélenchon revienne sur la dette ! Bravo Jean Luc à bien revenir sur les sujets qu'ils veulent éviter! très bien répondu aussi quand Copé pose des questions toujours sur les accords EELV PS, qu'il les demandent à Jack Lang mais là j'écoute plus, c'est trop difficile de supporter Copé très visqueux, beurk, quand je pense qu'il a écrit un livre sur la langue de bois. Incroyable ses évitements et ses allusions à marchais. Copé ou comment éviter de parler à fond des sujets ! J'ai aimé que Jean Luc se présente en représentant d'une vraie gauche face à une vraie droite.

  35. Rachel dit :

    Bravo ! Je n'ai pas été déçue. Que ceux qui vous critiquent encore sur vos manières de faire aillent au diable. Vous êtes une étincelle dans un néant de médiocrité. Avant de vous recevoir sur ce plateau d'émission politique : aucun contenu politique, que du people. J'ai vu Copé chanter, vous rendez-vous compte ? Je me demandais quand ils allaient lui lire son horoscope. Quel niveau !

  36. Paul Volfoni dit :

    Monsieur Jean Luc Mélenchon a été excellent comme d'habitude. Quand il parle du fond des choses les autres sont bien embêtés pour expliquer l’innommable du fond de leur politique qui exclu le plus grand nombre.
    Mais le plus embêté maintenant, ce seront les gens du PS qui vont bien être ennuyés d'être absent du débat de fond.
    Monsieur Copé est bien à droite toute et Monsieur Mélenchon est bien un homme de gauche et de conviction.
    J'espère qu'il sera possible de faire des alliances avec certains "verts" quand on voit la position tenue et cohérente de Monsieur Mélenchon. Ce dernier fait confiance au peuple, aux gens qui triment. C'est vivifiant. Je ne doute pas que les communismes soient revigorés par ce débat.
    Merci Monsieur Mélenchon.

  37. Antoine dit :

    Jean-Luc Mélenchon excelle dans l'exercice du face à face. Il faudrait privilégier ce genre d'émissions.

  38. Ghanem dit :

    Camarade Jean Luc
    Il pensait te piéger concernant la position du FdG sur le nucléaire. Il s'est fait exploser en plein vol quand tu as parlé du referendum...
    Quel jubilation !
    Tu n'as plus a parler avec des lampistes. Attendons le candidat sortant pour porter l'estocade.

  39. Berdagué dit :

    Nous sommes imbattables pour l'économie/finances du PPP pour la gestion de notre pays, donc crédibles, rassurants, faisables, et en heureuse rupture des sacrifices que les doxa néo-libérales nous intoxiquent tous les jours.
    Pour la sortie du nucléaire nous devons avec sérieux projeter toutes les formes d'énergie de remplacement, l'échéancier et les coûts, comme avec les mécanismes financiers mis en lumière et très bien décryptés par tous les camarades soutenant le FdG, ça doit-être facile que de nombreux camarades planchent dessus, vu l'intéret statégique de l'énergie et de sa consommation. Plusieurs plans et scénari devraient être proposer, mis en débatspour choisir et vote, ce n'est pas le Front de Gauche qui a éte aux affaires, vivement qu'il le soit en toute transparence.
    Bon débat la droite est en très mauvaise passe avec la faillite du système qu'ils ont précipité depuis près de 5 longues années et de 10 années de pouvoirs de casse et sans partage.

  40. frédéric43 dit :

    Copé s'est fait plier comme un cartable. Bravo M. Mélenchon. Clair, net et précis comme d'hab.

  41. citoyenne21 dit :

    Là je viens de couper le son, j'en peux plus !
    Non pas que je n'ai pas trouvé notre candidat excellent mais face une pipelette médiocre comme Copé, j'ai vécu ce débat comme particulièrement entravant pour notre candidat, obligé de garder son calme (par force) et à certains moments, on n'entendait pas bien la fin des argumentations de Jean-Luc parce que l'autre tirait dans les aigus ! il ne faudra jamais laisser un type comme Copé gravir les échelons car ce mec sera le fossoyeur de l'humanité ! détestable à souhait, pire que Sarko ! on a qu'une seule envie, lui mettre un morceau de scotch sur sa vilaine bouche et qu'il la ferme définitivement !

  42. orero ramon82 dit :

    Insupportable Copé très fort dans l'art du contre-pied et du taper en touche....Dès qu'un sujet devient trop "brûlant" on en propose un autre, déplaçant ainsi la discussion. L'autre technique consistant à couvrir de la voix l'expression de son interlocuteur, jusqu'à rendre inaudible les propos de ce dernier et provoquer la colère du téléspectateur forcément attentif à ce que se dit et mis dans l'impossibilité d'entendre et de comprendre l'argumentation avancée. A ce jeu, J-L Mélenchon, qui n'aurait pas dû accepter ces formes d'intervention et d'obstruction, a été dans la difficulté pour faire entendre ses critiques et ses propositions. Pujadas a laissé faire la plus part du temps mais c'était tellement flagrant qu'il s'est senti obligé de modérer le bruit de fond entretenu par J-F Copé. Le minutage du temps de parole serait intéressant à connaitre, tant ce dernier nommé semble avoir pris ses aises. J-L Mélenchon a, dans ce contexte, quand même réussi à donner l'essentiel de ce qu'il avait à dire en montrant la réalité des différences de programme et d'approche au cours d'un débat trop bref et insuffisamment approfondi en raison de la loi du genre.

  43. le Prolo du Biolo dit :

    Copé/Mélenchon :

    Copé n'a pas arrêté de couper la parole et de monopoliser le temps disponible, tellement il craignait que Jean-Luc lui colle une bonne gauche entre les deux yeux. Surtout ne pas laisser développer une idée jusqu'au bout par son adversaire, c'est toujours son truc à Copé, ce soir comme d'habitude.

    Un débat c'est bien, mais il faut que l'arbitre soit à la hauteur, pour arriver à maîtriser ce genre d'anguille, cette mauvaise foi ambulante, et lui imposer un débat honnête.

  44. Antochrit dit :

    Bonjour
    Je lis beaucoup ce forum mais ne suis jamais intervenu. Ce soir j'avais envie de partager mon sentiment suite a l'émission de France 2.
    Il est clair que Jean-Luc Mélenchon doit faire peur ! La façon dont Copé tentait systématiquement de faire barrage aux propos de notre candidat par une diarrhée verbale incessante creuse et de mauvaise foi en est la meilleure illustration !
    Je reproche a Pujadas de ne pas avoir rappelé a l'ordre Copé. Il faut savoir s'il s'agit d'un débat ou d'un monologue !
    Amusant de voir comme Copé a tenté d'esquiver les propos de mr Mélenchon sur la dette en voulant absolument l'amener sur le sujet le plus brulant pour les Français, à savoir, le nucléaire.
    On voit à quel point ces gens là sont proches de nos préoccupations !

  45. Hold-up dit :

    Un dernier message : Le coup de génie de Jean-Luc Mélenchon ce soir, c'est que dès son arrivée, il a structuré le débat à venir. Tout de suite il a dit : Il y a deux camps, le Front de Gauche (Nous) et l'UMP (Eux). Tous les autres candidats étaient renvoyés à des figurines de télé-réalité. Structurer le débat, c'est prendre la main. Surpris par tant d'audace, Copé n'a jamais pu remonter la pente vers laquelle il dégringolait. Le paysage politique ainsi planté fut un réel coup de génie tactique. Le bras de fer pouvait ainsi s'exercer. Bravo ! Le peuple a pu se désintoxiquer des dogmes néolibéraux pendant une bonne demi-heure. Un vrai bonheur. Un air pur. Un essai à transformer pour retrouver notre souffle vital en 2012 !

  46. Ceux et celles qui ont éteint leur télé devraient la rallumer. Lang se vante d'avoir voté avec la droite sur l'Université. Avec un défenseur comme ça Hollande est mal barré.

  47. alexandre dit :

    Je n'ai pas vu le débat entre Copé et Mélenchon (je le reverrais plus tard bien sûr). Le reste de l'émission est d'un niveau très bas, avec des questions et des sujets sans intérêts, ou Copé n'a pas grand chose à répondre sauf à tourner en rond.
    Voilà qu'à droite le vote utile est aussi l'unique argument pour récupérer les électeurs du FN. "Comment? Mais si vous votez FN, c'est comme si vous votez à gauche, quelle horreur!"
    A force de détruire le débat, de faire des singeries multiples et variées pour abaisser la "crédibilité" de "l'autre" candidat, on va dans le mur et on favorise l'abstention. Bientôt ces mêmes candidats vont prétendre diminuer l'abstention avec de telles méthodes...

  48. Daniel76 dit :

    @JL Mélenchon. Tout d'abord je vous adresse mes félicitations pour le débat face à JF Copé. Je vous ai juste trouvé un peu fatigué, ce qui n'est pas surprenant vu l'hyperactivité que l'actualité vous oblige à avoir ces dernières semaines. Pensez à vous ménager, nous comptons sur vous et la route est encore longue. A la question de l'alliance éventuelle avec les socialistes, il serait intéressant de retourner la question des alliances de l'UMP avec le FN vue la politique menée actuellement.... ce n'est pas plus décalé que la question posée par M Copé, en l'état actuel des rapports de force. Sur le nucléaire je pense qu'un engagement formel (calendrier, nombre de réacteurs, etc...) de sortie serait irresponsable et que le Front de Gauche peut s'appuyer sur le développement des énergies alternatives qui permettront de sortir progressivement du nucléaire, ce qui serait cohérent avec le maintien des emplois, et la réponse à notre dépendance énergétique.
    Très cordialement

  49. cobalt dit :

    Vive les petites phrases des vieilles têtes dures! Si je suis sur ce site depuis 11 mois à goûter avec plaisir les posts de Jean-Luc Mélenchon et les commentaires afférants, c'est parce qu'on ne parle plus la langue de bois. On dit les choses vraies, parfois de manière crue, parfois indignées, souvent révoltées. C'est de cela que notre peuple a besoin,de révolte face aux compromis de toutes sortes, aux compromissions éhontées. Une frange (1% ?) a pris le pouvoir que nous lui avons abandonné afin de pouvoir profiter des largesses du libéralisme capitaliste. Nous sommes les 99% ! Et vous croyez que ça peut durer, encore et encore?Le pouvoir, c'est le peuple et tous nous devons tendre vers cet objectif. Peut importe la personne qui nous mène, si elle nous mène vers cet objectif. Hier Besancenot, aujourd'hui Jean-Luc Mélenchon. Comprendre le message des indignés, est-ce difficile?Il faut mettre la politique de coté, si on veut changer la face du monde, comme l'on fait les premiers résistants en 1941. La tempête gronde et je suis en colère devant l'apathie générale.

  50. Guilloux dit :

    C'était vraiment réjouissant de voir ce soir dans les yeux de ce triste sire de Copé le doute né de l'impact des arguments percutants et de cette vision par le haut développée par notre candidat. Comme d'autres l'ont dit ici, Jean-Luc Mélenchon est apparu ce soir comme le vrai candidat de la gauche.


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