14nov 11
Encore un mauvais coup des agences de notation :
Licenciements massifs à PSA
Communiqué du 15/11/2011
Voilà une information indispensable pour comprendre ce qui se passe à PSA.
Il y a une semaine, Moody’s menaçait de baisser la note de PSA. Résultat : alors que les bénéfices de l’entreprise progressent de 18% au premier semestre 2011, le patron jette à la rue des milliers de travailleurs pour « rassurer les marchés ».
Ainsi donc la finance commande les gouvernements et les entreprises. Les agences de notations sont leurs chiens de garde. Il est temps de rassurer les productifs en empêchant les financiers de continuer à nuire.
Dans cette note je traite du 11 novembre et de la dernière trouvaille de Nicolas Sarkozy au sujet des commémorations. Puis je reviens sur les Grecs. Et sur l’indomptable silence des dirigeants socialistes français à propos de la collusion de leurs camarades là-bas avec la droite et l’extrême droite. Sans oublier leurs ineptes injures contre moi ici. La moquerie contre « le capitaine de pédalo » a eu tendance à capter toute l’attention au détriment d’un long texte où Sarkozy mange bon également. Je vous donne l’intégrale de mon entretien avec le Journal Du Dimanche. Et je conclus sur le nucléaire.
Le 11 novembre a donné lieu à une décision du monarque quinquennal. Il l’a fait lire par tous les préfets et maires devant les monuments aux morts. Le parlement n’a rien eu à en connaître et personne n’a donné son avis. Ce qui nous garantit une décision cent pour cent Sarkozy. Dorénavant, il y aurait comme aux Etats-Unis un jour de la mémoire pour tous les morts pour la patrie. Funeste contresens historique. Certes les Etats-Unis d’Amérique procèdent de cette façon. Ce n’est pas étonnant. Ils ne parlent que d’eux et ne pensent qu’à eux. Mais nous ne sommes pas faits de ce bois-là. Notre histoire est différente. C’est le moment de faire de l’éducation civique. Les commémorations et célébrations, les termes ne sont pas absolument équivalents, ne se rapportent pas aux personnes mais aux événements et aux causes dont ils ont été les protagonistes. Le 11 novembre n’est pas seulement le souvenir de la personne des morts au combat. Le sens a changé avec le temps. Ce fut d’abord la célébration de la victoire et l’hommage aux morts. Jusqu’aux années quarante. Après la capitulation vichyste, la date devint subversive pendant l’occupation nazie. Quelques lycées et étudiants y risquèrent leur peau à Paris dont un apprenti pâtissier, membre du Parti socialiste que j’ai eu le plaisir de connaître. Après la guerre, dès le début de la construction européenne ce fut le thème du refus de la guerre en Europe qui domina tous les discours officiels prononcés devant les monuments aux morts.
L’appel des morts jouait alors le double rôle de l’hommage et de la prise de conscience de l’ampleur de la saignée. C’était très efficace. Jeune homme, les commémorations me laissaient narquois. J’étais tendance Brassens. Puis, est-ce parce que j’étais devenu bien tôt père de famille, l’écoute ou la lecture de ces listes interminables de pauvres gens décimés par famille entière me glaçait. J’ajoute que ma pensée se tournait d’égale façon vers les pauvres diables des tranchées allemandes. J’ai lu avec émotion les témoignages de fraternisation si férocement réprimés par les deux états-majors militaires. Je n’ai dû manquer que deux ou trois 11 novembre depuis trente ans, en général pour cause de refroidissement comme cette année. J’en fais l’aveu : je regarde alors la télé. Et quand je vais dans les villages, je regarde souvent le monument, juste pour avoir une idée, et une pensée, pour le nombre des familles fauchées. Je me souviens d’un jour où j’en ai vu un en Martinique. Je pensais aux jeunes hommes partis de cette île magnifique et dont les noms sur cette pierre rappelaient qu’ils avaient fini dans les boues glacées des tranchées. Du diable si je n’ai pas été chaque fois transi en y pensant.
J’avais lu Roger Martin Du Gard et quelques autres qui m’ont fortifié dans la communion humaine, si ce mot veut dire quelque chose. Bref, à travers mon exemple, j’essaie de montrer qu’une palette de sentiments civiques très différents sont appelés par une commémoration. Par contre, le 8 mai, on célèbre la défaite des nazis et de leurs larbins sanglants, les miliciens et les collabos. Ce n’est pas du tout la même chose. C’est une célébration politique. L’ennemi est nommé et on appelle à sa détestation. De même quand on fête la libération de nos villes. Ce n’est pas du tout seulement une affaire de morts pour la France. Mort pour la République, mort pour le socialisme, mort par pur patriotisme qui est l’amour des siens. Tous ne sont pas français. Ce sont des républicains espagnols qui entrent les premiers dans Paris qui se libère. Les morts, militaires, francs-tireurs et partisans, résistants ne le sont pas en service commandé dans un engrenage qui les écrase. Ils combattent de leur plein gré contre un ennemi qui est à la fois l’occupant de leur pays et une figure du mal absolu, une génération dont le crime est à jamais imprescriptible. Comment confondre ces deux dates en un seul moment ? Leur point commun est trop étroit. La mort et seulement elle. C’est une sottise.
A plus forte raison quand on prétend y ajouter les morts dans les guerres coloniales ! Bien-sûr, les combattants ont obéi. Bien sûr, leur mort doit être respectée. Mais qui peut, de bonne foi, placer les guerres qui les ont impliqués sur le même plan que celles dont nous parlons ? Voici la leçon. Les événements commémorés font sens pour les vivants pas pour les morts. Le pays qui décide une commémoration donne une direction pour le futur. Quand on est Français, c’est-à-dire républicain, cette projection de la pensée doit toujours tendre vers un message universel. Dire non à la guerre en Europe, le 11 novembre, fêter la défaite des nazis et de leurs complices contre lesquels nous entrerions de nouveau en guerre s’il le fallait, ne sont pas des célébrations franco-françaises. Elles mettent en jeu des sentiments communs aux Français et aux Allemands et d’une façon générale à tout être humain bienveillant. Elles fédèrent notre peuple dans un idéal simple de valeurs communes. Ce n’est pas seulement un devoir envers les morts que nous accomplissons mais surtout un acte d’éducation populaire en direction des vivants qui sont appelés à méditer les conséquences de leurs actes politiques. La bouillie bien pensante à la sauce Sarkozy n’a aucun sens particulier. Elle réduit tout à la seule dimension du devoir d’obéissance jusqu’au sacrifice suprême. Mais l’esprit républicain n’est pas fait que de cela. Il implique aussi, dans certaines circonstances que la conscience doit savoir reconnaître, le devoir de désobéir, jusqu’au sacrifice suprême également. Cette nuance est dans la palette de nos célébrations. Dès lors, unir les Français dans des valeurs communes exclut que l’on mette sur le même plan notre action en Indochine et nos morts de Verdun, notre guerre en Algérie et les exploits de la deuxième Division blindée de Leclerc ou ceux de tabors marocains dans la campagne d’Italie. Qui peut expliquer ça tranquillement au chef de l’Etat avant qu’il n’ouvre stupidement une nouvelle boîte de Pandore ?
Les bras en tombent. L'union nationale à la grecque est un potage aux champignons vénéneux. D’abord les premiers rôles sont moralement insupportables. Papademos, le nouveau premier ministre a été pendant huit ans le numéro deux de la BCE. Il s'y est opposé pendant des mois à toute restructuration ou décote de la dette grecque. C'est pourtant à lui qu'on confie aujourd'hui la mise en œuvre de la décote de 60 % décidée trop tard par l'UE. Au demeurant on notera qu'il n'a pas été élu. Sa prise de pouvoir, à l’image de la nomination de Mario Monti en Italie, le nouveau « sénateur à vie » achève donc ce qui restait de démocratie formelle en Grèce. La Grèce n'est plus un Etat souverain. Elle passe sous la tutelle de l'Union Européenne. En fait de la « Troïka ». A côté de ce banquier central grec, le numéro deux du gouvernement, le ministre socialiste des finances, reste en place, en dépit de son bilan calamiteux après 8 plans d'austérité qui n'ont servi à rien d'autre que de plomber l'activité et donc les comptes. Grâce à sa politique de rigueur, le taux chômage a bondi de 12 à 17 % en à peine un an.
L'autre calamité de cette « union nationale » est la participation au nouveau gouvernement à dominante socialiste du parti d'extrême droite LAOS. « L’Europe qui protège » et fait des leçons de morale à toute la planète a réussi ce nouvel exploit ! Faire venir au gouvernement des xénophobes cléricaux ! Notons que c’est à l'initiative des sociaux-démocrates du PASOK que l’extrême-droite a été invitée aux négociations pour former un gouvernement d'union nationale. Le LAOS réclame l'expulsion de 1,5 millions d'immigrés de Grèce. Rien que ça ! Fervent défenseur de l'identité orthodoxe de la Grèce, le LAOS sera certainement en première ligne pour défendre les privilèges fiscaux et financiers de l'église orthodoxe grecque, principale puissance économique du pays qui est largement épargnée par les sacrifices successifs des plans d'austérité. Le LAOS a en tout cas soutenu activement la candidature du banquier Papademos au poste de premier ministre. Il a eu gain de cause. Il mettait au contraire son véto contre la candidature du président du Parlement. Ça faisait trop parlementaire ? Les sociaux-démocrates s'apprêtent donc à gouverner avec l'extrême-droite. On attend avec impatience les condamnations du PS et du PSE si prompts à dénoncer le populisme ! Les dirigeants socialistes français vont sûrement montrer l’exemple ! Ils se souviendront des grossières injures de Huchon et Valls contre moi lorsqu’ils m’assimilaient à Marine Le Pen. Ils ont bonne mine. Leurs camarades gouvernent avec les « Le Pen » grecs ! Mais pour l’instant c’est le silence radio complet. Quelle fermeté, quelle constance dans les principes !
A l’exception de Pierre Moscovici ! Ce grand courageux, sur Radio J, combat l’extrême-droite… à travers moi. L’ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn me fait des leçons de morale politique en affirmant que je fais le jeu de la droite et de l’extrême droite en qualifiant François Hollande de « capitaine de pédalo ». Preuve que la formule a fait mouche ! Celui dont les amis gouvernent avec l’extrême-droite donne des leçons de morale politique ! Tels sont les dirigeants socialistes français. Le directeur de campagne de François Hollande dérape et aurait mieux fait de garder sa salive pour condamner la présence de l’extrême droite appelée au gouvernement en Grèce par ses amis socialistes du Pasok. Il aurait pu nous informer des mesures que compte prendre le Parti Socialiste Européen. N’avait-il pas exclu en son temps le parti slovaque de l’internationale socialiste parce qu’il gouvernait, lui aussi, avec l’extrême-droite. Il aurait pu nous dire aussi plus simplement ce qu’il pense de la présence des socialistes grecs aux côté de la droite dans un gouvernement tel que celui du banquier Papadémos. Que pense-t-il du fait que l’union nationale ait été préférée à la tenue d’un référendum ? Proposerait-il la même chose en France dans un cas similaire ? Alors ce ne serait plus un pédalo que dirigerait le champion socialiste mais le radeau de la méduse ! Cet épisode situe le niveau misérable de la réplique des animateurs de la campagne socialiste face à la contradiction. Ils voudraient qu’on s’adresse à François Hollande comme s’il était déjà élu, avec la componction et la déférence qui est leur manière d’être devant les puissants. Ont-ils seulement lu le reste de l’interview ? Leurs assistants n’ont pas dû avoir le temps de leur faire des fiches.
Donc, comme vous le savez, « Le Journal du Dimanche » m’a proposé un entretien et nous l’avons eu jeudi dernier. Si je choisis de le reproduire ici c’est pour que chacun dispose de l’intégralité de mes propos et non leur résumé, parfois réduit à une seule formule. Je pense que son contenu intégral éclaire bien le points où nous voici rendus. Le refus de François Hollande d’accepter l’offre publique de débat que je lui ai faite au nom du Front de Gauche, signale un état d’esprit spécialement arrogant. Les Verts Europe écologie l’acceptent. Pas nous. Cécile Duflot, au journal de 20 heures de France 2, a déclaré ce qu’elle attendait de François Hollande « homme d’ouverture et de rassemblement ». Ce n’est pas mon avis à son sujet. Et au Front de gauche, nous ne reconnaissons aucun rôle central au PS, ni aucune qualité personnelle particulière à son candidat qui le placerait au-dessus des autres. Pour nous, un sondage n’est pas un programme ni une raison de voter. Plus profondément, nous combattons l’archaïsme de la vision de l’UMP et du PS crispés dans l’espoir de ressusciter l’ancien monde qu’ils dirigeaient en alternance. Ce monde-là est fini. Il ne reviendra pas. Le maintenir est déjà un exploit qui coûtera de plus en plus cher, non seulement sur le plan social mais aussi sur celui de la démocratie comme on vient de le voir en Grèce.
Question JDD : Le nouveau plan de rigueur de François Fillon vise à compenser la diminution de la croissance…Vous en pensez-quoi.
JLM : « Il prépare une économie de cimetière. Seuls les morts pourront vivre à l’aise dans ce pays puisqu’ils n’ont besoin de rien. C’est un contresens économique. L’austérité réduira l’activité, les rentrées fiscales baisseront et les déficits augmenteront. Toute l’Europe s’y met ! Partout les résultats sont pitoyables. Voyez aussi le déni de démocratie ! L’Assemblée vote un budget et le lendemain le chef de l’Etat change le chiffre qui a servi à calibrer ce budget ! Enfin c’est un contresens politique. Il commence la danse de saint Guy de l’austérité. Cette agitation pour satisfaire les agences de notation déchaine les requins de la finance. Tout cela nous mène au désastre. Nous sommes en danger. Mais si l’Italie tombe, si l’Espagne entre en turbulence, le système implosera avant. Fillon prétend rassurer les marchés. Moi, je veux rassurer les salariés et les entreprises avec la relance de l’activité. »
JDD : La dette publique était de 21.2 % du PIB en 1978 et de 82.3 % en 2010. Est-ce que cela vous préoccupe ?
JLM : « Ce n’est pas la dette qui est inquiétante. Les titres de la dette en France ont une durée moyenne de sept ans et trente et un jours. Dans ce délai, la France produira 14.000 milliards d’euros. Et nous devons aujourd’hui 1840 milliards d’euros. C'est-à-dire 12.5% du total. Le déficit est insoluble parce qu’on a diminué les recettes. Il faut taxer beaucoup plus sérieusement les revenus du capital – à hauteur de ceux du travail- et taxer davantage les bénéfices des grandes entreprises que les petites. »
JDD : La France doit-elle payer toute sa dette ?
JLM : « Ceux qui veulent nous faire rembourser rubis sur l’ongle nous prêtent toujours plus cher. Il faut rendre les coups. Il est donc normal qu’on s’intéresse au contenu de la dette. J’appuie le mouvement qui s’interroge sur sa légitimité et demande un audit. »
JDD : Les mesures prises récemment suffiront-elles à éviter à la France ce qui arrive à l’Italie ?
JLM : « Non. Il y avait une mesure efficace : que la BCE prête directement aux Etats à 1,25% comme elle le fait aux banques privées qui, elles, prêtent ensuite à 18% à la Grèce. Coupons ce circuit ! Permettons l’emprunt direct. La spéculation serait immédiatement étouffée. Ma thèse était isolée, puis elle s’est élargie au point que le Président de la République en a présenté une version baroque : transformer le FESF en banque. Il y a eu un bras de fer entre la France et l’Allemagne. Sarkozy a capitulé. Il a fait pschitt devant Madame Merkel ! »
JDD : Cette « saison des tempêtes », comme vous l’appelez, peut-elle bénéficier à Nicolas Sarkozy ?
JLM : « Je n’ai jamais cru qu’il était battu d’avance. Je vois bien qu’il joue beaucoup de la dramatisation et de la peur pour se présenter en champion capable de tenir la barre. Il peut être cru si ses opposants ont petite mine. Or que voyons-nous ? Nicolas Sarkozy est pour la rigueur et François Hollande est pour « donner un sens à la rigueur ». La rigueur ou la rigueur ? Quelle différence ! Mon travail est de dire : nous, on peut faire tout autrement. »
JDD : Pour régler la crise, vous mettez dans le même camp François Hollande et Nicolas Sarkozy ?
JLM : « Ils ont la même analyse de la crise. Hollande et Sarkozy sont deux hommes d’un autre temps. Ils ne voient pas la faillite du système. Je représente dans cette discussion une autre cohérence. Le Front de gauche propose un programme de relance de l’activité. Il y a des outils dedans : le salaire maximum, le SMIC à 1700 euros, la planification écologique. Nous visons une double rupture : avec le capitalisme et avec le productivisme. C’est un programme qui coûte mais qui rapporte aussi de nouvelles recettes. Je voudrais en débattre avec François Hollande. Il ne répond pas. Quel mépris ! »
JDD : A vous écouter, Hollande élu serait le Papandréou français ?
JLM : « C’est sa pente ! Notez encore son silence quand la droite et l’extrême-droite entrent au gouvernement grec ! Ici, la ligne de Hollande est incapable de rassembler une majorité populaire pour battre Nicolas Sarkozy. La vraie bataille est de savoir si le peuple français veut tourner la page de ce modèle économique. Les Français seront-ils capables de surmonter la peur et le carcan idéologique dans lequel le duo Sarkozy-Hollande les enferme ? »
JDD : Vous considérez François Hollande comme plus proche de François Bayrou que de vous ?
JLM : « Aujourd’hui ? Oui, je le vois bien. Certes, je ne mets pas un signe égal entre lui et Bayrou ou Sarkozy. Mais l’un des enjeux est de savoir où les français placent le curseur contre Sarkozy. Plutôt du côté de Bayrou ou avec le Front de Gauche ? C’est l’un ou l’autre. Les électeurs socialistes vont devoir trancher cette question aussi. C’est un des enjeux du premier tour à gauche. »
JDD : La ligne de Hollande que vous qualifiez de « sociale-centriste » est-elle conciliable avec la vôtre ?
JLM : « C’est une autre paire de manches. C’est avec François Hollande à sa tête que le PS s’est aligné sur le Parti Socialiste Européen et le « Oui » à l’Europe libérale. Il enrobe de bons mots et de petites blagues une obstination sociale-libérale depuis ses textes de 1983. Pourtant la gauche gagne les élections quand elle est sur une ligne de gauche et elle les perd quand elle est sur une ligne centriste. A présent, à gauche, pourquoi choisir pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ? Je suis candidat pour que la gauche l’emporte mais pour changer pour de bon l’avenir. »
JDD : Vous êtes personnellement favorable à la sortie du nucléaire. De quel œil regardez-vous les négociations sur ce sujet entre le PS et EELV ?
JLM : « Tout cela est déplorable. D’un côté François Hollande décide tout seul qu’il continue le nucléaire. De l’autre côté, des gens catégoriques disent « il faut sortir du nucléaire ». Puis on s’aperçoit qu’ils échangent des centrales nucléaires contre des circonscriptions. Tout cela sent beaucoup la carabistouille. Il faut proposer un objectif commun au pays : sortir des énergies carbonées. Et donner la décision sur le nucléaire au peuple après un débat approfondi : un référendum ! »
JDD : Vous vous entendez mieux avec EELV qu’avec le PS ?
JLM : « Souvent ! Avec les Verts, il y a une influence mutuelle. Nombre sont devenus anticapitalistes. C’est eux qui ont ouvert le chemin de l’écologie politique en France et ils nous ont contaminés. Souvent on s’aperçoit que les Verts sont plus proches de nous que du Parti Socialiste. Beaucoup aussi sont pour une rupture avec le modèle dominant. »
JDD : Le patron d'EDF, Henri Proglio, estime que la sortie du nucléaire menace un million d'emplois. Que lui répondez-vous ?
JLM : « Un homme aussi intelligent devrait s’interdire des arguments aussi rustiques.La sortie du nucléaire créera aussi de l’emploi. Mais la première question est celle de la dangerosité. L’attitude de Monsieur Proglio est obscurantiste. Au lieu de faire réfléchir, il fait peur. Si les anti-nucléaires ont raison, va-t-on payer d’un million d’emplois la dévastation de notre pays ? »
Ce débat sur l’énergie en général et sur le nucléaire en particulier ne peut être contourné. Il ne doit pas l’être. C’est le grand sujet du siècle qui commence. Avec sept milliards d’êtres humains la question des biens communs vitaux comme l’énergie et l’eau sont des questions centrales desquelles dépendront toutes les autres. Mes amis ne lâchent pas prise. Je vous recommande un tour sur le blog de Corinne Morel-Darleux qui est secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes écologistes. Elle y présente la tribune qu’elle a proposée à Politis et qui concentre son argumentaire sur le thème du référendum. J’en reproduis la conclusion. « Nous ne sommes pas les seuls au Front de Gauche à défendre cette option. L'appel d'Agir pour l'Environnement pour un référendum sur le nucléaire a recueilli 26.000 signatures, dont celles de C. Lepage, D. Baupin, M. Rivasi ou encore P. Mérieu. Et en mai dernier E. Joly, D. Cohn Bendit, N. Hulot et J. Bové écrivaient dans Le Monde : « Un référendum, c'est la légitimité d'un débat citoyen qui permet de faire descendre la discussion dans les familles, les cafés, la rue – au lieu de laisser les experts ministériels et les lobbies dans un dialogue plus ou moins médiatisé. (…) Ce référendum doit figurer en priorité dans tout accord final. (…) Sur des sujets autrement plus graves et dangereux que l'identité nationale, il serait bon pour une fois de donner voix à l'expression souveraine et directe des électeurs. » Le projet d’une telle consultation nous ramène à l’idée que l’on se fait du type d’avenir que nous voulons. La désintoxication des valeurs et comportements hérités à la fois du modèle libéral et de la monarchie quinquennale ne se règle pas d’un coup de baguette magique par un vote aux élections présidentielles. Le mouvement d’autonomisation des citoyens et de renouveau de l’esprit civique ne peut résulter que d’une pratique effective du retour régulier devant les urnes de la décision collective.
@ Lyendith 98
"j'attendais surtout que Mélenchon se prononce sur l'idée même d'un audit de la dette publique, il ne le faisait pas explicitement jusque là."
C'est vrai, c'est un mieux, mais je trouve dérangeant qu'il faille qu'on lui pose explicitement la question pour l'entendre
"le livre ["Nous on peut!"] ne s'appelle pas «programme économique du front de gauche» après tout"
C'est également vrai mais, de mémoire, dans la préface de Jean-Luc ou dans l'introduction (mon exemplaire du livre de J.Généreux est en train de tourner parmi mes connaissances et je ne l'ai pas sous la main, quelqu'un peut-il me confirmer là-dessus?), le livre est fort heureusement présenté comme le "pré-programme" du programme "L'humain d'abord", comme ce qu'il faudra faire d'urgence bien avant la mise en œuvre de toutes les mesures du programme (qui le seront, pour certaines, par décret, j'espère, mais pour la plupart, probablement dans la durée par voie parlementaire)
C'est d'ailleurs pour cette raison que je considère nécessaire d'en parler avant l'élection, pour que tout le monde soit bien au courant de ce que nous ferons, mais si certaines choses ne sont pas explicitées parfaitement dans le programme.
@ fred (97)
Le probleme avec Hollande, c'est qu'il est pour ce financer aupres des marchés financiers et donc il sera completement soumis à leur volonté. Depuis 2 ans les deficits ont triplés, les agences de notation commence à nous menacer et tout ou tard dergraderont notre note par consequent les marché nous feront payé un taux d'interets plus elevé ce qui va accélerer notre dette (avec les deficits d'avant 2009 et à un taux de 3% on paie deja chaque année 50 milliard pour les interets, ce chiffre va exploser dans les années qui arrive). Si on ne fait rien concernant le financement publique, la troika nous imposerons des cure d'austerité durant le prochain mandat de president, si c'est Hollande il les appliquera à la lettre (le PS a felicité le PASOK de l'avoir fait en grece).
C'est ce que Jean Luc appelle "le temps des tempetes", et le PS est pres à subir les politiques qu'on leur imposera.
En 2005 avec le referendum sur le TCE on a vu une nouvelle delimitation dans notre champ politique presque autant importante que celle entre droite et gauche. Pour l'instant Hollande est plus proche de l'UMP que du Front de Gauche (et nous ne sommes pas d'extreme gauche comme le disent certains).
A titre personnel je me sent presque plus proche de Dupont Aignant que que de Hollande (c'est dire) et si malheureusement au second tour on a le choix entre l'austerité de droite (UMP) et l'austérité de gauche (PS) je pense m'abstenir car cette politique d'austerité ferait beaucoup de mal à la gauche et ça ça risquerai de faire perdre la gauche en 2017 et pour beaucoup d'années qui suivent.
"Capitaine de pédalo"... par mer de tempête ! La formule a fait mouche parce que l'image reflète la réalité : un PS et son candidat incapables de proposer autre chose que de "changer en mots pour que rien ne change en fait", ennemis de la rupture économique et politique, partisans de l'austérité pour ceux qui ont peu pour permettre à ceux qui ont beaucoup de continuer à se goinfrer. Une fois de plus on voit et on peut juger la social démocratie dans ses oeuvres: en Grèce, dernier exemple en date elle se couche devant les "marchés" et les oukases de l'Europe capitaliste avant de gouverner avec la droite et l'extrême droite ! En Espagne, Zappatero et ses amis du PSE ont fait le lit de la droite qui la semaine prochaine reviendra "aux affaires" : Monsieur Montebourg, qui fait le jeu de la droite et de l'extrême droite ? Qui, en France est disposé à préparer une solution "centriste", autrement dit de droite ? Et pour finir, le couplet anticommuniste sur Georges Marchais, laissez cela à la droite et à l'extrême droite, Mr Montebourg !
@97 fred
Mais enfin, où y a-t-il caricature ? Pourriez-vous ouvrir les yeux sur le programme et sur les actes de la social-démocratie européenne, à laquelle le PS français s'est totalement identifié ?
Une fois acclamé le "départ" de Berlusconi, certains vont découvrir que Monti (Goldman Sachs, Trilatérale, Bilderberg), même s'il est plus présentable que l'autre, va saigner le peuple italien encore plus efficacement.
En Allemagne la démolition sociale s'appelle Hartz IV et est due au SPD, qui a laissé le champ libre à la droite pour continuer.
En Espagne Zapatero saigne son peuple et offre une base militaire aux Etats-Unis, avant de laisser le champ libre à la droite.
En Grèce, le PASOK invite l'extrême droite dans son gouvernement d'austérité.
Hollande et ses conseillers (tous libéraux) ne se distancient pas de ces gens. On a le droit et même le devoir d'être effrayé. On a même le droit de le dire, surtout quand on est de gauche, car les actes de ses bons camarades européens, ce sont des politiques de droite. Il est encore temps d'en prendre conscience.
La bande à Hollande n'a aucune légitimité pour nous intimer le silence.
Ils sont juste un peu gênés aux entournures. De leur point de vue.
@ 97 fred
Continuez à caricaturer François Hollande, en l'insultant, et Sarkozy....
Que vous êtes susceptible ! Bon, on attend toujours un débat entre FH et Jean-Luc Mélenchon, afin de confirmer ou d'infirmer "l'insulte", mais j'ai bien peur qu'en plus de pédaler, il ne soit obligé de ramer.
Et pourquoi pas un débat avec EELV ? Peut-on penser qu'ils auraient le courage de s'y prêter ?
Je viens de suivre C dans l'air. Soit vraiment tout est fait pour nous faire peur,soit je suis trop naif.Que des économistes vraiment alarmistes. Est il possible qu il y ait coalition de la finance à ce point. Je vous avouerais que je sors de cette brutalité en me disant que ceux en quoi et en qui je veux croire doivent me tromper. Ne me pourrissez pas les amis, mais vraiment ils ont fait fort. Et puis je m’aperçois que personne ne parle d'autres solutions que nous mettre en retraite très vite à 67 ans, faire payer un maximum notre santé et j'en oublie tant je suis abasourdi. Ce qui me rassure un peu c'est que personne ne parle de la voie proposée par Jean-Luc Mélenchon. On peut penser que soit c'est parce que c'est totalement irréaliste, mais aussi que c'est quelque chose à éviter d’ébruiter. Il est vrai aussi que dans leur solution rien qui ne toucherait leur rayon.
Rassurez-moi les gars, j'ai du rêver.
Et ben voila! Aujourd'hui nous empruntons aux escrocs de la finance, plus cher qu'hier. notre dette augmente donc de 20 Milliards d'€ annuellement. Autrement dit, les deux plans d'austérité qu'ils viennent de nous imposer sont déjà caducs. Nouveau plan pour décembre, janvier ? Moi je parie pour décembre, le mois étant celui des festivités (pas pour tous), cela passera comme une lettre à la poste. La France est entrain de perdre son Pouaaa de AAA. En fait c'est déjà le cas depuis 3 mois mais pas encore annoncé, élection oblige!
A ce propos, je me permets une question directe à Mr Mélenchon: croyez-vous que les élections à venir auront lieu aux dates prévues? Ne pensez-vous pas que nous allons subir la loi des escrocs de la finance comme ils l'ont fait en Grèce, en Italie, au Portugal, en Espagne et comme ils vont le faire avec d'autres?
Dans le contexte actuel, je ne vois que deux solutions.
L'analyse de Jean-Luc Mélenchon me paraît incontournable, malheureusement, on ne l'écoute pas aux heures de grande écoute, comme d'hab les médias ne parlent que du "pédalo-antigauche-fait gagner la droite" etc. Il faudrait que Jean-Luc Mélenchon passe à France inter à 8h20 pour être un peu entendu. Le projet de mutation écologique est le seul qui soit "porteur" de croissance, pour le moment, avant qu'on relocalise certaines industries. Ce soir à "C'dans l'air", c'était encore pire que d'habitude ! Même pas une gauche molle. Les seuls interlocuteurs : un représentant de la bourse, le mec ultralibéral des "cahiers verts de l'économie", le nouveau qu'on voit sur tous les plateaux : l'hyper libéral Philippe de Sertines et le présentateur autre que Calvi, encore un ultralibéral et un commentateur "italien". Tous ensemble d'accord pour les plans d'austérité maxi, avec des phrases impayables dictées par l'italien : "mais enfin, c'est normal de payer 5 à 10 € pour sa santé ! Moi, je n'y vois pas d'inconvénient". Aucune remarque sur la perte des recettes fiscales !
Jean-Claude Gayssot (PCF), le privatiseur d'Air-France, le plus docile des ministres de Jospin, celui qui fume des havanes en Panama et costard blanc dans les arènes de Nîmes avec Robert Hue, qui a baissé deux fois le taux du livret A, vient de livrer cette perle à "Libération" ("Libéralisme" depuis 1981) :
"Jean-Luc Mélenchon a des mots susceptibles non seulement de faire perdre la gauche, en méprisant François Hollande et en l'assimilant à Nicolas Sarkozy concernant l'austérité et à la rigueur, mais aussi d'affaiblir les arguments en faveur des changements nécessaires."
En sa faveur : au titre de l'ouverture, le président, en 2007, lui a proposé une mission comme à Lang et Allègre. Il a refusé. Quel honneur, quel courage ! Je suis admiratif.
Au fait, quand on dit "à Hue et à Dia", Hue signifie... droite.
Rigolo.
@sourdon
Voici le lien concernant l'appel à un audit sur la dette publique.
[Je suis le Marc des posts 49, 68 et 101 sur ce fil: je change de pseudo car ça commence à ressembler au "Quai des Marcs" ici ;-)]
@fred
Je m'étais permis, au lendemain de l'élection de F.H. comme candidat du PS une sorte d'appel sympathique (j'espère) aux sympathisants PS de mon entourage pour essayer de les convaincre de rallier le vote FdG avec une analyse rapide du programme du PS (voir le tableau en fin de billet). Et encore, il s'agissait du "socle commun" donc probablement plus "à gauche" que les positions de F.H., et c'était il y a quelques mois, avec tout ce qu'il s'est passé depuis en Europe, en Grèce, en Italie, en Espagne...
Il est bien connu que les médias sont au service de Sarkozy, dans ce contexte il ne faut pas se tromper d’adversaire. Dénigrer un candidat de gauche, qu’il soit PS ou autre, c’est faire le jeu de la droite.
Il faut que le FdG fasse le meilleur score possible mais ne nous leurrons pas, le second tour sera entre Hollande et Sarkozy ou pire. Si le FdG contribue à affaiblir Hollande par trop de dénigrement, je serai de ceux qui voteront utile donc PS, à contre cœur, au premier tour car l’objectif prioritaire est de virer Sarkozy.
Hormis ce point, je suis bien d’accord avec ce qu'a pu dire Jean-Luc Mélenchon et se faire entendre est important mais pas à n’importe quel prix
@113 Richard
Dénigrer un candidat social-libéral, c'est défendre la gauche.
@ Fred (97)
Parce que vous croyez, vous, que ce sont les "insultes" envers Hollande - d'où qu'elles viennent - qui feront gagner Sarkozy ?
Ce qui fera gagner Sarkozy, je vais vous le dire. Ce qui fera gagner Sarkozy, c'est l'incapacité des leaders du PS a proposer une alternative ! C'est leur lâcheté, leur soumission, leur fatalisme. C'est leur refus de déclarer la guerre aux marchés qui sont en train de plonger les peuples dans l'abîme. C'est leur aveuglement face à un libéralisme dont ils sont incapables de s'affranchir alors que tous les observateurs sérieux expliquent que ce système ne peut "survivre" qu'en plongeant les peuples dans une spirale de régression telle que l'Europe n'en jamais connue !
Ce qui fera gagner Sarkozy c'est le désespoir de citoyens tellemnt écoeurés par tant de lâches soumissions qu'ils s'en ficheront bien au bout du compte si c'est Sarkozy ou Hollande qui leur imposera les "inévitables" sacrifices !
Réveillez-vous, Fred ! La vraie m***, ce n'est pas 5 ans de plus avec Sarkozy, la vraie m*** c'est ce qui se passe en ce moment même sous nos yeux en Grèce, en Italie. Ce sont les peuples dépecés, humiliés, la démocratie bafouée et des "politiques" vivant sous la terreur des marchés et de leurs agences de notation.
Vous voulez quoi ? La débâcle libérale sans Sarkozy ? Moi je refuse cette débâcle-là. Chacun son combat.
Et Mélenchon a mille fois raison de rien laisser passer à Hollande tant que celui-ci suivra Sarkozy dans sa course insensée à la rigueur. Et si ça doit passer passer par l'image d'un "pédalo", alors bienvenue au pédalo !
Oh non ! Pas vous M. Mélenchon. Moi depuis ce discours de Sarko le 11.11.11, je me dis qu'il a trouvé de quoi faire parler. Toutes les radios, pendant tout le We, ont radoté sur ce sujet. L'occasion de ne pas reparler des mesures de rigueurs sans précédent que le gouvernement vient de prendre, et celle qu'il prendra encore... de ne plus parler de ce sommet du G20 profondément inutile, et de parler, comme vous le souhaitez tous les jours M. Mélenchon, des questions de fond qui devraient remplir le champ de la future campagne pour mai 2012! Piégé vous aussi?
Une fois n'est pas coutume, bravo pour votre abnégation dans votre travail de candidat à la présidentielle, continuez aussi fort jusqu'au bout. Merci
@113 Richard
Sarko n'est même pas encore candidat qu'il est déjà out! "Le marché" a mis tous ses espoirs sur Hollande, et là, c'est pas gagné pour lui. Arriver à faire le grand écart, triple salto arrière et cheminée sur les mains, je vois mal ce cher FH réussir. Même aveugles et sourds les Français ne sont pas idiots. Aller choisir celui qui définitivement les mènera à la misère, faut pas exagérer. Peut-être pour la première fois de cette 5ème République le vote utile sera tout à fait inutile.
Pourra-t-on arriver sain et sauf jusqu'à cette élection présidentielle, seule la nature (je suis laïc!) peut nous le dire. Je vois bien un scénario à la grecque ou l'Italie où le marché nous privera de démocratie (un citoyen-e=un vote) pour installer par un coup d'état financier, un rompu (pas forcément Von Rompuy!) super technicien en économie capitaliste au poste suprême. Mais alors là! gaffe car la révolution sera tout sauf pacifique.
C'est étrange que dans les 2 cas, l'Italie et la Grèce ceux qui vont être mis aux postes de commandes sont des banquiers c'est-à-dire ceux là mêmes qui ont créé la crise!
Pour la première fois en 20 ans d'enseignement, j'ai en face de moi des étudiants désemparés devant la violence que les politiques leurs font. Je n'avais jamais vu ça. Il se passe quelque chose d'étrange. Ils sont concernés, rejettent en bloc socialistes et UMP et même Les verts se sont discrédités à leurs yeux par contre pour ces jeunes-là, très classe moyenne, le PC et le NPA n'existaient plus depuis longtemps, ils sont trop frileux pour rejoindre sur une place les indignés, mais d'un coup... il veulent voter ! Ils veulent des informations, me demandent des liens internet, pour lire autre chose que la presse, voir autre chose que la télé ou avoir une position critique, une contre information.
Plus que jamais cette campagne va être historique, il suffit que le Front de Gauche et notre candidat passent le mur de l'info (c'est en passe d'être gagné) ils sont tous là ces jeunes, déboussolés,voyant le monde se dérober sous leurs pieds, tout d'un coup abandonnant leurs ritournelles anti fonctionnaires, en somme : disposés à nous entendre. Il est urgent de s'adresser à eux par leurs canaux et la web série va bien s'y prêter.
Et puis JL Mélenchon nous devient indispensable je veux dire nécessaire, comme en phare dans la tempête qui emporte les pédalos.
Sans sa parole quasi quotidienne, sa détermination et sa capacité à nous avoir rassemblés autour du FdG, où en serions-nous? Que les partis s'effacent et laissent la place au peuple et ce sera gagné.
@ J-LM
Je te cite ; « Le 11 novembre a donné lieu à une décision du monarque quinquennal. »
C’est Napoléon le Petit s’attaquant aux libertés communales !
Voici la réponse d’un maire de France à l’ukase du 9 novembre 2011 :
« Voilà donc une grande première dans notre démocratie et qui consiste à faire en sorte que les Préfets ordonnent aux élus du peuple d’être les porte-voix de Monsieur Sarkozy, Président de la République et candidat UMP aux élections présidentielles ! ». C’est la déclaration de René Balme, Maire de Grigny 69520. L’ensemble de cette réponse peut être lue ici.
Pour le moment, le « monarque quinquennal » pourrait fort bien devenir empereur, comme ce fut le cas pour Buonaparte le décembriseur, s’il était réélu en 2012.
Allons, le FdG, allons les membres « suractifs » comme Cronos !
Empêchez ces ignominies en éclairant le peuple de France.
Mes 67 ans et mon état physique m’empêchent de participer à la lutte plus activement.
Mélenchon présidons !
Une fois de plus les médias retiennent l'expression ("capitaine de pédalo") retirée de son contexte, le contexte étant la tempête financière et la mise sous tutelle progressive des états de la zone euro par des institutions financières opaques et antidémocratiques.
Le discours et le projet défendu par Hollande n'est pas la hauteur.
@ - 16 - Agauchetoute
"Ce week-end encore, une petite phrase a suffi à occulter la profondeur et la justesse de votre entretien au Journal du Dimanche"
Et sans cette petite phrase croyez-vous que l'on aurait parlé de quoi que ce soit ?
A l’opposé de la plupart des intervenants qui se sont exprimés sur ce blog, je considère que l’interview de Jean-Luc Mélenchon au JDD est une lourde faute politique.
Primo, la caractérisation de François Hollande comme capitaine de pédalo, formule dont Jean-Luc Mélenchon ne pouvait pas ignorer qu’elle serait abondamment reprise par tous les media, ramène le débat politique au niveau de propos de cour de récréation.
Ce que l’on attend du candidat du Front de Gauche à la présidentielle n’est pas qu’il reprenne à son compte les accusations de la Droite sur l’incapacité supposée de FH à affronter des temps difficiles. Ce que l’on attend de lui c’est une démonstration argumentée de ce que l’orientation que propose FH, enfermée dans la logique du Traité de Lisbonne, ne constitue en aucune manière une réponse à la crise.
Secundo, les propos de Jean-Luc Mélenchon donnent à penser que l’objectif premier du Front de Gauche est de faire battre FH. Certains intervenants de ce blog ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, qui affirment haut et clair qu’en aucun cas ils ne voteront pour FH au second tour (et qu'ils préfèrent donc la réélection de Sarkozy). Si l’on veut dissuader de voter pour le candidat du Front de Gauche la masse des électeurs qui veulent débarrasser notre pays de Sarkozy et de son clan, il n’y a qu’à continuer dans cette voie.
"Capitaine de pédalo". Oui, la formule est bonne. Elle est juste.
Elle dit la légèreté de l'homme devant l'enjeu politique qui vient : la volonté de résister.
Ce n'est pas une crise, c'est une guerre. Il s'agit, pour la gagner, de résistance !
Bravo pour la pétition Appel au Peuple de France. C'est une formidable initiative qui permet de diffuser nos idées dans toute la France. Autant dire que je la fais circuler autant que possible dans tout mon entourage. Moi, qui suis une jeune militante de 18 ans, je pensais également créer une chaîne par SMS: le principe étant de faire circuler un message par SMS à tout son répertoire qui doit à son tour le faire circuler à tout son répertoir. Cependant, je ne sais pas quel message mettre pour qu'il interpelle assez et qu'il permette de rallier le plus grand nombre de personnes à nos idées. Pensez-vous qu'il s'agisse d'une bonne idée?
J'aimerais également remercier notre très cher camarade Mélenchon qui à redonner espoir en bon nombre de personnes. Milles fois merci aussi à tous ceux qui mettent des commentaires sur ceux blog qui sont souvent très enrichissant.
Ensemble, il est de plus en plus évident que "nous on peut"!
@ - 76 - François
"Il y a un argument contre le nucléaire qui n'est jamais mis en avant. Pourtant il est fondamental. La sécurité des centrales électro-nucléaires repose sur une puissante organisation de la société."
Effectivement, l'activité de certains déchets de l'industrie nucléaire se compte en centaines de milliers d'années, et on ne peut imaginer une société humaine, quelle qu'elle soit, rester stable et organisée (et solvable...) aussi longtemps...
Je suis socialiste
Quelle horreur ! Heureusement M. Mélenchon qui chaque jour nous injurie (tout en nous accusant de l'injurier, c'est toujours mieux d'attaquer) va redresser notre pensée. Il faut voir les dirigeants de droite qui salivent et rigolent quand ils utilisent les attaques de Jean-Luc Mélenchon, il disqualifie Hollande à leur place, merci Jean-Luc Mélenchon.
Il faut le Figaro de ce jour (et oui, le Figaro qui titre sur les déclarations de Jean-Luc Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon peut critiquer durement la politique de F. Hollande mais pourquoi s'en prendre à l'homme. C'est de gauche, les attaques ad hominem maintenant ? Sarko se frotte les mains.
Je sais que je vais m'en prendre plein la figure après avoir posté ce message mais ce n'est pas grave, comme ici c'est un site démocratique, il sera publié.
Pour info, enfin revenons sur un mensonge : le PS a evidemment dénoncé le gouvernement commun du PASOK et du LAOS parti d'extrême droite.
Le PS pratique la politique de l'autruche en espérant passer au travers des gouttes.
Je les trouve bien embarrassés par les questions pertinentes de Jean Lun Mélenchon en ce qui concerne la participation du PS avec la droite et l'extrême droite en Grèce sans passer par la case élection. Il est vrai que ce ne sont pas les commentateurs zélés de la télévision qui poseraient cette question aux gens du PS.
Quant à Arnaud Montebourg et les autres, l'invité du blog, Alexis Corbière, a parfaitement résumé la situation.
La question est de savoir comment réagissent les militants sincères et de base du parti socialisme. Vont-ils suivre les consignes de Hollande ? Je pense que les propos de Jean Luc Mélenchon les travaillent au corps. Ils vont bien finir par se rendre compte que le PS n'est plus un parti de gauche. On ne peut pas être un vrai socialiste et accepter que des confrères socialistes d'un autre pays puisse gouverner avec l'extrême droite.
D'accord avec Volontaire41 (post 48): une délégation de députés européens en Grèce, pour témoigner de la solidarité entre peuples, mais aussi pour mettre en lumière et rapporter ce que vivent au quotidien les Grecs avec les mesures qui ont été prises, tellement les medias occultent fort bien cet aspect des choses.
Quand on lit le blog on ne peut que faire des éloges. Mais quand on lit les commentaires des lecteurs du Monde, de l'Express ou autres journaux, quand on lit les sondages qui ne sont pas totalement archi truques, on ne peut que constater que les raisonnements de Jean-Luc Mélenchon sont ignorés, incompris, déformés, sabotés etc. c'est désespérant. Que faut il faire? Oui, les petites phrases permettent au moins d'exister.
@jeanfrançois91
Vous savez que ce que vous avancez est tout simplement mensonger : le PS a dénoncé le nouveau gouvernement grec.
@aaa
Sarko vous remercie, notre peuple grace à vous vivra encore 5 années de ruine du service public, les pauvres seront encore plus pauvres et les riches toujours plus riches. Je ne sais pas ce qu'il restera de notre service public à l'issue de ces 5 ans, celui-ci est déjà pratiquement ruiné et détruit
Rigolons des bons mots de Jean-Luc Mélenchon, le "capitaine de pédalo", cela fait tellement de bien.
@l'Auvergnate payse puisque je partage mon temps entre Clermont-Ferrand et l'Allier :
J'ai un téléphone Galaxy S2 sous Androïd et j'ai envoyé le lien de l'appel sur mon téléphone. J'ai rajouté le mot suivant :
Appel au Peuple de France, signe la pétition et le lien.
Comme j'en ai ras le bol de la désinformation, je publie ici le communiqué du PS du 12/11 qui dénonce l'entrée du LAOS dans le gouvernement grec :
"L'entrée de l'extrême droite (LAOS) dans le gouvernement grec est pour les socialistes un choc. Nicolas Sarkozy a félicité le gouvernement Papadémos, les socialistes Français s'y refusent. Monsieur Karatzaféris, leader du LAOS, ancien responsable d'un mouvement de jeunesse soutenant les colonels grecs qui installèrent la dictature dans ce pays ne peut en rien aider le peuple grec à sortir de la crise.
Voilà où mène l'Europe quand elle tourne le dos aux peuples, en imposant des austérités brutales et aveugles sans donner la possibilité et le temps pour le redressement et en s'immisçant dans le fonctionnement démocratique des Etats-membres. A la crise économique et sociale s'ajoute une crise politique et démocratique"
@ - 127 - Citoyen75
En reprenant à son compte les thèmes économiques de la Droite (la rigueur,les sourires au Modem, l'acceptation de la loi des agences de notation, de la pseudo dette, de l'appel aux "marchés" pour financer les investissements de l'Etat, etc...), Hollande en réalité se coule tout seul et sans l'aide de qui que ce soit !
Exactement comme Jospin en 2002 ("mon programme n'est pas socialiste", "l'état ne peut pas tout", et autres fadaises). Du coup beaucoup des déçus étaient allés chercher leur bonheur ailleurs, par dépit dans l'abstention, ou par défi chez Le Pen.
Celui qui va faire perdre la Gauche, ce n'est pas Mélenchon, c'est Hollande !
Et il est normal que l'on tente de redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard, cet instant de l'Histoire est trop grave pour qu'on laisse gentiment aller la manoeuvre la casquette à la main.
@le prolo du biolo
Merci camarade pour ta réponse apaisée. Tu discutes du programme et tu n'attaques pas "ad hominem". Je peux partager certaines de tes critiques. Si aiguillonner le candidat Hollande, c'est lui imposer des mesures plus à gauche, cela je le soutiens. Si ce sont des petites phrases qui servent la droite, là je ne suis plus du tout d'accord.
Monsieur Mélenchon n'insulte pas Monsieur Hollande. Il explique clairement que Zarko et Hollande sont dans le même pédalo et ils font route directement sur le cyclone qui est le capitalisme en crise.
Le Front de Gauche a viré de bord et fait route vers des eaux plus clémentes.
Lorsque nos idées effleurent "le commun", j'aime l'expression, car j'en suis, il y a un déclic immédiat, une illumination.
Je fais l'expérience chaque jour, pas besoin d'un long baratin, si Mélenchon est entendu un demi fois, l'autre voie s'ouvre clairement. Depuis bien longtemps déjà "le commun" ressent que le capitalisme conduit le monde à sa perte.
Mon frère il y a un an et demi claque la porte du PS, il me dit regarde un mec qui s'appelle Mélenchon. (J'en avais jamais entendu parler, le PS et moi...) Je lis 3 textes et regarde 3 vidéos de Jean Luc, cela m'a mis sur les fesses, j'ai fais le jour même un chèque de 300 euros pour faire parti du PG. Depuis des dizaines d'années je cherchais cette synthèse.
De très nombreuses personnes sont dans ce cas. Pas besoin d'un long baratin, juste montrer avec des arguments qu'il n'y a pas que la voie libérale. Le Front de Gauche va vider les PS, EELV, etc. de ses militants et eux vont entrainer les autres.
On ne se bat pas contre Sarko mais contre le capitalisme et tous ceux qui le représentent.
"Le pedalo" ne me gène pas, cela dit bien une certaine activité qui tourne et tourne à vide sans véritable issue pour sortir de la tempête. Cette image n'était pas une insulte, mais une bonne remise à sa juste mesure de quelqu'un qui veut faire sérieux, et seul être sérieux et dont on voit bien la ligne et l'action politiques dérisoires dans les circonstances actuelles. Si les socialistes au lieu de s'indigner essayaient de réfléchir à la portée de cette pochade, ils éviteraient de se couvrir de ridicule. Mais une autre image de l'entrevue me semble plus sujette à discussion, vous dites:
Mais l’un des enjeux est de savoir où les français placent le curseur contre Sarkozy. Plutôt du côté de Bayrou ou avec le Front de Gauche ? C’est l’un ou l’autre.
Je trouve l'image du curseur impropre, car pour moi le curseur c'est l'image du continu: on passe par degrés d'une position à l'autre, moi je trouve qu'il y a une rupture totale entre le FdG, ses propositions, ses analyses et le "continuum" Sarkozy, Hollande, Bayrou. Ceci dit le "c'est l'un ou l'autre" montre bien la relativité de votre mot curseur. C'est ainsi que je vois qu'il y a un choix décisif et la nécessité de s'accrocher au bastingage de gauche.
C'est pourquoi je voterais FdG aux quatre tours des élections présidentielle et législative.
Je m'agace de lire les mantras du vote utile, à vrai dire je m'agace contre moi-même car j'en ai tellement usé et abusé quand j'étais dans ce parti dont la déliquescence idéologique est si bien incarnée par Hollande !
Le devoir impérieux du FdG c'est bien de démasquer l'imposture d'un parti qui tout en se réclamant de la Gauche fera on le sait la politique des Zapatero (première visite du candidat Hollande qui n'a rien d'un acte manqué) ou d'un Papandreou, président de l'Internationale socialiste comme chacun ne sait pas sauf sur ce blog très averti.
Il faut donc dire et redire que celui qui posait à la Une de match avec son frère jumeau pour le Oui en 2005 et qui s'est abaissé à piétiner le vote des Français nous entraîne vers une impasse dramatique comme la vivent tant de pays. Il faut donc s'adresser aussi sans relâche à l'électorat socialiste qui ne s'en est pas laissé compter par Hollande en 2005 et qui l'a désavoué. Il faut démasquer l'imposture du vote utile pour Hollande avant qu'il nous écrase.
J'ai lu avec grand plaisir l'article de Jean-Luc Mélenchon au JDD, c'est éclairant, et j'ai écouté aussi Jean-Luc Mélenchon sur RMC, c'est clair, c'est net, comment ne pas adhérer.
De plus en plus il y a des médias qui passent les message proches du FdG. Par exemple dans l'émission de france 3 "ce soir ou jamais", du mardi 1er nov à 23 H (à réecouter. Interventions de P. Ariès et de J. Ziegler). Je cite de mémoire un passage de P Ariès "Il faut changer de paramètre, il n'y a pas qu'une seule politique possible. L'issue ce n'est pas le toujours plus, c'est pas la société de consommation, c"est le bien vivre...."
J'attends le moment ou ces émissions passeront dans des médias nationaux aux heures de grande écoute et les articles du JDD, dans Ouest France ou dans les Dernières Nouvelles d'Alsace par exemple (c'est pas gagné !)
La dernière idée du gouvernement est particulièrement choquante car elle vise à diviser les Français, fonctionnaires contre travailleurs du privé, pour une économie très faible. Il s'agit du jour de carence maladie qui serait appliquée à la fonction publique (alors que dans le privé la carence est de 3 jours).
Il y a un moyen de faire faire des économies beaucoup plus substantielles. Allerz écouter sur le site de france info, une intervention "le zoom du matin" intitulé "ces maladies qu'on invente" qui est passée le 8 nov 2011 à 10h15.
En résumé, depuis quelques années on a remarqué que les minimas pour que l'on considère quelqu'un comme ayant de l'hypertension sont passés de 18 à 14, ce qui représente un nombre énorme de personnes à qui on fait prendre chaque jour pendant des dizaines d'années un médicament dont le bénéfice n'est pas avéré (si, pour les labos), on peut penser aussi au cholestérol. C'est des centaines de millions d'euros remboursés par la sécurité sociale. Mais s'attaquer aus labos...
@citoyen75
Je suis socialiste. Quelle horreur !
Etre socialiste, monsieur, n'est pas une horreur. C'est un honneur ! L'horreur, c'est de se proclamer socialiste et de se coucher à plat ventre devant les dictats de la finance et de ses marchés. Comme monsieur Papandréou, comme monsieur Zapatero...!
Si vous n'avez pas compris que l'image du "capitaine d'un pédalo dans la tempête" exprime bien un critique politique et pas une attaque personnelle, c'est que les subtilités de la réthorique vous échappent. Et si au lieu de venir gémir sur les "petites phrases", vous nous parliez un peu du "fond" ? En socialiste !
@ermier
Monsieur, effectivement etre socialiste est un honneur et je ne me couche devant personne ni aucun diktat. A votre disposition pour discuter du fond en socialiste.
Pour le reste, désolé si les subtilités de la réthorique m'échappent mais je maintiens que les attaques ad hominem ne servent que Sarkozy et la droite Jean-Luc Mélenchon qui est très intelligent, le sait très bien et savait évidemment que cette petite phrase allait être reprise par les manchettes des journaux et par les journaux télévisés. Comparer Jean-Luc Mélenchon à M Le Pen est inadmissible et répugnant. Les surnoms Hollande, Babar, conducteur de pédalo n'honorent pas ceux qui les utilisent.
Je lis dans Sud-Ouest que Nicolas Sarkozy présentera demain mardi 15 novembre à Bordeaux les nouvelles mesures contre "les fraudes sociales" dont celle qui concerneraient "les fraudeurs aux arrêts maladie". J'espère pour ma part qu'un comité d’accueil l'attendra à bon port afin qu'il s'explique sur les 500 niches fiscales qui dépouillent l’État Français et ses citoyens de 74 milliards annuellement ! Annuellement. Sans compter toutes les affaires de corruption (voire pire) que se traine le chef de l'Etat UMP. Citoyens, militants, chômeurs, retraités, allez donc causer demain à M.Nicolas Sarkozy et dites lui son fait en attendant de lui régler son compte en 2012 en votant en masse pour le Front de Gauche. Honte au démagogue Nicolas Sarkozy et à toute sa clique. Peuple, réveille-toi, on t'insulte ! Chaque jour on t'insulte !
123 Chardin
Je suis de ceux qui voteront pour le candidat de gauche au 2eme tour, c'est à dire le candidat qui proposera la VI° République, une assemblée constituante, une taxation identique des revenus du travail et du capital, le financement des états directement par la BCE, le référendum sur le nucléaire, la retraite à 60 ans, le smic à 1700 €. Je m'arrête là c'est déjà pas si mal. En dehors de ça, point de salut.
Mélenchon présidons.
A "citoyen75"
Et Mélenchon-FN même combat, ou fachocompatible (ce que disait à peu près Huchon à un moment donné) ce ne sont pas des attaques ad-hominem envers quelqu'un à la trajectoire républicaine et de gauche aussi limpide? Ne t'arrête pas à l'"injure" du "capitaine de pédalo", il y a suffisamment à boire et à manger pour débattre tout au long de l'article du JDD et si tu es sensible aux "petites phrases" retiens plutôt que "c'est l'heure des caractères".
Extrait du communiqué du PS: "Voilà où mène l'Europe quand elle tourne le dos aux peuples, en imposant des austérités brutales et aveugles sans donner la possibilité et le temps pour le redressement et en s'immisçant dans le fonctionnement démocratique des Etats-membres. (...)".
Pourquoi le PASOK, avec l'active solidarité des partis frères de l'IS, n'a-t-il pas résisté contre vents et marées aux "impositions" de l'Europe? Cette idée de referendum fut comme l'ouverture d'une fenêtre qui a provoqué un sacré courant d'air tout de même !
@citoyen
Comment imposer à Hollande "des mesures plus à gauche" ? Déjà Montebourg n'y arrive pas, le FdG s'égosille pour obtenir ne serait ce qu'un débat. Pour l'instant,c'est mépris à tous les étages.
Et qu'est ce qui permet de débloquer le silence est repris par les médias et force le PS à répondre ? Le "Pédalo". Là je dis chapeau Mélenchon, en plus l'image est trés parlante et vaut mieux qu'un long discours !
D'autre part, si cette expression qui n'est pas une insulte suffit à faire perdre la gauche, eh ben, c'est que ça tient vraiment pas à grand chose ! Les candidats PS entre eux ont d'ailleurs fait bien pire au cours de la primaire.
Rassurez vous gens du PS qui voteront Mélenchon, les Français ne sont pas du tout mais alors pas du tout disposés à reprendre 5 ans de Sarkozie, quitte à voter pour le père Noël, Jésus Christ ou je ne sais qui.
106 Marc
Et pourquoi pas un débat avec EELV ?
Voilà:
http://www.youtube.com/watch?v=GIVrOuERrtw
@citoyen75
La comparaison que certains dirigeants du PS (de l'île de France par exemple),ont fait de Mélenchon avec Le Pen n'était pas un bon mot, ce n'était pas une image, c'était une analyse assumée, calomnieuse qui avait pour but de traiter le fdg et son dirigeant de crypto fasciste.Son honneur, celui de tous ses camarades a été mis en cause.
Dire plaisamment que Hollande rame dans la tempête, ce n'est pas une insulte, encore moins une calomnie, c'est une image de la situation.
Quant à la rhétorique, Mélenchon la fait reposer sur des analyses, un programme.L'image ne tourne pas à vide,elle décrit une impuissance celle de Hollande, le candidat des sondages le mieux placé,à tirer les enseignements pour le peuple de la crise actuelle. La déliquescence du PS qui a trop vouloir être circonspect,sérieux et propre sur soi, finit par trahir les intérêts du peuple et de la classe ouvrière. C'était pourtant cela le socialisme de Blum,de Jaurès,défendre le peuple,les ouvriers non?
Maintenant que vous êtes bunkérisés à Terra Nova vous en avez oublié qui vote pour vous, nous ici au front de gauche on a choisi notre camp et notre vocabulaire, les attaques ne sont pas envers un homme mais envers un comportement concret d'un homme, candidat de gauche, incapable de proposer une autre issue que la même politique de droite, celle des groupes financiers.
Parler bas et tendrement à qui se trompe, nous trompe et trahit ne transformera pas le candidat balloté par les flots en Président de gauche.Mais comme on disait en latin " Suave mari magno...".
Personnellement je suis pas convaincu que cela soit si bien que sa de s'attaquer aussi franchement a Hollande même si je partage évidemment le constat. Pour moi notre but principal n'est pas de convaincre les déçus du parti socialiste notre objectif principal a mon sens est de s'adressé a ceux qui ne savent pas ou ils en sont ceux qui ne votent pas ou trés mal autrement dit a l'extrème droite. Se qui est le plus énervant c'est qu'il n'y a que de cette façon que l'on parle de nous, il faudra vraiment changer sa parce que ces journalistes ou charognard c'est au choix sont infect. Il ne faut pas tombé la dedans il faut je pense évité le plus possible ce genre de petites phrase perçut comme une envie irrésistible de faire parler de nous alors que c'est beaucoup plus que sa.
@citoyen75
Avant toute chose, vous pouvez ravalez dix fois votre pseudo-indignation, car je vous signale au cas ou vous ne le sauriez pas que c'est Mr Huchon et Mr Valls qui a comparé Jean-Luc Mélenchon à Le pen ! Et j'en oublie !
L’image éloquente utilisée de Jean-Luc Mélenchon n’a strictement rien n’a voir avec ses réelles insultes !
Alors de grâce, les leçons de morale en politique, vous pouvez vous les inculquez à vous-même, et après vous pourrez émettre un avis recevable.
Moi aussi Monsieur je suis socialiste, c'est la raison pour laquelle je suis au parti de Gauche.
Je ne vais m'épuiser à reprendre les dérives et les trahisons des dirigeants de ce parti depuis trente ans.
Mais puisque vous voulez discuter du fond, alors dites-nous donc si votre candidat est pour que les états européens empruntent directement à la BCE au même taux que'les marchés'?
Etes-vous pour l'audit de la dette ?
Pour la sortie de la Monarchie républicaine vars la 6eme république ?
La sortie du nucléaire ?
Jean-Michel - Alors piqué au vif ? Il n'y a que la vérité qui blesse. N'oubliez pas le maillot de bain parce que ça va tanguer sur le pédalo. Excellente image de M. Mélenchon. A l'heure où le PS Grec participe à un gouvernement avec l'Extrême-droite et la Droite grecque, franchement, qui n'aurait pas trouvé pire comme métaphore ? Et personnellement, je n'oublie pas que la hiérarchie du PS m'a insulté comme des centaines de milliers de personnes en me taxant via M. Huchon et M. Valls de " Le Pen de Gauche ". La guerre des petites phrases ce sont les apparatchiks du PS qui l'ont déclaré, et bien maintenant, mangez-là froide.