14nov 11

11 novembre, socialistes, droite et extrême-droite, Hollande, Moscovici, Morel-Darleux

Le jour des morts ne concernera pas les vivants

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Encore un mauvais coup des agences de notation :

Licenciements massifs à PSA

Communiqué du 15/11/2011

Voilà une information indispensable pour comprendre ce qui se passe à PSA.

Il y a une semaine, Moody’s menaçait de baisser la note de PSA.  Résultat : alors que les bénéfices de l’entreprise progressent de 18% au premier semestre 2011, le patron jette à la rue des milliers de travailleurs pour « rassurer les marchés ».

Ainsi donc la finance commande les gouvernements et les entreprises. Les agences de notations sont leurs chiens de garde. Il est temps de rassurer les productifs en empêchant les financiers de continuer à nuire.

Dans cette note je traite du 11 novembre et de la dernière trouvaille de Nicolas Sarkozy au sujet des commémorations. Puis je reviens sur les Grecs. Et sur l’indomptable silence des dirigeants socialistes français à propos de la collusion de leurs camarades là-bas avec la droite et l’extrême droite. Sans oublier leurs ineptes injures contre moi ici. La moquerie contre « le capitaine de pédalo » a eu tendance à capter toute l’attention au détriment d’un long texte où Sarkozy mange bon également. Je vous donne l’intégrale de mon entretien avec le Journal Du Dimanche. Et je conclus sur le nucléaire.

Le 11 novembre a donné lieu à une décision du monarque quinquennal. Il l’a fait lire par tous les préfets et maires devant les monuments aux morts. Le parlement n’a rien eu à en connaître et personne n’a donné son avis. Ce qui nous garantit une décision cent pour cent Sarkozy. Dorénavant, il y aurait comme aux Etats-Unis un jour de la mémoire pour tous les morts pour la patrie. Funeste contresens historique. Certes les Etats-Unis d’Amérique procèdent de cette façon. Ce n’est pas étonnant. Ils ne parlent que d’eux et ne pensent qu’à eux. Mais nous ne sommes pas faits de ce bois-là. Notre histoire est différente. C’est le moment de faire de l’éducation civique. Les commémorations et célébrations, les termes ne sont pas absolument équivalents, ne se rapportent pas aux personnes mais aux événements et aux causes dont ils ont été les protagonistes. Le 11 novembre n’est pas seulement le souvenir de la personne des morts au combat. Le sens a changé avec le temps. Ce fut d’abord la célébration de la victoire et l’hommage aux morts. Jusqu’aux années quarante. Après la capitulation vichyste, la date devint subversive pendant l’occupation nazie. Quelques lycées et étudiants y risquèrent leur peau à Paris dont un apprenti pâtissier, membre du Parti socialiste que j’ai eu le plaisir de connaître. Après la guerre, dès le début de la construction européenne ce fut le thème du refus de la guerre en Europe qui domina tous les discours officiels prononcés devant les monuments aux morts.

L’appel des morts jouait alors le double rôle de l’hommage et de la prise de conscience de l’ampleur de la saignée. C’était très efficace. Jeune homme, les commémorations me laissaient narquois. J’étais tendance Brassens. Puis, est-ce parce que j’étais devenu bien tôt père de famille, l’écoute ou la lecture de ces listes interminables de pauvres gens décimés par famille entière me glaçait. J’ajoute que ma pensée se tournait d’égale façon vers les pauvres diables des tranchées allemandes. J’ai lu avec émotion les témoignages de fraternisation si férocement réprimés par les deux états-majors militaires. Je n’ai dû manquer que deux ou trois 11 novembre depuis trente ans, en général pour cause de refroidissement comme cette année. J’en fais l’aveu : je regarde alors la télé. Et quand je vais dans les villages, je regarde souvent le monument, juste pour avoir une idée, et une pensée, pour le nombre des familles fauchées. Je me souviens d’un jour où j’en ai vu un en Martinique. Je pensais aux jeunes hommes partis de cette île magnifique et dont les noms sur cette pierre rappelaient qu’ils avaient fini dans les boues glacées des tranchées. Du diable si je n’ai pas été chaque fois transi en y pensant.

J’avais lu Roger Martin Du Gard et quelques autres qui m’ont fortifié dans la communion humaine, si ce mot veut dire quelque chose. Bref, à travers mon exemple, j’essaie de montrer qu’une palette de sentiments civiques très différents sont appelés par une commémoration. Par contre, le 8 mai, on célèbre la défaite des nazis et de leurs larbins sanglants, les miliciens et les collabos. Ce n’est pas du tout la même chose. C’est une célébration politique. L’ennemi est nommé et on appelle à sa détestation. De même quand on fête la libération de nos villes. Ce n’est pas du tout seulement une affaire de morts pour la France. Mort pour la République, mort pour le socialisme, mort par pur patriotisme qui est l’amour des siens. Tous ne sont pas français. Ce sont des républicains espagnols qui entrent les premiers dans Paris qui se libère. Les morts, militaires, francs-tireurs et partisans, résistants ne le sont pas en service commandé dans un engrenage qui les écrase. Ils combattent de leur plein gré contre un ennemi qui est à la fois l’occupant de leur pays et une figure du mal absolu, une génération dont le crime est à jamais imprescriptible. Comment confondre ces deux dates en un seul moment ? Leur point commun est trop étroit. La mort et seulement elle. C’est une sottise.

A plus forte raison quand on prétend y ajouter les morts dans les guerres coloniales ! Bien-sûr, les combattants ont obéi. Bien sûr, leur mort doit être respectée. Mais qui peut, de bonne foi, placer les guerres qui les ont impliqués sur le même plan que celles dont nous parlons ? Voici la leçon. Les événements commémorés font sens pour les vivants pas pour les morts. Le pays qui décide une commémoration donne une direction pour le futur. Quand on est Français, c’est-à-dire républicain, cette projection de la pensée doit toujours tendre vers un message universel. Dire non à la guerre en Europe, le 11 novembre, fêter la défaite des nazis et de leurs complices contre lesquels nous entrerions de nouveau en guerre s’il le fallait, ne sont pas des célébrations franco-françaises. Elles mettent en jeu des sentiments communs aux Français et aux Allemands et d’une façon générale à tout être humain bienveillant. Elles fédèrent notre peuple dans un idéal simple de valeurs communes. Ce n’est pas seulement un devoir envers les morts que nous accomplissons mais surtout un acte d’éducation populaire en direction des vivants qui sont appelés à méditer les conséquences de leurs actes politiques. La bouillie bien pensante à la sauce Sarkozy n’a aucun sens particulier. Elle réduit tout à la seule dimension du devoir d’obéissance jusqu’au sacrifice suprême. Mais l’esprit républicain n’est pas fait que de cela. Il implique aussi, dans certaines circonstances que la conscience doit savoir reconnaître, le devoir de désobéir, jusqu’au sacrifice suprême également. Cette nuance est dans la palette de nos célébrations. Dès lors, unir les Français dans des valeurs communes exclut que l’on mette sur le même plan notre action en Indochine et nos morts de Verdun, notre guerre en Algérie et les exploits de la deuxième Division blindée de Leclerc ou ceux de tabors marocains dans la campagne d’Italie. Qui peut expliquer ça tranquillement au chef de l’Etat avant qu’il n’ouvre stupidement une nouvelle boîte de Pandore ?

Les bras en tombent. L'union nationale à la grecque est un potage aux champignons vénéneux. D’abord les premiers rôles sont moralement insupportables. Papademos, le nouveau premier ministre a été pendant huit ans le numéro deux de la BCE. Il s'y est opposé pendant des mois à toute restructuration ou décote de la dette grecque. C'est pourtant à lui qu'on confie aujourd'hui la mise en œuvre de la décote de 60 % décidée trop tard par l'UE. Au demeurant on notera qu'il n'a pas été élu. Sa prise de pouvoir, à l’image de la nomination de Mario Monti en Italie, le nouveau « sénateur à vie » achève donc ce qui restait de démocratie formelle en Grèce. La Grèce n'est plus un Etat souverain. Elle passe sous la tutelle de l'Union Européenne. En fait de la « Troïka ». A côté de ce banquier central grec, le numéro deux du gouvernement, le ministre socialiste des finances, reste en place, en dépit de son bilan calamiteux après 8 plans d'austérité qui n'ont servi à rien d'autre que de plomber l'activité et donc les comptes. Grâce à sa politique de rigueur, le taux chômage a bondi de 12 à 17 % en à peine un an.

L'autre calamité de cette « union nationale » est la participation au nouveau gouvernement à dominante socialiste du parti d'extrême droite LAOS. « L’Europe qui protège » et fait des leçons de morale à toute la planète a réussi ce nouvel exploit ! Faire venir au gouvernement des xénophobes cléricaux ! Notons que c’est à l'initiative des sociaux-démocrates du PASOK que l’extrême-droite a été invitée aux négociations pour former un gouvernement d'union nationale. Le LAOS réclame l'expulsion de 1,5 millions d'immigrés de Grèce. Rien que ça ! Fervent défenseur de l'identité orthodoxe de la Grèce, le LAOS sera certainement en première ligne pour défendre les privilèges fiscaux et financiers de l'église orthodoxe grecque, principale puissance économique du pays qui est largement épargnée par les sacrifices successifs des plans d'austérité. Le LAOS a en tout cas soutenu activement la candidature du banquier Papademos au poste de premier ministre. Il a eu gain de cause. Il mettait au contraire son véto contre la candidature du président du Parlement. Ça faisait trop parlementaire ? Les sociaux-démocrates s'apprêtent donc à gouverner avec l'extrême-droite. On attend avec impatience les condamnations du PS et du PSE si prompts à dénoncer le populisme ! Les dirigeants socialistes français vont sûrement montrer l’exemple ! Ils se souviendront des grossières injures de Huchon et Valls contre moi lorsqu’ils m’assimilaient à Marine Le Pen. Ils ont bonne mine. Leurs camarades gouvernent avec les « Le Pen » grecs ! Mais pour l’instant c’est le silence radio complet. Quelle fermeté, quelle constance dans les principes !

A l’exception de Pierre Moscovici ! Ce grand courageux, sur Radio J, combat l’extrême-droite… à travers moi. L’ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn me fait des leçons de morale politique en affirmant que je fais le jeu de la droite et de l’extrême droite en qualifiant François Hollande de « capitaine de pédalo ». Preuve que la formule a fait mouche ! Celui dont les amis gouvernent avec l’extrême-droite donne des leçons de morale politique ! Tels sont les dirigeants socialistes français.  Le directeur de campagne de François Hollande dérape et aurait mieux fait de garder sa salive pour condamner la présence de l’extrême droite appelée au gouvernement en Grèce par ses amis socialistes du Pasok. Il aurait pu nous informer des mesures que compte prendre le Parti Socialiste Européen. N’avait-il pas exclu en son temps le parti slovaque de l’internationale socialiste parce qu’il gouvernait, lui aussi, avec l’extrême-droite. Il aurait pu nous dire aussi plus simplement ce qu’il pense de la présence des socialistes grecs aux côté de la droite dans un gouvernement tel que celui du banquier Papadémos. Que pense-t-il du fait que l’union nationale ait été préférée à la tenue d’un référendum ? Proposerait-il la même chose en France dans un cas similaire ? Alors ce ne serait plus un pédalo que dirigerait le champion socialiste mais le radeau de la méduse ! Cet épisode situe le niveau misérable de la réplique des animateurs de la campagne socialiste face à la contradiction. Ils voudraient qu’on s’adresse à François Hollande comme s’il était déjà élu, avec la componction et la déférence qui est leur manière d’être devant les puissants. Ont-ils seulement lu le reste de l’interview ? Leurs assistants n’ont pas dû avoir le temps de leur faire des fiches.

Donc, comme vous le savez, « Le Journal du Dimanche » m’a proposé un entretien et nous l’avons eu jeudi dernier. Si je choisis de le reproduire ici c’est pour que chacun dispose de l’intégralité de mes propos et non leur résumé, parfois réduit à une seule formule. Je pense que son contenu intégral éclaire bien le points où nous voici rendus. Le refus de François Hollande d’accepter l’offre publique de débat que je lui ai faite au nom du Front de Gauche, signale un état d’esprit spécialement arrogant. Les Verts Europe écologie l’acceptent. Pas nous. Cécile Duflot, au journal de 20 heures de France 2, a déclaré ce qu’elle attendait de François Hollande « homme d’ouverture et de rassemblement ». Ce n’est pas mon avis à son sujet. Et au Front de gauche, nous ne reconnaissons aucun rôle central au PS, ni aucune qualité personnelle particulière à son candidat qui le placerait au-dessus des autres. Pour nous, un sondage n’est pas un programme ni une raison de voter. Plus profondément, nous combattons l’archaïsme de la vision de l’UMP et du PS crispés dans l’espoir de ressusciter l’ancien monde qu’ils dirigeaient en alternance. Ce monde-là est fini. Il ne reviendra pas. Le maintenir est déjà un exploit qui coûtera de plus en plus cher, non seulement sur le plan social mais aussi sur celui de la démocratie comme on vient de le voir en Grèce.

Question JDD : Le nouveau plan de rigueur de François Fillon vise à compenser la diminution de la croissance…Vous en pensez-quoi.

JLM : « Il prépare une économie de cimetière. Seuls les morts pourront vivre à l’aise dans ce pays puisqu’ils n’ont besoin de rien. C’est un contresens économique. L’austérité réduira l’activité, les rentrées fiscales baisseront et les déficits augmenteront. Toute l’Europe s’y met ! Partout les résultats sont pitoyables. Voyez aussi le déni de démocratie ! L’Assemblée vote un budget et le lendemain le chef de l’Etat change le chiffre qui a servi à calibrer ce budget ! Enfin c’est un contresens politique. Il commence la danse de saint Guy de l’austérité. Cette agitation pour satisfaire les agences de notation déchaine les requins de la finance. Tout cela nous mène au désastre. Nous sommes en danger. Mais si l’Italie tombe, si l’Espagne entre en turbulence, le système implosera avant. Fillon prétend rassurer les marchés. Moi, je veux rassurer les salariés et les entreprises avec la relance de l’activité. »

JDD : La dette publique était de 21.2 % du PIB en 1978 et de 82.3 % en 2010. Est-ce que cela vous préoccupe ?

JLM : « Ce n’est pas la dette qui est inquiétante. Les titres de la dette en France ont une durée moyenne de sept ans et trente et un jours. Dans ce délai, la France produira 14.000 milliards d’euros. Et nous devons aujourd’hui 1840 milliards d’euros. C'est-à-dire 12.5% du total. Le déficit est insoluble parce qu’on a diminué les recettes. Il faut taxer beaucoup plus sérieusement les revenus du capital – à hauteur de ceux du travail- et taxer davantage les bénéfices des grandes entreprises que les petites. »

JDD : La France doit-elle payer toute sa dette ?

JLM : « Ceux qui veulent nous faire rembourser rubis sur l’ongle nous prêtent toujours plus cher. Il faut rendre les coups. Il est donc normal qu’on s’intéresse au contenu de la dette. J’appuie le mouvement qui s’interroge sur sa légitimité et demande un audit. »

JDD : Les mesures prises récemment suffiront-elles à éviter à la France ce qui arrive à l’Italie ?

JLM : « Non. Il y avait une mesure efficace : que la BCE prête directement aux Etats à 1,25% comme elle le fait aux banques privées qui, elles, prêtent ensuite à 18% à la Grèce. Coupons ce circuit ! Permettons l’emprunt direct. La spéculation serait immédiatement étouffée. Ma thèse était isolée, puis elle s’est élargie au point que le Président de la République en a présenté une version baroque : transformer le FESF en banque. Il y a eu un bras de fer entre la France et l’Allemagne. Sarkozy a capitulé. Il a fait pschitt devant Madame Merkel ! »

JDD : Cette « saison des tempêtes », comme vous l’appelez, peut-elle bénéficier à Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Je n’ai jamais cru qu’il était battu d’avance. Je vois bien qu’il joue beaucoup de la dramatisation et de la peur pour se présenter en champion capable de tenir la barre. Il peut être cru si ses opposants ont petite mine. Or que voyons-nous ? Nicolas Sarkozy est pour la rigueur et François Hollande est pour « donner un sens à la rigueur ». La rigueur ou la rigueur ? Quelle différence ! Mon travail est de dire : nous, on peut faire tout autrement. »  

JDD : Pour régler la crise, vous mettez dans le même camp François Hollande et Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Ils ont la même analyse de la crise. Hollande et Sarkozy sont deux hommes d’un autre temps. Ils ne voient pas la faillite du système. Je représente dans cette discussion une autre cohérence. Le Front de gauche propose un programme de relance de l’activité. Il y a des outils dedans : le salaire maximum, le SMIC à 1700 euros, la planification écologique. Nous visons une double rupture : avec le capitalisme et avec le productivisme. C’est un programme qui coûte mais qui rapporte aussi de nouvelles recettes. Je voudrais en débattre avec François Hollande. Il ne répond pas. Quel mépris ! »

JDD : A vous écouter, Hollande élu serait le Papandréou français ?

JLM : « C’est sa pente ! Notez encore son silence quand la droite et l’extrême-droite entrent au gouvernement grec ! Ici, la ligne de Hollande est incapable de rassembler une majorité populaire pour battre Nicolas Sarkozy. La vraie bataille est de savoir si le peuple français veut tourner la page de ce modèle économique. Les Français seront-ils capables de surmonter la peur et le carcan idéologique dans lequel le duo Sarkozy-Hollande les enferme ? »

JDD : Vous considérez François Hollande comme plus proche de François Bayrou que de vous ?

JLM : « Aujourd’hui ? Oui, je le vois bien. Certes, je ne mets pas un signe égal entre lui et Bayrou ou Sarkozy. Mais l’un des enjeux est de savoir où les français placent le curseur contre Sarkozy. Plutôt du côté de Bayrou ou avec le Front de Gauche ? C’est l’un ou l’autre. Les électeurs socialistes vont devoir trancher cette question aussi. C’est un des enjeux du premier tour à gauche. »

JDD : La ligne de Hollande que vous qualifiez de « sociale-centriste » est-elle conciliable avec la vôtre ?

JLM : « C’est une autre paire de manches. C’est avec François Hollande à sa tête que le PS s’est aligné sur le Parti Socialiste Européen et le « Oui » à l’Europe libérale. Il enrobe de bons mots et de petites blagues une obstination sociale-libérale depuis ses textes de 1983. Pourtant la gauche gagne les élections quand elle est sur une ligne de gauche et elle les perd quand elle est sur une ligne centriste. A présent, à gauche, pourquoi choisir pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ? Je suis candidat pour que la gauche l’emporte mais pour changer pour de bon l’avenir. »

JDD : Vous êtes personnellement favorable à la sortie du nucléaire. De quel œil regardez-vous les négociations sur ce sujet entre le PS et EELV ?

JLM : « Tout cela est déplorable. D’un côté François Hollande décide tout seul qu’il continue le nucléaire. De l’autre côté, des gens catégoriques disent « il faut sortir du nucléaire ». Puis on s’aperçoit qu’ils échangent des centrales nucléaires contre des circonscriptions. Tout cela sent beaucoup la carabistouille. Il faut proposer un objectif commun au pays : sortir des énergies carbonées. Et donner la décision sur le nucléaire au peuple après un débat approfondi : un référendum ! »  

JDD : Vous vous entendez mieux avec EELV qu’avec le PS ?

JLM : « Souvent ! Avec les Verts, il y a une influence mutuelle. Nombre sont devenus anticapitalistes. C’est eux qui ont ouvert le chemin de l’écologie politique en France et ils nous ont contaminés. Souvent on s’aperçoit que les Verts sont plus proches de nous que du Parti Socialiste. Beaucoup aussi sont pour une rupture avec le modèle dominant. »

JDD : Le patron d'EDF, Henri Proglio, estime que la sortie du  nucléaire menace un million d'emplois. Que lui répondez-vous ?

JLM : « Un homme aussi intelligent devrait s’interdire des arguments aussi rustiques.La sortie du nucléaire créera aussi de l’emploi. Mais la première question est celle de la dangerosité. L’attitude de Monsieur Proglio est obscurantiste. Au lieu de faire réfléchir, il fait peur. Si les anti-nucléaires ont raison, va-t-on payer d’un million d’emplois la dévastation de notre pays ? » 

Ce débat sur l’énergie en général et sur le nucléaire en particulier ne peut être contourné. Il ne doit pas l’être. C’est le grand sujet du siècle qui commence. Avec sept milliards d’êtres humains la question des biens communs vitaux comme l’énergie et l’eau sont des questions centrales desquelles dépendront toutes les autres. Mes amis ne lâchent pas prise. Je vous recommande un tour sur le blog de Corinne Morel-Darleux qui est secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes écologistes. Elle y présente la tribune qu’elle a proposée à Politis et qui concentre son argumentaire sur le thème du référendum. J’en reproduis la conclusion. « Nous ne sommes pas les seuls au Front de Gauche à défendre cette option. L'appel d'Agir pour l'Environnement pour un référendum sur le nucléaire a recueilli 26.000 signatures, dont celles de C. Lepage, D. Baupin, M. Rivasi ou encore P. Mérieu. Et en mai dernier E. Joly, D. Cohn Bendit, N. Hulot et J. Bové écrivaient dans Le Monde : « Un référendum, c'est la légitimité d'un débat citoyen qui permet de faire descendre la discussion dans les familles, les cafés, la rue – au lieu de laisser les experts ministériels et les lobbies dans un dialogue plus ou moins médiatisé. (…) Ce référendum doit figurer en priorité dans tout accord final. (…) Sur des sujets autrement plus graves et dangereux que l'identité nationale, il serait bon pour une fois de donner voix à l'expression souveraine et directe des électeurs. » Le projet d’une telle consultation nous ramène à l’idée que l’on se fait du type d’avenir que nous voulons. La désintoxication des valeurs et comportements hérités à la fois du modèle libéral et de la monarchie quinquennale ne se règle pas d’un coup de baguette magique par un vote aux élections présidentielles. Le mouvement d’autonomisation des citoyens et de renouveau de l’esprit civique ne peut résulter que d’une pratique effective du retour régulier devant les urnes de la décision collective.


734 commentaires à “Le jour des morts ne concernera pas les vivants”
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  1. barovin dit :

    Sarkozy voudrait diluer les grands massacres de l'Histoire, notamment les sacrifices et le martyr d'une génération sur l'autel de la rentabilisation du complexe militaro-industriel en 14/18 initiée par ses aïeux politiques...., dans une sorte de commémoration "de cour de caserne" où l'Histoire serait mise au pas de la musique militaire.

  2. louis dit :

    290 redline69
    Je vois que certains essaient de faire pression sur notre candidat pour qu'il devienne "gentil" avec un gars qui finalement fait du "Sarkozy light". Il en est hors de question et je demande qu'on continue la pression maximum sur Hollande le libéral, celui qui protègera les banques, poursuivra la rigueur.
    On atteint un point de rupture. Soit on passe, soit on casse notre combat !

    Tout a fait d'accord
    Pour moi, ces réactions outrées des chochottes sont disproportionnées et mal intentionnées.

  3. jprissoan dit :

    jb (§275)
    Je suis dans la même situation : Oui j'aimerais savoir de quelle dette on parle, de son montant de ce à quoi elle a servi. Pourquoi devrions nous nous payer cette dette sans rien en connaître et sans broncher.
    Quel est le document le plus simple et le plus exact sur cette question ?

  4. vaillant dit :

    @ pour la dette lire le billet du journaliste engagé Olivier Bonnet du 12 novembre sur le site Plume de Presse. Pardon,je ne sais pas faire le lien mais ça vaut le coup d'y aller voir.

  5. redline69 dit :

    A vous écouter, Hollande élu serait le Papandréou français ? Jean-Luc Mélenchon : « C’est sa pente !... »

    Encore une fois Jean-Luc Mélenchon avait raison ! en effet je regarde attentivement la liste des lieutenants de Hollande et je constate que le principal responsable de l'équipe "DSK" est nommé comme second !
    Ensuite, je m'attendais à voir Montebourg dans les 3 premières places, il a disparu et Valls prend une place importante dans le dispositif.
    Vous noterez que Hollande met des quasi inconnus dans les postes à caractères social, donnant le ton d'une campagne où le social sera au second plan.
    Ségolène royale n'apparait pas non plus au premier plan.
    Cette équipe que je qualifie d'équipe de droite n'apportera rien.
    Mr Valls au manettes ! N'est-ce pas déjà en soit une provocation et un signe pour le Modem ?
    Jean Louis Aubert chantait il y a quelques années "Voilà, c'est fini..." le PS vient de mettre ses habits de Modem.
    Plus que jamais le Front de Gauche est le rassemblement de la gauche, face aux forces de droite et du centre libéral mou.
    J'invite les chômeurs, les RSA, les exclus, les indignés, les syndicalistes à voter massivement au premier tour pour Jean-Luc Mélenchon de manière à créer un cordon "salutaire" contre la finance, le libéralisme de trahison et le recul social. Il en va de l'avenir de vos familles.

  6. citoyenne21 dit :

    Philippe Veytizoux (296) : oui battre Sarkozy mais pas seulement, voilà ce que doivent entendre le maximum de citoyens pour que le Front de Gauche soit au deuxième tour ! Eliminer un bourreau, bien sur que c'est jouissif comme perspective mais cette joie sera de courte durée si derrière la victoire, il n'y a rien de novateur de mis en place ! Certes, à l'inverse des italiens sifflant le départ de Berlusconi, ce sera le peuple français qui aura dit stop à Sarkozy et qui pourront exulter de son départ, mais ce sera aussi lui qui n'aura pas eu d'objectifs d'envergure suffisamment audacieuse pour que puisse s'ériger une autre forme de société, réhumanisée ! Voter Front de Gauche revêt une dimension philosophique de haut niveau et qui s'avérera positive pour tous, dans le temps ! Voter pour Hollande, c'est juste sanctionner et le vide derrière, la même politique défendue ! il faut sanctionner Sarkozy oui mais valider en même temps un autre choix de société ! et cela, il n'y a que le Front de Gauche qui le permettra au travers de ses propositions, qui seront pour certaines sans doute à peaufiner, selon les évènements à venir !

  7. Albru dit :

    Le 14 novembre "A Gauche TOUTE" a écrit :
    16
    A gauche toute dit:

    14 novembre 2011 à 9h56
    Le mieux pour éviter que les petites phrases faciles et assassines à l'encontre des partenaires de gauche n'accaparent les unes des médias serait sans doute de ne pas céder à la facilité et d'éviter les "bons" mots. Ce week-end encore, une petite phrase a suffi à occulter la profondeur et la justesse de votre entretien au Journal du Dimanche. Et cette fois, hélas, pas question de faire porter la responsabilité aux médias. La faute incombe bel et bien à notre candidat (nul n'est à l'abri d'un faux pas, pas même le meilleur d'entre-nous). Je crains que ce type de propos n'éloigne nos camarades socialistes - et leur candidat désigné - autour de la table des négociations pour le débat que vous appelez de vos voeux. Le silence de François Hollande à votre invitation de débattre à micro ouvert devant les citoyens peut être interprété comme du mépris, mais comment celui-ci ressentira-t-il l'allusion au "capitaine de pédalo" ?
    Fraternellement.

    Complètement d'accord avec lui. Calmez votre super aptitude au bons mots, et évitez ceux qui blessent, vous avez un vocabulaire suffisament riche pour exprimer votre pensée. Je crains fort que celà ajoute au refus de débattre du Capitaine ce qui serait pourtant une excellente chose.
    Par ailleurs, j'ai une énorme sympathie à votre égard et quitte à risquer un nouveau 2002 je vous choisirai en Mai 2012.
    Avec mon respect pour votre action.

  8. jprissoan dit :

    276 Menjine
    Au détriment de qui le PS octroie -t-il des députés et un groupe à EELV ?

    Par exemple, au détriment du FdG-PC, JM Brard à Montreuil, où Voynet a décroché la mairie contre une liste union de la gauche et grâce aux voix de la droite. On n'en est là !

  9. jp29 dit :

    convaincre, convaincre,

    "capitaine de pédalo" ce n'est pas l'image la plus heureuse que Jean-Luc Mélenchon a trouvé et droite et PS s'en sont immédiatement emparé. mais il faut d'abord convaincre et je crois qu'en ce moment aucune intervention médiatique d'un représentant du FG ne devrait se faire sans rappeler inlassablement l'alliance en Grèce du PS de la droite et de l'extrème droite pour imposer la rigueur à leur peuple. Inlassablement. Et sans attirer aucune protestation officielle du PS français. Une sorte de répétition générale ? Je crois que ce serait plus parlant que toute autre image. Et là difficile à la droite ou au PS de ressasser ça à longueur de colonnes ou d'émissions.

  10. jprissoan dit :

    Merci à Vaillant. Le site fait bonne impression et je vais m'en servir (bureau FdG 1ère circ° Lyon).
    Mais, il faut une autre source pour confronter les résultats. Je pars en quête.

  11. gerald rossell dit :

    Ayant écouté Guédiguian ce matin sur France Culture, à la question a laquelle il répondit que son cinéma n'était pas un cinéma militant et qu'il en serait autrement s'il avait une commande concrète émanant du Front de Gauche...
    Est ce une avance ?
    Qui lui demande?

  12. Alain44 dit :

    Les verts rêvaient de la décroissance, Sarkozy est en train de la mettre en place à sa façon pour préserver les privilèges des riches. La stratégie du CHOC est en train de se mettre en place en tétanisant toute volonté de résistance. Cependant nul ne sait de quel côté la balance penchera, l'histoire est pleine de surprises! Il n'y a pas eu chez les verts cette volonté de rupture politique qui aurait symbolisé la limite ou on ne recule plus. L'EPR arrêté aurait symbolisé l'ouverture vers une nouvelle orientation énergétique et de plus cette centrale n'ayant pas été mise en service et donc neutre, il était facile de la déconstruire économiquement. La perte du pouvoir contre quelques sièges neutralisés, le jeux en valait-il la peine?

  13. sergio13410 dit :

    Je rappelle ici les petites phrases à l'encontre de François HOLLANDE venant de son propre camp ainsi que le comportement de vos dirigeants et ce pour informer nos camarades socialistes qui viennent sur ce blog.

    Fabius traite François Hollande de "Fraise des bois"

    Montebourg dit que "le principal problème de Ségolène Royal c'était son (ex) compagnon" François Hollande

    Aubry a dit de François Hollande que c'était "la Gauche molle"

    ne dites pas que l'on fait le jeu de Sarko et Le Pen en qualifiant Hollande de "Capitaine de pédalo pendant la tempête" ?
    Qui gouverne avec l'extrême droite en Grèce ?
    Qui a crée le phénomène "Le Pen " ?
    Qui s'est allié avec Sarko si non Besson et Kouchner
    Qui n'a pas condamné l'alliance morbide en Grèce de façon officielle,
    Qui a massacré financiérement des peuples entier si non Dominique Strauss Khan

    Il faut en finir avec ça! le PS doit choisir son camp

  14. Espérante dit :

    Jean-Luc Mélenchon a eu dans le passé plusieurs phrases assez imagées, parlantes et imaginatives, à hauteur de celle du pédalo, (je la trouve marrante, perso) et on ne peut demander à ce qu'il occulte à 100% ce côté "facécieux" qui ne serait dangereux que s'il était unique. Ce qui est important, c'est le sérieux et la dimension de ses arguements qui m'apparaissent être seuls à ouvrir des perspectives de pensées différentes.C'est là-dessus qu'il faut compter, même si cela prend tu temps pour se refleter dans quelques sondages... dont les fiabilités sont sujettes à caution. Ce sera forcément long de se débarrasser de le pensée unique, selon laquelle il n'y a aucune alternative. On peut évedemment penser que, du coup, cela est utilisé par droite and co, mais TOUT sera encore utilisé ainsi pour polluer la pensée de certains et la reflexions des autres, et ce, peut-être de manière croissante au fur et à mesure que le danger d'une pensée libérée sera plus clairement perçue. Soyons lucides, ils ne sont pas nombreux ceux qui souhaitent voir débarquer une empêcheur de financiariser en rond!

  15. VIANES dit :

    Bonjour,
    Depuis pas mal de temps, je me pose la question suivante :
    " Qui est propriétaire des agences de notation, et comment sont-elles rémunérées ? "
    Merci pour votre réponse.
    Cordialement

  16. Jean-François91 dit :

    Il s'agit d'une élection présidentielle (suivie de près, ne l'oublions jamais, de législatives).

    Le FdG a un programme et un candidat officiel à la présidentielle (et bientôt des candidats à la députation). Il est normal que notre candidat défende fermement notre programme. Il y excelle !

    Il est normal que notre candidat souligne la dangerosité ou la vacuité des autres programmes (quand il y en a) et mette en valeur la nécessité vitale d'une rupture, comme le propose le FdG.

    Il est souvent question, ici, d'un parti dont le programme translucide n'engage même pas son candidat. Actes et déclarations de ce dernier n'évoquent aucune rupture avec la démolition politique et sociale qui nous tombe dessus. Sans projet crédible de mise en cause de la dictature financière, il veut juste "donner du sens à l'austérité". Il est donc normal d'interpeler vivement ce candidat sur ses projets réels. A plusieurs mois des élections c'est même un devoir civique. Ce sont eux qui ont choisi un cirque primaire où chaque postulant apportait ce qu'il voulait. Il leur faut l'assumer. Et qu'on ne vienne pas parler d'attaque ad hominem. Leur méthode a fait de leurs partisans des groupies, qui se refusent à toute discussion sur le fond et qui voudraient intimer à tous les autres de se taire puis de se rallier à un grand vide.
    Les sujets ne manquent pourtant pas : casse des finances publiques, casse des hôpitaux, casse des écoles, casse des universités et de la recherche, casse du logement social, casse des transports publics, casse de la justice... Ce n'est pas de silence que nous avons besoin, c'est d'un programme de reconstruction au service du peuple, comme le propose le FdG.

    L'interpellation politique argumentée donne un sang neuf à la démocratie.

    Il n'est pas surprenant que certains hommes d'appareil soient gênés, comme celui qui a soutenu Frêche jusqu'au bout après avoir privatisé Air France et découpé la SNCF.

  17. Gombald dit :

    Stratégiquement, si le Front de Gauche veut être au deuxième tour, l'adversaire à battre sera le PS. Si on est convaincu qu'Hollande ferait de toute façon une politique de droite, mieux vaut éviter à tout prix qu'il déshonore l'idéal de gauche en l'utilisant comme un déguisement au bal masqué de la finance en valsant sur la valse du libéralisme "décomplexé". Dans 5 ans, voir avant, il faudra rendre le "pouvoir" à la vraie droite parce que dans l'esprit des gens, comme– l'a dit Baroin par une sorte de lapsus révélateur– quand la gauche prend le pouvoir à la droite pour faire –en fin de compte– une politique de droite => on peut dire que le pouvoir a été pris "par effraction".
    Il n'y a aucune raison de se rendre complice de l'effraction qui se prépare et qui dévaloriserait un peu plus les valeurs de gauche.

  18. breteau jean claude dit :

    que les liberaux socialistes se mettent dans le crane que notre objectif est d ELIMINER hollande du deuxieme tour afin que les 55% d electeurs ayant vote non soit representes et permettre un vrai choix democratique.on garde la 5èrepublique ou on passe a la 6è c est simple. aux aveugles l ambassadeur special j lang sans doute charge de coordonner " l action" entre sarko et hollande pour sauver le systeme usè et depassè. (il a fait ses preuvesle bougre)est caracteristique de quoi sont capables les fossoyeurs de la democratie.si le constater et le denoncer est de nature a faire perdre le duo sarko hollande je coinche comme nous disons dans le pays de caux (je double) car l unique but est de changer pas de s adapter

  19. Jonathan L. dit :

    Pensons à tout ceux qui n'ont pas ou que peu de sensibilité politique: en ce qui me concerne, je ne m'intéressait pas du tout aux échanges entre les différents partis (ou alors de loin) et c'est depuis que j'ai découvert Jean-Luc Mélenchon qu'il me semble crucial de se faire un avis sur ces échanges et commentaires...

    "Capitaine de pédalo dans la tempête" a été une image très instructive quant à l'immobilisme dont fait preuve le PS face à la crise mondiale et européenne. Pour quelqu'un dont le positionnement est instable ou flou, c'est un outil de vulgarisation qui peut certes être perçu comme simpliste, mais qui également pointe efficacement du doigt l'inaptitude du candidat PS, de son côté, à lui aussi clarifier et concrétiser un positionnement "de rigueur" (*rire*).

    Pour ceux à qui c'est apparu autrement, il me semble que cela renvoie l'auditeur/lecteur au message originel du FdG.

    Je partage cependant l'avis que l'image aurait sans doute pu être meilleur, et que cela s'inscrit dans le triste prolongement de l'attitude des médiacrâtes à ne parler du FdG et de son candidat que lorsqu'ils pensent avoir quelque chose à nous reprocher. Requins.

    Mélenchon, présidons!

  20. Zapping dit :

    Les interventions de Jean-Luc Mélenchon au salon bio Marjolaine sont écoutables et podcastables ici :
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/11/05/debat-au-salon-bio-marjolaine/

    1) Emplois et écologie
    2) Santé et écologie
    3) Agriculture et écologie

    Haut les cœurs ! Ardents à la lutte !

  21. Grain de sel dit :

    Bonjour.Je trouve aberrant qu'un grand nombre continu inlassablement à discuter d'un bon mot de Jean Luc Mélanchon.
    Je m'aperçois que beaucoup sont déjà bien conditionnés par les médiats dont ils font sans cesse le jeux, le relais au lieu de parler du fond qui nous importe, de ce qui nous touche au plus profond, de comment sortir de ce bourbier ou le gouvernement actuel nous enlises. Nos parent et grand parent ce sont battus avec force pour eux en pensant à nous, mais que faisons nous, nous pour nos enfant, allons nous nous laisser dépossédé, les laisser ce faire dépossédé de tous les biens sociaux acquis aux cour du temps, aux pris de durs années de combat, de lutte acharnées, dépossédé des bien commun de la nation qui brade notre patrimoine.
    Je vous laisse donc méditer sur cet Article 35 de La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.
    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »

  22. pichenette dit :

    Il est des images bien plus douces que des choix foncièrement gravissimes pour l'avenir des peuples et de la paix!
    Bien sûr dans une société basée sur les apparences où seule l'image compte, là oui, on a envie de rigoler.
    Il faut arrêter de faire constamment la tronche pour pas grand'chose. Sourire en s'imaginant un digne capitaine pris dans la tempête sur une embarcation certes mal appropriée, n'ayant pas vu la météo, mais ou il est seul ou ils sont deux, moindre mal à une époque où tout est comptable.
    Pédalo contre EPR ! Redevenons sérieux, les moments sont tragiques.
    Hier soir sur Arte, superbe l'immeuble style réfrigérateur blanc froid à Berlin, cathédrale de soins, alors que les cabinets des médecins de ville se vident et les patients (appelés souvent clients par les ingénieurs comptables de la santé) perdent leur dignité grâce à la belle Construction Européenne qui protège surtout pas les peuples. Bravo à la maison de santé mise en place dans une commune française par un médecin et son équipe soignante, enfin des visages humains tant chez les personnels soignants que les patients, un choix d'accés aux soins pertinent à tous points de vue, économique, humain, médical; mais qui ne rapporte pas assez aux machines broyeuses de fric et de glaceL'humain est d'abord de coeur, n'en déplaisent à certains et de raison, oscillations entre les deux dans nos choix.
    Et bingo, encore des coups pour rafistoler la coque, qui trinque sans boire les plus vulnérables! Etre malade, quel signe de faiblesse, les faibles, des filous, des fraudeurs qu'il faut griller! Les forts eux savent se protéger, ils n'hésitent pas à ériger des murs blindés autour de leurs paradis fiscaux qui plombent les pays et piétinent les peuples qui en redemandent ou peut-être pas!

  23. Ghislaine A. dit :

    @tous les intervenants offusqués,
    Mais enfin, où avez-vous vu que la métaphore du capitaine de pédalo insultait le candidat socialo-démocrate? Au contraire, c'était un avertissement bienveillant du candidat du FdG car quand on veut "donner du sens à la rigueur» en se déclarant de gauche, dans le contexte où nous sommes, ou c'est de l'inconscience ou c'est le signe d'une grande mystification. Il faut quelquefois des formules chocs pour réveiller les consciences. Et si quelques inconditionnels du "politiquement corrects" se laisse piéger par les médiacrates, j'espère que la majorité des citoyens optera pour la véritable alternative que propose le programme "l'humain d'abord". Grâce au mouvement du Front de Gauche, cette alternative est là, contrairement à 2002 et 2007!
    Aux assemblées citoyennes, à toute initiative qui fera grandir l'immense projet de "l'Humain d'abord".

  24. L'oligarchie vise : 1° A évacuer les peuples de leur propre histoire, à supprimer purement et simplement les citoyens en tant que tels.
    2° A former une élite auto proclamée comprenant les politiciens, compactés en une catègorie unique(droite et gauche mêlées), et les rentiers, spéculateurs et profiteurs de l'économie.
    Evidemment, des démocraties sans citoyens n'ont plus aucune raison d'être et sont des dictatures de fait. La Grèce a préfiguré ce qui s'est passé en Italie, où M Monti,le nouvel ambassadeur de l'oligarchie dans ce pays, annonce au peuple des sacrifices.
    Dans la perspective ouverte par la Grèce et l'Italie, Sarkozy, Hollande et Le Pen sont candidats au poste
    d'ambassadeur de l'oligarchie en France. Heureusement, c'est l'exception française, Jean-luc Mélenchon ne sera pas le candidat de l'oligarchie, mais du peuple, et défendra les conquêtes sociales qui empêchent de dormir les accumulateurs de fric, au pouvoir partout depuis 30 ans.
    @279 marechal : beaucoup de partisans du FdG, devant la décadence terrifiante de la civilisation dûe au capitalisme extrêmiste et totalitaire, voudraient tout régler tout de suite. C'est humain. Mais il faut d'abord réaliser la révolution citoyenne, puisque les ultra libéraux déjantés ont en vue leur solution finale : un "génocide politique" des citoyens. Une planète sans citoyens voilà leur rêve ! Une fois les citoyens ressucités d'entre les morts, on peut tout à fait rêver de Révolution avec un grand " R ", aller plus loin, nourrir des espoirs plus ambitieux et même caresser des utopies. Mais il faut procéder par étape et mettre un pied devant l'autre. Que se vayan todos, d'abord. Le reste viendra de surcroît.

  25. kalamar31 dit :

    Ne pensez-vous pas que EELV s'est tiré une balle dans le pied lorsque ce parti a décidé de conclure un accord de mandature avant même les premiers tours des élections présidentielles et législatives?
    Comment Eva Joly ne se trouverait-elle pas mal engagée dans une campagne qui est pipée d'avance? A sa place je me retirerais.
    En effet, pour l'électeur attentif de cet accord, ne serait-il pas plus simple de votre PS au premier tour, puisque de toutes façons, il y a accord pour le second?
    C'est comme si le FdG faisait accord avec le PS pour un gouvernement commun, autant ne pas présenter de candidat...

  26. Alain dit :

    Je suis inscrit à aucun parti politique mais je suis un sympathisant de gauche. J'ai toujours voté à gauche sauf le 6 mai 2002. Je trouve vos propos sensés, c'est pourquoi je voterai front de gauche en 2012, et j'espère vous voir au second tour. Si cela ne devait être le cas j'irais voter contre Sarko s'il est toujours présent quelque soit le candidat en face, sinon je m'adonnerai à une de mes passions la photo.

  27. Gombald dit :

    @ Grain de sel qui nous invitait à méditer sur cet Article 35 de La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793.
    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »

    Comme j'aime à le rappeler souvent, car on site souvent la la déclaration de 1793, la déclaration des droits de l'homme annexé à notre Constitution est celle de 1789.
    Beaucoup plus ambiguë à l'image de son article X : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi."

  28. citoyenne21 dit :

    Pour en revenir à ces mesures en train d'être étudiées pour soit disant limiter la fraude sociale ! 4 jours de carence, c'est une somme pour des gens gagnant le smic (aucune carence ne devrait être subie tant par le public que par le privé), qui même grippés iront travailler parce qu'ils faut bien payer les factures ! Ces rapaces oublient que pour certains métiers (ex : chauffeur-routier) il faut être à 100% de sa forme physique, intellectuelle et morale. Les risques pris par le professionnel et qu’il fera encourir à d’autres quand il ira travailler malade, (accident du travail, d’erreur)... ne sont pas pris en compte par cette politique de "santé", et pourrait couter plus cher encore !

  29. CN46400 dit :

    vote utile: Scénario N°1

    Mai-juin 2012, Hollande et son parti sont triomphants; Hollande lance son premier plan de rigueur "équilibré". 2014 Hollande, talonné par "les marchés" lance son 5° plan de rigueur, le peuple fait la grève du zèle contre les taxes "équilibrées". Les agences de notation demandent à Hollande de nommer un gouvernement crédible. Pressenti DSK refuse, Bayrou accepte, des second couteaux, socialistes, prennent quelques places avec des amis de Fillon, Copé et consort, Marine Le Pen accepte finalement le portefeuille de l'immigration...Voilà un gouvernement d'union nationale qu'il est beau.

    Alors la différence avec Papandréou? hé bien, la pente Papandréou, après la constitution du nouveau gouvernement, débouche sur la sortie, alors que celle de Hollande débouche sur la cour de l'Elysée: Vous comprenez on va pas laisser le Palais à la "droite"......

  30. Je ne parlerai que du sentiment ressenti à la nouvelle trouvaille du Sire actuel : décision lamentable s'il en est ! Il avait déjà été tenté il y a quelques années de supprimer la grande fête de la Victoire du 8 Mai 45, cherchant à envoyer cette commémoration aux oubliettes - scandaleux ! ça avait fait un flop à cause des protestations des Citoyens - le Sire remet le couvert ! une aberration ! il n'est pas à une aberration près ! Pour le reste de ce qui se passe au niveau de Bruxelles, des Banques, des Paradis fiscaux, des actes délictueux largement commentès dans les journeaux poeple ,les faillites, les Hommes et Femmes-kleenex...le pire n'est pas sûr mais on ne peut l'exclure ! Je préfère en rire avec les Guignols de l'info qui ciblent toujours très juste - ma détestation des hommes politiques a atteint son point de non-retour, sauf pour vous qui n'avez jamais eu la langue de bois - BRAVO pour vôtre courage Monsieur Mélenchon

  31. odine dit :

    Ne pas oublier que l'urgence veut que l'adversaire principal soit et puisse rester encore 5 ans NS.
    Sinon nous n'avons pas fini de...pédaler dans ce que vous savez.
    Alors ne sous-estimez pas les adversaires
    cordialement

  32. Gombald dit :

    @ Kalamar 31

    Tout à fait, EELV a signé la fin du match présidentiel en espérant que le PS lui accorde des circonscriptions aux législatives. Du coup, beaucoup de dirigeants élus devront leur siège au PS. Ce qui créera des "liens" qui pourraient menotter dans les faits tout l'appareil politique d'EELV.

  33. lionel-pg44 dit :

    Une petite saillie qui plait beaucoup lorsque je la sors lors de forums ou assemblées citoyennes, surtout à nos camarades communistes :
    Le PS n'est pas à gauche, il est à l'ouest ! (merci à Guy Mollet)

  34. Harry Corouge dit :

    Il ne suffit pas d'appeler le peuple à la resistance, si nos représentants à l'assemblée nationale de prennent même pas la peine de voter contre les coups tordus du gouvernement. Ci dessous le résultat des votes sur la journée de carrence :

    - Groupe Union pour un Mouvement Populaire (307) : Pour: 46
    - membres du groupe, présents ou ayant délégué leur droit de vote : Contre: 1
    - M. Michel Bouvard : Non-votant: 1
    - Groupe Socialiste, Radical, Citoyen et divers Gauche (197): Contre: 15
    - Groupe Gauche Démocrate et Républicaine (25) : pas de vote
    - Groupe Nouveau Centre (24) Pour: 5
    - Non inscrits (9)

  35. vm dit :

    Sur la dérive des Verts en Allemagne, et sur ce qui se prépare en France pour ceux qui croient encore qu'on peut être "Vert" sans être contre l'Europe de la finance, on peut lire l'article prémonitoire paru dans le Monde diplo d'aoüt 2011 :
    "Dans le laboratoire de l'écolo-bourgeoisie en Allemagne", par Olivier Cyran ; aperçu de l'article sur le site :

    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/CYRAN/20842

    Les Verts français se sont jusqu'ici fait avoir par Cohn-Bendit, qui tient tellement à "son" Europe qu'il fait partie d'un groupe de lancement d'une "élite" européenne entièrement acquise et formatée au fonctionnement capitalo-financier, les "European Young Leaders" :Voir sur Agoravox

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/daniel-cohn-bendit-lance-le-103804

    Avis aux "jeunes-cadres-dynamiques" aux dents longues !

    J'espère de tout mon coeur que les vrais verts ne vont pas tarder à s'en apercevoir !
    Le PCF pourrait peut-être faire un petit effort au sujet du projet d'aéroport Notre-dame des Landes, comme l'ont suggéré les Alternatifs...

    Bien cordialement à tous et bonne continuation de campagne !

  36. Tiago_Jaïme dit :

    Cet article de Sylvia Zappi que j'espère vous pourrez lire, m'inspire ce commentaire.
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/11/15/les-attaques-de-melenchon-contre-hollande-passent-mal-chez-les-communistes_1604148_1471069.html

    FH refuse le débat d'idée avec Jean-Luc Mélenchon.
    C'est inacceptable et le PCF devrait exiger ce débat avec plus de détermination.

    Mélenchon est bien obligé de titiller le bonhomme. Moi aussi j'ai trouvé l'expression sortie de son contexte par les médias un peu "too much". Mais le lecture de l'interview complète du JDD que Jean-Luc Mélenchon a publié sur son site remet les pendules à l'heure. Cette focalisation est grotesque.
    Mélenchon ne s'attaque pas à l'homme mais au programme du PS qui est loin de nous conduire à la révoluton citoyenne.

    Alors camarades communistes si vous voulez la révolution citoyenne dont le coeur est une nouvelle redistribution et un nouveau partage des richesses, il faut que le programme du PS évolue.
    Si le PS ne veut pas débattre il faut l'y contraindre.
    Nous voulons que les électeurs du PS votent pour Jean-Luc Mélenchon et le FdG. Franchement que les électeurs de Sarkozy votent ou ne votent pas pour le PS n'est pas notre affaire.
    Ce n'est pas 5%(comme certains craignent) ou 7..8 % pour Jean-Luc Mélenchon qui vont nous conduire à la révoluiton citoyenne. Nous visons au moins 12% et nous les ferons si nous le voulons tous.Notre objectif n'est pas électoral mais gouvernemental.

    Concentrez vous, citoyens de Gauche, sur la démonstration lumineuse à faire au peuple français, que le financement du bien public pourra se faire en empruntant directement à la BCE ou à la BdF au taux le plus bas sans être obligé de passer systématiquement par l'engraissement des banques privées.
    La tâche est difficile mais ne nous rebute pas.
    La Détermination de Jean-Luc Mélenchon est totale et inébranlable pour le triomphe de le Gauche et la défaite de NS.

    Si François Hollande arrive en tête de la Gauche au premier tour, et que le deuxième...

  37. lionel-pg44 dit :

    335 vm

    Au sujet de Notre Dame des Landes, la situation n'est pas si simple, camarade. Si la fédération PCF de Loire Atlantique est arc-boutée sur la construction de l'aéroport, il est de nombreux cocos qui doutent, et de plus en plus. La fédération PCF de Vendée est contre et a défilé (avec banderole) samedi dernier, Paris, lors de la tracto-vélo.
    Quant au nucléaire, j'ai failli tomber de ma chaise, au meeting de clôture du Remue-méninges" à Grenoble, quand Jean Luc a annoncé le référendum sur la sortie du nucléaire en présence de Pierre Laurent.
    Le Capitaine P(édalo)S devrait, peut-être, prendre quelques leçons...

  38. Tiago_Jaïme dit :

    ...suite et fin pour ne pas alimenter l'ambiguïté!

    ...

    Si François Hollande arrive en tête de la Gauche au premier tour, et que le deuxième tour oppose FH et NS aucun citoyen de Gauche ne votera NS au deuxième tour.
    Mais nous pèserons sur l'action du gouvernement de Gauche en fonction du résultat de Jean-Luc Mélenchon.
    Ceux qui pensent que 7% c'est bien peuvent prendre des vacances et aller faire du pédalo!, je leur garantis le résultat.
    Mais je sais que nous tous militants sympathisants de gauche nous voulons bien plus que cela.

    Courage!
    Hasta La Victora!
    AGaucheToute!
    Caramba!

  39. François dit :

    Cher camarade,

    j'espérais que tu dises un mot sur la manifestation tracto-vélo contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes ce ewek-end à Paris. Martine Billard et nombre d'amis du PG étaient là bien sûr. Mais ton silence sur cette question nous handicape. Comment dire aux centaines de militant-e-s qui sont en colère parce que les Verts ont renoncé à ce qu'ils avaient voté comme un préalable, à savoir renoncer à ce mouvel aéroport inutile, écologiquement irresponsable et et économiquement désastreux pour les finances publiques, comment leur expliquer, alors que nombre d'entre eux regardent vers le Front de Gauche et apprécient l'engagement des responsables locaux du PG comme Françoise Verchère, que tu gardes le silence. Je souhaite vraiment que tu affirmes un soutien explicite aux femmes et aux hommes qui depuis 10 ans se mobilisent localement à Notre Dame des landes et en Loire Atlantique.

  40. Poncet dit :

    Sarkozy tente de faire de la "fraude sociale" un thème de campagne pour la présidentielle.

    C'est excellent, on dirait du Baroin ! Ils perdent tous pied. C'est bon pour nous. Qu'ils continuent...

  41. marechal dit :

    @JL Charpal
    Je le sais tellement mon ami que la révolution citoyenne n'est qu'une marche, une seule, mais je ne m'y résous pas Plus nos idéaux seront placés hauts, et plus nous aurons à y gagner, nous et nos enfants...: C'est tout cela que je crois ; je ne n'admets aucune résignation nul part : celle-ci est le garde du corps de la chiennerie faschiste, pas compliqué à comprendre et tout le monde ici l'admettra il me semble. Sauf les gens, les p*tains de gens qui se laissent bercer par la médiocrité de l'esprit d'une époque : par du "j'en aurai plus que mon voisin" et autres foutaises d'une mentalité tellement médiocre...tellement.
    Tu sais Jean-Louis, même en cas de victoire, le diable n'est jamais loin, cette phrase en italique a teintée dans mes oreilles, et je lui donne bien des raisons mon amis à cette phrase quoi qu'elle me coûte. Même si elle doit aller contre mes vents et mes marais ! :
    "et ne pas douter : être certain que plus le peuple Français exigera demain sa liberté comme il l'a fait par le passé, et plus il l'obtiendra !" Où alors nous avons affaire à un peuple de "maréchaliste", et quelle ironie en ce qui me concerne, et je n'ai plus rien à faire ici si mes fibres sont touchées...
    J'arrête là ma rage ou ma tristesse, je laisse au webmestre le soin de choisir si ma diatribe vaut le coup d'être entendu aujourd'hui, je lui fait un petit salut au passage et à toi aussi, et à tous les autres. mêmes à ceux qui s'interdisent de rêver en échange de bien vagues raisons à mes yeux. Qu'ils sachent cependant qu'ils s'interdisent aussi rien que la première marche salutaire dont tu parles si bien... et là je pense à la perruche savante comme dirait un certain mangeur d'enfant, même elle je la salue, c'est que moi aussi oh malheur je ne suis qu'humain comme tout le monde. Il n'empêche que tout patriote que je suis l'idéal de la liberté j'y crois farouchement.

  42. Arte dit :

    Je ne porte pas ce journal dans mon coeur, mais raison de plus. Pour en arriver à une analyse aussi claire de la situation, c'est qu'il y a une conscience qui se repend :

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/etats-unis-contre-europe-la-bataille-des-monnaies_1051670.html#xtor=AL-447

    C'est une guerre ! Pas contre l'Allemagne, pas contre les Islamistes, pas contre les Assistés : C'est une guerre des monnaies. Une guerre "avec" le Dollar ! Et Sarkozy est dans le camp Américain !

  43. sébastien g. dit :

    Pour bien comprendre ce qui nous arrive ou ce qui va nous arriver, lire ou relire " la stratégie du choc " de Naomi Klein.
    Milton Friedman, François Hollande même combat ?

  44. le Prolo du Biolo dit :

    Un autre genre de pédalo entre en scène, celui de Marine (sic...) LePen, qui déclare dans le "Progrès de Lyon" d'hier : "il est évident que l'immigration massive augmente la fraude aux prestations sociales".

    La Dame est, comme Fillion, bloquée dans ses fantasmes. S'en prendre au petit, à celui qui se peut pas se défendre et qui n'en peut mais, c'est son truc à elle. Sûr qu'ils ne risquent rien les spéculateurs et les "marchés" avec ce genre de personnage qui détournent l'attention loin des vrais responsables !

  45. citoyenne21 dit :

    Je ne sais plus qui avait parlé de l'article d'Olivier Bonnet de "Plume de presse", voici le lien de son article, si le webmestre me le permet : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite « loi Rothschild »

  46. Jean-François91 dit :

    Un historien ethnologue grec, Panagiotis Grigoriou, explique (ici) les dégâts faits à son pays et interpelle notre social-démocratie notamment sur sa complaisance à l'égard de la Trilatérale (présidée par Monti), outil de l'asservissement des peuples à la finance capitaliste.
    Il ne faut pas voir des complots partout, mais certaines organisations sont bel et bien des instances de coordination de l'oligarchie.

  47. sourdon dit :

    111 -@Gonzales, merci pour le lien. L'info circule. C'est toujours ça de fait.
    La mise en boîte, la taquinerie, la moquerie habile et la lègèreté sont à présent plus efficaces en politique pour se faire remarquer, que le développement d'un programme intelligent et crédible qui ne retient plus les attentions.
    Mr Mélenchon fait plus d'audience avec "pédalo" qu'avec une solution pour équilibrer les comptes de la République !
    Le petit journal et les guignols de l'info, comme Coluche en son temps, captivent les attentions plus sûrement qu'un Kopé qui déblatère sur l'économie.
    Dans l'inconscient collectif, le politique ment. Et, son habileté à le faire, semble être son meilleur gage d'avancement.
    Les journalistes comiques, utilisés comme désensibilisateurs, font plus d'audience avec l'image d'un politique qui mange ses crottes de nez, qu'avec une étude sur les dangers du nucléaire !
    En conséquences, pour être sur le devant de la scène, il faut jouer leur jeu en trouvant d'autres stratagèmes que les crottes de nez, bien entendu mais, aussi hors sujet que peuvent l'être une amourette, une naissance, un duo avec un chanteur connu et d'autres qui feraient se braquer tous les projecteurs sur vous. Pour rire, (si nous ne le faisons plus dans notre situation, c'est triste) nous pourrions imiter des falsificateurs:-)
    faussement kidnapés par des extra-terrestre; habilement ensevelis sous une avalanche; simili sauveurs des victimes d'un incendie; pour attirer l'attention tout est possible ! Et les médias de partir au quart de tour...
    Le public réclame des coups sous la ceinture car il est éduqué pour penser, que respecter l'humain est un handiacap, une faiblesse, alors que c'est l'inverse !
    Moquez-vous, ridiculisez, prenez les choses au second degré, de haut, pouffez, soufflez et regardez les pitres avec condescendance et l'attitude bienveillante que nous accordons habituellement aux mythomanes que nous aimerions voir se soigner et s'écarter du...

  48. jean ai marre dit :

    @ 217 citoyen7
    Hollande est peut-être un social-démocrate mais Sarkozy est un voyou dangereux.

    Et bien, vous tapez fort.
    Je ne sais pas pourquoi vous définissez ainsi Sarko.

    Ce que je sais, c'est que la social démocratie n'est pas à gauche, elle n'a pas les mêmes fondamentaux, son socle est très éloigné des vraies valeurs définissant la Gauche, et par certaines approches elle flirte avec le libéralisme.
    La social démocratie a tendance à user de la pensée unique, elle laissera peut de place à l'expression du peuple.
    L'exemple des pays sociaux démocrates, l'atteste.

    Pour Sarko, il est le porte parole des ultras-libéraux. Le collectif passe après l'individualisme. La réussite individuelle prime sur le résultat de masse. Les cadeaux fiscaux pour les plus riches, le rôle qu'ils font jouer à l'Education, en est l'exemple.

    Nous avons une chance : le Front de Gauche. C'est pourquoi nous devons tout faire pour qu'il bouscule, qu'il dérange, qu'il fasse réfléchir. 2012, sera un moment crucial pour notre époque, aussi ne manquons pas ce virage, à Gauche toute, et tant pis si le pédalo coule !....Sauvons les enfants d'abord...

  49. Sika dit :

    Je suis parfaitement d'accord avec Sylvain: "Le service de la dette peut trouver solution en quelques minutes mais nos dirigeants préfèrent continuer sur le même mode. Pourquoi ? ". Et je peux peut être commencer à apporter des éléments de réponse à savoir : qui finance les campagnes de nos grands partis en France? qui représentent les lobby les plus importants en France. Trouvez la réponse et vous aurez la réponse à votre question.


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