14nov 11

11 novembre, socialistes, droite et extrême-droite, Hollande, Moscovici, Morel-Darleux

Le jour des morts ne concernera pas les vivants

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Encore un mauvais coup des agences de notation :

Licenciements massifs à PSA

Communiqué du 15/11/2011

Voilà une information indispensable pour comprendre ce qui se passe à PSA.

Il y a une semaine, Moody’s menaçait de baisser la note de PSA.  Résultat : alors que les bénéfices de l’entreprise progressent de 18% au premier semestre 2011, le patron jette à la rue des milliers de travailleurs pour « rassurer les marchés ».

Ainsi donc la finance commande les gouvernements et les entreprises. Les agences de notations sont leurs chiens de garde. Il est temps de rassurer les productifs en empêchant les financiers de continuer à nuire.

Dans cette note je traite du 11 novembre et de la dernière trouvaille de Nicolas Sarkozy au sujet des commémorations. Puis je reviens sur les Grecs. Et sur l’indomptable silence des dirigeants socialistes français à propos de la collusion de leurs camarades là-bas avec la droite et l’extrême droite. Sans oublier leurs ineptes injures contre moi ici. La moquerie contre « le capitaine de pédalo » a eu tendance à capter toute l’attention au détriment d’un long texte où Sarkozy mange bon également. Je vous donne l’intégrale de mon entretien avec le Journal Du Dimanche. Et je conclus sur le nucléaire.

Le 11 novembre a donné lieu à une décision du monarque quinquennal. Il l’a fait lire par tous les préfets et maires devant les monuments aux morts. Le parlement n’a rien eu à en connaître et personne n’a donné son avis. Ce qui nous garantit une décision cent pour cent Sarkozy. Dorénavant, il y aurait comme aux Etats-Unis un jour de la mémoire pour tous les morts pour la patrie. Funeste contresens historique. Certes les Etats-Unis d’Amérique procèdent de cette façon. Ce n’est pas étonnant. Ils ne parlent que d’eux et ne pensent qu’à eux. Mais nous ne sommes pas faits de ce bois-là. Notre histoire est différente. C’est le moment de faire de l’éducation civique. Les commémorations et célébrations, les termes ne sont pas absolument équivalents, ne se rapportent pas aux personnes mais aux événements et aux causes dont ils ont été les protagonistes. Le 11 novembre n’est pas seulement le souvenir de la personne des morts au combat. Le sens a changé avec le temps. Ce fut d’abord la célébration de la victoire et l’hommage aux morts. Jusqu’aux années quarante. Après la capitulation vichyste, la date devint subversive pendant l’occupation nazie. Quelques lycées et étudiants y risquèrent leur peau à Paris dont un apprenti pâtissier, membre du Parti socialiste que j’ai eu le plaisir de connaître. Après la guerre, dès le début de la construction européenne ce fut le thème du refus de la guerre en Europe qui domina tous les discours officiels prononcés devant les monuments aux morts.

L’appel des morts jouait alors le double rôle de l’hommage et de la prise de conscience de l’ampleur de la saignée. C’était très efficace. Jeune homme, les commémorations me laissaient narquois. J’étais tendance Brassens. Puis, est-ce parce que j’étais devenu bien tôt père de famille, l’écoute ou la lecture de ces listes interminables de pauvres gens décimés par famille entière me glaçait. J’ajoute que ma pensée se tournait d’égale façon vers les pauvres diables des tranchées allemandes. J’ai lu avec émotion les témoignages de fraternisation si férocement réprimés par les deux états-majors militaires. Je n’ai dû manquer que deux ou trois 11 novembre depuis trente ans, en général pour cause de refroidissement comme cette année. J’en fais l’aveu : je regarde alors la télé. Et quand je vais dans les villages, je regarde souvent le monument, juste pour avoir une idée, et une pensée, pour le nombre des familles fauchées. Je me souviens d’un jour où j’en ai vu un en Martinique. Je pensais aux jeunes hommes partis de cette île magnifique et dont les noms sur cette pierre rappelaient qu’ils avaient fini dans les boues glacées des tranchées. Du diable si je n’ai pas été chaque fois transi en y pensant.

J’avais lu Roger Martin Du Gard et quelques autres qui m’ont fortifié dans la communion humaine, si ce mot veut dire quelque chose. Bref, à travers mon exemple, j’essaie de montrer qu’une palette de sentiments civiques très différents sont appelés par une commémoration. Par contre, le 8 mai, on célèbre la défaite des nazis et de leurs larbins sanglants, les miliciens et les collabos. Ce n’est pas du tout la même chose. C’est une célébration politique. L’ennemi est nommé et on appelle à sa détestation. De même quand on fête la libération de nos villes. Ce n’est pas du tout seulement une affaire de morts pour la France. Mort pour la République, mort pour le socialisme, mort par pur patriotisme qui est l’amour des siens. Tous ne sont pas français. Ce sont des républicains espagnols qui entrent les premiers dans Paris qui se libère. Les morts, militaires, francs-tireurs et partisans, résistants ne le sont pas en service commandé dans un engrenage qui les écrase. Ils combattent de leur plein gré contre un ennemi qui est à la fois l’occupant de leur pays et une figure du mal absolu, une génération dont le crime est à jamais imprescriptible. Comment confondre ces deux dates en un seul moment ? Leur point commun est trop étroit. La mort et seulement elle. C’est une sottise.

A plus forte raison quand on prétend y ajouter les morts dans les guerres coloniales ! Bien-sûr, les combattants ont obéi. Bien sûr, leur mort doit être respectée. Mais qui peut, de bonne foi, placer les guerres qui les ont impliqués sur le même plan que celles dont nous parlons ? Voici la leçon. Les événements commémorés font sens pour les vivants pas pour les morts. Le pays qui décide une commémoration donne une direction pour le futur. Quand on est Français, c’est-à-dire républicain, cette projection de la pensée doit toujours tendre vers un message universel. Dire non à la guerre en Europe, le 11 novembre, fêter la défaite des nazis et de leurs complices contre lesquels nous entrerions de nouveau en guerre s’il le fallait, ne sont pas des célébrations franco-françaises. Elles mettent en jeu des sentiments communs aux Français et aux Allemands et d’une façon générale à tout être humain bienveillant. Elles fédèrent notre peuple dans un idéal simple de valeurs communes. Ce n’est pas seulement un devoir envers les morts que nous accomplissons mais surtout un acte d’éducation populaire en direction des vivants qui sont appelés à méditer les conséquences de leurs actes politiques. La bouillie bien pensante à la sauce Sarkozy n’a aucun sens particulier. Elle réduit tout à la seule dimension du devoir d’obéissance jusqu’au sacrifice suprême. Mais l’esprit républicain n’est pas fait que de cela. Il implique aussi, dans certaines circonstances que la conscience doit savoir reconnaître, le devoir de désobéir, jusqu’au sacrifice suprême également. Cette nuance est dans la palette de nos célébrations. Dès lors, unir les Français dans des valeurs communes exclut que l’on mette sur le même plan notre action en Indochine et nos morts de Verdun, notre guerre en Algérie et les exploits de la deuxième Division blindée de Leclerc ou ceux de tabors marocains dans la campagne d’Italie. Qui peut expliquer ça tranquillement au chef de l’Etat avant qu’il n’ouvre stupidement une nouvelle boîte de Pandore ?

Les bras en tombent. L'union nationale à la grecque est un potage aux champignons vénéneux. D’abord les premiers rôles sont moralement insupportables. Papademos, le nouveau premier ministre a été pendant huit ans le numéro deux de la BCE. Il s'y est opposé pendant des mois à toute restructuration ou décote de la dette grecque. C'est pourtant à lui qu'on confie aujourd'hui la mise en œuvre de la décote de 60 % décidée trop tard par l'UE. Au demeurant on notera qu'il n'a pas été élu. Sa prise de pouvoir, à l’image de la nomination de Mario Monti en Italie, le nouveau « sénateur à vie » achève donc ce qui restait de démocratie formelle en Grèce. La Grèce n'est plus un Etat souverain. Elle passe sous la tutelle de l'Union Européenne. En fait de la « Troïka ». A côté de ce banquier central grec, le numéro deux du gouvernement, le ministre socialiste des finances, reste en place, en dépit de son bilan calamiteux après 8 plans d'austérité qui n'ont servi à rien d'autre que de plomber l'activité et donc les comptes. Grâce à sa politique de rigueur, le taux chômage a bondi de 12 à 17 % en à peine un an.

L'autre calamité de cette « union nationale » est la participation au nouveau gouvernement à dominante socialiste du parti d'extrême droite LAOS. « L’Europe qui protège » et fait des leçons de morale à toute la planète a réussi ce nouvel exploit ! Faire venir au gouvernement des xénophobes cléricaux ! Notons que c’est à l'initiative des sociaux-démocrates du PASOK que l’extrême-droite a été invitée aux négociations pour former un gouvernement d'union nationale. Le LAOS réclame l'expulsion de 1,5 millions d'immigrés de Grèce. Rien que ça ! Fervent défenseur de l'identité orthodoxe de la Grèce, le LAOS sera certainement en première ligne pour défendre les privilèges fiscaux et financiers de l'église orthodoxe grecque, principale puissance économique du pays qui est largement épargnée par les sacrifices successifs des plans d'austérité. Le LAOS a en tout cas soutenu activement la candidature du banquier Papademos au poste de premier ministre. Il a eu gain de cause. Il mettait au contraire son véto contre la candidature du président du Parlement. Ça faisait trop parlementaire ? Les sociaux-démocrates s'apprêtent donc à gouverner avec l'extrême-droite. On attend avec impatience les condamnations du PS et du PSE si prompts à dénoncer le populisme ! Les dirigeants socialistes français vont sûrement montrer l’exemple ! Ils se souviendront des grossières injures de Huchon et Valls contre moi lorsqu’ils m’assimilaient à Marine Le Pen. Ils ont bonne mine. Leurs camarades gouvernent avec les « Le Pen » grecs ! Mais pour l’instant c’est le silence radio complet. Quelle fermeté, quelle constance dans les principes !

A l’exception de Pierre Moscovici ! Ce grand courageux, sur Radio J, combat l’extrême-droite… à travers moi. L’ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn me fait des leçons de morale politique en affirmant que je fais le jeu de la droite et de l’extrême droite en qualifiant François Hollande de « capitaine de pédalo ». Preuve que la formule a fait mouche ! Celui dont les amis gouvernent avec l’extrême-droite donne des leçons de morale politique ! Tels sont les dirigeants socialistes français.  Le directeur de campagne de François Hollande dérape et aurait mieux fait de garder sa salive pour condamner la présence de l’extrême droite appelée au gouvernement en Grèce par ses amis socialistes du Pasok. Il aurait pu nous informer des mesures que compte prendre le Parti Socialiste Européen. N’avait-il pas exclu en son temps le parti slovaque de l’internationale socialiste parce qu’il gouvernait, lui aussi, avec l’extrême-droite. Il aurait pu nous dire aussi plus simplement ce qu’il pense de la présence des socialistes grecs aux côté de la droite dans un gouvernement tel que celui du banquier Papadémos. Que pense-t-il du fait que l’union nationale ait été préférée à la tenue d’un référendum ? Proposerait-il la même chose en France dans un cas similaire ? Alors ce ne serait plus un pédalo que dirigerait le champion socialiste mais le radeau de la méduse ! Cet épisode situe le niveau misérable de la réplique des animateurs de la campagne socialiste face à la contradiction. Ils voudraient qu’on s’adresse à François Hollande comme s’il était déjà élu, avec la componction et la déférence qui est leur manière d’être devant les puissants. Ont-ils seulement lu le reste de l’interview ? Leurs assistants n’ont pas dû avoir le temps de leur faire des fiches.

Donc, comme vous le savez, « Le Journal du Dimanche » m’a proposé un entretien et nous l’avons eu jeudi dernier. Si je choisis de le reproduire ici c’est pour que chacun dispose de l’intégralité de mes propos et non leur résumé, parfois réduit à une seule formule. Je pense que son contenu intégral éclaire bien le points où nous voici rendus. Le refus de François Hollande d’accepter l’offre publique de débat que je lui ai faite au nom du Front de Gauche, signale un état d’esprit spécialement arrogant. Les Verts Europe écologie l’acceptent. Pas nous. Cécile Duflot, au journal de 20 heures de France 2, a déclaré ce qu’elle attendait de François Hollande « homme d’ouverture et de rassemblement ». Ce n’est pas mon avis à son sujet. Et au Front de gauche, nous ne reconnaissons aucun rôle central au PS, ni aucune qualité personnelle particulière à son candidat qui le placerait au-dessus des autres. Pour nous, un sondage n’est pas un programme ni une raison de voter. Plus profondément, nous combattons l’archaïsme de la vision de l’UMP et du PS crispés dans l’espoir de ressusciter l’ancien monde qu’ils dirigeaient en alternance. Ce monde-là est fini. Il ne reviendra pas. Le maintenir est déjà un exploit qui coûtera de plus en plus cher, non seulement sur le plan social mais aussi sur celui de la démocratie comme on vient de le voir en Grèce.

Question JDD : Le nouveau plan de rigueur de François Fillon vise à compenser la diminution de la croissance…Vous en pensez-quoi.

JLM : « Il prépare une économie de cimetière. Seuls les morts pourront vivre à l’aise dans ce pays puisqu’ils n’ont besoin de rien. C’est un contresens économique. L’austérité réduira l’activité, les rentrées fiscales baisseront et les déficits augmenteront. Toute l’Europe s’y met ! Partout les résultats sont pitoyables. Voyez aussi le déni de démocratie ! L’Assemblée vote un budget et le lendemain le chef de l’Etat change le chiffre qui a servi à calibrer ce budget ! Enfin c’est un contresens politique. Il commence la danse de saint Guy de l’austérité. Cette agitation pour satisfaire les agences de notation déchaine les requins de la finance. Tout cela nous mène au désastre. Nous sommes en danger. Mais si l’Italie tombe, si l’Espagne entre en turbulence, le système implosera avant. Fillon prétend rassurer les marchés. Moi, je veux rassurer les salariés et les entreprises avec la relance de l’activité. »

JDD : La dette publique était de 21.2 % du PIB en 1978 et de 82.3 % en 2010. Est-ce que cela vous préoccupe ?

JLM : « Ce n’est pas la dette qui est inquiétante. Les titres de la dette en France ont une durée moyenne de sept ans et trente et un jours. Dans ce délai, la France produira 14.000 milliards d’euros. Et nous devons aujourd’hui 1840 milliards d’euros. C'est-à-dire 12.5% du total. Le déficit est insoluble parce qu’on a diminué les recettes. Il faut taxer beaucoup plus sérieusement les revenus du capital – à hauteur de ceux du travail- et taxer davantage les bénéfices des grandes entreprises que les petites. »

JDD : La France doit-elle payer toute sa dette ?

JLM : « Ceux qui veulent nous faire rembourser rubis sur l’ongle nous prêtent toujours plus cher. Il faut rendre les coups. Il est donc normal qu’on s’intéresse au contenu de la dette. J’appuie le mouvement qui s’interroge sur sa légitimité et demande un audit. »

JDD : Les mesures prises récemment suffiront-elles à éviter à la France ce qui arrive à l’Italie ?

JLM : « Non. Il y avait une mesure efficace : que la BCE prête directement aux Etats à 1,25% comme elle le fait aux banques privées qui, elles, prêtent ensuite à 18% à la Grèce. Coupons ce circuit ! Permettons l’emprunt direct. La spéculation serait immédiatement étouffée. Ma thèse était isolée, puis elle s’est élargie au point que le Président de la République en a présenté une version baroque : transformer le FESF en banque. Il y a eu un bras de fer entre la France et l’Allemagne. Sarkozy a capitulé. Il a fait pschitt devant Madame Merkel ! »

JDD : Cette « saison des tempêtes », comme vous l’appelez, peut-elle bénéficier à Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Je n’ai jamais cru qu’il était battu d’avance. Je vois bien qu’il joue beaucoup de la dramatisation et de la peur pour se présenter en champion capable de tenir la barre. Il peut être cru si ses opposants ont petite mine. Or que voyons-nous ? Nicolas Sarkozy est pour la rigueur et François Hollande est pour « donner un sens à la rigueur ». La rigueur ou la rigueur ? Quelle différence ! Mon travail est de dire : nous, on peut faire tout autrement. »  

JDD : Pour régler la crise, vous mettez dans le même camp François Hollande et Nicolas Sarkozy ?

JLM : « Ils ont la même analyse de la crise. Hollande et Sarkozy sont deux hommes d’un autre temps. Ils ne voient pas la faillite du système. Je représente dans cette discussion une autre cohérence. Le Front de gauche propose un programme de relance de l’activité. Il y a des outils dedans : le salaire maximum, le SMIC à 1700 euros, la planification écologique. Nous visons une double rupture : avec le capitalisme et avec le productivisme. C’est un programme qui coûte mais qui rapporte aussi de nouvelles recettes. Je voudrais en débattre avec François Hollande. Il ne répond pas. Quel mépris ! »

JDD : A vous écouter, Hollande élu serait le Papandréou français ?

JLM : « C’est sa pente ! Notez encore son silence quand la droite et l’extrême-droite entrent au gouvernement grec ! Ici, la ligne de Hollande est incapable de rassembler une majorité populaire pour battre Nicolas Sarkozy. La vraie bataille est de savoir si le peuple français veut tourner la page de ce modèle économique. Les Français seront-ils capables de surmonter la peur et le carcan idéologique dans lequel le duo Sarkozy-Hollande les enferme ? »

JDD : Vous considérez François Hollande comme plus proche de François Bayrou que de vous ?

JLM : « Aujourd’hui ? Oui, je le vois bien. Certes, je ne mets pas un signe égal entre lui et Bayrou ou Sarkozy. Mais l’un des enjeux est de savoir où les français placent le curseur contre Sarkozy. Plutôt du côté de Bayrou ou avec le Front de Gauche ? C’est l’un ou l’autre. Les électeurs socialistes vont devoir trancher cette question aussi. C’est un des enjeux du premier tour à gauche. »

JDD : La ligne de Hollande que vous qualifiez de « sociale-centriste » est-elle conciliable avec la vôtre ?

JLM : « C’est une autre paire de manches. C’est avec François Hollande à sa tête que le PS s’est aligné sur le Parti Socialiste Européen et le « Oui » à l’Europe libérale. Il enrobe de bons mots et de petites blagues une obstination sociale-libérale depuis ses textes de 1983. Pourtant la gauche gagne les élections quand elle est sur une ligne de gauche et elle les perd quand elle est sur une ligne centriste. A présent, à gauche, pourquoi choisir pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ? Je suis candidat pour que la gauche l’emporte mais pour changer pour de bon l’avenir. »

JDD : Vous êtes personnellement favorable à la sortie du nucléaire. De quel œil regardez-vous les négociations sur ce sujet entre le PS et EELV ?

JLM : « Tout cela est déplorable. D’un côté François Hollande décide tout seul qu’il continue le nucléaire. De l’autre côté, des gens catégoriques disent « il faut sortir du nucléaire ». Puis on s’aperçoit qu’ils échangent des centrales nucléaires contre des circonscriptions. Tout cela sent beaucoup la carabistouille. Il faut proposer un objectif commun au pays : sortir des énergies carbonées. Et donner la décision sur le nucléaire au peuple après un débat approfondi : un référendum ! »  

JDD : Vous vous entendez mieux avec EELV qu’avec le PS ?

JLM : « Souvent ! Avec les Verts, il y a une influence mutuelle. Nombre sont devenus anticapitalistes. C’est eux qui ont ouvert le chemin de l’écologie politique en France et ils nous ont contaminés. Souvent on s’aperçoit que les Verts sont plus proches de nous que du Parti Socialiste. Beaucoup aussi sont pour une rupture avec le modèle dominant. »

JDD : Le patron d'EDF, Henri Proglio, estime que la sortie du  nucléaire menace un million d'emplois. Que lui répondez-vous ?

JLM : « Un homme aussi intelligent devrait s’interdire des arguments aussi rustiques.La sortie du nucléaire créera aussi de l’emploi. Mais la première question est celle de la dangerosité. L’attitude de Monsieur Proglio est obscurantiste. Au lieu de faire réfléchir, il fait peur. Si les anti-nucléaires ont raison, va-t-on payer d’un million d’emplois la dévastation de notre pays ? » 

Ce débat sur l’énergie en général et sur le nucléaire en particulier ne peut être contourné. Il ne doit pas l’être. C’est le grand sujet du siècle qui commence. Avec sept milliards d’êtres humains la question des biens communs vitaux comme l’énergie et l’eau sont des questions centrales desquelles dépendront toutes les autres. Mes amis ne lâchent pas prise. Je vous recommande un tour sur le blog de Corinne Morel-Darleux qui est secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée des luttes écologistes. Elle y présente la tribune qu’elle a proposée à Politis et qui concentre son argumentaire sur le thème du référendum. J’en reproduis la conclusion. « Nous ne sommes pas les seuls au Front de Gauche à défendre cette option. L'appel d'Agir pour l'Environnement pour un référendum sur le nucléaire a recueilli 26.000 signatures, dont celles de C. Lepage, D. Baupin, M. Rivasi ou encore P. Mérieu. Et en mai dernier E. Joly, D. Cohn Bendit, N. Hulot et J. Bové écrivaient dans Le Monde : « Un référendum, c'est la légitimité d'un débat citoyen qui permet de faire descendre la discussion dans les familles, les cafés, la rue – au lieu de laisser les experts ministériels et les lobbies dans un dialogue plus ou moins médiatisé. (…) Ce référendum doit figurer en priorité dans tout accord final. (…) Sur des sujets autrement plus graves et dangereux que l'identité nationale, il serait bon pour une fois de donner voix à l'expression souveraine et directe des électeurs. » Le projet d’une telle consultation nous ramène à l’idée que l’on se fait du type d’avenir que nous voulons. La désintoxication des valeurs et comportements hérités à la fois du modèle libéral et de la monarchie quinquennale ne se règle pas d’un coup de baguette magique par un vote aux élections présidentielles. Le mouvement d’autonomisation des citoyens et de renouveau de l’esprit civique ne peut résulter que d’une pratique effective du retour régulier devant les urnes de la décision collective.


734 commentaires à “Le jour des morts ne concernera pas les vivants”
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  1. Berdagué dit :

    Merci Jean Jolly345
    Nous n'allons quand mème pas faire une pet. pour un débat des plus nécessaire pour éclaircir et faire rougir la Gauche..
    Allons les médias vous l'organisez ce débat? Nous vous assurons que vous allez faire exploser les comptes de l'audimat.
    Monsieur Hollande : Devant l'incroyable diktat des marchés financiers faisant leur loi contre la Loi de la démocratie c'est à dire des peuples,acceptez le débat avec notre candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon nous éclairant sur un avenir de progrès car au quotidien nous ne subissons que régressions sociales.
    Sans ça,pet. manif, et ?

  2. phil dit :

    Pour ceux qui ne connaissent pas (je viens juste de la découvrir), un petit tutotial de 10 mn qui explique la création monétaire et la dette :
    http://www.youtube.com/watch?v=ExObezQZxhA

    Très bien fait et à faire circuler...

  3. EL YAK dit :

    Aujourd'hui, je pense que l'on a un PS complétement dépasser et dont la réactivité face aux décisions du pouvoir actuel laisse un goût amer, et le pire c'est qu'au niveau local dans notre quotidient la situation est identique...
    Le PS est pour moi un vague souvenir qui vit touours dans une époque lointaine.

  4. Lorenzy dit :

    Beaucoup de gens qui voteraient "Front de gauche" en sont dissuadés par le souci du "vote utile" que nous serinent les socialos. Encore ces jours-ci, avec le "capitaine de pédalo", pourtant si pertinent, drôle et efficace. Apparemment, même certains de nos alliés communistes donnent dans la même couarderie électorale. Il est vrai qu'ils ont des sièges à perdre.
    J'ai bien compris qu'il faut répondre que nous nous battons pour essayer de devancer Hollande au premier tour. Mais les mêmes me répondent : "oui, mais si on n'y arrive pas ? Vous voulez vraiment d'un nouveau 2007 ?" Alors je me suis demandé une chose : va pour un nouveau 2007! OK, on n'y arrive pas : on a Le Pen et Sarko au second tour, et normalement, c'est à nouveau Sarko pour 5 ans. Sarko comme Président. Mais seulement comme Président. Si les deux assemblées sont à gauche, il se passerait quoi ? Je ne suis pas constitutionnaliste, alors je ne sais pas trop quelle serait encore la capacité de nuisance de Sarko dans l'hypothèse de cette cohabitation. S'il ne signe pas les lois votées par les deux asemblées, il se passe quoi ? Si les deux assemblées, c'est à dire le peuple de France, décident de passer en VIème République, et de le déposer, le mini-monarque; il peut faire quoi? Alors, le vote utile comme argument, ça tient ou c'est sans importance ? Merci de me répondre.

  5. bernard hugo dit :

    Le positionnement de EELV était prévisible, mais ce marchandage avec le PS est une honte.
    Venant d'un policard aussi versatile que le va-t-en-guerre Cohn-Bendit, on ne doit guère s'étonner.
    Et puis la troupe semble tellement naïve !
    Mais une telle orientation -sous-entendu anti-front de gauche - approuvée et défendue par des gens comme Eva Joly, Cécile Duflot, José Bové...rappelle évidemment les coups tordus dont fut capable Dominique Voynet au gouvernement ou pour gagner la Mairie de Montreuil comme le rappelle Alin.
    Il faut encourager les militants plus intègres dans leurs convictions à quitter le radeau de la Méduse.

  6. cocu 77 dit :

    Dire la vérité est une nécessité car a quoi bon faire des calins pour espérer gagner contre Sarko coute que coute si quelques mois après après son élection on s'aperçoit que Hollande c'est la photocopie de Sarko.
    Le socialiste Hollande ce n'est l'UMP Sarko. Ils ne se ressemblent en rien. Sauf que le premier propose la même chose que le second.
    A quoi bon faire des calins, si non pour illusionner notre propre électorat?
    Il faut donc disperser le brouillard et dire ce que l'on pense être la réalité du programme socialiste.
    Quant à l'accord PS-écolo, il reflète l'image de militants qui ne pensent qu'à une seule chose:
    - "se faire une place au soleil".
    Les politiques mentent. les journalistes mentent.
    Merci Jean Luc de ne pas mentir.
    Merci d'être sincère.
    Oui, je pense comme toi et j'ajoute qu'il n'y a pas de gouvernail au pédalo.
    A fin que chacun comprenne le fond de ma réflexion, je suis un ancien membre du parti communiste qui, comme d'autres, a été sanctionné pour activité syndicale (CGT) par des socialistes.

  7. jm77 dit :

    Quand on voit l équipe de campagne de FH on comprend que l homme de la synthèse l'a faite mais sans certains. Les Montebourg et autres Hamon,Emmanueli et la ligne qu'ils incarnent peuvent continuer d avaler les couleuvres! Le vote utile : FdG!

  8. azerty dit :

    Bonjour!
    "Le refus de François Hollande d’accepter l’offre publique de débat que je lui ai faite au nom du Front de Gauche, signale un état d’esprit spécialement arrogant."... Je ne pense pas... je crois plutôt qu'il ne se sent pas de taille à affronter Jean Luc dans une discussion bien argumentée... et il redoute le résultat !

  9. Hold-up dit :

    Je m'aperçois que certains militants du PS viennent ici pour donner des leçon en oubliant que la première secrétaire de leur Parti, Martine Aubry, a désigné M.Hollande comme étant " le candidat du Système". On ne peut pas faire plus clair n'est-ce pas ? Pour les électrices et les électeurs tentés au premier tour par " le vote Futile / PS ", je leur rappelle de méditer ce fait : M. Jouyet l'actuel Président de l'Autorité des marchés financiers était encore hier secrétaire d'État chargé des affaires européennes du gouvernement Sarkozy et il est désormais l'un des principaux soutiens de M. François Hollande. Bonne méditation.

  10. jacques87 dit :

    Et si nous posions le problème autrement :
    premier point sortir de la monarchie quinquénale, de la main-mise des clans, des professionnels de la politique et des tenants du tout finance avec ou sans l'option "sens" pour la rigueur, en clair barrer la route au FN, à l'UMP et au PS !
    nous pouvons trouver des points de convergences avec Corinne Lepage ou Nicolas Dupont-Aignant, éventuellement JP Chevènement (on peut rêver) qui veulent changer de République et changer la république. C'est à dire construire un front pour la Sixième République, pour instaurer une véritable démocratie, en instituant le non cumul, les référendums d'initiatives populaires, les élections à la proportionnelle, la responsabilité des élus devant le peuple et devant les tribunaux. Et n'oublions pas les militants écologistes et les militants socialistes qui peuvent se décider à nous rejoindre quand ils ne supporterons plus la tournure prise par leurs organisations.
    Dans un deuxième temps chacun ira aux législatives sur son programme propre et le peuple tranchera, mais il n'est pas impossible d'inclure la mise au pas des marchés financiers et la révision du traité de Lisbonne ou du moins la stratégie de rupture à adopter vis à vis de ce traité dans l'accord constitutif de ce front pour la sixième
    République.
    Personnellement je pense que cette démarche pourrait modifier complètement le paysage politique.
    Je suis également convaincu qu'il nous faut élargir le débat en y incluant des points qui ne seront pas forcément réalisables tout de suite, mais qu'il faut mettre dès maintenant en perspective, comme la gratuité, le revenu citoyen, la décroissance, etc....

  11. Pierre34 dit :

    @Lorenzy

    C'est un très bon argument vis à vis des indécis. En fait, contrairement à ce que l'on nous fait croire, l'élection présidentielle doit être le moyen à chacun d'exprimer sa vision de l'avenir. Donc, aucune peur à avoir, il existe les troisièmes et quatrièmes tours (législatives).
    Le vote utile à la présidentielle est bien une escroquerie qui permet aux candidats des partis dominants jusqu'ici de se maintenir alors qu'ils ont une très grande part de responsabilité dans la situation de la France et de l'Europe face aux banques, notamment par le traité de Lisbonne.

    Il n'existe qu'un seul vote pour que les choses changent vraiment, Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche, hardiment !

  12. bertgil dit :

    L'augmentation des journées de carences pour causes de fraude sociale est une mesure de défiance envers le corps médical et une mesure injuste pour les assurés sociaux.
    Il faut rappeler que ce sont les médecins les prescripteurs des dépenses concernant l'assurance maladie.Les ordonances de médicaments, et les journées d'arrets maladie ce sont les médecins les prescripteurs.Accuser les patients de fraudér est en réalité un procés au corps médical.Il lui reproché de ne pas exercé correctement son art ou d'étre laxiste.Parler de fraude sociale est donc une accusation grave.

  13. jprissoan dit :

    je rejoins Hugo et je réponds a posteriori à Citoyen75 : qui fait perdre Hollande ? le coup du pédalo ou ces marchandages ignobles entre EELV et le PS où se mêlent réacteurs et sièges éjectables.. mais une politique pareille rappelle les pires moments de la IV° république !
    le PS, machine à perdre ? on peut se poser la question

  14. ouax dit :

    Le ps se voit très beau et aimerait régler au plus vite la formalité des élections mai 2012.
    L’équipe est prête, les rôles sont distribués. Le scénario n’est pas écrit mais qui s’en soucie ?
    Après tout, le ps est propriétaire d’un électorat que les sondages prédisent majoritaire et à qui il ne demande qu’un chèque en blanc valable 5 ans…
    Face à la suffisance, la morgue et l’absence de dialogue du ps, Mr Mélenchon dispose de la meilleure connaissance de ce panier de homards et est sans cesse amené à le recadrer.
    Les différents partenaires du FdG doivent avaliser sans aucune réserve les interventions de son représentant, sous peine d’affaiblir sa dynamique et sa singularité.
    Les vents ne sont favorables qu’à ceux qui savent où ils veulent aller

  15. vaillant dit :

    @citoyenne 21 à propos de l'article d'Olivier Bonnet sur son site Plume de presse
    vous mettez le lien sur l'article du 9 novembre.Je faisais allusion à l'article du12 novembre qui détaille toutes les recettes dont se prive volontairement le gouvernement.Le total de ces recettes perdues (cadeaux fiscaux) dépasse largement le déficit prévu de2011

  16. Jake B dit :

    Voleur et receleur...
    Soyons honnêtes, la fraude existe même si c'est la paille face à la poutre des fraudes des professionnels de santé et des entreprises. Certains assurés sont fraudeurs et les médecins sont les receleurs. N'évacuons pas tout le problème.
    Mais ce n'est pas le plus grave ! Le plus grave, c'est que toute la population est jugée et condamnée à la place des voleurs et receleurs !
    Sarko l'a dit ! la fraude aux assurances sociales, c'est du vol. Mais on ne cherche pas les voleurs et on condamne la France entière.
    Et tout le monde (hormis ici) trouve cela normal....

    Autre chose rigolote 121000 (ou un truc comme çà) Français ont répondu au sondage de la poste, et 85% sont satisfaits de la transformation de nos postes en supérettes. D'où déduction logique du publicitaire 85% des Français aiment ce que le gouvernement a fait de la poste. C'est beau non ? Que fait le BVP?

  17. Jean-Pierre Blanc dit :

    A phil (352)
    Très bonne suggestion phil pour ce didacticiel sur les méfaits du système financier, par contre, excuse-moi, mais je crois qu'il est plus juste de conseiller le site original de l'auteur, car le lien que tu indiques vient de la chaîne Y-T d'une personne qui semble être surtout préoccupée par des problèmes assez différents...
    Voici le site de l'auteur, "Mr quelques minutes", qui à en eu la grande intelligence de citer ses sources documentaires :
    http://www.mrquelquesminutes.fr/index.html#dettepublique_video

  18. Poncet dit :

    Hollande peut bien se permettre de refuser un débat face à Jean-Luc (je me permets de l'appeler par son prénom, comme un camarade) mais que fera-t-il quand Sarkozy va lui en proposer un ?

    A-t-il bien conscience qu'il devra le contredire, s'il veut avoir une chance de faire mieux que Jospin en 2002 ? Croît-il qu'il convaincra les auditeurs d'un débat télévisé en répondant à l'autre : "Mais bien sûr l'austérité est nécessaire, mais il faut qu'elle ait du sens" ? Idem sur la sécurité, la protection sociale... Sur presque tous les sujets, il va dire qu'il veut faire la même chose que son adversaire, "mais en différent".

    Comme disait Le Pen (père), les gens préfèrent l'original à la copie.

    Hollande, c'est la victoire assurée pour Sarkozy (est-ce un hasard si les sondages l'on désigné "meilleur candidat de la gauche", comme ils l'avaient fait pour Royal en 2007 ?)

    Je ne sais pas si les électeurs de gauche me lisent, mais je leur dis : le vote utile, c'est le vote pour Jean-Luc Mélenchon.

  19. citoyenne21 dit :

    Pour Vaillant (366) et tous : lien d'un article d'Olivier Bonnet du 12 novembre : - Il est où le déficit ?

  20. ermler dit :

    @ lorenzy (354) @ Pierre 34 (361)

    Ne rêvez pas ! Si Sarkozy gagne la présidentielle, les législatives ne feront que confimer ce vote. Comme en 2002 et en 2007. C'est l'effet mécanique de la calamiteuse inversion du calendrier voulue par le gouvernement Jospin.
    Ce n'est pas avec de telles projections que nous résisterons au chantage du "vote utile".

  21. varlenge dit :

    Faut stopper les attaques ad hominen sur Hollande. Elles deviennent contre-productives. Il vaut beaucoup mieux décortiquer son programme, présenter son équipe, mettre en avant ses soutiens. Nous ne sommes pas à l'extrême-droite mais à gauche. Débattons, les insultes desservent plus qu'elles ne convainquent.

  22. marj dit :

    A propos de la dette publique, je pense qu'il convient de citer Karl Marx (livre 1 du Capital (sorti en 1867), avt dernier chapitre)
    "La dette de l'état c'est à dire l'aliénation de l'état...marque de son empreinte l'ère capitaliste.La seule partie de soi-disant richesse nationale qui soit détenue par les peuples modernes est...leur dette publique...le crédit public devient le crédo du capital...Comme par un coup de baguette magique, elle confère à l'argent improductif un talent procréateur qui le transforme en capital, sans qu'il est besoin de s'exposer au dérangement et aux risques des investissements industriels...la classe de rentiers oisifs ainsi créée et de la richesse improvisée des financiers qui jouent les intermédiaires entre le gouvernement et la nation...la dette publique a surtout fait naître les sociétés par actions, le commerce d'effets négociables de toutes sortes, l'agiotage, en un mot :les jeux de la bourse et la bancocratie moderne."
    Sinon, la petite vidéo intéressante et didactique sur la création monétaire est "squattée" par le FN, attention donc aux liens !

  23. Jean-François91 dit :

    @Jake B
    Soyons honnêtes, la fraude existe même si c'est la paille face à la poutre...
    Tout à fait !
    «... la fraude aux prestations sociales est comprise entre 540 et 808 millions d'euros en 2009 sur environ 60 milliards de prestations versées (soit une fraude représentant environ 1% des sommes versées). La fraude liée au travail non déclaré, qui se traduit par une fraude aux cotisations sociales et par une fraude fiscale, est évaluée entre 8 et 14 milliards d'euros par an selon le Conseil des prélèvements obligatoires. Et la fraude fiscale se chiffre pour sa part à près de 50 milliards d'euros chaque année !»

    extrait de Un impôt juste pour une société juste, édité par Vincent Drezet et Christiane Marty. Notes de la fondation Copernic. 2011. Paris : Editions Syllepse. 7 €.

    Je ne saurais trop recommander ce petit livre excellent sorti trop discrètement cet été. Tous les mensonges des libéraux sur l'impôt y sont décryptés. Il pourra nous aider à préciser le programme partagé.

  24. vaillant dit :

    @jean ai marre a propos de Sarko,voyou dangereux,vous dites;
    "et bien vous tapez fort.Je ne sais pas pourquoi vous définissez ainsi Sarko."
    voyou semble ètre le terme approprié.Marianne (aout 2010) faisait la une et la couverture de son magazine avec
    "Sarkozy,le voyou de la République"Le monarque qui porte plainte pour la moindre broutille s'était gardé de réagir pénalement.De grace n'alimentez pas la polémique de ceux qui pensent(y compris des communistes)que Mélenchon donne l'impression d'avoir un seul adversaire le PS et fait le jeu de la droite

  25. bertgil dit :

    Inquiétudes du pc au sujet de déclarations de jlm(journal le monde)
    Les communistes souhaitent que la gauche gagne.Et pour cela il faudrait que jlm modére ses expressions envers le ps.Celles ci sont trés mal ressenties par le pc.
    Pour le pc le ps fait partie de la gauche.En tant que sympatisant du pdg je pense que vous en étes resté au programme commun de la gauche. La gauche plurielle de jospin dont vous étiez.Il faut rappeler que cette gauche plurielle a plus privatisé que la droite.Qu'elle s'est ralié sans état d'âme au néoconservatisme, à la mondialisation.J'ajoute que le ps a signé tous les traités européens.Que le ps était pour le oui l'ors du référendum de 2005 concernant le tce.Le peuple français a désavoué l'umps car le non l'a emporté,désavouant du méme coup les partisans du oui.Mais une année plu tard le ps a aidé sarkosy a faire passer le traité de lisbonne.
    Le parti socialiste n'est plus depuis longtemps (1983) à gauche.
    Je n'apprends rien au pc, en tout cas il devrait le savoir.Ce qui intéresse le pc c'est des circonscriptions ou il pourra se maintenir. On peut comprendre. Il est prét à mettre la pédale douce dans ses remarques avec le ps.
    Par ailleurs, jobserve qu'il n'y a pas de prise de position de fH ou du ps concernant la gréce ou des socialistes participent à un gouvernement avec l'extréme droite
    Ne vous taisez pas, ne vous modérez pas jlm.Il faut dénoncer les attitudes, les postures du ps qui souhaite se faire passer pour un parti de gauche.

  26. JR84 dit :

    @Varlenge 372
    ...Débattons, les insultes desservent plus qu'elles ne convainquent.
    Où se situent les insultes : Est-ce de dire que - Mélenchon est une menace pour la démocratie, plus dangereux que Le Pen (JP HUCHON, VALLS-PS) ou alors de comparer F H à l'image bucolique d'une embarcation légère, sans voile et sans gouvernail, actionnée par la force motrice musculaire à l'aide d'un pédalier.
    Le problème C que nombreux sont celles et ceux qui accordent une grande similitude entre ce que nous propose FH (donner du sens à la rigueur!) et l'image du capitaine d'un pédalo prêt à affronter la tempête.

  27. Jean-Philippe VEYTIZOUX dit :

    A propos de vote utile

    Justement pour ne pas recommencer 2007, il faut une dynamique et donc que les candidatures non socialistes du 1er tour ne soient pas asséchées par culpabilisation de leurs électeurs. En 2007, le seul bon score du PS a conduit à 0 dynamique entre les 2 tours. Je ne pense pas que cela soit si dur à comprendre!

    De plus nous nous adressons à un électorat populaire historiquement de gauche devenu abstentionniste et qui n'a pas rejoint dans son immense masse le vote FN, ils ont maintenant un drapeau, c'est celui du Front de Gauche pour reprendre l'expression de Jean-Luc à Brive.....franchement ceux-là les états d'âmes autour du pédalo, ils s'en cognent. Ou bien ceux-là reviennent voter et votent pour nous et on fait le score ou bien alors on est à la merci d'un électorat de classe moyenne qui risque de baliser dans la dernière ligne droite.

  28. L'article de Sylvia Zappi dans Le Monde m'a mis le moral dans les chaussettes. Je crains bien que parmi les dirigeants communistes l'ambition qu'il faut ne soit pas à la hauteur des circonstances. Les législatives ont été négociées entre les partis du Front de gauche (les 3) sur la base des résultats de 2007 c'est dire. Alors qu'avec les 15.35% de Georges Marchais en 1981 et des ministres communistes le PCF n'a pu empêcher le tournant de la rigueur, comment compte-t-il avec un score à deux chiffres (donc juste 10%) et un groupe à l'assemblée, et éventuellement un ou deux ministres empêcher la dérive PapandreouZapaterotesque en 2012. Il faut une vraie rupture et une vraie ambition. Cela ne peut se faire sans dire les choses carrées comme le fait Jean-Luc. Et si les communistes de l'Allier réagissent ainsi c'est qu'ils sont "au cul du PS" (expression même d'André Chassaigne) depuis belle lurette. Je connais aussi de nombreux communistes qui aiment la façon sans détour qu'utilise Jean-Luc Mélenchon, et sans méchanceté (il n'est pas rancunier les socialistes en disent de bien pire à son égard et les socialistes entre eux alors). La question fondamentale est : "a-t-on l'ambition de renverser l'hégémonie du PS à gauche et donc d'être présent au 2e tour ou non ?". Si c'est non alors on va c'est clair "désespérer Billancourt" et en masse les gens resteront chez eux. Vous aurez aussi remarqué que les dirigeants communistes n'emploient jamais le terme de révolution citoyenne ou la France la belle la rebelle. Ils ont intériorisé, je le crains, le fait qu'on ne changera pas en France les choses au fond et qu'il s'agit juste de sauver les meubles.
    Avec une telle ambition et des militants ainsi motivés, on ne va pas mobiliser notre peuple c'est clair.

  29. Jean-François91 dit :

    @378 Gérard Blanchet
    La Zappi est coutumière des petits articles subtilement insidieux. Oui, il existe sans doute au PC quelques notables prêts à tout pour leur siège, comme il en existe dans la plupart des partis. Mais l'immense masse des membres du PC n'est pas prête à vendre son âme. Ne reposant sur aucune enquête approfondie, ignorant tout des proportions, l'article a atteint son but, faire douter les membres du FdG.
    'Limousin Terre de Gauche'a montré la voie. Face aux complices des rapaces, on passe à la vitesse supérieure avec'France Terre du Front de Gauche'.

  30. françois dit :

    Le PS est une formidable machine à perdre, comme l'explique de nombreux intervenants.
    En plus l'appareil médiatique au service du libéralisme fait un travail complémentaire qui va exécuter François hollande. Chaque fois que nous avons la parole (enfin Jean-Luc Mélenchon) se sont des pans entiers du peuple qui reprennent goût à la lutte. Je me demande comment la médiacratie va gérer cette question. Ils ont un dosage à faire un peu de nous pour détruire Hollande, mais pas trop;
    Lorsque nous aurons atteint la "masse critique" ce sera un raz de marée Front de gauche. Vous savez une petite quantité en plus et il y a subitement un changement de la qualité...
    Encore un peu mes agneaux....
    En plus les législatives suivent, confiance au peuple, laissons les appareils politiques monter dans le pédalo.

  31. SimplyLeft dit :

    @ 366 Jake B
    "Le plus grave, c'est que toute la population est jugée et condamnée à la place des voleurs et receleurs ! Sarko l'a dit ! la fraude aux assurances sociales, c'est du vol. Mais on ne cherche pas les voleurs et on condamne la France entière. Et tout le monde (hormis ici) trouve cela normal... "

    Mon ami, si tu savais dans quel état cette situation me met !
    Il a fallu que je creuse les chiffres, ça peut être utile dans des discussions (tous les détails dans mon billet Veut-on vraiment parler de fraude ?):
    - fraude sociale aux prestations: environ 2 milliards d’euros
    - fraude sociale aux prélèvements: environ 12 milliards d’euros
    - fraude fiscale: environ 50 milliards d’euros
    Et le gouvernement s'en prend à tous les allocataires (c'est à dire 2%) et rien contre le travail au noir ni la fraude fiscale.
    Et les journalistes qui relaient cette information comme une "lutte contre la fraude". C'est juste une lutte des classes !
    A pleurer.

  32. harry dit :

    Il ne suffit pas d’appeler le peuple à la résistance, si nos représentants à l’assemblée nationale de prennent même pas la peine de voter contre les coups tordus du gouvernement. Ci dessous le résultat des votes sur la journée de carence (source AN : http://www.assemblee-nationale.fr/1...) :
    [...]

    [Edit webmestre : Pourquoi ce doublon ? Vous avez déjà posté à peu près la même chose à 12h30 sous un autre pseudo. Quant à votre lien, il est défectueux.]

  33. azyx dit :

    Bonjour et merci pour ce billet.
    Je pense qu'il est grand temps d'avoir un débat de fond sur le nucléaire. Un débat qui propose les avantages et les inconvénients des alternatives. Il est important de sortir d'une crise de la peur qui fait le bonheur de médias alarmistes. Il faut savoir que l'on a déjà vu des accidents avec des systèmes de production d'énergie sois-disant moins risqués. Un accident de centrale thermique par exemple ça représente les mêmes dégâts qu'AZF : 3500 morts. C'est beaucoup plus que le nombres de morts qu'il n'y a jamais eu avec toutes les "catastrophes nucléaires" du monde. Et je ne parle pas des cancers dus au CO2 produit par les centrales à charbon.
    Bref des avis d'experts plutôt que de personnes dont le fond de commerce fait qu'ils ont intérêt à entretenir le brouillard de la peur qui plane sur le nucléaire.

  34. Cronos dit :

    @ 175 vaillant
    J'ai signé la pétition appel au peuple (43). Problème. Pouvez vous me contacter ? Plus que 24 semaines !

    Bonsoir, je viens de lire seulement votre message maintenant, avec plaisir mais où ? merci de me laisser une trace sur un blog si vous en avez un, merci.

  35. pascalgauche dit :

    RRRRHHHHHHH!

    Le nombre de copains de gauche qui me disent:" j'ai un faible pour le Front de Gauche mais je voterai PS par peur d'un second 21 avril".
    J'essaie au moins de les convaincre pour les législatives mais pfouuuu...

    Je connais plus de gens qui me disent je préfère le front de gauche(programme) mais je vais voter PS,que de gens qui me disent que je vais voter PS parce que je préfère le PS!
    Ahhh!c'est à s'arracher les cheveux

    Aidez moi, comment les convaincre

  36. harry dit :

    @ Bonjour monsieur le Webmestre.

    - Pourquoi ce doublon ?
    Parceque je n'ai pas eu d'explications de l'abstention du groupe GDR sur le vote de la journée de carence. Ici tout le monde parle de politique mais personne n'analyse ce résultat, ce qui est pourtant fondamental.
    - Lien défectueux :
    Mintenant il ne l'est plus :http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0817.asp

    Il me semble évident qu'opposer de la resistance à ce gouvernement amoral oblige en premier lieu nos élus à voter en toute éthique en faveur des personnes qu'elles représentent, et cela, même si les rapports de forces à l'AN sont telle que c'est perdu d'avance.

    Cordialement

  37. jean ai marre dit :

    @ 354 Lorenzy
    Alors, le vote utile comme argument, ça tient ou c'est sans importance ? Merci de me répondre.

    Cher ami je comprends parfaitement vos interrogations. L e vote utile ou vote futile ?(comme dit hold-up)
    Il n'y a pas de vote utile, il y a le Front de Gauche utile pour les plus nombreux.
    Avec des si on mettrait Paris en bouteille disait l'autre et bien c'est pareil. Point besoin de se projeter au second tour, il faut passer le premier. Regardez les écolos, l'état major à trouver une place au soleil, mais quand est il des militants ? Pas satisfaits, pas contents. Ils vont venir grossir nos rangs.
    Une seule consigne : Jean-Luc au premier tour et on verra après. Je ne sais si vous êtes sportif, mais lorsqu'on fait un match, c'est un combat, on ne pense pas à perdre ou à faire match nul, on est dans l'arène pour gagner.
    Si on doute, on est cuit. Le Front de Gauche est le seul qui propose la rupture, pour le changement, avec arguments à l'appui.

    @ 374 vaillant.
    De grace n'alimentez pas la polémique de ceux qui pensent (y compris des communistes)que Mélenchon donne l'impression d'avoir un seul adversaire le PS et fait le jeu de la droite

    Jean-Luc donne l'impression à ceux qui veulent se laisser enfumer par la P S Pour les autres c'est très clair: Le Front de Gauche c'est la rupture. Rupture avec le système donc avec les Hollandais qui veulent gérer le capitalisme et avec les ultras libéraux qui veulent le moraliser.
    Dire la vérité c'est affirmer nos positions. Nous ne gagnerons que si nous sommes crédibles, que si nous continuons à dire et à donner les arguments sur la nécessité de faire les transformations économiques et culturelles.
    Suis je clair ? L a réussite est au premier tour, le reste n'est que marc de café, et madame soleil !

    Amitiés partisanes

  38. Robin CIPOLLA dit :

    Pas encore élu (et j'espère qu'il ne sera pas) Président, hollande avec un petit "h" trafique déjà l'accord conclu avec les Verts (bien fait pour leurs électeurs, car les 15 "députables" verdâtres ont déjà gagné leur 1500 euros de retraite assurés à 60 ans pour 5 ans de législature) en gommant des paragraphes.
    C'est la gauche "voyou". C'est à mourir de rire !
    J'espère que le FdG ne se livrera pas à ce type de tractations malodorantes, mais j'attends de voir... je connais au moins une de ses composantes qui a fait bien pire dans le passé contre quelques strapontins ministériels ou a négocié (contre des abstentions ou des absences à la chambre) la baisse du nombre de députés requis pour avoir un sacro-saint "groupe" à l'assemblée.
    Les autres composantes ont intérêt à avoir l'œil....

  39. Cronos dit :

    La gauche est en deuil, elle vient de perdre un de ses membres, EELV, le round des discutions c'est terminé la nuit dernière avec un abandon de leur part total concernant le nucléaire et bon nombre d'autre sujet dont l'aéroport des Landes (une hérésie totale), l'EPR de Flamanville ira au bout de l'ignominie des Sociaux démocrates du PS.

    C'est gens, forts en gueule n'ont en réalité que cela, la gueule, à proposer aux français, ce ne sont pour les hommes que des couilles molles, et pour les femmes que des bourgeoises infécondes, pour eux et elles une gamelle électorale est plus importante que leurs idées, qu'ils et elles crèvent.

    Se renier à ce point là ! Pouaaaaaaaah ! c'est plus que misérable, c'est dégueulasse, carrément, merci "Dany le rouge" tu les a pourris comme tout ce que tu touche, ce que je dépose chaque matin dans mon cabinet d'aisance à plus de valeur que toi, et que je n'en entende plus un seul venir donner des leçons d'honnêteté ou de probité écologique, vous n'êtes tous que des affairistes véreux lamentables

  40. GINNETTI Antoni Jacques (Bella Ciao) dit :

    Bonsoir Jean Luc Mélanchon,
    J'espère que votre campagne va prendre de l'ampleur et je compte bien participer à cet envol.
    Une remarque par rapport au nucléaire : Au cours de vos différentes interventions publiques et/ou médiatiques pas une seule fois vous n'abordez le problème du nucléaire militaire qui,me semble-t-il, avec les dizaines de milliers d'ogives répandues sur la planète et les quelques types un peu bizarres qui peuvent avoir accès aux boutons,représente un danger considérable et sans doute plus iiréversible que le nucléaire civil.
    Ai-je raison d'établir une hiérarchie des tableaux dans cette galerie des horreurs ?
    Et dans cette période de crise aigüe du système ne faut-il pas parler des montants et gaspillages astronomiques des budgets militaires ?
    Amicalement et solidairement. J.G.

  41. janba dit :

    Ecoute citoyenne de Jean-Luc Mélenchon Dimanche 20/11/2011 à Toulon avec Buffet (Enfin chacun apporte quelque chose)
    Amis Varois venez nombreux à cette initiative du Front de Gauche,et débattre avec nous.

  42. Paul volfoni dit :

    Je viens d'écouter sur la 2 les explications de Cécile Duflot. EELV à mon sens vont comprendre ce qu'est un partenaire faible pour le PS et pour hollande en particulier.

    C'est dommage car il me semble, en regardant la carrière d'Eva Joly qu'il y aurait pu avoir un rapprochement possible avec certains écologistes. Eva Joly avait une certaine légitimité et la connaissance technique de dossiers financiers.

    Mais un dicton dit qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné.

    Ce sera Front de gauche au premier tour en espérant être au deuxième tour. Sinon ce sera vote blanc.

  43. alexandre dit :

    @varlenge et aux autres.
    Je suis surpris de voir de nombreuses fois des "socialistes" ici présent, faire mention d'attaques ad hominem à propos de l'épisode du pédalo.
    Or ce n'en sont pas! Il ne s'agit pas de dire que François Hollande est un méchant, idiot, mou, Babar, ou que sais-je, et donc que ce qu'il dit ne doit pas être pris en compte. Jean-Luc Mélenchon dit justement le contraire! A savoir qu'il raisonne à partir du discours de François Hollande pour le discréditer, pas à partir de sa personne!

    Donc ca n'est ni une attaque ad hominem (qui serait pour le coup du ressort des discours de l'UMP), ni une insulte. Mais une "expression imagée" pour représenter le caractère néfaste/insuffisant/libéral (rayer la mention inutile) des propositions de F.H. pour résoudre la crise.

    Ça montre quand même une chose, personne (j’exagère hein) n'est prêt à défendre des idées, mais tout le monde est prêt à défendre un personnage. Cet épisode résume exactement ce fait. Personne n'a défendu "l'idée" que Mélenchon critiquait, mais tout le monde a défendu le candidat qui la portait...(et parfois même en reconnaissant que l'idée est elle même mauvaise, c'est qui est totalement aberrant!)

  44. Cronos dit :

    @ tous les communistes du blog,
    Vous voilà bien silencieux soudainement.
    Vous sentiriez vous visés par hasard ?
    Vos réactions me rassureraient quant à la suite de notre aventure commune camarades.
    Vous ne pouvez pas vous faire pisser sur les bottes de cette manière là tout de même ?
    Depuis le post d'un certain Mazet 254, 24 heures d'un silence assourdissant, aucunes réaction.
    Je vous ai connu plus prompt à réagir quanf il s'agissait de vos alliés du FdeG camarades !

  45. Robin CIPOLLA dit :

    Et oui, comme attendu, le Mario Monti va recevoir le soutien de la gauche (en majorité l'ex-PCI, quelle honte !) italienne.
    Attendu certes mais bien entendu. Le seul courage (LOL) qu'ont eu ces gens, c'est de refuser les postes de ministres que Berlusconi leur proposait en imitant le président français.
    Donc si on se résume : il ne faut pas voter Portugal, Espagne, Grèce, Italie, ni Hollande.
    Ni au premier ni au second et quel que soit la "configuration".... qu'on nous refasse pas encore le coup de "sauver" la République.
    La République est morte en 1982 avec Defferre et la loi sur la décentralisation qui a crée les régions, puis a été enterrée en 1983 avec la liberté des prix. Merci PS !

  46. boris dit :

    Pascalgauche, le temps fera son effet. Hollande va devoir sortir du bois, les citoyens auront le temps de juger. Il faut continuer d'argumenter : un retournement de situation peut-être très rapide à l'approche des élections qui ne seront pas les dernières. Le FdG va s'implanter durablement et doucement dans le paysage politique pour représenter la gauche de résistance. Si Hollande est élu uniquement par défaut ces sympathisants de gauche n'hésiteront pas la prochaine fois et il n'est pas certain que l'on soit obligé d'attendre 5 ans supplémentaire...Le FdG est désormais écouté, laissons le temps et les discours faire leur chemin dans les têtes et dans les coeurs...

  47. cobalt dit :

    @Harry
    Je lisais dans les commentaires avant les vôtres que le PC ne reprenait pas les slogans du FdG et était un peu tiède dans son soutien au candidat commun de plusieurs partis. Cela sent déjà les alliances électorales et le PC regrette peut-être d'avoir un train de retard sur les écolos. C'est vrai ça, il faut avoir des élus ! Mais des élus qui ne servent pas à grand chose, même au plus haut niveau! Voyons nos anciens ministres communistes. A part MGB, que reste-t-il pour construire l'avenir? Au niveau local ou des députés, c'est la même chose. Regardez attentivement la liste d'appui à la candidature de Jean-Luc Mélenchon et cherchez vos élus dans vos départements du FdG-PC. Édifiant, non! J'espère vous avoir donné la réponse que vous attendiez. Nos élus sont élus. Oh je sais, les membres du parti qui parcourent ce blog, avec la même joie que moi, vont dire que ce n'est pas vrai, qu'ils militent à fond et ils auront raison pour eux.Je vois une certaine lassitude dans le combat qui ne correspond pas à l'espérance qui est en train de naître. Car on y arrivera. Dur, long et pénible le chemin du peuple quand celui de l'oligarque est tout tracé.

  48. ddmm dit :

    Les verts se couchent devant le PS, qui en contre partie, fera tout pour leur faire avoir un groupe à l’assemblée.
    Une circonscription à Paris est promise à Cécile Duflot qui a affirmé croire en la parole de Hollande au JT de Pujadas malgré un paragraphe de l’accord pourtant retiré après signature.
    Ces écolos ne valent pas mieux que les socialos, sous la houlette de l’ex lanceur de pavés.
    Que le front de gauche en face de même, et devant le fiasco annoncé sous le commandement du capitaine de pédalo, cet assortiment hétéroclite qui sera baptisé « la gauche » verra dans l’avenir, le FN continuer sa progression…

  49. françois dit :

    Cronos 394
    Peux tu expliquer ton message?
    A mon avis Mazet un un militant socialiste convaincu, il a le droit de ne pas aimer voir son capitaine en pédalo...

  50. Sylvain dit :

    Mélenchon, présidons!


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