18nov 11
Communiqué du 22 novembre 2011
Danielle Mitterrand est entrée en résistance dès son plus jeune âge et elle n'a jamais quitté son poste de combat. Elle est un modèle féminin qui ne s'efface pas avec son départ. Son décès nous prive d'une avant garde de l'esprit et du coeur.
Nous l'aimions.
J’ai été absent de cet espace quatre jours. Des jours non seulement très agités mais passés pour partie sous la couverture, avec la fièvre. Cependant la barre a été tenue de main ferme y compris dans des petites tempêtes que me firent les dirigeants socialistes. Je prends prétexte de cette absence pour me permettre une note finalement très longue. Je n’évoque ni mon duel avec Copé sur France 2, ni mon rendez-vous sur France 3 qui va donner lieu à cinquante écoutes collectives recensées. Ni mon passage à Montataire dans l’Oise dont je reviens tout juste à l’heure où je boucle ces lignes. Faute de temps supplémentaire pour écrire. Il y est question, bien-sûr, de la colossale affaire du pédalo. Mais surtout de l’accord Verts-PS avec un premier petit décryptage. Désolé pour les très mauvaises nouvelles qu’il contient. Chacun pourra vérifier et éventuellement compléter. J’en profite pour rappeler que le Front de Gauche a fait une proposition de référendum sur le sujet. Et comme Cohn-Bendit défend aussi cette idée, j’insiste en faisant un rappel. Cette idée date de 1981. Les 110 propositions. Un programme voté par une majorité un certain 10 mai. Avec quarante ans de retard on pourrait tenir parole, non ? Vous lirez ça. Pour ne pas en rester sur du triste, je vous livre une série de remarques sur le nouveau scénario Négawatt que j’avais mise de côté il y a quelques temps. L’affaire du pédalo revient à la fin de la note. Mais pour philosopher un peu.
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Pour aider au travail de ceux qui ont détesté la curée de ceux qui se sont jetés sur moi pour m’insulter avec bonne conscience, au motif de mon irrespect pour le « prochain président », comme il s’est lui-même désigné à la une de « Libération », vous trouverez, sur le côté de ce blog, une mise en page de mon entretien avec le "Journal du Dimanche". Chacun des ulcérés qui gémissent si forts, pourront vérifier par eux-mêmes si cet entretien « concentre ses coups sur Hollande », « évite les dossiers de fond », « se fait l’avocat de la droite et de l’extrême droite », « met sur le même plan Hollande et Sarkozy », et autres nunucheries de posture qui ont servi de refrain aux nouveaux Hollandolâtres. Je recommande la diffusion de ce document qui permet surtout de disposer d’une entrée pour construire une discussion argumentée sur le fond des dossiers du moment : rigueur, nucléaire, contenu des alliances à gauche. Plus loin dans cette note je reviens sur le sujet.
Je viens à présent sur l’accord entre le PS et les Verts. Un mot d’abord sur le contexte avant de venir à une analyse du contenu. Selon le journal «Le Monde », c’est dans « la plus pure tradition soviétique » que le texte de l’accord PS-Verts remis à la presse a été « purement et simplement caviardé » et de surcroît « à la demande expresse de François Hollande ». J’ai éclaté de rire. Mais je remballe mon ironie. Sinon je vais encore être accusé de « faire le jeu de la droite et de l’extrême-droite » sans oublier « le cabinet noir de Nicolas Sarkozy » dont Jack Lang nous a appris l’existence. Mais pour ce qui est des communautés de mœurs entre la rue de Solférino et la tradition soviétique, je note une autre ressemblance : l’allergie à toute critique et le recours aux amalgames les plus infâmes contre ceux qui s’y risquent. C’est ce qu’elle venait de commencer contre moi quand l’épisode « soviétique » de l’accord avec les Verts lui a fait lâcher prise pour courir ailleurs. Là le Parti socialiste a reçu une bastonnade de ses nouveaux amis qui ne lui a pas tiré un seul de ses commentaires indignés habituels. Daniel Cohn-Bendit est donc dans le vrai quand il reproche à Hollande de se « Ségoléniser » à la une de Libération ? Le Parti socialiste accepte l’idée que le nom de sa précédente candidate soit considéré comme un adjectif dévalorisant ? Oui. Les dirigeants socialistes mangeraient de la terre irradiée pour avoir la bénédiction électorale de Daniel Cohn-Bendit et se sortir du ridicule de leur gestion pitoyable de l’accord avec les Verts. Et quand Daniel Cohn-Bendit déclare : « François Hollande pérore partout qu’il est cohérent ou qu’il a de l’autorité. Encore faut-il que les citoyens le croient », le chœur des effarouchés qui m’injuriaient pour un pédalo tend les fesses pour mieux recevoir le coup de pied ! Silence radio.
Je suis de parti pris, je le reconnais. Je veux dire que je suis en phase avec ce que dit Cohn-Bendit. Attention, je ne parle pas de ce qui ferait de moi un agent de la droite et de l’extrême-droite si je le répétais à propos de l’autorité et de la ségolénisation du « prochain-président ». Il s’agit du référendum sur le nucléaire. C’était le cœur de ma proposition aux candidats de gauche dans un courrier récent. Aucune réponse socialiste. Et maintenant que Cohn-Bendit le demande ? Un petit garde-à-vous socialiste serait normal ! Je vais les aider à passer la pastille ! Avec un souvenir utile. Dans la mesure où, en toute modestie cela s’entend, le « prochain président », comme il s’est nommé à la une de « Libération », se compare à François Mitterrand, il serait peut-être utile de rappeler la proposition numéro 38 des 110 propositions du programme de 1981. Ce serait l’occasion de tenir parole 30 ans après. Lisez : "L'approvisionnement énergétique du pays sera diversifié. Le programme nucléaire sera limité aux centrales en cours de construction, en attendant que le pays, réellement informé, puisse se prononcer par référendum. Les crédits en faveur des énergies nouvelles ou des technologies nouvelles d'exploitation des énergies traditionnelles (charbon) seront très considérablement augmentés". Et pendant qu’on y est, on y ajoutera la proposition numéro 40 : "Une loi cadre garantira le contrôle des citoyens et des élus sur toutes les décisions, notamment les questions de sécurité touchant au nucléaire".
J’en viens à l'accord conclu entre Europe-Ecologie et le PS. Je note qu’il oblige Europe-Ecologie-Les-Verts à renoncer à plusieurs des "conditions incontournables" fixées lors de son congrès de juin dernier. Vous aviez dit « incontournables » ? Je m'abstiendrai ici de toute interprétation sur les intentions des protagonistes, pour m'en tenir à la comparaison des textes et des contenus. La résolution de ce congrès d'EELV fixait des conditions précises pour l'élaboration d'un "pacte d'alternative" avec leurs "partenaires de gauche". Cela concerne donc aussi le Front de Gauche. On a beaucoup entendu parler du nucléaire et je vais moi-même y revenir. Mais les conditions fixées par les Verts allaient bien au-delà. Ils appelaient notamment, parmi les "conditions incontournables", à l’avènement d'une "6ème République parlementaire, incluant la généralisation des modes de scrutin proportionnels". Comment comprendre alors que le texte signé avec le PS s'en tienne à la proposition de François Hollande d'une "République nouvelle" et ne mentionne pas la 6ème République ? Hollande y est hostile, « Une réforme des institutions, oui. Un changement de République, non. » a-t-il déclaré dans « Direct Matin » en septembre dernier. Clair et net. Mais sur l’introduction de la proportionnelle dans cette réforme des institutions, c’est le grand flou. Certes, il en est question. On évoque une dose de proportionnelle, ce qui, on en conviendra, n’est pas la même chose. Mais, est-ce un effet de la gomme qui a déjà servi pour le chapitre MOX, le texte oublie malencontreusement de mentionner le pourcentage de députés qui seraient élus à la proportionnelle ! Ici les promesses ne peuvent même pas engager ceux qui y croient car on ne sait à quoi il faut croire…
Une autre "condition incontournable" fixée par les Verts était "l'abrogation de la réforme des retraites et la garantie d'un droit à la retraite à 60 ans avec un revenu décent". Or, conformément là aussi avec la position du PS, l'accord signé ne propose pas d'abroger la réforme des retraites mais de la "remettre à plat". Et l'accord limite le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans "pour toutes celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont exercé des métiers pénibles". De fait, il n'y a donc plus de droit à la retraite à 60 ans pour tous dans cet accord. Je souligne au passage que sur ces deux sujets, retraites et institutions, c'est le Front de Gauche, et pas le PS, qui remplit dans son programme « L'Humain d'abord » les conditions « incontournables » fixées par les Verts pour signer un « accord de partenariat ». Nous sommes pour la "6ème République parlementaire". Nous proposons le "rétablissement de la proportionnelle à toutes les élections". Nous sommes pour l'abrogation de la réforme des retraites. Nous sommes pour le droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous.
Vient la question du nucléaire. Voici, très précisément, ce que les Verts avaient fixé comme condition incontournable à ce sujet : "Une loi de sortie du nucléaire en 25 ans, incluant la fermeture de tous les réacteurs de plus de 30 ans ou en zone « dangereuse », en commençant par Fessenheim ; l'arrêt de l'EPR, l'abandon du projet ITER et l’arrêt de la filière plutonium à La Hague". De sortie du nucléaire, il n'en est plus question, comme on le sait. Le texte reprend la position de Hollande : "Nous réduirons la part du nucléaire dans la production électrique de 75% aujourd’hui à 50% en 2025 ». J'ai bien noté comme tout le monde que l'accord signé prévoit "la fermeture progressive de 24 réacteurs". C'est un utile rappel de ce qui est déjà prévisible aujourd'hui compte tenu de l'ancienneté des réacteurs installés. Les 24 réacteurs les plus anciens auront en effet entre 43 et 48 ans en 2025, alors qu'ils ont été conçus pour durer 30 ans. La fermeture progressive ? EDF travaille à augmenter leur durée de vie jusqu'à 40 ans mais provisionne aussi pour la suite leur démantèlement. C'est d'ailleurs parce que ces vieux réacteurs arrivent en fin de vie qu'EDF travaille sur des réacteurs de nouvelles générations. Voilà donc une promesse d’autant plus facile à tenir qu’elle est déjà au programme d’EDF.
L'accord EELV-PS me pose d'autres problèmes. Je veux parler de sa manière d'aborder l'état d'urgence économique et sociale et de la façon d’y répondre. C’est la grande question de la période. Sur la dette, n'est-il pas étonnant que le texte reprenne à son compte la proposition de François Hollande "d’un retour à l’équilibre en 2017" ? Les Verts ont-ils mesuré l'ampleur de la purge que cela représenterait en l’absence d’une taxation massive du capital que l’accord ne prévoit pas ? Autre point crucial : J'ai bien noté dans ce texte l'absence de remise en cause de l'Europe du Traité de Lisbonne. Pourtant cela n’empêche pas le document de multiplier les propositions qui sont très contradictoires avec le dit Traité ! Les socialistes sont-ils d’accord pour la désobéissance aux injonctions européennes comme nous ? Comme "repenser le rôle et les missions de la Banque Centrale Européenne" qui sont fixées par le Traité ? A ce sujet, l'accord PS-EELV propose que la BCE puisse "racheter" des emprunts d'Etat. Racheter ou acheter ? Ce n’est pas du tout pareil. Car s’il s’agit de racheter, j’en déduis que l’option du prêt direct de la Banque Centrale Européenne aux Etats est donc écartée par ce texte ! Autre bizarrerie : L’audace d’un projet de taxation des transactions financières ! Cela sonne clair comme une bonne revendication de la gauche. A regarder de près. Mauvaise surprise. N'est-il pas étonnant aussi que le texte propose de fixer à "0,05 %" une "taxe sur les transactions financières" ? Les négociateurs de l'accord ne savent-ils pas que le président de la Commission européenne Barroso a déjà proposé une taxe de 0,1% ? Ainsi l'accord PS-Verts propose de taxer deux fois moins les flux de capitaux que Barroso. Sans commentaire.
Il y a un autre sujet sur lequel l'accord fait moins que ce qui se fait déjà aujourd'hui. C'est l'école. L'accord signé par le PS et Europe-Ecologie dit que "L’acquisition d’un socle commun de savoirs et de compétences (lire, écrire, compter, cliquer) doit redevenir la vocation première de l’Education Nationale." Or l'article 9 de la loi Fillon de 2005, actuellement en vigueur, ne va-t-il pas déjà plus loin ? Le voici : "La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences. Ce socle comprend : – la maîtrise de la langue française ; – la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ; – une culture humaniste et scientifique permettant le libre exercice de la citoyenneté ;- la pratique d’au moins une langue vivante étrangère;- la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication." Mais bien sûr, « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer », c’est tellement plus… simple à comprendre quand on n’a appris qu’à « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer ».
Quant aux autres services publics, pourtant décisifs pour la réorientation écologique des transports et de l'énergie, l'accord ne prend pas position pour ou contre leur libéralisation et leur mise en concurrence. Il propose une "évaluation objective de l’ouverture à la concurrence". A notre avis cette évaluation est déjà faite par les luttes qui se déroulent partout. Je rappelle que pour notre part au Front de Gauche, nous proposons de "protéger les services publics de la libéralisation et de la mise en concurrence". Et de "stopper toutes les libéralisations entreprises notamment dans les secteurs du rail, du courrier et de l'énergie." L’accord PS–Verts n’est guère avancé sur un point pourtant lourd de conséquences. C'est l’indécision discrète qui prédomine en ce qui concerne l'OTAN. Ce n’est pas un petit sujet, non ? L'accord propose d'"évaluer les effets concrets de la réintégration de la France dans l'Otan". Ah ! Vous n’êtes pas au courant déjà ? Vous n’avez pas de parlementaires aux commissions de défense des deux assemblées ? Et quand bien même ! Vous n’avez pas d’avis politique sur la question ? Non. Ils vont « évaluer ». Ce qui montre que le lobby atlantiste est plus discret mais plus efficace que celui du nucléaire pour aider à écrire les textes… Le Front de Gauche qui ne subit pas cette influence propose tout simplement que la France se retire de l’Otan.
Pour ne pas rester sur une note déprimante, je viens sur une dimension de projet lié au thème. La transition énergétique est une idée radicale. Est-elle concrète ? Je veux ici relancer le débat général sur ce point. D’après moi, il n’est pas bon de se limiter à la question du nombre d’emplois en jeu selon les scénarios pro ou anti-nucléaire. Bien sûr que cela compte. Bien sûr que c’est décisif pour convaincre dans les deux cas. Mais ce n’est pas intellectuellement satisfaisant. Ce n’est pas le nombre d’emplois qui rend supportable un risque aussi majeur ou bien une décision aussi radicale. Sait-on faire autrement est une vraie question. Incontournable. Nous ne partons pas de rien dans ce domaine, faut-il le rappeler. L’association Négawatt met a notre disposition un formidable matériel de travail. Elle a présenté son nouveau scénario fin septembre de cette année. Cette association a été créée en 2001 comme un groupe d'expertises et de propositions sur la politique énergétique de la France. Ses travaux sont reconnus pour leur sérieux. Ils nourrissent nos réflexions de citoyens sans chercher à nous embrigader. Ses travaux comblent opportunément les faiblesses de la recherche privée mais aussi publique sur les économies d'énergie et les renouvelables
Négawatt reprend le triptyque "sobriété, efficacité énergétique, énergies renouvelables". Selon l'association, il est possible de sortir du nucléaire en 2033 et de couvrir 91% des besoins par les énergies renouvelables en 2050 sans remettre en cause l'essentiel du confort de nos sociétés modernes. Car le scénario 2011 a été construit à partir des usages et des besoins et non des ressources. C'est une grande différence avec les précédents scénarios. Cette différence permet de faire tomber la caricature facile de ceux qui accusent les partisans de la sortie du nucléaire de vouloir revenir à la bougie. Surtout, cela permet de situer les discussions et les critiques sur un terrain rationnel avec une exigence d’argumentation dans un domaine ou le péremptoire est trop souvent roi.
Le scénario présenté par Négawatt propose de donner à la France une contribution à la lutte contre le changement climatique à la hauteur de son impact dans la production de gaz à effets de serre. Le scénario de Négawatt reviendrait à diviser les émissions françaises de CO2 par deux en 2030 et par 16 en 2050, par rapport à 2010. Dès lors, les émissions de CO2 cumulées sur la période 2011-2050 seraient cohérentes avec les objectifs pour limiter la hausse moyenne de température de 2°C en 2100. L'association propose d'accorder une priorité absolue aux économies d'énergie. Car dans cette optique, l'énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu'on ne consomme pas. Cette idée peut paraître banale. On peut penser qu’il s’agit d’un simple a côté de la bataille centrale pour de nouvelles sources d’énergie. Il n’en est rien. C’est un défi global qui inclut une révision en profondeur de l’existant.
Le scénario 2011 estime qu'on peut réduire les besoins en énergie primaire des deux tiers d'ici à 2050 par rapport à aujourd'hui. Pour cela, il faut une politique très volontariste de sobriété et d'efficacité énergétique. Là est un gisement de responsabilité pour l’implication citoyenne. Rien que dans le bâtiment, Négawatt identifie une économie possible de 600 térawatt/heure, soit une fois et demie la production nucléaire actuelle. L'association parle d'une hausse progressive du nombre de logements mis en chantier de sobriété énergétique chaque année pour atteindre un million par an à partir de 2022. Mais pour isoler des logements de manière aussi massive, il faut des artisans et des salariés formés. Il faut donc des formateurs. Et il faut aussi des matériaux. Il faut les produire, les acheminer et ainsi de suite. Tout cela doit donc s'organiser dans le temps et dans l'espace. C'est un bon exemple concret de ce que devra être la planification écologique.
Ce qui me plait aussi dans ce document, c’est le grand angle de son approche. L'association prend en compte l'impact sur l'usage des sols et l'agriculture d'une relocalisation des productions et d'un recours importants à la biomasse. Il prévoit aussi une "anticipation de la fin des "fossiles faciles" à l’approche des pics de production". Il s'agit de limiter le choc que constituera l'épuisement des ressources de pétrole notamment et de l'explosion du prix qui la précédera. C'est aussi une question d'indépendance nationale. Pour cela, le scénario propose une utilisation de ces "fossiles faciles" progressivement limitées à certains secteurs, comme la pétrochimie ou la fabrication de matières premières industrielles, ou à quelques usages spécifiques comme l'aviation.
A partir du moment où, comme le prévoit ce scénario, on a réduit nos besoins en énergie des deux tiers, une bonne partie du chemin est fait. Le scénario Négawatt estime qu'avec un recours prioritaire aux énergies renouvelables, celles-ci pourraient représenter 91% de l'énergie utilisée en 2050. C’est essentiel ! Car le programme du Front de Gauche fait de la sortie des énergies carbonées l’objectif commun fondamental de la politique de transition énergétique. Négawatt démontre que c'est possible en expliquant qu'il est possible d'obtenir "un système énergétique français presque totalement décarboné malgré un arrêt maîtrisé et cohérent de toute production d’électricité nucléaire en 2033. Plus de nucléaire en 22 ans, presque plus de CO2 en 40 ans. Il y a de quoi s’enthousiasmer. A chacun de se construire un avis motivé sur la faisabilité d’un projet qui permet de discuter sur un terrain concret.
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce travail, je m’en doute. Comment pourrait-il en être autrement ? Tout ne m’a pas convaincu, vous le devinez. Ce document doit être discuté. Par exemple, Négawatt estimait auparavant à 684 000 créations nettes d'emplois à l'horizon 2020 les conséquences de son précédent scénario. Cette estimation est pour l'heure absente des travaux du nouveau scénario. Il en va donc de même pour la question, décisive, de la formation et de la qualification des métiers nécessaires. Voila un beau sujet de discussion qui devra évidemment associer les syndicats et les salariés. Et puis, les organisations politiques et leurs élus doivent aussi assumer leur rôle dans l'élaboration des politiques publiques.
Par contre, on peut aussi s'inquiéter du "bonus-malus" sur les équipements et de la contribution sur l'énergie proposée par l'association : qui paye ? comment font ceux qui n'ont pas les moyens de remplacer leurs appareils électroménagers par d'autres plus performants ? Et puis, sur certains sujets, il faudrait sûrement être plus volontariste que ne l'est l'association. C'est le cas du ferroutage où Négawatt ne parle que d'incitation au transfert modal alors qu'il faudra certainement en passer par la loi. Et bien sûr, il faudra aussi revenir au wagon isolé et subventionner le fret ferroviaire. Donc désobéir aux directives européennes. De cela, l'association ne parle pas.
Et la maîtrise publique de la production d'énergie et notamment d'énergie nucléaire dans la période de transition ? A mon avis, le scénario ne l'évoque pas assez clairement. C'est pourtant un élément absolument nécessaire que l’on veuille engager la sortie du nucléaire ou assurer dès maintenant au maximum la sécurité des centrales existantes. Un dernier point. Négawatt propose de grands parcs éoliens et photovoltaïques alors que nous plaidons plutôt pour une relocalisation de la production d'électricité au plus près des lieux de consommation.
Pour autant, à la lecture du document, l'impression qui ressort est claire. Puisque c'est techniquement faisable, tout est affaire de volonté politique. Et donc de mobilisation citoyenne pour imposer cet intérêt général. Pour que les citoyens se mobilisent, il faut qu'ils soient informés, qu'ils puissent débattre et décider. Le scénario Négawatt a aussi un mérite essentiel à mes yeux. Il insiste sur l'importance de l'anticipation et de l'organisation de cette transition. L'association propose "une grande loi d'orientation" conçue entre l'Etat, le Parlement, les syndicats et le patronat, les collectivités locales et des associations. Au Front de Gauche, nous retenons une méthode proche, et nous lui donnons un nom : la "planification écologique". Avantage de notre méthode, elle est ne limite pas l’action à un seul épisode. La révolution culturelle et industrielle qui est a la clef devient une révolution permanente où la planification a un contenu démocratique et participatif constant.
Je reviens sur l’épisode du pédalo. C’est comme l‘orage. Je le sens venir de loin. J’ai bouclé mon interview au JDD avec méthode. Deux jours auparavant était également paru dans le gratuit « 20 minutes » deux pages d’entretien de même tonalité annoncé à la une sous le titre « je n’ai rien à marchander ». Mais, pour lire les gratuits, il faut prendre le métro. Et la presse payante par décret ne cite jamais la presse gratuite quoiqu’elle dise. Ce qui ne me dérange pas personnellement. Je savais parfaitement que la ligne des dirigeants socialistes est de ne répondre à rien. Leur but est de faire en sorte que toute discussion soit rendue impossible. Je m’attendais à une réplique par la bande comme j’en ai connue tant d’autres. L’air vibrait. Comme avant l’orage. De brusques bouffées de vent annoncent que l’eau bouscule tout en tombant au sol quelque part, on y voit mieux au loin car un effet de loupe se forme avec l’eau qui sature l’air. L’odeur ambiante se modifie. Il en va de même dans l’arène politique. Bien sûr l’orage est différent selon les niveaux de la strate où on l’observe. Sur la surface du web, c’est le déchaînement des tourbillons, dans l’audiovisuel c’est la large vague d’un jour ou deux, dans la presse papier la résurgence peut prendre plusieurs jours selon l’angle que l’actualité lourde impose. L’épisode burlesque entre socialistes et Verts de l’accord sur le désaccord puis du désaccord sur l’accord a évidemment submergé ma vaguelette. Les mouches ont changé d’âne.
J’analyse la circulation de l’information et de l’image comme un processus de percolation. Le milieu est plus ou moins résistant à la diffusion d’une info. Le format et la compatibilité avec les clichés dominants sont décisifs. Le format ? Bref, vite identifiable. Le contenu ? Proche d’une évidence pour être très vite identifié et facile à répéter sans explications. C’est la logique du zapping. Le zapping ce n’est pas seulement un geste sur une télécommande. C’est un format. C’est devenu un genre. Ce n’est donc surtout pas une simple forme d’expression, c’est un contenu à soi seul. Ce qui est montré est censé être évident. On est censé comprendre du premier coup. Sinon c’est qu’on est « out ». Le zapping contient un pouvoir d’injonction très fort. Nous-mêmes, sur le site « place au peuple », nous utilisons cette technique avec beaucoup d’efficacité. Jamais une technique de communication ne vient du néant. Elle est toujours une résonance avec son contexte social et culturel. Et elle lui procure, en retour, de nouveaux instruments qui le conforte. Du coup il y a une pensée zapping, des procédés zapping, dans la communication en général, quel que soit le sujet. Le dire ce n’est pas juger. Seulement constater. La dynamique interne du zapping est forte. D’une situation est tirée une scène, d’un texte est extrait un mot ou une phrase, puis la boucle se met en place qui raccourci encore le message. Le raccourcissement du format signale une sorte de connivence créée avec celui qui le reçoit dans le registre : « je n’en dis pas plus, on se comprend » ou « vous voyez ce que je veux dire ».
Je ne peux donc pas me sentir surpris par le traitement qui m’a été réservé quelques jours à propos de mon expression « capitaine de pédalo dans la tempête ». Comme la flèche porte, il est normal qu’il y ait une riposte. Mais qu’elle est sauvage ! Qu’est-ce qu’elle révèle comme arrogance ! Pourtant, la violence de cette riposte, le flot d’injures cent fois plus dures que mon bon mot, ne semble pas émouvoir la bonne société. Y compris quand des mots me sont attribués qui ne sont pas les miens, nul ne s’en émeut. Voilà qui est encore un sujet d’étonnement autour de moi où se trouve de ces incurables naïfs qui croient que la partie se joue entre gens de bonne foi avec des arguments rationnels. Il leur reste à admettre l’évidence : l’opinion de ceux qui me condamnent est faite avant cela. Dans ce choc, ils trouvent une occasion de signifier leur allégeance, rien de plus. Quant au système qui relaie et répercute jusqu’à la nausée : il est disponible. Les sondages lui ont dit qui est le prochain maître. Tout se réorganise autour du nouveau futur pivot source de toutes les mannes et prébendes. Celui-là ne s’est-il d’ailleurs pas auto-couronné à la une de « Libération » sans provoquer une seule remarque : « Je ne suis pas un contre-président, je suis le prochain ». Voilà, c’est simple ! La campagne électorale, le débat, les désaccords de programme, les polémiques, tout est vain puisque tout est déjà dit. Ne peuvent s’opposer à cette évidence que les fous ou les agents de l’ennemi mauvais perdants. La technique de combat des dirigeants socialistes se résume à cela. C’est rustique mais efficace. Pas besoin de réfléchir, pas besoin de comprendre, il suffit de répéter et de prendre des postures. Juste savoir « lire écrire compter et cliquer » en quelque sorte ! Que le candidat socialiste ait dans la même semaine envoyé aux oubliettes le programme de son parti, se soit officiellement converti à la politique de rigueur, ait refusé obstinément tout débat public et toute proposition de sortie par le haut à propos du nucléaire, qu’il n’ait rien à dire sur l’extrême-droite au gouvernement en Grèce, tout cela n’émeut personne. Il faut se taire et aduler. Sinon on fait « le jeu de la droite et de l’extrême-droite ». Qu’on ose le dire tout haut vaut immédiate curée. Car mon entretien avec le JDD ne porte que là-dessus, en plus de ma critique de la politique économique de la droite et en raison d’elle. La réplique socialiste est incapable d’y répondre. Elle se concentre donc sur la posture. Je le comprends, encore une fois, c’est de bonne guerre. Même si c’est très pénible de se faire injurier personnellement avec une telle violence par des personnages parfois aussi discutables dans leur proximité au Sarkozysme que Jack Lang.
Tant que c’était Moscovici à la canonnade, je comprenais qu’il faisait son travail de campagne. Certes, je n’aime guère cette façon de dénoncer mes « outrances » en en commettant de bien pires contre moi. Et même de m’attribuer le fait d’avoir « dénoncé Hollande comme homme du système » oubliant que cette phrase n’est pas de moi mais de Martine Aubry. J’en déduis que c’est son rôle dans la campagne de faire le méchant. L’arrivée des autres m’a d’abord étonné. Que venaient-ils faire dans cette picorée ? Puis je me suis souvenu que nous étions alors en pleine période où Hollande constituait son cabinet de campagne. Je connais la maison. Les marquis se montent sur les pieds pour être placés, surtout ceux qui ont à se faire des reproches. Mais passé ce moment de jubilation amusée avec la certitude d’avoir piqué un point sensible, j’ai bien vu que je devais considérer la charge d’un autre œil. En fait chacun d’entre eux tient un discours qui atteint plusieurs objectifs. D’abord se mettre en valeur comme ardents dévots du chef. Ensuite me flétrir. Cela avec assez d’énergie pour contenir les pertes en ligne dans ma direction que leur inepte orientation politique provoque et que mon interview sollicite. Troisièmement faire passer Hollande pour une victime au moment où par leur bouche, il insulte et se défausse. Pourtant l’interview porte autant sur la droite que sur lui. C’est donc de propos délibéré qu’ils choisissent de se fixer sur mon bon mot. C’est efficace car plus personne ne leur demande rien quant à mes interpellations sur le fond. Notamment sur les deux questions de l’austérité et du référendum sur le nucléaire. Oui, c’est efficace. Sur ce blog même, certains commentaires prouvent la puissance de l’intimidation socialiste. La force des injures contre moi n’est même pas relevée. C’est un signe que le procédé s’est banalisé dans les esprits ! Parfois, certains m’interpellent même sur la « politique de petites phrases » ! Le monde à l’envers ! Six mille six cent signes de réponses sont réduits à une phrase et j’en serais l’instigateur ! En fait personne ne critique vraiment le fond de ce que je dis. C’est un effet étrange : on craint que la phrase fasse penser ceci ou cela. Et du coup cela finit par créer l’effet que l’on craint. La riposte socialiste a donc fait son effet sur le public qu’elle visait, celui du premier cercle du microcosme toujours prompt à la panique.
Mais j’ai trouvé aussi de nombreuses réactions en sens inverse, très satisfaites. Sur ce blog, maints apprécient de me voir secouer le cocotier. Et de même, en nombre, parmi les communistes pour le cas où quelques articles de presse vous feraient croire le contraire. Le ralliement de Hollande à la rigueur dans « Libération » n’a pas laissé tout le monde indifférent. Beaucoup, aguerris à la lutte, savent qu’on ne fera pas bouger le champ politique sans effort et qu’il est vain d’attendre des compliments de ses adversaires. Ils savent aussi de quoi il retourne. La Grèce, l’Espagne, l’Italie ne sont pas si loin. Partout le PS s’est aligné sur la rigueur, l’union nationale et tout le saint-frusquin de la « seule politique possible ». La direction socialiste en place est de cette eau. On ne la sortira de ce rail que de vive force en poussant au clivage dans son sein. Cela ne s’atteint pas par d’ineptes jeux d’appareils, danses du ventre enjôleuses et accord de compères. C’est parce qu’il y aura un mouvement vers nous que l’on changera la donne. Sitôt qu’aucune victoire ne sera plus possible en nous contournant, le système de la gauche turbulera et commencera à entrer en résonance avec l’ampleur des tâches à accomplir.
Cette opération est impossible à réaliser sans rallier à notre combat la masse de ceux qui pensent avec une exigence maximum et un scepticisme tout aussi maximum à l’égard de toute politique institutionnelle. Faire la révolution citoyenne ne relève pas des parties feutrées et convenues des congrès d’organisation. C’est une empoignade pour gagner la confiance. Or la confiance est rare à présent. Elle ne se gagne pas par les canaux de la politique à l’ancienne avec ses jolis clivages préfabriqués. Cette stratégie politique, c’est celle qu’exprime le contenu des ruptures prévues par le programme partagé. C’est celle que décrit mon livre « Qu’il s’en aillent tous ! ». Son niveau de vente en version poche me signale une réalité plus forte que les effets de meute contre moi. Il est vrai qu’elle se joue dans des couches de la société où l’indignation de la société de connivence fait hausser les épaules.
521 citoyenne21
L'hommage truffé de fautes de l'Elysée à Mme Danielle Mitterrand
Texte consternant commis par l’Élysée... Cette désinvolture et cette inculture affichée reflètent le style personnel du président Sarkozy. On a échappé à « Qu’est-ce que j’m’aperçois, Si y en a qu’ça les démange et Casse-toi pov’con ». La culture et l’aisance linguistique sont des ressources : pas de honte à ceux qui en sont privés, pas de respect pour ceux qui les gaspillent.
Journal de 22h sur Soir3 : sujet sur l'Argentine, 10 ans après, laudatif sur le bilan de la sortie de crise Argentine
interview du ministre de l'économie Argentin, qui prone de relancer l'économie avant de s'occuper du reste, et propose une politique de relance, de dévaluation et de protectionisme modéré...
Apparemment cette position est maintenant soutenue par plusieurs économistes US comme seule solution pour s'en sortir en Grèce (mais aussi aux US ?)
Que de chemin parcouru en si peu de temps !
Pour nous remonter le moral, Quelques échos de terrain (enfin mon terrain). En un week-end, 5 voix de gagnées pour le Front de Gauche, de personnes qui voulaient voter Hollande au premier tour, par peur de l'épouvantail Le Pen (amis, famille...) + 3, la semaine dernière à mon boulot. Juste avec ces arguments :
- Voir la Grèce et de l'Italie pour connaître ce qui nous attend demain avec Hollande, leur pote du PSE.
- Une fois Hollande élu, il risque de ne pas pouvoir rester les 5 ans de son mandat, vu qu'il ne prendra pas plus que les autres "le taureau par les cornes" et que rien n'est prévu dans son programme qui montre un autre chemin que ses copains.
- Avec la pression de Goldman Sachs et des agences de notation, Hollande giclera bien avant d’atteindre la fin de son mandat. Donc le vote Hollande c'est de la "poudre de perlimpinpin"
- Ce qu'ils ne veulent pas aujourd'hui en votant contre sarko, risque de leur être retourné en pleine figure dans pas si longtemps
Ces arguments, accompagnés de quelques vidéos : : http://www.dailymotion.com/video/xmcef9_goldman-sachs-les-nouveaux-maitres-du-monde_news
Plus quelques autres sites acquis à notre cause (les atterrés : http://atterres.org/) ou encore l'article de Serge Halimi dans le Monde diplo : http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/HALIMI/46895 ont eu raison de leurs dernières résistances.
Ce que je veux dire...c'est qu'il est évidemment indispensable de chercher des arguments très pointus pour étayer notre cause, mais que parfois quelques "flashs" suffisent à faire basculer dans notre camp, quelques personnes qui ont le cœur à gauche. Parce que pour ceux-là (et je les crois nombreux), c'est le Hollande par défaut qu'ils avaient l'intention de voter.
Alors petit travail de fourmi (la goutte dans l’océan..)...et je vais continuer. C'est là que je me suis rendu compte que nos idées portent vraiment et qu'il suffit d'un petit coup de pouce pour grandir jusqu'à la victoire.
@brelge et J-Luc Mélenchon
Les banques viennent faire des prises en pension à la BCE régulièrement : elles refinancent leurs créances à court terme. Pour prêter à long terme, elle font une péréquation (équilibre actif-passif) entre leurs ressources à moyen - long terme et ce qu'elle prêtent à moyen - long terme.
A ceci près qu'elles doivent respecter un ratio prudentiel (dit ratio cooke) imposant un certain capital détenu en titres "sans risques" (genre emprunts d'Etat AAA !) ou en tresorerie pour faire face aux prêts qu'elles opèrent. Elles ont donc un effet de levier de l'inverse du ratio cooke.
Pour résoudre le pb de la France, il suffirait de lancer un grand emprunt national, chaque fois qu'il y a échéance de remboursement pour la France. Petit à petit, la dette de la France serait détenue par les Français. Cet emprunt pourrait être souscrit par les comptes d'epargne des Français, ou les contrats d'assurance vie (placés sous la forme de dette de l'Etat Français), et pour encourager ce processus, on pourrait imaginer qu'il soit net d'impôts.
Ainsi, avec un tel système, les français pourraient se débarasser des "investisseurs internationaux", qui notent la France comme une vulgaire entreprise. Comme le font les japonais qui détiennent massivement la dette de l'Etat japonais.
Une telle solution ne serait pas plus risquée pour nous simples citoyens : en effet, laisser la France continuer à dépendre des marchés financiers est suicidaire et peut conduire à encore plus de débâcle, ce qui est très risqué pour notre économie. Les gérants de nos comptes d'épargne investissent déjà notre épargne sous plusieurs formes(titres obligataires, actions...) sur les marchés financiers, et nous ne le maîtrisons pas.
Cela n'empêche pas de compléter cela par une politique fiscale énergique (paradis fiscaux...)
Mais cette solution pourrait être une alternative intéressante dans le climat économique et les discours politiques des uns et des...
Remarquable billet, comme d'habitude.
Jusqu'à présent, la campagne de Jean-Luc Mélenchon est quasiment un sans-faute (avec seulement, peut-être, l'exception du dernier chapitre de Qu'ils s'en aillent tous !, consacré à la Chine considérée comme un partenaire privilégié ?). Il pourrait reprendre à son compte le mot de Nicolas Poussin, ce grand peintre français : « Je n'ai rien négligé. »
Le présent billet a pour seul but de signaler (mais cela a sans doute déjà été fait ici même ?) l'existence du site manifestepourundebatsurlelibreechange.eu qui a été fondé par plusieurs économistes « hétérodoxes » (autrement dit honnêtes et compétents) parmi lesquels Jacques Sapir, Emmanuel Todd, Philippe Murer et Jean-Luc Gréau.
Fatigués des sondages truqués que la médiacratie prétend nous imposer, Emmanuel Todd et Philippe Murer ont payé de leur poche deux sondages à l'IFOP. Les résultats sont édifiants : près de 65% des Italiens, Espagnols et Allemands sont favorables au protectionnisme ; 65 % des Français demandent du protectionnisme, si possible européen, français sinon. Ce qui montre bien que l'ensemble des médias mainstream nous ment effrontément en prétendant que le libre échange est voulu par la majorité.
http://manifestepourundebatsurlelibreechange.eu/?s=sondage
Naturellement, les médias mainstream se sont bien gardés de donner de l'écho à ce sondage scandaleusement non truqué (un comble !). C'est au hasard d'une recherche sur le nom de Jacques Sapir que je suis tombé sur le site ! Sans commentaire… Au fait, pourquoi Jean-Luc Mélenchon ne ferait-il pas monter en puissance, dans ses interventions, le thème du référendum d'initiative populaire (sur le libre-échange) que ces économistes préconisent ?
Allez Jean-Luc !
Je suis ravi que de tels personnages aient encore une voix dans ce monde de fous... A mort les idées, les débats : on se conspue, s'écrase allègrement à coup de discours bien léchés et de cours de communication. Ce sera à qui aura le plus beau costard, la meilleure diction ou le plus gros portefeuille de "copains"... Marre de ces caricatures d'eux-mêmes ! Il n'y a plus de retenue, de réflexion : on veux des intellectuels, des gens cultivés et humains, qu'on ne nous prenne plus pour des truffes. Je vous remercie ici M. Mélenchon, car à chaque fois que je vous vois ou vous attend, ça me fait du bien (vous êtes ma thérapie). Par dessus tout, je suis particulièrement abasourdi par cette montée d'instinct de mort, ces peurs, ces jalousies, ce qu'il y a de plus obscur en nous et qui nous divise. On a tout fait pour en arriver là : j'ai dans mon entourage, et en peu de temps, des exemples abominables de ressentiments à l'intérieur même d'une association pour laquelle je travaille. Ma crainte ? Que cela laisse des traces. Des débats internes sur la laïcité : merci M. le Président, où l'art de foutre en l'air les évidences ! Des gens crèvent bordels, sont dans la mouise la plus totale, se battent et se ramassent encore... Nous avons eu à faire dans un cadre professionnel aux sbires placés par le gouvernement : "les gros mangeront les plus petits" dixit un des pantins en question. Comment ne pas s'offusquer ? Et bien on se décourage pas, on se fixe des objectifs simples de survie et on serre les fes..s car c'est sûr, ces gens ne sont que de passage...
Bonne continuation !
Dans un ouvrage sur "le scandale des biens mal acquis" des chefs d'Etats africains en France, à paraître jeudi, un proche d'Omar Bongo affirme que le défunt président gabonais a "contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. Face à ce nouveau scandale de corruption financière et au regard des grandes avancées judiciaires de l'affaire Karachi, ne nous étonnons pas si le fusible Sarkozy saute en plein vol tandis que la crise économique s'aggrave. Et ne faisons pas les étonnés si demain on nous propose un autre fusible décrétée par la propagande élyséenne " plus présentable " en la personne de M. Fillon. Préparons-nous à un coup de théâtre médiatique et à la longue campagne d'intox qui s'ensuivrait pour mieux nous refiler pendant cinq années " un père la rigueur " faussement affable. Invisible pendant le quinquennat Sarkozy en tant que premier ministre, M. Fillon pourrait apparaître soudainement comme "neuf". Une vielle ficelle bien connue des vieux pouvoirs usés qui jouent psychologiquement sur la dramatisation médiatique pour mieux rebondir politiquement dans un contexte désespéré. Qu'est ce que cela changerait ? Un effet de surprise et un brouillage radar pour déstabiliser l'adversaire et le rendre inaudible. Trop occupé à parler de la forme de la campagne, les médias en oublieraient facilement le fond. Un enfumage général pour mieux renaître de ses propres cendres et nous faire perdre le contrôle du terrain. Hypothèse absurde ?
@Le Prolo de Briolo et Marj (550 et548)
Difficile de revenir sur ce que l'on croit, on peut s'attaquer aux malhonnètes sans être de gauche pour autant et être ambitieuse pour soi. Moi aussi j'ai entendu l'itw de Bayrou. A la demande d'Eva pour l'investiture à la tête de liste des européennes, Bayrou a ajouté que ce n'était pas lui qui décidait mais les militants. Eva a donc quitté le modem pour les Verts.
@à tous
"pourquoi les peuples ne résistent pas plus à la fin?"
Mais parce que les peuples suivent les médias. Pourquoi? mais parce que les militants ne leurs disent pas que les médias mentent. Pourquoi, mais parce que les militants ne veulent pas le voir.
Fin 89, aprés la chute du mur de Berlin, les pays de l'Est s'effondrent les uns aprés les autres.
En Roumanie, Ceausescu est fusillé après un semblant de procès. On me demande de rejoindre l'équipe de tournage à Bucarest et d'emmener des journaux et des magazines, beaucoup me précise-t-on (les Roumains parlent tous, ou presque, le français).
Les Roumains manquent de tout, nourriture, savon, médicaments etc. et ce qu'ils demandent c'est de pouvoir lire la presse libre !
Faut-il 20 ans de dictature pour que les gens s'aperçoivent que leur presse ment ?
Martin (554)
Oui affligeant que cette lettre indigne censée rendre hommage à une femme aussi digne. Bref, l'ecoeurement est à son comble pour beaucoup d'entre nous. Nous au moins, au Front de Gauche, en misant sur l'humain d'abord, on se donne une chance d'échapper à cette médiocrité. Que ceux et celles qui ont pour objectif de se débarrasser de ces pestiférés ne commettent pas l'erreur de voter utile pour le moins intègre des candidats censés représenter les valeurs de gauche, ils auraient à s'en mordre les doigts. Le seul candidat de gauche digne de ce nom c'est notre candidat et sa victoire effacera, avec grand soulagement, ces 5 années de platitude absolue et de régressions en tout genre !
Excellent post de Jo93 ! (555) Ca remonte à bloc et les liens fournis sont excellents! Merci
Effectivement les résultats des élections espagnoles méritent qu'on les analyse pour en tirer enseignement pour nous.
Mais d'abord il faut comparer le comparable,et avoir en tête les différences entre la France et l'Espagne.
1- L'Espagne qui est certes démocratique n'est pas une République, elle est composée d'autonomies qui comme leur nom l'indiquent sont autonomes et le jeu politique(droite gauche, bipartisme et multipartisme) joue à plusieurs niveaux,ce n'est pas du tout le même rapport que le rapport Etat /région en France par exemple: ceci veut dire qu'il faut regarder aussi le rapport des forces entre la gauche/la droite, le centre gauche /le centre droit à plusieurs échelles,celles des autonomies et celles de l'Etat, par exemple le PP est bon dernier en Euskadi,une des autonomies les plus riches.
2- L'Espagne n'est pas un état laïque, mais un état qui tend à la sécularisation, les vestiges très prégnants dans la conscience du peuple de quarante ans de fascisme tenu au pouvoir grâce aux USA, font que les vieux thèmes cathos, les questions "morales", servent souvent de clivage plus encore que les questions politiques. En France ces questions jouent mais ne sont pas déterminantes.
3- Les forces politiques ne sont pas tout à fait identiques, si le PSOE ressemble au PS, voir l'allégeance immédiate de Hollande dès son "triomphe" aux primaires, Izquierda Unida ne présente pas les mêmes atouts que le Front de Gauche, son programme et son candidat.
4- En Espagne le mouvement des indignés" a pris', en France la grave défaite de la mobilisation pour la défense des retraites nous paralyse.
Les Espagnols qui sont dans la rue ne votent pas, les Français attendent groggies des élections de plus en plus manipulées par les sondages et les think tanks, ils ne bougent pas.
Mélenchon ne gagnera pas par des tractations d'appareil, mais par notre lutte à tous de masse et de classe.
Eva a voté pour le bouquet energetique,comprenant le nucleaire, art n°36,avec europe ecologie,le ps et le droite europeeenne,le 25novembre 2009!l'article dit que le nucleaire aura un role important à moyen terme pour sortir du carboné!C'était aprés le sommet de copenhague sur le changement climatique!a noter que Dany le rose extremement pale etait pour aussi!Elle était aussi pour l'intervention en libye à 100% et pour l'intervention au sol sous mandat de l'onu!
quelqu'un pourrait il nous dire qui elle a reellement fait condammner au bout du compte?Leflochprigent peut etre!
SI Srko monte quand Hollande baisse c'est que les gens de droite qui en avait marre de lui commencent à etre repris par leurs vieux demons!
intervention interressante qd mme ce soir à c a vous :surtout quand vous avez signifié au typede F.inter que ça faisait 1/4 heure qu'il vous posait des questions sur les autres plutot que de s'interresser à notre programme!
Enfin,étrange cette attitude de l'ump qui envoit des missiles contre les 35 h;suicidaire ou premonitoire?Manoeuvre de coppe pour scier la branche de sarko ou clin d'oeil au FN?
Jo 93 555
T'es modeste. C'est un vrai raz de marée tes actions et docs, y a de quoi renverser les marionnettes,genre jeu de quilles,avec pourtant des kms de militantisme au compteur,j'avoue que le support internet est incontournable.La web-série commence bien à stalingrad,oui Résistance,merci.
Photo très belle de Danielle très bien entourée en manifestation. Superbe Hommage.avec le Communiqué.
Hold-up 559
Ton hypothèse tient du possible,surtout que les casseroles font un bruit assourdissant malgré l'impunité du monarque quinquénal, je pense aussi que :comme les situations en France et en Europe vont s'aggraver,les pouvoirs financiers à la manoeuvre anti-démocratique pourraient jeter l'avocat d'affaires et des affaires dans son premier job, tout est possible avec eux,le pire est en marche, et à leurs yeux les élections en France sont un gros morceau à avaler.
La Résistance est debout et est prête.
@ Jo93 (555)
@ Steph (563)
On peut se demander si Jean-Luc Mélenchon ne se trompe pas de cible en désignant comme coupable la finance internationale. Pour celle-ci j'éprouve la plus totale aversion ; mais en l'occurrence, elle n'est que l'instrument dont se servent les technocrates (libéraux, pour ne pas dire hayekiens) de la BCE pour déposséder les États de la zone euro de leur souveraineté politique. Après l'Espagne et l'Italie, c'est maintenant le tour de la France. Le chantage est le suivant : « Ou bien la France accepte de confier à Bruxelles l'élaboration de son budget, et donc de sa politique ; dans ce cas la BCE interviendra pour racheter de la dette française, permettant ainsi à votre pays de garder maintenir la tête hors de l'eau (au moins provisoirement). Ou bien la France refuse d'obtempérer et la BCE s'abstient de l'aider, laissant donc exploser le taux auquel elle emprunte sur les marchés. »
On remarquera que la finance internationale, par la voix de Londres (la City) et de Washington (Wall Street), demande à la BCE de racheter les dettes des différents pays européens (comme le fait la FED pour la dette des USA). Elle n'est donc pas l'ennemi numéro un, dans ce cas précis.
Je n'ai fait ici que résumer très sommairement l'analyse très claire (et plutôt terrifiante) d'Alexandre Delaigue*** sur son blog.
Peut-être Jean-Luc Mélenchon aurait-il intérêt à concentrer son tir sur la BCE, institution bien réelle d'où provient actuellement la plus grave menace, plutôt que sur « les marchés », entité insaisissable qui finit par provoquer la lassitude puis la résignation de ses adversaires. comme on disait en 1792 : « La Patrie est en danger ! »
*** A. Delaigue lui-même reprend une analyse beaucoup plus détaillée de Jacob Kirkegaard (en anglais). Voir le lien sur le site du blog Econoclaste.
Bonsoir à tous,
Voici une infographie simple et efficace mettant en évidence les liens entre certains technocrates européens de premier plan et la banque Goldman Sachs.
Ce matériel pourrait être utile pour appuyer certaines argumentations : mieux vaut parfois un petit dessin qu'un long discours !
Ce que le vote du 25 novembre 2009 au parlement européen a surtout permis d'entériner, c'est l'extension au monde entier d'un marché des "droits à polluer" qui n'existait qu'à l'échelle de l'UE. Confirmant ainsi l'analyse de Marx sur le capital et la marchandisation. Outre Mme Joly et d'autres figures de proue européennes écolos, la quasi totalité des députés se sont prononcés pour, le groupe GUE se divisant.
Sur l'Espagne, il faut analyser. Pour ma part, le fait que le PSOE au pouvoir depuis 2004 a réagit de la façon que l'on sait depuis la crise majeurre de 2008 me semble suffisant pour expliquer l'effondrement électoral de ce parti, l'invocation des années (bien réelles) de faschisme me semblent un peu courte en cette matière. D'autant qu'il n'y pas un vrai raz de marée de droite ou d'extrême droite. UI et UPyD, dans l'ordre croissant progressent plus en voix que le PP. Réflexion à poursuivre...
Enfin, la baisse dans les sondages d'Hollande suite au tapage médiatique mais aussi cet instant de succès des primaires, on peut légitimement se demander si, comme la candidature S.Royal, la baudruche commence à se dégonfler à force de produire de la guimauve face à un gouvernement de combat. Les petits arangements entre amis avec EELV dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils n'ont jamais rencontré l'enthousiasme des classes populaires.
@ Jo 93 (23h)
Plus quelques autres sites acquis à notre cause (les atterrés : http://atterres.org/) ou encore l'article de Serge Halimi dans le Monde diplo : http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/HALIMI/46895 ont eu raison de leurs dernières résistances
Désolé Jo, mais sous réserve d'inventaire, je n'ai jamais entendu ces structures "acqises à notre cause", "les économistes atterrés", "le monde diplo", etc. prendre clairement fait et cause pour Le Font de Gauche.
L'exemple de la faiblesse des gauches radicales dans les autres pays (Grèce, Espagne, Portugal...) semble les réduire à un fatalisme de l'impuissance et donc à un non-engagement dans la bataille politique qui, personnellement m'"aterre" ! Voilà aussi pourquoi je ne comprends pas le sens de votre dernière ligne "...ont eu raison de leur leurs dernières résistances".
Question : Y'a-t'il des contacts suivis entre le Front de Gauche et tous ces économistes anti-libéraux souvent affirmés comme "militants" ? Pouquoi participent-ils si peu à nos groupes de réflexion? Pourquoi des militants ou des proches du Front de Gauche sont-ils, la plupart de temps, absents de leurs débats ou forums? Pourquoi cette apparente porosité, pour ne pas dire cette ignorance réciproque entre notre mouvement et ces cohortes d'intellectuels engagés qui partagent pourtant les mêmes analyses que nous. C'est incompréhensible !
Si quelqu'un possède des informations pour expliquer ou corriger ce constat amer, je suis preneur. Merci !
@ Vaillant (560)
"pourquoi les peuples ne résistent pas plus à la fin. Mais parce que les peuples suivent les médias. Pourquoi? mais parce que les militants ne leurs disent pas que les médias mentent. Pourquoi, mais parce que les militants ne veulent pas le voir."
Si c'est le cas, il faut rectifier le tir. Il est impératif que les militants disent au peuple la vérité sur les mensonges des médias, puisque visiblement ils sont encore nombreux à ne pas voir ce qui se trame. Mieux vaut un peuple bien informé, capable de défendre ses intérêts après coup, qu'un peuple mené en bateau, qui se range par résignation du côté de leurs bourreaux, en pensant qu'il n'y a pas d'autres issues que de se serrer la ceinture !
Pour ma part, c'est grâce aux blogs citoyens sur le net que j'ai commencé à comprendre l'arnaque il y a 6/7 ans. A présent, je ne crois plus rien des versions officielles, je passe tout à la moulinette du web. Cela prend du temps et tous les citoyens ne sont pas prêts ou ne peuvent pas prendre le temps de tout décortiquer. Il y a aussi ceux qui ne veulent pas croire que ce soit si machiavélique et qui pensent que tout n'est qu'exagération et que le monde ne va pas si mal et qu'il suffira que tous fasse un effort pour redresser les comptes. Le plus grand service qu'on puisse leur rendre est de ne pas les laisser dans l'illusion, dire la vérité crûe, leur faire comprendre que la situation est périlleuse, enfoncer le clou bien profondément quitte à leur faire peur (dans le sens obtenir une réaction, guidée par l'instinct de survie). Avoir la trouille est souvent un bon déclencheur pour se préparer à se défendre et à contrer toute cette machinerie !
Une idée:
"donner du sens à la rigueur" ou "donner du sens à la misère" ?
@vaillant
Je me rappelle même les termes exacts de Bayrou à cette interview : Eva Joly lui aurait dit quelque chose comme : "à mon âge, c'est la tête de liste ou rien du tout "
Comme Bayrou a répondu que ça ne se passait pas comme ça et que EEVL a proposé la tête de liste, elle serait partie chez les verts...
@Le prolo
J'aurais aussi souhaité une réponse d'Eva Joly qui n'est jamais venue. D'autre part, le fait qu'elle ait "flirté" avec le Modem (comme ont repris les journalistes) est, par contre, une réalité qui peut être prouvée en reprenant les faits de l'époque.
Je te conseille une petite recherche sur le net, c'est pas compliqué...http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11345
Comme disait un ancien du blog (et sans être paranos), il ne faut pas être naïfs, la politique, ça n'est pas le monde des "bisounours"!
Jean-Luc, je viens de voir la vidéo de la place Stalingrad: sais-tu que tu ressembles à de Gaulle, dans sa gestuelle et sa façon de s'exprimer, d'aranguer la foule ? Tu es le seul à notre époque à savoir faire ça, à faire passer dans tes discours le souffle de l'Histoire! Bon, ça fait un peu groupie, mais j'assume...!
C'est une grande dame qui vient de nous quitter, bien plus écoutée et respectée à l'étranger que dans son propre pays... Et ça, c'est triste!
"Le Peuple doit être informé, et alors il bougera". Ah bon!?! Si je regarde mes plus proches voisins, je peux vous garantir que vous avez tout faux! Ici on est loin de Paris, loin des grandes villes qui brassent les populations et ouvrent l'esprit. C'est la campagne, la vraie, celle ou ne comptent que le travail et le chacun-pour-soi. Arrivée ici il y a un an, les seuls qui m'ont aidé: un Portugais et un Espagnol, immigrés comme moi. Pour tous les autres, je peux crever la gueule ouverte, s'ils le peuvent ils m'enfonceront encore plus (ils le font d'ailleurs en refusant de me donner du travail). "Dégagez-moi tous ces étrangers!" a dit Mr le Maire l'autre jour! J'avais choisi ce pays parce que c'est la seule région qui a toujours été à Gauche et ou le PC est encore très fort. Mais seulement très fort pour eux, entre eux... D'ailleurs, Hollande a fait 93% aux Primaires, pas pour son bilan (catastrophique!) à la tête du Département, mais parce que, comme avec Chirac, avoir'un de chez nous" à l'Elysée, ça peut rapporter gros! Alors, "informer le Peuple".....
Bonjour à toutes et à tous,
Je reviens vers vous pour redire ce que j'ai proposé hier de tous envoyer un mail à Eva Joly pour qu'elle rejoigne le Front de gauche et qu'elle prouve que ce qu'elle dit ou pense est dans l’intérêt de la France et espérer une réponse qui à mon avis ne viendra pas. Mais si je me trompais je vous laisse entrevoir les perspectives et le nouvel élan que cela pourrait entrainer. Au delà du Front de gauche une nouvelle France pourra se redessiner et pour la première fois nous pourrons sortir du "blanc bonnet et bonnet blanc".
Vive la VIe République
Si personne ne l'a encore fait je conseille cet article sur la "grande probité intellectuelle" de NS: http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/
Bonjour à tous,
Certains se demandent ici -e t à juste titre il me semble- pourquoi EELV ne négocie qu'avec le PS, et pas avec le FdG (voir également le billet de Stéphane Lhomme, ex-candidat à la primaire d'EELV, à ce sujet:)
Or j'ai eu connaissance d'un email que Cécile Duflot a envoyé aux membres et sympathisants d'EELV qui dit clairement que c'est le FdG qui n'a pas répondu aux appels d'EELV; je la cite :
"Le Front de gauche, malgré des sollicitations lors de nos Journées d'été et un appel public à l'occasion de la Fête de l'Humanité, n'a pas souhaité participer à ces discussions. "
J'avoue que cela m'interpelle, et j'aimerais comprendre...
bonjour,
souvent Jean-Luc Mélenchon nous demande de résister !
il a parfaitement raison.
sur sa dynamique de progression dans les sondages, on est à 7 % et je pense qu'il y a encore de la marge.
de plus les candidatures anti-système tellement proches des notres à l'instar de Poutou, Arthaud,Chevenement permettent de montrer que nous sommes plus proches de 9% et donc très près de passer la barre d'un score à deux chiffre pour une élection de ce type. çà resterait historique par rapport au score de 2007 de 1.93%.
ceci démontre deux choses !
1/ le fait de s'éloigner du concept de vote utile (futile) nous grandi en nombre d'électeurs ! on ce dit que nous avons réellement un programme, un projet et que le PS Libéral ne nous impressionne pas. la confiance s'installe.
2/ la valorisation d'une vrai gauche, sans complexe et rassembleuse peut ramener des gens de différents partis de "contestation" (y compris au FN, où il y a des électeurs de gauche votant contre le bi-partisme.
le rassemblement Front de gauche reste le choix de 1er tour pour réelllement affirmer la lutte contre les affairistes, le recul social, la défense du service Public, et surtout la réalité pour tout les petits partis d'avoir une 6eme république plus juste électoralement parlant.
Courage et force de résistance.en nous parlant de vote utile le PS essaie de nous étouffer électoralement parlant car il sait que notre force de premier tour donnerai une signification toute différente de la victoire ou non de 2eme tour.
cordialement
@ 529 hêtre_cyprès
Pourquoi faut il que je découvre les lumières qu'elles portaient et qu'alors je m'incline d'une minute de silence pour cette voie que l'on découvre quand une lumière vient de s'éteindre et que les médias nous jouent la scène ?
La Vie n'a pas de prix, ni de juste prix, ni de petit prix.
Votre culture ne regarde que vous. Il n'est jamais trop tard pour découvrir les belles choses, et même les lumières.
Pourquoi avez vous écrit cela ? Je ne comprends pas la valeurs que vous donnez à la vie.
Pour Madame Danièlle Mitterand, je vous propose de regarder de plus près ce qu'elle a fait, ses convictions, ses engagements. Si vous n'en avez pas le temps, les différents messages déposés sur ce blog devraient suffire à vous éclairer.Croyez moi, ce n'est pas un effet médiatique.
J'aime bien ce que nous dit jo93, l'opinion est en train de basculer. Cela ne se traduit pas encore dans les sondages... blabla. Et ce n'est pas simplement un score à deux chiffres c'est à dire 10.00% qu'il faut mais beaucoup plus. C'est ce qu'on a appelé l'effet Bayrou (en 2007) car à partir du moment où Hollande n'apparait plus comme le vote utile à gauche, il faut un autre vote utile et une accélération va s'opérer.
Ce qui freine actuellement c'est la bourre que se mène les partis du front de gauche entre eux chacun voulant marquer son territoire. Je le vois bien avec la préparation de la venue de Jean-Luc Mélenchon dans l'Allier le 6 décembre. Voir par ailleurs l'article de Sylvia Zappi déjà évoqué ici. Ce qui va être déterminant c'est la mobilisation à la base des "sans grade", dans les assemblées citoyennes (très bien le 4 pages avec dessins), les gouttes d'eau à la Jo93, le travail de fond. Il y a une attente forte : 600 participants au meeting du front de gauche à Clermont avec Marc Dollez, André Chassaigne, Marie-Pierre Toubhans certes que des vieux.
Si notre peuple se mobilise dans ses profondeurs, alors tous les calculs politiciens à la papa, seront balayés.
Une attention particulière doit être apportée dans les familles aux jeunes. Nous avons tous des enfants, des petits enfants des neveux, des nièces, sensibilisés à ce qu'expriment les indignés. Etablissons les uns et les autres cette liaison que le front de gauche de sommet est incapable de réaliser. Car ce que nous construisons ne s'arrêtera pas à 2012 et il appartiendra à la jeunesse de prendre le relais. 2012 peut être le début de ça surtout si Eva Joly jette l'éponge (son porte parole vient de démissioner) : voir sondage de l'HD
Y'a du rififi chez les verts ! Eva Joly a refusé de dire sur RTL si elle appelerait à voter pour Hollande au second tour. Après avoir traité FH de marionnette, elle commence à être très méchante avec les sociaux libéraux.
Du coup son porte parole a démissionné et Conh-Bendit condamne sa ligne politique.
Tout ça n'est pas grave. Les électeurs verts peuvent sans problème demander et obtenir l'asile politique au Front de Gauche. Ils seront les bienvenus et seront à l'aise. Il n'y a pas grand chose à attendre et même, disons le, rien du tout, d'un appareil qui accepte la dictature des marchés.
Et puis, ils ne seront pas les seuls à nous rejoindre. De nombreux "déçus du socialisme" vont bientôt passer au Front de Gauche avec armes et bagages.
Plus que jamais le Front de Gauche doit être très ferme sur sa ligne politique. Un oasis indispensable de radicalité dans un océan de mollesse, qui attirera à lui tous les démocrates progressistes. C'est l'intransigeance inconditionnelle et rien d'autre qui permettra au FdG d'être au second tour.
Eva Joly est en train de faire éclater le système. Elle a le privilège de mettre en évidence le désaccord entre les chefs et la base. Elue, elle a été écartée de l'accord Vert / Ps.
Va t elle rameter ses troupes ou partir la fleur au fusil et se faire dégommer par l'appareil politique ?
C'est une personnalité civile qui entre en politique, vont ils lui barrer la route devant la jurisprudence que ça représente ?
Va t elle être capable de quitter son personnage de juge et de justicier pour celui de la politique ?
Ce matin tirs d'artillerie lourde sur Eva Joly. Elle a osé dire qu'elle ne savait pas si elle votera Hollande au deuxième tour de la présidentielle. Crime de lèse majesté. Le pédalo a une voie d'eau et commence à prendre de la bande. La médiacratie se déchaine, prouvant que le Capitaine est bien le candidat du Capital.
Il faut remarqué que Eva Joly ne marchande aucun siège de député ou de ministre, elle est plus libre pour exprimer ce qu'elle pense réellement de l'accord de son parti avec les socialistes.
Résistance.
En Espagne (mais ce serait vrai ailleurs) une partie seulement des indignés a compris/décidé qu'il fallait s'attaquer aux causes de leur indignation et que pour cela il faut un pouvoir législatif, un pouvoir exécutif au service du peuple. La coexistence de l'indignation ET d'un rejet total non pas des libéraux, mais de tous les politiques est un problème auquel nous sommes aussi confrontés.
Les projections des voix en sièges ne montrent qu'une partie de l'iceberg d'injustice d'un système électoral (comme l'espagnol, mais encore plus comme le nôtre ou le britannique ou l'états-unien).
Un système électoral inique n'est pas inique seulement au moment d'attribuer les sièges après l'élection (avec x% des voix un parti A récolte 1,5 x% des sièges et avec y% des voix un parti B a seulement y/4 % des sièges).
Un système électoral inique pervertit totalement la sincérité du vote.
Les citoyens, sachant que le système va minimiser injustement leurs voix, se détournent du vote selon leurs convictions, soit vers un canasson donné placé, soit vers l'abstention.
Les marchands de médias et de sondages aggravent le système dans une spirale qui détruit la démocratie.
Un système électoral inique le peuple !
Un système électoral inique doit être cassé pour que renaisse la démocratie.
Eva Joly dit en creux, très creux, que ses "amis" verts qui ont négocié avec les socialistes sont du même bois dont on fait des marionnettes et qu'ils sont prêts à perdre leur âme pour des strapontins.
La probabilité est que la suffisance socialiste aidée par les médiacrates, va conduire à une telle pression auprès des apparatchiks verts les Duflot, Jadot et autres Cohn-Bendit, qu'Eva Joly va non seulement être isolée mais probablement désavouée. Chets les écolos, ceci est possible, ils en sont capables.
Conclusion, dans les semaines qui viennent, EELV n'aura plus de candidat et chacun choisira ses préférences, les apparatchiks iront chez Hollande, et les autres dont Joly pourraient rejoindre Jean-Luc Mélenchon.
En d'autres termes, l'implosion verte, merci Areva et les formidables socialos, peut être une formidable opportunité pour le Front de Gauche
Je demande d’abord pardon au W-M de dévier un peu du sujet.
Puis je m’adresse à Monsieur "hêtre_cyprès" n° 529, qui me semble un peu pessimiste.
La vie de l’homme, mon cher, est une propriété qui fait qu’une conscience se développe, tandis que, dès la fin de la croissance, le soma (le corps) se met à vieillir, s’acheminant inexorablement vers la mort. Et l’homme sait qu’il mourra.
Il faut s’habituer à cet état : exister en étant conscient de l’inéluctabilité du néant final.
Il faut se désintéresser de son ego et s’intégrer à un comportement collectif, et agir pour la société sans se soucier de sa fin. C’est ma définition de la gauche. J’ai quatre-vingt-quatre ans.
Je ne serais pas étonné que vous ayez franchi le cap des soixante-dix ans, étape critique.
Merci WM
Ben au moins l'horizon se dégage. EELV, (qui ne devrait pas être un parti politique puisque l'écologie concerne chaque citoyen), est à vendre pour 3kg de peinture à l'eau et de couleur verte plus un pinceau. Inqiétant quand même que 74% de leur direction aient acceptés "l'accord". Sont vraiement des guignols.
ça commence a fissurer chez EELV ça va finir par le parti socialiste de holande
dans cette mixture le front de gauche recuperera tous ces elcteurs deçus
Jean-Louis CHARPAL 580,oh oui ça va bouger,effet de levier,aspiration,adéquation avec ses idées,réflexions,hésitations,observations,attentismes (genre faites,egagez-vous plus pour nous et nous on critique voire vous accuse de ne rien faire, là ça va on connait !) tout ça est très démocratique :le choix est très simple :soit s'engager et se mouiller (que d'eau avec ce pédalo en bois), soit oui oui en soumission aux maitres il n'y a pas de troisième voie;
erlmer 569
Tu abordes un big probléme : en effet " atterrés=indignés ", bien sur de reconnaitre ce qui fait malaise est fondamental mais ça ne suffitt pas (nécessaire mais pas suffisant), et en Espagne nous voyons que le grand mouvement des indignés occupait la sphère médiatique (un peu mais pas trop,comme exutoire,soupape de cocotte minute mais la cocotte libérale néo/ultra pas trop touchée surtout en refusant de s'organiser dans les structures de luttes de classe existante,syndicales et politiques) et aussi la solidarité et l'attention de la seule Gauche, celle de l'alternative, mais aussi là les lignes bougent : IU progresse aussi gràce aux engagements politiques de transformations des indignés rejoignant les 99%.
Pour les économistes atterrés,ce n'est pas exact ce que tu avances :l'année dernière le premier forum FdG se tenait à Paris 75007 près de l'Assemblée Nationale dans une grande salle clairsemée. Thème : économie/finances etc...
A la tribune :présents les 3 Partis fondateurs et historiques du FdG : Pierre L. PC, Christian P. GU, Martine B et Jean-Luc M.PG, une camarade et....un porte parole des "économistes atterrés" et ce qui n'est pas rien une une excellentte économiste communiste Catherine Mills. Tu vois les atterrés sont très engagés à réfléchir et agir comme force regroupée proche des avancées de Jacques Généreux et'autres,aprés leur petition, et au regard des terribles coups d'état des financiers du tout pognon, ça ne peut que prendre de la force.
sauf que !
mme Joly vient d'appeler à voter hollande au second tour de 2012 ! quel erreur !
franchement, chez EELV et PS, on pense pas plus loin que son nombril.
j'aurais imaginer qu'elle tienne plus d'un jour !
EELV vienne de signer pour le vote utile ! les électeurs et les prises en compte du premier tour ne sont que gadgets pour jeu médiatique.
du coup, j'espère que Jean-Luc Mélenchon va arriver à fédérer tous ses déçus de EELV et PS.
@ - 574 - Lupi
"Je reviens vers vous pour redire ce que j'ai proposé hier de tous envoyer un mail à Eva Joly pour qu'elle rejoigne le Front de gauche"
En fait je crois que si l'on réduit cet appel à la seule Eva Joly, et que par miracle elle l'accepte seule, elle passera juste pour une girouette et son ralliement, qui paraîtra trop personnel, n'aura aucun effet positif.
Par contre si c'est tout le courant qu'elle représente chez les Verts que l'on invite à nous rejoindre, en tant que composante à part entière et autonome au sein du Front de Gauche, au même titre que la Gauche Unitaire de Christian Piquet, la Fase de Clémentine Autain, Convergences et Alternative de D.Obono, etc... cela aura plus de sens et plus d'effet d'entraînement sur les militants Verts sincères.
Et sera sans doute plus convaincant qu'en leur donnant l'impression de disparaître en tant que tels et de se faire "digérer" individu par individu.
@ jean ai marre
"Pourquoi avez vous écrit cela ? Je ne comprends pas la valeurs que vous donnez à la vie."
Parce que l'effet médiatique m'agace. Je crois comprendre que Danielle Mitterrand dans sa liberté de convictions n'avait qu'un parti, celui de l'humain d'abord ce que je salue.
J'aimerai que l'on évite la tentation de faire voter les morts...voilà une de mes valeurs dans la vie.
Question à Prolo du Biolo : restent-ils des Verts du NON à EELV? Pas sûr. Ils sont déjà à la Fase au PG et à GU.
Par contre les électeurs oui il en reste et à ceux-là qu'il faut s'adresser.
@ - 589 - redline69
"sauf que !
mme Joly vient d'appeler à voter hollande au second tour de 2012 !"
Eva Joly serait-elle elle aussi du bois dont on fait les marionnettes ?
@ - 576 - Anne
"Cécile Duflot a envoyé aux membres et sympathisants d'EELV qui dit clairement que c'est le FdG qui n'a pas répondu aux appels d'EELV /.../ J'aimerais comprendre".
Sauf erreur, il s'agissait de discuter d'un compromis de gouvernement avec le PS...
@ - 591 - Gérard Blanchet
"reste-il des Verts du NON à EELV ?"
Tu as raison, sans doute plus beaucoup... Mais il reste par exemple Stéphane Lhomme, un type bien et qui paie de sa personne pour défendre ses idées, et quelques autres. Le ralliement de ceux-là, même plus très nombreux, aurait je crois un impact symbolique sur les électeurs Verts (de Gauche) dont tu parles.
Pas certain que tous les militants et les partis du front de gauche aient envie que les verts nous rejoignent :"en tant que composante à part entière et autonome au sein du Front de Gauche" comme dit le post 590, que les électeurs verts et les verts de gauche qui ne sont pas encore au PG par exemple derrière Martine Billard nous rejoignent, cela ne paraît pas un problème, mais quand on voit tout le travail, les forces de conviction qu'il a fallu pour bâtir le fdg,avoir un candidat commun, faire rentrer un parti qui ne se revendique pas de gauche et a eu des tentations Modem, sans éclaircissements sans négociations et dans une "autonomie" parfaite me semble impossible et beaucoup ici verraient cela comme un coup de force.
@ Anne 586 :
Que signifie "ces discussions" ? Celles commencées avec le PS tout simplement... d'ailleurs la phrase qui suit celle que vous avez citée "Avec le Parti socialiste, elles ont débuté au mois de juin et se sont accentuées dès septembre, les questions électorales et programmatiques étant conduites parallèlement". L'appel lancé par Cécile Duflot visait à rassembler autour d'une même table : PS - EELV et FG...
@566 hopfrog dit:
23 novembre 2011 à 1h04
"On peut se demander si Jean-Luc Mélenchon ne se trompe pas de cible en désignant comme coupable la finance internationale."
Bonjour monsieur je viens de lire le blog d'Alexandre Delaigue, c'est proprement sidérant, cette analyse remet en cause bon nombre de principe et d'à priori.
Mais qui est derrière la Banque Centrale Européenne si ce ne sont pas les allemands et les financiers internationaux ? Quels sont les hommes qui manipulent ainsi les leviers décisionnels ? Et dans quel but ?
Moi même qui suis un européen convaincu et qui suis persuadé que nous ne pourrons changer l'orientation politique actuelle que de l'intérieur, je commence à douter sur mes convictions !
Auriez vous vous même des informations plus précises concernant ces interrogations ?
@ - 593 - Menjine
"faire rentrer (au Front de Gauche) un parti qui ne se revendique pas de gauche et a eu des tentations Modem"
Je ne parle pas du parti Vert, mais de la tendance que représente Stéphane Lhomme par exemple, et parfaitement identifié à Gauche, au même titre que Martine Billiard.
Et de la même façon que des courants du NPA ou du MRC ont rejoint le Front de Gauche et en sont devenus des composantes à part entière.
"sans éclaircissements sans négociations"
L'ai-je dit ?
Gérard et Prolo
J'en connais un!: le Maire du 2 ième arrondissement de Paris Jacques Boutault (aie! l'orthographe du nom propre), il avait été complètement mis à l'index et isolé de son choix engagé pour le NON, c'était incroyable de voir ces socs-démos lui faire la leçon de probité et d'honnêteté intellectuelle,lui qui a fait des crèches,des logements sociaux et à refuser des voitures de fonctions (2 avec chauffeur) et exigé une bonne bouffe normale bio dans les écoles, je suis loin d'être vert mais je dois reconnaître que des verts peuvent virer au rouge éclatant de bon sens et non de honte. Exemple historique Martine Billard !
En effet c'est tout l'électorat à convaincre mais il ne faut pas exclure les engagés verts du NON et aussi du oui que l'épreuve de réalité les met en porte à faux,temps d'hésitation à faire le pas pour éviter le diktat,l'hégémonie des pédalos dans la scoumoune.
Cher Jean-Luc,
Ne changez rien. Votre message comme votre manière sont excellents.
Secouons les timorés et les effarouchés.
Je ne suis pas loin de penser que nous aurons plus à nous défendre des perfidies de la gauche caviar que des attaques de la droite... C'est moche...
jeanne moll 599
Pourquoi "...C'est moche..." ?
Lumières, phares,décidément au temps des vents mauvais des tempètes avérées les engagements des Résistances sont utiles...
Jean-Luc
Peut-être un combat qui pourrait vous intéresser. Les ouvriers de Seafrance luttent pour reprendre en SCOP leur entreprise promise à la liquidation judiciaire. Le ministre des transports Thierry Mariani a promis l'aide financière de la SNCF pour permettre cette reprise. Les ouvriers veulent obliger les administrateurs à maintenir le trafic de la compagnie pendant la période cruciale de Noël mais ceux-ci - qu'on imagine très concernés par le sort des 890 ouvriers... - prétextent le manque de liquidités. Les détails dans cet article.
toujours sur le billet "d'accords er désaccords", on peut analyser le recadrage de Eva Joly par les "cadres verts dûment" encadrés par leur grands frères du PS comme un avertissement sans frais !
il est curieux de noter que DCB et Mamère qui étaient relativement critique contre le PS la semaine dernière, sont devenu de doux agneaux une fois ramené à la bergerie PS.
pour nous du Front de gauche, et dans la grille de lecture du Billet, çà laisse interrogatif sachant qu'une bonne majorité d'internautes souhaitent vivement qu'on se tienne loin des magouilles type EELV / PS.
comme l'a dit si bien Jean-Luc Mélenchon ! nous les discussions ont lieu en place publique et devant les militants / sympathisants.
le coup tordu de l'équipe "institutionnelle" de EELV n'engage pas leurs électeurs. j'invite ceux ci à venir lire notre programme, la proposition de mise à plat du Nucléaire et d'un vote référendaire sur cette question qui engage notre sécurité.
allez dire à Tokyo que le Nucléaire c'est une source d'énergie non polluante ! comment les verts ont ils pu tombés si bas ?
je pense que ce parti vient d'en finir aujourd'hui avec son existence et les verts vont se diviser en deux ! ceux qui veulent des strapontins dorés auprès du PS, et ceux qui donnaient comme Eva Joly priorité à l'écologie.
quel revirement !