18nov 11
Communiqué du 22 novembre 2011
Danielle Mitterrand est entrée en résistance dès son plus jeune âge et elle n'a jamais quitté son poste de combat. Elle est un modèle féminin qui ne s'efface pas avec son départ. Son décès nous prive d'une avant garde de l'esprit et du coeur.
Nous l'aimions.
J’ai été absent de cet espace quatre jours. Des jours non seulement très agités mais passés pour partie sous la couverture, avec la fièvre. Cependant la barre a été tenue de main ferme y compris dans des petites tempêtes que me firent les dirigeants socialistes. Je prends prétexte de cette absence pour me permettre une note finalement très longue. Je n’évoque ni mon duel avec Copé sur France 2, ni mon rendez-vous sur France 3 qui va donner lieu à cinquante écoutes collectives recensées. Ni mon passage à Montataire dans l’Oise dont je reviens tout juste à l’heure où je boucle ces lignes. Faute de temps supplémentaire pour écrire. Il y est question, bien-sûr, de la colossale affaire du pédalo. Mais surtout de l’accord Verts-PS avec un premier petit décryptage. Désolé pour les très mauvaises nouvelles qu’il contient. Chacun pourra vérifier et éventuellement compléter. J’en profite pour rappeler que le Front de Gauche a fait une proposition de référendum sur le sujet. Et comme Cohn-Bendit défend aussi cette idée, j’insiste en faisant un rappel. Cette idée date de 1981. Les 110 propositions. Un programme voté par une majorité un certain 10 mai. Avec quarante ans de retard on pourrait tenir parole, non ? Vous lirez ça. Pour ne pas en rester sur du triste, je vous livre une série de remarques sur le nouveau scénario Négawatt que j’avais mise de côté il y a quelques temps. L’affaire du pédalo revient à la fin de la note. Mais pour philosopher un peu.
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Pour aider au travail de ceux qui ont détesté la curée de ceux qui se sont jetés sur moi pour m’insulter avec bonne conscience, au motif de mon irrespect pour le « prochain président », comme il s’est lui-même désigné à la une de « Libération », vous trouverez, sur le côté de ce blog, une mise en page de mon entretien avec le "Journal du Dimanche". Chacun des ulcérés qui gémissent si forts, pourront vérifier par eux-mêmes si cet entretien « concentre ses coups sur Hollande », « évite les dossiers de fond », « se fait l’avocat de la droite et de l’extrême droite », « met sur le même plan Hollande et Sarkozy », et autres nunucheries de posture qui ont servi de refrain aux nouveaux Hollandolâtres. Je recommande la diffusion de ce document qui permet surtout de disposer d’une entrée pour construire une discussion argumentée sur le fond des dossiers du moment : rigueur, nucléaire, contenu des alliances à gauche. Plus loin dans cette note je reviens sur le sujet.
Je viens à présent sur l’accord entre le PS et les Verts. Un mot d’abord sur le contexte avant de venir à une analyse du contenu. Selon le journal «Le Monde », c’est dans « la plus pure tradition soviétique » que le texte de l’accord PS-Verts remis à la presse a été « purement et simplement caviardé » et de surcroît « à la demande expresse de François Hollande ». J’ai éclaté de rire. Mais je remballe mon ironie. Sinon je vais encore être accusé de « faire le jeu de la droite et de l’extrême-droite » sans oublier « le cabinet noir de Nicolas Sarkozy » dont Jack Lang nous a appris l’existence. Mais pour ce qui est des communautés de mœurs entre la rue de Solférino et la tradition soviétique, je note une autre ressemblance : l’allergie à toute critique et le recours aux amalgames les plus infâmes contre ceux qui s’y risquent. C’est ce qu’elle venait de commencer contre moi quand l’épisode « soviétique » de l’accord avec les Verts lui a fait lâcher prise pour courir ailleurs. Là le Parti socialiste a reçu une bastonnade de ses nouveaux amis qui ne lui a pas tiré un seul de ses commentaires indignés habituels. Daniel Cohn-Bendit est donc dans le vrai quand il reproche à Hollande de se « Ségoléniser » à la une de Libération ? Le Parti socialiste accepte l’idée que le nom de sa précédente candidate soit considéré comme un adjectif dévalorisant ? Oui. Les dirigeants socialistes mangeraient de la terre irradiée pour avoir la bénédiction électorale de Daniel Cohn-Bendit et se sortir du ridicule de leur gestion pitoyable de l’accord avec les Verts. Et quand Daniel Cohn-Bendit déclare : « François Hollande pérore partout qu’il est cohérent ou qu’il a de l’autorité. Encore faut-il que les citoyens le croient », le chœur des effarouchés qui m’injuriaient pour un pédalo tend les fesses pour mieux recevoir le coup de pied ! Silence radio.
Je suis de parti pris, je le reconnais. Je veux dire que je suis en phase avec ce que dit Cohn-Bendit. Attention, je ne parle pas de ce qui ferait de moi un agent de la droite et de l’extrême-droite si je le répétais à propos de l’autorité et de la ségolénisation du « prochain-président ». Il s’agit du référendum sur le nucléaire. C’était le cœur de ma proposition aux candidats de gauche dans un courrier récent. Aucune réponse socialiste. Et maintenant que Cohn-Bendit le demande ? Un petit garde-à-vous socialiste serait normal ! Je vais les aider à passer la pastille ! Avec un souvenir utile. Dans la mesure où, en toute modestie cela s’entend, le « prochain président », comme il s’est nommé à la une de « Libération », se compare à François Mitterrand, il serait peut-être utile de rappeler la proposition numéro 38 des 110 propositions du programme de 1981. Ce serait l’occasion de tenir parole 30 ans après. Lisez : "L'approvisionnement énergétique du pays sera diversifié. Le programme nucléaire sera limité aux centrales en cours de construction, en attendant que le pays, réellement informé, puisse se prononcer par référendum. Les crédits en faveur des énergies nouvelles ou des technologies nouvelles d'exploitation des énergies traditionnelles (charbon) seront très considérablement augmentés". Et pendant qu’on y est, on y ajoutera la proposition numéro 40 : "Une loi cadre garantira le contrôle des citoyens et des élus sur toutes les décisions, notamment les questions de sécurité touchant au nucléaire".
J’en viens à l'accord conclu entre Europe-Ecologie et le PS. Je note qu’il oblige Europe-Ecologie-Les-Verts à renoncer à plusieurs des "conditions incontournables" fixées lors de son congrès de juin dernier. Vous aviez dit « incontournables » ? Je m'abstiendrai ici de toute interprétation sur les intentions des protagonistes, pour m'en tenir à la comparaison des textes et des contenus. La résolution de ce congrès d'EELV fixait des conditions précises pour l'élaboration d'un "pacte d'alternative" avec leurs "partenaires de gauche". Cela concerne donc aussi le Front de Gauche. On a beaucoup entendu parler du nucléaire et je vais moi-même y revenir. Mais les conditions fixées par les Verts allaient bien au-delà. Ils appelaient notamment, parmi les "conditions incontournables", à l’avènement d'une "6ème République parlementaire, incluant la généralisation des modes de scrutin proportionnels". Comment comprendre alors que le texte signé avec le PS s'en tienne à la proposition de François Hollande d'une "République nouvelle" et ne mentionne pas la 6ème République ? Hollande y est hostile, « Une réforme des institutions, oui. Un changement de République, non. » a-t-il déclaré dans « Direct Matin » en septembre dernier. Clair et net. Mais sur l’introduction de la proportionnelle dans cette réforme des institutions, c’est le grand flou. Certes, il en est question. On évoque une dose de proportionnelle, ce qui, on en conviendra, n’est pas la même chose. Mais, est-ce un effet de la gomme qui a déjà servi pour le chapitre MOX, le texte oublie malencontreusement de mentionner le pourcentage de députés qui seraient élus à la proportionnelle ! Ici les promesses ne peuvent même pas engager ceux qui y croient car on ne sait à quoi il faut croire…
Une autre "condition incontournable" fixée par les Verts était "l'abrogation de la réforme des retraites et la garantie d'un droit à la retraite à 60 ans avec un revenu décent". Or, conformément là aussi avec la position du PS, l'accord signé ne propose pas d'abroger la réforme des retraites mais de la "remettre à plat". Et l'accord limite le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans "pour toutes celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont exercé des métiers pénibles". De fait, il n'y a donc plus de droit à la retraite à 60 ans pour tous dans cet accord. Je souligne au passage que sur ces deux sujets, retraites et institutions, c'est le Front de Gauche, et pas le PS, qui remplit dans son programme « L'Humain d'abord » les conditions « incontournables » fixées par les Verts pour signer un « accord de partenariat ». Nous sommes pour la "6ème République parlementaire". Nous proposons le "rétablissement de la proportionnelle à toutes les élections". Nous sommes pour l'abrogation de la réforme des retraites. Nous sommes pour le droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous.
Vient la question du nucléaire. Voici, très précisément, ce que les Verts avaient fixé comme condition incontournable à ce sujet : "Une loi de sortie du nucléaire en 25 ans, incluant la fermeture de tous les réacteurs de plus de 30 ans ou en zone « dangereuse », en commençant par Fessenheim ; l'arrêt de l'EPR, l'abandon du projet ITER et l’arrêt de la filière plutonium à La Hague". De sortie du nucléaire, il n'en est plus question, comme on le sait. Le texte reprend la position de Hollande : "Nous réduirons la part du nucléaire dans la production électrique de 75% aujourd’hui à 50% en 2025 ». J'ai bien noté comme tout le monde que l'accord signé prévoit "la fermeture progressive de 24 réacteurs". C'est un utile rappel de ce qui est déjà prévisible aujourd'hui compte tenu de l'ancienneté des réacteurs installés. Les 24 réacteurs les plus anciens auront en effet entre 43 et 48 ans en 2025, alors qu'ils ont été conçus pour durer 30 ans. La fermeture progressive ? EDF travaille à augmenter leur durée de vie jusqu'à 40 ans mais provisionne aussi pour la suite leur démantèlement. C'est d'ailleurs parce que ces vieux réacteurs arrivent en fin de vie qu'EDF travaille sur des réacteurs de nouvelles générations. Voilà donc une promesse d’autant plus facile à tenir qu’elle est déjà au programme d’EDF.
L'accord EELV-PS me pose d'autres problèmes. Je veux parler de sa manière d'aborder l'état d'urgence économique et sociale et de la façon d’y répondre. C’est la grande question de la période. Sur la dette, n'est-il pas étonnant que le texte reprenne à son compte la proposition de François Hollande "d’un retour à l’équilibre en 2017" ? Les Verts ont-ils mesuré l'ampleur de la purge que cela représenterait en l’absence d’une taxation massive du capital que l’accord ne prévoit pas ? Autre point crucial : J'ai bien noté dans ce texte l'absence de remise en cause de l'Europe du Traité de Lisbonne. Pourtant cela n’empêche pas le document de multiplier les propositions qui sont très contradictoires avec le dit Traité ! Les socialistes sont-ils d’accord pour la désobéissance aux injonctions européennes comme nous ? Comme "repenser le rôle et les missions de la Banque Centrale Européenne" qui sont fixées par le Traité ? A ce sujet, l'accord PS-EELV propose que la BCE puisse "racheter" des emprunts d'Etat. Racheter ou acheter ? Ce n’est pas du tout pareil. Car s’il s’agit de racheter, j’en déduis que l’option du prêt direct de la Banque Centrale Européenne aux Etats est donc écartée par ce texte ! Autre bizarrerie : L’audace d’un projet de taxation des transactions financières ! Cela sonne clair comme une bonne revendication de la gauche. A regarder de près. Mauvaise surprise. N'est-il pas étonnant aussi que le texte propose de fixer à "0,05 %" une "taxe sur les transactions financières" ? Les négociateurs de l'accord ne savent-ils pas que le président de la Commission européenne Barroso a déjà proposé une taxe de 0,1% ? Ainsi l'accord PS-Verts propose de taxer deux fois moins les flux de capitaux que Barroso. Sans commentaire.
Il y a un autre sujet sur lequel l'accord fait moins que ce qui se fait déjà aujourd'hui. C'est l'école. L'accord signé par le PS et Europe-Ecologie dit que "L’acquisition d’un socle commun de savoirs et de compétences (lire, écrire, compter, cliquer) doit redevenir la vocation première de l’Education Nationale." Or l'article 9 de la loi Fillon de 2005, actuellement en vigueur, ne va-t-il pas déjà plus loin ? Le voici : "La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences. Ce socle comprend : – la maîtrise de la langue française ; – la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ; – une culture humaniste et scientifique permettant le libre exercice de la citoyenneté ;- la pratique d’au moins une langue vivante étrangère;- la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication." Mais bien sûr, « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer », c’est tellement plus… simple à comprendre quand on n’a appris qu’à « lire, écrire, compter » et surtout « cliquer ».
Quant aux autres services publics, pourtant décisifs pour la réorientation écologique des transports et de l'énergie, l'accord ne prend pas position pour ou contre leur libéralisation et leur mise en concurrence. Il propose une "évaluation objective de l’ouverture à la concurrence". A notre avis cette évaluation est déjà faite par les luttes qui se déroulent partout. Je rappelle que pour notre part au Front de Gauche, nous proposons de "protéger les services publics de la libéralisation et de la mise en concurrence". Et de "stopper toutes les libéralisations entreprises notamment dans les secteurs du rail, du courrier et de l'énergie." L’accord PS–Verts n’est guère avancé sur un point pourtant lourd de conséquences. C'est l’indécision discrète qui prédomine en ce qui concerne l'OTAN. Ce n’est pas un petit sujet, non ? L'accord propose d'"évaluer les effets concrets de la réintégration de la France dans l'Otan". Ah ! Vous n’êtes pas au courant déjà ? Vous n’avez pas de parlementaires aux commissions de défense des deux assemblées ? Et quand bien même ! Vous n’avez pas d’avis politique sur la question ? Non. Ils vont « évaluer ». Ce qui montre que le lobby atlantiste est plus discret mais plus efficace que celui du nucléaire pour aider à écrire les textes… Le Front de Gauche qui ne subit pas cette influence propose tout simplement que la France se retire de l’Otan.
Pour ne pas rester sur une note déprimante, je viens sur une dimension de projet lié au thème. La transition énergétique est une idée radicale. Est-elle concrète ? Je veux ici relancer le débat général sur ce point. D’après moi, il n’est pas bon de se limiter à la question du nombre d’emplois en jeu selon les scénarios pro ou anti-nucléaire. Bien sûr que cela compte. Bien sûr que c’est décisif pour convaincre dans les deux cas. Mais ce n’est pas intellectuellement satisfaisant. Ce n’est pas le nombre d’emplois qui rend supportable un risque aussi majeur ou bien une décision aussi radicale. Sait-on faire autrement est une vraie question. Incontournable. Nous ne partons pas de rien dans ce domaine, faut-il le rappeler. L’association Négawatt met a notre disposition un formidable matériel de travail. Elle a présenté son nouveau scénario fin septembre de cette année. Cette association a été créée en 2001 comme un groupe d'expertises et de propositions sur la politique énergétique de la France. Ses travaux sont reconnus pour leur sérieux. Ils nourrissent nos réflexions de citoyens sans chercher à nous embrigader. Ses travaux comblent opportunément les faiblesses de la recherche privée mais aussi publique sur les économies d'énergie et les renouvelables
Négawatt reprend le triptyque "sobriété, efficacité énergétique, énergies renouvelables". Selon l'association, il est possible de sortir du nucléaire en 2033 et de couvrir 91% des besoins par les énergies renouvelables en 2050 sans remettre en cause l'essentiel du confort de nos sociétés modernes. Car le scénario 2011 a été construit à partir des usages et des besoins et non des ressources. C'est une grande différence avec les précédents scénarios. Cette différence permet de faire tomber la caricature facile de ceux qui accusent les partisans de la sortie du nucléaire de vouloir revenir à la bougie. Surtout, cela permet de situer les discussions et les critiques sur un terrain rationnel avec une exigence d’argumentation dans un domaine ou le péremptoire est trop souvent roi.
Le scénario présenté par Négawatt propose de donner à la France une contribution à la lutte contre le changement climatique à la hauteur de son impact dans la production de gaz à effets de serre. Le scénario de Négawatt reviendrait à diviser les émissions françaises de CO2 par deux en 2030 et par 16 en 2050, par rapport à 2010. Dès lors, les émissions de CO2 cumulées sur la période 2011-2050 seraient cohérentes avec les objectifs pour limiter la hausse moyenne de température de 2°C en 2100. L'association propose d'accorder une priorité absolue aux économies d'énergie. Car dans cette optique, l'énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu'on ne consomme pas. Cette idée peut paraître banale. On peut penser qu’il s’agit d’un simple a côté de la bataille centrale pour de nouvelles sources d’énergie. Il n’en est rien. C’est un défi global qui inclut une révision en profondeur de l’existant.
Le scénario 2011 estime qu'on peut réduire les besoins en énergie primaire des deux tiers d'ici à 2050 par rapport à aujourd'hui. Pour cela, il faut une politique très volontariste de sobriété et d'efficacité énergétique. Là est un gisement de responsabilité pour l’implication citoyenne. Rien que dans le bâtiment, Négawatt identifie une économie possible de 600 térawatt/heure, soit une fois et demie la production nucléaire actuelle. L'association parle d'une hausse progressive du nombre de logements mis en chantier de sobriété énergétique chaque année pour atteindre un million par an à partir de 2022. Mais pour isoler des logements de manière aussi massive, il faut des artisans et des salariés formés. Il faut donc des formateurs. Et il faut aussi des matériaux. Il faut les produire, les acheminer et ainsi de suite. Tout cela doit donc s'organiser dans le temps et dans l'espace. C'est un bon exemple concret de ce que devra être la planification écologique.
Ce qui me plait aussi dans ce document, c’est le grand angle de son approche. L'association prend en compte l'impact sur l'usage des sols et l'agriculture d'une relocalisation des productions et d'un recours importants à la biomasse. Il prévoit aussi une "anticipation de la fin des "fossiles faciles" à l’approche des pics de production". Il s'agit de limiter le choc que constituera l'épuisement des ressources de pétrole notamment et de l'explosion du prix qui la précédera. C'est aussi une question d'indépendance nationale. Pour cela, le scénario propose une utilisation de ces "fossiles faciles" progressivement limitées à certains secteurs, comme la pétrochimie ou la fabrication de matières premières industrielles, ou à quelques usages spécifiques comme l'aviation.
A partir du moment où, comme le prévoit ce scénario, on a réduit nos besoins en énergie des deux tiers, une bonne partie du chemin est fait. Le scénario Négawatt estime qu'avec un recours prioritaire aux énergies renouvelables, celles-ci pourraient représenter 91% de l'énergie utilisée en 2050. C’est essentiel ! Car le programme du Front de Gauche fait de la sortie des énergies carbonées l’objectif commun fondamental de la politique de transition énergétique. Négawatt démontre que c'est possible en expliquant qu'il est possible d'obtenir "un système énergétique français presque totalement décarboné malgré un arrêt maîtrisé et cohérent de toute production d’électricité nucléaire en 2033. Plus de nucléaire en 22 ans, presque plus de CO2 en 40 ans. Il y a de quoi s’enthousiasmer. A chacun de se construire un avis motivé sur la faisabilité d’un projet qui permet de discuter sur un terrain concret.
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce travail, je m’en doute. Comment pourrait-il en être autrement ? Tout ne m’a pas convaincu, vous le devinez. Ce document doit être discuté. Par exemple, Négawatt estimait auparavant à 684 000 créations nettes d'emplois à l'horizon 2020 les conséquences de son précédent scénario. Cette estimation est pour l'heure absente des travaux du nouveau scénario. Il en va donc de même pour la question, décisive, de la formation et de la qualification des métiers nécessaires. Voila un beau sujet de discussion qui devra évidemment associer les syndicats et les salariés. Et puis, les organisations politiques et leurs élus doivent aussi assumer leur rôle dans l'élaboration des politiques publiques.
Par contre, on peut aussi s'inquiéter du "bonus-malus" sur les équipements et de la contribution sur l'énergie proposée par l'association : qui paye ? comment font ceux qui n'ont pas les moyens de remplacer leurs appareils électroménagers par d'autres plus performants ? Et puis, sur certains sujets, il faudrait sûrement être plus volontariste que ne l'est l'association. C'est le cas du ferroutage où Négawatt ne parle que d'incitation au transfert modal alors qu'il faudra certainement en passer par la loi. Et bien sûr, il faudra aussi revenir au wagon isolé et subventionner le fret ferroviaire. Donc désobéir aux directives européennes. De cela, l'association ne parle pas.
Et la maîtrise publique de la production d'énergie et notamment d'énergie nucléaire dans la période de transition ? A mon avis, le scénario ne l'évoque pas assez clairement. C'est pourtant un élément absolument nécessaire que l’on veuille engager la sortie du nucléaire ou assurer dès maintenant au maximum la sécurité des centrales existantes. Un dernier point. Négawatt propose de grands parcs éoliens et photovoltaïques alors que nous plaidons plutôt pour une relocalisation de la production d'électricité au plus près des lieux de consommation.
Pour autant, à la lecture du document, l'impression qui ressort est claire. Puisque c'est techniquement faisable, tout est affaire de volonté politique. Et donc de mobilisation citoyenne pour imposer cet intérêt général. Pour que les citoyens se mobilisent, il faut qu'ils soient informés, qu'ils puissent débattre et décider. Le scénario Négawatt a aussi un mérite essentiel à mes yeux. Il insiste sur l'importance de l'anticipation et de l'organisation de cette transition. L'association propose "une grande loi d'orientation" conçue entre l'Etat, le Parlement, les syndicats et le patronat, les collectivités locales et des associations. Au Front de Gauche, nous retenons une méthode proche, et nous lui donnons un nom : la "planification écologique". Avantage de notre méthode, elle est ne limite pas l’action à un seul épisode. La révolution culturelle et industrielle qui est a la clef devient une révolution permanente où la planification a un contenu démocratique et participatif constant.
Je reviens sur l’épisode du pédalo. C’est comme l‘orage. Je le sens venir de loin. J’ai bouclé mon interview au JDD avec méthode. Deux jours auparavant était également paru dans le gratuit « 20 minutes » deux pages d’entretien de même tonalité annoncé à la une sous le titre « je n’ai rien à marchander ». Mais, pour lire les gratuits, il faut prendre le métro. Et la presse payante par décret ne cite jamais la presse gratuite quoiqu’elle dise. Ce qui ne me dérange pas personnellement. Je savais parfaitement que la ligne des dirigeants socialistes est de ne répondre à rien. Leur but est de faire en sorte que toute discussion soit rendue impossible. Je m’attendais à une réplique par la bande comme j’en ai connue tant d’autres. L’air vibrait. Comme avant l’orage. De brusques bouffées de vent annoncent que l’eau bouscule tout en tombant au sol quelque part, on y voit mieux au loin car un effet de loupe se forme avec l’eau qui sature l’air. L’odeur ambiante se modifie. Il en va de même dans l’arène politique. Bien sûr l’orage est différent selon les niveaux de la strate où on l’observe. Sur la surface du web, c’est le déchaînement des tourbillons, dans l’audiovisuel c’est la large vague d’un jour ou deux, dans la presse papier la résurgence peut prendre plusieurs jours selon l’angle que l’actualité lourde impose. L’épisode burlesque entre socialistes et Verts de l’accord sur le désaccord puis du désaccord sur l’accord a évidemment submergé ma vaguelette. Les mouches ont changé d’âne.
J’analyse la circulation de l’information et de l’image comme un processus de percolation. Le milieu est plus ou moins résistant à la diffusion d’une info. Le format et la compatibilité avec les clichés dominants sont décisifs. Le format ? Bref, vite identifiable. Le contenu ? Proche d’une évidence pour être très vite identifié et facile à répéter sans explications. C’est la logique du zapping. Le zapping ce n’est pas seulement un geste sur une télécommande. C’est un format. C’est devenu un genre. Ce n’est donc surtout pas une simple forme d’expression, c’est un contenu à soi seul. Ce qui est montré est censé être évident. On est censé comprendre du premier coup. Sinon c’est qu’on est « out ». Le zapping contient un pouvoir d’injonction très fort. Nous-mêmes, sur le site « place au peuple », nous utilisons cette technique avec beaucoup d’efficacité. Jamais une technique de communication ne vient du néant. Elle est toujours une résonance avec son contexte social et culturel. Et elle lui procure, en retour, de nouveaux instruments qui le conforte. Du coup il y a une pensée zapping, des procédés zapping, dans la communication en général, quel que soit le sujet. Le dire ce n’est pas juger. Seulement constater. La dynamique interne du zapping est forte. D’une situation est tirée une scène, d’un texte est extrait un mot ou une phrase, puis la boucle se met en place qui raccourci encore le message. Le raccourcissement du format signale une sorte de connivence créée avec celui qui le reçoit dans le registre : « je n’en dis pas plus, on se comprend » ou « vous voyez ce que je veux dire ».
Je ne peux donc pas me sentir surpris par le traitement qui m’a été réservé quelques jours à propos de mon expression « capitaine de pédalo dans la tempête ». Comme la flèche porte, il est normal qu’il y ait une riposte. Mais qu’elle est sauvage ! Qu’est-ce qu’elle révèle comme arrogance ! Pourtant, la violence de cette riposte, le flot d’injures cent fois plus dures que mon bon mot, ne semble pas émouvoir la bonne société. Y compris quand des mots me sont attribués qui ne sont pas les miens, nul ne s’en émeut. Voilà qui est encore un sujet d’étonnement autour de moi où se trouve de ces incurables naïfs qui croient que la partie se joue entre gens de bonne foi avec des arguments rationnels. Il leur reste à admettre l’évidence : l’opinion de ceux qui me condamnent est faite avant cela. Dans ce choc, ils trouvent une occasion de signifier leur allégeance, rien de plus. Quant au système qui relaie et répercute jusqu’à la nausée : il est disponible. Les sondages lui ont dit qui est le prochain maître. Tout se réorganise autour du nouveau futur pivot source de toutes les mannes et prébendes. Celui-là ne s’est-il d’ailleurs pas auto-couronné à la une de « Libération » sans provoquer une seule remarque : « Je ne suis pas un contre-président, je suis le prochain ». Voilà, c’est simple ! La campagne électorale, le débat, les désaccords de programme, les polémiques, tout est vain puisque tout est déjà dit. Ne peuvent s’opposer à cette évidence que les fous ou les agents de l’ennemi mauvais perdants. La technique de combat des dirigeants socialistes se résume à cela. C’est rustique mais efficace. Pas besoin de réfléchir, pas besoin de comprendre, il suffit de répéter et de prendre des postures. Juste savoir « lire écrire compter et cliquer » en quelque sorte ! Que le candidat socialiste ait dans la même semaine envoyé aux oubliettes le programme de son parti, se soit officiellement converti à la politique de rigueur, ait refusé obstinément tout débat public et toute proposition de sortie par le haut à propos du nucléaire, qu’il n’ait rien à dire sur l’extrême-droite au gouvernement en Grèce, tout cela n’émeut personne. Il faut se taire et aduler. Sinon on fait « le jeu de la droite et de l’extrême-droite ». Qu’on ose le dire tout haut vaut immédiate curée. Car mon entretien avec le JDD ne porte que là-dessus, en plus de ma critique de la politique économique de la droite et en raison d’elle. La réplique socialiste est incapable d’y répondre. Elle se concentre donc sur la posture. Je le comprends, encore une fois, c’est de bonne guerre. Même si c’est très pénible de se faire injurier personnellement avec une telle violence par des personnages parfois aussi discutables dans leur proximité au Sarkozysme que Jack Lang.
Tant que c’était Moscovici à la canonnade, je comprenais qu’il faisait son travail de campagne. Certes, je n’aime guère cette façon de dénoncer mes « outrances » en en commettant de bien pires contre moi. Et même de m’attribuer le fait d’avoir « dénoncé Hollande comme homme du système » oubliant que cette phrase n’est pas de moi mais de Martine Aubry. J’en déduis que c’est son rôle dans la campagne de faire le méchant. L’arrivée des autres m’a d’abord étonné. Que venaient-ils faire dans cette picorée ? Puis je me suis souvenu que nous étions alors en pleine période où Hollande constituait son cabinet de campagne. Je connais la maison. Les marquis se montent sur les pieds pour être placés, surtout ceux qui ont à se faire des reproches. Mais passé ce moment de jubilation amusée avec la certitude d’avoir piqué un point sensible, j’ai bien vu que je devais considérer la charge d’un autre œil. En fait chacun d’entre eux tient un discours qui atteint plusieurs objectifs. D’abord se mettre en valeur comme ardents dévots du chef. Ensuite me flétrir. Cela avec assez d’énergie pour contenir les pertes en ligne dans ma direction que leur inepte orientation politique provoque et que mon interview sollicite. Troisièmement faire passer Hollande pour une victime au moment où par leur bouche, il insulte et se défausse. Pourtant l’interview porte autant sur la droite que sur lui. C’est donc de propos délibéré qu’ils choisissent de se fixer sur mon bon mot. C’est efficace car plus personne ne leur demande rien quant à mes interpellations sur le fond. Notamment sur les deux questions de l’austérité et du référendum sur le nucléaire. Oui, c’est efficace. Sur ce blog même, certains commentaires prouvent la puissance de l’intimidation socialiste. La force des injures contre moi n’est même pas relevée. C’est un signe que le procédé s’est banalisé dans les esprits ! Parfois, certains m’interpellent même sur la « politique de petites phrases » ! Le monde à l’envers ! Six mille six cent signes de réponses sont réduits à une phrase et j’en serais l’instigateur ! En fait personne ne critique vraiment le fond de ce que je dis. C’est un effet étrange : on craint que la phrase fasse penser ceci ou cela. Et du coup cela finit par créer l’effet que l’on craint. La riposte socialiste a donc fait son effet sur le public qu’elle visait, celui du premier cercle du microcosme toujours prompt à la panique.
Mais j’ai trouvé aussi de nombreuses réactions en sens inverse, très satisfaites. Sur ce blog, maints apprécient de me voir secouer le cocotier. Et de même, en nombre, parmi les communistes pour le cas où quelques articles de presse vous feraient croire le contraire. Le ralliement de Hollande à la rigueur dans « Libération » n’a pas laissé tout le monde indifférent. Beaucoup, aguerris à la lutte, savent qu’on ne fera pas bouger le champ politique sans effort et qu’il est vain d’attendre des compliments de ses adversaires. Ils savent aussi de quoi il retourne. La Grèce, l’Espagne, l’Italie ne sont pas si loin. Partout le PS s’est aligné sur la rigueur, l’union nationale et tout le saint-frusquin de la « seule politique possible ». La direction socialiste en place est de cette eau. On ne la sortira de ce rail que de vive force en poussant au clivage dans son sein. Cela ne s’atteint pas par d’ineptes jeux d’appareils, danses du ventre enjôleuses et accord de compères. C’est parce qu’il y aura un mouvement vers nous que l’on changera la donne. Sitôt qu’aucune victoire ne sera plus possible en nous contournant, le système de la gauche turbulera et commencera à entrer en résonance avec l’ampleur des tâches à accomplir.
Cette opération est impossible à réaliser sans rallier à notre combat la masse de ceux qui pensent avec une exigence maximum et un scepticisme tout aussi maximum à l’égard de toute politique institutionnelle. Faire la révolution citoyenne ne relève pas des parties feutrées et convenues des congrès d’organisation. C’est une empoignade pour gagner la confiance. Or la confiance est rare à présent. Elle ne se gagne pas par les canaux de la politique à l’ancienne avec ses jolis clivages préfabriqués. Cette stratégie politique, c’est celle qu’exprime le contenu des ruptures prévues par le programme partagé. C’est celle que décrit mon livre « Qu’il s’en aillent tous ! ». Son niveau de vente en version poche me signale une réalité plus forte que les effets de meute contre moi. Il est vrai qu’elle se joue dans des couches de la société où l’indignation de la société de connivence fait hausser les épaules.
@ Tous
Merci de bien vouloir signer la pétition de l'Appel au peuple de France si vous ne l'avez pas encore fait et surtout de la difuser le plus possible autour de vous par le web comme sur le papier, emparez vous en, cet Appel vous concerne et vous appartient
Je voudrais juste rappeler un sondage paru dans le gratuit 20 mn cette semaine, sondage RMC/BFMTV (à prendre avec des pincettes comme tout sondage) mais qd même...
Le titre "Des politiques balayés par la crise" montre les premières préoccupations des français :
L'emploi en premier pr 45 % (50% à gauche)
Le pouvoir d'achat pr 36 %
Les retraites pr 32 %
Les inégalités sociales pr 26 % (32 % à gauche)
L'accès aux soins pr 24 % (27% à gauche)
L'éducation et la recherche pr 23 % (26% à gauche)
La dette pr 23 % (21% à gauche)
L'avenir de l'euro pr 20 % (15 % à gauche)
La sécurité pr 15 % (10 % à gauche)
La protection de l'environnement 14 % (19% à gauche)
L'accès au logement pr 10%
L'immigration pr 10 % (5% à gauche)
ET le nucléaire pr 6%...
Voilà, c'était juste pour vous conseiller de ne pas vous laisser entraîner sur les sujets que les médias et le système veulent mettre en avt car ils ne sont pas la priorité des gens actuellment, les gens ont peur de la crise et attendent des solutions concrètes autres que la rigueur et l'austérité. Les autres partis ont intérêt à éviter les sujets qui fâchent car ils pataugent et n'ont rien à proposer que d'accompagner les marchés et soumettre les peuples.Ils veulent cadenasser le débat sur ces sujets (comme ils avaient essayé de le faire sur l'Europe) pr dire qu'il n'y a qu'une politique possible comme ils font en Espagne, Italie, Grèce...etc mais ils savent aussi que le peuple français n'est pas un peuple comme un autre...la gueule blanche et le malaise visible de Copé l'autre soir face à vous et face à ces sujets, montre bien leur malaise, Enfonçons les clous ou ils font mal !
Courage Jean-Luc, ils ne t’épargneront rien. La résistance vient toujours du peuple et le peuple est en marche.
La voyoucratie en col blanc sévit aux plus hauts niveaux, en toute légalité, en toute impunité. Mais qui fait la loi, qui doit veiller à ce que ses modalités d’application respectent l’esprit de la loi ? Les députés. Des députés soumis. Des députés qui prennent leur mandat pour un blanc-seing. Des députés qui se considèrent au-dessus de la nation jusqu’à la déjuger. Pas tous mais beaucoup trop. Ce n’est pas nouveau mais pire. Voilà pourquoi, même si je considère leur rôle irremplaçable dans une démocratie digne de ce nom, je ne leur accorde pas plus de confiance qu’ils n’en méritent.
Au-delà des apparences et compte tenu des mauvaises habitudes, la constitution qui nous sera proposée par des constituants issus en majorité des milieux politiques actuels, ne changera rien, ou si peu, dans l’esprit et la conduite des députés. A moins que le peuple ne fixe préalablement le cadre et les limites dans lesquelles ils devront exercer leur mandat. Car une constitution étant à prendre ou à laisser en bloc, le peuple doit préserver sa souveraineté y compris vis-à-vis de ses représentants. La révolution démocratique dans les urnes passe par la voie référendaire.
J’ajoute que Jean-Luc Mélenchon président, le chaos fomenté par les pouvoirs financiers ultraréactionnaires sera tel, qu’il n’aura pas d’autres recours que le peuple. Autant s’y préparer dès maintenant et lui dire, plutôt que de devoir y recourir dans l’improvisation. L’oligarchie a une peur bleue du peuple et du référendum, autant s’en servir dans la campagne.
Enfin il n’est pas dans mon idée de multiplier les référendums à la petite semaine mais d’assurer au travers de quelques principes de sauvegarde fondamentaux le rétablissement et le fonctionnement d’une véritable démocratie.
Et bravo à Jean-Luc Mélenchon face à Copé. Ce n’était pas facile. Ce que décrit si bien Sourdon dans son message 680 du 18/11.
@ celles et ceux qui s'interrogent sur le positionnement du PCF concernant le nucléaire voici un extrait d’une très récente déclaration de P. Laurent.
" Le PCF considère que la première des urgences est de faire face aux risques patents du réchauffement climatique et donc d'élaborer un plan de sortie des énergies carbonées. Plus généralement nous sommes favorables à un plan d'économies d'énergies. Nous visons la sobriété énergétique c'est à dire moins de consommation pour des usages identiques.
Pour ce qui est du nucléaire, l'avenir de la filière doit être tranché dans le cadre d'une vision d'ensemble de la transition énergétique. Le PCF est favorable au maintien d'une filière industrielle 100% publique et mieux sécurisée au sein d'un mixe énergétique rééquilibré.
Pour ce faire nous versons au débat la proposition de la création d'un véritable service public à travers la constitution d’un pôle public de l’énergie, émancipé des logiques financières ; contrairement à ce qu’organisent actuellement les partis de droite et le MEDEF dans le secteur : privatisation et sous-traitance.
Ce pôle serait doté de capacités d'investissement dans la recherche, dans la promotion d'un plan industriel de développement des énergies renouvelables et de nouvelles capacités de production, tout en maintenant un coût d’accès à l’énergie acceptable pour tous les usagers.
Il s’agirait également de fédérer tous les acteurs de la filière énergétique, qu’ils relèvent de la recherche, de la production ou de la distribution de l’énergie, et en premier lieu EDF, GDF, du CEA et d’AREVA et ceci pour aller vers de nouvelles formes de nationalisations.
En toute indépendance, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avec l’appui technique de l'Institut de recherche en sûreté nucléaire (IRSN) doivent rester les outils de contrôle de la sûreté et de la radioprotection.
Que le débat s'ouvre vraiment à gauche !"
Quelques galeries photos de la rubriques "L'Oeil de la campagne" sont disponibles sur ce blog :
Rencontre-Débat au salon bio Marjolaine le 5 nov. :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/loeil-de-la-campagne/?album=4&gallery=253
Vente de "L'Humain d'abord" sur un marché parisien le 5 nov. :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/loeil-de-la-campagne/?album=4&gallery=251
Manif contre les violences faites aux femmes le 5 nov. :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/loeil-de-la-campagne/?album=4&gallery=252
Rencontre-Débat avec les salariés de Still Saxbi et de Fralib le 14 nov. :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/loeil-de-la-campagne/?album=4&gallery=254
Hauts les coeurs ! Ardents à la lutte !
Pas sympa, ton blog aujourd'hui, tu nous y fais vieillir de 10 ans d'un seul coup.
J'ai bien compté et recompté sur mes doigts, de 1981 à aujourd'hui, ça fait 30 ans, pas 40 !
@Jean le hussard-43
Oh combien je partage votre commentaire et combien j'aimerais que nous ayons tord vous et moi. En effet, c'est la puissance médiatique autrement dit l'intox qui a fait durer Berlusconi, Bush, élire Sarko, réelire la droite en Espagne...
@Mr Mélenchon
A propos de "l'empoignade pour gagner la confiance"
Nous on sait, nous lisons vos billets, vos livres, les analyses des" économistes atterrés "...
La majorité des français n'est pas politisée et ce qu'elle retient de vous c'est vos interventions trop rares dans les relais dominants aux heures de grande écoute.
Pardon de le dire cruement mais cette majorité ne vous fait pas (encore) confiance.
Vous ne dites jamais que la situation s'est dégradée à cause des mesures de la droite depuis 2002 et surtout 2007.
Non,vous n'avez pas qu'un seul adversaire,le PS, et bien le grand public de ne le sait pas.
Vous ne dites pas que le programme de Marine Le Pen (trés cajolée par les médias, encore une fois l'invitée du 20h hier soir) est inepte laissant ainsi devant elle un boulevard qui devrait étre le votre vu la conjoncture et le désarroi des Français.
Bonjour à vous,
@A tous, @ Cher Jean Luc,
« C’est efficace car plus personne ne leur demande rien quant à mes interpellations sur le fond. Notamment sur les deux questions de l’austérité et du référendum sur le nucléaire. Oui, c’est efficace. »
Les petites « phrases » et l’expérience... me rappellent la campagne de G. Marchais en 81.
Lors ses innombrables meetings, notre camarade faisait l'analyse de la situation économique et politique de notre pays. Il en présentait les propositions des communistes dans cette campagne. Cela représentait 90% de son discours. Bien sûr, à la fin de son intervention, il parlait du candidat « Mitrand », de sa responsabilité dans l'échec des discussions du programme commun, de la social-démocratie. Et là, surprise... les caméras de télévision s'allumaient, au simple mot de Mitterrand, elle se mettaient en route. Les communistes, ici présents, doivent s'en souvenir. Et aux infos du soir et du lendemain, « Une nouvelle fois, G. Marchais s'en est pris à F. M ». Bien sûr l'essentiel, son analyse et ses propositions étaient passé sous silence et le débat G.M/F.M n'a jamais eu lieu. Vous connaissez la suite, « les communistes ne veulent pas de l'union », « ils ne veulent pas aller au gouvernement », « les communistes français prennent leurs ordres à Moscou »... Et l’électorat communiste s'est effondré.
Je voudrais revenir sur l'accord PS-EELV et rajouter un point à l'excellente analyse de jean-Luc, en étant plus prosaïque.
En effet, il m'apparait clair que tout ce que relève Jean-Luc Mélenchon sur les nuances sémantiques du double langage PS est aussi à discuter non plus sur le plan politique mais sur le plan politicien : c'est du marketing pour "faire de gauche" et en même temps "faire sérieux", ce qui veut dire rester sur sa niche électorale, et ratisser large en restant connecté au TINA pour voir son discours relayé médiatiquement et ses propositions discutées a priori comme "raisonnable", et ça, ça flatte l'électeur" humaniste" "classe moyenne" qui pense à partir du prémaché médiatique et aime à se gargariser contre les libres-penseurs qu'il dit "extrémistes", (i.e. hors du cénacle des invitables chez Y.Calvi).
De ces gens-là vous en avez tout un tas chez les Verts, le reste sont des nôtres, à nous de le leur faire comprendre,car nonobstant le fait qu'ils ne sont pas tous d'accord entre eux sur le nucléaire, si les verts persistent dans leur stratégie d'alliance avec le PS, ils se tirent une balle dans le pied et dans notre dos par la même occasion (et celui des générations futures!).
En effet, lorsqu'un député de droite déposera un amendement ou un projet de loi remettant à l'ordre du jour le MOX et l'EPR, qui peut croire que les députés PS y feront obstacle ?
ça passera comme une lettre à la poste, et les ténors du PS qui auraient signé l'accord de mandature sans MOX ni EPR auraient eu beau jeu de rappeler que selon la constitution un député vote "en son âme et conscience", en l'occurrence âmes damnées vendues aux lobbies du nucléaire... à Véolia aussi (faudrait en parler!)
M'est avis que la stratégie de Front contre le parti du néolibéralisme, les saint simoniens productivistes et démophobes, agents du pouvoir des multinationales et des financiers est plus saine... le PS n'est pas de gauche !
Il n'y a pas à les influencer mais à...
Oui, superbe billet, qui donne de l'oxygène. Franchement, le PS et les Verts deviennent risibles à force d'essayer de faire penser qu'ils pensent la même chose tout en pensant à bien marquer, (pour l'avenir, au cas où...) qu'ils ont des opinions pas complètement raccord! Enfin, c'est lamentable! Je crois aussi que la pauvre et talentueuse Eva Joly a perdu l'aiguille de sa boussole. Quand aux grosses vagues d'une certaine petite phrase, il me semble bien aussi que c'est tout ce qui reste possible quand on ne sait pas vraiment que dire. Et pour cause.
Fascinante aussi cette addiction soudaine pour des "experts" en lieu et place de personnalité politiques et gouvernementales. Je propose un président de labo pharmaceutique au ministère de la santé, un directeur d'Arèva à l'énergie, et ainsi de suite. Et je trouve encore plus sidérant qu'après la Grèce et l'Italie, on ne semble pas penser que c'est à notre tour, bientôt... Mais les carottes ne sont pas encore tout à fait cuites.
Je souscris a 100%a cette note. Elle est claire,pourtant rebelotte,dans les commentaires un nouvel appel a e Joly a nous rejoindre c est de la provocation ? qu aurions nous a gagner a rapporter des liberaux dans le f d g ? ce serait le pire et brouillerait totalement la ligne politique,faisant notre force.est ce si difficile a comprendre ?dans quelle langue doit le dire j l m elenchon.c est la meme methode employee par cope gene aux entournures sur la crisedont il est sans reponse et cherche a entrainer notre candidat sur le nucleaire.laissons joly patauger dans sa puree qu elle reste candidate le plus longtemps possible c est une chance pour nous,car hormis quelques bobosnantis indecrotables les vrais gens de gauche sanctionneront se pacte tres liberal dicte par hollande,areva et la trilaterale.rappellons nous aussi que les propositions des vertont conduit a faire payer tres cher l eau les ordures menageres au profit du prive qui en souffre...les famille sje ne pense pas que ces "ecolo" envisagent de retirer de ces rapaces ces secteursde la vie quotidienne.les vert c est le probleme pas la solution.nous prendrons le contre pied de cette politiqueet nous sommes la solution
[Edit webmestre : Je ne fais jamais aucun commentaire sur l'orthographe de chacun. L'essentiel est de s'exprimer, le correcteur fait le reste et ça ne doit pas être un obstacle. Mais votre orthographe est tout à fait correcte. Néanmoins, vos commentaires sont illisibles et ce n'est pas une question d'orthographe mais de soin. Ils sont au delà de toute tentative de correction.
Pouvez vous, s'il vous plait, séparer correctement vos mots, utiliser un minimum de ponctuation, mettre des majuscules en début de phrase, utiliser les accents sur les voyelles...
Dans le cas contraire, je ne prendrai plus la peine de vous déchiffrer et ne prendrai aucun risque.]
Bravo pour ce billet sur ce qui se trame entre le PS et EELV.
Il manque un sujet très important qui est passé à la trappe dans cet accord : c'est le projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. La décarbonisation de notre économie exige une décroissance du transport aérien. Ce n'est certainement pas le moment de construire un outil pour accompagner une hypothétique croissance du trafic aérien.
D'autant que l'actuel aéroport de Nantes Atlantique a été élu meilleur aéroport européen cette année ! Un autre fait, l'aéroport actuel a vu 3 millions de passagers cette année, la gare de Nantes : 11 millions ! La gare de Nantes est engorgée tous les jours, il y a d'énorme problème de circulation autour d'elle. A l'inverse l'aéroport est vide 10 mois sur 12. Et le PS préfère investir des millions dans un nouvel aéroport plus tôt qu'améliorer la gare.
J'aimerais tant que vous preniez position sur ce projet.
Je suis actuellement adhérent d'EELV, et je milite chez eux pour qu'on se rapproche du Front de Gauche.
A bientôt
Eric Souffleux, maraîcher bio AMAP et traction animale.
@ Jean claude (64)
je suis d'accord avec toi, ça n'empêche pas de tendre la main aux militants et aux sympathisants des verts qui sont de vrai écologistes voulant dépasser le capitalisme et le productivisme!
après, électoralement parlant, en espérant que les élections aient encore un sens..., l'intérêt du rapprochement avec le parti "les Verts" (pas europe écologie) c'est de faire front face au néolibéralisme, et remettre le PS à sa place, c'est à dire au centre mou, un micro parti de notables, rien du tout, nada, nichts, au regard de ce que pensent, veulent et sentent au fond de leur coeur les citoyens de ce pays qui ne traduisent pas en haine leur volonté de changement...je veux dire par là que l'action souterraine et hors média comme l'action au coeur des médias doit viser à ouvrir les yeux du peuple de gauche et de tout ceux qui ne veulent que faire barrage au versant "gravier" du néolibéralisme, en la personne de sarko, leur faire comprendre qu'il y a aussi le versant "vaseline" et qu'il est tout aussi dangereux...mais il y a peut être d'autre méthodes...
Voyez vous Monsieur Jean-Luc Mélenchon, personnellement je souhaite une catastrophe nucléaire sur une centrale d'EDF, celle de Belleville sur Loire par exemple c'est la plus proche de chez moi, je pourrais mieux commenter les dégâts causés, en tout cas pendant un temps.
Oui je sais, je suis un monstre.
Mais que de palabres nauséabondes économisées, ces abrutis du PS et de EELV, qui ne pensent qu'à leur petites gamelles électorales, comprendraient peut-être les véritables enjeux, je ne souhaite qu'une chose qu'ils se retrouvent leurs nez dans leur merd. !… Ainsi que les pro-nucléaires de tous acabits.
C'est totalement démentielle d'utiliser une arme de mort pour faire bouillir de l'eau, la monstruosité est là !…
L'énergie nucléaire devrait être prohibé partout dans le monde, à tous les niveaux, même médical, le monstre ce n'est pas moi c'est Pierre et Marie Curie qui sont des monstres, et Robert Oppenheimer est un assassin. S'il vous plaît, évitez moi le chapitre du retardé mental ou autre épithète.
"Celui qui voit un problème, mais ne fait rien, fait aussi partie du problème." (Gandhi)
À propos des gamelles électorales, je trouve scandaleux que des arrangements de la sorte existent, ce sont les électeurs qui doivent élire leurs représentants et non les appareils politiques qui doivent en décider, si un élu à fait correctement son travail sur le terrain et à défendu les intérêts de ses mandants honorablement il sera réélu à l'évidence, que les parachutages sont une preuve de dédain vis à vis des électeurs.
Que l'on ne me traite pas de naïf, je suis loin de l'être.
Je ne sais pas si les socialistes ne sont pas de gauche, il y a quand même un arc politique qui pourrait aller de Montebourg au Front de gauche. Ce que je sais c'est que le PS n'est plus le centre de la gauche. Ses dirigeants veulent draguer Le centre car c'est une formule qui rassure ; c'est un peu idiot mais c'est comme ça, peut-être à cause de l'idée du juste milieu. Or cette idée peut fortement nous servir. D'autant qu'elle n'est absolument pas usurpée en ce qui nous concerne. Nous sommes au centre de la gauche, nous sommes la gauche du cœur et le cœur de la gauche. Nous devons contester systématiquement l'appellation gauche de la gauche : Le front de gauche est désormais le centre de la gauche ! il doit le dire.
C'est ce positionnement qu'il nous faut affirmer partout où c'est possible. Jean Luc doit le faire le premier, dans toutes ces interventions il doit le rappeler. Ce sera, selon moi, beaucoup plus dévastateur que le pédalo. Je ne lui reproche pas la formule mais je pense qu'il n'est jamais meilleur que quand il prend de la hauteur comme lors de son discours à Stalingrad. Il faut encore l'élever en rappelant constamment les valeurs et les principes hautement humains qui nous animent face aux principes matériels du profit qui animent nos adversaires. L'humain d'abord doit être une formule qui nous hisse, et tout particulièrement notre candidat, à un niveau spirituel que nos adversaires et nos "partenaires" ne pourront jamais atteindre, englués qu'ils sont dans la vision libérale. Notre pensée est juste car elle est au cœur des choses de ce temps, notamment en ce qui concerne la question de l'énergie car elle pose la question du long terme et des générations à venir. Quelle misère de voir les verts perdre leur âme à négocier des strapontins alors qu'il aurait été si simple et si beau de s'unir avec nous. Je vous le dis, nous sommes le cœur, nous sommes le centre. Qu'on se le dise et le répète pour que chacun de nos concitoyens...
C'est bien le même Cronos qui rédige un magnifique appel au peuple et appelle à le signer (ce que j'ai fait) et qui plus loin souhaite la mort de milliers de personnes pour faie avancer ses idées et pratique l'insulte pout appuyer ses positions?
Bonjour,
J'ai voté NON au TCE et ne le regrette pas un milliardième de seconde, pas la peine d'expliquer pourquoi... Tout se vérifie (le fond du fond: besoin d'une vraie Europe démocratique)
J'ai voté Montebourg avec les 17% aux primaires pour passer un message, ayant alors choisi de voter "utile" au premier tour aux présidentielles soit candidat du PS...
Aujourd'hui, compte tenu de l'insuffisance de prise en compte de mon message par le candidat du PS FH, je révise mon jugement: selon la tendance des sondages dans les derniers jours pour ce premier tour, je voterais FH pour assurer la perte de Napoleon IV (si avance nette de FH au 1er tour), ou FdG Jean-Luc Mélenchon pour repasser le message (si FH est assuré du 2ème tour et d'une avance suffisamment nette au 1er).
Si Jean-Luc Mélenchon pouvait passer au second tour, (suite à crash du système d'ici là, mais je n'y crois pas... ils sont très malins), je l'aiderais bien sur dès le 1er tour.
Blogibloga
NB: Contrairement à ce qui a été dit partout, on voyait dans les courbes des sondages en 2002 les courbes de Le Pen et de Jospin se croiser dans les derniers jours, en faisant l'extrapolation.... ce croisement entrainant la perte du dernier au final.
Cette info n'ayant pas été explicitée aux électeurs, ils sont allés "batifoler" ailleurs...
Les sondages sont une indication fiable, à condition d'admettre leur (parfois grosse) imprécision. Donc à prendre en compte, y compris leur incertitude.
@ 66 Dudu44 dit:
"C'est bien le même Cronos qui rédige un magnifique appel au peuple et appelle à le signer (ce que j'ai fait) et qui plus loin souhaite la mort de milliers de personnes pour faie avancer ses idées et pratique l'insulte pout appuyer ses positions?"
Oui monsieur c'est bien le même, il ne faut jamais désespérer les gens voyez vous, et dans la folie il faut être capable d'alerter qu'il se peut que plus fou que vous puisse émettre ou agir de manière incohérente.
Par contre je n'ai aucunement l'impression d'avoir insulté quiconque, nombre d'assassins de voleurs de scélérats qui ont reçus le prix Nobel, monsieur ayant inventé un autre engin de mort comme par hasard !
Ce dernier message à l'attention de cronos, en rapport avec le titre de la note de Jean-Luc Mélenchon "accords et désaccords".
L'insulte à laquelle je faisais allusion était le terme d'abrutis pour les dirigeants du PS et d'EELV. Je désapprouve leurs méthodes et nombre de leurs idées mais je pense qu'il faut leur accorder que ce ne ne sont pas des abrutis. Quant à votre appel à la catastrophe, je la prends pour ce qu'elle est, je l'espère, du second degré. Si j'ai tort, alors je pense que j'ai eu également tort de me ranger derrière vous suite à votre appel.
@ Blogibloga (67)
Quand j'utilise mon petit droit à désigner mes maîtres, je ne vote pas contre, j'essaie de voter pour le programme qui se rapproche le plus de ce que j'évalue comme étant le Bien Commun, je suis donc sans regret de ne pas avoir voté pour un parti qui a privatisé ce qui nous appartenait et qui a organisé méthodiquement notre impuissance politique en se soumettant aux lois de marchés, en mettant quelques pansements sur jambes de bois vermoulues et en maintenant la cinquième république coûte que coûte, enchâssée dans le traité de Nice,
Si ton objectif est d'élire le meilleur parti gestionnaire de la catastrophe vote PS, maintenant si tu crois qu'il est temps de passer à autre chose, choisis ton camp,
J'insiste, ne pas vouloir sombrer plus rapidement en laissant le pays aux mains de l'UMP voire du FN est une louable intention, mais il ne s'agit plus de dire à nos compatriotes, voter utile, c'est voter PS, car cela revient simplement à demander aux lemmings allant se jeter de la falaise de ralentir un peu,
La dynamique du front de gauche ça n'est pas de dire, sur la route du néolibéralisme, faut-il prendre à gauche ou à droite, mais bien de sortir de cette route et d'en construire une nouvelle, et ça commence de sortir du piège de la fausse alternance: UMP ou PS, derrière les marionnettes, aussi brillantes soient-elles, ce seront toujours les mêmes qui tiendront les fils...pas nous le peuple...socialisme ou barbarie tel est le choix à faire!
@Vincent 46
Votre commentaire 46 sur la phrase de Copé:
"le référendum peut permettre de trancher des questions, mais pas toutes. Car celle là est infiniment plus complexe, car celle-là relève en fait de l'aptitude à diriger un pays "
Je pense que Copé méprisait en effet le peuple, sur la première partie de sa phrase (comme ceux qui disent avoir perdu le référendum sur le TCE en 2005 par "manque de pédagogie"...), mais que la seconde partie visait en fait FH, selon la rengaine du moment...
Un article réjouissant sur Monseigneur Copé qui agite son mouchoir sur la "Nuit du 4 août" :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/214560;jean-francois-cope-cafe-croissants-et-humour-de-droite.html
Un top 10 des phrases drôles de Copé
1. "Se faire élire sur un malentendu, ça ne doit plus arriver" : t’as raison Gaston !
2. "Nous avons eu une immense chance d’avoir Nicolas Sarkozy pendant ces 5 années en cette période de crise" : lire entre les lignes "Dans quelle m**** on serait pas si ça avait été Ségolène Royal !"
3. "Je suis un adepte du G2 allemand" : le G2 "allemand", c’est l’Allemagne avec l’Allemagne ?
4. "On va proposer un nouveau modèle de croissance" : bah il serait temps.
5. Sur le programme du Parti socialiste : "Chaque ligne est un monument de décalage." Sur ce thème, il avait d’ailleurs aussi souligné que le PS vivait au siècle dernier.
6. "Les Verts sont fous" : concernant les questions de sûreté nucléaire.
7. "Jamais il n’y aura d’alliance avec l’extrême-droite" : dans le partage des législatives, évidemment que non. Mais dans la reprise des thèmes de campagne, ça fait longtemps que la droite reprend les thèmes du FN.
8. "Parler de sécurité, de Nation, de laïcité, d’immigration, ce n’est pas chasser sur les terres de l’extrême-droite, c’est faire son travail." - No comment.
9. "La visite de Kadhafi en France, ce n’est pas une grosse erreur. C’est un choix stratégique, même si d’un point de vue éthique c’est choquant" : on est content de vous l’entendre dire !
10. Sur la circulaire du 31 mai 2011 que Guéant a porté à l’encontre des étudiants étrangers : "Je me suis ému de cette circulaire. Non pas de son principe car malheureusement en France la filière étudiante est investie par des filières mafieuses pour une immigration clandestine.".
Petit bonus : il a terminé en disant "Les Français ne supportent plus la langue de bois." MA-GI-S-TRAL !
Face à la "Droite pour de vrai", Vive la "Gauche pour de bon" !
Mélenchon, partageons !
@Blogibloga
Je pense que la crainte d'un FN au second tour est erronée aujourd'hui contrairement à ce qui s'était passé en 2002. Effectivement les sondages de 2002 n'étaient absolument pas cx d'aujourd'hui, le contexte n'était pas le même,Jospin était affaibli par son bilan, il était au gouvernement et en plus, son programme complètement à côté de la plaque ("pas socialiste, l'état ne peut pas tout" ETC)
Aujourd'hui, c'est d'abord la droite qui est affaiblie et Sarkozy en particulier...le FN est crédité de 16% et Hollande de 35 %(soit plus de 2 fois plus)...donc entretenir la peur d'un second 21 avril est infondée, c'est une tactique qui consiste à entretenir le vote dit "utile" qui sert Hollande, rien d'autre.
Moi je rêve d'un second tour Mélenchon/Hollande...ça serait rigolo !
Ce qui se passe au niveau des appareils entre les verts et le PS est tout à fait lamentable. Ces péripéties vulgaires se situent au plan de l'éthique et de l'idéal démocratiques entre la gamelle et le caniveau. Elles illustrent aussi, une fois de plus, la nocivité de la monarchie élective qui, tous les 5 ans, rend mabouls la plupart des politiciens.
Un intervenant a cité il ya quelques jours un article du Monde Diplomatique datant de quelques mois qui faisait le point sur l'évolution des verts en Allemagne. Je l'ai lu en son temps et j'ai été sidéré. Idéologiquement les verts ont renié totalement toute valeur de gauche et sont complètement acquis aux bienfaits de la dictature des rentiers, maîtres du monde. Que peut-on faire avec ces gens là ? En France, je crains que nombre de responsables des verts en soient au même point. Il me semble que la stratégie du FdG doit être, comme pour la "gauche perdue", de s'adresser directement à leurs électeurs afin qu'ils comprennent que leur place est avec nous.
NB: J'ai regardé le débat Copé/Mélenchon. Jean-Luc a été bon comme toujours, sur le fond.Sur la forme du débat, Jean-Luc a eu assez d'espace malgré tout pour dire l'essentiel. Mais il n'y aura pas de vrais débats citoyens sans comptage rigoureux du temps de parole et interdiction de couper la parole. Ca n'est pas tant le nombre des interruptions de Copé, mais leur "qualité" qui a été insupportable. Dès qu'il était en difficulté, il proposait une question n'ayant rien à voir ou, plus souvent, il s'en prenait à la personne de son contradicteur. Copé est le politicien de droite le plus dangereux sur le marché. S'il avait eu quelques années de plus, il aurait surclassé Sarkozy car il est beaucoup plus intelligent et cultivé que lui. Copé est perfide, intellectuellement malhonnête, de mauvaise foi mais il est rusé et cache ces travers sous un vernis polissé et souriant. Il rappelle Giscard : ultra réac mais dissimulateur.
Un petit mot pour vous signaler un papier sur le site du Point au sujet du débat avec Copé.
N'hésitez pas à laisser des commentaires, être visible le plus possible est important.
Bien à vous
Une affaire de gros sous chez les verts, on s'en serait douté... enfin au moins on a la preuve.
Sur le débat avec Copé. Il me laisse un goût amer non pas sur le contenu mais sur le choix.
Mr- Mélenchon, je m'en excuse, mais vous avez commis (me semble-t-il) une faute qui pourrait-être lourde de conséquence si elle se reproduisait plus en avant dans la campagne que nous menons à vos cotés. Je m'en explique:
A mon avis de simple sympathisant engagé, vous ne devez participer à un débat que lorsque l'adversaire qui vous est imposé "concoure" lui même au mandat présidentiel. Copé ne représentant que le dirigeant de l'UMP, et n'est qu'un vassal de Sarkozy (Eva Joly, F-H- et d'autres l'ayant bien compris), vous auriez dû envoyer sur ce plateau une personne représentant le FdG, mais pas vous même. Il faut savoir se servir de leur stratégie. Copé n'ayant pas manqué de "bon mots" pour vous discréditer (caricature, G-Marchais, nouveau Mélenchon, etc...) et a cherché à vous piéger sans arrêt.
Souvenez-vous en permanence que vous briguez un mandat présidentiel (le dernier en ce genre) et à ce titre vous ne devez débattre qu'avec ceux qui briguent le même mandat et pour la même mandature. Ne perdez pas votre temps et votre énergie avec les autres. De plus cela permettrait de faire entendre toute l'équipe du FdG. Alors oui, Messieurs et Mesdames, au charbon cela urge.
Par contre, continuez vos apparitions audio et télévisuelle face aux journalistes, face aux Français.
Oh oui Marj (73), hum ce serait une vraie victoire pour le Front de Gauche, que de l'emporter en 2012, face à Hollande ! Waouh le scénario de rêve. Sinon, comme d'habitude, très bon billet de Monsieur Mélenchon, lu ce matin d'une traite + tous les messages des uns et des autres ! Merci encore à notre candidat de répondre présent, avec autant d'énergie et de talent et même avec de la fièvre. Nous, ses partisans, va falloir qu'on prenne des vitamines pour le suivre, sans défaillir !
A Cronos, auteur d’une excellente pétition mais qui fait preuve d’un extrémisme délirant dans son billet n°64.
J’apprécie le contenu de vos billets et suis désolé de ne pas pouvoir signer votre pétition, n’étant pas français.
Je fréquente ce « blog » depuis des années et soutiens, autant que ma situation d’étranger me le permette, Mr Jean-Luc Mélenchon. Dans les commentaires actuels, on insiste sur la position médiane qu’occupe le FdG au sein de la vraie Gauche (pour moi, la seule), et sur la nécessité de rallier les Français qui ont peur de l’ « extrême-gauche ».
Vous rédigez de très bon textes qui remportent un succès mérité… et puis vous donnez libre cours à des propos qui frisent le déséquilibre… ou l’abus d’apéros !
Il y a dans votre texte n°64 de quoi faire fuir les lecteurs encore indécis de passage.
Préalablement, je suis obligé de dire pour être crédible, que j’ai poursuivi, de 1961 à 1980 des recherches de radiobiologie, passant l’équivalent d’un master actuel en sciences nucléaires (physique et chimie), en 1972, pour compléter mes connaissances de médecin. J’ai utilisé jusque 1997 les isotopes marqueurs.
Vous pouvez me croire lorsque je vous affirme que les molécules marquées, notamment celles de très courte période, telles que l’iode 131, permettent un diagnostic aisé de l’hyperthyroïdie et, surtout, une radiothérapie aussi radicale que le traitement chirurgical. Je m’arrête là, une foule d’exemples pourraient être cités..
Aussi, lorsque vous écrivez que : « L'énergie nucléaire devrait être prohibée partout dans le monde, à tous les niveaux, même médical… » vous laissez croire que vous êtes un extrémiste aveugle.
Allons, camarade Cronos (j’ai été assistant à la Charité, Berlin-Est, je suis un ex-Genosse), tempère ta colère, car tu pourrais nuire à notre cause, qui elle, n’a pas de frontières. :-))
Mélenchon, présidons et partageons.
A J L Charpal (74)
Vous dites:" Il n'y aura pas de vrais débats citoyens sans comptage rigoureux du temps de parole et interdiction de couper la parole". Je soutiens entièrement votre position qui défend la liberté d'expression et le droit à tous les citoyens à s'informer avant de voter. Mais comment lutter contre cette dérive alors qu'elle est le fait de ceux-là mêmes qui sont au pouvoir, qui se sont appropriés les médias alors qu'ils devraient être les garants de la démocratie?
La force du peuple (77) : Il faut aussi tenir compte que notre candidat n'est pas en mesure de choisir ses débats (sinon ce serait le pied pour nous) et donc refuser d'y aller, c'est se priver d'un moyen de pouvoir défendre ses idées à une heure de grande écoute et elles ne sont pas si nombreuses ses opportunités ! envoyer quelqu'un d'autre que lui face à animal au sang froid comme Copé, aurait été l'envoyer au casse-pipe ! Notre candidat possède cette envergure qui lui permet de ne pas se faire massacrer par un "tordu" qui n'attend que cela ! Personne n'est dupe que ce n'était pas pour lui permettre de parler de ses idées que notre candidat fut invité au show de Copé mais bel et bien dans le but de faire de l'ombre à Hollande, en permettant à notre candidat de développer l'idée que Hollande ne fait pas le job ! ils sont tellement persuadés à l'UMP que le Front de Gauche ne l'emportera pas, ca ne mange pas de pain pour eux ! Notre candidat peut-il faire le difficile vu la configuration ? On ne peut au contraire que le féliciter de n'être pas un dégonflé, lui !
Juste quelques mathématiques simples à vérifier, si on prend cette promesse : "Nous réduirons la part du nucléaire dans la production électrique de 75% aujourd’hui à 50% en 2025"
Globalement si la demande d'électricité va croissant en 15 ans, 50% de dans 15 ans sera quasiment égal 75% de la production actuelle.
Il se pourrait même que si se généralisait la voiture électrique, il faille ouvrir de nouvelles centrales nucléaires pour pouvoir respecter cette proportion.
@Sitouaillain 70
Mon objectif est surtout de tenter encore d'éviter la catastrophe... c'est à dire l'effondrement ultime du système économique, ce qui engendrera encore plus de misère, puis des monstres "bruns" (plus que des monstres "rouges", compte tenu de la xénophobie ambiante et entretenue) amenés au pouvoir par des peuples perdus ou par des militaires!...
Toute stratégie favorisant cette catastrophe (amplification du système par l'UMP, non prise en compte des messages par le PS, stratégie du "pire" par l'extrème gauche) est donc coupable à mes yeux.
Ce qui nous tue vraiment aujourd'hui,c'est le neoliberalisme mondialisé a-democratique, le pouvoir exhorbitant détenu par la finance, représentante des rentiers quelqu'ils soient.
A aujourd'hui, j'estime encore que la solution à tenter doit être d'introduire et surtout de réintroduire des règles, des limites au système, en reconnaissant que le système, avant de devenir fou, a su globalement faire progresser le "niveau de vie"...
La solution selon moi passe par la mise en place d'une vraie entité européenne démocratique qui puisse en "imposer" aux entités a-democratiques quelles qu'elles soient. (une France seule serait trop faible, on l'a vu en 1983) Une victoire électorale en France en 2012 puis en Allemagne en 2013 de forces ayant cette capacité est indispensable.
Mon souhait est donc encore de faire faire évoluer le système, et ce par une force pouvant gagner les élections. Si c'est "FdG JLM", banco! Si c'est "PS FH ayant intégré les messages", soit!
Dans chaque cas,après une éventuelle victoire, il faudra être capable de rallier d'autres forces ayant du pouvoir en Europe.
Beaucoup aujourd'hui ont conscience qu'ils faut prendre des mesures radicales pour sortir du bourbier dans lequel la France patauge des deux pieds, et par extension celui dans lequel est lié pieds et mains le travailleur.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, dans la classe ouvrière et des travailleurs précaires, nombre de personnes hésitent quant au vote qu'ils exprimeront en mai prochain entre le front de gauche et le front national.
Énormément de gens qui s’apprêtent à voter front national argumentent du fait que le front de gauche donnera pour consigne de voter hollendréou au deuxième tour, que Jean-Luc Mélenchon est un rabatteur de voix pour le PS, impression (ou conviction) renforcée par les réponses apportées quant aux questions laissées en suspens sur les probables, ou pas, futurs accords électoraux des élections législatives qui s'en suivront.
M'est avis qu'il ne faudrait pas beaucoup plus pour faire basculer les votes en notre faveur de beaucoup d'hésitants, tant nous parvenons à démontrer le contre sens du projet FN, mais la belle hyène du FN incarnant aux yeux de maintes désespérés la non-compromission et la radicalité d'opposition.
S'il est souhaitable, et sain, d'organiser des débats et réunions d'ouvertures au public prêt à se laisser contaminer par l'espoir humain que représente le front de gauche, il est impératif qu'il y est une concertation au sein des partis composant le front de gauche afin de concrétiser et assurer d'une voix ferme qu'il n'y aura AUCUN accords politico-politiciens - les même à mes yeux que ceux du PS avec EELV (ce pourquoi ma requête n'est pas hors-sujet...) - pour unifier un maximum dans nos rangs, tant du côté des hésitants du vote FN que du côté des incompromissibles et véritables radicaux que sont les électeurs du NPA et de LO.
Il en va de la monté en flèche chiffrée de notre front, ne laissant au FN que le ramassis de petits ou grands bourgeois qu'il représente véritablement et les racistes irrécupérables de toute manière, quoi que nous proposions.
Merci à votre blog d'exister.
Au chapitre des insultes ! C'est de pire en pire ! Je viens de voir au zapping de C+ Nicolas Bedos qui insulte Mr Mélenchon ! ça n'a l'air de choquer personne, ce n'est même pas relayé en vidéo sur le web...
Nicolas Bedos dit :" Monsieur Mélenchon, nous voudrions pouvoir voter à gauche en 2012, donc si vous pouviez fermer votre gueule connard ! ". L'insulte gratuite au nom de la provoque.
Monsieur Bedos à force de vouloir en faire plus, toujours plus, pour faire le buzz on finit par en faire trop. Si vous voulez voter à gauche intéressez-vous aux programmes de gauche et vous verrez peut-être que vous vous insultez vous même. Je pense que l'on arrive à des propos très grave, que cette insulte insulte tout les militants du Front de Gauche qui sont pris pour des empêcheurs de tourner en rond. Nous devons faire quelques chose pour répondre à ce Monsieur qui nous prend tous pour des "connards" !
D'ac avec Génialle c'est harassant de parcourir ce blog et ses nombreux commentaires pour la plupart plutôt constructifs.
@webmestre : à un moment donné les commentaires n'ayant pas lieu d'être étaient remplacés par "..." ce qui permettait au retardataires comme moi de s'y retrouver dans les renvois numérotés.
@JeanLuc : Je suis heureux de constater le perpétuel port de la cravate rouge lors des interviews cela nous renvois à la sempiternelle écharpe rouge de tonton. Mais pour ma part il serai souhaitable de trouver un modèle comprenant une bande verte tout comme le drapeau du parti de gauche pour ne pas oublier nos préceptes écolo.
Il y aura bien d'autre attaques du genre mais vous, vous n'êtes pas élu de proximité vous n'avez pas accès aux plaintes de nos concitoyens, il faudra leur renvoyer que vous ne recevez pas sur un siège municipale mais que vous prenez les transports publics vous permettant ce genre de contacts.
Merci encore
Pascal
Pour entretenir le moral des troupes, et de moi-même à l'occasion qui parfois doute...
Je vous signale le sondage paru dans l'Humanité-Dimanche de cette semaine : 62% des Français veulent que les responsables politiques s'opposent aux marchés. Et à la question "selon vous, quelle personnalité politique est la plus susceptible de proposer un programme politique élaboré indépendamment des pressions des marchés financiers?" 16% Nicolas Sarkozy, 14% François Hollande, 14% Martine Le Pen, 13% Jean-Luc Mélenchon, 8% Eva Joly, 6% François Bayrou. Les analyses auxquelles se livre l'HD sont toutes à lire notamment les analyses sociologiques et par âge. J'en livre juste une : "Que François Hollande en tête des sondages d'opinion, porté à des sommets par la séquence des primaires, ne soit perçu que par 14% des personnes interrogées comme susceptible de proposer un programme politique élaboré indépendamment des pressions des marchés financiers prouve que l'essentiel de son socle électoral actuel repose essentiellement sur la conviction qu'il serait le meilleur candidat pour battre Sarkozy." Ou plus loin "François Hollande peine à rassembler les siens.... seuls 53% des sondés proches du PS, pensent que FH résistera à la pression des marchés... 39% des électeurs de Ségolène Royal en 2007" et encore "86% des sympathisants du FG pensent que Jean-Luc Mélenchon ne pliera pas devant les marchés financiers".
Il reste maintenant à traduire ces choses très importantes en intention de votes et convaincre les électeurs du NON de gauche que le vote utile à gauche il est pour le front de gauche. D'autant que parmi les 18-24 ans ceux qui n'ont pas connu le NON de 2005 c'est Eva Joly qui obtient 21%.
Le vote de EELV est à suivre avec intérêt ce week-end. Si leur CN valide l'accord de nombreux militants vont rejoindre le front de gauche et il se peut qu'Eva Joly jette l'éponge. S'ils le dénoncent alors c'est la crédibilité de FH qui va être atteinte et notre proposition de...
Je vais faire le candide et je vous pose une question (a tous) : pourquoi les verts et le PS font toutes ces histoires ?
Pourquoi ne font-ils "un front" en s'alliant dès le 1er tour et en ayant qu'un seul candidat ?
Cela leur évitera bien des désagréments (et à nous aussi) et des polémiques de fous, des tractations horribles et surtout cela nous évitera d'entendre l'UMP. Au fait les tractations devraient se faire après le 1er tour, non ?
Une petite intuition : E.Joly va retirer sa candidature. Quelle campagne ! Un UMP qui ne se déclare pas, les verts dans le kk, le PS qui nage. Il n'y a qu'une bonne auberge : ici.
@marj
Oui, je suis d'accord, et les sondages d'aujourd'hui si encore d'actualité à la veille du premier tour, me permettraient de voter plus conformément à mes idées, pour passer le message au futur gagnant du second tour, comme je l'ai fait lors des primaires.
Mais en aucun cas je ne prendrais le risque de contribuer à l'élection de NIV voire MLP. Ma décison finale sera prise une semaine avant le vote.
@ Dudu 44
Non vous n'avez pas tort, effectivement c'est du second degré, mais néanmoins nous ne sommes pas pour autant à l'abri de ce genre de catastrophe, malheureusement, qui peut prédire qu'un raz de marée ne peut pas se produire dans l'estuaire de la Gironde, qui peut dire qu'une secousse sismique dans la vallée du Rhône ne peut avoir lieu, etc,etc…
Je ne souhaite pas être un oiseau de mauvais augure, mais j'ai horreur de me voiler la face et sachant que c'est pour une raison de fric que les verts d'EELV se couchent devant F Hollande ça me démonte le moral encore plus, et dans ce cas je deviens méchant et teigneux, c'est aussi cela l'intégrité. Pensons tous à Fukushima et à ses conséquences.
@ Carol DEBY
Merci monsieur, ce n'est pas une pétition réellement c'est plutôt un appel (cri du cœur) qui se trouve transformé en pétition pour se véhiculer davantage, si vous estimez ne pouvoir la signer faites au moins circuler cet appel à tous vos amis sur le web en leur demandant d'en faire de même, il faut que tous s'en emparent et le divulguent.
Sans reprendre le paragraphe ci dessus, je suis effectivement très en colère, et malheureusement c'est par l'outrance que l'on attire l'attention des gens, et encore, voyez vous même le peu de réaction à mon commentaire que l'on peut difficilement faire plus violent, l'atonie ambiante fait que la raison perd la raison.
Bien évidemment je ne remets aucunement les progrès scientifiques en cause, plus particulièrement dans le domaine de la médecine, et bien sûr que Marie et Pierre Curie ne voulaient pas faire la bombe atomique, mais l'homme étant ainsi fait c'est l'application la plus nuisible qui le tentera toujours.
Je suis loin d'être un extrémiste, mais il faut impérativement secouer les consciences ou le peu qui subsiste encore si l'on veut se sortir du marasme dans lequel nous nous trouvons, et quelques fois les images violentes sont nécessaires.
Bonjour,
Je partage l'avis de 77 laforcedupeuple du 19 novembre 2011 à 13h15. Il ne faut débattre qu'avec les candidats à l'élection présidentielle et non plus avec les second ou 3è couteaux ! C'est prendre le risque inutile de se voir rabaisser !
Melenchon, de tout ce remue ménage, de ce tohu bohu peut surgir un arrangement, rien de plus ou de moins. Il n'est pas question là de mordre sur vos surfaces, ni de se prosterner devant une palpitation de l’âme: simplement dire que certains esprits avisés sont encore là pour "vendre la mèche" merci
@ Cronos
Si nous sommes ici, c'est que nous partageons vos craintes, vos joies et aussi vos colères. Ceci étant dit, quand on adresse " un appel au peuple ", on s'en montre digne. On garde sa raison et son sang froid en public. Libre à vous ensuite de crier en aparté dans votre jardin, en haut de la montagne ou au fond des bois. Reprenez-vous Cronos, le temps n'attend pas ! Concentrez-vous sur votre projet de journal et ne vous dispersez-pas inutilement.
« J’ai été absent de cet espace quatre jours. Des jours non seulement très agités mais passés pour partie sous la couverture, avec la fièvre. », écrit Jean-Luc Mélenchon.
Délai de carence !
"Paix aux chaumières, guerre au palais."
A propos du cabinet noir de Sarkozy. Le fait est connu depuis longtemps et j'ai déjà eu l'occasion de signaler dans differents milieux que déjà Louis XV en avait un qui faisait la vrai politique. C'est la classique tradition française, republicano-royaliste du secret.
Peut-être que BHL en fait partie ? Dans ce cas que dieu nous garde, et pour les athées je ne sais pas à qui ils peuvent se confier.
Une note d'une pertinence sereine et convaincante ! Puisque vous apparaissez à l'écoute des études ou propositions externes au Front de Gauche, j'en profite pour vous rappeler, car cela a probablement déjà été fait, la pertinence des analyses et solutions proférées dans le champ économique par Frédéric Lordon et Paul Jorion, assez proches dans leur philosophie globale de celle de vos positions.
C'est très beau un référendum. Mais si il n'y a pas danger. Car par exemple à Fukushima que vous soyez pour ou contre le nucléaire vous êtes dans la même galère! Un référendum ce serait bien dans une vraie démocratie où chacun pourrait vraiment avoir accès aux tenants et aux aboutissants de chaque question. Mais dans un pays tenu en main par des adeptes du nucléaire et où la population est très peu voir très mal informé quelle sera la réponse. Et si c'est oui. Alors la meilleure chose est de tenir compte du principe de précaution : Le nucléaire est il très dangereux, quels sont les risques ? Et si il y a le moindre risque on arrête. D'autant plus qu'avec le nucléaire ce n'est pas le moindre risque. C'est un risque global, extrême, inéluctable. Et qui ne touchera pas que ceux qui le prennent.
Quant aux employés du nucléaire(voir Fukushima, Tchernobyl, et les risques à venir pour eux et leurs familles n'est pas justement le moment d’arrêter avant qu'il ne soit trop tard
Si la cible N°1 du FdG Jean-Luc Mélenchon est PS FH, ce dernier reçoit plein de messages mais sort aussi affaibli en vue du second tour qui se jouera alors à 50-50, d'où montée du vote utile PS FH pour le premier tour en réaction... et alors un équilibre sera atteint... Je pense qu'un FdG Jean-Luc Mélenchon à 5+5=10 et un FH à 35-5=30 pourrait être la limite du systeme "FdG Jean-Luc Mélenchon attaque PS FH"... (et ça fait PS+FdG=40...) Je ne vois donc pas la possibilité dans cette stratégie de pouvoir passer devant PS FH...
Si la cible N°1 du FdG Jean-Luc Mélenchon devient UMP ou FN, c'est au contraire tout benef... et PS FH gagnera par exemple par 55-45, tout en devant tenir compte des "messages"... si on admet qu'ils sont démocrates, ce que je préfère faire. (J'ai du mal à croire à un second tour FdG Jean-Luc Mélenchon PS FH...)
C'est la seule hypothèse ou je vois une possibilité au FdG Jean-Luc Mélenchon de "passer devant" le PS FH sur la fin...
Le plus efficace pour le FdG pour peser voire gagner n'est il pas d'aller chercher les électeurs du FN via le "terrain" économique et ainsi atteindre 5+10=15 au premier tour? (et on aurait PS+FdG=35+15=50!)
Juste une petite remarque de prof maniaque, l'unité d'énergie est le terawatt.heure (comme kWh) et pas /heure, essaie de rester au dessus des journalistes qui font trop souvent cette erreur.